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ANATHOMIE / PATHOLOGIE/ PHARMACOLOGIE

L’appareil locomoteur

L’appareil locomoteur correspond à l’ensemble des systèmes organes et structures responsable des
déplacements et du mouvement.

Il regroupe :

- Le système squelettique : os et articulation


- Le système musculaire

Il est en relation avec d’autre systèmes et appareils :

- Le système circulatoire qui le nourrit


- Le système nerveux qui le commande

Le squelette

Il est constitué d’os relié entre eux par des articulations on distingue :

- L’os compact
- L’os spongieux
- Le cartilage

Il a 5 fonctions :

- Soutien
- Protection
- Mouvement et posture
- Stockage (phosphocalcique)
- Production sanguine

Les différents types d’os :

-Os longs : Plus longs que larges, un corps et deux


extrémités (fémur, phalange, ulna)
-Os courts : Plus ou moins cubiques, surtout de l’os
spongieux ; petit os court enchâssé dans un tendon
(rotule, carpiens du poignet, vertèbres).
-Os plat : Mince aplati, pouvant être courbé, deux
faces d’os compact séparées par l’os spongieux
(sternum, côtes, os du crane, scapula).

L’os long est constitué :

- D’un corps, appelé diaphyse


- De deux têtes : les épiphyses
La jonction diaphyse/épiphyse se fait par la
métaphyse
L’os spongieux, dans l’épiphyse, contient La moelle
osseuse « rouge » hématopoïétique
Tandis que l’os compact contient la moelle jaune,
dans la diaphyse
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Organisation du squelette

Le squelette est composé de 205 pièces


osseuses et peut être divisé en deux grandes
parties :

- Le squelette axial : axe renfermant le système


nerveux centrale (crane, colonne vertébrale et
la cage thoracique).
- Le squelette appendiculaire : constitué des
membres sup et inf rattachés au squelette axial
par les ceinture scapulaire et pelvienne.

Le squelette axial :

- Crâne
- Jonction crane /colonne vertébrale (os
occipital et l’atlas)
- Colonne vertébrale ou rachis (constitué de 33
vertèbres articulées renferme la moelle
épinière, 7 vertèbres cervicales, 12 vertèbres
thoraciques, 5 vertèbres lombaires, 5
vertèbres soudée formant le sacrum, 4
vertèbres fusionnées formant le coccyx)
- La cage thoracique (12 paires de côtes + les
vertèbres thoraciques+ le sternum en avant)

Squelette appendiculaire :

- Membre supérieur, composé : de la ceinture


scapulaire, du bras, du coude, de l’avant-bras,
du poignet, de la main.
- Membre inférieur, composé : de la ceinture
pelvienne, du fémur, du genou, du tibia, de la
cheville, du pied.
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Physiologie de l’os le remaniement osseux

L’os est un tissu conjonctif formé d’une matrice extracellulaire dure et minéralisée dont trois types de
cellules participe à son remaniement :

- Les ostéocyte cellule osseuses dérivant des ostéoblastes.


- Les ostéoclastes impliqués dans la résorption osseuse (destruction).
- Les ostéoblastes impliqués dans la synthèse osseuse (construction).

Le remaniement osseux est un équilibre entre 2 mécanismes : Résorption et Synthèse osseuse.

Résorption Synthèse

Les hormones du remaniement osseux

- La parathormone :

Sécrétée par la parathyroïde => active les ostéoclastes => fait pencher l’équilibre vers la résorption
osseuse (ce qui libère le calcium dans le sang).

- La calcitonine :

Sécrétée par la thyroïde => inhibe les ostéoclastes => favorise la synthèse osseuse qui pour ce faire
puisera les minéraux nécessaires dans le sang.

Les articulations

Définition : Une articulation est la structure qui permet la jonction entre un os et un ou plusieurs os.

Classification structurelle des articulations

Articulations fibreuses => immobiles (sutures)

Articulations cartilagineuses => semi mobiles (symphyses)

Articulations synoviales => articulation les plus complexes et les plus mobiles (les diarthroses)

Classifications fonctionnelles des articulations

Articulations immobiles => les synarthroses (suture crâniennes)

Articulation semi mobiles => les amphiarthroses (symphyse pubienne, articulation intervertébrales)

Articulation très mobiles => les diarthroses (coude, genou, cheville, poignet, épaule)
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Les différents types de mouvement que permet une articulation synoviale :

1-Mouvement de glissement : correspond au glissement d’une pièce sur une autre

2-Mouvement angulaire :

Flexion => l’angle fermé par l’articulation diminue.

Extension => l’angle formé par l’articulation augmente.

Abduction => éloigne le membre de l’axe médian du corps.

Adduction => rapproche le membre de l’axe médian du corps.

Circumduction => l’extrémité distale du membre dessine la base d’un cône dont le sommet est
l’articulation.

3- Mouvement de rotation : Le mouvement de l’articulation provoque la rotation de l’os autour de


son axe médian.

4- mouvement spéciaux :

- La pronosupination Ce mouvement concerne le membre supérieur, il s’agit de la rotation du


radius autour de l’ulna.

En supination le pouce est ramené en dehors.

En pronation le pouce est ramené à l’intérieur.

- L’éversion et l’inversion comparable à la pronosupination.

En éversion la plante de pied est tournée vers l’extérieur.

En inversion la plante de pied est tournée vers l’intérieur.

- Elévation et abaissement ex : mouvement de mâchoire.

Elévation de la mandibule (fermer la bouche).

Abaissement de la mandibule (ouvrir la bouche).

- L’opposition ce mouvement du pouce est essentiel et il est spécifique à l’espèce humaine.

Il porte la pulpe du pouce au contact de la face antérieures des trois phalanges des quatre doigts.

Elle permet la prise tri digitale et la finesse de la préhension humaine.


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Les muscles locomoteurs

1- le mouvement

La contraction de ces muscles implique leur raccourcissement qui exerce une force sur les tendons ;
ces tendons, en fait peut élastiques, transmettent cette force sur les os auxquels ils sont reliés
provoquant ainsi leur mouvement, les os étant eux-mêmes reliées à des articulations plus ou moins
mobiles.

C’est donc le combo contraction musculaire tirant sur le tendon qui par son insertion osseuse met
en mouvement l’articulation qui permet le mouvement.

Le système de levier

L’action des muscles sur les os par l’intermédiaire des tendons fait intervenir un système dit de
leviers.

Le levier est l’os, le pivot est l’articulation et la force provient de la contraction musculaire
transmise par les tendons.

Les principales catégories de muscles locomoteur

- Muscles fléchisseurs et extenseurs


- Muscles abducteurs et adducteurs
- Muscles rotateurs
- Muscles élévateurs et abaisseurs
- Les sphincters volontaires (les sphincters sont des muscles circulaires qui part leur
contraction ferment la lumière d’un tube ou d’un orifice).

Notion de muscles agonistes et antagonistes

Le muscle agoniste est le muscle dont la contraction créé le mouvement, et le muscle antagoniste
est celui dont la contraction s’oppose à ce mouvement.
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Pathologie de l’appareil locomoteur

Atteintes osseuses

1-Fractures : La fracture se définit comme la rupture de la continuité d’un os d’origine traumatique.


Elles peuvent être fermée ou ouverte.

Traitement : réduction de la fracture si nécessaire puis orthopédie (plâtre pour immobilisation)


et/ou chirurgie (broches, plaques...).

Diagnostic : pour l’essentiel une radiothérapie suffit voir un scanner pour certain cas.

2-Les luxations : ce traduit par une perte de contact complète et permanente entre deux surfaces
articulaires.

Traitement : remettre l’articulation en place : la réduction, plusieurs luxations d’une même


articulation peut nécessiter une chirurgie. La plus fréquente étant celle de l’épaules.

3- Ostéomalacies : équivalent chez l’adulte du rachitisme de l’enfant.

C’est une ostéopathie caractérisée par un défaut de la minéralisation de la matrice osseuse avec
accumulation de tissu ostéoÏde non minéralisé.

Etiologie :

- Carence en vitamine D (soit alimentaire ou défaut d’absorption)


- Carence ou défaut d’exposition au soleil
- Cause toxique possible (fluor, bigophonâtes)
- Insuffisance rénale

Symptômes :

- Douleurs osseuses diffuses


- Myalgie, faiblesse musculaire
- Déformations osseuses dans de rare forme grave

Diagnostic :

- Hyper transparence osseuse d’aspect flou à la radiologie


- Biopsie osseuse iliaque

Traitement : supplémentation en vitamine D


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4- Ostéoporoses

L’ostéoporose est une ostéopathie généralisée caractérisée par une diminution de la masse osseuse
et une détérioration de la microarchitecture osseuse, conduisant à un risque élevé de fractures qui
sont le premier signe visible de cette atteinte.

Epidémiologie :

Maladie touchant préférentiellement les femmes 70% des plus de 80ans, on relève toute fois chez
les hommes que 25% des fractures y serait liée.

Physiopathologie :

L’ostéoporose résulte d’un déséquilibre entre la formation et la résorption osseuse. (Voir résorption
osseuse p.4).

Pour rappelle

La calcitonine et la PTH sont deux hormones intervenant dans la régulation de la calcémie via le
contrôle de l’activité des ostéoclaste (qui casse l’os pour envoyer le calcium dans le sang s’il
manque de calcium).

La PTH en cas de diminution de la calcémie

- Est sécrétée par les glandes parathyroïdes


- Active la résorption osseuse
- Stimule l’activité des ostéoclastes

La calcitonine

- Est sécrétée par la thyroïde


- Favorise la synthèse osseuse
- En inhibant les ostéoclastes

Les œstrogènes favorisent la synthèse osseuse en inhibant les ostéoclastes.

Le cortisol, lui diminue la synthèse osseuse.

Facteurs favorisants

- Ménopause : la carence oestrogénique post ménopausique favorise la résorption osseuse


du fait de la diminution de l’inhibition qu’exercer les œstrogènes sur les ostéoclastes.
- AGE : le vieillissement provoque un déséquilibre du remodelage osseux en faveur de la
perte osseuse qui s’accélère à partir de 75ans.
- Antécédant familiaux
- Maigreur, alcool, tabac
- Carences en calcium, en vitamine D
- Iatrogénie médicamenteuse : corticoïde au long cours, hormones thyroïdiennes, anti
aromatases, analogue GnRH

Symptômes

Fractures poignet, vertèbres col du fémur.

Diagnostic : L’examen permettant le diagnostic est l’ostéodensitométrie


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Prise en charge de l’ostéoporose

Non Médicamenteuse :

- Exercice physique
- Prévention des chutes
- Suppression tabac
- Régime alimentaire

Médicamenteuse :

- Supplémentation calcique et vitaminique (D)


- Biphosphates (inhibent la résorption osseuse)
- SERM
- Anticorps monoclonaux

Biphosphates : Prise hebdomadaire

PRINCEPS DCI EFFET INDESIRABLE


FOSAMAX ACIDE ALENDRONIQUE Ostéonécrose de la mâchoire
FOSAVANCE ACIDE ALENDRONIQUE +VITD3 Ostéonécrose de la mâchoire
ACTONEL RESIDRONATE Ostéonécrose de la mâchoire
ACTONELCOMBI RESIDRONATE + CAL + VITD3 Ostéonécrose de la mâchoire

Les modulateurs des récepteurs aux ostéogènes ou SERM

PRINCEPS DCI EFFET INDESIRABLE


EVISTA / OPTRUMA RALOXIFENE Bouffé de chaleur
Hausse de la tension artérielle
Céphalées
Contre-indications :

- Femme en âge de procréer


- Cancer de l’endomètre
- Saignements génitaux non diagnostiqués
- Maladie thromboembolique

Anticorps monoclonaux

PRINCEPS DCI EFFET INDESIRABLE


PROLIA DENOSUMAB Rash/eczéma/ostéonécrose de
la mâchoire
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Troubles musculaires et musculo-tendineux

1-Dystrophie musculaire de Duchêne

Il s’agit d’une maladie neuromusculaire dégénérative, évolutive, d’origine génétique, caractérisée


par une faiblesse et une atrophie musculaires progressives touchant les muscles squelettiques,
lisses, et cardiaque.

C’est une maladie récessive liée au chromosome X.

2-Tendinites

Dans la tendinite, le tendon est le siège d’une inflammation pouvant aller jusqu’à la rupture, se
traduisant par :

• Une douleur à la palpation

• Une douleur à l’étirement

• Une douleur à la contraction isométrique

Etiologie des tendinites

• Contraction excentrique

• Modification brutale des habitudes sportives

• Répétition excessive de gestes inadaptés (maladie professionnelle)

• Iatrogénie médicamenteuse : fluoroquinolone, statines, corticothérapie au long cours

• Microcristalline : dépôt de cristaux

• rhumatisme

Prise en charge :

- Glace
- Repos
- Antalgique
- Contention
- Infiltration

Troubles articulaires

1-Arthrite

L’arthrite est une arthropathie (pathologie touchant les articulations) inflammatoire pouvant
survenir à n’importe quel âge et d’étiologie très diverse.

Symptômes :

• INFLAMMATION : dolor, calor, rubor, tumor

• DOULEUR AU REPOS, calmée par le mouvement

• DOULEUR NOCTURNE seconde partie de nuit pouvant réveiller le patient à des heures variables

• ENRAIDISSEMENT MATINAL avec douleur accentuée et déverrouillage matinal


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Traitements :

- Le froid sera antalgique ;


- AINS,
- Antalgiques,
- Immunosuppresseur

Etiologie :

Arthrites septiques : un germe a l’origine de l’inflammation (staphylocoque doré, streptocoque)

Arthrites aseptiques : microcristalline, goute, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite

2-Arthrose

L’arthrose est une arthropathie non inflammatoire dégénérative et mécanique d’une articulation,
caractérisée par la destruction progressive et irrémédiable du cartilage articulaire. Douleur
caractéristique au mouvement disparaissant au repos.

Facteurs favorisants :

- Surpoids
- Faiblesse musculaire
- Mouvements répétitifs

Traitement :

- Chirurgie
- Perte de poids, renforcement musculaires et arrêt des mouvements inadapté

3-Entorse

L’entorse est une lésion ligamentaire consécutive à une hyperpression traumatique d’une
articulation, de sévérité variable, pouvant aller de la simple élongation du ligament à la rupture
partielle ou totale du ligament.

Il n’y a pas de déplacement des surfaces articulaires, mais un arrachement de l’insertion osseuse
peut être observée dans les entorses les plus sévères.

La plus fréquente est l’entorse de la cheville, suivie par celle du genou.

Symptômes :

- Vive douleur brutale, voir syncopale


- Claquement, craquement
- Œdème et gonflement, tuméfaction en œuf de pigeon (cheville) chaleur
- Mouvements anormaux (laxité latérale au niveau de la cheville)
- Impotence fonctionnelle plus ou moins importante en fonction de la gravité de l’entorse

• Cause de l’entorse de la cheville : faux mouvement en varus (inversion) forcé et adduction,


provoquant la lésion du ligament latéral externe.
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Traitement :

- Glace
- Repos
- Elévation
- Contention

4-Goutte

La goutte est une arthropathie inflammatoire microcristalline aseptique, se produisant dans un


contexte d’hyperuricémie chronique.

Epidémiologie

Maladie touchant plus les hommes, la prévalence augmente dans les pays industrialisés du fait :

- Du vieillissement de la population
- Du mode de vie (alimentation)

Etiologie

Le facteur de risque principal de la goutte est l’hyperuricémie.

L’hyperuricémie sera en général causée et par un excès de formation d’acide urique et par une
mauvaise excrétion tubulaire rénale de ce dernier.

Des médicaments sont hyperuricémiants, limitant l’élimination ou augmentant la production


d’acide urique :

- Diurétiques (furosémide, thiazidiques)


- Aspirine à dose cardio
- Ciclosporine et tacrolimus (immunomodulateur)
- PyrazInamide
- Ticagrélor
- Cytotoxiques

Facteurs favorisants

- Prédisposition génétique
- Origine ethnique
- Age
- Sexe
- Obésité
- Diabète
- Ménopause
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Symptômes et évolution

Cette maladie se caractérisera par une phase chronique asymptomatique durant laquelle des
cristaux d’urate de sodium se déposent dans l’articulation avec infiltration synoviale.

La phase aigüe est quant à elle nettement symptomatique : c’est la crise de goutte ou accès
goutteux

- Mono-arthrite touchant en général en premier lieu l'articulation de l’orteil


- Crise extrêmement douloureuse
- Crise à survenue fréquemment nocturne
- Manifestations inflammatoires très nettes : rougeur et œdème en particulier très marqué,
douleur et chaleur
- Impotence fonctionnelle majeure
- Légère fièvre

Les complications :

- Lithiases urinaires
- Néphropathie goutteuse
- Déformation des articulations

La goute est associée à un risque :

- Cardiovasculaire
- Rénal
- Métabolique

Physiopathologie

1- Dépôt de cristaux d’urate de sodium dans l’articulation


2- Les igG entoure les cristaux et active le complément
3- IgG + Complément= Opsonisation des cristaux (phagocytose)
4- Production des cytokines par les cellules synoviales, recrutement et afflux leucocytaire
5- IMFLAMMATION

Prise en charge

Deux axes thérapeutiques principaux :

- Prise en charge de la crise : TTT symptomatique (réduire l’inflammation + gérer la douleur)


- Contrôle de l’hyperuricémie : TTT de fond + mesures hygiéno- diététiques

En première intention :

- Mesures hygieno diététiques


- Arrêt des médicament hyperuricémiants si possible.

Les AINS :

- TTT de première intention si pas de contre-indication digestive ou rénales.


- Pas d’aspirine (diminution de la sécrétion rénale de l’acide urique)
- Mise au repos de l’articulation + glace
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La colchicine : antimitotique poison du fuseau

TTT de deuxième intention

Il va permettre :

- Inhibition leucocytaire
- La diminution de la production des médiateurs de l’inflammation
- Diminution de la précipitation des cristaux d’urate de sodium

La colchicine est un MTE le rapport dose toxique /efficace est faible.

Les effets indésirables principaux, pouvant être les premiers signes d’intoxication c’est-à-dire
diarrhée et nausées.

Effet indésirable graves :

- Agranulocytose, aplasie médullaire


- CIVD
- Défaillance cardiaque aigue
- Choc hémorragique
- Trouble neurologique

La dose unique de 40 mg est mortelle, il n’existe pas d’antidote.

CI macrolides

CI si insuffisant rénal

Les corticoïdes

Prednisone intéressant chez l’insuffisant rénal mais CI chez le diabétique.

A ne pas utiliser en cas d’état septique ou infectieux

Contrôle de l’hyperuricémie

Inhibiteur de la xanthine oxydase : Allopurinol et Febuxostat

Ce sont des antigoutteux indiqué dans :

- Le TT des hyperuricémie chroniques, primitives ou secondaires.


- Dans la prévention et le TTT d’entretien des crises de goutte.

PRINCEPS DCI EFFET INDESIRABLE


ZYLORIC ALLOPURINOL Inhibiteurs NON sélectifs de la
xanthine oxydase
ADENURIC FEBUXOSTAT Inhibiteurs sélectifs de la
xanthine oxydase

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