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UE 1.

5 : Anatomie générale 09/09/21


Mme.BOUCHE

Plan du cours :
A) Position de référence
B) Les plans d’anatomie
C) Squelette, tissus osseux (constituions et remodelage)
D) Arthrologie : les articulations
E) Les muscles

I. La position de référence anatomique

La position de référence anatomique -> convention internationale : « corps humain vivant


debout, les membres supérieurs pendant le long du corps, la paume des mains tournée vers
l’avant, le regard horizontal et droit ».
Il est alors possible de situer l’avant (ventral), l’arrière (dorsal), l’extérieur, le distal (distant
d’un point à l’autre), le proximal, le crânial (en haut) et le caudal (inférieur, en bas).
Axe central (colonne vertébrale) -> axe de référence pour distal/proximal, axe médian.
Bord médial = proche du corps, latéral = éloigné

II. Plans anatomiques


3 fondamentaux :
• Le plan sagittal (vertical orienté dans le sens antéro-postérieur, de l’avant vers
l’arrière), en avant -> partie ventrale, en arrière -> partie dorsale.
• Le plan frontal (vertical mais perpendiculaire au plan sagittal, orienté du latéral droit
du patient, au latéral gauche), externe -> latéral, interne -> médial/médian.
• Le plan horizontal aussi appelé transversal, qui coupe le corps transversalement
(coupe horizontale), haut -> crânial, bas -> caudal.

Plan frontal :
• Les rotations réalisées autour d’un axe sagittal ou antéro-postérieur sont :
-l’adduction (qui approche le segment mobilisé sur le plan médian) et
-l’abduction (qui éloigne le segment mobilisé du plan médian).

Plan transversal :
• Les rotations retrouvés
-La rotation latérale, (dans le sens des aiguilles d’une montre).
-La rotation médiale, (dans le sens inverse des aiguilles d’une montre).

Plan sagittal :
• Les rotations réalisées autour d’un axe transversal sont :
-la flexion (qui ferme l’articulation)
-l’extension (qui ouvre l’articulation)
III. Le squelette

Le squelette représente le support structural de l’organisme mais pas uniquement. Il existe 6


fonctions de squelette squelettique :
1) Soutien (notamment les membres inférieurs)
2) Protection (comme la cage thoracique)
3) Mouvement
4) Maintien de l’homéostasie
5) Formation des cellules sanguines (dans la moelle osseuse)
6) Stockage des triacylglycérols.
La composition du squelette évolue en fonction des contraintes et de l’âge.
Il est composé de 206 os.
Le squelette axial, centre et pilier du corps sert de support et de point d’attache du squelette
appendiculaire (bras et jambes).

Le squelette axial comprend les os de la tête (20 os et 3 paires d’osselets), la colonne


vertébrale (24 vertèbres mobiles) qui repose sur le sacrum (5 vertèbres soudées) et le coccyx
(3 ou 4 vertèbres incomplètes), et de la cage thoracique (12 paires de côtes et le sternum).

Le squelette appendiculaire comprend les os des membres supérieurs et les os des


membres inférieurs même si ceux-ci ne pendent pas mais nous soutiennent.
Morphologie :
• Les os longs : Ils composent principalement le squelette appendiculaire. Ce sont de
grands leviers mobilisés par des muscles squelettiques lors des déplacements.
• Les os courts : Ils composent les os de la main et du pied.
• Les os plats : Au niveau de la ceinture scapulaire (épaule), et pelvienne (bassin), et du
crâne (également sternum et os iliaque)
• Les os irréguliers : Au niveau de la colonne vertébrale

Structure :
Un os adulte est formé de cellules osseuses qui sont entourées par du tissu conjonctif qui est
très résistant aux efforts de traction.
Ce tissu osseux est formé de sels minéraux (qui rendent l’os dur) et de sels organiques (qui
rendent l’os plastique) -> chez la personne âgée, sels minéraux > organiques donc os plus
fragiles.
La quantité de ces deux composants est équivalente à la naissance et évolue avec l’âge ce
qui explique pourquoi l’os de la personne âgée est plus friable.

La périphérie de l’os est rigide, alors que le centre est souple.


La périphérie (corticale) est recouverte de périoste, membrane conjonctivo-élastique
richement vascularisée et innervée (et d’autant mieux irriguée qu’elle est soumise à des
contraintes mécaniques).
Le périoste qui ne recouvre par les surfaces cartilagineuses permet l’insertion des muscles et
des tendons.
Sous le périoste se trouve l’os compact (dur et dense) formé d’ostéons séparés les uns des
autres par des lamelles arciformes.
Sous l’os compact se trouve l’os spongieux organisé en lamelles osseuses.

Mécanique :
Les os sont des tissus vivants qui adaptent leur structure en fonction des contraintes
mécaniques permanentes qu’ils subissent en fonction : soit d’éléments extérieurs, de la
pesanteur, des pressions, des forces de traction ; soit en fonction de l’activité musculaire.

Ces contraintes vont stimuler le processus de renouvellement de l’os, vont contribuer à son
développement et à l’organisation de sa structure interne. L’os se renouvelle et se
remodèle en permanence.

Il est possible de noter l’épaississement des surfaces cartilagineuses à l’issue d’un exercice
physique et des épaisseurs de la corticale en fonction de leur position sur l’os.
Le tissu osseux est particulièrement élastique, en particulier au moment de l’adolescence.

Le tissu osseux est un tissu vivant, complexe et soumis à un processus continu de


remaniement par lequel la matière osseuse se forme et se dégrade.
L’ensemble des os et de leurs cartilages constitue le système squelettique.
Anatomie macroscopique de l’os :

• 1. Diaphyse, au milieu
• 2. Épiphyses, aux extrémités
• 3. Métaphyse ou cartilage de conjugaison (entre
la diaphyse et l’épiphyse) (zone de croissance
en longueur)
• 4. Cartilage articulaire (en superficie, extrémité)
• 5. Périoste (enveloppe ou membrane)
• 6. Cavité médullaire (centre de l’os/cellules sanguines)
• 7. Endoste (à l’intérieur)

Différents types de cellules osseuses :


1. Cellules ostéogéniques, soit des cellules souches non spécialisées = tissu qui donne
naissance à tous les tissus conjonctifs. (chez l’enfant)
2. Ostéoblastes, (blastos = germe) cellules productrices de matière osseuse amorce de
calcification.
3. Ostéocytes, (cytos = cellules matures) cellules osseuses à maturité qui ne se divisent
pas et permettent des échanges avec le sang.
4. Ostéoclastes, (clastes = brisées) cellules géantes, dans l’endoste, libère des enzymes
lysosomiales et codes puissants qui détruisent la matrice extracellulaire (la MEC)
osseuse pendant la phase de résorption de l’os.

Pour résumer ostéoblastes deviennent des ostéocytes, les ostéoclastes détruisent les
ostéocytes et la MEC. De l’extérieur vers l’intérieur, ostéoblastes -> ostéocytes ->
ostéoclastes. Production de cellules osseuses en extérieur, et dégradation en interne pour
garder un équilibre.

Matrice extracellulaire MEC :


• Elle est composée de 25% de collagène, 50% de sels minéraux et 25% d’eau.
• La calcification est possible par la présence de fibres de collagène.
• Elle contient des phosphates de calcium Pa(PO4)2 et des hydroxydes de calcium
CA(OH)2, ce qui forme des cristaux d’hydroxyapatites, les cristaux se combinent à
d’autres sels minéraux tels que le CaCO3 (carbonate de calcium) et des ions Mg, F, K,
et sulfate.
Il y a 2 types d’ossification, soit à partir du cartilage soit à partir des membranes.

IV. Les articulations

• Classification structurale : selon les caractéristiques anatomiques


• Classification fonctionnelle : selon le mouvement qu’elles permettent
1) Classification structurale des articulations
Elle repose sur 2 critères :
• La présence ou l’absence d’un espace appelé cavité articulaire, entre les os qui
s’articulent.
• Le type de tissu conjonctif qui unit les os.

3 types de classification structurale :


• 1. Les articulations fibreuses
• 2. Les articulations cartilagineuses
• 3. Les articulations synoviales

1. Articulations fibreuses
Les os sont reliés par du tissu conjonctif fibreux riche en fibres de collagènes.
Il n’y a PAS de cavité articulaire.
Il s’agit : des sutures (crâne), des syndesmoses (tibia, fibula), des gomphoses (niveau des
dents).

a) Les sutures (photo, suture plane, squameuse, démêler)

-vient de sutura en latin qui veut dire couture.


-Il s’agit d’une articulation fibreuse composée d’une mince
couche de tissu conjonctif fibreux dense.
-Seuls les os du crâne sont unis par des sutures.
-Les bords irréguliers des sutures s’emboitent pour accroître la résistance de l’articulation et
diminue le risque de fracture.
-D’un point de vue fonctionnel, la suture est considérée comme immobile (en ostéopathie
crânienne on tiendra compte des biseaux).
-Certaines sutures observées pendant l’enfance sont remplacées par de la matière à l’âge
adulte. Cette suture est appelée synostose ou jonction osseuse.
-Par exemple, pendant l’enfance les deux ½ frontaux s’unissent le long de la ligne de suture
pour former un seul os. La fusion n’a lieu que vers 6 ans. Si elle persiste, on appelle cette
suture la suture métopique.

b) Syndesmoses
-Syndesmose = ligament
-Dans une syndesmose, la distance qui sépare les os et le tissu conjonctif
fibreux est plus grande que dans la structure.
-Le tissu conjonctif fibreux se présente soit sous forme de faisceaux
(ligaments), soit sous forme de membrane (membrane osseuse).
-Exemple : l’articulation tibio-fibulaire distale qui relie le ligament
tibio-fibulaire antérieur au tibia et à la fibula par une syndesmose
de même que la membrane inter osseuse unissant les bords parallèles du tibia et de la
fabula.
-Elle est peu mobile, on parle d’articulation semi-mobile.
c) Gomphoses
-Gomphose = clou, cheville
-Ou articulation dento-alvéolaire, articulation fibreuse par
laquelle un os s’enclave dans la cavité d’un autre os.
-Chez l’humain elle se retrouve au niveau des dents.
-Le desmodonte est un ligament qui fixe la dent à son alvéole.

2. Articulations cartilagineuses
Les os sont unis par du cartilage, il n’y a pas de cavité articulaire.
2 types : synchondroses et symphyses.

a) Les synchondroses
-Chondroses = cartilage
-Le matériau de la jonction = lame de cartilage hyalin.
-Par exemple, la plaque épiphysaire qui unit l’épiphyse de la diaphyse d’un os en croissance.
-La synchondrose à la fin de la croissance devient une synostose.

b) Les symphyses
-Symphyse = union/cohésion
-Les extrémités des os sont recouverts de cartilage hyalin, mais les os sont unis par un large
disque plat composé de cartilage fibreux.
-Toutes les symphyses sont situées dans la ligne médiane du corps.
-Par exemple : symphyse pubienne, jonction manubrio-sternale, au niveau intervertébral.

3. Articulations synoviales
-Elles possèdent l’ensemble des structures qui permettent le mouvement.
-1. Une cavité articulaire
-2. Des surfaces articulaires recouvertes de cartilage à la surface des extrémités osseuses
-3. Des moyens d’union, la capsule et les ligaments

Les structures articulaires :


Les articulations synoviales sont constituées d’un certain nombre de composants dont les
rôles sont complémentaires :
• 1. Structures de protection (les membranes externes et internes de la capsule
articulaire)
• 2. Structures d’amortissement des contraintes mécaniques et notamment des
pressions (le cartilage, la synovie), de structures d’adaptation des surfaces
articulaires (le bourrelet, le ménisque, le disque).
• 3. Structures de maintien (la membrane externe de la capsule, les ligaments et les
tendons péri-articulaires)
• 4. Structures de glissement (le cartilage, la synovie, le disque et le ménisque)

Les structures de protection articulaire :


C’est cette structure qui assure cette fonction de protection.
Elle est composée de 2 membranes : une externe fibreuse, et l’autre interne synoviale qui
sont séparées l’une de l’autre par une mince couche adipeuse, et qui assurent des rôles
différents.
La membrane externe est un manchon fibreux très résistant aux forces de traction (fibres de
collagène).
Il s’agit du prolongement du périoste des os.
Les fibres de collagène ont des orientations différentes selon les articulations et cela permet
la protection de l’articulation.
Plus son insertion osseuse est éloignée du cartilage, plus l’articulation est mobile.

La membrane interne ou synoviale sécrète un liquide albumineux (la synovie) qui lubrifie
l’articulation et nourrit les cellules cartilagineuses.
Elle assure la défense contre les germes infectieux et entretient les tissus articulaires.

4. Les structures d’amortissement des pressions :


Ces éléments ont pour rôle essentiel d’amortir, de répartir et donc de réduire les contraintes
de pression qui s’exercent sur l’articulation.

• 1. La synovie : liquide transparent et visqueux. La viscosité dépend de la pression


qu’elle subit. Elle diminue lors de mouvements rapides. En nourrissant le cartilage
articulaire par imbibition, elle permet l’augmentation de sa viscosité et donc sa
résistance aux contraintes de pressions.
• 2. Le cartilage articulaire : Il est avasculaire et se nourrit par imbibition par
l’intermédiaire du liquide synovial.
• Cette imbibition est facilitée par les mouvements articulaires qui permettent un
phénomène de pompage de la synoviale de la membrane vers la cavité articulaire.
• Le cartilage réduit le coefficient de friction de l’articulation. Réformable dans tous les
sens, il peut perdre la moitié de son épaisseur sous les pressions.
• Le cartilage a une épaisseur qui dépend de la contrainte à laquelle l’articulation est
soumise.
• L’échauffement sportif permet de favoriser la préparation de l’articulation à des
contraintes importantes par épaississement du cartilage articulaire.
• Par exemple, l’épaississement de la face postérieure de la rotule du double après un
footing de 5 minutes. A l’inverse, des contraintes mal réparties favorisent l’arthrose.
Les structures d’adaptation des surfaces articulaires :
Les os en présence au sein d’une articulation sont en général bien adaptés l’un à l’autre.
Si les os ne s’adaptent pas bien entre eux, c’est alors compensé par l’interposition d’un ou
de plusieurs fragments fibro-cartilagineux. Ils améliorent ainsi la congruence articulaire.

Ø 1. Le disque : Son centre est formé de cartilage qui se nourrit par imbibition. Sa
périphérie est fibreuse. Les disques sont présents au niveau intervertébral, et
l’articulation sterno-claviculaire.
Ø 2. Le ménisque : Il a une forme de croissant de lune plus ou moins fermé. Il est
triangulaire à la coupe et disposé en périphérie de la cavité articulaire de telle sorte
que son bord latéral adhère à la membrane interne de la capsule. Le ménisque est
présent au niveau des genoux et des articulations acromio-claviculaires.
Ø 3. Le bourrelet ou labrum : Il a la forme d’un anneau fermé qui est disposé à la
périphérie des structures d’adaptation et adhère à la fois à une surface articulaire et
à la membrane interne de la capsule.

Les structures de maintien :


• Elles assurent la stabilité mécanique passive de l’articulation et s’opposent à sa
dislocation (luxation), les ligaments, la membrane fibreuse.
• Les muscles squelettiques assurent un maintien dynamique par des forces qu’ils
créent.

Ø 1. La membrane fibreuse : (externe) de la capsule articulaire, son élongation et/ou


rupture est responsable des entorses.
Ø 2. Les ligaments : Ce sont des lames fibreuses qui unissent les pièces articulaires. Il
existe des ligaments capsulaires (indépendants de la capsule), et des ligaments
intracapsulaires (ligaments ronds de la tête fémorale)
Ø 3. Les tendons péri-articulaires

Structures de glissement :
Elles favorisent le déplacement des surfaces articulaires directement (lubrification des
surfaces) ou indirectement (par étalement de la synovie). Au nombre de 3 :

Ø 1. La synovie : Joue un rôle de lubrifiant qui comme les aspérités des cartilages.
Ø 2. Le cartilage articulaire : Il réduit le coefficient de friction articulaire en raison de sa
surface exceptionnellement lisse.
Ø 3. Le ménisque, le bourrelet ou le disque : Ils favorisent l’étalement de la synovie au
cours des mouvements.

2) La classification fonctionnelle
Elle est basée sur le type de mouvement qu’elle permet. Il y a trois catégories :
Ø Les synarthroses ou articulations immobiles
Ø Amphiarthroses ou articulations semi-mobiles
Ø Diarthroses ou articulations mobiles
Mécanique articulaire :
En situation statique, les articulations sont soumises à des contraintes de pression, de
torsion et de traction.
En situation dynamique, une articulation correspond à une charnière spéciale qui permet
selon la forme des surfaces articulaires, de réaliser des mouvements autour d’un ou de
plusieurs axes.

Mouvements combinés :
Ø Au niveau du pied par exemple avec les articulations tibio-tarsienne, sub-talaire, et
tarso-métatarsiennes réalisent un mouvement d’éversion qui correspond à un
mouvement de rotation latérale et d’abduction.
Ø L’inversion est l’association d’une adduction et d’une rotation médiale.

Au niveau de l’avant-bras :
Ø La pronation : l’extrémité distale du radius croise l’extrémité distale de l’ulna de telle
sorte que la paume de la main soit tournée en position postérieure.
Ø La supination : l’extrémité distale de l’ulna et du radius sont quasi parallèles.

Circumduction :
Au niveau de l’épaule et de la hanche, ces articulations sphéroïdes réalisent une
circumduction, soit l’extrémité distale d’une partie du corps réalise un cercle.

Articulations planes :
Les surfaces articulaires sont places ou légèrement recourbées.
Ces articulations permettent surtout des mouvements de glissement.
Elles sont dites non axiales.
On les retrouve notamment au niveau des os du carpe (main) et du tarse (pied).

Articulation trochléenne :
La surface convexe d’un os s’ajuste dans la surface concave d’un autre os.
Elles ne permettent le mouvement autour d’un seul axe.
Image de la porte à charnière.
On la retrouve par exemple dans l’articulation huméro-ulnaire. (coude)
1 DDL

Articulation trochoïde :
Dans une articulation trochoïde, la surface conique ou arrondie d’un os s’adapte à un
anneau formé conjointement par un autre os et un ligament. On retrouve ça entre le radius
et l’ulna, et entre les 2 premières vertèbres cervicales.
1 DDL

Articulation condylaire ou ellipsoïde :


Une surface convexe de forme ovale d’un os s’adapte à la cavité concave d’un autre os.
C’est une articulation bi-axiale.
Par exemple, articulation radio-carpienne, métacarpo-phalangienne.
2 DDL
Articulation en selle :
Un os possède une surface articulaire en selle que la surface articulaire de l’autre os
chevauche comme un cavalier sur sa selle.
Elle ressemble à l’articulation condylaire.
Elle est bi-axiale.
On la retrouve par exemple au niveau trapezo-métarcapien.
2 DDL

Articulation sphéroïde :
La surface sphérique d’un os s’adapte à la cavité concave et profonde d’un autre os.
Les articulations sont dites multiaxiales.
3 DDL
DDL = degrés de liberté
• 1 DDLArticulation non axiale : articulations planes, ARTHRODIES (main, pied)
• 2 DDL Articulation uniaxiale : trochoïde et trochléenne (coude)
• 3 Articulation bi-axiales : en selle et condylaire (main, poignet, thorax)
• 4 DDL Articulation multiaxiale : sphéroïde, EMARTHRODIE (hanche, epaule)

Pathologie :
Ø Le terme rhumatisme englobe toutes les affections douloureuses des structures
formant la charpente du corps.
Ø L’arthrose est une maladie dégénérative des articulations caractérisée par la perde
graduelle de cartilage articulaire.
Ø Le suffixe -ose définit tout ce qui est dégénératif. Le suffixe -ite définit les
inflammations.
Ø La polyarthrite rhumatoïde est une maladie auto-immune, soit causée par le système
immunitaire de l’organisme qui attaque ses propres tissus. La maladie touche le
cartilage et l’enveloppe des articulations.
Ø L’arthrite goutteuse, l’acide urique (déchet du métabolisme des sous unités de l’acide
nucléique). Production en excès qui détruit les tissus articulaires.
Ø La maladie de Lyme qui touche parfois les articulations. Pathologie liée à une
bactérie, la Borrelia burgdorferi.
Ø La spondylarthrite ankylosante, maladie inflammatoire d’origine inconnue qui touche
les articulations unissant les vertèbres, le sacrum et l’os coxal.
Termes médicaux :
Ø Chondrite : inflammation du cartilage
Ø Arthralgie : douleur au niveau de l’articulation
Ø Bursectomie : excision chirurgicale d’une bourse
Ø Subluxation : luxation partielle ou incomplète
Ø Synovite : inflammation de la membrane synoviale d’une articulation

V. Les muscles
Il en existe 3 types :
Ø Muscle squelettique
Ø Muscle cardiaque
Ø Muscle lisse

Fonction du tissu musculaire :


Ø La production des mouvements du corps
Ø La stabilisation des articulations et le maintien de la posture
Ø Le stockage et le déplacement des substances dans l’organismes (par l’action des
sphincters)
Ø La production de chaleur (thermogénèse)

Les propriétés du tissu musculaire :


Le tissu musculaire dispose de 4 propriétés qui lui permettent d’assurer ses fonctions et de
maintenir l’homéostasie :
Ø L’excitabilité électrique
Ø La contractilité
Ø L’extensibilité
Ø L’élasticité

Le tissu conjonctif :
Le tissu conjonctif correspond au tissu qui charpente le muscle et organise les cellules
musculaires les unes par rapport aux autres.
Il est présent au niveau du ventre musculaire, aux extrémités et en superficie du muscle par
de longs prolongements tendineux.
Le tendon s’insère au niveau de l’os, le corps charnu est recouvert de tissu conjonctif
(l’épimisyum), et le muscle s’organise en faisceaux à l’intérieur.

Le tissu nerveux :
Il permet de stimuler le muscle au bon moment et avec la bonne intensité.

Le tissu vasculaire :
Pour produire des forces, le muscle transforme de l’énergie chimique provenant des
aliments en énergie mécanique. Ce sont les artères qui permettent d’approvisionner en eau,
oxygène et en énergie par l’intermédiaire du sang.
Les muscles fusiformes : muscle monogastrique, digastrique et poly-gastriques
(ex : grand droit de l’abdomen)

La mécanique musculaire :
Pour comprendre l’action des muscles sur les segments du corps il faut comprendre la
nature des forces musculaires.

Muscle monogastrique -> 1 seul ventre/corps charnu (ex : Biceps, Brachial)


Muscle digastrique -> 2 ventres (ex : le digastrique au niveau de la région cervicale et l’omo-
hyoidien)
Muscle multifide -> 1 tendon en haut, 3 en bas

Exemple de force :
Caractéristiques de la force musculaire Fm développée lors d’une flexion de l’avant-bras :
Ø Le point d’application de la force se situe sur le segment mobile (l’avant-bras)
Ø La direction de la force est donnée par celui du mouvement réalisé
Ø L’intensité de la force est arbitrairement proportionnelle à la longueur de la flèche
représentant la force
Par exemple, si l’avant-bras a une masse de 3kg (1kg=10N), il pèse 30N (R=30N), la force à
développer est au moins égale à cette valeur.

Architecture et mécanique musculaire :


On considère 2 types de formes :
Ø Les muscles à architecture fusiforme qui
sont des organes qui présentent un ventre
central et une ou deux extrémités
Ø Les muscles penniformes sont des muscles
dont les fibres musculaires sont courtes
s’insèrent sur des expansions des tendons.

La disposition des fibres musculaires dans chaque


type de muscle a une répercussion importante sur :
• l’intensité de la force produite
• l’amplitude du mouvement produit.
En anatomie, quand on décrit un muscle, on va
parler de :
Ø Son origine = insertion
Ø Son trajet
Ø Sa terminaison
Ø Son innervation
Ø Son action

Code couleur :
Ø Rouge = artère Ø Vert = ligaments et tendons
Ø Bleu = veine Ø Marrons = muscles
Ø Noir ou jaune = nerf Ø Bleu ciels = cartilage articulaire

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