Vincent FAURY - vincent.faury@orange.

fr - 201710/132430/331014
 << Union
Méditerranéenne_
 <<crédits_
Union
Méditerranéenne_
AUTEURS ILLUSTRATIONS INTÉRIEURES
PHILIPPE « CYRULL » TESSIER & FRANÇOIS « IRON »MENNETEAU Yoann BOISSONNET, Dan IORGULESCU et Dorian COLLET (n&b),
Lorenzo MASTROIANI (couleur), les cartes de l’Union sont l’œuvre de Stéphane
D’après le système de jeu de Raphaël «RALPH B.» Bombayl « Dergen » DERRIENNIC, le drapeau de l’Union Méditerranéenne a été conçu par
Les Sylsides argentées sont l’œuvre d’Eddy Paporé, les corsairse de Igor POLOUCHINE
l’Union sont l’œuvre de Stéphane Derriennic, la société dirigée par Alacabone
est l’œuvre de Mickaël Bony ARCHÉTYPES
Alacabone est le personnage offert de Mickaël BONY, Feyd Dencryss celui
RELECTEURS d’Eddy PAPORÉ et Éric Venorton, celui d’Éloi MAGNIN

Annick TESSIER, Gwenael KECK et Alexandre CLAVEL

MISE EN PAGES & LAYOUT
ILLUSTRATIONS DE COUVERTURES
Laurent « Dragon » ROYER
Simon LABROUSSE
REMERCIEMENTS BLACK BOOK ÉDITIONS
Remerciements particuliers à Dorian COLLET, illustrateur oublié par inadvertance
dans les crédits d’Alliance polaire !

à tous les participants au crowdfunding Polaris : Samuel FERNANDES, PhilippeHEREDIA, Gael HENRY, Florian CAUSSETTE, Christopher HANIN, Francis DA_SILVA_ALVES,
Benoit RONSMANS, Gael LE_COHU, Sylvain TANGUY, Julien PERNAUD, Nicolas CHUDYBA, Marc MERCADIER, Sébastien MAZZEGA, Christophe GRELAIT, Sébas-
tien COLUSSI,Vincent MORIN, Cédric AMBIEHL, Alexandre CLAVEL, Sébastien MATTLER-BOHRO, Sana HAKIM, Guillaume TAMAGNA, Guillaume CAYTAN, Oli-
vier OUDOT, Benjamin MESTRE,William FOURNIAL, Jérôme APARICIO, Ludovic LEGER, Mathias BULTEZ, Daniel SZYMANSKI, Julien LALLEMAND, Jean-Baptiste
CLARENSON, Rémi LAMOUROUX, Aurélie VANDENDIJCK, Fabrice MASSON, Xavier FREYCON, Cédric MONIN, Fabien CAMILLIERI, Guillaume Barry, Olivier
JOLLY, Mick PHILIPPON, Xavier TROUILLET, Pierrick CHEVALLAY, Stephane DERRIENNIC,Vincent LAJOANIE, Etienne GUERRY, Claude FERNANDEZ, Christian
COCHELIN, Remy DORDOGNIN, Ghislain BONNOTTE, Olivier GRIBAUDO, Mickaël BONY, Mael COUSINIER, Eric AGNEL, Olivier LIEB, Jean-yves GAUCHER, Eric
LAILLET, Maël JAQUIER, Jean-marc BLANCHARD, Joseph LECOMTE, Pierre MANDROU, Nicolas DISPERATI, Ludovic LOURADOUR, Romaric HURON, Clément
ROUSSEAU, Rémi SCHNEIDER, Baptiste FERRATON, Philippe HAMON, Alexandre COSCIA, Olivier DUBRULLE, Arnaud GEFFROY, Julien de Chanaud, Morgane
MUNNS, Severine FABRETTI, Hubert LLARI, Benoit BASTIAN, Jean-baptiste OSPITAL, Xavier BLO,Tony ALLAIN, Guillaume BOUTIGNY,Wilfried BOSSON, Jean-philippe
KOPF, Daniel SZYMANEK,Vincent MARSAT, Denis HUNEAU, François-Olivier DESMET, Pierre LE BRISHOUAL,Vincent RAULIN, Anthony COTEZ, Pascal HAYRAULT,
Hugues BLAZART, Raphaël BOIS-ROUSSEAU, Jean-Christophe BOUSSON, Aurelien RAIMBAULT, Guillaume FAURE-LENORMANT, Olivier LAFONT, Laurent GOU-
DET,Vincent FURSTENBERGER, Laurent LE_MOINE,Thibault GOUPIL, Jeff-clyde ANDERS, Eloi MAGNIN, Sylvain NIZAC, Philippe DEVILLE, Sylvain BAUMANOIR,
Robillard ROMAIN, Nicolas KAEUFFER, Jonathan BOUVILLE, Robin SAKR, Patrice PIRON, Cyril FOURNET, François NIAUX, Eric FOLCO, Philippe KLEIN, Florian
TURCHET, Laurent WITZ, Jean-pierre PERALEZ, Christophe LAPALU, Anne-sylvie BETSCH, Xavier RIVAT, Michaël BONNET, Baptiste ROUVIER, Benoit PHILIBERT,
Olivier MICHEL, Eric JOUDELAT, Julien ROULIC, Philippe REVERDY, Stephane MATHIS, Killian QUEYROY,  Laurent BLUM,  Stéphan HAUSOUL, Thomas DOMET,  Ni-
colas DUMONT,  Brice ROBERGEAU,  Sébastien SERA,  Mickael LE Mickaël,  Marc VIGNOLI,  Laurent HAZON,  Laurent GELY,  Christian GAMAS,  Guillaume CAM-
PARO, Vincent GERBAULT,  François CATRICE,  Jérôme VANDENBERGUE, Tristan RAMBION,  Sophie FOUGEROUSE, Timothée JERMANN,  Simon DODIER,  Alexis
ADENOT, Vincent LEBEGUE, Claude THOMAS, Nicolas DELZENNE, Julien LALANNE, Francois BEUF, Jean-ladislas SCHMITT, Silvere ALIX, Eddy POU-
PEAU, Justin PANARIN, Julien BONETT, Sylvain LABETOULE, Marc TORRES, Jean-emmanuel BOUCHER, Pierre BELLAIR, Rémi GISCLON, Nicolas LE-
JAMBLE, Fabrice VERGNAUD, Vincent DOBREMEL, Gauthier GRASLIN, Manuel PIERRAT, Laurent AUBRY, Sylvain BAILANGER, Alexandre TERRIEN, Ju-
lien VIGOUROUX, Gaetan PRIMA, Loic BUSSY, Frédéric ORMEA, Bernard BUTTARD, Vincent LEGUS, Priscilla Lecat - Servais, Charles PETIT, Yves VAN
UYTFANCK, Gael BEAUDOUIN, Julien LAURENT, Bruno WOLFF, Julien TESSEYRE, Samuel HEUTTE, Clement BEYSSON, Frédéric GERVAIS, Da-
vid MEUNIER, Romain PESSIOT, Olivier GENDRIN, Eric LEONARD, Nicolas MUGNIER, Kilian LAMBERDIERE, Jérôme ANDRIEU, Clausin PAUL, Au-
rèle STRZELECKI, Marie ANASTACIO, Guillaume GAUTIER, Renaud LEPAGE, Charles BRACHON, Nicolas THEGARID, Jean-françois BOVIER, Sté-
phane PEILLON, Nicolas BELLON, Eddy PAPORE, Robin  DUNOYER, Francois RUELLE, Valentin CLARAS, Turiot FREDERIC, David COLOM, Pierre
olivier LAUDE, David GAILLARD, Patrick PASCAL, Gwendoline CLAVE, Cyprien HACQUART, Cedrick DESRUMAUX, Pierre HIGONNET, Romain WA-
LRAVE, Francis MARTIN, Edouard LAIDET, Nicolas TAUZIN, Emanuel GUILHAUMOND, Nicolas PICQ, Dubourg ALEX, Cédric HAUMONT, Patrick SCHWEI-
CHER, Xavier CLOAREC, Christophe RICHON, Eric PERRIN, Etienne RECOULES, Sylvain DOMENJOUD, Nicole ANDRIEN, Payot NICOLAS, Matthieu LEEN-
HARDT, Laurent LEFEBVRE, Alexis HODIEUX, Ronan DELBART, Armel LAMBERT, Loic DUFRENOY, Frederic SAN_PEDRO, Bertrand MICHELOT, Frede-
ric PRADO, Alain WALLON, Hervé DUBOURG, Jean-francois DELROISSE, Fabrice DUNAN, Baugé JOHAN, Guillaume ESCRIVANT, Fabrice KHELLAFI, Xa-
vier TRABARIES, Thomas GACHON, Rodolphe  BONDIGUEL, Pierre PLUMIER, Simon JACQUEMARD, Stéphane MONTIGNY, Hugues VANDENBROUCKE, Jon-
athan DUVIC, Marco CHARTIER, David URBAIN, Julien GOMEZ, Stephane CHARLES, Laines FREDERIC, Mathieu SIBIEUDE, Pierre LENAERS, Nico-
las LEJEUNE, Patrice RAUCHLE, Matthieu MICHEL, Léonard PUISSOCHET, Julien CREPIN, Matthieu MONGE, Matthieu MANCENY, Jean-françois BOQUIL-
LARD, Mathieu LORANGE, Camille Thoniel, Stéphane PAQUAY, Michael HUBERT, Philippe LEGER, Yanick PORCHET, Guillaume BARRY, Gaetan PELLO-
QUIN, Florent CORTES, Dimitri BELARD, Yann COLLETTE, Sylvain DABRIOU, Laurent LABROT, Samuel TISSIER, Sébastien THOMAS, Berger CYRIL, Franck FE-
DELI, Marc BARBUT, Jérôme THEUREL, Gregory DIETZ, Johan BUSSELEZ, Ronald VAN_BENEDEN, Jérémie PARDOU-PIQUEMAL, Nicolas RISMANN, Chris-
tophe HILAIRE, Nicolas ERB, Florent GAUTHIER, David MAJORCZYK, Gaël FATOU, Sebastien MAHIEU, Adrien DEVYNCK, Patrick LADIESSE, Patrick ABIT-
BOL, Eric CHRIST, Julien MASSET, Nicolas SCHONT, Fabrice STAUB, Yoann FAYETTE, Richard BLANC, Arthur COVANOV, Stéphane FRISCOURT, Emma-
nuel ROUILLE, Jeremy COLIN, Nicolas PELLARD, Romuald CARBONE, Jérémy DAUFFY, Maxime DROUOT, Charles-antoine ROBERT_DE_RANCHER, Chris-
tophe SAUNIER, Laurent GRIARD, Guillaume LE_QUEAU, Yvonig LE_CORRE, Leonard THERON, Stéphane MONNARD, Christophe DUBOIS, Leif STEVE-
NIN, Gautier BOUCKENHOVE, Guillaume ASSET, Cedric JOSEPH, Philippe PAIRON, Jean-françois ELBRYCHT, François GALLON, Thierry HAY, Bruno BRUNO_
MANSOUX, Jean-christophe MAGNAN, Franck BOISSEAU, Jérôme POITTEVIN, Christophe COIFFIER, Didier HOAREAU, Aladin CLAISE

Et toujours des tonnes d’informations sur l’univers de Polaris, des scénarios gratuits, des cartes, des précisions sur des points de règles, des générateurs
de blasons, des plans de navires et de stations sur ces sites : www.polaris-site.com www.polaris-site.com www.black-book-editions.fr/polaris
http://www.atlas-polaris.com/ http://www.sden.org/-Polaris-.html http://www.polaris.me/ http://sites.google.com/site/laboiteascenar/home pour n’en
citer que quelques-uns.

Imprimé en France en janvier 2016

Tous droits réservés à Black Book Éditions, 17, rue Gorge de loup, 69009 Lyon
Dépôt légal : janvier 2016
ISBN : 978-2-36328-046-6

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

<< SOMMAIRE_
personnages
prétirés 8
Alacabone 9
Frômm 10
Nathilia Vermont 11
Éric Kolm 12
Vira Derfang 13
Sophia Kyvallis 14
Feyd Dencryss alias « Le Sombre » 15
Éric Venorton (BoB) 16
Livre 1
l’Union Méditerranéenne 17
CONTEXTE 18
Ce que l’on pense de l’Union Méditerranéenne 18
Se rendre en Union Méditerranéenne 19
À partir de la Ligue Rouge 19
À partir de l’Hégémonie 19
À partir de l’Alliance Polaire 19
À partir de la République du Corail 19
À partir d’Équinoxe 19
Transports en Union Méditerranéenne 19
Faune et flore 19
Courants et flux 20
Frontières, géographie, ressources et climat 21
Approche des cités de l’Union 23
Permis de séjour et commerce 23
Contrôles et forces de sécurité 23
Armements et contrebande 24
Stations de défense et bases militaires 25
Tarifs, alimentation, boissons, logements, docks 26
Contexte historique 27
Événements majeurs en Union Méditerranéenne
de janvier 568 à mars 569 27
Dates importantes en Union Méditerranéenne 28
Relations avec les autres nations et factions 28
HISTORIQUE OFFICIEL 30
ORGANISATION POLITIQUE ET SOCIALE 34
Organisation de la société 34
Hiérarchie politique, le pouvoir fédéral 34
Hiérarchie politique, le pouvoir local 37
Hiérarchie sociale 38
La vie en Union Méditerranéenne 40
Alimentation 40
Architecture 40
Bars et boissons 40
Commerce, troc et imposition 40
Communication 41
Concessions et droits d’exploitation 41
Confinement 41
Corruption 41
Création des communautés et rattachements 42
Crimes et justice 42
Crime organisé 42
Dissidents et marginaux 42
Éducation et enfance 42
Étrangers et immigration 43
Famille, la place des hommes
et des femmes dans la société 43
Invalides et Vieillards, les instituts de repos 43
Langages 43
Loisirs et drogues 43
Médecine et santé 44
Mode, bijoux et habillement 44
Mort et inhumation 44
Natalité 44
Religion 44
Technologie 45
PUISSANCES MAJEURES
EN UNION MÉDITERRANÉENNE 48
Personnalités du monde politique 48
Pietrich Van Dyn (Président du Conseil 48
Fédéral) 48
Nez Dorir (Membre du Conseil Fédéral) 49
Gil Léoric (Membre du Conseil fédéral) 49
Élodie Suswal (Membre du Conseil fédéral) 49
Albert Dotrino (membre du conseil des sages) 49
Ace Balaon, Coordinateur de la sécurité 49
Personnalités de l’Armée 50
Lorenz Salter, le Maréchal 50
Capitaine Givens 50
Amiral Selzman 50
Kassynia Tolemné 50
Colonel Virgensen 50
Angus Melok 50
Les grandes Maisons Marchandes et de l’industrie 51
La Maison Elztrin (Galia) 51
Maison Selzman (Galia) 51
Maison Phorcys (Néogêne) 51
Maison Hermès (Néo-Troie) 51
Maison Penrose (Carthagène) 52
Maison Sollendal (Tamez) 52
Maison Verrinis (Ka) 52
Les néo-industriels 52
Aéa Tyss, directrice de Mistral 52
Ryan Xenter, Directeur de Millénium 52
Richard Delaguo, Directeur de MicroServo 53
Gundar Merrinson, Directeur d’Ares 53
Les ambassadeurs méditerranéens à l’étranger 53
Paul Penrose, ambassadeur de l’Union
Méditerranéenne en République du Corail 53
Léiya Davenport, ambassadrice de l’Union
Méditerranéenne sur Équinoxe 53
Patrick Telus, ambassadeur de l’Union
Méditerranéenne en Ligue Rouge 53
Angus Selzman, ambassadeur de l’Union
Méditerranéenne auprès de l’Alliance orbitale 54
Yan Loenneberg, ambassadeur de l’Union
Méditerranéenne en Amazonia 54
Lénya Syrtaris, ambassadrice de l’Union
Méditerranéenne en Hégémonie 54
Les Ambassadeurs étrangers en Union Méditerranéenne 54
Hécate Fedorn, ambassadrice de la République
du Corail en Union Méditerranéenne 54
Marquis Calyo Destreillac, ambassadeur hégémonien
en Union Méditerranéenne 54
Henir Syduvac, ambassadeur de la ligue Rouge
en Union Méditerranéenne 54
Orion Lommack, Ambassadeur de l’Alliance Orbitale
en Union Méditerranéenne 55
 Merrik Lavassil, Ambassadeur des États du Rift Service Spécial de Sauvegarde 63
en Union Méditerranéenne 55 du Patrimoine 63
Alacate Sandorvat, Ambassadrice d’Amazonia Service Orix 63
en Union Méditerranéenne 55
Le SERPE 64
Autres personnalités 55
Service Agamemnon 64
Oman Leroy, Architecte Génétique 55
Le Département Noir 64
Alec Volargis, directeur de Magiar 55
Les Brigades Portuaires 64
Oury Del Aven, délégué aux exploitations terrestres 55
Les milices locales 64
Alonz Ferrador, érudit 55
Forces de sécurité privées 64
Groupes, cultes, syndicats et autres organisations 56
Les clans 64
Les groupes dissidents 56
L’organisation 56 VILLES ET COMMUNAUTÉS DE L’UNION
L’Oursin 56 MÉDITERRANÉENNE 65
Les Nécromans 56 Principales villes et communautés 65
Le Culte du Prophète 56 Carthagène 65
La Voix divine 57 Galia 67
Le Culte d’Osiris 57 Ka 68
Les frères des Abysses 57 Néogênes 70
Les grandes entreprises 58 Néo-Troie 72
Ares Ind. 58 Oméross 74
Arsenal 58 Syrte 75
B.S.T. 58 Tamez 78
Cortex en Union Méditerranéenne 58 Thessal 79
DeepCore 58 Villes et communautés secondaires 82
Dolphin 58 Al-Kalum 82
Excelsior 58 Antalya 82
Hercule Ind. 58 Argos 82
Imp Ind. 58 Beskra 82
Industries de l’Union 58 Cartanzo 82
Karak 59 Craêta 82
Méta 59 Eléanris 82
MicroServo 59 El-Gassi 82
Millénium 59 Kalamaté 82
Mistral 59 Kornat 82
Phorcys Industrie 59 Malte 82
Principaux pirates et corsaires 60 Minîeh 82
Les Écumeurs fous 60 Nihil 83
Les Crânes de Sete 60 Pantel 83
Mollen le Prêcheur 60 Phobos 83
Yoann Ségur 60 Sarir 83
Taranis 61 Zaréa 83
La Confrérie des Sylsides Argentées 61 Le territoire en surface 83
Les corsaires de l’Union 61 Les terres d’Europe 83
Forces armées et services de sécurité Les terres africaines 83
de l’Union Méditerranéenne 61 Les terres d’Asie 84
La Division Héraclès 61
Communautés proches et rattachées 84
La Division Achille 62
Cross 84
La Division Persée 62
Leyfa 84
La Division Carthage 62
Maul 84
La Division Énée 62
Oniger 84
La Légion Basilic 63
Pull 84
Escadre fantôme 63
Autres communautés mineures 85
Service Phalange 63
La Deuxième Ombre 63
Livre 2
Département Hannibal 63
Les secrets de l’Union
Unités spéciales et services spéciaux de l’Union 63
L’Aéa 63
Méditerranéenne 87
L’Ulysse 63 MENACES, MYSTÈRES ET AVENIR 88
Le Panoptès 63 L’Union et le Culte du Trident 88
Absolution 63 La conspiration des ombres 88
Infra 63 L’invasion du Corail 91

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

 Le culte du Prophète 91
L’Enclave de fer, le Culte d’Osiris et la Légion du Cobalt 91
L’empoisonnement de Pietrich Van Dyn 91
Et après ? 91
Taranis et le Lame de fond 92
les cyborgs de l’Alliance Polaire 92
Informations complémentaires sur
l’Union Méditerranéenne 92
Les Puissances majeures 94
Nez Dorir, Membre du Conseil Fédéral 94
Gil Léoric, Membre du Conseil fédéral 94
Élodie Suswal, Membre du Conseil fédéral 94
Ace Balaon, Coordinateur de la sécurité 94
Lorenz Salter, le Maréchal 94
Maison Elztrin, famille de Galia 94
Maison Hermès, famille de Néo-Troie 94
Maison Verrinis, famille de Ka 94
Aéa Tyss, directrice de Mistral 94
Ryan Xenter, Directeur de Millénium 95
Angus Selzman, ambassadeur
de l’Union Méditerranéenne 95
auprès de l’Alliance orbitale 95
Merrik Lavassil, Ambassadeur des États du Rift
en Union Méditerranéenne 95
Oman Leroy, Architecte Génétique 95
Alonz Ferrador, érudit 95
Les groupes dissidents 95
L’Organisation 95
Les Nécromans 95
Les frères des Abysses 95
Les Écumeurs fous 96
Les Crânes de Sete 96
Mollen le Prêcheur 96
Informations complémentaires sur les villes
de l’Union Méditerranéenne 96
Galia 96
Ka 96
Néogênes 96
Néo-Troie 97
Oméross 97
Syrte 97
Tamez 97
Thessal 98
Communautés proches et autres informations 98
Leyfa et Oniger 98
Pull 98
Le détroit de Suez 98
Le Dépôt de Faedron 98
Iter 98
RÈGLES ET MATÉRIEL 99
Équipements 99
Armes à feu 99
MP-THV (NT III) 100
6,6 mm PPA (NT IV) 100
Pistolets 101
Fusils, Fusils d’assaut et mitrailleuses 101
Équipements Divers 103
Armes électromagnétiques 104
Canons terrestres 104
Armes Gauss 105
Armes à supercavitation 105
Canon défensif 105
Canon offensif 106
Torpille supercavitante autonome 106
Protections 107
Armures 108
Armures sous-marines 108
Kallinikos (Exo-1) 108
Achelois (Exo-0) 109
Armures terrestres 111
Stribog (Exo-1) 111
Camulus (Exo-3) 112
Chasseurs
sous-marins et assimilés 114
Hawk 114
Photon, prototype de chasseur à supercavitation 116
Cormoran, chasseur hybride mer-air 116
Défiant, chasseur « anti-spectre » 117
Swordfish, torpilleur 119
Vaisseaux 121
Frégate Ulysse 121
Frégate Pulsar 122
Frégate Saphyr 123
Croiseur Poséidon 124
Cuirassé Typhon 125
Cuirassé Minos 127
Cuirassé Bellérophon 128
Engins terrestres 130
Épona 130
VTTx8 132
NOUVELLES PROFESSIONS ET ATOUTS 133
Règles diverses 133
La formation militaire des Méditerranéens 133
Nouvel Atout : Optimisation génétique 133
Techniques de combat 134
Professions 134
Mendiant de la capuche 134
Soldat Mineur des clans 135
ARCHÉTYPES 137
Agent de la Voix Divine (marchand) 137
Agent du Panoptès 137
Assassin de la Voix Céleste 138
Milicien de l’Union 138
Mineur de l’Union 138
Soldat de l’Union 139
CRÉATURES ET AUTRES MENACES 140
Goule des marais 140
Varan des côtes 140
Rapace noir 141
Requin de méditerranée 142
Seigneurs des Olombres 143
personnages
prétirés (suite) 145
Henri Fandorik 146
Alacabone 147
Feyd Dencryss alias « Le Sombre » 148
Éric Venorton (BoB) 150
 Dans le monde qui est le nôtre, les chiffres de la popu-
lation des différentes nations du monde reflètent rarement la
réalité. Les données que nous possédons dans ce domaine sont
souvent anciennes et largement sous-estimées. L’Union Médi-
terranéenne en est le parfait exemple. En fait, le dernier recen-
sement attribuant un peu plus d’1 million d’habitants à cette na-
tion a purement et simplement ignoré, volontairement ou non,
une grande partie des installations et communautés des grandes
villes. On n’a pas pris en compte les clans de mineurs, la popu-
lation immigrée et une bonne partie des multiples petites com-
munautés dépendant des grandes villes. D’après mes propres
calculs, c’est un peu plus de 7 millions d’âmes qui vivraient
actuellement dans le bassin méditerranéen. Il n’en demeure pas
moins que l’Union est la moins peuplée des 5 nations majeures.
Pourtant, c’est certainement celle qui, aujourd’hui, attise le
plus les convoitises. Je n’y étais jamais allé et je n’avais d’elle
qu’une notion très floue. Pour moi, le Méditerranéen moyen
était un mineur crasseux vivant dans des installations vétustes
avec comme seule distraction le forage de mines profondes.
Une puissance militaire ? J’avais encore la vieille idée de ces
navires marchands armés ou de ce bâtiment miteux, l’Ulysse,
un des navires les moins bien conçus à croiser sous les mers. En
fait, je ne me suis jamais vraiment intéressé à l’Union et mes
connaissances de cette nation se limitaient à des a priori large-
ment répandus dans le reste du monde et savamment entrete-
nus par les services de désinformation de ce pays. Force est de
constater que les Méditerranéens ont bien caché leur jeu. Il suf-
fit de voir le Bellérophon, leur navire amiral, leurs commandos
terrestres en action ou bien encore leurs techniques d’extrac-
tion profonde. Car oui, cela demeure un pays de mineurs et
de marchands, mais de mineurs qui combattent les menaces du
monde souterrain depuis des siècles et de marchands et d’indus-
triels qui se donnent le titre de Princes Marchands et qui ont
financé la constitution de troupes armées peu nombreuses mais
redoutables.
Me voici donc embarqué vers l’Union en tant que repré-
sentant de la commission d’études économiques de l’O.E.S.M..
Ma mission consiste à rédiger un rapport détaillé sur cette na-
tion… en fait, de mettre à jour les données dont nous dispo-
sons pour avoir une meilleure idée du potentiel économique et
militaire méditerranéen. Ce n’est pas vraiment de l’espionnage
puisque les autorités locales connaissent l’objet de ma visite et
l’ont accepté. Cependant, je ne suis pas certain d’être véritable-
ment le bienvenu. Les Princes Marchands sont des gens secrets
qui n’aiment pas que l’on vienne fouiller dans leurs affaires.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
Mais bon, ils ont accepté certains accords avec l’O.E.S.M. et ils
sont normalement tenus de les respecter.
Alors que mon navire approche de la célèbre Mâchoire de
Gibraltar, un des 3 accès au bassin méditerranéen, je ne peux
m’empêcher de ressentir une certaine curiosité. Lors de mon
briefing, on m’a parlé d’éléments assez intrigants concernant
l’Union. Leurs villes notamment seraient assez différentes de
ce que l’on peut voir dans le reste du monde. Certaines seraient
construites dans les ruines de l’ancien temps et il y en aurait
même une dont les ingénieurs seraient parvenus à reconstituer
une partie de l’infrastructure telle qu’elle était avant les cata-
clysmes. On m’a également parlé de bibliothèques ouvertes au
public, de musées consacrés aux temps anciens et de nombreuses
ruines préservées par les services de l’État. Je dois avouer que je
suis curieux de voir ça… curieux mais aussi un peu inquiet. On
m’a prévenu que l’Union connaissait certains bouleversements
dont il serait prudent de se méfier. Dans le domaine politique
notamment, les Princes Marchands, emmenés par la famille
Elztrin, veulent imposer un changement de régime et cela pro-
voque d’importantes tensions au sein des communautés. Mais
il y a aussi le Culte du Prophète qui se répand dans toutes les
villes de cette nation et qui pourrait bien franchir les frontières
de la Méditerranée. Un individu étrange, ce prophète. Il vit dans
des ruines souterraines découvertes il y a de nombreuses années
et il est entouré d’adeptes prêts à mourir pour lui. Certaines
rumeurs le lient au sinistre groupuscule connu sous le nom de
Voix Divine, un mouvement qu’on croyait éradiqué mais qui
commence à refaire parler de lui. Et ce n’est pas la seule faction
dont mes supérieurs se méfient. Le Culte d’Osiris disposerait
de bases secrètes au sein même de l’Union ainsi que sur l’ancien
continent africain. On m’a donc recommandé la plus grande
prudence tout en me faisant bien comprendre que l’O.E.S.M.
veut toutes les informations que je pourrais fournir.
Il semblerait que je ne sois pas le seul à m’intéresser à
l’Union. À bord du navire qui me conduit là-bas, on m’a signalé
la présence d’un Hégémonien, Lev Harrau, le conseiller per-
sonnel de la Baronne Terrastet. Ambitieuse baronne. On la dit
avide de pouvoir et prête à toutes les manigances pour parvenir
à ses fins. Que peut-elle bien vouloir aux Méditerranéens ? A-t-
elle envoyé son conseiller officiellement ou est-ce une initiative
personnelle ? Le plus intéressant, c’est qu’a priori, Lev serait
invité par la famille Elztrin et non par le Conseil. Il me faut à
tout prix en savoir plus sur cette affaire.
- Orath Delgo, analyste politique et économique
de l’O.E.S.M.
<< personnages
pré-tirés_
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
<< Directrice de société_

ALACABONE
Joueur : Mickaël Bony
Humaine, 41ans, gauchère, stérile, cheveux noir,
yeux bleus claires
Taille : 1m66/Poids : 57 kg
Profession : Directrice de société (L’Oursin)
Origine géographique : Grande cité (Néo-Troie)
Origine sociale : Bas-fonds
Formation de base : Autodidacte
Études supérieures : non

Description
Vêtue avec sobriété et élégance, Alacabone ne se dé-
part jamais de son tailleur ajusté et assorti à une veste noire
de belle facture. Son visage pâle, marqué par les stigmates
de quelques anciennes addictions, est encadré par un carré
de cheveux noirs plongeant. Elle arbore un air sévère et
hautain qui, au premier abord, n’invite pas à la discussion.
Pour autant, cette femme d’une quarantaine d’années sait
jouer de ses grands yeux bleus qui peuvent en un instant
faire tout basculer et la rendre sexy en diable. Un agréable

Personnages pré-tirés
parfum associé à une légère et suave odeur de cigarette de
luxe l’accompagnent continuellement.

Historique
Élevée par une mendiante,Alacabone a gravi les éche-
lons de la société pour devenir ce qu’elle est aujourd’hui :
une figure incontournable de la contrebande dans
l’ensemble du bassin méditerranéen. Son organisation,
« l’Oursin », malgré sa discrétion, semble avoir des rami-
fications dans toutes les stations de l’Union. Résidente du
Haut-Quartier de Néo-Troie, cette femme parait intou-
chable et certains disent même qu’elle serait protégée par
le président du Conseil Fédéral en personne.

Avantages & désavantages

attributs Faiblesse naturelle (drogues)
FOR CON COO ADA PER INT VOL PRE
Base 11 11 10 13 11 17 16 14
MUTATIONS
A.N. 1 1 1 2 1 3 3 2
Empathie (Niv 14).
ATTRIBUTS SECONDAIRES
équipement
Chance 13 Réaction 12
Tailleurs noirs sur mesure, Cigarettes de qualité, Datapad
Modif. Dom. Contact 0 Résistance aux Dom. -1
dernière génération, lunette fumé.

compétences Relations (célébrité 12)

Analyse empathique 15, Éloquence/Persuasion 12, Entregent/ Contacts :
Séduction 13, Intimidation 16, Bureaucratie 9, Commerce/ (20) nombreux contacts en Union Méditerranéenne.
Trafic (Contrebandier) 13, Commerce/Trafic (Pirate) 8, Opposants :
Connaissance nation (Union Méditerranéenne) 14, Education/ (10) Quelques concurrents sans grandes importances.
Culture générale 10, Langue (Néo-azuran) 15, Langue (Océane) Alliés/fournisseurs :
17, Langue (Sirs) 12. Un allié secret et puissant qui veille sur elle (Ace Balaon).

9
 << érudit/médecin_

FRÔMM
Foreur (acarat), 45 ans, fécond, gaucher.

Historique
Frômm est né à Assynthalia, une des plus
grandes villes de foreurs située en Europe. Trop
frêle pour être considéré comme un combattant,
c’est un accarat avec un visage presque humain et
de toutes petites défenses (son visage est cepen-
dant assez bestial pour les standards humains,
plus proche de Cro-Magnon que de Neandertal).
Il est cependant massif et mesure 2m10. Il devient
médecin spécialisé dans l’anatomie… plus parti-
culièrement celle des humains dont il a disséqué
quelques exemplaires même s’il évite de le signa-
ler. C’est un individu généralement non violent et
aimable, même s’il est sujet à des accès de colère
et qu’il ne ressent plus la moindre empathie vis-
à-vis d’un être vivant quand il l’étudie d’un point
de vue anatomique. Il a passé sa vie à aller de
tribu en tribu pour apprendre le plus de choses
possible avant de s’installer dans la tribu Vaural,
située à l’est de Néo-Troie. Malheureusement, les
Personnages pré-tirés

siens ont tous été exterminés par des Olombres.

Il a réussi à fuir. Peu de temps après, il sauve un
mineur blessé d’une mort certaine, Henri Fan-
dorik, avec lequel il va devenir ami. Même s’il
aimerait retourner parmi les siens, Frômm a pour
l’instant décidé de rester avec Henri. Ce dernier,
quand ils doivent côtoyer d’autres humains, le
fait passer pour un mutant de la surface puisque
les foreurs ne sont pas encore vraiment accueillis
dans les bars ouverts dans les stations sous-ma-
rines. Frômm cache son apparence sous de lourds
vêtements de cuir.

attributs
FOR CON COO ADA PER INT VOL PRE Avantages & désavantages
Base 22 18 11 15 14 16 13 11 Griffes (contact, Dom. : 1D6+2), Onde sonique (portée 4m,
A.N. Dom. : 1D10+1D10 de choc).
ATTRIBUTS SECONDAIRES
Chance 10 Réaction 14 équipement
Modif. de Dom. au contact +6 Résistance aux Dom. -5 Lourds vêtements dissimulant son apparence, 5 000 sols de
babioles et breloques diverses, Trousse de chirurgie.

compétences Citations / caractère

Altération mineure de la pierre 8, Apaisement (pouvoir « Ça ne fera pas mal… faites-moi confiance. »
sonique) 12, Athlétisme 10, Chirurgie 15, Combat à mains Curieux, non violent, manque d’empathie.
nues 12, Connaissances des nations/organisations (Foreurs)
18, Éducation/Culture générale 16, Eloquence/Persuasion 12, Relations
Infrasons (pouvoir sonique) 10, Langue (Arkonien) 11, Langue 4 Contacts (3 foreurs, 1 mineur de Thessal), 2 Alliés/
(Azuran) 10, Langue (Foreur) 19, Langue (Néo-Azuran) 14, Fournisseurs (foreurs).
Premiers soins 16, Sciences/Connaissances spécialisées (Biologie/
Physiologie foreur) 15, Sciences/Connaissances spécialisées
(Biologie/Physiologie humaine) 15, Sciences/Connaissances
spécialisées (Médecine) 14, Survie (souterrains)12,Vibration
(pouvoir sonique) 10.

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

10
<< Passeuse/contrebandière_

Nathilia Vermont
Humaine, 28 ans, féconde, gauchère.

Historique
Née de parents hydro-agriculteurs à
Galia, Nathilia a toujours été une enfant
casse-cou et joyeuse. Elle a donné bien du
fil à retordre à sa famille en faisant toutes les
bêtises imaginables et en se fourrant dans les
pires situations. Au cours de sa formation
militaire, elle est tombée avec un instructeur
assez original, Bern Sango, qui la forme au
PilTac, le pilotage tactique d’un petit navire
dans un relief tourmenté. Après ses deux
ans de formation, elle a quitté l’armée en
emportant avec elle du matériel « tombé du
navire ». Elle entame alors une carrière de
contrebandier en travaillant pour Matt Del-
co, un trafiquant notoire de Galia. Au fil des
années, elle devient sa meilleure Passeuse,
n’hésitant pas à emprunter les routes les
plus dangereuses dans les Passes de l’Union.
Puis, il y a quelques années, elle se met à son

Personnages pré-tirés
compte après avoir acheté à crédit un petit
navire de transport à son ancien patron. Mais
Nathilia se laisse gagner par la routine et elle
aspire à bien autre chose désormais. Peut-
être l’aventure ?

attributs
FOR CON COO ADA PER INT VOL PRE Avantages & désavantages
Base 10 12 16 13 15 13 11 14 Formation au PilTac (+2 à tous les tests de Pilotage avec un
A.N. 1 1 3 2 2 2 1 2 petit navire), Falsification (10 points), Réseau de contrebande
ATTRIBUTS SECONDAIRES (20 points), Cache à marchandises (15 points), Planque/Cache
Chance 13 Réaction 14
(10 points), Matériel (5 points).
Modif. Dom. Contact 0 Résistance aux Dom. -1
équipement
20 000 sols, petit navire de transport (40% du prix encore à
compétences payer), SIG 915 (Dom. : 3D10 ou 4D10), FAL/56 (DOM. :
Armes de poing 12, Armes lourdes de tir 6, Athlétisme 6, 4D10 (H)), SureVest (28/9).
Combat à mains nues 8, Combat armé 12, Commandement 6,
Commerce/Trafic 15, Connaissance des nations/organisations Citations / caractère
(contrebandiers et passeurs) 16, Connaissances d’un milieu « Mais si ça passe, mais si… ah ben non, c’est pas passé… »
naturel (Passes de Méditerranée) 16, Eloquence/Persuasion 14, Téméraire, joyeuse, totalement inconsciente.
Endurance 8, Escalade 6, Explosifs 7, Falsification 11, Fusils/
Armes d’épaules 12, Langue (Néo-Azuran) 12, Langue (Océane) Relations
16, Langue (Soléen) 12, Navigation 14, Observation 12, 12 Contacts, 4 Alliés/Fournisseurs (dont le capitaine Bern Sango
Orientation 14, Pilotage (navires légers) 15, Premiers soins 9, et le contrebandier Matt Delco), 6 Opposants.
Tactique 8,Techniques (analyse sonscan) 14,Tir automatique 8.

11
 << Mendiant de la capuche_

Éric Kolm
Humain, 32 ans, stérile, droitier.

Historique
Né à Tamez dans les bas quartiers de la
ville, Eric a été vendu par sa mère à un mar-
chand stérile. L’homme, plutôt bon père,
l’élève pendant six ans jusqu’à ce qu’un
malfrat nommé Kyt Lefol, le tue pour lui
voler sa recette. Eric se retrouve seul à errer
dans les bas quartiers de la ville en vivant de
rapine. A l’âge de 12 ans, alors qu’il vient
d’être battu à mort par des voyous, il est sau-
vé par les Mendiants de la Capuche. Même
s’il se montre dur et inflexible, Loth devient
un véritable père pour Eric. Il lui interdit
notamment de chercher à se venger de ceux
qui l’ont fait souffrir. Il y a un an, cependant,
il retrouve Kit accompagné de quelques
gaillards avec lesquels il a formé un groupe
criminel. Eric décide de lui faire payer le
meurtre de son premier père adoptif. Il exé-
cute froidement plusieurs des hommes de
Personnages pré-tirés

Kit mais rate de peu sa cible principale. Loth

n’apprécie pas du tout qu’Eric ait cédé à ses
pires instincts. A contrecœur, il le renvoie
de la Maison de la Capuche et lui ordonne
de quitter Tamez. En secret, cependant, il
continue à veiller sur lui. Seul, avec peu de
moyens à sa disposition, Eric erre désormais
de station en station.

attributs
FOR CON COO ADA PER INT VOL PRE Avantages & désavantages
Base 15 14 16 11 13 12 14 10 Technique de combat au filin 5, matériel (20 points), Corruption/
A.N. 2 2 3 1 2 1 2 1 Chantage (20 points), Falsification (20 points), Planque /cache
ATTRIBUTS SECONDAIRES (15 points), Relations (10 points).
Chance 12 Réaction 12
Modif. Dom. Contact +2 Résistance aux Dom. -2
équipement
8 000 sols, dague, filin, tenue de mendiant.

compétences Citations / caractère

Analyse empathique 14, Armes spéciales (filin) 12, « Chut… voilà, laisse-toi aller, la douleur va passer et bientôt tu
Camouflage/Dissimulation 12, Chasse/Pistage (Urbain) 10, seras en paix. »
Combat à mains nues 13, Combat armé 10, Commerce/Trafic Froid, silencieux, avide de vengeance.
10, Connaissance d’un milieu naturel (Urbain) 16, Contrôle
Corporel 14, Déguisement/Imitation 11, Discrétion/Filature,
Relations
Éducation/Culture Générale 14, Entregent/Séduction 10, 32 Contacts, 8 Alliés/Fournisseurs (dont Loth), 8 Opposants, 1
Évasion 16, Furtivité/Déplacement silencieux 12, Jeu 15, Ennemi (Kyt lefol).
Méditation 12, Observation (Urbain) 12, Orientation (Urbain)
10, Pickpocket 14, Premiers Soins 10, Survie (Urbain) 13,
Systèmes de sécurité 10.

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12
<< Mercenaire (surface)/
Voie de la chasse et du combat_

VIRA DERFANG
Mutante, 26 ans, féconde, droitière

Historique
Vira est la fille d’un soldat de l’Union et
d’une mutante de la surface. Elle passe sa jeu-
nesse entre son village au nord de Néogênes
(un village des montagnes nommé Kassyn)
et les bases militaires où est affecté son père.
Très jeune, elle va suivre la Voie de la Chasse
et du Combat tout en suivant parallèlement
une instruction militaire. Cependant, elle ne
rejoindra jamais l’armée préférant se mettre
au service de l’Union en tant que Merce-
naire. Soumise dès sa naissance aux condi-
tions de la surface, Vira est une mutante
mais, par chance, ses mutations sont plutôt
d’ordre esthétique qu’autre chose. Ainsi, sa
peau est parcourue de très fines veines colo-
rées qui mettent parfaitement en valeur sa
beauté naturelle. De même, ses yeux sont
étonnamment clairs et ses cheveux changent
constamment de couleur. Fine et gracieuse,

Personnages pré-tirés
elle passe son temps à parcourir les terres
ravagées de la surface, terres qu’elle aime
plus que tout.

attributs
FOR CON COO ADA PER INT VOL PRE Avantages & désavantages
Base 11 14 12 20 14 13 10 14 Adaptation extérieure, Déséquilibre mental (Claustrophobie),
A.N. 1 2 1 4 2 2 1 2 matériel (30 points), protection de la surface (10 points), lien
espèce (10 points), renforcement du lien animal (10 points).
ATTRIBUTS SECONDAIRES
Chance 12 Réaction 16 MUTATIONS
Modif. Dom. Contact 0 Résistance aux Dom. -1 Adaptation extérieure, Adaptation Accrue, Difformités
Tolérance au C.O.E. 90 Contrôle des C.O.E. 43 physiques mineures, Sens accru (Vue), Vision Nocturne.

équipement
compétences
6 000 sols, Fusil sniper Cougar (Dom. : 4D10+3), treillis,
Appel-Répulsion (Oiseaux) 10, Armes de poing 8, Camouflage/ manteau à capuche, dague, SIG 915 (Dom. : 3D10 ou
Dissimulation 12, Chant du monde (milieu montagnard) 4D10), SureVest (28/9), matériel de survie.
12, Combat à mains nues 6, Combat armé 12, Connaissance
d’un milieu naturel (surface) 16, Connaissance des nations/
organisations (Armée de l’Union, Communautés de la surface) Citations / caractère
15, Contrôle des C.O.E. 6, Contrôle physique 9, Discrétion/ « Je te vois… pas toi… tu es mort. »
Filature 13, Endurance 12, Furtivité/Déplacement silencieux Aventurière, charmeuse, curieuse.
12, Fusils/Armes d’épaule 10, Langue (Néo-Azuran) 12, Langue
(Océane) 16, Langue (Terra-Azuran) 11, Manœuvre d’armure Relations
(terrestre) 10, Observation 12, Orientation 14, Pièges 10, 6 Contacts (dans l’armée de l’Union ou village de la surface), 3
Premiers soins 12, Sensation du Flux 13, Survie (surface) 16,Tir Alliés/Fournisseurs (dans l’armée de l’Union ou village de la
de précision 13. surface), 5 Opposants.

13
 << Espionne_

SOPHIA KYVALLIS
Humaine, 26 ans, stérile, droitière.

Historique
Sophia est orpheline… abandonnée
dès la naissance, elle est récupérée dans les
coursives de Néo-Troie par des hommes
d’Ace Balaon. L’enfant rejoint alors un pro-
gramme spécial qui vise à former des agents
totalement soumis à la nation… et plus
particulièrement à Ace Balaon. Son corps
est manipulé génétiquement et elle suit un
entraînement éprouvant pour devenir une
parfaite espionne et une tueuse redoutable.
Elle bénéficie même d’une formation spé-
ciale donnée par des agents du Neptune
dans le cadre des échanges entre les services
de sécurité de l’Union et ceux d’Équinoxe.
Connue dans le milieu sous le pseudonyme
de « La vipère », Sophia est une belle jeune
femme rousse qui manie le couteau avec une
facilité déconcertante. Elle est employée par
Ace Balaon en tant « qu’agent libre ». En
Personnages pré-tirés

fait, elle est entièrement libre de ses mou-

vements et peut se rendre où elle veut mais
peut, à tout moment, se voir chargée d’une
mission.

attributs Avantages & désavantages

FOR CON COO ADA PER INT VOL PRE
Optimisation Génétique (Coordination), Optimisation
Base 10 12 21 12 14 11 12 13 Génétique (Combat Armé), Technique de combat des
A.N. 0 1 4 1 2 1 1 2 agents du Neptune « Méduse » niveau 6, Déséquilibre
ATTRIBUTS SECONDAIRES mental (Cleptomanie), Déséquilibre Mentale (Insensible
Chance 12 Réaction 16 à la souffrance des autres), Phobie (créature marine),
Falsification (15 points), Fausse Identité (15 points),
Modif. Dom. Contact -1 Résistance aux Dom. 0
Planque/Cache (10 points), Matériel (10 points).

compétences
Acrobatie/Équilibre 12, Analyse empathique 10, Armes
de poing 11, Arts martiaux (Technique défensive) 13, Arts
martiaux (Techniques offensives) 14, Bouclier mental 10,
Combat à mains nues 14, Combat armé 19, Discrétion/
Filature 14, Escalade 14, Espionnage/Surveillance 15, Évasion
12, Falsification 13, Furtivité/Déplacement silencieux
11, Informatique 14, Langue (Enéfid) 14, Langue (Néo-
Azuran) 15, Langue (Océane) 16, Observation 16, Piratage
informatique 13, Recherche d’informations 14, Systèmes de
sécurité 14.
équipement
22 000 sols, divers appareils électroniques d’espionnage et
de surveillance, divers vêtements pour toutes les occasions,
Exir 109 (Dom : 2D10+1), 2 Dagues (Dom. : 1D10+2 ;
Pénétration : 1), protection Spider.
Citations / caractère
« Je ne travaille pas pour l’Union, je travaille pour Ace Balaon. »
Renfermée, dénuée d’empathie, déterminée.
Relations
10 Contacts, 3 Alliés/Fournisseurs, 5 Opposants.

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14
<< Pirate/Mercenaire_

FEYD DENCRYSS
alias « Le Sombre »
Joueur : Eddy Paporé
Hybride naturel, 35 ans, cheveux gris, droi-
tier, yeux gris sans cornée
Taille : 1m76/Poids : 75 kg
Profession : Pirate/Mercenaire

Historique
Feid était un esclave de l’équipage de Voghn
le Renégat ; jusqu’au jour où, lors d’un arrai-
sonnement, il réussi à s’enfuir avant de se refaire
capturer par des mercenaires. Ces derniers
avaient pour mission d’explorer une étrange
station à l’abandon découverte par une com-
munauté minière de l’union méditerranéenne,
Silrae. La station se trouvait au nord d’Oniger et
à l’est de Litua.
De premier abord désertée, cette station se
révéla être la tanière d’un Proteus. Mais elle per-
mettait également d’accéder à un dépôt de l’Al-
liance Azure. Après avoir survécu à maints pièges

Personnages pré-tirés
et autre services de sécurité, le groupe trouva,
entre autres choses, un croiseur et une frégate de
technologie inconnue à l’intérieur de ce qui sem-
blait être une cale sèche et un atelier de réparation
entièrement automatisé pour sous-marins.
Les aventuriers décidèrent de camoufler les
navires et de les parer de sortes de carapaces afin
de passer inaperçus.

attributs
FOR CON COO ADA PER INT VOL PRE MUTATIONS
Base 17 18 16 18 15 14 13 13 Hybride naturel
A.N. 3 3 3 3 2 2 2 2
ATTRIBUTS SECONDAIRES
équipement
Chance 12 Réaction 16 Armure à champ moléculaire, Gilet noir en cuir
Modif. Dom. Contact +3 Résistance aux Dom. -4
moléculaire, chemise blanche, pantalon en cuir moléculaire,
sabre thermique à deux mains (porté sur le dos).

compétences Citations / caractère

Armes de contact : 19, Arts martiaux (Défensifs) 15, Arts
martiaux (Lutte) 15, Arts martiaux (offensifs) 15, Athlétisme
18, Combat à mains nues 15, Combat armé 19, Endurance 13,
Evasion 15, Furtivité/Déplacement silencieux 15, Observation
(milieu sous-marin) 18, Orientation (milieu sous-marin) 18,
Stratégie (14), Survie (milieu sous-marin) 18,Tactique (Combat
naval)) 14,Tactique (Opérations commandos) 14.
Avantages & désavantages
Hybride naturel.
« Bien entendu que vous pouvez avoir confiance ! Nous,
les hybrides, sommes incapables de mentir... Remerciez le
trident... »
Intrépide, droit, volontaire
Relations
12 Contacts, 4 Alliés/Fournisseurs (dont le capitaine Bern Sango
et le contrebandier Matt Delco), 6 Opposants.

15
 << génie de l’informatique_

ÉRIC VENORTON (BoB)

Joueur : Eloi Magnin
Cerveau humain, âge incertain
Taille : volume de 1 290 cm3/Poids : 1,5 kg
Profession : génie de l’informatique
Origine géographique : Union Méditerranéenne
Origine sociale : classes moyennes
Formation de base : agent de renseignement

Historique
Eric Venorton était un agent de renseignement de
l’Union Méditerranéenne. Né androgyne, il excellait dans
l’art du déguisement et des imitations. Mais c’était aussi
un génie de l’informatique et donc du piratage. Au cours
de sa carrière, il a effectué de nombreuses missions, plus
particulièrement en Hégémonie. Il a également eu l’occa-
sion d’être associé à l’exploration de dépôts Généticiens
(ce qui lui a permis d’acquérir certaines connaissances
liées à la technologie généticienne). Ses missions l’ont aus-
si conduit à la surface et en Alliance Polaire, où il a pu récu-
pérer quelques pièces de drones secrets de cette nation.
Personnages pré-tirés

Lors d’une opération au cours de laquelle il a débus-

qué un agent du prisme infiltré, il l’a éliminé proprement
d’une balle dans la nuque comme il se doit pour un agent
digne de ce nom. Malheureusement, l’agent hégémonien
s’était fait implanter des explosifs dans les 2 fémurs avec
un détonateur branché sur sa fonction vitale. L’explosion
a pulvérisé le corps d’Eric. Récupéré in extremis par les
services de renseignement de l’Union, ce qui reste de
l’agent est transféré dans un département spécial qui ef-
fectue des recherches sur les Complexes de Combat de
l’Alliance Azure. Le cerveau et son système nerveux sont
plongés dans un bain de nano-éléments relié à un réseau
informatique.

attributs
FOR CON COO ADA PER INT VOL PRE Avantages & désavantages
Base - 3 - 12 12 20 18 - Cerveau.
A.N. - -4 - 1 1 4 3 -
ATTRIBUTS SECONDAIRES équipement
Chance 12 Réaction 12 Intégré dans un Complexes de Combat de l’Alliance Azure,
Modif. Dom. Contact - Résistance aux Dom. - nombreux programmes dont ses deux dernières créations :
Plasmodium-8 : dernière version améliorée d’un programme
espion qui a fait ses preuves ; programme d’éradication très
compétences puissant pour récupérer les données cryptées. Les programmes de
Analyse empathique 16, Analyse sonscans 12, Bouclier mental cryptage les plus évolué sont ses cibles favorites ; il ne les décrypte
13, Bureaucratie 16, Connaissances des nations et organisations pas, mais les copie dans d’autres fichiers cachés que BoB saura
(Hégémonie, Union Méditerranéenne, Alliance Polaire) 16,
Cryptographie 17, Education/Culture générale 18, Electronique aisément récupérer.
16, Génie technique (Bionique/Cybertechnologie) 15, Génie HIV-13 : encore en cours de programmation, ce virus se veut
technique (Electronique/Informatique) 18, Génie Technique totalement indétectable. Lent et discret, il est programmé pour
(Logiciels) 18, Génie technique (Robotique) 14, Informatique détériorer les réseaux en les surchargeant d’applications inutiles.
20, Langues (Arkonien, Azuran) 14, Langues (Néo-Azuran,
Océane) 18, Mécanique 13, Piratage informatique 18, Sciences/
Connaissances spécialisées (Biologie/Physiologie, divers domaines
techniques et informatiques) 16, Systèmes de sécurité 14,Télé
pilotage 16.

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16
 << Livre 1_

l’Union
Méditerranéenne
 Contexte_ « L’Union Méditerranéenne est une nation particulière car
si vous y passez un peu de temps, vous constaterez très vite que ses
habitants se disputent constamment. Si vous avez le malheur de
confondre un citoyen de Tamez avec un résident de Syrte, vous ris-
quez de vous faire lyncher. Les villes de l’Union cultivent la rivalité
à un point extrême dans tous les domaines. En revanche, il ne faut
pas s’y tromper… ceux qui ont imaginé pouvoir tirer profit de ces
conflits internes se sont tous cassés les dents sur une nation soudée
face à un ennemi commun. L’Union Méditerranéenne, c’est un peu
CONTEXTE

comme ces blindages souples qui se solidifient à l’impact. »

-- Ageren Tellaris, marchand méditerranéen

Jusqu’à très récemment, l’Union n’était pas une nation attirant

beaucoup l’attention. On la considérait au même niveau que des pays
mineurs comme les États du Rift ou le Royaume de l’Indus. Pour la
plupart des gens, sa population était constituée de mineurs et de mar-
chands vivant dans de tout petits complexes disséminés dans le bassin
méditerranéen et ses forces armées se limitaient à quelques navires
mal conçus. Mais ces dernières années, cette image soigneusement
entretenue par les services de désinformation de l’Union a commen-
cé à se fissurer. On découvre aujourd’hui non seulement une puis-
sance militaire majeure dotée d’une flotte réduite mais redoutable,
mais aussi un partenaire économique de premier ordre dont les entre-
prises rivalisent avec les plus grandes sociétés du monde sous-marin.
Quand on découvre que l’entreprise méditerranéenne Mistral, par
l’intermédiaire de nombreuses sociétés écran, possède des parts dans
les plus grandes compagnies hégémoniennes, républicaines ou pola-
riennes, on se rend très vite compte que l’Union a su avancer ses pions
discrètement mais de manière efficace sur l’échiquier international.

Ce que l’on
pense de l’Union
Méditerranéenne_
L’Union est, le plus souvent, mal connue par les habitants des
autres nations. Quand on l’évoque, les gens ont tendance à hausser les
épaules avec une réflexion typique : « ce n’est pas ce petit pays au nord
des États du Rift ? ». Car, oui, les États du Rift sont plus connus que
l’Union. Et pourtant, le Rift ne compte qu’à peine 40 000 habitants.
En Hégémonie, il n’y a guère que dans les villes de l’est (notam-
ment Ourgor, Féora et Crinéa) que l’on trouve des gens ayant un avis
éclairé sur la question. Les marchands méditerranéens ont toujours
beaucoup commercé avec ces villes et ils y sont généralement appré-
ciés. Dans une ville comme Ultar, la Baronne Terrastet œuvre depuis
de nombreuses années à un rapprochement économique et culturel
avec l’Union. Aussi, la population est depuis très longtemps sensi-
bilisée à l’univers méditerranéen grâce à des partenariats culturels.
Il est aussi important de signaler que les familles nobles et les chefs
d’entreprises hégémoniens entretiennent des relations étroites avec
les grandes Maisons de l’Union.
En Ligue Rouge, la population connaît très vaguement l’Union
sauf dans les milieux miniers où le savoir-faire méditerranéen et les
technologies d’extraction ont souvent donné lieu à des échanges éco-
nomiques et technologiques. Il arrive fréquemment que des mineurs
et techniciens de l’Union se rendent en Ligue Rouge et réciproque-
ment. Aussi, si le citoyen lambda de la Ligue ignore à peu près tout de
l’Union, dans les milieux industriels ce n’est guère le cas.
En Alliance Polaire, on a longtemps totalement sous-estimé
l’Union. Les seuls contacts entre les populations des 2 pays se limi-
taient à des échanges économiques entre les villes frontières, mais
sans accord économique ou partenariat quelconque. Tout du moins
officiellement puisqu’il semble que les grands industriels polariens,
et notamment le directeur de Magiar, aient toujours entretenus des
relations officieuses. Cependant, au sein même de la population, per-

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sonne n’avait vraiment d’opinion. Mais au cours des dernières an-
nées, la tension entre les 2 pays n’ayant cessé de croître, les Polariens
ont aujourd’hui une vision très négative des Méditerranéens. De plus
en plus présentés comme les ennemis de la nation, ces derniers ne
sont pas en odeur de sainteté sur le territoire du Primarque. Aussi, les
marchands de l’Union sont obligés de passer par des sociétés écran
pour commercer ou de traiter directement leurs affaires avec les
grandes entreprises polariennes. Car, il ne faut pas s’y tromper, les
industriels se fichent éperdument des tensions diplomatiques quand il
s’agit de signer des contrats, quitte à le faire discrètement.
En République du Corail, la lointaine Union Méditerranéenne
est considérée comme une sorte de seconde Ligue Rouge, en plus
petit, dont on ne sait pas grand-chose. En tout cas, peu de républi-
cains envisageraient ne serait-ce qu’une seule seconde de s’y rendre.
Comme pour les autres nations, il n’y a guère que dans le monde des
affaires que l’on a une toute autre vision de ce pays. Bon nombre de
chefs d’entreprises républicains qui se sont rendus en Union ont été
tout bonnement stupéfaits en découvrant certains aspects totalement
méconnus de cette société. La ville de Néogênes, notamment, en a
étonné plus d’un.
Se rendre en Union
Méditerranéenne_
À partir de la Ligue Rouge
Il existe 3 lignes commerciales à partir de la Ligue Rouge,
qui dépendent essentiellement des relations diplomatiques entre
l’Hégémonie et la nation du premier citoyen. La route la plus courte,
privilégiée en temps normal, est celle qui passe par l’Hégémonie pour
rallier la Mâchoire de Gibraltar via Ourgor et Pull. Malheureusement
les aléas diplomatiques font que cette route est parfois interdite aux
bâtiments de la Ligue (notez que cette fermeture, quand elle se
produit, ne concerne que les expéditions de la Ligue vers l’Union
et non l’inverse). Aussi, il existe d’autres lignes commerciales plus
longues. La première passe par le sud de la Ligue et rallie Oméross
via Sao, Rogue, Meya, Maio, Ferlock,Talkrys et Pull. La seconde passe
par le Pacifique, via la République du Corail et les États du Rift.
À partir de l’Hégémonie
La principale ligne commerciale entre l’Hégémonie et l’Union
est assez directe. Elle part d’Ourgor et rallie Oméross. Selon les ac-
cords signés entre les différentes sociétés, elle est empruntée aussi bien
par les navires marchands hégémoniens que méditerranéens et par une
foultitude de petites compagnies indépendantes. C’est actuellement
une des routes commerciales les plus fréquentées de la planète.
À partir de l’Alliance Polaire
Les relations diplomatiques entre les 2 pays étant assez com-
plexes, il n’y a guère de route commerciale officielle entre les 2 na-
tions. Seule la société méditerranéenne Dolphin organise des convois
jusqu’à la communauté indépendante de Nobra. Pour le reste, les
échanges s’effectuent par l’intermédiaire de sociétés indépendantes,
voire via des accords secrets entre des sociétés polariennes et mé-
diterranéennes. Ainsi, il a été démontré dans une étude récente de
l’O.E.S.M. concernant les échanges commerciaux internationaux,
que Mistral et Magiar avaient créé de toutes pièces une compagnie de
transport indépendante afin de faciliter leurs échanges.
À partir de la République du
Corail
Il existe de nombreuses lignes commerciales et touristiques entre
la République et l’Union, via des nations mineures comme les États
du Rift, le Royaume de l’Indus, Rhodia et même la Nouvelle Lémurie.
La société méditerranéenne Dolphin, une filiale des Industries
de l’Union, est la première société de convoyage de personnes en
Union Méditerranéenne. Elle dispose donc de lignes régulières avec
19
la République. Quant aux navires de fret, les Maisons Marchandes de
l’Union disposent souvent de leurs propres navires de transport ou
font appel à des sociétés indépendantes ou des compagnies locales
selon les accords négociés.
À partir d’Équinoxe
Les liaisons commerciales entre Équinoxe et l’Union Méditer-
ranéenne sont nombreuses et principalement assurées par Dolphin
(UM), Transport Titan (Indépendant), Poséidon (Équinoxe) et les
flottes commerciales des Princes Marchands. Rallier l’Union à partir
CONTEXTE
d’Équinoxe est relativement aisé et rapide. La principale route passe
par la Mâchoire de Gibraltar, mais il existe une seconde route pas-
sant par le nord, via Cross, Litua et Oniger et qui permet de rallier
l’Union par la Passe d’Istanbul. C’est une route principalement em-
pruntée pour ravitailler la ville souterraine de Thessal et pas au-delà.
En effet, la barrière volcanique de la mer de Crête est un obstacle
majeur. Même les Méditerranéens évitent autant que possible cette
barrière, et il n’est pas rare que des compagnies de l’union préfèrent
faire ce large détour plutôt que de risquer de perdre un navire. Le
projet de tunnels dans la mer d’Europe pourrait régler ce problème.
Transports en Union
Méditerranéenne_
Contrairement à ce qui se passe dans de nombreux pays du monde,
il n’y a aucun monopole sur le transport en Union Méditerranéenne.
Le transport est négocié lors des transactions commerciales et il est
donc ouvert à tous. Aussi, l’Union voit croiser dans ses eaux, non
seulement les navires des Princes Marchands et ceux de la société
Dolphin, mais aussi les bâtiments de Nova (Hégémonie), de Delta-
Océanus (Indus), de Global Océanus (Hégémonie), des Transports
de la ligue (Ligue Rouge), de la Compagnie des Océans Unifiés
(Ligue Rouge), etc. Toutes ces sociétés, étrangères ou non, doivent
cependant s’acquitter des taxes de transport sur le territoire national.
La concurrence est donc féroce entre les différents acteurs exerçant
dans ce domaine, ce qui a engendré une baisse importante des tarifs.
Malheureusement, cela s’est souvent fait au détriment des plus petites
sociétés incapables de rivaliser avec les plus grandes. Cela a aussi
engendré des problèmes de sécurité quand certaines compagnies,
pour rester compétitives, ont délibérément réduit à l’extrême leurs
coûts d’exploitation.
La plupart des Princes Marchands de l’Union disposent de
leurs propres flottes de transport qui ont 2 particularités : la plu-
part de ces navires sont armés (qu’il s’agisse de modèles civils ou
militaires) et ils sont souvent commandés par d’anciens pirates ou
corsaires dont les services ont été achetés à prix d’or. Ces flottes, à
part celles des plus grandes Maisons, sont rarement suffisantes pour
répondre à la totalité des besoins logistiques. De plus, les navires
armés ont surtout pour tâche d’escorter les convois plutôt que de
transporter des marchandises, mais s’ils peuvent faire les 2, c’est
tant mieux.Aussi les Princes Marchands font aussi appel à des socié-
tés privées.
- Orath Delgo
Faune et flore_
La mer Méditerranée bénéficie d’une faune et d’une flore abon-
dantes, notamment le long de ses côtes, dans les zones volcaniques
et les zones de suintements froids. En ce qui concerne la flore, elle
est caractérisée par une plante endémique : la posidonie mutante.
Constituant de véritables forêts, on en trouve absolument partout
dans le bassin méditerranéen. C’est une plante à fleurs, dont les tiges
 peuvent se trouver à plus de 100 mètres de profondeur mais dont les
immenses panaches de feuilles (qui s’étendent sur plusieurs centaines
de mètres de diamètre) se déploient à très faible profondeur (20 à
40 mètres) constituant ainsi une véritable canopée sous-marine. La
posidonie produit énormément d’oxygène et abrite une faune impor-
tante de petits poissons qui s’y cachent. Elle a également la particula-
rité d’être parsemée le long de ses tiges de petits bulbes lumineux qui
diffusent une douce lueur sous l’eau. On trouve aussi, assez abondam-
ment, une autre plante à fleurs sous-marine, la cymodocée mutante,
une plante assez semblable, mais qui ne pousse qu’à très faible profon-
deur (moins de 10 mètres). Les étendues de cymodocées constituent
CONTEXTE
également de véritables oasis de vie.
La Méditerranée abrite principalement trois types d’algues :
les algues filtrantes (de couleur gris-vert), les algues de sang (de
couleur rouge) et les algues nutritives (de couleur brun-vert). Les
algues filtrantes s’étalent en massifs dont le sommet se situe sous
la surface des eaux, mais dont le « corps » s’enfonce sur plusieurs
dizaines de mètres de profondeur. C’est une algue étonnante qui
réagit aux conditions climatiques de surface, notamment le niveau
de radiation et de pollution, et qui purifie les eaux. Elle n’est ce-
pendant pas comestible. Les algues de sang poussent dans les zones
volcaniques, toujours attachées à des roches. De couleur rouge vif,
elles sécrètent un liquide également rouge qu’elles libèrent régu-
lièrement dans les eaux. Ce liquide est particulièrement apprécié
des coquillages, crustacés et petits poissons qui ont tendance à four-
miller tout autour de ces algues. Les algues nutritives, ou algues-
noix, se développent un peu partout jusqu’à des profondeurs de
1 000 mètres. Elles sont très appréciées par la population en raison
de leur goût de noix et de leurs vertus nutritives.
La faune est constituée de dizaines d’espèces d’éponges, d’asci-
dies, d’anémones, de méduses, de cnidaires, de pieuvres, de mol-
lusques, de crustacés, de poissons, d’oursins, d’étoiles de mer, etc.
Parmi les poissons, on trouve énormément de baudroies, de dorades
royales, de rougets, de rascasses, de girelles, de saupes, de sars, de
serrans et d’apogons. La mer Méditerranée abrite peu d’espèces dan-
gereuses pour l’homme. On y trouve très peu de créatures géantes,
à part quelques anémones tentaculaires, des sylsides, des araignées
sous-marines, des grands bénitiers, des salinis ou encore des pieuvres-
tigres. Cependant, les congres-tueurs sont fréquents ainsi que les re-
quins sentinelles et les vives plates. Enfin, les dormeurs du magma ne
sont pas rares dans les zones volcaniques.
Principalement le long de toute la côte nord de la méditerranée,
de l’ancienne Grèce à la péninsule ibérique, on trouve de grandes
étendues de corail rouge. Ce corail abrite une faune importante
mais aussi de nombreuses gorgones géantes. Ces champs de coraux
abritent assez rarement des colonies de protéus mais ces derniers
n’ont jamais posé de problème.
À la surface, la côte nord d’Afrique est principalement déser-
tique tandis que l’ancien continent européen offre une grande variété
d’écosystèmes, allant du désert au marais, en passant par des prairies,
des forêts ou des jungles. Aussi la faune et la flore sont très variables
en fonction des zones géographiques visitées et on y trouve aussi bien
des espèces tropicales que désertiques ou tempérées. Cependant, une
grande partie des côtes sont désertiques et il faut progresser à l’inté-
rieur des terres pour découvrir les nombreuses espèces de plantes et
de fleurs qui abondent en Europe. Bon nombre de ces espèces sont
dangereuses pour l’homme et abritent d’importantes communautés
d’insectes totalement hostiles. Les terres en surface de l’Europe sont
parsemées des ruines vitrifiées de l’ancien temps, ruines qui abritent
des communautés mutantes et, surtout, de nombreux nids d’insectes.
Courants et flux_
Un seul courant majeur est recensé dans cette région du monde,
le courant de Gibraltar, mais c’est un courant capricieux qui se sub-
divise en courants secondaires dont la puissance varie en fonction des
conditions climatiques. Globalement, le courant de Gibraltar pénètre
par le détroit du même nom, suit la côte d’Afrique et termine sa
course en mer Noire. Mais tout le long de ce trajet, il génère d’autres
courants.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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Au nord de la ville de Pantel, le courant de Gibraltar se scinde en
3, un courant circulaire sud de faible intensité - le courant de Pentel -
un courant principal continuant à longer la côte d’Afrique et le courant
Tyrrhénien. Ce dernier remonte vers le nord où il se heurte à la Zone
Volcanique d’Italie et forme un puissant courant circulaire extrême-
ment dangereux. Il continue également sa route vers le nord en lon-
geant les côtes sud de l’Europe où il va de nouveau produire un courant
circulaire secondaire peu intense aux environs de la ville de Galia avant
de continuer et de ressortir par le détroit de Gibraltar.
C’est après la ville d’Al-Kalum que le courant principal se scinde
de nouveau en 2. D’un côté il poursuit sa route le long de la côte
d’Afrique, de l’autre il forme le courant Adriatique et remonte vers le
nord pour s’engouffrer dans la mer Ionienne puis dans la mer Adria-
tique. Il en fait tout le tour avant de former un puissant courant cir-
culaire, le courant Ionien, qui affecte toute la mer Ionienne et rend la
navigation parfois dangereuse.
Le courant principal continue son chemin puis remonte jusqu’à la
mer Égée où il se scinde de nouveau en 2. Sa branche nord, nord-est se
perd dans la mer Noire où elle se heurte au courant Nord Atlantique.
Mais il forme dans la mer Égée un puissant courant circulaire appelé
Cyclone de l’Hydre. Il doit ce nom à 7 courants circulaires tertiaires
engendrés par le courant principal et qui se déplacent constamment
dans la mer Égée et dans la mer de Crète. Ces courants sont totalement
imprévisibles et compliquent la navigation dans ces eaux déjà très dan-
gereuses à cause de l’intense activité volcanique qui y règne.
ENCART TECHNIQUE
Courant de Gibraltar (route principale) : c’est un
courant assez stable dont l’intensité peut varier mais il est
bien connu des marins et relativement prévisible. En temps
normal, il impose une pénalité aux tests de Pilotage de -1 à
-2 mais, occasionnellement, il peut se renforcer et imposer
une pénalité de -3 à -4.
Courant de Pentel : ce faible courant n’impose aucune
pénalité.
Courant Tyrrhénien : l’intensité de ce courant dépend
grandement de l’activité dans la zone de la Région
Volcanique d’Italie. C’est un courant traître pouvant
paraître calme avant de se déchaîner en formant des vortex,
des tourbillons et des Flux Thermiques d’une rare intensité.
Les difficultés aux tests de Pilotage sont donc excessivement
variables, allant de -2 à -8.
Courant de Galia : c’est un courant de faible intensité qui
impose une pénalité aux tests de Pilotage de -1 à -2.
Courant Adriatique : c’est un courant d’intensité
moyenne qui impose une pénalité aux tests de Pilotage de
-2 à -4.
Courant Ionien : le courant ionien est dangereux mais
relativement stable. Le principal danger réside dans la for-
mation de tourbillons parfois très puissants aux alentours
de la Plaine Abyssale de Sirte. Les difficultés aux tests de
Pilotage sont généralement de -3 à -5 mais peuvent occa-
sionnellement atteindre -8.
Cyclone de l’Hydre : les 7 courants tertiaires affectent
des zones de quelques dizaines de milles marins de dia-
mètre dans la mer Égée et dans la mer de Crète. Mais il
est très difficile de prévoir où et quand ils vont se former.
Quand cela se produit, il vaut mieux quitter la zone le plus
rapidement possible avant que l’enfer ne se déchaîne avec
son lot de tourbillons, vortex, flux thermiques, perturba-
tions électromagnétiques, déchirures du flux, etc. Dans ces
courants, les Difficultés des tests de Pilotage sont comprises
entre -8 et -10.

Frontières,
géographie,
ressources et
climat_
Le domaine sous-marin de l’Union Méditerranéenne est claire-
ment délimité. La Mâchoire de Gibraltar marque sa frontière Ouest,
la Passe d’Istanbul détermine sa frontière nord, tandis que la Passe de
Suez délimite sa frontière sud. Ce sont les principaux accès au bassin
méditerranéen. Il en existe cependant d’autres beaucoup moins connus
et généralement utilisés par les contrebandiers. L’Union ne cache pas
son intention d’étendre son influence à toute la mer Noire, et même à
la mer d’Azov, et d’implanter des colonies à l’ouest de la Mâchoire de
Gibraltar. Elle a également comme projet de coloniser la mer d’Europe
grâce à la construction de tunnels. Cette mer intérieure permettrait
ainsi de relier la mer Adriatique à la mer Noire, via la Baie de Bucarest,
en évitant les eaux dangereuses de la mer Égée.
LES PASSES (OU DÉTROITS)
Mâchoire de Gibraltar : large d’une vingtaine de kilomètres, avec
une profondeur d’environ 300 mètres à l’ouest et de -1 200 mètres à
l’est, la Mâchoire est entièrement contrôlée par l’Union et il est vir-
tuellement impossible de la franchir sans être repéré par les multiples
postes de surveillance de la région. Cependant, on y connaît un tra-
fic constant de navires entrant et sortant de l’Union puisque c’est la
principale voie commerciale entre la Méditerranée et l’ouest. Aussi,
contrebandiers et trafiquants en tous genres parviennent souvent à
se mêler à ce trafic et à échapper aux détections principalement par
manque de volonté des pouvoirs méditerranéens de verrouiller com-
plètement la passe. En effet, cela arrange certains acteurs de la vie
économique de laisser la possibilité à des contrebandiers de franchir
la Mâchoire de Gibraltar.
Passe d’Istanbul : la passe d’Istanbul est difficile d’accès car c’est
une région tourmentée au relief accidenté. Une longue bande de
terre immergée d’une profondeur maximale de 100 mètres et large
de 40 km barre l’accès à la mer Égée. Cette bande de terre est cou-
verte de ruines de l’ancien temps, de collines et de pics sous-marins,
de crêtes, de fosses, etc. Il est donc difficile d’y naviguer sans danger
si l’on ne connaît pas bien la région. Au nord de cette bande de terre
s’ouvre la mer Noire avec des profondeurs pouvant atteindre 2 500 m.
Au sud, le Bassin de Marmara mène à la mer Égée avec des profon-
deurs comprises entre – 1 700 mètres (juste après la bande de terre)
et quelques dizaines de mètres selon les endroits. La station de défense
méditerranéenne de cette région est située dans les eaux les plus pro-
21
CONTEXTE
fondes du Bassin de Marmara. En raison des difficultés de navigation
dans cette région et des dangers de la mer Égée, la passe d’Istanbul est
peu fréquentée. Ce sont principalement les navires qui ravitaillent la
station de défense et Thessal qui l’utilisent. Il a souvent été question de
dégager cette passe afin de faciliter la navigation, mais cette barrière
naturelle constitue une formidable défense pour l’Union, principale-
ment contre une éventuelle attaque de l’Alliance Polaire.
Passe de Suez : la Passe de Suez est profonde de -230 mètres
et large d’environ 50 km. C’est une importante voie commerciale
entre l’Union et les nations du sud. Comme pour Gibraltar, la passe
est bardée de systèmes de détection et il est difficile d’y passer en
toute discrétion.
Autres passes : les 3 passes suivantes sont empruntées principale-
ment par des contrebandiers, des pirates ou des gens désirant pénétrer
discrètement dans l’Union. Elles sont cependant très dangereuses et
seuls ceux qui les connaissent bien peuvent espérer y survivre. Elles
sont toutes les 3 constituées de vastes réseaux souterrains engloutis
s’étendant sur des dizaines de kilomètres, qui passent sous un bras de
terre émergé. Même si les autorités méditerranéennes en connaissent
l’existence, il est très difficile de les surveiller. Aussi, elles se contentent
souvent de patrouiller dans les régions où débouchent ces passes et de
disposer des champs de mines à la sortie des accès connus.
• Passe de Burgas (max escorteurs) : cette passe située au
nord-ouest de celle d’Istanbul permet de pénétrer en Union
Méditerranéenne par le nord. Avec des eaux qui n’excèdent
pas 200 mètres de profondeur, la passe est constituée d’une
véritable jungle de pics rocheux, de canyons et d’un réseau de
larges galeries et cavernes sous-marines permettant de franchir
un bras de terre émergé qui, sur les cartes, semble interdire
tout passage. C’est cependant un chemin très dangereux car si
l’on ne connaît pas une des bonnes routes, on peut facilement
s’y perdre, s’échouer ou être victime de créatures (notam-
ment de pieuvres géantes). Les autorités méditerranéennes
connaissent cette passe, mais il est très difficile de la surveiller.
Des patrouilles sont régulièrement envoyées à l’est pour repé-
rer d’éventuels trafiquants avant qu’ils ne s’y engagent.
• Passe de Galia (max corvettes) : cette passe est surnommée
la Dentelle, car le bras de terre qui sépare l’océanAtlantique
et le bassin méditerranéen à cet endroit est percé de cen-
taines de galeries et de cavernes qui permettent à des petits
navires de le franchir. La navigation y est naturellement très
dangereuse et comme pour les autres passes de ce type, il vaut
mieux savoir quel itinéraire emprunter.
• Passe d’Aqaba (max corvettes) : située à 240 mètres de pro-
fondeur, cette passe est constituée d’un réseau de galeries
et de cavernes sous-marines qui passe sous la région mon-
 tagneuse séparant la mer Morte au nord et le Golfe d’Aqaba
au sud. La navigation y est périlleuse et seuls les petits navires
peuvent espérer s’y engouffrer. Une fois ralliée la mer Morte,
dont la profondeur n’excède par 800 mètres, il faut naviguer
au nord jusqu’à un véritable labyrinthe d’îles à l’est de Zaréa,
qui permet d’accéder au bassin méditerranéen.
TERRITOIRE
Le territoire de l’Union s’étend sur tout le bassin méditerra-
néen. Il offre un relief varié avec des eaux peu profondes sur tout
CONTEXTE
son pourtour et des profondeurs de -3 000 à plus de - 5 000 mètres
en son centre. La fosse la plus profonde est située au sud-ouest de
l’ancienne Grèce, c’est la Fosse Calypso (-5 467 m). Si l’Union
contrôle tout ce territoire, 2 vastes zones géographiques s’avèrent
très dangereuses et ne comptent presque aucune communauté. Ces
2 zones sont d’une part la mer Tyrrhénienne qui inclut la Zone vol-
canique à l’ouest de l’ancienne Italie et, d’autre part, la mer Égée
et la mer de Crète. Activité volcanique incessante, tremblements
de terre violents, tourbillons, tempête du flux, siphons, sont autant
de phénomènes presque constants dans ces régions. La navigation y
est extrêmement dangereuse et, généralement on évite ces régions.
Toutes les villes les plus proches de ces secteurs dangereux, notam-
ment Cartanzo, Malte, Néogênes, Argos, Antalya et Néo-Troie, sont
dotées de structures parasismiques.
Plusieurs secteurs de l’Union possèdent des caractéristiques
intéressantes. Tout d’abord, dans plusieurs régions, notamment à
l’est et à l’ouest, les habitants exploitent des Suintements Froids,
de véritables oasis de vie qui renferment un écosystème unique basé
sur l’oxydation du méthane comme source de carbone. Ce sont des
sources permanentes de sulfure d’hydrogène, de méthane et d’autres
hydrocarbures. On y trouve souvent des petites concentrations
d’eaux très salines et très denses qui donnent l’impression de voir
de véritables lacs sous l’eau. Sur les berges de ces lacs, on trouve une
concentration très élevée de mollusques et de crustacés. À l’inverse
des fumeurs noirs, l’eau est extrêmement froide aux abords des suin-
tements aux alentours desquels on trouve par millions des vers tubi-
coles. Ces vers sont très intéressants car ils peuvent vivre plusieurs
centaines d’années et atteindre des tailles de plus de 10 mètres.
En lien avec le phénomène des suintements froids, des vol-
cans de boue dégagent, dans le bassin méditerranéen, des coulées
de débris argileux, gréseux et calcaires. Les zones aux alentours de
ces volcans sont en permanence saturées de sédiments en suspen-
sion dans l’eau. Ces secteurs grouillent de crustacés, de petits crabes
fouisseurs et de poissons de diverses espèces. On trouve aussi des lacs
très denses aux environs des volcans. Les plus grands volcans de boue
se situent au nord de l’ancienne Égypte, entre -2 000 et -3 000 m, ce
sont les volcans Chéops, Chefren et Mykerïnos. Ils relâchent en per-
manence de la saumure, des fluides liquides ou gazeux (eau, pétrole,
méthane, etc.). Tout autour de ces volcans de plusieurs kilomètres
de diamètre, la région est truffée de pockmarks (des petits volcans
de boue de quelques mètres de diamètre), de cheminées gazeuses
et de cônes de plusieurs centaines de mètres de diamètre au som-
met desquels est niché un cratère occupé par des lacs de boue, de
saumure ou de fluides chauds. L’Union exploite massivement cette
région pour toutes ses ressources, que ce soit ses hydrocarbures ou
sa faune abondante. À l’ouest de cette région, on trouve également
le champ d’expulsion d’argile Prométhée, dont les dégagements sa-
turent les eaux de particules. Ce champ est exploité industriellement
par l’Union pour ses hydrocarbures.
De nombreuses cités de l’Union sont situées à très faibles profon-
deurs. Dans ce cas, elles sont généralement protégées de l’influence
néfaste de la surface par de véritables canopées de fleurs sous-marines
(généralement des posidonies géantes) qui se déploient juste sous le
niveau de la mer. Notez également que l’on trouve dans le bassin mé-
diterranéen de nombreuses concentrations de coraux rouges d’eau
froide, exploités par les communautés alentours.
L’Union dispose de vastes ressources aussi bien sous-marines
que terrestres. Elle compte notamment d’importantes réserves de
pétrole, de vastes gisements de sel, quelques mines d’or et de dia-
mants très productives, des mines de bore, des mines de différents
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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métaux comme le fer, le cuivre, le zinc, etc. Elle exploite aussi des
gisements de méthane et de gaz naturel, des sources d’eau douce,
d’importants champs d’hydrocultures, etc. À la surface, particulière-
ment sur toute la côte nord, elle dispose d’usines automatisées pour
l’extraction des matières premières. L’Union a également recours
à de nombreux champs d’hydroliennes, de moteurs à ressac ou de
dispositifs captant l’énergie des vagues pour générer de l’énergie,
champs généralement installés dans les régions les plus dangereuses
du bassin pour profiter de la force des courants. Les villes côtières
ont également recours massivement à l’énergie géothermique ou aux
générateurs à magma.
Signalons également que l’Union dispose d’une technologie
de forage très avancée, les forages grandes profondeurs. Certains
pensent que les Méditerranéens ont eu accès à un dépôt généticien
mais rien ne vient confirmer cette hypothèse. Quoi qu’il en soit, les
équipes de mineurs disposent de foreuses capables d’aller extraire des
ressources à plus de 15 km de profondeur dans l’écorce terrestre.
Ils ont réalisé des forages d’exploration (des trous de quelques cen-
timètres de diamètre) jusqu’à 20 km. Les autres nations peinent à
franchir la barre des 10 km.
Enfin, si l’Union n’avait jamais jusqu’à très récemment eu de
visées expansionnistes sur les terres émergées, c’est en train de chan-
ger. L’État a récemment considérablement augmenté les budgets des
troupes terrestres et finance de grands programmes d’exploitation
des ressources du continent européen et de celles de la mer d’Eu-
rope. Des bases militaires d’étude ont déjà été implantées au nord du
territoire européen et jusqu’aux terres bordant la mer d’Azov. Mais
un grand projet concerne les terres à l’est et notamment le Projet
Minéa qui vise à implanter le plus grand complexe minier du monde
en Asie mineure. De plus, des expéditions sont menées vers l’Asie
pour tenter de s’y approprier les immenses richesses de ce continent.
Les incursions méditerranéennes au nord-est sont une des raisons
pour lesquelles il existe une aussi grande tension entre l’Union et
l’Alliance Polaire.
À la surface, l’Union dispose déjà d’importantes implantations
industrielles situées au sud du continent européen. Ces implantations
sont constituées d’usines de production d’énergie, d’extraction ou
de recyclage qui sont disposées par groupe de 10 à 20 installations,
reliées entre elles par des tunnels et communiquant par d’autres
tunnels avec des bases industrielles sous-marines. Bien souvent, de
nombreuses mines sont également exploitées dans ces Secteurs In-
dustriels. On compte une vingtaine de ces sites industriels tout autour
du bassin méditerranéen, qui forment ce qu’on appelle la Ceinture
Industrielle Méditerranéenne.
Il faut aussi noter que les Communautés du Bassin Méditerra-
néen exploitent depuis des siècles des dizaines de mines sur les côtes
d’Europe et d’Afrique. C’est pour cette raison que l’on trouve de
nombreux complexes miniers et de vastes réseaux de galeries souter-
raines dans ces régions. Certaines de ces mines forment de véritables
petites communautés où ceux qui y travaillent passent une grande
partie de leur vie. Les conditions de vie y sont difficiles, aussi bien
en ce qui concerne le travail que les multiples dangers auxquels sont
confrontés les mineurs, mais il y règne une très grande solidarité. Les
« clans » de mineurs forment de véritables fraternités.
CLIMAT
Le bassin méditerranéen est une région de contrastes, ce qui a
pour effet de parfois provoquer de terribles tempêtes. Le climat nord-
africain, très chaud et très sec, génère des températures allant jusqu’à
80° le jour et -60° la nuit. Les terres nord-africaines sont donc le
plus souvent totalement désertiques et la survie y est très difficile,
sans compter que les équipements utilisés par les troupes méditerra-
néennes y sont soumis à rude épreuve.
De l’autre côté du bassin méditerranéen, le climat de l’Europe
s’avère assez tempéré avec un rythme saisonnier marqué. Mais globa-
lement, le temps y est plus froid et plus humide. Il y pleut beaucoup
et l’automne, particulièrement, est une saison où il pleut presque sans
arrêt. Cela favorise la croissance de vastes forêts-jungles et de grands
marais. Le principal problème rencontré par l’Union dans ces régions
est l’intense activité volcanique qui y règne par endroit et la forte
présence de plantes et d’insectes agressifs.
L’opposition entre ces 2 climats est à l’origine de terribles
conflits de masses d’air au-dessus du bassin méditerranéen. Ces
conflits provoquent régulièrement des tempêtes d’une rare violence
qui se déclenchent aussi vite qu’elles disparaissent. Bon nombre de
ces tempêtes interdisent toute navigation à moins de 300 mètres de
profondeur, dans des zones qui ne sont pas protégées par les canopées
végétales assez communes sur les côtes.
Vers l’est, notamment dans la région de la mer Noire, le climat
est plus calme, avec une météo changeante mais rarement violente.
Approche des cités
de l’Union_
L’Union bénéficiant de la protection naturelle de 3 étroits pas-
sages fortement surveillés, une fois que vous avez pénétré à l’inté-
rieur du Bassin méditerranéen, l’approche des villes est relativement
aisée et peu contrôlée. Les navires de tous types qui croisent dans les
mers de l’Union sont rarement arraisonnés sauf s’ils sont soupçonnés
de se livrer à la piraterie ou s’ils sont activement recherchés par les
autorités. Aussi, on navigue assez librement en Méditerranée. Cepen-
dant, cette surveillance efficace des frontières implique que l’on ne
peut pas pénétrer dans le bassin avec n’importe quel type de navire.
L’immense majorité des criminels et pirates qui se livrent à des acti-
vités illégales dans les eaux de l’Union utilisent des petits navires qui
ne dépassent guère la taille d’un patrouilleur (et plus rarement d’un
escorteur) surtout ceux qui empruntent les passes « secrètes ». Il y
a cependant quelques exceptions, mais assez rares, de pirates ayant
affrété des navires plus imposants au sein même du bassin.
Il faut ajouter que les services de sécurité disposent de peu de
bâtiments de patrouille, préférant largement déployer les flottes de
protection aux abords des passages menant à l’Union ou à des sites
stratégiques. Généralement, si des criminels et des pirates posent
problème dans une région, les responsables des communautés ou des
Maisons Marchandes ont recours à leurs propres forces de sécurité ou
à des mercenaires d’un type un peu particulier, les corsaires. Ces indi-
vidus sont souvent d’anciens marchands ou d’anciens pirates offrant
leurs services aux Princes Marchands. Mais en échange de leur titre
de corsaire, ils s’engagent également à servir la nation si besoin est.
Ils servent ainsi de « réserve » de troupes, sont chargés d’opérations
officieuses hors des eaux nationales et peuvent naviguer dans le bassin
méditerranéen avec des bâtiments plus imposants que des escorteurs.
Les corsaires de l’Union bénéficient d’un fort prestige auprès
de la population et ce sont souvent des individus installés avec leurs
familles dans les plus grandes villes méditerranéennes. Cependant,
et même s’ils le nient, certains groupes marchands n’hésitent pas
à avoir recours à des pirates, soit pour protéger des cargaisons ali-
mentant des trafics illégaux, soit pour s’attaquer aux navires des
concurrents. Dans ce dernier cas, il est rare que ces opérations soient
menées dans les eaux de la méditerranée. On préfère nettement cou-
ler les convois des concurrents dans les eaux internationales. Mais
ce recours à des petits groupes criminels pour faire le sale travail
explique en partie qu’il demeure quelques pirates en Union
Méditerranéenne puisque les marchands ont les moyens de payer les
bonnes personnes. En revanche, les pirates sont priés d’éviter de se
livrer à leurs activités dans les eaux de l’Union.
- Orath Delgo
Les principaux navires que l’on croise dans les eaux méditerra-
néennes sont donc des navires marchands et des petits transporteurs
civils. L’approche des villes est alors très simple. À quelques milles
marins des installations, vous êtes pris en charge par la Capitainerie
23
des ports, qui vous donne ou non l’autorisation d’accoster. L’autori-
sation ne dépend que d’une chose : la place disponible dans les docks.
En effet, les villes et les communautés de l’union, à part quelques
exceptions comme Néo-Troie, ont peu de docks. Il arrive donc sou-
vent que des bâtiments soient mis en attente le temps qu’une place se
libère. Autre problème de certaines villes de l’Union, la limitation du
tonnage maximal d’un navire. Certains docks n’acceptent pas de bâti-
ments plus gros que des frégates ! Pour tenter de régler ce problème,
les autorités commencent à installer à la périphérie de certaines com-
munautés de grands entrepôts/docks susceptibles d’accueillir des bâ-
timents plus lourds. Si vous êtes autorisé à accoster, on vous indique
CONTEXTE
un chenal d’accès et un numéro de quai.
Permis de séjour et
commerce_
Il est assez aisé d’obtenir un permis de séjour pour l’Union. Il
suffit de faire affaire avec une Maison Marchande ou de se rendre dans
une ambassade méditerranéenne. Les formalités sont simples, pour la
forme on vous demande l’objet de cette demande et on se contente
de vous signaler qu’il est inutile de vouloir franchir la frontière avec
un cuirassé. L’autorisation est généralement délivrée pour un cer-
tain nombre de semaines mais on peut aussi négocier des séjours de
plusieurs mois. Il est même possible de se présenter à la frontière de
l’Union sans autorisation. Dans ce cas, votre navire sera inspecté et
on réglera les formalités sur place. Toute affaire commerciale est ron-
dement menée en Union et il est extrêmement rare qu’un marchand,
aussi modeste soit-il, soit refusé.
Avec un permis de séjour, vous pouvez naviguer librement dans
le bassin méditerranéen mais attention ! Si les Méditerranéens ac-
cueillent facilement les étrangers sur leur territoire, ils n’acceptent
pas que l’on abuse de leur hospitalité. Si vous demeurez encore sur
leur territoire après la date limite, vous n’aurez qu’un seul avertis-
sement. Après, vous serez officiellement traqué par les autorités qui
saisiront vos biens et vous expulseront manu-militari. C’est le travail
d’un des départements rattaché au Service Agamemnon (contre-es-
pionnage), un département particulièrement efficace.
Contrôles et forces
de sécurité_
Ce n’est qu’une fois que vous avez accosté dans les docks d’une
ville ou d’une communauté, que vous aurez véritablement à faire
aux forces de sécurité de l’Union. Ce sont les Brigades Portuaires
qui sont chargées de ces contrôles. Elles dépendent du Ministère de
la Sécurité. Leur tâche est de vérifier que vous ne transportez rien
d’illégal, de vous notifier les frais de docks et de vous rappeler la
loi en vigueur en Union. Leurs inspections sont assez minutieuses
et peuvent parfois s’avérer assez pénibles puisque ce sont des gens
très procéduriers. Ça l’est d’autant plus si vous êtes en conflit avec
une Maison Marchande qui a versé des pots-de-vin pour qu’on vous
mette des bâtons dans les roues. En revanche, si vous travaillez ou si
vous dépendez d’une Maison Marchande influente dans la ville où
vous vous trouvez, ces inspections peuvent miraculeusement être
totalement évitées.
Les visiteurs n’ayant aucune affaire commerciale à traiter su-
bissent rarement ce genre de tracas, sauf si les autorités ont des rai-
sons de s’en méfier. Si vous vous contentez de vous rendre dans une
ville de l’Union sans transporter de marchandises, on vous demande-
ra généralement de vous présenter au bureau de la Brigade Portuaire
où l’on vous posera quelques questions d’ordre général.
Cependant si vous êtes recherché, méfiez-vous. La Brigade
Portuaire dispose d’informations précises sur les individus perso-
na non grata, informations fournies par les services du Ministère
de la Sécurité : l’Aéa (sécurité civile), l’Agamemnon (Contre-es-
pionnage) et l’Ulysse (espionnage). Dans ce domaine, ce serait une
erreur de sous-estimer les Méditerranéens… ils s’avèrent redou-
tablement efficaces. Et ils n’ont nul besoin d’avoir recours à des
 appareils sophistiqués comme en Alliance Polaire. Les services du
renseignement méditerranéen n’ont jamais cru en ces babioles, ils
préfèrent nettement avoir recours à l’infiltration et au contrôle des
groupes marginaux.
Dans les plus petites communautés, il n’y a pas de Brigade Por-
tuaire. L’accès y est totalement libre et le contrôle ou non de vos mar-
chandises dépend uniquement du responsable de communauté et de
son service de sécurité interne. C’est une situation qui n’est pas sans
poser quelques problèmes de sécurité. En effet, la grande majorité de
la population méditerranéenne est dispersée dans une multitude de
CONTEXTE

petites communautés autour des villes. Ces dernières n’accueillent

qu’une faible part de la population. Il est donc très difficile pour les
autorités de surveiller des communautés aussi dispersées où peuvent
presque librement se développer des mouvements dissidents ou se
cacher des membres d’organisations terroristes (comme ceux de la
Voix Divine, par exemple). C’est une des raisons qui explique pour-
quoi le Conseil Fédéral tient tant à augmenter la capacité d’accueil
des grandes cités afin de constituer de grands centres urbains qu’il
sera plus aisé de surveiller.
La sécurité des villes est assez particulière en Union. En effet,
si l’armée et certains aspects très précis de la politique sont gérés
par l’État, les villes de l’Union constituent une sorte de fédération et
bénéficient d’une grande autonomie. Dans le domaine de la sécurité,
notamment, l’ordre est maintenu par des milices locales et des forces
privées financées par les Princes Marchands.

Méfiez-vous des rivalités entre les villes et surtout des rivali-

tés entre les Princes Marchands, ce qui revient à peu près au même.
Elles peuvent vous valoir de sérieux ennuis si vous avez le malheur
d’être favorisé par une Maison et que vous allez vendre vos mar-
chandises dans la ville d’une Maison rivale. Et en ce qui concerne la
population, ce n’est guère mieux. Non seulement les Méditerranéens
démontrent une propension certaine à dénigrer les autres villes de
leur propre pays mais, en plus, ils s’offusquent rapidement si vous
avez le malheur de dire ouvertement que vous avez préféré tel ou tel
aspect d’une cité voisine. Ces gens sont élevés avec la rivalité dans
le sang. La devise de l’Union : « Notre Nation, Notre sang, Notre
combat », vient d’ailleurs d’une devise de Néo-Troie : « Notre ville,
Notre sang, Notre combat ». Une autre citation de l’érudit Lésinios
de Troie trahit cette mentalité très particulière à l’Union : « Libres
nous sommes de nous affronter, libres nous sommes de nous unir.
Envahisseur prends garde, car si nous sommes face à face pour nos
duels fratricides, nous sommes dos à dos si le danger menace. Et de
nos héros ne te moque point, car ils sont gages de notre unité et pour
eux nos cœurs battent à l’unisson. »
- Orath Delgo

Armements et
contrebande_
Dans le domaine de l’armement des navires, l’union a eu une
grande tolérance, bien consciente des dangers de la navigation en
pleine mer. Aussi, vaisseaux et navires marchands de tous types dotés
d’un armement raisonnable seront autorisés à naviguer dans le bassin
méditerranéen. Cependant, si vous n’êtes pas corsaire ou soutenu par
une puissante Maison Marchande, n’imaginez pas pouvoir pénétrer
dans les eaux de la méditerranée avec un croiseur de combat ou une
frégate surarmée. Dans les rares cas où le problème se pose, on trouve
en amont des trois principaux accès à l’union, des stations de transit
où n’importe qui peut amarrer un bâtiment interdit d’accès et avoir
recours à des sociétés de transport privé pour pénétrer sur le terri-
toire méditerranéen.
L’armement individuel est aussi réglementé. Toutes les villes ont
leurs propres règles mais, généralement, seules les petites armes indi-
viduelles et les tenues de protection légères sont tolérées.

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

24

Quand j’ai franchi la Mâchoire de Gibraltar, j’ai eu la
grande surprise de voir à travers un hublot un immense cuirassé aux
impressionnantes batteries de canons supercavitants. J’ai demandé
à une hôtesse si c’était un bâtiment de l’armée et elle m’a répondu
que non. Il s’agissait du Persée, le navire d’un corsaire au service
de la Maison Elztrin, le célèbreYoann Ségur. CeYoann Ségur, m’a-
t-elle expliqué, est une célébrité en Union, presque aussi célèbre
que Telkran Raljik ou même Taranis, un mystérieux corsaire qui
aurait un lien avec l’Union. On se demande même si Taranis n’est
pas, en réalité,Yoan Ségur. En tout cas, ce dernier est un individu
véritablement adulé par la population et il a coulé de nombreux
navires pirates sur les grandes lignes commerciales du Pacifique et
de l’Atlantique.
- Orath Delgo
La contrebande suit des règles assez particulières en Union car
elle est pratiquée comme partout ailleurs, mais dépend le plus sou-
vent du bon vouloir des Princes Marchands. En fait, globalement, on
a l’impression que c’est une activité parallèle au commerce légal et
il s’avère extrêmement difficile d’être un contrebandier autonome.
Certains y parviennent, mais ils ne sont pas nombreux et, surtout,
ils demeurent totalement anonymes car comme ils disent : « un bon
contrebandier est un contrebandier dont on ignore l’existence ».
L’Union Méditerranéenne, grâce à ce double système d’appro-
visionnement en marchandises, est un marché ouvert, c’est-à-dire
que l’on peut y trouver absolument tout et n’importe quoi. Un peu
comme sur Équinoxe, c’est aussi un marché où l’on trouve des pro-
duits venus du monde entier, puisque presque toutes les lignes com-
merciales débouchent en Méditerranée. Bien entendu, certains pro-
duits sont réglementés (comme les drogues et les médicaments) ou
même interdits (les armes principalement), mais l’Union est une des
nations les plus tolérantes dans ce domaine.
Stations de défense
et bases militaires_
L’Union ne dispose pas de beaucoup de places fortes. Les principales
bases militaires sous-marines sont situées dans la Passe de Gibraltar, la
Passe d’Istanbul et la Passe de Suez. Des installations plus petites sont
situées à proximité des 9 plus grandes villes ou près des côtes comme
bases arrière pour les installations en surface. La Forteresse de Malte
est une exception puisqu’on y trouve un complexe militaire terrestre
et sous-marin qui abrite le centre stratégique de l’Union. C’est la
seconde plus grande base militaire après Gibraltar. Deux autres
forteresses sont à signaler, celle de Crète et celle de Sardaigne. Dans
les 2 cas, ce sont des complexes terrestres et sous-marins mais plus
petits que ceux de Malte. Quand elles ne sont pas en patrouille, les
flottes méditerranéennes sont ancrées dans ces installations militaires.
Notez que la Forteresse de Malte n’est pas située sur l’île de
Malte comme son nom pourrait l’indiquer. En effet cette île n’est
plus aujourd’hui qu’un petit chapelet de pic rocheux qui s’élèvent
d’une cinquantaine de mètres au-dessus des eaux. Non, la Forteresse
est située au sud-est de l’ancienne Sicile et son nom de Forteresse de
Malte est dû à la ville sous-marine située au sud (dans la région de
l’ancienne île de Malte) et non à l’île.
- Orath Delgo
Commandée par le Général Ouro Keynos, la base militaire de
Gibraltar est une forteresse impressionnante. Elle est constituée de
2 bastions en surface, sur les 2 péninsules, la péninsule ibérique et
la péninsule marocaine, d’une forteresse sous-marine juste après la
25
mâchoire et d’une myriade de petites stations tout le long du canal.
La forteresse sous-marine est située à 1 200 mètres de profondeur à
l’est de la passe et est creusée dans un plateau naturel de 6 kilomètres
de diamètre qui se dresse d’une centaine de mètres au-dessus du
fond marin. Le plateau est surmonté d’un énorme dôme. La base est
souvent appelée la Forteresse d’Omeross mais cette ville est située à
plus de 150 milles marins à l’est. Le complexe défensif est doté d’un
armement capable de repousser n’importe quelle flotte, notamment
des batteries de canons supercavitants, des armes à énergie et plus de
torpilles qu’il n’en faut. Profond de 300 mètres, l’étroit goulet large
CONTEXTE
d’environ 10 milles marins et long d’à peu près la même distance, est
bardé de stations sonars, de tourelles torpilles et de petites stations
d’observation. De plus, il est vivement éclairé en permanence par
des rampes de projecteurs afin de faciliter la reconnaissance visuelle.
Les militaires peuvent y déployer extrêmement rapidement un sys-
tème de câbles barrant le passage ainsi que des champs de mines. Plus
de 1 500 soldats, et le triple en personnel civil, occupent en perma-
nence les installations de Gibraltar et c’est sans compter les éléments
de la flotte méditerranéenne qui y stationnent. Il semblerait que des
petites passes au nord et au sud de la mâchoire permettent d’éviter
le goulet mais les autorités les auraient condamnées en y déployant
des mines.
Commandée par le Général Sylus Penvéden, la forteresse de
Suez est plus petite que celle de Gibraltar. Située à 230 mètres de
profondeur, elle est constituée d’une dizaine de dômes blindés dis-
posés en demi-cercle à l’embouchure du canal. Bardé de systèmes de
détection, chaque dôme est également équipé de canons supercavi-
tants. Des stations d’observation sont disposées directement dans la
passe ainsi que des tourelles torpilles et on peut aussi y déployer très
rapidement des champs de mines. Les navires de l’armée, le centre
de commandement ainsi que les logements des soldats sont situés à
quelques milles au nord.
Commandée par le Général Angus Devolin, la forteresse
d’Istanbul, située à – 1 700 m, est installée juste après une bande de
terre de 100 mètres de profondeur dotée d’un relief traître. C’est la
plus petite des forteresses qui s’avère plutôt être une station d’écoute
et une base de chasseurs. Elle contrôle cependant quelques stations
lance-torpilles et disposent de blindés et de commandos sous-marins
qui inspectent régulièrement la région. Plusieurs petits modules de
surveillance ont été installés dans les ruines et dans le relief de la
bande de terre barrant l’accès au bassin de Marmara.
La forteresse de Malte est le cœur stratégique de l’Union. Elle
est constituée d’une impressionnante base terrestre qui se dresse
sur la côte sud-est de l’ancienne Sicile. Surnommée la Forteresse
d’Onyx, elle est constituée d’une tour centrale et de 4 grands hangars
rectangulaires dont la structure est recouverte d’un étrange composé
minéral totalement imperméable aux conditions climatiques de la
surface. On ignore si cette base a été construite par les Généticiens,
mais il semblerait qu’elle ait autrefois abrité des éléments de l’Insur-
rection à l’époque de l’Exode et de la guerre contre l’Union Globale.
La structure en surface est dotée de canons E.M., de nombreuses
défenses anti-aériennes et abrite plusieurs escadres de chasseurs. L’île
plus généralement abrite des camps d’entraînement pour les troupes
de la surface. Sous la Forteresse d’Onyx, tout un réseau souterrain
s’enfonce dans les profondeurs et permet d’accéder au bunker straté-
gique de l’Union, mais aussi aux installations militaires sous-marines
au sud-est de l’île. Ces installations sont non seulement dotées d’un
armement lourd, mais elles constituent aussi un des principaux ports
d’attache de la flotte méditerranéenne.
Les forteresses de Crète et de Sardaigne sont de petites bases à la
fois terrestres et sous-marines qui servent de camps d’entraînement,
de ports d’attache pour la flotte et de centre de commandement opé-
rationnel pour les missions en Europe de l’Ouest et en Afrique du
Nord (à partir de la Sardaigne) et les missions en Europe de l’Est et
en Asie Mineure (à partir de la Crète).
La plupart des bases de l’Union en surface sont des petites instal-
lations souterraines qui ont pour mission de surveiller ce qui se passe
 dans les régions où elles sont installées, de protéger les complexes in- Produits alimentaires (spécialités) Prix
dustriels et de repérer d’éventuels nouveaux sites à exploiter. Pour ce
faire, elles accueillent du personnel civil que les escouades de l’armée Bouillie d’algues nutritives 5
protègent pendant leurs recherches. L’armée de l’Union ne dispo- Fricassée d’oursins 8
sant que de très peu de troupes, les unités déployées dans ces bases Homard farci 12
sont peu nombreuses et constituées principalement de petits groupes
de commandos quasiment autonomes. En effet, les soldats manquent Soupe de poisson 10
cruellement de soutien logistique et sont obligés de se montrer très Bouillabaisse 60
polyvalents dans les tâches qu’ils doivent accomplir. Rascasse méditerranéenne 40 la pièce
CONTEXTE

Rouget 30 la pièce
Tarifs, alimentation, Araignée des mers 20 la pièce
boissons, logements, Boissons (spécialités) Prix
dock s_ Alcool d’algues (25cl) 2
Les tarifs pratiqués en Union Méditerranéenne sont générale- Bière de Malte (50cl) 12
ment très proches de ceux pratiqués sur Équinoxe. Cependant, il y a Syphone (alcool très fort, 10 cl) 10
quelques particularités qu’il vaut mieux connaître pour éviter toute
surprise désagréable. Services Coût (en sols)
Tout d’abord, les actes médicaux sont particulièrement onéreux Mécanicien 1 000/jour de travail
et, plus généralement, tout ce qui est lié au médical est entre 10 et Électronicien 3 000/jour de travail
30 % plus cher qu’ailleurs. L’Union manque de médecins et surtout
Cybernéticien 4 000/jour de travail
de chirurgiens. La prostitution est également plus chère qu’ailleurs
car le Ministère de la Santé et des Mœurs exige des conditions d’exer- Médecin 2 000 à 18 000/ jour de travail
cice draconiennes (notamment des examens médicaux réguliers) ce Prostitution 1 500 à 6 000
qui engendre des frais supplémentaires assez importants.
Hospitalisation 1 100 à 2 000 par jour
L’Union manque de place pour loger sa population et l’on y
trouve assez fréquemment des logements communs partagés par Locations Coût Caution
plusieurs familles. Ces logements sont le plus souvent gratuits pour Armure non-armée 30 sols par tonne/jour 10 %
les gens du cru, mais pour les étrangers, ils sont relativement oné-
reux en plus d’être rares. Bien souvent, les visiteurs ne trouvent ni Véhicule sous-marin 30 sols par tonne/jour 10 %
chambre d’hôtel ni appartement privé à louer et doivent dormir (moins de 20 t)
soit à bord de leur navire quand ils en ont un, soit dans de grands Véhicule sous-marin (400+1/tonne) sols/ 10 %
dortoirs communs. Ceux qui sont invités par les grandes Maisons (plus de 20 t) jour
Marchandes bénéficient en revanche de conditions beaucoup plus Atelier 500/jour/niveau 5 000
favorables.
Hangar équipé 1 000 à 6 000/jour/ 10 000 à 100 000
La location des docks est un peu particulière en Union niveau
Méditerranée puisqu’elle est extrêmement variable. Deux éléments
déterminent les tarifs appliqués par la capitainerie de chaque port : Hangar non équipé 500 à 3 000/mois 5 000 à 50 000
la fréquentation et l’affiliation à telle ou telle Maison Marchande. Laboratoire 1 000 à 6 000/jour/ 10 000 à 100 000
Le principal facteur est la fréquentation. S’il y a une forte activité niveau
commerciale, les coûts de location des docks grimpent en flèche
afin d’accélérer la rotation des navires à quai. Les marchands Tarifs des Surface par Prix
habitations chambre
qui connaissent le système s’arrangent toujours pour avoir un
employé à la capitainerie qui surveille l’évolution des tarifs. Ceux Logements 4 m²/personne gratuits (locaux)/
qui ne le connaissent pas se retrouvent souvent avec une ardoise communs (max 20 personnes) 50 sols par jour
impressionnante. Dans aucune autre ville du monde vous ne verrez (visiteurs)
des marchandises débarquées aussi rapidement. Tubes* spécial 20 sols/nuit
L’autre facteur important, c’est bien entendu vos liens avec les Hôtel commun 5 m² 200 à 300 sols par
Maisons Marchandes locales. Elles peuvent non seulement réduire jour
considérablement les coûts de location des docks mais aussi vous faire
Hôtel de prestige 20 m² 3 000 à 10 000 sols
bénéficier de quais dont elles sont propriétaires. Bref, si la location par jour
de base d’un dock semble un peu moins chère qu’ailleurs, en défi-
nitif, il arrive fréquemment que le coût réel soit jusqu’à 10 fois plus Hôtel de l’élite 100 m² 30 000 à 150 000
important. sols par jours
Notez cependant que les tarifs pratiqués par les capitaineries Escaliers/ruelles Interdit (sauf en cas de manque de
pour la location de matériel sont assez intéressants. logements)
La manutention des marchandises est aussi assez onéreuse si vous Quartier individuel 4 m2 4 000 à 6 000 sols
n’avez aucune relation dans les villes méditerranéennes. Tous les doc- petit par mois
kers des villes sont affiliés à des Maisons Marchandes et leurs tarifs Quartier individuel 12 m² 10 000 à 20 000 sols
dépendent donc de vos liens avec ces Maisons. Ces dernières sont moyen par mois
obligées par la loi d’accepter de décharger ou de charger des denrées, Quartier individuel 30 m² 30 000 à 60 000 sols
mais les dockers qui travaillent pour elles peuvent se montrer plus luxe par mois
ou moins efficaces et surtout pratiquer des tarifs variables. Puisque
de nombreux abus ont été commis dans ce domaine, des tarifs maxi- *Les tubes sont rares en Union mais l’État a décidé d’en faire installer un
mums ont été fixés par l’État. peu partout pour tenter de régler la pénurie de logements.

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

26
 Espace de vente coût par jour Le maître de jeu est, bien entendu, libre d’imaginer ses propres
rumeurs, en gardant à l’esprit que, dans le monde des océans, l’infor-
Coursive (dans les rues, espaces régle- Gratuits dans les espaces mation circule lentement (quasiment pas dans les stations reculées)
mentés) définis et, surtout, qu’elle est presque toujours déformée. Il faut aussi noter
Place (places commerciales, espaces 10 à 500 sols le m² que les nouvelles sont très appréciées par les membres des commu-
réglementés) nautés isolées et qu’il est facile d’être accueilli dans une station juste
parce qu’on a quelque chose à raconter.
Intérieurs (dans une “ boutique ”) 20 à 1 000 sols le m²
Stations d’arrimage* Coût en sols** Événements
Exo Alpha 5 par heure
majeurs en Union

CONTEXTE
Exo 0 15 par heure
Exo 1 20 par heure
Méditerranéenne
Exo2 25 par heure
de janvier 568
Exo 3 30 par heure à mars 569_
Exo 4 45 par heure • Janvier 568 : Signature d’un accord militaire entre l’Hégémonie
Exo 5 60 par heure et l’Union. Cet accord officialise l’existence de 2 bases terrestres
communes aux 2 nations, l’une au nord de l’Espagne, la
Exo 6 80 par heure seconde en Afrique. Ces bases accueilleraient des soldats et des
Exo Oméga 90 par heure scientifiques des 2 nations qui œuvreraient en commun dans des
domaines pour l’instant tenus secrets.
Navire jusqu’à 20 t 100 par heure
• Janvier 568 : les combats contre les foreurs, notamment sur le
Navire jusqu’à 40 t 160 par heure territoire européen, se font de plus en plus rares. Pour la pre-
Navire jusqu’à 60 t 210 par heure mière fois depuis des siècles, le peuple des profondeurs semble
Navire jusqu’à 80 t 250 par heure relâcher la pression sur les installations souterraines de l’Union.
• Février 568 : à la tête d’une délégation diplomatique
Navire jusqu’à 120 t 330 par heure hégémonienne, la Baronne Vilma Terrastet est invitée en Union
Navire jusqu’à 240 t 530 par heure Méditerranéenne par le Conseil. En cette occasion, elle s’entretient
Navire jusqu’à 540 t 900 par heure longuement avec les représentants de la Maison Elztrin.
• Mars 568 : accrochage entre des troupes d’exploration de
Navire jusqu’à 800 t 1 200 par heure
l’Union dans le désert africain et ce qui a été identifié comme
Navire jusqu’à 2 000 t 2 200 par heure des commandos du Culte d’Osiris.
Navire jusqu’à 16 000 t 8 600 par heure • Avril 568 : La Maison Elztrin, soutenue par la plupart des
Navire jusqu’à 50 000 t 18 000 par heure Princes Marchands, remet ouvertement en question le pouvoir
du Conseil et prône la constitution d’un régime oligarchique
Navire jusqu’à 100 000 t**** 30 000 par heure dominé par les Maisons Marchandes. Il recommande également
Navire jusqu’à 160 000 t**** 40 000 par heure que la politique d’optimisation génétique des individus soit ren-
forcée. Et il défend l’idée que les futurs dirigeants doivent avoir
Navire jusqu’à 220 000 t**** 50 000 par heure été optimisés génétiquement pour régner. Il annonce à cette oc-
Tonnage supérieur à 200 000 t**** variable casion, que son propre fils, l’héritier de la Maison Elztrin, Hugh,
(minimum 60 000 par heure) a subi une telle optimisation.
Remorqueurs*** 5 à 15 sols la tonne • Mai 568 : plusieurs témoins affirment avoir vu le célèbre navire
(minimum 3 000 sols) de Taranis, le Lame de Fond, franchir la Passe de Suez.
* une marge de + ou – 10 % est tolérée pour le tonnage des véhicules. • Mai 568 : démantèlement d’un réseau de passeurs clandestins
** pour les stations d’arrimage gérées directement par la capitainerie, le qui franchissaient la Mâchoire de Gibraltar en collant de petits
forfait à la journée est calculé sur 12 heures. Pour celles qui sont gérées par submersibles sous la coque des plus gros cargos.
des sociétés privées ou des Maisons Marchandes, le forfait au mois est calculé • Juin 568 : début des travaux des 2 tunnels sous-marins devant
sur 18 jours. Les hangars privés sont rarement libres. relier la mer Adriatique et la baie de Bucarest à la mer d’Europe.
*** si un navire a besoin de remorqueur pour s’arrimer (à cause d’une • Juillet 568 : une dispute (encore une !) au sujet des zones d’ex-
panne ou d’autre chose). ploitations a failli dégénérer en affrontement ouvert entre les
**** Uniquement dans certains ports et cités. bateaux de pêches de Cartanzo et de ceux de Kornat.
• Septembre 568 : après 6 jours de traque dans tout le bassin
Contexte historique_ méditerranéen, le navire pirate qui avait arraisonné un navire
marchand au large de Zaréa a été intercepté et envoyé par le
Les informations présentées dans la première partie de ce supplé- fond par le Persée de Yoann Ségur.
ment détaillent l’Union telle qu’elle apparaît au monde en mars 569, • Septembre 568 : la ville de Syrte est le théâtre de violents inci-
après les Foudres de l’Abîme et au début des événements des romans dents entre des adeptes du Culte du Prophète et une foule de
Domination. Dans la seconde partie réservée au MJ, nous détaillons citoyens qui les accuse de faire partie de la Voix Divine.
tous les secrets de cette nation. Les MJ peuvent donc s’appuyer sur ces • Octobre 568 : une bataille majeure oppose les troupes de sur-
contextes historiques comme toile de fond pour leurs campagnes. face de l’Union à des éléments de l’Enclave de Fer dans de vastes
Ainsi, il est tout à fait possible de développer des intrigues secon- ruines émergées au nord de Galia. Il semblerait que l’Enclave
daires mêlant les buts d’une campagne et la tension sans cesse crois- dispose d’une base secrète dans la région, base qui n’a malheu-
sante entre les nations du monde sous-marin. Les MJ peuvent aussi reusement pas été découverte. La bataille a nécessité l’interven-
évoquer certains faits en toile de fond pour rendre leur univers plus tion de la Division Carthage qui aurait eu recours à des armes
réel et plus vivant. La plupart de ces faits divers peuvent prendre la chimiques mais aussi à de nouveaux canons E.M. particulière-
forme de rumeurs. ment redoutables.

27
 • Décembre 568 : des foreurs ont établi le dialogue avec les
troupes souterraines de l’Union.
• Décembre 568 : Pietrich Van Dyn est déclaré souffrant. Cer-
tains hommes politiques n’hésitent pas à y voir une félonie de la
Maison Elztrin.
• Janvier 569 : une activité sans précédent de la barrière volcanique
séparant la mer Égée de la mer de Crète interrompt totalement
le trafic maritime dans cette zone. La ville de Kalamaté, malgré
ses structures parasismiques, subit d’importants dommages.
CONTEXTE
• Février 569 : des cas de peste ont été signalés dans certaines ins-
tallations industrielles de Ka. Le sujet préoccupe suffisamment
les autorités pour qu’elles aient demandé l’assistance du Culte
du Trident pour enquêter sur ce que certains estiment être le
début d’une épidémie aux conséquences imprévisibles.
• Février 569 : une vaste opération de contre-espionnage est
menée dans les villes de l’Union. Plus de 60 agents étrangers
sont interpellés.
• Mars 569 : affrontement en surface dans les Hautes Terres
Kazakhes entre des troupes de l’Alliance et des escouades de
l’Union Méditerranéenne. Dans la mer de Sibérie, on passe à
2 doigts d’un incident majeur entre les flottes des 2 nations.
• Mars 569 : des commandos de l’armée interviennent dans un
ancien site archéologique d’une grotte du nord de l’Afrique. On
ne sait pas grand-chose de ce qui s’y est réellement passé, mais
les commandos ont eu de nombreuses pertes et il semble qu’ils
se soient frottés à des adversaires que certains soupçonnent
d’être des membres de la Voix Divine.
• Mars 569 : Nez Dorir s’est déclaré disposé à prendre la place
de Pietrich Van Dyn dont la santé ne cesse de se détériorer. Une
rumeur prétend que le Prince Marchand de la Maison Elztrin
serait venu secrètement à son chevet et que Pietrich aurait évo-
qué son désir de rencontrer le Prophète de Syrte.
Dates importantes
en Union
Méditerranéenne_
Il y a très peu de fêtes ou cérémonies officielles en Union
Méditerranéenne. Cependant, chaque ville a ses spécificités dans ce
domaine et organise ses propres événements.
• 15 janvier : Fête des mines. Cette fête est destinée à hono-
rer tous ceux qui travaillent dur dans les complexes miniers de
l’Union. Chaque complexe minier envoie quelques représen-
tants (généralement les plus méritants). Ces représentants sont
fêtés et honorés pendant toute une journée avec un accès gratuit
à presque toutes les activités.
• 26 mars : Commémoration de la Nuit Hérétique. Ce
n’est pas une cérémonie joyeuse mais une journée de recueil-
lement destinée à se souvenir des terribles conflits du passé.
À midi, tous les habitants de l’Union s’immobilisent et font
silence pendant 1 minute. C’est aussi ce jour que sont souvent
organisés des survols en navire de tourisme des Ruines de Cal-
naïs, laissées intactes pour que personne n’oublie ce qu’il est
advenu du Baron Narval.
• 15 juillet : Fête du labeur. Cette fête est destinée à honorer et
à récompenser les meilleurs travailleurs de l’Union. C’est aussi
une journée au cours de laquelle les jeunes gens qui sortent des
écoles de formation reçoivent leurs affectations.
• 12 novembre : Anniversaire de la fondation de l’Union.
C’est la plus grande fête en Union Méditerranéenne.
• 18 décembre : Fêtes des Maisons Marchandes. Chaque
année les dirigeants des Maisons Marchandes organisent de
grandes fêtes et rivalisent d’audace et d’ingéniosité pour organi-
ser les spectacles les plus grandioses.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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Relations avec les
autres nations et
factions_
Alliance Orbitale : les relations entre l’Union et l’Alliance
Orbitale sont tout à fait cordiales à tel point que les Méditerranéens
bénéficient de tarifs préférentiels pour leurs opérations en surface.
L’Union dispose d’ailleurs d’un centre de formation à Galia, le
Centre Géode, qui prépare ceux et celles qui désirent travailler dans
les stations orbitales, généralement des scientifiques.
Alliance Polaire : la tension entre les 2 nations ne cesse de
croître ces dernières années et les incidents entre leurs escouades
d’exploration à la surface sont fréquents. L’Alliance Polaire voit d’un
mauvais œil les tentatives d’expansion de l’Union sur les terres d’Asie
mais aussi dans les mers du nord. Cependant, si les 2 nations n’ont of-
ficiellement aucune relation diplomatique ou commerciale et qu’elles
paraissent sur le point d’en découdre, il semble que les dirigeants de
leurs grandes sociétés n’en ont cure. C’est ainsi que, récemment,
Alec Volargis, le directeur de Magiar, a séjourné à Galia puis à Néo-
Troie où il a rencontré plusieurs dirigeants des Maisons Marchandes,
certains membres du Conseil avant d’être invité à séjourner dans une
des stations privées du groupe Mistral. Il semble de plus en plus que
le directeur de Magiar agisse comme une sorte d’ambassadeur offi-
cieux pour le compte de l’Alliance. Autre note d’espoir pour régler
ce conflit larvé, la récente alliance entre 2 escouades d’exploration
des deux nations lors d’une expédition dans les Ruines de Moscou.
En fait, les 2 unités se surveillaient étroitement lorsqu’elles ont été
victimes d’un assaut massif de créatures insectoïdes.
Amazonia : de nombreux liens diplomatiques ont récemment
été établis avec Amazonia afin que cette nation fournisse des médi-
caments à l’Union et qu’elle tente de régler la pénurie de médecins
méditerranéens. Ainsi, plusieurs médecins et chirurgiens géno-adap-
tés (individu conditionné génétiquement pour s’intégrer à un envi-
ronnement différent de celui d’Amazonia) auraient rejoint les écoles
de formation méditerranéennes.
Confédération d’Enderby : l’Union a passé de nombreux
accords commerciaux avec cette nation mais elle n’entretient aucune
relation particulière avec sa dirigeante.
Confrérie des Veilleurs : l’Union et la confrérie des Veilleurs
s’entendent particulièrement bien. Non seulement de nombreux
méditerranéens ont rejoint les rangs de la force internationale mais,
en plus, il est fréquent que les 2 entités organisent ensemble la pro-
tection des convois de marchandises. L’Union a toujours répondu aux
demandes de soutien des Veilleurs.
Culte d’Osiris : le Culte d’Osiris serait vraisemblablement
une faction de l’Enclave agissant principalement en Afrique. Plusieurs
patrouilles de l’Union ont connu quelques accrochages avec cette fac-
tion. Plus grave encore, il semblerait que des agents d’Osiris aient
infiltré certaines villes de l’Union. Certains les soupçonnent même
d’être en relation avec les Frères des Abysses et la Voix Divine.
Culte du Trident/Équinoxe/O.E.S.M. : Équinoxe étant un
partenaire commercial majeur pour la Méditerranée, il a toujours
existé une excellente relation entre le Culte du Trident et les diri-
geants de l’Union. Le Conseil méditerranéen soutenant presque à
chaque fois les décisions de l’O.E.S.M., les relations diplomatiques
avec le culte sont au beau fixe. La religion du Trident est d’ailleurs
très pratiquée dans l’Union. Les seuls ombres au tableau sont l’affaire
du Prophète de Syrte et de la Voix Divine, mais aussi les soupçons qui
pèsent sur les autorités méditerranéennes de devoir certaines de leurs
technologies à un dépôt généticien qui n’aurait pas été officiellement
reconnu. Certains estiment que les techniques utilisées pour l’opti-
misation génétique et les forages à grande profondeur sont dérivées
de technologies généticiennes.
Enclave de fer : s’il y a bien une nation en guerre ouverte avec
l’Enclave, c’est l’Union, qui se heurte fréquemment à ses troupes en
surface. Les services méditerranéens soupçonnent ce groupe de dis-
poser de plusieurs bases dans le désert africain, dans les montagnes
d’Europe ainsi que dans celles d’Asie.
 États du Rift : les États du Rift sont un partenaire commercial
majeur de l’Union depuis la fin de la guerre contre l’Empire de Ziar.
Les Méditerranéens apprécient particulièrement les produits du Rift
et l’Union fournit de nombreuses matières premières à sa voisine.
Plusieurs accords de coopération ont été signés pour l’exploration du
continent africain. Cependant, certains au sein de l’Union accusent le
Rift de soutenir le mystérieux Culte d’Osiris même si la Commission
de Productivité l’a toujours nié.
Fédération du Cap : il existe des liens étroits entre cette fédé-
ration et l’Union qui a souvent fourni des instructeurs pour former ses
mineurs. De nombreux accords économiques ont été passés entre les
2 nations et la fédération achète des équipements de forage à l’Union.
Des projets communs d’exploration des terres africaines ont été négo-
ciés et il semblerait que des commandos méditerranéens soient parfois
envoyés dans le sud pour soutenir des opérations de la fédération.
Fraternité du Soleil Noir : la présence de la fraternité en
Union est on ne peut plus discrète. Les Méditerranéens soutenant
ouvertement le Culte du Trident, la fraternité est officiellement
interdite sur le territoire méditerranéen. Cependant, il semble que
certains Princes Marchands n’aient aucun scrupule à entretenir des
contacts et même à protéger des membres de ce groupe. Il est donc
possible que le Soleil Noir dispose de quelques bases secrètes sur le
territoire de l’Union.
Ligue Rouge : ces dernières années, la Ligue et l’Union se sont
considérablement rapprochés notamment dans le domaine commercial
et dans celui des techniques de forage. Les échanges entre les 2 nations
sont soutenus et leurs entreprises signent contrats sur contrats.
Hégémonie : la relation entre l’Union Méditerranéenne
et l’Hégémonie est un peu paradoxale. D’un côté, la nation des
Patriarches considère l’Union comme une rivale potentielle et redouble
d’efforts pour lui mettre des bâtons dans les roues en multipliant
les sabotages, la déstabilisation et l’espionnage. Pourtant, certaines
factions hégémoniennes ont toujours prôné un rapprochement avec
l’Union. Cela s’est régulièrement traduit dans l’Histoire par des
projets communs. Mais plus récemment, c’est l’initiative de la Baronne
Terrastet qui pourrait marquer un tournant important dans cette
relation quelque peu ambiguë. La Baronne ne cache pas son intention
29
de négocier avec l’Union une solide alliance aussi bien militaire que
commerciale. Elle a convaincu bon nombre de membres de la noblesse
de son pays de se rallier à son point de vue et elle multiplie les rencontres
avec les Princes Marchands et notamment la Maison Elztrin.
République du Corail : depuis que l’Union ne cesse de
prendre de l’importance dans le monde sous-marin, la République
tente de multiplier les accords économiques avec elle. Mais les Médi-
terranéens se sont toujours montrés quelque peu méfiants vis-à-vis de
cette nation un peu trop idyllique à leur goût. Cependant, les accords
concernant le domaine médical ont permis de réelles avancées dans
CONTEXTE
les relations commerciales et il semblerait que les efforts des diplo-
mates et industriels coralliens commencent à porter leurs fruits.
Royaume de l’Indus : à l’instar des États du Rift, les rela-
tions commerciales entre l’Indus et l’Union sont florissantes. Presque
toutes les grandes familles marchandes méditerranéennes ont un
comptoir commercial à Kryss ou à Pushkar.
Royaumes pirates : si l’Union n’a jamais eu de sérieux pro-
blèmes avec les pirates sur son territoire national, elle y est souvent
confrontée dans les eaux qui bordent ses frontières et sur ses lignes
commerciales. Elle est aussi connue pour avoir infiltré de nombreux
agents au sein des confréries qu’elle tente de manipuler à son pro-
fit. De plus, l’Union a souvent préféré convaincre les écumeurs des
mers de se battre pour la nation au lieu de piller des communautés.
La plupart de ceux qui ont accepté sont devenus des corsaires, cor-
saires souvent appelés à affronter les forbans dans toutes les mers du
globe. Il existe peu d’organisations pirates en Méditerranée car pour
y survivre elles ont besoin de sérieux appuis auprès des Maisons Mar-
chandes. Quelques groupes comme les Écumeurs fous ou les Crânes
de Sete font régulièrement parler d’eux, mais c’est à peu près tout.
Il y a pourtant un pirate très célèbre en Union Méditerranéenne et
qui est recherché par toutes les autorités, c’est Mollen le Prêcheur,
qui pourrait bien être lié à la Voix Divine. Il faut également noter que
quelques groupes pirates ont installé secrètement des bases arrière en
Union Méditerranéenne où ils peuvent se réfugier. Mais ces groupes,
souvent en cheville avec des Maisons Marchandes, évitent toute ac-
tion dans le bassin méditerranéenne qui pourraient attirer sur eux les
foudres des autorités.
 historique officiel_ « Si l’Union n’a été reconnue officiellement qu’en 478, cela
faisait bien des siècles que les Communautés du Bassin Méditerra-
néen coopéraient entre elles. Au cours de l’Histoire, ces alliances
entre villes ont pris bien des noms, comme la Confédération des
Communautés du Bassin méditerranéen ou l’Alliance Méditerra-
néenne. Cependant, si les villes parvenaient à se mettre d’accord sur
les principaux problèmes à régler, leurs rivalités faisaient toujours
obstacle à la constitution d’une nation officielle jusqu’à ce qu’elles
s’unissent face à des ennemis communs. »
-- Vériramis, historien d’Équinoxe

Plusieurs siècles durant, les Communautés du Bassin Méditerra-

néen se sont lentement développées sans trop faire parler d’elles et
sans que les grands bouleversements dans le reste du monde sous-ma-
rin n’aient un grand impact sur elles. En fait, pendant très longtemps,
elles ont vécu quasiment en autarcie et même l’effondrement de
l’Empire des Généticiens ou la dislocation de l’Alliance Azure n’ont
pas eu d’impact majeur sur la vie des Méditerranéens.
Avant l’alliance, on enregistre très peu de communautés dans
cette région du monde, à peine une quarantaine dont les 26 commu-
nautés fondatrices de l’Union. La plupart sont situées près des côtes
au nord-ouest et au sud-est du bassin et elles sont principalement
constituées de mineurs. Elles commercent entre elles mais restent
très indépendantes, un peu comme des villes-états acceptant des al-
liances de raison mais refusant de perdre leur indépendance. La pre-
mière grande Alliance est scellée en 150, entre les villes de Galia et
HISTORIQUE OFFICIEL

de Néogênes, afin de lutter ensemble contre les foreurs qui viennent

de faire leur apparition. Ces villes exploitant de nombreuses mines
côtières, elles subissent de plein fouet les assauts de ces créatures
venues des profondeurs. Très rapidement, elles sont rejointes par
Carthagène, Ka et la ville de Thessal qui est une des rares cités sou-
terraines à avoir résisté à ce nouvel adversaire. C’est à cette époque
que l’on développe pour les mineurs des programmes de formation
militaire. Les groupes de mineurs sont organisés en véritables régi-
ments appelés des Clans.
Il faut ensuite attendre l’an 260 avant qu’un nouvel accord
majeur ne soit signé entre les Villes de Galia, Carthagène et Oméross
pour le contrôle du Détroit de Gibraltar : c’est l’Union Commerciale
Méditerranéenne qui, déjà à cette époque, tente de bâtir une
puissance économique en réunissant les communautés locales.
Malheureusement, cette initiative se limite à ces 3 villes puisque les
autres refusent d’investir dans l’aménagement de la Mâchoire de
Gibraltar. De plus, les navires des communautés du sud ne franchissent
presque jamais ce détroit et concentrent leurs activités commerciales
sur l’Empire de Ziar (réunissant à l’époque les États du Rift et le
Royaume de l’Indus) via la Passe de Suez. Ces communautés forment
déjà une sorte de ligue menée par la ville de Calnaïs, la plus grande
communauté de cette période. Les relations entre Galia et Calnaïs
ont toujours été mauvaises, cette dernière étant soupçonnée d’être
inféodée à l’Empire de Ziar pour contrôler les matières premières
du bassin méditerranéen. Aussi, la situation reste figée jusqu’au début
du cinquième siècle. Une des principales raisons de cet immobilisme
est le poids important d’une religion très répandue à l’époque en
Méditerranée, la Voix Divine. Religion basée sur l’adoration du
Soleil, elle est originaire de Ziar et s’est développée plus par absence
d’autres religions que pour ses principes fondamentaux. De plus, les
hauts dignitaires de la Voix Divine ont à leur disposition les richesses
de Ziar et financent de nombreux marchands. Autre élément à ne pas
négliger, l’existence d’un culte de fanatiques de la Voix Divine, la Voix
Céleste qui est basé à Calnaïs.
Ce qui va clairement changer les choses, c’est la création
d’Équinoxe. Quand en 349 est lancé le projet de construction de la
ville neutre, les marchands méditerranéens participent activement
à sa réalisation. Quand la ville est achevée en 365, de nombreux
marchands ne dépendent plus des « banquiers » de la Voix Divine,

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

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trouvant en effet sur la cité neutre des collaborateurs financiers
beaucoup plus intéressants. De plus, le Culte du Trident supplante
peu à peu la Voix Divine dans le bassin méditerranéen. Parallèlement,
la Passe de Gibraltar devient une route commerciale majeure et les
Méditerranéens ne sont plus autant tributaires de l’Empire de Ziar.
Au début du cinquième siècle, Galia rafle à Calnaïs un marché
juteux pour la fabrication d’outils industriels avec la seconde plus
grosse communauté du bassin, Néo-Troie. Les grands marchands de
Galia se parent alors du titre de Ducs pour se moquer ouvertement
des dirigeants de Calnaïs qui se font appeler les Barons. C’est le début
d’une profonde haine entre les 2 villes. À partir de cette époque,
Calnaïs s’efforce de faire échouer tous les projets et tous les accords
proposés par Galia. Elle en a les moyens car elle est officieusement
soutenue par Ziar qui a encore un poids certain sur les relations com-
merciales avec la Méditerranée. Cependant, au fil des ans, les Mai-
sons Marchandes des autres communautés du bassin commencent à
s’irriter de l’ingérence de Ziar dans leurs affaires. D’autant plus que
se multiplient des actes de piraterie contre les navires de Galia et des
villes qui lui sont favorables. On soupçonne fortement Calnaïs d’en
être le responsable. C’est d’ailleurs cette dernière qui tue dans l’œuf
la première Confédération des Communautés du Bassin Méditerra-
néen, en menaçant tous ses partenaires commerciaux de perdre leurs
contrats avec Ziar.
Mais les Grandes Maisons Marchandes de Méditerranée ne re-
noncent pas à leur projet de grande alliance et elles continuent à pous-
ser les chefs de communauté à agir. Une chose est certaine, cependant,
Calnaïs n’en fera pas partie. D’autant plus que cette ville se mue peu à
peu en une véritable dictature menée par le Baron Narval, un des ne-
veux du Seigneur de Ziar. Une autre raison pour l’exclure, c’est de se
débarrasser de la Voix Divine qui ne compte plus beaucoup d’adeptes
mais qui s’est infiltrée partout et dont les Maisons Marchandes veulent
confisquer les biens. En décembre 467, le chef de la Maison Selanko
de Galia, Omar, provoque ouvertement le Baron Narval en organisant
une grande réunion sur Équinoxe, avec tous les représentants des com-
munautés méditerranéennes, à l’exception de ceux de Calnaïs. Il est
persuadé que le Baron finira par rentrer dans le rang et qu’il ne peut
risquer une guerre ouverte contre les autres villes puisque cela nuirait
aux intérêts économiques de l’Empire de Ziar.
Malheureusement, il a grandement sous-estimé la folie du Baron
dont la réaction est extrêmement violente. Non seulement il menace
de destruction toute communauté qui oserait se rallier à Galia mais,
en plus, il envoie ses fanatiques de la Voix Céleste à la grande stupeur
des représentants de la Voix Divine implantés dans les autres villes
méditerranéennes. Ces derniers, devenus des financiers plus qu’autre
chose, sentent que la situation leur échappe complément. Quelques
semaines plus tard, un attentat perpétré contre Omar leur donne rai-
son. Ce dernier en réchappe par miracle et, cette fois-ci, il comprend
qu’il va être bien difficile d’éviter une effusion de sang. Après de brefs
accrochages avec les fanatiques de la Voix Céleste, le calme semble re-
venir pendant quelques mois. Les principaux représentants de la Voix
Divine jouent la carte de l’apaisement et ce sont d’ailleurs eux qui
dénoncent la plupart des fanatiques de leur ordre envoyés terroriser
les chefs des communautés. Ils proposent une médiation et se rendent
à Calnaïs pour tenter de négocier avec son chef. Ils en reviennent
satisfaits en jurant que Narval s’apprête à proposer une réconciliation.
La vérité est un peu différente.
Heureusement, un agent à la solde d’Omar Selanko est en poste
à Calnaïs. Cet agent n’est pas n’importe qui, puisque c’est un des
officiers des forces armées du Baron. Implanté depuis des années à
Calnaïs, il rapporte à Omar de bien inquiétantes nouvelles quelques
jours après le retour de la délégation : l’Empire de Ziar fournit à
Calnaïs de l’armement et des petits navires de combat et le Baron
Narval prépare une invasion ; les représentants de la Voix Divine sont
porteurs d’une arme terrible, des parasites capables d’influer sur la
volonté d’un individu. Les membres de la délégation en ont été les
premières victimes et ils ont reçu l’ordre de contaminer les chefs des
communautés méditerranéennes. Afin de déjouer la menace, Omar
envoie immédiatement ses agents prévenir ses alliés. Non seulement
la machination de Narval échoue mais elle provoque le 26 mars 469,
la Nuit Hérétique au cours de laquelle tous les membres de la Voix
31
Divine, contaminés ou non, sont éliminés et leurs biens saisis. De
plus, tous les navires des communautés méditerranéennes sont armés
et, soutenus par quelques bâtiments militaires achetés secrètement au
Culte du Trident, ils sont envoyés massivement contre Calnaïs qui est
anéantie en 6 jours alors qu’elle s’apprêtait à lancer sa flotte à l’assaut.
Même si officiellement aucun document ne l’atteste, il semblerait que
des navires du Culte du Trident aient participé aux combats.
Le Baron Narval parvient cependant à s’échapper et à se réfu-
gier dans les ruines d’une ville souterraine près de Tamez qui abritent
le temple de la Voix Divine ainsi que d’étranges créatures parasites
insectoïdes, semblables à celles qui ont été utilisées pour prendre le
contrôle des membres de la délégation. Les forces spéciales méditer-
ranéennes donnent l’assaut et éliminent le Baron, ses derniers fidèles
et les insectes. Après ces terribles événements, l’enquête semble dé-
montrer que ces parasites auraient été introduits dans le bassin médi-
terranéen à l’initiative de Ziar. Ce dernier n’a d’ailleurs pas apprécié
la tournure des événements et, notamment, le massacre des fidèles de
la Voix Divine dont bon nombre étaient originaires de l’empire.Toute
relation diplomatique ou commerciale est interrompue entre Ziar et
les communautés du Bassin.
Une fois le calme revenu, Omar veut fédérer toutes les villes
méditerranéennes. Il est persuadé que Ziar n’en restera pas là, même
si ses agents lui ont signalé que de graves troubles civils secouent
l’Empire et que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne se
désagrège. Et Omar ne s’est pas trompé… En mai 477, Ziar attaque
la communauté de Clanaon qui, malgré une vaillante résistance, est
anéantie. Toutes les villes du bassin s’unissent alors pour repousser
l’envahisseur. Mais cela n’est pas chose aisée. Les combats durent plu-
sieurs mois et l’Alliance Méditerranéenne (instituée dans l’urgence)
perd la majorité de sa flotte. Il est fort probable qu’elle aurait été
vaincue si le Seigneur de Ziar n’avait pas été assassiné par des tueurs
HISTORIQUE OFFICIEL
Ashnirs, des membres d’un ancien culte persécutés par le régime en
place. Il s’en suit une terrible guerre civile. L’Empire de Ziar s’ef-
fondre aussitôt et se scinde en 2 nouvelles nations : Le Royaume de
l’Indus et les États du Rift.
Les villes méditerranéennes et ce qui reste de l’empire sont ex-
sangues. À l’initiative d’Omar, le Culte du Trident offre alors d’aider
à reconstruire les flottes commerciales et les communautés touchées.
Il propose également une union militaire et économique. Malheu-
reusement pour lui, une semaine avant l’annonce de l’accord et de
la naissance officielle de l’Union Méditerranéenne, le 12 novembre
478, Omar meurt d’une mauvaise grippe.
En 479, les Maisons Marchandes et les principaux acteurs éco-
nomiques et industriels de l’Union valident la constitution d’un gou-
vernement fédéral dirigé par un Conseil Communautaire. Son pre-
mier dirigeant, Lésiur Narkal, un industriel visionnaire de Néo-Troie,
est nommé Président du Conseil le 6 janvier 479 avec un mandat de
4 ans. Il sera réélu à ce poste 8 fois et, en 30 ans, il parvient à faire de
l’Union une petite mais puissante nation. Il renouvelle entièrement
l’outil industriel, pose les bases du gouvernement actuel de l’Union,
favorise l’innovation technologique, notamment dans le domaine des
mines et de l’armement, favorise le commerce, noue de solides rela-
tions commerciales avec le Royaume de l’Indus, les États du Rift et
Équinoxe et lance les travaux des forteresses de Gibraltar et de Suez.
Parallèlement, il encourage la concurrence entre les villes afin qu’elles
fassent preuve d’excellence dans tous les domaines. Il organise, par
exemple, des concours annuels d’innovations technologiques. Lésiur
est également à l’origine des services d’espionnage et de contre-
espionnage ultra-efficaces de l’Union. Il veut savoir ce qui se passe
dans le monde et, surtout, il veut éviter que le reste du monde ne
sache ce qui se passe en Union. C’est le début d’une politique secrète
qui vise à désinformer massivement l’ensemble de la planète, alliés
y compris, sur les capacités réelles des industries méditerranéennes.
Dans le même ordre d’idée, Lésiur est à l’origine du Département
Noir, un outil de l’État dont la tâche est le contrôle des mouvements
d’opposition et des groupes criminels, en étant tout simplement à la
base de ces organisations. C’est également lui qui offre aux pirates
de la région ou des mers voisines de rejoindre l’Union en tant que
Corsaires. Ce sera à l’origine de nombreuses vocations au sein même
de la population méditerranéenne.
 Après 30 ans de règne, Lésiur abandonne les affaires en 509
pour raisons de santé. Il meurt 1 an plus tard d’un cancer. C’est une
femme, Emma Carlysle qui lui succède. Originaire de Tamez, c’est
une proche d’une de la plus grande Maison Marchande de Galia, la
Maison Elztrin. Son mandat va être marqué par l’implication massive
des grands marchands et des grands industriels pour financer d’im-
portants projets fédéraux ainsi que la rénovation des villes de l’Union.
C’est sous son autorité que ces Princes Marchands vont être étroite-
ment liés à la politique, s’inscrivant ainsi dans la droite ligne d’Omar
Selanko. Cependant, si la charge politique de ce dernier l’avait peu
à peu contraint à abandonner ses activités commerciales (la Maison
Selanko a d’ailleurs aujourd’hui disparu), les Princes Marchands, eux,
n’en ont pas du tout l’intention. Le rapprochement souhaité entre le
pouvoir politique et les Princes Marchands permet à Emma d’accom-
plir de grandes choses, mais elle favorise ainsi une certaine dépen-
dance de l’exécutif vis-à-vis des intérêts financiers et commerciaux.
Ses 12 années de mandature seront donc marquées aussi bien par de
grandes réalisations, comme la rénovation des communautés du bas-
sin, que par des scandales liés à la corruption. Lorsqu’elle se présente
pour son quatrième mandat en 521, elle est battue par un pur politi-
cien originaire d’Oméross, Francis Pern, qui promet que le pouvoir
fédéral ne sera plus soumis aux diktats d’intérêts privés.
Les relations entre Francis et les grandes Maisons Marchandes
sont donc plus que houleuses puisqu’il leur demande de continuer à
investir massivement dans le développement de l’Union, sans pour
autant avoir leur mot à dire sur les choix politiques. Malgré tout, il
s’inspire de certaines de leurs propositions en valorisant le travail, en
créant, par exemple, la Fête du Labeur, et en posant les bases de la po-
litique d’optimisation génétique de la population méditerranéenne.
Cette politique se base sur des données scientifiques découvertes en
surface par une équipe d’exploration tombée par hasard sur les ruines
HISTORIQUE OFFICIEL
d’un laboratoire des temps passés, avant l’Exode des humains dans
les océans. Appartenant à une société nommée Protogènes, le labo-
ratoire renferme des milliers de cuves contenant les ossements de
cobayes humains. Mais l’équipe trouve aussi des données exploitables
concernant l’optimisation génétique d’un individu. Ces données
seront gardées secrètes pendant des dizaines d’années, analysées par
les meilleurs généticiens de l’Union avant de permettre à l’Union
de déterminer les dispositions génétiques de chaque enfant et de les
renforcer. Francis établit alors le grand Ministère de l’Éducation et de
la Démographie, qui aura pour charge de dresser la carte génétique
de chaque enfant et de l’orienter vers l’activité pour laquelle il semble
naturellement le plus doué. Si, au début, on n’impose pas à la popu-
lation ces orientations, petit à petit cela devient assez fréquent dans
l’Union. Aujourd’hui, on estime à environ 50 % la généralisation de
cette technique mais beaucoup de gens restent opposés à l’orientation
forcée et à la manipulation génétique du corps humain. La Maison
Elztrin a toujours financé massivement les recherches sur l’optimisa-
tion et a toujours plaidé pour sa généralisation dans toutes les couches
de la société. Notez qu’il existe aussi une technique assez similaire
qui est dérivée des premiers tests d’optimisation génétiques et qui ne
concerne que les animaux.
Francis reste au pouvoir pendant un peu plus de 20 ans avant de
se retirer des affaires publiques. C’est l’un de ses proches conseillers,
Pietrich Van Dyn, qui est élu en 543. Âgé de 33 ans, Pietrich est un
érudit originaire de Galia passionné d’histoire. C’est un homme plein
d’énergie et d’idées, qui va agir sur tous les fronts et permettre à son
pays d’accéder au rang de grande puissance. On lui doit notamment
la constitution de musées consacrés aux temps passés, le financement
de groupes d’archéologues chargés d’explorer les nombreuses ruines
de cette région du monde et la constitution du Département de pré-
servation des vestiges de l’ancien temps. Il est aussi à l’origine des
bibliothèques publiques. Mais ses grands projets concernent princi-
palement la recherche scientifique et l’armée. Il augmente considéra-
blement le budget alloué au Ministère de la Recherche, qui devient le
premier ministère de l’Union. Il lance aussi un grand programme de
recherche de dépôts généticiens.
Officiellement, ce programme semble n’avoir débouché sur
aucune découverte fondamentale. Pourtant, nombreux sont ceux
qui pensent que l’Union a eu accès à une technologie généticienne
notamment dans le domaine de l’exploitation minière et de l’arme-
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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ment. Il semble cependant qu’elle ne doive pas ces technologies à la
découverte d’un véritable dépôt. En fait, à l’instar de la science de
l’optimisation génétique, qui s’avère d’origine généticienne, l’Union
aurait découvert des bribes de technologies dans des ruines de l’an-
cien monde ou dans des petits laboratoires de l’Alliance Azure dissi-
mulés ici ou là. Ainsi, les scientifiques méditerranéens maîtriseraient
une partie d’une technologie azuréenne, celle des Complexes de
Combat de l’Alliance Azure. Elle permet d’assurer la subsistance d’un
cerveau humain dans un bain de nano-éléments et de le connecter à
un réseau informatique. L’Alliance avait développé un programme
de recherche pour constituer de véritables réseaux de cerveaux, les
fameux Complexes de Combat, des dispositifs informatiques capables
d’une pensée autonome. Une histoire court d’ailleurs au sujet d’un
agent du renseignement de l’Union, Eric Venorton, qui aurait récem-
ment bénéficié de cette science.
Au cours de ses mandats, Pietrich lance également un mouve-
ment très important pour l’avenir, celui des néo-industriels. Le Pré-
sident sait à quel point l’Union dépend des Princes Marchands et de
l’Industrie. Il s’arrange pour que l’État soutienne certaines petites
sociétés indépendantes afin qu’elles deviennent des acteurs incon-
tournables de la vie économique et que le Conseil Fédéral ne soit plus
uniquement dépendant des grandes familles méditerranéennes. Cette
initiative se heurte à certaines réticences mais elle finit par porter ses
fruits quelques années plus tard.
Quoi qu’il en soit, sous l’impulsion de Pietrich, l’Union connaît
un essor technologique sans précédent et la communauté scientifique
prend une place fondamentale dans la société méditerranéenne. Bon
nombre des découvertes réalisées par les chercheurs ont un impact
majeur dans le domaine militaire, qui est le deuxième secteur claire-
ment favorisé par le président du conseil. Pietrich est bien conscient
que l’Union ne restera pas très longtemps ignorée par les autres na-
tions du monde. Il est donc bien décidé à la doter d’un armement
suffisant pour dissuader tout éventuel envahisseur. Il renforce donc
l’armée et lance un grand programme pour doter la flotte de navires
puissants. En 550, il commande à Charles Penrose, le plus grand
architecte naval de l’Union, de construire le futur navire amiral de
la flotte, le Bellérophon. En 554, il soutient la création d’une nou-
velle entreprise, Mistral, qui devient très rapidement la plus grosse
société de l’Union, notamment dans le domaine de l’armement.
Parallèlement, les industries méditerranéennes développent de nou-
velles armes et de nouveaux navires tandis que le Conseil renforce les
moyens alloués aux troupes terrestres et souterraines. Pietrich multi-
plie aussi le recours aux pirates/corsaires et aux mercenaires privés,
notamment dans les mers qui bordent le territoire méditerranéen.
Dans les mers du nord, par exemple, la Confrérie des Sylsides Argen-
tées du Capitaine Feid Dencryss est considérée par les autres nations
comme une confrérie pirate, mais il est de notoriété publique que ce
groupe œuvre en tant que corsaires pour l’Union Méditerranéenne.
En 566, il devient très difficile aux services de désinformation de
l’Union de dissimuler le véritable potentiel de cette nation. Ses entre-
prises sont florissantes, et notamment celles qui sont dirigées par les
néo-industriels comme la société Mistral, et ne peuvent plus se cacher
derrière les multiples sociétés écrans qu’elles contrôlent. La techno-
logie de l’Union s’étale au grand jour notamment dans le domaine
des armes supercavitantes, ses techniques d’extraction commencent à
faire des envieux, etc. Aussi, le principal problème de l’Union est son
manque de population. Le Conseil favorise depuis des années l’im-
migration et l’implantation de nouvelles communautés. On estime
que sa population a augmenté de plus de 1 000 000 de personnes en
moins de 10 ans. Il devient donc quasiment impossible de cacher plus
longtemps la réalité, d’autant plus que l’Union s’impose désormais
comme un acteur majeur parmi les nations du fond des océans.
Parmi les premières à percevoir son potentiel, la Baronne Vilma
Terrastet d’Hégémonie multiplie les contacts auprès des autorités
méditerranéennes. Si le conseil se montre très réservé, les Maisons
Marchandes et notamment la Maison Elztrin, répondent plutôt positi-
vement à ces sollicitations. C’est le début de longues négociations qui
ont pour objectif de déboucher sur une alliance entre les 2 nations.
Mais ces négociations sont un des éléments qui favorisera la profonde
rupture entre les Grandes Maisons et le Conseil, qui ne voient pas
les choses du même œil. Le Conseil ne s’oppose pas à un rapproche-
ment avec la nation des Patriarches mais de là à parler d’alliance…
Les Princes Marchands veulent de nouveau peser sur la politique
méditerranéenne. Ils estiment que c’est grâce à leur implication et à
leurs richesses que l’Union a pu se développer. Leurs revendications
vont être à l’origine d’une tourmente politique qui secoue encore
aujourd’hui les communautés méditerranéennes.
La notoriété grandissante de l’Union lui vaut d’être la cible de
vastes campagnes d’espionnage orchestrées par toutes les nations du
monde. Il est aussi indéniable que le Département Noir a de plus en
plus de difficultés à contrôler les mouvements d’opposition et les
groupes criminels qui ne cessent de se multiplier. Ce service se re-
trouve ainsi fréquemment obligé de combattre d’autres organisations
afin de maintenir son activité criminelle « officielle ». Plus inquiétant
encore, certains de ces « groupes criminels » indirectement gérés par
l’État, ont tendance à s’affranchir des règles fixées par le Départe-
ment Noir. Enfin, dans le domaine de la contrebande, il semble de
plus en plus évident que de nombreuses compagnies légales déve-
loppent des réseaux de contrebande afin d’augmenter leurs profits.
C’est le cas notamment de l’Oursin, une des rares sociétés de trans-
port indépendante ayant réussi à survivre malgré la pression exer-
cée par les Maisons Marchandes. L’Oursin, dirigée par une certaine
Alacabone, fait l’objet de nombreuses enquêtes mais, pour l’instant,
sans résultat.
Enfin, signalons la naissance vers 566 d’un culte tout à fait sin-
gulier, celui du Prophète de Syrte. Cet étrange individu âgé d’une
vingtaine d’années fascine les gens qui le rencontrent et leur parle
du retour proche de l’humanité à la surface. Surveillé de près par les
autorités, son discours semble pacifique et il ne paraît pas représenter
une menace pour l’État.
Au cours de l’année 567, après une vaste campagne orchestrée
par les Princes Marchands, le Conseil accepte la signature de plusieurs
accords avec l’Hégémonie, dont l’implantation, l’année suivante, de
2 bases communes à la surface. Les terres émergées sont devenues
une priorité pour l’Union, non seulement pour leurs ressources mais
aussi pour savoir ce qui s’y passe. Des signes inquiétants de présences
inconnues se multiplient et le Conseil veut éviter de se retrouver un
beau jour avec des bases de l’Alliance Polaire sur son territoire, une
Alliance qui progresse inexorablement vers l’ouest. Aussi, l’aide des
hégémoniens pour compenser le manque de personnel méditerra-
néen s’avère particulièrement utile. D’autant plus que les bases de
la surface subissent de plus en plus souvent les assauts de créatures
végétales ou insectoïdes ainsi que d’un nouvel adversaire : l’Enclave
de Fer. L’Union ne peut donc se permettre de laisser s’installer sur ses
côtes ces nouvelles menaces. Au cours de cette année-là, les clans de
mineurs signalent également un net recul des assauts des foreurs…
une tendance qui se confirme en 568. Plus étonnant encore, la ville
de Thessal, qui n’a pas connu une seule semaine de paix contre les
foreurs depuis des dizaines d’années, n’enregistre aucun assaut de son
ennemi ancestral pendant plus de 6 mois. En décembre, des émis-
saires foreurs entrent en contact avec un clan de mineurs. Si aucune
discussion n’est encore possible, du moins la rencontre ne dégénère-
t-elle pas en affrontement.
33
En 568, la dissension entre le Conseil de l’Union et les Princes
Marchands ne fait que croître d’autant plus que les Hégémoniens
semblent privilégier le dialogue avec les grandes maisons au détri-
ment du Conseil. Et au mois d’avril, la famille Elztrin évoque pour la
première fois la nécessité pour la nation de modifier son système poli-
tique. Fin 568, une rumeur se répand selon laquelle la Barone Vilma
Terrastet aurait proposé de forger un lien indéfectible entre l’Union
et l’Hégémonie, en mariant Hugh Elztrin à une jeune fille hégémo-
nienne de haute naissance.
L’année 568 est également marquée par des rumeurs inquié-
tantes évoquant la possible résurgence de la Voix Divine. Les services
de renseignements prennent l’affaire très au sérieux d’autant plus
qu’une partie de la population soupçonne le Culte du Prophète d’être
en fait une résurgence de ce groupe terroriste. Le Culte ayant un
nombre de fidèles sans cesse croissant, les autorités craignent que ses
adeptes soient de plus en plus souvent victimes d’agressions par ceux
qui les croient liés la Voix Divine.
À partir de la fin de l’année 568 jusqu’à fin mars 569, plusieurs
événements majeurs marquent l’Union. Tout d’abord la maladie qui
frappe Pietrich Van Dyn, une maladie inconnue qu’aucun médecin ne
parvient à identifier. Quand plusieurs spécialistes évoquent la possibi-
lité d’un empoisonnement, cela déclenche une tempête politique au
cours de laquelle les Maisons Marchandes sont accusées à demi-mot
de vouloir se débarrasser de Pietrich. Ces dernières nient farouche-
ment toute implication et Pietrich aurait exhorté ses partisans à un
peu plus de retenue tant qu’on ignore de quels maux il souffre. Les
services d’espionnage soupçonneraient plutôt des adeptes de la Voix
Divine dont le retour semble confirmé. D’ailleurs, en mars 569, les
services de sécurité prennent d’assaut un ancien site archéologique
souterrain. Même si l’État n’a pas communiqué l’identité des cibles,
HISTORIQUE OFFICIEL
beaucoup pensent qu’il s’agit de la Voix Divine. En mars 569 éga-
lement, l’Union Méditerranéenne a officiellement demandé l’aide
d’Amazonia pour tenter de comprendre ce dont souffre Pietrich. Un
grand spécialiste amazonien serait en route pour la capitale.
Parallèlement, une étrange peste frappe les installations indus-
trielles de Ka, la Rouille. Les victimes de cette maladie mortelle
voient leur peau se couvrir de plaques couleur rouille avant que la
maladie ne s’attaque à leur système nerveux et les tue dans d’atroces
souffrances. Plusieurs spécialistes en virologie du Culte du Trident
sont sur place pour tenter d’élucider ce mystère. Une station de qua-
rantaine a été aménagée près de Ka.
Encore en mars, c’est au tour de la Peste du Corail de frapper
les porteurs d’implants en Union Méditerranéenne. Il y a cependant
peu de cas, puisque très peu d’habitants de l’Union portent de tels
implants. L’épidémie se limite donc à quelques ressortissants de la
République du Corail.
Ce début d’année 569 est également marqué par la multiplication
des incidents entre l’Union et l’Alliance Polaire. Beaucoup de
méditerranéens estiment la guerre inévitable, guerre qui a bien
failli être déclenchée après des affrontements dans les Hautes Terres
Kazakhes et en mer de Sibérie.
 organisation « Le travail en Union Méditerranéenne est un mode de
politique et sociale_ vie. Au sein de la population, être inactif n’est pas envisageable.
Les citoyens, quel que soit leur emploi, sont fiers du labeur qu’ils
accomplissent et il existe une certaine rivalité entre les gens pour
savoir qui en fera le plus. Cela ne signifie pas pour autant qu’on
n’apprécie pas les loisirs, mais ceux-ci se méritent. La vie dans les
villes méditerranéennes est rythmée par les changements d’équipes.
Aux heures de pleine activité, les coursives sont presque désertes, la
plupart des gens étant à leur poste hors des stations. Mais quand
vient le moment des changements d’équipes, parfaitement variable
selon les villes et communautés, il y règne une intense activité et
tous les établissements consacrés aux loisirs se remplissent. En règle
générale, une fois toutes les 2 semaines, ce sont les clans de mineurs
qui procèdent à leurs changements d’équipe. Ceux qui reviennent
des exploitations déferlent littéralement dans les établissements de
loisirs qui ne désemplissent pas pendant 10 bonnes heures.»
-- Orath Delgo

Organisation de la
société_
Hiérarchie politique, le
pouvoir fédéral

Il n’est franchement pas facile de savoir qui détient le pou-

voir en Union Méditerranéenne. On a un peu l’impression qu’une
lutte d’influence perpétuelle se déroule entre le Conseil Fédéral, les
conseils locaux, les Princes Marchands et de l’Industrie et les Néo-
industriels. Cependant, malgré les disputes, malgré les rivalités, il
y a un fait indéniable, aucun acteur ne risquera de mettre en péril
l’union et tous se plieront à l’autorité du Président du Conseil élu.
Il ne faut pas oublier un élément très important en Union Méditer-
ranéenne : l’armée et les services secrets prêtent serment de fidélité
au Président et à nul autre. Jamais au cours de l’Histoire, cette
fidélité au Président du Conseil Fédéral n’a été remise en question
ou prise en défaut.
- Orath Delgo

LE PRÉSIDENT DU CONSEIL FÉDÉRAL

Le Président du Conseil Fédéral (plus communément appelé
Président du Conseil) est élu par le Conseil Fédéral tous les 4 ans
lors d’un vote de confiance à la majorité simple, qui lui donne tous
ORGANISATION POLITIQUE

les pouvoirs nécessaires afin de définir l’orientation politique de la

nation. Une fois désigné, le président est le seul décisionnaire en ce
qui concerne la politique fédérale. Le conseil peut émettre des avis,
mais les décisions du Président ont force de loi. Le Président actuel
est Pietrich Van Dyn qui dirige le pays depuis 26 ans.
LE MARÉCHAL
Le Maréchal a un rôle crucial en Union Méditerranéenne et c’est
le second personnage de l’État même si on le voit peu. C’est en effet
le Commandant en chef de toutes les forces armées de l’Union. Son
rôle politique est très limité, mais il garantit la fidélité des troupes.
Traditionnellement, lors du vote de confiance pour l’élection ou la
réélection du Président du Conseil, on organise une cérémonie offi-
cielle au cours de laquelle le Maréchal se présente devant le président
et fait le serment de défendre l’État Fédéral. En théorie, car ce n’est
jamais arrivé, si le Maréchal ne se présente pas à cette cérémonie,
c’est que l’armée refuse le nouveau pouvoir et l’élection est automa-

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

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tiquement invalidée. Le Maréchal ne rend compte qu’au Président.
C’est avec lui qu’il détermine les besoins des troupes et les actions
militaires envisagées. Le ministre de la défense n’a donc qu’un rôle
d’exécutant même s’il est fréquent qu’il soit convié aux réunions
concernant son ministère. Si le Président du Conseil ne peut plus,
pour une raison ou pour une autre, exercer son mandat, c’est le Ma-
réchal qui le remplace en attendant que le conseil désigne un rempla-
çant. Le Maréchal actuel se nomme Lorenz Salter, ancien Général en
chef des armées terrestres de l’Union.
LE CONSEIL FÉDÉRAL
Le Conseil Fédéral est constitué d’un représentant élu dans
chacune des 26 villes fondatrices de l’Union. Ces représentants sont
censés être désignés par le peuple mais, dans les faits, les Princes Mar-
chands et les grands industriels pèsent de tout leur poids pour cette
nomination. Les membres du Conseil sont élus pour 6 ans et si l’on a
un peu l’impression que certains le sont à vie, d’autres ne restent que
pour un seul mandat s’ils perdent le soutien de la ou des personnalités
influentes qui ont permis leur nomination. Officiellement le Conseil
n’a qu’un pourvoir consultatif et ne peut que proposer des réformes.
Dans les faits, le Président le laisse gérer bon nombre de questions
courantes. Même si le Président peut agir sans l’aval du Conseil, il
s’assure le plus souvent du soutien de la majorité de ses membres.
D’une part pour assurer sa réélection et, d’autre part, parce que
chaque conseiller représente une ville de l’Union et les personnalités
influentes qui y résident.
Les membres actuels du Conseil sont : Gérard Oustopoulof
(Galia), Albert Tornsteïn (Kâ), Nez Dorir (Néo-Troie), Amon Ussyr
(Omeross), Zali Benestr (Syrte), Elodie Suswal (Tamez), Lester
Hannubal (Carthagène), Elia Ronn (Eléanris), Jospeh Torricell
(Néogênes), Arno Ravel (Pantel), Walli Fadawi (Beskra), Ben Goham
(El Gassi), Gil Léoric (Al-Kalum), Tristant Clistre (Malte), Rénald
Brancuzzi (Cartanzo), Michel Proséou (Kornat), Sarama Pistoriou
(Théssal), Sjako Krawjwick (Argos), Yliria Rastack (Kalamaté), Anéa
Kloss (Antalya), Benjamin Gourion (Zaréa), Eric Clanar (Nihil),
Naméa Irysti (Minîeh), Rowan Montgomery (Phobos), Patroc
Tolemm (Sarir), Kran Sorkis (Craêta).
LE CONSEIL DES SAGES OU CHAMBRE DES SAGES
La chambre des sages est une institution très particulière en
Union. Elle est constituée de toutes les personnalités ayant pesé sur la
destinée de l’Union, que ce soit au niveau politique, militaire, diplo-
matique, scientifique, culturel, ou bien encore marchand, mais qui ne
peuvent ou ne veulent plus exercer leurs charges pour une raison ou
pour une autre. Seuls les membres de la chambre peuvent désigner un
nouveau sage. Être choisi est une consécration, la reconnaissance par
la nation du travail accompli. La chambre est constituée d’une cen-
taine de membres, mais ce chiffre est variable. Si, officiellement, elle
n’a aucun pouvoir, elle exerce une grande influence dans 3 domaines.
Tout d’abord, chaque décision de l’État est passée au crible par ses
membres qui peuvent émettre des réserves sur certains aspects d’une
loi ; ces réserves n’engagent aucunement l’État mais, généralement,
le Président examine attentivement chaque modification qui lui est
proposée. Ensuite, les élus de la chambre sont souvent consultés par
les membres du conseil ou par le Président lui-même. Enfin, les sages
sont les garants de la moralité, du respect des traditions des villes
de l’Union et de la stabilité sociale. Ils définissent en quelque sorte
ce qu’un citoyen, ou même les représentants de l’État, peut ou ne
peut pas se permettre dans une ville. Ainsi, ils disposent d’un droit
de Censure qui leur a permis, par exemple, d’interdire la polygamie,
l’esclavage, les mises à mort publiques (autrefois très pratiquées dans
certaines communautés du sud), etc. Ils peuvent aussi encourager
certains aspects de la vie en société. Ils ont ainsi beaucoup pesé pour
que le travail soit la première des valeurs de l’Union mais aussi pour
que la population ait accès à la connaissance par le biais des biblio-
thèques et des musées.
LES MINISTÈRES
Le nombre de ministères en Union Méditerranéenne a beaucoup
varié au cours de son histoire. On en a compté jusqu’à un maximum
de 40 et un minimum de 10. En 568, une réforme de Pietrich Van
35
Dyn a limité le nombre de ministères à 15. Les ministres sont sous
les ordres du Président du Conseil. Si ce dernier a toujours la possibi-
lité de démettre un ministre de ses fonctions, c’est assez rare qu’il le
fasse et généralement, le poste de ministre est attribué à vie. Quand
un ministre quitte ses fonctions, principalement pour cause de mala-
die ou de vieillesse, c’est l’occasion de grandes négociations dans les
coulisses du pouvoir. Tout ce que l’Union compte de gens influents,
et notamment les Princes Marchands, tente de faire élire leur pou-
lain. La nomination d’un nouveau ministre est toujours un moment
de grande tension en Union car la rivalité entre les villes s’exprime
également à cette occasion. Privilégier une personnalité de Galia au
détriment d’un représentant de Néo-Troie peut suffire à provoquer
un profond ressentiment. À l’origine, les ministères étaient répartis
entre les différentes villes de l’Union mais, aujourd’hui, ils sont tous
situés à Néo-Troie. Chaque ministère est subdivisé en départements.
Notez aussi que les ministères de l’Union sont imbriqués les uns dans
les autres et que chacun d’eux dispose de financements et de locaux
communs quand leurs domaines de compétence se chevauchent. Si
cela évite le gaspillage de ressources en mutualisant les moyens cela
a un effet pervers quand il s’agit de savoir qui est aux commandes de
tel ou tel projet.
Ministère de l’Industrie : le ministère de l’Industrie est un
des plus puissants de l’Union. Sa tâche est de rechercher et d’exploi-
ter les ressources du bassin méditerranéen ou des terres émergées.
Son Département Prospection (Argo) bénéficie de moyens confor-
tables pour mettre à jour de nouvelles ressources. Le Département
Exploitation (Lakshmi) est chargé de définir comment exploiter un
filon. Ses agents travaillent main dans la main avec les industriels et
les autres ministères (notamment celui des mines et celui des Res-
sources). Ce ministère dispose d’un service spécial, le Service Orix,
dont la principale charge est d’optimiser la productivité des secteurs
dans lesquels il est implanté. Le ministre de l’Industrie actuel se
nomme Edgard Fensik, un individu de 58 ans.
Ministère de la colonisation : ce ministère est chargé du
financement de toutes les nouvelles communautés mais surtout de
l’extension du territoire de l’Union, aussi bien sous les mers qu’à
la surface ou dans les profondeurs de la terre. Il négocie également
le rattachement de petites communautés jusqu’alors indépendantes.
Il dispose d’équipes d’évaluation qui, associées à des escouades de
protection de l’armée, passent leur temps à explorer les territoires
sous-marins et terrestres. Le ministère est dirigé par Igor Tolouch, un
mutant de 42 ans.
Ministère de la défense : le ministère de la défense est chargé
d’appliquer les directives du Maréchal et du Président du Parlement,
de la gestion du budget des forces armées mais aussi de celle de la
Formation Militaire Nationale. Le FMN est un programme de
formation militaire obligatoire que tout habitant de l’Union doit suivre
pendant 1 ou 2 ans. Les seuls qui sont exemptés de cette formation sont
les mineurs (et les militaires bien entendu) puisque leur cursus intègre
déjà la maîtrise du combat. Les individus aptes à la reproduction sont
également formés mais sans courir le moindre risque. Le ministère est
subdivisé en départements : le département du FMN, le Département
naval (également appelé Département Héraclès), le Département
ORGANISATION POLITIQUE
terrestre (Département Achille) et souterrain, le département des
sites stratégiques (les forteresses et les bases militaires de l’Union) et
le Département des ressources stratégiques spéciales. Ce dernier est
chargé de la gestion des forces militaires non conventionnelles, c’est-
à-dire, les corsaires, pirates et autres mercenaires. Ce ministère est
dirigé depuis plus de 20 ans par un ancien Maréchal, August Melin,
aujourd’hui âgé de 68 ans.
Ministère de la sécurité : important ministère qui a toujours
été particulièrement bien géré, il s’occupe de la sécurité du terri-
toire et dispose de puissants services. L’Aéa est le département qui se
charge de la sécurité civile, c’est-à-dire de la sécurité de la population,
de la gestion des milices ou forces de sécurité locales, de la traque
des criminels dangereux ou des personnes qui ne sont pas autorisées
à résider sur le territoire, et de la gestion des Brigades portuaires.
L’Agamemnon est le redoutable département de contre-espionnage
de l’Union. L’Ulysse se charge quant à lui de l’espionnage. Même s’il
n’est pas reconnu officiellement, il faut ajouter le Département Noir
dont la mission est la surveillance et le contrôle de tous les mouve-
 ments dissidents et groupes criminels. Ce ministère est dirigé depuis
12 ans par Karinia Tellavric, une femme de 52 ans.
Ministère de l’éducation et de la démographie : égale-
ment appelé Priape, ce ministère définit les programmes d’éducation
obligatoires, gère l’orientation des plus jeunes citoyens de l’Union, la
gestion des reproducteurs et le programme d’optimisation génétique.
Pour ce dernier point, il travaille en lien étroit avec les ministères de
la recherche et celui de la santé afin de dresser la carte génétique de
chaque enfant et de l’orienter vers l’activité pour laquelle il semble
naturellement le plus doué. Mais son rôle le plus important est d’avoir
une vision globale de la société afin de définir l’orientation des ci-
toyens dans les domaines privilégiés par l’État. Ce ministère travaille
donc également en lien étroit avec les industriels, les marchands, les
autres ministères et toutes les composantes de la société afin de dé-
terminer les besoins de chacun et la manière d’y répondre. Ainsi, il
existe à l’heure actuelle une forte pénurie de médecins et de chirur-
giens en Union. Aussi, le ministère favorise-t-il cette orientation chez
les plus jeunes. Le rôle de ce ministère est fondamental et sa tâche est
délicate, car il est toujours difficile de canaliser les aspirations des plus
jeunes quand celles-ci sont en opposition avec les nécessités de l’État.
C’est pour cette raison que les agents de ce ministère sont avant tout
choisis pour leurs talents de diplomates et leur faculté étonnante à
convaincre. Au-delà de ce rôle de gestion des ressources humaines,
les agents doivent aussi détecter le potentiel de chacun et il n’est pas
question de pousser un génie de l’informatique à se transformer en
mineur. Le credo de ce ministère est : « un individu à sa place est un
individu efficace ». Parfois, ces 2 missions, la nécessité de répondre
aux besoins de la société et celle d’exploiter le potentiel d’un individu
dans un domaine précis, peuvent se retrouver en contradiction. Le
ministère est géré par Andréa Favtar, une jeune femme de 38 ans.
Ministère de la recherche : surnommé Apogée, c’est le plus
important ministère de l’Union. Il compte un grand nombre de
départements et de sous-départements dont la plupart sont liés à
d’autres ministères. Le Département Synar couvre la recherche phar-
maceutique, médicale et génétique et collabore avec le Ministère de
la santé mais aussi avec celui de l’éducation dans le cadre de l’optimi-
sation génétique. Le Département Omar, spécialisé dans la recherche
industrielle, est en relation constante avec le Ministère de l’Industrie
et celui des mines. Le Département Nexus, œuvrant dans l’armement,
travaille en étroite collaboration avec le Ministère de la Défense et
celui de la Sécurité. Le Département Antarès est entièrement consacré
à la recherche spatiale mais dispose de laboratoires communs avec
le Ministère de la défense. Le Département Yrix, qui se consacre à
l’électronique et l’informatique, a également établi des plate-formes
communes avec à peu près tous les autres ministères. Les Départe-
ments Réa, (hydroculture) et Céto (pisciculture), sont en rapport avec
le Ministère de la gestion des Ressources.
Si ce ministère dispose d’un budget confortable, tous les dépar-
tements ne bénéficient pas des mêmes avantages. Quand le ministre
doit décider des différents financements, c’est souvent l’occasion
de véritables guerres d’influence au sein du ministère. Le ministre
actuel, âgé de 48 ans, se nomme Ygorn Delarto.
Ministère des affaires extérieures : chargé de la diplomatie
ORGANISATION POLITIQUE
internationale, ce ministère, surnommé Terminus, est un des plus pe-
tits de l’Union. En fait, sur le territoire national, il n’est composé que
d’un ministre et de quelques secrétaires dont le bureau est attenant à
celui du Président du Conseil. Le reste du personnel diplomatique est
en poste dans les différentes nations du monde et dépend du dépar-
tement Arachnée qui gère les ambassades. La politique internationale
est décidée conjointement par le Président et le Ministre. Le person-
nel diplomatique est réduit à sa plus simple expression. En revanche,
ce ministère travaille étroitement avec le service d’espionnage Ulysse
dont il peut librement utiliser les ressources. Le ministre des affaires
extérieures est en poste depuis 40 ans. Âgé de 78 ans, Hubert Velria
est un homme rompu à cet exercice qui a une connaissance approfon-
die de la politique internationale.
Ministère du commerce : chargé de réguler le commerce
national ou international, ce ministère s’occupe aussi de gérer les
impôts. Il est directement lié aux Maisons Marchandes et aux grandes
sociétés de l’Union avec lesquelles il négocie en permanence. Ce mi-
nistère est dirigé par Sendor Légan, un homme de 56 ans.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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Ministère des cités et communautés sous-marines : ce
ministère a pour mandat l’aménagement, la rénovation et l’embel-
lissement des cités et communautés méditerranéennes. Sa mission la
plus importante est de s’assurer que les stations sont bien protégées
contre les phénomènes naturels. Mais depuis quelques mois, sa prio-
rité est l’agrandissement des villes méditerranéennes et surtout de ses
ports. Il dispose de trois départements principaux : celui de la gestion
(Mercure), celui de l’entretien (Hercule), et celui de la construction/
extension (Sémiramis). Albert Guérin, âgé de 44 ans, est l’actuel mi-
nistre en poste.
Ministère de la justice : si chaque communauté dispose de
ses propres juges et, souvent, de ses propres règles, c’est ce minis-
tère, surnommé Concorde, qui assure une certaine cohésion en matière
de justice en édictant des lois fédérales que tous doivent respecter. Il
dispose également d’une cour fédérale où sont jugés les crimes fédé-
raux. Ce ministère peut également être saisi en cas de litige entre
deux communautés, pour valider ou non une loi locale, ou pour
contester un jugement local. Le ministre actuel est le Juge suprême,
Otton Quervec, un homme de 68 ans.
Ministère de la santé, des soins, de l’hygiène et des
mœurs : c’est un ministère essentiel dont le principal outil est
constitué des Centres de Surveillance Épidémiologiques installés dans
chaque ville de l’Union. Ces centres ont plusieurs missions. La pre-
mière est de surveiller la population grâce aux Brigades médicales
afin de détecter et d’enrayer tout risque d’épidémie. Ces brigades
arpentent les coursives des stations pour s’assurer que les gens font
preuve d’une hygiène irréprochable et pour repérer d’éventuels ma-
lades. Elles peuvent contrôler n’importe qui, n’importe où, et si elles
ne disposent pas comme dans d’autres pays de leurs propres forces de
sécurité, elles peuvent librement faire appel aux autorités locales. La
notion de « bonnes mœurs » pour ces brigades est liée à l’interdic-
tion de pratiques ou de comportements susceptibles de représenter un
danger sanitaire. Cependant, certains pouvoirs locaux étendent cette
définition à des notions qui n’ont rien à voir. La seconde mission de ces
centres est le contrôle de la prostitution extrêmement réglementée
en Union Méditerranéenne. Il faut un permis pour se prostituer et
se soumettre à des contrôles réguliers. Enfin, les centres sont chargés
de définir les besoins médicaux, en termes de médecins, de matériel
ou de médicaments, de chaque ville et de chaque communauté. Ses
trois principaux départements sont celui des Soins (Asclépios), celui
de l’Hygiène (Hygié) et celui de la gestion de l’eau (Alphée). Le minis-
tère de la santé est dirigé par Anilya Santerris, une femme de 64 ans.
Ministère de la gestion des ressources : ce ministère est
une sorte « d’agent comptable » pour l’État. Sa mission est de gérer
les budgets, de surveiller l’ensemble des ressources de l’Union, de
gérer les stocks stratégiques, d’attribuer telle ou telle ressource à
un département ou à un autre, etc. Il est constitué d’une armée de
gestionnaires qui regroupent toutes les informations fournies par les
autres ministères et par les communautés et qui dressent à longueur
de journée des tableaux statistiques. Mais il s’occupe aussi de res-
sources humaines. Il dispose d’un service assez particulier, surnommé
le Furet, qui s’occupe de la reconversion des individus ne pouvant
plus effectuer certaines tâches mais, aussi, qui traque les inactifs. Ne
pas travailler est un crime en Union Méditerranéenne et ce ministère
considère que tout individu, quels que soient sa situation ou son han-
dicap, peut et doit travailler. Le ministère est dirigé par Will Lauvin,
un individu de 39 ans.
Ministère des loisirs, de l’archéologie et de la sauve-
garde du patrimoine : créé à l’initiative de Pietrich Van Dyn, ce
ministère est chargé de la sauvegarde du patrimoine, des musées, des
bibliothèques, des loisirs et de la protection des centaines de ruines
de l’ancien monde que l’on trouve en Union Méditerranéenne. Il
a également pour tâche la recherche des anciennes technologies et
dépôts, mission qu’il conduit avec la collaboration de l’armée. Les
agents de ce ministère sont principalement des érudits et des explo-
rateurs mais aussi, bien souvent, des aventuriers sous contrat. Ce
ministère dispose d’un petit département de Contrôle et d’inspec-
tion qui est censé, pour éviter les problèmes de corruption, pouvoir
vérifier à tout moment les comptes des sociétés. Dans les faits, ce
département n’a aucun pouvoir car il dispose de très peu de moyens
humains, matériels et financiers. De plus, il semble que certains em-
ployés soient corrompus et préviennent les sociétés avant la descente
des équipes d’inspection. Le ministre actuel est Hector Sax, un jeune
homme de 32 ans.
Ministère des mines : si la principale mission de ce minis-
tère est l’exploitation des mines en Union Méditerranéenne et dans
le reste du monde (avec le Projet Minéa en Asie par exemple), il est
aussi chargé de gérer les clans de mineurs, ce qui peut s’avérer parfois
un peu délicat. En effet, les mineurs constituent un groupe à part,
dont les relations avec les autres membres de la société peuvent par-
fois s’avérer conflictuelles. Plus de 75 % des mineurs bénéficient de la
science d’optimisation génétique et certains ont quelque peu tendance
à développer un sentiment de supériorité par rapport au reste de la
population. De plus, ils ont toujours été au cœur de l’Union Méditer-
ranéenne et estiment que le reste de la population leur est redevable.
Le Ministère est dirigé par un ancien mineur de 54 ans, Urick Kareck,
et la plupart de ses agents sont également issus de ce milieu.
Ministère de la cohésion fédérale : ce ministère, souvent en
collaboration avec la Chambre des Sages, les Conseils locaux et les Mai-
sons Marchandes, a pour tâche de garantir l’égalité de traitement entre
chaque communauté de la fédération et d’arbitrer les disputes entre
villes rivales. Inutile de dire que ses agents sont avant tout des individus
particulièrement diplomates qui savent gérer les susceptibilités des uns
et des autres pour régler les problèmes. Leur principale mission est
de pressentir les éventuels conflits avant qu’ils ne se produisent. Les
administratifs de ce ministère vérifient également l’uniformisation des
lois sur tout le territoire et, surtout, émettent des recommandations
pour les adapter à telle ou telle particularité locale. Le ministère est
dirigé par Joanna Verterus, une jeune femme de 38 ans.
Hiérarchie politique, le
pouvoir local
LES CONSEILS LOCAUX
Chaque communauté ayant une population d’au moins
10 000 habitants dispose d’un conseil local. Les communautés plus
petites sont rattachées politiquement à leur voisine la plus grande.
Cela pose rarement problème puisque les plus petites stations sont
souvent déjà financées par les plus grandes villes et leurs habitants en
sont originaires et/ou sont constitués d’immigrés. Au sein de chaque
conseil siège un certain nombre d’individus (variable selon les com-
munautés) qui ont généralement une autre activité en plus de celle de
membre du conseil. Si le nombre de conseillers est variable, il y aura
cependant toujours un chef de communauté élu par le peuple tous
les 6 ans, un délégué de la principale Maison Marchande locale, un
délégué des hydro-agriculteurs, un délégué ouvrier, un représentant
du ministère de la cohésion fédérale, un représentant du ministère
de la sécurité, un représentant du ministère de la gestion des res-
sources, un représentant du ministère des mines, un représentant du
ministère des loisirs, un représentant du Ministère de la santé, des
soins, de l’hygiène et des mœurs et un représentant du ministère des
cités et communautés sous-marines. Les représentants des ministères
sont presque toujours des locaux. La principale tâche de ces conseils
est d’assurer la sécurité et la productivité des communautés sous sa
juridiction. Il valide également les lois fédérales qu’il peut adapter
en fonction de particularités régionales, il décide des lois locales qui
seront soumises à l’approbation de l’État et peut émettre des « Bulle-
tins de doléances » afin de réclamer la participation de l’État dans un
domaine précis concernant un problème local (par exemple la rénova-
tion d’installations). Depuis peu, de nombreuses communautés com-
plètent leur conseil avec un Conseiller aux Affaires d’Immigration. En
effet, le brassage culturel amplifié par l’afflux massif de populations
étrangères au sein de l’Union n’est pas sans poser des problèmes.
LES MAISONS MARCHANDES
Les Maisons Marchandes désignent à la fois les grandes Maisons
commerciales mais aussi les grands industriels de l’Union. Si elles
n’ont officiellement aucun pouvoir politique, officieusement leur
influence est énorme, aussi bien dans leurs communautés qu’auprès
de l’État. En règle générale, chaque communauté majeure abrite une
Maison Marchande principale, la Maison Régnante, à laquelle sont
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rattachées des Maisons Marchandes mineures. Dans les faits, ce sont
ces Maisons qui édictent ou valident les lois, ce qui a souvent posé
des problèmes avec l’État Fédéral. Cependant, jusqu’à aujourd’hui,
Maisons Marchandes et Conseil de l’Union avaient un objectif com-
mun et les litiges étaient vite réglés en coulisses. Mais depuis quelques
années, cette concorde menace de voler en éclats sous l’impulsion
de la Maison Eltzrin qui réclame un changement radical du système
politique de l’Union.
LES NÉO-INDUSTRIELS
Cette catégorie englobe tous les puissants dirigeants d’entre-
prises qui ne sont liés à aucune grande famille et qui ont été soutenus
et financés directement par le Conseil Fédéral sur l’initiative de Pie-
trich Van Dyn. Beaucoup plus discrets que les Princes Marchands, on
les voit rarement en public et leur influence est discrète mais certaine.
Bien souvent, ils ont prospéré par le biais de multiples petites sociétés
nationales et internationales qui masquaient leur puissance réelle. Un
temps méprisés par les Princes de l’Industrie, il a bien fallu que ces
derniers se rendent à l’évidence qu’ils étaient devenus des partenaires
incontournables de l’économie nationale. Cela n’empêche cependant
pas certaines rivalités qui, parfois, peuvent dégénérer en incidents
comme des sabotages, des cargaisons mystérieusement détruites ou
des règlements de compte sur les docks.
LES CLANS DE MINEURS
Les mineurs ont toujours eu une importance vitale pour l’Union.
La plupart d’entre eux passent la majeure partie de leur vie dans des
complexes souterrains le long des côtes où ils ont constitué des clans.
Certains exploitent aussi des mines à ciel ouvert mais généralement à
partir de bases souterraines ou proches des côtes. Leurs conditions de
vie étant extrêmement difficiles, ces clans sont de véritables familles
pour les mineurs. Ils ont adopté une hiérarchie quasi militaire et la
défense du clan passe avant n’importe quelle autre considération.
Formés aussi bien pour le combat au corps à corps, pour le travail
à la mine et pour la maîtrise des technologies de forage, les mineurs
sont des individus fiers qui se considèrent comme l’élite de la nation.
Quoi qu’il en soit, les clans constituent des communautés à part que
le pouvoir politique a toujours ménagé. Chaque clan est dirigé par un
chef désigné chaque année par ses frères et sœurs. Ce chef est garant
de la cohésion du groupe et c’est lui qui fait appliquer les lois du clan
ou qui dialogue avec les autorités des communautés sous-marines.
Notez que les clans de mineurs regroupent également en leur sein
les cultivateurs et éleveurs spécialisés dans les cultures ou élevages
souterrains. De plus, les mineurs n’exploitant que des mines sous-
marines ont également constitués des clans.
LES CONSEILS JUDICIAIRES
La justice au sein des communautés de l’Union est l’affaire des
Conseils Judiciaires. Ceux-ci peuvent s’avérer très différents en fonc-
tion des villes. Dans les plus grandes villes, la justice est l’affaire de
ORGANISATION POLITIQUE
juges spécialisés qui se consacrent entièrement à cette tâche. Dans
d’autres communautés, ceux qui tranchent ce genre d’affaires sont
des personnalités locales mais qui n’ont pas vraiment de formation
juridique. Dans d’autres encore, c’est le chef de la communauté,
un représentant d’une Maison Marchande et quelques notables qui
rendent la justice. Ces conseils locaux sont réputés pour être souvent
sous l’influence des Maisons Marchandes et, surtout, pour délivrer
une justice rapide et expéditive.
Dans les faits, les conseils judiciaires organisent rarement des
procès. Tout le monde sait que les Maisons Marchandes ont pour
habitude de traiter elles-mêmes, et aussi discrètement que rapide-
ment, la plupart des affaires criminelles.
- Orath Delgo
 Hiérarchie sociale
Il est très difficile de parler d’une véritable hiérarchie sociale
en Union Méditerranéenne. En tout cas, c’est une hiérarchie très
fluctuante qui dépend beaucoup des communautés et de l’air du
temps. N’importe quelle compétence peut permettre à n’importe qui
d’être honoré et admiré. Il est très surprenant de constater de quel
prestige peut bénéficier un corsaire dans cette nation. De même, voir
un chef de clan crasseux parler d’égal à égal avec un Prince mar-
chand aux atours raffinés n’est pas quelque chose de rare.
- Orath Delgo
LES HOMMES POLITIQUES
Les politiciens jouissent d’un grand prestige en Union
Méditerranéenne pour plusieurs raisons. D’une part parce que la
plupart d’entre eux ont exercé avec succès d’autres métiers avant
d’accéder au pouvoir. On n’apprend pas à devenir politicien en Union
Méditerranéenne, on le devient après avoir prouvé sa valeur dans
un domaine de compétence et être déjà respecté par la population.
D’autre part, l’Union est certainement la nation du monde où la
corruption est la moins visible par les gens du commun. Les pouvoirs
financier et politique ayant toujours été étroitement liés et les
2 entités ayant, pour l’instant, toujours œuvré dans le même sens, les
« négociations en coulisses », ou ce qu’on appelle là-bas la Science
du Compromis, n’ont jamais offusqué qui que ce soit. Il y a aussi
un important élément qui tient à la mentalité des Méditerranéens,
qu’ils soient en bas ou en haut de l’échelle : le travail est la principale
valeur de la nation. Tant qu’un dirigeant fait son travail et obtient des
résultats, on ne lui pose pas de questions. Il faut ajouter à cela qu’il
est extrêmement rare que des politiciens s’arrogent des passe-droits
dans un domaine. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’existe pas des
hommes politiques véreux, mais ils savent rester discrets et respecter
les codes de la société. Enfin, il faut également ajouter que l’Union
compte finalement très peu d’hommes politiques.
Le système éducatif très strict et sévère de l’Union, avec un
passage obligatoire par la formation militaire, est, à mon avis, un
autre élément qui explique pourquoi les élites s’avèrent, d’appa-
rence, assez peu corruptibles et pourquoi la population remet rare-
ment en question leur autorité. Les gens sont éduqués avec comme
principes fondamentaux l’amour du travail, l’intégrité, le respect
de la place de chacun, l’amour de la nation et de sa communauté
et le respect de l’autorité. Au cours de la formation militaire, on
renforce la solidarité entre les individus, et on inculque des notions
comme l’honneur et le sacrifice. Cet honneur est omniprésent dans
les unités militaires mais aussi au sein des clans de mineurs. Et ce
n’est pas une notion à sous-estimer dans un pays où, comme on me
l’a raconté, il est arrivé à plusieurs reprises que des ministres se
suicident après avoir échoué dans leur travail.
ORGANISATION POLITIQUE
- Orath Delgo
LES SCIENTIFIQUES
Les scientifiques sont surnommés les « fantômes » par la popu-
lation. Très respectés, on les voit cependant extrêmement rarement
puisqu’ils passent la plus grande partie de leur vie dans leurs labora-
toires. Puisqu’ils sont un des moteurs du progrès et de l’avenir de
l’Union, les Méditerranéens en sont fiers, surtout quand leurs dé-
couvertes contribuent à la renommée des entreprises nationales et à
l’amélioration des conditions de vie dans les communautés.
LES ARCHITECTES GÉNÉTIQUES
Ces médecins comptent parmi les plus prestigieux de l’Union
car ce sont ceux qui maîtrisent la Science d’Optimisation génétique.
Ils sont considérés comme de véritables artistes du vivant mais ils sont
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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malheureusement très peu nombreux. Cependant, ils sont aussi consi-
dérés par certains, notamment ceux qui s’opposent à l’Optimisation
génétique généralisée, comme des apprentis sorciers, des personnes
se prenant pour des divinités. Aussi, les Architectes Génétiques sont
rejetés par une partie de la population qui les compare souvent à des
individus aussi monstrueux que les Marchands de chair.
LES PRINCES MARCHANDS ET DE L’INDUSTRIE
Qu’ils soient les dirigeants de grandes entreprises industrielles ou
d’importantes sociétés commerçantes, ils incarnent la puissance écono-
mique de la nation et le véritable pouvoir au sein des communautés. Ils
sont à l’origine de l’Union et ils ont une influence dans chaque domaine
de la société. Les Princes Marchands et de l’Industrie constituent une
sorte de « noblesse » méditerranéenne dont le rôle politique s’est tou-
jours exercé dans les coulisses. Mais ce rôle ne leur convient plus et ils
aspirent désormais à régner sur la nation qu’ils ont contribué à bâtir.
Notez que le pouvoir de ces Princes est dénoncé par une partie de la
population et notamment par ceux qui veulent exercer des activités de
manière indépendante. C’est un sujet de discorde qui prend de plus en
plus d’ampleur au sein de la société méditerranéenne, surtout depuis
l’émergence des néo-industriels. Si jusqu’ici tout le monde recon-
naissait le soutien nécessaire de ces grandes Maisons à l’expansion de
l’Union, beaucoup estiment désormais qu’il est temps de laisser la libre
entreprise s’exprimer sans le parrainage forcé des Princes. De plus,
l’augmentation de l’immigration implique que bon nombre d’exploi-
tants refusent de se plier aux diktats des Maisons Marchandes.
Notez que le titre de Prince Marchand désigne aussi bien un
homme qu’une femme. Il arrive cependant que les titres de Duc ou
de Duchesse soit employés à la place de celui de Prince. Ainsi le Duc
Elztrin est également le Prince de la Maison Elztrin.
LES MINEURS
Ils sont le socle de la nation, ceux qui ont fondé les premières
communautés de l’Union et ce sont eux qui ont toujours protégé
la population contre les foreurs. Leur prestige est immense mais la
population préfère tout de même les savoir dans leurs mines que dans
les communautés. En effet, presque tous les mineurs vivent avec leur
famille dans leurs complexes miniers, qu’ils ont aménagés. Mais,
régulièrement, ils se rendent dans les communautés pour « lâcher la
pression ». C’est souvent l’occasion de nombreux débordements que
les autorités ont toujours le plus grand mal à canaliser. D’autant plus
que les forces de l’ordre ont peu de prise sur ces individus. Il n’y a
jamais de procès dans une affaire concernant un mineur, le problème
est traité par le chef de clan directement avec le pouvoir local. Seul ce
chef est habilité à prononcer une peine et à l’appliquer. Cependant,
il faut souligner que la notion d’honneur chez les mineurs n’est pas
un vain mot et quand l’un d’eux commet un crime impardonnable,
le chef de clan l’exécute lui-même. Les mineurs sont également des
gens fiers et terriblement superstitieux. Ils portent tous des sortes de
porte-bonheur qu’ils fixent à leur tenue et ils ont souvent des manies
assez étranges, des sortes de rituels qu’ils réalisent avant de partir
dans les mines. Presque tous portent des tatouages dont la plupart
symbolisent ce qu’ils ont accompli que ce soit au combat ou dans
l’exercice de leur métier. Ils aiment également trafiquer et personna-
liser leurs équipements, que ce soit leurs outils ou leurs armures de
forage. Pour les armures, elles sont souvent peintes avec les symboles
du clan et avec divers dessins.
Les mineurs ont aussi la particularité d’avoir bénéficié massi-
vement de la science d’optimisation génétique. Certains l’ont tou-
jours refusée et ce sont souvent les plus respectés au sein des clans.
La plupart ont été modifiés après avoir atteint l’âge adulte. Sur eux,
le procédé a donné de bons résultats mais assez limités si l’on com-
pare avec les enfants modifiés dès le plus jeune âge ou même dans le
ventre de leur mère. Ces derniers, quand ils ont été optimisés pour le
labeur, sont plus massifs, beaucoup plus résistants et plus grands que
leurs camarades. Paradoxalement, alors qu’ils vouent un culte sans
borne aux vieux mineurs non optimisés, ils considèrent le reste de la
population comme des êtres inférieurs. Cette arrogance n’a d’ailleurs
pas grand-chose à voir avec l’optimisation, puisqu’un mineur de base
se considère déjà comme supérieur aux autres, même à un individu
optimisé dans d’autres domaines.
LES MILITAIRES
On ne voit quasiment jamais de militaire dans les communau-
tés de l’Union. Peu nombreux, (environ 70 000 personnes), ils sont
presque toujours en mission et quand ils prennent un peu de repos,
ils portent rarement l’uniforme. La population de l’Union est extrê-
mement solidaire de son armée. Une des principales raisons à cela,
c’est que tout citoyen méditerranéen passe par la Formation Militaire
Nationale et doit régulièrement servir l’armée pendant de courtes
périodes. L’Union manquant de soldats, c’est une manière de com-
penser le manque criant de personnel militaire. La population médi-
terranéenne connaît donc bien ce milieu et sait à quel point les mis-
sions de l’armée sont vitales pour la nation.
LES CORSAIRES
Les corsaires sont de véritables légendes vivantes pour la popu-
lation de l’Union. Ce sont des héros populaires adulés par les plus
jeunes. À chaque fois qu’un navire corsaire accoste ou part en cam-
pagne, il n’est pas rare de voir les gens se masser dans les docks pour
assister au spectacle. Les corsaires étant liés aux Maisons Marchandes,
ces dernières contribuent largement à cette popularité. Cependant,
même si un corsaire est très apprécié, il ne peut pas se permettre
n’importe quoi. Il est aussi un symbole vivant de l’Union et se doit
d’en incarner les valeurs. C’est avant tout un exemple pour les plus
jeunes. Aussi, si son comportement devait nuire à cette image, il y
a de fortes probabilités qu’il perde tout crédit et tout soutien des
Maisons Marchandes. Notez que les corsaires ne sont reconnus en
tant que tels qu’en Union Méditerranéenne. L’O.E.S.M. et les autres
nations les considèrent comme de vulgaires pirates. Cependant, ceux
qui agissent pour le compte de l’Union sont rarement arraisonnés. De
plus, ces dernières années, ils ont gagné un certain respect, notam-
ment auprès des Veilleurs, en protégeant des convois commerciaux.
39
LES MARCHANDS
Second pilier de l’Union après les mineurs, les marchands oc-
cupent une place de choix dans la société. Le plus souvent liés à une
Maison Marchande, ils ont une grande influence sur la politique locale
et fédérale. Un marchand est toujours le bienvenu dans les commu-
nautés méditerranéennes. Les gens apprécient particulièrement les
marchands ambulants et les camelots qui vont de ville en ville vendre
des babioles venues du monde entier. Il existe de nombreux mar-
chands itinérants en Union Méditerranéenne, des individus qui sil-
lonnent toutes les mers du monde pour rapporter les produits les
plus insolites. Dans les villes de l’Union, on organise encore régu-
lièrement des marchés. Notez que les hydro-agriculteurs et éleveurs
indépendants qui vendent le produit de leur travail sont également
considérés comme des marchands.
LES REPRODUCTEURS
ORGANISATION POLITIQUE
Tous les reproducteurs, quelle que soit leur profession, bénéfi-
cient des meilleurs soins. Ils sont particulièrement protégés et res-
pectés, notamment les femmes. Une femme enceinte dans les cour-
sives d’une station suscite des réactions qui confinent à de l’adoration
pure et simple. Mais cette surprotection n’est pas sans poser certains
problèmes et beaucoup d’individus féconds se sentent étouffés par
ce carcan. Si, en théorie, l’État autorise un reproducteur à exercer
la profession de son choix, il interdit cependant formellement qu’il
puisse courir le moindre danger. Ainsi un soldat ne pourra guère espé-
rer être envoyé sur le terrain et un agent de sécurité sera limité à des
tâches administratives. De même, il arrive que des marchands féconds
se voient refuser l’autorisation de quitter le territoire national. Toute
femme enceinte n’a normalement plus le droit d’exercer une quel-
conque activité à partir du quatrième mois de grossesse. De plus, dès
le sixième mois, elle est prise en charge par les centres de maternité.
Une femme enceinte est considérée comme prioritaire dans tous les
domaines de la vie quotidienne et en cas de problème médical. Pour
une femme âgée de 16 à 42 ans, la procréation est obligatoire en Union
 Méditerranéenne. Elle se doit d’être enceinte une fois tous les 3 ans,
sauf en cas de problème médical ou de circonstances exceptionnelles
(généralement en lien avec sa profession). Aux yeux de la population,
c’est un devoir sacré auquel nul ne peut se soustraire. Les épouses des
Princes Marchands sont les premières à donner l’exemple et chaque
fois qu’elles sont enceintes, c’est l’occasion de grandes célébrations.
En ce qui concerne les reproducteurs, le cas des mineurs est
un peu particulier. Si les clans protègent les femmes et les hommes
féconds, aucun mâle n’est exclu des tâches pénibles ou éloigné des
zones dangereuses. Pour les femmes, c’est également le cas mais, dès
qu’elles sont enceintes, elles sont aussitôt retirées du service actif.
LES ARTISTES
Il n’existe pas à proprement parler d’artistes en Union
Méditerranéenne, en tout cas très peu qui se limitent à cette activité.
La plupart des artistes reconnus, exercent une autre profession et
accessoirement celle d’artiste.
LES PROSTITUÉES
La prostitution est légale en Union Méditerranéenne mais elle est
strictement réglementée par les services de l’État. En conséquence,
la prostitution est reconnue comme un travail comme un autre et les
prostitués jouissent du même statut social que les autres travailleurs.
LES MUTANTS
Il existe une stricte égalité de traitement entre les mutants et
le reste de la population tant qu’une mutation n’handicape pas un
individu. Ce dernier cas est assez rare puisqu’en raison de la politique
eugénique de l’Union, les fœtus présentant des infirmités majeures
non traitables sont éliminés à la naissance. Ces éliminations sont peu
communes d’une part parce que les conditions qui l’autorisent sont
assez draconiennes et, d’autres part, parce que la science d’optimisa-
tion génétique permet de régler la plupart des problèmes. Malheu-
reusement, l’Union manque d’Architectes Génétiques et il arrive
qu’on procède à la destruction d’un fœtus simplement par manque
de médecins.
Au cours de mes visites dans les communautés de l’Union,
j’ai été très surpris de constater qu’on y voyait très peu de mutants.
Aux derniers recensements, les populations des villes comme Ka,
Oméross ou Syrte étaient constituées d’au moins 20 % de mutants.
Presque 1 personne sur 5… ce n’est pas l’impression que j’aie eu.
- Orath Delgo
LES INACTIFS
On distingue 2 types d’inactifs en Union Méditerranéenne,
ceux et celles qui le sont pour une bonne raison et les autres. Dans
ORGANISATION POLITIQUE
le premier cas, ce sont souvent des personnes trop âgées ou victimes
de dramatiques accidents. Les communautés prennent entièrement
en charge ces personnes et essaient de leur permettre de redevenir
actives même si cette activité est limitée. Dans les cas où il n’y a rien
à faire, l’inactif est confié aux soins des Instituts de repos.
Les autres inactifs, ceux qui le sont sans raison valable, sont la
honte de la société. Ils sont traqués par les autorités et contraints au
travail. Il est interdit de ne rien faire dans les communautés médi-
terranéennes et on trouve donc très peu de bas-fonds ou d’endroits
isolés où d’éventuels marginaux pourraient se réfugier. Les princi-
paux inactifs qui posent problème au sein de l’Union sont les jeunes
gens refusant une orientation qui leur a été imposée par une société
qu’ils jugent trop conservatrice. Ces jeunes marginaux n’ont souvent
pas d’autre choix, pour échapper au travail forcé, que de se précipi-
ter dans le giron d’organisations criminelles ou terroristes. Dans le
même ordre d’idée, la mendicité est proscrite dans la plupart des
com­munautés méditerranéennes (les villes du sud-est comme Nihil
et Tamez n’appliquent pas cette règle).
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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LES MERCENAIRES,
CHASSEURS DE PRIMES ET PIRATES
Les mercenaires, les chasseurs de primes et les pirates, bien que
sollicités par l’État hors du territoire national, sont mal considérés
dans les communautés méditerranéennes. Ils sont même souvent
méprisés. Si la différence entre certains corsaires et des pirates ou
mercenaires est parfois ténue, la dénomination change tout.
La vie en Union
Méditerranéenne_
Alimentation
On mange plutôt bien en Union Méditerranéenne. Non seu-
lement la population a accès à une nourriture variée mais, en plus,
elle est souvent mise en valeur par des cuisiniers qui sont devenus
des experts dans l’art culinaire. Tout citoyen méditerranéen actif a
accès gratuitement à des repas dans le cadre de son travail. C’est une
obligation légale de tout employeur même si, bien entendu, la qua-
lité de cette nourriture varie grandement. Les repas sont distribués
soit sur les lieux de travail, soit dans des cantines avec lesquelles les
employeurs ont un accord. Le Méditerranéen préfère cependant,
quand il en a le temps et les moyens, préparer sa propre nourriture
ou fréquenter des restaurants privés où l’on mange beaucoup mieux.
Si jusqu’à aujourd’hui l’Union ne connaissait aucune pénurie
alimentaire, l’augmentation rapide de sa population est en train de
poser un véritable problème. Ces dernières années, des accords ont
été signés avec les États du Rift et la République du Corail pour four-
nir l’Union en denrées alimentaires. Parallèlement, des programmes
d’expansion des champs d’hydroculture et d’élevage ont été lancés.
Architecture
L’art architectural n’a jamais été une grande priorité dans le bas-
sin méditerranéen jusqu’à ce que la présidente du Conseil, Emma
Carlysle, lance en 510 le grand projet de rénovation des communautés
méditerranéennes. Trois objectifs sont définis pour ces rénovations :
le renforcement des structures parasismiques, l’agrandissement des
installations et, surtout, leur embellissement. C’est grâce à cette
volonté de la présidente que les architectes ont pu développer des
projets aussi étonnants que celui de Néogênes. Aujourd’hui, aucun
projet architectural ne peut voir le jour sans que la notion de cadre de
vie ou d’esthétisme ne soit prise en compte et qu’il soit approuvé par
le Ministère des cités et communautés sous-marines.
Bars et boissons
Comme dans toutes les villes du monde sous-marin, on trouve
de nombreux bars où les gens aiment venir se détendre après le
travail. On y consomme toutes sortes de boissons, le plus souvent
alcoolisées, et on y joue aux cartes, aux dés ou aux fléchettes. Ces
établissements sont principalement fréquentés lors des changements
d’équipes. Ils sont donc bondés à certaines heures et presque déserts
à d’autres. Dans la plupart des communautés, l’ivresse publique est
interdite. Aussi, il est conseillé d’éviter de tituber dans les coursives si
l’on veut éviter de se retrouver en cellule. Il est également important
d’éviter de se rendre dans les bars lorsque des équipes de mineurs
débarquent dans une ville. Généralement, c’est l’occasion de débor-
dements que les autorités ont bien du mal à contenir.
Commerce, troc et
imposition
Le commerce est principalement géré par les Maisons Mar-
chandes de l’Union. Il est bien rare qu’une quelconque entreprise
commerciale puisse voir le jour et durer sans le soutien d’un Prince.
Que vous soyez marchand ambulant ou que vous vendiez les biens
d’une société étrangère, il vous faut presque toujours négocier votre
autorisation de commercer avec une Maison Marchande. De toute
manière, les espaces de vente sont presque exclusivement accordés
par des représentants de ces maisons, vous n’avez donc pas vraiment
le choix. Un marchand arrivant dans une ville de l’Union et qui ob-
tient cette autorisation doit s’acquitter de la location de son espace
de vente et reverser entre 10 et 20 % de ses gains à la Maison Mar-
chande. Il n’a cependant aucune autre taxe dont il doit s’acquitter
puisque ce sont les Maisons Marchandes qui reversent à l’État une
part des bénéfices. Dans les cas où un commerçant, ou une entre-
prise commerciale parvient à s’affranchir de ce soutien, il est taxé
par l’État à hauteur de 15 % de ses bénéfices. Le plus souvent, c’est
dans les plus petites communautés que l’on peut faire du commerce
sans qu’un représentant d’une Maison Marchande vienne y fourrer
son nez. Notez que nombreux sont ceux qui dénoncent régulière-
ment cet état de fait et qui s’opposent ouvertement à la mainmise des
Maisons Marchandes sur le commerce. Régulièrement, des incidents
opposent ceux qui refusent de se plier à ce patronage obligatoire aux
agents des Princes Marchands.
Les grandes sociétés étrangères qui s’implantent en Union Médi-
terranéenne n’ont pas besoin de ce soutien des Maisons Marchandes
et sont parfaitement indépendantes. Cependant, ces implantations
font souvent l’objet de transactions entre les Princes Marchands et les
grandes sociétés afin que tout le monde y trouve son compte.
Dans tous les autres cas, ce sont les employeurs qui sont taxés
sur leurs bénéfices. De plus, les grandes Maisons Marchandes non
seulement reversent une partie de leurs bénéfices à l’État mais, en
plus, elles sont obligées d’investir une partie de leurs gains dans des
projets communautaires ou fédéraux de leur choix. Bien souvent,
elles récupèrent une partie de ces investissements exceptionnels en
étant elles-mêmes choisies pour réaliser tel ou tel projet.
Comme dans toutes les autres communautés du monde sous-
marin, le troc est très pratiqué dans les communautés de l’Union et
échappe totalement à l’imposition. Il est toutefois principalement
pratiqué par les particuliers.
Communication
C’est un des points faibles de l’Union. Les réseaux de câbles
reliant les différentes villes du bassin méditerranéen sont mal entre-
tenus et parfois même inexistants. Il n’y a guère que le réseau mili-
taire aux abords des passes menant au bassin qui soit véritablement
opérationnel.
Dans les stations, il en va de même. Il y a très peu de postes
publics ou de postes relais pour les communicateurs personnels et
ceux-ci sont souvent en panne. Dans la plupart des villes, le meilleur
moyen de communiquer avec quelqu’un, c’est d’aller à sa rencontre.
Le problème de communication inter-cité a suscité la création
de ce qui a été appelé les Via Aqua, des routes commerciales entre
les grandes villes qui sont balisées et surveillées et qui disposent d’un
réseau de bornes de communication sur lesquelles les navires peuvent
se « brancher » en cas de problème. Les Via Aqua suivent des routes
jugées les moins dangereuses possibles et disposent même par endroit
d’éclairages permettant de guider un éventuel navire en panne de so-
nar. Ces routes virtuelles ne couvrent pas encore tout le territoire. Il y
a un premier réseau entre Oméross, Carthagène et Galia ; un second
entre Syrte, Malte, Cartanzo, Kornat et Ka ; un troisième entre Anta-
lya, Néo-Troie, Zaréa et Nihil.
Concessions et droits
d’exploitation
À l’exception des concessions minières, le droit d’exploitation
pour une parcelle d’hydroculture, par exemple, est délivré par le
Ministère des Ressources. C’est une démarche administrative extrê-
mement simple qui est rarement refusée même si vous êtes étranger.
Mais ces droits d’exploitation n’ont souvent aucune valeur tant qu’ils
ne sont pas validés par les acteurs locaux, c’est-à-dire le Conseil local
et les Princes Marchands.
Si vous souhaitez que votre exploitation demeure indépendante,
une taxe assez légère vous sera demandée (de l’ordre de 5 % à 10 %)
puisque vous devrez en plus vous acquitter des taxes de l’État. Cepen-
41
dant, comme pour le commerce, il est souvent nécessaire de bénéfi-
cier du patronage d’une Maison afin de pouvoir exploiter quoi que ce
soit. Et, bien entendu, vous lui reverserez une partie de vos bénéfices.
Le problème, c’est que c’est officiellement parfaitement illégal.
En effet, l’État garantie la libre entreprise et le droit de bénéfi-
cier d’une exploitation autonome. Aussi, normalement, les Maisons
Marchandes ne devraient pas pouvoir user de leur influence dans ce
domaine. C’est donc un sujet récurrent de discorde entre le Conseil
Fédéral et ces Maisons puisque bon nombre d’exploitants, surtout
dans les plus petites communautés, lancent leur activité sans la vali-
dation du Conseil et refusent de verser quoi que ce soit aux Princes.
Dans cette affaire, l’État se retrouve avec un épineux problème à
gérer. En effet, il lui incombe de faire respecter la loi fédérale et il est
conscient de la nécessité de développer rapidement les ressources na-
tionales, notamment alimentaires, en accordant librement des droits
d’exploitation notamment à des étrangers. Mais le Conseil Fédéral
sait aussi qu’il ne peut se passer du soutien des Maisons Marchandes.
Dans le domaine des exploitations minières, c’est tout autre
chose. C’est le ministère des mines qui les accorde… aux Clans qui
ont le monopole absolu de cette activité. Il est extrêmement difficile
d’obtenir un droit d’exploitation minier sans le soutien d’un clan.
Que vous soyez méditerranéen ou étrangers, si vous voulez exploiter
votre propre mine, le plus souvent il vous faut rejoindre un clan. Tout
le monde y est accepté et la seule valeur qu’on y reconnaît, c’est le
travail et le savoir-faire. Après une période comprise entre 2 et 4 ans
au sein d’un clan, il vous est possible de présenter un projet d’exploi-
tation. Ce projet est validé ou non par le chef de clan. S’il est validé,
le ministère l’autorisera et vous pourrez démarrer votre activité sous
le patronage du clan dont vous êtes issu. Il vous est même possible
de former votre propre clan mais cela nécessite l’aval du Conseil des
Clans à Thessal.
Confinement
Le problème majeur de l’Union est le manque de place chro-
nique. Les installations des communautés méditerranéennes ont
presque toutes atteint leurs limites de population. Même les plus
riches individus de l’Union bénéficient d’appartements peu spacieux.
Il est de plus en plus difficile d’y trouver à se loger et l’État a été
obligé de lancer dans l’urgence un grand programme d’agrandis-
sement des structures communautaires. Pour l’instant, on répond
aux besoins les plus pressants en installant des modules temporaires
à la périphérie des villes, des modules où s’entassent la plupart des
immigrés et dans lesquels il est assez difficile de faire régner la loi
méditerranéenne. C’est d’ailleurs dans ces structures que fleurissent
les nouveaux groupes criminels et les trafics en tous genres. Une des
priorités du Conseil Fédéral est donc l’agrandissement des commu-
nautés. Bon nombre d’hôtels ont été saisis par le gouvernement afin
d’être transformés en logements. À certains endroits, on a même
converti des structures sur 3 niveaux en 4, en récupérant de la place
sur les zones techniques. Si cela permet effectivement de loger plus
de monde, les équipes d’entretien se plaignent de difficultés pour
intervenir en cas de problèmes et certains habitants ont constaté que
ORGANISATION POLITIQUE
l’air était moins bien recyclé.
Corruption
C’est un sujet assez délicat et complexe en Union Méditerra-
néenne et qui dépend avant tout de la définition que l’on donne de la
corruption mais aussi de la ville où vous vous trouvez. Ce qui désta-
bilise le plus les étrangers en Union c’est de faire la différence entre
ce que les Méditerranéens considèrent comme une pratique légitime
et une tentative de corruption. C’est plus une question de manière de
faire qu’autre chose. Pour compliquer la situation, ce qui est accep-
table entre 2 particuliers ne l’est pas forcément entre 2 sociétés ou
bien encore ce que l’on peut tolérer dans l’hydro-agriculture ne l’est
pas dans le domaine minier. Ou bien encore, à Ka vous devrez éviter
certaines pratiques tout à fait tolérées à Néo-Troie. En règle générale,
le méditerranéen moyen est peu corruptible et tenter de soudoyer
ouvertement un employé des docks, par exemple, peut vous valoir de
sérieux problèmes. De plus, beaucoup de choses qui pourraient être
 considérées partout ailleurs comme de la corruption, sont perçues par
les Méditerranéens comme de la négociation commerciale parfaite-
ment légale. Par exemple, dans les villes du sud-est de l’Union (Tamez
et Nihil notamment), il est normal d’offrir avant toute négociation
commerciale un « cadeau », généralement assez cher, simplement par
respect pour celui ou celle avec qui vous souhaitez faire des affaires.
Création des communautés
et rattachements
Créer une communauté dans le bassin méditerranéen est l’af-
faire du Ministère de la Colonisation en association avec le Ministère
des cités et communautés sous-marines. Toute demande doit avoir
l’aval du Conseil Local auquel cette communauté sera rattachée.
L’Union manquant de place et soutenant fortement sa croissance, il
est assez aisé d’obtenir une autorisation. Si le projet est soumis par
des immigrants, c’est un peu plus délicat. Le Conseil Local, qu’il faut
convaincre, exige la garantie que la population immigrée respectera
les lois de la fédération mais aussi les lois locales. De plus, le Ministère
de la Sécurité a son mot à dire et il passera au crible les dossiers de
chaque famille. Si un tel projet est accepté, les nouveaux habitants
de l’Union sont soumis à une période de probation de 2 ans avant
d’obtenir la nationalité méditerranéenne. Pendant cette période, les
contrôles des services de l’État sont nombreux et n’importe qui peut
être renvoyé dans son pays. Certaines de ces communautés d’immi-
grés sont soutenues par des entreprises étrangères qui négocient
directement avec les Maisons Marchandes leur implantation sur le
territoire. Ces toutes petites communautés d’immigrés se multiplient
en Union Méditerranéenne. Pour toute nouvelle communauté, les
modules de base sont financés pour moitié par l’État méditerranéen
et pour moitié par l’O.E.S.M.. Si une entreprise étrangère soutient le
projet, elle participe aux frais pour un tiers de la somme.
L’Union souhaite également étendre ses frontières au-delà du
bassin méditerranéen et elle veut donc convaincre de nombreuses
petites communautés de rejoindre la fédération. C’est un long travail
diplomatique. Les principales communautés visées sont Pull, Leyfa,
Cross et Oniger.
Crimes et justice
Si en théorie la justice est rendue par les Conseils Judiciaires,
dans les faits ceux-ci ne s’occupent presque exclusivement que des
affaires les moins graves et qui peuvent être rapidement tranchées.
De manière expéditive, ces conseils prononcent le plus souvent des
peines de travaux d’intérêt public et d’enrôlement de force dans l’ar-
mée ou dans les mines. Les crimes sanctionnés de la sorte sont les
mauvais comportements communautaires, les bagarres, les dégrada-
tions, l’ivresse, les petits larcins ou l’inactivité. Pour les crimes beau-
coup plus graves comme les viols ou les meurtres crapuleux, il n’y
a généralement jamais de procès. Le problème est réglé de manière
arbitraire par les agents des Maisons Marchandes. En fait, les grands
jugements officiels dans l’Union concernent presque tous, soit des
litiges commerciaux, soit une catégorie de crimes assez particulière,
le crime d’honneur ou de vengeance. Si officiellement de tels actes
ORGANISATION POLITIQUE
sont condamnés, dans les faits, ils sont acceptés par l’ensemble de
la population. Quand un individu est jugé dans ce cadre, c’est sou-
vent l’occasion de grands débats entre les citoyens dans les villes de
l’Union pour déterminer si la personne jugée a agi de manière légi-
time ou non. Notez que dans certaines villes, les duels entre 2 rivaux
sont tolérés.
Les crimes de corruption, chantage et détournements de fonds
sont assez rares en Union. Cela ne signifie pas qu’ils n’existent pas
mais simplement qu’ils sont réglés discrètement soit par les agents de
l’État, soit par les Maisons régnantes. Pour de simples affaires finan-
cières relativement raisonnables, le coupable voit ses biens saisis. Pour
des affaires plus graves, il peut disparaître ou finir sa vie dans l’armée.
Si le coupable s’en prend à un membre du gouvernement ou s’il est
lui-même membre du gouvernement, la sanction est la confiscation
de ses biens et une lourde peine à purger au sein d’un clan.
Les crimes les plus odieux qui sont punis de mort sont les crimes
perpétrés contre des enfants ou contre un individu fécond.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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Crime organisé
Si comme partout ailleurs il existe des groupes criminels en
Union Méditerranéenne, la frontière entre les organisations légales et
illégales est assez floue. Non seulement certains groupes ont été créés
et sont contrôlés par l’État mais d’autres, notamment les contreban-
diers, œuvrent souvent au profit des marchands ou des industriels.
Mais ce contrôle des activités criminelles a des limites et il existe bien
entendu des organisations totalement indépendantes dont certaines
particulièrement dangereuses. Les Frères des Abysses ou la Voix Di-
vine ne sont que 2 exemples parmi d’autres. Beaucoup de contreban-
diers ont également tenté de s’affranchir des Maisons Marchandes et
certains y sont parvenus. De plus, ces dernières années, la forte immi-
gration encouragée par l’État a permis à de nombreuses organisations
criminelles de se développer dans les stations méditerranéennes.
L’Union disposant de peu de bas-fonds, ces groupes ne prospèrent
pas dans des coursives oubliées de tous mais se cachent derrière des
activités légales pour faire prospérer leurs trafics. Leurs activités de
prédilection sont la drogue, la prostitution illégale, l’immigration
clandestine et la contrebande.
Dissidents et marginaux
Malgré un système éducatif très strict qui favorise le patriotisme
et le respect de l’autorité, l’Union compte son lot de dissidents et de
marginaux. Et c’est la jeunesse qui pose le plus de problèmes à l’État.
Ainsi, l’organisation criminelle des Frères des Abysses s’est dévelop-
pée en exploitant la colère des plus jeunes. Le brassage culturel favo-
risé par l’afflux de populations étrangères a fragilisé le carcan institu-
tionnel et il devient de plus en plus difficile de contrôler les idéaux
d’une population qui s’ouvre à d’autres notions et qui aspire à autre
chose que la productivité et le travail. Cependant, les dissidents et les
marginaux savent qu’ils ne peuvent survivre s’ils ne se cachent pas. Et
se cacher n’est pas facile dans des villes où il y a peu d’espace et quand
on a affaire à un gouvernement qui est connu pour susciter lui-même
des groupes de dissidents afin de débusquer les marginaux. La plu-
part de ceux et celles qui sont arrêtés sont envoyés dans l’armée ou
dans les mines. Certaines rumeurs évoquent également des centres
de reconditionnement, même si l’État nie leur existence.
Certains tentent cependant de faire entendre leur voix de manière
plus ou moins intelligente et il existe bel et bien des groupes dissidents
tolérés par les autorités. Mais ces groupes se plient aux lois et, surtout,
s’assurent de séduire une partie de la population en prenant bien garde
de ne pas trop bousculer les idéaux de leurs concitoyens. L’État tolère
de plus en plus souvent ces pseudos mouvements d’opposition. D’une
part parce qu’ils ne représentent pas a priori un réel danger et, d’autre
part, parce que les services de sécurité s’inquiètent de nombreux
cas de disparition de jeunes gens. Rejetant le système, ces derniers
se jettent dans les bras de groupes fanatiques et se réfugient hors des
frontières nationales ou dans des complexes secrets disséminés dans
les ruines ou les structures abandonnées du bassin méditerranéen. La
résurgence de la Voix Divine s’explique en partie par cette situation.
Mais il y a pire ! Dans certains cas, ces jeunes se font embobiner par des
trafiquants qui les revendent à des marchands de chair.
Éducation et enfance
L’éducation est particulièrement stricte en Union Méditer-
ranéenne. Les enfants sont pris en charge dès l’âge de 4 ans par le
Ministère de l’Éducation. Au sein des écoles fédérales, ils subissent
une série de tests visant à déterminer leur potentiel et sont soumis
à un endoctrinement constant. À l’âge de 8 ans, leur orientation est
décidée en fonction de leurs capacités et des besoins de la société.
Ils sont confiés aux bons soins des écoles de formation de leur futur
secteur d’activité. L’orientation des enfants n’est malheureusement
pas une science exacte. Si dans la majorité des cas, elle est judicieuse,
il arrive aussi que ce ne soit pas le cas. On se retrouve alors dans des
situations dramatiques, généralement prises en charge par le service
Furet du ministère des ressources et qui va tenter de réorienter l’en-
fant. Notez que de plus en plus souvent en Union Méditerranéenne,
certains bébés sont optimisés génétiquement dans le ventre de leur
mère. Pour eux l’orientation est décidée avant même leur naissance.
À l’âge de 16 ans, tout citoyen de l’Union se doit d’accomplir
1 ou 2 années de Formation Militaire Nationale. La seconde année est
normalement basée sur le volontariat mais dans les faits, on ne laisse
guère le choix aux jeunes gens. Ce programme vise non seulement
à former les plus jeunes au combat mais aussi à pallier le manque de
personnel militaire.
Étrangers et immigration
L’immigration de plus en plus importante n’est pas sans poser
des problèmes dans les villes méditerranéennes, notamment des pro-
blèmes de place. Dans le cas des travailleurs immigrés qui accom-
plissent des missions sur le territoire méditerranéen mais n’ont pas
vocation à y rester, ils sont le plus souvent employés par des grandes
sociétés qui les logent dans des modules à l’écart des villes. Ces
étrangers ont parfaitement le droit de se rendre dans les cités mais le
moindre écart de conduite leur vaut l’expulsion immédiate.
Dans le cas de l’implantation de familles étrangères, c’est plus
compliqué. S’intégrer à la société méditerranéenne n’est pas facile et
la population se montre souvent méfiante. Il faut tout d’abord obte-
nir un droit de séjour temporaire mais surtout trouver un logement.
Environ 25 % des familles immigrées réussissent à obtenir une place
dans des logements communs, les autres se retrouvent le plus sou-
vent dans des modules temporaires. Chaque étranger est soumis à une
période de probation de 2 ans pendant laquelle il pourra être expulsé
à n’importe quel moment s’il ne respecte pas la loi méditerranéenne.
Au bout de 2 ans, il obtient un droit de séjour permanent, mais il
n’est pas citoyen méditerranéen et il ne le sera jamais. En revanche,
ses enfants pourront l’être à partir du moment où ils ont été intégrés
au système éducatif.
Il existe cependant deux exceptions majeures pour obtenir un
droit de citoyenneté : un mariage qui doit être validé par le Conseil
Local et surtout ce qui est appelé une Ressource Humaine Straté-
gique. Un RHS est un individu reconnu par l’état comme étant une
ressource vitale. Les deux cas les plus fréquents de RHS, sont les gens
féconds et les scientifiques.
L’intégration d’un immigré au sein de la population dépend es-
sentiellement de son ardeur au travail. Un individu productif qui res-
pecte les us et coutumes locales pourra très rapidement être accepté.
Dans le cas contraire, il est peu probable qu’il reste très longtemps.
Les Méditerranéens ont l’art de faire comprendre à un individu que
sa présence n’est plus tolérée. Notez que les ressortissants de la Ligue
Rouge sont certainement ceux qui s’intègrent avec le plus de facilité
dans les communautés méditerranéennes et particulièrement dans les
clans de mineurs.
LES OUVRIERS NOMADES
Les ouvriers nomades existent dans toutes les mers du globe.
Ce sont souvent des familles ou des alliances de familles qui vont
de ville en ville à bord de vieux navires qu’ils ont achetés. Il arrive
aussi que ce soient les membres d’une communauté trop pauvres
pour pouvoir survivre dans des installations devenues insalubres et
qui ont tout quitté pour trouver un nouveau foyer. Ces nomades sont
nombreux en Union Méditerranéenne qui a besoin de beaucoup de
main d’œuvre. Ils sont d’autant plus utiles qu’ils vivent générale-
ment dans leurs navires et n’ont pas besoin d’être logés. Cependant,
ces gens n’ont aucune existence officielle et les abus les concernant
sont nombreux.
- Orath Delgo
Famille, la place des
hommes et des femmes
dans la société
Les hommes et les femmes dans la société méditerranéenne sont
sur un strict pied d’égalité. Les deux sexes ont accès aux mêmes pro-
fessions si leurs capacités le leur permettent. La seule véritable discri-
mination concerne les individus féconds, notamment les femmes, qui
sont surprotégés et auxquels on ne laisse peu de choix.
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La famille est un élément important de la société méditerra-
néenne, qu’elle soit constituée par 2 individus féconds ou non. Une
famille se base sur un couple homme/femme dont l’union est vali-
dée par le Conseil local. Toute famille a le devoir d’avoir des enfants.
Quand il s’agit de deux individus féconds, c’est presque une ques-
tion d’honneur d’avoir le plus d’enfants possible, notamment pour
les familles les plus puissantes qui semblent se livrer un véritable
concours d’enfantement. Pour ces familles, l’important est d’obtenir
des descendants féconds qui pourront reprendre en main les affaires
ainsi que d’autres descendants qui serviront à sceller des alliances. Il
peut cependant arriver qu’aucun enfant fécond ne voie le jour ou que
le couple dirigeant soit frappé de stérilité (qu’il s’agisse de l’époux,
de l’épouse ou bien des deux). Dans ce cas, il est admis de payer une
mère porteuse ou d’acheter la semence d’un reproducteur. Le fœtus
en gestation fait alors l’objet de ce qui est appelé le Transfert Géné-
tique : les Architectes Génétiques modifient le fœtus pour qu’il hérite
de certaines caractéristiques de ses parents adoptifs.
La population frappée de stérilité a également recours aux mères
porteuses, aux achats de semence ou à l’adoption. Le Transfert géné-
tique est cependant limité aux plus riches, car c’est une technique ex-
trêmement onéreuse. L’essentiel est de fonder des familles et d’avoir
des enfants. Agir autrement est incompréhensible pour un Méditer-
ranéen moyen. Les liens familiaux sont extrêmement forts en Union
Méditerranéenne et l’honneur d’une famille passe avant tout le reste.
Le nom de famille est également une affaire délicate car il n’est
pas forcément lié au nom de l’homme. Dans le cas d’une grande fa-
mille marchande, c’est toujours le nom de cette famille qui est choisi,
que ce soit une femme ou un homme qui la rejoigne. Pour le reste de
la population, le plus souvent, l’homme et la femme conservent leur
nom mais leur enfant doit choisir l’un des deux. En règle générale,
il prend le nom le plus influent en fonction de son domaine d’acti-
vité. Par exemple, un enfant ayant un père médecin et une mère mar-
chande, prendra le nom de son père s’il est orienté dans le domaine
médical et celui de sa mère s’il est orienté dans le domaine marchand.
Invalides et Vieillards, les
instituts de repos
Chaque communauté dispose d’un Institut de Repos où l’État
Fédéral prend entièrement en charge les personnes invalides à cause
de leur âge, d’une maladie ou d’un accident. Ces instituts sont acces-
sibles aux familles et on y traite les pensionnaires de manière aussi dé-
cente que possible. Ces instituts sont souvent la dernière demeure de
ceux qui y sont admis. Il est assez étrange de constater que, contrai-
rement aux autres pays du monde, aucune affaire sordide n’est liée à
ces centres de repos.
Langages
L’Union a longtemps eu un gros problème de communication.
En effet, la plupart des villes avaient leur propre langage avant que
l’Océane ne s’impose dans les échanges commerciaux puis dans toute
la société. Au début du troisième siècle, la langue du commerce est
ORGANISATION POLITIQUE
devenue celle de l’Empire de Ziar, l’Ossyrien (aujourd’hui la langue
officielle des États du Rift). Quand l’Union s’est ouverte au monde,
c’est le Néo-Azuran, très peu parlé jusque-là, qui s’est imposé. Mais,
encore aujourd’hui, certaines personnes ne le parlent pas. Dans plu-
sieurs villes, il est fréquent de rencontrer des individus qui s’expri-
ment dans leur sabir local, en Océane ou en Ossyrien. L’enseigne-
ment du Néo-Azuran n’est obligatoire que depuis 20 ans.
Il faut également signaler l’apparition d’une langue bien étrange
utilisée par les membres du Culte du Prophète, le Nezraïs. Enseignée
par le prophète, elle ressemble beaucoup à une langue de l’ancien
temps, l’arabe.
Loisirs et drogues
Pour se détendre les Méditerranéens se rendent dans les bars où
ils aiment jouer à différents jeux. Mais depuis le milieu du sixième
siècle, ils ont aussi accès à des bibliothèques et des musées publics. Ces
lieux de détente créés à l’initiative de Pietrich Van Dyn, rencontrent
 un immense succès depuis leur création. Les bibliothèques sont
conçues comme des salons capables d’accueillir un nombre limité de
personnes, une cinquantaine, et où il est possible de consulter des
livres et documents, complets ou partiels, de l’ancien monde. Ce ne
sont bien évidemment pas les œuvres originales mais des retranscrip-
tions et elles ne sont pas, pour l’instant, très nombreuses. On y trouve
également des manuels techniques et, depuis quelques années, des
œuvres originales, souvent des traités sur la société méditerranéenne.
La renaissance des bibliothèques a en effet incité certains érudits à se
lancer dans la rédaction de documents manuscrits. C’est aujourd’hui
considéré comme un art noble dans la haute société méditerranéenne.
Le succès des bibliothèques est tel qu’il faut parfois attendre plusieurs
jours pour obtenir une place. Dans le même ordre d’idée, les musées
sont des lieux de promenade et de détente où sont réunies toutes les
reliques de l’ancien monde. Également très populaires, ils souffrent
cependant, comme les bibliothèques, d’un manque d’espace criant.
Le problème de la drogue est une des priorités du ministère de
la Sécurité et du ministère de la Santé. En effet, la population médi-
terranéenne abuse de substances illicites principalement dans le but
d’augmenter sa productivité. Toutes les classes de la société sont tou-
chées, de l’ouvrier au chef d’entreprise. Ce sont principalement 2
types de drogues qui sont utilisées massivement dans l’Union : celles
qui permettent d’être endurant et les drogues hallucinogènes. Si le
problème a toujours existé, il était jusqu’à présent canalisé et limi-
té. Mais la croissance de l’Union a provoqué l’afflux d’organisations
criminelles venues du monde entier qui inondent le marché noir de
substances extrêmement toxiques et addictives. Les autorités ont dé-
cidé de mener une lutte sans merci contre ces organisations.
Chez les mineurs, l’utilisation de certaines drogues a toujours été
admise mais de manière contrôlée. La plupart des substances utilisées
sont des produits permettant d’augmenter les capacités physiques
d’un individu et sa résistance aux conditions extrêmes. Malheureuse-
ment, les clans sont conscients que même en leur sein, de plus en plus
souvent, on constate des dérives et l’utilisation de substances extrê-
mement dangereuses qui mettent en péril les équipes. Aussi, certains
chefs d’équipes n’hésitent plus à effectuer des dépistages réguliers
afin d’empêcher des travailleurs trop imprégnés de drogues de mettre
en danger ses collègues. Puisque ces tests semblent avoir fait reculer
sensiblement le problème dans les zones où ils sont réalisés, les auto-
rités envisagent de généraliser leur utilisation.
Médecine et santé
La médecine est une autre priorité du gouvernement. L’Union
manque cruellement de médecins et a lancé un vaste programme de
formation pour répondre à la demande. En attendant, elle fait appel
à des médecins étrangers pour des missions temporaires ou perma-
nentes. De plus en plus souvent, dans les villes méditerranéennes,
on se fait donc soigner par des individus venus d’Hégémonie ou de
République du Corail. Cette pénurie en matière médicale a forcé la
population à avoir recours à des méthodes peu orthodoxes pour se
soigner. Quand vous souffrez d’une rage de dent et qu’aucun dentiste
ORGANISATION POLITIQUE
ne peut vous recevoir avant 8 semaines, il est bien évident que vous
allez tenter de trouver une autre solution. Certaines personnes, ayant
quelques notions médicales, se sont donc improvisées médecins et
pratiquent des soins en toute illégalité. La plupart sont des charlatans
dont l’intervention peut s’avérer assez dramatique. Cette situation est
aussi à l’origine de l’augmentation de la consommation de drogues,
principalement celles qui permettent de soulager la douleur. C’est
un problème de santé majeur car la population méditerranéenne est
globalement mal soignée et cela affecte non seulement la productivité
mais aussi la tension sociale.
Mode, bijoux et
habillement
Au sein de la population, on privilégie les tenues strictes et fonc-
tionnelles et les bijoux sont rares. Le méditerranéen moyen n’aime
pas trop la fantaisie en matière d’habillement. Dans la haute société,
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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en revanche, le paraître est important. Les Princes Marchands sont
réputés pour leurs riches atours et leurs bijoux proviennent majori-
tairement de République du Corail.
Mort et inhumation
L’incinération est le mode d’inhumation le plus pratiqué dans
l’Union Méditerranéenne. Le décès d’un individu ne donne jamais
lieu à de quelconques cérémonies qui seraient considérées comme
indécentes par la plupart des Méditerranéens et comme une perte
de temps insupportable. Quand un individu décède, il est vite pris
en charge par les équipes mortuaires qui l’incinèrent rapidement. La
population, dans sa grande majorité, répond au décès d’un proche
par le travail et en buvant un verre ou 2 dans un bar en l’honneur
du défunt.
Natalité
Depuis plusieurs années, le taux de natalité en Union Médi-
terranéenne est stable et permet un accroissement constant, mais
assez lent, de la population. Contrairement à l’Hégémonie ou à la
République du Corail, l’État a toujours refusé de pratiquer une po-
litique de natalité extrême. Mais sa forte croissance économique et
son manque de personnel dans bien des secteurs poussent certains
dirigeants à envisager le recours à d’autres méthodes. Si l’immi-
gration peut permettre de répondre aux besoins les plus pressants,
ce n’est pas une solution que les Méditerranéens peuvent accep-
ter à long terme. Sans aller jusqu’à implanter de véritables usines
d’enfantements comme en Hégémonie, le Conseil Fédéral a entamé
d’importantes négociations avec la République du Corail afin de
bénéficier de leur savoir-faire en la matière.
Religion
Pendant très longtemps, la religion n’a pas eu sa place au sein de
la population méditerranéenne. La première à vraiment s’implanter a
été la Voix Divine avant son éradication. Elle a peu à peu été rempla-
cée par le Culte du Trident qui est aujourd’hui extrêmement popu-
laire dans l’Union. On trouve dans à peu près toutes les communautés
des représentants du Culte qui sont très proches des gens. Certaines
rumeurs semblent également indiquer que dans les hautes sphères
de la société, notamment chez les Princes Marchands, le Soleil Noir
serait assez bien implanté.
Ces dernières années, la situation religieuse dans le bassin
méditerranéen a quelque peu évolué. Tout d’abord, les autorités
s’inquiètent de la résurgence probable de la Voix Divine qui, clan-
destinement, séduirait les mécontents, les marginaux, les dissidents
et surtout une partie d’une jeunesse désabusée qui refuse le carcan
imposé par la société. Les services de sécurité font tout pour traquer
et identifier les membres de cette organisation, mais pour l’instant,
sans grand résultat.
Le récent Culte du Prophète inquiète également les autorités
même si, contrairement à ce que pensent certains méditerranéens,
elles n’estiment pas qu’il ait quelque chose à voir avec la Voix Divine.
Cependant, ce culte se répand rapidement et notamment parmi les
membres de la haute société. Le Prophète est un individu singulier, un
jeune homme qui annoncerait le retour de l’humanité à la surface et
l’avènement d’un nouvel Éden. Tous ceux qui l’ont rencontré parlent
d’un jeune homme au charisme déroutant qui ne parle que de paix
et de sérénité. On le dit aussi capable d’accomplir des miracles. Ses
parents supposés sont un couple d’archéologues qui travaillent au sein
d’une équipe chargée de la rénovation de ruines souterraines au sud
de Syrte. Bien entendu, les services de sécurité surveillent ce mou-
vement de près mais n’ont, pour l’instant, strictement rien à lui re-
procher. Une enquête a pourtant démontré récemment que le jeune
prophète n’avait aucune existence légale et qu’il avait donc échappé
à toute prise en charge de l’État. Le plus étrange dans cette affaire,
c’est que personne n’y a trouvé à redire et que ses parents n’ont fait
l’objet d’aucune sanction.
Technologie
L’Union Méditerranéenne bénéficie d’une technologie relative-
ment standard par rapport aux autres nations du monde, à l’excep-
tion de quelques domaines très précis dans lesquels elle excelle.
Les forages grande profondeur : l’Union domine toutes les
autres nations du monde dans le domaine du forage. Ses ingénieurs
disposent d’équipements très performants, dont des foreuses à éner-
gie révolutionnaires, capables d’atteindre des profondeurs de 20 ki-
lomètres. On soupçonne qu’elles utilisent de puissants lasers pour
vaporiser la roche, mais rien n’est moins sûr, d’autant plus qu’un laser
est assez fragile et l’on ne voit pas très bien comment il pourrait sur-
vivre aux conditions d’un forage. Si certains estiment que cette tech-
nologie est issue de la science généticienne ou azuréenne, l’Union n’a
jamais communiqué quoi que ce soit à ce sujet.
Optimisation génétique : la manipulation génétique est
un autre point fort de la technologie méditerranéenne. La science
d’Optimisation Génétique a été mise au point par ses chercheurs et
elle couvre de façon très large la technologie permettant de renforcer
les aptitudes naturelles d’un individu par manipulation de ses gènes
ou tout simplement de corriger de problèmes génétiques. Ce que
l’on sait de cette science, c’est qu’elle a été découverte dans un des
laboratoires ayant servi à préparer les hommes à leur exil sous les
mers. C’est donc une science généticienne extrêmement complexe
que seuls quelques individus maîtrisent, les Architectes Génétiques. Si
les premières applications concernent principalement l’augmentation
des capacités physiques d’un individu, de ses résistances, cette science
permet également de corriger des défauts génétiques, de doter des
individus de facultés hors du commun mais aussi d’agir sur le plan
mental et psychologique. Les opposants à cette technologie y voient,
à termes, le parfait instrument de lobotomisation de la société. Ce
n’est pas l’avis de ses partisans qui considèrent au contraire que c’est
45
la possibilité d’accéder à une science qui permettra, dans le futur, de
créer un être humain supérieur.
Supercavitation et canons supercavitants : c’est un autre
domaine parfaitement maîtrisé par l’Union qui dispose d’armes su-
percavitantes particulièrement efficaces et redoutables. Qu’il s’agisse
des canons qui équipent leurs navires ou des torpilles, les ingénieurs
méditerranéens ont mis au point des dispositifs plus performants que
la plupart de ceux déployés par les autres forces navales du monde
sous-marin. De plus, il semble que de nombreuses sociétés étran-
gères, comme Gladius, aient bénéficié du savoir-faire méditerranéen
en la matière grâce à des accords secrets. Dans le domaine des engins
supercavitants, si l’Hégémonie a pris une longueur d’avance avec son
Vive Mark I, l’Union serait sur le point de procéder aux premiers
tests du Photon, qui serait même plus performant.
Appareils hybrides : autre domaine dans lequel l’Union se
distingue particulièrement, c’est celui des appareils multi-milieux et
notamment des chasseurs air-mer. Les Industries de l’Union ont ainsi
mis au point le Cargo air-mer Neptia vendu à toutes les nations du
monde. La même société a également été la première à procéder aux
essais d’un chasseur air-mer, le Cormoran, un chasseur qui ressemble
étrangement à l’Execet hégémonien. Certains n’hésitent pas à affir-
mer que l’Execet est le résultat de l’espionnage industriel.
Systèmes de défense anti-torpilles : les navires de l’Union
disposent de formidables systèmes de défense contre les torpilles
adverses notamment des dispositifs de brouillage anti-torpilles ainsi
que le système d’interception Valkyrie, semblable au Phalanx, mais en
beaucoup plus efficace.
Armes électromagnétiques : qu’il s’agisse de canons massifs
comme le Canon E, les canons EM ou les armes légères de type
Circée (fusil gauss), l’Union est également à la pointe du progrès dans
ce domaine.
ORGANISATION POLITIQUE
ORGANISATION POLITIQUE

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ORGANISATION POLITIQUE
Puissances majeures en
Union Méditerranéenne_
PUISSANCES MAJEURES
« Plus que des sociétés, des factions ou même des organisa-
tions gouvernementales, ce sont bien souvent des individus ou des
familles qui incarnent le pouvoir en Union Méditerranéenne. Si les
Industries de l’Union sont évidemment bien connues, c’est la famille
qui les dirige, la Famille Elztrin qui en incarne la puissance. De

même pour Mistral, la plus grande société de l’Union, dont la répu-

tation est intimement liée à celle qui l’a créée, la mystérieuse Aéa
Tyss. Ce sont les relations entre ces personnalités qui définissent le
jeu des pouvoirs en Union Méditerranéenne. »
-- Orath Delgo

Personnalités du
monde politique_
PIETRICH VAN DYN (PRÉSIDENT DU CONSEIL
FÉDÉRAL)
Président du Conseil depuis 26 ans, Pietrich est originaire de la
ville de Galia. Il jouit d’une immense popularité auprès de la popu-
lation. Il a su faire des choix courageux et maintenir l’unité nationale
malgré des conflits internes qu’il a réglés en privilégiant le dialogue
et en sachant convaincre les différents intervenants. Même ses détrac-
teurs reconnaissent que c’est un grand homme politique qui a tou-
jours défendu les intérêts de la nation. Ainsi, malgré son opposition
à la politique méditerranéenne et sa volonté de modifier les institu-
tions, le Duc Hector Elztrin ne cache pas sa grande admiration pour
Pietrich. On le dit d’ailleurs particulièrement alarmé par la récente
maladie qui frappe le Président du Conseil. En effet, Pietrich Van Dyn
souffre depuis quelques mois d’un mal mystérieux. S’il peut encore
gouverner, il semble que ses facultés mentales et physiques déclinent
rapidement. La situation internationale s’envenimant rapidement no-
tamment avec l’Alliance Polaire, Pietrich aurait accepté d’être démis
de ses fonctions par le Conseil afin d’être remplacé par Nez Dorir.
Âgé de 58 ans, Van Dyn est un individu stérile membre d’une an-
cienne Maison Marchande aujourd’hui disparue. C’est un érudit que
l’on dit doté d’un savoir encyclopédique. Il a épousé Emilia Karstein,
une femme de 49 ans qui est une océanographe très réputée en Union
Méditerranéenne et sur Équinoxe.

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 NEZ DORIR (MEMBRE DU CONSEIL FÉDÉRAL)
Nez Dorir est originaire de Néo-Troie et il est le fils d’un
chirurgien réputé et encore en activité, Alec Dorir. Proche conseiller
de Pietrich, il est cependant diversement apprécié par les autres
membres du conseil. Ses détracteurs lui reprochent une certaine

PUISSANCES MAJEURES
arrogance et surtout d’être un individu manipulateur. Il souffrirait
aussi d’une mauvaise image auprès de la population à cause de son
apparence physique. Grand et plutôt sec, avec un visage taillé à la
serpe et un nez crochu ainsi qu’un crâne à moitié dégarni, il est
parfois surnommé le Vautour. Cependant, grâce à ses qualités
indéniables de décisionnaire, sa volonté farouche d’œuvrer pour la
grandeur de la nation et son autorité naturelle, il est pressenti pour
succéder à Pietrich au poste de Président du Conseil. Une rumeur
voudrait cependant que sa nomination soit compromise à cause de
son appartenance supposée au Culte du Prophète. Nez a refusé de
s’exprimer à ce sujet, mais il ferait cependant l’objet d’une enquête
des services de sécurité. Si cette rumeur s’avérait fondée, les autres
membres du conseil pourraient désigner un autre successeur, même
si rien ne permet de dire que le Culte du Prophète représente une
menace pour la nation. Le problème c’est que pour l’instant, ce culte
demeure une énigme. Nez Dorir est âgé de 52 ans. Il est stérile et
n’est pas marié.

ÉLODIE SUSWAL (MEMBRE DU CONSEIL FÉDÉRAL)

Originaire de Tamez, Élodie est une femme éminemment res-
pectée par ses collègues et ce n’est pas uniquement pour avoir mis au
monde 24 enfants. Elle est l’épouse d’un riche néo-industriel, Ryan
Xenter, le président de Millénium, principal fabricant d’exo-armures
de l’Union. Cette femme de 57 ans est dotée d’un solide tempéra-
ment. Elle n’a pas l’habitude de mâcher ses mots et a su s’imposer
au Conseil Fédéral dont elle fait partie depuis plus de 20 ans. Elle
est soutenue par de nombreuses personnalités influentes de l’Union,
principalement des néo-industriels ainsi que de quelques Princes
Marchands. Elle est souvent consultée par le Président du Conseil et
connaît parfaitement bien les questions relatives à l’immigration et à
l’évolution de la société. On la dit aussi très proche du pouvoir mili-
taire, dont l’Amiral Selzman, l’amiral en chef des flottes de l’Union.
Son nom a souvent été évoqué parmi les successeurs possibles à
Pietrich Van Dyn. De taille moyenne, les yeux verts et de longs che-
veux blancs toujours coiffés en chignon, Élodie possède un charme
indéniable alors même qu’elle approche de la soixantaine. Toujours
aimable, on la dit cependant extrêmement autoritaire quand cela
s’impose.

ALBERT DOTRINO (MEMBRE DU CONSEIL

GIL LÉORIC (MEMBRE DU CONSEIL FÉDÉRAL)
À 40 ans Gil Léoric est un des plus jeunes membres du conseil
fédéral. Représentant de la ville d’Al Kalum, il est diplomate de for-
mation et il a principalement œuvré dans les négociations entre les
villes méditerranéennes. Charismatique et bel homme, il a souvent
été chargé par Pietrich Van Dyn en personne de désamorcer certaines
querelles entre cités. Il est extrêmement apprécié de ses collègues
et certains n’hésitent pas à penser qu’il serait un excellent Président
du Conseil. C’est d’autant plus vrai qu’il est aussi très apprécié par
la population. Certaines rumeurs laissent cependant entendre qu’il
ne s’entendrait pas du tout avec Léiya Davenport, l’ambassadrice de
l’Union sur Équinoxe. Léiya et Gil ont reçu la même éducation et ont
fréquenté les mêmes écoles. On leur prête une histoire sentimentale
mais Léiya s’en est toujours défendue. Gil est fécond. Il a eu 8 enfants
avec son épouse Kérya Sélante, mais il est certain qu’il en a eu beau-
coup d’autres grâce à ses dons de semence.
DES SAGES)
Érudit, archéologue, philosophe et scientifique de renom ayant
œuvré dans la génétique, Albert est un individu extrêmement res-
pecté en Union, aussi bien par les puissants que par la population. Son
influence sur le Conseil des Sages est immense et il est fréquemment
consulté par les membres du conseil qui sollicitent souvent ses avis
sur bon nombre de questions. Âgé de 96 ans, c’est un individu stérile
originaire de Néo-Troie.
ACE BALAON, COORDINATEUR DE LA SÉCURITÉ
Le poste de Coordinateur de la sécurité n’existe pas officielle-
ment mais tout le monde connaît bien Ace Balaon cette éminence
grise du pouvoir que l’on ne voit que très rarement. Il chapeaute
directement toutes les opérations secrètes d’espionnage et de
contre-espionnage ainsi que les opérations « spéciales » de l’Union
en coordination avec l’armée. Il ne rend compte ni au Ministre de la
défense ni au Ministre de la sécurité mais directement au Président du
Conseil. Il a un rôle discret dans la machine de l’État et n’a pas pour

49
 vocation de court-circuiter l’autorité des ministres. Au contraire, il
est l’homme qui assume le sale travail, qui est chargé d’estimer les
risques d’une opération secrète et d’informer le Président du bien-
fondé de telle ou telle mission. Ses prérogatives comprennent égale-
ment la surveillance des principaux acteurs de l’Union dans le monde
politique ou économique. Il disposerait d’un service très particulier,
le Panoptès dont on ne sait pas grand-chose. Ace Balaon est âgé de
PUISSANCES MAJEURES
68 ans et occupe ce poste depuis 28 ans. Si on ne sait pas grand-chose
de lui, on sait cependant qu’il est fécond et qu’il a eu au moins 4 filles
qui occupent des postes importants. La première, Essya, est chargée
de l’aménagement du territoire au ministère des cités et communau-
tés sous-marines ; la seconde, Cassie, est vice-présidente de la société
Excelsior ; la troisième, Iriana, est membre du Conseil Local de Néo-
Troie ; la quatrième enfin, Olide, est officier dans la marine. Aucune
d’elles ne parle de leur père.
Personnalités de
l’Armée_
LORENZ SALTER, LE MARÉCHAL
Ancien amiral en chef des flottes de l’Union, Lorenz est un
homme que l’on dit d’une droiture extrême. C’est d’ailleurs pour
cette raison qu’il a été nommé Maréchal puisque sa position exige
de lui d’être totalement irréprochable. Sa seule fidélité va à la nation
et il ne rend compte qu’au Président du Conseil. Lorenz a 62 ans et
cela fait 6 ans qu’il est à ce poste. Stérile, il a été le Commandant de
la prestigieuse unité, la Deuxième Ombre, une unité réputée pour
son extrême fidélité à l’État. Lorenz mesure presque 2 mètres et il est
doté d’un charisme particulièrement impressionnant.
CAPITAINE GIVENS
Véritable légende vivante, le Capitaine Givens est en fait Co-
lonel mais tout le monde, et même ses propres hommes, l’appellent
Capitaine. Ses exploits à la surface sont connus de tous et le dernier
en date est la bataille contre l’Enclave de Fer dans de vastes ruines
émergées au nord de Galia. Normalement, il est censé s’occuper des
sites stratégiques de surface de la forteresse de Gibraltar mais c’est un
homme d’action qui ne peut tenir en place. Il a donc demandé sa réaf-
fectation au sein des commandos de l’armée. C’est un mutant dont le
bras droit est couvert d’écailles et dont l’organisme est extrêmement
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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résistant. C’est un individu fertile de 44 ans qui a eu 16 enfants avec
son épouse Falsya Tallens. D’un physique plutôt agréable, il est parti-
culièrement apprécié des jeunes femmes.
AMIRAL SELZMAN
Edgard Selzman est l’amiral en chef de la marine de l’Union.
En tant que fils aîné, il aurait dû être l’héritier de la famille Selzman
mais comme il a préféré privilégier sa carrière dans la marine, il a
dû y renoncer au profit de son frère Loric. Brillant stratège, il a sou-
tenu la réforme de la marine visant à doter les bâtiments de l’Union
de canons supercavitants extrêmement performants et de dispositifs
anti-torpilles redoutables. Edgard a 72 ans et il est stérile.
KASSYNIA TOLEMNÉ
Jeune femme de 45 ans aux longs cheveux noirs, Kassynia est
considérée comme une des meilleures tacticiennes de l’Union et
une sorte d’homologue méditerranéen à la fameuse Vira Our hégé-
monienne. Capitaine du Bellérophon, elle est la protégée de l’Ami-
ral Selzman. Féroce, impitoyable, autoritaire, elle sait cependant se
faire apprécier de ceux et celles qui sont sous ses ordres. Elle est
née stérile.
COLONEL VIRGENSEN
Edmond Virgensen est le commandant de la prestigieuse Di-
vision Carthage, une unité mécanisée dotée de matériel lourd et
opérant aussi bien sous terre, sous l’eau que sur terre. À 54 ans,
cet homme stérile de taille moyenne, chauve, au visage sévère, se
déplace toujours avec une canne après une mauvaise blessure à la
jambe droite. Peu bavard, très réfléchi, d’un calme olympien même
quand l’enfer se déchaîne, c’est un chef-né qui impose le plus grand
respect à ses hommes.
ANGUS MELOK
Chef de l’unité de chasse, l’Escadre Fantôme, Angus est un
homme de 42 ans qui est considéré comme un pilote de chasse sur-
doué. Bel homme, c’est un individu fécond qui n’a jamais choisi
d’épouse mais qui contribue à l’effort de repeuplement par des dons
réguliers de semence. Il serait obsédé par sa rivale de toujours, Nastia
Raven, la redoutable chef de l’unité polarienne, les Vives Noires.

Les grandes Maisons
Marchandes et de
l’industrie_
LA MAISON ELZTRIN (GALIA)
La Maison Elztrin est une de plus grandes Maison de l’Union et
elle règne sur Galia. Elle est dirigée par Hector Elztrin qui se pare
volontiers du titre de Duc. Elle dispose non seulement d’une puissante
flotte marchande et de sociétés commerciales mais elle dirige aussi
les Industries de l’Union, la plus grande société méditerranéenne
après Mistral. Hector est âgé de 55 ans. Il a eu 2 épouses. Sa première
femme, Hirine, est morte alors qu’elle n’avait que 22 ans à cause d’une
anomalie cardiaque. Sa seconde femme, Anne, lui a donné 3 premiers
enfants mais aucun n’a survécu au-delà de l’âge de 6 ans sans que les
médecins puissent comprendre pourquoi. Une anomalie génétique
est découverte chez les enfants, anomalie transmise par le père. Après
avoir épuisé toutes les ressources de la médecine conventionnelle,
Hector va alors engloutir des fortunes dans la recherche génétique et
notamment l’Optimisation Génétique. Il y a 10 ans, Anne tombe de
nouveau enceinte mais, cette fois-ci, Hector demande à un Architecte
Génétique de modifier le fœtus. C’est ainsi que naissent Hugh,
l’héritier de la Maison et, 3 ans plus tard, Iriss, sa petite sœur. Anne lui
donne un autre enfant, Carl et elle est aujourd’hui encore enceinte.
Tous ces enfants ont été optimisés génétiquement. Hector Elztrin
défend la réforme de l’état méditerranéen afin d’assurer aux Princes
Marchands une plus grande influence dans le processus décisionnaire.
Il plaide également pour une alliance forte entre l’Hégémonie et
l’Union afin de constituer une puissance économique et militaire
susceptible d’être la base d’un nouvel ordre mondial. Une rumeur
voudrait qu’il soit question d’un mariage entre l’héritier de la Maison
Elztrin et une jeune hégémonienne de haute naissance.
MAISON SELZMAN (GALIA)
La Maison Selzman est une des plus anciennes et une des plus
prestigieuses de Galia mais elle a perdu presque toute sa puissance
économique et politique en raison d’investissements hasardeux. Sau-
vée de la disparition par les Elztrin, elle est aujourd’hui sa vassale. Si le
poids économique de cette Maison est aujourd’hui très limité, elle est
désormais à la tête d’écoles qui forment des érudits, des secrétaires,
51
des majordomes, des archivistes ou des professeurs et qui enseignent
aux plus jeunes le savoir-vivre. Les 2 membres les plus célèbres de
cette famille sont Edgard Selzman, l’Amiral de la flotte méditerra-
néenne, et son frère cadet Loric qui dirige les affaires de cette Mai-
son. Loric, à 64 ans, est le précepteur particulier du jeune héritier
de Maison Elztrin, Hugh. Il a 17 enfants dont Katya Selzman, épouse
PUISSANCES MAJEURES
de Paul Penrose (ambassadeur de l’Union en République du Corail).
Son épouse Fallia Denvil est âgée de 41 ans et vient de lui donner un
autre enfant, Victor.
MAISON PHORCYS (NÉOGÊNES)
Grande famille de l’industrie régnant sur Néogênes, la Mai-
son Phorcys est à la tête de la puissante société Arsenal mais aussi
de la récente Phorcys Ind.. Le patriarche de la famille étant récem-
ment décédé, c’est sa fille aînée, Camélia Phorcys qui est désormais
en charge des affaires. À 65 ans, c’est une femme très respectée et
notamment dans les milieux politiques. Ancienne diplomate, elle a
de nombreuses relations. Elle est un des principaux soutiens de la
Famille Elztrin pour la réforme du système politique. Les Phorcys ont
un poids énorme à Néogênes dont ils ont largement financé l’éton-
nante rénovation. Camélia a 6 sœurs et 12 frères moins âgés et c’est
une femme féconde ayant eu 14 enfants. Son mari, René Follensberg,
de la famille vassale du même nom, est décédé depuis 4 ans.
MAISON HERMÈS (NÉO-TROIE)
Cette puissante maison de Néo-Troie est à la fois une Maison
Marchande et industrielle. Si sa flotte et ses activités commerciales
ne peuvent rivaliser avec ceux de la Maison Elztrin, c’est dans le
domaine industriel qu’elle est surtout réputée. Fournissant des sys-
tèmes pour exo-armures qui ont été vendus dans le monde entier,
elle dispose également d’un puissant secteur informatique et finance
de nombreuses petites communautés dont la plus célèbre est celle
de Metchv. Len Hermès, à la tête de cette famille, est un individu
de 68 ans, ingénieur de formation qui s’intéresse beaucoup plus à
l’aspect technique des choses qu’à la gestion. Les affaires de la famille
seraient gérées par son épouse, Innis Tellman, une femme de 48 ans
que l’on dit extrêmement sévère et qu’on soupçonne d’encourager
certains trafics. Len étant stérile, Innis a eu 8 enfants en utilisant la
méthode du Transfert Génétique.
 MAISON PENROSE (CARTHAGÈNE)
Grande et puissante famille de l’Union, la Maison Penrose
domine Carthagène. Si elle dispose d’importants réseaux com-
merciaux, elle doit sa célébrité et sa puissance au plus prestigieux
membre de sa famille qui est également son patriarche, Charles
PUISSANCES MAJEURES
Penrose. Génial architecte naval, il a conçu avec ses équipes la plu-
part des navires méditerranéens dont le vaisseau amiral de la flotte,
le Bellérophon. Ce sont les Penrose qui dirigent certains des plus
grands chantiers navals de l’Union. Cependant, c’est une famille qui
a subi une tragédie épouvantable. L’épouse de Charles et 4 de ses
enfants ont été tués lors d’un voyage vers la République du Corail
quand leur navire a été coulé par des pirates. Charles a alors laissé la
direction de sa Maison à son frère, Auguste Penrose, pour se consa-
crer entièrement à l’architecture navale. Il nourrit une haine absolue
envers les pirates, une haine partagée par ses 3 filles aînées, dont
Hélène Penrose. Cette dernière a fait carrière dans l’armée où elle
est devenue une brillante capitaine de navire. Pourtant, à 38 ans, elle
a démissionné et passe son temps avec son père. Elle travaille officiel-
lement en tant que pilote d’essai. Un des fils de Charles, Paul, n’est
autre que l’ambassadeur de l’Union en République du Corail. On dit
Charles très proche du Culte du Prophète dont il aurait personnel-
lement rencontré le charismatique leader. Charles ne se montre plus
guère en public. On le dit obsédé par un projet mystérieux auquel
serait associée sa fille Hélène.
MAISON SOLLENDAL (TAMEZ)
Régnant sur Tamez, la famille Sollendal est à la tête de nom-
breuses sociétés comme Méta mais aussi d’une puissante flotte mar-
chande qui est la principale rivale de la famille Elztrin. Les Sollendal
et les Elztrin ont toujours croisé le fer dans tous les domaines. En
matière politique, Sallim Sollendal est proche des néo-industriels
et il s’oppose aux autres Maisons Marchandes sur la question de la
réforme des institutions. Le patriarche de la maison est âgé de 95 ans
et il est à la tête d’une véritable tribu de 35 enfants. Sachant qu’il a
également 12 frères et 17 sœurs, le nom de sa famille n’est pas près
de disparaître. Les Sollendal sont extrêmement réputés pour leur
étonnante fertilité. Le patriarche a d’ailleurs interdit aux membres
de se marier avec un individu stérile.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
52
MAISON VERRINIS (KA)
Puissante famille de Ka, les Verrinis ont toujours entretenu des
liens très étroits avec les organisations criminelles et notamment
les contrebandiers. Bien qu’il s’agisse principalement d’une Maison
Marchande ayant des intérêts dans de nombreuses compagnies étran-
gères, on la soupçonne fortement d’avoir prospéré grâce au marché
noir. Récemment, son patriarche, Auracio, se serait rapproché de
la célèbre société Cortex. Il a également développé les activités de
sa Maison en investissant massivement dans la cybertechnologie, la
chimie et la génétique. Âgé de 62 ans, Auracio est réputé pour être un
individu particulièrement dur en affaires et extrêmement rancunier.
On le soupçonne de ne jamais hésiter à avoir recours à l’assassinat et
à la corruption pour obtenir ce qu’il veut. Il a 7 enfants qui occupent
tous des postes importants dans ses entreprises.
Les relations entre les Princes Marchands sont assez fluc-
tuantes. Si les Grandes Maisons sont capables de s’unir presque
toutes quand elles ont des intérêts communs, en matière commer-
ciale leurs alliances évoluent constamment. Elles n’hésitent pas à
se mettre des bâtons dans les roues et les querelles entre familles
sont monnaie courante. Des querelles peuvent dégénérer et se régler
à coups de duels d’honneur ou de vendettas. On organise aussi des
mariages entre grandes Maisons même si cela ne suffit pas toujours
à effacer un affront ou régler une dette. D’une certaine manière, ces
grandes familles méditerranéennes ne sont pas très différentes des
familles de la noblesse hégémonienne. Elles sont certes beaucoup
moins dangereuses, beaucoup moins présentes dans l’armée, mais
elles partagent certains points de vue et certains comportements.
Cependant, même si les contacts entre les familles des 2 nations se
multiplient grâce à l’influence de la Baronne Terrastet, la noblesse
hégémonienne a tendance à considérer ces « Princes » marchands
comme de simples roturiers fortunés. En tout cas, certainement pas
leurs égaux.
- Orath Delgo
Les néo-industriels_
AÉA TYSS, DIRECTRICE DE MISTRAL
Aéa Tyss est une des personnalités les plus mystérieuses de
l’Union. Certains vont même jusqu’à affirmer qu’elle n’existe pas
et qu’elle a été imaginée par Pietrich Van Dyn lors de la création de
la société Mistral. Cette hypothèse ne tient cependant pas la route
puisque plusieurs grandes personnalités du monde ont rencontré Aéa
Tyss. Elle est même une amie proche d’Alec Volargis, le directeur de
Magiar (Alliance Polaire). Mais qui est-elle vraiment ? Il n’y a pas
trace d’une famille Tyss en Union Méditerranéenne et elle apparaît en
554 à la tête d’une société, Mistral qui, en quelques années, va deve-
nir la plus puissante compagnie de l’Union. Officiellement, elle serait
âgée d’une soixantaine d’années, mais tous ceux qui l’ont rencontrée
en font la même description, celle d’une jeune femme d’une tren-
taine d’années. Et il est difficile d’en savoir plus car la société Mistral
et sa dirigeante bénéficient du Programme de Protection des Intérêts
Stratégiques de l’Union.
RYAN XENTER, DIRECTEUR DE MILLÉNIUM
Concepteur notamment des exo-armures Oméga et Sylph 56,
Ryan Xenter est un brillant ingénieur à la tête de la société Millé-
nium. À 59 ans, il a fait de son entreprise un acteur incontournable
dans le domaine des exo-armures. Comme la plupart des néo-indus-
triels, il a prospéré par l’intermédiaire de sociétés écrans dispersées
dans le monde entier et en investissant dans des compagnies indé-
Les ambassadeurs
pendantes. Ryan semble avoir toutes les qualités : très bel homme, méditerranéens à
il est fécond, doté d’une intelligence hors du commun et, d’après
ses proches, c’est un individu courtois et profondément humain. Il
l’étranger_
est issu d’une famille de mineurs de Tamez et rien ne le destinait à

l’ingénierie. Mais son histoire personnelle est souvent mise en avant
par le ministère de l’éducation pour démontrer l’efficacité des tests
visant à déterminer les aptitudes d’un individu. Plutôt proche des
milieux néo-industriels, il semble cependant que Ryan entretienne
de nombreux contacts avec les Maisons Marchandes, notamment la
Maison Elztrin.
PUISSANCES MAJEURES
PAUL PENROSE, AMBASSADEUR DE L’UNION
MÉDITERRANÉENNE EN RÉPUBLIQUE DU CORAIL
Paul est le fils aîné de Charles Penrose. Agé de 42 ans, il a été
séduit par le Prophète de Syrte et a rejoint son culte même s’il ne le
revendique pas ouvertement. Il est également un fervent partisan de
l’optimisation génétique et s’est prononcé en faveur du changement
politique radical préconisé par la Maison Elztrin. Il est l’époux de
Katya Selzman.

LÉIYA DAVENPORT, AMBASSADRICE DE L’UNION

MÉDITERRANÉENNE SUR ÉQUINOXE
Léiya a joué un rôle très important dans le développement des
grandes sociétés de l’Union en négociant de nombreux contrats se-
crets à leur profit. Elle a également beaucoup œuvré pour faciliter les
échanges entre les services secrets du Neptune et ceux de sa nation.
Personne attachante et pleine de vie, elle est une négociatrice redou-
table, mais elle est totalement incapable de tenir en place.Toujours en
activité, quand elle ne travaille pas, elle passe son temps dans les bars
du Grand Souk ce qui a le don d’exaspérer ses gardes du corps. Léiya
est la fille cadette de Karl Davenport, un Prince Marchand d’Omé-
ross mais elle n’entretient aucun relation avec sa famille. En effet,
elle estime que les néo-industriels sont l’avenir de l’Union et pas ces
vieilles familles qui s’accrochent au pouvoir. Elle ne supporte pas Gil
Léoric et redoute qu’il soit désigné comme successeur de Pietrich Van
Dyn. Léiya est stérile.

RICHARD DELAGUO, DIRECTEUR

DE MICROSERVO
Jeune néo-industriel de 32 ans originaire d’Argos, Richard est
à l’origine d’une société qui connaît une croissance fulgurante ces
dernières années grâce à la conception d’exosquelettes pour exo-
armures, ou autonomes, particulièrement appréciés. Il a également
étendu l’activité de son entreprise aux systèmes parasismiques et
vient récemment d’obtenir le contrat de rénovation de certaines
stations dans des zones sensibles. Pour couronner le tout, sa femme,
Elga, lui a récemment offert son 8e enfant.

GUNDAR MERRINSON, DIRECTEUR D’ARES

Gundar est à la tête de la société Ares, une des plus grosses
entreprises de fabrication d’armes à feu et de munitions de petits
calibres. Originaire de la ville de Galia, il a une cinquante d’années
et un parcours assez atypique. Archéologue de formation et grand
passionné des Guerres d’avant l’Exode, il a fait fortune en reven-
dant des « artéfacts » trouvés dans des vestiges de l’ancien temps.
C’est cette passion et la découverte de nombreux plans qui lui ont PATRICK TELUS, AMBASSADEUR DE L’UNION
donnés envie de créer sa société. Gundar n’est pas marié (il n’a pas MÉDITERRANÉENNE EN LIGUE ROUGE
le temps dit-il) et il n’est pas fécond, ayant été irradié lors d’une de Fils d’hydro-agriculteurs, Patrick Telus a quitté très tôt sa famille
ces expéditions dans des ruines. C’est un passionné et si vous voulez pour être formé comme diplomate. Proche des néo-industriels, c’est
l’intéresser, il suffit de lui parler d’armes ou de batailles de l’ancien à eux qu’il doit son poste en Ligue Rouge afin de négocier des contrats
temps. Gundar connaît très bien Alonz Ferrador, ayant travaillé pour commerciaux. Il est également chargé par le Conseil Fédéral de gérer
lui en de nombreuses occasions. avec la nation du Premier Citoyen les échanges technologiques dans

53
 le domaine des forages ainsi que des contrats pour employer des ou-
vriers de la Ligue. À 46 ans, c’est un individu fécond qui a eu 7 enfants
avec une jeune ressortissante de la Ligue.
ANGUS SELZMAN, AMBASSADEUR DE L’UNION
MÉDITERRANÉENNE AUPRÈS DE L’ALLIANCE
PUISSANCES MAJEURES
ORBITALE
Ancien directeur du Centre Géode de Galia (une université pré-
parant les futurs astronautes), Angus vit depuis maintenant 7 ans sur
Europa, le siège du pouvoir politique de l’Alliance Orbitale. Âgé de
58 ans, cet homme, en parfaite condition physique, est stérile et c’est
le frère de Loric et d’Edgard Selzman. Cependant, il se préoccupe
peu des affaires familiales.
YAN LOENNEBERG, AMBASSADEUR DE L’UNION
MÉDITERRANÉENNE EN AMAZONIA
Quand il a été décidé assez récemment d’établir une ambassade
en Amazonia, le choix s’est porté sur le jeune Yan qui n’a pas été
particulièrement ravi de cette affectation. Il est en poste dans la Ville
ouverte de Bélem puisqu’il serait incapable de résister aux conditions
de vie de la capitale. Plutôt chétif, ce jeune homme de 32 ans a le
plus grand mal à s’adapter. Mais c’est un fin négociateur qui parvient
tout de même à s’acquitter de sa tâche et on lui doit notamment les
premiers accords entre l’Union et Amazonia pour la fourniture de
produits pharmaceutiques.
LÉNYA SYRTARIS, AMBASSADRICE DE L’UNION
MÉDITERRANÉENNE EN HÉGÉMONIE
Issue de la famille Syrtaris de Cartanzo, Lénya s’attendait à
un tout autre accueil quand elle a été nommée ambassadrice en
Hégémonie. Fervent soutien des grandes familles méditerranéenne et
intimement persuadée de la supériorité de ses membres par rapport
au « peuple », elle estimait devoir être reçue en égale par les familles
nobles d’Hégémonie. Cela n’a pas vraiment été le cas jusqu’à ce que
la Baronne Terrastet la prenne en charge personnellement. Cepen-
dant, si désormais elle est invitée dans les grandes réceptions de la
haute société, elle est bien consciente d’un certain malaise. Mis à part
ce léger problème, Lénya gère efficacement les relations diploma-
tiques entre l’Union et la nation des Patriarches. À 47 ans, c’est une
jeune femme stérile.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
54
Les Ambassadeurs
étrangers en Union
Méditerranéenne_
HÉCATE FEDORN, AMBASSADRICE DE
LA RÉPUBLIQUE DU CORAIL EN UNION
MÉDITERRANÉENNE
Cette empathe de l’Ordre Blanc, âgée de 42 ans, vit depuis une
quinzaine d’années dans la ville de Syrte et elle est aujourd’hui plus
Méditerranéenne que Corallienne. Inquiète des tensions entre le
Conseil Fédéral et les Maisons Marchandes, elle est également fas-
cinée par le Culte du Prophète. Elle a d’ailleurs rencontré person-
nellement ce Prophète qui demeure pour elle un mystère total. Il est
totalement imperméable à son pouvoir empathique. Hécate est une
amie proche de Loric Selzman.
MARQUIS CALYO DESTREILLAC, AMBASSADEUR
HÉGÉMONIEN EN UNION MÉDITERRANÉENNE
Fils génétique du Duc Destreillac d’Hégémonie, Calyo a récem-
ment été nommé ambassadeur en Union Méditerranéenne. Âgé de
52 ans, c’est un individu grand et maigre que l’on dit assez hautain.
Même s’il semble à peu près certain qu’il considère les membres des
grandes familles de l’Union comme de simples roturiers, c’est un
habile négociateur qui défend les intérêts des sociétés hégémoniennes
et notamment celle de son père, Fibra Plus. Il est très proche des
milieux néo-industriels, mais il a aussi joué un rôle très important
dans le rapprochement entre la Baronne Terrastet et la famille Elztrin.
HENIR SYDUVAC, AMBASSADEUR DE LA LIGUE
ROUGE EN UNION MÉDITERRANÉENNE
À 33 ans, c’est un des plus jeunes ambassadeurs du monde.
Henir est surtout un spécialiste en économie qui excelle dans sa tâche.
En relation constante avec le Conseil Fédéral, il est à l’origine de bon
nombre des accords économiques entre les 2 nations. Il est aussi sou-
vent sollicité quand des problèmes concernent la main-d’œuvre de la
Ligue présente sur le territoire méditerranéen, principalement des
problèmes de logements.

ORION LOMMACK, AMBASSADEUR DE L’ALLIANCE
ORBITALE EN UNION MÉDITERRANÉENNE
La principale tâche d’Orion en Union Méditerranéenne est de
négocier les contrats avantageux dont bénéficie cette nation avec
l’Alliance. Mais il est aussi à l’origine d’un grand projet visant à ins-
taller une base de lancement orbitale dans le sud du territoire de
l’Union. Ce projet, qui serait financé conjointement par les Veilleurs,
l’Union et l’Alliance, n’est pour l’instant pas concrétisé mais, d’après
l’ambassadeur, il serait en bonne voie. Orion est un bonhomme ron-
douillard de 45 ans, stérile, et totalement imberbe.
MERRIK LAVASSIL, AMBASSADEUR DES ÉTATS
DU RIFT EN UNION MÉDITERRANÉENNE
Merrik est l’archétype du marchand du Rift qui étale ostensible-
ment ses richesses et pour qui la moindre discussion ou rencontre est
l’occasion de traiter d’affaires commerciales. Joyeux et amical, il n’a
cependant qu’une préoccupation : comment tirer le meilleur profit
de la moindre opportunité. Il gère toutes les transactions commer-
ciales entre l’Union et les États du Rift. À 52 ans, c’est un individu
fécond qui est père de 27 enfants.
ALACATE SANDORVAT, AMBASSADRICE
D’AMAZONIA EN UNION MÉDITERRANÉENNE
Née et modifiée génétiquement dans la ville ouverte de Bélem,
Alacate est une géno-adaptée (un individu conditionné génétiquement
pour s’intégrer à un environnement différent de celui d’Amazonia)
ainsi qu’une experte en génétique. Même si elle gère les échanges
commerciaux entre sa nation et l’Union, elle est plus souvent dans les
laboratoires avec les experts génétiques méditerranéens que dans son
ambassade. Distinguée, assez grande, c’est une belle femme de 53 ans.
Autres
personnalités_
OMAN LEROY, ARCHITECTE GÉNÉTIQUE
Oman est reconnu comme étant le plus grand Architecte Géné-
tique de l’Union. Sollicité par les individus les plus riches, on le dit
capable de faire des merveilles avec n’importe quel fœtus en gesta-
tion. Il s’est personnellement chargé de la manipulation génétique de
55
Hugh, l’héritier de la Maison Elztrin. Il entretient d’excellentes rela-
tions avec l’ambassadrice d’Amazonia, Alacate. Âgé de 52 ans, Oman
mesure presque 2 mètres et il a une forte carrure. C’est un individu
stérile qui s’est lancé dans la génétique dans l’espoir de trouver un
remède à sa condition.
PUISSANCES MAJEURES
ALEC VOLARGIS, DIRECTEUR DE MAGIAR
Le très célèbre directeur de la société polarienne Magiar est
presque aussi connu en Union Méditerranéenne que dans son propre
pays. Et il exerce dans le bassin méditerranéen une influence non
négligeable. Ami très proche d’Aéa Tyss, il a ses entrées dans tous les
milieux politiques et économiques de l’Union, notamment dans celui
des néo-industriels. Ces derniers temps, il a multiplié les contacts
avec le Conseil Fédéral et certains estiment qu’il pourrait agir comme
une sorte de diplomate pour régler la crise entre l’Alliance Polaire et
l’Union Méditerranéenne.
OURY DEL AVEN, DÉLÉGUÉ AUX
EXPLOITATIONS TERRESTRES
Oury Del Aven occupe un poste très important, celui de la
gestion des implantations industrielles de l’Union à la surface. Il est
notamment à la tête du projet Minéa pour l’implantation d’un gigan-
tesque complexe minier en Asie. Secondé par 2 autres scientifiques de
renom, Linda Collins et Effer Tyal, il arpente inlassablement les terres
ravagées pour repérer de nouveaux sites. C’est un individu de 59 ans,
fécond et père de 15 enfants reconnus officiellement.
ALONZ FERRADOR, ÉRUDIT
Considéré comme un des plus grands érudits et archéologues
du monde, Alonz est originaire de Néogênes. À 87 ans, c’est un
spécialiste de l’époque précédant l’Exode et il a une connaissance
encyclopédique de la période précédant les cataclysmes. Malgré son
âge, il voyage très souvent, notamment à Équinoxe, pour rencontrer
d’autres érudits, explorer des ruines ou pour acheter des reliques de
l’ancien temps découvertes par des explorateurs. Il lui arrive souvent
d’engager des équipes pour conduire des fouilles ou pour acquérir
des marchandises rares. Alonz est stérile. C’est un vieil homme voûté
extrêmement maigre mais au regard perçant, regard qui met souvent
ses interlocuteurs mal à l’aise.

Groupes, cultes,
syndicats et autres
organisations_
PUISSANCES MAJEURES
LES GROUPES DISSIDENTS
Ces dernières années, l’État a laissé se multiplier des petits
groupes dissidents, généralement des groupuscules politiques canali-
sant un certain malaise au sein de la jeunesse. S’il ne fait aucun doute
que le Département Noir en contrôle plusieurs, les Maisons Mar-
chandes en auraient favorisé d’autres. Chaque ville abrite quelques
groupes dissidents, principalement des factions militant pour l’indé-
pendance communautaire ou régionale, mais il y en a très peu qui
ont une représentation nationale. Parmi celles qui sont présentes
dans plusieurs villes, la plus notable est Nouvelle Union qui veut en
finir avec l’eugénisme et les manipulations génétiques. Totalement
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
56
opposés à l’Optimisation Génétique, les membres de ce groupe
considèrent cette science comme une monstruosité et les Architectes
Génétiques comme des bouchers. Ces derniers font d’ailleurs l’objet
d’attaques extrêmement virulentes. Dirigé par un jeune scientifique
nommé Liem Teridor, cette faction réclame également la constitution
d’un parlement populaire. Nouvelle Union est surtout présente à
Néo-Troie et à Galia. Plus extrême dans ses revendications, le groupe
Méditerranée s’en prend aux immigrés et dénonce les conspirations
des nations étrangères. Dirigé par Sellya Sellovick, une jeune biolo-
giste de 24 ans, Méditerranée est surtout présent dans les villes du
sud et regroupe des jeunes fanatiques qui sont surveillés de près par
les autorités. Non seulement certains sont soupçonnés d’actions vio-
lentes contre des étrangers mais en plus ils ne cachent pas une cer-
taine nostalgie du Baron Narval et de ses méthodes totalitaires.
L’ORGANISATION
L’Organisation est un des rares grands groupes criminels à déte-
nir une réelle puissance en Union Méditerranéenne. Même si aucune
preuve ne vient le démontrer, les autorités soupçonnent un puissant
individu originaire d’Eléandris, Horace Delmont, d’être à sa tête.
Horace est un industriel et un marchand dont une grande partie de la
fortune proviendrait de la contrebande, de la prostitution illégale, de
la vente de drogues et surtout de l’extorsion. Le fonds de commerce
de l’Organisation, ce sont les populations immigrées, principalement
celles qui sont logées dans des stations « temporaires » où il est dif-
ficile de faire régner la loi méditerranéenne. Il est aussi connu que
l’Organisation permet à n’importe qui d’entrer ou de quitter le ter-
ritoire. Elle est un des principaux maillons de l’immigration clandes-
tine. Horace est riche et avant que ses activités supposées n’entachent
sa réputation, il a pris soin d’investir une partie de son argent dans de
nombreuses entreprises, principalement des sociétés d’aménagement
et de fabrication de modules. Il a également des intérêts communs
avec certaines Maisons Marchandes. Son rêve est d’ailleurs d’être
considéré par tous comme un Prince Marchand et que sa famille soit
reconnue. Âgé de 68 ans, il est l’aîné d’une famille de 16 enfants et en
a reconnu lui-même 22.
L’OURSIN
L’Oursin est une des rares sociétés de transport indépendantes
à avoir prospéré dans l’Union. Elle est spécialisée dans le fret de
marchandises et ses lignes couvrent la quasi-totalité de l’Union. Sa
directrice, Alacabone est très discrète et elle a la réputation de gérer
ses affaires avec beaucoup de rigueur. C’est une entreprise de taille
moyenne, comparée aux flottes des Princes Marchands, mais elle a
su faire sa place au milieu des géants du fret sans se faire écraser. Il
semble cependant que pour y parvenir, elle ait disposé de certains
appuis suffisants pour dissuader les grandes Maisons de lui chercher
des noises. De plus elle offre un service irréprochable et propose
notamment des transports de marchandises fragiles, périssables ou
« sensibles » grâce à des bâtiments spécialement conçus.
LES NÉCROMANS
Depuis plusieurs mois, principalement dans les villes de l’est de
l’Union, des disparitions inquiétantes mettent les autorités sur les
dents. D’autant plus que ces disparitions ont suscité les rumeurs les
plus folles concernant un mystérieux culte de nécromans. A priori,
les services de sécurité pensent avoir affaire à un réseau de trafiquants
œuvrant pour des marchands de chair ou pour des laboratoires clan-
destins mais ils n’arrivent pas à endiguer ces folles rumeurs.
LE CULTE DU PROPHÈTE
Le Culte du Prophète se répand très rapidement en Union Médi-
terranéenne. Il a pour origine la région de Syrte, plus précisément
un site de fouilles souterrain sur la côte d’Afrique (voir le site d’Al
Marj dans la description de la ville de Syrte). C’est ici que le Pro-
phète serait né, il y a 20 ans, de James Colloci et Neva Sender, 2
archéologues réputés. Immédiatement, l’enfant exerce une véritable
fascination sur le personnel du site qui cache son existence pendant
toutes ces années. Encore aujourd’hui, ils sont incapables d’expliquer
pourquoi… ils devaient tout simplement le faire. Prénommé Simon,
ses parents tout naturellement lui apprennent le métier d’archéo-
logue. Mais il démontre très rapidement des facultés peu communes
comme celle de pouvoir déchiffrer presque n’importe quelle langue.
Il ne tombe jamais malade et s’avère d’une beauté tout à fait étrange,
presque artificielle. Plus singulier encore, alors qu’il entre dans
l’adolescence, il commence à avoir des visions. Tout d’abord, ce sont

PUISSANCES MAJEURES
des visions concernant les ruines, leur histoire, ce qui s’y est passé.
Puis, plus tard, alors qu’il approche de ses 15 ans, il a des visions
concernant le futur et celles-ci ne se limitent pas aux ruines mais à
d’autres régions du monde. Il évoque de grands bouleversements, le
retour de l’homme à la surface et la création d’un véritable Éden.
Tous les archéologues et érudits qui le rencontrent sont fascinés par
ses récits et en 565, son existence ne peut plus demeurer secrète.
Il réunit autour de lui de nombreuses personnalités qui viennent le
rencontrer d’abord par curiosité puis parce qu’elles sont séduites par
son discours. On sait que l’État a plusieurs fois envoyé des inspec-
teurs et des membres des services de sécurité pour rencontrer cet
étrange individu. Tous sont revenus particulièrement troublés de leur
rencontre. Des prêtres du Trident auraient même rejoint son groupe
de fidèles. Une rumeur veut qu’un groupe inconnu ait envoyé des
assassins contre Simon. D’après certains témoins, ces assassins ont été
incapables d’exécuter leur mission et se sont suicidés. Aujourd’hui,
des gens de tous milieux se rendent à Syrte dans l’espoir de rencon-
trer le Prophète, d’autant qu’on le dit capable de guérisons miracu-
leuses. Ses disciples se répandent dans toutes les villes de l’Union et
même hors du territoire méditerranéen. Cependant, une partie de la
population se méfie de ce Culte et l‘assimile à la Voix Divine. C’est
une situation à l’origine de nombreux troubles, notamment dans la
ville de Syrte. Les services de l’État ont écarté cette hypothèse et
soupçonnent en fait un groupuscule inconnu de faire courir cette ru-
meur. Simon aurait un nom secret connu uniquement de ses disciples
les plus proches.

LA VOIX DIVINE
Si la Voix Divine a été quasiment éradiquée du bassin
méditerranéen après la chute du Baron Narval, les autorités savent que
certains membres haut placés sont parvenus à fuir. Mais surtout, il est
probable que ce culte a continué d’exister secrètement dans les États
du Rift et dans le Royaume de l’Indus, même après la chute de l’Empire
de Ziar. Les rumeurs évoquant sa réapparition ont toujours été prises
au sérieux par les services de sécurité et l’Agamemnon mais, jusqu’à
aujourd’hui, ils n’ont eu à faire qu’à quelques illuminés rapidement
neutralisés. Pourtant le Département Spécial de Surveillance des
Cultes, qui dépend de l’Agamemnon, est persuadé que la Voix Divine
est bel et bien encore en activité et que ce culte prépare quelque chose.
En mars 569, des commandos de l’armée interviennent dans un site
archéologique souterrain au nord-ouest de la ville d’Al-Kalum. On
sait très peu de choses sur ce qui s’est passé lors de cette intervention,
mais les combats auraient été très violents et beaucoup pensent que
les soldats ont affronté une cellule de la Voix Divine. Dans les villes
méditerranéennes ce culte est redouté et les gens ont souvent tendance
à lui attribuer tous les malheurs du monde. vert des gravures représentant le Jour du Jugement dernier. Personne
n’a jamais vu ces gravures, mais il a su convaincre quelques illuminés
LE CULTE D’OSIRIS de la véracité de ses propos et les persuader qu’il servait un obscur
Dieu vengeur. Malgré sa folie, Ralaken est un individu intelligent qui
Si la présence d’Osiris sur le continent africain est désormais une a su profiter du mal être des plus jeunes pour trouver de nouveaux
certitude, l’Agamemnon estime comme très probable la possibilité
que des membres de cette organisation soient parvenus à infiltrer la adeptes. Il a flatté leurs plus vils instincts et a su leur faire croire qu’ils
société méditerranéenne. On ignore tout des motivations et des ob- étaient différents, des élus. Malgré toutes les tentatives de l’État pour
jectifs poursuivis par Osiris. Il semble cependant qu’il ait des intérêts éradiquer ce mouvement et éliminer Ralaken, personne n’est par-
communs avec l’Enclave de Fer. venu à trouver son repaire secret. Si, a priori, les membres de son
organisation sont peu nombreux et relativement discrets ces derniers
LES FRÈRES DES ABYSSES temps, l’Agamemnon craint cependant que l’augmentation récente
des disparitions de jeunes gens marque la possibilité d’une recrudes-
Si le Culte du Prophète croit en l’Éden annoncé, les Frères des cence des actes terroristes perpétrés par les Frères des Abysses. Il est
Abysses annoncent eux l’Apocalypse. Bien entendu, ses membres
sont persuadés d’être les élus qui survivront à la disparition de toute à noter que ces dernières années, le groupe a été nettement plus actif
vie sur terre. Cette organisation est née il y a une trentaine d’années dans les autres régions du monde qu’en Union Méditerranéenne. Il
en Union Méditerranéenne. Son chef, Ralaken Trillsak était un pilleur est donc possible que Ralaken et ses lieutenants, les Archanges, ne
de ruines un peu fou qui affirme avoir vu l’avenir après avoir décou- soient peut-être plus basés dans cette nation.

57
 Les grandes
entreprises_
Les entreprises méditerranéennes sont puissantes, mais elles
PUISSANCES MAJEURES
n’ont vraiment commencé à être connues du grand public qu’il y
a une dizaine d’années lorsqu’elles ont regroupé leurs actifs. Avant
cela, la plupart de ces sociétés étaient scindées en de multiples pe-
tites compagnies disséminées dans l’Union, en Hégémonie, en Ligue
Rouge, en République du Corail ou dans des petites communautés
indépendantes. Ainsi, Les Industries de l’Union étaient composées
d’une centaine de petites sociétés aux noms aussi divers que Lavé-
cal, PharmaInd., Omnitrans… jusqu’aux jours où elles ont toutes
fusionnées sous un même nom : les Industries de l’Union.
- Orath Delgo
ARES IND.
Siège de la compagnie : Néo-Troie Président(e) : Gundar Merrinson
Principale(s) filiale(s) : Galia, Équinoxe
Principaux produits et services : armes à feu et munitions
Ares était autrefois un département de Mistral. Elle est au-
jourd’hui une entreprise indépendante spécialisée dans les armes à
feu et les munitions. Elle fournit notamment les armes de poing, les
fusils d’assaut et les mitrailleuses de l’armée. Ares serait également en
négociation avec les Veilleurs pour racheter une partie de l’activité de
Gladius et principalement la fabrication de munitions.
ARSENAL
Siège de la compagnie : Néogênes Président(e) : Camélia Phorcys
Principale(s) filiale(s) : Néo-Troie, Malte, Cartanzo
Principaux produits et services : armes à énergie
Spécialisé dans les armes à énergie de toutes tailles et de toutes
sortes, Arsenal est une puissante société vendant ses produits aux
4 coins du monde. Elle a prospéré sur le marché international par
le biais de nombreuses petites sociétés écrans qui lui appartiennent
toutes. L’entreprise est directement dirigée par Camélia, la
Matriarche de la famille Phorcys.
B.S.T.
Siège de la compagnie : Carthagène Président(e) : Andus Korn
Principale(s) filiale(s) : Néo-Troie, Galia
Principaux produits et services : drones, robots, armes autoguidées
Spécialisé dans les drones et les robots, le Bureau des Solutions
Techniques est une entreprise de Carthagène dirigée par Andus Korn,
un jeune ingénieur de 39 ans à qui l’on doit notamment les disques-
foudre. Malgré la situation assez tendue entre l’Union et la nation
du Primarque, Andus a rencontré personnellement le président de
la société Magiar avec lequel il aurait négocié d’importants accords
afin de régler certains problèmes de fiabilité sur des drones polariens
vendus à l’étranger.
CORTEX EN UNION MÉDITERRANÉENNE
Siège de la compagnie : Ka Président(e) : Lana Davis
Principale(s) filiale(s) : partout dans le monde
Principaux produits et services : cybernétique, culture des organes
Cortex a eu le plus grand mal à s’implanter en Union Méditerra-
néenne et c’est grâce au soutien de la famille Verrinis de Ka que cette
société y est finalement parvenue. Elle dispose de 2 départements qui
travaillent en collaboration avec les récentes sociétés de génie géné-
tique (VerriGéne) et de cybernétique (Cybtech) de la Maison Verrinis.
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DEEPCORE
Siège de la compagnie : Thessal Président(e) : Emile Larock
Principale(s) filiale(s) : Néo-Troie, Nazca
Principaux produits et services : outils et machines de forage
DeepCore est le fruit de l’alliance entre le groupe néo-industriel
Fora et la société de la Ligue Rouge Dédale. Cette union fait de DeepCore
la première société mondiale dans le domaine du forage. Elle produira
notamment les prochains exemplaires d’immenses foreuses à énergie
comme celles qui sont en cours d’assemblage pour le Projet Minéa.
DOLPHIN
Siège de la compagnie : Malte Président(e) : Cinthya Mareik
Principale(s) filiale(s) : Toutes les villes de l’Union, Équinoxe
Principaux produits et services : convoyage de personnes
Créée il y a à peine 10 ans, Dolphin est une filiale des Industries
de l’Union. Elle est aujourd’hui quasiment indépendante mais son
lien de parenté avec l’immense société de la famille Elztrin lui permet
de bénéficier d’importants avantages. Dolphin entretient principale-
ment des lignes régulières entre toutes les communautés de l’Union,
avec Équinoxe, avec les villes hégémoniennes, les États du Rift et le
Royaume de l’Indus. Elle propose des tarifs assez intéressants.
EXCELSIOR
Siège de la compagnie : Antalya Président(e) : Gustaf Longmire
Principale(s) filiale(s) : Nihil
Principaux produits et services : torpilles
La société Excelsior appartient au néo-industriel Gustaf Longmire
et fournit la marine méditerranéenne en torpilles conventionnelles de
toutes tailles. La fiabilité de ses produits lui a permis de conquérir de
nombreuses parts de marché à l’international mais aussi de s’associer
sur des projets communs avec la société hégémonienne Crotale, avec
laquelle elle a développé la gamme de torpilles Excelsior 2. En fait,
il semble que Crotale ait en partie été financée par Excelsior qui
détiendrait la majorité des parts de cette société.
HERCULE IND.
Siège de la compagnie : Malte Président(e) : Damien Thorn
Principale(s) filiale(s) : Néo-Troie, Galia
Principaux produits et services : illuminateur, petits équipements,
guidage, radars, harnais hydraulique, etc.
Fondé par la famille Thorn de Malte, Hercule Ind. fabrique toute
une gamme de petits équipements, de radars et de harnais pour armes
lourdes. Elle équipe les forces terrestres en appareils de guidage et
de détection portables, mais aussi en exo-squelettes indépendants, en
matériel de survie, etc.
IMP IND.
Siège de la compagnie : Kornat Président(e) : Igsur veron
Principale(s) filiale(s) : Néo-Troie, Équinoxe
Principaux produits et services : torpilles IEM
Le groupe Imp Ind. appartient à un puissant néo-industriel de
Kornat, Igsur Veron. Ce groupe est spécialisé dans les armes IEM et
aussi dans tous les types de micro et mini-torpilles. Son modèle Imp
est vendu aux 4 coins du monde et lui a valu de se bâtir une solide
réputation internationale.
INDUSTRIES DE L’UNION
Siège de la compagnie : Galia Président(e) : Hector Elztrin
Principale(s) filiale(s) : Toutes les villes de l’Union, Équinoxe
Principaux produits et services : revêtements anticorrosion,
leurres, réseau à pulsion, navires (dont les modèles Explorer,
Lénémark, Orca, Aégis, Achilles), protections individuelles,
armement, véhicules hybrides (dont le célèbre Neptia)
 Pendant très longtemps la société des Industries de l’Union a
été la plus puissante compagnie du bassin méditerranéen avant d’être
surclassé par Mistral. Elle dispose de 2 grands chantiers navals, à Galia
et à Néo-Troie, et continue de fournir une bonne partie des navires
commerciaux et militaires de l’Union. Cette société a fait la richesse
de la Maison Elztrin.
KARAK
Siège de la compagnie : Zaréa Président(e) : Lars Trillion
Principale(s) filiale(s) : Kalamaté
Principaux produits et services : dagues moléculaires, dagues
thermiques, armes blanches, armes de contact à énergie
Cette société n’a strictement aucun lien avec Karak Ind. et la
famille Karak en Alliance Polaire. Elle doit son nom aux ruines d’une
ville de l’ancien monde située dans l’ancienne Jordanie, ruines décou-
vertes et explorées par son fondateur, le néo-industriel Lars Trillion.
MÉTA
Siège de la compagnie : Tamez Président(e) : Lisa Sollendal
Principale(s) filiale(s) : Néo-Troie
Principaux produits et services : armes de poing supercavitantes
(Cougar), fusils de précision et fusils gauss (Circée, Sniper av, Oxi 4,
Thor), canons et canons EM
Méta était déjà réputée dans le monde pour ses armes de préci-
sion et supercavitantes alors qu’elle se présentait comme une socié-
té indépendante d’une grande nation. Sur le territoire de l’Union,
son activité centrée sur les canons et les canons électromagnétiques
étaient largement tenue secrète et dépendait d’un groupe nommé
Omsi. C’est en 560 qu’il devient évident que les 2 sociétés ne font
qu’une et qu’elles appartiennent toutes les 2 à la Famille Sollendal.
MICROSERVO
Siège de la compagnie : Argos Président(e) : Richard Delaguo
Principale(s) filiale(s) : Néo-Troie
Principaux produits et services : exosquelettes, systèmes
parasismiques
Jeune néo-industriel de 32 ans originaire d’Argos, Richard est
à l’origine d’une société qui est spécialisée dans les exo-squelettes
autonomes ou pour exo-armures. Pour cette société, le succès ne se
dément pas depuis son partenariat avec Millénium pour équiper ses
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armures d’exosquelettes MicroServo. Une des filiales de MicroServo
est spécialisée dans les systèmes parasismiques.
MILLÉNIUM
Siège de la compagnie : Tamez Président(e) : Ryan Xenter
Principale(s) filiale(s) : Néo-Troie, Galia, Malte
PUISSANCES MAJEURES
Principaux produits et services : exo-armures (Oméga, Sylph 56)
Cette puissante société a notamment mis au point l’armure
hybride Oméga, une des plus grosses armures de combat existante.
Mais c’est certainement à la Sylph 56 qu’elle doit sa notoriété puisque
ce modèle a été vendu dans le monde entier. Millénium a un contrat
avec l’armée de l’Union pour la fabrication de ses exo-armures.
MISTRAL
Siège de la compagnie : Néo-Troie Président(e) : Aéa Tyss
Principale(s) filiale(s) : Galia
Principaux produits et services : torpilles, armements divers, fu-
seurs anti-champ, navires, véhicules, modules de stations, génétique,
cybernétique, médecine, etc.
Plus grande société de l’Union, Mistral est un mastodonte dont
le poids économique est colossal. Elle possède des filiales dans à peu
près tous les domaines et on ne compte plus le nombre de sociétés
qui lui appartiennent. Elle intervient aussi bien dans les domaines de
la médecine et de la génétique que dans celui de l’armement. Mistral
posséderait également de nombreuses petites sociétés et stations dans
toutes les mers du monde. En fait son véritable poids économique est
difficilement estimable. À l’origine spécialisée dans les modules de
stations, Mistral a grossi progressivement en rachetant et en consti-
tuant toute une myriade de petites sociétés. Personne n’a jamais soup-
çonné son véritable poids économique avant qu’Aéa Tyss ne décide de
regrouper toutes ses divisions sous le même nom.
PHORCYS INDUSTRIE
Siège de la compagnie : Néogênes Président(e) : Mélinnia Phorcys
Principale(s) filiale(s) : Néo-Troie, Galia
Principaux produits et services : navires civils, équipements
pour navires
Propriété de la famille Phorcys de Néogênes, cette société se
spécialise dans les navires marchands et dans les équipements pour ces
navires, notamment les propulseurs. Elle est dirigée par Mélinnia une
des sœurs de Camélia Phorcys.
 Principaux pirates
et corsaires_
LES ÉCUMEURS FOUS
PUISSANCES MAJEURES
Mené par Suture le Ravagé, ce groupe de pilleurs de ruines
œuvre principalement dans la contrebande mais il est aussi soupçonné
de se livrer à quelques pillages en règle hors des eaux territoriales de
l’Union. Suture se prétend pirate mais il semble qu’il n’ait jamais été
reconnu comme tel par le Conseil des Confréries. On a plutôt à faire
à un groupe de mercenaires travaillant pour qui paie le plus. Leur
fidélité est très relative et on a du mal à comprendre pourquoi les
autorités n’ont pas encore mis fin à leurs activités. Ses membres se
rendent souvent à Galia et il est possible que leur apparente immunité
soit due à leurs liens avec la Maison Elztrin qui les aurait employés à
l’occasion. Le groupe dispose de 2 escorteurs et de 2 chasseurs. Il est
constitué de 40 combattants et d’une trentaine de techniciens. Huit
membres des écumeurs sont des femmes fécondes. Les écumeurs
détestent les mutants qui ne sont pas tolérés en leur sein. Ils disposent
d’une petite station constituée de quelques modules camouflés dans
une faille quelque part au sud de Galia. Notez que les Écumeurs fous
sont en guerre ouverte avec les Crânes de Sete
LES CRÂNES DE SETE
Insaisissables, sournois et impitoyables, les Crânes de Sete sont
un « affront pour les forces de sécurité de l’Union » a déclaré le Pré-
sident du Conseil en personne. À l’heure actuelle, ces pirates sont
les seuls à être actifs dans le bassin méditerranéen. Ils se déplacent en
permanence et narguent les autorités avec une audace folle. D’après
un rapport récent, ce groupe serait en fait la résurgence d’anciens
maraudeurs dont l’Union pensait s’être débarrassée il y a quelques
années, Les Dents Acérées. Ce groupe dirigé par un certain Rolly
Gallager avait également donné beaucoup de fil à retordre aux auto-
rités avant de perdre ses navires lors d’une bataille au large de Malte.
Le leader actuel des Crânes, Gerry Garrolla (anagramme évident
de Rolly Gallager) semble bénéficier de nombreuses complicités au
sein des groupes criminels. Les Crânes disposeraient d’une ou plu-
sieurs bases secrètes au sein de l’Union, leur repaire principal serait
situé en mer d’Arabie. Les rapports de services secrets estiment
que ce groupe est constitué de 375 individus, dont une trentaine de
femmes, et qu’il disposerait de plusieurs corvettes et escorteurs et
d’au moins 1 frégate. Une rumeur veut que leur repaire de la mer
d’Arabie soit un cuirassé posé au fond d’une faille et parfaitement
opérationnel.
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MOLLEN LE PRÊCHEUR
Ancien chef de la Confrérie des Illuminés, Mollen est une
sorte de « croquemitaine » dans le bassin méditerranéen. Recherché
par les forces de sécurité, il s’avère insaisissable. En plus d’être un
psychopathe de la pire espèce, les autorités pensent qu’il porte sur
lui un des parasites de la Voix Divine. En fait, à la tête de sa confrérie,
il aurait réussi à s’aventurer dans les ruines abritant le temple de la
Voix Divine. Tous ses hommes y auraient trouvé la mort, mais lui en
aurait ramené une des créatures insectoïdes capables de contrôler
leur hôte. Depuis, on le soupçonne d’être à la tête du renouveau de
la Voix Divine. Le problème avec Mollen, c’est qu’il est devenu un
maître dans l’art du déguisement et qu’il bénéficierait de nombreux
complices un peu partout en Union Méditerranéenne. La prime pour
sa capture mort ou vif est désormais de 1 million de sols.
YOANN SÉGUR
Capitaine du célèbre navire le Persée,Yoann Ségur est certaine-
ment le corsaire le plus célèbre de l’Union Méditerranéenne. Il est
au service de la Maison Elztrin depuis près de 10 ans. Basé à Galia,
son navire dispose d’un dock privé. Chacune de ses sorties et chacun
de ses retours provoquent le rassemblement d’un public de plus en
plus nombreux. Yoann est un individu d’une cinquantaine d’années
qui a commencé sa carrière comme capitaine de navire marchand.
Propriétaire de son navire, il le fait armer afin de défendre les
convois. Mais beaucoup le soupçonnent d’arrondir ses fins de mois
en s’attaquant à des bâtiments isolés hors des eaux territoriales de
l’Union. Très rapidement, il se retrouve sur la liste des pirates inter-
dits de séjour en Union Méditerranéenne. Pendant 1 an, coupé de
ses bases, il erre dans les océans en vivant de rapines. Mais Yoann
ne veut pas de cette vie. Il est alors contacté par un représentant de
la Maison Elztrin qui lui propose le pardon s’il se met au service du
Prince Marchand. Il accepte et au cours de ses premiers mois de ser-
vice, il s’empare d’une frégate sirène qu’il fait entièrement modifier
et qu’il baptise le Persée. Depuis, on ne compte plus ses victoires
contre les pirates et, de paria, il est devenu une véritable légende
vivante pour la population méditerranéenne. Il vit à Galia, avec sa
femme Lorana et se 12 enfants.
 TARANIS
Qui est Taranis ? Cette question beaucoup se la posent sans ja-
mais découvrir le moindre indice susceptible d’y répondre. On sait
que son bâtiment, le Lame de Fond, est un croiseur Océanus modifié
et qui dispose notamment d’une propulsion particulièrement silen-
cieuse et d’une puissance de feu redoutable. On suppose que sa base
se trouve quelque part en Union Méditerranéenne et que les autorités
lui permettent un libre passage. Il arrive en effet assez fréquemment
que le Lame de Fond soit aperçu franchissant la Passe de Gibraltar ou
celle de Suez. Mais on ignore complètement où se trouve son port
d’attache et qui est le capitaine de ce redoutable bâtiment qui est la
terreur des pirates. Personne ne connaît le moindre membre d’équi-
page de ce vaisseau que certains n’hésitent pas à considérer comme
un navire fantôme. Dans de nombreuses villes, on raconte en effet
que Taranis et ses hommes sont des spectres revenus sur terre pour se
venger des forbans.
LA CONFRÉRIE DES SYLSIDES ARGENTÉES
À la fois mercenaires et corsaires, les membres de la Confrérie
des Sylsides Argentées sont également soupçonnés de se livrer à la
piraterie à leurs heures perdues. Ils opèrent au nord de l’Union où
est installée leur base d’opération (au nord d’Oniger). Même s’ils
sont sur la liste des pirates établie par l’O.E.S.M., ce n’est un secret
pour personne qu’ils sont régulièrement sollicités par l’Union pour
protéger des navires marchands dans leur secteur d’opération. Leur
capitaine, Feid Le Sombre, traque sans répit les Marchands de Chair
et son plus grand rêve est d’envoyer par le fond Voghn le Renégat.
LES CORSAIRES DE L’UNION
Les Corsaires de l’Union existent depuis une quinzaine d’an-
nées et travaillent directement pour l’État. Ils disposent d’une
base secrète à l’intérieur des frontières de l’Union. Ces corsaires
s’avèrent assez discrets et sont rarement aperçus dans les villes du
bassin méditerranéen. Leur chef, Valence Derastys, se rend occa-
sionnellement à Néo-Troie pour discuter de ses missions avec le
directeur des ressources stratégiques spéciales. C’est un individu
taciturne d’une quarantaine d’années mais un excellent capitaine.
Il est extrêmement rigoureux avec ses hommes et place l’honneur
au-dessus de toute autre considération.
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Forces armées
et services de
sécurité de l’Union
Méditerranéenne_
PUISSANCES MAJEURES
Bien que l’armée de l’Union soit relativement petite (compa-
rée par exemple à celle de l’Hégémonie), elle dispose d’un matériel
des plus récents et des plus performants et sait parfaitement s’en
servir. Le moral des troupes est en général excellent, renforcé par
le fait que les initiatives positives et les actes de bravoure (d’ail-
leurs encouragés par les officiers) sont toujours les bienvenus et
se voient gratifiés de récompenses intéressantes (promotions, mé-
dailles, primes). Souffrant cruellement d’un manque de personnels,
notamment dans les domaines logistiques et administratifs, l’armée
compense ce problème en employant de nombreux personnels ci-
vils (principalement dans les bases) et grâce à la Formation Militaire
Nationale obligatoire.
La Division Héraclès
La Division Héraclès (rattachée au département Naval du
même nom) regroupe toutes les forces navales de l’Union. Elle est
constituée de 4 flottilles. Chaque flottille est elle-même divisée en
4 sous-flottilles : les escadres. Le rôle de chaque escadre est clairement
définie : la première quadrille les mers et détecte les intrus (escadre
de surveillance) ; la seconde intervient en cas de combat (escadre
d’interception) ; la troisième assure la défense du secteur qui lui est
assigné (escadre amirale) ; la quatrième s’occupe de la logistique
(escadre de soutien).
Les 4 flottilles de l’U.M. sont composées des vaisseaux suivants :
• Première Flottille : Secteur de la mer Rouge, Protection
de la Passe de Suez.
• Escadre de surveillance : 1 frégate, 2 escorteurs, 3 patrouil-
leurs, 1 porte-chasseurs (30 chasseurs légers).
• Escadre d’interception : 2 frégates, 4 escorteurs,
1 porte-chasseurs (20 chasseurs lourds).
• Escadre amirale : 2 cuirassés, 5 croiseurs, 10 frégates,
20 escorteurs, 1 porte-chasseurs (30 chasseurs lourds),
1 porte-chasseurs (60 chasseurs légers).
• Escadre de soutien : 2 frégates, 5 escorteurs, de nombreux
navires ravitailleurs.
• Deuxième Flottille : Secteur de l’Atlantique, protection
de la Passe de Gibraltar.
• Escadre de surveillance : 2 frégates, 4 escorteurs, 4 patrouil-
leurs, 2 porte-chasseurs (30 chasseurs légers).
• Escadre d’interception : 1 croiseur, 3 frégates, 6 escorteurs
(avec 2 chasseurs légers chacun), 1 porte-chasseurs
(30 chasseurs lourds).
• Escadre amirale : 3 cuirassés, 7 croiseurs, 14 frégates,
28 escorteurs, 2 porte-chasseurs (30 chasseurs lourds),
2 porte-chasseurs (60 chasseurs légers).
• Escadre de soutien : 3 frégates, 7 escorteurs, de nombreux
navires ravitailleurs.
• Troisième Flottille : Secteur de la mer Noire, protection
de la Passe d’Istanbul.
• Escadre de surveillance : 1 frégate, 1 escorteur, 2 patrouil-
leurs, 1 porte-chasseurs (30 chasseurs légers).
• Escadre d’interception : 1 frégate, 3 escorteurs, 1 porte-
chasseurs (15 chasseurs légers).
• Escadre amirale : 1 cuirassé, 3 croiseurs, 6 frégates,
12 escorteurs, 1 porte-chasseurs (30 chasseurs lourds),
1 porte-chasseurs (60 chasseurs légers).
• Escadre de soutien : 1 frégate, 2 escorteurs, de nombreux
navires ravitailleurs.
 • Quatrième Flottille : Secteur de la Méditerranée, Flottille
amirale, missions variables.
• Escadre de surveillance : 1 frégate, 1 escorteur, 1 porte-
chasseurs (30 chasseurs légers).
• Escadre d’interception : 1 frégate, 3 escorteurs, 1 porte-
chasseurs (15 chasseurs légers).
PUISSANCES MAJEURES
• Escadre amirale : navire amiral Bellérophon, 2 cuirassés,
3 croiseurs, 6 frégates, 12 escorteurs, 1 porte-chasseurs
(30 chasseurs lourds), 1 porte-chasseurs (60 chasseurs
légers).
• Escadre de soutien : 2 frégates, 2 escorteurs, de nombreux
navires ravitailleurs.
Note : généralement un quart des effectifs de chaque flottille
est à quai ou en réparation en raison du manque de personnel naval.
Ravitaillements des communautés : une des principales
missions de l’escadre de soutien de la quatrième flottille est de ravi-
tailler les différentes communautés en « marchandises stratégiques »
sensibles comme des hydrocarbures, des rations ou des munitions.
Les communautés, principalement celles qui ravitaillent des bases mi-
litaires à la surface, établissent des demandes de fournitures. Une fois
ces demandes transmises aux bureaux de la logistique, les ravitailleurs
se rendent dans les lieux de production et vont de communauté en
communauté pour livrer leurs marchandises.
UNIFORMES ET GRADES DANS LA MARINE
MÉDITERRANÉENNE
L’uniforme d’apparat des marins de l’union est constitué d’une
chemise blanche et d’un uniforme blanc avec des boutons dorés, com-
plété par une casquette. Les grades sont fixés à des épaulettes et sont
représentés par des barrettes couleur bronze ou dorées et des étoiles
pour les officiers supérieurs. En mission, quel que soit le grade, on
porte d’ordinaire un pantalon bleu marine, une chemise et un pull
léger bleu marine. Cependant, les tenues diffèrent grandement selon
le poste et les techniciens sont souvent en bleu de travail.
Les grades de la marine sont les suivants : Matelot (1 barrette
rouge), Matelot Breveté (1 barrette couleur bronze), Contremaître
(2 barrettes couleur bronze), Major (3 barrettes couleur bronze),
Enseigne de vaisseau (1 barrette couleur dorée), Capitaine de
frégate (2 barrettes couleur dorée et 1 étoile), Capitaine de vaisseau
(3 barrettes couleur dorée et 1 étoile), Amiral (4 barrettes couleur
dorée et 2 étoiles).
La Division Héraclès est commandée par un État-major com-
posé de 16 amiraux et d’un Amiral en Chef (Edgard Selzman).
La Division Achille
Les troupes terrestres et souterraines de l’Union sont regrou-
pées au sein de la Division Achille (rattachée au département du
même nom). Elles sont composées de 3 types d’unités : des petites
unités opérationnelles extrêmement mobiles mais qui ne compte
qu’une trentaine d’hommes, de forces de soutien blindées consti-
tuées d’une quarantaine d’hommes et d’une dizaine de véhicules et
de forces de soutien aériennes ne comptant que quelques appareils.
On ignore précisément le nombre de troupes terrestres mais elles
ne sont pas très nombreuses et la plupart des bases de surface de
l’Union se contentent d’accueillir 1 ou 2 escouades opérationnelles
d’une dizaine d’hommes. Les soldats en surface, quand ils ne sont
pas soutenus par du personnel civil, sont souvent obligés de savoir
tout faire et de se débrouiller avec les moyens du bord. Les unités dé-
ployées sous terre sont soutenues par les clans et souffrent moins du
manque de moyens logistiques. Presque toute la logistique des forces
terrestres est assurée par du personnel civil stationné hors des sec-
teurs dangereux. Souvent le ravitaillement manque et les escouades
déployées dans les bases les plus éloignées ont parfois l’impression
d’être oubliées.
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UNIFORMES ET GRADES DANS L’ARMÉE DE TERRE
MÉDITERRANÉENNE
Les grades de l’armée terrestre sont simples : recrue, chasseur,
lieutenant, capitaine, colonel et général. Une recrue est un soldat
ayant terminé sa formation militaire mais qui n’a pas encore com-
battu. Au premier accrochage, il est promu Chasseur si son compor-
tement au combat est jugé satisfaisant par son lieutenant. Un lieute-
nant commande une unité, un capitaine en commande plusieurs et
1 colonel commande un secteur d’opération géographique. Un géné-
ral commande soit une forteresse, soit une région stratégique (par
exemple, la Péninsule Ibérique). L’ensemble des forces terrestres
est commandée par un État-major composé de 20 généraux et d’un
Général en chef (également appelé Général de Division). Le Général
en chef actuel se nomme Rys Telluri.
Les uniformes d’apparat des armées terrestres et souterraines
sont constitués d’une chemise noire ras-de-cou, et d’un costume noir
avec une veste ras-de-cou dotée d’un rabat fixé par des scratchs sur le
côté droit. Une recrue ne porte aucun galon, un chasseur porte sur
le col une épée en bronze sur le côté droit, un lieutenant a une épée
en argent de chaque côté du col, un capitaine porte 2 épées en or de
chaque cotés du col, un colonel porte 3 épées en or de chaque côté
du col, dont 2 sont croisées, et un général porte 4 épées en or croisées
de chaque côté du col.
En mission, tous les soldats portent des uniformes adaptés au
milieu, généralement des tenues de camouflage. Notez que sur ces
tenues opérationnelles aucun galon n’est visible.
La Division Persée
La Division Persée regroupe les troupes sous-marines qu’il
s’agisse d’unité d’infanterie ou d’unités blindées. Les militaires de ces
unités ont des tenues d’apparat gris-bleu. Ils ont les mêmes grades
que dans l’armée de terre avec, en plus, le dessin d’un petit hippo-
campe sur le col. Ils sont également déployés en petites escouades
très mobiles dotées de navires de transport rapides. Cette division
ne compte pour l’instant que quelques unités opérationnelles station-
nées dans les forteresses de l’Union. La Division, Persée est comman-
dée par le Colonel Adrian Lyndenberg.
La Division Carthage
Cette division très récente ne compte pour l’instant qu’une
seule unité opérationnelle, celle du Colonel Virgensen. C’est une
unité qui a été conçue pour être déployée dans n’importe quel mi-
lieu, que ce soit sur terre, sous l’eau ou sous terre, et pour être une
force de frappe décisive. Elle est dotée de matériel lourd et d’engins
hybrides et ne compte dans ses rangs que des militaires rompus au
combat. Il n’y a pour l’instant que 3 grades utilisés dans cette unité :
chasseur, capitaine et colonel. L’uniforme d’apparat est le même que
pour l’armée de terre mais de couleur grise. Un chasseur porte sur
le col une pointe de flèche argentée (sur le côté droit), un capitaine
2 pointes argentées (1 de chaque côté) et un colonel 1 pointe dorée
de chaque côté du col. La Division regrouperait à l’heure actuelle
820 hommes (600 chasseurs, 180 capitaines et 40 colonels) et une
centaine d’engins de tout type (10 Épona, 20 VTTx8, 10 Chasseurs
Hawk, 10 chars lourds, 5 Sas autonomes, 15 transports de troupes
sous-marins et 30 autres engins divers (foreuses, pelleteuses, engins
de déminage, drones de reconnaissance, etc.)
La Division Énée
La Division Enée rassemble tous les services spéciaux de
l’Union, allant de commando spécialisé aux assassins en passant par
les saboteurs ou des unités spéciales de détection et de logistique. Elle
est dirigée par le Général Joseph Polliver. Les 5 services suivants sont
les plus connus :
 LA LÉGION BASILIC
Cette unité spéciale commandée par le Général Démétrius est
composée d’une centaine de commandos spécialisés dans les opéra-
tions dans le désert et contre les insectes. On lui doit l’éradication de
nombreuses tanières de termites et fourmis africaines qui menaçaient
des installations de l’Union. Le Général Démétrius est un homme au
caractère bien trempé exigeant toujours le meilleur de ses hommes.
ESCADRE FANTÔME
Commandée par Angus Melok, l’Escadre fantôme est une unité
de chasse dotée d’appareils performants et qui entretient une grande
rivalité avec les Vives Noires de l’Alliance Polaire. C’est à ce jour la
seule unité qui tient tête aux redoutables chasseurs Spectre polariens.
Elle le doit autant aux caractéristiques bien particulières du nou-
veau chasseur Défiant qu’elle a reçu récemment qu’à la qualité de
ses pilotes. La plupart des membres de ce groupe ne sont pas issus
de l’armée de l’Union. Ce sont généralement d’anciens mercenaires,
aventuriers, pirates, etc. qui ont été recrutés directement par Angus.
SERVICE PHALANGE
L’unité Phalange est un groupe spécialisé dans la détection, la
guerre électronique et la guerre informatique. Elle a à sa disposition
des unités aussi variées que des groupes de « hackers », des navires de
guerre électronique, des petites escouades déployées pour marquer
des cibles ou perturber leurs transmissions, etc. Phalange est com-
mandée par le colonel Anastasia Silova.
LA DEUXIÈME OMBRE
Les membres de cette unité ne sont recrutés que parmi les meil-
leurs commandos de l’armée. Ce sont tous des individus ayant subi
un programme d’entraînement auquel peu sont capables de résister.
Ce programme teste non seulement leurs capacités opérationnelles
mais aussi leur fidélité à la nation. Tous ceux qui servent dans la Deu-
xième Ombre cessent d’exister tant qu’ils sont opérationnels. On les
emploie pour les missions officieuses d’assassinats ou d’infiltration en
territoire étranger. Ce service est commandé directement par Ace
Balaon le Coordinateur à la sécurité.
DÉPARTEMENT HANNIBAL
Réunissant des saboteurs, des espions et des éclaireurs, les
membres d’Hannibal travaillent en petites équipes de 2 ou 3 individus
ou même seul si la mission l’impose. On fait souvent appel à eux pour
infiltrer des sociétés étrangères, effectuer des missions d’espionnage
industriel et, si nécessaire, saboter des installations. Le groupe est
commandé par le Colonel Ovargis.
Unités spéciales et
services spéciaux de
l’Union
L’AÉA
L’Aéa est chargé de coordonner la sécurité civile sur le territoire
de l’Union. Ce département gère donc les milices locales, les forces
de sécurité privées et les Brigades portuaires. Il a aussi pour mission
de surveiller la société pour estimer les risques de troubles à l’ordre
public. Il dispose d’agents sur le terrain, des administratifs faisant le
lien entre les forces de sécurité locales et l’État. L’Aéa a également
à sa disposition des petits groupes d’intervention, les Groupes d’In-
tervention de la Sécurité Civile (G.I.S.C.) qui peuvent être déployés
dans une ville pour soutenir les forces locales. L’Aéa est dirigée par
Emile Lanver.
63
L’ULYSSE
Les espions de l’Union déployés dans le reste du monde sont peu
nombreux mais particulièrement discrets. En fait, ils agissent rarement
directement et préfèrent nettement louer les services de locaux qu’ils
corrompent. Les hommes et les femmes de l’Ulysse ont comme tâche
principale de surveiller ce qui se passe dans les autres nations, d’identi-
PUISSANCES MAJEURES
fier les éventuels troubles qui menacent telle ou telle ville, de s’infor-
mer sur toutes les personnalités, sociétés ou factions des endroits où ils
sont implantés. L’Ulysse est dirigé par Cristina Fellow.
LE PANOPTÈS
Le Panoptès, un service directement dirigé par Ace Balaon, le
Coordinateur à la sécurité, est voilé de mystère. On sait peu de choses
à son sujet mais on pense qu’il regroupe des agents chargés de sur-
veiller les personnalités de l’Union. Il serait constitué de comptables,
de spécialistes du comportement, d’experts en interrogatoire etc.
Son but : déterminer si un individu ayant des responsabilités est cor-
rompu, que ce soit par un acteur local ou par une nation étrangère.
ABSOLUTION
L’Absolution est une petite unité qui, fort heureusement, est
rarement utilisée. En cas d’épidémie, si les services sanitaires sont
dépassés ou estiment le danger trop important pour le reste de la
population, il fait appel à l’Absolution pour nettoyer une zone infes-
tée. Ce service dispose de 3 groupes complémentaires. Le premier
regroupe des évaluateurs épidémiologiques qui confirment ou non le
recours à l’Absolution. Le second groupe est chargé de déterminer
les secteurs courant un risque épidémiologique et de les mettre en
quarantaine. Le troisième est chargé l’éradication. La lourde tâche de
commander cette unité revient à Amandine Belfont, une experte en
épidémiologie. Absolution a récemment été déployé à Ka mais n’est
pas encore intervenue.
INFRA
Le petit service regroupe une centaine d’individus. Il se consacre
uniquement à l’inspection des structures sous-marines pour prévenir
tout risque de catastrophe majeure. Les inspecteurs passent de viles
en villes et étudient chaque élément vital : gestion de l’air (oxygène,
CO2, etc.), étanchéité, générateurs, corrosion, état de la structure
(interne, parasismique), défauts dans la coque, etc. Infra est dirigé par
Ernaut Pallian, un ingénieur de 42 ans.
SERVICE SPÉCIAL DE SAUVEGARDE
DU PATRIMOINE
Sous ce nom très général, ce service dispose de 2 groupes, l’un
public, l’autre beaucoup moins. Le premier, le Ganesh, a pour mission
l’exploration et la sauvegarde des ruines de l’ancien temps ainsi que
la conservation et la restauration des reliques. Dirigé par l’archéo-
logue Yvius Lecent, il dépend du Ministère des loisirs, de l’archéolo-
gie et de la sauvegarde du patrimoine. Le second, l’Harpocrate, très
secret et disposant de beaucoup de moyens, est rattaché aux services
spéciaux de l’armée mais travaille en étroite collaboration avec le
Ganesh. Il est chargé des sites « spéciaux », c’est-à-dire des caches et
dépôts généticiens et azuréens mais aussi d’éventuels sites dangereux,
comme d’anciennes centrales nucléaires, des laboratoires bactériolo-
giques oubliés, des entrepôts d’armes du passé, etc. L’Harpocrate est
dirigé par le Colonel Viossendi.
SERVICE ORIX
L’Orix est un petit service qui a maintes fois démontré son uti-
lité. N’importe qui peut faire appel à ses experts dont la mission est
de trouver comment augmenter la productivité d’un site. Financé en
partie par les industriels, c’est un service de l’État gratuit particu-
lièrement apprécié des nouvelles sociétés rencontrant des difficultés
économiques. L’Orix est dirigée par Albert Debrun.
 LE SERPE
Le Service d’Escorte des Personnalités de l’État (SERPE) a pour
charge, comme son nom l’indique, de protéger les membres les plus
importants de la société méditerranéenne et particulièrement le Pré-
sident du Conseil, qu’ils se trouvent sur le territoire national ou à
l’étranger. Ce service regroupe une centaine d’hommes, tous triés
PUISSANCES MAJEURES
sur le volet et toujours issus de la Deuxième Ombre. Lors de la visite
de personnalités étrangères, ils peuvent également être affectés à leur
protection. Le SERPE est dirigé par le Colonel Yvan Gould.
SERVICE AGAMEMNON
Il est difficile d’estimer les effectifs du redoutable service de
contre-espionnage de l’Union tellement il a d’agents implantés dans
les diverses organisations méditerranéennes. Pendant des années, une
des principales tâches de l’Agamemnon a été de masquer la puissance
réelle de l’Union en travaillant en étroite collaboration avec les indus-
triels méditerranéens, en procédant à de vastes campagnes de désin-
formation, en collaboration avec l’Ulysse, et en contrôlant l’informa-
tion dans les villes méditerranéennes. Les missions de l’Agamemnon
l’ont souvent amené à travailler en collaboration avec le Département
Noir. Ce service est dirigé par Eric Corre.
LE DÉPARTEMENT NOIR
Ce fameux département, dont l’existence n’a jamais été recon-
nue officiellement, a pendant des années créé de toutes pièces des
forces d’opposition et des groupes criminels dans le but de contrô-
ler la dissidence en Union Méditerranéenne en l’organisant. Si cela
a donné de bons résultats pendant plusieurs années, ces derniers
temps l’utilité de ce service a été remise en question notamment
à cause des dérapages de plus en plus nombreux des groupes qu’il
est censé contrôler. Dans de nombreux cas, des organisations dont
il avait la charge ont semble-t-il échappé à tout contrôle. Le Conseil
fédéral a donc nommé August Valence, un protégé d’Ace Balaon
ayant œuvré au sein du Panoptès, pour faire le ménage et évaluer
l’intérêt de ce service.
LES BRIGADES PORTUAIRES
Gérées par le Ministère de la Sécurité, les brigades portuaires
sont des forces de sécurité fédérales chargées du contrôle des mar-
chandises dans les ports des villes de l’Union. Normalement, elles dé-
pendent exclusivement du ministère de la sécurité mais dans les faits,
elles sont souvent influencées par les Maisons marchandes locales.
Chaque Brigade Portuaire est constituée d’administratifs, des doua-
niers procéduriers qui vérifient la conformité des marchandises, et
d’au moins un groupe d’intervention en cas de coup dur. Les brigades
collectent également pour l’État les frais de docks et les éventuelles
taxes auquel un indépendant est soumis. Une autre de leur mission
est d’informer tout individu qui débarque en ville des lois en vigueur.
LES MILICES LOCALES
Les Conseils locaux disposent presque tous de petites milices lo-
cales chargées de faire respecter la loi dans les coursives des stations.
L’importance de ces milices dépend de la taille de la communauté. Les
plus petites se contentent d’un chef de la sécurité tandis que les plus
grandes peuvent compter un effectif d’une centaine d’hommes. (Note :
En moyenne on compte environ 2 miliciens pour 1 000 habitants).
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FORCES DE SÉCURITÉ PRIVÉES
Plusieurs grandes Maisons marchandes disposent de véritables
petites armées qui viennent renforcer les troupes de sécurité locales
mais qui protègent également les biens de la Maison à laquelle elles
sont rattachées. Elles sont également utilisées comme troupes de
sécurité embarquées à bord des navires marchands. Les effectifs de
ces unités sont totalement variables allant de quelques dizaines d’in-
dividus à plusieurs centaines, selon l’importance de la Maison Mar-
chande.
LES CLANS
Dans la lutte contre les menaces du monde souterrain, et notam-
ment celle des Foreurs, les Clans sont en première ligne. Les mineurs
sont tous formés au combat et sont organisé en une hiérarchie quasi-
militaire, même s’ils n’ont pas à proprement parler de grades. Les
Excavateurs sont les mineurs de base, ce sont ceux qui travaillent à la
mine et qui se retrouvent en première ligne en cas de conflit. Ils sont
commandés par un chef d’équipe, un mineur souvent plus âgé et plus
expérimenté. Les chefs d’équipes rendent compte aux Contremaîtres
qui sont les conseillers du Chef de clan. En règle générale, il existe au
moins 8 autres fonctions dans les clans :
• les Éclaireurs, chargés de détecter aussi bien les nouveaux
filons que les menaces potentielles
• les Ingénieurs, chargés de tous les aspects techniques
• les Cultivateurs, qui s’occupent des cultures souterraines et
des élevages
• les Coordinateurs qui sont chargés de la stratégie globale de
l’exploitation des mines et de l’organisation des équipes
• les Maîtres d’Armes, qui entraînent les hommes et sont char-
gés du matériel de combat
• les Toubibs qui s’occupent de tout ce qui concerne la méde-
cine et l’hygiène
• les Gestionnaires qui sont chargés des aspects économiques
• les Auxiliaires qui se consacrent aux affaires du quotidien
comme la cuisine, l’entretien des installations, etc.
Quelle que soit la fonction qu’il occupe, chaque membre d’un
clan, homme ou femme, adulte ou enfant, est formé au combat et au
métier de mineur. Notez que les mineurs privilégient le combat au
corps à corps. Cela est dû d’une part à l’utilisation d’équipements
de forage pour se battre et, d’autre part, à leur long conflit contre
les foreurs. Ces derniers ont un plus grand respect pour ceux qui
les affrontent sans armes à feu et au fil des années, ces créatures des
profondeurs ont maintes fois épargné des membres d’un clan ayant
démontré sa bravoure au combat. Les mineurs font preuve du même
respect s’ils l’emportent contre des foreurs n’utilisant pas leurs pou-
voirs soniques.
Villes et communautés de
l’Union Méditerranéenne_
«Des villes ? Si on veut… disons plutôt des grosses commu-
nautés. Non, des villes, il y en a en Hégémonie ou en République
du Corail. En revanche, certaines valent le coup d’œil à l’instar de
Néogênes. L’idée de reconstituer une ville de l’ancien temps est tout
bonnement novatrice. »
-- Eryan Poloss, architecte de la République du Corail

Principales villes et
communautés_
Il n’y a pas de régions clairement délimitées dans le bassin médi-
terranéen mais des zones d’influence qui s’étendent autour des villes
et qui fluctuent en fonction du rattachement de telle ou telle petite
communauté. Même si l’Union est une fédération, il n’y a pas de
frontière administrative définissant clairement le domaine de tel ou
tel Conseil local. Cela donne lieu souvent à des désaccords entre villes
quand il s’agit de déterminer précisément les droits d’exploitation
dans certaines zones ou même les droits de pêche et la collecte des
impôts. La plupart de ces conflits sont gérés par les conseils locaux
ou les Maisons Marchandes qui trouvent toujours moyen de sceller
un accord intéressant pour les 2 parties. Dans les rares cas où ces
négociations ne débouchent sur aucune solution, c’est l’État Fédéral
qui tranche.

CARTHAGÈNE
Carthagène est la plus petite des grandes villes de l’Union. Avec
les communautés qui lui sont rattachées et la population immigrée,
elle compte 332 000 habitants. La ville en elle-même compte à peine
30 000 habitants. Elle est située au sud-est de l’ancienne Espagne, à
moins de 200 mètres de profondeur, et elle a été bâtie directement
dans les ruines de la ville pré-cataclysmique du même nom. C’est
une communauté fascinante dans laquelle des structures sous-marines
se dressent au milieu de bâtiments d’un autre temps, témoins d’une
époque où les hommes vivaient sous le soleil. Certaines ruines sont
dans un étonnant état de conservation, notamment le théâtre romain
de Cathago Nova, l’Université polytechnique ou la cathédrale Santa
Maria la Vieja. Contrairement à une ville comme Néogênes, aucune
des ruines n’a été aménagée.
Quand on arrive à Carthagène en venant du sud, on quitte le
bassin algérien situé à 3 200 mètres de profondeur pour remonter
le long de l’escarpement de Mazarron. On débouche alors sur une
plaine à -250 m s’étendant sur une dizaine de milles vers le nord, où
l’on trouve quelques petites communautés dont la principale activité
est l’exploitation des champs de coraux qui s’étendent à l’ouest ou
l’élevage de coquillages. Puis, en approchant de la ville, on se heurte
à une barrière naturelle, la Chaîne des Cinq Collines dont certains
sommets culminent à 200 mètres au-dessus des eaux. Cette barrière
naturelle s’étend sur plusieurs dizaines de milles à l’est et à l’ouest
mais pas de manière continue. Ainsi, les premières installations de
Carthagène se trouvent dans une trouée d’un peu moins de 2 milles
marins, qui permet d’accéder à une vaste plaine sous-marine. Juste
avant la trouée, au pied des petits monts s’étendant à l’est, se dresse
un port industriel, une structure en béton assez classique qui permet
d’accéder à la zone industrielle où se trouvent des usines de transfor-
mation et d’assemblage, un petit chantier naval et les entrepôts pour
les matières toxiques et dangereuses.
En continuant vers le nord, avant la trouée, on navigue au-des-
sus d’une centaine de modules abritant les familles d’immigrés que
l’on n’a pu loger et dont la plupart travaillent dans la zone indus-
trielle. Ces modules sont disposés autour de petites tours de béton
auxquelles peuvent s’arrimer les navires de transport. Après ces
installations « temporaires », on franchit la trouée pour arriver dans
la baie de Carthagène et découvrir cette étonnante ville bâtie dans
des ruines.
 L’ensemble des installations s’étend sur plus de 600 km², à peu
près la superficie de l’ancienne Carthagène. Le port commercial est
situé juste avant les ruines. C’est un alignement de cylindres en béton
dans lesquels accostent les navires et qui débouchent tous dans une
grande structure, un véritable bunker en béton de 500 mètres de
long et de 200 mètres de large pour une hauteur d’à peine 20 mètres.
Comme pour beaucoup de communautés de l’Union, la plupart des
installations ne sont pas reliées entre elles par des tunnels ou des
tubes. Aussi, quand vous êtes au port, vous devez emprunter des
petites navettes de transport, des barges touristiques ou revêtir une
armure de plongée pour vous rendre dans le reste de la ville.
Quand vous quittez le port, vous découvrez véritablement
Carthagène. Partout autour de vous se dressent les squelettes des
immeubles de l’ancien temps, d’étonnants monuments abritant
une importante faune et une flore tout aussi luxuriante et en parti-
culier de véritables petits bosquets de posidonies mutantes dont les
longues tiges remontent jusqu’à la surface en illuminant les eaux de
leurs bulbes lumineux. Vous découvrez avec étonnement les vestiges
pétrifiés de rues en béton, de lampadaires, de bancs, de parcs, de
véhicules, de sculptures, de petites maisons, etc. Dans ces ruines, les
autorités ont disposé des dizaines de globes lumineux qui éclairent les
plongeurs entretenant ou visitant les décombres. Et, çà et là, créant
un étrange contraste entre le passé et le présent, se dressent les instal-
lations de la ville. Ce sont pour la plupart des dômes de 100 mètres
de diamètre et d’une hauteur de 50 mètres qui sont reliés à de longs
modules cylindriques disposés horizontalement tout autour. Ces mo-
dules ont généralement un diamètre d’une vingtaine de mètre pour
une longueur de 50 mètres. On trouve aussi des cylindres verticaux
de tailles et de diamètres variables et des concentrations de petits mo-
VILLES ET COMMUNAUTES
dules plus classiques. Toutes ces structures, dispersées dans les ruines
sur des milles et des milles à la ronde, ont rarement plus d’un niveau
souterrain qui abrite généralement les installations techniques.
Le cœur de la ville se situe presque au centre des ruines, là où se
dresse la Tour Penrose. C’est une structure en ogive de 40 mètres de
diamètre et de 80 mètres de haut, entourée de 8 ogives de 60 mètres
de haut et de 30 mètres de diamètre. La structure abrite, entre autres,
les quartiers de la Famille Penrose, le Conseil Local, les bureaux de
la société B.S.T. et la bibliothèque. Ce bâtiment est un des rares à
compter plusieurs niveaux souterrains. Il en a 6.
C’est au nord des ruines, sur la vaste plaine menant à la côte sud
d’Espagne, que l’on trouve les principaux champs d’hydro-cultures
et les principales fermes d’élevage de Carthagène. En effet, en plus
du tourisme, la ville a comme principales activités la pêche, l’hydro-
agriculture et les élevages. Elle connaît aussi une activité industrielle
liée aux chantiers navals Penrose. Si le premier, et le plus petit, se
situe dans la zone industrielle, la Famille Penrose en possède 2 autres
dans cette région. Un grand chantier naval est situé à 1 200 mètres de
profondeur sur l’Escarpement Mazarron à 20 milles marins au sud de
la ville. Mais c’est à l’abri du Mont Aguilas, à 2 700 mètres de profon-
deur que se trouve le plus important chantier de la famille. C’est une
zone interdite où sont mis au point certains prototypes de l’armée.
PERSONNAGES ET GROUPES INFLUENTS
Maison régnante : Carthagène est largement dominée par la
Maison Penrose à qui appartiennent, directement ou indirectement,
la plupart des commerces, sociétés marchandes ou entreprises. C’est
August Penrose, un homme de 78 ans, qui est la personnalité ayant le
plus de poids dans cette ville. Ses 12 enfants et ses 48 petits-enfants
occupent des postes très variés. Certains se sont lancés dans l’élevage
et l’hydro-agriculture, d’autres dans le commerce, d’autres encore
dans la mécanique, etc. Il est donc très difficile de ne pas tomber sur
au moins un établissement Penrose dans les multiples petites concen-
trations de modules de la ville. Cependant, August est un homme plu-
tôt raisonnable, qui laisse la place aux autres Maisons et évite de trop
abuser de sa position. On ne voit quasiment plus le célèbre frère d’Au-
gust, Charles Penrose qui, dit-on, passe son temps dans le chantier
naval du Mont Aguillas en compagnie de sa fille Hélène. Ses 2 autres
filles, Pénélope et Larra occupent des postes administratifs.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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Charles Penrose : cela fait bientôt 10 ans que Charles a perdu
son épouse et 4 de ses enfants, mais on le dit encore ravagé par le cha-
grin. Les rares personnes qui l’ont aperçu en ville le décrivent comme
un homme sombre n’esquissant plus le moindre sourire. Les rares
fois où il quitte son chantier, c’est pour se rendre dans les docks où il
rencontre des capitaines de navires avec lesquels il évoque les activités
pirates. On peut aussi parfois le croiser à la Chapelle du Prophète qui
n’est en fait qu’une petite pièce située dans la bibliothèque de la ville
et où l’on peut discuter du Culte avec le conservateur de la biblio-
thèque, Ray Dorest, un fidèle du Prophète, âgé de 58 ans.
Maisons mineures : 6 Maisons mineures sont rattachées à la
Maison Penrose. La Maison Prévot est spécialisée dans le commerce
d’antiquité, dans la restauration des reliques du passé et dans l’amé-
nagement des musées. Elle dispose aussi d’une société chargée du
renforcement structurel et de la rénovation des ruines sous-marines.
La Maison Aguilla s’occupe du commerce de produits alimentaires et
possède plusieurs conserverie et usines de transformation. La Maison
Demprey possède la plus grande flotte marchande de la ville avec une
quarantaine de transporteurs lourds. La Maison Olifax gère notam-
ment les compagnies de petits navires de transport qui permettent de
se déplacer en ville et propose un service d’exploration des ruines à
bord de petites barges de tourisme dont la partie inférieure est trans-
parente. La Maison Lanvoie possède une usine de machines-outils et
une entreprise spécialisée dans le matériel des mineurs. Elle gère éga-
lement l’exploitation de la zone de suintements froids du Bassin de
Valence, à plus de 100 milles au nord-est de la ville. Enfin, la Maison
Pencalet est spécialisée dans la production de médicaments et d‘ins-
truments médicaux et compte de nombreux médecins et chirurgiens.
Lorent Delafonte : cet individu stérile de 44 ans a consacré
sa vie aux ruines de Carthagène. Il ne vit que pour les reliques de
l’ancien temps et s’occupe en permanence du Musée sous Dôme
(voir ci-après). C’est un mutant né sans main droite et un rêveur
dont l‘esprit ne cesse de vagabonder dans les méandres du passé.
Il est parfois difficile d’avoir une conversation avec lui car dès qu’il
évoque sa spécialité, on a l’impression qu’il voit tout autour de lui se
reconstituer la civilisation d’autrefois dont il parle avec passion. C’est
cependant un individu doté d’importants moyens grâce à sa famille et
aux dotations de l’État pour l’entretien des ruines. Il engage fréquem-
ment des explorateurs pour lui ramener des vestiges de la surface ou
des mercenaires pour traquer d’éventuels voleurs de reliques. C’est
de plus, un individu très respecté et aimé dont l’appui peut s’avérer
précieux dans cette ville.
Oska Prévot : le directeur actuel de la Brigade Portuaire est
un ancien contremaître de 79 ans qui a perdu l’usage de ses jambes
après un accident de chantier. Malgré les efforts des cybernéticiens
et des médecins, il a été impossible de lui rendre sa mobilité. Alors
qu’il est en pleine dépression, c’est son ami Charles Penrose qui lui
trouve un poste à la Brigade Portuaire. En 15 ans, il gravit tous les
échelons malgré son handicap et dirige aujourd’hui la brigade. C’est
un individu d’une grande honnêteté et d’une grande intégrité. Il passe
ses journées à sillonner le port commercial dans un fauteuil roulant
motorisé. Il est resté très proche de Charles Penrose et c’est l’indi-
vidu à contacter si on veut approcher cette personnalité.
ENDROITS NOTABLES
Le Musée sous dôme : dans la partie est de Carthagène se
dresse une étonnante structure, un dôme transparent de 80 mètres de
diamètre et de 40 mètres de haut et renforcé par un treillis métallique
qui coiffe des ruines de l’ancienne ville. Mises à sec, elles sont entre-
tenues et en cours de restauration et constituent une des principales
attractions de la ville. L’accès à l’intérieur du dôme s’effectue par 4
stations d’arrimage. Si le musée est libre d’accès, sa fréquentation est
limitée à un certain nombre de visiteurs simultanément et les autori-
tés veillent à ce que les vestiges ne soient pas dégradés.
Le chantier naval du Mont Aguillas : la zone du chantier
naval est une zone sécurisée. Stations de détection et patrouilles per-
manentes dissuadent les curieux de s’approcher de ce chantier en
partie creusé dans le Mont Aguilla où Charles Penrose mettrait au
point un nouveau prototype de navire.
 L’Hostellerie de Carthagène : l’Hostellerie de Carthagène
est le plus fameux hôtel-restaurant de la ville. Il est situé à côté du
port commercial au sommet d’une butte sous-marine d’une vingtaine
de mètres de haut, la Butte de Torres. Il est constitué d’un cylindre
de 40 mètres de haut et de 20 mètres de diamètre auquel est accolée
une station d’arrimage. Le restaurant est situé au sommet du cylindre
et offre une vue panoramique sur les ruines alentour vivement éclai-
rées. Les étages inférieurs abritent des bars, des chambres d’hôtels
et des salons privés. Les tarifs y sont très élevés et l’établissement
est généralement fréquenté par les plus riches. Une tenue correcte
est exigée et aucune arme n’est tolérée. Notez que cet établissement
accueille régulièrement Alec Volargis, le directeur de Magiar, depuis
qu’il a signé un contrat avec l’entreprise B.S.T. dont les bureaux se
trouvent dans la Tour Penrose.
La promenade d’Alfonso : structure récente, la Promenade
est un long demi-cylindre posé sur le sol de 600 mètres de long et de
10 mètres de large, entièrement en ACS, et à laquelle on accède par
un des 2 sas situés à chaque extrémité. La structure est une prome-
nade éclairée par des lampadaires diffusant une lueur douce et où l’on
a installé des parterres de fleurs, des petites fontaines, des bancs et
quelques petits bars pour boire un verre en admirant les ruines qui la
bordent. La structure est orientée est-ouest et elle recouvre une par-
tie de l’ancienne Avenue Alfonso XIII de Carthagène. Elle est située à
environ 1 mille marin au nord du port.
CLANS DE LA RÉGION
Carthagène n’a de relations qu’avec un seul clan de mineurs, le
clan Sagra, qui exploite des mines souterraines et à ciel ouvert dans la
région montagneuse à l’ouest. Le clan réunit un millier de personnes.
Les foreurs ont longtemps harcelé ce clan, mais depuis quelques mois
aucune attaque n’a été signalée. Le chef du Clan est Ovald Lenfrey, un
mineur de 52 ans particulièrement taciturne.
GALIA
Galia est une puissante ville et l’une des communautés fonda-
trices de l’Union. Entre toutes les communautés qui lui sont ratta-
chées, ses multiples installations et sa population d’immigrés, elle
compte plus de 500 000 habitants. Les principales structures de la ville
sont construites en « escalier » sur une zone géographique d’environ
18 milles du nord au sud, appelée les Marches du Lion. Ces marches
sont constituées de 4 corniches de quelques milles de large situées à
-400 mètres, -700 m, -1 200 m et -1 700 m. Au nord de cette zone,
s’étend une vaste Plaine dont la profondeur décroît lentement. C’est
sur cette plaine qui rejoint la côte sud de l’ancienne France, que l’on
trouve de nombreuses communautés rattachées. Celles-ci exploitent
d’importants récifs coralliens (à l’est, au nord et à l’ouest), des zones
de suintements froids, de véritables forêts de posidonies mutantes et,
tout le long de la côte, de vastes étendues de cymodocées mutantes.
Également le long des côtes, on trouve de très nombreuses ruines
de l’ancien temps. Des petites communautés d’ex-pilleurs de ruines
vivent dans ces vestiges du passé. En effet, pour éviter d’être éradi-
quées, elles ont passé un accord avec le Conseil Local pour entretenir
et protéger ces ruines au lieu de les piller. En surface, Galia gère et
ravitaille les installations de l’Union et les clans de mineurs allant des
Pyrénées aux Alpes (en collaboration avec Néogênes pour les Alpes).
Au sud des Marches du Lion, Galia dispose d’installations distantes
de plus de 70 milles. Ce sont principalement des mines sous-marines
situées à des profondeurs comprises entre -2 700 et -3 200 mètres.
Si le domaine de Galia est extrêmement étendu, ce sont cepen-
dant les installations situées sur les Marches du Lion qui constituent
la ville. Les complexes situés sur ces 4 marches abritent environ
40 000 personnes.
Sur la Marche située à -400 m, au sommet de la falaise plongeant
à -700 m, on trouve une concentration de dômes et de modules serrés
les uns contre les autres et reliés entre eux par de petits tubes. Ces
installations abritent les écoles, les centres de formation, des bars,
les principaux centres médicaux, l’Institut de repos, les maternités,
le musée et la bibliothèque. Il n’y a pas d’habitations et seul le per-
sonnel autorisé y réside. Sur cette marche, 2 structures dominent les
67
autres. La première est un grand dôme de 100 mètres de diamètre
et de 50 mètres de haut qui domine la falaise presque verticale de
300 mètres de haut qui mène à la marche suivante. Ce dôme est bâti
juste au-dessus de la ville-paroi creusée dans la falaise à laquelle elle
est reliée par des ascenseurs. La seconde structure est un autre dôme
plus imposant avec 200 mètres de diamètre pour 100 mètres de hau-
teur. Il se situe approximativement au centre des installations et abrite
le Centre Géode.
La marche à -700 m est le centre politique, administratif et
culturel de Galia ainsi que le siège des grandes familles et des grandes
sociétés. Il est constitué d’une ville-paroi creusée dans la falaise
presque verticale et d’installations s’étendant le long de la corniche.
La plupart de ces installations sont des entrepôts, des amas de mo-
dules et des petits cylindres verticaux. Contrairement à celles de la
marche précédente, ces structures sont dispersées en petits groupes
et ne sont pas reliées entre elles. La ville-paroi ne compte que 3 ni-
veaux carrés de 200 mètres de côtés. Chacun de ces niveaux, sépa-
rés par des installations techniques d’environ 5 m, a une hauteur de
plafond de 10 mètres et est doté d’une grande baie vitrée donnant
sur la mer. Le premier niveau est établi au niveau du sol, le second à
20 mètres de hauteur et le troisième à 40 mètres. C’est à partir de
ce troisième niveau que l’on peut accéder par des ascenseurs et des
plate-formes élévatrices aux installations de la marche supérieure. Un
port en béton est situé au pied de la ville-paroi à laquelle il est relié
par 2 tunnels. Ce port est principalement conçu pour accueillir des
petits véhicules de transport et il ne dispose que de 10 docks pour des
navires n’excédant pas 1 000 t.
La marche à -1 200 m est couverte de petits groupes de struc-
tures à peu près identiques, constituées d’un cylindre vertical en bé-
VILLES ET COMMUNAUTES
ton d’une quarantaine de mètres de haut et de 20 mètres de largeur.
Quatre « grappes » de modules d’habitation sont reliées à chacune
de ces cylindres, une à chacun des 4 points cardinaux. Dix petits
navires de transport peuvent s’arrimer simultanément à chacun des
cylindres. Chacune de ces structures, qui étaient prévues à l’origine
pour 400 occupants, accueillent aujourd’hui environ 500 habitants et
on en compte un peu moins d’une soixantaine sur la corniche. Aus-
si, d’autres modules sont en construction pour offrir plus de place
à la population qui en manque cruellement. Les autorités de Galia
ont également mis en chantier des petits dômes pour y installer des
établissements de loisirs. Au bord de cette marche, 2 grandes struc-
tures en béton ont été érigées juste avant la falaise qui descend en
pente douce vers la quatrième marche, située à -1 700 mètres. Ces
blocs de béton de 100 mètres de côté sont des entrepôts et des petits
ports mais surtout chacun d’eux est relié à 2 longs tubes bétonnés qui
descendent le long de la pente à 40° jusqu’aux installations situées à
-1 700 mètres. Ces tubes de béton sont équipés de cabines et de plate-
formes à crémaillère.
La marche à -1 700 mètres accueille toutes les installations
commerciales et industrielles de la ville. On y trouve des usines de
traitement, des usines d’assemblage, des entrepôts, des ateliers, des
hangars, etc. Un peu moins de la moitié de ces complexes appar-
tiennent aux Industries de l’Union. C’est aussi ici que se situe la prin-
cipale usine du groupe Ares. Cependant, pour des raisons de sécurité,
la fabrique de munitions de cette société est située à 10 milles plus
à l’ouest. Un grand port commercial se dresse au pied de la pente
menant à la marche supérieure et c’est d’ici que partent les tubes
bétonnés qui mènent 500 mètres plus haut. Abritant notamment la
flotte marchande de la famille Elztrin et le dock privé du corsaire
Yoann Ségur, c’est une grande structure de béton de 500 mètres de
côté et de 100 mètres de hauteur. Ce secteur commercial et industriel
est le plus animé de la ville. On y trouve de nombreux bars et établis-
sements de loisir, quelques dortoirs communs ainsi que des chambres
privées pour les visiteurs. Un peu à l’est des principales installations,
des modules temporaires accueillent les populations immigrées.
PERSONNAGES ET GROUPES INFLUENTS
Maison régnante : la Maison Elztrin règne sans partage sur
Galia. Difficile de faire du commerce dans cette ville sans un accord
préalable du Duc ou de ses chargés d’affaires. Le Conseil Local est
entièrement sous la coupe de la famille qui contrôle presque tout dans
 la cité, même les groupes plus ou moins légaux. N’ayant aucun enfant
en âge de diriger ses affaires, Hector Elztrin se repose sur ses frères et
sœurs ainsi que sur les membres de la Maison Selzman pour s’occu-
per des différents domaines qu’il doit gérer. Hector est un homme
d’affaires extrêmement compétent que l’on dit d’une grande droi-
ture. Mais ce n’est pas forcément le cas de ceux et celles qui dirigent
en son nom. Ainsi, certaines rumeurs de corruption courent au sujet
de Richard Elztrin, le frère cadet d’Hector, qui dirige une société de
réparation de navires des Industries de l’Union. De même, beaucoup
critiquent ouvertement la mauvaise gestion des établissements touris-
tiques de Galia confiés à Héléna Elztrin, une des sœurs du Duc. Mal-
gré tout, la population est globalement assez satisfaite de la gestion
de la ville et une majorité soutient la réforme politique de la nation
proposée par le Duc.
Maisons mineures : 5 Maisons mineures sont rattachées à la
Maison Elztrin. En premier lieu, il y a la Maison Selzman qui dirige
de très importantes écoles spécialisées dans les domaines du savoir-
vivre et de l’érudition. Cette famille est extrêmement réputée et ses
membres sont considérés comme des exemples de droiture par la
population. Entièrement inféodée à la Maison Elztrin, elle est sou-
vent appelée à la rescousse par le Duc quand un scandale menace ses
affaires. Les 4 autres Maisons mineures sont la Maison Oustopoulof,
spécialisée dans les conserveries, dont le chef de famille, Gérard, est
un membre du Conseil Fédéral. La Maison Lindoff gère des cantines
et des entreprises de restauration, la Maison Faucon s’occupe du trai-
tement des déchets et la Maison Lominsk gère une petite compagnie
d’assemblage de modules et de structures sous-marines.
VILLES ET COMMUNAUTES
Nouvelle union : si le leader de Nouvelle Union vit à Néo-Troie,
ce mouvement d’opposition est très présent à Galia et c’est peut-être
le seul qui s’oppose directement à la Maison Elztrin. Avec comme
porte-parole une brillante chirurgienne de 34 ans, Nina Dorn, le
groupe rassemble pas moins d’un millier de sympathisants. Il dénonce
principalement l’abus des manipulations génétiques et s’oppose fer-
mement à l’optimisation tout en réclamant la constitution d’un par-
lement populaire. Nina est, selon les propres termes d’Hector Elztrin,
« une opposante charmante mais ô combien pénible ». Il faut dire que
les 2 se connaissent bien puisque Nina a été recueillie par Hector à la
mort de ses parents. Son éducation a été confiée à la famille Selzman.
Yoann Ségur : c’est à Galia que se trouve le port d’attache
du célèbre corsaire Yoann Ségur. Il vit avec sa famille dans le centre
politique de Galia, mais il passe le plus clair de son temps avec ses
hommes dans le port commercial. Extrêmement populaire, sa pré-
sence dans un bar attire les visiteurs qui viennent écouter ses récits
relatant sa lutte contre les pirates. Yoann est un excellent capitaine
mais la célébrité l’a rendu quelque peu négligent. Son second, Sédric
Sillon, ne cache pas qu’il devrait se préoccuper un peu plus de l’entre-
tien de son navire, le Persée, et un peu moins de ses groupies.Yoann
possède également plusieurs ateliers de réparation dans le port.
Louis Ledrenne : officiellement chargé de gérer la population
immigrée et notamment l’entretien des modules où une partie de
cette population est logée « temporairement », Louis est également
soupçonné d’être un trafiquant exerçant dans les domaines de la
drogue et de la prostitution illégale. Il semble bénéficier de la com-
plicité de certains membres du Conseil Local et, selon certains, de
l’appui officieux de la Maison Elztrin. Sur ce dernier point cependant,
Hector Elztrin a toujours nié toute implication de sa part.
Coriandr : Coriandr est le chef de la principale communauté
de Pilleurs de Ruines qui est chargé par la Maison Elztrin de proté-
ger et d’entretenir les vestiges de l’ancien temps. Sa base est située
dans ce qui reste de l’ancienne ville de Marseille. Coriandr est un
individu de 57 ans particulièrement taciturne et peu aimable, mais
il a su mettre au pas les autres communautés de pilleurs. Il donne
apparemment toute satisfaction au Conseil Local, même si certains
le soupçonnent de faire un peu de trafic avec des reliques de l’ancien
temps ou de servir de base arrière à des contrebandiers.
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ENDROITS NOTABLES
Le dauphin rutilant : le dauphin rutilant est peut-être le bar
le plus mal famé de Galia. Situé dans le port commercial à l’écart des
principales zones d’activité, ce petit établissement est surtout fréquen-
té par des ruffians, des pirates et autres mercenaires qui, officielle-
ment, n’ont pas le droit de séjour mais qui, officieusement, font le sale
boulot des Maisons Marchandes. Les autorités les tolèrent tant qu’ils
ne franchissent pas certaines limites. Malgré tout, surtout quand des
mineurs décident de s’y rendre, les incidents et bagarres ne sont pas
rares, notamment avec les Écumeurs Fous qui se sentent comme chez
eux dans ce bar. L’établissement est dirigé par Morrick, un individu
particulièrement impressionnant de 1,98 m, chauve et balafré.
Centre Océanographique de l’Union : parmi les installa-
tions situées sur la marche la moins profonde de la ville, non loin
du Centre Géode, se trouve le Centre Océanographique National.
Ce centre est pour l’instant une petite structure surtout consacrée
à la formation des océanographes Emilia Karstein, l’épouse du Pré-
sident du Conseil Fédéral, voudrait en faire un grand centre océano-
graphique accueillant, une référence mondiale dans ce domaine mais
aussi un complexe où les gens pourraient découvrir un grand nombre
d’espèces marines. Pour ce projet, Emilia est en rapport direct avec
les principaux contributeurs, les Selzman, et c’est une de ses proté-
gées, Anna Clark, qui dirige le centre.
Le Centre d’Optimisation Génétique : entièrement fi-
nancé par le Duc Elztrin, ce centre est situé dans la Ville-Paroi, non
loin des quartiers des Elztrin. Il accueille et forme des Architectes
Génétiques et dispose également d’un laboratoire de recherche ainsi
que d’une salle de traitement des patients sujets à l’optimisation. Sa
capacité est assez réduite pour l’instant et il n’offre qu’une dizaine
de places pour des volontaires, qu’il s’agisse de femmes enceintes ou
d’individus souhaitant être optimisés génétiquement. Aussi, le Duc
prévoit de faire construire une tour près de la ville qui sera entière-
ment consacrée à cette discipline et qui pourra accueillir beaucoup
plus de monde.
CLANS DE LA RÉGION
Cinq clans de mineurs sont en relation avec Galia. Ils exploitent
non seulement des mines situées des Pyrénées aux Alpes en passant
par le Massif Central mais aussi quelques filons sous-marins. Le plus
important de ces clans, le Clan du Massif, est dirigé par un ingénieur
de 49 ans, Olaf Leroux. Il travaille en étroite collaboration avec les
installations militaires de l’Union situées dans la région du Massif
Central. Tous les clans de la région ont connu la guerre contre les
foreurs et ont bénéficié du soutien des forces armées de l’Union.
KA
Située à une profondeur comprise entre 200 et 250 m, Ka est
considéré comme le grenier de l’Union. La ville, en effet, se dresse à
l’est de la baie d’Italie, une vaste plaine couverte de coraux, de véri-
tables forêts de posidonies mutantes et, près des côtes, de forêts de
cymodocées mutantes. Ces vastes étendues cultivables s’étendent
vers les eaux peu profondes au nord-est de Ka et vers les eaux un
peu plus profondes de la mer Adriatique au sud-est. La ville est donc
entièrement construite parmi ces champs ce qui lui donne un petit
aspect de cité corallienne. Autre particularité, ces oasis de vie se sont
développés parmi des centaines de ruines, comme celles de Bologne,
de Venise, de Parme, de Milan ou bien encore celles de Turin. La ré-
gion de Ka est considérée à juste titre comme une des plus belles et
des plus magiques de l’Union. Se balader parmi ces champs de co-
raux éclairés par la douce lueur des posidonies agrippées aux vestiges
de l’ancien temps est une expérience quasi onirique. Ka accueille
60 000 personnes, mais avec toutes les communautés qui lui sont rat-
tachées et la population immigrée, le Conseil Local gère une popula-
tion totale de 668 000 habitants.
La ville de Ka se répartit en 2 secteurs très différents. Le sec-
teur commercial et industriel est situé à 50 milles au sud-est de la
ville administrative et agricole, à une profondeur de 250 mètres. Ce
secteur possède un port commercial bien trop petit, des usines de
transformation alimentaire, des conserveries, des usines de recy-
clage et de traitement des déchets et des centaines de petits modules
pour les populations immigrées. Le Port est une structure en béton
de 200 mètres de côté et de 30 mètres de hauteur dont la capacité
d’accueil est nettement insuffisante, aussi bien en nombre de navires
qu’en tonnage (le port ne peut recevoir que des navires dont le ton-
nage est inférieur à 500 tonnes !). Il est fréquent que des bâtiments
marchands attendent pendant des heures leur tour pour accoster ou
qu’ils soient obligés, parce qu’ils sont trop gros, de décharger ou de
charger leurs marchandises par d’autres moyens. Le Conseil Fédéral
a souvent insisté pour que les autorités locales aménagent des struc-
tures plus adéquates à la forte activité de la région, mais les chan-
tiers n’avancent pas et il semblerait que la grande Maison Marchande
locale, la famille Verrinis, ait d’autres intérêts prioritaires.
Située à 200 mètres de profondeur, la ville administrative
s’étend à perte de vue parmi les champs et les ruines de la région.
Elle ne compte qu’une seule grande structure, un dôme en béton
de 200 mètres de diamètre et de 100 mètres de hauteur qui est le
cœur de la cité. Le reste des installations est constitué de stations as-
sez spacieuses, de petits modules et hangars agricoles avec leurs silos
de stockage (les fermes), de stations hydroponiques et des cylindres
verticaux de 50 mètres de haut et de 20 mètres de diamètre. Toutes
ces structures qui constituent la ville de Ka sont éparpillées sur une
trentaine de milles marins mais comme l’extension de la cité rattrape
les frontières des autres communautés, il est de plus en plus difficile
de déterminer exactement les limites de Ka.
Le Dôme abrite les quartiers de la famille Verrinis, le Conseil
Local, toutes les agences du gouvernement, des bars, des hôtels, des
entrepôts, la bibliothèque, le musée, de nombreux ateliers spécialisés
dans le matériel d’élevage et agricole, des sociétés touristiques, des
laboratoires pharmaceutiques ou de génétique. On accède au Dôme
par 8 tubes métalliques de 80 mètres de long et de 10 mètres de
diamètre reliés à la structure principale. Ces tubes sont disposés tout
autour et comprennent un sas principal pour les plongeurs et les pe-
tits véhicules et des sas annexes où s’arriment des navires n’ayant pas
un tonnage supérieur à 100 tonnes. Ces tubes permettent de débou-
cher dans le grand niveau au-dessus du sol océanique de 20 mètres de
plafond qui est le « centre-ville » de Ka. C’est ici que se concentrent
toutes les activités de loisirs et de tourisme dont un grand marché
au centre du dôme. Au-dessus, on compte 8 niveaux de huit mètres
de hauteur, séparés par des inter-niveaux techniques de 2 mètres. Le
Dôme compte également 5 niveaux souterrains de 9 mètres de pla-
fond séparés par des inter-niveaux techniques de 3 mètres. Les 3 pre-
miers abritent les principaux quartiers de la population, le quatrième
des installations techniques et le dernier est l’un des rares bas-fonds
de l’Union.
Tout autour du Dôme, les autres installations sont éparpillées à
des distances variables, allant de quelques mètres à plusieurs centaines
de mètres. Les cylindres verticaux de 50 mètres sont généralement
des laboratoires de recherche alimentaire ou des sièges de société. Un
récent cylindre construit juste à côté du Dôme abrite notamment le
siège de la société Cortex, récemment installée en Union. On trouve
aussi des petits groupes de stations abritant une population de 100 à
600 personnes (350 en moyenne). Mais les structures les plus fré-
quentes sont les fermes. Ka en compte plus d’un millier sur tout son
territoire, qui abritent plus de 60 % de la population. Ces fermes sont
des assemblages de modules, de hangars et de silos. Elles accueillent
en moyenne une dizaine de familles chacune. Telles des abeilles buti-
nant les champs, des petits navires viennent constamment accoster aux
silos de ces fermes pour charger les marchandises. En plus de son acti-
vité agricole, Ka dispose d’un complexe au nord, le long de la côte, qui
est chargé de ravitailler les installations de l’Union en surface.
Les conditions de vie à Ka sont très agréables dans son secteur
administratif et agricole. Les gens y disposent de beaucoup d’espace
et la ville est très bien entretenue. Aussi les nombreuses rumeurs
concernant la famille Verrrinis laissent la plupart des gens de marbre.
Beaucoup sont parfaitement conscients des trafics organisés par cette
Maison Marchande mais tant qu’elle s’occupe bien d’eux, ils ferment
les yeux. Dans le secteur commercial et industriel, les conditions de
vie sont plus difficiles en raison des cadences de travail infernales.
Quant à la sécurité, elle y est plus incertaine non seulement à cause
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des accidents liés aux conditions de travail mais aussi parce que les
forces de l’ordre y sont moins présentes et les groupes criminels
plus nombreux.
ÉVÉNEMENTS RÉCENTS
La peste de Ka : en février 569, des cas d’une étrange peste
ont été signalés dans certaines installations du secteur industriel de la
ville, la Rouille. La famille Verrinis, très inquiète de la situation, a fait
appel au Conseil Fédéral qui a dépêché sur place des spécialistes et a
demandé l’aide de chercheurs du Culte du Trident. De plus, par pré-
caution, Absolution a été envoyé dans le secteur avec des modules de
quarantaine. Au sein de la population, on accuse les immigrés entassés
dans les modules d’habitation temporaires. Mais d’après les premiers
rapports des experts, ces gens n’y sont pour rien. En fait, les ser-
vices de sécurité soupçonnent une attaque biologique. L’origine du
mal se situerait dans une usine de transformation alimentaire où des
produits auraient été contaminés accidentellement ou intentionnelle-
ment. Pour l’instant les autorités n’ont pas communiqué sur ce sujet.
PERSONNAGES ET GROUPES INFLUENTS
Maison Régnante : c’est la famille Verrinis qui est la plus in-
fluente à Ka.Vieille famille d’hydro-agriculteurs, elle possède plus de
20 % des fermes de la ville et a investi une grande partie de sa fortune
dans des compagnies étrangères. Son chef, Auracio, grâce à de nom-
breux investissements, est aussi à l’origine des nombreuses petites
compagnies œuvrant dans la génétique, la chimie et la cybernétique
qui fleurissent à Ka et dans certaines autres villes. Même si les Verrinis
sont soupçonnés d’entretenir des liens étroits avec des groupes crimi-
nels, des trafiquants et des contrebandiers, la majorité de la popula-
VILLES ET COMMUNAUTES
tion soutient cette famille qui « fait régner l’ordre » bien plus effica-
cement que les services de sécurité officiels. En cas de problème, les
citoyens n’hésitent pas à solliciter leurs « protecteurs ». Les opposants
à la famille y voient, en revanche, une emprise mafieuse et soulignent
le fait que tout service rendu aux Verrinis se paie un jour ou l’autre.
Maisons mineures : Ka a compté jusqu’à 10 grandes familles,
mais ce n’est un secret pour personne qu’au fil des années, les Verrinis
ont pris soin de réduire le nombre de leurs concurrents. Aujourd’hui,
il n’y a plus que 2 autres familles puissantes à Ka et plusieurs plus mo-
destes d’hydro-agriculteurs et d’éleveurs. Ces dernières sont souvent
farouchement indépendantes et s’opposent souvent aux Verrinis. En
ce qui concerne les 2 autres grandes familles, l’une est entièrement
soumise aux Verrinis, la Maison Vaudal, et l’autre, la Maison Klein, est
au contraire sa plus grande ennemie. La Maison Vaudal, est dirigée par
Léon Vaudal, un gros bonhomme débonnaire toujours souriant qui
passe son temps à arpenter les coursives du Dôme. Aimable, cour-
tois, mielleux, il est obsédé par l’hygiène. Sa Maison s’occupe d’ail-
leurs de systèmes de salubrité et de nettoyage, de veille sanitaire, de
sécurité alimentaire, etc. Il est aussi connu que les Vaudals dirigent un
réseau de prostitution « partiellement » légal. Seconde famille la plus
influente de Ka, la Maison Klein est une famille d’hydro-agriculteurs
très puissante mais qui possède aussi de nombreux intérêts dans le
secteur industriel et notamment dans les usines de transformation et
de conditionnement. Le siège de la famille est d’ailleurs situé dans
ce secteur et non dans le Dôme. Hubert Klein, le patriarche, est à
l’origine du Groupement Indépendant des Hydro-Agriculteurs (voir
ci-après). C’est un homme dur de 56 ans qui ne se laisse pas faire et
ne craint pas les Verrinis.
Les Rançonneurs : dans le secteur industriel de la ville, ce
groupe criminel est accusé de rançonner la population immigrée et
d’organiser les pires trafics. Certains soupçonnent les Verrinis d’être
les responsables de cette organisation ou, tout du moins, de travail-
ler souvent pour cette famille. Le chef des Rançonneurs, un gaillard
balafré du nom de Survick, que l’on dit très violent, est officiellement
recherché. Pourtant, certains affirment l’avoir aperçu à plusieurs re-
prises dans les installations du Dôme sans que les forces de l’ordre ne
l’interpellent.
Contrebandiers et pilleurs de ruines : Ka abrite plusieurs
groupes de contrebandiers qui œuvrent principalement dans le sec-
teur industriel ou dans des petits modules disséminés dans les vastes
champs de la ville. Certains de ces contrebandiers sont connus de
 tous et d’autres sont un peu plus discrets. En fait, on soupçonne la
famille Verrinis d’autoriser et même d’aider certains à exercer contre
une partie de leurs bénéfices. On dit aussi qu’Auracio Verrinis, un
grand amateur de reliques de l’ancien temps, paieraient des pilleurs
de ruine pour lui ramener des artefacts récupérés dans les nombreux
sites de la région.
L’œil Noir : ce groupe, qui serait payé par les Vaudal, est spécia-
lisé dans la prostitution illégale, notamment pour la population immi-
grée, et dans les assassinats. Cependant cette famille s’en est toujours
défendu et aucune preuve n’est jamais venue étayer ces accusations.
Le Groupement Indépendant des Hydro-Agriculteurs :
pendant longtemps, les navires collectant les produits des fermes
et des élevages ont été la propriété exclusive de la famille Verrinis.
Son monopole lui permettait de pratiquer les prix qu’elle voulait en
fonction de la « fidélité » de tel ou tel exploitant. Il y a une dizaine
d’années, la famille Klein s’est unie avec de nombreuses autres ex-
ploitations pour disposer d’un service indépendant. L’affaire a fait
grand bruit et la ville de Ka a connu une période de fortes tensions
jusqu’à ce qu’un grand procès fédéral donne raison au Groupement
et interdise le monopole imposé par les Verrinis. À l’heure actuelle,
les incidents sont encore fréquents entre ceux qui travaillent pour
le groupement et les employés de la Maison Verrinis. Il s’agit le plus
souvent de sabotages et de bagarres mais beaucoup craignent que cela
dégénère un jour en affrontements plus sanglants.
Cortex : Cortex a eu bien du mal à implanter une de ses divi-
sions en Union Méditerranéenne mais la gigantesque société y est
parvenue à Ka en ouvrant 2 départements (cybertechnologie, culture
des organes). Lana Davis qui dirige la branche méditerranéenne de
Cortex est l’invitée de marque de la famille Verrinis.Très belle femme
VILLES ET COMMUNAUTES
de 40 ans, on la dit cependant extrêmement ambitieuse et dénuée
de tout scrupule. Pour Cortex, Ka n’est qu’une première étape. La
société négocie son implantation à Néo-Troie et à Tamez. La rumeur
veut que ça ne soit pas du tout du goût d’Auracio Verrinis qui ne serait
pas associé à l’opération.
ENDROITS NOTABLES
Le Grand Marché du Dôme : au milieu du niveau 0 du dôme
central de la ville administrative, un grand marché permanent réunit
des commerçants vendant des denrées alimentaires et à peu près tout
ce qui peut être troqué. Ils viennent de toute la région mais aussi des
autres villes du bassin méditerranéen et parfois même de bien plus
loin comme Équinoxe, l’Hégémonie, le Rift ou l’Indus. Le Marché
est géré par Léon Vaudal qui attribue les emplacements. Beaucoup lui
reprochent de favoriser certains vendeurs au détriment de ceux qui
ne lui versent pas des pots de vin suffisants. Ce marché a la particu-
larité d’abriter certains commerces parfaitement illégaux et il n’est
pas rare d’y trouver des vendeurs de reliques de l’ancien temps et des
contrebandiers revendant du petit matériel militaire ou même des
substances plus ou moins (il)licites.
Le Tunnel de la mer d’Europe : Ka participe au gigantesque
chantier du tunnel de la mer d’Europe, même s’il se situe à plus de
150 milles de la ville. Le tunnel est prévu pour relier la mer Adriatique
à la mer d’Europe, puis à la baie de Bucarest. Long de plus de 50 km,
ce sera un passage semi-immergé, un canal, longé par 2 routes. Les
navires qui souhaitent emprunter ce tunnel s’engagent dans un vaste
orifice creusé au pied de la montagne sous-marine à 100 mètres de
profondeur. Au bout de 300 mètres, ils débouchent dans un puits qui
remonte verticalement de 100 mètres et font surface dans le vaste
port souterrain de la base de transit. À partir de là, ils peuvent soit dé-
charger/charger leurs marchandises sur les quais, soit s’engager dans
le canal souterrain jusqu’à l’autre zone de transit, identique, située
50 km plus loin. Le canal est éclairé de bout en bout ainsi que les
routes qui le longent de chaque côté. Les travaux sont gigantesques et
nécessitent l’utilisation d’équipes déployées en surface, sous l’eau et
sous terre. Le tunnel devrait être inauguré en 572.
Les ruines de la région : la région de Ka compte des cen-
taines de vestiges de l’ancien monde dont bon nombre disparaissent
partiellement sous des champs de coraux ou des étendues de posido-
nies. Aussi leur exploration et leur sauvegarde nécessitent-elles des
règles particulières pour ne pas menacer les étendues de coraux ou
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les élevages et cultures des fermes avoisinantes. Le plus souvent, on
autorise la fouille que de quelques zones très précises et pour le reste,
on laisse faire la nature, sans tenter de restaurer quoi que ce soit. Bien
entendu, pour les sites qui peuvent avoir un intérêt archéologique ou
receler des artefacts précieux ou dangereux, l’État autorise leur ex-
ploration et éventuellement leur exploitation. Il existe plusieurs sites
protégés par le ministère concerné, notamment à Venise et à Milan.
Bases de surface : Une importante base militaire de l’Union
est installée dans les montagnes au nord de Ka. C’est une base souter-
raine qui s’occupe principalement de la lutte contre les foreurs et les
autres menaces des profondeurs de la terre. Elle soutient les clans de
mineurs de la région.
CLANS DE LA RÉGION
On compte jusqu’à 12 clans de mineurs le long des côtes de la
baie d’Italie. Mais les complexes miniers les plus importants se situent
au nord et à l’ouest, notamment près des ruines émergées de Turin à
l’ouest (à 30 m au-dessus du niveau de la mer) et celles partiellement
immergées de Milan au nord-ouest (entre +10 et -80 mètres). Le plus
important des clans est installé près de la base militaire de l’Union au
nord de Ka.Tous ces clans ont longtemps combattu les foreurs qui ont
toujours été très actifs dans la région. Mais comme partout ailleurs, il
semble que ces créatures aient un peu relâché la pression.
NÉOGÊNES
Pendant très longtemps, Néogênes a été une petite ville com-
posée d’installations très classiques disséminées dans la région des
Canyons de Gênes, une succession de marches sous-marines qui
s’étendent au sud et qui, sur environ 40 milles marins, remontent de
-3 200 mètres à -210 m. Les principales activités de la ville étaient
alors l’hydro-agriculture, l’élevage, la pêche et l’entretien des instal-
lations côtières. Mais tout a changé quand, en 510, Emma Carlysle a
lancé son grand projet de rénovation des communautés. Le patriarche
de la famille Phorcys, Emile, et son épouse, Laura Castille (issue de
la célèbre famille hégémonienne du même nom), développe alors
un projet que beaucoup à l’époque qualifient de fou. Leur idée est
d’exploiter l’étonnant état de conservation des ruines de Gênes et d’y
reconstituer la ville d’autrefois. Le projet nécessite un financement
colossal que ni la famille Phorcys, ni l’état méditerranéen ne peuvent
assumer. Laura Phorcys, archéologue et érudite, fait alors appel à ses
relations sur Équinoxe et dans le monde entier. Et beaucoup sont sé-
duits par ses idées. Des architectes et des financiers de la République
du Corail la rejoignent mais aussi des industriels de la Ligue Rouge,
des marchands du Rift et de l’Indus, des investisseurs du Culte du
Trident et même des nobles hégémoniens.
En 516, les travaux commencent. En 30 ans, Néogênes devient
une des plus belles villes des fonds marins, en tout cas une ville
unique, nichée au pied d’un petit mont culminant à 280 mètres
au-dessus des eaux. Bien entendu, seule une petite partie des bâti-
ments ont été reconstruits, et beaucoup ne l’ont pas été à l’identique.
Certaines ruines ont été entièrement rénovées et isolées, d’autres,
irrécupérables, ont été rasées et reconstituées et, parfois, il a fallu
aussi assouplir les formes de certains bâtiments afin qu’ils résistent à
la pression. Ce n’est pas toujours le cas cependant puisque certaines
formes rectangulaires d’immeubles ont été conservées mais ce n’est
qu’un habillage externe, le cœur du bâtiment étant constitué par un
cylindre vertical terminé par un hémisphère. On a utilisé massive-
ment des matériaux comme l’ACS et l’ALON et beaucoup de nano-
béton, pour le gros-œuvre, recouvert de revêtements décoratifs pour
imiter la pierre. Les ruines de Gênes se situant à une altitude com-
prise entre -200 et + 900 m, seules les structures sous-marines a plus
de 100 mètres de profondeur ont été rénovées. Les travaux ont été
laborieux et il y a eu de nombreuses contraintes techniques et pas mal
d’accidents à surmonter… mais quel résultat !
Néogênes est aujourd’hui une ville de l’ancien temps recons-
tituée sous l’eau. Des immeubles d’habitation sont reliés entre eux
par des routes couvertes et il y a même un métro ! Le port est une
merveille architecturale que l’on doit à un architecte corallien Joseph
Varis. C’est un dôme transparent en nano-verre trempé renforcé par

un treillis en ACS construit sur l’ancien port. La structure vivement
illuminée permet de voir accoster les navires (pas plus de 40 navires
d’un tonnage maximum de 600 tonnes) le long des débarcadères. Du
Dôme du port partent des tubes transparents qui suivent les anciens
tracés des principales rues et avenues de la ville. Les parcs ont été
reconstitués sous des petits dômes transparents qui se dressent un
peu partout entre les maisons, immeubles et autres structures remar-
quables de la ville. Néogênes étant située très près des côtes au pied
des montagnes, les structures les plus proches de la surface n’ont pas
été touchées et on passe ainsi directement de zones habitables aux
ruines laissées intactes. De plus, seule la partie centrale de la ville a été
reconstituée, celle qui entoure le Port de Gênes, le Bacino Porto Vec-
chio, sur une bande de terre large de 500 m à 1 000 m.
La ville est en permanence vivement illuminée par des sphères
de lumière flottantes, des lampadaires et par la luminosité dégagée
par les habitations. De plus, l’Union serait en négociation avancées
avec la République du Corail pour déployer leur système d’éclairage
à base de miroirs (voir le supplément sur la République pour plus
d’informations). Elle abrite une population de 20 000 personnes mais
si l’on ajoute les installations périphériques et les communautés rat-
tachées, Néogênes compte pas loin de 388 000 habitants. Trouver un
logement permanent à Néogênes est difficile et il faut souvent comp-
ter plusieurs années pour obtenir un appartement. Les visiteurs ont,
en revanche, accès à des hôtels mais les prix sont élevés (3 à 10 fois
supérieurs à ce qui se pratique ailleurs).
Autour de la ville reconstituée, on trouve de nombreuses ruines
intéressantes comme celles de l’aéroport à l’ouest sur une zone plane
située à 200 mètres de profondeur. À une dizaine de milles marins
au sud, à une profondeur comprise entre -300 et -700 m, s’étendent
les anciennes installations de Néogênes. Elles sont toujours habitées
et s’étalent autour d’un grand port circulaire en béton qui accueille
le trafic commercial et industriel. Ces installations comprennent de
nombreux modules d’habitations, des hangars, etc. Le complexe in-
dustriel est situé le long de la côte à 20 milles marins. C’est ici que
71
VILLES ET COMMUNAUTES
l’on trouve, entre autres, les usines d’Arsenal et de Phorcys Ind. mais
aussi des usines de transformation et de traitement des matières pre-
mières issues de la surface.
PERSONNAGES ET GROUPES INFLUENTS
Maison régnante : les Phorcys dominent Néogênes depuis
plusieurs générations. Dans cette ville, l’idée d’une noblesse dirigeant
les affaires n’est pas récente et remonte bien avant les cataclysmes.
Toutes les Maisons de cette région ont toujours revendiqué des titres.
Cette idée a été renforcée au début du sixième siècle, lorsqu’Emile
Phorcys a épousé une noble hégémonienne, Laura Castille. Depuis,
les 2 familles ont toujours entretenu des liens privilégiés et il
arrive souvent que les Castille d’Hégémonie séjournent au palais
des Phorcys. Cette notion d’une société reconnaissant une classe
dirigeante et une classe populaire ne choque personne à Néogênes
puisque, dans les faits, cela a toujours été le cas. Les Phorcys et les
autres familles dominent les institutions et les principales entreprises
depuis des générations. Mais en contrepartie, la population attend
de ceux et celles qui les dirigent qu’ils soient un exemple et qu’ils
gèrent les affaires dans le souci constant du bien-être du peuple. Aussi,
les Phorcys ont toujours pris soin de traiter de la meilleure manière
possible leurs employés et de toujours s’assurer d’offrir de bonnes
conditions de vie aux habitants. Aucun membre de la famille ne se
prélasse dans son palais, ils sont toujours en activité que ce soit au
sein des entreprises ou dans les rues et coursives afin de régler tous
les problèmes qui peuvent se poser. Camélia, appelée la Duchesse par
tout le monde, ses 6 sœurs et ses 12 frères jouissent d’une excellente
réputation et il faut bien l’avouer, ils gèrent parfaitement bien leur
ville avec un Conseil Local qui leur est entièrement soumis.
Maisons mineures : la seconde Maison de Néogênes est
dirigée par la famille Follensberg dont le patriarche était le mari de
Camélia Phorcys. Aujourd’hui décédé, c’est leur fille aînée Astria qui a
pris la tête du clan Follensberg en conservant le nom de son père. Les
Follensberg s’occupent des fermes d’élevage et d’hydro-agricultures
 de la région et possèdent une usine de fabrication de véhicules
agricoles. La troisième Maison, la famille Selistos dirige une société
spécialisée dans les cultures hydroponiques et souterraines. Elle a
notamment réalisé les cultures sous dômes de la ville et entretient
les parcs. Elle travaille également avec le clan de mineurs installé à
quelques kilomètres au nord pour le développement d‘importantes
cultures souterraines. On compte 12 autres familles mineures à
Néogênes : les Forcyte, les Guellin, les Ostenrick, les Frosych,
les Galliané, les Sovals, les Nestori, les Mandour, les Cosiéna, les
Falmeridi, les Torrino et les Crovals.
Les personnalités étrangères : de nombreuses personnali-
tés étrangères se sont installées dans la ville, issues pour la plupart
de familles aisées qui ont contribué à l’édification de Néogênes. On
peut donc y croiser des Hégémoniens, des ressortissants du Corail,
du Rift ou de l’Indus. Au début, cela n’a pas été sans poser quelques
problèmes, notamment avec les Hégémoniens à qui il a fallu bien faire
comprendre que les relations entre la noblesse et le peuple étaient
légèrement différentes en Union Méditerranéenne.
Les Voleurs de Statues : il y a peu d’activité criminelle à
Néogênes. C’est principalement dans le secteur industriel ou dans
les anciennes installations de la ville que l’on peut trouver des petits
groupes de contrebandiers ou de trafiquants. Il faut dire que la
sécurité est assez draconienne dans la ville reconstituée. Cependant,
les Voleurs de Statues sont une exception. Ces criminels insaisissables
sont appelés ainsi car ils ont commencé leur activité en volant des
statues dans les ruines de la ville mais aussi dans le musée ou même
dans les demeures où elles avaient été exposées après avoir été
rénovées. Aujourd’hui, ils volent à peu près n’importe quoi, mais
surtout des reliques du temps passé qu’ils revendent semble-t-il à de
VILLES ET COMMUNAUTES
riches collectionneurs.
ENDROITS NOTABLES
Le Palais royal de Gênes : la splendide demeure de la famille
Phorcys est une reconstitution extrêmement fidèle du Palais royal
grâce à une structure de base très bien conservée et la découverte
dans les ruines de documents plastifiés détaillant la structure du bâti-
ment. Il est situé à quelques dizaines de mètres au nord-est du port.
Le Palais Ducal : le palais Ducal se dresse à l’est du port et
abrite le siège du conseil ainsi que les principales administrations.
C’est un superbe bâtiment carré de 38 000 m² en partie reconstitué
avec du nano-béton.
Note : il existe plus d’une centaine de palais de toutes tailles dans
les ruines de Gênes. Seule une dizaine a été reconstitué. D’autres ont
été achetés par de riches familles et sont en cours de rénovation.
Château d’Albertis : bâti sur la colline Montegalletto, le châ-
teau domine le port et abrite notamment la bibliothèque et le musée
de la ville. Les architectes ont tenté de la reconstituer en utilisant de
grandes quantités de nano-béton et de la pierre décorative. Cepen-
dant, une grande partie de sa structure interne est en fait constituée
de cylindres dissimulés par les décorations externes.
Capitainerie de Néogênes : située au nord du dôme consti-
tuant le port, la capitainerie est un des édifices remarquables que les
ingénieurs ont reconstitué presque à l’identique. C’est un long bâti-
ment en U qui abrite les services portuaires, les services de sécurité
et les bureaux des sociétés commerciales.
Les systèmes d’isolation : la ville de Néogênes est constituée
de bâtiments reliés entre eux par des tubes et il est donc possible de
traverser toute la ville et de visiter presque toutes les structures sans
se mouiller les pieds. Mais par mesure de sécurité, chaque bâtiment
peut être isolé du réseau par une porte blindée étanche. Les tubes
eux-mêmes disposent à intervalles réguliers de portes de sécurité qui
peuvent remonter du sous-sol afin d’isoler telle ou telle section. On
trouve également le long des tubes des sas permettant d’entrer ou de
quitter le milieu aquatique.
Le réseau souterrain et le métro : Sous les bâtiments de
Néogênes s’étend un vaste réseau souterrain d’un seul niveau où l’on
trouve la plupart des installations techniques, dont les machineries
pour manœuvrer les portes d’isolation des tubes. C’est un réseau
complexe de tunnels suivant les tubes à la surface et qui mènent à
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une installation technique et de surveillance sous chaque bâtiment.
Il n’est généralement fréquenté que par les équipes de sécurité et
d’entretien, mais dans chaque installation technique, il y a au moins
1 technicien d’astreinte. Mais sous la ville on trouve aussi l’étonnant
métro de Néogênes, en partie reconstitué. Il ne dispose que d’une
seule ligne qui part du Palais Ducal à l’est de la ville et suit le dôme
du port pour rejoindre des bâtiments touristiques (hôtels, restaurants
et centres de loisirs) à l’ouest. Entre les 2, il dessert uniquement la
capitainerie du port. Toute la ligne du métro n’a pas été reconstituée.
Le reste du réseau est en ruines et totalement inondé.
Les ruines de la ville : les ruines s’étendent sur une super-
ficie de 243 km² autour du cœur de la ville. Beaucoup sont dans un
étonnant état de conservation et comme pour celles de Carthagène,
elles se visitent. Certaines avenues couvertes et transparentes se pro-
longent même parmi ces ruines alors qu’elles ne desservent plus au-
cun bâtiment. Au bout de ces avenues on peut emprunter des sas pour
parcourir les ruines sous l’eau. Mais il faut faire attention à ne pas
aller trop loin car on se rapproche assez rapidement de la surface et
certains vestiges sont même partiellement immergés ou à l’air libre.
Non seulement les conditions climatiques extérieures peuvent s’avé-
rer dangereuses, mais c’est aussi le repaire de nombreuses créatures
amphibies ou côtières parfois agressives. Au cœur même de la ville,
le relief n’est pas plat et on trouve sur de petites collines des vestiges
trop proches de la surface pour avoir été rénovés.
CLANS DE LA RÉGION
Plusieurs clans sont installés le long de la côte, mais le plus im-
portant est celui situé à quelques kilomètres de la ville, le Clan du Cer-
bère, fort de presque 4 000 personnes. Ils exploitent des mines sou-
terraines auxquelles on accède par une base sous-marine et terrestre
installée à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Néogênes. Le
personnel du clan fréquente donc assez souvent la ville, même s’il
préfère généralement se rendre dans les anciennes installations où les
autorités se montrent moins tatillonnes sur leur comportement. Leur
chef, Arnaud Lorsack, est un ami proche de Camélia Phorcys et il est
souvent invité à sa table.
NÉO-TROIE
Située au pied du Mont Taurus (qui s’élève à plus de 1 500 m au-
dessus des eaux), Néo-Troie est constituée de 2 cités-parois édifiées
à -490 mètres et qui surplombent un talus continental au sud plon-
geant en l’espace de 20 milles marins à une profondeur de 1 200 m.
Néo-Troie comprend 3 secteurs distincts, celui des 2 cités-parois, le
secteur agricole qui s’étend sur la plaine sous-marine située à l’est et
le secteur industriel tout le long du talus continental et sur la vaste
plaine à -1 200 mètres. La capitale de l’Union et les communautés
rattachées comptent une population de 1 000 000 de personnes. En-
viron 100 000 vivent à Néo-Troie et un peu moins de la moitié dans
les villes-parois.
Séparées de 600 mètres, les 2 villes-parois sont également
appelées les Forteresses de Basalte à cause de leur aspect massif et
de la teinte noire du matériau utilisé pour les construire (un dérivé
de nano-terranium). Elles ont été édifiées par l’Alliance Azure, peu
avant qu’elle ne s’effondre, et devaient accueillir un important centre
administratif ainsi qu’une base militaire. Mais une fois les travaux ter-
minés, la population de la communauté de Néo-Troie, qui avait acti-
vement participé aux travaux, s’est retrouvée avec ces 2 structures
massives à sa disposition. Ce sont des demi-cylindres de 380 m de
diamètre collés à la paroi rocheuse. D’une hauteur de 100 mètres, ils
sont coiffés d’un demi-sphéroïde de 80 mètres de hauteur et 380 m
de large. Chaque niveau offre une surface au sol d’environ 57 000 m².
Chaque forteresse ne compte que 4 niveaux au-dessus du sol océa-
nique et 1 niveau souterrain. Le niveau souterrain (niveau -1) a une
hauteur de plafond de 20 mètres et il est séparé du niveau supérieur
par un inter-niveau technique de 10 m. Le premier niveau au-dessus
du sol (niveau 0) a une hauteur de plafond de 60 mètres et il est sé-
paré du niveau supérieur par un inter-niveau technique de 10 mètres.
Le second niveau (niveau 1) a une hauteur de plafond de 30 mètres.
Enfin, les 2 derniers niveaux (niveau 2 et 3) sont situé dans le demi
sphéroïde et ont aussi une hauteur de plafond de 30 m (le dernier
niveau n’ayant pas une hauteur constante). Il repose chacun sur un
inter-niveau technique de 10 mètres de hauteur.
Le niveau -1 abrite les machineries de la ville, des entrepôts et
des tunnels menant à l’autre forteresse et aux Piliers de Troie (voir
ci-après). C’est un niveau inhabité qui n’est généralement fréquenté
que par le personnel autorisé (techniciens et manutentionnaires).
Le niveau 0 est un vaste port. À cet endroit, la forteresse est ceinte
d’un anneau en béton percé de niches de 30 mètres de hauteur dans
lesquelles les navires accostent. Tout le niveau est occupé par des
hangars, des ateliers, les bureaux des entreprises, des entrepôts, des
cantines, des dortoirs communs pour les visiteurs, des bars, etc. Le
niveau 1 est caractérisé par une baie vitrée haute de 10 mètres, en
ACS, faisant tout le tour de la partie arrondie de la structure. Ce
niveau abrite les administrations, des complexes d’habitations desti-
nés aux plus aisés, les centres médicaux, des hôtels de luxe, des com-
merces, les bibliothèques et musées, etc. Le niveau 2, abrite d’autres
complexes d’habitation ainsi que des commerces et quelques hôtels,
le niveau 3 quant à lui, n’abrite que des complexes d’habitations des-
tinées aux plus pauvres. Le siège du gouvernement est installé dans
la forteresse est, le Conseil des Sages dans la forteresse ouest et les
ministères sont répartis entre les 2. On les trouve tous au niveau 1 de
chaque ville-parois.
Au niveau zéro de la forteresse, on trouve un accès aux instal-
lations souterraines. Cet accès peut être condamné par une grande
porte blindée en cas d’urgence. Les premières installations souter-
raines, juste après l’ouverture, abritent des entrepôts, des ateliers et
des baraquements. À partir de cette zone, un long tunnel, avec une
route et une voie ferrée, s’enfonce dans la montagne sur plusieurs
kilomètres jusqu’au secteur d’un clan de mineur ainsi que d’une base
militaire ayant des installations dans les montagnes en surface. Le tun-
nel peut être isolé à plusieurs endroits par des portes blindées.
Chacune des forteresses est entourée de 4 structures appelées les
Colonnes de Troie. Situées à 200 mètres de chaque forteresse, ce sont
des Cylindres de 50 mètres de haut et de 20 mètres de diamètre qui
abritent les centres de détection de la ville, les postes de régulation
du trafic, les unités de secours en mer, etc. Des remorqueurs et des
petites corvettes d’interception sont arrimés à plusieurs sas le long
de ces structures.
Le secteur agricole s’étend sur la grande plaine d’Adana située à
l’est. C’est une zone qui s’étire sur environ 70 milles marins d’est en
ouest et 35 milles du nord au sud. Elle compte quelques vestiges de
l’ancien temps mais surtout de vastes étendues de champs d’hydro-
cultures et d’élevages de coquillages et de crustacés. On y recense
une centaine de fermes.
Le secteur industriel s’étale tout le long du talus continental
jusqu’à une plaine située à -1 200 mètres. On y trouve les nombreuses
stations et petites communautés qui constituaient autrefois Néo-Troie.
Ces stations sont encore en activité et abritent une bonne partie de la
population de la capitale ainsi qu’une forte population immigrée qui
a été logée dans les anciennes installations laissées vacantes par ceux
qui ont emménagé dans les forteresses. C’est également le long du
talus que se trouvent les principales usines de la ville et notamment un
grand chantier naval des Industries de l’Union sur la plaine.
Néo-Troie est la base arrière de plusieurs clans de mineurs et de 3
importantes installations militaires en surface, dont le complexe Minéa.
ÉVÉNEMENTS RÉCENTS
Vendetta : 2 familles mineures se partagent l’exploitation des
champs de coraux situés à l’ouest de la ville, une famille de Néo-Troie,
les Valence, et une famille d’Antalya, les Maurinion. Si tout se passait
bien jusqu’à aujourd’hui, depuis quelque temps des désaccords sur
les zones exploitables ont éclaté entre les 2. Ces querelles se sont
muées en guerre ouverte lorsqu’un des fils Valence a été tué après un
malheureux incident. Depuis, c’est à une véritable vendetta que se
livre cette famille pour venger son honneur, et les autorités ont bien
du mal à calmer les esprits. Agression dans les coursives des 2 villes,
batailles rangées entre hydro-agriculteurs dans les champs de coraux,
sabotages, les protagonistes ne reculent devant rien.
73
PERSONNAGES ET GROUPES INFLUENTS
Principales Maisons marchandes : il n’y a pas de Maison
régnante à Néo-Troie mais une dizaine de familles mineures et 7 fa-
milles majeures qui ont chacune une grande influence dans certains
niveaux des 2 forteresses. La famille Lendone est surtout présente
aux niveaux 1 et 2 de la forteresse ouest, elle y tient une bonne partie
des hôtels, des restaurants et des commerces. La famille Sinoden a
une forte influence au niveau 0 de la forteresse ouest où elle pos-
sède de nombreux ateliers et règne presque sans partage sur les docks
par l’intermédiaire de syndicats qui lui sont entièrement soumis.
Les Fallomb gèrent les entrepôts du niveau -1 de la forteresse ouest,
et fournissent une bonne partie du personnel technique chargé de
surveiller les installations de la ville. On trouve la même répartition
dans la forteresse est mais les niveaux 1 et 2 sont sous l’influence de
la famille Vilberg, le niveau 0 sous celle de la famille Paloma et le
niveau -1 sous celle de la famille Herbert. Enfin, la Maison Hermès,
qu’on peut considérer comme la plus puissante de la capitale, dispose
d’une importante flotte commerciale et a un poids certain dans le
secteur industriel de la ville. On soupçonne les Hermès d’encourager
de nombreux trafics et d’être en cheville avec les Maisons Paloma et
Sinoden pour le contrôle des ports.
Simon Donnesk : également appelé le Maître des Ports, Si-
mon est le responsable du contrôle du trafic dans les ports des 2 for-
teresses. Individu intègre, il se heurte souvent aux 2 grandes familles
des niveaux 0 qui ont tendance à vouloir privilégier leurs intérêts
au détriment de ceux de leurs rivaux. Simon s’assure ainsi que des
marchands indépendants ne soient pas exclus des docks ou ne se re-
trouvent pas avec des factures exorbitantes s’ils ne sont pas dans les
bonnes grâces des Princes Marchands. Il s’assure également que les
VILLES ET COMMUNAUTES
docks « publics » de Néo-Troie ne se retrouvent pas « privatisés » par
telle ou telle compagnie ou famille influente de la ville.
Rillion Labille : si vous voulez trouver ou vendre quoi que ce
soit d’illégal dans la capitale, Rillion est l’homme de la situation. Il
connaît absolument tout le monde, que ce soit dans les forteresses ou
dans le secteur industriel. Officiellement, il est responsable de plu-
sieurs petits pressings dans la ville, notamment ceux qui s’occupent
du linge des différentes administrations. Mais il est aussi connu pour
avoir des contacts dans tous les milieux, ce qui lui permet de mettre
en relations des gens ayant des intérêts communs notamment dans
la contrebande et au marché noir. Étant donné l’immunité complète
dont il semble bénéficier, certains soupçonnent Rillion d’être en rap-
port avec le Département Noir.
Vince Larson : nommé il y a 10 ans par le Président du Conseil
au poste de chef de la sécurité de la ville, Vince a la lourde tâche de
faire régner l’ordre dans la capitale et, entre autres, de gérer toutes
les milices des familles pour éviter les abus. Ces derniers temps, il
est particulièrement préoccupé par la vendetta opposant les familles
Maurinion et Valence mais surtout par d’inquiétantes rumeurs évo-
quant un possible attentat des Frères des Abysses.
ENDROITS NOTABLES
La place du conseil (Forteresse est) et la place du
conseil des sages (Forteresse ouest) : ces 2 places sont iden-
tiques et se situent au milieu du niveau 1 de leur forteresse respec-
tive. Chaque place est constituée d’un bâtiment central circulaire de
30 mètres de diamètre et de 40 mètres de hauteur. Autour, il y a une
large avenue bordée de commerces, de bars et de petits parcs où les
gens aiment à s’y rendre pour se détendre. Les 2 places sont sécuri-
sées par la présence permanente de forces de sécurité et de drones
de surveillance.
Le Haut Quartier : dans la forteresse ouest, au niveau 1 le long
de la paroi de la montagne, on trouve un quartier particulier délimité
par une grande avenue en forme d’arc qui abrite des bâtiments réser-
vés aux gens extrêmement riches et influents de la ville. Le quartier
s’étend sur un demi-cercle de 120 mètres de diamètre et il est consti-
tué de 3 niveaux semi-circulaires en paliers de 20 mètres de hauteur
et de 80, 70 et 50 mètres de diamètre. On y trouve des appartements
privés, des hôtels de luxe, des restaurants luxueux et des bars/centres
 de loisirs réservés à une clientèle fortunée. Il y a 4 accès à ce quartier
et tous sont surveillés par les forces de l’ordre.
La Forteresse Génétique : au milieu du niveau 0 de la for-
teresse est se dresse une tour de verre circulaire de 20 mètres de
diamètre et de 60 mètres de haut qui est le cœur de la recherche
génétique en Union Méditerranéenne. Cette tour abrite des labora-
toires de recherches, des maternités spécialisées dans la manipulation
génétique des fœtus mais aussi et surtout la principale école d’Archi-
tectes génétiques. Elle est en permanence gardée par des forces de
sécurité puissamment armées.
Le complexe Minéa et l’avant-poste industriel : à l’est
de Néo-Troie, le long de la côte juste au sud du site de Minéa, les
autorités ont créé un secteur industriel qui sert d’avant-poste pour
les opérations en surface. Cet avant-poste est constitué de hangars de
stockage, d’ateliers, de modules pour loger les ouvriers travaillant
sur le projet (dont de nombreux immigrés), d’usines de traitement et
d’un complexe souterrain pour acheminer les machines et le maté-
riel. Un long tunnel de 50 km mène directement au nord vers le site
de Minéa, situé dans une vaste vallée perdue dans les montagnes. Le
site lui-même est protégé par une importante base militaire compo-
sée d’unités formées aussi bien à la lutte contre les foreurs que pour
le combat en surface. Plusieurs clans de mineurs de la région ont joint
leurs forces pour mener à bien ce projet. La société DeepCore est très
impliquée car elle est en train d’assembler sur place une gigantesque
foreuse à énergie.
CLANS DE LA RÉGION
De nombreux clans de mineurs exploitent les sites côtiers de
la région mais plusieurs d’entre eux se sont groupés pour participer
VILLES ET COMMUNAUTES
au projet Minéa. La région qui s’étend sur les terres de l’ancienne
Turquie a une activité volcanique extrêmement importante et on
y enregistre de surcroît une forte présence de créatures du monde
souterrain. Aussi, tous ces clans sont constitués d’individus rompus
aux combats et aux conditions extrêmes. Le clan le plus connu et qui
regroupe plus de 6 000 personnes est le Clan de la Main Rouge dirigé
par August Loc. Il travaille actuellement sur le site du Projet Minéa.
OMÉROSS
Située à l’est du Bassin Alboran à -1 700 mètres de profondeur,
Oméross est une grande plate-forme commerciale avec l’ouest et,
notamment, avec Équinoxe et l’Hégémonie. La ville est construite
sur le Promontoire de Maimonide qui, à cet endroit, est d’une lar-
geur d’environ 10 milles marins. Il est situé au pied du Talus Aven-
zoar (-1 200 m) et domine, au sud, le Bassin Alboran Est (-2 200 m).
Entre les communautés de la région et la population immigrée, la
ville administre un peu plus de 600 000 personnes. Les 4 grands com-
plexes qui constituent la communauté d’Oméross accueillent environ
50 000 personnes. Ces complexes sont désignés par leur situation
géographique : le Complexe nord, le sud, l’est et l’ouest. Ils sont
très austères et conçus sur le même modèle : un port constitué d’un
large cylindre en béton de 30 mètres de hauteur et de 100 mètres
de diamètre, coiffé d’un dôme de 50 mètres de hauteur maximale.
Le cylindre est ceinturé par un anneau (aussi en béton) de 25 mètres
de hauteur et 25 mètres de largeur, anneau constellé de niches où
accostent les navires. Le reste des installations, principalement des
hangars et des modules, s’étendent tout autour. Il n’y a quasiment
pas d’usines à Oméross et aucun chantier naval d’importance. Les
champs de coraux sont cultivés par des communautés agricoles dans
les eaux les moins profondes tout autour du Bassin Alboran.
Chaque port est constitué de 3 niveaux distincts : un niveau sou-
terrain de 20 mètres de plafond, un inter niveau souterrain de 5 m, un
niveau portuaire qui s’élève de 23 mètres au-dessus des fonds marins,
un autre inter-niveau technique de 4 m et un niveau urbain dont la
hauteur de plafond varie de 4 à 53 mètres de hauteur en fonction de
la hauteur du dôme à l’endroit où on se trouve. Le niveau souterrain
accueille toutes les installations techniques, les entrepôts, des petits
ateliers et quelques bars principalement fréquentés par les dockers et
les ouvriers. Tous les équipages qui accostent dans la ceinture de bé-
ton débarquent directement dans le niveau portuaire qui est découpé
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en 3 zones. La zone extérieure, la plus proche de la ceinture de béton,
forme un anneau de 20 mètres de large. On trouve ici tous les grands
ateliers, les brigades portuaires, les plate-formes élévatrices qui per-
mettent de transférer les marchandises à partir de ou vers le niveau
souterrain, etc. La seconde zone est le secteur commercial. C’est
aussi un anneau de 20 mètres de large. On y trouve les commerces,
les cantines, les bars, les hôtels, les marchés, les bureaux de négoce,
etc. Enfin, la troisième zone est un cercle de 20 mètres de diamètre
qui héberge les administrations, les bureaux des services de sécurité,
les sièges des principales compagnies, etc.
Tout comme le niveau portuaire, le niveau urbain est découpé
en 4 zones concentriques traversées par 4 avenues qui se rejoignent
sur la place centrale. La zone extérieure est un anneau de 5 m de
large. C’est une promenade faisant tout le tour de la ville. Le long de
cette promenade, des ouvertures régulières sur la paroi extérieure
permettent d’admirer les fonds marins. On peut s’y reposer sur des
bancs ou y boire quelques verres aux terrasses de petites buvettes.
Des luminaires solaires et des parterres de fleurs sont disposés tout
le long. La seconde zone est un anneau de 20 mètres de largeur qui
abrite des complexes d’habitations dont la hauteur est comprise entre
5 et 15 mètres. Dans un des quadrants, on trouve des écoles, une
petite bibliothèque et un centre de secours/sécurité. La troisième
zone est aussi un anneau de 20 m de large où se situent des complexes
d’habitations mais dont la hauteur est comprise entre 10 et 20 mètres.
Un des quadrants est occupé en partie par les structures hospitalières
et médicales du complexe. Chaque quadrant du second et troisième
cercle abrite des structures sanitaires publiques. Enfin, la quatrième
zone, au centre du niveau, est une place circulaire de 10 mètres de
diamètre sans aucune structure.
Oméross est avant tout une ville commerçante. Les gens y tra-
vaillent dur et encore plus dans les niveaux portuaires où il règne une
activité constante. Il est également très difficile dans cette ville de dis-
tinguer les gens aisés des gens plus modestes. Ils vivent tous dans les
mêmes blocs d’habitations, s’habillent presque pareil et fréquentent
les mêmes établissements. En fait les familles marchandes ont presque
toutes des petites stations privées situées à la périphérie de la ville.
Mais quand ses membres se rendent dans les complexes portuaires,
ils vivent comme le reste de la population. Il n’y a pas de musée à
Oméross. Cependant, à environ 10 milles marins de la ville, un riche
industriel a fait construire un petit dôme abritant la reconstitution
d’une ruine de l’ancien temps (voir la Place de l’Église Unifiée).
PERSONNAGES ET GROUPES INFLUENTS
Maison Régnante : la famille Davenport est une des plus vieilles
familles de l’Union, puisque un de ses ancêtres a été un des signataires
de l’Union Commerciale Méditerranéenne en l’an 260. Maison Mar-
chande ayant fait fortune en commerçant avec l’Hégémonie, son in-
fluence dans le domaine commercial est prépondérante. Les Davenport
ont toujours été d’habiles négociateurs ne vivant que pour le com-
merce. Malgré cela, à Oméross, il est difficile de distinguer un Daven-
port d’un autre ouvrier. Toujours sur le front, en bleu de travail, les
membres de cette famille ne se soucient guère des apparences. Chaque
Davenport, par exemple, commence toujours au bas de l’échelle et
doit prouver sa valeur comme n’importe quel employé, avant d’accé-
der à des fonctions de responsabilité. Si cette famille est dans les faits
la plus puissante de la ville, elle soutient la libre concurrence. Même si
le patriarche, Karl, siège au Conseil Local, sa seule préoccupation est
de s’assurer du maintien de l’activité commerciale de la ville. C’est
un individu extrêmement respecté notamment par les autres familles
marchandes. Paradoxalement, alors que les Davenport ne se parent
pas du faste de certaines autres Maisons Marchandes, Karl est un
ardent partisan de l’oligarchie des Princes Marchands préconisée par
la famille Elztrin. C’est un conservateur estimant que l’ordre établi
par les grandes Maisons est ce qu’il y a de mieux pour l’Union. Cela
lui a valu de se brouiller avec sa fille cadette, Léiya, l’ambassadrice de
l’Union sur Équinoxe.
Maisons mineures : on compte une vingtaine de petites
familles marchandes à Oméross. Trois d’entre elles, les Calyss, les
Syvac et les Merménon ne s’occupent que d’hydro-agriculture et de
cultures souterraines en association avec les clans des côtes nord et
sud. Les autres ont toutes des entreprises commerciales, que ce soit
des magasins en ville ou bien des lignes commerciales avec les autres
nations du monde. Les plus grandes de ces familles sont les Viden qui
détiennent la moitié des ateliers d’Oméross, les Santiani qui sont à la
tête d’une flotte de navires de commerce allant jusqu’en Ligue Rouge
et les Bifraclk qui œuvrent dans le financement d’entreprises, les né-
gociations commerciales et les assurances.
Vilmon de Sardass : ce riche néo-industriel originaire
d’Oméross a créé de nombreuses petites sociétés dont la plupart ont
leurs sièges dans les autres pays du monde. Mais Oméross reste pour
lui sa ville de cœur où il revient régulièrement dans sa petite station
privée à 5 milles au nord de la ville. C’est un étrange individu qui,
dit-on, est totalement obsédé par les jeux de toutes sortes… des jeux
dont certains ne seraient pas très légaux, voire carrément criminels.
Une rumeur a couru sur cet individu au sujet d’une station qu’il au-
rait fait construire quelque part en Atlantique, une station très spé-
ciale où ils feraient enfermer des gens pour qu’ils essaient de survivre
aux pièges disséminés dans les installations. On l’a aussi soupçonné
d’organiser des chasses à l’homme aussi bien sous l’eau qu’en surface
et même dans des stations abandonnées. Vilmon a toujours fait fi de
ces accusations et les autorités n’y prêtent pas foi. À Oméross, c’est
un investisseur de poids et il a notamment offert à la ville la Place de
l’Église Unifiée. C’est un grand collectionneur de reliques de l’ancien
temps. Plutôt grand et athlétique, Vilmon est un individu stérile de
45 ans en pleine forme physique.
Lana Victoris : issue d’une famille de la Ligue Rouge, Lana
est née à Oméross et se sent plus méditerranéenne qu’autre chose.
Si officiellement, elle tient un commerce de pièces détachées pour
exo-armures, officieusement elle est soupçonnée d’être à la tête d’un
réseau de contrebandiers, le Réseau d’Orem, qui propose de faire
entrer et sortir des marchandises par les multiples passes de l’Union.
Cette femme de 54 ans passe son temps dans les docks des 4 ports pour
y négocier de bien mystérieux contrats avec des capitaines de passage.
Limon : Limon est le nom d’un groupe criminel constitué de
jeunes marginaux qui vivent de vols et se cachent le plus souvent dans
les entrepôts ou les installations techniques des ports. Organisés en
petits groupes, ils mêlent à leurs forfaits des revendications politico-
sociales plus ou moins sensées. S’ils ne représentent pas une réelle
menace, on les soupçonne cependant d’être responsables de quelques
agressions contre des marchands. Mais la plus grande crainte des au-
torités, c’est qu’ils tombent sous la coupe d’organisations beaucoup
plus dangereuses, comme les Frères des Abysses.
ENDROITS NOTABLES
La place de l’Église Unifiée : à environ 10 milles marins à
l’ouest de la ville, on trouve un petit dôme sous-marin sous lequel a
été reconstitué un étonnant parvis de l’ancien temps. Il héberge aussi
un petit musée. Ce dôme est un cadeau de Vilmon de Sardass à la
ville. Il a financé une expédition en surface qui est tombée sur des ves-
tiges presque intacts d’une place religieuse de l’ancien temps. Il a fait
démonter cette place pierre par pierre avant de la reconstituer sous ce
dôme. La Place de l’Église Unifiée est, d’après ce que l’on sait, un lieu
saint regroupant ce qui était appelé les « Trois Religions du Livre ».
Elle est constituée d’une place centrale autour de laquelle sont érigés
3 petits bâtiments ayant chacun une architecture spécifique, a priori
3 lieux de culte aux origines différentes. Le site est accessible à tous
mais le nombre de visiteurs étant limité à 50 à la fois, il y a souvent
une longue file d’attente avant de pouvoir accoster à l’unique sas de
la station.
Les colonnes de transit : à quelques milles à l’ouest de la
ville ont été aménagés une dizaine de grands cylindres de béton de
50 mètres de hauteur et de 20 mètres de large, qui sont des colonnes
de transit auxquelles s’arriment les navires en attendant qu’une place
se libère dans les docks. En effet, Oméross ayant une activité com-
merciale importante, il est fréquent que les 4 ports soient saturés.
Ces colonnes servent à réguler le trafic, mais elles abritent aussi des
services techniques et sanitaires en cas de problème à bord. On peut
aussi y trouver de quoi boire et manger.Trois remorqueurs et 2 escor-
teurs sont toujours présents sur le site. Dotés d’équipages aguerris, ils
sont capables d’intervenir en quelques minutes.
75
Le Bar de Gibraltar : cet établissement situé dans le com-
plexe nord est certainement le plus réputé de la ville. Il est fréquenté
par bon nombre de capitaines de navires et marchands se rendant en
ville. C’est l’endroit idéal pour rencontrer des passeurs, des contre-
bandiers, des hommes d’affaires, etc. Le bar est tenu par un ancien
corsaire et capitaine marchand, Guillaume le Fauve. À 64 ans il est
toujours en forme et s’entoure d’un personnel apprécié des visiteurs,
pour la plupart des jeunes femmes. Précisons cependant que toutes
ces jeunes femmes savent se défendre et tenir tête aux marins les plus
robustes.
CLANS DE LA RÉGION
Quelques petits clans sont installés le long de la côte sud de l’an-
cienne Espagne et sur la côte nord d’Afrique. On croise souvent des
équipes de mineurs dans les installations commerciales de la ville. Ces
équipes sont le plus souvent présentes pour négocier des contrats et
leur présence anime les bars et établissements de loisirs de la ville.
SYRTE
Située à une profondeur comprise entre -3 900 et -4 200 m à
l’est de la Plaine abyssale de Sirte, au nord-ouest du Mont Hérodote,
Syrte accueille une population d’environ 60 000 personnes. Avec les
communautés rattachées et la population immigrée, la région compte
636 000 habitants. En plus d’être une plate-forme commerciale im-
portante en Union pour sa position centrale entre l’est et l’ouest du
bassin méditerranéen, Syrte a comme principale activité l’exploita-
tion de nombreuses mines et gisements sous-marins d’hydrocarbures.
C’est donc également une ville industrielle dont le principal clan de
VILLES ET COMMUNAUTES
mineurs est spécialisé dans l’extraction sous-marine.
La ville de Syrte a été construite de manière totalement anar-
chique. Elle ressemble à un assemblage hétéroclite de modules, de
cylindres et de dômes disséminés sur environ 20 milles marins. On
y compte une seule structure majeure, le Cœur de Syrte, un grand
port massif qui est un cylindre de 150 mètres de diamètre et de
225 mètres de haut (en comptant la hauteur de 75 mètres du dôme)
dont 50 mètres enfoncés dans le sous-sol océanique. Tout le reste
des installations est dispersé en petites concentrations de stations et
modules ou en groupes de bâtiments industriels. Comme souvent en
Union, toutes ces structures sont indépendantes les unes des autres et
il faut parfois parcourir plusieurs milles sous l’eau pour se rendre de
l’une à l’autre.
Le Cœur de Syrte est constitué de 2 niveaux souterrains (les
niveaux -1 et -2), d’un grand port ceinturé d’un anneau en béton où
accostent les navires (le niveau 0) et de 2 grands niveaux d’habitations
(niveaux 1 et 2). Cinq piliers de soutien traversent tous les niveaux,
un au centre et 4 disposés en carré à la périphérie du cylindre. Le
niveau -2 a une hauteur de plafond de 25 mètres. C’est un endroit
partiellement occupé par les installations techniques de la ville mais
certains secteurs sont à l’abandon et constituent des bas-fonds où on
se livre à tous les trafics. Après un inter niveau de 5 mètres, le niveau
-1 a une hauteur de plafond de 15 mètres. Il abrite d’autres installa-
tions techniques dont les cuves de recyclage de l’eau, les dispositifs
de recyclage de l’oxygène et un important centre de surveillance
au milieu de la structure de la ville. Ce centre est toujours occupé
par une dizaine de techniciens qui, grâce à des capteurs disposés un
peu partout sur la structure externe du Cœur, peuvent détecter la
moindre avarie.
Après un nouvel inter niveau de 5 mètres se dresse la grande
zone portuaire d’une hauteur de plafond de 45 mètres. À l’instar des
ports d’Oméross, la structure externe du cylindre est, à cet endroit,
ceinturée d’un anneau de béton de 30 mètres de haut et de large,
percé de niches dans lesquelles les navires accostent. Le port en lui-
même abrite les entrepôts, les ateliers, les cantines et certains bars,
hôtels et établissements de loisirs de la ville. Il n’y a pas de com-
merces à part un grand marché au centre, où l’on peut trouver tout
et n’importe quoi. Dans ce marché, on privilégie surtout le troc et
il est ouvert à tout marchand ou particulier. C’est une plate-forme
notoire du marché noir et de la contrebande et cela ne semble pas
gêner le moins du monde les autorités tant que les marchandises illé-
 gales en sont pas exposées au grand jour. Ainsi, vous pouvez y vendre
des armes de poing à partir du moment où elles sont stockés sous
des étales de poissons par exemple. Toute la périphérie du port est
occupée par les entrepôts, les grues et autres machines permettant
de charger ou décharger les navires. Il y règne un brouhaha constant
qu’on peut même entendre au sommet de la ville.
Au-dessus du port, séparé par un inter niveau de 5 mètres,
c’est le centre administratif de Syrte. Avec une hauteur de plafond
de 40 mètres, on y trouve de grands bâtiments pouvant atteindre le
plafond (notamment des bâtiments construits autour des piliers de
soutien). C’est ici que se trouvent toutes les administrations, la salle
du Conseil Local, des habitations, des commerces, d’autres bars, res-
taurants, hôtels et centres de loisirs. Il y a même des petits parcs.
Contrairement aux installations d’Oméross, il n’y a aucune ouver-
ture sur la mer et les bâtiments ne sont pas organisés en cercle mais
construits un peu n’importe où.
Après un inter-niveau de 10 mètres, le dernier étage abrite prin-
cipalement des habitations un peu plus luxueuses qu’au niveau 1 ainsi
que le musée de la ville, sa bibliothèque et d’autres centres de loi-
sirs un peu plus prestigieux. Au centre du niveau se dresse une tour
de verre carrée de 30 mètres de côté et de 70 mètres de haut bâtie
autour du pilier central. On y trouve les appartements les plus huppés
de la ville.
ÉVÉNEMENTS RÉCENTS
Tensions intercommunautaires : pourtant séparées de plus
de 350 milles marins,Tamez et Syrte ont toujours été des cités rivales
qui se disputent pour tout et n’importe quoi. On ne compte plus
les litiges commerciaux entre les 2 cités, mais le point de discorde
VILLES ET COMMUNAUTES

le plus important est celui de l’exploitation du champ d’expulsion

d’argile Prométhée situé approximativement entre les 2 villes. Cette
rivalité est aussi liée à des traditions, qu’elles soient culturelles, reli-
gieuses, sociales ou alimentaires, très différentes. Tamez ayant large-
ment subi l’influence des États du Rift, on y a adopté des coutumes
totalement rejetées par les habitants de Syrte. Si vous demandez aux
gens de Syrte de dire ce qu’ils pensent des habitants de Tamez, ils les
traiteront d’individus grossiers qui s’habillent n’importe comment,
qui parlent des dialectes primitifs, qui sont incapables du moindre
savoir-vivre, qui ne respectent pas les accords commerciaux et qui
mangent des plats dégoûtants. La population de Tamez n’en pense pas
moins des habitants de Syrte. Ces disputes continuelles se manifestent
par de véritables surenchères afin de se rallier les petites communau-
tés indépendantes situées entre les 2. Et dans cette région, la fidélité
s’achète à coups d’équipements neufs et de millions de sols. Aussi,
une communauté placée sous la juridiction de Tamez en 568, ne le
sera peut-être plus en 569. Un vrai cauchemar administratif auquel
l’État Fédéral voudrait bien y mettre un terme. D’autant plus que
les 2 villes ne se limitent pas à ce genre de manœuvres politiques.
Non, elles installent des stations sur le territoire de l’autre, elles se
livrent une guerre commerciale impitoyable et les conflits entre les
Maisons marchandes dégénèrent souvent en rivalité sanglante ou en
pseudo-prises d’otages au cours desquelles on réclame des rançons.
Ce dernier point semble d’ailleurs plus s’apparenter à un jeu douteux
d’intimidation plus qu’à autre chose puisque les sommes exigées sont
souvent symboliques. Aussi, beaucoup de marchands et d’industriels
commencent vraiment à en avoir assez de cette rivalité stupide qui
nuit au commerce. Les recours auprès du Conseil Fédéral se mul-
tiplient mais certains commencent à agir directement auprès des
Maisons concernées et même en demandant l’aide des autres grandes
Maisons de l’Union. Il n’est pas certain que l’intervention d’une
autre puissante famille puisse apaiser les tensions à moins qu’elle fasse
preuve de diplomatie en agissant en tant que médiatrice.
Tensions avec le Culte du prophète : la ville de Syrte a
payé un lourd tribut au cours des affrontements qui ont vu l’extermi-
nation de la Voix Divine. Aussi, quand les rumeurs laissant entendre
que le Culte du Prophète pouvait être lié à la terrible organisation,
une partie de la population a commencé à prendre peur. Puisque ce
Culte comptait déjà de nombreux adeptes au sein de la population,
ces rumeurs ont généré une tension palpable entre les habitants. D’où
vient la rumeur ? Nul ne le sait précisément. On évoque l’influence

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

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néfaste des Frères des Abysses, une manœuvre de déstabilisation
d’une quelconque organisation et même la tentative maladroite de
certains marchands désireux de mettre fin à la rivalité entre Tamez et
Syrte en unissant les 2 villes contre un ennemi commun. Quoi qu’il
en soit, les forces de sécurité sont sur les dents et le lieu de culte du
Prophète installé à Syrte est surveillé en permanence.
PERSONNAGES ET GROUPES INFLUENTS
Maison régnante : 2 familles règnent sur Syrte, puisqu’elles
n’ont jamais réussi à se départager et à admettre l’autorité de l’une
par rapport à l’autre. Tour à tour rivales en affaires commerciales ou
alliées quand il s’agit de s’opposer aux familles de Tamez, les Maisons
Selliryon et Petrovich sont une source inépuisable de faits divers à Syrte.
Le plus souvent, ce sont des faits divers plutôt amusants à l’image
des célèbres disputes sur le grand marché du dôme entre les 2 pa-
triarches, Osan Selliryon et Ray Petrovich, 2 centenaires encore bien
portants pour leur âge. C’est parfois beaucoup moins drôle quand ce
sont certains de leurs multiples descendants qui en viennent à régler
leurs comptes à coups de dague. Ces 2 Maisons possèdent des com-
pagnies de fret, des commerces et la plupart des ateliers de la ville.
Maisons Mineures : 6 Maisons mineures exercent une cer-
taine influence en ville. Les 2 plus importantes sont les Maisons Daven
et Mellizane. La première possède une société spécialisée dans le trai-
tement de l’eau et s’occupe d’ailleurs des installations de la ville. La
seconde s’occupe d’énergie et possède plusieurs sociétés fabricant
et entretenant des centrales. Un de ses laboratoires est entièrement
consacré à la recherche sur l’antimatière.
La Voix Divine : c’est certainement à Tamez et à Syrte que
cette faction était la plus présente. Les 2 villes comptaient de nom-
breux adeptes et de riches financiers de la Voix Divine. L’anéantisse-
ment de cette organisation a été une blessure qui ne s’est jamais cica-
trisée en raison des nombreux morts provoqués par la purge. Depuis,
le spectre de la Voix Divine est toujours présent à Syrte. On voit ses
adeptes au détour d’une coursive, on soupçonne son voisin de faire
secrètement partie d’une cellule dormante, on craint d’être la proie
d’un de leurs parasites. Les adeptes de la Voix Divine sont devenus
des sortes de monstres imaginaires qui font l’objet de multiples his-
toires que les enfants et même les adultes se racontent pour se faire
peur. Personne ne sait si cette organisation subsiste encore mais ce qui
est certain, c’est que son fantôme continue d’exercer une énorme
influence sur la ville.
Le Culte du Prophète : ce culte qui est originaire d’un site
de fouilles situé sur la côte d’Afrique (le site d’Al Marj), a séduit une
grande partie de la population de Syrte. La ville possède un lieu qui
lui est consacré et où les adeptes peuvent venir se recueillir et discuter
avec les représentants du Prophète. Depuis les récents troubles liés à la
Voix Divine, le lieu de Culte est placé sous surveillance et n’accueille
plus que quelques représentants qui se montrent très discrets. Cepen-
dant, le succès du Prophète est tel qu’une station de transit a été amé-
nagée à quelques milles marins du site de fouilles afin d’accueillir tous
ceux qui veulent le rencontrer et, surtout, de contrôler cet afflux de
personnes sur un site protégé. C’est un marchand du nom de Gustaf
qui a financé cette station et qui, bien entendu, fait payer les pèlerins.
Lui aussi membre du culte, il considère que la religion et les affaires
sont parfaitement compatibles. Beaucoup de commerçants de Syrte
ont vu dans l’arrivée du Prophète une opportunité économique et
ils ont largement contribué au fil des années à favoriser sa popularité.
Jamais la ville n’a reçu autant de personnalités et de gens riches qu’il
faut transporter, nourrir et loger. On vend aussi des reliques que l’on
certifie provenir du site de fouilles et même que l’on affirme avoir été
touchées par le Prophète en personne.
Hécate Fédorn : l’ambassadrice de la République du Corail
vit depuis 15 ans dans le Cœur de Syrte. Très impliquée dans la vie
locale, elle œuvre depuis des années pour que Tamez et Syrte se
réconcilient. Elle est extrêmement appréciée de la population avec
laquelle elle entretient une relation privilégiée. Rarement retranchée
dans ses appartements, elle s’est toujours mêlée à la foule pour mieux
connaître la culture méditerranéenne. Mais depuis quelque temps,
elle est véritablement fascinée par le Prophète et elle tente de tout
faire pour mettre un terme aux rumeurs le liant à la Voix Divine. Elle
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l’a rencontré personnellement et elle est certaine d’une chose, il n’a
rien à voir avec cette sinistre organisation. Hécate est une personne
extrêmement accessible qu’il est possible de rencontrer dans le Cœur
de Syrte ou sur le site d’Al Marj qu’elle visite régulièrement.
ENDROITS NOTABLES
Le site d’Al Marj : le site d’Al Marj, situé sur un fragment de
la côte nord d’Afrique, là où se dressait l’ancienne ville d’Al Marj,
est tout à fait particulier car il renferme 2 niveaux de ruines peu
communes. Alors que la ville d’Al Marj n’a rien à faire sous terre,
ses ruines ont été découvertes dans une sorte de caverne comme si
elle s’était enfoncée dans le sol et que la terre s’était refermée sur
elle. On accède à cette caverne par un long tunnel sous-marin dont
l’ouverture est située à -30 mètres et qui remonte lentement vers une
première grotte à sec où des chercheurs vivent depuis des années. À
partir de cette grotte, 2 tunnels de 2 kilomètres de long montent en
pente douce jusqu’à Al Marj, située à 133 mètres d’altitude. Remar-
quablement bien préservée, les archéologues ont eu la surprise d’y
découvrir plusieurs éléments troublants : tout d’abord les cadavres de
ses habitants, des squelettes et des corps momifiés jonchant les rues.
Ensuite plusieurs architectures de bâtiments mêlant un style classique
pour la région et un style ultramoderne. La découverte d’une sta-
tue en Fusion B, représentant vraisemblablement un généticien, de
textes en Arkonien et d’un laboratoire de Protogènes ont convaincu
les explorateurs que la ville avait dû être un site de recherche lors de
l’Exode. Mais les surprises ne s’arrêtèrent pas là. Les chercheurs font
une seconde découverte tout aussi saisissante. Dans les profondeurs
de la terre, à 120 mètres sous Al Marj, ils ont mis à jour un second site
archéologique, une ville antique bâtie dans une caverne naturelle. Le
site recèle d’étranges stèles et colonnes sur lesquelles sont gravés des
VILLES ET COMMUNAUTES
symboles inconnus, des sortes de vieux temples creusés dans la roche
ainsi que des sculptures représentant des choses non identifiables ou
des sortes de créatures humanoïdes déformées.
Si le site est normalement réservé aux chercheurs, avec beaucoup
d’argent et de relations, il est possible d’organiser une visite de la ville
supérieure. Le site le plus profond est, quant à lui, uniquement réservé
aux chercheurs. Il est en revanche tout à fait possible d’accéder au
camp des équipes d’exploration, où vit encore le Prophète, soit en pas-
sant directement par le tunnel sous-marin (avec un petit navire comme
un petit transporteur), soit en se rendant dans la station financée par
le marchand Gustaf et en y empruntant une des navettes qui partent
régulièrement vers le camp de base. Il n’est donc pas rare de trouver
dans ce camp des groupes de pèlerins venus rencontrer le Prophète.
On peut aussi y croiser la route de marchands ambulants venus vendre
leurs produits aux équipes d’exploration présentes sur les lieux.
L’arène : à quelques milles marins au nord de la ville, il y a un
petit dôme de métal un peu isolé. Ce dôme est la propriété d’un
marchand, Paul Long. C’est en fait une arène capable d’accueillir une
centaine de spectateurs qui viennent parier sur des combats. La plu-
part des combattants sont des hommes et les affrontements ne sont
généralement pas à mort, sauf dans de rares cas. Mais ce qui fait le
succès de cette arène, ce sont les affrontements entre créatures de
la surface. En effet, Paul paie des contrebandiers spécialisés dans les
terres émergées pour lui amener des créatures comme les hyaenas ou
des insectes géants. Les combats les plus populaires sont certainement
ceux opposant un homme à une de ces créatures. Notez que parfois,
on peut y assister à des affrontements avec des créatures amphibies
(félorms, par exemple) ou souterraines. De plus, c’est un endroit
idéal pour se fournir en drogues, en produits du marché noir et en
petits animaux issus de la surface. C’est aussi le lieu privilégié pour
rencontrer des contrebandiers ou négocier des affaires peu légales.
Notez que cet endroit est souvent fréquenté par des gens puissants
et influents, ce qui explique la totale immunité dont jouit Paul Long.
CLANS DE LA RÉGION
Il n’y a qu’un seul clan majeur dans la région, qui exploite
quelques mines en surface au sud mais surtout des mines sous-ma-
rines. Le Clan de la Chimère est particulièrement célèbre car, en
plus de ses quelques modules d’exploitation répartis dans la région,
il dispose d’une station des plus étranges, le Béhémoth, une structure
 mobile dont le design laisse songeur. L’engin est ainsi composé d’un
assemblage de modules abritant des ateliers et du matériel de ravitail-
lement. Beaucoup trop lourd pour flotter, il se déplace très lentement
sur les fonds marins, porté par des énormes chenilles. Il est aussi doté
de gros propulseurs qui lui permettent de franchir certains obstacles.
Les propulseurs consomment tellement d’énergie qu’ils ne peuvent
servir que très peu de temps. Encore plus étonnant, son constructeur,
un ingénieur assez excentrique nommé Ron Guillard qui, à 89 ans, est
toujours à la tête du clan, l’a doté d’énormes pattes mécaniques plates
pour marcher sur le fond marin et notamment sur des reliefs où les
chenilles seraient mises à rude épreuve. Permettant au Béhémoth
d’atteindre une vitesse faramineuse inférieure à 1 km/h, ces grosses
pattes qui se meuvent avec une lenteur épouvantable sont rarement
utilisées. Quel que soit son mode de propulsion, l’engin donne l’im-
pression de se disloquer à chaque fois qu’il se déplace et évoque un
amas de tôles parfaitement délirant. Pourtant, les pannes sont rares
et il va tranquillement de station de mineurs en station de mineurs.
TAMEZ
Comme toutes les communautés de la région, Tamez est forte-
ment marquée par l’influence culturelle des États du Rift et, dans une
moindre mesure, par celle du Royaume de l’Indus. Si la ville n’abrite
qu’environ 60 000 habitants, on en compte plus de 684 000 avec les
communautés rattachées et la population immigrée. Tamez est située
à une quarantaine de milles de l’île de Matruh. Elle est établie sur
la dernière Marche d’Hérodote, une succession de 9 marches assez
étroites rejoignant les terres émergées. À une profondeur comprise
entre -2 990 et -3 200 m, elle domine le Bassin d’Hérodote qui
plonge à -3 700 mètres. C’est une cité commerciale mais aussi un
VILLES ET COMMUNAUTES
important site industriel principalement destiné à la transformation
des produits et à l’industrie lourde. Elle abrite notamment le siège et
les principales infrastructures des sociétés Méta et Millénium.
Tamez est dominée par une grande structure pyramidale aux
bords arrondis tout à fait unique puisque c’est la seule base à peu près
intacte de l’Insurrection qui ait été découvertes sous les mers. Si on
ne sait pas grand-chose de l’Insurrection, une organisation remontant
à une époque qui précède l’Exode, la pyramide est constituée d’une
matière rouge assez semblable à l’ACS et elle aurait plus de 1 000 ans.
Quand les premières communautés se sont installées dans la région,
elles ont découvert cette pyramide et s’y sont installées après l’avoir
entièrement rénovée. En effet si sa structure était encore intacte, les
installations techniques étaient totalement vétustes. La pyramide est
posée sur un socle de béton de 100 mètres de côté et de 50 mètres
de haut qui constitue le port de la ville (le niveau 0). Sous ce port, on
trouve 2 niveaux souterrains de 10 mètres de plafond, séparés par un
inter-niveau de 5 mètres (les niveaux -1 et -2). Au-dessus du socle, la
structure pyramidale a une hauteur de 100 mètres et contient 4 ni-
veaux : 3 niveaux de 20 mètres de plafond (les niveaux 1 à 3) séparés
par des inter-niveaux de 5 mètres et 1 niveau de 25 m. Ce dernier,
dans la pointe de la pyramide, constituent un niveau à part qui ren-
ferme le centre de sécurité, le centre de contrôle du trafic et le centre
de détection de la ville.
Les niveaux -1 et -2 abritent des installations techniques et des
entrepôts, mais c’est aussi là qu’est logée une partie de la population,
principalement des immigrés et les gens les plus modestes. À l’image
des villes des États du Rift, à Tamez on a tendance à répartir les diffé-
rentes classes sociales en fonction des niveaux d’une ville. Les gens les
moins fortunés étant en bas et les plus riches en haut. L’accès à tous
les secteurs de la pyramide est cependant autorisé à n’importe qui et,
s’il n’habite pas au même endroit, le riche côtoie le pauvre sans dif-
ficulté. Ainsi on trouvera des mendiants (voir ci-après) au niveau du
port ou même dans les niveaux 1 à 3 de la cité. Dans ces secteurs sou-
terrains, seules les installations techniques sont surveillées et on ne se
préoccupe guère du reste. Bien entendu, cela favorise l’existence de
groupes criminels et de trafics en tous genres.
Le niveau 0 est le port, un grand socle en béton percé de niches
dans lesquelles accostent les navires.Tout le secteur du port est occupé
par des entrepôts, des bars, des cantines, des commerces et des mar-
chés sans aucune organisation particulière. On a donc l’impression
d’un grand souk bourdonnant d’activité où se retrouve une bonne
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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partie de la population. Au centre, un complexe circulaire comprend
les administrations et les bureaux des autorités portuaires.
Le niveau 1 est presque entièrement occupé par des complexes
d’habitations, des sanitaires, des cliniques et des centres de loisirs
pour les gens de la classe moyenne. Le niveau 2 est presque identique
mais offre des appartements un peu plus luxueux. Enfin le niveau 3
est habité par les gens les plus aisés. Enfin, la pointe de la pyramide
n’est accessible que par un ascenseur de service au centre et par un
escalier aménagé autour de l’ascenseur. Ces accès sont protégés par
les forces de l’ordre et donnent sur 3 salles circulaires, les unes au-
dessus des autres. C‘est dans ces salles que sont gérés les détections, le
trafic et la surveillance des installations vitales de la ville.
Autour de la pyramide s’étendent de multiples complexes mê-
lant des modules d’habitations simples à des blocs industriels abri-
tant des usines de transformation œuvrant aussi bien dans l’agro-ali-
mentaire, l’informatique, l’armement, la fabrication d’armures et de
véhicules, etc. Ces installations sont dispersées sur la marche, parfois
distantes de plusieurs milles marins, et constituent des structures
indépendantes les unes des autres.
Tamez exploite également des suintements froids à l’ouest, une
partie des volcans de boue situés à l’est, des mines dans le bassin
d’Hérodote et le champ d’expulsion d’argile Prométhée à l’ouest. Ce
champ est d’ailleurs un sujet de désaccord majeur avec sa rivale, Syrte
(voir la ville du même nom).
À Tamez, la première chose qui peut surprendre un visiteur, ce
sont les mendiants. Avec Nihil, c’est en effet la seule ville qui autorise
la mendicité et, d’une certaine manière, l’encourage (voir la Maison
de la Capuche). Les mendiants se trouvent surtout au niveau 0 de la
ville mais on en trouve aussi dans les niveaux 1 à 3 puisque, comme
dans les États du Rift, ils font partie du décorum. En revanche, on en
voit peu dans les autres installations périphériques. Notez qu’il est
considéré comme extrêmement discourtois de refuser l’aumône à un
mendiant.
Tamez se distingue également des autres villes par un aménage-
ment plus raffiné, plus luxueux. Il est fréquent de voir des statues, des
tableaux, des petites fontaines, des parterres de fleurs un peu partout
dans la ville. Les gens aisés portent plus facilement que dans les autres
villes de l’union des tenues luxueuses et des bijoux. Les parfums sont
très utilisés par toutes les classes de la population et c’est d’ailleurs
ce qui a fait la richesse d’une famille mineure, la Maison Velonide. Les
vêtements portés par la population sont généralement plus colorés et
plus amples car on aime être à l’aise, que ce soit au travail ou ailleurs.
La nourriture est également différente et plus variée, avec des plats
venus de l’Indus ou du Rift. Les habitants de Tamez aiment à cultiver
un art de vivre qui est parfois très mal perçu par les autres cités de
l’Union.
PERSONNAGES ET GROUPES INFLUENTS
Loth Lauberg et la Maison de la Capuche : Tous les men-
diants sont sous la responsabilité d’une Maison bien singulière, la
Maison de la Capuche (tous les mendiants portent des capuches)
dont la charge est de regrouper tout ce que la ville peut compter
de non-productifs, souvent des personnes âgées, des délinquants, des
estropiés, etc. La Maison est dirigée par Loth Lauberg, un homme de
70 ans, qui fait régner une discipline de fer parmi ses « employés ».
C’est notamment lui qui organise et décide à quels niveaux de la ville
seront affectés les différents groupes de mendiants. Les plus méri-
tants peuvent exercer dans les niveaux supérieurs, les moins « pro-
ductifs » se retrouvent limités aux niveaux inférieurs. Loth est le der-
nier membre d’une famille qui a été exterminée par une maladie, il
y a plus de 60 ans. Lui-même en porte les terribles stigmates sur le
visage et sur le corps, des sortes de plaques comme des brûlures. Sa
famille anéantie, il a été sauvé par la Maison Sollendal qui lui a pro-
posé d’organiser la mendicité anarchique qui régnait en ville. C’est
ainsi qu’est née la Maison de la Capuche. Les mendiants qui y sont
recrutés logent dans les Salles de la Capuche, des dortoirs qui leur
sont réservés au niveau -2 de la ville. Ils sont autorisés à mendier
mais les autorités les laissent également commettre quelques larcins
tant qu’ils ne s’attaquent pas à des personnes protégées, c’est-à-dire
aux généreux « donateurs » qui participent à cette « noble cause ». Ils
servent aussi d’informateurs pour les autorités et parfois d’hommes
de main. Loth, malgré son âge, est un individu impressionnant phy-
siquement. Extrêmement musclé, chauve, avec un regard bleu acier,
il est doté d’un fort charisme. Il est fort probable qu’il a bénéficié de
manipulation et d’augmentations génétiques. Il vit parmi les siens au
niveau -2 de la ville, dans une Salle de la Capuche. C’est un lieu un
peu particulier qui ressemble plus à une salle de méditation qu’à autre
chose. Loth est un individu autoritaire qui exige de ses subordonnés
une totale soumission et une hygiène irréprochable. Malheur à celui
qui enfreint ses règles. Même s’il est dévoué corps et âme à la famille
Sollendal, on le dit très influent et, surtout, il sait tout ce qui se passe
en ville. Une rumeur voudrait que certains de ces mendiants soient
des assassins.
Maison régnante : la Maison Sollendal est la principale rivale
de la Maison Elztrin dans le domaine du fret. Disposant d’une impor-
tante flotte marchande, elle est la plus influente de Tamez dont elle
oriente plus ou moins officiellement la politique. Elle est également
à la tête d’entreprises et notamment de Meta. Sallim Sollendal, le
patriarche actuel, est un individu extrêmement raffiné dont la mère
est originaire des États du Rift. Admirant la culture et les traditions de
cette région du monde, il a beaucoup milité pour que sa ville adopte
certaines caractéristiques du Rift. Il est fermement opposé à la pro-
position de la Maison Elztrin de remplacer le gouvernement par une
oligarchie des Maisons marchandes, étant très satisfait de la politique
fédérale actuelle et voulant éviter tout changement. Que les familles
règnent sur leur ville, soit, mais qu’elles gèrent la politique fédérale,
c’est autre chose. Il considère le compromis actuel comme pleine-
ment satisfaisant. La famille Sollendal est très nombreuse et il est
presque impossible de compter tous ses membres. Rien que pour le
patriarche, on dénombre 35 enfants, 12 frères et 17 sœurs. Il est donc
très difficile de faire quoi que ce soit à Tamez qui n’ait pas un rapport
avec un membre de cette famille.
Maisons mineures : on recense 4 Maisons mineures à Tamez
qui sont toutes inféodées aux Sollendal. La Maison Velonide est spé-
cialisée dans les produits de luxe et notamment dans la fabrication de
parfums, qu’elle vend en République du Corail, dans les États du Rift
et dans le Royaume de l’Indus. La Maison Patrock possède quelques
usines de transformation dans le domaine agro-alimentaire ainsi que
des conserveries. La Maison Mellandre est une petite Maison com-
merciale dont les activités de fret ne perdurent que par la bonne grâce
de la Maison Sollendal. Enfin, la Maison Million gère des cantines, des
bars et des restaurants.
Ryan Xenter : la seconde personnalité la plus influente de
Tamez est certainement Ryan Xenter, le directeur de l’entreprise
Millénium. En contrat avec l’armée pour fournir des exo-armures
de combat, il possède une usine de fabrication ultra-sécurisée à
une vingtaine de milles marins au nord de la ville. Que son épouse,
Élodie Suswal, siège au Conseil Fédéral lui a valu d’être accusé de
bénéficier de certaines largesses et notamment d’avoir décroché
son contrat avec l’armée grâce à elle. Quoi qu’il en soit, c’est un
personnage incontournable de la ville, qui siège au conseil local.
ENDROITS NOTABLES
Les ruines interdites : au sud de Tamez, sur l’Île de Matruh,
se trouvent des ruines de sinistre réputation. L’accès à ces ruines se si-
tue en surface à 6 km au sud de la côte. Un petit avant-poste militaire
en interdit aujourd’hui l’entrée. L’avant-poste est installé dans une
grotte naturelle qui donne sur un tunnel s’enfonçant de 200 mètres
sous terre. C’est là que se trouvent d’étranges ruines d’une cité an-
tique dans lesquelles la Voix Divine avait établi son temple. À partir de
ces ruines, les équipes d’exploration ont découvert plusieurs passages
vers les profondeurs de la terre, des passages menant à un gigantesque
réseau de tunnels assez étroits. Il est probable que les parasites insec-
toïdes de la Voix Divine viennent de ces profondeurs, mais jusqu’à
aujourd’hui, personne n’a pu le démontrer.
Le Bar de l’Indus : au niveau 0 de la pyramide, ce bar est
fréquenté par les marchands de l’Indus et du Rift. C’est un endroit
extrêmement agréable, propice pour négocier des contrats avec ces
2 nations voisines de l’Union. C’est aussi le repaire de nombreux pas-
seurs et contrebandiers opérant dans la mer Rouge et au-delà. L’éta-
79
blissement est tenu par Rejvick Syrion, un individu de 50 ans qui ne
paie pas de mine mais qui pourtant, selon la rumeur, aurait dirigé un
ancien groupe de pirates aujourd’hui disparu. Ce groupe était spécia-
lisé dans la vente d’esclaves jusqu’à ce que cette pratique soit interdite
dans l’Union.
CLANS DE LA RÉGION
Un seul clan est rattaché à Tamez, le Clan du Bassin qui exploite
les mines du Bassin d’Hérodote. Il regroupe 400 individus et il est
spécialisé dans l’extraction sous-marine.
THESSAL
La Ville des Mineurs est une des rares cités entièrement souter-
raines à avoir résisté aux assauts des foreurs. Sa population a tenu bon
pendant plus de 400 ans de combats acharnés. Et l’étrange paix qui
règne dans cette région depuis bientôt 6 mois est une situation nou-
velle pour sa population.
La ville de Thessal est située à 6 kilomètres à l’intérieur des
côtes, dans une vaste série de cavernes naturelles des Monts Rho-
dopes. Environ 30 000 personnes vivent ici, mais il faut ajouter de
nombreuses communautés rattachées, principalement situées sur les
plaines sous-marines de l’est et de l’ouest. En tout, Thessal gère une
population de 452 000 personnes.
Les communautés périphériques sont principalement des fermes
d’élevage et d’hydro-agriculture ainsi que des communautés de pê-
cheurs. On trouve très peu de structures industrielles sous-marines
dans la région. Orientée vers le nord, l’accès à la cité souterraine s’ef-
fectue par un large tunnel sous-marin de plus de 100 mètres de dia-
VILLES ET COMMUNAUTES
mètre s’ouvrant dans la paroi rocheuse au sud des Monts Rhodopes.
L’entrée du tunnel sous-marin est encadrée par 2 stations de transit
qui régulent le trafic. Au bout d’1 km, le tunnel remonte doucement
pour se transformer en un canal qui mène, 5 km plus loin, à un lac sou-
terrain, le port de la ville, d’environ 2 km de diamètre et 100 mètres
de plafond et parsemé d’immenses piliers naturels. On peut faire sur-
face dès que l’on se trouve dans le canal. Ce dernier est faiblement
illuminé par des roches et des plantes dégageant une douce lueur blan-
châtre et on peut discerner sur les parois rocheuses un système de
défense unique à la ville, le filet d’atténuation des ondes soniques. À
partir du canal, toute la surface des parois internes de la ville est cou-
verte d’un maillage de câbles assez fins, reliés par des petits boîtiers.
Ce système, également utilisé sur les armures des mineurs dans tous
les clans, permet de contrer le pouvoir sonique des foreurs.
Le port de Thessal s’étend sur la partie nord du lac, sur une berge
d’environ 800 mètres de large entièrement occupée par les docks, les
machines de levage et des ateliers. La berge est vivement éclairée par
des rampes de projecteurs. La partie ouest du port (au nord-ouest
du lac) est réservée à des sociétés de pisciculture qui ont délimité de
grands bassins dans le lac, pour fournir la ville en poissons d’élevage.
Au nord de la berge, 3 grandes arches naturelles (une à gauche, une
au centre et une à droite) donnent sur la Grande Caverne. Une voie
ferrée part du port et franchit l’arche de gauche. Cette voie ferrée
permet de transporter le matériel lourd vers le secteur industriel et
elle traverse toute la ville jusqu’à la Caverne Nord (voir ci-après).
Thessal est constitué de 4 grandes cavernes : la Grande Caverne,
la Caverne Nord-Ouest, la Caverne Nord et la Caverne Nord-Est. La
plus volumineuse, la Grande Caverne, qui se trouve juste de l’autre
côté des 3 arches, a un diamètre d’environ 1,5 km pour une hauteur
de 102 mètres. Elle est constituée d’un étonnant mélange de struc-
tures modernes, des modules préfabriqués, et de bâtiments taillés
dans la roche. Cette première caverne offre un spectacle assez saisis-
sant quand on la découvre pour la première fois. On y voit des forma-
tions naturelles absolument magnifiques, dont des grandes plaques de
cristaux luminescents, des logements taillés dans des piliers massifs
grimpant jusqu’à la voûte, des statues taillées un peu partout par les
mineurs, des stalactites et des stalagmites, etc. En plein milieu de la
caverne se trouve un lac d’eau douce d’une centaine de mètres de
diamètre. Au nord de ce lac se dresse une sorte d’arène taillée dans
la pierre, c’est l’Arène des Clans. C’est ici que se tient le conseil des
clans, mais c’est aussi un lieu où sont organisés des combats entre
 mineurs pour régler des querelles ou simplement pour prouver sa
valeur. Ces combats sont rarement à mort.
À l’est du lac, un bâtiment circulaire moderne, tout en acier et
en verre, renferme les différentes administrations. À gauche, plusieurs
petites structures blanches en forme de dômes abritent le secteur mé-
dical de la ville dont un centre entièrement consacré à l’optimisation
génétique. Au sud du lac, un grand marché permanent s’étend autour
d’une petite place où se dressent les 4 statues des fondateurs de la
ville, les premiers chefs de clan de la région.
Au nord, au nord-est et au nord-ouest de la Grande Caverne
se trouvent 3 grandes arches naturelles. Celle au nord-ouest permet
d’accéder à la Caverne Nord-Ouest, une grotte d’environ 700 m de
diamètre pour une hauteur de 80 m. C’est un centre de cultures sou-
terraines et d’élevage pour des animaux assez particuliers, les gorios
nains, des petits cochons blancs, adaptés à la vie souterraine, de la
même espèce que les gorios des foreurs. Il y a même un élevage assez
particulier et extrêmement surveillé, un élevage d’une trentaine de
suragors, les chiens des foreurs, que certains mineurs sont parvenus à
capturer et à dresser. Les cultures sont principalement constituées de
champignons, de plants de tabac, d’étranges arbres fruitiers appelés
des canydis qui donnent des fruits noirs, des pommes de terre et une
sorte de maïs blanc.Toutes ces plantes sont modifiées génétiquement.
On trouve d’ailleurs dans cette grotte un laboratoire génétique spé-
cialisé dans les cultures ainsi qu’une serre et des plantations éclairées
par des lampes à U.V. où l’on fait pousser des tomates et d’autres
légumes ne pouvant normalement se développer sous terre.
L’arche nord, traversée par la voie ferrée, débouche dans la
Caverne Nord. C’est une grotte de 1,3 km de long sur 600 mètres
de large et 75 mètres de hauteur. C’est un secteur industriel où l’on
VILLES ET COMMUNAUTES
trouve de nombreux ateliers, les hangars de stockage pour les pro-
duits et équipements utilisés dans les mines, toutes les installations de
traitement des minerais, les véhicules et armures des mineurs ainsi
que le siège de la société DeepCore. C’est aussi ici que sont installés
les énormes réacteurs nucléaires qui alimentent le filet d’atténuation
des ondes soniques. Ils sont protégés par de nombreuses tourelles de
défense automatisées. C’est aussi l’accès aux galeries souterraines et
aux principales mines de la ville qui se fait via plusieurs tunnels situés
au fond de la caverne et qui s’enfoncent dans les profondeurs de la
terre. Chaque ouverture est protégée par des tourelles de défense
automatique et d’épaisses portes blindées. La ville exploite une tren-
taine de filons situés à des distances comprises entre 1 et 30 kilo-
mètres dans cet important réseau de tunnels et de cavités auquel on
accède à partir d’ici. Certaines de ces mines sont situées à la même
hauteur, d’autres plus profondément (entre 100 et 600 mètres de
profondeur) et d’autre encore en hauteur. Dans ce réseau sont dispo-
sés à intervalles réguliers des postes d’alerte en cas d’attaque.
La Caverne Nord-Est, à laquelle on accède par l’arche nord-
est, abrite des stations de traitement des eaux usées et de déchets, le
centre de contrôle atmosphérique de la ville, des habitations ainsi que
les écoles qui forment principalement des mineurs, des ingénieurs et
des médecins. Au fond de cette caverne, il y a une zone extrêmement
sécurisée qui mène à un réseau de tunnels rejoignant la surface. Ce
réseau permet de rejoindre, 2 km plus loin, un petit complexe utilisé
par les mineurs qui exploitent quelques mines à la surface dans une
vallée des Monts Rhodopes.
Thessal jouit d’une ambiance assez particulière. Si c’est une ville
où règne une activité constante et particulièrement bruyante, le va-
carme y est partiellement étouffé grâce aux atténuateurs soniques.
Elle offre aussi un étonnant contraste entre son activité minière et les
multiples œuvres d’art réalisées par les mineurs, qu’il s’agisse de sta-
tues, de gravures sur la roche ou du façonnage de certaines structures
naturelles. Quant à la population, elle est composée de plus d’un tiers
de mineurs actifs dont la plupart arborent fièrement les tatouages de
leur clan et animent bruyamment les bars de la ville en racontant leurs
exploits dans les mines souterraines. Les bagarres sont fréquentes à
Thessal, mais elles dégénèrent rarement en incidents graves. Il faut
dire que le seul service de sécurité de la ville, la Garde du Conseil, est
constituée de colosses qui savent calmer les ardeurs des plus enivrés
et des plus bagarreurs. En cas de litige plus problématique, il reste
toujours l’arène.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
80
Autre particularité de Thessal, il n’y a pas de Maison marchande
ni de Conseil Local, uniquement des clans et un Conseil des clans.
Il n’y a pas non plus d’hôtels ou d’appartements à louer mais uni-
quement des dortoirs publics assez spartiates. Seuls les habitants de
la ville qui ont une famille peuvent disposer d’un logement priva-
tif. Tous les autres dorment dans des baraquements de 10 à 50 lits.
Généralement les clans offrent à leurs membres des baraquements
privés. La restauration est également commune dans de grandes can-
tines financées par les clans. Les repas sont cependant entièrement
gratuits et plutôt bons comparés à ce qui se fait ailleurs. Il n’y a pas de
classe sociale à Thessal. Mineurs, ingénieurs, médecins, marchands ou
visiteurs sont logés à la même enseigne. Ils mangent la même nourri-
ture et sont soumis aux mêmes règles, celles édictées par le Conseil
des Clans. Les habitants de Thessal sont des gens rudes et méfiants,
mais quand on apprend à vivre avec eux, ils se montrent accueillant et
particulièrement chaleureux, parfois trop selon certains. Ils mènent
une existence difficile qui nécessite une grande solidarité entre tous
les membres de la population. S’ils se montrent souvent grossiers,
bourrus et prompts à la colère, ils savent aussi faire preuve de délica-
tesse, notamment dans le domaine artistique, et se serrent les coudes
en cas de danger.
La ville abrite une importante communauté de mineurs venus de
la Ligue Rouge. Cette communauté forme un clan à part, qui compte
environ un millier de mineurs actifs. Avec leurs familles, ils sont envi-
ron 3 000 à Thessal. Ils sont parfaitement intégrés au sein de la popu-
lation et le chef de clan est même admis au Conseil.
ÉVÉNEMENTS RÉCENTS
Foreurs : cela fait maintenant plus de 6 mois qu’aucune attaque
de foreurs n’a été signalée à Thessal. Les groupes d’exploration
des équipes travaillant dans les mines avancées ont même constaté
l’abandon d’avant-postes de leurs ennemis ancestraux et de traces
de violents combats. Mais c’est en décembre 568 que se produit un
événement important : une délégation de foreurs prend contact avec
une équipe de mineurs pour réclamer une trêve et même entamer
des négociations. L’affaire est vivement discutée au Conseil des Clans
qui décide en janvier 569 d’organiser une rencontre dans une zone
neutre. La délégation de mineurs en revient extrêmement troublée
puisqu’elle y apprend que les foreurs sont en guerre contre une ter-
rible menace des profondeurs et qu’ils désirent forger une alliance
contre un ennemi commun. Cet ennemi semble être une alliance
entre plusieurs créatures des profondeurs, comme les Olombres, des
insectes et des créatures végétales. L’affaire est actuellement en dis-
cussion au sein du Conseil des Clans et des militaires ainsi que des
membres du gouvernement sont également associés aux débats. Si
aucune décision n’a été prise pour l’instant, certains rapports confir-
ment déjà que des équipes de mineurs entretiennent des contacts avec
des foreurs depuis l’attaque, par des Olombres, d’une mine exploitée
par Thessal.
PERSONNAGES ET GROUPES INFLUENTS
Le Conseil des clans : le Conseil des Clans a 2 tâches prin-
cipales. La première, quotidienne, est d’administrer Thessal. Ce
« petit » conseil est constitué des clans de la région, d’un seul re-
présentant du gouvernement fédéral et des principaux acteurs de la
ville, notamment dans le domaine agricole et industriel. La justice à
Thessal est également l’affaire du « petit » conseil. Sa deuxième tâche
est l’organisation régulière du Grand Conseil des Clans qui réunit les
représentants des 60 clans les plus importants de l’Union. Il se réunit
normalement 2 fois par an, mais quand les circonstances l’exigent,
comme avec l’affaire des foreurs, il peut y avoir des réunions tous
les jours. Le « petit » conseil est normalement administré par un des
chefs de clan de Thessal. Il s’agit à l’heure actuelle de Leff Cornridge,
le chef du clan du Typhon. Le Grand conseil, quant à lui, est présidé
par un ancien chef de clan désigné par ceux qui sont encore actifs. Il
s’agit à l’heure actuel d’Edgard Lone, un mineur de 89 ans.
La famille Larock : s’il n’y a aucune Maison Marchande ma-
jeure à Thessal, il y a cependant une famille qui y est très influente,
la famille Larock qui dirige le géant du forage, DeepCore. Emile
Larock, grâce à son alliance avec l’entreprise de la Ligue, Dédale,

est désormais à la tête d’une société puissante en passe de signer des
contrats avec toutes les grandes nations du monde pour les équiper
en machines de forage extrêmement performantes. Il siège généra-
lement au Conseil des Clans mais ces derniers mois, il est rarement
en ville préférant s’occuper du Projet Minéa et de l’installation de la
nouvelle foreuse géante mise au point par sa société. Mais si Emile
Larock est absent de Thessal, les autres membres de sa famille, dont
ses 9 enfants, s’occupent de ses affaires à sa place. La famille Kolm, les
propriétaires de Dédale, est également présente à Thessal.
Les foreurs : dans cette ville, il peut être étonnant pour un
étranger de constater les relations entre les mineurs et les foreurs.
Ils se battent depuis des siècles et ont développé un véritable respect
mutuel. S’ils ne se sont jamais fait de cadeau en combat, il est arrivé
à maintes reprises que les foreurs/mineurs épargnent des adversaires
particulièrement valeureux, acceptent que des blessés soient évacués
ou refusent d’utiliser certaines armes. Les foreurs par exemple, ne fe-
ront pas usage de leurs pouvoirs soniques et, en échange, les humains
n’utiliseront pas les gaz de combat. Ce sont principalement 3 grandes
tribus de foreurs qui assaillent Thessal depuis sa création, la Tribu de
la Griffe Noire, la tribu des Ombres et la Tribu de la Lune Rouge.
Installées dans la région de Thessal, ces 3 tribus sont vassales d’une
des plus grandes concentrations de foreurs au monde, celle des Monts
Carpathes, située bien plus au nord.
ENDROITS NOTABLES
Puits de forage expérimental : dans le réseau souterrain
des mines, à environ 4 kilomètres de la ville et à une profondeur de
900 mètres, DeepCore a installé une foreuse expérimentale protégée
par un clan de mineurs et un détachement de l’armée. Cette foreuse
devrait à terme pulvériser les records de profondeur d’extraction.
Le site est fortement sécurisé, notamment par des postes de défense
automatique et des escouades de combat en armures lourdes. Le ré-
cent problème de ces nouveaux ennemis issus de profondeurs a mis
en péril l‘exploitation du puits de forage. Les responsables évoquent
81
VILLES ET COMMUNAUTES
2 solutions : soit le renforcement du dispositif de sécurité, soit le
démontage des installations. Il semble qu’à la demande de DeepCore,
on s’oriente plutôt vers la seconde hypothèse.
Le Relai du Visiteur : cet établissement situé près de l’arche
centrale menant à la Grande Caverne de la ville est un endroit parti-
culièrement intéressant si vous vous rendez à Thessal pour la première
fois. En effet, son propriétaire, Tan Lebrun, un ressortissant d’Équi-
noxe, l’a ouvert pour que les visiteurs sachent comment les choses
fonctionnent ici-bas, notamment où dormir, où manger et ce que l’on
peut faire ou pas. Tan est un individu sympathique mais un peu chétif
qui a eu le plus grand mal à s’habituer à la rudesse des habitants de
cette ville. Aussi, il a eu l’idée de ce bar pour faire partager son expé-
rience aux autres. Son établissement est fréquenté principalement par
des marchands et des ingénieurs de passage. Tan est un contact pré-
cieux car il a fini par s’adapter à Thessal et il en connaît désormais les
moindres recoins. Les mineurs ont fini par l’accepter surtout depuis
qu’il leur fournit des produits pas tout à fait légaux comme certaines
drogues et des alcools rares.
La vallée de Perelik : la vallée de Perelik est un secteur de la
surface où le Clan des Cimes exploite des mines à ciel ouvert. Les
principaux ennemis de ce clan ne sont pas les foreurs mais les Rapaces
Noirs, des créatures humanoïdes capables de voler et qui harcèlent
constamment les équipes de la vallée. La région abrite aussi quelques
dragons et autres bestioles hostiles.
CLANS DE LA RÉGION
On compte 9 clans majeurs à Thessal et dans sa région. Cinq
opèrent à partir de la ville : le Clan des Cimes, le Clan du Typhon,
le Clan du Roc, le Clan Kalinsky et le Clan Rouge (Ligue Rouge).
Un sixième clan, le Clan des Vagues, a déplacé tous ses effectifs sur
la zone des travaux du tunnel est qui reliera la baie de Bucarest à la
mer d’Europe. Trois autres clans opèrent dans la région, le Clan des
Fosses, celui des Lames et le Clan Berring.
 Villes et
communautés
secondaires_
AL-KALUM
Située à une profondeur de 200 mètres à proximité de la côte
nord d’Afrique, Al-Kalum est un regroupement de communautés
comptant 66 000 habitants. La ville en elle-même abrite 14 000 habi-
tants. Al-Kalum est constitué de 2 complexes assez classiques. La ville
est spécialisée dans l’hydro-culture et la pisciculture mais elle compte
également de nombreux pêcheurs.
ANTALYA
Située à une profondeur de 3 200 mètres dans le Bassin Antalya,
cette communauté de 25 000 habitants (100 000 avec les communau-
tés rattachées et la population immigrée) exploite des mines de métaux
précieux et dispose de plusieurs usines spécialisées dans l’industrie de
pointe, comme l’informatique et l’électronique. Ces usines fabriquent
principalement des micros et des nano-composants de haute technolo-
gie. Un clan de mineurs est lié à la ville, le Clan Malassar.
ARGOS
À 200 mètres de profondeur, Argos est un ensemble de com-
plexes industriels regroupant environ 20 000 personnes (90 000
VILLES ET COMMUNAUTES
avec les communautés rattachées et la population immigrée). La ville
dispose de chantiers pour l’entretien et la fabrication de petits na-
vires, mais elle est aussi chargée de l’exploitation de plusieurs mines
à la surface. Le clan de mineurs qui s’en charge se nomme Argos,
comme la ville.
BESKRA
Avec 28 000 habitants (120 000 avec les communautés ratta-
chées et la population immigrée), Beskra exploite un grand gisement
de gaz naturel et gère plusieurs usines de fabrication d’hyper-alliages.
Elle est située à 200 m de profondeur au nord de la mer d’Oued. Elle
est également chargée du ravitaillement de la base militaire située sur
la côte juste à l’ouest de sa position. Beskra ne produisant presque
aucune nourriture, c’est Pantel qui fournit les denrées alimentaires.
CARTANZO
Cet ensemble de communautés regroupe 20 000 habitants
(98 000 avec les communautés rattachées et la population immi-
grée). C’est le siège de la prestigieuse famille Syrtaris dont l’une des
membres, Lénya, est l’ambassadrice de l’Union en Hégémonie. La
ville est située à 2 200 mètres de profondeur dans la Vallée de Tarente.
Elle exploite plusieurs mines de bore (qui sert à fabriquer le Cylast),
de fer, de plomb, de nickel et de titane. Deux clans de mineurs sont en
lien avec la ville, le Clan de l’Aube et le Clan des Marées.
CRAÊTA
Cet ensemble de complexes situé à 200 mètres de profondeur
à l’ouest de l’île de Matruh compte une population de 28 000 per-
sonnes (110 000 avec les communautés rattachées et la population
immigrée). Sa principale activité est l’exploitation d’une véritable
jungle sous-marine constituée de posidonies mutantes et de cymo-
docées mutantes. Mais dans cette région pousse également une algue
unique, l’algue diamant appelée ainsi en raison des petites poches
brillantes dont elle est recouverte. Des poches contiennent une subs-
tance délicieuse qui permet de fabriquer un alcool léger, l’Acétine. La
ville est également spécialisée dans la fabrication de toutes sortes de
vins et spiritueux.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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ELÉANRIS
Située à 3 200 mètres de profondeur au sud des Collines de
Calypso, la ville assure l’exploitation des mines de bore. Sa popula-
tion est d’environ 18 000 personnes (80 000 avec les communautés
rattachées et la population immigrée) dont plus de 4 000 travailleurs
étrangers logés dans des modules particulièrement spartiates et mal
entretenus. Le principal complexe d’Eléanris a la particularité d’être
enterré dans les fonds marins et on ne peut y accéder que par une
grosse tour en béton qui émerge du sol. Le clan de mineurs qui
exerce dans la région est spécialisé dans les mines sous-marines, c’est
le Clan de la Pieuvre.
EL-GASSI
Voisine de Beskra, El-Gassi est située à 200 mètres de profon-
deur. Sa population est d’environ 22 000 personnes (90 000 avec les
communautés rattachées et la population immigrée). La ville exploite
des ressources pétrolières et du gaz naturel, mais sa principale activité
est la fabrication de carburants. Tout un secteur d’El-Gassi est consti-
tué de cuves où sont stockées les productions de la ville. El-Gassi est
également chargée du ravitaillement de la base militaire à la surface
située sur la côte au sud de sa position. Tout comme pour Beskra, la
nourriture est fournie par Pantel.
KALAMATÉ
Les multiples complexes de Kalamaté, qui comptent 21 000 ha-
bitants (90 000 avec les communautés rattachées et la population
immigrée), sont répartis sur plusieurs dizaines de milles marins, à des
profondeurs comprises entre 200 et 4 200 mètres, dans un secteur
au relief tourmenté de la mer de Crète. La ville exploite de nom-
breuses mines dans la région ainsi que des suintements froids au sud
et des installations thermiques au nord, près de la zone volcanique.
Elle dispose également d’installations dans la Fosse Calypso, à plus de
5 000 mètres de profondeur. Enfin, elle est chargée du ravitaillement
de la base militaire de l’île de Crète. Ne produisant presqu’aucune
denrée alimentaire, la nourriture provient de Syrte et de Tamez. Le
principal clan de mineur de la région est le Clan des Volcans.
KORNAT
Situé dans la mer Adriatique à 220 mètres de profondeur, Kor-
nat a comme principales activités l’hydro-culture, la pêche, l’élevage
de crustacés et de coquillages ainsi que l’exploitation de suintements
froids au nord-ouest. C’est un petit ensemble de communautés de
13 000 habitants (50 000 avec les communautés rattachées et la popu-
lation immigrée).
MALTE
Située au sud de l’île de Sicile, dans les ruines englouties de
Malte, cette ville réunit plus de 28 000 habitants (110 000 avec les
communautés rattachées et la population immigrée) dans de mul-
tiples communautés dispersées entre les petits îlots de la région.
Elle exploite le principal gisement d’erbium de l’Union (qui sert à la
fabrication du Tri-terranium) ainsi qu’une grande étendue de champs
de coraux situé à l’est. Elle est sous l’influence d’une puissante Mai-
son Marchande, la famille Thorn qui dirige la société Hercules Ind..
C’est également à Malte que l’on trouve le siège de la société Dolphin
et Cinthya Mareik, sa directrice.
MINÎEH
Située sur les terres englouties de l’ancienne Égypte, à une
profondeur comprise entre -100 et -200 mètres, Minîeh regroupe
27 000 habitants (100 000 avec les communautés rattachées et la
population immigrée) dispersés dans de multiples communautés
d’hydro-agriculteurs et de pêcheurs. Elle dispose également de vastes
installations consacrées à la pisciculture. Elle a pour charge de ravi-
tailler la base terrestre de l’Union située au nord-est de sa position.

NIHIL
Nihil est située à 200 mètres de profondeur à l’ouest de la Passe
de Suez. Elle compte plus de 34 000 habitants (140 000 avec les com-
munautés rattachées et la population immigrée) dont de nombreux
ressortissants de l’Indus et du Rift. Nihil est une grande plate-forme
commerciale, mais elle dispose aussi d’une forte industrie de trans-
formation et de fabriques de matériaux de construction. Elle entre-
tient également d’importantes ruines de l’ancien temps et participe à
l’exploitation des volcans de boue de la région.
PANTEL
Située à 200 mètres de profondeur à l’est de l’ancienne Tunisie,
Pantel regroupe plusieurs communautés pour une population d’envi-
ron 15 000 personnes (60 000 avec les communautés rattachées et la
population immigrée). Elle ravitaille la base militaire terrestre située à
l’ouest et vit principalement d’hydro-agricultures, de quelques mines
et de pêche. Le clan de mineurs de la région et le Clan du Vortex.
PHOBOS
Avec Sarir, c’est la ville la plus au sud de l’Union. Située à
-160 mètres de profondeur, elle s’étale sur plusieurs dizaines de milles
marins avec plus de 33 000 habitants (120 000 avec les communautés
rattachées et la population immigrée). Phobos exploite d’importants
gisements pétroliers et elle est spécialisée dans la fabrication de toutes
les matières plastiques. Un centre de formation de l’armée pour les
opérations terrestres y est aussi installé ainsi que de nombreux explo-
rateurs qui veulent découvrir les terres émergées d’Afrique.
SARIR
Sarir est presque identique à Phobos. Avec 36 000 habitants
(140 000 avec les communautés rattachées et la population immi-
grée) elle exerce les mêmes activités, dont l’exploitation d’impor-
tants gisements pétroliers. Toutes ses installations sont situées à une
profondeur comprise entre -50 et -200 mètres et s’étendent sur plu-
sieurs dizaines de milles marins tout le long de la côte nord d’Afrique.
ZARÉA
Située à 1 700 mètres de profondeur, Zaréa compte 26 000 habi-
tants (100 000 avec les communautés rattachées et la population immi-
grée) dont les principales activités sont l’exploitation de suintements
froids et de mines mais surtout le tourisme. La ville est extrêmement
luxueuse et accueille des touristes venus principalement du Rift et de
l’Indus. Ils viennent surtout pour visiter les nombreux établissements
de loisirs de Zaréa, dont sa fameuse bibliothèque et son non moins
fameux musée, mais aussi pour visiter les nombreuses ruines situées à
l’est. Puisque la plupart de ces ruines se trouvent sur les terres émer-
gées, c’est une des rares villes qui organise des expéditions en surface
pour de riches clients. La sécurité est assurée par des groupes privés,
l’armée de l’Union ayant autre chose à faire. Zaréa compte de nom-
breux explorateurs de la surface. On dit que Sol Glen, le célèbre aven-
turier, s’y rend fréquemment entre 2 expéditions sur les terres émer-
gées. Le Clan Haman est le principal clan de mineurs de la région.
Le territoire en
surface_
Le territoire en surface revendiqué par l’Union est assez vaste,
mais la présence militaire et industrielle se limite principalement aux
côtes longeant le bassin méditerranéen. L’armée a installé des avant-
postes très loin à l’intérieur des terres, mais ce ne sont que des petites
bases qui ne peuvent se développer par manque de budget et de per-
sonnel. Pour compenser ce manque de moyens, l’armée privilégie
l‘implantation de missions au sein des tribus mutantes alliées. Aussi
on trouve souvent des soldats de l’Union au sein de communautés de
83
la surface. L’État Fédéral encourage aussi plusieurs projets de bases
communes avec les Veilleurs, l’Hégémonie et les États du Rift.
LES TERRES D’EUROPE
Les terres d’Europe offrent un climat et un relief variés qui ne
facilitent pas l’installation de bases et d’usines pour l’Union. Des
étranges forêts-jungles sous l’influence des ternasets aux marais pu-
trides, en passant par des régions montagneuses où règne une forte
activité volcanique, ces terres comptent parmi les plus dangereuses
du monde. Cependant, l’Union tente d’établir sa présence un peu
partout sur ce continent en s’associant s’il le faut à d’autres nations
et aux tribus mutantes amicales. Ces dernières regroupent principa-
lement des communautés troglodytes dans les montagnes, des com-
munautés installées dans les jungles, d’autres dans les nombreuses
ruines du continent et quelques rares groupes établis dans les marais.
La grande majorité de ces tribus vivent dans des conditions difficiles
et il n’est pas rare qu’elles se montrent assez hostiles envers les habi-
tants des profondeurs. Sur environ 80 tribus recensées, seules une
trentaine ont accepté une alliance avec l’Union.
L’Europe est aussi couverte de ruines fossilisées des villes de
l’ancien temps. Ces ruines sont des objectifs prioritaires pour l’ar-
mée, car elles recèlent encore des installations remontant à avant
l’Exode et dans lesquelles de véritables secrets sont probablement
enfouis. Plusieurs expéditions ont notamment été envoyées dans les
ruines de Berne où se situerait un mystérieux Complexe Stratégique
de la Coalition Globale, une forteresse de l’ancien temps marquée
de la présence généticienne. Les ruines de l’Enclave de Nancy, celles
VILLES ET COMMUNAUTES
de Paris, de Dresde et bien d’autres encore font l’objet d’expédi-
tions régulières. Mais les dangers sont immenses. Ces ruines sont
fréquemment le refuge d’insectes, les avant-postes de l’Enclave de
fer ou le repaire de tribus mutantes hostiles. Paris notamment abrite
une importante présence des terribles Seigneurs Noirs, vénérant des
créatures mystérieuses connues sous le nom d’Entités. Même si la
ville est noyée sous les eaux (profondeur comprise entre -170 m et
-69 mètres), la région alentour est couverte de vestiges et il existe des
centaines de petits îlots pouvant atteindre une altitude de 21 mètres
au-dessus des eaux (pour une profondeur maximale de 190 mètres).
Toute la région connaît également une importante activité généti-
cienne. D’autres installations généticiennes ont été localisées à l’ouest
du continent, à proximité de Leyfa, au nord sur les terres de l’an-
cienne Pologne et au nord-est de la mer d’Europe. Mais il y en aurait
d’autres, notamment dans les montagnes, dont des centrales captant
l’énergie des éléments.
LES TERRES AFRICAINES
Les terres africaines dans la zone d’influence de l’Union sont
principalement désertiques et abritent quelques centrales solaires à
énergie avec quelques bases militaires déployées tout le long de la
côte. On y compte peu de tribus et celles-ci sont principalement des
communautés nomades ou regroupées dans les montagnes de l’Atlas.
Ce sont généralement des tribus amicales et marchandes. Les prin-
cipaux dangers sont les terribles tempêtes qui parcourent le désert,
la présence de tribus foreurs dans les zones montagneuses, celle de
nombreuses tanières d’insectes et la présence de plus en plus visible
de troupes de l’Enclave de fer et de celles du Culte d’Osiris. Une
unité de reconnaissance aurait également eu à faire à des éléments
de la Légion du Cobalt, une organisation affiliée à l’Enclave. Des ru-
meurs colportées par des explorateurs indépendants évoquent aussi
la possible présence de bases de l’Enclave dans la région du bassin du
Congo, dans le massif Éthiopien et dans la région du Lac Victoria. Le
territoire africain de l’Union abrite peu de ruines de cités de l’an-
cien temps. La plupart ont été ensevelies par le désert. En revanche,
celles que l’on découvre abritent souvent des présences hostiles qu’il
s’agisse d’insectes ou de mutants.

LES TERRES D’ASIE
Les terres d’Asie sont particulièrement montagneuses et riches
en matières premières. L’Union y installe de nombreuses bases mi-
nières malgré la forte activité sismique et volcanique du nord. À part
l’activité géologique, les dangers y sont moins présents qu’en Europe
ou en Afrique. L’Enclave de fer semble absente et le Culte d’Osiris
n’a été repéré que dans les zones montagneuses de la Péninsule ara-
bique. Les créatures sont rares mais pas absentes. On y trouve plu-
sieurs tribus des montagnes et quelques tribus de foreurs. De plus,
certaines données des satellites de l’Alliance Orbitale semblent indi-
quer la présence de possibles constructions généticiennes dans les
montagnes que l’Union aimerait bien explorer.
Communautés
proches et
rattachées_
CROSS
Au nord des terres émergées de l’Europe, au nord-ouest des
ruines de Brême, la communauté de Cross est établie à une profon-
deur oscillant entre -200 et -435 mètres. Son premier complexe est
en fait l’épave d’un navire monastère du Culte du Trident qui s’est
échoué dans la région il y a plus d’un siècle. C’est une communauté
d’hydro-agriculteurs, d’éleveurs et de pêcheurs qui a la particularité
d’être administrée par un individu quelque peu lunatique, Milus le
VILLES ET COMMUNAUTES
Visionnaire. Ce dernier a établi un véritable pouvoir religieux et
tous les citoyens de Cross doivent se plier à une vie soumise à des
dogmes extrêmement stricts. La population, qui compte un peu plus
de 1 000 habitants, vénère un Dieu unique et vengeur, responsable
des cataclysmes, et qui exige de ses fidèles qu’ils anéantissent les héré-
tiques, c’est-à-dire tout le monde sauf eux.
Cette doctrine extrémiste a été largement édulcorée lorsque le
Culte du Trident a bien fait comprendre à cette communauté que sa
survie dépendait beaucoup du bon vouloir du Culte (qui a renoncé
aimablement à la récupération de l’épave de son navire) et qu’il va-
lait mieux éviter que des morts mystérieuses soient signalées dans
la région. Milus ne semblant pas totalement fou, il a bien compris la
sagesse de ce conseil et s’est évertué dès lors à régner sur une com-
munauté pacifique. Le Culte du Trident, pour plus de sécurité, en a
profité pour négocier l’installation d’un centre d’entraînement pour
ces agents en échange de denrées nécessaires à la survie de Cross.
Malgré tout, Milus considère toujours que les communautés de Hell
et Litua, situées plus au nord, sont les repaires de vils démons. Le
culte du Trident ne s’en offusque guère puisque ces 2 communau-
tés sont soupçonnées de soutenir le Soleil Noir. De plus, la puissance
militaire de Cross est quasi nulle. L’Union Méditerranéenne est en
contact avec Cross puisqu’elle se trouve sur la route du nord per-
mettant de rejoindre la mer Noire. Elle a offert à Milus des accords
avantageux en échange du ravitaillement de sa base terrestre située au
sud. Il arrive donc assez souvent que des soldats de l’Union se rendent
à Cross pour se reposer. Cela a tendance à profondément énerver les
religieux de la communauté puisque ces soldats se font un malin plai-
sir de piétiner quelques dogmes « sacrés », notamment les relations
avec les jeunes femmes.
LEYFA
Les habitants de Leyfa étaient de paisibles hydro-agriculteurs
et éleveurs jusqu’à ce qu’une équipe d’exploration ne découvre un
important gisement de bore dans la plaine abyssale de Biscaye, plus
précisément dans le canyon de Yeu. Elle a aussitôt loué les services de
mineurs indépendants qui se sont installés dans la région, notamment
dans 2 complexes établis près du canyon. Grâce à cet afflux de main-
d’œuvre, la population de Leyfa frôle désormais les 2 000 personnes.
Quatre des complexes de Leyfa sont installés dans une dépression
située à -450 mètres au milieu d’une vaste plaine dont la profondeur
oscille entre -210 et – 300 mètres. Les 2 plus récents se trouvent à
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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-700 mètres, juste avant le Canyon de Yeu. La communauté est diri-
gée par Pyrus qui est à la tête d’un Conseil de gestion. Ce Conseil
étudie en ce moment-même une proposition pour rejoindre l’Union
Méditerranéenne.
Tout allait bien jusqu’à très récemment. La communauté pros-
pérait et avait même signé un accord avec Cross et l’Union pour
vendre une grande partie de sa production (alimentaire pour Cross
et minérale pour l’Union). Mais voilà que fin 568, une installation
généticienne enterrée a jailli des fonds marins à une centaine de milles
marins au nord-ouest. L’installation, constituée d’une masse noire
impénétrable et de tours massives s’élevant de plusieurs centaines de
mètres au-dessus des eaux, a semé une véritable panique parmi les
communautés de la région. Bien que l’intervention rapide des Veil-
leurs pour isoler le secteur n’ait pas vraiment permis de rassurer les
communautés, les machines ne semblent pas représenter le moindre
danger. En plusieurs mois de présence, les tours généticiennes n’ont
strictement rien changé aux conditions locales. Bien au contraire, le
climat en surface semble plus calme. Aussi, la population s’est habituée
à cette étrange présence et vaque normalement à ses occupations.
MAUL
Si Maul est une station placée sous la tutelle de l’Alliance Polaire,
Anna Povlaski, qui y règne sur un conseil d’administration entière-
ment soumis, entretient depuis des années une étroite relation avec
la famille Elztrin qui, par le biais de fausses sociétés écrans, a considé-
rablement investi dans ses départements de recherche. Aussi, l’Union
participe officieusement aux pourparlers entre Uson et Maul pour
trouver une solution pacifique au conflit qui oppose ces 2 nations. Sur
Équinoxe, la diplomatie méditerranéenne multiplierait les contacts
avec l’Hégémonie pour d’une part tenter de désamorcer la crise et
d’autre part provoquer une alliance entre les 2 communautés.
ONIGER
À l’instar de Leyfa, la petite communauté d’hydro-agriculteurs
et de pêcheurs d’Oniger, située à 215 mètres de profondeur dans la
mer d’Azov, était relativement paisible. Elle prospérait grâce à ses
liens commerciaux avec l’Union et, en 568, elle avait presque dou-
blé sa population avec près de 1 350 habitants. Quelques semaines
après l’apparition de l’installation généticienne de Leyfa, c’est au sud
d’Oniger que de nouvelles tours ont surgi des eaux. Cette fois-ci ce
sont des navires d’étude de l’Union qui ont isolé la zone. Cela n’a
rien changé à sa situation et Oniger devrait prochainement marquer
la frontière nord l’Union Méditerranéenne. La proposition a été ap-
prouvée par le conseil de la communauté, dirigé par Nathan Dalle
Oniger et n’attend plus que la validation de l’O.E.SM. et du Conseil
Fédéral. Oniger dispose aujourd’hui de 4 complexes et devrait en
construire 2 autres une fois l’accord définitivement entériné.
PULL
Cette importante communauté située au sud-ouest de l’Union
compte aujourd’hui presque 10 000 habitants. Située à l’ouest du
continent africain à une profondeur de – 1 800 mètres, elle est com-
posée de 3 vastes complexes partiellement souterrains et reliés entre
eux. Son histoire est peu banale. Tout commence il y a un siècle, vers
l’an 466, quand plus de 3 000 personnes se réveillent dans ces instal-
lations. Elles n’ont aucune idée d’où elles viennent (à part un nom sur
leur tunique), qui elles sont et de ce qu’elles font là. Elles s’extirpent
une par une d’espèces de cocons translucides qui se désagrègent rapi-
dement après leur « naissance ». Les habitants ne disposent d’aucun
appareil sous-marin, ni même d’armures et d’aucun système de com-
munication ou de détection. La première Éveillée (c’est ainsi que
sont appelés les premiers habitants) est une femme qui choisira de
s’appeler Néra. C’est elle qui va organiser la société composée de
2/3 de femmes pour un 1/3 d’hommes. Les installations disposent de
synthétiseurs de protéines, d’un dispositif fournissant de l’eau douce,
d’une source d’énergie a priori fiable et d’un générateur d’oxygène
opérationnel.
 Néra met en place une société matriarcale qui va se dévelop-
per dans ce qu’elle estime être le dernier refuge de l’humanité.
Tous ne pensent pas la même chose et certains estiment plutôt être
dans une prison. Pendant un siècle, les femmes capables d’enfanter
vont dominer et la population va survivre tant bien que mal. Cer-
tains vont tenter de trouver un moyen de quitter les complexes mais
en vain. Pendant cet emprisonnement, un culte est consacré à une
déesse, Palya, dont plusieurs représentations sont retrouvées dans
une étrange bibliothèque au dernier niveau d’un des complexes. Le
culte s’avère particulièrement cruel surtout envers les femmes qui
ne peuvent enfanter et qui sont traitées comme des esclaves. Au fil
des années, le manque d’entretien des installations provoque le mau-
vais fonctionnement du système de renouvellement de l’air. Le débit
est réduit progressivement et la population s’habitue peu à peu à la
raréfaction de l’oxygène. Mais ce mauvais entretien provoque aussi la
panne du système de camouflage ayant isolé la station pendant toutes
ces années.
La communauté est alors rapidement découverte, en 564, par des
équipes d’exploration de Talkrys (voir Livre de Base page 54), une com-
munauté située au sud-ouest. C’est plus de 7 000 personnes qui sont
alors libérées. Elles étaient alors dirigées par la matriarche Malacha,
la première à être née dans ces étranges complexes. L’Union dépêche
immédiatement des émissaires et des équipes techniques qui vont
officiellement porter secours à la communauté mais qui officieuse-
85
ment vont l’étudier sous toutes les coutures. On examine notamment
les différents appareillages, certains étant d’origine généticienne, et
la mystérieuse bibliothèque renfermant, dit-on, des merveilles d’un
autre âge. Les habitants sont également étudiés ainsi que leur langage,
le Léxzion qui s’apparente à l’Arkonien. Aujourd’hui Pull compte
plus de 10 000 habitants dont de nombreux chercheurs de l’Union et
du Culte du Trident. Les complexes ont été rénovés et sont protégés
par des soldats Veilleurs et de l’Union. La loi matriarcale a été assou-
plie et la Matriarche Malacha a pris sa retraite. Elle est remplacée par
la Matriarche Enna, une jeune femme de 38 ans, émerveillée par ce
qu’elle découvre du monde. Les équipes d’exploration estiment peu
probable la présence d’un dépôt généticien dans le secteur comme le
laisse entendre la rumeur.
AUTRES COMMUNAUTÉS MINEURES
L’Union possède ou est présente dans de nombreuses commu-
nautés indépendantes par le biais de petites sociétés qui s’avèrent rat-
tachées aux grandes entreprises méditerranéennes. Maintenant que
la véritable puissance de cette nation n’est plus un secret, de plus en
plus souvent, ces petites sociétés affichent ouvertement leur appar-
tenance aux Industries de l’Union, à Mistral, etc. Cela ne change pas
grands choses pour les populations de ces communautés qui conti-
nuent à faire leur travail tout en conservant leur indépendance.
VILLES ET COMMUNAUTES
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
 << Livre 2_

Les secrets de l’Union

Méditerranéenne
 Menaces, mystères L’histoire de l’Union ne recèle pas de grands mystères et les
événements se sont déroulés à peu près comme indiqués dans l’his-
et avenir_ torique officiel… mis à part un gros mensonge sur lequel repose sa
constitution et qui n’est pas en son honneur. Il est également néces-
saire d’apporter quelques précisions sur des événements passés dont
certains vont avoir une forte répercussion sur l’Union. Il est aussi
intéressant de se pencher sur certains aspects de la société plus ou
moins occultés et de se pencher sur les mystères des temps pré-
sents, notamment le Culte du Prophète et Taranis. Les informations
que vous trouverez ci-après sont donc uniquement à l’attention des
maîtres de jeu qui auront un aperçu des événements de l’année 569 et
qui sauront qui se cache dans les ombres de l’Union.

L’Union et le Culte du
Trident_
Le lien qui unit l’Union au Trident n’est pas vraiment un secret
mais on ne soupçonne peut-être pas à quel point le Culte a soutenu la
naissance de cette nation et a contribué à en masquer la puissance en
créant notamment de fausses sociétés ou en participant à la diffusion de
fausses informations. Depuis la création de la communauté du Trident
en l’an 256, les communautés du nord du bassin méditerranéen ont
forgé un pacte avec le Trident, un pacte de soutien mutuel. À cette
époque, la communauté du Trident n’est pas très puissante, mais les
villes méditerranéennes sont conscientes de son potentiel et elles
misent surtout sur un basculement des échanges économiques vers
l’ouest, échanges qui se font majoritairement jusque-là avec l’Empire
de Ziar. Le rapprochement entre la Communauté du Trident et les
villes méditerranéennes explique en partie les manigances de Ziar
dans l’affaire du Baron Narval. Et puis il y a l’Effet Polaris, cette
puissance qui s’éveille et que les Méditerranéens ne sous-estimeront
jamais. L’Union est d’ailleurs une des rares nations à toujours livrer
au culte ceux qui sont capables de manipuler cette force. Elle respecte
également tous les accords concernant les populations fécondes et a
toujours soutenu le corps des Veilleurs, que ce soit financièrement ou
en fournissant des recrues.
L’Alliance du Trident qui naît en 340 va compter en son sein
de nombreuses personnalités influentes de la Méditerranée, même si
toutes ne la rejoignent pas officiellement mais le font par l’intermé-
diaire d’hommes de paille. À partir de la création de la Cité Neutre,
le Culte assiste activement les communautés méditerranéennes dans
tous les domaines. Ainsi, lors de l’affaire du Baron Narval, des bâti-
ments de guerre du Culte soutiennent effectivement l’attaque contre
Calnaïs. De même, si l’invasion de l’Empire de Ziar n’avait pas été
stoppée par la guerre civile, le Trident avait décidé l’envoi de bâti-
ments de guerre et surtout le recours à l’Effet Polaris.
L’amitié qui unit le Culte et l’Union s’exerce dans tous les do-
maines, que ce soit ceux de l’espionnage, des échanges scientifiques,
de la médecine, de la politique ou même de la religion. En fait, le
MENACES, MYSTERES ET AVENIR

Président du Conseil a toujours entretenu d’étroites relations avec les

plus hautes autorités du Culte et son Déméter.

La conspiration des
ombres_
Si l’Union peut se vanter d’avoir des services de renseignements
très efficaces, elle est sur le point de découvrir qu’elle a gravement
sous-estimé un ennemi qui, pourtant, la hante depuis des siècles. Et
cet ennemi, elle l’a en partie créé en faisant reposer la création de
l’Union Méditerranéenne sur ce que certains pourraient qualifier de
crime. Comme l’a confié Ace Balaon à Pietrich Van Dyn quand il est
arrivé au pouvoir : « A l’époque, ils auraient dû aller jusqu’au bout. Quand
on a recours à un massacre, il faut toujours s’assurer qu’il n’y ait pas de survi-
vants.Aujourd’hui, c’est à nous d’en assumer les conséquences…. On ne récolte
que ce que l’on sème. ». En fait, ce n’est pas un seul ennemi qu’elle doit
redouter, mais la convergence de plusieurs éléments qui risquent de
mettre en péril sa survie.

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

88
 Retournons en arrière, en l’an 256, lorsque les villes du nord
de la méditerranée établissent un pacte secret avec la communauté
du Trident. Jusqu’à cette époque, l’Empire de Ziar exerce une forte
influence sur le sud du bassin méditerranéen par l’intermédiaire,
notamment, de la grande communauté de Calnaïs. Mais c’est tout le
bassin méditerranéen que l’Empire veut contrôler. À travers la Voix
Divine, il veut donc étendre son influence par le biais de la religion
mais aussi en faisant en sorte que les marchands méditerranéens soient
totalement tributaires des « banquiers » de la Voix Divine. L’accord
secret passé avec la communauté du Trident n’est donc pas du goût de
l’Empire même si celui-ci, au début, néglige quelque peu son impact.
Mais vers le milieu du quatrième siècle, Ziar ne peut que constater
que son influence est peu à peu supplantée et que son rêve de domi-
nation du bassin méditerranéen est sur le point de s’effondrer. De
plus l’empire en a assez de son seul allié, le Baron Narval, dont les
méthodes ont largement contribué à la situation actuelle. En 467,
Ziar incite le Baron à passer à l’offensive en lui promettant un soutien
indéfectible. Malheureusement pour lui, l’objectif de Ziar est de pro-
voquer Omar Selanko afin d’avoir une justification pour intervenir
dans le bassin. La réaction imprévue des banquiers de la Voix Divine
qui ne veulent pas du tout d’un conflit et qui livrent les fanatiques
de la Voix Céleste (les extrémistes de la Voix Divine) pousse Ziar à
organiser l’attentat contre Omar Selanko. Ce dernier sait pertinem-
ment que le Baron n’y est pour rien mais il y voit une occasion unique
d’unir les cités méditerranéennes contre ce trublion un peu fou de
Narval qui fait tout pour s’attirer l’inimité des autres communautés.
Mais Omar va plus loin. Ce sont ses services de désinformation
qui répandent la rumeur de ces créatures parasites capables d’infecter
les gens. Il n’y en a jamais eu. Quant à la supposée invasion préparée
par le Baron, il est indéniable, quand on observe exactement la situa-
tion de l’époque, qu’elle n’avait aucune chance de réussir. N’oublions
pas que les cités du nord de la méditerranée bénéficiaient de l’appui du
Culte du Trident. Narval était simplement un outil qu’ont utilisé aussi
bien Ziar que Omar pour parvenir à leurs fins. Mais Omar Selenko ne
se contente pas de la destruction de Clanaïs et de la chute de Narval.
Il veut se débarrasser définitivement de l’influence de Ziar, de la Voix
Divine et, surtout, mettre la main sur les ressources de ces banquiers.
Au plus haut sommet de l’État est alors décidé un véritable génocide.
Nouveau retour en arrière. Lors de la Nuit Hérétique du
26 mars 469, la Voix Divine est presque totalement exterminée.
Presque, car certains de ses membres parviennent à fuir ou à se cacher
et bon nombre de sympathisants qui gardent secrets leurs liens avec
cette organisation ne sont pas inquiétés. La Voix Divine existe donc
encore après le massacre mais c’est une organisation clandestine dont
les adeptes se montrent extrêmement discrets. Beaucoup en profitent
pour fuir vers Ziar mais lorsque la guerre civile éclate, ils sont alors
victimes à leur tour de l’éradication de ce culte et sont de nouveau
contraints de fuir. Or les services spéciaux de l’Union les traquent où
qu’ils soient et beaucoup vont donc être assassinés en croyant avoir
réussi à s’échapper. Parmi les membres de la Voix Divine dispersés
dans tous les pays du monde, il y a la jeune épouse du Baron Narval,
âgée de 20 ans et qui est enceinte. Syrilya est une prêtresse de la Voix
Divine et elle parvient à quitter Calnaïs juste avant sa destruction. Elle
fut évacuée vers Ziar pour plus de prudence. Elle donna naissance à
une fille, Lisya, le jour même de la mort du Baron. En 477, en raison
de la guerre civile à Ziar, elle est de nouveau contrainte de fuir avec
sa fille. Cette fois-ci, elle se cache dans les Royaumes pirates et se met
sous la protection d’un pirate célèbre de l’époque, Frelick de Saint.
Ce dernier est un forban extrêmement pieux qui estime être damné
après avoir abattu par mégarde un jeune novice du Culte du Trident
(voir Univers page 199). Malgré ses liens avec le Culte du Trident,
Frelick accueille Syrilya et sa fille sans jamais révéler leur véritable
identité à qui que ce soit. Il est probable qu’il ait estimé que sauver
une prêtresse d’un culte quelconque allait lui apporter une sorte de
Rédemption. En fait, il va embrasser la religion de Syrilya, religion
qui ne porte plus le même nom pour ne pas attirer l’attention. Elle
devient tout simplement le Culte du Soleil, que beaucoup vont assi-
miler au culte du même nom en République du Corail (voir le supplé-
ment consacré à cette nation). Syrilia élève sa fille sans rien lui cacher
de ce qui s’est passé, mais elle lui enseigne aussi à rompre avec le passé
et à éviter de cultiver tout sentiment de vengeance.
89
Parmi les adeptes de la Voix Divine qui sont restés en Union
Méditerranéenne, beaucoup renoncent à cette religion, mais les plus
fanatiques demeurent et espèrent un jour venger la mort des leurs.
Pendant des dizaines d’années, ils vont constituer une organisation se-
crète dont les proies principales sont les exclus, les jeunes « rebelles »
et les mécontents. Ils ne se présentent comme les héritiers de la Voix
Divine qu’à de rares personnes qui les soutiennent. Pour les autres,
ils se cachent derrière d’autres factions qui leur servent de viviers
pour recruter de nouveaux adeptes. Au début du sixième siècle, ils
établissent un nouveau temple secret dans une grotte souterraine au
nord-ouest d’Al-Kalum. Ce temple sert également à recréer la faction
extrême des assassins de la Voix Divine : la Voix Céleste. Malgré tout,
leur influence reste très limitée et il leur est bien difficile d’agir. En
l’an 535, la Voix Divine veut passer à l’action et organiser des opéra-
tions pour déstabiliser l’Union. Mais à aucun moment les autorités ne
doivent soupçonner l’implication du culte. Ce dernier va donc avoir
recours à tous les petits groupuscules qu’il contrôle indirectement et
notamment celle d’un jeune illuminé, un pilleur de ruines qui s’est
entouré de fanatiques, Ralaken Trillsak. Ses Frères des Abysses sont
facilement manipulables et les agents de la Voix Divine savent flatter
leurs plus vils instincts. En influençant Ralaken, ils le persuadent qu’il
est un Élu destiné à apporter la Rédemption à l’humanité à travers
l’Apocalypse inévitable. Grâce au soutien de la Voix Divine, les Frères
des Abysses vont se développer et essayer d’organiser des attentats
terroristes dans l’Union. Mais toutes ces opérations échouent ou se
transforment le plus souvent en crimes abjects peu efficaces. En défi-
nitive, la Voix Divine reste incapable d’agir comme elle le souhaiterait
contre le Gouvernement Fédéral. De plus, Ralaken se montre finale-
ment totalement incontrôlable et tente même de mener des actions
dans d’autres villes du monde, ce qui n’est définitivement pas l’objec-
tif de la Voix Divine.
Dans les royaumes pirates, la fille du Baron Narval donne nais-
sance en 508 à un fils. Son père n’est autre que Frelick de Saint, mort
depuis quelques années mais dont la semence a été préservée. Cet
enfant, c’est Mollen le Prêcheur. Éduqué selon les principes religieux
du Culte du Soleil, Mollen apprend également son histoire de la
bouche de Syrilya, sa grand-mère. Il devient un célèbre pirate tota-
lement voué à la religion. Il ne rumine aucune idée de vengeance
considérant la Voix Divine et ce qu’il est advenu, comme des choses
du passé et qu’il faut oublier. Tout aurait pu s’arrêter là si un agent
de l’Union Méditerranéenne implanté dans les confréries pirates
n’avait découvert par hasard la véritable identité de la grand-mère
de Mollen. Dans les services spéciaux de l’Union, après une véritable
persécution, cela fait plusieurs années que l’on ne traque plus les der-
niers descendants de la Voix Divine, mais l’ordre d’exécution est tou-
jours valable. Le jeune agent, espérant une belle promotion, assassine
la grand-mère de Mollen ainsi que sa mère. Avant qu’il ait eu le temps
de fuir, il est arrêté par les hommes du pirate. Fou de chagrin, le pirate
le torture et le tue.
Pendant plusieurs semaines, Mollen pleure sa famille mais
cette fois-ci, il a le cœur empli d’une haine farouche et veut sa ven- MENACES, MYSTERES ET AVENIR
geance. En 540, avec certains de ses hommes, il se rend en Union
Méditerranéenne. Voulant tout savoir de son grand-père, il entre-
prend de se rendre sur le lieu de sa mort, une sorte de pèlerinage qui,
espère-t-il, lui permettra de savoir ce qu’il doit faire. Mollen est un
mystique qui croit fermement pouvoir avoir une sorte de révélation à
cet endroit marqué par le décès de son ancêtre. Il monte une expédi-
tion pour s’infiltrer dans les Ruines Interdites. Malheureusement pour
lui, s’il parvient bien jusqu’au site, les forces de sécurité déjouent son
opération et tous ses hommes sont tués. Mollen parvient néanmoins à
fuir par les tunnels mais se perd très rapidement dans le vaste réseau
souterrain. Il va y errer plusieurs semaines, survivant comme il le
peut. Affaibli, rendu à moitié fou par la faim et la soif, il découvre
un accès qui le conduit droit… à la surface. Mollen se retrouve avec
une difficile décision à prendre. Mourir de faim et de soif dans les
cavernes, ou tenter sa chance sur les terres émergées. Désespéré, il
quitte son abri et subit alors les terribles conditions de ce milieu. Sou-
mis à l’altération moléculaire, son corps mute mais pas suffisamment
pour survivre. Il erre dans le désert quelques heures avant de tomber
sur un animal lui aussi agonisant, qui l’attaque. Les deux êtres blessés
et affaiblis se livrent à une lutte mortelle avant de s’effondrer incons-
 cients. Mais Mollen a survécu et, sans le savoir, c’est cette créature
sauvage qui lui a permis de survivre. Elle abritait un parasite qui a tout
simplement changé de porteur. Mollen devient donc le nouvel hôte
de cette étrange créature qui lui confère des mutations lui permettant
de survivre aux conditions de la surface. Il va de nouveau errer pen-
dant des jours sur une terre aride. Pour Mollen, individu déjà illuminé
et extrêmement religieux, la rencontre avec cet animal et son errance
représentent une expérience mystique qu’il assimile à une sorte de
Révélation. En plus de lui permettre de survivre, le parasite lui a ôté
toute inhibition et sécrète une substance légèrement hallucinogène.
Mais si le pirate est vivant, il se retrouve bel et bien coincé à la sur-
face, sur une île a priori déserte où ne vivent que quelques bestioles
et créatures, dont d’autres parasites semblables à celui qu’il porte.
Il va vivre plusieurs mois dans une grotte, se nourrissant d’insectes
et d’autres bestioles. Puis, un jour, il tombe sur un camp de base
établi par un couple d’archéologues qui font des fouilles dans cette
région. Il leur demande de l’aide mais les archéologues se méfient
de cet individu grand et décharné, couvert des pieds à la tête d’un
patchwork de peaux d’animaux et de ce qui reste de ses vêtements.
En désespoir de cause, il se présente comme un contrebandier dont le
navire s’est échoué et il leur promet de leur révéler un site particuliè-
rement intéressant pour leurs fouilles ainsi qu’une forte récompense.
Les archéologues se laissent convaincre et avec leur engin amphibie,
le ramènent jusqu’à Tamez. Mollen disparaît peu de temps après. Sa
promesse ? Il la tiendra bien plus tard en faisant remettre des reliques
du temps passé au couple d’explorateurs. Pendant plusieurs mois, il
va errer de ville en ville. Sa fusion avec le parasite le rend malade aussi
bien physiquement que mentalement. C’est pendant cette période
que va se bâtir sa réputation de fou dangereux et de tueur psycho-
pathe. Mais il ne l’est pas vraiment. Il ne souffre que d’une confusion
mentale qu’il parviendra tout de même à surmonter. C’est en effet
dans un bouge d’Équinoxe, après une poussée psychotique extrême-
ment violente, que Mollen parvient à dominer ses psychoses. Il se
réveille empli d’une détermination froide de venger sa famille et de
détruire l’Union Méditerranéenne. Il parvient à retrouver plusieurs
des hommes de sa confrérie, dissoute après sa disparition. Tous savent
à quel point leur chef est un individu religieux et exalté. Ils se sou-
viennent de ses prêches enflammés avant les abordages et du sérieux
avec lequel il organisait de véritables services religieux. Contraire-
ment à ce que dit la légende, il n’a d’ailleurs jamais tué un de ses
hommes d’équipage pour avoir manqué de sérieux au cours d’une de
ces messes (Univers page 199), il lui a simplement coupé un doigt.
Ils ne s’étonnent donc pas lorsqu’il leur révèle avoir eu une véritable
Révélation à la surface. Cette révélation, il veut la partager avec ceux
qui le souhaitent mais il les prévient bien que seuls les vrais croyants
survivront. Sur la trentaine d’hommes qu’il a réunis, 10 de ses plus fi-
dèles compagnons acceptent. Il les conduit à la surface, à l’endroit où
il a erré pendant plusieurs mois, et les soumet aux mêmes conditions
que lui en les unissant à un parasite. Cinq survivront et deviendront
ses Rédempteurs, ses plus proches lieutenants.
Mollen reconstruit lentement une organisation et peut
MENACES, MYSTERES ET AVENIR
désormais songer à sa vengeance. Il a besoin d’un plan d’action
et, surtout de recrues, notamment des fanatiques aisément
manipulables. Il a entendu parler des Frères des Abysses et veut
découvrir le chef de l’organisation pour en prendre le contrôle. Il
va finir par trouver Ralaken dans un bouge d’Équinoxe. Lâché par la
Voix Divine, Ralaken n’a plus que quelques fidèles, ses Archanges,
et il passe le plus clair de son temps à boire et à se droguer. Mollen
apprend bien vite que Ralaken a été manipulé par une organisation
mystérieuse dont il compte bien découvrir la nature. En attendant,
Ralaken sera une de ses marionnettes, qu’il renvoie en Union
Méditerranéenne afin de réactiver ses réseaux pour se préparer à des
opérations beaucoup plus ambitieuses. Il installe le repaire des Frères
des abysses dans une station secrète aménagée dans des ruines sous-
marines, quelque part en mer Égée.
C’est en 543, que Mollen finit par mettre la main sur l’agent
de la Voix Divine qui avait manipulé Ralaken. Après l’avoir torturé,
le pirate apprend que la Voix Divine a perduré mais qu’elle est tota-
lement éparpillée et mal organisée. Il apprend aussi l’existence du
temple qui abrite certains membres de l’organisation secrète. Quand
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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le pirate y arrive, ce n’est pas en tant que Mollen le Prêcheur qu’il
se présente mais en tant qu’héritier du Baron Narval. Il déclare aux
membres du Culte qu’il prend le contrôle de l’organisation et il leur
promet qu’ils auront leur vengeance. Bien entendu, certains ne voient
pas d’un bon œil l’arrivée de cet individu qui sort d’on ne sait où….
Mollen fait froidement exécuter par ses hommes les plus récalcitrants
et obtient très rapidement la soumission des autres, même s’il sait
pertinemment que certains chercheront à lui disputer le pouvoir.
Ceux-là, ce sont les prudents, les observateurs, ceux qui voient en
Mollen un outil qui leur permettra d’organiser leur groupe et d’agir
efficacement. Qu’il soit ou non l’héritier n’a pas grande importance,
la seule chose qui compte, c’est qu’il leur permette d’agir. Une fois
qu’ils n’auront plus besoin de lui…
À partir de cette date, il va préparer minutieusement une opé-
ration d’envergure visant à détruire l’Union de l’intérieur. Il ren-
force le réseau de fanatiques des Frères des Abysses mais l’empêche
d’accomplir des actions trop spectaculaires, notamment sur le ter-
ritoire de l’Union. Il rassemble et réorganise les membres dispersés
de la Voix Divine qui va se développer dans l’ombre et certains de
ses fidèles réussiront même à infiltrer le gouvernement. Il envoie des
agents dans le monde entier pour retrouver toutes les cellules encore
actives de la Voix Divine, afin de renforcer ses soutiens financiers. Il
prend aussi contact avec des mouvements séditieux dans les États du
Rift et au Royaume de l’Indus, mouvements nostalgiques de Ziar qui
conspirent pour la restauration de l’empire. Il focalise une partie de
son action sur les mécontents et notamment sur la jeunesse qui aspire
à un nouvel ordre. Avec patience, avec énormément de prudence et
d’intelligence, il tisse sa toile d’intrigues et de déstabilisation. Il ali-
mente même les légendes qui le concernent pour que les autorités
de l’Union ne puissent soupçonner un dément d’être derrière une
conspiration de cette ampleur. La naissance du Culte du prophète sert
aussi les intérêts de Mollen qui demande à ses agents de faire courir
la rumeur selon laquelle il s’agit d’une résurgence de la Voix Divine.
C’est la vive opposition entre le Conseil Fédéral et les Maisons
Marchandes qui incitent Mollen à passer à l’action. En novembre 568,
un de ses agents qui est parvenu à être nommé au Conseil Fédéral,
Gil Léoric, parvient à empoisonner Pietrich Van Dyn. On accuse bien
entendu les Princes Marchands.Tout est désormais en place pour pas-
ser à l’offensive. Malheureusement pour Mollen, quelques éléments
vont venir gripper sa machine si parfaitement huilée.Tout d’abord, les
Frères des Abysses agissent à Ka sans en avoir reçu l’ordre et conta-
minent de la nourriture avec un poison génétique qui engendre la
Rouille. D’autre part, Ace Balaon, le Coordinateur de la Sécurité, est
persuadé qu’il se trame quelque chose. Ses agents traquent inlassable-
ment le moindre fait susceptible de les mener à une organisation ter-
roriste. L’opération anti-espion de février 569 n’a d’ailleurs comme
seul but que de mettre à jour une éventuelle conspiration. Troisième
élément qui contrecarre ses plans, les membres de la Voix Divine qui
avaient accepté son autorité en attendant de ne plus avoir besoin de
ses services, commencent à se dire qu’il est temps de s’en débarrasser.
Cela n’échappe bien naturellement pas à Mollen qui se méfie d’eux
depuis le début. Il décide donc d’offrir à Ace Balaon ce qu’il veut,
c’est-à-dire des comploteurs de la Voix Divine, tout en se débarras-
sant de l’opposition sans se mettre à dos les autres membres de la Voix
Divine. Il donne les coordonnées du temple qui est pris d’assaut en
mars 569. Pour s’assurer qu’aucune information compromettante ne
soit divulguée par d’éventuels chefs des mouvements, il a pris soin de
les faire empoisonner juste avant. Les autorités n’affrontent donc que
les fanatiques de l’ordre qui ne savent pas grand-chose et découvrent
les corps sans vie des leaders qui se sont a priori suicidés.
En avril 569, l’invasion de l’Empire du Corail compromet en-
core les plans de Mollen. Même s’il semble perdre tous ses soutiens
du Royaume de l’Indus et des États du Rift, la situation, en fait, lui
est favorable. L’invasion des Coralliens est une véritable aubaine pour
les mouvements séditieux espérant le rétablissement de l’Empire de
Ziar. Il doit juste faire preuve d’encore un peu de patience. Bientôt
Pietrich Van Dyn mourra et il s’ensuivra une véritable tourmente
politique dont pourrait bénéficier son agent au Conseil. Et quand les
groupes de résistants de l’Indus et du Rift seront suffisamment puis-
sants, la reconstitution de l’Empire de Ziar sera le signal de l’effon-
drement de l’Union. Mais il doit se méfier d’un homme en particu-
lier, Ace Balaon. Ce dernier s’avère un adversaire moins crédule et
moins manipulable que les autres et il y a de fortes probabilités pour
qu’il continue à tout faire pour mettre à jour cette conspiration. L’oc-
cupation du nord des États du Rift par l’Union fait d’ailleurs courir le
risque que les agents de cette nation mettent la main sur des éléments
compromettant pour Mollen.
L’invasion du Corail_
Lorsqu’éclate la guerre avec l’Empire du Corail, les actions
terroristes menées par ceux qui sont tombés sous l’influence de
Conscience et par les Proteus sont extrêmement limitées sur le ter-
ritoire méditerranéen. D’une part, il y a très peu de Coralliens dotés
d’implants en Union et les rares Proteus présents dans les champs
de coraux limitent leurs actions à quelques attaques d’hydro-agricul-
teurs sans conséquence. Ce n’est donc que lorsque les navires coral-
liens déferlent sur l’Indus et le Rift que les choses se corsent. Mal-
gré un messager corallien qui affirme aux amiraux de l’Union que
l’Empire du Corail n’attaquera pas la méditerranée, l’Amiral Selzman
n’en croit pas un mot. Quand les États du Rift sont vaincus par les
coralliens, il envoie la flottille amirale soutenir la Première Flottille à
la frontière avec le Rift. Il ordonne également à la Deuxième Flottille
de se porter au secours d’Équinoxe. Les Coralliens qui ont largement
sous-estimé la puissance militaire de l’Union se heurtent alors à un
adversaire qui les taille en pièces. Les navires de Conscience ont beau
être silencieux, rapides et bien armés, dans la Passe de Suez ils se
font littéralement massacrer par les salves de canons à supercavitation
des bâtiments méditerranéens. De plus, les dispositifs de défense anti-
torpilles de l’Union s’avèrent bien plus efficaces que prévu. La flotte
corallienne est obligée de battre en retraite jusqu’à Ziar. C’est là que
se stabilise le front puisque Selzman est parfaitement conscient de ne
pas disposer d’assez de navires et de troupes pour pousser plus loin sa
contre-offensive. Le conflit contre l’Empire du Corail se limite donc
à la bataille d’Équinoxe et à celle de la Passe de Suez. Après la fin des
hostilités, le gouverneur militaire corallien autorise la constitution
dans les États du Rift d’un Gouvernement de collaboration constitué
de hauts dignitaires du Rift. Ces derniers, marchands avant tout et
avec l’accord du gouverneur corallien, tentent de renouer le dialogue
avec l’Union. Après quelques tergiversations et négociations tendues,
les Méditerranéens acceptent de rétablir certaines lignes commer-
ciales pour répondre à la demande des Princes Marchands du sud. Ces
derniers veulent rapidement tourner la page de cette courte guerre
pour rétablir au plus vite leurs lignes commerciales. Il faut cependant
noter que la flotte méditerranéenne a désormais le contrôle de toutes
les communautés au nord de Ziar et que la situation reste tendue
entre les forces militaires coralliennes et celles de l’Union.
Le culte du Prophète_
Le Prophète est un Généticien et ce n’est pas n’importe lequel
puisqu’il s’agit de l’incarnation d’Imaël le Prophète, le plus puissant
de tous. Imaël est doté d’un lien particulier avec le Flux, une sorte de
sensibilité qui lui permet d’avoir des visions du futur ou du passé. Ses
visions vont, bien des années plus tard, le conduire à écrire Le Livre
d’Imaël, un ouvrage où il expose sa vision d’un nouvel Éden. Il est
aussi doté d’un don extrêmement précieux : toute personne qui se
trouve en sa présence est immédiatement fascinée par ce personnage
et ne peut concevoir de s’en prendre à lui. Pire, si cette personne
désire la mort du prophète, elle en ressentira un tel sentiment de
culpabilité que, le plus souvent, elle mettra fin à ses jours. Imaël est,
pour l’instant, un jeune homme rêveur, tout entier habité par ses
rêves d’un monde meilleur. Mais sa puissance s’éveille lentement et
il en fera très vite la démonstration au début de l’année 570 quand il
activera les machines généticiennes dissimulées autour des ruines du
site archéologique où il vit (voir Et après ?).
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L’Enclave de fer, le
Culte d’Osiris et la
Légion du Cobalt_
L’autre grande menace qui pèse sur l’Union est incarnée par
l’Enclave de fer. Cette dernière dispose de bases secrètes en Europe,
en Asie et en Afrique et elle n’a pas l’intention de laisser les Méditer-
ranéens prendre le contrôle de ces terres. Il semble d’ailleurs que l’un
des objectifs de l’Enclave est le contrôle complet des terres émergées
et qu’elle cherche, par tous les moyens possibles, à repousser dans les
océans les troupes des nations sous-marines. Au cours de l’année 570,
elle va donc lancer plusieurs offensives sur les bases terrestres, des
offensives soutenues en Afrique par le Culte d’Osiris et des éléments
de la Légion du Cobalt, 2 factions alliées.
L’empoisonnement de
Pietrich Van Dyn_
L’empoisonnement de Pietrich Van Dyn n’est pas l’œuvre des
Princes Marchands mais du traître au service de la Voix Divine, Gil
Léoric. Celui-ci est aussi à l’origine de la fausse rumeur selon laquelle
Nez Dorir serait membre du Culte du Prophète et il fait tout pour
qu’on accuse les Princes Marchands d’être les responsables de l’em-
poisonnement du Président. Son premier objectif est de déstabiliser
le gouvernement en jetant le doute et la suspicion sur la plupart de ses
membres. Bien entendu, l’idéal serait qu’il soit nommé à la place de
Pietrich dès que celui-ci sera incapable d’exercer le pouvoir. Cepen-
dant, en mars 569, la rencontre imprévue entre le Duc Elztrin et le
Président du Conseil va clairement perturber ses plans. À cette réu-
nion assistent également Lorenz Salter (le Maréchal), et Ace Balaon.
Ce dernier soupçonne l’existence au sein même de l’État de plusieurs
agents d’une faction inconnue, peut-être la Voix Divine. Contraire-
ment à ce qu’aurait aimé Mollen, Balaon n’est pas du tout convaincu
que la destruction du temple a réglé le problème. Elztrin et Van Dyn
se mettent d’accord pour faire front commun. Ils conviennent éga-
lement, si Pietrich ne peut plus exercer le pouvoir, de soutenir la
nomination à la tête du Conseil d’Élodie Suswal, que les 2 hommes
respectent et dont ils ne doutent pas de l’intégrité. Contrairement
à ce que prétend la rumeur, ce n’est pas Pietrich Van Dyn qui veut
rencontrer le Prophète mais c’est Elztrin qui veut le convaincre de se
rendre auprès de lui.
et après ?_
Après la crise avec l’Empire du Corail, Pietrich est examiné par
le médecin amazonien dépêché spécialement pour découvrir exacte-
ment ce dont il souffre. Il confirme l’empoisonnement par un com-
posé génétique prévu pour tuer lentement et contre lequel il n’existe MENACES, MYSTERES ET AVENIR
aucun remède. En mai 569, incapable de gouverner, Pietrich renonce
à sa charge. C’est le Maréchal, Lorenz Salter, qui exerce le pouvoir
en attendant la nomination d’un nouveau président. Élodie Suswal
sera nommée quelques semaines plus tard. En juin 569, malgré l’avis
de ses conseillers qui soupçonnent encore un lien entre le Culte du
Prophète et la Voix Divine, Pietrich accepte enfin de se rendre auprès
du Prophète. Ce dernier parvient à stopper la progression du mal
mais Pietrich reste extrêmement affaibli et incapable de reprendre
son poste dans l’immédiat. Cependant, cette « guérison miracu-
leuse » va engendrer un important bouleversement au sein de la po-
pulation méditerranéenne. Le Culte connaît un essor sans précédent
et on vient de partout pour rencontrer cet étonnant personnage que
certains qualifient désormais de messie. La ville de Syrte est véritable-
ment prise d’assaut par des pèlerins et certaines personnes très riches
n’hésitent pas à faire transporter des modules d’habitations dans la ré-
gion. La situation risquant de tourner à l’anarchie, l’armée est obligée
d’intervenir pour éviter tout débordement. À la fin de l’année 569,
une personnalité de marque se rend auprès du Prophète, une cer-
taine Masénya la Fondatrice, une jeune fille prénommée jusqu’alors
Lana, ayant révélé être une généticienne après les événements de
 Domination. Peu de temps après leur entrevue, le Prophète active un
dispositif généticien dissimulé dans les ruines du site archéologique
où il vit, dispositif qui, au cours de l’année 570, va transformer l’île
où se situe le site d’Al Marj, en un véritable jardin entièrement pro-
tégé des conditions extérieures.
L’année 570 sera également marquée par les premières mesures
visant à une transition progressive du pouvoir politique vers l’élite
constituée à la fois par les Princes Marchands et par les néo-indus-
triels. La coopération avec l’Hégémonie est accentuée et on annonce
que le mariage entre le jeune Prince Elztrin et la fille à naître de la
Barone Vilma Terrastet et du Haut-Amiral Viramis, scellera une amitié
indéfectible entre les 2 nations.
En ce qui concerne Mollen, c’est également au cours de l’année
570 qu’il passe à l’action. Il va profiter des bouleversements politiques
pour rallier à lui de nombreux mécontents. De plus, les offensives
lancées à la surface par l’Enclave de Fer affaiblissent l’Union et dans
les États du Rift ainsi que dans le Royaume de l’Indus, les groupes
de résistants partisans du retour de l’Empire de Ziar commencent à
rendre problématique l’occupation de ces territoires par l’Empire du
Corail et, dans une moindre mesure, par l’Union Méditerranéenne
(qui n’occupe aucune ville majeure). Sabotages, empoisonnements,
assassinats, enlèvements, les agents de Mollen vont agir à tous les
niveaux pour tenter de mettre à bas le gouvernement méditerranéen.
Mais ils vont se heurter à des ennemis imprévus : les agents du Prisme
hégémonien et ceux de la Baronne Terrastet. Cette dernière a œuvré
pendant des années pour forger une alliance solide avec l’Union et
elle n’a pas l’intention de voir son projet remis en question par une
quelconque organisation terroriste. De plus, Ace Balaon n’a pas dit
son dernier mot. Lentement, méthodiquement, avec acharnement,
il remonte la piste de Mollen. Lors de l’occupation du nord des États
du Rift, ses agents ont mis la main sur des documents qui confortent
Ace dans son idée qu’une puissante organisation liée à la Voix Divine
est à l’œuvre. Il commence d’ailleurs à relier de nombreux éléments
qui pourraient finir par lui donner un nom : Mollen. Enfin, l’essor
du Culte du Prophète nuit aux intérêts de Mollen. De nombreuses
recrues potentielles rejoignent en masse ce mouvement et le prive de
précieuses ressources.
Taranis et le Lame de
fond_
L’histoire du Taranis et de son navire le Lame de fond commence
à la mort de l’épouse et des 4 enfants de Charles Penrose. Ce dernier,
anéanti par la douleur, ne se consacre plus qu’à une seule tâche, se
venger des pirates. Pour cela il a besoin de 2 choses : un navire et un
capitaine. Le navire, ce sera le Lame de fond, un nouveau prototype
de bâtiment sur lequel il travaille depuis des années. Cet appareil est
doté des dernières technologies et utilise un système de camouflage
révolutionnaire. Ce système est dérivé de la science généticienne
MENACES, MYSTERES ET AVENIR
découverte dans la communauté de Pull lors de son inspection par
les services de l’Union (voir Pull). L’engin est assemblé dans le plus
grand secret dans le chantier naval de la famille à Carthagène. Il fau-
dra des années pour achever sa conception, des années pendant les-
quelles Charles va rechercher le capitaine susceptible de le comman-
der. Paradoxalement, c’est un pirate qui attire son attention, Lescar.
Banni 10 ans plus tôt des royaumes pirates, l’ancien capitaine de la
Confrérie des Congres semble nourrir une haine aussi grande que
celle de Charles envers les forbans. Il est de plus considéré comme un
des meilleurs capitaines encore vivant. Penrose apprend tout de lui
et de son histoire et il lance ses hommes à sa recherche mais aussi à
la recherche de l’esclave dont il était amoureux, Alysia (voir Univers
page 219) et de l’enfant qu’elle attendait. Il retrouve la jeune femme
mais cette dernière est mourante et elle ignore ce qu’il est advenu de
son fils. Quant à Lescar, il demeure introuvable. Penrose s’intéresse
alors à un de ses fils aînés, né d’une précédente épouse, mais celui-ci
semble également avoir totalement disparu de la circulation. Alors
qu’il s’apprête à renoncer, c’est dans un bouge d’Équinoxe qu’il met
la main sur Lescar, mais le pirate n’est plus que l’ombre de lui-même.
Drogué, malade, ses jours sont comptés.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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Cependant Charles ne s’avoue pas vaincu. Il fait rapatrier Lescar
dans ses laboratoires et le plonge dans un état de semi-conscience.
Ayant travaillé sur la technologie des Complexes de Combat de
l’Alliance Azure (qui permet d’assurer la survie d’un cerveau hu-
main dans un bain de nano-éléments et de le connecter à un réseau
informatique), il conçoit une interface qui permet de relier Lescar
au Lame de fond. Ce dernier est en fait isolé dans une salle au cœur
du navire dont il est supposé pouvoir contrôler les fonctions. Mais
malgré toutes ses tentatives, l’expérience demeure un échec. C’est la
fille de Charles, Hélène, qui va s’avérer être la solution. Alors qu’elle
travaille avec son père à bord du prototype, Lescar semble réagir à sa
présence. En fait, le pirate, dans son état de semi-conscience, la prend
pour Alysia. Même si la ressemblance entre les deux femmes n’est
pas flagrante, l’esprit torturé de Lescar se raccroche à cette présence
féminine pour ne pas sombrer. Hélène donne alors l’idée à son père
de créer une interface directe entre elle et le pirate conservé dans la
cuve. Et l’expérience s’avère une réussite. Aux commandes du navire,
Hélène parvient à connecter sa conscience à celle de Lescar en une
sorte d’étrange relation virtuelle. C’est ainsi qu’elle devient la capi-
taine du Lame de fond dont le lien avec le pirate lui permet d’accéder
à toutes ses compétences. La base secrète du Lame de fond est située
dans le chantier Penrose de Carthagène. Le navire est très fortement
automatisé et compte un équipage réduit de quelques dizaines de per-
sonnes.
les cyborgs de
l’Alliance Polaire_
Le mouvement des Exilés (voir Alliance Polaire) est en contact
avec l’Union et il est même présent dans certaines bases militaires.
Les cyborgs et renégats de l’organisation coopèrent pleinement avec
les Méditerranéens dans les bases de surface situées le plus à l’est du
territoire. Cette coopération s’illustre par la constitution de petites
unités mixtes déployées dans ces régions. Elle s’illustre également
par le fait que les cyborgs permettent aux scientifiques méditerra-
néens d’étudier leur corps en échange du ravitaillement des bases
des Exilés. Grâce à l’étude des Complexes de Combat de l’Alliance
Azure, l’étude des cyborgs a permis de lancer un programme spé-
cial des Méditerranéens, le Programme Archange. Ce programme est
consacré à l’étude des cyborgs de l’Alliance. Les chercheurs identi-
fient leurs faiblesses afin de concevoir des armes plus efficaces contre
eux mais ils cherchent également un moyen de leur rendre leur hu-
manité. En ce qui concerne ce dernier point, on sait d’ailleurs qu’un
laboratoire amazonien serait associé indirectement à ce projet afin de
« fabriquer » des enveloppes organiques. Enfin, ces études pourraient
également permettre aux méditerranéens de concevoir des prothèses
cybernétiques plus évoluées pour leurs soldats.
Informations
complémentaires
sur l’Union
méditerranéenne_
ÉDUCATION ET ENFANCE
S’il y a un sujet sur lequel les autorités méditerranéennes ne
s’étendent pas, c’est bien celui de l’éducation. Si elle paraît déjà
stricte, beaucoup de gens ignorent qu’elle est bien plus que cela. La
détection précoce des esprits rebelles est une réalité généralisée à
tout le territoire. Que ce soit par le biais de tests génétiques ou par
une étude approfondie du comportement dès leur plus jeune âge, les
enfants susceptibles de présenter un problème sont rapidement pris
en charge par de véritables spécialistes du reconditionnement pré-
sents au sein du système éducatif méditerranéen. Ces « élèves » sont
alors soumis à des séances de conditionnement et peuvent, parfois,
subir des altérations génétiques visant à neutraliser certains gènes
soupçonnés d’être responsables de « conduites déviantes ». Il est
indéniable que cette politique a engendré des débordements intolé-
rables et que, dans certains cas, elle n’a fait qu’aggraver les compor-
tements marginaux d’une jeunesse que l’on veut formater. Il est d’ail-
leurs important de signaler que beaucoup de responsables politiques
et de Princes Marchands remettent largement en question le système
éducatif actuel qui, selon eux, serait à l’origine d’un appauvrissement
de l’initiative créative des plus jeunes. Or, c’est bien cette créativité
qui a permis à l’Union de prospérer pendant toutes ces années. Ils dé-
noncent notamment l’existence de cellules spéciales dans les écoles,
les Cellules de Rectification où les enfants les plus problématiques
seraient reconditionnés dans des conditions inacceptables.
ÉTRANGERS ET IMMIGRATION
La politique d’immigration suscite des débats au sein du gou-
vernement puisque le nombre d’immigrés ne fait que croître dans
le bassin méditerranéen ce qui a comme effet, pour certains, de re-
mettre en question l’identité même des villes de l’Union. De plus,
malgré l’effort massif pour agrandir les installations, on commence
à assister à la constitution de véritables bidonvilles à proximité des
communautés, où sont logés tous ces migrants dans de très mau-
vaises conditions. Les décisionnaires, dont de nombreuses Maisons
Marchandes, qui veulent une limitation drastique de cette immigra-
tion estiment que la nation doit privilégier une politique massive de
repeuplement, en développant des programmes basés sur ceux de
l’Hégémonie ou de la République du Corail. D’après de nombreux
chercheurs, l’Optimisation Génétique pourrait permettre, si elle
était généralisée, d’accroître considérablement le taux de fécondité
des femmes méditerranéennes et d’apporter à l’union une croissance
démographique soutenue sans avoir recours à l’immigration. Si pour
l’instant aucune décision n’a été prise au sommet de l’État, c’est une
question qui va beaucoup peser sur la politique méditerranéenne dans
les années à venir.
93
MÉDECINE ET SANTÉ, LA POLITIQUE EUGÉNIQUE
Depuis le début du sixième siècle, l’Union a mis en place une
véritable politique eugénique visant à l’éradication des imperfec-
tions génétiques au sein de sa population. Aussi, on peut s’étonner
des chiffres annoncés par le gouvernement concernant la population
mutante puisque ces chiffres ne semblent pas correspondre à la réa-
lité. Et pour cause, la plupart des mutations affectant un fœtus sont,
quand c’est possible, « corrigées » avant la naissance. Si l’éradication
des mutations est en soi une chose sur laquelle tout le monde pourrait
être d’accord, ce qui est moins acceptable c’est que cela soit fait dans
la plupart des cas sans que l’on demande l’avis des parents. De plus,
tout le monde ne peut bénéficier de ces « corrections » et, à partir de
530, de l’Optimisation Génétique. Le problème est donc que, dans
certains cas, les médecins éliminent ceux qu’ils ne peuvent traiter et
qui pourraient être porteurs d’une mutation dangereuse. Et ce qui est
MENACES, MYSTERES ET AVENIR
défini comme une « mutation dangereuse » peut laisser place à cer-
taines interprétations plus ou moins pertinentes, car on y associe aussi
bien des déformations majeures mais viables que la détection de gènes
considérés comme susceptibles d’induire un comportement criminel
ou même la détection d’éventuels problèmes mentaux.
L’OPTIMISATION GÉNÉTIQUE
La science de l’Optimisation Génétique a permis l’ouverture de
2 départements de recherche ultra-secrets. Le premier, le Départe-
ment Achille, a pour but de créer de véritables super-soldats, des indi-
vidus perfectionnés génétiquement pour le combat. Si on parvient
déjà à utiliser l’optimisation sur des soldats pour augmenter leurs
capacités, il s’agirait ici d’altérer un fœtus dans le ventre de sa mère
pour en faire avant même sa naissance un futur soldat d’élite. On
imagine sans peine le problème éthique que cela pose et la réticence
du gouvernement à programmer ainsi un individu avant même qu’il
accède à la conscience.
Le second, le Département Protée, vise à créer des individus
capables de s’adapter aux conditions de la surface. Les documents dé-
 couverts à la surface dans les laboratoires de Protogènes démontrent
en effet que cette société liée aux Généticiens a pendant les dizaines
d’années précédant l’Exode conduit des expériences sur des cen-
taines de milliers de sujets afin de préparer l’humanité à vivre sous
l’eau. Ces documents semblent attester que les survivants ayant été
embarqués dans les Arches avaient tous été modifiés génétiquement
pour s’adapter à leurs nouvelles conditions de vie. Il est même fait
mention à plusieurs reprises, d’appareils généticiens appelés des
Accélérateurs génétiques, qui auraient été utilisés massivement.
Aussi, le projet serait d’employer la même technologie pour per-
mettre à des humains une plus grande faculté d’adaptation aux condi-
tions de la surface.
Les Puissances majeures
NEZ DORIR, MEMBRE DU CONSEIL FÉDÉRAL
Nez Dorir, malgré sa mine antipathique et sa froideur, est un
individu d’une grande honnêteté qui n’a aucun lien avec le Culte du
Prophète ni avec aucune autre organisation. Il n’a qu’une seule préoc-
cupation : l’Union Méditerranéenne. Il est vraisemblable qu’il aurait
fait un excellent Président du Conseil mais, peu apprécié par la popu-
lation et par certains membres du Conseil, on lui a préféré Elodie
Suswal, une personnalité plus fédératrice. Il accepte cette décision
mais compte bien découvrir qui a fait courir certaines rumeurs à son
sujet, notamment son appartenance au Culte du Prophète.
GIL LÉORIC, MEMBRE DU CONSEIL FÉDÉRAL
Gil a été converti très tôt à la Voix Divine. Recruté par un de
ses professeurs, c’est un individu égocentrique, avide de pouvoir et
terriblement manipulateur. Sous ses airs aimables, c’est un menteur
des plus habiles. Il est le principal responsable des rumeurs courant
au sujet de Nez Dorir qui est un des rares membres du conseil à ne
pas l’apprécier. C’est également lui qui fait courir la rumeur selon
laquelle il aurait eu une aventure avec Léiya Davenport. Celle-ci a
toujours refusé ses avances et il ne peut l’admettre. Malgré ses mani-
gances, c’est Elodie Suswal qui a été nommée au poste de Président
du Conseil. Pour lui, c’est un échec qu’il a du mal à admettre, mais il
ne s’avoue pas pour autant vaincu. Il est patient et attend que la Voix
Divine passe à l’action pour revendiquer le pouvoir.
ÉLODIE SUSWAL, MEMBRE DU CONSEIL FÉDÉRAL
Élodie est une femme honnête, compétente et respectée. C’est
bien pour cela qu’elle est désignée par le Conseil Fédéral pour succé-
der à Pietrich Van Dyn. Cependant, c’est aussi une femme très amou-
reuse de son mari Ryan Xenter qui exerce une grande influence sur
elle. Et Ryan n’a qu’une idée en tête, faire de son nom celui d’une
grande famille respectée par les autres Princes Marchands. Il va
donc beaucoup œuvrer pour pousser son épouse à accepter des ré-
MENACES, MYSTERES ET AVENIR
formes qui pourraient mener à terme à la constitution de l’oligarchie
souhaitée par la Maison Elztrin.
ACE BALAON, COORDINATEUR DE LA SÉCURITÉ
Ace se préoccupe peu des affaires politiques. Sa seule obsession,
c’est de découvrir ce qui se trame dans l’ombre des villes de l’Union.
Et s’il est bien sûr d’une chose, c’est que quelque chose se prépare,
quelque chose qui est lié à la Voix Divine. Il soupçonne aussi la pré-
sence de traîtres au sein même du gouvernement, mais il ignore qui
et n’a actuellement aucune piste permettant de les démasquer. Mais
c’est un individu obstiné et de récents rapports provenant de la zone
occupée du Rift ont confirmé ses doutes quant à la résurgence de la
Voix Divine.
LORENZ SALTER, LE MARÉCHAL
Lorenz est particulièrement sollicité par les Princes Marchands
et notamment par la famille Elztrin qui veut s’assurer de son soutien
en cas de transition politique vers l’oligarchie qu’ils souhaitent tant.
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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En effet, sans son accord, aucun bouleversement de cet ordre n’est
envisageable. Étant donné la situation internationale, et notamment la
menace de l’Empire du Corail, de l’Alliance Polaire et de l’Enclave de
Fer, une hausse drastique du budget alloué à l’armée pourrait s’avérer
un des moyens de l’amadouer. Mais Lorenz est un individu qui ne
prend pas les serments de fidélité à la légère. Et son serment l’engage
à défendre l’État Fédéral. Pour l’instant, personne n’est en mesure de
dire quel est son sentiment sur cette question mais il rencontre régu-
lièrement les amiraux et généraux avec lesquels il évoque le sujet.
MAISON ELZTRIN, FAMILLE DE GALIA
Hector Elztrin croit sincèrement à l’idée qu’il défend d’une oli-
garchie marchande à la tête de l’Union et d’une alliance solide avec
l’Hégémonie. Mais c’est un individu extrêmement réfléchi qui refuse
de courir le risque d’une tourmente politique en Union Méditerra-
néenne. Aussi, c’est par le compromis qu’il compte arriver à ses fins
et non par la manipulation. C’est pour cette raison que lorsqu’Elodie
Suswal succède à Pietrich Van Dyn, il accepte d’associer les Néo-In-
dustriel à son projet de réforme des institutions. Même s’ils se sont
souvent opposés politiquement, Pietrich Van Dyn et lui sont amis et
se respectent énormément.
MAISON HERMÈS, FAMILLE DE NÉO-TROIE
Innis Tellman considère que les trafics sont nécessaires au bon
équilibre de la vie économique et qu’ils sont inévitables. Aussi, elle
s’inscrit parfaitement dans l’optique du Département noir en orga-
nisant elle-même les différents groupes de contrebandiers qui ont le
droit d’agir à Néo-Troie. Elle est donc effectivement à la tête des
principaux trafics de la ville mais elle les gère d’une main de fer et il
vaut mieux éviter de défier son autorité, si l’on ne veut pas disparaître
corps et bien. Son mari ignore tout de cette activité.
MAISON VERRINIS, FAMILLE DE KA
Les Verrinis ont un secret puisque le père d’Auracio, Assival,
entretenait des liens étroits avec la Voix Divine. Lors de l’éradication
du mouvement en 469, Assival a persuadé plusieurs riches banquiers
de l’organisation de se réfugier secrètement sur son territoire en
leur garantissant sa protection. Malheureusement pour eux, il les a
tous massacrés et s’est emparé à son seul profit de leurs richesses.
Certains descendants de la Voix Divine sont au courant de cette affaire
et comptent bien faire payer à la famille cette félonie. Un des agents
de la Voix Divine infiltré à Ka, un professeur nommé Silion Kaskan,
prépare d’ailleurs cette vengeance depuis très longtemps. Il exerce
une énorme influence sur un des fils d’Auracio, Mickaïl, qu’il tient
totalement sous sa coupe. Désormais membre de l’organisation,
Mickaïl, jeune homme extrêmement influençable, pourrait être
l’arme idéale pour abattre la Maison Verrinis. D’autant plus que cette
Maison trempe dans toutes les activités criminelles imaginables et
qu’elle ne recule devant rien pour asseoir sa puissance. Son alliance
avec Cortex en est la parfaite illustration même si, dans ce cas, les
Verrinis ont peut-être visé un trop gros morceau. Effectivement,
pour Cortex, les Verrinis sont insignifiants et ne sont rien qu’un outil.
La puissante société se focalise désormais sur son implantation à Néo-
Troie, sans associer Auracio à cette affaire. Malheureusement pour la
directrice du département de Cortex implanté à Ka, le patriarche de
la famille Verrinis ne voit pas les choses ainsi et il a tendance à prendre
cette affaire de manière très personnelle. Il prévoit de la faire enlever
et de lui apprendre les bonnes manières. Quelle sera la réaction de
Cortex ? Trop tôt pour le dire…
AÉA TYSS, DIRECTRICE DE MISTRAL
Qui est Aéa Tyss ? C’est une question que beaucoup se posent
et seule une poignée d’individus connaissent la réponse. Aéa est une
brillante femme d’affaires née en 518 dans les bas-fonds d’Équinoxe.
Orpheline, elle est recueillie par une organisation caritative médi-
terranéenne aujourd’hui disparue. Brillante élève, elle excelle dans
la gestion des entreprises et quand, en 554, elle présente à Pietrich
Van Dyn son projet de développement d’une grande société d’ar-
mement méditerranéenne, elle obtient le soutien de l’État. Mistral
est une telle réussite, que 2 plus tard, elle obtient un contrat pour
collaborer avec un département spécial de l’Union, le Département
Cassiopée qui effectue des recherches sur le Flux. C’est lors d’une
de ses visites dans une station secrète du département, qu’Aéa est
accidentellement soumise à un rayonnement du Flux. L’incident tue
plus de 30 personnes mais Aéa survit mystérieusement. Examinée
sous toutes les coutures, elle semble indemne. En fait, ce n’est pas
vraiment le cas. Lors de l’incident, Aéa s’est retrouvée liée au Flux et
l’énergie de cette dimension a engendré un étrange phénomène. Aéa
perd souvent pied avec notre réalité et, surtout, elle est extrêmement
vulnérable aux perturbations du Flux. Régulièrement, elle s’égare
mentalement dans l’autre dimension et parfois même physiquement.
Quand le Flux est déchaîné, son corps se nécrose et lui cause des
souffrances épouvantables. Mais son lien avec le Flux lui a également
conféré l’immortalité. Les cellules de son corps se régénèrent en per-
manence et elle n’a pas vieilli depuis l’incident. Mais Aéa se serait
bien passée de cette immortalité de souffrances qui la conduit peu
à peu vers la folie. D’autant plus que le Flux depuis peu connaît de
violentes perturbations qui la mettent à l’agonie. Aéa est suivie par
les meilleurs spécialistes méditerranéens du Flux mais devant leur
impuissance à régler son problème, elle envisage d’aller rendre visite
au Prophète. Seuls le Président du Conseil, Ace Balaon, le Ministre
de la recherche et quelques chercheurs sont au courant de son état.
RYAN XENTER, DIRECTEUR DE MILLÉNIUM
Ryan ne rêve que d’une chose, que son nom de famille soit re-
connu comme celui d’une puissante famille. C’est pour cette raison
que malgré son soutien public aux Néo-Industriels, il a secrètement
engagé des négociations avec la famille Elztrin afin d’être « anobli »
s’il influençait sa femme pour qu’elle favorise une transition de la
nation vers l‘oligarchie marchande.
ANGUS SELZMAN, AMBASSADEUR
DE L’UNION MÉDITERRANÉENNE
AUPRÈS DE L’ALLIANCE ORBITALE
À bord des stations spatiales, les gens ont tendance à se détacher
peu à peu des préoccupations terrestres. En fait, Angus ne se considère
plus vraiment comme un méditerranéen. Il collabore activement à une
réforme majeure de l’Alliance Orbitale qui vise à en faire une nation
neutre et souveraine. Depuis des années, tous les programmes lancés
par l’Alliance n’ont pour seul objectif que de lui permettre d’être
autonome. Les stations spatiales hydroponiques misent en service en
568 ainsi que les serres de Tycho mais aussi les stations d’extraction
d’eau de Mars et d’Europe permettront bientôt à l’Alliance de ne
plus dépendre de la terre pour son approvisionnement en nourriture.
MERRIK LAVASSIL, AMBASSADEUR DES ÉTATS
DU RIFT EN UNION MÉDITERRANÉENNE
Malgré la guerre contre l’Empire du Corail, Merrik est resté
à son poste sans vraiment être inquiété. Plus marchand que diplo-
mate, il sait s’adapter à toute situation et a servi d’intermédiaire après
les combats pour relancer les liens commerciaux entre les 2 pays.
Cependant, il a récemment été approché par des membres d’une
mystérieuse organisation (La Voix Divine) pour servir d’espion et de
messager entre différentes cellules implantées dans les 2 pays. Cette
organisation ayant menacé de s’en prendre à ses enfants s’il n’obtem-
pérait pas, il est contraint d’obéir.
OMAN LEROY, ARCHITECTE GÉNÉTIQUE
Si Oman est reconnu aujourd’hui comme un des plus grands
experts dans le domaine génétique, il se garde bien d’évoquer la ma-
nière dont il y est parvenu. Avant de maîtriser totalement ce domaine,
il a eu recours à des expériences pas très légales sur des cobayes hu-
mains récupérés dans les bas-fonds de certaines villes ou fournis par
des marchands de chair. Beaucoup de ces sujets sont morts ou ont subi
des altérations atroces. C’est un passé qui le hante d’autant plus que
95
depuis quelque temps, il est persuadé que certaines de ses victimes
veulent se venger de lui. En effet, plusieurs cobayes ont survécu à
ses expériences et se sont réfugiés dans les bas-fonds d’Équinoxe où
ils constituent une sorte de cour des miracles menées par un certain
Karion. Et Oman est persuadé d’avoir aperçu à plusieurs reprises
ce Karion dans les coursives des villes méditerranéennes. Associé au
programme visant à comprendre le mystérieux phénomène dont est
victime Aéa Tyss, il cherche également à trouver un moyen de réparer
les dommages génétiques qu’il a pu infliger à ses précédents sujets
d’expérience.
ALONZ FERRADOR, ÉRUDIT
Alonz est certainement l’individu ayant les plus vastes connais-
sances sur les temps passés. En fait, son érudition dans ce domaine est
telle que lors d’un colloque sur Équinoxe il a attiré l’attention d’un
bien étrange personnage de cette cité, l’Ambassadeur de l’Ombre.
Depuis, il le rencontre régulièrement pour parler de l’Histoire du
monde. Contrairement à 99 % de la population, il a une idée relati-
vement précise de ce qui s’est passé avant l’Exode et de l’évolution
historique de l’humanité.
LES GROUPES DISSIDENTS
Le groupe Méditerranée a été infiltré par les agents de Mollen et la
jeune Sellya Sellovick, à la tête de ce mouvement, est complètement
manipulée par l’ancien pirate. Puisque ce dernier sait pertinemment
que les autorités surveillent ces jeunes fanatiques, il s’en sert pour
brouiller les pistes et les pousse à l’action pour mieux dissimuler ses
propres opérations. Le temps venu, ils feront des coupables idéaux
pour tromper les forces de sécurité.
Le groupe Nouvelle Union prépare quant à lui une opération
d’envergure visant les Architectes Génétiques. En fait, l’organisation
prévoit d’enlever un des ces « bouchers » pour montrer au monde
le vrai visage de ces « monstres. » Pour cela, les membres du groupe
collectent des informations sur toutes les expériences qui ont été me-
nées par les architectes afin de mettre au point l’Optimisation Géné-
tique. Leurs recherches ont d’ailleurs attiré l’attention de Karion qui
pourrait bien tenter d’utiliser Nouvelle Union à son profit.
L’ORGANISATION
Horace Delmont est bien à la tête de ce groupe dont les liens
sont tellement étroits avec tous les acteurs majeurs de l’Union que si
quelqu’un s’avisait de toucher à un élément de cette organisation cela
pourrait avoir des répercussions dans à peu près tous les domaines
commerciaux de l’Union. Aussi, Delmont est-il un mal toléré d’au-
tant plus qu’il sait quelles limites il ne faut pas franchir. Il n’hésite pas
d’ailleurs à collaborer avec les autorités contre des groupes qui ne
respectent pas une certaine « éthique professionnelle ».
MENACES, MYSTERES ET AVENIR
LES NÉCROMANS
La sombre menace qui se cache derrière les Nécromans a pour
origine l’infâme groupe de boucaniers Nation-Mutante qui, au début,
enlevait des gens afin d’effectuer des expériences sur les mutations.
Mais désormais, Nation-Mutante s’est alliée à une autre organisation,
l’Enclave de Fer, à qui elle fournit ses cobayes. L’Enclave dispose
d’une installation souterraine secrète dans la région, où elle procède
à des manipulations génétiques sur ces victimes. Cette base secrète est
dirigée par Nymar Khan, un individu abject à l’âme aussi noire qu’un
gouffre sans fond.
LES FRÈRES DES ABYSSES
Si Ralaken n’est plus aujourd’hui qu’une marionnette contrôlée
par Mollen, son organisation a, elle, prospéré de manière étonnante,
franchissant allègrement les frontières pour s’implanter dans tous les
pays du monde en petites cellules de fanatiques ayant pris au pied de
la lettre le message pour le moins illuminé du fondateur du mouve-
ment. La plupart de ces cellules terroristes sont contrôlées par des
 individus qui n’ont aucun lien les uns avec les autres et qui ignorent
tout de la Voix Divine et de Mollen. En fait, l’organisation des frères
des abysses est devenue un phénomène incontrôlable, une sorte de
virus qui mute en permanence et qu’il est bien difficile d’éradiquer.
LES ÉCUMEURS FOUS
Exécuteurs des basses œuvres pour le compte de certaines Mai-
sons Marchandes, les écumeurs fous sont protégés par la Maison
Lominsk, de Galia. Si les Elztrin ne sont pas directement liés à ce
groupe, ils ferment cependant les yeux sur leurs opérations et évitent
de se pencher sur le problème. Il faut toujours des gens pour se salir
les mains à sa place et les Écumeurs en sont la parfaite illustration.
LES CRÂNES DE SETE
Sans soutien officiel, les Crânes sont exactement ce qu’ils
semblent être, de véritables teignes qui doivent leur survie à leurs
propres qualités et à un réseau bien établi dans les milieux du crime.
Rolly Gallager est bien le même personnage que le tristement cé-
lèbre Gerry Garrolla et son groupe est bien une résurgence des Dents
Acérées. Excellent tacticien, très bon stratège, il mène ses hommes
avec intelligence et ne rêve que d’en découdre avec des capitaines de
l’Union. Son plus grand souhait est d’envoyer par le fond les navires
corsaires et notamment celui de Yoann Ségur. Rolly loue ses services
à quiconque veut s’en prendre à des navires de l’Union. Le repaire de
l’organisation en mer d’Arabie est bien un cuirassé Achille opération-
nel mais mal entretenu.
MOLLEN LE PRÊCHEUR
Le parasite lié à Mollen lui donne certaines facultés étonnantes :
régénération, empathie, résistance aux poisons, aux maladies et aux
radiations. Il lui permet aussi d’altérer légèrement son apparence
ce qui s’avère fort utile en complément de son don naturel dans la
compétence Déguisement/Imitation. Les parasites de ses Rédemp-
teurs leur confèrent les mêmes pouvoirs, mais sont cependant moins
puissants.
Informations
complémentaires
sur les villes
de l’Union
méditerranéenne_
GALIA
La Maison Lominsk et Louis Ledrenne : Louis Ledrenne
MENACES, MYSTERES ET AVENIR
agit pour le compte de la Maison Lominsk. Escroc, trafiquant, c’est
un individu peu recommandable qui prospère en profitant de la
misère des autres. Il est toujours accompagné d’un de ses « exécu-
tants », un dénommé Derg, une véritable brute qui se charge des
sales besognes. Il est également assez proche des Écumeurs Fous qu’il
emploie régulièrement. Les Lominsk sont parfaitement au courant de
ses activités et touchent d’ailleurs une partie des revenus de ses nom-
breux trafics. Hector Elztrin commence à soupçonner la connivence
entre ce criminel et cette Maison vassale. Il semble décidé à y mettre
un terme rapidement.
Coriandr : s’il est vrai que Coriandr arrondit ses fins de mois
en offrant des caches ou des bases arrière aux contrebandiers, en
revanche il prend très au sérieux son rôle de « conservateur » des
vestiges de l’ancien temps. Autoritaire, il a mis au pas tous les autres
groupes de pilleurs de ruines et ne tolère pas les trafics de reliques de
l’ancien temps. Mais l’activité de Coriandr ne se limite pas à veiller
sur les vestiges. Les ruines de Marseille étant situées entre 200 mètres
de profondeur et +450 mètres d’altitude, il a aussi été chargé par
l’armée de surveiller toute la zone et d’y chercher des présences hos-
tiles. On lui a fourni pour cela une trentaine d’armures hybrides et on
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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l’a autorisé à engager des mercenaires afin de l’épauler. Récemment,
il a eu affaire à des incursions d’escouades non identifiées même s’il
semble très probable qu’il s’agisse de l’Enclave de Fer.
KA
La peste de Ka : c’est un groupuscule de fanatiques des Frères
des Abysses qui a agi à Ka en empoisonnant des réserves alimentaires.
Quand Mollen a appris leur action, il est entré dans une rage folle. Il
a d’ailleurs décidé de « nettoyer » la cellule de manière radicale en
envoyant des agents régler le problème. Mais avant tout, il doit savoir
où les jeunes fous qui ont agi ont trouvé le poison. En fait, les Frères
des Abysses présents à Ka, des jeunes gens totalement endoctrinés et
aisément influençables, ont été manipulés par un agent de l’Enclave
de Fer, Uris. C’est lui qui leur a fourni le poison génétique mis au
point dans les laboratoires de l’Enclave. Bien entendu, Uris a rompu
tout contact avec les jeunes gens et se contente désormais d’obser-
ver. Il se fait passer pour un marchand du nom de Quentin Delsey
dans le grand port de Ka. Cette affaire a aussi attiré l’attention d’Ace
Balaon qui a envoyé des hommes à Ka pour retrouver les coupables.
Une confrontation directe entre les hommes de Mollen et ceux d’Ace
Balaon risque d’animer la ville pendant quelque temps.
En ce qui concerne la lutte contre la maladie, les chercheurs
du Culte du Trident dépêchés sur place estiment pour l’instant peu
probable de trouver un remède rapidement. Absolution se prépare
donc à agir.
La Maison Verrinis et la Maison Klein : il est indéniable
que la famille Verrinis a établi une véritable mafia à Ka, une mafia
que compte bien détruire les Klein. Car si ces derniers ont privilé-
gié pendant des années le dialogue et les méthodes légales, ce n’est
désormais plus le cas. Hubert Klein a secrètement amassé des armes
et conclu des accords avec des groupes de mercenaires pour se prépa-
rer à un conflit ouvert avec la famille rivale. De plus, l’affaire entre les
Verrinis et Cortex pourrait bien servir ses intérêts. D’après certains
de ses espions, le patriarche des Verrinis sera furieux que Cortex se
soit servi de lui et ne l’associe pas à toutes ses activités. Il envisagerait
de faire assassiner ou enlever la directrice locale de la grande société.
Cela pourrait être l’occasion pour Hubert de se faire un allié de poids
en déjouant cette conspiration. Hubert Klein peut aussi compter sur
l’aide de nombreux contrebandiers et trafiquants qui en ont assez des
méthodes des Verrinis.
Les Rançonneurs : les Rançonneurs ne sont qu’un des mul-
tiples groupes dirigés par la Maison Verrinis et la Maison Vaudal. Ce
sont des hommes de main chargés des pires besognes et qui jouissent
d’une totale impunité. Survick est un psychopathe et un tortionnaire
de la pire espèce auquel à souvent recours Léon Vaudal pour lui fournir
des « marchandises ». En effet, une des activités de Léon est le trafic
de chair par le biais de son organisation, l’Œil Noir. Il fait enlever des
jeunes personnes pour ses besoins personnels, pour alimenter son com-
merce de prostitution ou pour les revendre à des Marchands de chair.
Les ruines de la région : Les Verrinis et les Vaudals se contre-
fichent éperdument de la sauvegarde du patrimoine ou de la protec-
tion des champs de coraux. Ils engagent régulièrement des merce-
naires pour aller piller sans vergogne les ruines intéressantes et même
celles qui sont protégées par l’État. Jusqu’à présent ils ont été suf-
fisamment prudents pour ne jamais être associés directement à ces
opérations, aussi les autorités n’ont aucune preuve de leur implication
dans ces agissements criminels.
Note finale sur Ka : entre la peste de Ka, l’arrivée des hommes
de Mollen, celle des agents d’Ace Balaon, la guerre inéluctable entre
les Verrinis et les Klein, l’implication probable de Cortex et tous les
groupes mercenaires et criminels qui vont se retrouver dans la ville,
il est probable que les prochains mois s’avéreront houleux dans la
région. Une occasion idéale d’envoyer des aventuriers s’en mêler !
NÉOGÊNES
Les personnalités étrangères : il est difficile de faire com-
prendre à certaines personnalités étrangères que des individus de
classes considérées comme « inférieures » ne sont pas des esclaves.
Si les Hégémoniens semblent s’être fait à cette idée, cela n’empêche
pas certains incidents. Le mépris affiché par quelques éléments de la
noblesse hégémonienne envers le « bas peuple » suscite une certaine
grogne que le Conseil Local a bien du mal à calmer. Ce ne sont cepen-
dant pas les ressortissants de la nation des Patriarches qui posent le
plus gros problème mais bien quelques riches individus issus des États
du Rift et du Royaume de l’Indus. Les plaintes concernant leurs exac-
tions se multiplient : employés fouettés, jeunes filles violées, refus
d’obtempérer face aux forces de l’ordre, esclavage déguisé, introduc-
tion dans la ville de produits illégaux, etc. Les Phorcys ont bien du mal
à faire comprendre à certains puissants personnages qu’ils ne peuvent
se permettre tout et n’importe quoi en Union Méditerranéenne. Si
la plupart de ces affaires sont étouffées en offrant aux victimes de gé-
néreux dédommagements, la population commence à en avoir assez
de ces comportements. Il se pourrait bien que cette situation, si elle
devait perdurer, nuise durablement aux intérêts de la ville. De plus,
les forces de l’ordre vont devoir gérer un dossier délicat concernant
un riche noble de l’Indus, Essar Polemus, qui est soupçonné d’avoir
fait enlever et assassiner plusieurs jeunes personnes.
Les Voleurs de Statues : les Voleurs de Statues sont dirigés par
un riche collectionneur d’art, Hubert Dargo, qui possède une station
secrète quelque part dans l’Atlantique où il entrepose une partie de
son butin. Le reste, il le vend à de riches personnalités d’Hégémonie,
de Ligue Rouge ou de République du Corail. Ses hommes sont tous
des spécialistes du cambriolage qui utilisent des technologies très
avancées pour commettre leurs forfaits. Ils disposeraient notamment
d’un dispositif anti gravité généticien qui leur servirait pour déplacer
les statues. Ils ont une réputation internationale et agissent toujours
en prenant soin de ne faire aucune victime.
NÉO-TROIE
Rillion Labille : Rillion est un individu d’une grande intelli-
gence et qui a réussi l’exploit de travailler pour le Département Noir
alors qu’il est depuis toujours membre de la Voix Divine. Descendant
d’un des « banquiers » assassinés par les Méditerranéens, il est un des
principaux agents de Mollen et rêve du jour où l’Union s’effondrera.
Mais c’est un homme patient qui sait parfaitement dissimuler ses sen-
timents. Il a effectivement des relations dans tous les milieux et peut
s’avérer, malgré tout, un précieux contact.
OMÉROSS
Vilmon de Sardass : les rumeurs qui courent sur Vilmon sont
vraies. Il aime tous les jeux et notamment ceux au cours desquels
on risque sa vie. Il aime autant risquer sa vie que celle des autres. Sa
station dans l’Atlantique existe bel et bien et, une fois par an, il y fait
enfermer un groupe de gens choisis au hasard qui doivent survivre
aux pièges mortels qu’il y a fait installer.
Lana Victoris : si vous voulez faire entrer ou sortir quoi que
ce soit du bassin méditerranéen, le Réseau d’Orem est l’organisation
qu’il vous faut. Lana dirige un groupe de passeurs extrêmement com-
pétents et discrets. Cependant, entrer en contact avec elle est difficile
car elle se montre d’une extrême prudence. Il est donc nécessaire de
passer par de nombreux intermédiaires avant d’avoir une entrevue
avec cette femme. Elle connaît un très grand nombre de capitaines
et beaucoup lui doivent des services. Ses tarifs sont cependant assez
exorbitants.
Limon : les autorités ont tort de s’inquiéter au sujet de ce
groupe. Beaucoup d’autres organisations et même les Frères des
Abysses, ont tenté de recruter ses membres. Mais fort heureusement,
il semble qu’aucun d’eux ne soit capable de faire quoi que ce soit
sérieusement. Un peu idiots, plutôt rêveurs, incapables de concevoir
sérieusement de tuer quelqu’un, ils sont aussi désorganisés et pas
vraiment méchants. Il est tout de même rare dans un univers aussi
violent que, comme l’a raconté un marchand, son agresseur s’excuse
de son forfait. En fait, ils passent souvent le plus clair de leur temps
dans les installations techniques, à partager leurs rêveries et à refaire
le monde. Non, le seul danger, ce sont eux qui le courent. Car, si pour
l’instant ils ont eu la chance de ne jamais croiser la route d’individus
vraiment dangereux, il se pourrait bien que ça ne dure pas.
97
SYRTE
Tensions avec le Culte du prophète : la rumeur concernant
le Culte du prophète est l’œuvre de Mollen qui s’est servi de l’idée
farfelue de 2 commerçants cherchant à unir Syrte et Tamez contre un
ennemi commun. Leur idée ne serait restée que de belles paroles si
les agents de Mollen ne les avaient pas encouragés à répandre cette
rumeur et à l’enjoliver quelque peu. Depuis les récents incidents, les
2 marchands font profil bas puisqu’ils se sentent responsables de cette
situation regrettable et qu’ils n’avaient pas l’intention de provoquer
des actes de violences.
Maisons mineures et la Voix Divine : les Maisons Daven et
Mellizane sont des cibles prioritaires pour Mollen et la Voix Divine en
raison de leurs activités, le traitement de l’eau et l’énergie. Cela fait
plusieurs années que les entreprises qu’elles dirigent sont infiltrées
par des agents du pirate. Il faut aussi noter que contrairement à ce que
les gens pensent, il n’y a pas plus d’éléments de la Voix Divine à Syrte
que dans les autres villes du bassin méditerranéen.
Le site d’Al Marj : la ville d’Al Marj ne s’est pas enfoncée dans
le sol, c’est le sol qui s’est refermé sur elle au moment de l’Exode.
Juste avant la catastrophe finale qui a presque anéanti la vie sur terre,
une machine généticienne a été utilisée pour modifier la structure
géologique de la région. Le Généticien Faedron l’Historien, qui n’était
pas encore un renégat connu sous le pseudonyme de Trompeur, s’inté-
ressait beaucoup aux ruines souterraines situées sous la ville. Soucieux
de préserver toute la région, il demanda à Siomed l’Inventeur, présent
dans la région (c’est sa statue qui se trouve en ville), de concevoir un
dispositif qui épargnerait la ville du cataclysme annoncé et qui permet-
trait, plus tard, d’accélérer localement le processus de reconstruction
de l’écosystème. Siomed ayant inventé le dispositif de régénération
globale de l’écosystème terrestre, conçut donc un système plus rapide
mais limité à la seule région de la ville. Pour préserver en partie Al
Marj du cataclysme, il utilisa, à l’instar de Nellion pour la montagne
sous-marine d’Arlis, les ressources infinies de la station généticienne
Enclume pour enfermer le site sous un carcan de pierre. Malheureu-
sement, pressé par le temps, et, avouons-le, ne se souciant guère des
dommages collatéraux, l’opération entraîna la mort de tous les êtres
vivants de la région. Après l’Exode, Faedron n’est jamais retourné sur
place, trop occupé par d’autres considérations plus importantes. Le
second site de ruines sous la ville demeure un mystère.
TAMEZ
Loth Lauberg et la Maison de la Capuche : plusieurs
mendiants de Loth sont effectivement de redoutables assassins entiè-
rement dévoués à la Maison Sollendal mais aussi à l’État Fédéral et
ce sont aussi d’excellents espions. Loth est un homme intègre qui
sait presque tout sur sa ville et qui va se retrouver dans une position
extrêmement délicate. En effet, s’il n’a pas encore pu les identifier, il
sait que des agents de la Voix Divine sont actifs à Tamez et qu’ils ont
pris contact avec la Maison Sollendal. S’il connaît le secret de cette
famille, il ignore cependant si elle soutient la cause de la Voix Divine
MENACES, MYSTERES ET AVENIR
ou pas. Si c’est le cas, il se retrouvera dans une situation impossible,
écartelé entre sa fidélité à la Maison Marchande qui lui a tout donné
et sa fidélité à l’État Fédéral. Mollen et la Voix Divine se montrent
extrêmement prudents à Tamez car ils savent que la Maison de la
Capuche est un adversaire redoutable.
Maison Sollendal : lors de la Nuit Hérétique, plusieurs
membres de la Maison Sollendal appartenant à la Voix Divine ont été
épargnés en échange d’informations et de leur renonciation à cette
faction. Mais ils ont vu leurs amis et même certains membres de leur
famille être exécutés. Dans certains cas, ce sont même eux qui ont
fourni les noms. Sallim Sollendal n’a jamais évoqué ce drame avec ses
enfants ; il considère cette affaire comme une chose du passé. Mal-
heureusement pour lui, les descendants de la Voix Divine n’ont pas
oublié. Quand un des agents de l’organisation a pris contact avec lui,
il lui a clairement fait comprendre qu’il serait bientôt temps de régler
les comptes. Il attend du patriarche de cette famille qu’il renoue avec
les traditions de ses ancêtres et qu’il répare la faute commise en sou-
tenant la Voix Divine. S’il ne fait pas le bon choix, ce sont ses enfants
qui paieront. Sallim ne sait pas quoi faire et, pour l’instant, il se mure
 dans le silence. Mais la pression est grande, d’autant plus que des
agents d’Ace Balaon sont venus l’interroger récemment, justement
en raison des liens passés de sa famille avec la Voix Divine.
Les ruines interdites : les forces de sécurité qui gardent ces
ruines sont plus symboliques qu’autre chose. Les seuls à se rendre
régulièrement dans ce lieu sont quelques archéologues qui étudient
les vestiges souterrains. Mais ceux-ci ne semblent pas receler un quel-
conque mystère. Quant au réseau de tunnels, rien n’en est jamais sor-
ti. Pour plus de prudence, des capteurs ont été disposé récemment
près de tous les accès aux profondeurs.
THESSAL
Foreurs : c’est à un assaut massif d’Olombres et d’autres créa-
tures du monde souterrain auquel les foreurs sont confrontés et, de-
puis peu, les mineurs de Thessal. Aussi, l’alliance des hommes et des
foreurs est une réalité. Au cours de l’année 569, les combats vont se
multiplier contre ce nouvel ennemi. Le Conseil des Clans a demandé
à tous les groupes de mineurs du Bassin méditerranéen de cesser les
hostilités contre les clans de foreurs et les chefs de ces derniers ont
fait de même. En juin 569, une délégation de foreurs sera même reçue
au Conseil des Clans ! Un événement à ne sûrement pas manquer…
Les foreurs : dans les profondeurs des Monts Carpathes se
trouve la plus grande ville des foreurs, Assynthalia. Le clan qui y vit
règne sur toutes les tribus d’Europe. Assynthalia a plus de 1 000 ans
d’existence et c’est de cette ville que sont originaires tous les autres
foreurs de cette région. C’est un des sites d’implantation de cette
espèce quand elle a été créée par Cyrull.
Puits de forage expérimental : en juin 569, on décide l’éva-
cuation de la foreuse, mais malheureusement la décision viendra trop
tard. Le site est, à partir du mois de juillet, assiégé par une horde
d’Olombres. Très rapidement une opération de secours va être orga-
nisée par une force composée de mineurs, de soldats, de foreurs et
de mercenaires.
Communautés proches et
autres informations
LEYFA ET ONIGER
C’est en juillet 569, après l’offensive corallienne que Leyfa et
Oniger vont officiellement rejoindre l’Union Méditerranéenne.
PULL
Les Généticiens n’ont cessé d’effectuer des expériences aussi
étranges que variées sur des groupes d’humains qu’ils ont préservés
ou « cultivés » dans certaines de leurs bases. Pull est l’œuvre d’une
mystérieuse Généticienne, Palya la Matriarche. Même les Généti-
ciens ignorent ce qu’il est advenu d’elle puisqu’elle est censée avoir
MENACES, MYSTERES ET AVENIR
Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014
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disparu peu avant l’Exode. La station de Pull a plus de 1 500 ans ce
qui explique son triste état après le réveil de ses hôtes. Pourquoi
ces derniers se sont-ils réveillés en 466 ? Mystère. Peut-être est-ce
l’œuvre d’un système automatisé ou peut-être que Palya n’a pas
vraiment disparu. Quoi qu’il en soit, les premiers habitants de Pull
n’ont pas dormi pendant plus de 1 000 ans, ils sont le résultat d’un
processus automatisé de gestation. Ils ont tous été conçus artificiel-
lement dans le cocon translucide qui leur a donné la vie et sont nés
à l’âge de 20 ans.
LE DÉTROIT DE SUEZ
Depuis la bataille contre l’Empire du Corail, le Détroit de Suez
est littéralement jonché de carcasses de navires et la navigation y est
très difficile. En plus des épaves, il y règne une intense activité de
groupes de récupérateurs et de charognards. On déplore déjà plu-
sieurs incidents dus à des erreurs de navigations, des règlements de
compte entre groupes rivaux ou à des manipulations hasardeuses de
torpilles qu’il n’aurait pas fallu déplacer. L’Union envisage donc de
réguler la zone afin de mettre un terme à ce chaos d’autant plus que
nuit terriblement à l’activité commerciale passant par cette zone.
LE DÉPÔT DE FAEDRON
Quelque part sur les terres émergées au nord de Ka, le Gé-
néticien Faedron a installé un de ses dépôts les plus importants,
un dépôt terrestre presque entièrement consacré à l’Histoire des
Civilisations humaines. Le dépôt est situé dans une région au re-
lief tourmenté où règne une importante activité généticienne.
Son accès est bien entendu extrêmement difficile. Faedron est un
Généticien Renégat un peu particulier. Passionné d’Histoire, avec
une forte prédilection pour l’antiquité, il a toujours aimé observer
l’évolution humaine en intervenant de temps en temps pour orien-
ter les choix de certains personnages célèbres. Il se soucie peu des
autres Généticiens même si ses actes l’amènent parfois à croiser
leur route. Faedron est plus connu sous le nom d’Ambassadeur de
l’Ombre et c’est certainement un des rares Généticiens que les PJ
peuvent être amené à rencontrer.
ITER
À 50 kilomètres au nord des ruines de Marseille, à 160 mètres
d’altitude, les équipes d’exploration de l’Union ont fait une décou-
verte extrêmement précieuse en mettant à jour les ruines du Centre
Mondial de Recherche sur la Fusion, autrefois appelé ITER. Avant
l’Exode, ce projet avait permis la construction de 6 réacteurs expéri-
mentaux parfaitement fonctionnels. Le centre est un vaste complexe
en partie souterrain que l’Union Globale avait transformé en forte-
resse. La plupart des structures sont encore intactes et les secrets que
renferment ce site pourraient permettre aux méditerranéens de faire
un grand bon en avant dans le domaine de la fusion.
Règles Équipements_
et matériel_ L’armée de l’Union Méditerranéenne est considérée par les
autres nations comme « décente », mais sans plus. En fait elle est bien
plus que cela, et les récents événements (bataille des États du Rift
en 569 ou les vaisseaux de l’UM ont fait merveille) ont clairement
démontré son efficacité.

REGLES ET MATERIEL
Si jusqu’à présent, l’armée de l’UM était plutôt jugée avec
condescendance c’est que d’une part, les militaires de l’UM ont tout
fait pour dissimuler la véritable puissance de leur armée en ne mon-
trant ostensiblement que les équipements et engins les moins aboutis
et d’autre part, parce qu’ils essaient le plus possible de privilégier ce
qui est léger, rapide et réellement fonctionnel. Ainsi, il ne viendrait
pas l’esprit de l’UM de concevoir un appareil tel que l’Incinérateur
polarien, qui, même s’il est extrêmement efficace, n’en demeure pas
moins un appareil complexe, lourd et peu pratique. Aussi, les autres
nations ont une tendance certaine à considérer que les Méditerra-
néens sont souvent mal armés et mal protégés.
Il existe aussi un certain nombre de domaines technologiques
où l’UM est même très en avance sur les autres nations, y compris
l’Alliance Polaire. C’est le cas pour ses canons E.M., mais aussi pour
ses torpilles à supercavitation, ses explosifs (aussi bien civils que mili-
taires), ses engins volants et certaines de ses armes terrestres (le MLI
par exemple, qui est la réponse simple à l’Incinérateur).
Enfin, l’UM est la seule nation qui ait vraiment réussi à trouver
la parade contre le chasseur polarien Spectre qui fait tant de ravages
parmi les flottes de chasseurs du monde entier, avec un appareil ro-
buste et redondant, considérablement blindé et équipé d’une tourelle
sur le dos !

Armes à feu
Toutes les armes à feu de NT III et supérieur de l’Union Médi-
terranéenne sont équipées en standard d’un système de verrouillage
de l’arme par empreinte du pouce, d’un code de configuration (voir
viseur ci-dessous), d’un compteur électronique de munitions et d’un
accéléromètre qui détecte la chute de l’arme et l’empêche de tirer
accidentellement.
De plus, tous les viseurs NT III et supérieur de l’UM intègrent
un compensateur de trajectoire qui prend en compte l’effet de la gra-
vité sur un projectile. Pour qu’il fonctionne correctement, il faut le
paramétrer avec le code de configuration de l’arme sur laquelle est
monté le viseur. Il existe 2 types de paramétrages : portée courte
(PC) ou portée longue (PL). Si le paramétrage est correct, le tireur
obtient des bonus au tir. Si le code de configuration saisi n’est pas le
bon, il obtient des malus au tir. Si on utilise une arme qui ne dispose
pas de code, il existe une configuration dite « neutre » qui ne donne
ni bonus, ni malus.
C’est essentiellement la société Ares qui fournit l’Union Médi-
terranéenne en armes à feu de petits calibres (pistolets, fusils, etc.)
ainsi que les munitions correspondantes.
La table ci-dessous résume les différents cas de figures :

Position Param. Param. Param.

« neutre » PC PL erroné
Bout +0 +2 -1 -2
portant
Courte +0 +1 +0 -1
portée
Moyenne +0 +0 +1 -2
portée
Longue +0 -1 +2 -3
portée
Portée +0 -2 +4 -5
extrême

Exemple : à longue portée, le modificateur au

Test de Tir (LdB page 226) est de -10. Avec un paramé-
trage PL, le bonus est de +2. Par conséquent, le modifi-
cateur au Test de Tir à cette distance n’est plus que de -8.

99
 NOTE SUR LES MUNITIONS
S’il y a bien un endroit où l’on trouve des munitions MP (voir
chapitre sur les munitions dans le supplément sur l’Alliance Polaire),
c’est bien en Union Méditerranéenne. Il faut savoir en effet que l’an-
cienne Europe est le berceau des munitions sans étui. Aussi, il n’est
pas surprenant de découvrir que l’UM ait poursuivi les avancées dans
ce domaine. En particulier, Les munitions MP de l’UM ont exacte-
REGLES ET MATERIEL
6,6 mm PPA (NT IV)
Le fusil d’assaut léger a été conçu dans un contexte de guerre
symétrique où 2 armées s’affrontaient face à face à des distances tac-
tiques excédents rarement 300 m. Dans ce contexte, il était très im-
portant de disposer d’une grande capacité de saturation pour rendre
trop dangereux ou impossible le mouvement dans une zone et per-

ment la même forme que les munitions avec étui NT II. Ceci permet mettre ainsi de stopper plus facilement les avancées ennemies.
de les utiliser avec les chargeurs et les armes NT II sans aucune modi- Or le calibre des armes en vigueur (7,62 mm) ne permettait pas
fication. De plus, si l’UM a fait ce choix technologique, c’est tout à un soldat d’emporter une grande quantité de munitions. D’autre
simplement parce que les munitions MP, bien que plus coûteuses, sont part, la puissance de ces munitions générait un recul important, ce qui
beaucoup plus légères que les MD (gain de poids de 40 % à NT III, rendait l’usage du mode automatique difficilement contrôlable. Enfin,
45 % à NT IV, etc.) Or c’est la philosophie qu’a privilégiée l’UM. l’arme elle-même était assez lourde, ce qui réduisait encore le poids
Enfin, les capacités de production de l’UM, bien que conséquentes, des munitions transportées. C’est pour toutes ces raisons que furent
n’égalent pas encore celles des autres nations. Aussi, ne pas avoir à introduits les projectiles de petits calibres (5,45 mm, 5,56 mm) qui
dépenser de ressources pour fabriquer des nouveaux chargeurs ou des permirent de construire des armes plus légères, avec des chargeurs
étuis permet de les consacrer à d’autres tâches. plus importants et des projectiles environ 2 fois plus légers.
Cependant, dans le contexte d’une guerre asymétrique, où des
MP-THV (NT III) troupes ennemis n’attaquent jamais de front, se tiennent à une dis-
tance de tir supérieure à 300 m et portent de surcroît des protections
En fouillant dans les ruines d’une ville de l’ancienne France, (gilets pare-balles par exemple), le fusil d’assaut léger montre clai-
l’UM est tombée sur les plans d’un étrange projectile de pistolet, très rement ses limites et il devient nécessaire d’utiliser de nouveau des
léger, à ogive inversée et avec une base creuse (cf. illustration). armes d’un calibre plus conséquent. Ceci se traduit par une réduction
de la puissance de feu (moins de soldats sont équipés de fusils d’assaut
légers) et la logistique s’en trouve compliquée.
Or, depuis que l’Alliance Polaire a décidé de s’approprier la Sur-
face, les troupes de l’Union Méditerranéenne se retrouvent face à des
petits groupes mobiles, puissamment armées et bien protégés. Les
cyborgs en particulier, avec leur endurance et leur blindage naturel
pouvant aller jusqu’à 8 (H), leur causent de véritables problèmes.
Aussi, l’UM décide de mettre au point un nouveau projectile, in-
termédiaire entre le 5,56 et le 7,62 mm, qui a la portée du 7,62 mm,
une pénétration et des dommages similaires, mais tout en étant plus
léger que du 7,62. C’est ainsi que naît le calibre 6,6 mm PPA (Portée
Les caractéristiques de ce projectile lui permettent de se dépla- et Pénétration Accrues). Dans un premier temps, les scientifiques se
cer très rapidement et d’avoir un pouvoir pénétrant et d’arrêt impor- concentrent sur l’amélioration de la portée en concevant un projec-
tant. Malheureusement, la pression générée dans le canon est plus tile allongé, à la base réduite et doté d’un faible coefficient de traînée
importante qu’avec des projectiles standards et seuls les pistolets balistique. Puis, pour améliorer la pénétration, il remplace le nez du
moyens ou supérieurs sont capables de la supporter. De plus, le pro- projectile par un nez en ogive inversée (inspiré du projectile THV).
jectile étant très léger, il perd de la vitesse très rapidement, le rendant Cependant, cela se traduit par baisse de la portée. Aussi, il rajoute une
très peu précis à « longue distance ». Enfin, étant difficile à fabriquer, coiffe en plastique pour que le projectile garde sa forme effilée. Enfin,
il coûte très cher. pour rendre la munition compacte et plus légère, ils la convertissent
Caractéristiques : en munition télescopée avec une douille en nano-plastique (voir illus-
tration ci-dessous), ce qui permet d’obtenir un gain de poids de 50 %.
Péné- La contrepartie de ces munitions légères et performantes, c’est un
Poids Prix Dommage Cal.
tration
coût assez conséquent. Il existe aussi une version perforante de cette
Pistolet moyen 4g 72 sols 5 (H) / 3D10+1 (H) / 9 mm munition (APHC) où la tête ainsi qu’une partie du corps est remplacé
1 (V-) 1D6-3 (V-) THV par du nano-tungstène, tandis que le reste du projectile est en nano-
Pistolet lourd 5,5 g 91,5 sols 6 (H) / 3D10+2 (H) / 11,43 mm aluminium.
1 (V-) 1D6-3 (V-) THV
L’UM cherche activement un moyen de mettre au point un pro-
pistolet
4g 72 sols 6 (H) / 3D10+2 (H) / 9 mm cédé de fabrication qui permettrait de faire baisser de manière signifi-
mitrailleur léger 1 (V-) 1D6-3 (V-) THV cative le prix de cette munition.
pistolet 7 (H) / 3D10+3 (H) / 11,43 mm
5,5 g 91,5 sols
mitrailleur lourd 1 (V-) 1D6-3 (V-) THV

Modificateurs aux Tests de Tir :

THV
Bout portant +0
Courte portée +0
Moyenne portée -1
Longue portée -3
Portée extrême -7

Exemple : à longue portée, le modificateur au

Test de Tir (LdB page 226) est de -10. Un projectile THV
impose un malus supplémentaire de -3. Le modificateur
au Test de Tir à cette distance est donc de -13. Si l’arme
qui tire ce projectile utilise un viseur avec un paramé-
trage portée longue correct, alors, le modificateur au Test
de Tir passe à -11 (-13 +2).

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

100
 Caractéristiques : fait constitué de 2 chargeurs de 8 munitions que l’on clipse sur une
plaque de base. Ceci permet de recharger très rapidement l’arme, à
Poids Prix Pénétration Dommage condition bien sûr que l’on dispose de chargeurs déjà pleins. Poids
d’un chargeur plein (8 coups) : ~160 g.
6,6 mm 4D10+2 (H)
8,5 g 40 sols 9 (H) / 1 (V-)
PPA / 1D6-2 (V-)

REGLES ET MATERIEL
6,6 mm
80 sols 15 (H) / 2 3D10+5 (H)
PPA APHC 8,5 g (V-) / 1 (V+) / 1D6-3 (V-)
(PPA/HC)

Note : à NT IV, un projectile MP de 5,56 mm (respectivement

7,62 mm) pèsent 5,4 g (respectivement 11,25 g) et coûtent 25 sols
(respectivement ~ 34 sols).

Pistolets
Exir 109 : pistolet léger des agents méditerranéen. Il utilise des
balles de 3 mm.
SIG 915 : C’est le pistolet moyen des forces de sécurité et de
l’armée de l’Union Méditerranéenne. Il peut être utilisé avec n’im-
porte quelle main et il est très fiable. L’arme peut aussi tirer des balles
THV. Poids d’un chargeur plein : ~160 g.
SIG 950PM : C’est le pistolet mitrailleur moyen des forces de sé- Fusils, Fusils d’assaut
curité de l’UM. Il est équipé d’un sélecteur de tir qui permet de choi- et mitrailleuses
sir entre le mode coup par coup, le mode rafale 3 coups ou le mode
rafale automatique. Il est équipé d’un chargeur de type camembert FCR-12 : C’est un fusil de chasse automatique d’assaut équipé
d’un chargeur à tambour contenant 32 cartouches. Il est de plus équi-
d’une capacité de 50 projectiles (voir illustration ci-après). L’arme pé d’un mécanisme absorbeur de recul qui permet de tirer des rafales
peut aussi tirer des balles THV. Poids d’un chargeur plein : 550 g. longues avec une extrême précision (+2 au Test de Tir). Enfin, les
mécanismes de chargement et d’éjection ont été conçus pour fonc-
tionner avec un minimum de lubrifiant et de nettoyage de telle sorte
qu’une « révision » n’est nécessaire que tous les 15 000 coups. Le
fusil peut tirer 3 types de munitions : de la chevrotine (voir règle
sur les fusils à pompe du LdB page 231), des grosses balles en plomb
ou une charge creuse de 19 mm de diamètre. L’arme est utilisée par
certaines forces de l’ordre ainsi que par les troupes spéciales qui évo-
luent en milieu urbain. Elle est très appréciée pour sa stabilité et sa
puissance de feu. Poids d’un chargeur à tambour plein : 1,3 kg.
FAL/56 : C’est le fusil d’assaut léger des troupes et des forces de
l’ordre de l’UM. C’est un modèle de type « bullpup » avec éjection
des douilles vers le bas (rendant L’arme complètement ambidextre)
et équipée d’un cache-flamme. De plus, une partie des gaz d’éjection
est redirigée vers le haut via 2 petites fentes au bout du canon. Ceci
permet de limiter la montée de l’arme vers le haut et donc d’offrir
un meilleur contrôle lors des tirs en rafale (les bonus lors des tirs
en rafale, page 228 du LdB, s’appliquent aussi à portée moyenne). À
noter que certaines troupes d’élite utilisent l’arme avec des chargeurs
contenant 60 ou 100 cartouches (voir illustrations). Poids d’un char-
geur plein : 280 g (30 coups), 560 g (60 coups), 933 g (100 coups).
Orthus 2000 : C’est le dernier né de la société Ares et il fait
fureur aussi bien auprès des forces de l’ordre que des criminels. C’est
un pistolet constitué de 2 pistolets lourds qui sont placés l’un à côté
de l’autre et qui permettent de tirer 2 projectiles simultanément (voir
illustration ci-après). Le pistolet est de plus équipé de 2 capteurs qui
analysent le poids d’un projectile en mesurant son volume, d’un
mini-calculateur et d’une mini-batterie. Lorsque l’on presse sur la
détente, le calculateur programme le délai entre chaque tir afin que
la trajectoire des 2 projectiles soit parfaitement synchronisée, garan-
tissant ainsi une arrivée au même temps des projectiles sur la cible.
Par conséquent, 1 seul Test de tir est nécessaire et celui-ci se fait avec
un bonus de +3. Dans ce cas, les dommages sont de 4D10+4 (H).
Cependant, au-delà de la portée moyenne, la dispersion devient trop
importante, et il faut traiter les 2 projectiles comme 2 attaques sépa-
rées (avec néanmoins un bonus de +1 au Test de tir). À présent, le
logiciel du calculateur n’est capable de gérer que des munitions FMJ.
L’arme peut tirer 800 coups avant qu’il ne soit nécessaire de changer
la batterie (50 g, 20 sols). Le chargeur a la particularité d’être en

101
 AR-9000 : C’est le tout nouveau fusil d’assaut de calibre
6,6 mm PPA qui équipe les troupes de la Surface et qui a été spéciale-
ment conçu pour lutter contre les forces du Primarque. Construit en
nano-fibres de carbone et en nano-acier, il est particulièrement léger
et robuste. Tout comme le FAL/56, c’est un modèle de type « bull-
pup » avec éjection des douilles vers le bas et d’une partie des gaz vers
le haut (les bonus lors des tirs en rafale s’appliquent aussi à portée
REGLES ET MATERIEL

moyenne) et équipée d’un cache-flamme. Le chargeur en plastique

translucide, a la particularité d’être placé horizontalement, au-dessus
du canon. Il contient 50 cartouches, en 2 rangées de 25. Un astucieux
mécanisme permet de faire tourner la munition de 90° afin qu’elle
puisse être introduite dans la chambre (voir illustration). L’arme est
équipée d’une télémètre laser, d’une caméra, d’un identification ami
ou ennemi (IFF) et d’un viseur fixe de secours. La caméra est dotée
de plus d’un intensificateur de lumière, ce qui permet l’utilisation de
l’arme la nuit. Les images de la caméra sont projetées sur la visière
du casque du tireur et le puissant logiciel intégré dans l’arme permet
de visualiser de nombreux paramètres, comme la distance de la cible,
sa vitesse, le point d’impact, etc. Ceci confère un bonus de +5 aux
tests de Tir. Puisque le soldat peut voir via la caméra, il est parfai-
tement possible de tirer tout en restant à l’abri. La batterie (200 g,
100 sols), logée dans la crosse, permet à la caméra de fonctionner
pendant 1 mois sans interruption. Poids d’un chargeur plein : 530 g.
LMG-9000 : C’est la mitrailleuse légère qui équipe les troupes
de la surface. Elle est du même calibre que l’AR-9000 et dispose
du même équipement, des mêmes matériaux et du même système
d’éjection des gaz vers le haut. Elle est alimentée par une bande de
100 cartouches de type APHC et dispose d’un bipied pour un meil-
leur contrôle de l’arme lors des tirs en rafale. En plus d’être très
légère pour une mitrailleuse, l’arme est particulièrement fiable. Un
soldat équipé du LMG-9000 transporte typiquement une dizaine
de ces bandes (soit un poids total de 13,27 kg). Poids d’une bande
pleine : 1,06 kg.

PISTOLETS_

FOR Ini. Mode Mun. DIS

Nom Dom. Portée tir Pds Coût (Coût) (M.noir) NT Fabricant Nation Cal.

3 / 15 / 30/
Exir 109 2D10+1 - - CC 0,35 2 800 35 (100) 5(10) II Ares Ind. UM 3mm MP
60 (90)
3D10 (FMJ) ou 5 / 25 / 50 / 12
SIG 915 - CC 1,0 3 500 15 (424) 10 (15) III Ares Ind. UM 9 mm MP
3D10+5 (JHP) 100 (150)
3D10+1(FMJ) 6 / 30 / 60 / 13
SIG 950PM ou - CC,RLRC, 1,5 4 500 50 (1 420) 5 (10) III Ares Ind. UM 9 mm MP
4D10 (JHP) 120 (180)

Orthus 2000 4D10+4 (H) ou 4 / 20 / 40 / 13 UM 11,43 mm

- CC 1,5 5 000 8+8 (584) 5 (10) III Ares Ind.
2x3D10+1 (H) 80 (120) MP
FUSILS, FUSILS D’ASSAUT ET MITRAILLEUSES_

FOR Ini. Mode Mun. DIS

Quoi Dom. Portée tir Pds Coût (Coût) (M.noir) NT Fabricant Nation Cal.

2 / 7 / 15 /
4D10 (H) 30 (45) 32 (160)
4D10+3 (H) 5 / 23 / 45 / 14
FCR-12(*) - CC, RL 4,2 5 000 32 (320) 5 (10) II Ares Ind. UM 12
5D10+3 (H), 90 (135) 32 (3 200)
Pen 2 (V-) 6 / 30 / 60 /
120 (180)
30 (533)
20 / 100 / 2,15
-3 CC,RLRC, 2,43 4 500 60 (1 066) 5 (10) 5,56 mm
FAL/56 4D10 (H) 200 / 12 III Ares Ind. UM
100 MP
400 (600) 2,80 (1 777)
4D10+2 (H) / 30 / 150 /
1D6-2 (V-) -1 CC,RLRC, 2,96 8 000 50 (2 100) -1 (0) 6,6 mm
AR-9000 300 / 12 IV Ares Ind. UM
Pén. 9 (H) / PPA
600 (900)
1 (V-)
3D10+5 (H) /
1D6-3 (V-) 50/250/500/ 13 100 6,6 mm
LMG-9000 Pén. -3 RL 4,79 12 000 (4 200) -1 (0) IV Ares Ind. UM
15 (H) / 1 000 (1 500) PPA/HC
2 (V-) / 1 (V+)
La première ligne donne les caractéristiques pour la chevrotine, la seconde pour les grosses balles en plomb et la troisième pour la
(*)

charge creuse

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

102
Équipements Divers
Batterie EHC : La Batterie Extrêmement Haute Capacité (EHC)
est uniquement fabriquée par l’UM. Elle est composée d’une cathode
faite d’un composite en nano-sulfure de lithium et en nano-carbone
mésoporeux et d’un anode en nano-fils de silicium. Elle est 4 fois plus
performante qu’une batterie THC (voir Guide Technique, page 342),
mais elle coûte 25 fois plus. Elle est aussi très difficile à fabriquer et
actuellement, l’UM ne sait pas faire de batteries EHC d’une puissance
supérieure à GP-C1.
Exemple : Une batterie THC GP-C1 pèse 38 kg
et coûte 2 280 sols. Une batterie EHC pèse 9,5 kg, mais
coûte 14 250 sols.
MLI : le Mortier Léger d’Infanterie (MLI) est un mortier de
50 mm qui équipe les troupes de Surface de l’UM. Son rôle est le
support aux troupes à courte distance et il peut aussi servir « d’anni-
hilateur » de menaces, tout comme l’Incinérateur polarien. Cepen-
dant, la solution retenue par les Méditerranéens est nettement plus
pratique et surtout beaucoup plus légère.
Extérieurement, le MLI ressemble à n’importe quel autre mor-
tier : il est constitué d’un tube (de 60 cm de long), d’un bipied et
d’une plaque de soutien. Cependant, contrairement aux mortiers des
autres nations, les obus du MLI ne sont pas autopropulsés, c’est le
mortier qui les propulse, ce qui permet de réduire considérable le
poids du projectile. En effet, le fond du tube contient un puissant
ressort, un moteur électrique et une mini-batterie EHC. Pour lancer
un obus, on appuie sur un bouton qui active le moteur électrique.
Celui-ci va entraîner 2 câbles reliés à une plaque qui va comprimer le
ressort jusqu’à ce que des ergots le retiennent. Il suffit alors de pres-
ser une détente pour relâcher le ressort. La batterie (GP-A1) a une
autonomie de 340 coups avant de devoir être rechargée. Le mortier
peut tirer toutes les 4 secondes.
L’obus est lui-aussi assez différent, puisqu’il n’embarque pas de
charge propulsive. De plus, il contient un explosif surpuissant (du
nano-Octanitrocubane, aussi utilisé par l’Alliance Polaire pour son
Incinérateur) ce qui le rend léger et extrêmement compact. Ainsi,
il ne pèse que 500 g et se présente sous la forme d’un cylindre de
46 mm de diamètre et de 56 mm de long. Sur la paroi du cylindre,
sont plaquées 14 ailettes en fibres de carbone de 1 mm d’épaisseur
et de 10 mm de largeur et retenues par 2 cordes en plastique. L’obus
embarque aussi un accéléromètre et une fusée de proximité.
Lorsque l’obus est inséré, des lames acérées disposées en haut
du tube sectionnent les cordes, libérant ainsi les ailettes. L’obus, une
fois en vol, se met alors à tourner sur lui-même, ce qui permet de
le stabiliser, améliorant ainsi sa trajectoire. De plus, grâce à la pré-
sence de l’accéléromètre, la fusée de proximité est automatiquement
armée. Par le passé, il est arrivé que la fusée s’arme lorsqu’on faisait
simplement tomber l’obus, avec les conséquences désastreuses que
l’on peut imaginer. Il semble que ce problème soit maintenant résolu.
Mais le véritable avantage de ce système, c’est que le mortier
peut tirer jusqu’à 4 obus en même temps (ils sont simplement empi-
lés les uns au-dessus des autres), délivrant ainsi un véritable déluge
de feu sur les cibles. La portée du mortier dépend donc du nombre
d’obus tirés simultanément :
# Projectiles Portée
1 24 / 120 / 240 / 480 (720)
2 14 / 70 / 140 / 280 (420)
3 10 / 50 / 100 / 200 (300)
4 8 / 40 / 80 / 160 (240)
Note : un mortier est une arme peu précise. Aussi, les modifica-
teurs aux tests de Tir sont les suivants :
Bout Courte Moyenne Longue Portée
portant portée portée portée extrême
0 -5 -10 -15 -15
103
Filet tueur : Ce filet est destiné à protéger les soldats de la
Surface des créatures « agressives ». Il est donc placé à des endroits
stratégiques autour des camps afin que celles-ci se retrouvent prises
dedans. Le filet, de 4 m2 de surface, est constitué de fibres de Plasti-
tane recouvertes d’un matériau piézoélectrique, lui-même recouvert
d’un revêtement extrêmement effilé à base de diamant synthétique et
de carbure de tungstène. Le filet est contrôlé par un petit boîtier très
REGLES ET MATERIEL
résistant de 1,5 kg contenant un capteur de mouvement, un micro-
contrôleur et une batterie EHC de type GP-B1. Lorsqu’une créa-
ture se prend dans le filet, le capteur informe le micro qui déclenche
l’envoi d’un courant alternatif très rapide dans le filet. Le matériau
piézoélectrique va alors successivement se contracter puis reprendre
sa forme initiale. Le revêtement va donc en faire autant et se compor-
ter comme une scie découpe roche !
Les dommages sont de 2 (H) et augmentent de 2 (H) par tour.
Le blindage de la cible est considéré comme un obstacle (voir Guide
Technique, page 312) qu’il faut d’abord détruire avant de pou-
voir attaquer les seuils de blessure. La batterie a une autonomie de
100 tours, mais le filet ne peut délivrer plus de 30 points (H) par tour.
Le filet a une force de 60. Chaque heure passée à recharger la batterie
permet de récupérer 20 tours d’autonomie.
Actuellement, le capteur n’est pas 100 % fiable et une créature
qui ferait le mort pendant un certain temps pourrait provoquer l’ar-
rêt de la scie. Elle pourrait alors tenter de s’échapper en repoussant
le filet d’un coup, si celui-ci n’est pas trop enfoncé dans les chairs.
Heureusement, une créature capable de faire le mort, cela ne court
pas la Surface.
Exemple : Un Hérisse (FOR 30, Carapace 8 (H),
RD -11) se prend dans le filet. Le premier tour, les dom-
mages sont de 2 (H), totalement insuffisants pour passer
la carapace modifiée par la RD. Au bout de 10 tours,
les dommages sont de 20, donc de 1 contre la carapace
(20 - 8 - 11). C’est au moins 10 % de la valeur de la
carapace, celle-ci perd donc 1 point (il en reste 7). Au
tour 11, les dommages passent à 22 et la carapace perd
4 points (22 - 7 - 11), il lui en reste donc 3 ; au tour
12, la carapace est détruite et 10 points affectent les
seuils de blessure (24 - 3 - 11). À partir du tour 15, les
dommages sont toujours de 30 et 19 affectent systémati-
quement les seuils de blessure (30 - 11). Le Hérisse peut
tenter un duel de Force pour se libérer du filet, mais ses
chances sont quasi-nulles.
Fuseur anti champ absorbant : depuis que les troupes mé-
diterranéennes de surface affrontent les troupes de l’Alliance Polaire,
ils sont confrontés de plus en plus souvent à des engins protégés par
des champs absorbants pouvant contenir jusqu’à 100 000 PR (voir
Guide Technique page 51). Or, rarement équipées d’armes lourdes, ces
troupes se retrouvent fort dépourvues contre ce genre de protection,
car il leurs faudrait dépenser énormément de munitions (par exemple
10 000 projectiles de 6,6 mm PPA) pour arriver à le faire tomber.
Aussi, l’Union Méditerranéenne a dû concevoir en catastrophe
une arme pour contrer ce champ défensif. C’est ainsi qu’est né le
« Fuseur », créé par Enrico Faumae Stenn, un des plus grands ingé-
nieurs de la société Ares. Il est constitué d’un disque de 427 mm de
diamètre et pesant 5,5 kg et d’un trépied de 1,5 kg qui permet de
stabiliser le disque placé perpendiculaire au sol. Le trépied n’est pas
fixé au disque, ce qui permet de le transporter indépendamment du
disque. Sur le disque sont collés 144 charges creuses de type EFP
(projectile formé par explosion) de 30 mm de diamètre et de 42 mm
de long. Ils sont positionnés de telle manière qu’ils convergent tous
sur la cible visée. Le système est typiquement utilisé lors d’une em-
buscade où il peut être placé jusqu’à 20 m de distance de l’objectif
à atteindre. La mise à feu se fait à distance, ce qui permet de garan-
tir la survie du tireur. Chaque EFP qui percute le champ absorbant
retranche 1 000 PR, soit un maximum de 144 000 PR. Même s’il
est parfaitement possible que certains n’atteignent pas leur but, le
nombre d’EFP restants est largement suffisant pour faire tomber un
champ absorbant de 100 000 PR.
 Personne ne sait vraiment pourquoi cette arme s’appelle un
« Fuseur ». Certain pensent que c’est la contraction des mots « Fusée »
et « Tueur », mais rien n’est moins sûr. Il est en tout cas certain que le
spectacle de l’impressionnante boule de feu au départ des 144 EFP et
les éclats métalliques des projectiles fondant vers leur cible a pu inspirer
son concepteur à donner à cette arme un nom à nul autre pareil.
Mais Enrico a tout de suite reconnu le potentiel de ce système.
REGLES ET MATERIEL
Atténuateurs soniques : mis au point par des mineurs de
l’Union, les Atténuateurs soniques sont restés pendant longtemps
un secret jalousement gardé par les Clans. Mais depuis le rapproche-
ment avec la Ligue Rouge et l’Hégémonie, ce dispositif se répand
partout dans le monde, principalement là où il existe des conflits avec
les foreurs. Un atténuateur sonique consiste en un réseau de petits
appareils disposés sur une armure et reliés entre eux par des câbles

Ainsi, s’il a choisi un diamètre de 427 mm, ce n’est pas du tout au
hasard, mais parce que c’est le diamètre des torpilles de taille 4. Les
Méditerranéens disposent donc d’une version subaquatique du Fu-
seur qui leurs permet de détruire les champs absorbants protégeant
des engins sous-marins. Et si le champ est plus puissant, alors il suffit
de lancer des bordées de ces torpilles pour le faire tomber.
Il a aussi installé le Fuseur dans des missiles air-sol. Dans ce cas,
les EFP sont orientées de telle manière qu’ils se dispersent dans une
zone elliptique de 50 m de long et de 5 m de large (environ 200 m2).
L’arme est alors utilisée pour attaquer par-dessus (là ou la protection
est la plus faible) des camps et des convois de blindés légers. Une fois
lancée sur les cibles, le missile est programmée pour exploser à une
hauteur de 20 m. Une pluie d’EFP va alors s’abattre sur les véhi-
cules. Typiquement 2D6-2 EFP atteignent leur cible. Chaque EFP a
une pénétration de 22 (H) / 4 (V-) et inflige 8D10 (H) / 1D6+1 (V-)
points de dommage.
Enfin, Enrico travaillerait sur une version du Fuseur terrestre
avec dispersion elliptique afin que les troupes au sol puissent attaquer
des convois de blindées légers.
très minces, mais néanmoins très robuste. Il permet de disperser une
partie des effets d’une attaque sonique. Le dispositif fonctionne aussi
bien contre le pouvoir des foreurs que contre n’importe quelle autre
attaque sonique. Notez qu’un atténuateur est prévu pour équiper des
exo-armures et il n’est d’aucune utilité si vous ne disposez que d’une
tenue légère. Un Atténuateur est par défaut de niveau 12. Il peut en
exister de plus ou moins puissants. L’appareil réduit de moitié les
dommages soniques et retranche son niveau aux dommages restant.
Son niveau est également une pénalité pour tous les tests nécessaires
pour obtenir un effet particulier avec une attaque sonique (voir Pou-
voir Sonique des Foreurs, Créatures page 169). L’atténuateur est ali-
menté par le GP de l’armure. Si l’armure n’a plus de courant, l’atté-
nuateur est inopérant.
Note : le filet d’atténuation des ondes soniques disposé à Thessal
et un dispositif unique qui n’a jamais pu être reproduit dans d’autres
villes. Il utilise une technologie azuréenne découverte par les mi-
neurs de la région, technologie qui, jusqu’à présent, n’a pas livrée
ses secrets.

ÉQUIPEMENTS DIVERS_
Mun. DIS
Quoi Dom. Pds Coût (M.noir) NT Fabricant Nation
(Coût)
Batterie EHC N/A THC / 4 1 500/kg N/A -1 (0) IV Mistral UM
11D10+5 (H) /
MLI 4,5 2 000 1 à 4 (500) 5 (10) IV Mistral UM
1D10+1 (V-) [NPE 5]
Industries de
Filet tueur Spécial 8 kg 8 000 sols N/A 5 (10) IV UM
l’union
Fuseur anti-champ Spécial 7 kg 14 400 sols N/A -1 (0) IV Ares Ind. UM
absorbant
1 kg x Clans de
Atténuateur sonique - Coefficient de 1 000 par kg - 5 (10) III UM
Mineurs
surface

Armes MD fonctionne à l’essence, tout comme dans la première génération.

électromagnétiques
Canons terrestres
Les canons E. M. de première génération de l’UM utilisent un
générateur MHD. Même si c’est un appareil relativement compact,
la quantité d’essence consommée est assez conséquente et cela limite
donc l’autonomie de l’arme (par exemple, avec 1 000 litres d’es-
sence, on peut tirer environ 900 coups avec un canon E.M. de 40 mm
mais seulement une vingtaine avec un canon de 180 mm). Ils ont aussi
l’inconvénient d’être assez longs, leur longueur totale étant voisine
de 100 fois le calibre du canon. Ainsi, un canon E.M. de 180 mm, en
plus de peser environ 38 tonnes, mesure 18 m de long (18 000 mm),
ce qui oblige à le transporter sur un véhicule spécial et cela limite
grandement sa mobilité.
Aussi les scientifiques de la société Méta viennent de mettre au
point une nouvelle version beaucoup plus compacte. Ce sont d’ail-
leurs les plans de ce nouveau modèle qui ont été volés par les Coral-
liens et qui ont servi à la fabrication de leur version du Mauler.
La nouvelle génération de canon E.M. est constituée de 2 géné-
rateurs MHD et de 2 canons E.M, l’un au-dessus de l’autre. Le pre-
mier canon E.M. est scellé est rempli d’air. Le premier générateur
Cependant, il est 3 fois plus petit, car il n’est pas utilisé pour accélé-
rer le projectile mais pour accélérer un piston qui se trouve dans le
premier canon E.M. Le piston va alors comprimer l’air qui va com-
primer très fortement un mélange d’argon et de particules de césium
contenu dans le second générateur MHD. En se détendant, le gaz va
d’une part repousser le piston (il est ainsi près pour le prochain tir)
et d’autre part, déclencher le pic de courant du générateur MHD.
De plus, la chaleur issue de la compression de ce mélange est utilisée
pour réchauffer le mélange air-essence du premier générateur MHD,
augmentant encore l’efficacité du système.
Comparé à la première génération, les caractéristiques de cette
nouvelle génération sont les suivantes :
MUN avec 1000 l
Poids Coût Longueur totale d’essence
-25 % Idem 50 × D ×3
Exemple : un canon E.M. de 180 mm de pre-
mière génération pèse environ 38,2 t, a une longueur de
18 m et peut tirer 18 projectiles avec 1 000 l d’essence.
Un canon E.M. de seconde génération ne pèse plus que
28,7 t, a une longueur de 9 m et peut tirer 54 projectiles
avec 1 000 l d’essence.

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

104

Armes Gauss
Les scientifiques de Méta viennent aussi tout juste d’appliquer
le principe du double canon E.M. aux armes Gauss. Ainsi, les armes
Gauss de deuxième génération, en plus du supercapaciteur, disposent
d’un deuxième canon muni d’un piston et d’un mini générateur
MHD. De surcroît, au lieu d’utiliser une batterie non-rechargeable,
le nouveau modèle intègre une batterie EHC, beaucoup plus légère et
suffisamment compacte pour qu’elle soit intégrée directement dans
l’arme. Ceci présente 2 avantages : l’arme a une plus grande autono-
mie et il n’est plus nécessaire de transporter des BNR supplémen-
taires, car il suffit de recharger la batterie. Les scientifiques ont aussi
Quoi Dom. Portée
7D10+2 (H) / 1D6 140 / 700 / 1 400 /
Circée Mk II (V-), Pen 18 (H) /
2 800 (4 200 m)
3 (V-)
7D10+2 (H) / 1D6 140 / 700 / 1 400 /
Circée Mk II (V-), Pen 18 (H) /
2 800 (4 200 m)
3 (V-)
Armes à supercavitation
Avec l’avènement des canons à supercavitation et en particulier
ceux à tir rapide, l’Union Méditerranéenne a très rapidement com-
pris que l’ère ou les torpilles classiques régnaient en maître était pro-
bablement révolue. En effet, la moindre tourelle de canons de 40 mm
est capable de délivrer des rafales de projectiles à supercavitation
(à raison de 3 projectiles/seconde) qui peuvent détruire n’importe
quelle torpille classique, tout comme un système Phalanx de navire
délivre un déluge de balles sur un missile pour le détruire. Aussi,
l’Union a décidé de privilégier les armes à supercavitation comme
principal moyen pour détruire ses cibles.
Canon défensif
Cependant, avec l’apparition des torpilles à supercavitation, les
canons à supercavitation actuels de type « chain gun » perdent un peu
REGLES ET MATERIEL
construit une version NT V encore plus compacte du fusil Gauss, mais
son industrialisation pose encore des problèmes.
Note 1 : L’arme Gauss de première génération mesure 1 m de
long et pèse 17,6 kg. En rajoutant environ 2,7 kg pour la BNR, on
arrive à un total de 20,5 kg. Le gain en poids est donc de ~30 %
(14,5 / 20,5) à NT IV et de ~50 % (10,5 / 20,5) à NT V.
Note 2 : Le poids d’un chargeur NT IV de 70 projectiles est de
1,05 kg. Il existe aussi des chargeurs contenant 100 projectiles pesant
1,5 kg et coûtant 480 sols.
Mun. DIS
Mode tir Pds Coût (M.noir) NT Longueur
(Coût)
CC, RC 14,5 16 550 70 (336) -20 (-10) IV 66 cm
CC, RC 10,5 16 550 90 (432) N/A V 62 cm
de leur superbe, surtout si la torpille est tirée par un chasseur très
proche de sa cible. Dans ce cas, le canon n’a que très peu de temps
pour réagir (1 ou 2 secondes tout au plus) et la cadence de tir ne
permet pas d’envoyer suffisamment de projectiles pour garantir la
destruction de la torpille.
C’est pour cette raison que les systèmes de défense Phalanx à
supercavitation ont été créés, avec des canons rotatifs à 6 fûts capables
de délivrer entre 20 et 40 projectiles à la seconde (selon le calibre
de l’arme). Cependant, les canons « Gatling », en plus d’être lourds,
n’atteignent leur cadence de tir maximale qu’au bout de 0,3 à 0,8 se-
conde. De plus, pendant cette période, la précision du tir n’est pas
bonne du tout, car les projectiles ne tournant pas à la même vitesse,
ne vont pas tous exactement dans la même direction. Or, si l’on réagit
trop tard, l’explosion d’un torpille, même a une certaine distance de
la cible, peut provoquer des dommages non négligeables.
Aussi, les scientifiques du département Nexus, en collabo-
ration avec ceux de Mistral, décidèrent de mettre au point un sys-
105
 tème défensif plus performant basé autour d’un canon revolver (un
canon doté de plusieurs chambres). En effet, un tel canon ne met que
0,05 seconde pour atteindre sa cadence de tir maximale. Aussi, dans
la pratique, il est capable de délivrer avec une très grande précision,
dans la première seconde, une dose létale de projectiles sur sa cible
bien plus rapidement qu’un canon rotatif, même si sa cadence de tir
maximale est plus faible (entre 8 et 14 projectiles/seconde, selon le
REGLES ET MATERIEL
SYSTÈME DÉFENSIF À SUPERCAVITATION
Le système Valkyrie est une tourelle contenant 1 canon revolver
de 40 mm à 7 chambres, un certain nombre de munitions (selon le
modèle), un mécanisme autonome de suivie et d’acquisition des cibles
qui peut être couplé avec celui du navire et un programme d’attaque
de niveau 21. Il tire des rafales de 20 projectiles. Le programme d’at-
taque n’engage une cible que si celle-ci se trouve entre 200 et 800 m

calibre et le nombre de chambres). L’autre avantage, c’est qu’un tel
canon est bien plus léger qu’un Gatling ou un chain gun et qu’il néces-
site beaucoup moins d’énergie électrique pour fonctionner. Et même
si les adeptes du Gatling mettent en avant le fait qu’un tel canon, ne
possédant qu’un seul fût, chauffe beaucoup plus et donc s’use plus
rapidement, dans la pratique, sous l’eau, c’est nettement moins vrai.
de distance. Les dommages et la pénétration indiqués sont à utiliser
lorsque la cible est un chasseur. Contre une torpille, une attaque qui
touche la détruit automatiquement. La tourelle est pressurisée et pos-
sède une écoutille qui permet de communiquer avec le sous-marin.
Elle est à l’équilibre. Le canon peut tirer 16 000 projectiles avant qu’il
ne soit nécessaire de changer sa batterie.

DIS
Dispositif Dom. Portée Pds Coût Mun. (Coût) * (M.noir) NT Fabricant Nation Cal.
2D10+3 (V-), 200 - 800 m 2 t
Valkyrie 740 1 million 37 (103 600) -5 (1) IV Mistral UM 40 mmS
Pen 14 (V-)
Valkyrie 2240 2D10+3 (V-),
Pen 14 (V-) 200 - 800 m 5,6 t 3 millions 112 (313 600) -5 (1) IV Mistral UM 40 mmS

Valkyrie 6540 2D10+3 (V-),

Pen 14 (V-) 200 - 800 m 15,8 t 8 millions 327 (915 600) -5 (1) IV Mistral UM 40 mmS
* Le nombre de munitions est le nombre de rafales « d’interception » que l’on peut effectuer.
Note : le systèmeValkyrie ne peut affecter des cibles à l’échelle V+.

Lorsque le projectile se déplace à 1 400 m/s, ses caractéristiques

Canon offensif sont identiques à celle données dans le Guide Technique (page 84).
Lorsqu’il se déplace à 2 900 m/s, elles sont les suivantes (les canons de
Si les canons supercavitants sont en train de révolutionner les
combats sous-marins, les dommages occasionnés par ces armes sont 240 mm n’équipent actuellement que le navire amiral Bellérophon,
loin d’égaler ceux des torpilles perforantes, même si leur pénétration étant très difficiles à fabriquer) :
est, à dégât égal, supérieure. Or pour augmenter les dommages, il faut Quoi Dom. Pén. Portée
soit augmenter le calibre de l’arme, soit augmenter la vitesse du pro-
jectile. Mais, comme augmenter le calibre n’est clairement pas la voie 2D10+4 (V-) / 130 / 650 / 1 300 /
75 mm 23
à suivre (augmentation du poids et du coût des tourelles, réduction du 1D10+2 (V+) 2 600 (3 900 m)
nombre d’obus embarqués), il faut privilégier la seconde approche. 3D10+1 (V-) / 170 / 850 / 1 700 /
90 mm 26
Cependant, la technologie actuelle (projectile supercavitant 1D10+3 (V+) 3 400 (5 100 m)
propulsé par de la poudre) ne permet guère d’augmenter la vitesse 3D10+5 (V-) / 190 / 950 / 1 900 /
de quelques centaines de mètres par seconde. Et de plus, cela pose 127 mm 32
1D10+5 (V+) 3 800 (5 700 m)
un autre problème : la vitesse du son dans l’eau étant d’au moins
1 455 m/s (elle augmente en effet avec la profondeur), tout projectile 6D10 (V-) / 270 / 1 350 / 2 700 /
240 mm 48
se déplaçant au-delà de cette vitesse produit un bang supersonique 3D10 (V+) 5 400 (8 100 m)
qui n’est pas du tout du goût des créatures sous-marines. Et même
si les militaires sont moins respectueux que les civils de la faune, Note : les paliers de profondeurs (voir Guide Technique page
ils savent très bien qu’il vaut mieux éviter de la provoquer, car par 301) à 2 900 m/s, sont les suivants : ≥ 270 m (palier 1), ≥ 1,8 km
exemple un banc d’orques géants ou de baleines léviathan est parfai- (palier 2), ≥ 12,5 km (palier 3). Le palier 4 est au-delà des 20 km de
tement capable de causer de terribles dégâts à une flottille de navires. profondeur.
Aussi, les scientifiques de l’Union ont mis au moins un canon à
supercavitation aux dégâts variables : lorsque la menace n’est pas trop Torpille supercavitante
grande, les projectiles ne franchissent pas le mur du son, mais en cas autonome
de nécessité, ils peuvent le faire et ils infligent alors des dommages
beaucoup plus conséquents. Pour y arriver, le canon n’utilise pas de la Si les torpilles à supercavitation ont permis un peu « d’égali-
poudre mais un propergol liquide. ser les chances » face aux canons supercavitants, il n’en demeure pas
Le fonctionnement est le suivant : une fois le projectile (flèche + moins que les versions actuelles présentent de nombreux désavan-
sabot) inséré dans la chambre, un piston le pousse dans le canon tout tages.Tout d’abord, elles doivent être éjectées à la vitesse minimale de
en purgeant l’eau qui s’y trouve. Une valve se referme alors derrière 50 nœuds, ce qui réduit considérablement leur champ d’utilisation,
lui, évitant ainsi à l’eau de retourner dans la chambre. Le propergol peu de vaisseaux étant capables de se déplacer à cette vitesse. Ensuite,
liquide peut alors être introduit dans la chambre. Une étincelle dé- elles sont extrêmement sensibles à la profondeur et c’est quelque
clenche alors l’explosion. Lorsque la pression atteint un certain seuil, chose que les marins détestent. Enfin, elles sont terriblement impré-
la valve s’ouvre et les gaz d’une part propulse le projectile et d’autre cises. En effet, comme elles ne sont pas capables de contrôler leur tra-
part, repousse le piston vers l’arrière. Le propergol est stocké dans jectoire, la moindre petite erreur au départ du tir se traduit par plu-
un réservoir attenant et est totalement stable tant qu’il n’est pas for- sieurs centaines de mètres à l’arrivée sur la cible, rendant les coups au
tement compressé. C’est le rôle du piston de comprimer ce proper- but assez problématique. Oh, il y a bien les torpilles à hypercavitation
gol. L’efficacité du propergol (c’est-à-dire la quantité de gaz générés) qui permettent un alignement fin de la trajectoire, mais celles-ci sont
dépend du taux de compression. Ainsi, simplement en faisant varier plus lourdes et plus longues, ont une autonomie encore plus réduite
la course du piston, on peut choisir la vitesse à laquelle va se déplacer et ont une dépendance à la profondeur encore plus prononcée. Aussi,
le projectile (1 400 ou 2 900 m/s). l’Union Méditerranéenne, après plusieurs années de recherche, a fini

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106
par mettre au point une torpille supercavitante « autonome » et dont
les dommages et la pénétration sont totalement indépendants de la
profondeur.
Pour la rendre autonome, les scientifiques ont rajouté à l’arrière
de la torpille supercavitante classique un petit module (dont la lon-
gueur est égal au diamètre de la torpille) qui contient une hélice-
pompe, des ailerons orientables, une batterie, un supercapaciteur
une probabilité de 1 % (2 sur 2D10) pour que le module ne se sépare
pas correctement, entraînant la destruction de la torpille. L’Union
Méditerranéenne cherche activement un moyen d’éliminer ce léger
petit défaut.
Pour s’affranchir de la profondeur, les scientifiques ont décidé de
remplacer la charge creuse ou explosive par une tête pleine en nano-
tungstène et d’utiliser la vitesse seule de la torpille pour perforer sa

et un mini-contrôleur capable de communiquer avec l’ordinateur
de bord du sous-marin qui transporte la torpille. Lorsque l’ordina-
teur a fait l’acquisition de sa cible, il communique les paramètres au
microcontrôleur (position, vitesse et direction). Puis la torpille est
lancée. Cependant, ce n’est pas le moteur-fusée qui démarre mais
l’hélice-pompe, et celle-ci dispose de suffisamment de puissance pour
amener la torpille à 50 nœuds, quelle que soit la vitesse initiale du
sous-marin. Ainsi, dans le pire des cas (sous-marin immobile), il faut
4 secondes à la torpille pour atteindre les 50 nœuds. Pendant cette
phase d’accélération, le microcontrôleur corrige en permanence la
trajectoire de la torpille afin d’augmenter la probabilité de toucher
de la torpille. Une fois à la bonne vitesse, le module se détache de la
torpille et le moteur-fusée démarre. À noter qu’il existe actuellement
Les caractéristiques de la torpille sont les suivantes :
Taille Dom. Pen. Portée Poids
REGLES ET MATERIEL
cible. Dans les faits, la torpille se comporte comme un énorme obus
de type APHC. Mais pour que cela fonctionne, il fallait que la torpille
se déplace suffisamment rapidement. Or la technologie actuelle ne
permettait pas de le faire. Aussi, les scientifiques ont mis au moins
une forme plus efficace et surtout un moteur fusée beaucoup plus
performant. Son fonctionnement est le suivant : le moteur-fusée uti-
lise un propergol liquide binaire. Une double explosion comprime les
liquides, les rendant plus performants. Puis, les liquides sont intro-
duits dans la chambre de combustion. La réaction chimique qui en
résulte produit des gaz très chauds. Mais au lieu de passer directement
dans la tuyère, ces gaz traversent une turbine qui va les comprimer
encore plus, augmentant encore la pression et la température des gaz
qui sont éjectés par la tuyère.
Longueur Coût DIS (M.noir) NT Fabricant Nation

Mk 6 * 6D10+1 (V-) / 3D10 (V+) 20 (V-) / 10 (V+) 6 mn ** 5,87 t 12,3 m 6 millions -10 (-5) V / IV (module) Mistral UM

* Compte tenu des contraintes technologiques, hydrodynamiques et de poids, seules les torpilles à supercavitation de taille 6 peuvent actuellement
être converties en version autonome.
** à la vitesse de 1 109 nœuds (370/75) jusqu’à une profondeur de 13 km.

Protections
Si techniquement les nanotubes de disulfure de titane (un maté-
riau anti projectile perforant environ 3 fois plus performants que les
meilleures céramiques utilisées à cet effet) sont disponibles à la toute
fin de NT II, elles sont extrêmement difficiles à produire (quelques
kilogrammes par jour tout au plus) et coûtent horriblement cher
(200+ sols/g). De plus elles pèsent environ 1,5 fois plus que les
meilleures céramiques. Aussi, ce matériau n’était pas viable écono-
miquement.
Heureusement l’avènement de la nanotechnologie et la volonté
de l’Union de privilégier des protections les plus légères possibles va
rendre réalisable la fabrication de manière industrielle de ces nanotubes.
Et surtout, les scientifiques des Industries de l’Union vont trouver un
moyen de rendre « souple » un matériau terriblement dur à l’origine.
En effet, comme les nanotubes sont creux, ils ont très rapidement le
sentiment qu’il doit être possible de glisser un matériau à l’intérieur.
Mais cela va leurs prendre plusieurs années de tentatives infructueuses
avant qu’ils n’arrivent enfin à fabriquer une grande quantité des lon-
gues fibres de nano-polyéthylène enchâssées dans des nanotubes de
nano disulfure de titane. Les fibres sont alors « tissées » en un treillis
multicouches et très dense pour produire des tenues de protection à la
fois souples et rigides et qui épousent parfaitement la forme du corps.
Malgré la protection offerte, elles sont extrêmement confortables.
Parallèlement, d’autres scientifiques cherchent à savoir s’ils
peuvent encore renforcer la résistance des nano-tubes. En s’inspirant
de ce que leurs collègues ont fait pour les tenues légères, ils finissent
par mettre un point un matériau composé de trichites de diborure de
titane à l’intérieur des nanotubes de nano disulfure de titane ! Il est
malheureusement très difficile à produire. Aussi, il n’est actuellement
utilisé que pour fabriquer des plaques de protection pour les tenues
souples et le blindage pour le nouveau chasseur « anti-Spectre ».
Il existe différents modèles de tenues :
SureVest : C’est un gilet sans manche et muni d’une cagoule qui
protège toute la tête sauf la face.
SureSweater : C’est un pull-over muni d’une cagoule. Les
mains ne sont pas protégées.
SureSuit : C’est une tenue qui protège tous le corps sauf le
visage, les mains et les pieds. Elle est composée de 2 morceaux : un
pantalon et un pull-over avec cagoule. Le pantalon remonte suffisam-
ment haut pour qu’il soit recouvert par le pull-over de telle sorte
qu’il n’y ait pas une zone non protégée.
SurePlate : C’est une plaque de protection de 25 cm de large
et de 33 cm de haut, légèrement bombée, qui se porte sur le devant
du corps et sur le dos. Le poids et le prix sont donnés pour 1 plaque.
Il existe aussi des plaques pour protéger les côtés du corps. Chaque
plaque mesure 16,5 cm de large pour 20 cm de haut, pèse 0,4 kg
et coûtent 8 000 sols. Elle offre exactement la même protection. La
catégorie passe à C lorsque l’on porte les 4 plaques de protection
(2,8 kg).

DIS
Modèle Prot. Choc Local. Catég. FOR Coût Pds (M.noir) NT Fabricant Nation
SureVest 19 9 T/C A 10 20 000 3,9 -10 (-5) IV Industrie de l’Union UM
SureSweater 19 9 T/C/B A 11 25 500 5,1 -10 (-5) IV Industrie de l’Union UM
SureSuit 19 9 T/C/B/J A 12 40 000 8 -10 (-5) IV Industrie de l’Union UM
SurePlate +16 +8 C B/C 12 20 000 1 -15 (-10) IV Industrie de l’Union UM

107
 Armures_
Armures sous-marines
Kallinikos (Exo-1)
REGLES ET MATERIEL
C’est l’armure de plongée des commandos. Elle est bien pro-
tégée, rapide (grâce à l’utilisation de tuiles hydrodynamiques de
type III) et dispose d’une autonomie de survie 8 jours. Ce dernier
point est très apprécié par les commandos, les missions n’étant pas
toujours parfaitement bien réglées, et il faut parfois attendre un cer-
tain temps avant de pouvoir être exfiltré.
Équipement NT IV :
• Micro-caméras
• Balise de détresse portable Umar 57.
• Calculateur de tir Nemrod.
• Communicateur DeepModem niv 5. C’est un commu-
nicateur qui fonctionne comme un modem. Le pilote
tape le message sur son ordinateur ou parle lentement
et les données sont transmises numériquement via le
communicateur. Débit max : 24 octets/s. Portée : 5
miles marins.
• Détecteur d’acquisition.
• Ordinateur NT IV Gen IV.
• Panneau de contrôle manuel (secours, avant-bras).
• Projecteur Lumina, niveau 8, PO 6 km.
• Régulateur thermique, niveau 2.
• Sonar Actif Elinie Z.
• Sonar Passif Sealag.
• Analyseur DV4.
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108
LES TUILES
HYDRODYNAMIQUES
Ces tuiles, qui recouvrent l’intégralité de la coque,
sont destinées à réduire les frictions entre la coque et l’eau,
ce qui permet de lisser la couche limite (« boundary layer »
en anglais) et de réduire la production de vortex (source de
bruits). Par conséquent, non seulement cela réduit la puis-
sance nécessaire pour atteindre une vitesse donnée (ou cela
permet d’augmenter la vitesse pour une puissance donnée)
mais cela réduit aussi la probabilité de détection par sonar
passif et actif. Il existe différents modèles :
Type I. C’est le modèle le plus courant et le moins
cher. C’est aussi le moins efficace. Les tuiles sont faites
d’un polymère sur lequel l’eau va avoir tendance à glisser
dessus. Gain en vitesse : +10 % à NT II, +20 % à NT III, etc.
Pénalité aux Tests de détection : -(NT-2). Poids (dans l’eau) :
1,4 × coefficient de surface (CS) kg. Coût : 4 200 × CS sols.
Type II. Tout comme les tuiles de type I, ces tuiles
sont en polymère. Cependant, elles contiennent en plus des
particules ferromagnétiques en forme d’aiguille qui sont
alignées dans le même sens que les molécules du polymère.
De nombreux capteurs surveillent en permanence l’état de
la couche limite. Lorsque cette couche devient trop turbu-
lente, un champ magnétique est activé. Ce champ circule à
travers les tuiles et il est ajusté en permanence jusqu’à ce
que la couche limite retrouve sa stabilité. Gain en vitesse :
+20 % à NT II, +40 % à NT III, etc. Pénalité aux Tests de
détection : -NT. Poids (dans l’eau) : 1,75 × CS kg. Coût :
8 750 × CS sols. Besoin électrique : CS kW (soit approxi-
mativement un GP-D1 pour un transporteur de 40 t, un
GP-D3 pour un transporteur de 240 t, un GP-E2 pour un
escorteur Lightning…).
Type III. Ces tuiles sont uniquement fabriquées par
l’Union Méditerranéenne. Elles sont constituées d’un treillis
de fils de carbone noyés dans un polymère thermoformable.
De nombreux capteurs surveillent en permanence l’état de
la couche limite. Lorsque cette couche devient trop turbu-
lente, un champ électrique est activé qui circule dans les fils
et qui va permettre de déformer le polymère, permettant
d’adapter la forme de la tuile. Ce champ électrique est ajus-
té en permanence jusqu’à ce que la couche limite retrouve
sa stabilité. Gain en vitesse : +20 % à NT II, +40 % à NT III,
etc. Pénalité aux Tests de détection : -NT. Poids (dans l’eau)
: 1,2 × CS kg. Coût : 10 800 × CS sols. Besoin électrique :
0,5 × CS kW (soit approximativement un GP-C4 pour un
transporteur de 40 t, un GP-D2 pour un transporteur de
240 t, un GP-E1 pour un escorteur Lightning…).
Type IV. Tout comme les tuiles de type I, ces tuiles
sont en polymère. Cependant, à l’intérieur des tuiles, on
trouve des nano-particules de silice baignant dans un li-
quide non conducteur (tel que du glycol de polyéthylène).
De nombreux capteurs surveillent en permanence l’état de
la couche limite. Lorsque cette couche devient trop turbu-
lente, un champ électrique est activé. Le mélange liquide/
particule de silice se transforme alors en un solide d’aspect
gélatineux, ce qui permet d’adapter la forme de la tuile.
Ce champ électrique est ajusté en permanence jusqu’à ce
que la couche limite retrouve sa stabilité. Gain en vitesse
: +40 % à NT II, +80 % à NT III, etc. Pénalité aux Tests
de détection : -(NT+1). Poids (dans l’eau) : 3,5 × CS kg.
Coût : 31 500 × CS sols. Besoin électrique : 3 × CS kW
(soit approximativement un GP-D3 pour un transpor-
teur de 40 t, un GP-E1 pour un transporteur de 240 t,
un GP-E4 pour un escorteur Lightning…).
Note : voir page 72 et 86 du Guide Technique pour des
valeurs de coefficients de surface.
 • Calculateur de tir Pelia. Modif dommages +26 (H) / -2 (V-)
• Système de navigation, niveau 8.
Diamètre 0,60 m
• Pressurisation (contrôle de la pression de l’air, contrôle
mélange gazeux, etc.). Hauteur 2,25 m
• Filtre à gaz carbonique pour 8 jours. Largeur 0,90 m
• Réserve oxygène pour 8 jours. Poids 1,80 tonne

REGLES ET MATERIEL
• Nourriture pour 8 jours. Revêtement coque Tuiles hydrodynamiques type III (UM
• Réserve d’eau. 8 litres uniquement)
• Système hygiénique, niveau 8. Vitesse 16 nœuds / 35 km/h
• Dessalinisateur. l’eau salée est forcée sous pression à GP GP-C4
travers une membrane semi-perméable laissant passer
l’eau pure, mais filtrant le sel, les virus et les bactéries. Type de GP Pack Énergie (PE) NT VI (Azur) /
Produit 0,9 l/h. Propulseur Individuel à Tuyère (PIT)
Note : tous ces systèmes ont un Blindage IEM de niv. 2. NT IV / jambes
Équipement additionnel : Autonomie 192 milles nautiques à 16 nœuds
• Batterie de secours non rechargeable Mk2 (12 heures), 675 milles nautiques
compensée. Permet d’alimenter en courant les tuiles à 8 nœuds (3 jours et 12 heures) /
hydrodynamiques. Si la batterie est détruite, la vitesse 420 km à 35 km/h (12 heures), 521 km
maximale tombe à 10 nœuds. à 17,5 km/h (1 jour et 6 heures)
Armement : PO 6 km
Typique PL 7,20 km
• Couteau de combat. Dommage : 6D10+5 (H) / 1D6 PE 9 km
(V-). Pénétration : 6 (H) / 1 (V-). ECH (malus init) : H (-1 sous l'eau/ + 0 à terre)
• Fusil d’assaut à supercavitation Beldam II [MUN 30].
Version 2,5 fois plus lourde que la version standard. GAB 22
Les paliers de portée (voir Guide Technique page 301) Mod. d’intégrité +5
sont : 180 m (palier 1), 860 m (palier 2), 3 600 m
(palier 3), 14 400 m (palier 4). BLD 61
• 33 chargeurs pour Beldam II. Poids et coût d’un char- BLD (vitrage) 10 / 58
geur NT IV plein (MUN 30) : 1,28 kg, 5 400 sols. RD -11
• Canon à Particules L. 2 batteries Mk2 supplémentaires
(MUN 120 en tout).
Appui feu Achelois (Exo-0)
• Couteau de combat. Dommage : 6D10+5 (H) / 1D6
(V-). Pénétration : 6 (H) / 1 (V-). C’est l’armure de plongée des saboteurs de la Division Énée.
Elle est dotée de tuiles anéchoïques qui imposent une pénalité aux
• Chain-gun à supercavitation 12.7 mm. Mêmes caracté- Tests de détection sonar actif ou passif de -7 rendant l’armure particu-
ristiques que le Gatling SC Kora. Max 600 coups / min.
lièrement difficile à repérer. Elle dispose d’une autonomie de survie
• BNR Mk II. Pour l’alimentation du chain-gun. Autono- de 12 jours, ce qui permet de remplir des missions périlleuses en
mie : 14 360 coups. toute « quiétude ».
• 1 315 cartouches S-APDSDS de 12,7 mm. Une seule Équipement NT IV :
bande sur un enrouleur.
• Micro-caméras.
KALLINIKOS (EXO-1)_ • Balise de détresse portable Umar 57.
• Communicateur DeepModem niv 16 (7,5 octets/s,
Catégorie Exo 1 16 miles marins). Sert aussi pour le téléguidage des
Fabriquant Millénium mines (voir ci-après). Toutes les données transmises
par le communicateur sont cryptées par l’ordinateur.
Nation Union Méditerranéenne • Détecteur d’acquisition.
Coût indicatif 9,57 millions de sols • Ordinateur NT IV Gen IV. Niveaux max des pro-
NT estimé IV grammes : 18. Potentiel : 128. Capacité : 1 280.
Tournent en permanences en mémoire, les pro-
Disp. (marché noir) 5 (10) grammes suivants : Système de sécurité 18, Rempart
Coque 3,4 mm en Hyper-terranium 18, Communication 18, Cryptage/décryptage de don-
nées 18, Programme de contrôle armement (mines
Ossature Fivaltine™ téléguidées) 18, Programme d’analyse sonar (passif)
Architecture Normale 18, Banque de données (engins sous-marins) 18.
• Panneau de contrôle manuel (secours, avant-bras).
Blindage 10,8 mm en Nano-composite
(nf-133-cVHS) • Projecteur Lumina, niveau 8, PO 6 km.
• Régulateur thermique, niveau 3.
Vitrage 5,4 mm en Hyper ALON™ (hublot
de 5 cm de diamètre intérieur) • Sonar Passif Sealag.
• Système de navigation, niveau 8.
Volet de sécurité 10,8 mm en Nano-composite
(nf-133-cVHS) • Pressurisation (contrôle de la pression de l’air, contrôle
mélange gazeux, etc.).
Exo-Force 62
• Filtre à gaz carbonique pour 12 jours.

109
 • Réserve oxygène pour 12 jours.
• Nourriture pour 12 jours. ACHELOIS (EXO-0)_
• Réserve d’eau. 12 litres Catégorie Exo 0
• Système hygiénique, niveau 12.
• Dessalinisateur. Idem Kallinikos. Fabriquant Millénium
Note : tous ces systèmes ont un Blindage IEM de niv. 3. Nation Union Méditerranéenne
REGLES ET MATERIEL

Armement :
• Couteau de combat. à part le tranchant de la lame, le Coût indicatif 2,57 millions de sols
couteau est entièrement recouvert d’un revêtement en
nano-caoutchouc de telle sorte que s’il venait à tomber, il ne NT estimé IV
déclenche aucun bruit. Dommage : 5D10+3 (H) / 1D6-1 Disp. (marché noir) 5 (10)
(V-). Pénétration : 5 (H) / 1 (V-).
• Pistolet Cougar 125C [MUN 20]. C’est la version recouverte Coque 2,8 mm en Hyper-terranium
de caoutchouc du Cougar 125.
• 6 chargeurs pour Cougar 125C. Poids et coût d’un chargeur Ossature Fivaltine™
NT IV plein (MUN 20) : 0,4 kg, 2 600 sols.
Architecture Normale
• 2 Champs de micro-mines sous-marines. Ne sont utilisés
qu’en en dernier recours, pour couvrir un départ précipité. Blindage Aucun
• 2 lanceurs champs de micro-mines.
• 4 mines téléguidées. C’est une mine téléguidée qui a la forme Vitrage 5,4 mm en Hyper ALON™ (hublot
d’une torpille, mais qui possède en plus, 4 zones plates supplé- de 5 cm de diamètre intérieur)
mentaires contenant un puissant aimant et qui est recouverte Volet de sécurité 0,5 mm en Nano-alliage de titane
d’un revêtement absorbeur de bruit (-5 aux Tests de détection
par sonar). Le saboteur utilise son ordinateur pour envoyer Exo-Force 51
des ordres à la mine via le communicateur DeepModem (dé-
placement et programmation de l’explosion). Bien qu’elle Modif dommages +20 (H) / -6 (V-)
soit relativement véloce, elle est rarement utilisée à cette vi-
tesse, le saboteur préférant la déplacer très lentement afin de Diamètre 0,49 m
ne pas se faire repérer. La mine peut exploser au maximum
18 heures après avoir été armée. Vitesse maximale de dépla- Hauteur 1,85 m
cement : 17 nœuds. Portée maximale : 16,6 miles marins.
Dommage : 6D10+1 (V-) / 2D10+5 (V+), NPE 30. Chaque Largeur 0,74 m
mine pèse 55,5 kg.
• 4 conteneurs pour mine. 1 kg en fibres de carbone. La mine Poids 1 tonne
doit être sortie du tube avant de pouvoir être lancée.
Revêtement coque Tuiles anéchoïques type III. Réduc-
tion du son de 40 %, pénalité de
-(NT+3) aux tests de détection
avec un sonar passif ou actif
Vitesse 6 nœuds / 16 km/h
GP GP-C1
Type de GP Pack Énergie (PE) NT VI (Azur)
/ Propulseur Individuel à Tuyère
(PIT) NT IV / jambes
Autonomie 288 milles nautiques à 6 nœuds
(2 jours), 944 milles nautiques à
3 nœuds (13 jours et 3 heures) /
768 km à 16 km/h (2 jours), 892 km
à 8 km/h (4 jours et 16 heures)
PO 6,00 km
PL 7,20 km
PE 9,00 km
ECH (malus init) H (+ 0 sous l'eau/ - 1 à terre)
GAB 19
Mod. d’intégrité +5
BLD 12
BLD (vitrage) 10 / 12 (avec volet)
RD -10

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110
Armures terrestres

Stribog (Exo-1)
C’est l’armure des éclaireurs de l’armée de terre. Elle dispose
d’une grande autonomie mais est relativement peu blindée et n’em-
barque pas trop d’armement, car sa mission n’est pas l’attaque mais

REGLES ET MATERIEL
la reconnaissance. Elle est équipée d’un revêtement anticorrosion
personnalisé NT IV.
Équipement NT IV :
• Micro-caméras.
• Balise de détresse portable Umar 57.
• Détecteur d’acquisition.
• Ordinateur NT IV Gen IV.
• Panneau de contrôle manuel (secours, avant-bras).
• Projecteur Lumina, niveau 10 (100 m de portée).
• Régulateur thermique, niveau 4.
• Système de navigation, niveau 8.
• Communicateur Hussard niv 10.
• Détecteur de mines Survat A2+ niv 16.
• Compteur Geiger.
• Système d’alerte Sentia II+.
• Kit de survie EXod Om+.
• Tente de survie EXod+.
• Kit pilules (30 anti-radiation, 40 décontamination,
20 oxygénation dans une boite en fer).
• Capteur solaire GP-1. Régénère 1 heure de consommation
du PE en 10 heures.
• 2 filets tueurs.
• Pressurisation.

LES REVÊTEMENTS ANTI-CORROSION

Les revêtements décrits dans le Guide Technique page 66 sont des versions « grand public », qui ne nécessitent qu’un simple
pinceau et qui fonctionnent sur n’importe quel type de matériau. Par conséquent le produit n’est pas aussi performant qu’il le pour-
rait. En particulier, il n’adhère pas bien à la surface de l’engin à protéger et c’est pour cette raison qu’il se dégrade très rapidement
lorsqu’il est exposé aux terribles conditions de la surface.
On peut néanmoins améliorer grandement sa durabilité en s’adressant à un atelier spécialisé. Ainsi, avant toute application du
revêtement, celui-ci pratiquera un décapage professionnel par sablage (projection d’un abrasif sous haute pression) en faisant atten-
tion à ne pas endommager les parties fragiles de l’engin (les articulations d’une armure par exemple). Ceci permettra au produit une
meilleure adhérence et il partira donc moins vite en lambeaux. Coût décapage : Coefficient de Surface (CS) × 1 000 sols.
On peut aussi utiliser des versions plus avancées de ces revêtements anti-corrosion (voir table ci-dessous). Mais surtout, on peut
demander à l’atelier un traitement parfaitement adapté au matériau. Ainsi, il plongera l’engin dans l’eau et utilisera un traitement
par ultrason afin d’obtenir une surface sans aucune aspérité. Puis, il appliquera un revêtement en matériau composite personnalisé,
composé d’un treillis multi-couches de polymères ioniques (des polymères avec une charge électrique et qui vont établir des liens
forts avec les ions du matériau à protéger) noyés dans une résine (époxy ou autre). Enfin, afin de protéger le plastique qui est par-
ticulièrement affecté à la surface, il appliquera une couche protectrice en émail industriel sur le revêtement. Coût préparation :
CS × 2 000 sols.
DIS
Revêtement Protection Dégradation Pds Coût
(M.noir) NT Fabricant Nation
5 × NT/ -1/(NT-1) heure(s) CScouche
× 1 kg/ 10 × (NT-1) sols/kg 10 (15) II+ Industrie de
Anti-corrosion UM
couche * l’Union
Décapage + 5 × NT/ -1/(NT-1) jour(s) CScouche
× 1 kg/ 10 × (NT-1) sols/kg 5 (10) II+ Industrie de UM
anti-corrosion couche * l’Union
Anti-corrosion III+ Industrie de
50 × (NT-1) -1/(NT-1) ans ** CS × 2 kg 100 × (NT-1) sols/kg 0 (5) UM
personnalisé l’Union
(*) Maximum 5 couches.
(**) Si l’émail est abîmé (impact de balles par exemple), alors dans la zone considérée, la dégradation s’effectue en jours et non plus en années.
Exemple : à NT IV, un revêtement anti-corrosion personnalisé réduit de 150 points les effets de l’acide ou de la
corrosion, perd 1 point tous les 3 ans (tous les 3 jours s’il est abîmé) et coûte 300 sols/kg.

111
 • Filtre à gaz carbonique pour 20 jours.
Camulus (Exo-3)
• Réserve oxygène pour 20 jours.
• Nourriture pour 20 jours. C’est l’armure d’assaut des troupes de la Surface. Elle représente
• Eau pour 20 jours (40 litres). un bon compromis entre puissance de feu, mobilité et protection.
• Système hygiénique, niveau 20. Tout comme la Stribog, elle est équipée d’un revêtement anti-
corrosion personnalisé NT IV.
Note : tous ces systèmes ont un Blindage IEM de niv. 3.
REGLES ET MATERIEL

Armement :
• Couteau de combat. Dommage : 6D10+3 (H) / 1D6 (V-).
Pénétration : 6 (H) / 1 (V-). Poids : 11,5 kg. Coût : 4 613 sols.
• Mitrailleuse légère LMG-9000 [MUN 100]. Dommages :
3D10+5 (H) / 1D6-3 (V-), Pénétration : 15 (H) / 2 (V-).
• 8 bandes supplémentaires pour LMG-9000. 800 cartouches
en plus des 100 disponibles avec le LMG-9000.
• micro-roquettes 24 tubes. Ne sont utilisées qu’en dernier
ressort pour couvrir un « repli stratégique ». Cf. Guide
Technique page 82 pour les caractéristiques.

STRIBOG (EXO-1)_
Catégorie Exo 1
Fabriquant Millénium
Nation Union Méditerranéenne
Coût indicatif 4 millions de sols
NT estimé IV
Disp. (marché noir) 5 (10)
Coque 3,2 mm en Hyper-terranium
Ossature Fivaltine™
Architecture Normale
Blindage 3 mm en Nano-composite
(nf-133-cVHS)
Vitrage 7,6 mm en Hyper ALON™ (hublot
de 7 cm de diamètre intérieur)
Volet de sécurité 3 mm en Nano-composite
(nf-133-cVHS)
Exo-Force 58
Modif dommages +24 (H) / -4 (V-) Contrairement aux autres nations, les commandos ne sont pas
spécialisés, l’Union Méditerranéenne n’ayant pas suffisamment
Diamètre 0,56 m d’hommes pour répartir les tâches (appui-feu, éradicateur, etc.) Aussi
Hauteur 2,25 m chaque commando embarque exactement le même d’armement et
Largeur 0,83 m il est capable d’utiliser correctement chaque système d’armes qui le
compose. Cependant l’état-major a décidé d’autoriser jusqu’à 30 kg
Poids 1,44 tonne de matériel personnalisé afin que le commando puisse renforcer le ou
Revêtement coque Revêtement anti-corrosion per- les systèmes dont il est le plus compétent. Il pourra ainsi embarquer
sonnalisé NT IV (Protection 150, plus de munitions ou bien plus de missiles ou bien encore plus d’équi-
-1 point/3 ans) pement comme des médicaments, de l’eau, etc. Selon les missions, des
Vitesse - / 10,5 km/h équipements spéciaux peuvent être imposés par le commandement et
les commandos doivent alors se les répartir, réduisant d’autant leur
GP GP-C1 part personnalisable. Heureusement, ceci n’arrive que très rarement,
Type de GP Pack Énergie (PE) NT VI (Azur) / l’état-major préférant de loin avoir des commandos « heureux ».
- / jambes Équipement NT IV :
Autonomie - / 1 260 km à 10,5 km/h (5 jours), • Système de tir assisté par électronique Cyclope PVI.
1 419 km à 5,2 km/h (11 jours et
6 heures) • Analyseur environnemental.
ECH (malus init) H ( aucun ) • Radar Néolid alpha+. 36 km de portée.
GAB 21 • Analyseur radar DV4.
• Calculateur de tir Pelia.
Mod. d’intégrité +5
• Détecteur d’acquisition.
BLD 33
• Détecteur de mouvement niv 14.
BLD (vitrage) 12 / 33
• Communicateur Hussard niv 10
RD -11
• Ordinateur NT IV Gen VII.

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

112
 • Micro-caméras.
• Dispositif de diagnostique
• Centrale d’auto-réparation Omni-vat, niveau 12.
• Modules annexes Uni-vat pour 10 systèmes
• Dispositif d’assistance médicale, niveau 5. (Un disposi-
tif médical embarqué lié à un ordinateur affiche sur la
• Lanceur multiple Gladius ACMT taille 2 pour missiles
anti-blindés (4 tubes).
• 4 missiles anti-blindés taille 2.
• Lanceur multiple Gladius ACMT taille 2 pour
missiles sol-air (2 tubes).
• 2 missiles à guidage infrarouge taille 2.

REGLES ET MATERIEL
visière du pilote toutes les informations concernant son Personnalisation :
état de santé : rythme cardiaque, tension, température • 30 kg d’armement ou d’équipement à la discrétion
corporelle, etc.) du commando.
• Kit pilules (30 antiradiations, 40 décontaminations,
20 oxygénations dans une boite en fer) CAMULUS (EXO-3)_
• Haut-parleur. Catégorie Exo 3
• Interface de contrôle à commande vocale. Fabriquant Millénium
• Balise de détresse portable Umar 57.
Nation Union Méditerranéenne
• Panneau de contrôle manuel (secours, avant-bras).
• Projecteur Lumina, niveau 10 (100 m de portée). Coût indicatif 13,1 millions de sols
• Régulateur thermique, niveau 4. NT estimé IV
• Système de navigation, niveau 8. Disp. (marché noir) 1 (5)
• Détecteur de mine Survat A2+ niv 16
Coque 3,9 mm en Hyper-terranium
• Compteur Geiger
• Système d’alerte Sentia II+ Ossature Fivaltine™
• Pressurisation Architecture Normale
• Filtre à gaz carbonique 13 jours. Blindage 10 mm en Nano-composite
• Réserve oxygène 13 jours. (nf-133-cVHS)
• Nourriture pour 13 jours. Vitrage 9,7 mm en Hyper ALON™
• Eau pour 13 jours (26 l). (hublot de 9 cm de diamètre
• Système hygiénique, niveau 13. intérieur)
Note : tous ces systèmes ont un Blindage IEM de niv. 4. Volet de sécurité 10 mm en Nano-composite
Armement : (nf-133-cVHS)
• Couteau de combat. Dom. 8D10+2 (H) / 1D6 (V-). Exo-Force 72
Pén. 7 (H) / 1 (V-).
Modif dommages +31 (H) / +0 (V-)
• LMG-9000 (MUN 100). Dom. 3D10+5 (H) /
1D6-3 (V-). Pén. 15 (H) / 2 (V-) / 1 (V+). Diamètre 0,69 m
• 40 bandes supplémentaires pour LMG-9000 Hauteur 2,81 m
(MUN 4000).
• Circée Mk II (MUN 100). 7D10+2 (H) / 1D6 (V-), Largeur 1,04 m
Pen 18 (H) / 3 (V-). Poids 2,80 tonnes
• 21 chargeurs supplémentaires pour arme Gauss
(MUN 2 100). Revêtement coque Revêtement anti-corrosion
personnalisé NT IV (Protec-
• 3 batteries EHC supplémentaire pour arme Gauss tion 150, -1 point/3 ans)
(MUN 100/batterie).
Vitesse - / 13,5 km/h
• Capteur solaire CP-C4. Recherche 1 MUN d’une bat-
terie EHC d’arme Gauss en environ 26 secondes, soit GP GP-C3
42 minutes et 33 s pour 100 MUN. Permet aussi de
recharger le moteur principal au rythme de 1 minute Type de GP Pack Énergie (PE) NT VI
d’autonomie en 5 minutes et 37 s. (Azur) / - / jambes
• 1 mortier MLI. Autonomie - / 648 km à 13,5 km/h
• 20 obus de mortier. (2,0 jours), 748 km à 6,8 km/h
(4 jours et 15 heures)
• 1 fuseur anti champ absorbant.
• 2 lance-leurres Gardien (capacité : 12 leurres). ECH (malus init) H (NA/ - 2 à terre)
• 12 leurres Gardien Necra+ (niv 9). Pénalité de 9 aux GAB 25
tests des missiles ou des analyseurs radars.
Mod. d’intégrité +5
• Mini DCA anti-missiles de surface (Sky-Marschall).
25 rafales d’interception. BLD 60
• Lanceur multiple Gladius ACMT taille 7 pour missiles BLD (vitrage) 14 / 60
anti-blindés (3 tubes).
RD -13
• 3 missiles anti-blindés taille 7.

113
 ARMES DE CONTACT POUR ARMURE
Les armes de contact pour armures sont des versions plus imposantes des armes de contact classiques. Les règles pour calculer
leur poids, leur coût, leurs dommages et leur pénétration sont décrites dans le Guide Technique page 76. Cependant, les multiplica-
teurs donnés ne sont valables que pour les armures sous-marines standards.
Plus généralement, l’augmentation des caractéristiques de ces armes dépend de l’Exo-Force de l’armure. Aussi, pour détermi-
REGLES ET MATERIEL

ner leurs nouvelles valeurs, vous devez d’abord calculer le ratio (Exo-Force / 10). Dans ce cas, la pénétration de l’arme de contact
doit être multipliée par ce ratio tandis que le poids et le prix de base doivent être multipliés par ce ratio au carré.
Exemple : Une Exo-3 sous-marine a une Exo-Force de 77. Son ratio vaut donc 7,7. La pénétration doit donc être multipliée par
7,7 (soit presque 8, ce qui est la valeur que l’on trouve dans le GT), tandis que les autres caractéristiques doivent être multipliés par
7,7 × 7,7 = 59,29 (soit presque 60, la valeur dans le GT). Si l’on prend la version terrestre de cette armure, alors sont Exo-Force
n’est plus que de 72. Par conséquent, le ratio n’est plus que de 7,2. Les caractéristiques de l’arme de contact seront dont plus basses
que pour la version marine.
Les 2 tables ci-dessous donnent les caractéristiques du couteau de combat pour armure, qui est de loin l’arme de contact la plus
couramment utilisée. La première table décrit l’arme pour les armures sous-marines, la seconde pour les armures terrestres.

Sous-marine Poids Coût Dommage Pénétration

Exo Alpha 2,7 kg 1 080 sols 3D10+1 (H) 3 (H) / 1 (V-)
Exo 0 7,8 kg 3 121 sols 5D10+3 (H) 5 (H) / 1 (V-)
Exo 1 11,5 kg 4 613 sols 6D10+5 (H) / 1D6 (V-) 6 (H) / 1 (V-)
Exo 2 13,9 kg 5 549 sols 7D10+4 (H) / 1D6+1 (V-) 7 (H) / 1 (V-)
Exo 3 17,8 kg 7 115 sols 8D10+4 (H) / 1D6+1 (V-) 8 (H) / 1 (V-)
Exo 4 24,8 kg 9 937 sols 10D10+4 (H) / 1D10 (V-) 9 (H) / 2 (V-)
Exo 5 35,0 kg 13 997 sols 13D10+1 (H) / 1D10+2 (V-) / 1D6 (V+) 11 (H) / 2 (V-) / 1 (V+)
Exo 6 46,1 kg 18 451 sols 15D10+3 (H) / 1D10+3 (V-) / 1D6+1 (V+) 12 (H) / 2 (V-) / 1 (V+)
Exo Omega 49,9 kg 19 969 sols 16D10+2 (H) / 1D10+3 (V-) / 1D6+1 (V+) 13 (H) / 2 (V-) / 1 (V+)
Surface Poids Coût Dommage Pénétration
Exo Alpha 2,4 kg 941 sols 3D10 (H) 3 (H) / 0 (V-)
Exo 0 6,6 kg 2 651 sols 5D10+1 (H) 5 (H) / 1 (V-)
Exo 1 10,1 kg 4 037 sols 6D10+3 (H) / 1D6 (V-) 6 (H) / 1 (V-)
Exo 2 11,9 kg 4 763 sols 7D10+1 (H) / 1D6 (V-) 6 (H) / 1 (V-)
Exo 3 15,6 kg 6 221 sols 8D10+2 (H) / 1D6+1 (V-) 7 (H) / 1 (V-)
Exo 4 21,7 kg 8 670 sols 10D10+1 (H) / 1D10 (V-) 9 (H) / 1 (V-)
Exo 5 30,6 kg 12 241 sols 12D10+2 (H) / 1D10+1 (V-) 10 (H) / 2 (V-)
Exo 6 39,7 kg 15 870 sols 14D10+4 (H) / 1D10+3 (V-) / 1D6+1 (V+) 12 (H) / 2 (V-) / 1 (V+)
Exo Omega 42,5 kg 16 993 sols 15D10+2 (H) / 1D10+3 (V-) / 1D6+1 (V+) 12 (H) / 2 (V-) / 1 (V+)

Chasseurs
sous-marins et
assimilés_
Hawk
C’est LE chasseur léger à tout faire de l’Union. Produit à plus de
1 000 exemplaires, il est utilisé aussi bien par la flotte dans ses portes-
engins et certains de ces vaisseaux (plus de 500 appareils) que pour
assurer la protection des forteresses et des stations de défense ou bien
encore pour patrouiller le long des Via Aqua.
Même si sa forme est en tout point similaire à celle des chasseurs
des autres nations, il s’en démarque néanmoins sur plusieurs points.
Tout d’abord, il est extrêmement rapide pour un engin de ce tonnage.
Ceci est dû à la présence de tuiles hydrodynamiques qui recouvrent la
coque de l’appareil. Ensuite, il embarque 3,56 tonnes d’armement,
ce qui est loin d’être courant sur un chasseur aussi léger. Enfin, et
c’est la chose la plus surprenante, il n’a pas d’unités de boost et ne
peut donc pas passer en super-vitesse. Il semble donc très vulnérable
aux attaques par torpilles. En fait, il n’en n’est rien.
En effet, même si la super-vitesse peut permettre de leurs
échapper, elle présente 2 inconvénients majeurs : tout d’abord, une
bulle de cavitation se formant à grande vitesse (elle commence à par-
tir de 50 nœuds et est complètement formée à 97 nœuds), il devient
impossible d’agir sur les gouvernes de direction et le chasseur ne peut
donc plus que se déplacer en ligne droite, avec les risques que cela re-
présente, dès que l’on reste trop longtemps en super-vitesse. Ensuite,
à partir de 45 nœuds environ, des bulles de cavitation apparaissent à
l’arrière de l’appareil et lorsqu’elles percutent l’hélice, cela l’endom-
mage plus ou moins irrémédiablement, ce qui, à terme, a un impact
certain sur la fiabilité de l’appareil.
Aussi, les ingénieurs des Industries de l’Union décident de renfor-
cer son architecture et d’installer dans chaque aile un énorme PIT déli-
vrant une poussée de 4,7 t. Ceci permet au chasseur des manœuvres

Vincent FAURY - vincent.faury@orange.fr - 201710/132430/331014

114
 REGLES ET MATERIEL
complètement improbables, comme des virages extrêmement res- Super-vitesse Non
serrés, des changements de profondeur ultra-rapides et des loopings
d’une courbure invraisemblable. Et le moins que l’on puisse dire, c’est GP GP-D2
que les torpilles, et bien, elles ont du mal à suivre. Et les pilotes au Type de GP Batterie Super Haute Capacité com-
début, forts sceptiques, sont en définitive terriblement emballés. pensée (SHCc) NT III / Hélice-
Comme le chasseur est utilisé dans différents rôles, il existe pompe NT III
une multitude de versions de son armement. La liste ci-dessous Autonomie 108 milles marins à 27 nœuds
donne quelques exemples les plus connus, mais il en existe en vérité (4 heures), 393 milles marins à
bien d’autres : 13,5 nœuds (1 jour et 5 heures)
• 3 canons de 40 mm à supercavitation et à tir rapide [MUN 400 Supercavitation non
chacun] + 12 leurres Calloway. Vol non
• 2 canons de 40 mm à supercavitation et à tir rapide [MUN 260 Survie 4 jours et 4 heures (module de survie)
chacun] + 1 canon de 75 mm à supercavitation [MUN 25] +
16 leurres Calloway. Sonar Supérieur / Supérieur
• 2 canons à neutron L [MUN 80 chacun] + 2 torpilles taille 3 Vision de près Sonar + 4 hublots coniques en
+ 3 torpilles taille 4 + 12 leurres Calloway. ALON™ de 20 cm de diamètre inté-
rieur et de 99 mm d’épaisseur.
• 1 canon à particule L [MUN 80] + 1 FAM H [MUN 80] +
10 torpilles pénétrantes taille 2 + 16 leurres Calloway. PO 15 km (MS) / 15 km (corps)
• 2 canons à neutron L [MUN 240 chacun] + 1 canon à parti- PL 21,8 km (MS) / 15 km (corps)
cule H [MUN 240] + 12 leurres Calloway. PE 22,5 km (MS) / 15 km (corps)
• etc. Armement 3,56 tonnes (*)
Complément 1 PIT dans chaque aile (**)
HAWK_ Équilibrage 4 × Propulseur Individuel à Tuyère
(PIT) NT III (GP-C2) pendant
Catégorie Type I-AS (20 tonnes) 1 heure ou ailerons
Fabriquant Industrie de l’Union Gueuse 0 kg
Nation Union Méditerranéenne ECH V-
Coût indicatif 8,45 millions de sols GAB 3
NT III Mod. d’intégrité +10
Disp. (marché noir) 1 (5) BLD (MS) 12
Coque 174 mm en Plastitane BLD (hublot) 8 / 9 (contre les armes à énergie et
Ossature PlasTirAl® les charges creuses)
Architecture Ultra-lourde+ BLD (corps) 4
Blindage 10 mm en Hyper composite RD (MS) -6
(133-cVHS) RD (corps) -6 / -10 (contre les explosions)
Longueur 13,2 m VIT (PM)/Manœu. 9 (2)/28
Diamètre 1,80 m (*)Variable
Hauteur 2,39 m (**) 4,7 tonnes de poussée par PIT pendant 1 heure
Largeur 2,07 m (ailes déployées : 3,80 m)
Déplacement 20 tonnes
Équipage 1 (pilote) AUTRES CARACTÉRISTIQUES
Revêtement coque Tuiles hydrodynamiques type I Performances sous-marines :
Vitesse 27 nœuds Accélération : 0 à 27 nœuds en 21,7 secondes

115
 Photon, prototype de chasseur Supercavitation oui (moteur-fusée méditerranéen
nano-aluminium/eau compressés
à supercavitation (RWALC))
Si l’Hégémonie a pris une longueur d’avance avec sonVive Mark I, Vol non
l’Union serait sur le point de procéder aux premiers tests du Photon, Survie 4 jours et 4 heures (module de survie)
un chasseur à ultra-cavitation… qui serait plus performant, grâce à
des matériaux plus avancés et un moteur fusée NT V plus efficace Sonar Supérieur / Supérieur
REGLES ET MATERIEL

(compression des ergols et présence d’une turbine à gaz). Il aurait Vision de près Sonar + 4 hublots coniques en Hyper
ainsi une autonomie en supercavitation 2 fois supérieure, un meilleur ALON™ de 20 cm de diamètre inté-
blindage et un armement nettement plus conséquent. Enfin, il rieur et de 37 mm d’épaisseur.
descendrait beaucoup plus profondément.
PO 10 km (MS) / 20 km (corps)
PL 14 km (MS) / 20 km (corps)
PE 15 km (MS) / 20 km (corps)
Armement 3,56 tonnes (*)
Complément Non
Équilibrage 4 × Propulseur Individuel à Tuyère
(PIT) NT V (GP-C2) pendant
1,0 heure ou ailerons
Gueuse