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Sciences de la Vie

et de la Terre

de

N
2 POGRAME 2019

E
M
I
C
E
ET ÈN A LP

P
S

L
IA
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SP
19 GRATUIT POUR L’ENSEIGNANT :
20
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 Fiches de différenciation

élève  Tutoriels des logiciels utilisés


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Manue
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OFFERT Manuel numérique enseignant : jeteste.fr/6745336

le papier
avec

Manuel Banque de Site

numérique ressources collection


Sciences de la Vie

et de la Terre

de

N
2 POGRAME 2019

E
SOUS LA DIRECTION DE

Caroline Escuyer

M
Académie de Strasbourg

Annie Bousquet

IA-IPR de Sciences de la vie et de la Terre

Académie de Toulouse
I

ENSEIGNANTS des Académies de Grenoble,


C

Paris, Poitiers, Strasbourg, Tours et Toulouse

Florence Bolognesi

Bruno Bozon

Stephan Camillo
E

Jean-Luc Gomez

Emmanuelle Guerra

Catherine Gueth

Anne-Sophie Hodot
P

Catherine Lamy

Anne-Cécile Martin

Delphine Père

Emmanuelle Pruni
S

Benoit Thiébaut

Thomas Waag

DONT L’ÉQUIPE NUMÉRIQUE

Charlotte Causse

Yann Krauss

CONSEILLERS SCIENTIFIQUES

Jean-Nicolas Beisel (ENGEES – Université de Strasbourg)

Olivier Dequincey (ENS Lyon – DGESCO)

Dominique Larrouy (Université de Toulouse 3 et INSERM)


PICTOS DES RESSOURCES NUMÉRIQUES

RESSOURCES NUMÉRIQUES

QUESTIONNEMENT DIFFÉRENCIÉ

VIDÉO : Visite d’une ferme

de spiruline au Togo

PROTOCOLE TP : Culture de lentilles

VERSION
d’eau

INTERACTIVE

TUTORIEL Mesurim et fichiers fournis

ET CORRIGÉE

Ressources pour le travail en classe Ressources pour le travail en autonomie

accessibles sur le site collection accessibles par les QR Codes ou sur le site

collection

N
Nous remercions Stéphane Bonnel et Aurore Duhamel pour leurs précieux conseils et suggestions,

ainsi que tous les enseignants qui ont bien voulu contribuer à la conception de cet ouvrage.

Nous remercions le lycée Jean-Rostand à Strasbourg de nous avoir accueillis pour la réalisation

E
de photographies d’expériences, ainsi que Benoît Jacob pour son aide précieuse.

Édition : Marie Andrès et Anne-Emmanuelle Félix

M
Maquette de couverture : Guylaine Moi

Maquette intérieure : Anne-Danielle Naname

Mise en pages : Anne-Danielle Naname, Adeline Calame

Iconographie : Katia Davido


I

Illustrations : Beata Gierasimczyk, Thomas Haessig, Jean-Luc Maniouloux, Lionel Buchet, Amandine Wanert
C

Relecture : Mélodie Édition

Fabrication : Miren Zapirain et Victor Grimaldi


E

www.hachette-education.com
P

© Hachette Livre 2019

58 rue Jean Bleuzen, 92178 Vanves

00 g éq. CO
2

ISBN : 978-2-01-395473-0
S

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Enseignants, dans quel cadre pouvez-vous réaliser des COPIES DE MANUELS SCOLAIRES pour vos élèves ?

Grâce aux diérents accords signés entre le CFC, votre établissement et le ministère de l’Éducation nationale :

• vous pouvez réaliser des photocopies d’extraits de manuels (maximum 10 % du livre) ;

• vous pouvez diuser des copies numériques d’extraits de manuels dans le cadre d’une projection en classe (au moyen d’un vidéopro-

jecteur, d’un TBI-TNI…) ou d’une mise en ligne sur l’intranet de votre établissement, tel que l’ent (maximum 4 pages consécutives

dans la limite de 5 % du livre) ;

• n’oubliez pas d’indiquer les références bibliographiques des ouvrages utilisés !

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ploitation du droit de copie (20, rue des Grands-Augustins – 75006 Paris), constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les

articles 425 et suivants du Code pénal.


Sommaire

ME
THÈ

1 La Terre, la vie et l’organisation du vivant 6

LE PROGRAMME 2019 EN LIEN

Rappels des années précédentes 9


AVEC LE SOMMAIRE DU MANUEL

C h a p i t re

L’organisation fonctionnelle

N
L’organisme pluricellulaire 11
du vivant
1

1. L’organisation cellulaire des êtres vivants 12

L’organisme pluricellulaire,

2. Information génétique et cellules spécialisées 14

un ensemble de cellules

3. Une information génétique commune à toutes les cellules

spécialisées

E
d’un organisme 16

Bilan et exercices 18

Sciences et société : débats 26

Science today / Parcours avenir 28

M
C h a p i t re

Le métabolisme des cellules


Le métabolisme et les transferts d’énergie 29

1. Des transformations biochimiques dans les cellules :

le métabolisme 30

2. Équipement cellulaire et métabolismes 32


I

3. Les métabolismes dans le monde vivant 34


C

Bilan et exercices 36

Sciences et société : débats 44

Science today / Parcours avenir 46


E

C h a p i t re

Biodiversité, résultat et étape


La biodiversité et ses modifications

de l’évolution
3
au cours du temps 47

Les échelles de la biodiversité 1. Recenser les espèces présentes dans un milieu de vie 48

La biodiversité change au cours 2. Diérentes échelles de biodiversité


P

50

du temps
3. La biodiversité au cours des temps géologiques 52

4. La biodiversité actuelle évolue aussi 54

Bilan et exercices 56
S

Sciences et société : débats 64

Science today / Parcours avenir 66

C h a p i t re

L’évolution de la biodiversité

Les mécanismes de l’évolution 67

au cours du temps s’explique par


4

1. La sélection naturelle, un moteur de l’évolution 68


des forces évolutives s’exerçant

au niveau des populations


2. Communication intraspécifique et sélection sexuelle 70

Communication intraspécifique
3. La dérive génétique à l’origine d’une évolution de la

et sélection sexuelle
biodiversité 72

4. L’émergence de nouvelles espèces : de la théorie aux

exemples actuels 74

Bilan et exercices 76

Sciences et société : débats 84


LE PROGRAMME

2019 COMPLET Science today / Parcours avenir 86

Les notions-clés du thème 1 87

3
Sommaire

ME
THÈ

2 Les enjeux contemporains de la planète 88

LE PROGRAMME 2019 EN LIEN


Rappels des années précédentes 91

AVEC LE SOMMAIRE DU MANUEL

C h a p i t re

Géosciences et dynamique
Altération, érosion :

des paysages
5
processus et conséquences 93

N
L’érosion, processus 1. Altération et érosion des reliefs émergés 94

et conséquences
2. De multiples facteurs interviennent dans l’altération

Érosion et activité humaine des roches 96

3. Transport et dépôt des produits de l’érosion 98

E
4. Influence de l’Homme sur l’érosion 100

Bilan et exercices 102

Sciences et société : débats 110

Science today / Parcours avenir 112

M
C h a p i t re

Sédimentation et milieux

Sédimentation et milieu de sédimentation 113

de sédimentation
6

1. Diversité et origine des roches sédimentaires 114

2. La diagenèse : des sédiments à la roche sédimentaire 116


I

Bilan et exercices 118

Sciences et société : débats 126


C

Science today / Parcours avenir 128

C h a p i t re

Agrosystèmes et
Structure, fonctionnement et

développement durable
7
gestion durable des agrosystèmes 129
E

Structure et fonctionnement 1. L’exploitation agricole, un agrosystème 130

des agrosystèmes
2. Des choix agricoles guidés par le milieu 132

Vers une gestion durable


3. Des pratiques pour couvrir les besoins nutritifs

des agrosystèmes
P

des populations 134

4. Vers une gestion durable des agrosystèmes 136

Bilan et exercices 138

Sciences et société : débats 146


S

Science today / Parcours avenir 148

C h a p i t re

Caractéristiques des sols


Caractéristiques des sols, gestion durable

et production de biomasse
8
des agrosystèmes et production de biomasse 149

1. L’organisation et l’origine des sols 150

2. Origine de la fertilité des sols :

le recyclage de la biomasse 152

3. Fertilité des sols en agriculture 154

4. Nourrir l’humanité en limitant ou compensant

les impacts sur les sols 156

Bilan et exercices 158

Sciences et société : débats 166

Science today / Parcours avenir 168

Les notions-clés du thème 2 169

4
ME
THÈ

3 Corps humain et santé 170

LE PROGRAMME 2019 EN LIEN

Rappels des années précédentes 173


AVEC LE SOMMAIRE DU MANUEL

C h a p i t re

Procréation et sexualité

Du sexe génétique à l’adulte sexué 175


humaine
9

1. De la fécondation à la diérenciation des appareils

N
Corps humain : de la fécondation
reproducteurs 176

à la puberté

2. La puberté : mise en fonctionnement de l’appareil

Cerveau, plaisir, sexualité

reproducteur et construction de l’identité 178

3. Vivre sa sexualité 180

E
Bilan et exercices 182

Sciences et société : débats 190

Science today / Parcours avenir 192

C h a p i t re

M
Hormones et procréation

Hormones et procréation 193

humaine
10

1. Mécanismes hormonaux et procréation chez l’homme 194

2. Cycles féminins et procréation 196

3. Concilier santé, sexualité et procréation 198


I

Bilan et exercices 200

Sciences et société : débats 208


C

Science today / Parcours avenir 210

C h a p i t re

Microorganismes et santé
Agents pathogènes et maladies vectorielles 211

11

1. Les agents pathogènes, des microorganismes


E

Agents pathogènes et maladies


transmissibles 212

vectorielles

2. Épidémie et endémie, des risques de santé publique 214

3. Les luttes individuelles et collectives pour limiter

les épidémies 216


P

Bilan et exercices 218

Sciences et société : débats 226

Science today / Parcours avenir 228


S

C h a p i t re

Microbiote humain et santé


Microbiote humain et santé 229

12

1. L’organisme humain et son microbiote,

une association particulière 230

2. Le microbiote, un allié pour l’hôte 232

3. Le microbiote et ses dérèglements 234

Bilan et exercices 236

Sciences et société : débats 244

Science today / Parcours avenir 246

Les notions-clés du thème 3 247

 Lexique 248

 Corrigés 253

 Crédits photographiques 255

5
ME
THÈ

La Terre, la vie

et l’organisation

N
du vivant

E
Rappels
................................................................................................. 9

1 L’organisme pluricellulaire ............................................. 11

2 Le métabolisme et les transferts d’énergie..... 29

M
3 La biodiversité et ses modifications

au cours du temps ................................................................. 47

4 Les mécanismes de l’évolution ................................... 67

Les notions-clés du thème 1


I

.............................................. 87
C
E
P
S

Coupe frontale à travers le piège d’une utriculaire,

plante aquatique carnivore, en microscopie confocale

(1,5 mm de long)

6
7
N
E
M
I
C
E
P
S
La Terre, la vie et l’organisation du vivant 6

ME
1
THÈ
Les rappels du collège 9

L’organisme pluricellulaire 11

i t re
Chap

Activités 1. L’organisation cellulaire des êtres vivants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

1 2. Information génétique et cellules spécialisées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

3. Une information génétique commune à toutes les cellules d’un organisme. . . . . . . 16

Bilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

Exercices Tester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20

Développer ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

Tâche complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24

Sciences et société : débats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26

N
Science today / Parcours avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Le métabolisme et les transferts d’énergie 29

i t re
Chap

Activités 1. Des transformations biochimiques dans les cellules : le métabolisme. . . . . . . . . . . . . . . . . 30

E
2 2. Équipement cellulaire et métabolismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

3. Les métabolismes dans le monde vivant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

Bilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

M
Exercices Tester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

Développer ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

Tâche complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42

Sciences et société : débats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44

Science today / Parcours avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46


I
C

La biodiversité et ses modifications au cours du temps 47

i t re
Chap

Activités 1. Recenser les espèces présentes dans un milieu de vie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48

3 2. Diérentes échelles de biodiversité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50

3. La biodiversité au cours des temps géologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

4. La biodiversité actuelle évolue aussi . 54


E

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Bilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

Exercices Tester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58


P

Développer ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

Tâche complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

Sciences et société : débats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

Science today / Parcours avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66


S

Les mécanismes de l’évolution 67

i t re
Chap

Activités 1. La sélection naturelle, un moteur de l’évolution. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

4
2. Communication intraspécifique et sélection sexuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

3. La dérive génétique à l’origine d’une évolution de la biodiversité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

4. L’émergence de nouvelles espèces : de la théorie aux exemples actuels. . . . . . . . . . . . . 74

Bilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

Exercices Tester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

Développer ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79

Tâche complexe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

Sciences et société : débats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84

Science today / Parcours avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86

Les notions-clés du thème 1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87

8  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


La Terre, la vie

p els
Rap
et l’organisation du vivant

i t re
Chap

L’organisme pluricellulaire DES RESSOURCES

EN LIGNE

POUR REVOIR

1  Les êtres vivants sont constitués de cellules, contenant


LES NOTIONS

DU CYCLE 4
ou non un noyau. Elles sont délimitées par une membrane

plasmique et contiennent du cytoplasme.

 L’ensemble des caractères d’un individu est déterminé par

son patrimoine génétique porté par les chromosomes,

contenus dans le noyau des cellules, et par

N
l’action de l’environnement.

 Chaque chromosome porte de nombreux

gènes, portions d’ADN déterminant un carac-

tère héréditaire. Chaque gène existe sous

E
diérentes versions, appelées allèles. Si les

individus d’une même espèce partagent les

mêmes gènes, déterminant leurs caractères

communs, chaque individu possède une com-

M
binaison unique d’allèles (son génotype).

 Au cours de la mitose, une cellule transmet

la totalité de son information génétique aux

deux cellules formées.

 Les recherches en génétique et sur la molécule


I

d’ADN permettent la mise au point d’or-


C

ganismes génétiquement modifiés (OGM)

par transgénèse et la réalisation de clonage

d’êtres vivants.
E

i t re
Chap

Le métabolisme DES RESSOURCES

EN LIGNE
P

POUR REVOIR
et les transferts d’énergie

2 LES NOTIONS

DU CYCLE 4

 Les végétaux verts ont besoin d’eau, de miné-

raux, de dioxyde de carbone et de lumière


S

pour se développer. Ils sont à la base des

chaînes alimentaires : ils sont consommés

par d’autres êtres vivants.

 Un organisme pluricellulaire possède dié-

rents organes qui collaborent, assurant la

vie de l’être vivant.

 Les cellules des organes réalisent des réac-

tions chimiques nécessaires à leur fonction-

nement. La respiration cellulaire a lieu dans

toutes les cellules. La photosynthèse est

spécifique aux cellules chlorophylliennes.

9
La Terre, la vie et l’organisation du vivant
p els
Rap

i t re
Chap

La biodiversité et ses modifications au cours du temps

3  La biodiversité peut se définir à diérentes échelles du vivant, de l’écosystème à l’al-

lèle. Elle subit naturellement des modifications au cours des temps géologiques : des

N
E
M
DES RESSOURCES

EN LIGNE

POUR REVOIR

LES NOTIONS

DU CYCLE 4
I
C

i t re
Chap

Les mécanismes
E

de l’évolution

 Les êtres vivants évoluent sous


P

l’eet de divers facteurs comme

la sélection naturelle. L’activité

humaine peut elle aussi modifier

de façon positive ou négative la


S

biodiversité et influencer l’évolu-

tion des êtres vivants.

DES RESSOURCES

EN LIGNE

POUR REVOIR

LES NOTIONS

DU CYCLE 4

10  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


i t re
Chap

L’organisme

pluricellulaire

N
E
M
I
C
E
P
S

Les organes des êtres vivants

réalisent des fonctions vitales.

Pour remplacer un organe

défaillant, on pourrait utiliser

une cellule aux propriétés Un oursin (formé de

uniques : la cellule souche nombreuses cellules)

embryonnaire. accroché à un rocher où

poussent des acétabulaires


Voir page « Sciences et Société :

débat » (p. 27)


(algues formées chacune

d’une seule cellule)

Comment les tissus et

les cellules des organes

Toutes les ressources

s’organisent et assurent-ils
du chapitre accessibles ici :

lycee.hachette-education.

des fonctions si diérentes ? com/planete-svt/2de


L’organisation cellulaire

Activité 1
des êtres vivants

Tous les êtres vivants réalisent des fonctions vitales : se développer, percevoir RESSOURCES NUMÉRIQUES

son milieu, réaliser des échanges, etc. Il existe des êtres vivants unicellulaires

QUESTIONNEMENT DIFFÉENIÉ

ISTOIE DES SIENES 




ne sont pas visiles à l’œil nu. eur taille variant entre  et  µm ( m),
« Les icroscoes »

nous oservons leur structure à l’aide de microscopes.


IDÉO  « La araécie »

Quelle est l’organisation cellulaire d’un être vivant ?

Des formes de vie unicellulaires et pluricellulaires

La paroi des cellules végétales et des champignons et le tissu conjonctif des cellules animales sont des

matrices extracellulaires

N
E
une cellule

une cellule

M
une cellule

50 μm 30 μm
50 μm

arenchme (tissu) de feuille d’élodée Tissu pancréatique humain aramécie

du anada
I

1 Des cellules de diérents êtres vivants au microscope optique


C

Les chloroplastes, les mitochondries, la vacuole, le noyau, etc. sont des organites cellulaires.

chloroplaste

mitochondrie
E

noau
noissimsnart

noissimsnart

ctoplasme

vacuole

lame asale
P

(matrice

extracellulaire)
mitochondrie
à

à
euqinortcelé

euqinortcelé

noau
S

ctoplasme
eipocsorciM

eipocsorciM

memrane memrane

plasmique plasmique

1,5 μm paroi végétale


10 μm

(matrice extracellulaire)

ellule végétale de feuille de chêne vert ellule animale de muscle lisse

2 Des cellules d’organismes pluricellulaires au microscope électronique

0,1 nm 1 nm 10 nm 100 nm 1 µm 10 µm 100 µm 1 mm 1 cm 0,1 m 1 m 10 m


setitep
semota

selucélom

protéines virus organites bactéries la plupar t des la plupar t des la plupar t des organes longueur de être humain

cellules tissus du corps du corps humain cer taines cellules

diamètre de
eucar yotes humain (musculaires,

l’ADN
ner veuses)

chromosome

12  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


Structures cellulaires d’un être vivant et réalisation de ses fonctions

Tous les êtres vivants possèdent des structures qui permettent la réalisation de certaines fonctions.

Être vivant

Unicellulaire (paramécie) Animal (ver tébré) Végétal (plante à fleurs)

Fonction

Diusion de l’eau et absorption des

Absorption de Absorption de substances

sels minéraux par les poils absorbants

substances au travers de après digestion par les cellules

Nutrition et autres cellules des racines et

la membrane plasmique de l’épithélium intestinal

absorption de CO par les cellules


2
de la cellule (tube digestif )

photosynthétiques des feuilles

Production de gamètes dans Production de gamètes dans

Division de la cellule

Reproduction les ovaires ( ) / testicules ( ) les étamines ( ) / pistil ( )

(scissiparité)

+ fécondation + fécondation

Respiration : entrée Diusion des gaz à travers Diusion des gaz à travers les

Diusion des gaz à travers

N
des gaz respiratoires la membrane plasmique cellules alvéolaires (poumons) /

la membrane plasmique des cellules

(O /CO ) dans l’organisme de la cellule cellules branchiales (branchies)


2 2

Cils vibratiles de la cellule Contraction des cellules

Locomotion Absence de locomotion

ciliée musculaires des muscles

E
cellule organe

 Modalités de la réalisation de diérentes fonctions chez trois êtres vivants

M
Organisme : Organe : Tissus :

être humain estomac

3
est un organe impliqué dans la digestion. Sa paroi

est composée d’une muqueuse entourée par des

2
I

couches musculaires lisses et innervées par un 1

tissu nerveux. La séreuse est un tissu breux


C

épais qui recouvre l’extérieur de l’estomac. muqueuse

couche musculaire

a chématisation des tissus séreuse

de l’estomac humain
E
euqinortcelé

euqinortcelé

euqinortcelé
P
noissimsnart

noissimsnart

noissimsnart
eipocsorciM

eipocsorciM

eipocsorciM
S

5 μm 10 μm 40 μm
à

 ellule épithéliale de la c ellules musculaires de la d ellule nerveuse du tissu nerveux

muqueuse spécialisée dans la couche musculaire spécialisée dans spécialisée dans la communication ()

sécrétion de sucs digestifs () la contraction ()

 Structures et rôles de cellules spécialisées  eemple de l’estomac

Consigne

E
I
L
U

O

Savoir distinguer, dans la complexité apparente, des éléments et des

Éitéliu : tissu recouvrant principes fondamentaux

les organes, séparant le

n comparant les cellules des êtres vivants de cette activité, montrer

milieu intérieur de l’extérieur.

que les organismes pluricellulaires réalisent les mêmes fonctions

Muscle lisse : muscle

que les unicellulaires, mais au sein de structures spécialisées.


des viscères (ex : estomac).

Questionneent diérencié

Chapitre 1  L’organisme pluricellulaire  13


Inoration génétiue

Activité 2
et cellules sécialisées

Toutes les cellules de l’organisme pluricellulaire proviennent d’une unique RESSOURCES NUMÉRIQUES

celluleœuf initiale. ourtant, dans les divers organes d’un organisme,

QUESTIONNEMENT DIFFÉENIÉ

les cellules réalisent des fonctions diérentes, liées à leur spécialisation.

OTOOLE T EN TELIES 

réalisations de réarations

omment epliquer la diversité des structures


icroscoiues

et des fonctions des organes tissus et cellules ?

ien entre organisation de la cellule et sa fonction

Les organes des végétaux présentent diverses formes et couleurs (fruits, tubercules, racines, feuilles) en relation

avec leur fonction. L’organisation des cellules de ces organes peut expliquer la relation entre structure et fonction.

N
25 μm 25 μm

E
euqitpo

euqitpo
M
eipocsorciM

eipocsorciM
a hromoplastes des cellules du poivron  mloplastes des cellules de la pomme de terre
I

a couleur du poivron (fruit) attire les consommateurs, après coloration à l’eau iodée

ce qui facilite indirectement la dissémination des graines. a pomme de terre est un tuercule, organe de réserve
C

che les végétaux. n amloplaste est un organite qui

des organes végétaux colorés de aune à rouge. s’est spécialisé dans le stocage de l’amidon
E
P

euqitpo

euqitpo
eipocsorciM

eipocsorciM
S

0,5 mm 30 μm 50 μm

oils asorants de racine de renoncule ellules de feuilles d’élodée (végétal chlorophllien)

itués à la surface des racines, ces poils sont des expansions es cellules chlorophlliennes contiennent des chloroplastes,

ctoplasmiques qui augmentent la surface d’asorption de organites nécessaires à la réalisation de la photosnthèse.

l’eau et des sels minéraux.

rotocole T en ateliers

1 Des cellules végétales au fonctions diérentes voir fiche méthode 

0,1 nm 1 nm 10 nm 100 nm 1 µm 10 µm 100 µm 1 mm 1 cm 0,1 m 1 m 10 m


setitep
semota

selucélom

protéines virus organites bactéries la plupar t des la plupar t des la plupar t des organes longueur de être humain

cellules tissus du corps du corps humain cer taines cellules

diamètre de
eucar yotes humain (musculaires,

l’ADN
ner veuses)

chromosome

14  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


ien entre la fonction cellulaire et l’epression de gènes

Chez les animaux, les cellules de divers tissus produisent des molécules spéciques

et indispensables à leur fonction. On peut comparer les cellules de différents tissus :

Endocrine (tissu à l’origine

Tissu Ner veux Musculaire

de la sécrétion hormonale)

Type cellulaire Cellules ner veuses (synapse) Cellules musculaires Cellules des îlots de Langerhans

Transmission d’un message

Fonction Contraction musculaire Régulation de la glycémie

ner veux

cellule 

ctoplasme
Structure

N
des cellules

noau
au microscope

électronique

memrane

à transmission
cellule  plasmique

E
fire contractile

d’actine et de mosine
fente snaptique

Molécule produite Acétylcholine Actine et myosine Glucagon

M
Neurotransmetteur : molécule

Molécules dont le glissement

Rôle de transmettant un message

l’une sur l’autre provoque Hormone : molécule informative

la molécule ner veux d’un neurone à

le changement de longueur (dans ce cas, hyperglycémiante)

produite une autre cellule (dans ce cas

de la cellule musculaire

à une cellule musculaire)


I

2 Des cellules diérentes produisent des molécules diérentes


C

appelées locus. Dans une espèce donnée, un même gène aura toujours

la même position sur le chromosome. Sur les 20 000 gènes environ


E

présents dans un caryotype humain, tous ne s’expriment pas au même

moment, ni dans les mêmes cellules. Un gène, lorsqu’il s’exprime,


E
I
L
U

O
permet la synthèse d’une molécule.

idon : glucide complexe

produit par photosnthèse,


P

molécule de réserve d’énergie

des végétaux.

CAT*
S

Consigne

Actine
Extraire et organiser

l’information à des fins

de connaissance

Expliquer un raisonnement

Myosine

1 ontrer la relation entre

* L’acétylcholine est produite


les structures et

à par tir d’une autre molécule

Glucagon
sous l’action de la choline les diérentes fonctions

acétyltransférase (CAT )

de cellules.

2 xpliquer comment

un même génotpe peut

Chromosome 2 Chromosome 3 Chromosome 10


être à l’origine de cellules

spécialisées.

 trait d’un carotpe humain et localisation de quelques gènes

Questionneent diérencié

Chapitre 1  L’organisme pluricellulaire  15


Une inoration génétiue

Activité 3
coune à toutes les cellules

d’un organise

es cellules spécialisées d’un organisme sont issues de la division,


RESSOURCES NUMÉRIQUES

par de très nomreuses mitoses, de la celluleœuf.

QUESTIONNEMENT DIFFÉENIÉ

TUTOIEL Liol et iciers ournis


Que devient l’information génétique au sein

TUTOIEL éniegen et iciers

des cellules spécialisées ?


ournis

’information génétique au sein des cellules

réalisation d’un caractère. Les expériences de clonage montrent

ceva
que l’information génétique est identique dans toutes les cellules

N
de l’organisme.

e u q i t po
euqitpo

euqitpo

noitasirolocer
e p o c s o r c iM
E
epocsorciM

epocsorciM
10 μm

40 μm 100 μm

arotpe que l’on peut otenir avec

M
elluleœuf d’un emron élanoctes, cellules épidermiques une celluleœuf, un mélanocte ou toute

humain (cellules spécialisées de la peau) autre cellule somatique de l’organisme

1 arotpes de diérentes cellules d’un même organisme

tuée par ordinateur. Erwin Chargaff, biochimiste né en


I

1940, a joué un rôle essentiel dans la découverte de la


C

-9

m).

des deux brins de la molécule d’ADN, qui repose sur


À partir de données de cristallographie et d’analyses

l’appariement des nucléotides : adénine – thymine et


aux rayons X, la structure de l’ADN peut être reconsti-

cytosine – guanine.
E

chromosome
P

nucléotide
lo Mi 

phosphate

sucre
lei cigo l
S

nucléotide

double
A

nucléotide à uanine
T

hélice
à dénine
G
el

déroulée C
ceva

A
ruetanidro

base

azotée

nucléotide

à Thmine
rap
n o i t a s i l é d oM

Double brin d’ADN

1 nm

a a doule hélice de l’  chématisation de la molécule d’

Tutoriel LiMol et ficiers ournis

2 a molécule d’D

16  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


’information génétique dans les cellules spécialisées

Le poisson zèbre (Danio rerio) est un poisson

d’eau douce originaire d’Inde et de Malaisie.

Il est t rè s utilisé dans les l ab o ra t o i re s de

recherche car il est petit (3 cm à l’âge adulte),

transparent, se reproduit rapidement, peu

coûteux et facile à manipuler génétiquement.

Deux variétés de poissons se différencient


5 mm

par l’intensité de la coloration des rayures.

0,5 mm

Les encarts des images sont des observations


a ariété « sauvage » de Danio rerio : les raures sont somres

microscopiques de l’épiderme du poisson

au niveau d’une rayure. Les mélanophores

(cellules contenant des pigments) y sont

présentes.

N
5 mm

E
0,5 mm

 ariété « golden » de anio rerio : les raures sont

moins nomreuses et plus claires

M
 Des cellules spécialisées chez les poissons zères

pig ments des mélanophores. Avec le log iciel GénieGen,

per met tent la réalisat ion de caractères. Ces séquences on peut v isual iser les séquences des ver sions du gène

de plu sieu r s m i l l ier s de nuc lé ot ide s sont app elé e s slc24 a5 chez les deu x va r iétés de poissons zèbres. Le
I

sig ne – i nd ique que les nucléot ides sont ident iques


C

C hez le p oi s son zèbr e, le g ène slc 24 a 5, sit ué su r le pou r les deu x séquences compa rées.

ch romosome 18, est impl iqué dans la produc t ion des


E

xtrait des séquences du gène slc24a5 après comparaison simple

Tutoriel énieen
P

 e gène responsale de l’intensité de la coloration des raures chez les poissons zères
et ficiers ournis

Consigne
S

Raisonner avec rigueur

Extraire et exploiter des informations à des fins de connaissance


E
I
 U L

O

1 uels arguments montrent que les chromosomes et l’information

ellule soatiue :

génétique de la celluleœuf sont conservés dans les cellules spécialisées 

cellule d’un organisme

2 réciser le lien entre la séquence de nucléotides d’un gène, le caractère


à l’exception des

et la spécialisation des cellules.


cellules sexuelles

Questionneent diérencié

0,1 nm 1 nm 10 nm 100 nm 1 µm 10 µm 100 µm 1 mm 1 cm 0,1 m 1 m 10 m


setitep
semota

selucélom

protéines virus organites bactéries la plupar t des la plupar t des la plupar t des organes longueur de être humain

cellules tissus du corps du corps humain cer taines cellules

diamètre de
eucar yotes humain (musculaires,

l’ADN
ner veuses)

chromosome

Chapitre 1  L’organisme pluricellulaire  17


Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan

’organisme pluricellulaire

Activité 1 ’organisation cellulaire des êtres vivants

tales de l’organisme : échanges avec l’environnement, reproduction, etc. he

les êtres vivants pluricellulaires, des organes assurent des fonctions précises et

comme les tissus nerveux et musculaire che les animaux ou le tissu conducteur

N
de sève che les végétaux.

de nature variale suivant les organismes.

E
Activité 2 nformation génétique et cellules spécialisées

a réalisation d’une fonction précise par un organe est assurée par :

– ne structure singulière qui dépend des tissus : cellules neuronales du tissu

nerveux, cellules sécrétrices de la paroi de l’estomac, cellules des poils asor

M
ants au niveau des racines des végétaux dont la forme est liée à leur fonction.

timents cellulaires assurant des fonctions iologiques précises : amloplastes

pour les réserves d’énergie et chloroplastes pour la photosnthèse.


I

– es particularités de structure et d’organisation des cellules, qui sont déter

minées par l’information génétique. u sein d’un être vivant pluricellulaire,


C

cette information est identique dans toutes ses cellules. ’est donc l’expression

Activité 3 ne information génétique commune à toutes les cellules


E

d’un organisme

es cellules des organismes pluricellulaires sont toutes issues de multiples divi
P

et identique dans toutes les cellules de l’organisme.

he tous les êtres vivants, l’information génétique est inscrite dans la molécule

hélice
S

n distingue quatre variétés de nucléotides associant les deux rins de l’

d’un caractère héréditaire.

e retrouve le ilan au format Ds

MOTSLÉS
Lexique p. 248 spécialisation cellulaire

cellule

organe complémentarité
tissu matrice extra cellulaire organite

séquence
doule hélice
gène information génétique
nucléotides

e révise les motsclés avec des flashcards

18  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


SÉM  DÉ

 À É

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… SDS

M DS

L’ organisation des êtres vivants à diérentes échelles

PLURICELLULAIRE UNICELLULAIRE

Cytoplasme

Organisme
embryonnaire
Noyau

Membrane

plasmique

Toutes les fonctions


Conservation

N
assurées par
de l’information

la seule cellule
génétique

Organes

Cellule

E
Cer veau
Estomac

Tissus Tissus

M
Cellule digestive

Cellule nerveuse

Fonction 1 : digestion

Fonction 2 : Communication nerveuse

(par sécrétion d’HCl)

(synthèse de neurotransmetteurs)
I

Expression

du gène 1 Expression du gène 2


C

Matrice liant

les cellules
3
enè
E
G
2
enè G

Gène 1

A
G G
P

A T
G

A
A
A
A
T
C

C
G

C G
G
T A T A T
e g a mi

A
Adénine
T A Séquences A T
ADN

C G diérentes C G
S

T Thymine

C G T A
ne

G Guanine
Gènes
A T G

diérents
G C A T
C Cytosine

C G G C

e révise avec le schéma en vidéo

es diverses fonctions des organismes pluricellulaires sont assurées par des cellules spécialisées
etxet

regroupées par une matrice extracellulaire en diérents tissus au sein des organes.

Toutes les cellules d’un même organisme possèdent la même information génétique organisée en

gènes, séquences de nucléotides de l’, constituant les chromosomes.


ne

eule une partie de l’information génétique est exprimée dans les cellules spécialisées assurant

leur fonction.

e révise avec la version audio

Chapitre 1  L’organisme pluricellulaire  19


c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s

S



 É

our chaque question  Définitions inversées

QCU
indiquer la proposition eacte
etrouver le terme scientifique défini

dans chacune des propositions suivantes

a ompartiment intracellulaire participant

1 es organismes pluricellulaires se distinguent

à une fonction cellulaire précise.

des organismes unicellulaires par 

 nsemle de tissus spécifiques capales

a la présence d’une memrane.

de remplir une ou plusieurs fonctions

 la présence d’un ctoplasme.

déterminées.

c la présence d’une matrice liquide.

c nsemle des molécules situées à l’extérieur

d la présence d’une matrice liant les cellules

des cellules participant à l’adhérence et

entre elles.

aux interactions entre les cellules.

2 a structure en trois dimensions de d équence d’ responsale d’un caractère.

N
la molécule d’D 

a est une triple hélice constituée de trois

chaînes de nucléotides.  ntraînement à l’oral

 est une doule hélice constituée de deux

Décrire oraleent le schéma en utilisant les

E
chaînes de nucléotides.

motsclés indiqués   – séquence – information

c possède une forme gloalement en .

génétique – nucléotide

d est une chaîne linéaire de nucléotides.

 Dans une cellule d’un organisme

M
nucléotide

pluricellulaire 

a tous les gènes s’expriment et permettent

brin d’ADN

la réalisation de l’ensemle des caractères.

 aucun gène ne s’exprime.

c tous les gènes s’expriment et permettent

A
I

la réalisation de quelques caractères.

d certains gènes s’expriment et permettent

T
C

la réalisation de quelques caractères.

 C
es cellules d’un organisme pluricellulaire ont 

a la même fonction.

G
 des fonctions diérentes en fonction
E

de leur carotpe.

1 nm
c n’ont pas de fonction précise.

d des fonctions diérentes en fonction

de l’expression de leurs gènes.


P

Schéma d’une portion de molécule d’D

 hrase à reconstruire

 rmations à corriger
Écrire une phrase qui contient les mots
S

suivants
Modifier ces fausses armations pour

les transformer en phrases ustes

a 

a haque cellule spécialisée possède la seule

partie de l’information génétique qui lui permet

d’assurer sa fonction.

 unicellulaires  he un être vivant pluricellulaire, chaque

organe peut assurer l’ensemle des fonctions

nécessaires au fonctionnement de l’individu.

c a molécule d’ est une succession

c

aléatoire de nucléotides qui porte l’information

génétique.

d es êtres vivants unicellulaires sont caractérisés

d cellules spécialisées
par l’existence d’une matrice extracellulaire.

e Toutes les cellules d’un même organisme végétal

être vivant

possèdent les mêmes organites spécialisés.

20  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


c i ce
E xe r

 ’epression génétique des cellules spécialisées

Extraire l’information, interpréter des résultats et en tirer des conclusions

rguenter à partir des documents le fait que certains gènes ne s’epriment

que dans certaines cellules spécialisées

Chez une plante, Arabidopsis thaliana, le gène rlk7 est une caractéristique facilement visible. Ce gène rap-

impliqué dans la vitesse de germination, étape essen- porteur est inséré dans le génôme, associé au même

tielle du développement. Les scientiques souhaitent promoteur que le gène dont on souhaite connaître l’ex-

savoir dans quelle partie du végétal s’exprime ce gène. pression. Le promoteur est une séquence d’ADN située

Le produit d’un gène est souvent difcile à détecter en amont du gène et qui déclenche l’expression du

au sein d’un organisme. En laboratoire, nous pouvons gène rapporteur, comme s’il s’agissait du gène étudié.

utiliser des gènes rapporteurs, dont le produit possède


Source : Planta, 232 (2010)

N
Identifier Isoler Transférer

un gène rappor teur chez et multiplier le gène le gène rappor teur chez

un organisme donneur rappor teur l’organisme receveur

(bactérie Escherichia coli )

E
Fragments d’ADN dans

Cellule
lesquels le gène gus est

Gène gus codant une molécule qui d’Arabidopsis


associé au promoteur

permet de former un composé bleu thaliana

M
du gène rlk7

Observer l’organisme Régénérer Sélectionner

génétiquement modifié l’organisme modifié les cellules

transformées
I

2 euille d’A. thaliana

Plant d’Arabidopsis transgénique


C

thaliana transgénique
e gène gus code pour une

molécule qui permet de former un

1 e transfert du gène rapporteur à un organisme


composé leu dans les cellules où

es scientifiques eectuent une transgénèse pour transférer le gène il est actif. our localiser le produit

rapporteur au sein de la celluleœuf d’un organisme. Toutes les cellules du gène rlk7, des chercheurs ont
E

de l’organisme transgénique posséderont alors cette modification intégré le gène rapporteur gus

génétique, c’estàdire ce gène rapporteur. ependant, ce gène ne sera sous le contrôle du promoteur

exprimé que dans les cellules où le promoteur du gène est actif. du gène rlk7 che A. thaliana
P

Solution
M ét h o d e

Analyse du Doc. 1 : Le gène rappor teur est inséré dans le génome sous la dépendance du

Rechercher l’intérêt

promoteur du gène rlk7 dont on désire connaître l’expression. Si le promoteur du gène étu-
du gène rappor teur
S

dié est actif, alors l’expression du gène rappor teur se fera de manière visible.
dans une transgénèse

Le couple promoteur/gène rappor teur est intégré par transgénèse à la cellule -œuf d’un or-
(Doc. 1)

ganisme. Toutes les cellules spécialisées de cet organisme possèderont ce gène rappor teur.

Nous aurons donc un organisme dont toutes les cellules possèdent un gène dont on va

Expliquer les résultats

pouvoir visualiser l’expression.

de l’expérience de

transgénèse avec
Analyse du Doc. 2 : Lorsque le gène gus s’exprime, une molécule à l’origine d’une couleur

l’intégration du gène
bleu visible est produite. Chez A. thaliana transgénique, on constate que toute la feuille

rappor teur gus (Doc. 2)

n’est pas colorée en bleu, mais uniquement les vaisseaux de celle -ci. Le promoteur rlk7 n’est

donc actif que dans ces cellules.

Conclure : Mettre
Conclusion : Suite à la transgénèse, l’ensemble des cellules d’A. thaliana possèdent le gène

en relation les

rappor teur gus associé au promoteur de rlk7. La coloration des seuls vaisseaux de sève des

informations fournies

feuilles par le produit de l’expression du gène gus nous permet d’armer que l’expression

par les documents

du gène rlk7 ne se fait pas dans l’ensemble des cellules mais uniquement dans cer taines.

Nous pouvons donc armer que si toutes les cellules d’un même organisme possèdent des

gènes identiques, elles n’expriment que cer tains d’entre eux.

Chapitre 1  L’organisme pluricellulaire  21


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

1 es échelles du vivant

Le vivant peut s’observer à différentes

échelles. En moyenne, notre œil permet

d’observer des objets de taille supérieure

à 0,05 millimètre (taille d’un cheveu).

Avec un microscope optique, on peut

observer des objets de taille comprise

-6

entre 0,2 micromètre (10 m) et 1 cen-

timètre. Les microscopes électroniques


6 mm

fournissent des observations d’objets 10 μm 2,5 μm

jusqu’à une taille de 0,1 nanomètre


istils de
ellule uccale oupe transversale d’un utérus

-9

(10 m) pour les plus performants. outon d’or


de lapine (phase postovulatoire)

N
eésirolocer
E
egam
M
0,5 μm 7 μm

itochondries ellules sanguines

oiliser ses connaissances – tiliser des outils mathématiques

a Mesurer la taille des composants du vivant de ces images.


I

 Les classer par taille décroissante et les associer à un des mots suivants : organite, organe, cellule, tissu.
C

c Indiuer avec quel instrument d’oservation ils ont été étudiés.

Questionneent diérencié

11 es chats écailles de tortue


E

Les chats appelés écailles de tortue possèdent un pelage somes X de la cellule. Les gènes de ce chromosome ne

composé d’une mosaïque de taches rousses et noires peuvent plus s’exprimer et seuls les gènes portés par

formant un motif unique. Or, tous ces chats sont ex- l’autre chromosome X sont actifs dans la cellule. Cette

clusivement des femelles. Chez les chats, le gène de la inactivation se déroule de manière aléatoire pour l’un ou
P

couleur du pelage se situe sur le chromosome X. l’autre des chromosomes X pendant les phases précoces

En 1949, le Dr. Murray Barr, biologiste canadien, découvre de l’embryogenèse. Le chromosome X inactivé d’une

que le noyau de certaines cellules des mammifères fe- cellule sera le même pour toutes ces descendantes au

melles contient un amas d’ADN qu’il baptise « corpuscule cours des divisions cellulaires.
S

de Barr ». Ce dernier est en fait un des deux chromo-

Jeune embr yon Chez l’adulte, deux

populations de cellules

Pelage
Chromosome X
X actif

roux

Allèle du

a ustifier

pelage roux

un exemple permettant d’armer que les

Mitose et
X inactif
cellules spécialisées à l’origine de la couleur

inactivation

d’un
du pelage n’expriment qu’une partie de

Pelage
X inactif
chromosome X

noir
l’information génétique.

Allèle du  achant que les mâles ne possèdent qu’un

pelage noir
chromosome , rooser une explication

X actif
au fait que les chats écailles de tortue sont

Schématisation de l’inactivation du chromosome  exclusivement des femelles.

chez la chatte écaille de tortue


Questionneent diérencié

22  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


12 Des chèvres modifiées par la transgénèse

La transgénèse permet d’obtenir des organismes génétique-

ment modiés, qui ont intégré un nouveau gène. Le gène de

la broïne, présent dans les cellules des glandes séricigènes

chez l’araignée, permet la production de broïne. Ce gène a été

associé au contrôle d’une protéine de lait et transféré dans une

cellule-œuf de chèvre. Ce nouveau caractère est héréditaire.

La broïne est une protéine de la soie de la toile d’araignée.

S o u p l e, l ég è re et re cy c l abl e, elle possède une ré s i s t a n c e

supérieure à l’acier. Pour produire cette molécule en grande

quantité, des recherches et des expériences de transgénèse

comme celle-ci sont actuellement menées. a ne toile d’araignée

-1 ustifier un raisonnement
Composition du lait (g.L ) Chèvre normale Chèvre transgénique

Raisonner avec rigueur

N
Eau 900 900

a ustifier qu’une cellule spécialisée


Matière grasse 40 40

possède les mêmes informations

Protéines :

génétiques que la celluleœuf


Caséine 30 30

initiale.

E
Albumine 6 6

Fibroïne 0 20  e cette expérience de transgénèse,

dégager un arguent qui montre


Lactose 40 40

qu’un gène porte une information

Sels minéraux 8 8

génétique.

M
 omposition du lait d’une chèvre normale et d’une chèvre transgénique

1 a chute des feuilles en automne

En automne, un certain nombre de végétaux perdent leurs feuilles : on parle d’abs-


I

cission. La chute des feuilles anticipe les mauvaises conditions hivernales. Tout
C

d’abord, la plupart des substances composant les cellules des feuilles migrent vers

les organes persistants (branches, racines, etc.). Ensuite, les cellules des feuilles

produisent de l’éthylène, qui diffuse jusqu’à la base du pétiole, alors appelée zone

d’abscission. L’éthylène à haute dose active des réactions chimiques qui dissolvent

les parois cellulaires en détruisant les molécules qui les constituent. N’étant plus
E

tenues entre elles, les cellules se dissocient et la feuille tombe. ne forêt à l’automne

ourgeon
migration de

substances
Cellules de la feuille qui tombe
P

bourgeon

feuille
S

migration
euqitpo

Cellules Zone
de sustance

feuille
de la base d’abscission

tige

pétiole
du pétiole (éthylène)
eipocsorciM

one
Cellule de la tige

d’ascission
Zone

0,6 mm d’abscission

1 one d’ascission 2 Schématisation du phénomène d’ascission

d’une feuille d’érale

ommuniquer dans un langage scientifique – oiliser ses connaissances

a éaliser un scéa fonctionnel qui illustre le mécanisme de la chute des feuilles en automne.

 réciser le rôle de la paroi che les végétaux à partir de ces oservations.

Questionneent diérencié

Chapitre 1  L’organisme pluricellulaire  23


c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe

Multiplier

des plantes in vitro

Chez cer t ains végét au x , une t ige cou p é e et mis e en ter re p eu t dévelop p er de nou velles

r a ci n e s et for mer une n o u velle p la n te : c ’e s t le bou turage. Les cellu le s de t ig e ont la

c a p a ci té de se d é d i  é r e n ci e r puis de se d i  é r e n ci e r à n o u ve a u en ce l l u l e s d ’a u t r e s

o r ga n e s de la p la nte. Cet te p las t i ci té cellulair e a donné l ’ idée, da ns les années 196 0,

N
de cul t i ver d es cellules p ou r réalis er des cul t u res in vitro. L es cellules s ont p la cé es da ns

des co n di t ions de tem p ér at u re cont rôlé es et da ns des t u b es s tér iles , su r un milieu qu i

leu r a p p or te tous les élém ent s in disp ens a b les à leu r dévelop p em ent : minér au x , su cre ,

v i t a mines et ho r m o nes vég ét ales .

E
1 Quelques intérêts d’une culture in vitro

M
Culture de durée très courte et sur une faible sur face (comparée à une culture en plein champ).

Sélection de caractères végétaux intéressants pour l’Homme et obtention de nombreux plants

identiques por tant ce caractère : couleur, taille, résistance à des insectes, etc.

Culture possible en toutes saisons.


I

Multiplication des plantes qui se reproduisent pas (ou peu) avec des graines.
C

Multiplication et conser vation des plantes en voie de disparition ou des variétés rares.
E

2 Multiplication in vitro : exemple de la carotte

Des fragments de carotte


P

sont prélevés et subissent

Cals en cours de
un traitement qui permet la

différenciation

digestion des parois cellu-

nombreuses

laires. Les cellules obtenues,


feuilles
S

appelées protoplastes n’ont

cals
plus de p a ro i c e l l u l a i re : racine

leurs structure et fonction


plant

d’origine ont disparues. Elles mère

Récupération
sont alors mises en culture

de fragments

et, dan s certa in es con di -

Digestion
tions, peuvent redonner des

des parois

plants de carottes.
Hormones
cellulaires

Plantules en culture

sur gélose

Plants de carottes

Obtention Cals obtenus par multiplication identiques à

ource : ampell,  de protoplastes des protoplastes en culture la plante mère

24  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


dans diérentes cellules (GénieGen)

La Rubisco, molécule présente dans les chloroplastes, intervient dans la photosynthèse.

Hormones végétales et diérenciation cellulaire


L’auxine et les cytokinines

N
Élevée Faible

sont des hormones vég é-

tales. On a étudié expéri-

Formation
mentalement l’effet de la

de racines

concentration de ces hor-

E
mones sur la différenciation
Maintien

du cal
cellulaire. Cette différencia-

tion se fait à partir d’un cal,

Formation

amas de cellules végétales

de tiges

M
indifférenciées provenant

Faible Élevée

2,5 mm
de la mu l t i p l i c a t i o n des

protoplastes sous l’action

Quantité d’auxine Quantité de cytokinine  al de ionée

d’hormones.
(plante carnivore)

a a diérenciation cellulaire selon la quantité otenu après

d’hormones présentes dans le milieu traitement aux hormones


I
C

 Des modifications génétiques


E

des protoplastes : exemple du melon

Lors de la c u l t u re de
Sélection du

p ro t o p l a s t e s , on peut gène d’intérêt

« maturation

modier le génome par


P

ralentie »

t ra n s g e n è s e : un g ène
Transfer t du gène d’intérêt

d’intérêt est ajouté au gé- « maturation

nome de la cellule qui, en

se multipliant, donnera
S

un cal, puis une plante

transgénique produisant

le gène d’intérêt
Variété élite à maturation
Variété élite

ralentie (organisme
(organisme

génétiquement modifié)
receveur)

ource : gnis

Consigne

oiliser des connaissances, ustifier et expliquer un raisonnement

réciser les caractéristiques des cellules qui rendent la technique

de culture in vitro réalisale et arguenter ses avantages

ritères de réussite

Chapitre 1  L’organisme pluricellulaire  25


Un bébé :

i ét é
soc trois
pare
nts !

A DN
n’e s
t pa s
u n i qu
em en
t

L’ s it ué
dan s
le no y au
de s c el-

lu l e
s euc
ar y
ot e s : u ne
pa r
t se

t r ouv
e dan s
le s m it o
c hon
d r ie s.

Argumenter et communiquer sur des Le s y nd


r om e
de L e ig
h, m a l ad
ie

questions scientifiques et de société mo r


t el le,
e st dû à u ne
mut at
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de l’A DN
m it
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Ay a
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déj à
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Consigne u deu x
en f a
nt s à cau s
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de c et t e
m a l ad
ie, un c oup
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r e c ou
hoisir un suet et réaliser une rs en 2016
à u ne
tech
n iqu
e

i n no
v a nt
recherche documentaire sur nternet e, ma i s
t rès
c ont
r o v er
-

sé e : la « fé con
ou au D afin de rassemler dat ion

N
in vit ro
ave c

r empl
ac em
ent m it o
davantage d’informations pour c hon
dr ia
l ».

La mè r e
e st p or t
eu s e
s a i ne
pouvoir organiser un déat de la

m a l ad
ie : un qu a r
t de ses m it o
argumenté en classe -

c hon
d r ie s
s ont
mu t é
e s. L or s
de
Dégager les intérêts du suet présenté
e docteu
la r epr
o duc r hang,
t ion , et le

E
t out éé
es le s à
m it o
-
et préciser ensuite les risques « trois
parent
chond s » qu’il
r ie s a contri
pro v
ien nen ué
t de l’ov u
le à faire
naître
ou les questions soulevées
de la mè re.
La st r até
g ie con si
ste à

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sfé r er
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M
n i s,
ay a nt la na i s
DÉ « es rhinogrades  de s m it o s a nc
c hon e a eu
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s a i ne
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intervie au M » g r âc
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Les u ne
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é o nt
don
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S « Dinosaures ma is
l’A DN au Me x
de s iqu e.
pa r ent Les «
s bé-
da n s
le no y au
à plume » en anglais
bés à t roi s
par ent
et l’A DN s » sont
d’u ne aut or
aut re isé s
fem me
DÉ « e camouflage da n s
dep u
is 201 5
le s en Gr a nde
m it o -Br et
c hon ag ne,
des dinosaures » en anglais d r ie s
!

ma i s
toujou
rs i nte rd
it s en F r a nce
.
I
C

Le riz doré : un riz controversé !


E

C VA est la biofor t i cat ion du r iz pa r

génie génét ique. Grâce à la technique

de la t r a n sg é n è s e, un g ène d’u n e

au t r e p l a nt e (m a ï s) a ét é i nt é g r é
P

dans l’A DN du r iz s au v ag e. Ce r iz

dor é, dont la pa r t ie come st i ble e st

r iche en préc u r seu r s de la v it am i ne

A est un org an i sme g énét iquement


S

mo d i é. S on g énome c ont ient de s

f rag ment s d’A DN ét ranger int roduit s

par l’Homme. Cer tains af  r ment que

cela peut représenter un danger. A in-

si, ce r iz e x i st e depu i s 20 0 5, ma i s

n’est toujours pas cult ivé à des ns de

nut r it ion de nos jou r s. Des m i l it ant s

ap r è s l’O M S , la ca r enc e en Aujou rd’hu i, un des moyens de lut te de Greenp eace (ONG) af  r ment que

D’ v it a m i ne A (C VA) r epr é s ent e cont re la C VA est la supplémentat ion : le r iz doré pour ra it fac ilement conta-

un problème de santé publ ique dans chaque année des capsules contenant m iner le r iz sauvage par mélange des

près de 120 pay s. El le af fec te plus de u ne hu i le t rè s r ic he en v it a m i ne A g ra i ns du rant la récolte, le t ranspor t

20 0 m i l l ion s d’en fa nt s de 0 à 5 ans s ont d i s t r i b ué e s dans le s p ay s en ou la dist r ibut ion, ou même durant la

et 20 m i l l ions de fem mes encei ntes quest ion. Pou r t ant , en Inde, plus de phase de pol l i n i sat ion. Ils est i ment

ou a l l a it a nt e s . Les c o n s é qu e n c e s 50 % des enfant s ne reçoivent pas ce ég a lement que cer t a i nes p er sonnes

d’une C VA sont nombreuses : céc ité, complément a l i ment a i re. pou r r a ient développ er des a l lerg ies

roug eole, décès. Un aut r e mo y en de lut t e c ont r e la à ce r iz t r ansg én ique.

26  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


s :
ane
org
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plac
Rem

e ?
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de
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l’av

placer
de rem
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e a pour
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pro-
Pour
du.
indivi
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L
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techn ctio
te Séle
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encor
is, là
ge. Ma
clona s
nn aire
bryo
em
I
C

Le BLOB : une cellule géante sans cerveau…

mais qui appren


d !
E

e Blob,
de s on nom
s c ient
i qu e Physar
um polyce-

L phalum
, e st un êt r e v iv a nt
u n ic el
lu l a i r
e que le s
scient
iques
ont du mal à clas ser
. Ce n’est ni un anim
al,
ni un vég ét
a l, ni un cha mpi
g non…
La mémor
i sat ion
P

et l’apprent
i ssag e
sont hab it uel
lement
prés ent
s che z
des org an
i sme s
pos séd
ant un cer vea
u et un s y stèm
e
ner veu
x. Dép ou
r vu des deu x
org ane
s, le blob est pou r-
t ant cap able
d’app
rend re. D es che rche
urs en biolog
ie
du CNRS
de l’un iver
sité
S

Pau l Sab at
ier de Tou lous
e ont
t r ava
i l lé su r cet te
cel lu le
g éante,
qu i a com me
pa r t i-

c u la r
ité d’êt re
comp
o sé e
de plu sieu
rs noy au
x. Cet te

éton nan
te cell
ule est
capable
de réso
udre un
laby r int
he,
d’év iter
des pièg es,
d’at tei
nd re sa nou r r
it u re…
On sa it
que des êt re s
v iv a nt
s u n icel
lu la i res
ont des fac u lté
s
d’ada
pt at ion,
ma i s
est- ce
de l’apprent
i ssag e
?

L es che rche
ur s lu i ont appr i
s à pas ser
out re
des sub s-

t a nce
s r épu l
sive s,
mêm e
i nof fen
sive s
(caf é,
qu i n i
ne
ou sel), pou r at tei nd
re leu r nou r r
it u re.
Aujou
rd’hu
i, i ls
mont
rent qu’u n
blob,
qu i a app r i
s à ig nor
er une sub s-

t a nce
, est cap able
de t r a n sme
t t re son app rent
i ssag e

à un aut re
blob de la même
esp èce
« si mpl
ement
» en
f usionna
nt ave c lu i !

F i na l
e m e nt
, un p eu c om m
Un e dans
blob cultivé
le s s o c ié
tés hu-
au labora
toire ma i nes

Chapitre 1  L’organisme pluricellulaire  27


ce
n
e

i
c
S

CE L L S
NF I NE MATU RE
HE RS CO
RE S EA RC

S
EM CE L L
I NT O ST

y
N T HE M
TO T U R

a
To d
as “turning
be viewed
s. This can
program
genomic
the cell’s

enti ated or
an undiffer
re-enter
the cells
clock” as
back the

clock
cellular m these
back the can reprogra
Turning e. Nex t, researchers
lised stat
unspecia
ogram
able to repr
ers have been dis-
s, research repair, drug
or ten year for tissue
and use them
2
e in vitro
cells mad
1
ipotent
cells are plur
cells . Stem
F mature cells
into stem
transplant
of ar tificial
organs.
even for
cover y or
hod
y. The met
in the bod do not
any cell type stem cells
develop into these in vitro
they can rsy is that
of controve
A source
g
lly modifyin
genetica
consists of . Prof
d by researchers etica lly modified
employe r yos, but are gen
from emb
originate
by resetting
factors here
ng external method
by introduci used ano
ther
mature cells of research
ers
nkar’s team
Shivasha

N
ned
simply confi
lab. They
cells in the
m mature
to reprogra
th of
c of the grow
Schemati
ple,
For exam
for growth.
defined area
stem cell cells to a
spherical
cluster of the mature
4

of cells (see
3
rical clusters
to form sphe
t cells grew
fibroblas

after six
lly analysed
e genetica
e cells wer

E
When thes
picture).

ally
r DNA norm
cs of thei
characteristi
th, specific
days of grow

ts were lost.
ure fibroblas
d with mat
associate

2018
10 juillet
ceda ily.com,
D’après scien

M
souches
: cellules
1. stem cells

ées
différenci
nt : non
2. pluripote

nctif
du tissu conjo
: cellule
3. fibrobast

: groupes
4. clusters
I
C

1 sing this data eplain h e can assert that a specialised cell possesses the total of

the genetic information of a living organism

2 h are pluripotent cells useful for researchers?


E

 o can researchers reprogram cells?

 D 

 S
P

u
o r
s
c  MÉ
r
a
P

av e n i r echnicienne de la police
S

technique et scientifique

Missions

articipe à l’identification d’auteurs d’infractions dans un service d’iden

tité udiciaire ou dans un laoratoire de police scientifique.

ontriue à identifier des criminels et des délinquants.

ssiste les ingénieurs T lors des diérentes analses et examens

demandés par les autorités policières et udiciaires.

Foration

iplôme universitaire de technologie ou qualification classée au niveau III

(ac  ) ou diplôme d’études universitaires générales, diplôme d’études

universitaires scientifiques et techniques ou certificat validant le ccle

préparatoire aux grandes écoles.

28  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


i t re
Chap
Le métabolisme

et les transferts

2 d’énergie

N
E
M
I
C
E
P
S

Des algues cultivées

dans des biofaçades

pourraient permettre

de construire des
Des coccolithophoridés,

bâtiments respectueux
algues unicellulaires

de l’environnement.
planctoniques et calcifiantes

Voir tâche complexe (p. 42)


(microscopie électronique

à balayage, fausses couleurs)

Comment les organismes

trouvent-ils l’énergie

Toutes les ressources

nécessaire à leur
du chapitre accessibles ici :

lycee.hachette-education.

fonctionnement ? com/planete-svt/2de
Des transformations biochimiques

Activité 1
dans les cellules : le métabolisme

Les euglènes sont des organismes unicellulaires chlorophylliens particuliers. RESSOURCES NUMÉRIQUES

Elles sont capables de se déplacer grâce à un flagelle et vivent dans les eaux

QUESTIONNEMENT DIÉENIÉ

stagnantes. Leur croissance et leurs déplacements nécessitent de

OTOOE T : ultures

la matière organique et de l’énergie.


d’eulènes

OTOOE T : omtae des

Comment les cellules assurent-elles leurs besoins


eulènes sur lame O

énergétiques ? OTOOE T : rotocole EO

échanes aeu

Besoins nutritifs des euglènes

Des euglènes sont mises en culture dans différents matière et énergie : le nombre d’euglènes reète donc

milieux, de composition et d’éclairement variables.

N
Au bout de quelques jours, on évalue la concentration on note la couleur des euglènes, qui dépend de leur

en euglènes. La multiplication des cellules nécessite teneur en pigments chlorophylliens.

membrane cytoplasme
euqitpo

plasmique

E
noyau
epocsorciM

chloroplastes

M
15 μm
b ilieu de culture en oncentration 

 

a ne euglène début d’expérience . cellules .mL

Évolution de la culture au bout de

Éléments du milieu

quelques jours
I

Conditions

Milieux Résultats du comptage

d’éclairement
Origine Origine Couleur

Croissance
C

minérale organique des euglènes

eau, sels multiplication


E

A 0 lumière ver t

minéraux des euglènes

case à 10 euglènes

-1

891 euglènes .µL


P

eau, sels diminution de la

B 0 obscurité incolore

minéraux population puis mor t


S

eau, sels multiplication

C glucose lumière ver t

minéraux des euglènes

case à 10 euglènes

-1

891 euglènes .µL

eau, sels multiplication

D glucose obscurité incolore

minéraux des euglènes

case à 7 euglènes

-1

623 euglènes .µL

c Expérience de croissance des euglènes

rotocole T : ulture d’eulènes

1 Conditions de développement des euglènes


rotocole T : omtae des eulènes sur lame O

30  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


Spécificité cellulaire d’un être vivant et réalisation de ses fonctions

Les cellules qui contiennent de la

chlorophylle , capables de vivre et

de se multiplier en produisant leur

matière organique uniquement à par-

euqitpo
tir de matière minérale, sont dites

Le lugol ou eau iodée se

Les cellules qui sont capables de vivre

eipocsorciM
colore en violet en présence

et de produire leur matière organique

d’amidon. On note que

à partir de la m a t i è re o rg a n i q u e

dans le milieu D, il n’y a pas


15 μm

d’amidon dans les euglènes.

a bservation d’euglènes en présence

de Lugol dans les milieux  et 

N
Milieu A Milieu C Milieu D

Mise Au bout Mise Au bout Mise Au bout

Temps
en culture de 20 minutes en culture de 20 minutes en culture de 20 minutes

Concentration en glucose dans le milieu

E
M
b Évolution de la teneur en glucose dans les milieux environnant les euglènes

 tilisation de la matière organique ce les euglènes


I

Deux milieux de culture contenant des euglènes vivantes ou mortes et un milieu de culture sans euglène sont

placés dans trois enceintes hermétiques éclairées. Les concentrations en dioxygène (O ) et dioxyde de carbone
C

(CO ) sont mesurées dans les milieux. Sans euglène, les concentrations restent stables.
2

–1 –1

Concentration en CO (mg.L ) Concentration en O (mg.L )


2 2

15
E

10

sonde à

dioxygène

10

5
P

sonde

à dioxyde

de carbone
0
5 10 15 20 t (min)

Obscurité Lumière Obscurité


interace
S

milieu de culture étudié

dans une enceinte hermétique

Euglènes mor tes et sans euglènes :

courbes confondues

a ispositi Ex b Évolution de la teneur en dioxygène et en dioxyde

de carbone en onction du temps et de l’éclairement

rotocole T : rotocole EO échanes aeu

 Écanges gaeu entre l’euglène et son milieu

E

I Consigne
U

O

hlorohlle  pigment vert Interpréter des résultats et communiquer dans un langage

scientifiquement approprié
permettant d’absorber l’énergie de

certaines radiations lumineuses.

ontrer que les euglènes sont capables de répondre à leur

midon  molécule glucidique

besoins énergétiques en réalisant deux types de réactions

de stocage constituée d’un

métaboliques qui dépendent des conditions du milieu.

assemblage de milliers de glucoses.

Questionnement diérencié

Chapitre 2  Le métabolisme et les transfer ts d’énergie  31


Équiement cellulaire

Activité 2
et métabolismes

RESSOURCES NUMÉRIQUES

ous les organismes n’adoptent pas le même métabolisme. insi che les

eucaryotes seules les cellules chlorophylliennes peuvent réaliser la photosynthèse 


QUESTIONNEMENT DIÉENIÉ

ce sont également les seules à posséder des chloroplastes. La respiration


OTOOE T : ulture d’eulènes

aec et sans chlorolastes


quant à elle est eectuée par les cellules de la maorité des êtres vivants.

OTOOE T : Mise en éidence

du rôle de la lactase
uels équipements cellulaires déterminent

OTOOE T : Mise en éidence

le métabolisme des cellules ?


du mode d’action de la lactase

libmol ou rasto

es organites qui permettent diérentes voies métaboliques

Les l ev u re s sont des ch a m p i g n o n s u n i c e l l u l a i re s humaines. Ainsi, les patients atteints du syndrome

N
eucaryotes. Comme les cellules animales, elles sont sévère de neuropathie (NARP) possèdent des mito-

hétérotrophes. Leur multiplication nécessite de la ma- chondries mutées présentant une anomalie.

tière organique, source à la fois de matière et d’énergie. Pour comprendre la maladie, deux souches de levures

La levure de bière ou de boulanger, Saccharomyces cere- sont modiées an de présenter des mitochondries dont

visiae, est un organisme modèle eucaryote très utilisé. l’anomalie est équivalente à celle de patients NARP.

E
Il sert notamment à l’étude des mitochondries, dont Elles sont alors mises en culture et leur capacité de

le dysfonctionnement peut causer certaines maladies respiration est testée en quantiant l’énergie produite.

b endement énergétique des diérentes souches

M
ouche mutée n° 

de levures testées

olonies de levures

Production énergétique lors


ouche mutée n° 
en multiplication Souche testée

de la respiration

ouche sauvage
Souche mutée n° 1 49 %
I

Souce sauvage  levures non modifiées


Souche mutée n° 2 7 %

Souce mutée  levures dont les mitochondries sont mutées

Souche sauvage 100 %


C

et anormales

ource  médecine/sciences   


a omparaison de la multiplication des levures en milieu

oxygéné

1
E

Des euglènes sont mises en culture dans un milieu chloroplastes. Le tube B contient des euglènes sans

contenant de l’eau et des sels minéraux en présence chloroplastes (obtenues dans des conditions particu-

de lumière. Le tube A contient des euglènes avec lières après plusieurs générations).
P

–1
Tube A
Concentration (mg.L )

20 O
2

18

16
S

14

25 CO
2

20

15

0 t (sec.)
20 40 60 80

–1
Concentration (mg.L )

Tube B

20

O
18 2

16

 eau sels  eau sels 14

minéraux minéraux

25
CO
2
 cellules avec  cellules sans

20

chloroplastes chloroplastes
15

 lumière  lumière
0
t (sec.)
20 40 60 80

a ilieux de culture des euglènes b Évolution de la concentration en  et en  dans les deux tubes
 

rotocole T : ulture d’euènes aec et sans chlorolastes

 es organites de la potosntèse

32  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


es molécules qui déterminent le métabolisme des cellules

Le lactose est le principal glucide du lait des mam-

mifères. Il est dégradé dans l’intestin grêle pour le suc digestif, produite par la couche de cellules qui

libérer les nutriments, qui pourront passer la barrière tapissent la muqueuse intestinale.

intestinale.

Le lactose est composé d’une molécule de glucose

associé à une molécule de galactose :

G AL AC TO S E G LUCO S E

 ne réaction métabolique au sein

d’un organisme pluricellulaire

N
Chez certaines personnes, le lactose n’est pas digéré.
a mmunolocalisation de la lactase points noirs dans

l’intestin che un individu tolérant au lactose à gauche


Il est alors utilisé par de très nombreuses bactéries

et che un intolérant à droite

situées dans le côlon. Leurs réactions conduisent à

ource  Journal of Clinical Investigation,  

la production de gaz (H , CH , CO ) et d’acides orga-

E
2 4 2

niques divers et irritants.

On prépare plusieurs solutions. Les bandelettes trem-

Chez ces personnes, un test de tolérance au lactose

pées dans les tubes permettent de révéler la présence

peut être réalisé. On mesure la quantité de glucose

ou l’absence de glucose par un changement de couleur.

dans le sang (glycémie) après l’ingestion de lactose.

M
Résultats des
–1

Glycémie (g L ) Contenu des tubes

3,5 Tube bandelettes glucose

à Temps = 0 minute

Patient testé
à Temps = 10 minutes
3

Sujet sain

2,5
1 Solution de lactose Abscence de glucose
I

2
Solution de lactose

2 Présence de glucose

1,5 + lactase
C

1
3 Lactase Abscence de glucose

0,5

4 Solution de glucose Présence de glucose

0
30 60 90 120 150 180 210 Temps (min)
b ise en évidence du rôle de la lactase
E

rotocole T :

 n test pour diagnostiquer l’intolérance  ocalisation et rôle


Mise en éidence

du rôle de la lactase
au lactose de la lactase
P

Substrat

L’enzyme se lie au(x) substrat(s).

Produits

Puis elle active la réaction

chimique, ce qui permet de libérer


S

le ou les produits.

Enzyme Enzyme Enzyme

rotocole T : Mise en éidence du mode

 Modélisation d’une réaction biocimique


d’action de la lactase libmol ou rasto

E

I Consigne
U

O

Immunolocalisation  technique Exploiter des résultats expérimentaux

Raisonner dans le cadre d’un problème scientifique


permettant de localiser une

molécule en l’associant à un

dentifier les équipements qui permettent à la cellule de réaliser

marqueur couplé à un grain d’or

ses réactions métaboliques et expliquer en quoi ces équipements

visible sous la orme d’un point

déterminent la spécialisation de la cellule.


noir sur le cliché.

Questionnement diérencié

Chapitre 2  Le métabolisme et les transfer ts d’énergie  33


es métabolismes

Activité 3
dans le monde iant

Les cellules végétales grandissent et se spécialisent selon leur localisation dans RESSOURCES NUMÉRIQUES

l’organisme. Les cellules des racines et du tronc non chlorophylliennes sont

QUESTIONNEMENT

hétérotrophes. Leur métabolisme nécessite donc un apport en matière organique


DIÉENIÉ

matière produite par les organes chlorophylliens du végétal.

Comment les métabolismes entrent-ils en coopération

dans le monde vivant ?

es métabolismes interconnectés au sein d’un organisme

Au début du printemps, les producteurs de sirop La sève brute est composée d’eau et de sels minéraux en

d’érable collectent l’eau d’érable par une entaille été. Au printemps, elle comporte également du saccharose.

N
dans le tronc. Cette substance contient 2 à 3 % de La s èv e é l ab o ré e commence à ê t re p ro d u i t e av e c

saccharose qui donnera au sirop une fois concentré l’apparition des feuilles. Elle est composée d’eau et de

par évaporation son goût sucré. matière organique, dont du saccharose.

lumière

E
bourgeon
CO
2

M
fruit

(stockage de fructose)

feuille

(stockage de glucose)
I

trajet de la sève trajet de la sève

élaborée brute
C

air

organe

racine sol

de réser ve

(stockage
E

eau

d’amidon)

eau + sels minéraux


P

1 

ce l’érable
S

Saccharose

G Glucose : soluble dans l’eau

F Fructose : soluble dans l’eau

Saccharose : soluble dans l’eau

synthase

G G G G Amidon : insoluble dans l’eau

Enzyme
G

G G G G G
Fructose

Amidon
G
G

Glucose
G

34  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


es métabolismes interconnectés entre des organismes

Les animaux sont incapables de synthétiser eux-mêmes végétale contient un mélange d’acides gras essentiels

certains lipides de leur organisme : les acides gras in- qui lui est propre. Ainsi, un indice correspondant au

dispensables, abusivement appelés essentiels, comme rapport entre la quantité de deux acides gras (oméga 7

les oméga 3 ou oméga 6. Ces molécules sont produites et acide palmitique) permet par exemple de distinguer

par les bactéries et par les végétaux. Chaque espèce deux espèces de phytoplancton.

L ÉE E

est mangé est mangé

par par

iatomée inophycée

 indice d’acide gras  indice d’acide gras

N
Indice d'acide gras des morues

Des morues sont alimentées avec des copépodes (crus-


0,50

tacés planctoniques), eux même ayant été nourris avec

0,45
Plancton 1

différents types de planctons photosynthétiques :

0,40

E
– Plancton 1 : diatomées possédant un indice de 0,43.

0,35

– Plancton 2 : dinophycées possédant un indice de 0,19.

0,30

– Plancton 3 : régime mixte (mélange des deux planctons).


Plancton 3

0,25

On éva l u e rég u l i è re m e n t l’indice d’acide g ra s des

0,20 Plancton 2

M
tissus gras des morues. Les morues suivies au cours de

0,15
l’expérience possédaient au départ un indice de 0,22 lié

à leur ancien régime alimentaire. 0,10

0 2
4 6 8 10 12 14 16 18 t ( jours)

’après Journal of Experimental Marine Biology and Ecology   


I

 es transferts de matière entre les organismes d’un écosstème


C

Les espèces animales vivent en consommant de la matière


Température interne (°C)

organique et du dioxygène. Les réactions métaboliques


40

entraînent aussi la production de déchets. La respiration,


Mammifère (chat)

par exemple, a un rendement de 30 % : la majeure partie


30
E

reptile (lézard)
de l’énergie produite est perdue sous forme de chaleur.

20
La consommation d’aliments et de dioxygène diffère

selon les espèces.

10

Mammifère Reptile
P

(rat) (lézard)
0
20 40

Température externe (°C)

Consommation de dioxygène

780 109
-1

(µL.h )
34,1 °C
b elation entre

la température interne
Consommation de dioxygène
S

de l’animal et

des cellules hépatiques 10,7 2,6


30

la température externe
-1 -1

(nmol.min .mg de protéine)


’après Physiologie animale 

daptation et milieu de vie,

25
Nombre de mitochondries
chmidtielsen 
1000-2000 250-500

par cellule hépatique

c hermographie d’un reptile

20

a onsommation de dioxygène de deux animaux de  g


serpent mangeant

19,1 °C
’après Biochemical Journal    un mammière souris

 utriments ingérés et énergie

Consigne

Extraire et organiser l’information utile

ontrer que les flux de matière et d’énergie orment des voies métaboliques

au sein d’un organisme et connectent les organismes entre eux.

Questionnement diérencié

Chapitre 2  Le métabolisme et les transfer ts d’énergie  35


Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan

e métabolisme des cellules

et les transferts d’énergie

Activité 1 es transformations biocimiques dans les cellules 

le métabolisme

ans toute cellule se déroulent des transormations chimiques qui constituent

N
i la matière première prélevée par une cellule pour sa croissance et son ac tivité

photos y nthès e p er met de pr o duir e sa matièr e or ganique gr âce à l’éner gie

lumineuse à par tir de diox yde de car bone et d ’eau.

E
i la matière première prélevée par une cellule est organique le métabolisme est

M
Activité 2 Équipement cellulaire et métabolismes

Les cellules possèdent un équipement spécialisé qui détermine leur type de

dans les cellules chlorophylliennes  la mitochondrie est responsable de la res


I

piration cellulaire.
C

et permettent la transormation de substrats en produits.


E

Activité 3 es métabolismes dans le monde vivant

ensoleillement saison…. Les échanges de matière et d’énergie ont aussi lieu


P

entre des organismes par la constitution de chaînes alimentaires et entre les

organismes et leur milieu notamment par la production de chaleur.

e retrouve le bilan au format s


S

MOTSÉS
Lexique p. 248

voie métabolique

enyme

hétérotrophe

métabolisme
organites autotrophe

e révise les mots-clés avec des flas-cards

36  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


SCÉM  É

B À ÉC

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… S-CS

M S

Les réactions métaboliques à l’origine

des flux de matière et d’énergie


EMSINAGRO

Euglène

mangé

par

Plancton Crevette Morue

N
Arbre

ex : cellule de racine

E
ex : cellule de feuille

Substrat

(amidon)
ELULLEC

M
Amidon

Produit

(glucose)
I

Énergie lumineuse
C
ELUCÉLOM

CO O O CO
2 2 2 2
Transfer t

pirati
es o
+ osynth + + R n +
ot è
s
h e
P
E

matière

H O glucose glucose H O
2 2
et énergie

Énergie

(et per te de chaleur)


P

AUTOTROPHE HÉTÉROTROPHE
e g a mi

Transfer t de matière
Enz yme Molécule
S

et d’énergie

Chloroplaste Énergie
ne

Organite
Réaction

Mitochondrie

enz ymatique

e révise avec le scéma en vidéo


etxet

Les cellules tirent leur énergie et leur matière organique de réactions biochimiques interconnectées

en voies métaboliques. ellesci dépendent des organites et des enymes contenus dans les
ne

cellules. Les voies métaboliques sont interconnectées entre les cellules entraînant des échanges

de matière et d’énergie au sein d’un même organisme avec son milieu et avec d’autres organismes.

e révise avec la version audio

Chapitre 2  Le métabolisme et les transfer ts d’énergie  37


c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s

S

C

 ntraînement à l’oral  CÉ

our caque question

QCU
indiquer la proposition eacte résenter oralement le scéma

en utilisant les mots-clés suivants 

enyme

1 e métabolisme correspond à l’ensemble

produit

des réactions 

substrat

a physiques se produisant dans une cellule.

réaction

b chimiques se produisant dans une cellule.

chimique

c physiques se produisant hors de la cellule.

synthèse

d chimiques se produisant hors de la cellule.

 u cours de la respiration cellulaire

les cellules 

N
a libèrent du dioxygène.

b absorbent du dioxygène.

c libèrent du dihydrogène.

d absorbent du dioxyde de carbone.

E
 les enmes 

a activent n’importe quelle réaction

métabolique.

b sont des macromolécules qui

M
transorment les substrats en produits.

c sont des organites indispensables à

l’activation des réactions métaboliques.

d ne sont pas indispensables à la réalisation

des réactions métaboliques.


I

 a matière organique produite


C

par les végétau 

a est intégralement perdue sous orme de

 rmations à corriger

chaleur dans les euilles.

b est ingérée par tous les animaux Modifier ces fausses armations pour

herbivores et carnivores. les transformer en prases ustes


E

c est la base des chaînes alimentaires. a Les cellules autotrophes utilisent de la matière

d est stocée sous orme de ruit pour organique extérieure pour abriquer leur matière

alimenter les humains. organique.

b La mitochondrie est l’organite indispensable


P

à la photosynthèse.

c ne enyme est une cellule qui active

 éfinitions inversées des réactions chimiques.

d Les voies métaboliques au sein d’un organisme


etrouer le terme scientifique défini dans
S

pluricellulaire sont indépendantes les unes


cacune des propositions suivantes

des autres.
a rganisme capable de produire sa propre

matière organique à partir de matière

minérale.
 rai  fau

b Ensemble des réactions chimiques qui

Indiquer si les armations suivantes sont eactes

s’accomplissent dans une cellule à l’origine

en ustifiant votre réponse

des transormations de matière et

a Le métabolisme se déroule dans les cellules

des transerts d’énergie.

intestinales uniquement.

c olécule accélèrant une réaction chimique

b Les cellules qui contiennent de la chlorophylle

au sein d’une cellule.

réalisent entre autres la respiration cellulaire.

d Équipement cellulaire assurant

c Les enymes sont des organites qui activent

la photosynthèse.

les transormations biochimiques cellulaires.

d u cours de la respiration cellulaire les cellules

libèrent du dioxygène et absorbent du dioxyde

de carbone.

38  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


c i ce
E xe r

 a fermentation alcoolique  un eemple de réaction métabolique étérotrope

Exploiter un graphique et conclure

Glucose (u.a)
–1
O , éthanol, CO (mg.L )
Montrer à l’aide de l’eploitation du
2 2

grapique que selon les conditions

du milieu les levures peuvent

40

modifier leur métabolisme

CO
2

Glucose

Les l ev u re s sont des ch a m p i g n o n s


30

microscopiques unicellulaires hété-

rotrophes. Une culture de levure est

placée dans une enceinte hermétique 20

en présence de glucose. Des sondes à

N
O , CO et éthanol sont utilisées pour
2 2

Éthanol
10
suivre leurs variations dans l’enceinte.

O
2

Ces êtres vivants réalisent une fer-

mentation alcoolique en absence de

0
dioxygène : 100 300 500 t (sec.) 700

E
glucose ➝ éthanol + CO
2

1 Évolution de la concentration en   glucose étanol et C


 

dans une enceinte ermétique contenant des levures

M
Solution
M ét h o d e

Analyse du doc. 1 L’axe des ordonnées (ver tical) est le paramètre mesuré : ici, les concen-
Présenter le graphique

–1

trations en CO et O ainsi que l’éthanol en mg.L . Un deuxième axe des ordonnées permet
2 2
I

de suivre l’évolution du glucose en unités arbitraires (UA). L’axe des abscisses (horizontal)

Décrire la variation
est le paramètre que l’on fait varier : ici, le temps en seconde.
C

de la concentration

Analyse du doc. 1 La concentration en glucose diminue tout au long de l’expérience :


en glucose

il est donc consommé par les levures et serait le substrat de leur hétérotrophie.

Décrire la variation de

Analyse du doc. 1 La concentration en O diminue jusqu’à devenir nulle au bout de 200 s.


2
la concentration en O
2
E

Les levures ont donc consommé le diox ygène du milieu.

Décrire la variation de
Analyse du doc. 1 La concentration en CO augmente pendant toute la durée de l’expé -
2

–1 –1
la concentration en CO
2 rimentation de 3 mg.L jusqu’à 45 mg.L . Les levures ont donc libéré du CO dans leur
2

milieu.
P

Décrire la variation

–1 –1

Analyse du doc. 1 La concentration en éthanol augmente de 0 mg.L à 34 mg.L à par tir


de la concentration

en éthanol de 200 s jusqu’à la n de l’expérience. Les levures ont donc libéré de l’éthanol dans leur

milieu.
S

Comparaison

On peut distinguer deux périodes dans le graphique : d’abord, quand l’O est présent, il n’y
2

des courbes entre elles

a pas d’éthanol produit. Puis, on peut repérer sur le graphique que la libération d’éthanol

débute lorsque la quantité d’O est nulle dans le milieu.


2

Utilisation

On sait qu’en présence d’O , les cellules hétérotrophes réalisent la respiration cellulaire qui
2
des connaissances mises

consomme du glucose et de l’O et rejet te du CO


en relation avec 2 2

On nous informe aussi qu’en absence d’O , les levures peuvent réaliser la fermentation
les informations fournies
2

alcoolique, libérant de l’éthanol et du CO


2

Conclure Conclusion : Pendant les 200 premières secondes, les levures ont pu respirer en utilisant

l’O et le glucose du milieu puis, lorsque tout le diox ygène a été épuisé, elles ont fermenté,
2

libérant alors éthanol et CO . Le métabolisme des levures a donc changé en fonc tion des
2

conditions du milieu (présence ou absence d’O ).


2

Ainsi, lorsque les conditions du milieu ont changé (passage d’un milieu ox ygéné à un mi-

lieu sans diox ygène), le métabolisme des levures a changé : d’abord la respiration puis la

fermentation alcoolique.

Chapitre 2  Le métabolisme et les transfer ts d’énergie  39


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

Mobiliser ses connaissances


1 utotrope ou étérotrope ?

et concevoir un protocole

Des élèves reviennent d’une sortie pour étudier la biodiversité de leur région.

a Indiquer le type de

Ils ont prélevé un peu d’eau dans un lac d’eau douce et l’ont oublié dans

métabolisme probable des

un erlenmeyer près de la fenêtre. Au bout de quelques jours, l’échantillon

chlorelles en ustifiant votre

est devenu très vert !

réponse.

Les élèves font des observations de l’échantillon au microscope : ils observent

b Élaborer un protocole
des êtres vivants unicellulaires et déterminent que ce sont des chlorelles

expérimental pour valider


(Chlorella vulgaris).

votre hypothèse.
Ils décident de réaliser des tests pour identier le métabolisme de ces

microorganismes à l’origine de leur multiplication dans l’erlenmeyer. Questionnement diérencié

N
Matériel mis à disposition

euqitpo
– Eau stérile

– Sels minéraux

E
eipocsorciM
– Glucides

– Tubes à essai

10 μm

– Papier aluminium

M
1 bservation de l’écantillon prélevé

11 es licens une association à double intérêt

Les lichens sont des organismes très Les algues sont entremêlées dans les laments de champignon,
I

communs. On en trouve sur différents qui conservent l’humidité. Ainsi protégées, elles peuvent vivre et se
C

supports : troncs d’arbres, rochers, vieux reproduire dans des environnements tout à fait inhospitaliers pour

murs… Ils sont constitués de l’associa- l’espèce seule.

tion de deux types d’êtres vivants, une


En conditions naturelles, le lichen se développe à la lumière en pré-

algue (ou une bactérie photosynthétique)


sence d’eau et des ions minéraux trouvés dans son environnement.

et un champignon microscopique.
E

Expérimentalement, on sépare les deux organismes et on les place

dans différents milieux de culture, à 20 °C et à la lumière. Les résultats

de leur multiplication sont consignés et comparés au développement

du lichen.
P

Développement des organismes Développement

du lichen cultivés séparément du lichen


Composition des

milieux de culture
Algues +

Algues Champignons

champignons
S

Eau distillée 0 0 0

1 cm

Eau distillée

+++ 0 +++
1 icen sur un rocer
+ ions minéraux

Eau distillée

+ ions minéraux
+++ +++ +++

+ glucose (C H O )
6 12 6

algue

colorée
euqitpo

 ésultats epérimentau
en rose

filament de

Mobiliser ses connaissances


champignon
eipocsorciM

coloré Interpréter des résultats et en tirer des conclusions

en bleu

a Déterminer les métabolismes de chaque organisme.

b Montrer que les métabolismes sont complémentaires entre


25 μm

les organismes qui constituent le lichen.

 Coupe transversale d’un licen

Questionnement diérencié

40  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


1 cidification du milieu par les bactéries du lait

Malgré des mesures d’hygiène importantes dans les consommable. Dès son arrivée à la laiterie et avant

lieux de traite, le lait de vache devient un liquide sa commercialisation, le lait est donc stérilisé.

non stérile : il contient des bactéries qui proviennent Dans l’expérience ci-dessous, du lait stérilisé ou non

des pis des vaches et de l’air ambiant. Du lait cru, a été placé dans un incubateur à 37 °C pendant trois

laissé environ 24 heures à température ambiante, jours. Chaque jour, les quantités de glucides, acide

se transforme de manière irréversible et n’est plus lactique et bactéries ont été déterminées.

Lait non stérilisé Lait stérilisé

glucides acide lactique bactéries glucides Acide lactique bactéries

Début de l’expérience ++++ – + ++++ – –

24 h +++ + ++ ++++ – –

48 h + +++ ++++ ++++ – –

N
72 h + +++ ++++ ++++ – –

uantité   très importante   importante   moyenne   aible –  quasi nulle.

uantité de glucides acide lactique et bactéries dans du lait stérilisé ou non

E
ratiquer une démarche scientifique

a Décrire l’évolution de la quantité de glucides et d’acide lactique dans le lait non stérilisé.

b près avoir comparé à ceux du témoin les résultats obtenus avec le lait stérilisé

M
ustifier l’importance de cette étape de stérilisation.

c Écrire la réaction probable de transormation chimique réalisée par les bactéries.

1 Cauds les arums 


I

Pendant la oraison, il est possible d’enregistrer des


C

températures très élevées dans le spathe d’arum,

favorisant la libération de molécules odorantes qui

attirent les pollinisateurs et assurent la reproduction.


E

n spathe d’rum concinnatum 

image thermique à h à gauche

et à h le our suivant à droite

’après eymour et Ito  


P

Température de l'inorescence (°c) Production de CO (µ mol)


2

Quantité d’O2 consommé en

-1 -1

µL h g d’inorescence

35

1,2
S

2
40 000

30
1,0

30 000
0,8
25

0,6
20 000
20

0,4

10 000
15
0,2

t (heure)
1 3
t (heure)

0
10

0 12 24 36 0 12 24 36 t (heure)
0 12 24 36

 ’après Lance ignol et hauveau 

Mesure de la température de la production de C


et de la consommation d’ dans la fleur au cours de la ournée


Interpréter

a Établir une relation entre les variations de température de production de 


des résultats 

et les relier à
et de consommation d’

ses connaissances
b Eliquer alors comment et grâce à quel métabolisme la chaleur peut être

produite par le spadice d’arum.

Questionnement diérencié

Chapitre 2  Le métabolisme et les transfer ts d’énergie  41


c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe

ne espèce

d’algues cultivées

dans les biofaçades

Des micro-algues aematococcus

pluvialis

10 µm

utiles dans les murs

des bâtiments

Les biofaçades consistent à cultiver des micro -algues à la sur face même

N
des mur s , au sein de doubles ou t r iples v i t rages renfer mant une lame

d ’eau de quelques centimètres. Ces micro-algues produisent des molécules

intéressantes pour la santé ou la nutrition humaine ou animale. Fermée

l ’hiver et maintenue à 25 °C , la biofaçade agit comme une serre en accu-

E
mulant l ’énergie solaire. Ouver te et ventilée l ’été, elle fait de l ’ombre à la

s truc ture. Ces biofaçades, conçues comme des économiseur s d ’énergie,

fonc tionnent également comme de vérit ables panneau x solaires. Seuls

M
5 % de l ’énergie solaire ét ant consommés par les algues , le res te peu t

être utilisé pour chau er le bâtiment . L’idée es t également de récupérer

le diox yde de carbone émis par la chaudière de l ’ immeuble (ou d ’autres

sources) pour alimenter la croissance des micro -algues.

ource   


I
C

1 Schéma de fonctionnement d’une biofaçade

O
2

cultures de

O
2
micro-algues
E

UV
P

maintien en température

de la culture
S

CO
2

ajout de
régulation thermique

minéraux

de la culture

CO
2

+
cuves d‘assemblage

screening inoculation
air

choix de la souche multiplication injection stockage comprimé


H O
2
à cultiver de la souche et du CO du CO
2 2

mise en culture

recyclage des eaux

micro-algues de culture

extraction de la matière

organique

cuves de récolte biomasse bioraffinerie

42  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


M

i
c
r

p
 Projet de biofaçade

u
e

N
E
I

U

O

arbone oranique  atome

E
de carbone présent dans

les molécules organiques

produites par un être vivant.

iomasse  quantité de matière

M
organique présente dans un

écosytème ou un agrosyshème.
I

 Production de biomasse par des micro-algues


C

selon la concentration de dioxyde de carbone (CO ) dans le milieu


2

ne culture de Chlorella vulgaris


–1
Concentration en carbone (g L )

à une te m p é r a t u r e de  ° est
E

et CO
2 2
réalisée dans un photobioréacteur

3,5

é q u i v a l e n t du double v i t r a g e

3
éclairé sur les deux côtés à l’aide

de lampes fl u o r e s c e n te s . eux
2,5
P

mélanges gaeux sont apportés à

la culture 

1,5
– tout d’abord de l’air ambiant qui

contient notamment   de 1
S

diaote     de dioxygène

0,5

  et   de   Temps ( jours)

 

– puis un mélange contenant  

0 5 10 15 20 25 30

de  et   de 
 

Consigne

Exploiter des informations à partir de documents et communiquer sur ses résultats en argumentant

Eliquer comment les micro-algues peuvent croître au sein des biofaçades puis discuter

de l’intérêt du dispositif selon le lieu et la saison en tenant compte des besoins énergétiques

nécessaires au fonctionnement du sstème otre eplication s’appuiera sur les documents

et vos connaissances

ritères de réussite

Chapitre 2  Le métabolisme et les transfer ts d’énergie  43


i ét é
soc

rgumenter et communiquer sur des

questions scientifiques et de société

Intolé
rance
au lactos
e :

fau
Consigne t-il
boir
e du
lait
en vieil
liss
Nous ant
ne
som ?
mes
Coisir un suet et réaliser une pas
tous
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recerce documentaire sur nternet les
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se,

N
prin
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L
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davantage d’informations pour ne al, des
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M
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I

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C

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3- 5 adult
an s es
et se ? À
tra du quel
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?
pa r
un
ba llo
nn em
en t
E

lation française en serait atteinte, pour

la plupart mal diagnostiqué. Pour l’ins-

tant sans traitement, seul le régime


P

sans gluten à vie s’impose pour ces

malades.

Les allergiques concerneraient seu-

lement 0,1 à 0,5 % de la population.

Enn, les « hypersensibles » représen-


S

teraient 0,5 à 15 % de la population.

Une fourchette un peu large, d’autant

qu’aucun test scientique ou médical

Régime sans gluten :


ne prouve que le gluten pourrait être

à l’origine des troubles décrits par ce

groupe.

nécessité médicale
Pour les spécialistes, le régime sans

gluten est depuis 2010 devenu un effet

ou effet de mode ?
de mode dang ereux. Les médecins

e gluten est un mélang e de pro- vrais intolérants sont atteints de la alertent sur les risques nu t r i t i o n -

L téines que l’on t ro u ve dans les maladie cœliaque, une maladie au- nels liés à la consommation unique

pâtes ou le pain issus de farine de t o - i m mu n e qui détruit la p a ro i de de produits sans gluten, plus sucrés

blé. L’intolérance au gluten serait res- l’intestin grêle. Seuls des examens et moins riches en protéines.

ponsable de désagréments intestinaux, poussés et des tests sanguins précis Suivre un régime sans gluten

fatigues et baisses de moral. Il existe ont permis de d i ag n o s t i q u e r cette améliorerait-il notre bien-

trois pathologies liées au gluten. Les maladie. Seulement 1 % de la popu- être quotidien ?

44  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


Manger moins :

vivre
plus
long
temp
s ?
égime
s crétois
ou japona
is, jeû
ne…

R les rég ime


s alim
entaire
s sont
sen-

sés nou
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1 800 kcal
par jour.

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l’être
hum
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raissen
t nécess
aires.
I
C

s ?
les plante
sur
effets
quels
E

a pollution lumineuse est souvent dénoncée par les

L astronomes amateurs, gênés dans leurs observations

du ciel étoilé. Mais qu’en est-il des végétaux, qui néces-


P

sitent de la lumière ?

Les arbres des villes perdent leurs feuilles plusieurs se-

maines après ceux des campagnes. Ceux qui sont situés

au pied des réverbères conservent parfois leurs feuilles

jusqu’en décembre ! Cette lumière articielle pourrait


S

augmenter la productivité des plantes dans les villes, et

permettre aux potagers citadins de produire plus long-

temps. Alors, faut-il aussi éclairer les champs ? À bien y

regarder, aucun horticulteur n’éclaire ses serres 24 heures

sur 24… Dans le nord de l’Europe, où l’éclairement peut être

continu en l’été, les plantes grandissent peu et certaines

ne parviennent plus à eurir…

Des études semblent montrer qu’une période obscure sti-

mule la croissance des racines et permet aux chloroplastes

de « se remettre à zéro ». La fermeture des stomates la

nuit est utile pour la réhydratation des tissus de la plante.

Les plantes nécessitent cependant une obscurité quasiment

absolue, mais les rues restent éclairées par souci de sécurité

des personnes. Quel compromis trouver ? Et qu’en

est-il des éclairages publicitaires nocturnes ?

Chapitre 2  Le métabolisme et les transfer ts d’énergie  45


ce
n
e

i
c
S

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OBAL W A R MI
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TO SY N TH ES I
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WITH A

y
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cover the
plants that
the
to exper ts,
ccording

To d 150 billion
sis, about
photosynthe
, through
A produce,
each year

biomass.
energy-rich
tonnes of

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has huge
al process that
ral biologic
sis is a natu
Photosynthe

ially created.
be ar tific
ming if it could
global war
t against
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It
ed so far.
r been copi
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istication,
of its soph
, because
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mechanism.
complex
mes, in a
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tiple mol
involves mul
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carbon diox
sis is to use 2
photosynthe
of ar tificial
The objective
nol
lene, etha
such as ethy
of interest
molecules

N
to produce
and sunlight
1
w’s cars.
fuels for tomorro
ds, clean
l. In other wor
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sis is par ticu
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The system

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Lawrence

E
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Studies rece

area,
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n a prom
States) ope
y (United
laborator
National

alone
catalyst that
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is a copper
in question
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30 %.
y by up to
sis’s efficienc
Photosynthe

M
rove.
could imp
“if
gies said
rgy technolo
of new ene
e advocate
a long-tim
Bill Gates,
2

warming
levels of
dangerous
to avoid
we want

d.”
: carburants at high spee
1. Fuels approach
Reuters
e Wallace,
from Bruc
Adapted
:
warming
2. Global
I

climatique
récha uffement
C

1 plain  artificial potosntesis is of real interest for sustainable development

  not ust do natural potosntesis? at is te limiting factor?


E

C  

u
r
 S

o
s
c
r

P
a

C MÉ
P

av e n i r ecnicienne biologiste
S

Missions

éalise des protocoles et des expériences de mises en cultures dosages biologiques

et analyses physicochimiques.

tilise des techniques histologiques immunologiques biochimiques et de

biologie moléculaire.

articipe à la création de nouveaux médicaments ou de nouveaux produits

s’assure du respect des normes définies en laboratoire et des règles de sécurité.

omprend des documentations parois complexes en anglais technique.

ravaille en équipe encadré par un ingénieur biologiste ou un docteur en pharmacie.

ormations

eux ans d’études après le ac par exemple  dans les domaines suivants 

analyses des milieux biologiques biotechnologies analyses de biologie médicale

analyses agricoles biologiques ou génie biologique. l est conseillé de poursuivre

en licence proessionnelle de biologie etou biochimie ac.

46  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


i t re
Chap
La biodiversité

et ses modif i cations

3 au cours du temps

N
E
M
I
C
E
P
S

Des iguanes marins

et des crabes des rochers

aux Galápagos.

Le dauphin du Yang-Tse

a disparu suite à la forte

industrialisation de la Chine.

Voir exercice résolu (p. 59)

Qu’est-ce que la biodiversité ?

Toutes les ressources

Quelles sont ses variations


du chapitre accessibles ici :

lycee.hachette-education.

actuelles et passées ? com/planete-svt/2de


Recenser les espèces présentes

Activité 1
dans un milieu de vie

Décrire la biodiversité, c’est notamment recenser les êtres vivants de diverses

RESSOURCES NUMÉRIQUES

QUESTIONNEMENT IÉRENIÉ

Quelles informations peut-on tirer de l’observation TUTORIE INN Espèces

TUTORIE T  Mutualisatin
des êtres vivants d’un environnement proche ?

des résultats

L’espèce, un concept utile mais dicile à définir

N
a. Ces chiens très diérents les uns

des autres appartiennent

E
à la même espèce : ils peuvent

tous se reproduire entre eux,

et leurs petits peuvent

se reproduire à leur tour

M
I
C

b. Cheval, âne et èbre

appartiennent, malré leur

ressemblance, à des espèces

diérentes
E

1
P

ême espèce ou espèces diérentes ?

Ces animaux hybrides

sont issus de la
S

reproduction d’êtres

vivants appartenant à

des espèces différentes.

Ils sont tous stériles

a. e ébrâne, issu de la reproduction entre b. e cama, issu de la reproduction entre

un èbre et un âne un chameau mâle et un lama emelle.

Cet hbride n’a amais été observé

en milieu naturel

2 Quelues eemples d’individus hbrides

48  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


articiper à une campane de recensement d’espèces locales

La campagne INPN Espèces vous permet de par-

Part des espèces françaises dans le monde

de votre commune : la diversité des espèces, ou

photos de l’espèce que vous souhaitez identier

avec un smartphone équipé de l’application Monde

« INPN Espèces ». L’application vous permettra


espèces espèces

de localiser votre observation et de nommer inconnues connues

l’espèce photographiée. Vos observations seront


France

transmises à des experts qui complèteront des

cartes de répartition des espèces. Devenez ainsi

un observateur de la diversité spécique de votre

8 à 12 millions 1 729 081 1 78 345


commune et un acteur de la connaissance !

N
d’espèces d’espèces d’espèces

Tutriel INN Espèces


(estimation)

b. a biodiversité spécifiue en rance métropole et outremer

ource : INPN

E
M
I
C
E
P
S

a. pplication  espèces Tutriel T  Mutualisatin des résultats

 articiper à la campane  spèces

Consigne

Participer à une campagne d’étude de la biodiversité (sciences participatives)

Organiser et exploiter des informations

Communiquer dans un langage scientifiquement approprié

E
IR
 Élaborer puis mettre en œuvre un protocole d’inventaire de la diversité
U

O

spécifiue autour du lcée. résenter vos résultats sous la orme de

Stérile : ui ne peut pas

votre choix, en  incluant la définition de la notion d’espèce.

avoir de descendance.

Questinnement diérencié

Chapitre 3  La biodiversité et ses modications au cours du temps  49


iérentes écelles

Activité 2
de bidiversité

l existe actuellement dans le monde une rande variété de milieux ui héberent

RESSOURCES NUMÉRIQUES

une multitude d’êtres vivants interaissant entre eux et avec leur milieu de vie.

Ces êtres vivants sont de toutes ormes et de toutes tailles avec, au sein de QUESTIONNEMENT IÉRENIÉ

TUTORIE naène et iciers


chaue espèce, des individus parois très diérents. Connaître la biodiversité,

urnis

c’est étudier l’ensemble de ces aspects.

omment s’oranise la biodiversité actuelle ?

La diversité des écosstèmes

Jusqu’en 1840, le Rhin Supérieur est resté à

N
l’état quasi-sauvage, atteignant par endroits

une largeur de plus de 3 km. Après chaque

crue, le tracé du euve était modié : cer-

taines îles étaient englouties, des bancs de

graviers étaient déplacés, et de nouvelles

E
îles végétalisées se formaient. Les digues

avant en
érig ée s pou r pro tég er la plain e ét aien t

1840 2005

fréquemment emportées. D’importants

travaux menés depuis 1842 ont conduit


Forêts

M
à la canalisation d’une grande partie du

Rhin

Grand Canal

euve. Le cours naturel du Rhin est désor- Comparaison

d’Alsace
Graviers
du tracé du
mais contrôlé par des digues, limitant les

hin upérieur
Rhin au cours
risques de crue, et le Grand Canal d’Alsace

avant et après
corrigé par

permet la navigation jusqu’en Suisse et la 0 1 km

des digues les travaux de


I

production d’énergie hydroélectrique. canalisation

ource : Encyclopédie BS Édition


C

1 Le hin, un fleuve modifié par l’omme

Un écosystème désigne un milieu de vie, l’ensemble des êtres vivants qui l’occupent et les

relations qu’ils ont entre eux et avec leur milieu de vie.


E
P
S

La berge naturelle est végétalisée par une grande Les plaques de béton qui délimitent le canal permettent

diversité d’espèces qui assurent une transition pro- d’avoir une berge très stable, mais c’est un habitat qui

gressive entre le milieu aquatique et le milieu ter- coupe le euve du milieu terrestre et qui n’est colonisé

restre. Les racines d’arbres offrent une protection que par des algues. Quasiment aucun invertébré n’y

aux animaux et aux jeunes poissons, et stabilisent la survit en hiver. L’écoulement de l’eau y est monotone,

berge en limitant l’érosion provoquée par le courant. permettant la navigation et la production d’électricité

Les plantes de la berge consomment des matières par des usines hydroélectriques.

dissoutes dans l’eau, assurant une auto-épuration, et

sont un support de vie pour de nombreuses espèces.

2 La rivière et le canal  deu écosstèmes d’eau douce

50  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


iversité spécifiue et diversité énétiue, deu échelles de biodiversité

Notre bouche abrite divers milieux de vie (gencive, aux dents dans lequel elles s’organisent en un véri-

langue, dents) occupés par des espèces microbiennes table écosystème : c’est ce que l’on appelle la plaque

variées. Quelques minutes après un brossage de dents dentaire. Le microbiote de la plaque dentaire est très

minutieux, des bactéries adhèrent à la surface dentaire. org anisé : chaque espèce bactérienne occupe une

En quatre heures, le dépôt atteint 250 000 à 630 000 position particulière, et les bactéries sont en relation

-2

bactéries.mm . Elles sécrètent un substrat très adhérent entre elles et avec leur milieu de vie.

Plaque dentaire Espèces bactériennes

s e
Corynebacterium

r i
Streptococcus

a t
1 2 3 Haemophilus

n e m i l a
srueluoc

Neisseriaceae

Capnocytophaga

N
Leptotrichia
sessuaf

s i r
Dent
Actinomyces

b é
Environnement de

d
euinortcelé

la plaque dentaire

t e

E
e
Zone de fixation de
1

n
la plaque dentaire

è
g
à la dent

y
eipocsorci

x
Milieu sans O

o
2

M
2

i
(consommé par les

D
bactéries du milieu 1)

Gencive

3 Milieu avec O
2

a. bservation des bactéries

ource : PNAS,  


de la plaue dentaire b. chéma d’interprétation
I

 La diversité des espèces de l’écosstème de la plaue dentaire


C

La mélanine est un pigment du pelage des

m a m m i f è re s . Sa p ro d u c t i o n d ép e n d no-

tamment du gène mc1r, dont on connaît ac-

a. a souris
E

des dunes vit

responsable d’une couleur de pelage diffé- principalement

sur les côtes du


rente. Ces allèles sont issus de modications

sudest américain

de la séquence de nucléotides du gène, ou


P

b. Comparaison
g én éra tion s . L’al lèle mc1r( c) déter m in e le

de deux allèles

phénotype « pelage clair » et l’allèle mc1r(r)

pour un rament

le phénotype « pelage sombre ». Le signe –


du ène mc1r
S

indique que le nucléotide est le même pour che la souris des

dunes loiciel
les deux séquences.

naène

ource : Molecular Biology and Evolution ,  

Tutriel naène et ficiers urnis

des dunes Peromscus polionotus

IR
E Consigne

U

O

Extraire organiser et exploiter des informations


Micrbite : ensemble

Communiquer dans un langage scientifiquement approprié


des microoranismes

vivant dans un écosstème


À l’aide des exemples issus des documents, rédier trois courts textes

donné.

définissant les trois niveaux de biodiversité présentés : diversité

éntpe : ensemble

des écosstèmes, diversité des espèces et diversité énétiue.

des caractères observables

llustrer ces définitions avec des exemples issus des documents.

d’un individu.

Questinnement diérencié

Chapitre 3  La biodiversité et ses modications au cours du temps  51


La biodiversité au cours

Activité 3
des temps géologiques

L’étude des fossiles (traces ou restes d’êtres vivants) conservés dans RESSOURCES NUMÉRIQUES

les roches sédimentaires permet de découvrir les êtres vivants du passé

UEIOEE IFFÉRECIÉ

et de reconstituer des écosystèmes.

UORIEL Réaliser u grapique

BAE E OÉE UÉRIUE

Que nous apprend l’étude de la biodiversité passée ?

LIE  La biodiversité das le temps

Des modifications permanentes de la biodiversité au cours des temps géologiques

)seénna'd snoillim(
ÈRE PÉRIODE ÉVÈNEMENT

Nombre de familles marines

EUQÏOZONÉC
5 Apparition 0 100 200 300 400 500 600 700

)eriait ret(
Néogène

N
de l'Homme

Paléogène

66

Développement

Crétacé

E
des plantes à fleurs

4
EUQÏOZOSÉM

)eriadnoces(
145

Premiers

M
Jurassique oiseaux

200

Premiers

Trias

mammifères

250
3
I

Permien
C

300

Premiers

Carbonifère

reptiles
E

360
EUQÏOZOÉLAP

)eriamirp(

2 Premiers ver tébrés

Dévonien
terrestres

415

Premières plantes
P

Silurien

terrestres

445

Premiers

Ordovicien
poissons
S

500
1

Cambrien

540 Diversification
N EI R B M A C É R P

des formes

marines

Vendien

600
1

1 Évolution de la biodiversité et

E
IR
U LA
écosystèmes anciens associés
C AB
VO

Famille : regroupement d’espèces partageant des points communs

morphologiques et/ou anatomiques. e niveau de classification est

très utilisé pour l’étude des fossiles pour lesquels la notion d’espèce

est inaccessile (interfécondité impossile à tester).

52  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


Les randes crises bioloiues et leurs conséuences sur la biodiversité

Les ro ch e s sédimentaires,

Nombre de familles Nombre de familles

Époque (Ma)
formées suite au d ép ô t et à
d’ammonites de mammifères

la compaction de particules
247,5 0 0

(sédiments), peuvent contenir des

243,1 2 0

fossiles. L’ensemble des données

190,8 16 4

fossiles collectées à l’échelle de la

155,9 10 6

planète a été regroupé dans des

118,2 20 8

bases de données numériques.


a. ossile d’ammonite

104,5 34 11
On y trouve le nombre et l’âge

69,5 11 18
des fossiles de différents groupes biologiques qui

62,8 0 22
ont encore, pour certains, des représentants actuels.

Ces données é t abl i e s par des paléontologues 58,5 0 78

permettent de connaître l’évolution du nombre de 37 0 138

N
familles d’ammonites et de mammifères au cours
0 (actuel) 0 122

des temps géologiques.

b. xtrait du reistre ossile

Tutriel Réaliser un rapiue à partir d’un tableur

2 Évolution du nombre de familles d’ammonites et de mammifères

E
au cours du temps à partir de l’étude du reistre fossile

La g énér a l i s at ion de l’ét ude r é su mé e su r le do c. 2 v ivant. Deu x causes, qui ont profondément modié les

p er met d ’o b t e n i r le g r ap h i qu e c i- de s s ou s . Les m i l ieu x de v ie à l’échel le planét a i re, sont avancées :

M
sc ient iques est iment que la cr ise Crét acé-Paléocène un impact météor it ique for mant un cratère de 20 0 km

de d iamèt re au Mex ique (c r atère de Ch ic x u lub) et un

espèces mar ines, ainsi que de très nombreuses espèces épi sode volca n ique i nten se en Inde (à l’or ig i ne des

ter rest res, ont dispar u. Cer taines espèces, notamment Tr apps du Deccan). L es sc ient i ques ont découpé les

prédat r ices, se sont éteintes, libérant ainsi des milieu x pér iodes géolog iques de façon arbit raire, en se fondant
I

de v ie où d’aut res espèces ont pu prospérer. Cet te cr ise not amment sur les c r ises biolog iques.
C
ud tubéD

Temps
eriait reT

Serpents

(en Ma)

Paléocène Lézards Oiseaux Mammifères

Tor tues Crocodiles


E

– 66

Ptérosaures crise
er iadnoce S

Crétacé Crétacé -Paléocène


Dinosaures

– 145
P

Jurassique

– 200

Trias

MILIEU DE VIE Ver tébrés terrestres Ver tébrés marins


S

GROUPES

DISPARUS

Ptérosaures

Dinosaures Mosasaures Ichtyosaures Plésiosaures

Consigne

ecenser extraire organiser et exploiter des informations à partir de documents

ontrer u’à l’échelle des temps éoloiues, la biodiversité a beaucoup varié et a été maruée

par plusieurs crises bioloiues. résenter en particulier la crise Crétacéaléocène : ses causes

et conséuences.

Questinnement diérencié

Chapitre 3  La biodiversité et ses modications au cours du temps  53


a bidiversité actuelle

Activité 4
évlue aussi

a biodiversité a connu d’importantes variations au cours des temps éoloiues, RESSOURCES NUMÉRIQUES

notamment lors des cin crises bioloiues ui ont aecté le monde vivant.

QUESTIONNEMENT IÉRENIÉ

Ces variations de la biodiversité appartiennentelles uniuement au passé 

Les variations actuelles de la biodiversité sont-elles

comparables à celles du passé ?

es variations actuelles de la biodiversité

La fauvette à tête noire Sylvia atricapilla

est une espèce d’oiseau migrateur qui

N
se reproduit en été dans le sud de

l’Allemagne et migre habituellement Mer

du
en hiver vers l’Espagne. Depuis les

Nord

années 1960, une partie des popu-

lations migre vers le Royaume-Uni : ROYAUME-

E
UNI

les fauvettes y trouvent des condi-

tions favorables, comme des hivers

ALLEMAGNE

moins rigoureux qu’en Allemagne et

de la nourriture facilement accessible

M
Océan
fournie par les populations locales. Du

Fribourg
fait de la différence de distance migratoire, un

groupe de fauvette fait son retour en Allemagne

avant l’autre, décalant les périodes de reproduction

des deux populations et limitant donc les possi-


I

bilités de reproduction entre les deux groupes.

La comparaison de certaines de leurs séquences


C

d’ADN a permis de montrer que des différences

Séville
signicatives étaient apparues sur une échelle

de temps courte. Cette distance génétique entre


de la population depuis

Mer

les deux groupes pourrait s’accentuer et aboutir 0 200 km les années 1960

Méditerranée
E

à ce que ces deux groupes de fauvettes forment

à l’avenir deux espèces distinctes. a. raets miratoires de deux roupes de auvettes à tête noire

Arrondi de l’aile croissant


P

a b

4
S

Aile ronde Aile pointue

1 Groupe témoin : fauvettes sans migration

2 Fauvettes migrant vers le Royaume -Uni


1

3 Fauvettes migrant vers l’Espagne

Distance migratoire (km) 4 Fauvettes migrant vers le sud-ouest

sur de plus longues distances

1 5 10 50 500 5 000

ource : Current Biology,  


b. Comparaison de la orme de l’aile en onction de la distance miratoire des auvettes

échelle loarithmiue. lus l’aile est ronde, plus la auvette peut parcourir de lonues distances.

1 Les fauvettes à tête noire  bientôt deu espèces ?

54  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


L’omme, responsable d’une nouvelle crise bioloiue ?

Martha, d e r n i è re rep ré s e n t a n t e
HISTOIRE

DES SCIENCES

connue de son espèce, le pigeon mi-

grateur (Ectopistes migratorius), est

morte en 1914 dans le jardin zoolo-

gique de Cincinnati (États-Unis). Cette

espèce de pigeon était fréquente à

l’arrivée des premiers colons en Amé-

rique du Nord : sa population était

estimée entre trois et cinq milliards

d’individus. Au milieu du  siècle,

sa chasse est devenue une affaire

rentable jusqu’à ce que la population

soit réduite drastiquement au point

N
d’aboutir à son extinction.
ource : National Mueum o Natural itory

2 n eemple d’etinction récente  le pieon mirateur en mériue du ord

E
L’île de Bornéo, en Asie du Sud-Est, est dotée d’une biodiversité unique. Elle abrite une forêt tropicale

humide qui hébergeait, il y a 50 ans, des populations conséquentes d’orangs-outans, d’éléphants

pygmées et de rhinocéros. Aujourd’hui, les animaux cités sont tous menacés d’extinction.

M
I
C
E

Évolution de la couverture orestière sur l’île de ornéo

 Les conséuences de l’activité humaine sur l’île de ornéo


P

En A mér ique, le s ac t iv it é s hu m a i ne s ont t r a n sfor mé 17 % de la

Consigne

forêt a ma zon ien ne, f r ag ment a nt le s habit at s et su re x ploit a nt le s

ressou rces ; 25 % des esp èces y sont classées com me ét ant à haut
Comprendre les responsabilités

r isque d’ex t inc t ion. individuelle et collective


S

en matière de préservation
En A f r ique, les sc ient i ques est i ment à 50 % la per te d’ef fec t ifs de

de la biodiversité

cer t a i nes espèces d’oiseau x et de mamm ifères d’ic i à 210 0, et à 20 à

Envisager les eets des pratiques

30 % de baisse de product iv ité de pêche des lacs af r icains d’ici à 210 0.

umaines contemporaines

En Europe et en Asie cent rale, l’ag r ic u lt u re intensive est un moteur


sur la biodiversité comme

i mp or t a nt de la p er te de biod iver sité : on con st ate 42 % de dé cl i n un exemple d’interactions entre

espèces dirigeant l’évolution


des popu lat ions d’an i mau x et de plantes ter rest res depu is 10 ans.

de la biodiversité

En Asie et dans le Pacique, la biod iver sité est l’une des plus impor-

llustrer le ait ue l’évolution


t a ntes de la Ter re : réc i f s cor a l l iens, ma ng roves, g r a nde d iver sité

est aussi un phénomène actuel


des espèces mar i nes. Cependant, la su rex ploit at ion des ressources

et décrire le rôle oué par


nat u rel les et la pol lut ion des mer s, not amment par les déchet s plas-

l’omme. n vous réérant à


t iques, met tent en pér i l cet te d iver sité. A insi, 90 % des corau x sont

la définition de crise bioloiue,


menacés de dég radat ion sévère d’ic i à 2050, et les stock s de poissons

discuter du ait u’on puisse


seront épuisés d’ici 20 4 8 si les prat iques act uelles de pêche cont inuent.

 o ur ce : C N RS , le ou r na l ,    actuellement parler de sixième

crise bioloiue.

 Quelues données sur l’état de la biodiversité à travers le monde

Questinnement diérencié

Chapitre 3  La biodiversité et ses modications au cours du temps  55


Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan

La biodiversité et ses modifications

au cours du temps

Activité 1 ecenser les espèces présentes dans un milieu de vie

ecenser les diérentes espèces présentes dans un milieu de vie, c’est évaluer

sa diversité spécifiue. fin de nommer et catéoriser le vivant, l’omme a

peuvent se reproduire entre eux et avoir une descendance viable et ertile.

N
Activité 2 iérentes échelles de biodiversité

E
M
Activité 3 La biodiversité au cours des temps éoloiues

’étude des ossiles nous permet de connaître une petite partie des êtres vivants
I

du passé, et montre ue la biodiversité a subi de nombreuses modifications au


C

est une étape de cette évolution, et ses espèces ne représentent u’une très
E

aible proportion des ormes de vie ui ont existé et ui existeront sur erre.

Activité 4 La biodiversité actuelle évolue aussi


P

’évolution est un phénomène actuel, observable sur de courtes échelles de temps.

n constate ainsi au sein de certaines espèces une diversification énétiue

dans les populations, suite à des modifications de leur mode de vie ou de leur

environnement, pouvant à terme aboutir à l’apparition d’une nouvelle espèce.


S

De nombreuses espèces sont par ailleurs auourd’hui menacées d’extinction. es

activités humaines participent aux menaces pesant sur la biodiversité.

e retrouve le bilan au format s

MOTSÉS
Lexique p. 248

llèles iodiversité

Diversité spécifiue
Diversité des écosstèmes
Diversité énétiue

Diversification
iosphère

Crise bioloiue Écosstème

spèce
utation

xtinction massive
ariabilité

e révise les mots-clés avec des flash-cards

56  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


É  É

L À É

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… L-

 

Les différentes échelles de la biodiversité

Diversité des écosystèmes Diversité spécifique Diversité génétique

Différentes versions

Traquet

du même gène
motteux

Allèle 1

G G C C G C

N
Allèle 2

Oyat

A T G C C T C A C C A A A A A C C G C A A

Allèle 3

E
Souris

G C C G C

des dunes

M
Les modifications de la biodiversité au cours du temps

actuelle
secèpse’d erbmoN

Extinction

= étape de l’évolution
I

Diversification
Groupe 1

Groupe 3
C

L’évolution

Groupe 2 se

poursuit
Groupe 4
E

Groupe 5

Temps

Crises biologiques
Volcanisme Activité humaine
P
e g a mi

Chute de météorite
Glaciations
ne

S

Évènements aléatoires

e révise avec le schéma en vidéo

a biodiversité peut se définir à plusieurs échelles : celle des écosstèmes, celle des espèces et celle

des allèles diversité énétiue.


etxet

lle évolue en permanence et, à l’échelle des temps éoloiues, plusieurs crises bioloiues ont

marué l’évolution du vivant. Ces crises provouent des extinctions massives d’espèces, suivies
ne

de périodes de diversification. a biodiversité actuelle est une étape de l’histoire du vivant. on

évolution est observable sur de courtes échelles de temps et se poursuit sous l’eet de nombreux

acteurs, dont l’activité humaine.

e révise avec la version audio

Chapitre 3  La biodiversité et ses modications au cours du temps  57


c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s





 chéma à commenter  É

our chaue uestion,

QCU
indiuer la proposition eacte résenter oralement le schéma

en utilisant les mots-clés suivants 

crise bioloiue – extinction – diversification –

1 La biodiversité peut se définir 


roupes d’êtres vivants

a. seulement à l’échelle de l’écosstème.

b. seulement à l’échelle des espèces.


Temps

–245 –205 –135 –65

c. seulement à l’échelle des allèles. (en Ma)

d. à l’ensemble de ces échelles.


Début

Secondaire

du Ter tiare

2 n écosstème désine 

Trias Jurassique Crétacé Paléocène

a. un milieu de vie et l’ensemble des animaux

ui  vivent.

N
b. un milieu de vie et l’ensemble des véétaux Ptéridospermales

ui l’occupent.

c. un milieu de vie et l’ensemble des êtres

vivants ui  vivent. Cycalades

sem r e p s o n m y G

E
d. l’ensemble des êtres vivants ui occupent

un milieu.

Ginkgoales

 La diversité énétiue trouve son oriine

dans 

M
a. des diérences de séuences nucléotidiues

Conifères

pour un même ène.

b. des diérences du nombre de

chromosomes.

c. des diérences de phénotpe des individus.


Bennettitales
I

d. des diérences entre les tailles d’individus.


C

 L’évolution de la biodiversité 

a. ne dépend amais de l’environnement.

b. est uniuement observable dans le passé.

Angiospermes

c. ne dépend pas de l’omme.

d. peut se produire lors de crises bioloiues.


E
P

Angiospermes = plantes à eurs


 éfinitions inversées

Gymnospermes = plante produisant des graines mais

Retruver le terme scientifiue défini dans sans développer de eur ni de fruit

chacune des propositions suivantes


S

a. nsemble d’êtres vivants se ressemblant,

pouvant se reproduire entre eux et obtenir

 rai  fau
une descendance viable et ertile.

b. erturbation importante des écosstèmes, Indiuer si les armations suivantes sont eactes

liée à une extinction massive de nombreux en ustifiant votre réponse

êtres vivants de diverses espèces, suivie a. Des individus ui se ressemblent et peuvent

d’une période de diversification. se reproduire entre eux appartiennent

c. Diversité des milieux de vie et des êtres à la même espèce.

vivants ui les peuplent. b. a biodiversité se définit exclusivement

d. Disparition brutale à l’échelle des temps aux échelles de l’écosstème ou des espèces.

éoloiues, sur la planète entière, c. es mutations peuvent être à l’oriine de

de nombreuses espèces vivantes. plusieurs allèles pour un même ène.

e. nsemble comprenant un milieu de vie, d. ’évolution bioloiue n’est montrée ue

les êtres vivants ui le peuplent et les relations par l’étude d’êtres vivants ossiles.

existant entre ces êtres vivants, et entre eux e. es modifications de la biodiversité peuvent

et leur milieu de vie. dépendre d’événements aléatoires.

58  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


c i ce
E xe r

 n eemple d’etinction récente  le dauphin du an-se

aisonner avec rigueur

dentifier l’incidence des activités umaines sur l’environnement

râce au documents fournis, mntrer ue le dauphin du

an-se a connu une etinction récente et illustrer le fait

ue son etinction peut être liée à l’activité humaine

Le dauphin du Yang-Tse (Lipotes vexillifer) était l’unique espèce

de cétacé d’eau douce. Il vivait dans le euve chinois Yang-Tse

depuis 20 millions d’années, se nourrissant exclusivement de

poissons. Depuis les années 1980, le euve est affecté par la

forte industrialisation de la Chine, se manifestant par un trac

N
uvial dense, à l’origine d’une pollution très importante et une

pêche intensive pour satisfaire les besoins d’une population

croissante.

1 n dauphin du an-se

ource : Royal Society Puliing ,  

E
Eectif (en milliard)
Eectif

29,5

400

24,6

M
19,7
300

14,8

200

9,9
I

100
C

0,1

9 1 6 0 6 6
7 8 8 9 9 0
9 9 9 9 9 0
0

4
1 1 1 1 1 2
– – – –
0

1
9 5 7 1
0

0
7 8 8 9
9 9 9 9
2

2
1 1 1 1
E

2 Évolution de la population de dauphins  Évolution du nombre d’alevins poissons

du an-se entre  et  nouveau-nés de diverses espèces

dans le fleuve an-se


P

Solution
M ét h o d e

Étudier l’évolution de la Analyse du Doc. 2 : On remarque qu’entre 1979 et 2006 la population de dau-
S

population de dauphins du Yang-


phins du Yang-Tse est en déclin, passant d’une population estimée de 400 indivi-

Tse entre 1979 et 2006 (Doc. 2)


dus dans le euve en 1979 à l’extinction totale en 2006.

Analyse du Doc. 3 : Depuis l’an 2000, les populations d’alevins dans le euve
Décrire l’évolution du nombre

accusent une for te diminution, passant de 29,5 milliards environ, en 2000 à 5 mil-
d’alevins dans le fleuve (Doc. 3)

liards environ en 2003.

Trouver une cause possible à la

La surpêche, ainsi que le trac uvial intense sur le Yang-Tse, à l’origine d’une pol-

diminution du peuplement du

lution impor tante, ont contribué à diminuer les populations de poissons.

fleuve (introduction)

Conclusion :

Conclure : Mettre l’ensemble La pollution du euve a pu directement par ticiper à l’augmentation de la mor ta-

des informations en relation


lité des dauphins.

pour justifier de l’extinction de


La pollution du euve liée aux activités humaines et la surpêche sont des causes

l’espèce

possibles à la diminution des populations de poissons et d’alevins dans le euve.

Les ressources en nourriture du dauphin se sont donc raréées. Cette baisse des

réser ves de nourriture a pu contribuer à l’extinction de l’espèce.

Chapitre 3  La biodiversité et ses modications au cours du temps  59


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

Extraire et exploiter des


 es diérences de pelae che le chat

informations pour comprendre

Il existe de nombreuses races de chats qui dièrent notamment par la color-

a. À partir de l’exploitation
ation, les motifs et la longueur de leur pelage. Cette dernière est déterminée

des documents et de vos

par le gène fgf5, responsable de la production d’un facteur de croissance,

connaissances, epliuer

la protéine FGF5, par les cellules de la racine du poil.

la diérence de lonueur

de pelae observée entre

les chats norvéien, persan

et européen.

b. réciser uelle est l’échelle

de la biodiversité illustrée

par cet exemple.

N
a. Chat norvéien ourrure b. Chat persan ourrure c. Chat européen

très épaisse à poils lons à poils milons ourrure à poils courts


Questinnement diérencié

1 iérents eemples de pelaes che le chat

E
2
raments du ène fgf

che les chats norvéien,

persan et européen

M
chat de référence

obtenus râce au loiciel

naène 
I

1 La moule ébrée  une espèce invasive


C

3
Quantité de phytoplancton (en mg m )
La dreissene, ou moule zébrée, est

40 explosion démographique

une moule d’eau douce amenée

de la moule zébrée

aux États-Unis via les réservoirs

30

d’eau de bateaux en provenance


E

d ’ E u ro p e. Elle a commencé à
20

envahir la rivière Hudson (État de

New-York) n 1992. Elle se nourrit 10

notamment de phytoplancton

0
(êtres vivants microscopiques en
P

1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996

suspension dans l’eau) prélevé en


Temps Temps (années)
(années)

ltrant l’eau de la rivière.

1 Évolution de la uantité de phtoplancton

ource : Biocience ,  


dans la rivière udson -
S

phytoplancton, produisant sa propre poissons poissons

zooplancton est mangé par

biomasse par photosynthèse planctonophages carnivores

2 Quelues relations alimentaires dans une rivière

Coisir des notions pour

en tirer des conclusions Imainer un scénario probable de l’évolution de la biodiversité de

l’écosstème de la rivière udson suite à la proliération des moules.

Questinnement diérencié

60  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


obiliser ses connaissances
11 mbstoma mexicanum, aolotl ou salamandre ?

aisonner avec rigueur

L’axolotl, Ambystoma mexicanum, est une espèce d’amphibien vivant au

Mexique qui peut rester toute sa vie et se reproduire avec un corps à l’état Rappeler les critères

larvaire, mais qui peut aussi se métamorphoser de larve en adulte à l’aspect d’appartenance à une même

classique de salamandre. L’axolotl sans métamorphose vit exclusivement espèce, puis ustifier ue

dans l’eau, où il peut prélever de l’oxygène grâce à des branchies externes. le reroupement de l’axolotl

Les axolotls au corps adulte sont, eux, des animaux presque exclusivement et de cette salamandre

terrestres. Initialement, ces deux formes avaient été décrites de manière dans l’espèce Amytoma

séparée et considérées comme des espèces distinctes. En 1865, un labo- meicanum puisse paraître

rantin, Auguste Duméril, négligea les axolotls qu’il étudiait et l’aquarium surprenant.

commença à s’assécher : certains spécimens moururent mais d’autres se

transformèrent en salamandre terrestre.

N
E
M
1 olotl de l’espèce mbstoma mexicanum 2 alamandre de l’espèce mbstoma mexicanum

12 ossiles et divisions des ères éoloiues


I

L’ère primaire est une période géo-

Ammonites

logique s’étendant de - 570 à - 245


C

millions d’années. De nombreux


70

fossiles ont été trouvés dans des

roches datées de cette époque. Les


52,5

scientiques se sont notamment

appuyés sur l’étude des fossiles pour


E

35

découper les temps géologiques.

17,5

Temps

(en Ma)

0
P

590 540 500 445 415 360 300 250 200 145 66
erèfinobraC
neicivodrO

enègoélaP
euqissaruJ
neirbmaC

neinovéD

enègoéN
neimreP
neidneV

neiruliS

écatérC
sairT
S

Cénozoïque

Précambrien Paléozoïque (primaire) Mésozoïque (secondaire)


5 cm
(ter tiaire)

1 rilobites fossiles 2 Évolution du nombre de familles de trilobites et d’ammonites

au cours des temps éoloiues

obiliser ses connaissances

nterpréter des résultats et en tirer des conclusions

a. n vous appuant sur l’évolution du nombre de amilles de trilobites et d’ammonites,

ustifier le positionnement de la limite ère primaire  ère secondaire à   a.

b. Mntrer râce à deux autres exemples ue le découpae des temps éoloiues

au sein de l’ère primaire se ustifie par une évolution du nombre d’espèces de trilobites.

Questinnement diérencié

Chapitre 3  La biodiversité et ses modications au cours du temps  61


c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe

Un « safari dans la bouse »

Une va che produit en m oye n n e d o u ze bouses par j o u r.

Un ce r t a i n nombre d ’ i ns e c t e s co p r o p ha g e s (c ’e s t- à - d i r e

« mangeur s d ’e xcrément s ») u tilisent les bouses de vache

com m e nou r r i t u re et milieu de rep ro du c t ion . De plus , de

n o m b r eu x au tres animau x et vé g ét a u x sont a s s o ci é s à

cet é cos y s tèm e d ’u ne t r ès grande r i ches s e.

N
E
es scatpaes du umier diptères sont

parmi les premiers arrivants sur les bouses de

vaches. Ces mouches s’ reproduisent,  pondent

leurs œus, et leurs larves se nourrissent des larves

M
d’autres insectes présentes dans les bouses.

1 Des animaux qui dépendent

des bouses de vache


I
C

e nite d’lérie
E

mllusue est un
e petit mars caneant lépidptère

escarot méditerranéen
se nourrit de carcasses ou de déections

ui se nourrit éalement


animales dont les bouses de vache.

de déections bovines.
P

2 Des bousiers européens au secours

des fermiers australiens


S

Inexistantes en Australie, les vaches ont été introduites

à la n du  siècle. Ce fut un véritable désastre éco-

logique. Les bousiers australiens, spécialisés dans les

crottes de marsupiaux (kangourous), étaient incapables

de recycler les bouses de vache. Chaque jour, plus de

400 millions de bouses s’amoncelaient dans les prés,

écrasant les végétaux et stérilisant le milieu. De plus,

différentes espèces de mouches pouvant transmettre des

maladies graves aux animaux et humains ont commencé

à pulluler. Dans les années 1960 et pendant quinze ans,

des bousiers africains et européens ont été importés en


lusieurs espèces de busiers cléptères

Australie : ils ont rétabli l’équilibre écologique et sauvé arrivent sur les bouses un peu après les mouches

et peuvent aussi apporter des parasites, comme les


les prairies australiennes.

acariens. Ces bousiers se reproduisent et pondent

éalement leurs œus dans les bouses, leurs larves


D’après Marc Giraud, Insectes 149 (2008)

se nourrissent de bouse et des œus de mouches.

62  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


 Des bouses de vache toxiques

Les produits vermifuges administrés au bétail pour éliminer leurs

parasites internes (comme l’ivermectine) se retrouvent dans les

déjections du bétail et ont donc un effet sur les coprophages :

effet direct en leur causant des dommages, ou indirect en éliminant

leurs sources de nourriture.

a. ombre d’insectes et d’arachnides présents dans des bouses de vaches

–

traitées ou non à l’ivermectine concentration d’ivermectine : , m.

de bouse sèche

Vaches sans Vaches avec rous de circulations de diérents

N
traitement traitement insectes ui se reproduisent dans

une bouse de vache

Diptère : Nematocera 150 111

Diptère : Brachycera 85 48

Insectes adultes

Coléoptères : Polyphaga 191 181


Concentration d’ivermectine dans les bouses

E
–1
3
de vache (mg kg de bouse sèche)

Autres 67 37

2,5
Diptère : Nematocera 317 41

2
Diptère : Brachycera 523 62

Lar ves d’insectes

M
Coléoptères 127 106
1,5

Autres 25 4
1

Acariens : Oribatida 390 164

0,5

Acariens : Gamasida 639 314

0
I

Acariens : Actinedida 28 6 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Arachnides Temps (mois)

Acariens : Acaridita 24 6
C

ource : orop de l’BA ence édérale

Autres acariens 14 3
de l’environnement d’llemane, 

Araignées 5 6

b. Évolution de la concentration en ivermectine

ource : Paraitology Reearc   dans les bouses de vaches au cours du temps
E
P
S

Consigne

obiliser des connaissances

ustifier et expliquer

un raisonnement

près avoir montré ue

la bouse de vache est

un écosstème, ustifier

de l’importance du bousier

dans son éuilibre

e blaireau réuente aussi les alentours

des bouses de vaches en raison de la rande


ritères de réussite

concentration d’insectes dont il peut se nourrir.

Chapitre 3  La biodiversité et ses modications au cours du temps  63


i ét é
soc

rgumenter et communiquer sur des

questions scientifiques et de société

Faut-il privilégier

Consigne

Les rh
le poi inogra
sson des,
sauva
hoisir un suet et réaliser une
ge

recherche documentaire sur nternet

ou le poiss
ou au  afin de rassembler
on d’éleva

N
ge ?
davantae d’informations pour

u cours
des années
90, le
sec-
pouvoir oraniser un débat de tout le poisson

A teur de la pêche
consom
mé par

à la ligne tra-
arumenté en classe l’espèce
humaine
(60 millions
ditionne de
lle du
bar sauv
age a
connu
tonne
s par
éaer les intérêts du suet présenté an) p rov i
ent d’éle-
une crise importa
nte, du

E
fait de la
vages.
Cet essor
et préciser ensuite les risues de l’aquac
ulture
concurr
ence avec le bar d’élevag
e,
assure
une prod
uction
ou les uestions soulevées en qua
produit ntité
en masse
et vendu
à un
suf san
te, amé liore
la sécu rité
prix très bas . Les pêcheu
rs ont
alimenta
ire et crée des emplois
alors déci .
dé de
faire con
naître
aux
L’aquacu
L « oisson, pêche,
lture reste cependa

M
nt lar-
consom
mateurs
la qualité
auaculture… et biodiversité » de leur
gem ent
critiqué
e : des pois son
poisson s
sauvage
: mise
en valeur
L « spèces menacées 
sauvages
sont utili
sés pou
r nourrir
du tra
les scientifiues en alerte » vail du
pêcheur
, engagem
ent
les poisson
s d’élevag
e carnivor
sur es,
 de obert
un temps
réduit
entre
pêche
les excréme
nts des
arbault, écoloue poisson
s pol-
et vente,
gestion
respons
able de
luen t
les bass ins
É « our et contre d’él evag
e, des
la ress ourc
e en interrom
pant
I

la
des oos » en anlais antibiot
iques
ou pesticid
es sont
pêche
durant
la période
de repro-
util isés
pou r
limi ter
les risq ues
duction
… Mais la pêche
C

tradition
- de propagat
ion de maladie
s dans
nelle atte
int ses
limites
de prod
uc-
les élevages
, polluan
t égaleme
tion. Aujo nt
urd’hui,
près de
la moi
tié
le milieu.

zoos
Des
E

pour protéger

?
la biodiversité

qui attirent
monde,
P

dans le
de 2 000 zoos
l existe plus

peut y ob-
visiteur s. On

I chaque année 350 million s de

en voie de
dont certaines
espèces,
server de nombreuses

t
dans un environnemen
sont alors connées
qui
disparition,

la perte de
de
des braconniers,
elles sont protégées
sûr, où
S

projets de
Des
et des prédateurs.
de la famine
leur habitat,

certains zoos,
menés par
sont également
réintroduction

par un échec.
se sont soldés
sont ceux qui
mais nombreux

projets de
ailleurs des
nancent par
Les parcs zoologiques

monde. Mais,
dans le
la nature partout
de
conservation

qui lui est


conné à l’espace
l’animal reste
dans un zoo,

la nature, les
? Dans
de son bien-être
Qu’en est-il
dédié.

de kilomètres,
des centaines
peuvent parcourir
animaux

jouer et
petits, explorer,
élever leurs
leurs proies,
chasser

et
Le connement
sociales complexes.
avoir des relations

à un com-
souvent
conduisent
de stimulation
le manque

sous le nom
r, connu
et autodestructeu
anormal
portement

en rond, se
exemple tourner
», comme par
de « stéréotypies

ailleurs montré
étude a par
. Une
s’automutiler
balancer, ou

zoos est inférieure


éléphants des
de vie des
que l’espérance

dans la nature.
de leurs congénères
moitié à celle
de

64  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


La baisse de

la biodiversité :

une question de point de vue ?

N
epuis 1989, un programme de rendant les paysag es plus homo- lement les effectifs : la polyculture,

D suivi et de recensement des oi- gènes, et l’usage massif de pesticides, ainsi qu’un traitement phytosanitaire

seaux communs (STOC) est mené décimant les populations d’insectes moins intensif, permettaient l’accès

sur l’ensemble du territoire français, dont se nourrissent les oiseaux, sont à des ressources en nourriture va-

E
dans divers types d’écosystèmes. pointés du doigt. riées. La pratique du bocage offrait

Les dernières données sont catas- D’autres scientiques relativisent des habitats nombreux et diversiés.

trophiques : les oiseaux communs cette situation : pour parler de baisse La disparition de ces pratiques en-

des zones agricoles ont perdu 33 % de la biodiversité, il faut savoir quelle traîne log iquement une réduction

M
de leurs effectifs depuis 2001, perte est la situation antérieure à laquelle des effectifs, mais peut-on alors par-

allant jusqu’à 90 % pour des espèces on se réfère. L’abondance des oiseaux ler d’érosion, quand la situation de

telle que l’alouette des champs ou la des champs était liée à des pratiques richesse biologique antérieure était

perdrix grise ! L’agriculture intensive, agricoles qui ont « goné » articiel- elle-même articielle ?
I

Préserver la biodiversité,
C

ou lutter
contr
e les nuisib
les ?

es guêpes
son t très util es
E

dan s

L la natu re,
et aus si
très util es
à

l’Homm
e : elles constitu
ent de très

efc aces
arm es
anti -ins
ecte s
don t

elles nous
débarra
ssent
en quantit
é
P

considé
rable.
En effet,
si les insectes

sont indispen
sables
au bon équilibr
e

de la nature,
leur proliféra
tion serait

au contrair
e une catastro
phe à bien

des points
de vue. Les guêpes
S

sont

des régulate
urs nécessa
ires et très

efcaces
car elles nourriss
ent leurs

larves
avec des proies.
De plus,
les

guêpes
adu ltes
buti nen
t cert aine
s

eurs
pour consom
mer leur nectar
.

Elles ont donc


un rôle à jouer
dans la

pollinis
ation.
Enn,
certains
oiseaux
,

comme
le guêpier
, se nourriss
ent de

ces insectes
.

piquées
une prem
ière fois,
Cepend peuven
ant, t
les piqûres
de guêpes
et
présente
r une réaction
brutale
des autres (choc
hyméno
ptères
(abeilles
,
ana phy
lact ique
). D’au tres
frelons, peu ven
bourdon t
s…) sont à l’origine
aussi
souffrir
d’une
réaction
de 200 toxique
morts
par an
en Euro
pe à cau
se
(ou envenim
atio n)
suit e
d’une à un
réaction très
allergiq
ue. En effe t,
grand
nombre
de piqûres
certaine (entre
50 et
s personn
es, aprè
s avoir
été
100) après
avoir
dérangé
un nid.

Chapitre 3  La biodiversité et ses modications au cours du temps  65


ce
n
e

i
c
S

NC TION
SS E X TI
S I X T H MA
ND E RS TO OD
TH E MI SU

600
in the past

y
nctions
mass exti
been five
there have
agree that
cientists

a
the sixth
suffering
Ear th is now
agree that
them also
S million year
s. Some of

To d Mass exti
nctions are
cons equences.
about its
disagree
nction, but they
mass exti
time.
ly shor t geological
in a relative
of species
the majority
the loss of
defined as
1
s
sixth mas
about the
concern
reason for
there is no
ntists argue that
Some scie
of the
consequence
inevitable
simply an
is normal,
extinction
because
extinction
, the
issues. First
e critical
ignores som
nde rstanding
This misu
evolution.
process of
rate”
the “normal
s that of
100 time
much as
2
is now as
extinction
rate of species 3

the current
s extinctions,
past mas
nd, like the
time. Seco
geological
throughout
is
ution. Rather, it
ess of evol
of the proc
itable consequence

N
not an inev
episode is
s
y organism
kly that man
ent so quic
the environm
t changing
of a rare even
the result
eed as long
could proc
n on Ear th
, evolutio
In theor y
onse to it.
ve in resp
cannot evol
case for vast
has been the
se. That
d its cour
hampere
on events
s extincti
as no mas
ron-
sual envi
rs with unu

E
al encounte
een occasion
cal time betw
of geologi
stretches
univer-
and nearly
4
suddenly
, but not
ons did occur
mstance s. Extincti
mental circu
well-being,
as human
th, as well
life on Ear
future of
now. The
happening
sally, as is
ions and
nction of populat
ce the exti
take to redu
ns that we

M
on the actio
e depends
inquiétud
1. concern:

des.
two deca
the next
2. rate: vites
se species in

cema g.org
from Scien
actuel Adapted
3. current:

se produire
4. occur:
I

1 sin the article, eplain hat a mass etinction is


C

2 ive an arument iven b scientists aainst the eistence of a sith mass etinction

 List a fe aruments in favour of the eistence of a sith mass etinction


E

L  

 L

u
o r
s
c
r


a

 ÉLÉ
P

av e n i r ntervie

d’une technicienne des rivières


S

uvevus décrire une urnée de travail tpe 

Chaue our est diérent du précédent, et mon métier n’est

amais monotone. u printemps et en été, il m’arrive d’oraniser

des chantiers de pêche pour évaluer le nombre de poissons et la

diversité des espèces. ous pêchons à l’épuisette ou par pêche

électriue. n automne et hiver, nous parcourons les cours d’eau

pour chercher les ones avorables à la restauration des rivières,

nous réalisons des analses de données sur l’état de l’eau.

Qu’aimevus le plus dans ce métier 

’apprécie beaucoup être réulièrement sur le terrain et ren

contrer les divers acteurs du territoire pour pouvoir améliorer

les pratiues et contribuer à améliorer l’état écoloiue des

cours d’eau.

rmatin  ac  aster ro

66  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


i t re
Chap

Les mécanismes

de l’évolution

N
E
M
I
C
E
P
S

Geospiza fortis

à grand bec :

les pinsons des Il y a 130 millions d’années,

Galápagos ont Repenomamus, un genre aujourd’hui

été étudiés éteint de mammifère, se nourrissait

par Darwin d’un bébé psittacosaure (un dinosaure).

Voir activité 1 (p. 68)

Quels sont les processus

évolutifs à l’origine

Toutes les ressources

des modifications
du chapitre accessibles ici :

lycee.hachette-education.

de la biodiversité ? com/planete-svt/2de
La sélection naturelle,

Activité 1
un moteur de l’évolution

er

Le 1 juillet 1858, Charles Darwin et Alfred Wallace présentent leur théorie de RESSOURCES NUMÉRIQUES

QUESTIONNEMENT DIÉENIÉ

ilieu de ie ont de eilleures chances de surie et ont donc une descendance

OTOOLE T  Modélisation de

plus noreuse. n cherche à epliuer l’action de la sélection naturelle sur la


la sélection naturelle

surie et la reproduction de ces indiidus.

uelle part prend la sélection naturelle dans l’évolution

des êtres vivants 

es exemples de sélection naturelle

Dans les mers de l’Antarctique, l’eau atteint une tem-

N
pérature proche de - 1,8 °C mais reste liquide du fait

de sa salinité. On retrouve dans le sang des poissons

qui y vivent une protéine qui empêche les liquides de

geler. Un poisson ne produisant pas cette protéine, par

E
exemple en raison d’une mutation, va geler et mourir, et

n’aura pas de descendance. Les individus possédant des

protéines antigel sont donc sélectionnés naturellement

oisson
par une pression exercée par leur environnement. Les

Chionodraco

M
allèles codant le phénotype « protéines antigel » sont

hamatus

ainsi conservés au cours des générations.


dont le san

ne èle pas
ource  Census of Antartic Marine Life

1 Vivre en Antarctique sans geler : l’exemple du poisson des glaces Chionodraco hamatus
I
C
E

a Geospiza fortis à petit ec  Geospiza fortis à rand ec c Geospiza magnirostris
P

Les pinsons des Galápagos sont associés au nom de

Darwin et à son voyage à bord du Beagle. Ils font partie


Variation de la taille du bec

0,5

des éléments qui ont alimenté sa réexion à l’origine

Inter valle de
de la théorie de l’évolution.
S

0 conance des

Sur l’une des îles de l’archipel cohabitent deux es-


moyennes à 95 %

pèces de pinsons. L’une des deux, Geospiza magnirostris,

–0,5

possède un très gros bec qui lui permet de se nourrir

de grosses graines. L’autre, Geospiza fortis, a un bec de

–1

taille moyenne, mais assez variable d’un individu à


1995 2000 2005 Année

l’autre : ces oiseaux se nourrissent de graines plus ou

moins grosses selon la taille de leur bec.

d aille oyenne du ec des pinsons Geospiza fortis adultes

Lors d’une forte sécheresse en 2004-2005, la quantité


de 1 à 5. L’ae des ordonnées représente la taille

du ec esurée selon plusieurs diensions et résuée


de graines disponibles devint limitante. Les G. fortis qui

à l’aide d’une approche statistiue.

avaient un bec plutôt gros se trouvèrent en compétition

ource  Science, 1 

avec les G. magnirostris pour l’accès aux grosses graines.

Leurs congénères à plus petit bec, eux, ne souffraient

d’aucune concurrence pour l’accès à leur nourriture.

68  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


odéliser la sélection naturelle

On choisit
Élément du modèle Correspondance avec la réalité

de raisonner

Une urne remplie de 30 billes Une population de 30 individus possédant trois types d’allèles :

avec un gène

de trois couleurs différentes :

présentant

individus possédant une paire d’allèles à eet neutre (ne leur appor tant
trois
billes bleues

pas d’avantage ni de désavantage dans leur milieu de vie)

combinaisons

possibles de

individus possédant une paire d’allèles leur apportant un avantage dans leur

billes ver tes


paires d’allèles.
milieu de vie (favorise la survie et la reproduction de l’individu qui la porte)

individus possédant une paire d’allèles leur appor tant un désavantage

billes rouges

dans leur milieu de vie (l’individu aura moins de chance de se reproduire)

 odéliser pour comprendre la réalité

N
Dans la population, les individus qui accèdent à la reproduction

irae d’une ille leue, lancer de dé

sont représentés par des billes tirées au sort. À chaque tirage


résultat n n illes leues dans

de bille, un lancer de dé détermine le nombre de descendants la énération suiante.

E
irae d’une ille erte, lancer de dé
de l’individu qui formeront la population suivante. Les règles

résultat n n illes ertes dans

de la modélisation favorisent la survie et la reproduction des

la énération suiante.

individus porteurs de la paire d’allèles verte, ils sont donc plus

irae d’une ille roue, lancer de dé

représentés au l des générations. L’inverse se produit dans


résultat n si n  1 ou n    une ille roue

M
le cas de la paire d’allèles rouge. Ceci illustre le mécanisme dans la énération suiante  pour les autres

résultats de lancer  deu illes roues


de la sélection naturelle, qui assure le

dans la énération suiante.

population 1 génération 1 population 1 génération 1


I

tirage au sor t tirage au sor t


C

r r
ce ce
n n
la la

s s
é é
d d
e e
d d
population 2 génération 2 population 2 génération 2

tirage au sor t tirage au sor t


E

r r
ce ce
n n
la la

s s
é é
d d
e e
d d

population 3 génération 3 population 3 génération 3

tirage au sor t tirage au sor t


P

r r
ce ce
n n
la la

s s
é é
d d
e e
d d
population 4 population 4 génération 4
génération 4
S

tirage au sor t tirage au sor t

a iulation 1  iulation 

rotocole T  Modélisation

 eux exemples de résultats de la modélisation après quatre générations


de la sélection naturelle

Consigne

Réaliser : Mettre en œuvre un protocole

Pratiquer des démarches scientifiques : Interpréter des résultats et en tirer des conclusions

Illustrer le fait ue la sélection naturelle peut résulter de la pression de l’enironneent

ou d’une copétition entre êtres iants pour une ressource liitée, puis eploiter les résultats

de la odélisation pour epliuer coent la sélection naturelle participe à l’éolution.

Questionnement diérencié

Chapitre 4  Les mécanismes de l’évolution  69


Communication intraspécifique

Activité 2
et sélection sexuelle

Divers modes de communication RESSOURCES NUMÉRIQUES

de favoriser l’alimentation, ou le rapprochement entre individus en vue de

QUESTIONNEMENT DIÉENCIÉ

la reproduction par exemple. Certains éléments influencent donc le succès

OTOCOE T  Communication

reproductif d’un individu : on parle de sélection sexuelle.


ce les ourmis

IDÉO  Cants e rainettes

Comment la communication entre individus


IDÉO  araes nuptiales es

participe–t-elle à la réalisation de fonctions arainées paon mâle

biologiques et à la sélection sexuelle ?

La communication dans le monde vivant

N
Les fourmis sont des insectes vivant en société. Elles sont de la même espèce : on parle donc de communi-

communiquent entre elles par différents moyens : le cation intraspécique. En particulier, au cours de leurs

son, le toucher, la vue, et surtout la communication déplacements, les fourmis déposent des phéromones

chimique par les phéromones. Les phéromones sont de piste, attirant leurs congénères, ici vers une source

des molécules odorantes qui informent les congénères de nourriture. Plus la piste sera imprégnée de phéro-

E
dans des contextes variés (défense, reproduction, re- mones, plus les congénères seront attirées.

connaissance, …). L’

M
one de départ
I

ource de nourriture
C

Mettre en évidence expérimentalement une communication chez les fourmis

rotocole T  Communication

1
ce les ourmis
E

Hyla versicolor et Hyla cinerea sont deux rainettes

que l’on peut trouver dans les forêts d’Amérique

centrale et équatoriale.

Des enregistrements de leurs chants ont été ef-


P

fectués et montrent une grande diversité selon les

situations. Ainsi, en période de reproduction, ces

chants permettent aux mâles de se signaler aux

femelles, mais aussi de se confronter lorsqu’ils se


S

disputent les faveurs d’éventuelles partenaires.

 : orme d’onde du chant dit de sinalement utilisé dans

la compétition entre mâles de l’espèce Hyla versicolor

 : orme d’onde du chant dit d’aression émis lorsue deux

mâles sont proches pour Hyla versicolor

C : orme d’onde du chant utilisé dans la compétition entre


 ne rainette

mâles de l’espèce Hyla cinerea


Hyla cinerea

c orme d’onde du chant à auche et spectre de puissance

du chant à droite  intensité sonore en d pour les fréuences

constituant le chant

Hyla versicolor ource : Ecology and Evolution ,  

2 Hyla versicolor et Hyla cinerea

70  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


a communication intraspécifique participe à la sélection sexuelle

Les animaux qui pratiquent la reproduction sexuée doivent s’as-

surer des partenaires sexuels. Les mâles vont chercher à féconder

un maximum de femelles, tandis que les femelles, n’ayant qu’un

nombre limité d’œufs à féconder, favoriseront la qualité du mâle : la

sélection sexuelle est donc souvent réalisée par les femelles. Cette

physiques : bois des cervidés, ornements du paon, … et génère un

du tout à la femelle. Les mâles sélectionnés par les femelles vont

pouvoir se reproduire et transmettre leurs allèles à leur descendance.

 élection sexuelle et dimorphisme sexuel

N
Les lets possédés par les hirondelles sont des plumes formant des

pointes sur la queue, qui peuvent être de taille variable. L’hirondelle


Nombre de jours avant accouplement

mâle se distingue de la femelle par des lets particulièrement

longs. On cherche à comprendre le maintien et la transmission de

25
ce caractère dans les

E
mâles dont mâles témoins mâles dont
ource  Sexual selection and the barn sallo øller A, 1

20
les filets ont aux filets les filets ont

été coupés intacts été allongés

Groupes de mâles de longueur de filets similaires


15
puis recollés par collage

des bouts
mâles dont

90-100 mm récoltés sur le


10 les filets ont

M
premier lot
été coupés

101-104 mm 5

105-120 mm 0

Raccourcis Contrôle 1 Contrôle 2 Allongés

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Longueur des filets

Nombre de jours avant accouplement


I

a Durée d’attente aant accoupleent des hirondelles  Durée d’attente aant accoupleent
C

âles en fonction de la lonueur de leurs filets d’hirondelles âles en fonction de

le trait horiontal correspond à l’incertitude de esure odifications eectuées sur leurs filets

 n exemple de sélection sexuelle chez les hirondelles Hirunda rustica

E
I
L
U
E


O

Megaloceros giganteus a

éromone  olécule chiiue produite par


été le plus grand cervi-

un oranise, ui induit un coporteent

dé de tous les temps.

spécifiue che un autre ere de

Le dimorphisme sexuel

la êe espèce.
P

de l’espèce était t rè s

marqué et les bois du

Consigne
mâle atteignaient une

envergure de 3,7 m pour

Pratiquer des démarches scientifiques :


S

un poids de 40 kg. C’est


Interpréter des résultats et en tirer

un animal aujourd’hui des conclusions

Communiquer et utiliser le numérique :


éteint : les derniers

Communiquer dans un langage

fossiles indiquent sa

scientifiquement approprié

présence en Sibérie il y a environ 7 700 ans. Cet animal des

Définir la counication intra


régions froides se nourrissait dans de grandes prairies dont

spécifiue et ontrer u’elle peut


la végétation lui apportait les sels minéraux nécessaires à la

prendre dierses fores et replir


production de ses bois magistraux. Parmi les causes majeures

plusieurs fonctions. Indiuer


de son extinction, le changement d’environnement lors de la

dans uelle esure la sélection


sortie de la dernière période glaciaire aurait modié la ore

seuelle et la counication
vers des espèces moins riches en minéraux, provoquant des

intraspécifiue interiennent dans


carences et affaiblissant les mâles.

le aintien de certains caractères.


ource  ature, 1 

Discuter de l’aantae conféré par le

 es caractères sexuels secondaires du Megaloceros mâle : diorphise seuel dans certains cas.

un avantage 
Questionnement diérencié

Chapitre 4  Les mécanismes de l’évolution  71


La dérive énétiue à l’oriine

Activité 3
d’une évolution de la iodiversité

Au sein d’une êe espèce, les indiidus présentent des ariations iportantes RESSOURCES NUMÉRIQUES

QUESTIONNEMENT DIÉENIÉ

Certains de ces allèles sont neutres  ils n’apportent ni aantae, ni désaantae

OTOOLE T  Modélisation de la

à l’indiidu dans leur ilieu de ie.


dérive énétiue

Comment expliquer la disparition ou le maintien

des allèles dans les populations au cours

des générations 

n exemple de dérive génétique avec goulot d’étranglement


HISTOIRE

DES SCIENCES

N
Les éléphants de mer ont été activement chassés à à partir des bases génétiques très réduites des vingt

e e

partir du  siècle, notamment pour leur graisse, survivants du début du  siècle.

entraînant une très forte diminution de la population. Des biologistes ont comparé certains allèles neutres

Il restait seulement vingt individus dans le Pacique d’individus actuels et de représentants du  siècle

E
nord au début du  siècle, lorsque des mesures de par prélèvements d’ADN dans des crânes. L’évolution de

ont augmenté jusqu’à atteindre 30 000 individus de nos goulot d’étranglement suivie d’une dérive génétique.

jours. La population actuelle a donc été reconstituée ource  ournal of Evolutionary iology , 15 

M
Alaska

(É.-U.)

CANADA
I

ÉTATS-UNIS
C

MEXIQUE
E
P
S

n éléphant de er, le plus rand représentant de la faille des phoues

E
I
L
U

O

Allèle 1 Allèle 2 Allèle 3 Allèle 4 Allèle 5 oulot d’étranlement 

réduction de la taille d’une

Pourcentage dans la population


population sur au oins
43,75 31,25 12,5 6,25 6,25
e

d’éléphants de mer du XIX siècle


une énération de sorte ue le

faile nore de reproducteurs

Pourcentage dans la population

ne transet u’une fraction de


27,03 0 0 72,97 0

d’éléphants de mer modernes

la diersité énétiue initiale.

énome  totalité de l’AD

d’une cellule d’un indiidu.


1 a transmission du génome au fil des générations

72  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


ne modélisation de la dérive génétique

Les allèles étudiés n’apportant ni avantage, ni désavantage à l’individu qui les possède, on peut sup-

hasard

Eléments du modèle Correspondance avec la réalité

Chaque individu por te deux allèles pour un même gène,

Chaque élément est bicolore…

chacun provenant de l’un de ses parents…

… parmi 5 allèles du gène n’appor tant ni avantage,

… parmi 5 couleurs possibles

ni désavantage à l’individu

N
Deux individus mâle et femelle choisis au hasard

Tirage au sor t d’un cube et d’une boule avec remise

se reproduisent entre eux

Choix au hasard d’une couleur de la boule et d’une couleur Chaque individu transmet à la génération suivante un des deux

du cube pour former les couleurs du nouvel élément allèles du gène qu’il possède choisi au hasard

E
Chaque élément peut être choisi plusieurs fois Chaque individu peut se reproduire plusieurs fois

Cer tains individus n’auront pas de descendance et ne

Cer tains éléments ne sont pas tirés

transmettront pas leurs allèles aux générations suivantes

M
2 ne modélisation pour comprendre la réalité

Les graphiques représentent l’évolution de la fréquence de cinq allèles au cours des générations.

Léende des allèles  A1 , A2 , A3 , A4 , A5

réuences pour la énération n°1 


I

Allèle Nombre Fréquence Disparu à la génération n°


C

A1 2 10 % –

A2 3 15 % –

A3 0 0 % 7

A4 15 75 % –

A5 0 0 % 9
E

a odélisation aec une population de départ à faile eectif  1 indiidus

réuences pour la énération n°5 


P

Allèle Nombre Fréquence Disparu à la génération n°

A1 64 32 % –

A2 44 22 % –

A3 53 26,5 % –
S

A4 26 13 % –

A5 13 6,5 % –

 odélisation aec une population de départ à eectif plus éleé  1 indiidus

après le logiciel érive génétiue modèle diploïde” de  Cosentino

rotocole T  Modélisation de la dérive énétiue

 eux exemples de résultats de modélisation

Consigne

Communiquer et utiliser le numérique : Utiliser un logiciel de simulation

Pratiquer des démarches scientifiques : Modéliser - Interpréter des résultats et en tirer une conclusion

ontrer l’action de la dérie énétiue sur une population au cours des énérations successies.

Coparer son action sur deu populations d’eectif diérent.

Discuter de l’intérêt et des liites de cette odélisation.

Questionnement diérencié

Chapitre 4  Les mécanismes de l’évolution  73


L’émerence de nouvelles esèces 

Activité 4
de la téorie au eemles actuels

Culex molestus, ou le oustiue du étro de Londres, est une nouelle espèce

RESSOURCES NUMÉRIQUES
e

de oustiue apparue au XX siècle, ui se serait adaptée au ilieu chauds des

espaces souterrains des étros des illes du nord de l’urope. L’éolution est donc
QUESTIONNEMENT DIÉENIÉ

un phénoène actuel, ui a été eplicité dans une théorie forulée au XIX siècle. DOUMENT  La construction

de la téorie de l’évolution

Comment la théorie de l’évolution s’estelle construite

et quels en sont les exemples actuels 

xpliquer la ormation de nouvelles espèces : l’histoire d’une théorie

HISTOIRE

E DES SCIENCES
I
U L
 

N
O

Téorie  du rec theorein, « contepler, oserer,

Gregor endel 

eainer ». nsele d’eplications, de notions

Le père incopris

et d’idées coposant un odèle eplicatif. Ce


de la énétiue

odèle s’appuie sur les connaissances du oent

E
et possède une capacité prédictie ui lui peret Charlesell 

es rincipes de géologie élarissent


d’intérer des faits ui n’étaient pas connus

le cadre du teps. Il est l’un


lorsu’il a été étali. ar définition, toute théorie

des preiers appuis de Darwin

est réfutale à l’épreue de faits noueau.

Alred ussel allace 

M
enoît de aillet 

Charles arin 

postule ue l’oe descend

d’un poisson La course pour la théorie de l’éolution

1 15
I

  

ulication de e aturae eanaptiste de amarc ulication de ’origine


C

par inné, ui coprend propose la théorie des espèces au moen

un recenseent inédit du transforise de la sélection naturelle

de   espèces classées par Charles Darwin

1 es étapes de la construction


E

de la théorie de l’évolution

es spéciations d’origines diérentes


P

La communication
Mâle Yponomeuta

intraspécique entre

cagnagella

ces papillons se fait par


padella
S

le biais de phéromones, malinellus

evonymella
notamment émises

irrorella
par les femelles pour

rorrella

attirer les mâles en

ponomeuta cagnagella sedella

vue de la reproduction.

plumbella

Les individus de
a
a

a
a
a

a
u

l
l

l
l

l
l
l

l
l
l

l
l

e
e

e
e

e
l
e

r
g

b
d

différentes espèces
o

r
n
a

m
o
y

r
i
n

s
r

r
l

u
a

i
g

l
m
a

p
v

du genre Yponomeuta
c

Femelle Yponomeuta
conservent la possibilité

de s’accoupler  éponse de âles ponomeuta de dierses

espèces à l’appel horonal de feelles en ue d’un


en captivité, mais

accoupleent. Les disues représentent la itesse

ponomeuta rorella cela ne s’observe pas

des âles en réponse au phéroones feelles 

en milieu naturel.
a Deu espèces de papillons le diaètre est proportionnel à la itesse de réponse.

du enre ponomeuta ource  iplifié d’après Löfsted 11

74  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


Les lupins sont des plantes

appartenant à des espèces

t rè s va r i é e s que l’on t ro u ve

notamment sur le continent

américain. Le nombre d’espèces

différentes est particulièrement

Lupinus lepidus

é l ev é ch e z les populations

installées au-delà de 3 000 m

d’altitude dans la chaîne des

Andes. Suite à l’élévation de

la chaîne de montagnes, des

lupins de la même espèce se

sont retrouvés dans des milieux


Océan

distincts, ne leur permettant

Lupinus polyphyllus Atlantique

plus de se reproduire l’un avec

Océan

l’autre. La dérive génétique et la

N
Pacifique sélection naturelle ont alors agi

de façon indépendante sur les

deux groupes ; des mutations

Lupinus prestabilis

sont également apparues de

E
façon aléatoire dans l’un ou

l’autre groupe ; faisant évoluer

leur génome. Après plusieurs

g é n é ra t i o n s , les d i f f é re n c e s

M
entre les deux groupes sont

Lupinus semper florens

telles que les individus, même

Lupinus huaronensis remis en contact, ne peuvent

plus se reproduire entre eux : on

lupins d’Amérique lupins des Andes

du Nord est alors en présence de deux


autres espèces
I

lupins d’Amérique
de lupin
a ones de répartition des diérentes espèces espèces distinctes.

Centrale

de lupins sur le continent aéricain


ource  ature Communications ,  1
C

Altitude (en m)

Sud du Pérou Lupinus nubigenus Lupinus huaronensis Nord de

5 000
la Colombie
E

4 000

altitude

3 000

3 000 m

2 000
P

1 000

0 Distance

0 250 500 750 1 000 1 250 1 500 1 750 2 000 2 141 (en km)
S

 rofil actuel d’altitude de la cordillère des Andes otenu râce au loiciel oole arth

 es modifications environnementales à l’origine de nouvelles espèces de lupin

Consigne

ituer dans le temps quelques grandes découvertes scientifiques sur l’évolution

pliciter la démarche sur laquelle repose une théorie scientifique

Moiliser des méthodes pour apprendre : etraire organiser et eploiter des inormations à partir de documents

Pratiquer des démarches scientifiques : interpréter des résultats et en tirer des conclusions

n coplétant les données de la frise chronoloiue par des recherches personnelles,

préciser les aancées apportées par chaue personnae dans la construction de la théorie

de l’éolution et justifier u’elle répond à la définition d’une théorie scientifiue.

ontrer u’une spéciation peut aoir pour oriine un isoleent éoraphiue,

ou résulter de la réception ou non d’un sinal de counication.

Questionnement diérencié

Chapitre 4  Les mécanismes de l’évolution  75


Les connaissances
Bilan

es mécanismes de l’évolution

Activité 1 a sélection naturelle un moteur de l’évolution

adaptés à leur enironneent. n eet, lorsu’un indiidu possède des allèles

lui apportant un aantae dans son ilieu de ie, ou isàis d’autres êtres

énérations successies.

N
Activité 2 Communication intraspécifique et sélection sexuelle

E
téoinant de leur ualité, auront la préférence des feelles et donc l’accès à la

M
reproduction  cette sélection seuelle participe à la sélection naturelle.

Activité 3 a dérive génétique à l’origine d’une évolution de la iodiversité

L’éolution de la fréuence des allèles dans une population coprend une part
I
C

alléliue et à la disparition de certains allèles. Cet eet de la dérie énétiue

canises éolutifs peuent s’oserer sur uelues énérations  l’éolution

peut être un phénoène rapide 


E

Activité 4 ’émergence de nouvelles espèces : de la théorie

aux exemples actuels


P

ent reproducteur d’un roupe d’indiidus. Cet isoleent peut être d’oriine

éoraphiue ou coporteentale, dans le cas, par eeple, où un sinal isant

au rapprocheent entre indiidus n’est plus perçu. Les deu roupes dierent
S

alors sous les eets de la dérie énétiue et de la sélection naturelle jusu’au

oent où, trop diérents, ils ne peuent plus se reproduire entre eu  ils

forent alors deu espèces distinctes.

e retrouve le ilan au ormat s

MOTSLÉS
Lexique p. 248
Dérie énétiue
Counication Coporteent

Diorphise seuel réuence alléliue asard  aléatoire


ectifs etteur

essources liitées
aintien des fores aptes à se reproduire opulation écepteur

élection naturelle péciation ariation ie en société ie solitaire

e révise les motsclés avec des flashcards

76  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


CÉA  VÉ

A À ÉC

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… ACA

A 

Isolement génétique
Isolement génétique

Isolement compor temental

Isolement Isolement reproducteur par non réception d’un signal de

communication censé induire une modication du compor te-


géographique

ment (à visée nutritive, reproductive, défensive...)

N
Une nouvelle
SPÉCIATION
SPÉCIATION

espèce

E
Un individu

M
Un croisement
Une espèce
I

ÉVOLUTION
C

ÉVOLUTION

Pression de sélection
E

Prédation des individus

les plus visibles


Dérive génétique Sélection naturelle
Dérive génétique Sélection naturelle
e g a mi

Climat

Transmission au hasard Survie et reproduction


Sélection sexuelle
P

des allèles de quelques individus des individus les mieux adaptés

Compétition pour
ne

qui se reproduisent à leur environnement


une ressource limitée

Temps
S

e révise avec le schéma en vidéo

Les odifications de la iodiersité sont contrôlées par des forces éoluties  utations, à

l’oriine d’une ariation des indiidus, dérie énétiue et sélection naturelle, faorisant la

surie et la reproduction des indiidus les ieu adaptés.

La counication intraspécifiue peut faoriser le rapprocheent entre indiidus  seuls les


etxet

âles choisis par les feelles accèdent à la reproduction. C’est la sélection seuelle, ui est un

aspect de la sélection naturelle.

La spéciation participe à la diersité  l’isoleent éoraphiue ou coporteental d’une


ne

population epêche ses eres de se reproduire aec ceu de la population d’oriine  une

nouelle espèce apparaît alors.

e révise avec la version audio

Chapitre 4  Les mécanismes de l’évolution  77


c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s

V

ACV

 chéma à légender  CGÉ

our chaque question

QCU
indiquer la proposition exacte outer les légendes sur

le schéma suivant

1 a dérive génétique :

a a un ipact rapide sur des populations

à fort eectif. Prédation

 correspond à une odification préisile

de la fréuence des allèles.


Environnement

c n’interient ue si l’allèle apporte un


pression de

aantae ou un désaantae sélectif.


.........................

d fait interenir le hasard.

N
2 a sélection naturelle :

a ne concerne ue les espèces aniales.

 consiste en la surie au hasard de certains

indiidus.

E
c dépend des conditions Individu por tant Individu por tant Survie et ............

un allèle conférant un allèle conférant des individus

enironneentales.

un. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . un. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..........................


d n’a aucune conséuence sur la diersité

à celui qui le por te à celui qui le por te

alléliue de la population.

M
a sélection naturelle
 ’apparition d’une nouvelle espèce :

a ne s’osere plus actuelleent.

 peut être consécutie à l’isoleent

 hrases à construire

d’un roupe d’indiidus.

Écrire une phrase qui contient les mots suivants


c ne dépend jaais de la sélection naturelle.
I

d est un phénoène fréuent à l’échelle

a

d’une ie huaine.


C

nouelles espèces
 a communication intraspécifique :

a déclenche une odification du

 coporteent

coporteent de l’oranise éetteur.

 peut être de nature chiiue, odorante,


E

c

sonore ou isuelle.

c n’eiste u’au sein des sociétés aniales. counication intraspécifiue

d n’interient jaais dans la reproduction.


P

 ntraînement à l’oral

résenter oralement l’image en utilisant

 éfinitions inversées

les motsclés indiqués :

etrouver le terme scientifique défini dans


diorphise seuel – sélection seuelle –
S

chacune des propositions suivantes


sélection naturelle

a élection par l’enironneent des indiidus

les ieu adaptés, ui transettront une

part de leurs caractères à leur descendance.

 Éolution aléatoire de la fréuence d’allèles

neutres dans une population. on eet est

plus rapide dans des populations à faile

eectif.

c hénotype diérent, plus ou oins arué,

entre le âle et la feelle d’une êe

espèce.

d ransission d’un sinal d’un indiidu

éetteur à un indiidu récepteur afin de

odifier le coporteent du récepteur.

78  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


c i ce
E xe r

Recenser etraire

 a sélection naturelle chez les souris des dunes


organiser et eploiter les inormations

Montrer que cet exemple illustre le phénomène de sélection naturelle

en comparant la réquence des attaques selon le phénotpe des souris et le milieu de vie

La souris des dunes Peromys-

pelage clair pelage foncé

cus po lio no tus es t un pe tit

rongeur nocturne que l’on

trouve dans le sud-est des

États-Unis. Elle vit princi-

palement sur les plages de

sable, dans les champs de

coton et de maïs et les prai-

ries. La couleur de son pelage

N
varie suivant les individus.

leucocephalus trissyllepsis allophr ys/peninsularis ammobates subgriseus


Cette espèce a de nombreux

prédateurs.

ource  Molecular iology and

Evolution ,  8
sous-espèces

E
1 a variailité de la couleur du pelage des souris des dunes

Plage Campagne

M
Individus attaqués (en %) Individus attaqués (en %)

100 100

50 50
I
C

0 0

pelage clair pelage foncé pelage clair pelage foncé


E
P

2 réquence des attaques par un prédateur  réquence des attaques par un prédateur

sur la plage sur un sol somre

Solution
M ét h o d e
S

Étudier la fréquence des attaques

Analyse du doc. 2 : On remarque que sur une plage de sable clair, ce sont les souris

sur un sol clair en fonction de la

à pelage sombre qui sont majoritairement attaquées : elles représentent 75 % des

couleur du pelage (doc. 2)

proies.

Étudier la fréquence des attaques

Analyse du doc. 3 : Sur un sol sombre, ce sont les souris à pelage clair qui représentent
sur un sol sombre en fonction de

la couleur du pelage (doc. 3)


les trois-quar t des proies.

Conclusion : Sur une plage de sable clair, les souris sombres constituent des proies
Conclure

visibles et donc plus facilement repérées par les prédateurs. Dans cet environnement,

les souris sombres par viendront donc moins fréquemment jusqu’à l’âge de se repro-

duire, et transmettront donc moins souvent leur caractère à leur descendance. La si-

tuation est identique pour des souris claires sur sol sombre. Il s’agit donc bien d’un cas

de pression environnementale de prédation sélectionnant les êtres vivants les mieux

adaptés à leur environnement : c’est un exemple de sélection naturelle.

Chapitre 4  Les mécanismes de l’évolution  79


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

1 ’origine de l’allongement des filets chez l’hirondelle mâle  Hirunda rustica

Les hirondelles mâles possèdent deux longues plumes au niveau de la queue


Pratiquer des démarches

qui sont impliquées dans leur sélection sexuelle par les femelles : les lets. scientifiques : Interpréter

des résultats et en tirer


On cherche à comprendre le maintien de ce caractère dans les populations.

des conclusions

Pour cela, des hirondelles aux lets plus ou moins raccourcis ont été libérées

dans un parcours d’obstacles et leur temps de vol a été mesuré.

Décrire l’éolution de la
ource  ehavioral Ecology , 1 1

durée de ol en fonction

Temps de parcours
de la lonueur du filet, puis

2,00

rooser une ou plusieurs

hypothèses epliuant

l’apparente contradiction

N
1,80

entre la lonueur du filet

et les capacités de ol des

hirondelles âles.

1,60

t
Questionnement diérencié
e
l

E
u
d s
e
e l
l
â
a
i
t m
i
s
n
i e
l
1,40 r l
u e
e d
u n
g o
r
n i
o h
L
s

M
e
d

1,20

–25 –20 –15 –10 –5 0 Raccourcissement

des lets (mm)

eps de parcours des hirondelles âles après réduction

des filets de   à   
I
C

11 a sélection sexuelle : une simple histoire d’apparence 

Les populations d’hirondelles peuvent souffrir de la présence d’acariens qui,


Pratiquer des démarches

en se nourrissant du sang des oiseaux, affaiblissent les organismes, et plus scientifiques : ormuler

une hpothèse raisonner


particulièrement les jeunes. An d’étudier la résistance des hirondelles aux
E

avec rigueur

acariens, des chercheurs ont infecté des nids avec ces parasites. Les nids ont

été choisis en fonction de la longueur des lets du père génétique des jeunes.

rooser une hypothèse


Chez les hirondelles, les individus aux lets longs sont plus fréquemment

justifiant l’attirance des


sélectionnés par les femelles pour la reproduction.
P

feelles pour les âles


ource  Evolution ,  1

ayant les filets les plus

Nombres d’acariens sur jeunes restés au nid

lons et indiuer si dans

100

ce cas, la sélection seuelle


S

se résue à l’apparence.

50

10

90 100 110 120 130

Longueur des lets des pères génétiques (mm)

ore de parasites sur les petits en fonction de la lonueur

des filets de leur père énétiue

80  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


12 ne place pour chacun quel que soit son phsique 

Le mouton de Soay, Ovis aries, est

une espèce de mouton sauvage qui

vit sur une minuscule île isolée au

larg e de l’Écosse. La majorité des

mâles possède une paire de cornes

imposante, alors que certains indi-

vidus en sont dépourvus. Les cornes

des moutons de Soay leur servent

essentiellement à se battre pour

l’accès aux femelles.

D’après sciencetonnante.wordpress.co

1 âle avec cornes et mâle sans corne

Pratiquer des démarches

N
Allèles possédés par le mâle Présence de cornes Avantages / désavantages

scientifiques : Raisonner avec rigueur

+ / + Oui Bonne aptitude au combat

ustifier le fait ue le caractère


Bonne aptitude au combat

+ / – Oui

Espérance de vie rallongée « pas de cornes » n’ait pas

E
été éliiné par la sélection

Accès impossible

– / – Non
naturelle.
aux femelles

Questionnement diérencié

2 Génotpe des mâles et phénotpe associé

La présence ou l’asence des cornes est ouernée par un seul ène,

M
présentant deu allèles  et . Chaue indiidu possède deu allèles du

ène, et transet l’un de ses deu allèles à sa descendance. L’autre allèle

proient de la feelle, ui peut transettre l’allèle  ou .

1 n événement de spéciation actuel chez la prale du maïs


I

La pyrale du maïs Ostrinia nubilalis est un papillon dont les chenilles se


Moiliser ses connaissances
C

nourrissent de la tige de végétaux. Cette espèce présente deux popula- Pratiquer des démarches

scientifiques : Interpréter des


tions distinctes : la population Z a comme plante de prédilection le maïs

résultats et en tirer des conclusions

(Zea mays) tandis que la population E se retrouve sur l’armoise (Artemisia

vulgaris). Les individus de ces deux groupes ne s’accouplent pas en milieu


E

naturel, mais des expériences de reproduction en captivité ont été menées omarer le pourcentae

dont les résultats sont consignés dans le document 2. d’œufs pondus par les

diérents couples de pyrale


ource  Ecology and evolution ,  1

et rooser une eplication


P

à cette oseration.

ustifier u’une spéciation

est en cours dans ce cas et

préciser son oriine proale.


S

réciser la raison pour

lauelle les deu populations

ne forent pas encore deu

espèces distinctes.

1 a prale du maïs : orme adulte et orme larvaire

Couples de pyrales

Pourcentage du total des œufs

pondus par les différents couples 69 20 11 0

 feelle

de pyrales

 âle

2 ourcentage d’œus pondus par diérents couples de prales

Chapitre 4  Les mécanismes de l’évolution  81


c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe

Coup de chaud

chez les crevettes !

La biodiver si té de la mer Médi ter ranée es t par ticulièrement élevée. On

peut y rencontrer des espèces de régions tempérées, tropicales et même

boréales (régions proches du pôle Nord ! ).

La région méditerranéenne connaî t ac tuellement un épisode de réchau e -

N
ment climatique qui a not amment pour conséquence des migrations de

cer t aines espèces, ou une mor talité massive d ’autres espèces.

Ainsi, en 1997 et 1999 de longs épisodes inhabituels de temps chaud ont eu

des répercussions sur les communautés vivant dans les grot tes sous-marines.

E
M
I
C
E

a n essaim de l’espèce Hemimsis

margalefi de la grotte de l’île

de arre près de arseille


P

1 Les mysidacés, des crustacés

des grottes méditerranéennes


S

Des populations des es-

pèces Hemimysis speluncola

et Hemimysis margale ont

été élevées en aquarium. La

température de leur milieu

de vie a été progressive-

ment augmentée, et le taux

de mortalité de chaque po-

pulation a été mesuré. Les

résultats sont consignés

dans le graphique.

ource  C, 

 Vue détaillée de deux individus de l’espèce Hemimsis

82  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


2 Répartition actuelle des espèces Hemimysis speluncola et Hemimysis margalefi

CROATIE

Île de Krk
FRANCE
Bergeggi Îles de Premuda

Hemimysis speluncola

Dugi Otok et Kornati

Marseille
La Ciotat

ITALIE Hemimysis margalefi

Îles Medes Corse


ESPAGNE

Hemimysis speluncola

disparue, remplacée par

Golfe de Naples
Minorque
Hemimysis margalefi

Sardaigne

s
e

a
é
l
a
B

M E R M É D I T E R R A N É E

Sicile

N
N

TUNISIE
ALGÉRIE Malte
0 100 200 km

E
 Évolution de la taille des populations

de deux espèces d’ Hemimysis entre 1962 et 2002

M
Taille estimée de la population basée

Anomalie thermique

sur des obser vations en plongée

Été 1997
I

H. speluncola
Anomalie thermique
C

Été 1999
E

H. margalefi

Année

juillet 1999
P

de vie sur les populations d’ Hemimysis


S

Consigne

Mor talité (%)

100

rgumenter et communiquer

sur des questions scientifiques

75 et de société
H. speluncola

H. margalefi
n vous asant sur l’exemple

50
d’Hemimsis montre que les

changements dans la iodiversité

25 de la mer éditerranée sont le ait

d’une sélection naturelle liée à

un changement environnemental
0

15 18 21 24 27 30 33
rumente la responsailité de

l’omme dans ces changements

29,6 32,6

à l’aide de vos connaissances


Température (°C)

ritères de réussite

Chapitre 4  Les mécanismes de l’évolution  83


Un chien
-loup
et

un chihu
ahua
, résult
ats

de la dome

i ét é
sticat
ion

soc du loup
par l’Hom
me.

La dom
estic
ation

rgumenter et communiquer sur des

questions scientifiques et de société


du chien
par l’Hom
me :

Consigne du loup
au chih
uahu
a !

Choisir un suet et réaliser une


ne récent
e étude
montr
e que
divers

U
recherche documentaire sur nternet es caract
éristiqu
l’agricu es, de
lture taille,
a contrib
ué à la
de couleu
r du
ou au C afin de rassemler t ra n
pelage
, d’endu

N
sform rance
ation
du g éno
me du
ou de choix
purem
davantage d’inormations pour chien ent esthét
! Des ana ique.
lyses
d’ADN
extrait
Cela
a abouti
à des
de res races
pouvoir organiser un déat tes arc de chien
héolog
iques
montr
ent
qui son t
bie n
loin
qu’il du lou p,
y a 7 ave c
argumenté en classe 000 ans,
les chiens
do-
leq uel
ils par tag
mestiq ent un
ués anc êtr
les plus e
égager les intérêts du suet présenté aptes
à dig ére
r com
mu n,
tan t

E
l’am mo rph
ido n olo g
ont iqu e-
été privilé
et préciser ensuite les risques g iés ,
en
ment
que
du point
rais on de vue
de la com
pré sen -
ce dan s
ou les questions soulevées leu r
por tem
ent al
et de
g éno la cap aci
me de té
cop ies à
s up plé
me n-
surviv
re seul
dans
taires un environ
du gène ne-
codant
la synthè
se
ment
nature
l. On
de peut
l’am ainsi
ylase, citer
enzym
e perme

M
ttant
le chihua
AC : « ’où vient le chien  » hua qui, pou
la dig est r mettre
ion de bas,
l’am
idon.
En effet,
nécess
AC : « he ancestral floer ite souven
avec t une
l’ém césarie
erg enc nne,
e de l’agricu
o angrosperms » en anglais lture,
puisqu
e la taille
l ’H om de son
me bassin
a man est
gé plus
d ’ am
i-
tro p
réd uit
e par
don, rap por
et les t aux
chiens di-
, leurs
premie
rs
mensi
ons du crâne
com des petits.
p ag n
ons
dom
estiq
ués
ont

été
I

sélect
ionnés
en répons
e à ce
D’aprè
s le journa
change l du
ment. CNRS,
Cette
dom
estica
tion
Frantz
et al., juin
C

s’est 2016
poursu
ivie par la sélectio
n de

La perche du Nil
E

du lac Victoria :

r ?
à nuance
mar
un cauche
P

n Tanzanie, dans les années 60, la lets pour l’exportation et abandon-

E Perche du Nil (Lates niloticus), un nant des rebuts ignobles à la population

prédateur vorace, fut introduite dans tanzanienne. Les évidences visuelles


S

le lac Victoria à titre d’expérience sci- sont parfois trompeuses. Des tonnes

entique. Depuis, la quasi-totalité des de « pankis », comme on nomme ces

200 espèces de poissons peuplant le lac carcasses de perche, sont bien produits

ont été décimées. De cette catastrophe à proximité du lac, mais contrairement

écologique est née une industrie fruc- à ce que suggère le lm, ils ne sont pas

tueuse, puisque la chair blanche de la destinés à la consommation humaine,

perche est exportée avec succès dans mais à celle des poulets et des porcs.

tout l’hémisphère nord. Le Cauchemar de D’autres restes de poisson, un peu plus

Darwin est un documentaire de 2005 qui loin, sont bien destinés aux hommes.

aborde notamment ce sujet et a ren- Ces morceaux plus que modestes, qui

contré un grand succès dans nombre de trouvent preneur dans toute la Tanza-

Les exportations de
festivals de lms en Europe. Le réalisa- nie, sont quant à eux soigneusement

Perche du Nil du lac


teur y présente le visage d’une femme lavés, puis fumés ou frits.

Victoria dépassent
borgne qui témoigne de toute la misère

des populations locales, travaillant au les 500 tonnes de lets


Extrait de lemonde.fr,

séchage des carcasses, prélevant les Jean-Philippe Rémy, mars 2006 par jour.

84  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


Lutte contre les maladies

transmises par le moustique :

du forçage génétique
l’expérience

aludisme, èvre jaune, dengue, Chi- plus lors de piqûres. Cette technique

P kungunya, Zika : les moustiques présente l’avantage de ne plus décimer

transmettent de nombreuses mala- les populations de moustiques pour en-

dies. Pour lutter contre la transmission rayer la propagation d’une maladie. Est-
Paludisme, èvre jaune,

du paludisme par les moustiques, les elle plus sûre pour autant ? Des doutes

dengue, èvre du Nil

chercheurs tentent de les rendre ré- subsistent : la stratégie de remplacement

occidental, Chikungunya,

sistants à cette maladie par l’emploi d’une population par une population

Zika : les moustiques sont

d’une nouvelle technique : le forçage génétiquement modiée nécessite de

de dangereux vecteurs

génétique. Il s’agit d’insérer dans les bien connaître les gènes-cibles dans

N
de maladies.

cellules sexuelles de moustiques un lesquels le gène de résistance va s’in-

gène codant pour un anticorps anti- sérer, an de ne pas causer de dommages se propagerait dans l’ensemble de la

plasmodium, le parasite responsable du collatéraux dans le génome. En effet, si population en la fragilisant. À ce stade,

paludisme. Ce gène est alors transmis à le gène inséré devait toucher un gène il serait impossible de contrôler la

la descendance, qui devient résistante important pour la survie du moustique, diffusion de ces insectes modi-

E
à la maladie, et ne la transmet donc cette modication serait dénitive, et és, encore moins de l’enrayer.

M
Darwin
et son « abom
inable
mystè
re » :

l’évolu
tio n, un phénom
ène toujou
rs lent ?
I

arwin
s’est longtem
ps interrog
é sur l’origine
et la
D
rapide
diversi-
cation
des plantes
C

à eurs,
les qualia
nt d’« abomin
able mys-
tère ». En effet,
selon
la théorie
de l’évolutio
n, la eur,
avec ses pétales,
sépales,
étamines
et ova
ires dev
rait déc
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de lent
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e. Les prem
ières
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ermes
E

auraient
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r des eu
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ples et
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L’analyse s.
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tion de
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r à l’ère
secon-
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(- 252
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datées
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eurs
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proches
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elles.
Des poll
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proches
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s ont été trouvés
dans
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Ma. Les
plantes
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elles pou
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l’évolutio n en
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S

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1 μ

ollens rains
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fossilisé d’anios
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des roches
sédien
taires
l’ère seconda de actuelles
ire  Louterid
im donnell

smithii

Chapitre 4  Les mécanismes de l’évolution  85


ce
n
e

i
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S

GS T
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L SE L E C TI
NAT U R A

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MA N P OP U L AT
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t African chi
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Variations

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rly 400,000
n 2016, nea

fur ther
a, while a
living in Afric
age of five
I were child
ren under the

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were infe
198 million
r DNA
allele in thei
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tant to malaria
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N
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aria and
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2
cell , and this
gous for sickle
are heterozy
to malaria
ren resistant
The child
high
re there are
isme
ria : palud
1. Mala
hica l areas whe
mon in geograp
h more com
èdent deux allele is muc
gous : poss
2. Heterozy
e –
an advantag
e gives them

E
du gène of the allel
allèles diffé
rents One copy
the disease.
levels of
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le déformée but two copi
3. Sickle
cell : cellu
malaria –
to sur vive
er chance
a much bett
forme de they have
ytose (en
la drépanoc 4
where
emia . In regions
e cell ana
faucille) tage : sickl
: sickle = disadvan
faucille ies a deep
allele carr

occurs at
cell allele
ytose
: drépanoc
4. Sickle
cell anaemia
, the sickle
cted by malaria
ion is less affe

M
the populat
enc y :
at low frequ
5. Occurs
5

fréquent cy
est peu low frequen

a.com
Faulkes, quor
from Zen
Adapted

in, sicled
al heolo
Anor

in
heolo
and noral
shaped,
I

1 xplain h having to dierent alleles o the sicle cell anaemia gene ma give a selective
C

advantage in certain circumstances

2 o does this constitute an exemple o natural selection


E

C  

 AGA

u
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s
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V
a

 ÉGAÉ
P

av e n i r Garde du littoral

ormations
S

ous s o  e s a a nt tout des p a ssio nné s


Le ualificatif « arde

de la natu r e  n a s siile s o u e nt n ot r e
du lit toral » recoure

étier à un endar e du lit tor al , ais nos

plusieur s étier s 

r ô le s s o nt ult ip le s . Le a r d e du l i t to r a l

aent, arde, technicien,

eille à la estion et à l’entretien des sites

ardeaniateur,

naturel s protéés et a ssure de noreuses

ardeestionnaire,

opér ations de préser ation et de coptae

érant, conser ateur…,

des espèces. ous traaillons principaleent

autant d’eplois ui

en e  térieur.

reuièrent des nieau

Afin de faire décourir la eauté et la richesse

de ualifications très

du site, nous s ensiil is ons les  isiteur s et

diérent s all ant de nieau

nous leur proposons des aniations

C A ou  à des nieau

et des ac tiités diérentes suiant

ac ,  ou 5. arie e canve, arde

les saisons.
du littoral en retane.

86  Thème 1. La Terre, la vie et l’organisation du vivant


Ce que j’ai appris dans le thème 1

Spécialisation Diversité Diversité Diversité

Macromolécules Organites Gènes

cellulaire allélique spécifique des écosystèmes

C h a p i t re C h a p i t re C h a p i t re

Biodiversité

2 1 3

Crises biologiques

C h a p i t re

Dérive

4
génétique

N
Sélection

CELLULE naturelle

E
ESPÈCES
Sélection sexuelle

Biomasse

M
Microorganismes
I
C

LE VIVANT
E
P

C h a p i t re

CELLULE HSE

3
HUMANE
S

C h a p i t re

Patrimoine
ariation

1
génétiue

C h a p i t re

ransmission

C h a p i t re C h a p i t re
2
Spécialisation

4 5

re

Ce que j’apprendrai en SVT 1 spécialité

87
ME
THÈ

N
Les enjeux

E
contemporains

de la planète

M
Rappels
................................................................................................... 91

5 Altération, érosion :
I

processus et conséquences ........................................... 93


C

6 Sédimentation et milieu de sédimentation ..... 113

7 Structure, fonctionnement

et gestion durable des agrosystèmes .................. 129

8 aractéristiques des sols, gestion durable


E

des agrosystèmes et production

de biomasse ................................................................................ 19

es notionsclés du tème 2


.............................................. 19
P
S

a culture du ri en aïlande

88
89
N
E
M
I
C
E
P
S
Les enjeux contemporains de la planète 88

ME
2
THÈ
es rappels du collège 91

Altération, érosion : processus et conséquences 93

i t re
Chap

Actiité 1 Altération et érosion des reliefs émergés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94

5 2 e multiples facteurs interiennent dans l’altération des roces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

3 ransport et dépôt des produits de l’érosion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98

 nfluence de l’omme sur l’érosion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

ilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102

L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103

ercices Tester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104

Développer ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105

Tâce complee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108

Sciences et société  ébat. 110

N
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Science today  arcours aenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112

Sédimentation et milieu de sédimentation 113

i t re
Chap

E
Actiité 1 iersité et origine des roces sédimentaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114

6
2 a diagenèse : des sédiments à la roce sédimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

ilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118

L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119

M
ercices Tester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

Développer ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121

Tâce complee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124

Sciences et société  ébat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126

Science today  arcours aenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128


I

Structure, fonctionnement et gestion durale des agrosstèmes 129


C

i t re
Chap

Actiité 1 ’eploitation agricole, un agrosystème. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130

2 es coi agricoles guidés par le milieu . 132

7
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

3 es pratiques pour courir les besoins nutritifs des populations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134

 ers une gestion durable des agrosystèmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136


E

ilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138

L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139

ercices Tester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140

Développer ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141


P

Tâce complee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144

Sciences et société  ébat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146

Science today  arcours aenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148


S

aractéristiques des sols, gestion durale des agrosstèmes

i t re
Chap

et production de iomasse 149

8 Actiité 1 ’organisation et l’origine des sols. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150

2 rigine de la fertilité des sols : le recyclage de la biomasse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

3 ertilité des sols en agriculture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154

 ourrir l’umanité en limitant ou compensant les impacts sur les sols. . . . . . . . . . . 156

ilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158

L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159

ercices Tester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160

Développer ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161

Tâce complee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164

Sciences et société  ébat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166

Science today  arcours aenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168

es notions clés du tème 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169

90  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


Les enjeux contemporains

p els
Rap
de la planète

i t re
Chap

Altération, érosion :

processus et conséquences

• Le ccle e l’ea est lié à la répartition e

l’énerie solaire sr la Terre. l est à l’oriine

es précipitations.

• Des plies aonantes pevent présenter

N
n rise por les poplations.

• L’omme por ses saes otiiens

e  p l o i te es ressorces natrelles i

s’épisent proressivement.

E
S RSSRS

 

M
R RR

S S

  
I
C

i t re
Chap

Sédimentation et milieu S RSSRS

 

de sédimentation R RR

6 S S

  
E

• Tos les pasaes sont ormés es ié

rentes composantes 

– minérales  les roces l’ea es lacs et

es rivières
P

– ioloies  les êtresvivants ont la

véétation et les anima

– les traces e l’activité maine  aita

tions inrastrctres...
S

• L’  i s to i r e e la Te r r e s’inscrit ans n

temps lon a cors el les pasaes

ont cané. ette istoire ont l’écelle

est le million ’années a été écopée par

l’omme en ères sivisées en époes.

• La matière eiste sos orme solie liie

o aese. Les conitions e l’environne

ment pevent moifier l’état e la matière

et provoer le passae ’n état à n

atre.

• À l’état solie les éléments e la matière

sont énéralement oranisés et ortement

liés.

91
Les enjeux contemporains de la planète
p els
Rap

i t re
Chap

Structure, fonctionnement S RSSRS

 

et gestion durable R RR

7 S S

  

des agrosystèmes

• Les vééta verts ont esoin ’ea et

’ions minéra pisés ans le sol et e

lmière por proire ler propre matière

et se évelopper. ls sont à la ase es

caînes alimentaires ans les écosstèmes.

N
Les anima consomment es vééta o

’atres anima por proire ler propre

matière et se évelopper.

• Les aliments consommés par l’être main

E
sont principalement isss es cltres et

élevaes. or assrer ne proction

ssante ne irriation es cltres est

sovent nécessaire. Le sol et l’ea sont

M
es ressorces natrelles i ne sont pas

inépisales. Ler estion raisonnée ans

le care ’n éveloppement rale est

nécessaire por assrer la préservation e

ce patrimoine natrel.
I
C

i t re
Chap

aractéristiques des sols, gestion durable


E

des agrosystèmes et production de biomasse

• Le sol est ne fine pellicle à la srace e la croûte terrestre. pport ntriti es vééta

le sol ler apporte es ions minéra et l’ea isse  ccle e l’ea. Les sols sont sensiles
P

a rises natrels. ar eemple le sol pet être emporté après e ortes plies.

• Le sol éere es oranismes vivants variés et très nomre i assrent le recclae e

la matière es oranismes vivants tomée a sol après ler mort litière.
S

S RSSRS

 

R RR

S S

  

92  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


i t re
Chap
Altération, érosion :

processus et

5 conséquences

N
E
M
I
C
E
P
S

Les paysages

apparaissent immuables

à l’échelle d’une vie

d’Homme, pourtant

Un paysage de montagne

ils disparaissent

soumis à l’érosion (les Aiguilles

inexorablement sous

de Chamonix, France)

l’eet de l’altération

et de l’érosion.

Voir exercice 6 (p. 104)

Quels sont les processus,

géologiques et

humains, à l’œuvre

Toutes les ressources

dans les modifications


du chapitre accessibles ici :

lycee.hachette-education.

des paysages ? com/planete-svt/2de


Altération et érosion

Activité 1
des reliefs émergés

On trouve dans la lecture des paysages des témoignages de leur histoire.

RESSOURCES NUMÉRIQUES

Leur observation peut nous renseigner sur les conditions de leur mise en place

mais aussi sur celles de leur disparition. QUESTIONNEMENT DIFFÉRENIÉ

TUTORIE éoortail et fiiers

fornis

L’eet de l’érosion sur les paysages

On trouve en France différents massifs montagneux qui se sont mis en place à différentes époques. Les Pyrénées

se sont formées il y a 50 millions d’années et le Massif central il y a 350 millions d’années.

On note des ruptures de pente, points de passage d’une pente faible (rouge) à une pente plus forte (bleue).

N
E
M
I

a Un paysage pyrénéen (point culminant : 3 404 m)  Un paysage du assi central (point culminant :   m)
C

1 Comparaison de paysages de deux massifs montagneux

Les pentes représentent l’inclinaison d’un relief, c’est permet de prévenir les risques liés aux éboulements et

à dire l’angle que fait la surface du terrain avec l’hori- aux avalanches. Dans des régions moins exposées, la
E

zontale. Une cartographie des pentes a été réalisée dans cartographie des pentes est utilisée pour l’agriculture.

des buts différents. En montagne, cette cartographie Ces cartes peuvent-être visualisées sur le site Géoportail.

Altitude (m) Altitude (m)

2 000 700
P

600

1 500

500

1 000
S

400

500 500

1,8 3,5 5,3 7,1 8,9 10,7 12,4 14,1 1,7 3,4 5,5 6,8 8,5 10,2 11,9 13,6

Distance (km) Distance (km)

a agnèresdeLuchon (yrénées) :  hampagnac (assi central) :

carte de pentes liées au risues carte de pentes liées à l’agriculture

pentes  4  40 à 4  3 à 40  30 à 3  pente  0

Ttoriel éoortail et fiiers fornis

2 Paysages et profils de pentes

94  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


L’eau : un facteur d’altération et d’érosion des reliefs

Le massif du Sidobre est

une région montagneuse un vo l u m e de 1 dm

essentiellement compo- à l’état liquide et de

sée de granites et située 1,09 dm à l’état solide

au sud du Massif central. (glace). L’eau contrainte

Il s’étend sur une surface dans une ssure peut

de 5 000 hectares et son exercer en gelant une

altitude est comprise force de 14 kg par cm

entre 400 et 707 mètres. de roche. Avec l’alter-

nance de g els et de

dégels, cette force est

sufsante pour frac-

turer la roche en mor-

N
ceaux anguleux, ici un

granite.

E
 

Suite aux différentes expositions du massif granitique à

l’eau, le granite est plus ou moins altéré et il acquiert un

M
aspect en boules caractéristique des paysages du Sidobre.

suspension

de particules

d’argiles
I
C

ranite sain ranite altéré u granite sain et du granite altéré dans de l’eau
E

Par ticules Grains

argileuses de quar tz

Quar tz
P

Feldspath

Mica

Altération Argile
S

Granite sain Granite altéré Arène granitique évoluée

inéral initial  au ➔ inéral nouvellement ormé  olution de lessivage

eldspath (et mica)  au ➔ rgiles  ons en solution

 ction cimique de l’eau sur le granite

Consigne

E Savoir distinguer, dans la complexité apparente,


IR
A
U
A
O

des éléments et des principes fondamentaux

Utiliser des outils numériques


Érosion : le mot vient du latin

erodere (user perdre de la matière).


omparer les relies d’un massi ancien (assi central)

Altération : le mot vient du latin


et d’un massi plus eune (les yrénées). omment l’eau

alter (autre : changer de nature

agitelle dans l’altération et l’érosion du granite 

devenir autre).

Qestionnement diérenié

Chapitre 5  Altération, érosion : processus et conséquences  95


De multiples facteurs interviennent

Activité 2
dans l’altération des roches

L’eau est le principal facteur d’altération et d’érosion des reliefs. Ses actions

RESSOURCES NUMÉRIQUES

peuvent également être influencées par d’autres paramètres, pouvant expliquer

en partie la diversité des pasages. QUESTIOEET DIÉEIÉ

TUTOIE éoportail et fichiers

fournis
uels sont les facteurs ui peuvent odifier l’action

OTOOE T  omportement

de l’eau sur les roches et les paysages 


des roches sédimentaires

Altération et nature des roches

La morphologie actuelle Les cartes g éologiques sont des cartes

Calcaire

de la montagne est due à représentant les roches se trouvant en

N
un éboulement d’un pan surface, sous le sol et la végétation. Les

Marne

entier de falaise suite à différentes couleurs représentent l’âge

de fortes pluies en 1248. et la nature des roches.

C’est probablement le

plus grand éboulement

E
connu de l’histoire eu-

ropéenne.

M
I
C

pentes

Échelle : 1 / 50 000

ruptures de pente

Tutoriel éoportail

1 Paysage du Mont Granier (frontalier entre l’Isère et la Savoie) 2 arte géologiue


et fichiers fournis

vu depuis le lieu-dit de la Grenouille du Mont Granier


E

Le mont Granier est composé de l’alternance de deux

types de roches : des calcaires et des marnes. Ce sont

des roches sédimentaires carbonatées dont les propriétés


P

physiques et chimiques diffèrent. On peut expérimentale-

ment mettre en évidence des comportements différents.

La craie (CaCO ) est aussi une roche carbonatée.


3

Équation chimique de dissolution des carbonates :


S

2+

CaCO + CO + H O ➔ Ca + 2 HCO
3 2 2 3
Calcaire Marne grise

eau gaeuse

calcaire
riche en dioyde

de caronne eau distillée marne

 craie   craie  grise

l’eau devient l’eau reste

transparente, lancâtre

le calcaire a été

dissous

eau eau

rotocole T  omportement des roches sédimentaires

3 Altération de deu roches sédientaires

96  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


ltération climats et égétation

Suivant les climats, la disponibilité

Zones Calcaire

de l’eau, agent principal de l’altéra-

Zone froide très humide 100 et plus

tion, varie. De même, la température

joue un rôle sur la dissolution. Les Zone froide sèche 10

volumes de sédiments érodés dé-


Zone tempérée et humide 40

pendent de l’altération des roches

Zone tempérée sèche 30 ilan moyen de l’érosion du

dont ils provien nent et du drai- 3 – –

calcaire (en m .m .an )

Zone chaude sèche ou aride 2


nage (quantité d’eau qui parcourt sous diérents climats

ource : Annales de géographie  3

la roche). Zone chaude humide 16


(4).

 ltération des roces et climat

N
Les ra c i n e s des a r b re s , en

grandissant, pénètrent dans

les ssures des roches et in-

tensient leur fracturation. Les

surfaces d’échanges entre la

E
roche et l’eau du sol sont ainsi

accentuées. En respirant, ces

racines produisent du dioxyde

de carbone qui acidie le sol.

M
Cette acidication favorise la

dissolution des minéraux non

silicieux. La vég étation peut

aussi avoir un rôle protecteur

et limiter l’érosion mécanique


I

en freinant le transfert des par-

ticules.
C

 ltération des roces et égétation


E
P
S

a aie d’long (ietnam) : climat subtropical humide  arrigue en rovence (rance) : climat tempéré et sec

 eux paysages calcaires sous deux climats diérents

Consigne

Extraire et organiser l’information à des fins de connaissance

Mettre en œuvre un protocole

ustifier à partir des documents l’eistence de plusieurs acteurs intervenant dans l’altération.

Qestionnement diérenié

Chapitre 5  Altération, érosion : processus et conséquences  97


Transort et déôt

Activité 3
des rodits de l’érosion

Les éléments solides ou dissous dans l’eau issus de l’altération ne restent pas

RESSOURCES NUMÉRIQUES

sur place : ils sont transportés par l’eau et le vent ou déplacés par la gravité.

ls se déposent souvent à plusieurs centaines de ilomètres de leur lieu de ormation. QUESTIONNEMENT DIFFÉRENIÉ

ROTOOE T  Utiliser n taler

et fiiers fornis
Quelles sont les caractéristiques de ces transports

et de ces dépôts de sédiments ?

Le transport des produits de l’érosion

Les agents de l’érosion (vent, pluie, gel) arrachent des détritiques. L’eau liquide des torrents, des rivières et

particules plus ou moins nes, parfois des fragments des euves est le principal ag ent de transport. Elle

N
entiers de roche. Ces éléments, une fois détachés, sont transporte également en solution des ions issus de

l’altération. La gravité joue un rôle primordial dans

les glaciers, le vent ou l’eau et sont appelés particules cette dynamique.

Co
uran
t

E
Argile et limon

Argile

Roulement et limon

M
3

Glissement

Sable

1 2
Charge déplacée principalement en suspension

Gravier
2
Charge déplacée par glissement et roulement
I

3 Limon : par ticule d’argile grossière ou de sable très fin


Charge chimique en solution
C

1
Le transport des éléments par l’eau

Les particules peuvent être transportées par suspen- Dans un cours d’eau, torrent, rivière ou euve, l’activité
E

sion (au gré du courant sans se déposer), saltation d’une particule transportée dépend à la fois de sa taille

(rebonds sur le fond) et charriage (roulement et et de la vitesse du courant. D’une manière générale, plus

glissement sur le fond). Certaines substances issues les sédiments sont grossiers, plus la vitesse du courant

de l’altération peuvent être transportées en solution. doit être forte pour les éroder et les transporter.
P

D’autres, comme les substances organiques, sont

transportées par ottaison. Le mode de transport

–1
Vitesse du courant (cm.s )

dépend de plusieurs paramètres.

1 000

On peut modéliser le transport des particules.


S

100

10

0,1

0,001 0,01 0,1 1 10 100 1 000

Dimmension des particules (mm)

 elation entre comportement des particules

taille des particules et itesse du courant

2 ransport et taille des particules

diagramme de ülstrom

98  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


Le dépôt des produits de l’érosion

dans le cours de la Loire : au Puy en Velay, à Orléans

et à Nantes. La Loire prend sa source dans le Massif

central, près du Puy en Velay et se jette dans l’océan

Atlantique, en aval de Nantes. Les échantillons ont été

séchés, tamisés et pesés et les résultats traités de façon

à obtenir une analyse granulométrique (classement et

proportion des sédiments suivant leur taille).

La puissance d’un cours


Pourcentage d'éléments dans les prélèvements

45

d’eau est la quantité

40

d’énergie que possède un

35

Nantes cours d’eau pour trans-

30

Orléans

porter les sédiments.

N
25
Puy en Velay

Cette puissance, qui dé-


20

15 pend essentiellement

10
de la pente et du débit,

diminue de l’amont vers

E
2

8
1
Taille des l’aval de la rivière.

-
-

-
1

4
5

2
,
éléments (mm)
0

ource : nstitut rançais de l’éducation

épartition des éléments dans la Loire en onction de leur taille


duterre (0)

M
rotoole T  Utiliser n taler fiiers fornis

 épôts des produits de l’érosion dans la Loire

Le Padma est un euve du Bangladesh essentiellement

alimenté par le Gange venant de l’Himalaya. La mécanique


I

liée à l’érosion et à la sédimentation des éléments transpor-

tés provoque le déplacement continu du lit du cours d’eau


C

et ainsi la modication de ses berges. Ce phénomène est

d’autant plus rapide que les crues sont importantes. C’est

un phénomène naturel qui déplace localement entre 500 000

et 1 million de personnes chaque année.


E
P
S

  0

hotos satellitales de adma à trois dates diérentes

 odification des paysages

Consigne

Expérimenter, modéliser – nterpréter des résultats et en tirer des conclusions

réciser ce ue deviennent les éléments arrachés au relies et indiuer comment ils peuvent modifier

les paysages.

Qestionnement diérenié

Chapitre 5  Altération, érosion : processus et conséquences  99


Inflene de l’omme

Activité 4
sr l’érosion

L’érosion naturelle déplace  milliards de tonnes de matériau par an sur

RESSOURCES NUMÉRIQUES

erre. our ses activités uotidiennes l’omme déplace 4 milliards de tonnes

de ressources naturelles issues du démantèlement des relies. n prélevant QUESTIONNEMENT DIFFÉRENIÉ

ARTIE  Imat des atiités


ces matériau et par diverses actions d’aménagement il modifie les paysages

maines sr l’érosion littorale

et perturbe les processus d’altération et d’érosion. eci peut générer des risues

importants pour les populations.

Quels sont les eneux de l’utilisation par l’omme des produits de l’érosion ?

ctiités umaines et érosion : intérêts et risques

Le sable est la troisième ressource la plus utilisée après


Briques

N
ZOO (litières)

1 logement céramique
l’air et l’eau. On le retrouve dans plus de 200 utilisations

100 à 300 t.
Filtration
d’usages quotidiens très divers.

de l’eau

Panneaux

solaires
a illage du sable

E
sur une plage de

aar (énégal).

ette érosion

des littorau est

Trains
à l’origine de risues

M
système

écologiues pour les


Hôpital ou lycée
de freinage

3
populations locales.
20 000 à 40 000 t 1m

de béton

2 t.

La production de granulats en France était de 430 millions

de tonnes en 2008. On compte en France 4 000 carrières

G R A N U L AT
et exploitations assimilées occupant une surface totale
I

de 50 000 ha.

Silice
C

téléphone,

1 km
Verre 75 %
1 km

de voie

d’autoroute

ferrée
Jeans effet
30 000 t.

 traction 10 000 t.
délavé

de granulats en
E

carrière (velines)  iérents usages du sable et de granulats

1 xploitation de ressources par l’omme


P

Aujourd’hui, il reste très peu de territoires boisés en Haïti est plus fortement touché que la République

Haïti. La principale cause est la déforestation, qui per- dominicaine par les conséquences des pluies

met à la population de se fournir en bois de chauffage. diluviennes qui s’abattent sur les Antilles : glissement

Sur la même île, le gouvernement du pays voisin, la de terrains et coulées de boues meurtriers.
S

République dominicaine, a su imposer depuis 1960 des

mesures de protection de la forêt.

épubliue

dominicaine

Érosion annuelle
Ruissellement

–1

(en t.ha )
annuel moyen
aïti

(en %)
Extrême Moyenne

Forêt 0,01 à 0,2 0,1 0,7

Sol nu avec pente douce 34 à 74 60,37 7,1

100 mètres

Sol nu avec pente moyenne 69 à 150 138 33

Sol nu avec pente for te 266 à 622 570,25 65

 ue du ciel de la rontière entre aïti

a uantité de sol érodé et pourcentage de ruissellement sur diérents sols et la épubliue dominicaine

100  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


esures d’aménagements pour préenir les risques

Depuis 1878, le Rhône a été aménagé pour limiter les crues, per-
SUISSE

19 barrages
Lac Léman

mettre le transport uvial, puis pour favoriser l’irrigation et la

14 écluses
e
n
production d’énergie grâce à des barrages hydroélectriques. ô Genève
h
19 centrales hydroélectriques R

Ces barrages modient le transport des sédiments qui s’accu-


Canaux aménagés Génisslat-Seyssel

Chaurtagne
mulent en amont et arrivent en quantité moindre à l’embouchure

Lyon
Belley

méditerranéenne et sur les plages environnantes.

Pierre-Bénite Brégnier-Cordon

La quantité de sédiments transportés est passée de 40 millions

Vaugris Sault-Brénaz

de tonnes par an à la n du  siècle à 4 millions de tonnes par

Péage-de-Roussillon

S
an dans les années 1990.
Saint-Vallier

E
Les courants marins déplacent les sédiments le long des côtes

en
Bourg-les-Valences

P
ôh
qu’ils érodent ou engraissent selon leur puissance et la charge
Beauchastel

L
sédimentaire disponible.
Baix-Le Logis Neuf

A
Montélimar

N
Donzère-

ontpellier

Mondragon

Canderousse
t
e
P r
o v e n c e
Avignon

Vallabrègues

E
Palier d’Arles

R
h
ô
n
e
Fos

mage satellitale d’un Marseille

ive
ér
panache de sédiments à D
Port
orale
tt

l’embouchure du hône et St-Louis


Saintes-

du petit hône après les

M
Maries-de-la-Mer mer Mediterranée

crues de novembre 00

Devant le recul des plages, faute d’apports sédimentaires, et pour limiter l’érosion du littoral, l’Homme a pris
I

un certain nombre de mesures.

Ces photos aériennes prises en 1950 et 2017 montrent les aménagements de la plage de ce village et l’évolution
C

du littoral. Les points indiqués sur ces photos possèdent la même géolocalisation. À partir de 1997, des épis,

formés de gros blocs rocheux, ont été construits perpendiculairement à la plage pour limiter l’érosion.
E
P

 Éolution du littoral des aintesariesdelaer Camargue


S

Consigne

Des mesures de sensibilisation des touristes et des

habitants ont été prises an de préserver le cordon


dentifier l’incidence

dunaire et de limiter l’érosion : des activités umaines

sur l’environnement
– panneaux pédagogiques ;

omprendre les

– réhabilitation de la dune : plantation d’espèces,

responsailités collectives

comme l’oyat, permettant son maintien ;


en matière de préservation

– aménagement de chemins au nombre limité


des ressources de la planète

pour éviter de marcher sur les dunes ;

omment les activités

– application mobile « rivages » pour participer

humaines impactentelles

à la surveillance du littoral.

les paysages  uelles

mesures peuvent être

prises pour y remédier 

 utres mesures prises en Camargue

Qestionnement diérenié

Chapitre 5  Altération, érosion : processus et conséquences  101


Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan

ltération érosion :

processus et conséquences

Activité 1 ltération et érosion des reliefs émergés

L’observation des diérents relies terrestres montre ue l’érosion aecte

l’ensemble des paysages.

de l’eau induit une altération physiue des roches (désagrégation) par infiltration

N
et or mation de fissures. lle induit également une altér ation chimiue des

roches par réac tion avec les minér au constituti s de celleci. nfin cet te eau

est responsable de l’érosion (abl ation et transpor t des produit s de l’altération)

des roches altérées.

E
Activité 2 e multiples facteurs interiennent dans l’altération des roces

L’érosion et l’altération d’un paysage dépendent de la nature de la roche et du

M
climat ui l’aecte. La végétation accentue l’altération mais limite l’érosion.

Activité 3 ransport et dépôt des produits de l’érosion

Une partie des produits de l’érosion est déplacée grâce à l’eau. Les sédiments
I

de leur concentration et de la vitesse du courant du cours d’eau. lus un sé


C

diment est de taille importante moins il est transporté. euci se déposent

entretiennent la morphologie.
E

Activité 4 nfluence de l’omme sur l’érosion

L’omme e  ploite les sé diment s p our ses besoins uotidiens. l e  tr ait par

e e m p le le s a b le p our p r o du ir e des b r i u e s p our le b ât im e nt  des p u ce s


P

pour ordinateur s etc. Les ac tivités humaines modifient l’érosion et peuvent

les popul ations des ones concer né es (inondations éboulement s etc.).  es


S

donc les r isues encour us.

e retroue le ilan au format ys

MOTSÉS
Lexique p. 248

érosion
aménagement

eau

sédimentation

risue transport

altération

e réise les motsclés aec des flascards

102  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


CÉ  É

L À ÉC

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… LC

 

Climat

Végétation

Altération

Physique/Chimique

N
Granite Calcaire

Nature

des roches

E
=

Paysages différents

M
Utilisations

des sédiments
I

par l’homme
C

Modification

du paysage
E

Exploitation

Protection

des sédiments
contre l’érosion
e g a mi

P
ne

Éboulement Coulée Inondation


de boue

Océan
S

e réise aec le scéma en idéo

L’eau est le acteur essentiel de l’altération chimiue et physiue des roches ainsi ue de l’ab

lation et du transport des produits de cette dégradation (érosion).

L’altération et l’érosion dépendent de la nature de la roche de la végétation ui la recouvre


etxet

et du climat ui l’aecte. Les produits de l’érosion sont transportés et sédimentent plus loin

modifiant ainsi le paysage.

L’omme eploite les produits de l’érosion en générant des risues pour les populations. es
ne

aménagements permettent de limiter les conséuences des perturbations liées au activités

humaines.

e réise aec la ersion audio

Chapitre 5  Altération, érosion : processus et conséquences  103


c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s



C

 CÉ
 ntraînement à l’oral
Pour caque question

QCM
indiquer la proposition exacte
résenter oralement la poto

en utilisant les motsclés suiants :

eau – érosion – altération – roche – paysage – gel –

1 L’érosion d’une roce est :

racture

a une modification physiue de celleci.

 une modification chimiue de celleci.

 une ablation et un transport des produits

de l’altération.

d une modification chimiue des produits de

l’altération.

2 ans un cours d’eau plus la itesse

N
du courant :

a est orte et plus la sédimentation est

importante.

 est orte et plus l’érosion est importante.

E
 est aible et plus l’érosion est importante.

d est aible et plus le transport est

important.

 L’altération des roces dépend :

M
a de la nature de cellesci de la végétation

et du climat.

 Prases à construire
 uniuement de la nature des roches.

 uniuement de la végétation.
Érire une prase qui contient les mots suiants

d uniuement du climat.
I

a activités humaines

 L’omme exploite les sédiments issus


C

de l’érosion :

a sans ue cela ait des conséuences


pour l’environnement.

 en induisant des risues pour certaines

populations.
E

 dans le but de réduire la sédimentation.

 altération

d dans le but de diminuer les risues

d’érosion.
végétation
P

d

 éfinitions inersées

Retroer le terme scientifique défini dans


S

cacune des propositions suiantes

 rmations à corriger

a rocessus dans lesuels les particules issues

Modifier ces fausses armations pour les


de l’érosion cessent d’être transportées et

transformer en prases ustes


se déposent les unes sur les autres.

 épôt laissé par les eau et les autres agents a L’érosion aecte seulement une partie des relies

d’érosion et composé de particules pouvant terrestres.

être de diérentes tailles.  L’érosion est la modification chimiue et

 odification chimiue et physiue des physiue des roches.

diérentes roches sous l’eet de l’eau.  La végétation accentue l’érosion des sols.

d rocessus de dégradation d’ablation et d es aménagements de terrains sont réalisés

de transport des produits libérés. dans le seul but de avoriser l’érosion.

104  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


c i ce
E xe r

 L’influence conointe du climat et de la égétation sur l’érosion des sols

Extraire l’information, interpréter des résultats et en tirer des conclusions

À partir de l’étude de

l’ensemle des documents

montrer que l’érosion n’est

pas touours directement liée

au climat

Les précipitations sont inégale-

ment réparties à la surface de

la Terre et ceci en fonction des

climats. La végétation d’un mi-

N
lieu dépend du climat (conditions

de températures et de précipi-

tations).

L’ h u m i d i t é et la t e m p é ra t u re

inuencent le développement

E
des végétaux : plus il fait chaud

et humide plus la végétation est

2 Carte mondiale d’érosion des sols


dense et luxuriante.

ource : uropean oil ata entre

M
Taux annuel moyen de sédiments érodés Océan Glacial Arctique

N
–1
(t.ha )

Si les sols étaient nus

I
e
n
i
s
I

s
8 e
i
Brousailles

O
V

b
o
semi-arides

l
g
a
C

D
Missouri a
n
u
b
ipis

6
Grandes

H
siss

o
Gobi
R su
T

io
Prairies
i
iM

Plaines Océan
g
E

d
u

r
e

n
p

G
h

r
I

subhumides a
n i Océan
r

z
a

d
liN

e Atlantique g
t

Sahara G n
e

a
a Y
n
g
iN

e
Pacifique
4
g
e

Sol en dessous de Précipitations


r

la végétation naturelle
E

moyennes annuelles
C
no

e
Amazon
(en mm)
og

2
Forêts Océan

Moins de 250
Indien

Kalahari
Désert

250-500

500-1 000
0 Grand déser t
20 40 60 80 100 120 140
P

Victoria
Pluviométrie annuelle (cm) 1 000-2 000

3 000 km
Plus de 2 000 Océan Glacial Antarctique

1 L’impact du climat sur le taux

d’érosion

 Carte mondiale de la pluiométrie


ource : rady and eil (00)
S

Solution
M ét h o d e

Analyse du Doc. 1 : La présence de végétation protège les sols et induit une


Rechercher dans le Doc. 1

diminution de l’érosion de ceux- ci. Plus les précipitations sont élevées et plus
le lien entre précipitations

et végétation la végétation est impor tante, fac teur limitant l’érosion.

Analyse des Doc. 2 et 3 : La comparaison des car tes de pluviométrie et d’érosion

Rechercher le lien entre

montre que les zones les plus érodées se situent globalement dans les régions

précipitations et

les plus pluvieuses. Cependant, dans cer taines régions à pluviométrie très élevée
érosion (Doc. 2 et 3)

(ex. Amazonie, Indonésie), cer tains sols sont très peu érodés.

Conclure L’érosion des sols est liée à l’eau et donc dépendante de la pluviométrie. Cepen-

dant, lorsque les précipitations sont impor tantes, la végétation devient plus

dense et protège davantage les sols qui sont donc moins érodés.

Chapitre 5  Altération, érosion : processus et conséquences  105


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

1 Le rôle du climat dans l’altération et l’érosion

Dans le graphique ci-dessous, on relève les précipitations et l’érosion

maximale dans des bassins à forts reliefs en fonction du climat.

-1
-1
Précipitations (m.an )
Érosion, altération (μm.an )

500-1 000

1 000 5
50-200 Érosion

800 4

600 3
ilieu tropical
100-500 200-500

(La éunion )

400 2
100-300 100-300

50-200

200 1

N
ilieu aride

0 0 0
(aricutin eiue)

sub-arctique, tempéré semi-aride,

Climats méditerranéen subtropical tropical

arctique humide aride

E
aisonner avec rigueur

Eloiter le graphiue pour préciser dans uel paysage parmi les deu observés l’altération  l’érosion

est la plus importante et stifier les diérences constatées.

Qestionnement diérenié

M
11 arrages et flux de sédiments

Le barrage Hoover a été construit en 1935 sur le euve


I

Colorado aux États-Unis. La construction de ce barrage

a été réalisée pour produire de l’électricité, permettre


C

l’irrigation et pour réguler le débit d’eau an d’éviter

les inondations en aval.

Dans un cours d’eau, les berges persistent grâce


E

à un équilibre entre les dépôts sédimentaires et

leur remobilisation par le cours d’eau. L’absence

d’une fourniture en sédiments peut entraîner une

augmentation de l’érosion, modiant ainsi le milieu


P

aquatique en question.

–1
Flux des sédiments (Mt.an )

300
S

200

100

Dépôts

grossiers

0
Dépôts
1910 1920 1930 1940 1950 1960

fins (boue)
Temps (an)
6

Mt = mégatonne = 10 Kg

1 mpact d’un arrage sur le transport 2 Construction du arrage et conséquences

des sédiments sur les caractéristiques du fleue

ource : Geology 3 (00)

ecenser, extraire et organiser l’information à des fins de connaissance

a Elier uelles sont les conséuences de l’implantation du barrage sur la sédimentation.

 Elier uelles sont les conséuences sur l’évolution du lit du olorado en aval du barrage.

Qestionnement diérenié

106  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


12 Étude de l’éolution d’un méandre

La Bruche est un cours d’eau à méandres


Osthoffen Wolfisheim

Oberschaeffolsheim

issu des Vosges. À l’aide d’images de cartes

e
h
d’archives et de photographies aériennes, Achenheim

c
u
Emoslsheim-sur-

r
B
le tracé des berges a pu être reconstitué à

a
Bruche
h

L
c
u

r
Hangenbieten

d
Commune

B
plusieurs dates.

a
la

L
Dachstein

n
Avolsheim urbaine de

a
C
Holtzheim Strasbourg

i
t

Molsheim

L
Localisation

Entzheim
Sens de l’écoulement
du méandre

orf
Le traitement MNT (Modèle Numérique de s d Alt étudié
bra
Le Duppigheim

Terrain) prend en compte la topographie Altor f


Dorlisheim
Duttlenheim

d’une zone sans prendre en compte les ob-

jets de surface (végétation, habitation, etc.). 1 Localisation de la asse allée de la ruce

N
E
M
racés de

berges :

00



4
I

2 mage satellitale otenue après traitement et reconstitution des erges à l’écelle d’un méandre
C

ource : O 00

ommuniquer sur ses démarces, ses résultats et ses coix, en argumentant

a Montrer à l’aide des documents u’un cours d’eau peut modifier les paysages.
E

 Elier comment l’eau peut être à l’origine de ces modifications.


P

1 es structures calcaires originales dans les lpes de auteProence

Le site des Mourres se trouve au nord du village de

Forcalquier. Il est caractérisé par des édices particu-


S

liers formés de deux types de calcaires : à leur base, du

calcaire blanc auquel s’ajoute une fraction argileuse

qui le rend friable ; dans leur partie sommitale, du

calcaire sombre plus massif et plus résistant.

ustifier un raisonnement

ommuniquer dans un langage scientifiquement

approprié

a Sématiser un de ces édifices et repérer

les diérents dépôts.

 Elier comment des diérences

d’érosion peuvent être à l’origine de

ces structures.

 rooser un devenir possible de telles

structures.

es demoiselles coiées

Chapitre 5  Altération, érosion : processus et conséquences  107


c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe

Activités humaines,

érosion et conséquences

Des coulées de boue met tent en dan-

ger les populations. Leur fréquence

augmente à cause des ac tivités hu-

N
maines. Suite aux inondations et aux

coulées de boue d ’oc tobre 2018, cer-

taines communes de l ’Aude ont été

re connues en ét at de c at as t ro p he

E
naturelle.

M
1 Évolution de la fréquence des coulées

de boue au cours du temps en France

Années

nondations à rees ude en octore  :


1985 1987 1989 1991 1993 1995 1997 1999 2000

0  morts et dégâts considérales


I
C

500

1 000
E

1 500

2 000
P

2 500

Nombre de coulées
S

2 Rôle des haies dans l’érosion des sols

Sans haie
Un labour parallèle à la pente = accélération

du ruissellement et de l’érosion des sols

Avec haies

Talus non planté :

risque d’éboulements

Une eau chargée de

terre et d’intrants

Le flux
gagne le cours

de l‘eau est
d’eau

ralenti par les haies

perpendiculaires

à la pente
L‘eau peut

s’infiltrer en

profondeur
Coulée de oue

Nappe phréatique

dans le illage

Les berges sont maintenues,

de ondo canton

la qualité de l’eau est préservée

des risons uisse

ource : Science & vie  uin 00

en août 

108  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


 Eet des racines des végétaux

L’enherbement consiste en la plantation d’une prairie entre les cultures.

Effet de l’enherbement sur le ruissellement Effet de l’enherbement sur l’érosion

Pluie ruisselée (%) Terre empor tée (t/ha)

40

30

20

2
10

0 0

N
Sol nu Enherbement Sol nu Enherbement

Intensité de la pluie : 8,2 mm/h - sol humide Intensité de la pluie : 8,2 mm/h - sol humide

ource : hantelot  003

E
 Ruissellement et perméabilité des sols

Les infrastructures liées aux activités humaines modient la perméabilité

M
des sols et donc le ruissellement de l’eau en surface.

Sol perméable Sol semi-perméable Sol imperméable

Évapotranspiration 40 % 35 % 30 %
I

Ruissellement 10 % 25 % 55 %
C

Infiltration en sur face 25 % 20 % 10 %

25 % 20 % 5 %
Infiltration en profondeur

Nappe d’eau souterraine


E

ource : Organisme de bassin versant bitibiamésie


P

 Plusieurs causes aux coulées de boue


S

Facteurs permanents Facteurs variables dans le temps

(de prédisposition) (déclenchant, aggravant)

Consigne
Les for tes précipitations sont

La pesanteur est le moteur

le principal facteur déclenchant

du mouvement.
Moiliser des connaissances,
des coulées de boue.

ustifier et expliquer

La pente régit directement


un raisonnement

La fonte des neiges.

l’équilibre des eor ts mécaniques.

À partir de l’ensemle

L’eau met en charge les terrains,


des documents elier
Les activités humaines

diminue leur cohésion, déstructure


les causes de l’augmentation
(fuite d’eau, terrassements).

les formations (érosion), etc.

de la fréquence des inondations

La nature et les caractéristiques des La nature du couver t végétal :


des coulées de oue qui y sont

terrains conditionnent l’apparition zones dénudées, incendiées


parfois associées et indier

de coulées. Les sols meubles sont favorisent le ruissellement et

quelles mesures peuent être

par ticulièrement exposés. l’érosion.

prises pour les limiter

ource : Observatoire régional des risues maeurs en rovencelpesôte d’ur

ritères de réssite

Chapitre 5  Altération, érosion : processus et conséquences  109


i ét é
soc

rgumenter et communiquer sur des

questions scientifiques et de société

Le sable :

Consigne une denrée rare !


Carri
ère de sable

e sable
Coisir un suet et réaliser une est issu
de l’altéra
tion
être

L
emplo
yé ave
c pré
des caution
roches car il
. Con
recerce documentaire sur nternet stitué
de miné-
ne doi
t pas
être
raux utilisé
très directe
résista ment
nts,
il est
ou au C afin de rassemler utilisé

N
dans
des structu
dans res à
de armatu
nom res
breux
secteu
rs :
daantage d’informations pour fa-
en aci
er à cau
se de la
bricatio corros
n du ion. De
verre,
du béton,
etc.
pouoir organiser un déat plus,
le sable
côtier
est nécess
aire

pou r
argumenté en classe stabili
ser le
4,8 mil litt ora
liards l. Ain si,
de ton
nes de
sable
par
égager les intérêts du suet présenté
an dans
le monde
rien
que

E
pour
aurait
été ampli
et préciser ensuite les risques fabriq é du
uer fait du
du béton, pil-
200 tonnes
de
lag e
de sable
réa lisé
ou les questions souleées sable les
pour ann ées
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n ! précéd
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rendan
Les éch ang t la côte
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e. De plu s,
sable l’ex plo
sont itat ion
très lucrat
ifs : ils repré-
du sable
côt ier
est

M
senten néf ast
t 50 e pou r
É : « Le sale enquête
milliar
ds d’euro
s ! Ain
- les écosys
tèmes
sur une disparition » si, marin
les pays s et
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sont
prêts
en solutio
n les
CL : « Érosion littorale : pollua
à tout nts
pour (métau
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leur
sable.
Le
comment ça marce ? lourds
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sable piégés
des désert dans
s est
Comment s’y préparer ? » trop
n pour
les séd
iments
. Cec
être i est
exploit dém
enti par
able
en constru
CL : « étaux :
ction.
les ind
ustriel
s exp
Seul loitant
du myte de l’épuisement le sable s, qui
de qua-
carrièr
es, de lacs
I

à la réalité de la pénurie »
ou de sablièr
es est utilisa
ble, ma
is
L’extrac
CL : « ontagne tion
massiv
la dem e de
ande sable
est déna-
trop
forte.
Les
C

d’or et d’insouciance pays


ture
égalem
ent les
côtiers paysa
sont ges côt
gouernementale » alors iers
tentés
de puiser
et les plages
, metta
le sable nt parfois
des plag en
es et des fon ds
péril
l’activi
té tourist
marin ique,
s… Cepend com
me
ant, ce
sable
doit
à Malika
, au Sénéga
l.
E

le :
n littora
Érosio

La loi littorale et le
P

maintien des falaises,

sécurité ou tourisme ?
S

immeuble du Signal à Soulac-sur-Mer en Gironde,

L’ construit dans les années 1960, sur une dune à 200

mètres de la mer, menaçait de disparaître : en janvier

2014, devant le danger, les propriétaires ont nalement été

évacués. L’immeuble se retrouve maintenant les pieds dans

l’eau… Le constat est un peu partout le même en France :

nos côtes reculent, sous l’effet du changement climatique

certes, mais aussi… des mauvais choix d’urbanisme littoral.

Avant d’en arriver là, des solutions avaient été mises en

place pour ralentir la fuite du sable et l’érosion de la dune d’assurer la défense des biens littoraux des particuliers.

sur laquelle l’immeuble était construit : des épis, placés Le recul du trait de côte pose un dé pour l’homme mo-

perpendiculairement au littoral, censés capter le sable de derne : passer d’une logique de conquête de l’espace littoral

la dérive littorale pour le xer. Mais ceux-ci ne sont pas à celle de « exibilité environnementale ». Des lois sont

efcaces contre une érosion aussi importante et coûtent votées et parfois contournées pour des raisons touristiques :

cher à la commune, qui n’est juridiquement pas oblig ée il en résulte parfois des problèmes de sécurité publique.

110  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


Malgré l’augmentation des besoins en

terres rares, les ressources minérales

dépassent largement les besoins de

l’humanité sur la durée de son exis-

tence. On estime à plus de 5 000 ans

les ressources de ces minéraux.

Cependant, même si les ressources

n a t u re l l e s s e m bl e n t i n ép u i s abl e s ,

l’exploitation de celles-ci demeurera

toujours dépendante de la quantité

d’énergie mise en œuvre pour y ac-

céder. L’Homme, grâce à la recherche

rares : scientique et aux progrès techno-

Les terres
log iques, accède rég u l i è re m e n t à

N
de nouvelles ressources entraînant

Y a-t-il un risque ainsi l’exploitation de gisements aux

teneurs minérales de plus en plus

d’épuisement des ressources ? basses.

Mais produire à partir des ressources

E
es terres rares sont des éléments leur permettent d’être utilisés dans naturelles, présentes en quantités

L ch i m i q u e s c o n t e nu s dans des de nombreuses applications et dans innies à notre échelle, se heurte à

roches sédimentaires qui, contraire- les nouvelles technologies : ordina- une difculté de taille : le res-

ment à leur nom, sont assez répandus teurs, t é l ép h o n i e, lampes  u o re s - pect de l’environnement et

dans la croûte terrestre. Ces compo- centes, écrans de télévision, aimants des contraintes sociétales

M
sés ont des propriétés uniques qui permanents, lasers, etc. I associées.

Dévasta
tio n de la forêt guyana
ise
C

pour
la rech
erch
e d’or

n projet
de mine
d’or
à cie l
ou-
U ve rt
est
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lle me
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en Guyan
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E

se : ce projet
d’ex-

traction
de l’or serait
nancé
par deux

multin
ational
es canadi
enne
et russe.

Un progra
mm e d’extr
action
sur une

pé rio
de de 12 an s
pe rm
ett rai
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P

tra ire
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mi ne
85 ton ne
s d’o r
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Ce tte
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tri e
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omi
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Guyan
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tion
est au chôma
S

ge.

Le projet,
contes
té par de nom
breuse
s

associ
ations
environ
nem
entale
s, né-

cessite
la défore
station
de la forêt
tro-

picale
sur une
surfac
e équiva
lente
à

820 stades
de footba
ll.

L’ex
plo ita tio
n de cet te
mi ne
serait

très
gourm
ande
en ressou
rces
éner
-

gétiqu
es (électri
cité et fuel)
et dem
an-

de rai
t l’u tili
sat ion
de 14 0
00 0
litres

d’eau
par heure.

nem
ent et
Mais les êtres
surtou vivant
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celui- aval.
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zone
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coup , son est aussi
de cyanur stocka occu-
e, com ge dans
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me nt des diens,
quest
tox iqu ions
e po ur liées
l’e nv au
iro n- dont
la survie
risque dépend
de débord du
ement euve
à l’origin
e de
et de la forêt.

Chapitre 5  Altération, érosion : processus et conséquences  111


ce
n
e

i
c
S

EC RE T
R OL D S
LL I ON  Y EA
S 55  M I
C A NY O N’
GR A N D

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1 years ago.
Grand Canyon
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River may
Colorado
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4
2008
, Nature,
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: tronçon
1. Chunk

out : taillé
2. Car ved

: modèle
3. Template

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4. Etching
I
C

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2 at are te to ypotesis regarding its age?

 o as its age reealuated?


E

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 L
P

u
o r
s
c
r

C É
a
P

av e n i r éotecnicien
S

Missions

Étudie la résistance des sols et soussols av a n t la

construction d’un bâtiment.

Établit des rapports d’études au maître d’ouvrage (ui

décide de la construction).

onseille le constructeur tout au long du chantier.

ur le terrain mesure la uantité d’eau dans la terre

(mécaniue des sols) ou sa résistance à l’écrasement

(mécaniue des roches).

Formation

e ac () pour géotechnicien à ac (master ou

école d’ingénieur) pour ingénieur(e) géotechnicien(ne).

112  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


i t re
Chap
Sédimentation

et milieu de

6 sédimentation

N
E
M
I
C
E
P
S

L’érosion génère de

nombreux produits issus

de l’altération des reliefs.

Ces éléments solides ou

dissous sont transportés

par le vent ou les cours

d’eau jusqu’à leur lieu

de dépôt. Site d’Antelope Canyon,

aux États-Unis : on y voit


Voir exercice 12 (p. 123)

des grès, roches sédimentaires

détritiques.

Que deviennent les

sédiments issus de l’érosion

et comment permettent-ils

Toutes les ressources

de reconstituer des éléments


du chapitre accessibles ici :

lycee.hachette-education.

des paysages passés ? com/planete-svt/2de


Diversité et origine

Activité 1
des roches sédimentaires

Les reliefs émergés sont constitués de roches de natures diérentes, qui sont

RESSOURCES NUMÉRIQUES

QUESTIONNEMENT DIFFÉRENCIÉ

sédimentaires détritiques

Comment les roches sédimentaires nous renseignent-elles

sur leur origine ?

Une même catégorie de roches mais une diversité certaine

N
On peut parfois observer des roches à la surface du sol : nature des grains que ces roches contiennent. Toutes

il s’agit d’afeurements. Ceux-ci permettent d’observer ces roches sédimentaires sont de faible densité, et le

des roches sédimentaires qui peuvent être classées plus souvent organisées en strates. Certaines peuvent

en différents types suivant la taille, la forme et la contenir des fossiles.

E
Roche Conglomérat Grès Pélite / Argilite

M
1 cm

Échantillon
I
C

1 cm 1 cm

1 cm
E

Grains essentiellement visibles

Aspect Éléments visibles à l’œil nu à la loupe, roche granuleuse Grains non visibles à l’œil nu

au toucher
P

Sédiments Graviers / blocs Sable Limon / argile

Taille des grains Supérieure à 2 mm Entre 2 mm et 35 µm Inférieure à 35 µm


S

Lame mince

1 mm 0,2 mm
1 mm

1 Observation de roches sédimentaires

114  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


Constitution et origine des roches sédimentaires

Les sédiments sont transportés le plus souvent par se déposent le long d’un cours d’eau. Après un certain

l’eau depuis le massif d’origine, d’où ils sont érodés, temps, ils s’accumulent et sont enfouis. Ils peuvent

vers l’aval de la rivière. Ces sédiments (grains) s’éro- ensuite subir des transformations à l’origine d’une

dent et s’altèrent au cours de leur transport. Certains nouvelle roche sédimentaire.

1,70 m

m
c
0
1

2 cm

N
Grossier

E
Moyen
Fin

D i s t a n c e d e t r a n s p o r t

Cour te

M
Nature des grains des roches et

localisation potentielle de ces

grains dans un cours d’eau.

 Forme et taille des grains


I
C

– la matrice, qui se dépose en même temps que les sédiments (boues, grains plus petits, etc.) ;

– le ciment, qui résulte d’une précipitation minérale après leur dépôt : les éléments chimiques dissous

dans l’eau passent à l’état solide.


E

a Échantillon de poudingue conglomérat  Échantillon de calcaire oolithique

Les éléments sont liés entre eux par une matrice Les éléments ns qui les constituent sont ici liés

d’argile et de sable. par un ciment calcaire.


1 mm
P
S

5 mm

2 mm

Éléments et matrice Éléments et ciment


5 mm

les minéraux oservés à la loupe au microscope optique

 Nature du liant des grains

Consigne

Recenser et organiser des informations à des fins de connaissance

Comparer à diérentes échelles les diverses roches sédimentaires détritiques et expliquer

les diérences constatées.

Qestionnement diérencié

Chapitre 6  Sédimentation et milieu de sédimentation  115


a diagenèse  des sédiments

Activité 2
à a roche sédimentaire

Le dépôt des sédiments va, dans certaines conditions, conduire à la formation

RESSOURCES NUMÉRIQUES

la composition de ces roches peuvent nous renseigner sur les conditions de QUESTIONNEMENT DIFFÉRENCIÉ

ROTOCOE T  Modéisation
leur formation et donc sur l’environnement dans lequel elles se sont formées,

de a comaction

appelé paléoenvironnement.

ROTOCOE T  a cimentation

des grains de sae

Comment les roches sédimentaires détritiques

se forment-elles et permettent-elles de reconstituer

un paléo-environnement ?

Les conditions de formation des roches sédimentaires

N
Les sédiments, après dépôt, sont progressivement recouverts par d’autres dont le poids induit une pression

à leur sommet ; celle-ci et est à l’origine de leur enfouissement. On peut modéliser ce processus.

COMPACTION

E
Sor tie d’eau
iveau de sale
pilon

Grain

eau

sale sec u
a
e
+

M
r
i
A
sale

mouillé

1 grain environ 1 mm

a xpérience de modélisation de la compaction  chématisation du processus à l’échelle des grains


I

rotocoe T  Modéisation de a comaction

1 odélisation de la compaction
C

Le ciment va provoquer la cohésion durable des grains y cristallisent. Ces éléments chimiques peuvent, entre

après leur dépôt à l’origine de la roche. L’eau intervient autres, provenir de la dissolution des grains.

dans la formation de ce ciment en amenant des élé- La compaction, liée à l’enfouissement, intervient aussi
E

ments chimiques qui se déposent entre les grains et dans les phénomènes de dissolution/recristallisation.

P rot o c o l e

De l’eau salée est versée sur


P

du sable qui est ensuite placé

à l’étuve pour accélérer le pro-

cessus. Une semaine après, la


eau salée eau douce

c i m e nt at i o n des gra i n s de
S

sables est obser vée.  

a xpérience de modélisation de la cimentation


u a

Validité du modèle

Transpor t de substances Dans la réalité, l’évaporation n’est pas


e ’
d

dissoutes
le principal facteur de cimentation des
n

grains : s’ajoutent la circulation d’eau


o
i t a

par gravité et la pression, par exemple.


l u

Dépôt du ciment entre


c r

les grains
i C

 chématisation du processus
1 grain environ 1 mm

de cimentation de grains

rotocoe T  a cimentation des grains de sae

 La cimentation des grains

116  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


oche sédimentaire et milieu de sédimentation

Actuellement, on t ro u ve des milieux

Conglomérat Grès Pélite/Argilite

c a ra c t é r i s t i q u e s de certains dépôts

s é d i m e n t a i re s . L’ é t u d e de ro ch e s du

passé nous permet de reconstituer des

de leur formation. On reconnaît dans des

dépôts sédimentaires actuels les mêmes

éléments et structures que dans des roches

sédimentaires anciennes. Par application

les conditions de formation des roches

sédimentaires anciennes sont identiques

Cours d’eau de Cours d’eau en plaine : Lac : peu de courant

aux conditions de dépôt des sédiments

montagne : for t débit, peu de débit, faible

N
actuels qui leur ressemblent. Ci-contre,
courant impor tant courant

des exemples d’environnement actuels

pouvant être à l’origine des diverses roches

sédimentaires détritiques.

E
 es marqueurs de l’environnement de dépôt

L’observation de la disposition des grains au

S e n s d u c o u r a n t

M
sein d’une roche sédimentaire, comme les

grès, nous renseigne sur les caractéristiques t


r
o
p
s
n
ra
T
(la force et le sens) des courants au moment
D
é
p
ô
t
de leur dépôt. Les grains se déposent sous

forme de lamines, nes couches de sédi-


I

ments plus ou moins obliques. Ces lamines

Lamines obliques
restent visibles dans les roches sédimen-
C

taires. L’ensemble des lamines, disposées

a ormation de lamines dans des grès

en couches parallèles, constitue un litage.

Figures sédimentaires dans des grès Schématisation des milieux de dépôt Environnements actuels
E

Rides
Courants lents

à crêtes

rectilignes :

rides

30 cm

« 2D »
P

Litage oblique

Courants rapides

Rides
S

rides

30 cm

« 3D »

Litage oblique

 elation entre figures sédimentaires et milieux de dépôt

 édimentation et courants de dépôt

Consigne

Savoir distinguer, dans la complexité apparente des phénomènes observables, des éléments et des principes

fondamentaux

xpliquer le processus de la diagenèse. Comment les roches sédimentaires nous renseignentelles

sur leurs milieux de dépôt 

Qestionnement diérencié

Chapitre 6  Sédimentation et milieu de sédimentation  117


Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan

édimentation

et milieu de sédimentation

Activité 1 iversité et origine des roches sédimentaires

ciment etou matrice qui les compose.

N
n distingue trois tpes de roches en fonction de la nature des grains. ar ordre

décroissant de taille, on trouve des conglomérats grains supérieurs à  mm,

des grès grains entre  mm et  µm et des argiles grains inférieurs à  µm.

La morphologie, la nature et la taille des grains sont des indices de l’origine, de

E
la distance parcourue et du mode de transport des particules. lus les grains

sont transportés loin, plus ils s’érodent et plus ils sont de petite taille.

La nature des grains et du liant permet de reconstituer les conditions de dépôt

M
Activité 2 La diagenèse  des sédiments à la roche sédimentaire
I

environnement
C

un environnement de dépôt dans un cours d’eau avec un déit impor tant, proche

du lieu d’érosion. es grès témoignent d’une one de dépôt dans le lit d’une

rivière aant un déit moindre et les argiles d’un milieu de dépôt lagunaire,

calme, avec peu de courant.


E

ne fois déposés, les sédiments suissent une transformation en roche sédi

Les grains s’accumulent parfois dans une oue argileuse, formant un sédiment

meule. u cours de l’enfouissement, sous l’eet de la pression et de la circula


P

tion de l’eau, cette oue va se transformer en une matrice solide.

ais même sans oue, les grains peuvent se cimenter  la perte d’eau ou la

circulation des fluides, ainsi que la diminution de volume conduisent en eet à

la précipitation d’un ciment cristallin autour des grains. ans les deux cas, ce
S

liant, entre les grains, permet la formation d’une roche compacte.

e retrouve le bilan au format s

MOTSCÉS
Lexique p. 248

liant

roche sédimentaire détritique milieu de sédimentation

diagenèse

paléoenvironnement principe d’actualisme

e révise les mots-clés avec des flash-cards

118  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


CÉ N ÉO

LN À ÉCOU

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… FL-C

FO 

Roche sédimentaire et milieu de sédimentation

Glacier

Torrent

Source

Lac

Embouchure

Océan/Mer

N
Méandre

E
Dépôt des grains

le long du cours d'eau


Classification

Taille des grains


Gravier

Moyen
Fin

M
Nature des grains

Nature de la matrice

et du ciment

Conglomérats Grès Pélites/Argilites


I

Roches sédimentaires détritiques correspondantes


C

Du sédiment à la roche sédimentaire


E

Circulation des fluides Dépar t des fluides

Poids des sédiments

Débris Ciment

Roche
P

sédimentaire
e g a mi

Matrice Matrice

Sédimentation Compaction + temps


ne

S

Diagénèse

e révise avec le schéma en vidéo

Les roches sédimentaires détritiques sont de tpes variés. n les classe selon la nature de leurs

éléments constitutifs et du liant qui les consolide  on distingue conglomérats, grès et pélites.
etxet

La nature des roches dépend du milieu de sédimentation, qui est diérent d’amont en aval des

cours d’eau, dans les mers et les océans.


ne

Les roches sédimentaires sont formées par compaction et cimentation des grains lors d’un

enfouissement en profondeur.

e révise avec la version audio

Chapitre 6  Sédimentation et milieu de sédimentation  119


c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s

ON

NC

 COÉ
 ntraînement à l’oral
our chaque question

QCU
indiquer la proposition eacte
résenter oraement la photo en utilisant

les mots-clés suivants 

grain – liant – conglomérat – milieu de dépôt –

1 Les roches sédimentaires détritiques ont

sédimentation

pour origine 

a des coquilles d’animaux morts qui

se déposent au fond des cours d’eau.

 de la matière organique d’origine animale

ou végétale.

c des végétaux.

d des éléments venant de l’érosion des reliefs.

N
 ans une roche sédimentaire détritique

des grains gros et anguleu traduisent 

a un transport long depuis leur lieu

d’érosion.

E
 une roche originelle de nature granitique.

c un transport court depuis leur lieu

d’érosion.

d une asence de cimentation.


5 cm

M
 La diagenèse est un processus qui

correspond 

a au transport des grains de leur lieu

d’érosion à leur lieu de dépôt.


 hrases à construire

 à la transformation des sédiments

Écrire une phrase qui contient les mots suivants


I

en roche sédimentaire.

c à l’érosion d’un relief.


a
C

d au dépôt de grains dans le lit d’un cours

d’eau.

 Les roches sédimentaires détritiques




peuvent être classées par ordre décroissant


E

de la taille des grains 

a pélites, grès, conglomérats.

c enfouissement
 grès, pélites, conglomérats.

c grès, conglomérats, pélites.


P

compaction

d conglomérats, grès, pélites.

d grains

postdépôt
S

 éfinitions inversées

Retrover le terme scientifique défini dans

chacune des propositions suivantes


 rmations à corriger

a oche sédimentaire formée de multiples

Modifier ces fausses armations pour

grains dont la taille est supérieure à  mm.

les transformer en phrases ustes

 Liant des roches détritiques sédimentaires

a Le ciment se dépose en même temps que

qui se met en place en même temps que

les grains constitutifs des roches sédimentaires.

le dépôt sédimentaire.

 Les conglomérats sont des roches sédimentaires

c Liant des roches détritiques sédimentaires

détritiques formées de grains de taille inférieure

qui se forme postérieurement au dépôt et lié

à  mm.

à une précipitation minérale.

c L’enfouissement et la compaction des sédiments

d ransformation des sédiments meules

permettent une hdratation de ceuxci.

en une roche compacte.

d lus le milieu de sédimentation est loin de

la source et plus les grains constitutifs de

la roche sont gros.

120  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


c i ce
E xe r

 Les grès rouges dans les rénées

Recenser, extraire, organiser et exploiter des informations à partir de documents

en citant ses sources, à des fins de connaissance

À partir de l’ensemble des documents reconstiter l’environnement de dépôt

des grès rouges dans les rénées au rias

L’ondulation visible peut- être la marque de l’agitation de l’eau dans une mer

Les grès sont des roches sé-

peu profonde.

dimentaires détritiques com-

posées de grains de sable que

l’on trouve fréquemment dans

les chaînes de montagne.

Au niveau du cirque de Ba-

N
rossa, dans les Pyrénées, on

trouve des couches de grès

rouges datées du Permo-Trias

(environ – 250 Ma).

E
Un climat chaud et humide

permet une intense altération

des roches par l’eau. Diffé-

rents oxydes se forment, dont 


es surfaces de grès rouge ancien et de sable actuel à marée basse

M
des oxydes de fer (hématite)

qui se mêlent aux minéraux

300 Ma 225 Ma
argileux et qui donnent la cou-

océan
leur rouge à ces grès.

peu profond

1
Caractéristiques
L a u r a s i a
I

des grès rouges du rias océan

P a n g é e

Paléotéthys profond
C

q
i

position
în

des futures

Pyrénées
Néotéthys
E

Équateur Équateur

position

de la future

France.
G o n d w a n a

 osition des continents au rias


P

Solution
M ét h o d e
S

Analyse du doc.1 : La couleur rouge par ticulière de ces grès traduit une formation sous un
Rechercher dans le doc. 1

climat chaud et humide.


les conditions de mise en

place des grès rouges du

Analyse du doc. 2 : Actuellement, des rides se forment sur le sable en bord de mer. Les grès,

cirque de Barossa

composés de sables à grains ns, montrent des rides identiques à leur surface et permettent

d’attester, grâce au principe d’actualisme, d’une sédimentation dans une mer peu profonde.

Rechercher dans le doc. 2

le paléo-environnement
Analyse du doc. 3 : Au Trias, les Pyrénées n’existaient pas, mais au sud du continent, appelé

en utilisant le principe
Laurasia, se trouvait un océan peu profond : la Néotéthys.

d’actualisme

La France se trouvait à cette époque en position équatoriale, à proximité d’une chaîne de

montagne (haut relief ).

Rechercher dans le doc. 3

La couleur rouge des roches témoigne d’un climat chaud et humide s’expliquant par la
la position géographique

des futures Pyrénées au position équatoriale de la France au Trias. Les rides visibles sur ces grès témoignent à cette

Trias (environ – 250 Ma) époque de la présence au sud d’une mer peu profonde. Dans celle -ci, des sédiments issus

de l’érosion de la chaîne varisque se déposent et sont à l’origine de ces grès rouges visibles

Conclure de nos jours dans les Pyrénées.

Chapitre 6  Sédimentation et milieu de sédimentation  121


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

1 édiments et environnement sédimentaire

Les sédiments déposés au niveau d’un talus continental également nommé courant de turbidité. Lorsque la pente

peuvent glisser en bas de ce talus, notamment lors d’un diminue, les sédiments se déposent ; les plus grossiers

tremblement de terre ou d’une tempête. Ce glissement sédimentent rapidement, et les plus ns lentement.

de sédiments formant une avalanche sous-marine est

Courant de turbidité

Ligne

du rivage

Niveau de la mer

Canyon

sous-marin

N
E
1
urbidite roche

issue d’une avalanche

sous-marine

Lobe sous-marin

M

éroulement d’une Courant de turbidité

avalanche sous-marine

Résoudre une question ou un problème scientifique


I

a ourquoi diton que ces sédiments sont granoclassés, c’estàdire classés suivant leur taille de grains 
C

 Eier l’origine des couches granoclassées oservées sur la photographie.

11 Les dépôts glaciaires


E

Les glaciers se déplacent de quelques centimètres à quelques mètres

par an, entraînés par leur propre poids ; au fur et à mesure de leur

avancée, ils érodent la roche. Les fragments de roche arrachés sur 1

les bordures et le lit du glacier sont transportés et forment des


P

ecul

amas appelés moraines. Lors de la fonte des glaciers qui fait suite

d’un glacier

à un réchauffement climatique, les moraines restent sur place.


S

Moraine latérale Moraine terminale

D é p l a c e m e n t d u g l a c i e r

Fragments de roches

pris dans la glace

Recul du

glacier

Roche

sous-jacente


ets de l’avancée du glacier

Interpréter des observations et en tirer des conclusions

a Réaiser un schéma de la photo.

 Les moraines sontelles des roches sédimentaires détritiques  stifier votre réponse.

122  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


1 édiments de Fontainebleau

Les sables et grès de Fontainebleau

constituent une couche sédimentaire

du Bassin parisien entre la Beauce

(région au sud-est de Paris) et la Brie

(région au nord-est de Paris). Le sable

est daté d’environ – 35 Ma.

Paris
Les grès, parfois présents au sommet

de la couche de sable, sont datés de

– 30 Ma et proviennent d’une cimenta-

tion de ce sable, par circulation d’eau,

notamment dans la nappe phréatique.

Mer il y a 35 Ma

Sens du courant des rivières


Sables déposés

N
provenant des reliefs


Carte du bassin sédimentaire actuellement région de aris

il  a  

E
Communiquer sur ses démarches, ses résultats et ses choix, en argumentant

résenter l’enchaînement des événements qui a conduit à la

formation du pasage tpique de la forêt de ontaineleau 

1 sale et grès.
Un pasage

M
Qestionnement diérencié
de Fontainebleau

1 itesse du courant et dépôt dans la anche

Pour la navigation, des mesures de

R O YA U M   U  
I

vitesse des courants dans la Manche


s
e

a
u Pl y mo ut h
o
sont effectuées régulièrement. n
C

Dans la marine, ces vitesses sont ex-

primées en nœud (1 nœud est égal à

-1

1,852 km. h ). Par ailleurs des sondages M A N C H E


 5 m

sont réalisés pour caractériser les dé-


Raz Blanchard

Vitesse maximale
E

pôts sédimentaires.
des courants

Che rb o u rg
en nœud

Cote nti n

plus de 4
Îles Anglo-Normandes

de 3 à 4

1
de 2,5 à 3
P

No r m a n d i e de 2 à 2,5

Carte de vitesse maimale

de 1,5 à 2
RA
des courants dans la anche

de 1 à 1,5

B ret a g n e moins de 1
S

R O YA U M   U  

s
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a
u Pl y mo ut h
o
n

épartition des dépôts


M A N C H E

sédimentaires dans la anche

Répartition

Raz Blanchard
des dépôts

sédimentaires

Che rb o u rg Graviers

Interpréter des résultats

Cote nti n

Cailloutis
et en tirer des conclusions

Îles Anglo-Normandes

Sables

No r m a n d i e

Mettre en reation les deux grossiers

RAC

Sables
cartes pour expliquer

la répartition des sédiments Vase

dans la anche. Gradient


B ret a g n e
  m

d’affinement

Qestionnement diérencié

Chapitre 6  Sédimentation et milieu de sédimentation  123


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

Reconstitution

d’un paléo-environnement

Le château de Haut-Barr, en Alsace, es t situé sur des éperons (aeurement s) rocheux

cons titués de grès et de conglomérat s datés du Trias inférieur (environ – 250 Ma).

N
1 Trois aeurements du château de Haut-Barr

L’ é t u d e de t ro i s a f  e u re -

Nord-Est
ments situés au niveau du

E
château de Haut-Barr a per-

mis de reconstituer l’orien-

tation des courants.

Les grès vosgiens (1,2 et 3)

M
sont datés du Trias inférieur

(environ – 250 Ma).

Les lamines sont des nes

couches de sédiments dont


3

1
l’orientation dépend du sens

2
Parking

et de la vitesse du courant.
I

Elles forment des faisceaux 50 m


C

Sud-Est
superposés.

es
u Éperons rocheux
liq
b
o
es
in
m
La

Paléo-courant
E

1
Affleurements
P

2 Succession du grès vosgien

et du conglomérat principal
S

3 Principe de superposition
conglomérat principal

et chronologie des dépôts

Le principe de superposition permet de reconsti-

tuer des dépôts. En l’absence de mouvements tec-

toniques ultérieurs aux dépôts, les couches sédi-

mentaires se déposent les unes sur les autres ; les

plus jeunes étant situées au-dessus des couches


grès vosgien

les plus vieilles.

Sur un aeurement on peut voir le contact entre le grès vosgien

et le conglomérat principal (poudingue de Sainte-Odile)

124  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


 Relation entre la morphologie des cours d’eau

et la granulométrie, la pente et le débit de l’eau

Pente

Débit de l ’e a u

– Anastomosé Sinueux (méandre) Tresse +

Granulomètrie

N
Graviers

E
M
I
C

 Des trous dans le grès vosgien


E

Pendant des épisodes de crues,

de l’argile se dépose et se com-

pacte lors de l’assèchement. Une

nouvelle crue peut fragmenter et


P

emporter ces argiles compactées,

les déposer et les piéger dans du

sable. L’ensemble argile/sable sé-

dimente et est à l’origine de grès


S

comprenant des galets d’argile.

Plus tard, lorsque la roche se re-

trouve à l’afeurement, l’argile

est facilement é ro d é e, ce qui

laisse des trous à la place des

galets d’argile.

Consigne

obiliser des connaissances, ustifier et expliquer un raisonnement

À partir de l’étude des aeurements du château de aut-arr reconstiter la chronologie

des dépôts sédimentaires et les paléo-environnements associés au cours du rias inférieur

Critères de réssite

Chapitre 6  Sédimentation et milieu de sédimentation  125


i ét é
soc

rgumenter et communiquer sur des

questions scientifiques et de société

Consigne

Terres
inonda
Choisir un suet et réaliser une
bles :

recherche documentaire sur nternet

ou au C afin de rassembler la fertilité

N
a un prix !
davantage d’informations pour

leuves,
rivières
et torrents
pouvoir organiser un débat sont densité
d’occup
ation
F composé
s de deu
des bords
de

x part
ies : celle
argumenté en classe cours
d’eau
a augmen
té : des habi-
où coule
l’eau
et celle où l’eau
dé- tations
égager les intérêts du suet présenté ont été constru
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E
crues.
Ces zon
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et préciser ensuite les risques et des terrains
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venir
ance  Une vaste opération fertilisa
tion des sols. Ceci perm
et aussi
prévenir
pour désenvaser le fleuve » les adminis
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I

d’eau.
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des riviè res.
La les risques
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s.
E

La marée : une énergie renouvelable

à risque
P

n 1966, une usine marémotrice était mise en service

E sur l’estuaire de la Rance entre les villes de Saint-Malo

et Dinard en Bretagne. Cette usine électrique est unique

en Europe et c’est l’une des seules usines marémotrice du


S

monde. La production d’électricité se fait grâce à 24 turbines

g éantes positionnées sur un barrag e de 750 mètres de

long et actionnées par le va-et-vient des marées. Elles

peuvent produire 500 millions de kilowatts par an, soit la

consommation d’une ville comme Rennes. Mais depuis la

construction du barrage, on estime que 30 000 à 50 000 m

de sédiments se déposent chaque année dans le euve en

amont du barrage, soit plus de deux millions de mètres

cube depuis sa construction. Ces dépôts sédimentaires

rendent la navigation impossible par endroits et ont des

conséquences sur la faune, la ore et les paysages devenus

lunaires. Depuis le début des années 2 000, des programmes

de désenvasement sont mis en place. Le dernier en date vise

à déverser la vase dans des bassins situés sur un champ de

huit hectares à proximité du euve. Ce projet est nancé

en grande partie par EDF, propriétaire du barrage.

126  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


t
du cimen
ation
Fabric

et réchauffement climatique

e ciment est un matériau minéral tées au sein de four à des tempéra- En 2017, en France, l’ensemble de la

L que l’on peut trouver sous forme tures moyennes de 1 400°C avec des lière béton représentait douze mil-

de po udre. Avec de l ’eau, il form e ammes pouvant atteindre 2 000°C. liards d’euros avec 65 000 emplois

une pâte qui durcit. Il permet de lier Cette combustion est possible grâce à directs. La production s’élevait alors

des substances appelées agrégats ou des énergies fossiles : essence, diesel à environ 18 millions de tonnes.

granulats, notamment pour former ou kérosène, g énérant une grande Construire des bâtiments et des in-

du béton. quantité de dioxyde de carbone qui frastructures en béton, préserver les

La matière première utilisée pour sa est rejetée dans l’atmosphère. Ce rejet emplois mais également limiter le

fabrication provient de carrières de contribue ainsi à l’effet de serre qui rejet des gaz à effet de serre, voici un

N
roches calcaires, de craie, de schistes est responsable du réchauffement dé à relever pour l’avenir.

ou d ’ a rg i l e s . Ces ro ch e s sont p o r- climatique actuel.

E
M
I
C

Sables
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Chapitre 6  Sédimentation et milieu de sédimentation  127


ce
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3. Wear
I
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E

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r
a
P

av e n i r nimateurtrice

éducateurtrice environnement
S

Missions

L’animateur éducateur environnement accompagne, encadre et

anime des groupes scolaires et périscolaires, mais aussi des adultes.

l les sensiilise à la protection de la nature et de l’environnement.

Les recrutements se font surtout dans les collectivités locales,

les maisons de la culture et les associations, mais aussi dans les

parcs nationaux et les réserves naturelles.

Formation

e multiples voies de formation sont possiles après un ac

général ou technologique.

iplôme universitaire de technologie ou qualification classée au

isite pédagogique de la aie de omme

niveau  ac   ou diplôme d’études universitaires générales

ou diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques.

128  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


Chap
i t re Structure,

fonctionnement

7 et gestion durable

des agrosystèmes

N
E
M
I
C
E
P
S

La culture hors sol

permet de diminuer

la consommation

d’eau et d’engrais.

La spiruline :

Voir activité 4 (p. 137)

de l’aliment ancestral

à une aquaculture moderne

Quelle agriculture imaginer

au XXI siècle pour subvenir

aux besoins d’une humanité

Toutes les ressources

en pleine expansion, tout


du chapitre accessibles ici :

lceehachetteeducation

en préservant la planète ? complanetesvtde


L’exploitation agricole,

Activité 1
un agrosystème

sstème créé par l’eercice de l’agriculture (culture RESSOURCES NUMÉRIQUES

élevage etc.) pour répondre au esoins de l’omme. Un agrosystème est

QUESTEET ÉEÉ

donc contrôlé en permanence par l’omme. rtificiel et saisonnier le temps

É  isite d’une ferme

de spiruline au Togo

TLE T  ulture

omment l’omme créetil et contrôletil un milieu


de lentilles d’eau

avorable pour cultiver une espèce qu’il a choisie ? TUTEL esurim et ficiers

fournis

n exemple d’agrosstème : une erme de canobactéries

La spiruline est une cyanobactérie aquatique réali-

N
sant la photosynthèse. C’est un aliment traditionnel

de certaines populations africaines : elle est récoltée

dans des lacs, puis séchée sous forme de galettes. Des

fermes de spiruline ont été implantées dans plusieurs

pays africains pour lutter contre la malnutrition : cet

E
aliment est en effet très riche en protéines.

euqitpo
M

eipocsorci
200 µm

a pirulines (Arthrospira platensis)


I
C

Pourcentage de protéines

80

70

60

50
E

40

30

20
P

10

Viande Spiruline Œuf Soja Lait

c omparaison du tau de protéines ource  

b La erme de spiruline d’gou yogo au ogo dans la masse sèche de diérents aliments
S

1 La spiruline, un aliment traditionnel

La culture de la spiruline nécessite des températures Ce pH élevé évite la prolifération de micro-organismes

comprises entre 20 °C et 43 °C. L’éclairement naturel

(12 h par jour toute l’année) apporte l’énergie nécessaire

à la photosynthèse. D’autres ions sont apportés dans le milieu de culture

La culture se fait dans des bassins en béton, avec une (dont magnésium, calcium, nitrate, phosphate), ils

hauteur d’eau de 30 cm pour éviter les variations trop permettent la croissance de la spiruline.

importantes de température. La spiruline vit en milieu Le CO nécessaire à la photosynthèse est apporté par
2

basique et saumâtre : le pH est maintenu entre 8 et 10 l’atmosphère. Le milieu de culture est agité pour fa-

–1

; voriser les échanges gazeux.

–1

chlorure de sodium : 5 g.L ). ource  anuel de culture de la spiruline  ourdan

2 Les caractéristiques d’une aquaculture de spiruline

130  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


es entrées et sorties du sstème en partie contrôlées par l’omme

La spiruline est récoltée par ltration sur des toiles

Eau 3 800 L

très nes. L’eau est réinjectée dans les bassins.

CO 2 kg
2

Nitrate de potassium (KNO ) 500 g la décomposition de la matière organique en matière

minérale dans les bassins est donc presque nulle.

Sulfate de magnésium (MgSO ) 30 g


4

La ferme d’Agou Nyogbo a une supercie de 700 m ;

Chlorure de calcium (CaCl ) 20 g


2

Phosphate de monoammonium (NH H PO ) 50 g spiruline par m et par jour.

4 2 4

ource  anuel de culture de la spiruline  ourdan

Les apports nécessaires pour produire un ilogramme

de matière sèche de spiruline

 es flux de matière dans une erme de spiruline

N
Les lentilles d’eau ( Lemna minor) sont des plantes

P rot o c o l e

aquatiques ottantes, fréquemment observées

Des lentilles d’eau sont mises en culture à 20 °C avec une alternance de

à la surface des mares. Ce sont des organismes

16 h de jour et 8 h de nuit pendant deux semaines dans deux milieux :

E
très différents des spirulines : ce sont des eu-

– Milieu A (eau distillée sans sels minéraux) : modèle d’une culture

caryotes pluricellulaires et non des bactéries.

sans intrants ;

Cependant, comme les spirulines, les lentilles

– Milieu B (eau avec sels minéraux, dont potassium, calcium, magné -

d’eau réalisent la photosynthèse : leurs besoins


sium, nitrate et phosphate) : modèle d’une culture avec intrants.

M
nutritifs sont donc proches.

Sur face occupée par les lentilles

t = 0 t = une semaine t = deux semaines


I
C

Milieu A
E

0,31 cm² 0,47 cm² 0,80 cm²


P

Milieu B
S

0,30 cm² 1,05 cm² 1,69 cm²

ulture de lentilles d’eau

rotocole T  ulture de lentilles d’eau

 odéliser l’apport d’intrants pour augmenter la production de biomasse


Tutoriel esurim et ficiers fournis

dans une aquaculture

Consigne

E

L
U



Extraire et organiser des informations, mettre en œuvre

un protocole et raisonner
Système  ensemle ormé de divers

éléments assurant une onction


Une erme de spiruline est un agrosystème  montrer

déterminée et interagissant entre eu.

les caractéristiues de cet agrosystème en utilisant

uaculture  culture ou élevage

notamment le modèle des lentilles d’eau et les présenter

par l’omme d ’organismes en milieu

sous orme d’un schéma.


auatiue.

Questionnement diérencié

Chapitre 7  Structure, fonctionnement et gestion durable des agrosystèmes  131


es coix agricoles guidés

Activité 2
par le milieu

RESSOURCES NUMÉRIQUES

Les sols cultivés de l’île de La éunion occupent   de sa superficie

QUESTEET ÉEÉ

soit  m² environ. n plus de la canne à sucre de nomreuses espèces

TE de la répartition de

de ruits et légumes sont cultivées et des animau sont élevés.


l’agriculture carte , base

ertaines productions sont eportées d’autres sont destinées au marché local.


d’occupation des sols

TUTEL esurim et ficiers

omment expliquer la diversité des pratiques agricoles fournis

É  La filière canne à sucre


sur l’île de La éunion ?

à La éunion

es exploitations diérentes selon les conditions du milieu

N
Un élevage

O E
bovin

Piton des

S
Neiges

E
M
Piton de
Zones non mobilisables

la Fournaise

pour l’agriculture

en raison du relief

en raison de
élevage

l’urbanisation
I

fruits, légumes

sommet

Un champ vignoble
C

escarpement

d’ananas de Cilaos

rivière

ville

ccupation des sols agricoles sur l’île de La éunion

ource  irection de l’limentation de l’griculture et de la orêt de La éunion


E

Tutoriel esurim et ficiers fournis

1 ne agriculture diversifiée

La Réunion est une île volcanique caractérisée par des reliefs importants (le Piton des Neiges et le
P

Piton de la Fournaise), et un climat tropical humide avec une grande variabilité selon l’altitude et

la géographie (la côte est est exposée aux vents alors que la côte ouest est protégée).

pluie > 6 m /an 21 - 29 °C


S

N N
4 < pluie < 6 m /an 19 - 26 °C

3 < pluie < 4 m /an 16 - 24 °C

2,2 < pluie < 3 m /an 14 - 22 °C

1,2 < pluie < 2,2 m /an 12 - 20 °C

0,9 < pluie < 1,6 m /an 10 - 18 °C

1 < pluie < 1,5 m /an 8 - 15 °C

pluie < 1 m /an

0 5 10 km 0 5 10 km

a La pluviométrie moyenne mesurée sur l’île b Les températures moyennes mesurées sur l’île

ource  étéo rance

2 Le climat de l’île de La éunion

132  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


es modèles culturaux variés

La canne à sucre récoltée permet de produire du

sucre utilisé dans l’industrie agro-alimentaire ou la

production de rhum. La transformation de la canne

est réalisée dans l’une des deux usines sucrières de

l’île. La canne est récoltée essentiellement de façon

mécanisée. Les bres issues de la canne (bagasse)

sont utilisées pour nourrir le bétail ou produire de

l’électricité par combustion dans l’usine.

écolte mécanisée de la canne à sucre

N

Le rendement agricole peut être calculé en divisant la production d’un élevage ou d’une culture par la surface

E
principalement à la consommation locale. Ces productions sont très peu mécanisées.

Culture de la canne à sucre Culture de légumes Élevage bovin (viande)

M
Modèle agricole Agriculture intensive Agriculture vivrière Elevage extensif

Sur face occupée 24 400 ha 2 000 ha 2 000 ha

Super ficie moyenne des exploitations 7 ha 0,7 ha 5 ha

Production totale (par an) 1 800 000 t 54 500 t 1 800 t


I

Expor tations 200 000 t (sucre) 20 t 0 t

Impor tations 0 t 21 800 t 3 600 t


C

ource  hamre d’agriculture de La éunion

 omparaison de trois productions réunionnaises


E

Le vin de Cilaos est produit à partir de vignes cultivées

en terrasses au pied du Piton des Neiges entre 600 m et

1 300 m d’altitude, ce qui en fait le plus haut vignoble de

France. Le relief rend toute mécanisation impossible :


P

le travail de la vigne se fait manuellement.

Le sol volcanique donne au vin une saveur à la fois fruitée

et minérale, mais le climat tropical (pluviométrie supé-

rieure à 1 m par an et température moyenne de 20 °C)


S

ne permet pas d’obtenir des rendements importants.

Une demande d’IGP est en cours d’étude par l’Institut

national de l’origine et de la qualité.

Une eploitation viticole à ilaos

 Le vin de ilaos, un produit de terroir


E Consigne
L
U



Extraire et organiser des informations ; communiquer


odèle agricole  mode de production associé à

dans un langage scientifiquement approprié


un rendement et à des techniues agricoles. l eiste

trois principau modèles agricoles (agriculture


éterminer les paramètres du milieu ui guident

intensive etensive ou vivrière).

le choi des productions et présenter

  l’indication géographiue protégée identifie

les caractéristiues des diérents modèles

un produit agricole dont la ualité ou d’autres

agricoles sous une orme appropriée.

caractéristiues sont liées à son origine géographiue.

Questionnement diérencié

Chapitre 7  Structure, fonctionnement et gestion durable des agrosystèmes  133


es pratiues pour courir les

Activité 3
besoins nutritifs des populations

La « révolution verte » ond technologiue réalisé en agriculture au cours de

RESSOURCES NUMÉRIQUES

la période 11 est réputée pour avoir permis d’éviter des amines.

La ration uotidienne disponile par personne est passée de  3 cal en 1 QUESTEET ÉEÉ

É  écolte de maïs grain


à   cal auourd’hui. n rance le rendement de production du lé a presue

–1
en Sarte

triplé entre 11 et  passant de 3 à 7 t.ha

É  oix de la monoculture

’après un article du  ()


de maïs par une famille uébécoise

omment évaluer et optimiser le rendement

des suraces agricoles ?

n eneu : nourrir une ville, un pas…

N
Pacé est une commune française de 11 500

h abita n ts s ituée dan s le dépar tem en t

d’Ille-et-Vilaine. Appartenant à Rennes

Métropole, cette ville se situe à l’est

de la Bretagne.

E
Un adulte ayant une activité modé-

rée a besoin en moyenne de 10 000 kJ

(2 400 kcal) par jour pour subvenir à

ses besoins en énergie. 100 g de maïs en

M
épi fournit 360 kJ (86 kcal), 100 g de bœuf

maigre en fournit 270 kJ (64 kcal).

acé ville de la égion retagne

1 ne ville, des humains, des besoins, des apports


I

Le maïs est la céréale la plus cultivée dans le monde.


C

L’Homme utilise certaines variétés de maïs pour son

space entre

alimentation et d’autres pour celle des animaux.


 pieds :  cm

Pour l’alimentation humaine, seul le grain de maïs

est utilisé, alors que pour l’élevage, les grains et le


aïs ourrage
E

reste de la plante (fourrage) peuvent être utilisés.

Masse moyenne des grains d’un pied à maturité :

space entre  rangs :


400 g (2 épis)

 cm

Masse moyenne d’un pied (sans les épis, après


P

passage à l’étuve) : 215 g

a hamp de maïs eune


S

Pour une vache de 750 kg on récupère

250 kg de viande en moyenne

47 g

C : viande

R : pertes par
consommable

A : matière assimilée
respiration (CO )
I : maïs ingéré 2

(fourrage)
63 g

P : biomasse produite 16 g 6 g

100 g

NA : matière non

assimilée

Rendement écologique

37 g

P/ I ( biomasse produite / maïs ingéré )

b evenir des aliments ingérés par une vache

2 endement d’un champ de maïs

134  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


es modalités pour augmenter les rendements

Le logiciel « choix de pratiques culturales »

Engrais azoté Rendement Rentabilité Coût environnemental

permet de s i mu l e r d ive r s e s situations -1 -1 -1 -1

(N en kg.ha ) (en quintaux.ha ) (en euros.ha ) (N lessivé* en kg.ha )

et d’obtenir à l’issue d’une « saison vir-

0 44 13 0

tuelle », le rendement, la rentabilité et le

coût environnemental de la culture (une 15 44 -32 5

parcelle de blé).

30 48 9 9

45 56 136 14

75 70 346 23

105 79 449 31

135 86 509 38

N
165 88 462 45

195 89 438 48

225 89 303 58

b est d’un des paramètres (engrais aoté  ) les deu autres (potassium

E
1

et phosphore) ayant été fiés à une valeur minimale (3 g.ha )


a Logiciel « choi de pratiues culturales »

M
er

Depuis le 1 janvier 2017, en vertu de la loi de transition éner-

Les É t at s mem b r e s de l’ Un ion eu r o -

gétique du 22 juillet 2015, l’accès aux produits ne peut se faire

p é en ne de v r a ient vot er le 23 o c t obr e

que par l’intermédiaire d’un vendeur certié. L’acheteur amateur

pour réautor iser – ou non – le gly phosate


bénécie d’un conseil renforcé systématique avec une informa-

pour di x ans sur le Vieu x Cont inent. En


tion sur les interdictions à venir et les alternatives. À partir du
I

er
ma r s 2015, le Cent re i nter nat iona l de
1 janvier 2019, la mise sur le marché, l’utilisation et la détention

recherche su r le cancer (CIRC ) a classé


de produits phytosanitaires seront interdites, exception faite des
C

« cancérogène probable » le g ly phosate,


produits de bio-contrôle, des produits qualiés à « faible risque »

et des produits autorisés en agriculture biologique. herbic ide le plus ut i l isé du monde, in-

g rédient act if d’un désherbant commer-


ource  irection régionale de l’alimentation de l’agriculture

et de la orêt de la région uvergnehônelpes

cialisé par Monsanto depuis 1974 sous le


E

nom de Roundup. Le verdict du CIRC est

venu cont red i re ceu x d’agences rég le-

mentaires comme l’Agence de protect ion

de l’env i ron nement amér ica i ne ( E PA),


P

l’Autor ité eu rop éen ne de séc u r ité des

al iment s (EFSA) et l’Agence européenne

des produits chimiques (ECH A) qui, elles,

ava ient conclu à la non-dangerosité du


S

produ it.

a

derrière un  o ur ce  Le  o n d e  1 17

comptoir ou

sous clé (pour b utorisation ou non du glyphosate pour

les particuliers) les proessionnels  Un déat complee

 es produits phtosanitaires sous contrôle

Consigne

E

L
U


Extraire et organiser des informations pour en tirer des conclusions

oût enironnemental  ensemle des

pliuer pouruoi et comment augmenter les rendements

dommages causés à l’environnement

des suraces agricoles et proposer uelues pistes de gestion

et au écosystèmes et aussi

raisonnée de la production des aliments pour l’omme.


indirectement à ceu ui les utilisent.

Questionnement diérencié

Chapitre 7  Structure, fonctionnement et gestion durable des agrosystèmes  135


ers une gestion durable

Activité 4
des agrosystèmes

i la « révolution verte » a permis une eplosion des rendements elle a aussi

RESSOURCES NUMÉRIQUES

provoué des inégalités criantes entre les pays riches et les pays pauvres et

des dégâts environnementau considérales. L’agriculture moderne est l’une QUESTEET ÉEÉ

ÉS  griculture et
des principales causes d’épuisement des eau d’appauvrissement des sols

biodiersité  une alliance féconde 

et de pollution chimiue. L’usage intensi d’engrais a entraîné l’eutrophisation

TLE  ollution des eaux

de rivières de lacs et de côtes. Les pesticides sont à l’origine de contaminations

en retagne

des nappes phréatiues et d’atteintes à la iodiversité.

’après un article du  

omment l’évaluation des impacts des pratiques culturales

sur l’environnement peutelle aboutir à des alternatives plus viables ?

N
grosstème et biodiversité

Les conditions qui prévalaient lors de cet « âge d’or

Par âge d’or, j’entends cette époque où la richesse

de la biodiversité » se retrouvent partiellement dans

en espèces n’était peut-être pas plus importante

E
les HVN. Une HVN se caractérise par la présence

qu’aujourd’hui, mais où il y avait des populations

d’éléments semi-naturels (prairies, haies, bosquets,

plus abondantes. Certains disent qu’autrefois il fallait

végétation herbacée et buissonnante) et une diver-

nettoyer plusieurs fois le pare-brise de la voiture

sité paysag ère (bandes enherbées, haies, murets,

en traversant la France tellement il était constellé

bosquets, buissons, ruisseaux) qui permettent de

M
d’insectes écrasés. Aujourd’hui, on salit beaucoup

ménager des habitats riches en espèces. Certaines

moins les pare-brise ; pourtant quand on sillonne

espèces dites « espèces parapluie » (car un grand

la France, nos campagnes ont encore beaucoup

nombre d’autres espèces leur sont systématiquement

d’attrait. En réalité, il y a eu, au cours des siècles, un

liées) caractérisent ces HVN.

enrichissement articiel de la diversité biologique

ouge ueue
I

en Europe résultant des activités agricoles et de


à ront lanc

l’introduction et de la naturalisation de nombreuses


C

espèces venues d’autres régions du monde. Cet en-

richissement a été de pair avec une diversication

des habitats. Cette tendance aurait culminé dans la

première moitié du  siècle avant que l’émergence


E

d’autres pratiques agricoles n’y mettent un frein.

Nous avons progressivement co-construit une na-

ture pour partie articielle, que nous cherchons

maintenant à protéger. Cette nature n’est pas une


P

nature spontanée qui aurait été probablement bien

différente et moins diversiée que celle qui existe

aujourd’hui, puisque la forêt aurait occupé des

rchidée

hauve souris
surfaces bien plus importantes.
S

hristian Levêue Idées reçues et agriculture

(resse des ines 1)


ocage en pays d’uge (ormandie) et espèces parapluie

associées

1 2

naturelle 

Les zones à Haute valeur naturelle cor-

respondent à des systèmes agricoles où

65 65

l’apport d’intrants chimiques est réduit


60 60

ou nul, et où les habitats et cultures


55 55

sont diversiés.
50 50

ets du pourcentage

45 45

d’éléments seminaturels et du niveau

de ertilisation sur les oiseau


0
10 20 30 40 50 60 0 100 200 300 400

ource  Lerou et alii. pertise scientifiue collective


–1 –1

Pourcentage d'éléments semi-naturels Apport d'engrais (kg.ha . an )


rapport  

 et de diérents paramètres sur la biodiversité

136  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


hoix des cultures ou pollution de l’eau

Les cultures hors sol reçoivent

Contrôle de Contrôle de

juste assez d’éléments nu t r i -


l’atmosphère la luminosité

de la culture :
tifs pour pouvoir se développer.

température,
Substrat de nature variée :

Fonctionnant en circuit fermé,


hygrométrie
laine de roche, billes d’argile,

elles demandent 90 % d’eau et mousse synthétique, fibres

de coco, etc.
20 % d’engrais en moins qu’une

culture de plein champ.


Solution nutritive : eau

additionnée d’engrais,
Pompe
ource  nvironnement et énergie 1

délivrée au goutte à
permettant

goutte aux végétaux.


la circulation

Sa composition est
de la solution

strictement sur veillée


nutritive en

et régulièrement ajustée,
circuit fermé.

afin d’appor ter chaque


L’eau est

ion à sa dose optimale


changée si

a rincipe de l’hydroponie

N
Pompe d’oxygénation de la solution nutritive à la plante.
nécessaire.

ou culture hors sol

c Les limites de l’hydroponie

Pluies – Renouvellement régulier de la solution

nutritive, qui doit être traitée avant d’être

E
rejetée ou recyclée.
Arrosages

– Peu de lières de traitement ou recyclage

du substrat.

Évaporation – Risque é l evé de p ro p ag a t i o n d ’ ag e n t s

M
pathogènes à l’ensemble de la culture en

raison du système fermé.


Ruissellement

– Hydroponie trop chère pour les légumes

racines (carottes, navets, oignons).

Réservoir – Qualité nutritive à étudier (taux de vita-


I

du sol
Diffusion latérale Diffusion latérale mine C et d’antioxydants inférieurs dans les

exploitable

tomates issues d’une hydroponie par rapport


C

au plein champ).

– Qualité gustative des produits à étudier.

– Coût de l’énergie à pourvoir pour les serres.

b evenir de l’eau d’arrosage en culture classiue


E

 ultures en sol et hors sol

aleau comparati des cultures


P

Type de culture Plein champ Hors-sol (hydroponie)

Durée de récolte 3 à 4 mois 6 à 9 mois

–1 –1

Production totale sur l’île 5 000 t.an 6 000 t.an


S

Sur face de sol exploitée 180 ha 41 ha

Usage d’engrais Par épandage Réduit et contrôlé

Usage de pesticides Par pulvérisation Très faible et contrôlé

’après les données  de la hamre d’agriculture de la éunion

 ultures de tomates hors sol et en plein champ de l’île de La éunion

Consigne
E

L
U



Recenser, extraire, organiser et exploiter des informations

abitat  milieu de vie propre à

Fonder ses choix de comportement responsable vis-à-vis de

une espèce animale ou végétale.

l’environnement en prenant en compte des arguments scientifiques

ydroponie  culture horssol. Les racines

ontrer ue certaines pratiues culturales actuelles peuvent


des plantes cultivées ne sont pas dans

limiter l’impact environnemental de l’omme.


le sol mais dans un liuide nutriti.

Questionnement diérencié

Chapitre 7  Structure, fonctionnement et gestion durable des agrosystèmes  137


Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan

tructure, onctionnement et

gestion durable des agrosstèmes

Activité 1 L’exploitation agricole, un agrosstème

végétale ou animale pour répondre à ses esoins (alimentation production d’éner

la décomposition de matière organiue en matière minérale est donc très aile.

N
pesticides et hericides avorisent l’espèce cultivée ou élevée en la protégeant

contre les maladies ou les espèces ugées nuisiles.

E
Activité 2 es choix agricoles guidés par le milieu

Les contraintes du milieu naturel (température pluviométrie…) déterminent

M
le type de culture ou d’élevage.

assure un ort rendement sur une aile surace eploitée à l’inverse d’une

production est consommée localement.


I
C

Activité 3 es pratiques pour couvrir les besoins nutritis des populations

ourrir les haitants d’une ville nécessite des suraces cultivées d’autant plus

importantes ue l’alimentation humaine est ondée sur des produits d’origine

animale. L’augmentation des rendements réclame dans plusieurs modèles


E

agricoles un apport d’intrants croissant. Une optimisation et un contrôle des

intrants utilisés sont nécessaires pour limiter leur impact sur l’environnement

en particulier par lessivage.


P

Activité 4 ers une gestion durable des agrosstèmes

i certains systèmes agricoles (monocultures intensives notamment) peuvent

provouer une diminution de la iodiversité d’autres pratiues culturales (main


S

tien de milieu seminaturels cultures hors sol etc.) allient des rendements

susants un impact sur l’environnement et sur la iodiversité limité et une

prise en compte des caractéristiues du milieu environnant. lles semlent

indispensales pour une gestion durale des agrosystèmes.

e retrouve le bilan au ormat s

TSLÉS
Lexique p. 248
agriculture etensive engrais

intrants agrosystème pesticides agriculture vivrière

produits phytosanitaires
agriculture intensive iomasse

eportation de iomasse rendement agricole rendement écologiue

e révise les motsclés avec des flashcards

138  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


É  É

L À ÉT

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… L

T 

L’agrosystème, un système contrôlé par l’Homme

Vivrière

Extensive

N
Relief Intensive

E
H O
AGROSYSTÈME
AGROSYSTÈME

Production de biomasse

M
Expor tation

Intrants

de biomasse
I

Enrichissement

Produits
C

Favoriser

phytosanitaires

l’espèce cultivée Utilisation Utilisation

pour l’élevage pour les besoins

Énergie

animal de l’Homme
Production / exploitation
E

Aliments

Produits

pharmaceutiques
e g a mi

Conséquences environnementales
P

Sor ties de l’agrosystème Textile


ne

Entrées

dans l’agrosystème Facteurs déterminant l’organisation


de l’agrosystème

e révise avec le schéma en vidéo

Les agrosystèmes sont gérés par l’omme pour produire la iomasse nécessaire à ses esoins.

La iomasse produite est eportée en uasitotalité.


etxet

Le choi du mode de culture est guidé par des acteurs naturels. Le rendement agricole est diérent

selon les modèles culturau.

L’utilisation d’intrants permet d’augmenter le rendement agricole.


ne

Les agrosystèmes peuvent avoir des conséuences sur l’environnement variales selon les systèmes

agricoles d’où la nécessité d’une gestion raisonnée de ces écosystèmes.

e révise avec la version audio

Chapitre 7  Structure, fonctionnement et gestion durable des agrosystèmes  139


c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s



TT

T É
 ntraînement à l’oral
our chaque question,

QCU
indiquer la proposition exacte
résenter oralement le onctionnement

d’un agrosstème en commentant le schéma

cidessous Les motsclés indiqués sur le schéma

1 ans un agrosstème, la biomasse produite :

doivent être utilisés

a se décompose totalement en matière

minérale.

MILIEU DE VIE

b est recyclée par l’omme lors de la récolte.

Matière minérale
Intrants

c nécessite uniuement de l’énergie solaire.

d permet de répondre au esoins de

l’omme par eemple l’alimentation.


Décomposition

2 La production de biomasse végétale dans

N
un écosstème nécessite :

a de la matière organiue apportée

Production
par les intrants.

b de la matière minérale apportée

E
par les intrants.
Expor tation
Biomasse

c de la matière organiue apportée


ÊTRES VIVANTS

par les produits phytosanitaires.

d uniuement de l’énergie solaire.

Les flux de matière dans un agrosstème

M
 l aut limiter les doses d’intrants apportées

aux cultures pour :


 hrases à construire

a éviter une croissance trop rapide

Écrire une phrase qui contient les mots suivants

des végétau.

b éviter un lessivage important de


a
I

ces intrants.

surace cultivée
c permettre le développement d’espèces
C

parasites.

b décomposition
d permettre une onne irrigation des sols.

matière minérale
 L’agriculture :

a induit systématiuement une perte


E

c apport
de la iodiversité.

b induit systématiuement

une augmentation de la iodiversité.

c a un impact variale sur la iodiversité


d perte
P

selon les systèmes agricoles.

d réduit la iodiversité surtout si

des éléments « seminaturels »

(haies osuets) sont présents.


 rai  aux
S

ndiuer si les armations suivantes sont exactes

en ustifiant votre réponse

a Un agrosystème est un système dans leuel

 éfinitions inversées
l’omme n’intervient pas.

a uantité de produit agricole récolté sur b Le choi du type de production agricole est

une surace cultivée. guidé eclusivement par des acteurs naturels.

b griculture associée à un aile rendement c pporter plus d’engrais à une culture n’a ue

et dont la production est consommée des avantages  augmentation du rendement

localement. et de la rentailité pour l’agriculteur.

c apport de la iomasse produite sur d La iodiversité actuelle en rance n’est pas

la iomasse ingérée. « naturelle » puisu’elle est issue des activités

d griculture ondée sur des rendements humaines en particulier des activités agricoles.

importants et optimisée par rapport e e nourrir principalement de produits d’origine

au moyens humains matériels et suraces animale impliue des suraces cultivées plus

cultivées disponiles. réduites.

140  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


c i ce
E xe r

 xploitation orestière, rendement et gestion raisonnée

ratiquer une démarche scientifique

Estimer le pourcentage de la surace de la orêt de Tronçais soumise à des coupes et le volume de bois

récolté sur l’ensemble des ones de coupe progressive de régénération en 

S’étendant sur près de 11 000 hectares, la forêt de Tronçais est célèbre

Une roue du tracteur a un diamètre

pour la qualité de ses chênes. Gérée en fûtaie depuis 1835, elle abrite

d’un mètre (échelle pour évaluer la

une faune et une ore riches (21 espèces de chauves-souris, 90 espèces

taille et le diamètre du tronc, et la

d’oiseaux et au moins 600 espèces d’insectes coléoptères !). Chaque

distance entre deux arbres).

année, deux types de coupes sont réalisées : coupes d’éclaircie

Les arbres sont globalement équi-

favorisant les plus beaux chênes et coupes de régénération visant à

distants. Un arbre sur 60 environ

récolter les arbres arrivés à maturité tout en assurant la régénération

arrive à maturité chaque année et

naturelle de la parcelle.

N
est coupé.

ource  ce national des orêts

ût eploitale

pour menuiserie

intérieure et

E
construction. rre

ui va être coupé

pour eploitation.

M
I

2
ois de la orêt, arrivé à
C

maturité, coupé et évacué

avec un tracteur adapté dans

une one de coupe progressive

1 orêt domaniale de Tronçais : coupes mises en vente en 


de régénération
E

Solution
M ét h o d e

Analyse du doc. 1 : Sur Mesurim, on obtient 23,5 % de zones


(Doc. 1) Évaluer la sur face de la forêt et des
P

de coupe (dont 21,5 % de zones de coupe progressive, ce qui


zones de coupe en utilisant du papier millimétré

transparent (repor t sur le papier de chaque zone, équivaut à 26 km soit 2 600 hectares de zones de coupe pro-

et comptage du nombre de petits carrés, qui ser t gressive).

d’unité de sur face) ou Mesurim.

Analyse du doc. 2 : Distance entre 2 arbres = 4 roues de


En déduire le pourcentage de zones de coupe
S

tracteur = 4 mètres. On a 50/4 = 12,5 arbres en largeur, soit


sur l’ensemble de la forêt.

13 arbres en largeur, et 200/4 = 50 arbres en longueur, soit

12,5 × 50 = 625 arbres par hectare.

(Doc.2) Mesurer et calculer la distance entre

Un arbre sur 60 est coupé, donc on aura environ 10 arbres par


2 arbres en utilisant l’échelle, ainsi que la taille et

hectare coupé.
le diamètre du fût de l’arbre à couper. Calculer le

2
2
Volume du fût = 4,5 m (4,5 roues de tracteur) × π × 0,25 m
nombre d’arbres par hectare (1 ha = 10 000 m ,

soit une parcelle de 50 m sur 200 m). En déduire le (1/4 roue de tracteur) = 0,88 m , donc comme il y a 10 arbres

nombre d’arbres coupés par hectare. coupés par hectare, cela donne 8,8 m . Et comme il y a 2 600 ha

3
Calculer le volume du fût à couper (volume d’un
de zones de coupe progressive, 8,8 × 2 600 = 22 880 m de bois.

cylindre = hauteur x sur face de la section (πR ).

Conclusion : Un volume de bois assez conséquent est récol-


En déduire le volume de bois récolté par

hectare dans une zone de coupe progressive de té pour les besoins humains (menuiserie, construction, etc.).

régénération, puis pour l’ensemble de ces zones. Moins d’un quar t de la forêt est concerné par des coupes

chaque année. Sur ces sur faces seul un arbre sur 60 est coupé,

ce qui permet de maintenir les habitats pour la faune, tout en


Conclure.

laissant la forêt se régénérer.

Chapitre 7  Structure, fonctionnement et gestion durable des agrosystèmes  141


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

1 L’achatiniculture : l’élevage d’escargots géants

Les escargots géants Archachatina marginata constituent une viande très prisée

en Afrique de l’Ouest. Ils proviennent essentiellement de la cueillette et sont

menacés : des élevages ont été mis en place pour limiter le prélèvement des

escargots dans leur milieu naturel.

Des expériences ont été réalisées pour augmenter le rendement de ces élevages :

longueur de la coquille = 10 cm
des substrats contenant de la poudre de coquille d’huîtres (de composition

proche de la coquille des escargots) à différentes concentrations ont été testés. L’escargot géant aricain

Le calcium est un composant de la coquille des Avec teneur de 15 %

huîtres et des escargots. Ceux-ci peuvent le prélever Témoin de poudre d’huîtres

N
dans le sol
dans le sol grâce à leur pied. En excès, il entraîne un

durcissement précoce de la coquille, ce qui bloque Gain de masse total (g) 31,6 46

leur croissance.
Gain de masse

10,6 21

de la coquille (g)

E
La masse totale d’un escargot est la somme de la
Masse des escargots (g)

250

masse de la coquille et de la chair, qui est la seule

partie consommée.

200

30 %

2 ain de masse enregistré en six mois che

M
20 %
les escargots élevés sur diérents substrats
150
10 %

40 %

ustifier et expliquer un raisonnement

100

Témoin

(pas de
a éterminer la concentration optimale

poudre

50 du sustrat en couille d’huîtres pour


d'huître)
I

la croissance des escargots.


C

0
b ontrer ue l’augmentation de la croissance

0 4 8 12 16 20 24 28 32
t (semaine)

grâce à la poudre d’huîtres s’accompagne d’une

augmentation de la production alimentaire.


ource  Journal of Applied Biosciences  47 (11)

c Expliuer pouruoi la croissance diminue

1 asse des escargots en onction de la teneur à partir d’une certaine concentration


E

en coquille d’huîtres dans le sol de l’élevage


en couille d’huîtres.

substrat
Questionnement diérencié

11 Les plantes cultivées en urope auourd’hui, une histoire de migrations


P

En 5800 avant J.-C., le blé barbu arriva en France avec les migrants venus d’Italie par ba-

teau. Les Phocéens débarquant à Marseille 600 ans avant J.-C. apportèrent d’Asie Mineure

la vigne en Gaule. L’abricot originaire du Tibet est venu par la route de la soie. Christophe
S

Colomb, dès 1492, ramena d’Amérique les pommes de terre, le maïs, l’arachide, le tournesol,

les tomates et courgettes, l’ananas, le cacao et le tabac. En Europe, la continuité terrestre

a permis à ces plantes de circuler d’est en ouest et inversement. Le riz domestiqué dans

la région de Canton en Chine il y a 10 000 ans, puis hybridé en Inde, migra en occident

lors des expéditions d’Alexandre le Grand (326 avant J.-C.) ; la canne à sucre venue en

Inde depuis la Nouvelle Guinée, puis en Perse et en Égypte vers le  siècle a progressé

avec les Croisés (1095) jusqu’en Europe. Les agrumes du sud-est de la Chine ont pénétré

dans l’Ancien Monde au gré des conquêtes d’Alexandre. Les plantes africaines, palmiers

à huile, pastèques, caféiers, ont aussi migré aux alentours de 1600, introduits par les

marchands vénitiens.

ierre Vialle Idées reçues et agriculture (resse des ines 1)

ommuniquer dans un langage scientifiquement approprié

onstruire une rise chronologiue sur lauelle vous reportere les principau événements cités puis

indiuer sur une carte du monde la provenance des espèces végétales cultivées en urope et en rance.

142  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


12 ratiques culturales et biodiversité

L’agriculture HVN est une forme de mise L’agriculture à HVN est une agriculture extensive n’utilisant

en valeur agricole du milieu qui permet pas d’engrais chimiques et peu d’antiparasitaires. Alors qu’en

la présence dans l’écosystème exploité monoculture intensive (BVN), les sols sont fertilisés avec des

d’habitats naturels abritant un grand engrais chimiques et les cultures traitées avec des produits

nombre d’espèces sauvages en coexis- phytosanitaires pour obtenir des rendements élevés. La fauche

tence avec les espèces domestiques. des prairies y est précoce (mai) pour le séchage en grange,

En France, les HVN correspondent ac- alors que dans les HVN la fauche est tardive (juillet) pour

tuellement à 18 % de la SAU (Surface maintenir un milieu favorable à la reproduction des oiseaux.

agricole utile). Dans le paysage des zones HVN, la végétation semi-naturelle

est très présente : mares, haies et fossés entretenus, lisières

de prairie ou forêt et alpages utilisés pour le pâturage. Dans

les systèmes agricoles intensifs, les haies sont arrachées, les

mares bouchées pour augmenter la surface de terre cultivable,

N
et les lisières et alpages sont abandonnés (peu propices à la

monoculture intensive). La part de végétation semi-naturelle

est alors très réduite dans ces zones à BVN.

ource  European Forum on Nature Conservation and Pastoralism

E
2 ratiques culturales dans les ones dites à aute aleur

aturelle  et à asse aleur aturelle 

Extraire, organiser et exploiter des informations

M
HVN en 1970, HVN en 2000

a écrire l’évolution des ones agricoles V entre 17


HVN en 1970, pas d’HVN en 2000

Pas d’HVN en 1970, HVN en 2000 et . esurim peut être utilisé.

Pas d’HVN en 1970, pas d’HVN en 2000

b onstruire un taleau de comparaison des pratiues

ource  c L

des ones agricoles V et V en mettant en relie


I

1 Évolution des ones agricoles  ce ui est avorale ou déavorale à la présence

aute valeur naturelle entre 


d’haitats pour les espèces sauvages.
C

et 

Questionnement diérencié

1 n débat sur l’utilisation des intrants

L’apport d’intrants est nécessaire dans la plupart des agrosystèmes. Cependant, leur utilisation
E

peut avoir des conséquences environnementales et sur la santé humaine.


P
S

ource  https.storyoardthat.comr
onception d’une ande dessinée à l’aide d’un site de création en ligne

Eectuer une recherche documentaire

ommuniquer en utilisant diérents langages

a ecercer des arguments présentant les intérêts des intrants et les risues associés à leur utilisation.

b onceoir le scénario d’un déat sur l’utilisation des intrants en aisant intervenir les trois

personnages représentés sur la andedessinée.

c résenter oralement ce déat en aisant intervenir les trois personnages ou construire ce déat sous

orme de ande dessinée à l’aide d’un site de création de .

Chapitre 7  Structure, fonctionnement et gestion durable des agrosystèmes  143


c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe

Le vin de Sauternes,

un vin de terroir

Le Sauternes est un vin liquoreux (riche en sucre) produit dans le vigno -

ble de Bordeaux . Il bénéficie d ’une A ppellation d ’origine contrôlée (AOC ).

Plusieur s cépages sont cultivés pour produire ce vin, dont le sémillon. Sa

produc tion nécessite des conditions par ticulières qui sont réunies dans

N
quatre communes au sud de Bordeaux , de par t et d ’autre de la rivière Ciron. Localisation du vignoble

de ordeaux

E
1 La pourriture noble

La pourriture noble résulte de l’attaque de la baie de raisin

par une moisissure (un champignon) : Botrytis Cinerea.

M
Cette moisissure rend la peau du grain de raisin ne et

perméable : le raisin perd ainsi son eau par évaporation

et se concentre en sucre. Si ce champignon se développe

trop, il est responsable de la « pourriture grise », une

maladie qui peut provoquer la perte de la récolte.


I
C

2 Le microclimat du vignoble sauternais


E

Le Ciron traverse des forêts avant d’atteindre le vignoble sauternais.

En arrivant dans le vignoble, l’élargissement de la vallée du Ciron et

la raréfaction des bois provoquent un réchauffement de l’eau et une

évaporation importante. En automne, lorsque les matins sont froids,


P

ourriture nole sur un brouillard s’installe donc sur le vignoble. L’après-midi, la hausse

une grappe de sémillon


des températures et le vent dissipent les brumes matinales.

Village AOC Communales

Cours d’eau Cérons


S

Zone boisée Barsac

Sauternes

AOC Graves

E
 Illats
L
U



épage  variété de plant de

e
n
aro n
vigne cultivée. G
a
L

Le Tu n
r sa
 ppellation d’origine

contrôlée  lael permettant Langon

Vallée

d’identifier un produit dont


du Ciron

les étapes de arication

(production et transormation)
F

O N

sont réalisées dans une même R

Ê
T

one géographiue et selon un


0 5 km
L
A
N
D
A I
S E
savoiraire reconnu.

rainer  éliminer l’ecès d’eau.

144  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


 Le travail de la vigne

Les p ra t i q u e s c u l t u ra l e s

sont t rè s strictes pour la

production du Sauternes.

Les vign e s d oiven t être

désherbées sous le rang

pour éviter une humidité

trop importante sous les

 Le développement
feuilles. Seuls les grains

sufsamment atteints par


des moisissures

la pourriture noble sont ré-

Comme Botrytis cinerea, le champignon Penicillium


coltés : les vendanges se font

est une moisissure. Il est de couleur bleue et se


donc par partie de grappe ou

développe fréquemment sur le sol ou les den-


même grain par grain.

rées alimentaires. Pour connaître les facteurs qui

N
es vignes de sémillon
favorisent le développement des moisissures,

dans le vignole de auternes

on réalise le protocole suivant : une tranche de

pain sec est laissée à l’air libre pendant 1 h puis

enfermée dans un sachet hermétique. La même

E
expérience est réalisée avec une tranche de pain

sec mais réhydraté en le plongeant dans l’eau,

puis laissé à l’air libre pendant 1 h.

Dans les deux cas, le pain repose ensuite pendant

M
 La géologie du vignoble de Sauternes
plusieurs semaines dans le sachet.

Le vignoble repose sur un sol composé de calcaire à

astéries (fossiles d’animaux marins), très ssuré et

perméable, dans lequel les racines de la vigne peuvent

Le pain après

pénétrer en profondeur. Le calcaire est recouvert de


plusieurs
I

sables et de graviers.
semaines 

à gauche le pain
C

humidifié 

à droite le pain

resté sec.
E

 Les sols favorables

à la culture de la vigne
P

La vigne pousse généralement dans des sols plutôt

pauvres et secs. Cependant, il existe pour chaque

cépage un type de sol qui permet sa culture opti-

male en fonction du pH et de sa capacité à drainer


S

u calcaire à astéries
ou retenir l’eau.

Cépage Type de sol le plus favorable

Chenin, chardonnay Craie

Pinot noir Marnes et calcaires

Gamay, syrah Sols granitiques


Consigne

Grenache Galets

Recenser, extraire, organiser et exploiter

Sémillon Graviers, calcaire


des informations à partir de documents

nterpréter des résultats et en tirer des conclusions

À partir de l’ensemble des documents, identifier

les éléments nécessaires à la production

du sauternes, puis en déduire que l’ensemble

de ces éléments constitue un terroir

Le vignoble de auternes sous la brume


ritères de réussite

Chapitre 7  Structure, fonctionnement et gestion durable des agrosystèmes  145


i ét é
soc

L’agri
cu lture
bio,

rgumenter et communiquer sur des

questions scientifiques et de société


l’ave
nir de la plan
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L les a ides de l’Ét at s’amenu i sent au l des années. L’une des


S

possibi l ités pour aug menter les revenus des ag r ic u lteur s sera it

de… d i m i nuer leu r s dép enses !

A i n si, u ne nouv el le ag r ic u lt u r e se dé v elopp e : l’ag r ic u lt u r e

de con ser v at ion. Pa s de lab ou r et pa s ou p eu de t r a itement s

ch i m iques. Le rendement des c u lt u res d i m i nue de l’ord re de

5 à 15 % selon les esp èces c u lt ivées, ma i s les économ ies sont

énor mes : pas de g ros t racteur et moins de produ it s phy tosan i-

t a i res à acheter, moins de f uel dépensé, peu de ma in-d’œuv re à

payer pour labourer ou t ra iter… L’env ironnement est également

g ag nant et les col lec t iv ités lo ca les dép ensent moi ns d’a rgent à

t r a iter l’eau de consom mat ion ou à dépol luer des sites.

Ce t y pe d’ag r ic u lt u re p eut s’appl iquer à l’élevag e ég a lement .

Par cont re, si les rendement s d im inuent, il faut de plus g randes

Parcelle traitée avec les techniques


popu lat ion mond ia le ne fa it qu’aug menter.

d’agriculture de conservation Q uel le a lter nat ive pou r r a it- on t rouver ?

146  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


sur
Focus

le glyphosate

e glyphosate est un herbicide mis

L sur le marché en 1974. Breveté par

la rme américaine Monsanto sous le

nom de Round-up, son principe ac-

tif est dans le domaine public depuis

2000 : on peut le produire et le com-

mercialiser sans verser de redevance à

Monsanto. L’utilisation du glyphosate

a très fortement augmenté depuis que

l’on cultive des plantes génétiquement

modiées rendues insensibles aux ef-

N
fets du glyphosate. Comme pour toutes

substances actives, l’autorisation de

mise sur le marché et les conditions Épandage de glyphosate

d’utilisations font l’objet d’études pré-

alables d’évaluation des risques pour CIRC, une agence de l’OMS, classe le l’autorisation de mise sur le marché

E
l’environnement, pour l’applicateur et glyphosate dans la catégorie 2A des évaluent, elles, les risques, et édictent

pour le consommateur. En France, c’est cancérogènes probables. Toutefois, le éventuellement des règles pour que

l’ANSES (Agence nationale de sécuri- CIRC évalue le danger, en l’occurrence l’usage des produits n’expose pas à

té sanitaire alimentation environne- les propriétés cancérogènes de la mo- un risque inacceptable. La divergence

M
ment travail) qui évalue ces risques et lécule, mais n’évalue pas le niveau d’analyse des différentes agences per-

délivre l’autorisation, en accord avec d’exposition qui présenterait un risque. met-elle de trancher sur une interdic-

des agences européennes. En 2015, le Les agences sanitaires qui ont délivré tion éventuelle du glyphosate ?
I
C

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Chapitre 7  Structure, fonctionnement et gestion durable des agrosystèmes  147


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ple, to eros
due, for exam
distribution
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ere and accu
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ements. Farm
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conser vati
create a soil
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in the coffe
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E
used
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hold the
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water and
collect rain
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soil erosion
operation,
3
n plan in
conser vatio
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uction.
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reduced in
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ember 2017
Agenc y (Dec

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ic Energy
nal Atom
Internatio
e Jawer th,
from Nicol
Adapted

de grêle
: tempête
1. Hail storm

)
ents radioactifs
nuclé ides (élém
lides: radio
2. Radionuc

plante
n d’une autre
re (plantatio
re intercalai
ping: cultu
3. Intercrop

de caféiers)
rangées ici
entre deux
I
C

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2 o did scientists manage to establish a ‘diagnosis’ o the soil’s state ?

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P

 TÉLTÉ

av e n i r onseiller agricole
S

issions

Le conseiller agricole aide les agriculteurs à accroître leurs revenus et leur

productivité en améliorant la gestion de leur eploitation agricole. l ait

des suggestions  sélectionner les cultures résistantes élever des êtes de

meilleure ualité chercher de nouvelles sources de revenus (activités de

gîtes rurau ermesauerges randonnées) choisir du matériel agricole

adapté commercialiser des produits de la erme etc.

Les emplois se situent dans les chamres d’agriculture les centres d’études

techniues agricoles les étalissements départementau d’élevage les

coopératives etc.

ormation

ac   pour préparer un  agricole éventuellement complété par un

certificat de spécialisation  ac   pour un diplôme d’ingénieur agronome.

148  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


Chap
i t re Caractéristiques des

sols, gestion durable

8 des agrosystèmes

et production de

biomasse

N
E
M
I
C
E
P
S

Un robot assure

Champ sur un sol calcaire,

une pulvérisation

avant le semis

de haute précision.

Voir activité 4 (p. 157)

Comment la connaissance

Toutes les ressources

des sols peut-elle aider


du chapitre accessibles ici :

lycee.hachette-education.

à les gérer ? com/planete-svt/2de


L’organisation et l’origine des sols
Activité 1

Le sol est la couche superficielle de la Terre. Meuble il abrite des êtres vivants

RESSOURCES NUMÉRIQUES

(icrooranises racines de véétau aniau etc.). l eiste diérents tpes

de sol (arileu sableu etc.). Leur épaisseur varie de  c à uelues ètres. QUESEE ÉECÉ

UEL oogle Eart et iciers


Le teps is par un sol pour se orer peut aller de cent ans dans les ones

ournis

tropicales à di ille ans dans les ones roides.

Comment se orme un sol ?

’origine double des unités du sol

Une étude sur le terrain permet de voir la structure L’altération d’une roche produit des particules solides

(particules d’argile, grains de diverses tailles, etc.)

N
en couches homogènes et parallèles à la surface : les et des ions en solution. Ces constituants minéraux

horizons. Ceux-ci reposent sur la roche mère sont présents dans les sols : on peut les mettre en

évidence expérimentalement par décantation d’un

ituée en surace la litière

échantillon de sol.
est coposée de débris

E
issus des oranises

vivants (euilles ortes des

véétau déections et

cadavres d’aniau).

M
ituée uste sous

la surace l’horion 

provient de la déradation

de la litière et est

P rot o c o l e

constituée d’huus.

débris
Mettre du sol dans

oraniues

lus en proondeur une éprouvette et

l’horion  contient les


I

remplir l’éprouvette
eau trouble
inérau issus de la

contenant
déradation chiiue de à moitié avec de
C

des particules
la roche ère.

l’eau. Bien agiter


fines d’arile

et laisser décanter

eau arileuse

quinze minutes.
et huus
E

particules solides

de tailles diverses

L’horion  est la one

les plus rosses

d’altération de la roche

étant au ond de

ère.

l’éprouvette
P

1 e sol, des unités superposées  ise en évidence des constituants d’un sol
S

La matière organique du sol

est l’humus, issu de la litière


par ticules solides

en décomposition. L’humus et

par ticules d’argile chargées


les particules d’argile sont des

négativement

composés charg és négative-

ment. Associés avec les ions

humus chargé

positifs du sol, ils constituent


négativement

le complexe argilo-humique.

air

eau (solution du sol)

ions chargés positivement

2+ 2+ + +
(Ca , Mg , H O , K etc.)
3

3 es diérents constituants d’un sol

150  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


nfluence de la roche mère sur le sol et son couvert végétal

Les rankosols se forment sur roche-mère silicatée (gneiss, granite ou grès). Ils sont acides : leur pH est compris

entre 3,7 et 5. Les calcosols sont des sols formés sur roche-mère calcaire. Ils sont basiques : leur pH est de 8.

Litière

Litière

orion   riche en

huus (1 à  c)

orion  contenant

orion  de

des ions issus de

aible proondeur

l’altération du calcaire

(1 à 4 c) 


(a et  )

riche en huus

orion   one

d’altération du calcaire

N
ocheère

silicatée ocheère

calcaire

a ranisation et coposition d’un ranosol b ranisation et coposition d’un calcosol

E
 iérents types de sols observés sur la Côte d’ur

Le chêne liège (Quercus suber) est un arbre méditerranéen calci-

CE
fuge (qui ne supporte pas la présence de calcaire dans le sol). Il

M
préfère les sols acides. Il peut vivre sur des sols très pauvres en

eau (réserve utile inférieure à 120 mm par mètre de sol).

Le pin d’Alep (Pinus halepensis) est indifférent à la nature de la


neiss

roche-mère et au pH. Il supporte un taux élevé de calcaire dans


calcaire

rès
le sol. Il est résistant
I

UL
ariles

à la sécheresse mais
Pinède à

nécessite une dispo-


C

pin d’Alep

utoriel oogle Eart et ficiers ournis


nibilité en eau d’au

moins 160 mm par


Chênaie à Nice
 ature de la roche mère

mètre de sol. chêne liège

mer

Toulon
E

Mediterranée
égétation potentielle
0 50 km
E

L
U
C
de la ôte d’ur 

ocemère  roche de la croûte terrestre

 uelues espèces végétales rencontrées sur la Côte d’ur


dont l’altération participe à la oration
P

d’un sol et sur lauelle le sol repose.

égétation potentielle  véétation ui se


La disponibilité en eau d’un sol dépend de sa profondeur et de sa

développerait si on cessait l’intervention


texture, paramètres liés en partie à la nature de la roche-mère. Un

de l’oe usu’à ce u’elle atteine

sol argileux contient par exemple plus d’eau qu’un sol sableux.

un tpe de véétation stable.


S

La réserve utile est exprimée en millimètres d’eau par mètre de

ésere utile  uantité d’eau aiale

sol. Les moyennes annuelles sont indiquées ci-dessous.

ue le sol peut contenir et restituer au

plantes.

CE

Consigne

Extraire et exploiter des informations

de documents, résoudre un problème

scientifique

Montrer ue la oration


1

1  14 .

UL

la coposition d’un sol et la


1

14  1 .

véétation ui peut s’ développer

1

 1 .

résultent d’une interaction entre

les roches et la biosphère.

 éserve utile dans la couche arable ertile du sol

Questionnement diérencié

(ource  oole arth)

Chapitre 8  Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse  151
rigine de la ertilité des sols 

Activité 2
le recyclage de la biomasse

haue année à l’autone 5 tonnes de euilles ortes tobent au sol sur

RESSOURCES NUMÉRIQUES

un hectare de orêt de chênes. u printeps ces euilles ne sont plus visibles

et les arbres coencent à en produire des nouvelles. ette production QUESEE ÉECÉ

CLE   Utilisation des


nécessite de la atière inérale en partie puisée dans le sol.

appareils de erlèse et aermann

CUE  Clé de détermination


Comment les minérau du sol sont-ils renouvelés

de la aune du sol

dans un écosystème naturel ?


CLE   esure du

dégagement de C par le sol


CUE  iomasse et régime

alimentaire de quelques êtres

iants du sol

es êtres vivants du sol

Les appareils de Berlèse et Baer-

N
mann permettent de recueillir

les animaux du sol.

 Méthode de Berlèse : les arthro-

podes de la litière fuient la lu-

mière et la chaleur émises par

E
c niau

la lampe, traversent un tamis,

du sol

glissent sur un entonnoir et


recueillis par

la éthode
tombent dans un bécher. Cette 1 

de erlèse

méthode permet de recueillir la

M
a ppareil de erlèse

mésofaune du sol).

 Méthode de Baermann : les vers

recherchent l’humidité, quittent

la litière qui se dessèche sous

l’effet de la lampe et passent


I

dans l’eau contenue dans un d Ver

néatode

tube caoutchouté.
C

du sol

Les animaux ainsi re c u e i l l i s


recueilli par

peuvent être identiés à l’aide la éthode


1 μ

de aerann
d’une clé de détermination.

b ppareil de aerann
E

rotocole   Utilisation des appareils de erlèse et aermann

1 ecueillir la aune du sol

Les êtres vivants du sol sont liés entre eux par des larves d’insectes) consomment les débris végétaux et
P

chaînes alimentaires ; l’ensemble de ces chaînes forme animaux ; les coprophages (collemboles) consomment

les excréments ; les carnivores (taupe) mangent les

ganismes du sol sont variés : les détritivores (cloportes, autres animaux.

limace taupe
iule clopor te
S

50 mm 150 mm
60 mm 12 mm

nématode

Litière Filaments de
0,8 mm

champignons

gloméris

15 mm

lithobie

40 mm

pseudoscorpion

lombric
3 mm
collembole

100 mm
éseau
4 mm

Débris
trombidion
oribate
trophiue

végétaux bactéries
1 mm
0,5 mm
est mangé par dans un sol

0,001 mm

orestier

 es réseau trophiues dans le sol

152  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


e rôle des décomposeurs

En 1877, Schloesing et Muntz ont versé de l’eau d’égout

ilaents céliens
chargée en matière organique sur deux colonnes rem-

plies de terre de jardin brute préalablement chauffée

ou non (2 h à 100 °C). L’eau, ajoutée chaque jour au

sommet de la colonne, traverse toute la terre en 8 jours

et est analysée à la sortie. Les ions ammonium (NH )


4

proviennent de la dégradation rapide de l’urée (com-

posant de l’urine, présente dans les eaux d’égout) par

des bactéries. Les végétaux ne peuvent absorber qu’une

petite quantité des ions NH présents dans le sol. Les


4

nitrates NO constituent la forme oxydée et minérale


3

de l’azote, facilement absorbée par les végétaux.

N
HISTOIRE

DES SCIENCES

3 es euilles mortes en cours de décomposition

dans la litière d’un sol orestier


eau eau

d’égout d’égout

E
contenue dans le sol et l’utilisent comme source

d’énerg ie. Par respiration cellulaire, les molécules terre terre

normale chauffée

organiques sont dégradées en libérant de l’énergie et

à 100 °C

M
en rejetant du CO , la forme minérale du carbone : un
pendant
2

2 h

P rot o c o l e
a Montae

onde
100 g de terre de jardin brute utilisé par
I

à 
 chloesin
ou stérilisée (préalablement

et Munt
C

chauée à 100 °C pendant

une heure) sont placés dans +

Présence de NH Présence de NO
4 3

une enceinte. La concentra-


dans l’eau sor tie dans l’eau sor tie
Contenu

tion en CO dans l’enceinte


2 de la colonne
Au jour Au jour Au jour Au jour

est mesurée pendant 120 min.

2 20 2 20
E

a ispositi epériental
Terre de jardin

+++ – – ++

brute

CO (%)
2

Terre de jardin

+++ + – –

chauffée à 100 °C
P

b ésultats observés par chloesin et Munt

Terre de jardin brute

2,5

 a minéralisation de la matière organiue


S

E

L
U
C
1,5


ésoaune  enseble des êtres vivants du sol dont

la taille est coprise entre   et 4 .

0,5

Terre de jardin stérilisée

Consigne

0
16 48
32 64 80 96 112

Temps (minute) Concevoir et mettre en œuvre un protocole,

communiquer sur ses résultats en argumentant

b oncentration de  en onction du teps dans une


enceinte contenant de la terre de ardin stérilisée ou non dentifier les décoposeurs présents dans

le sol et ontrer ue leur action est


rotocole   esure du dégagement de C par le sol

indispensable au recclae de la atière

 ise en évidence epérimentale


oraniue en atière inérale.

de la décomposition de la matière organiue


Questionnement diérencié

Chapitre 8  Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse  153
ertilité des sols en agriculture
Activité 3

e RESSOURCES NUMÉRIQUES

u début du XIX siècle on considérait ue seule de la atière oraniue pouvait

donner naissance à de la atière oraniue et donc ue la atière sèche


QUESEE ÉECÉ

des plantes dérivait de l’huus (« théorie de l’huus »). epuis on a ontré


É  Qu’estce qu’un engrais

ue les plantes produisent leur atière oraniue à partir d’éléents inérau cimique en agriculture 

puisés dans l’air ( ) et dans le sol (phosphore potassiu aote). insi l’aote CLE   bseration

de poils absorbants sur graines

est un éléent vital pour la plante car il peret la oration des protéines

de radis en germination

et de la chlorophlle constituants essentiels des véétau verts.

É  Une conséquence

du lessiage des nitrates

Comment maintenir la ertilité des sols agricoles alors


CE LE E 

ue la biomasse produite est en grande partie eportée ? Les marées ertes en retagne

pport d’engrais pour les plantes

N
 
Mise en culture

avec la solution

de chapinons

Mise en culture

E
en sol stérile

4 

M
bservation

des racines

au icroscope

optiue
a bservation de poils absorbants

(raine de radis erée) b lants de éraniu obtenus après trois ois de culture
I

Le géranium est une plante facile à bouturer, les tiges Une association entre la racine et un champignon, telle

sectionnées sont capables de développer de nouvelles qu’elle est observée ici avec le géranium, est présente
C

racines et de produire un nouveau plant. Une bouture chez près de 95 % des végétaux. Nommée mycorhize,

est réalisée dans un sol stérile alors qu’une autre est cette association permet à la plante d’augmenter sa

mise en culture avec une solution de champignons surface d’absorption dans le sol : le lament du cham-

microscopiques du sol. Au bout de trois mois, les deux pignon prolonge le rayon de prospection des racines

plants obtenus sont comparés et leurs racines sont et puise des éléments nutritifs variés dans un grand
E

observées au microscope. volume de sol. La plante fournit au champignon des

substances organiques : il s’agit d’une symbiose.

rotocole   bseration

1 es structures racinaires spécialisées dans l’absorption des éléments du sol


de poils absorbants sur graines
P

de radis en germination

Les e n g ra i s à base d’azote nitrique

Caractéristiques

sol riche en huus sol riche en huus


(contenant des nitrates, NO ) sont di-
3
ENGRAIS CE.
 éosine  bleu de éthlène
S

Engrais NPK (MgO, SO ) 12.8.16 (3, 25) rectement assimilables par les plantes,
(ion charé (ion charé
3

contient des oligo-éléments.


néativeent) positiveent)

car ils ne sont pas retenus par les parti-

Composition

cules du sol, alors que les engrais à base

12 % d’azote (N) total dont 5 % d’azote nitrique

d’azote ammoniacal (contenant des ions

et 7 % d’azote ammoniacal.

8% d’anhydride phosphorique (P O ) soluble ammonium, NH ) ne sont pas instan-


2 5 4

dans le citrate d’ammonium neutre et dans l’eau,

tanément disponibles pour les plantes,

dont 6,4 % soluble dans l’eau.

bleu de

16 % d’oxyde de potassium (K O) soluble dans l’eau. car ils sont xés sur les particules du sol.
éosine 2

éthlène

3 % d’oxyde de magnésium (MgO) total dont 2,4 %

Les engrais « organiques » (fumier, entes


soluble dans l’eau.

25 % d’anhydride sulfurique (SO ) total dont 20 %


de volaille, compost, etc.) contiennent
3

soluble dans l’eau.

des quantités importantes d ’ a z o t e,


0,02 % de bore (B) total, 0,06 % de fer (Fe) total,

0,01 % de Zinc (Zn) total.


phosphore et potassium, sous forme

Engrais Pauvre en chlore.

organique et minérale. La part d’azote

b Une notice de coposition pour


minéral se présente essentiellement sous

un enrais issu de l’industrie


+ –

forme d’ions NH , NO et NO
a ispositi epériental chiiue
4 3 2

 Capacité de rétention des ions d’un sol riche en humus

154  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


mpact variable des pratiues agricoles sur le lessivage

L’essentiel de l’azote minéral épandu au prin-

Appor t d’engrais de

temps est absorbé par les plantes pendant


synthèse (chimique)

la période de croissance. Au printemps et en

Pluies
été, l’évapotranspiration élevée du sol et des

cultures limite considérablement le risque de

fuite d’azote par lessivage. Mais à l’automne,

après la période végétative, la biomasse micro-


Sol

bienne continue à minéraliser l’azote organique

Lessivage

du sol et produit de l’azote minéral. En l’absence


Absorption racinaire

de couvert végétal, cet azote minéralisé et les

Percolation

excédents éventuels d’engrais apportés s’ac-


par ticules du sol

Rivière
cumulent pour former un reliquat qui pourra (argiles et humus)

plus ou moins percoler pendant l’hiver lors de la nitrates NO


3
Nappe phréatique

N
recharge des nappes par les pluies drainantes.

3 e lessivage, un phénomène saisonnier

E

L
U
C


E
Les marées vertes (développement massif et rapide d’algues à la belle saison)

affectent depuis les années 1960 de nombreuses plages de Bretagne. Ce phé- oils absorbants  située au

niveau de la racine one de


nomène est causé par des ux d’azote liés aux activités de culture et d’élevage.

passae entre la solution


Les échouages d’algues vertes génèrent des risques pour la santé, nécessitent

du sol et l’intérieur de la

M
de mettre en place un ramassage et un traitement coûteux et nuisent aux acti-

plante.

vités économiques et de loisir sur la frange littorale (conchyliculture, baignade,

ycories  association

pêche à pied, randonnées pédestres ou équestres). Car si les épisodes de marées

(sbiose) souterraine

vertes restent courts et irréguliers, ils modient l’aspect visuel du littoral, à quoi
entre les racines d’une

s’ajoutent les odeurs de putréfaction des algues en décomposition.


plante chlorophllienne et le

céliu d’un chapinon


I

 mpacts des marées vertes ui prélève sur la plante

les sucres nécessaires


C

à son étabolise ais

Depuis la prise en compte du problème des nitrates en Europe, un ensemble

lui ournit « en échane »

de bonnes pratiques agriculturales ont été proposées et testées.


des ions inérau et de

l’eau puisés dans le sol.

Situations augmentant

Pratiques diminuant les risques de lessivage Lessiage  entraîneent


E

les risques de lessivage

des substances inérales

 Choisir des cultures valorisant ecacement l’azote  For te quantité d’azote résiduel du sol par les eau de

minéral disponible dans le sol après la récolte ruisselleent.

 Fractionner les appor ts d’azote minéral pour ajuster  Sol peu profond, sol sableux Concyliculture  élevae
P

l’azote disponible aux besoins de la culture et très ltrant (à faible réser ve des couillaes tels les

utile) huîtres oules palourdes.


 Favoriser le bon enracinement des cultures

 Épandage sur sols gelés,


 Épandre avec précision les engrais en respectant

inondés, détrempés ou
les distances par rappor t aux cours d’eau

enneigés
S

 Mettre en place des bandes enherbées entre

 For tes pluies après l’appor t,


Consigne
les plans d’eau et les parcelles cultivées

sols saturés d’eau ou risque


 Assurer la couver ture hivernale des sols (cultures

Pratiquer une démarche


d’inondation
d’hiver semées tôt) pour piéger la minéralisation

scientifique pour envisager

 Appor t d’azote en excès


d’automne et les éventuels excédents de fer tilisation

des solutions réalistes

par rappor t à la capacité


 Maintenir une bonne structure du sol pour éviter
à une problématique

d’absorption de la plante
le ruissellement

pliuer pouruoi
 Cultures à faible
 Limiter et raisonner les appor ts d’engrais organiques

enracinement l’épandae d’enrais


en automne en l’absence de cultures pièges

peut être à la ois

Les excédents d’azote d’origine agricole se stabilisent ou diminuent dans la


bénéfiue pour

plupart des pays. Mais compte tenu du temps de réponse des grands aquifères,
les plantes et néaste

la diminution des teneurs en nitrates est souvent jugée trop lente. Des efforts
pour l’environneent

supplémentaires seront donc nécessaires.


et coent on peut en

ource  Évaluation européenne sur l’aote 11


liiter les conséuences

néastes.

 es risues de lessivage variables suivant les pratiues et situations

Questionnement diérencié

Chapitre 8  Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse  155
ourrir l’umanité en limitant ou

Activité 4
compensant les impacts sur les sols

« Les sols n’en peuvent plus. À orce de pollutions industrielles de pesticides

RESSOURCES NUMÉRIQUES

à hautes doses d’urbanisation orcenée d’érosion de déorestation et

d’irriation al contrôlée près d’un uart des terres cultivables dans le onde QUESEE ÉECÉ

CLE   bseration
sont déà déradées. t on deandera bientôt au terres arables de lutter

de nodosités

contre le réchaueent cliatiue en piéeant le carbone de ieu filtrer

É  griculture de

l’eau de reccler les déchets urbains ou encore de participer au aintien de

conseration  intercultures

la biodiversité. »

É  Étude  de l’érosion

aniel ahon proesseur de éochiie – Le monde   uin 


des sols en laboratoire aec

un simulateur de pluie

É  Un robot pour déserber


Comment gérer les sols pour une agriculture durable ?

de açon ciblée

es légumineuses pour ertiliser le sol

N
L’intérêt des légumineuses est connu

sol où on l’a semée et elle tient lieu de

E
fumier. Une culture de lupin engraisse

les champs et les vignes, il tient lieu

du meilleur engrais » (Pline l’Ancien).

De plus, par leur taux de protéines

M
élevé, elles tiennent un rôle important

dans l’alimentation humaine (dans

beaucoup de pays, elles remplacent

a odosités sur les racines d’un plant de trèfle

les protéines animales) et dans celle

des animaux, en particulier les porcs

Une fois entrées dans les cellules de la no-


I

et les volailles.

dosité, les bactéries du sol Rhibozium sont


C

capables de réduire l’azote de l’air (N )


2

en ammonium (NH ). L’ammonium sera


4

alors incorporé dans les acides aminés

des protéines vég étales pour soutenir


euitpo

euitpo

la croissance des légumineuses. En re-


E

tour, les plantes hôtes fournissent aux


eipocsorci

eipocsorci

Rhibozium symbiotiques l’énergie et les

nutriments nécessaires à leur survie in-

tracellulaire. Ces associations bénéques

5 
P

entre plantes légumineuses et Rhibozium

b odosité de trèfle colorée au bleu c ellule de nodosité 15 μ


sont appelées symbioses xatrices d’azote.

de éthlène

rotocole   éalisation d’une

1 ne symbiose entre des bactéries fiatrices d’aote et les légumineuses


S

préparation microscopique de nodosités

On peut observer les effets des bactéries

sans

avec
Rhibozium sur la croissance des légumi-
avec nodosités nodosité

nodosités

neuses lorsqu’elles sont inoculées dans

un champ d’arachides (à gauche), ou en

laboratoire sur Vigna unguiculata (à droite).

On distingue clairement qu’en absence

de Rhibozium symbiotiques, et lorsqu’elles

sans

souffrent d’une carence en azote assi-


nodosités

milable, les plantes se développent mal.

 Comparaison de la croissance de légumineuses inoculées ou non avec la bactérie hiobium

156  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


es stratégies pour limiter l’érosion des sols

Sur un sol tassé par des engins agricoles lourds et un labour ré-

pété, l’eau s’inltre difcilement, ruisselle en surface, entraînant

avec elle sels minéraux, argiles et résidus phytosanitaires et allant

jusqu’à arracher des morceaux superciels de sol lors de fortes

pluies… On estime que l’érosion moyenne des sols en Europe

–1 –1

est voisine de 2,4 t.ha .an sur un sol tassé et labouré de façon

répétée. Par comparaison, le taux moyen de formation des sols

–1 –1

n’est que d’environ 1,4 t.ha .an

ources  uparo et Environmental Science & Policy 54 15


uisselleent de l’eau et érosion du sol

3 Tassement et érosion des sols

Les vég é t a u x limitent le ruissellement en

N
retenant l’eau (les feuilles freinent les gouttes

et les racines favorisent son inltration). Lors P rot o c o l e

d’une érosion causée par des vents forts, le

Les cuvettes compor tant le carré de pelouse ou du terreau nu sont

couvert végétal protège le sol en maintenant


inclinées d’un même angle. Le tuyau est placé au point surélevé des

E
une couche d’air immobile proche du sol. De
cuvettes ; le jet d’eau est dirigé vers le bas de la cuvette.

plus, les racines donnent de la cohésion au sol,

limitant aussi l’érosion.

M
I
C

a andes enherbées entre des ranées de vine b Modélisation analoiue de l’érosion sur sol nu ou enherbé

 es pratiues pour préserver les sols


E

E

L
U
C


À l’avant du robot, une caméra

odosités  développeent
repère les adventices, an de

iportant de certaines ones

permettre une pulvérisation


P

des racines dû à la présence de

t rè s localisée d’herbicide à

bactéries fiatrices du diaote

l’aide de buses orientées par


de l’air.

des bras articulés. Ainsi, on


Labour  techniue de travail

divise la quantité d’herbicide


d’un sol cultivable consistant
S

par 20 par rapport à un passage à ouvrir la terre à une certaine

proondeur à la retourner avant


en plein. Le robot peut couvrir

de l’enseencer ou de planter.
entre 1 et 3 hectare(s) par jour,

Érosion d’un sol  décapae des


sa zone d’action étant délimi-

particules de surace d’un sol.

tée par GPS.

dentices  plantes indésirables.

use  tuau.
 n robot pour désherber

Consigne

Pratiquer une démarche scientifique pour envisager des solutions réalistes à une problématique

À l’aide des docuents ournis ustifier les trois rands principes de estion des arosstèes de

l’ariculture de conservation ()  (1) perturbation iniale du sol () aintien d’une couverture

véétale peranente en surace () diversification des rotations et associations de cultures.

Questionnement diérencié

Chapitre 8  Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse  157
Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan

Caractéristiues des sols,

gestion durable des agrosystèmes

et production de biomasse

Activité 1 ’organisation et l’origine des sols

d’êtres vivants et en partie de l’altération de la rocheère sur lauelle il repose.

N
n surace se trouve la litière orée des débris aniau et véétau  la atière

oraniue issue de sa déradation constitue l’huus.

La nature de la rocheère influence certaines caractéristiues du sol coe

le p et donc la véétation ui peut s’ développer.

E
Activité 2 rigine de la ertilité des sols : le recyclage de la biomasse

Le sol est peuplé d ’ê t r e s vivants très nobreu et diversifiés oranisés

M
en inérau ce ui assure sa ertilité.
I

Activité 3 ertilité des sols en agriculture


C

Le sol source d’éléents utiles à la croissance des véétau s’appauvrit lors

des racines est avorisée par les corhies. Les sols peuvent retenir et stocer

des cations (eeple   ) ais les anions (eeple   ) disponibles pour


4 
E

les plantes peuvent être lessivés. Leur présence dans les eau souterraines ou

de surace peut avoir des conséuences néastes pour l’environneent ou la

santé. ertaines pratiues aricoles intérant une utilisation raisonnée des

enrais peuvent éviter les pertes par lessivae.


P

Activité 4 ourrir l’humanité en limitant ou compensant les impacts

sur les sols


S

eistent telles ue la rotation ou l’association des cultures ou encore l’utilisa

tion d’enrais naturels oraniues. i l’érosion du sol provouée par les ortes

pluies peut être aravée par certaines pratiues aricoles (enins lourds la

bour répété) le aintien d’un couvert véétal peranent peut la liiter. es

pratiues innovantes issues de la recherche aronoiue pourraient réduire la

pollution des sols par les produits phtosanitaires.

e retrouve le bilan au ormat ys

SCLÉS
Lexique p. 248

décoposeurs réseau trophiues

sol ertiliser ccle de la atière bioasse

e révise les mots-clés avec des flash-cards

158  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


CÉ  É

 À ÉCT

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… -C

T 

Formation d’un sol

Décomposeurs

Végétation

Sol

en formation

Litière

Horizon A (constitué

d’humus et issu de

la dégradation de la litière)

N
Roche -mère

Altération

Horizon C

de la roche -mère

(roche -mère altérée)

E
Roche -mère

Gestion des sols cultivables pour une agriculture durable

M
Désherbage
Mycorhizes Rotation Engrais
Pulvérisation Semis Couver t

mécanique Bandes
préser vées et association naturels
ciblée sans labour végétal

et cultures enherbées

de pesticides préalable permanent

intermédiaires
I

Gaz à effet de serre


C

Engins agricoles lourds


Précipitations
Mycorhizes Nodosités

Labours répétés
préser vées

Sol nu…

Marées ver tes


E

Eaux polluées

par nitrates
Compaction et érosion
e g a mi

et pesticides
accrue du sol
P

Ruissellement

Solutions réalistes envisagées


ne

Lessivage Risques et impacts néfastes liés

Eaux souterraines

aux pratiques agricoles

e révise avec le schéma en vidéo

Un sol résulte d’interactions entre les roches et la biosphère. Les décoposeurs du sol recclent

la atière oraniue en atière inérale ce ui assure sa ertilité.


etxet

Les véétau prélèvent de la atière inérale dans le sol et produisent de la bioasse.

ertains inérau apportés dans le sol par les enrais ainsi ue les pesticides sont lessivés et

peuvent avoir des conséuences néatives sur l’environneent. L’érosion du sol provouée par la
ne

pluie peut être aravée par un travail inadéuat du sol pour l’ariculture. es pratiues aricoles

raisonnées et issues de la recherche aronoiue perettent de liiter le lessivae et l’érosion.

e révise avec la version audio

Chapitre 8  Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse  159
c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s



TCT

T CÉ

 hoto à commenter
our chaue uestion,

QCU
indiuer la proposition eacte.
résenter oralement la photo en utilisant les mots

clés suivants :

sol – roche ère – litière – huus – atière

1 es microorganismes ui vivent dans le sol :

oraniue – atière inérale – recclae

a doivent être éliinés car ils sont une

source de aladies pour les plantes.

b doivent être préservés car ils participent

à la ertilisation du sol.

c doivent être éliinés car ils déradent

les sols.

d doivent être préservés car ils servent

N
de nourriture au plantes.

 ’érosion d’un sol peut être limitée par :

a son arrosae ournalier.

b un labour répété entre chaue culture.

E
c un apport contrôlé d’enrais.

d un couvert véétal peranent.

3 es décomposeurs :

a recclent la atière inérale en atière

M
oraniue.

 hrases à construire

b recclent la atière oraniue en atière

Écrire une phrase ui contient les mots suivants.


inérale.

c sont tous des chapinons.

a

d sont tous des bactéries.


I

icrooranises

 e sol est une ressource ragile car :


C

a les plantes consoent les inérau

b

ui s’ trouvent.

b il ne s’en ore plus à l’heure actuelle.

c pollution

c sa oration est lente et sa déradation

rapide.
d
E

pollution

d ses débris véétau et aniau sont

déradés par des décoposeurs. araver


P

 rmations à corriger

 éfinitions inversées

odifier ces ausses armations pour

etrouer le terme scientifiue défini dans

les transormer en phrases ustes.

chacune des propositions suivantes.


S

a Le sol est de nature eclusiveent inérale.

a raction oraniue du sol constituée de

b L’huus est oré de atière véétale

la atière en décoposition.

en décoposition.

b decti utilisé pour désiner un sol ui

c Le sol est oré d’un horion hooène

produit en randes uantités des véétau

ui va de la roche ère usu’à la litière.

utiles de ualité  s’oppose à stérile.

d uand il pleut l’eau eporte plus acileent

c ntraîneent des ions inérau du sol

les sols couverts de véétation.

par les eau de pluie et de ruisselleent.

d pression désinant à la ois les nitrates

( ) les nitrites ( ) et l’aoniu


 

( ).
4

160  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


c i ce
E xe r

 e sachet de thé, un indicateur scientifiue ?

Compétence  Pratiquer une démarche scientifique

À partir de l’eploitation des


Pourcentage de masse restante

documents et des connaissances 100

température du sol = 15 °C

du chapitre, indiquer si des

80
température du sol = 25 °C

sachets de thé constituent un

60
bon matériel scientifiue pour

déterminer la capacité

40

de décomposition d’un sol.

20

Temps ( jour)

N
0 20 40 60 80 100 120 140

 Évolution de la masse d’un sachet de thé vert au cours du temps

dans un sol de orêt tempérée à deu températures diérentes

E
Pourcentage de

Une expérience mondiale a été menée pour


Milieux naturels

décomposition

comparer le rôle du sol sur la dégradation de

Déser t (Chine) 0,4 %


la matière. Le sachet de thé, matériau bio-

dégradable accessible partout, a été choisi

M
Tourbière néerlandaise ou mangrove (Floride) 1 %

comme support.

Sol de prairie (Islande), forêt néerlandaise,

Pour observer la décomposition d’un sachet

forêt de bouleau autrichienne, laboratoire 2 %

de thé dans un sol de forêt à deux tempéra-


à 15 °C

tures différentes, des sachets de thé vert sont

Forêt mixte (Autriche) 2,5 %

pesés, puis enterrés sous 8 cm de sol pendant


I

Forêt tropicale (Panama) 4 %


140 jours en laboratoire. Tous les dix jours, les
C

sachets et leur contenu sont déterrés et pesés.

3 ourcentage de décomposition perte de matière

par our d’un sachet de thé dans d’autres milieu

1 ne epérience de décomposition


naturels
E

Solution
M ét h o d e

Analyse du Doc. 1 : Les sachets de thé contiennent de la matière végétale (feuilles)

Rechercher les intérêts de

et sont donc biodégradables. Peu chers et présents par tout, ils sont un matériel expé -
l’utilisation des sachets
P

rimental facile à mettre en œuvre.


comme matériel expérimental

(Doc. 1)

Analyse du Doc. 2 : On note une diminution de masse des sachets en deux phases.

Une phase rapide de 20 jours, où les sachets perdent entre 50 et 70 % de leur masse,

Lire et interpréter

puis une phase de quasi-stagnation de la masse. Le contenu des sachets de thé se


S

le graphique en regardant

dégrade rapidement.

l’allure générale des deux

courbes (Doc. 2)
Analyse du Doc. 2 : Selon la température, la per te de masse n’est pas la même : de

50 % en 20 jours à 15 °C et de 70 % en 20 jours à 25 °C. Une hausse de température

Lire et interpréter augmente donc la vitesse et l’intensité de la dégradation des sachets de thé.

le graphique en comparant

Analyse du Doc. 3 : Le pourcentage de décomposition de la matière organique varie


les deux courbes (Doc. 2)

en fonction des conditions climatiques (ici température), qui sont diérentes selon les

écosystèmes. Le pourcentage et donc la vitesse de décomposition varient en fonction

Comparer les taux de


de l’écosystème (température, pluviométrie, type de sol, composition de la litière, etc.).

décomposition dans divers

Conclusion : Peu chers et faciles à trouver, les sachets de thé permettent de déter-
milieux naturels et interpréter

miner l’état de santé d’un sol en mesurant sa capacité à dégrader la matière qui s’y
les résultats (Doc. 3)

trouve. Si on répète ces mesures dans le temps, on peut obser ver d’éventuelles va-

riations qui pourront permettre de donner une indication sur la capacité des sols à

Conclure
décomposer la matière vivante.

Chapitre 8  Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse  161
c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

1 n ertilisant naturel du sol, l’urine

mg

160

Des graines d’ivraie (plante herbacée) sont mises en culture dans trois pots 140

120
contenants un sol identique. Le pot T (témoin) est arrosé avec de l’eau déminéral-

100

isée, le pot U est arrosé avec de l’urine et le pot S est arrosé avec une solution
80

60
contenant uniquement de l’azote minéral. Après 21 jours, les plants sont coupés

40

et la biomasse sèche de leurs par ties aériennes (tiges et feuilles) est mesurée.

20

ource   17


0

T U S

Apport d’azote minéral (nitrates) par pot

Apport d’azote organique (urée) par pot


T U 

 pport d’aote dans

N
les diérentes cultures

2,5

E
2

1 es trois cultures observées après 2 ours


1,5

0,5
nterpréter des résultats et en tirer des conclusions, formuler une hpothèse

M
0

T U S
a ontrer l’eet de l’arrosae à l’urine sur la ertilité du sol.

Biomasse aérienne sèche

b roposer une ypotèse pour epliuer la diérence observée

3 iomasse aérienne sèche


entre le traiteent à l’urine et à la solution d’aote inéral.

produite en 2 ours
I

11 ne histoire de parcelles 


C

Un agriculteur possède deux parcelles qu’il a cultivées de la même façon

La quantité de bactéries est estimée par

avec du blé, mais la parcelle 1 a obtenu un rendement bien supérieur à

la mesure de la concentration moyenne

la parcelle 2. Avant cette culture, la parcelle 1 était une prairie extensive.

en ADN microbien.
E

La parcelle 2 est cultivée depuis de nombreuses années en monoculture.

Concentration moyenne en ADN micrcobien (µg par g de sol)

0 2 4 6 8 10 12 14

L’humus est la couche supérieure du sol entretenue et modiée

prairies extensives 12,5

par les êtres vivants du sol (comme les bactéries), qui dégradent
P

jeune prairie (6 à 10 ans)


11

la matière organique. Il se combine à l’arg ile pour former le

forêts de feuillus
9,5
complexe argilo-humique.

grandes cultures
9

30 mL 30 mL 30 mL 30 mL

milieux naturels, parcs urbains


8

d’eau d’eau d’eau d’eau


S

forêts de conifères
8

pelouses naturelles
8

monocultures
7

vergers
6

Terre Terre Terre de la Terre de la

riche en privée parcelle 1 parcelle 2

 uantité de bactéries en onction


humus d’humus

de l’usage du sol

nterpréter des résultats et en tirer

des conclusions

À partir de l’enseble
Eau Eau

trouble trouble
des docuents proposer

des hpothèses au diérences

de rendeent des deu parcelles.

1 chématisation d’epériences sur diérents sols

Questionnement diérencié

162  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


1 Conséuences du labour sur l’érosion des sols

An de préparer le sol à un semis et d’enfouir les résidus de culture qui restent en sur face, les agriculteurs retournent

régulièrement leurs terres : c’est le labour. Diérentes études ont permis d’évaluer les conséquences du labour sur les sols.

Terre empor tée (tonne de terre par hectare) Longueur du ruissellement d’eau (mètre) 153

147

Nombre d’organismes
6 12

2
par m

–2
Biomasse (g m ) 11,1
5 10

3
Rejets de vers de

ellecrap
4 8 –2 –1

ellecrap
terre (kg m an )

1
ellecrap
3 6
b

d
a

3
c

1
2 4
ellecrap

ellecrap

ellecrap

ellecrap

ellecrap

ellecrap

ellecrap
25

1 2 18
1,4

N
0 0

avec labour sans labour avec labour sans labour avec labour sans labour

1 uantité de terre érodée et longueur du ruissellement  ets du labour sur les êtres

en surace après une orte pluie vivants du sol

E
ource  thèse . rand () ource  suparo.r

nterpréter des résultats et en tirer des conclusions

râce au trois historaes ournis déterminer les conséuences du labour sur les sols.

M
Questionnement diérencié

13 ne agriculture sur les toits


I

Depuis 2011, un vaste toit-terrasse de 800 m a été transformé

en potager expérimental à Paris. Sur ce toit de l’école Agro


C

Paris Tech, le sol utilisé est articiel, issu du recyclage de dé-

chets organiques abondants en milieu urbain et périurbain :

bois d’élagage broyé et compost urbain auquel on ajoute

des vers de terre et des champignons. Le sol ainsi constitué


E

est léger et peu coûteux. Des chercheurs ont comparé cette

culture à celle sur un terreau enrichi de jardinerie.


Un potaer sur les toits au cœur de aris

La production de tomates afche un bon rendement.

La culture bénécie du « microclimat » méditerra-


P

Sol expérimental

néen du toit. Les tomates semblent ne pas contenir

issu du recyclage

de particules polluantes car celles-ci ne montent pas

de déchets

aussi haut dans l’air urbain. La variété choisie, peu

organiques
fréquente car difcile à transporter, est appréciée
S

urbains
pour son goût et vendue en circuit court, garantissant

ainsi sa fraîcheur. En 2017, Paris comptait 1,7 ha

de cultures sur les toits et plus de 12 ha au sol. Il

faudrait cultiver 1,5 fois la surface de la ville pour

Terreau

assurer son autosufsance en légumes. Mais tous

enrichi de
les toits ne sont pas accessibles, ni assez étanches,

jardinerie
ni avec une pente adaptée, ni sécurisés. En 2020,

on estime que 500 tonnes de légumes pourraient

être produites par an, créant ainsi une centaine

ultures epérientales sur les toits d’ro aris Tech d’emplois.

onder ses choix de comportement responsable visàvis de sa santé

ou de lenvironnement en prenant en compte des arguments scientifiques

éterminer en le ustifiant si l’ariculture sur les toits urbains vous seble intéressante à développer.

Questionnement diérencié

Chapitre 8  Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse  163
c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe

Les vers de terre,

des alliés de l’agriculture

Les ver s de terre représentent la biomasse animale continent ale la plus abondante. Il en exis te

10 000 espèces dans le monde, dont 150 en France métropolit aine. Dans les champs cultivés,

ils améliorent les carac téris tiques physiques du sol et par ticipent à la nutrition des cultures.

N
1 Les vers de terre dans un sol cultivé

On distingue trois types de vers de terre :

E
Espèces épigées

– les épigés (petits) se nourrissent en surface

Turricule Habitants de la litière

de matière organique et de végétaux en

décomposition ;
0
elbara

– les endog és (moyens) creusent de pro-

M
Galeries des vers sous terre :

fondes galeries et se nourrissent de terre Enduit de déjections

Espèces endogées
ehcuoC

mélangée à la matière organique ; 10


Galeries superficielles Racines de plantes

– les anéciques (gros) cherchent leur nourri-


Terre
15

ture à la surface du sol puis la distribuent Espèces anéciques


Galeries

20 Galeries verticales
partiellement remplies de déjections
en profondeur grâce aux galeries verticales
I

qu’ils creusent.
25
C

Les galeries des vers de terre facilitent la


l o s- s u o S

30

pousse des jeunes racines. Ils augmentent

Anciennes

la porosité et donc la fertilité du sol : l’eau

galeries
400

et les sels minéraux peuvent circuler dans

Profondeur (cm)

leurs galeries.
E
P

 Composition des turricules 3 Estimer la biomasse de lombrics

et de la terre cultivable présents dans un sol

avoisinant les galeries


P rot o c o l e


Délimiter au sol une parcelle carrée de 50 cm de côté (0,25 m²).
S

Terre cultivable

Préparer une solution de 150 g de moutarde forte dans un arrosoir de 10 L d’eau.
Turricules

0 – 20 cm

en sur face Arroser la parcelle : l’arrosage aura pour conséquence de provoquer une

de profondeur

irritation des vers et de les conduire à une réaction de fuite hors du sol.

Azote global (%) 0,35 0,25 ●


Récupérer après 15 min les animaux à la sur face et les capturer dans un

récipient contenant un peu d’eau.


Carbone

5,2 3,32

Répéter l’arrosage lorsque les vers sont sor tis.
organique (%)


Peser les vers récoltés : cette masse représente la biomasse de vers sur 0,25 m².

Humidité (%) 31,4 27,4



À l’aide de Google Ear th, mesurer la super cie du champ (outil règle,

-1

NO (mg.L ) 22,0 4,7 polygone, puis délimiter le champ).


3


Estimer la biomasse de vers sur 1 m² puis sur la super cie totale du champ.
3– -1

PO (mg.L ) 150,0 20,8


4

-1

2+ -1 Parcelle labourée 50 à 300 kg.ha


Ca (mg.L ) 2 793 1 993

-1

Parcelle non labourée 400 kg.ha


2+ -1

Mg (mg.L ) 492 162

-1

Bordure de champ 500 à 1 000 kg.ha


ource  entre de réérence en ariculture et aroalientaire

du uébec 5

ioasse de vers de terre dans diérents sols

164  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


 Compaction du sol et galeries de vers de terre

Une étude menée par l’INRA a montré les consé- La porosité du sol a été étudiée sur des carottes de

quences de la compaction du sol sur les vers de 4 cm de profondeur et 16 cm de diamètre grâce aux

terre. Un sol a été compacté par deux passag es rayons X, qui permettent d’observer les galeries de

successifs d’un tracteur alourdi par une remorque. vers de terre. Les galeries apparaissent sur la re-

40 % des vers de terre sont écrasés ou fuient la zone constitution en trois dimensions (en jaune : galeries

compactée. Après 3 mois, leur densité revient au au premier plan ; en bleu : galeries à l’arrière-plan).

même niveau que dans les zones non compactées.

N
E
État des aleries un ois après la copaction État des aleries 4 ois après copaction (à auche 

(à auche  sol téoin  à droite  sol copacté) sol téoin  à droite  sol copacté)

ource   1

M
 Eet des pesticides sur les vers de terre
I

La densité de trois vers de terre a été


–2
Densité de vers de terre (nombre.m )

mesurée dans différentes parcelles


C

30

agricoles, classées en fonction de leur


A. chlorotica

indice de traitement phytosanitaire


L. castaneus

25

(IFT) qui mesure le traitement par les

L. terrestris

insecticides, herbicides et fongicides :

20
E

Aporrectodea chlorotica (espèce endogée),

Lumbricus castaneus et Lumbricus terres-

15

tris (espèces anéciques). L’IFT moyen

en France est de 3,8 doses par hectare

10
P

et par an.

ensité des vers de terre en onction

0
1 2 3 4 5 6 7
S

de l’indice de traiteent phtosanitaire

Indice de traitement phytosanitaire (sans unité)


ource  roupe rançais des pesticides 14

es aleries de

vers de terre dans

un profil de sol

E

U
L Consigne
C


urricule  reet de ver de terre visible à la surace


dentifier lincidence des activités humaines sur

du sol.
lenvironnement, comprendre quun eet peut avoir

orosité  enseble des vides (pores) présents plusieurs causes

dans le sol.

À partir de l’ensemble des documents, identifier

ndice de réquence de traitements

le rôle des vers de terre dans la ertilité d’un

pytosanitaires   nobre de doses de

sol cultivé, et les conséuences des pratiues

réérence de produits phtosanitaires utilisées par

culturales sur la population de vers.


hectare et par an sur une eploitation aricole.

Critères de réussite

Chapitre 8  Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse  165
i ét é
soc

et t e qu e s t
ion est mot iv
ée

C p a r l a r e c h e
r c h e
d’u n e

mei l leu
re ef ca
rgumenter et communiquer sur des c ité économ
ique

de s e x plo
questions scientifiques et de société it at io
n s et d’u ne

opt im
isat ion
du temps
de t rava il,

et susc ite
d iver s
déb at
s (i mpa
Consigne ct s

su r le sol, qua l it
é de s pro du
it s,

env i r
on n e m e nt
, é c ono
Choisir un suet et réaliser une m ie de

l’ex ploi
t at ion,
temps
de t r ava
recherche documentaire sur nternet i l).

Le labo
ur est
une tech
nique
cult u-
ou au C afin de rassembler

N
rale de
travail
du sol
qui con
sist e à
davantage d’inormations pour

l’ouv r
ir à une
cer tain
e prof
ondeur
,
pouvoir organiser un débat
à la r et ou
r ner,
av a nt
de l’en s e
-

argumenté en classe.
men c
er. En mél a ng
ea nt le s ré-

égager les intérêts du suet présenté sidu s


de la pr é c é
dent e
c u lt u
r e,

E
et préciser ensuite les risues il ac c élèr
e la m i nér
a l i s at
ion . Il

assu re
ou les uestions soulevées. un désh
erbage
mécaniq
ue,

en enfou
issa nt les herb es
indé si-

rables.
Mai s c’est une
mét hod
e de
Chantie
r de labour
prép a

M
r at ion
É « e semis direct sous des ter res
ava nt
se-

et semis
couvert : une solution contre
m is
de blé
ex igea
nte en énerg
ie foss i le,
l’appauvrissement des sols »

susc ept
ible de dég r ade
r les sol s,
TC « nvironnement

acc roît
re l’éro sion
et agriculture les chires , p er t u
r b er la sols. En
France,
l’implan
tat ion
des
clés – Édition 2 » biod iver
sité, accé lére
r le dés to
c- c u lt u
res san s labou
r, asso c
iées à
TC « Techniues k ag e
du ca r b one
et le le s siv
ag e l’emp
loi d’he
I

culturales sans labour rbic ides


non séle
ct ifs
des n it rate
s. Les tech n
ique s
en retagne » san s ( g ly pho
s at e),
t end
à de v en
ir la
labour
asso ciée
s à une
gest ion
 : plication in- mét ho
C

de dom i
n a nt e
p ou r
c er-
tég rée
de l’initiative p du désh
erbage
limitent
ces t a i nes
c u lt u
res (col za,
blé, org e)
impact
s, rédu isen
t les int rant
s et repr ésen
t ant plu s du t ier s
de la
st imu
lent l’
act iv ité
biolog
ique des sup er
c ie des g r and
es c u lt u
res.
E
P
S

Enrichir les sols en carbone

ue ?
ent climatiq
le changem
lutter contre
pour

i n it i at iv e 4p10 0 0 enc ou r ag e de s c h a mp s m o n d i au x s o nt dé g r adé s . com me l’u ne de s solut ion s p o s si ble s

L’ ac t ion s p ou r ac c r o î t r e de 0,4 % Des r e c her c he s c onc er nent le s i nt e - répondant au x object ifs de l’Accord de

pa r an la c ap t u r e du c a r b one dans ract ions ent re bactér ies et rac ines des Pa r i s su r le c l i mat . L’i nt r icat ion d’en-

le s ol , ce qu i c or r e s p ond à 80 % de pl a nt e s c u lt i v é e s et le s t o c k ag e du jeu x lo cau x et g lobau x e st dél icat e et

l’aug ment at ion de la c onc ent r at ion ca r b one da n s le sol. Ma i s mod i er les déb ouc he souvent su r la que st ion de

at mo s ph é r i qu e en CO su r l’a n n é e pr at ique s ag r ic ole s à g r a nde é c hel le l’i nt e r v ent ion du p ol it iqu e. 4 p10 0 0
2

2017. At t e i nd r e c et o bje c t i f a ider a it en prena nt en compte le s sp é c i c ité s se s er v i r a du t r empl i n de la C OP 24

à c omp e n s e r la h au s s e c o nt i nu e (c l i m at , c u lt u r e, et c.) de s t er r it oi r e s en e s p ér a nt p or t er s on me s s ag e au

de s ém i s s ion s de CO et p er met t r a it est c o mp l e x e . S eu l un é c h a ng e de g r a nd p u bl ic , au x c her c heu r s, au x


2

d’a mél iorer la pro duc t ion ag r icole, le c on n a i s s a nc e s ent r e ag r ic u lt eu r s et ag r ic u lt eu r s et au x dé c ideu r s.

ca r b one renda nt le s sol s plu s fer t i le s chercheur s rendra it le d isposit if équ i-


 o u r ce  CNR S Le jour nal,   1

et st able s, a lor s qu e la m o it i é de s t able et v i able an qu’i l s oit env i sag é

166  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


re
ltu
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les zones

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zo nes ts agrico
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des multin
forte
rs plus
toujou
I

Une décharge

à ciel ouvert
C

et avec l’irruption du plastique, des


E

solvants et de l’électroménager, les dé-

charges ont changé de nature et accu-

mulent des métaux lourds, de l’arsenic,

des hydrocarbures…

Pourtant, beaucoup d’anciennes dé-


P

charges recouvertes sont devenues des

zones d’habitation, voire, pour certains,

des éco-quartiers !

Que faire alors aujourd’hui des déchets ?


S

Recycler, trier, stocker dans des espaces

connés ?

Des solutions existent, comme l’utili-

sation de plantes qui xent les métaux


Stocker des déchets dans le sol :
lourds et détoxient les zones ancien-

idée ? nement polluées, et les résultats sont

une bonne

prometteurs, comme sur le site alsacien

d’Ostwaldergraben. On peut aussi placer

Sur l’île d’Oléron (Charente-Maritime), ciel ouvert, fermée depuis 2010, a pollué les déchets sur des couches de protec-

une décharge créée dans un trou d’obus la nappe phréatique et des morceaux tion alvéolées, traiter les eaux inltrées

datant de la Seconde Guerre mondiale de plastique sont encore retrouvés dans sous la décharge, etc.

est aujourd’hui abandonnée. Elle a été les cours d’eau alentours. La connaissance de la nature du sol, de

recouverte de terre, mais chaque an- Les déchets stockés jusqu’en 1950-1960 sa nappe phréatique et le caractère im-

née, des déchets refont surface à cause posent peu de soucis, car ils contiennent perméable de la roche est un prérequis

de l’érosion du littoral. À Entressen peu de polluants dang ereux (ni pile, indispensable pour choisir une zone de

(Bouches du Rhône), une décharg e à ni électronique). Après cette époque stockage de déchets.

Chapitre 8  Caractéristiques des sols, gestion durable des agrosystèmes et production de biomasse  167
ce
n
e

i
c
S

S EU M
RL D S OI L M U
TH E W O

y
ue
erla nds is a uniq
in the Neth
Museum

a
World Soil
he ISRIC

1
80 pro-
the world.
from all over
To d
les
T museum
with 110
0 soil profi

world.
ps in the
n soil grou
t the mai
represen
display, they
files are on

data s and
nati ona l
for veri fyin g
is used
colle c tion
This refe rence

s.
soil database
g global
compilin 3
2
field , and
from the
sampled
ion of soil,
tical sect
le is a ver
A soil profi

tion,
the composi
profiles show
e vertical
tion. Thes
for preserva
prepared

4
e of the soil.
and structur
layering

tative
ction of a represen
After sele
planned.
g is carefully
The samplin

N
5
onto the
is sprayed
out . Then a glue
mn is dug
field, a colu
site in the

layer. Soils
a ver y thin
red with
soil is cove
until the
ral times
profile seve 6

ted lacquer
n with dilu
impregnatio
through
conser ved
profiles are

.isric.org
from wsm
Adapted

E
M
rrer
out : déte
5. To dig
ver
le : préle
2. To samp
le :
1. Soil profi : laque
6. Lacquer
p
un cham
3. Field :
de sol
un profil
tion
: superposi
4. Layering
I
C

1 hat are soil profiles collection used or?

 hich inormations can be piced up by studying sol profiles?


E

3 plain ho soil profiles are sampled and conserved.

CT  TT
P

u
r
 

o
s
c
r
a

C ÉT
P

av e n i r édologue
S

issions

pécialiste des sols le pédoloue intervient avant tout aénae

ent urbain ou aricole. râce à des relevés et des analses

il eaine les diérents constituants de la terre leur aenceent

leurs propriétés phsiues et chiiues. l pose ensuite un dia

nostic indispensable avant toute eploitation ou construction

par eeple pour savoir si un terrain absorbera susaent la

pluie ou si une usine envisaée ne polluera pas les sols.

ormation

ac  5  Master en sciences de la vie ou sciences de la Terre  ou

diplôe d’inénieur en ariculture aronoie ou en techniues

aricoles avec une spécialisation en pédoloie.

168  Thème 2. Les enjeux contemporains de la planète


Ce que j’ai appris dans le thème 2

Risques Exploitation

Élevages Cultures des ressources

C h a p i t re

Érosion

C h a p i t re
5 C h a p i t re

Agrosystèmes Sédimentation

7 6

N
SOL

C h a p i t re

E
M
LA TERRE I

ACTIONS NAI

HAINS INTN
C

C h a p i t re
E

C h a p i t re

Services 6

11

ONT 
P

ÉCOSSTÈS

LA LITHOSHÈ

Gestion Exploitation

raisonnée
S

C h a p i t re C h a p i t re

obilité

10 des écosystèmes
7
oriontale

Biodiversité Biotope Perturbations Divergence Convergence

naturelles
C h a p i t re C h a p i t re

8 9

re

Ce que j’apprendrai en SVT 1 spécialité

169
N
E
M
I
C
E
P
S

170
N
E
M
ME
I

THÈ
C

3
E
P

Corps humain

et santé
S

Rappels
................................................................................................... 173

9 Du sexe génétique à l’adulte sexué ........................ 175

10 Hormones et procréation ................................................ 193

11 Agents pathogènes et maladies ectorielles 11

12 icroiote humain et santé ......................................... 9

es notionsclés du thème 3


.............................................. 7

171
Corps humain et santé 17

ME
3
THÈ
es rappels du collège 17

Du sexe génétique à l’adulte sexué 175

i t re
Chap

Actiité 1 De la fécondation à la diérenciation des appareils reproducteurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176

9  La puberté : mise en fonctionnement de l’appareil reproducteur

et construction de l’identité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178

3 Vire sa seualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

ilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

xercices ester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

Déelopper ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185

âce complee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 188

ciences et société – déats 1

N
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

cience toda  arcours aenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

Hormones et procréation 1

i t re
Chap

E
Actiité 1 écanismes ormonau et procréation ce l’omme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

10
 cles féminins et procréation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

3 oncilier santé seualité et procréation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

ilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

L’essentiel à mémoriser

M
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

xercices ester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Déelopper ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

âce complee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

ciences et société – déats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8


I

cience toda  arcours aenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1


C

Agents pathogènes et maladies ectorielles 11

i t re
Chap

Actiité 1 Les aents patoènes des microoranismes transmissibles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

11
 Épidémie et endémie des risues de santé publiue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

3 Les luttes indiiduelles et collecties pour limiter les épidémies. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16


E

ilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18

L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

xercices ester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

Déelopper ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1


P

âce complee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

ciences et société – déats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

cience toda  arcours aenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8


S

icroiote humain et santé 

i t re
Chap

Actiité 1 L’oranisme umain et son microbiote une association particulière. . . . . . . . . . . . . . . . . 

12
 Le microbiote un allié pour l’ôte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

3 Le microbiote et ses dérèlements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

ilan Les connaissances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

L’essentiel à mémoriser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

xercices ester ses connaissances. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

Déelopper ses compétences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

âce complee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

ciences et société – déats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 

cience toda  arcours aenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

es notions clés du thème 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

172  Thème 3. Corps humain et santé


Corps humain et santé
p els
Rap

i t re
Chap

Du sexe génétique

à l’adulte sexué

• À la puberté des modifications des ormones

cérébrales entraînent le début du fonc

tionnement des appareils reproducteurs.

euci libèrent des ormones seuelles

les œstroènes et la testostérone ui per

N
mettent l’apparition des caractères seuels

secondaires. D’autre part ils produisent

les cellules reproductrices ou amètes. Les

oaires des femmes commencent à libérer

un oule à caue ccle et les testicules

E
des ommes commencent à produire des

spermatooïdes. La reproduction deient

possible.

M
D RR

 

R RR

 

D  
I
C

i t re
Chap

Hormones et procréation D RR

 

R RR

10 • Dès la puberté la reproduction deient pos  


E

D  

sible. e les ommes la production conti

nue de spermatooïdes commence dans les

testicules. e la femme le ccle menstruel

se met en place : il dure en moenne 8 ours.


P

• n rapport seuel permet la libération de

spermatooïdes dans le ain de la partenaire

lors de l’éaculation. Les spermatooïdes

petites cellules mobiles proressent dans


S

l’appareil reproducteur féminin et pourront

rencontrer un oule au nieau d’une trompe

si l’oulation a lieu autour de la période du

rapport. n spermatooïde peut alors péné

trer dans l’oule : c’est la fécondation. La

celluleœuf ui en résulte a se diiser et

former un embron ui sera emmené usu’à

l’utérus où il pourra s’implanter : c’est la • l eiste des tecniues de procréation médi

nidation. Le déeloppement se poursuira calement assistée  ui permettent

dans l’utérus où des écanes de substances d’aider des couples stériles à démarrer une

entre la mère et le fœtus peuent s’établir rossesse malré tout. La contraception est

par l’intermédiaire du placenta usu’à la fin un ensemble de métodes ui permettent

de la rossesse lors de la naissance. d’aoir une seualité sans reproduction.

173
Corps humain et santé
p els
Rap

i t re
Chap

Agents pathogènes

et maladies ectorielles

11

• La réponse immunitaire permet la protec

tion de l’oranisme contre les microora

nismes patoènes. La première réponse

locale et non spécifiue est poursuiie

par la production d’anticorps spécifiues.

N
La accination permet de conserer en

mémoire des anticorps spécifiues ui

empêceront une nouelle infection par

le microoranisme utilisé dans le accin.

La lutte contre les aents infectieu passe

E
éalement par des métodes préenties

d’iène et l’utilisation raisonnée d’anti

septiues ou antibiotiues.

M
D RR

 

R RR

 

D  
I
C

i t re
Chap

icroiote humain
E

et santé

12

• Les microoranismes occupent la plupart

des parties du corps umain. ette ubiuité


P

du monde microbien dans l’oranisme a de

l’importance. La composition en espèces

du monde microbien éberé par l’umain

peut éoluer. armi la diersité des mondes


S

microbiens obtenus certains semblent aoir

une influence sur la santé. Les mesures

de préention d’infections font interenir

les antibiotiues ui peuent modifier le

monde microbien et faoriser la proliféra

tion de bactéries proouant des maladies.

Leur usae doit donc être raisonné.

D RR

 

R RR

 

D  

174  Thème 3. Corps humain et santé


i t re
Chap

Du sexe génétique

à l’adulte sexué

N
E
M
I
C
E
P
S

Dès la fécondation, le sexe

génétique d’un individu

est déterminé.

Voir page « Sciences et Société :

débat » (p. 190)

Comment se construit-on

Toutes les ressources

en tant qu’homme du chapitre accessibles ici :

lycee.hachette-education.

ou femme ? com/planete-svt/2de
De la fécondation à la diérenciation

Activité 1
des appareils reproducteurs

Le sexe masculin ou féminin est déterminé dès la fécondation. Pourtant, il ne

RESSOURCES NUMÉRIQUES

devient visible par échographie que quelques semaines après le début de la

grossesse, lorsque l’appareil reproducteur est dierencié. En eet, au début QUESTIONNEENT DIÉENIÉ

IDÉO  oprendre l’acuisition

du pénotpe seuel

indiérenciées

IDÉO  Découerte du rôle

des speratooïdes

Comment le sexe des individus est-il déterminé

dès la fécondation ?

Détermination génétique du sexe

Chez l’espèce humaine, toutes les cellules ont le

iérenciation

même caryotype à 46 chromosomes (23 paires),

appareil génital

N
féminin
sauf les gamètes (ovules et spermatozoïdes).

Les cellules reproductrices contiennent chacune

ubercule seulement 23 chromosomes :

génital

– 22 chromosomes et 1 chromosome X pour les

litoris randes

E
ovules ;

lèvres

– 22 chromosomes et 1 chromosome X ou Y pour


arotpe féminin 15 µm

les spermatozoïdes.

15 µm

Chromosomes Terme médical

Phénotype sexuel

M
Pénis crotum sexuels usuel

Masculin avec Syndrøme


ourrelets
XXY

génitaux testicules réduits de Klinefelter

XXX Féminin avec ovaires Triple X

iérenciation

Masculin avec
appareil génital
I

XYY Disomie Y

masculin
testicules

arotpe masculin
C

Féminin avec ovaires Syndrome

X0

réduits de Turner

a. orphologie de l’appareil reproducteur externe du fœtus à  et

 semaines de gestation et carotpe associé che l’homme


b. ableau de présentation de diérents phénotpes

et la femme
sexuels anormaux en fonction du carotpe

1
E

Des caryotypes diérents en fonction du sexe

Certains hommes ont parfois les mêmes chromosomes somes X d’un homme « XX » alors qu’elle ne se xe

sexuels que ceux d’une femme. Pour comprendre ce sur aucun chromosome d’une cellule de femme : la
P

type d’anomalie, on réalise une hybridation in situ. On

marque plusieurs gènes sur les chromosomes sexuels On pense que le gène repéré peut être à l’origine de la

d’individus an de les comparer. Les résultats obtenus mise en place des testicules. Pour vérier cette hypo-

montrent qu’une sonde se xe sur l’un des chromo- thèse, une expérience de transgenèse peut être réalisée.
S

Noyau Fragment gène

d’ADN où le gène sr y
gène 4

contenant le sr y va
sr y

gène sr y s’intégrer

Souris au

1 2 3

car yotype XX

Souris Prélèvement Cellule Isolement Transfer t Cellule -œuf femelle Développement avec des

mâle (XY) de cellule de souris du gène sr y du gène sr y de souris des embr yons testicules

a. ransgenèse du gène sry dans une celluleœuf femelle de souris

La différenciation des gonades implique en réali- contribuent aussi à l’inactivation du développement

té plusieurs g ènes. Par exemple, la différenciation vers la voie masculine. Des recherches sont en cours

des gonades en ovaires fait intervenir de nombreux pour comprendre le rôle de chaque gène plus préci-

g ènes, comme wnt-4 ou foxl2. Les g ènes impliqués sément.

b. ne diérenciation des gonades sous le contrôle de plusieurs gènes

2 Quelques diérences génétiques seulement en fonction du sexe

176  Thème 3. Corps humain et santé


Détermination hormonale du sexe

e
HISTOIRE
Au début du  siècle, Frank Rattray Lillie a participé

DES SCIENCES

à la construction de nos connaissances actuelles.

chéma des

L’observation d’une anomalie lors des grossesses gé-

communications

mellaires chez la vache a montré qu’en présence d’un


sanguines par

jumeau mâle, les femelles développent des ovaires anastomoses

vasculaires entre
atrophiés et certains organes masculins (vésicules

un fœtus mâle et

séminales) : dans les pays anglo-saxons, on appelle

un fœtus femelle

ces jumeaux les freemartins. Dans ces grossesses, les


freemartin

vaisseaux des jumeaux s’anastomosent, ce qui entraîne

serait transmise par les anastomoses et aurait une


l’échange de sang entre eux.

Lillie propose alors une origine à ces anomalies : une

hormone ource  Médecine/sciences ,  

N
 La théorie hormonale de la diérenciation du sexe en 

Alfred Jost a consacré des recherches à l’endocrino- Lors de la différenciation, les go-
HISTOIRE

DES SCIENCES

logie (l’étude des hormones), en particulier à propos nades indifférenciées deviennent

E
du développement des voies génitales de l’appareil des ovaires ou des testicules. On constate également

reproducteur chez l’embryon de lapin. Il a comparé que certaines structures se maintiennent ou dispa-

leur développement sous différentes conditions. raissent en fonction du sexe.

M
Au stade indifférencié Mise en place du sexe phénotypique

Gonades

Ovaires Testicules

indifférenciées

Trompes
Canal

Rein

de Wolff
Canal
I

de Müller
Canal
Canal

Vessie Vessie
de Müller
Uretère
de Wolff
C

(qui formera
Utérus

Urètre l'épididyme) Urètre


Sinus uro-génital

Vagin

Femelle Mâle

a. rganisation des voies génitales internes avant et après diérenciation che un lapin
E

Cas 1 Cas 2 Cas 3

Embr yon castré à un stade Gree d’un testicule d’embr yon Introduction d’un cristal de

Traitement subi

indiérencié, quel que soit le au niveau d’un ovaire d’un testostérone

par l’embr yon


P

sexe chromosomique (XX ou XY ) embr yon XX (non castré) d’un embr yon XX (non castré)

Description des voies

– Canal de Wol : absent – Canal de Wol : présent – Canal de Wol : présent

génitales de l’embr yon

– Canal de Müller : présent – Canal de Müller : absent – Canal de Müller : présent

huit jours plus tard


S

b. onnées issues des travaux de lfred ost

 Les apports des travaux de ost en  sur la diérenciation hormonale du sexe

au cours du développement emryonnaire

Consigne
E
I

U

O

Utiliser des outils et mobiliser des méthodes pour

bridation in situ  technique qui permet

apprendre : extraire et exploiter des informations

de révéler la présence d’un gène en utilisant

à des fins de connaissance

un marqueur fluorescent qui se fixe


Pratiquer des démarches scientifiques : formuler une hypothèse

spécifiquement sur celuici.

Expliquer comment s’eectue la mise en place de

Transenèse  transfert d’un gène d’un individu

l’appareil reproducteur des individus de sexe masculin

à un autre, de la même espèce ou non.

dès la fécondation. Proposer une hpothèse pour

nastoose  connexion entre vaisseaux

expliquer la diérenciation du sexe che les individus


aboutissant à une continuité du circuit sanguin.

de sexe féminin.
astrer  retirer les gonades.

Questionneent diérencié

Chapitre 9  Du sexe génétique à l’adulte sexué  177


a puberté  ise en fonctionneent

Activité 2
de l’appareil reproducteur

et construction de l’identité

À la naissance, l’appareil reproducteur est déà diérencié mais il n’est pas encore

RESSOURCES NUMÉRIQUES

les diérences phsiques entre les individus des deux sexes vont s’accentuer.
QUESTIONNEENT DIÉENIÉ

Comment devient-on homme ou femme ?

La puerté une période où les diérences entre les sexes s’accentuent

tubes séminifères
euqitpo

euqitpo
N
spermatooïdes

capillaire
eipocsorci

eipocsorci
capillaires sanguins

cellules interstitielles

E
50 µm 50 µm

a. oupe de testicule avant gauche et après droite la puberté


euqitpo

M
eipocsorci

follicules

euqitpo
folliculaires

futur ovule
I

eipocsorci
50 µm
C

100 µm

b. oupes d’ovaire avant gauche et après droite la puberté

1 Des modifications visiles au niveau des gonades


E

À la puberté, des modications anatomiques, phy- Parfois, les signes de la puberté (poussée de croissance,

siologiques et comportementales se produisent. Les développement des caractères sexuels secondaires)

appareils reproducteurs terminent leur maturation. n’apparaissent pas à l’adolescence.


P

Les gonades (ovaires et testicules) contiennent les Si les premières éjaculations ne

futurs gamètes ainsi que des cellules spécialisées qui se déclenchent pas chez un

produisent des hormones sexuelles : garçon ou en cas d’absence

produits par les cellules folliculaires de règles chez une lle, un


S

des ovaires des lles ; médecin peut p re s c r i re

– la testostérone, produite par les cellules interstitielles un dosag e hormonal.

des testicules des garçons. Si les concentrations en

hormones sexuelles sont


Taux moyen Taux moyen

Âge en d’œstrogènes de testostérone insufsantes, des in-

années plasmatiques en plasmatique en jections dans le sang

-1 -1

ng. nL chez la femme ng. nL chez l’homme


sont prescrites : elles

8 10 traces
permettent de déclen-

12 30 10 cher la puberté.

14 75 220

16 65 480

18 65 520

aux d’hormones ovariennes et testiculaires en fonction

de l’âge

2 Des changements hormonaux liés à l’activité des gonades

178  Thème 3. Corps humain et santé


La construction de l’identité sexuelle

… « la mention du sexe demeure, dans notre droit, un au regard de l’intérêt général (puisqu’il permet une

élément essentiel de l’identication des personnes identication simple et sûre d’autrui) et au regard

et [...] l’état civil revêt une forte importance symbo- du sujet lui-même. »

lique dans la tradition républicaine française. L’état

Extrait de l’Assemblée plénière du  uin  de la ommission ationale

des personnes a en effet un rôle essentiel, à la fois onsultative des droits de l’omme

3 Le sexe : une identité civile

D’un point de vue purement chromosomique, Hayley Haynes est un homme car ses

chromosomes sexuels sont XY. Mais elle s’est toujours perçue comme une femme et a

été élevée comme telle. Sans poils ni règles en n d’adolescence, elle n’a découvert sa

particularité qu’à 19 ans. Extérieurement, elle a les caractéristiques d’une lle ; elle a

N
des testicules mais non visibles car non descendus, n’a pas d’ovaires et un vagin peu

développé. Les femmes dans son cas sont dites intersexuées. Elles sont insensibles aux

androgènes, les hormones mâles, comme la testostérone. Celle-ci est bien présente,

mais ne peut agir sur l’appareil reproducteur.

E
Une ablation des testicules, un traitement hormonal, un don d’ovocyte et une féconda-

tion in vitro ont été nécessaires pour lui permettre d’être enceinte.

a. ala anes  un cas

Née biologiquement homme, et d’insensibilité hormonale

avec une identité civile mascu-

M
Jusqu’à la n de la Première
line, MJ Rodriguez se présente

Guerre mondiale, tous les


aujourd’hui comme une actrice

enfants pouvaient porter


et chanteuse américaine. Elle a

des robes pour des ques-


d’ailleurs été nommée en 2018

tions p ra t i q u e s jusqu’à
dans la catégorie « meilleure
I

l’âge de six ans.


actrice » au Tribeca Film Festi-
C

val pour son rôle dans le lm

Saturday church. Depuis 2016,

La société nous re nvo i e


elle n’auditionne plus pour des

à des rôles et des stéréo-


rôles masculins. En effet, elle

types pour les hommes et


suit un traitement hormonal b. M Rodrigue en c. Portrait de ean Renoir
E

les femmes. Ils varient en


  un individu pour  à  ans par
à base d’œstrogènes et d’in-

qui l’identité sexuelle PierreAuguste Renoir


fonction des cultures et des
hibiteur de testostérone qui

ressentie est diérente son père

époques.
féminise son corps.
du sexe biologique

Pourcentage des personnes interrogées


P

Selon vous, cer tains spor ts conviennent-ils mieux aux filles qu’aux garçons ?

Tout à fait d’accord ou plutôt d’accord 45

Selon vous, pour quelle raison principale les filles sont moins nombreuses que les garçons dans la compétition spor tive ?
S

Elles n’y sont pas autant encouragées que les garçons 63

Elles n’ont pas le goût pour la compétition 12

d. Enquête de cononcture auprès des ménages Plateforme pinions sur la place des hommes et des femmes dans

la société septembre    ménages contactés de manière aléatoire par téléphone. EE

Consigne

Traduire certains mécanismes sous forme de schémas fonctionnels

Communiquer sur ses démarches

Relier changements hormonaux et puberté. Présenter votre travail sous forme d’un schéma fonctionnel.

Montrer que la construction de l’identité féminine et masculine est un processus qui dépend

de plusieurs facteurs.

Questionnement diérencié

Chapitre 9  Du sexe génétique à l’adulte sexué  179


ire sa seualité
Activité 3

RESSOURCES NUMÉRIQUES

tendances, d’activités et de rapprochements des corps qui peuvent tenir compte

du sexe, des identités, des rôles sociaux, de l’orientation sexuelle, de l’érotisme, QUESTIONNEENT DIÉENIÉ

TUTOIE Eduanat 2 et ficiers


du plaisir et de la reproduction. Elle est influencée par diérents facteurs 

fournis

biologiques, aectifs et cognitifs, ainsi que par le contexte culturel.

Quels sont les diérents aspects de la sexualité humaine ?

Les composantes iologiques de la sexualité

L’IRM fonctionnelle (imagerie à résonance

magnétique) est une technique d’imagerie

N
qui permet de mettre en évidence l’activité

afchées sur l’image grâce à une palette

de couleurs choisie par l’expérimentateur.

Ici, on cherche à observer l’activité cérébrale

E
impliquée dans des situations suscitant

du plaisir.

b. ones activées par le visionnage d’une image érotique

Les images b et c présentent les zones parti-

culièrement actives du cerveau d’un même

M
individu dans différentes conditions.

a. Localisation

des plans
I

de coupe
C

c. ones communes activées par le visionnage d’une image érotique

et par un gain d’argent

Tutoriel Eduanat 2 et ficiers fournis

1 Composante cérérale de la sexualité humaine


E

Au début des années 1950, J. Olds et P. Milner, de l’univer- avoir localisé des structures associées à la récompense,

sité McGill au Canada, ont effectué des recherches sur comme le noyau accumbens ou le cortex cingulaire :

les aires cérébrales des rats. Pour cela, ils ont implanté
P

des électrodes à différents endroits du cerveau an de De nos jours, les données sont plus nombreuses et

pouvoir les stimuler grâce à un courant électrique. Après on distingue des zones impliquées dans le désir et

plusieurs essais, ils ont observé que la stimulation de la motivation en plus des zones impliquées dans la

certaines zones semblait être appréciée par les rats.


S

Des tests permettant une autostimulation de ces zones l’interaction de ces différentes zones et qu’il s’ag it

à l’aide d’un levier ont été réalisés : les rats pouvaient d’un ressenti complexe lié à la fois à l’anticipation, la

presser le levier jusqu’à 1 000 fois par heure pour dé- motivation

clencher des stimulations. Olds et Milner pensaient

Fréquence d’appui sur le levier


A B C
Électrode Électrode

Levier

A exploration du milieu

par le rat

B stimulation dans

la zone d'intérêt
Rat

C stimulation hors de

Électrode implantée Électrode implantée hors


la zone d'intérêt
Pas d’électrode

dans la zone d’interêt de la zone d’interêt


A B C

a. onditions d’expériences d’autostimulation b. ésultats qualitatifs

HISTOIRE

2 La découverte des « ones du plaisir » ?


DES SCIENCES

180  Thème 3. Corps humain et santé


Chez la brebis, il n’y a qu’une période d’activité sexuelle par Chez l’humain, l’activité sexuelle n’est pas

an où elle accepte l’accouplement, même s’il n’a pas toujours limitée à certaines périodes et on n’observe

lieu, appelé l’œstrus. pas de variations hormonales saisonnières. La

Pour savoir si les hormones sexuelles ont un rôle dans l’œstrus, sexualité n’est pas nécessairement associée

on réalise des injections d’œstrogènes sur des brebis castrées. à un comportement reproducteur.

Certaines études chez l’homme montrent une

Pourcentage de femelles

Dose d’œstrogènes injectée (mL) relation entre un faible taux de testostérone et

en œstrus

un désir voire une activité sexuelle diminués.

0,1 0

L’apport de testostérone peut participer à les

0,25 25

rétablir, mais n’est pas nécessairement suf-

0,35 43,7
sant car d’autres facteurs que les hormones

0,5 100
interviennent.

Pourcentage de brebis en œstrus en fonction des doses d’œstrogènes


’après Les trois cerveaux sexuels ,

atherine olano obert Laont, 


inectées

ource  Annales de biologie animale, biologie, biophysique ,  

N
ormones et comportement sexuel

La sexualité  une cominaison de nomreuses composantes

E
nos comportements et les intègre dans un contexte

instinctif comme les autres. Ce n’est pas un besoin individuel où ils prennent du sens. Les hormones

impératif… On peut rester des années sans sexualité peuvent y participer, mais elles n’ont pas un rôle

M
de même que l’on peut choisir de ne pas avoir d’en- prépondérant. Cela explique que les manifestations

fants. Si nous échappons au diktat des hormones, de la sexualité ne sont pas universelles, mais varient

c’est grâce au développement exceptionnel du cortex selon les cultures, les règles sociales et religieuses. »

cérébral. C’est lui qui supervise l’organisation de Cerveau sexe et pouvoir , atherine idal elin, 
I

 Les composantes psycho-aectives et sociales


C

« Bien des adolescent-e-s et des jeunes

adultes peuvent connaître des émois


sexe opposé (hétérosexualité), de même sexe (homosexualité) ou

sexuels avec une personne du même


indifféremment pour l’un ou l’autre sexe (bisexualité).

sexe sans qu’il y ait forcément passage


E

En 1999, le PACS ( pacte c iv il de sol idar ité) est voté. Il per met à deu x

à l’acte. Parfois une personne peut se

per sonnes, de sexes d if férent s ou de même sexe, de s’un i r v ia un

sentir attirée tout autant par les gar-

cont rat qu i leur per met d’org an iser leur v ie commune. Le 23 av r i l

çons que par les lles. Pour certains

2013, le mar iage dev ient accessible

ces désirs ne seront qu’un moment de


P

à tous les t y pes de couples.

leur parcours amoureux, pour d’autres

La lég i sl at ion f r a nça i s e é volue,

ils persisteront. […] Ces ques tion s

p er met t a nt à tou s de b énéc ier

peuvent concerner tout le monde et

des mêmes d roit s quel le que soit

à tout âge. L’orientation sexuelle ne

l’or ient at ion sex uel le, qu i relève


S

se choisit pas mais s’élabore dans le

de l’i nt i m ité de chac un. El le doit

parcours de vie, s’afnant souvent au

êt re re sp e c t é e et el le e st proté -

Le premier mariage français entre moment de l’adolescence. »

gée cont re les d iscr im inat ions en


deux hommes à ontpellier

Eduscol, éducation à la sexualité

France depu is 1985.


le  mai 

 L’orientation sexuelle

Consigne

Comprendre qu’un eet peut aoir plusieurs causes

ecenser extraire et oraniser des informations

ontrer que le sstème de la récompense intervient dans la sexualité, mais qu’il peut être activé

dans d’autres situations. dentifier diérents facteurs qui interviennent dans la sexualité humaine.

uelle diérence peuton faire entre sexualité et reproduction 

Questionneent diérencié

Chapitre 9  Du sexe génétique à l’adulte sexué  181


Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan

Du sexe génétique à l’adulte sexué

Activité 1 De la fécondation à la diérenciation des appareils reproducteurs

ès la fécondation, le sexe est déterminé par les chromosomes. Le dévelop

sur le chromosome  et son expression participent à la diérenciation des

gonades en testicules.

N
responsable de la masculinisation de l’appareil reproducteur.

Activité 2 La puerté  mise en fonctionnement de l’appareil reproducteur

E
et construction de l’identité

lules spécialisées libèrent d’importantes quantités d’hormones sexuelles  les

M
cellules interstitielles

l’appareil reproducteur de devenir fonctionnel et aux caractères sexuels secon

daires d’apparaître. La procréation devient possible  les testicules produisent


I

commencent à libérer des ovoctes.


C

cours de la vie. Elle dépend de facteurs biologiques, sociaux et pschologiques.

on ressenti peut être diérent du sexe biologique.


E

Activité 3 ivre sa sexualité


P

motivationnels et culturels

envers des individus d’un sexe etou de l’autre. Elle est distincte de l’identité
S

sexuelle et relève de l’intimité de chacun. Elle ne se choisit pas mais se construit

tout au long de sa vie.

e retrouve le ilan au format Dys

OTSÉS
Lexique p. 248
gène sry testostérone

plaisir

gonades indiérenciées et diérenciées


œstrogènes

tubes séminifères
hormones sexuelles
cellules interstitielles

sstème de récompense

structures cérébrales follicules


organes cibles

puberté
sexualité identité sexuelle orientation sexuelle

e révise les mots-clés avec des flash-cards

182  Thème 3. Corps humain et santé


SCHÉMA EN VIDÉO

BILAN À ÉCOE

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… LASHCADS

OMA DS

Étapes et facteurs à l’origine de la construction sexuée et sexuelle d’un individu

22 + X 22 + X 22 + X 22 + Y

eriannoy rbme tnemeppolevéD

eéuxes noit curtsnoC


Fécondation

Embryon

Gonades
Gonades sry

et appareils reproducteurs
et appareils reproducteurs

sry
XY
indifférenciés
XX indifférenciés

Chromosome Y

N
Ovaires Testicules
Ovaires Testicules

Appareils
Appareils

reproducteurs
reproducteurs

E
Œstrogènes Testostérone

différenciés
différenciés

Naissance

ecnafnE
M
Puber té

Augmentation de la production

ecnecselodA
des hormones sexuelles

etluda egÂ
I

Appareils reproducteurs fonctionnels


Appareils reproducteurs fonctionnels

elleuxes noit curtsnoC


Caractères sexuels secondaires
Caractères sexuels secondaires
C

Identité sexuelle Orientation sexuelle


E
e g a mi

Émotions
Sexualité
P
ne

Biologie

Société Stéréotypes
Connaissances
S

Je révise avec le schéma en vidéo

La mise en place des structures et de la fonctionnalité des appareils reproducteurs se réalise

sur une longue période qui va de la fécondation à la puberté.

L’identité sexuée est définie par des critères biologiques : le sexe chromosomique et génétique,

qui induit les caractéristiques sexuelles anatomiques et phsiologiques de la personne. lle


etxet

peut être vécue diéremment.

Le sstème nerveux est impliqué dans la sexualité. Le plaisir repose notamment sur des mé

canismes biologiques, en particulier l’activation dans le cerveau du sstème de la récompense.


ne

outefois, les facteurs aectifs, cognitifs et le contexte culturel ont une influence maeure sur

le comportement sexuel humain.

Je révise avec la version audio

Chapitre 9  Du sexe génétique à l’adulte sexué  183


c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s



C

 CÉ

our chaque question

 rai  faux
QCU
indiquer la proposition exacte

Indiuer si les armations suivantes sont

exactes en ustifiant votre réponse

1 a. L’appareil reproducteur devient fonctionnel


La présence de testicules che un individu

durant le développement embronnaire.


est déterminée 

b. L’orientation sexuelle dépend de l’identité


a. par l’ovule.

sexuelle.
b. par le gène sry

c. L’activité sexuelle che l’être humain est liée


c. par la testostérone.

au plaisir.
d. par le chromosome .

d. Le sstème de la récompense est localisé

2 La testostérone 

dans l’appareil reproducteur.

a. est produite par les tubes séminifères.

N
b. est produite par des organes cibles.

c. est produite par les cellules interstitielles

des testicules.
 ntraînement à l’oral

d. est produite seulement lors de la puberté.

résenter oralement ce document

E
 La puerté  en utilisant les mots-clés suivants 

a. se poursuit à l’âge adulte. chromosome , gène sry, gonades

b. nécessite la présence du gène sry indiérenciées, testicules, sexe

c. est la période où les gonades se

M
diérencient.

d. est la période de mise en fonctionnement

de l’appareil reproducteur.

 Le comportement sexuel 

a. est un comportement contrôlé


I

uniquement par des structures cérébrales.


C

b. est un comportement contrôlé

uniquement par les hormones.

c. est un comportement contrôlé par

diérents facteurs.

d. est un comportement contrôlé uniquement


E

par le sstème de la récompense.


P

arquage

 hrases à construire

du gène sry

Écrire une phrase qui contient les mots suivants

a. chromosome
S

 Définitions inversées

b.
etrouer le terme scientifique défini

dans chacune des propositions suivantes

a. Portion de chromosome permettant

la diérenciation des gonades indiérenciées


c. récompense

en testicules.

b. ellules productrices de testostérone.

c. ircuit impliqué dans la perception du plaisir.

d. hormones sexuelles
d. Œstrogènes et testostérone.

appareils reproducteurs fonctionnels

quantités

184  Thème 3. Corps humain et santé


c i ce
E xe r

 Étude d’un cas de stérilité  la cryptorchidie

Pratiquer des démarches scientifiques : interpréter des résultats et en tirer des conclusions

Epliuer à la fois la stérilité et la présence de caractères sexuels secondaires masculins

des individus cryptorchides

La cryptorchidie est une anomalie qui affecte la

descente des testicules dans les bourses, devant –1

Testostérone (ng.mL )

se produire spontanément chez le jeune garçon.


8

Si aucun traitement n’est effectué, l’individu sera

stérile mais possédera des caractères sexuels secon-


7

daires masculins : voix grave, pilosité, musculature.

N
5

8 12 16 20 24 4 8 Heures

E
a. ariations de la testostérone plasmatique che l’homme

adulte durant h

–1

Testostérone (ng.mL )

M
4
Témoin

Cr yptorchide

2
I

1
C

23 35 49 84 Âge ( jours)

b. omparaison des taux de testostérone de rats témoins

et crptorchides. es résultats comparables sont


E

observés che l’homme

ource  The ournal of Clinical ndocrinology  Metabolism ,  

1 a 2
Coupes transversales de testicule normal Dosages de testostérone

et cryptorchide b
P

Solution
M ét h o d e
S

Analyse du doc. 1 : Au niveau d’une coupe de testicule, dans les tubes séminifères d’un
(Doc. 1) Identifier les

individu cr yptorchide, nous n’obser vons pas de spermatozoïdes, contrairement à la coupe


causes de la stérilité

de testicule d’un individu non cr yptorchide. Les spermatozoïdes sont les cellules repro-

ductrices chez l’homme.

(Doc.1 et 2) Montrer

que la production Analyse du doc. 1 et 2 : Chez l’homme, il existe une production de testostérone. Chez les

d’hormone sexuelle
rats, les individus cr yptorchides ou non produisent de la testostérone et son évolution est

masculine est possible


semblable chez les deux. Les obser vations sont comparables chez l’homme.

chez les individus

D’autre par t, on peut obser ver sur la coupe qu’ils possèdent tous les deux des cellules

cr yptorchides

interstitielles au niveau de leurs testicules. On sait que ces cellules sont des cellules pro-

ductrices de testostérone.

Conclure Conclusion : Puisque les individus cr yptorchides ne possèdent pas de spermatozoïdes, ils

sont stériles.

Ils possèdent des cellules interstitielles, capables de produire de la testostérone. Or, cette

hormone stimule le développement des caractères sexuels secondaires. Ceux-ci peuvent

donc se développer chez les hommes cr yptorchides.

Chapitre 9  Du sexe génétique à l’adulte sexué  185


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

1 Contrôle de l’activité sexuelle che un rongeur  le coaye

On cherche à comprendre l’impact de l’activité

Activité sexuelle (pourcentage d’animaux éjaculant)

hormonale sur l’activité sexuelle chez des ron-

100 Castration

g eurs : les cobayes. On réalise une castration

(ablation des testicules) suivie d’un traitement par


80

la testostérone. On mesure leur activité sexuelle

60
en mesurant le pourcentage d’animaux éjaculant

(le sperme ne contient pas de spermatozoïdes

40

Injection de
après castration).

testostérone

20

ecenser extraire oraniser et exploiter

des informations
0

N
2 7 12 17 22 27 32

ontrer que l’on peut proposer


Temps (en semaines)

une relation entre sécrétion hormonale

Évolution de l’activité sexuelle de diérentes lignées de cobaes

et activité sexuelle che les rongeurs.


ource  d’après . hibault et  Levasseur, La reproduction che les mammifères

et lomme  éditions ellipses, 


Questionneent diérencié

E
11 uerté précoce et perturateurs endocriniens ?

M
a. ésultats d’une étude de  b. ésultats d’une étude de 

Une étude menée à l’université de Berkeley en Selon l’équipe de Mary Wolff, de l’École de médecine du

Californie vient grossir la liste de publications sur mont Sinai, à New York, les phtalates ont chez l’animal

les perturbateurs endocriniens. Elle s’intéresse des effets proches des œstrogènes.
I

au lien qui pourrait être fait entre l’exposition


ource  nvironment nternational ,  

à certaines substances contenues dans des pro-


C

duits cosmétiques et une puberté précoce chez


Phtalate Œstrogène

les jeunes lles. Elle s’appuie sur les données

récoltées auprès de 340 couples mère-enfant

d’une population, recrutés au début des années

2000. Les données d’échantillonnage restent donc


E

assez réduites.

Modélisation de la structure

L’étude mesure l’exposition des mères à certains


d’une molécule d’œstrogène

phtalates durant leur grossesse. Il s’agit de molé-

cules retrouvées dans des produits parfumés, des


P

plastiques souples, des savons ou des dentifrices

par exemple. Le suivi des enfants montre qu’un

doublement de l’exposition de la mère au phta-

Modélisation

late de monoéthyle a un impact sur la pilosité


S

de la structure

pubienne de la lle : elle est avancée de 1,3 mois


d’une molécule
Modélisation de la molécule

en moyenne. Pour d’autres substances, ce sont de phtalate


d’œstrogène fixée à son récepteur

les règles qui apparaissent un peu moins d’un

mois plus tôt.

c. odélisation d’une molécule de phtalate et d’une molécule

ource  uman eproduction ,   d’œstrogène

1 Études menées sur les phtalates

dopter un comportement éthique et responsable

Pratiquer des lanaes : communiquer à l’oral

dans un lanae scientifiquement approprié

L’Union européenne a interdit via le règlement euro-

péen n°1223/2009 la mise sur le marché de cosmétiques


réparer une présentation orale afin

comportant certains phtalates. Depuis, les études se


d’expliquer le rôle des scientifiques dans

poursuivent et la réglementation évolue.


les décisions prises par les pouvoirs publics,

dans le cas des phtalates.

2 églementation sur les phtalates

Questionneent diérencié

186  Thème 3. Corps humain et santé


12 rientation sexuelle  une approche diérente selon les pays

L’ILGA, Association internationale des lesbiennes, gays, « L’homophobie d’état » publié par l’ILGA le 15 mai

bisexuels, trans et intersexes, a un statut consultatif 2017. Elle illustre une partie de la législation qui affecte

auprès de l’ONU. les personnes selon leur orientation sexuelle (ici, les

La carte ci-dessous présente un extrait du rapport personnes non hétérosexuelles).

N
Océan
Océan

E
Pacifique Océan
Atlantique

Pacifique

Reconnaissance

M
par tenariat (ex : PACS)

Océan
ou mariage

Indien
Protection

face à l'emploi

absence de
I

discrimination

Absence de
C

reconnaissance

et de protection face

Océan
à l'emploi

3 000 km
Austral
E

Utiliser des outils et mobiliser des méthodes pour apprendre : recenser extraire oraniser et exploiter des

informations à partir de documents en citant ses sources à des fins de connaissances et pas seulement d’information

ontrer que l’orientation sexuelle, bien que relevant de l’intimité des individus,
P

n’est pas forcément envisagée de la même manière que dans notre pas.

Questionneent diérencié
S

1 Des anomalies chromosomiques

Certains individus présentent des anomalies au niveau de leurs chromo-

somes sexuels. On marque spéciquement le gène sry avec une sonde

uorescente pour vérier son éventuelle présence.

ecenser extraire oraniser


Individu 1 Individu 2 Individu 3

et exploiter des informations

Déteriner le sexe

biologique des trois

sonde individus en ustifiant

fluorescente
votre réponse.

X Y X X X X Y

Questionneent diérencié

hromosomes sexuels de trois individus

Chapitre 9  Du sexe génétique à l’adulte sexué  187


c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe

Des femmes XY

interdites

N
de stade ?

Caster Semenya, médaillée d ’or aux Jeux olympiques de

Rio de Janeiro en 2016 et plus récemment championne

E
au Meeting de Paris le 30 juin 2018 à l ’épreuve du 800 m

en athlétisme, risquait de se voir interdite de compétition

er

dès le 1 novembre 2018.

En cause, un nouveau règlement de l ’IA AF (A ssociation

M
internationale des fédérations d ’athlétisme) qui impose

aux athlètes féminines un taux de testostérone inférieur

à 5 nmol par litre de sang. Pour cer tains, la tes tos térone

donne un avant age physique net à ces at hlètes . Pour


I

d ’autres, il convient de rester prudent et d ’obser ver chaque

situation car le lien entre per formance et tes tos térone


C

ne serait pas si simple : les variations de testostéronémie

chez les hommes en seraient un exemple.

D’autres femmes, qui présentent un car yotype X Y, risquent

d ’être concernées par cet te législation.


E
P
S

188  Thème 3. Corps humain et santé


1 Caryotype d’une femme XY et organisation

simplifiée du chromosome Y

La séquence d’ADN du gène sry d’une femme est identique à

celle du gène sry localisé sur le chromosome Y d’un homme.


2 Taux de testostérone

Les parties en noir représentent les rég ions homologues au

moyens observés chez

chromosome X.

les hommes et les femmes

Le taux de testostérone de Caster Semenya

-1

s’élève à plus de 10 nmol.L

Gène sry

Femmes Hommes

Âge

-1

Testostérone totale en nmol. L

N
De 11 à 15 ans 0,3 à 2,8 0,7 à 10,4

De 13 à 17 ans 0,3 à 2,8 3,4 à 34,7

De 20 à 60 ans 0,8 à 2,9 8,7 à 34,7

E
De 60 à 75 ans 0,5 à 1,7 7 à 24,2

ource  Clinical Chemistry  

 Une origine possible du phénotype féminin

Mchez les femmes XY


I
C
E

omparaison des séquences nucléotidiques des récepteurs de la testostérone che un homme


P

« testo.adn » et che une femme  « testoas.adn »


S

Consigne

Pratiquer des lanaes : communiquer sur ses démarches

 Une identité féminine


ses résultats et ses choix en arumentant

remise en question
réparer un aruentaire à l’aide des documents

fournis pour au choix 


Les femmes XY naissent sans carac té -

a. défendre la participation des femmes 

ristiques ex ternes masculines car elles

aux compétitions féminines

présentent des testicules non visibles.

b. défendre la position de l’ssociation internationale

Elles grandissent ainsi avec une identité

des fédérations d’athlétisme qui souhaite limiter

civile féminine. C’est souvent à la puber té,


la participation en fonction du taux de testostérone

suite à des anomalies, que leur situation


La présentation contiendra une première partie

est découver te. La question de l’identité


qui explique comment une femme  peut avoir

sexuelle se pose alors.


un phénotype féminin

ritères de réussite

Chapitre 9  Du sexe génétique à l’adulte sexué  189


i ét é
soc

rumenter et communiquer sur des

questions scientifiques et de société

Consigne

Choisir un suet et réaliser une

Des
règle
recherche documentaire sur nternet
s à resp
ecter
?
ou au CD afin de rassemler

N
partir
de la
davantage d’informations pour pubert
é, toutes
d’être

À
systém
atique.
Un exe
les femme mple
s vivent
pouvoir organiser un déat une
pé-
à suivre
? Le débat
riode s’insta
de règ lle et
les ou
menst
ruation
argumenté en classe s gagne
les aut
res pa
lors ys eur
de opéens
chaque .
cycle.
Pour
cer-
Dégager les intérêts du suet présenté Une
mesur
e favor
tain es, able
et ada
c’e st ptée
une

E
pér iod
e dif -
ou une
et préciser ensuite les risques mesur
e dis
cile crim
car inatoir
des e ?
dou leu
rs peu ven
t
Les a
vis son
ou les questions soulevées t par
tagés.
appa En Fra
ra î t re. nce,
En mars
2017
, un
la discus
sion
s’ouvr
projet e mais
de loi au-
visant
à instau
rer
cune
lég isla
tion
n’est
un congé prévue
pour à
CL « n congé les femme
s souf-
ce suj et

M
pou r
le mo me
menstruel ? » frant nt.
de dys Les
ménor
rhée
(doule
urs
pays
concer
nés sont
CL « Des métiers durant encore
les peu
règ les
) est pré sen

nom
maoritairement féminins ? breux
dans
le monde
en Italie et es-
; une
premiè
Des métiers maoritairement re en Eu-
sentiel
lement
en Asie
rope. : chaque
masculins ? » Au Japon,
ce congé
existe
pays
a une
législa
dep uis tion
et des
194 7 mo-
DÉ « résentation du métier ! En revanc
he, on
dalités
de mise
d’assistante sociale »
en œuvre
note
que son utilisa
tion
I

est loin
différe
ntes.
CL « Éduquons nos adolescents

au consentement »
C

DÉ « eut-on choisir le sexe de

son enfant ? »

ent
ntem
conse
E

té et
ali
Sexu

un réel besoin d’information


P

e consentement est une question prioritaire pour tous mais

L particulièrement pour les jeunes qui font leur entrée dans la vie

E.
H
C sexuelle et affective. Les données du Baromètre santé 2016 révèlent
U
O
B
LA que l’âge médian d’entrée dans la sexualité s’est stabilisé ces dix
T R
S LE
’E PA
R
C
R
U K. dernières années. Il est de 17,6 ans pour les lles et 17,0 ans pour
PO
S

O
E ST
I
U
Q
CE les garçons. Ces rapports sont protégés dans plus de 85 % des cas
E
D
K.
O
S par l’utilisation d’un préservatif. Si la grande majorité des jeunes
PA
U
O
déclare avoir souhaité leur premier rapport, le Baromètre indique

malgré tout que 10,7 % des femmes et 6,9 % des hommes ont cédé

aux attentes de leur partenaire à ce moment-là. Dans le cadre de

son programme de santé sexuelle, Santé publique France s’est xé

comme objectif de favoriser une entrée et une installation positive

des jeunes dans la sexualité. Parce que la question du consentement

se pose avec force, l’agence a lancé le 23 octobre 2018 la campagne

« OK, pas OK ». Des informations et des podcasts sont mis à la

disposition des jeunes sur le site onsexprime.fr sous la rubrique

« Droits & Sexes ». Elle sera relayée par les radios et plateformes

audios digitales (Spotify, Deezer, NRJ radio digitale, Fun radio) et

les réseaux sociaux (Snapchat, Instagram, Facebook) pour

à écouter sur

inciter les adolescents à venir écouter ces témoignages et

mieux comprendre la question du consentement mutuel.

190  Thème 3. Corps humain et santé


rs :
les métie
me dans
e/fem
tion homm
La réparti

reet des stéréotypes ?

ne sage-femme, un maçon, un plombier, une assistante maternelle …

U Certains noms de métiers n’évoquent pas vraiment la mixité. Une

réalité ? Sur le site Onisep, on trouve la répartition des femmes et des

hommes pour différents métiers. Pour chaque métier, les compétences

nécessaires sont présentées. Par exemple, un-e assistant-e de service

social doit :

– avoir le sens du contact

– être autonome

– avoir un bon équilibre

… des qualités que peuvent avoir les hommes et les femmes !

N
Pourcentage Pourcentage

d’hommes de femmes

agriculteur / agricultrice 73 27

animateur socioculturel / animatrice socioculturelle 29 71

E
assistant / assistante de ser vice social 5 95

coieur / coieuse 16 84

développeur / développeuse informatique 81 19

gendarme 82 18

M
inrmier / inrmière 13 87

masseur-kinésithérapeute / masseuse -kinésithérapeute 50 50

ouvrier / ouvrière paysagiste 89 11

secrétaire administratif / administrative 3 97

tailleur / tailleuse de pierre 99,75 0,25


I
C
E

lle
une
avoir
pour
des
es métho

sur In-
t
partou
sont

L ou un garçon

nt
, mome
entaire
alim
… Régime
ternet
t
son
des
s métho
et autre
rt
du rappo

on po ur
la sol uti
P

me
com
tée s
pré sen

un
ment
absolu
qui désire
un couple

hy-
lier. Une
particu
sexe
d’un
enfant

e
ent suggèr
réel fondem
e sans
pothès

nt les
s po rta
ato zo ïde
sp erm
les
qu e
S

nt plu s
Y seraie
X ou
s
oso me
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Chapitre 9  Du sexe génétique à l’adulte sexué  191


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1. Eggs:
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from Ian
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2. Healthy:

August 2015
: grossesse
3. Gestation

: disponible
4. Available
I
C

1 hat methods could e used to determine the emryos’ gender?

2 ex selection is illegal in rance discuss


E

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P
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 ÉLÉ
P

av e n i r ntervie de achel ean

infirmière scolaire
S

oueous décrire une ournée de traail tpe 

Le matin, l’essentiel de mon travail consiste à accueillir les élèves qui en font la

demande. ’ai également une activité administrative lors de laquelle e recueille

des informations concernant des élèves à situation préoccupante, que e con

voque à des entretiens qui se déroulent l’aprèsmidi. e suis également amenée

à intervenir dans tout le lcée et à n’importe quel moment en cas d’urgence.

Qu’aieous le plus dans ce étier 

Les relations avec les élèves et les diérents interlocuteurs, mais aussi la

diversité de ce métier puisque ’interviens aux niveaux social, pschologique

et bien sûr médical. ’apprécie également le travail en équipe professeurs,

PE, assistante sociale,etc., mais aussi mon autonomie.

oration  élection sur dossier après le ac, puis formation de trois ans

pour obtenir le iplôme d’État d’infirmier.

192  Thème 3. Corps humain et santé


i t re
Chap

Hormones

et procréation

10

N
E
M
I
C
E
P
S

En 1967, la loi Neuwirth

Les 50 ans de la loi Neuwirth en 2017


autorise le recours à la

(timre commémorati
contraception orale en

France : un grand pas

dans la maîtrise de la

procréation.

oir actiité  p. 199

Comment la connaissance

des mécanismes hormonaux

outes les ressources

permet-elle de maîtriser
du chapitre accessiles ici 

lceehachette-education

la procréation ? complanete-st2de
Mécanismes hormonaux

Activité 1
et procréation chez l’homme

ès la puerté, les hommes produisent des spermatooïdes de manière continue

RESSOURCES NUMÉRIQUES

dans les tues séminières des testicules. ls sont liérés lors d’une éaculation.

QUESTIEMET IÉEIÉ

Comment le onctionnement de l’appareil reproducteur

masculin permet-il la procréation ?

Contrôle hormonal de la production de spermatooïdes

100 μm

ellules

rone interstitielles

euitpo
productrices de

une diminution de la production de spermatozoïdes.

testostérone

N
La cause peut être un dysfonctionnement de l’hypo-

eipocsorci
thalamus ou de l’hypophyse. Un traitement reposant

séminières
sur des injections d’hormones masculines dans le

de ormation des

sang peut être proposé.


spermatooïdes

E
Neurone
oupe transersale de testicule che un homme adulte
eriasyhpopyh-omalahtopyh

Hypothalamus

-1

Testostérone (n.mL )

M
-1

GnRH (pg.mL )
-1

LH (ng.mL )

2
20

1
I

10
e x el p mo C

0
C

0
Cellules

0 4 8 12 16
Circulation sanguine
sécrétrices

Hypophyse Temps (heures)

ource : Références en gynécologie Obstétrique, 1 199


E

1 L’hpoonadisme  une anomalie 2 natomie et dosaes hormonaux che un

liée à un déficit hormonal indiidu ne présentant pas d’hpoonadisme

– l’injection quotidienne de l’hormone FSH seule ré-


e
P

tablit uniquement la production de spermatozoïdes ;


duction de spermatozoïdes et de testostérone. Après

– l’injection de l’hormone LH seule restaure uniquement


un mois de traitement, on observe que :

la production de testostérone.
– l’injection d’extraits hypophysaires rétablit un fonc-

Reproduction Nutrition Development ,  19


tionnement classique ;
S

3 Étude expérimentale du mode d’action de l’hpophse sur l’appareil reproducteur mâle

(Gonadotropin Releasing Hormone e

ource : Endocrinology , 1 199

Manipulations Résultats

Destruction de groupes de neurones hypothalamiques Arrêt de la libération de LH et FSH par l’hypophyse

Stimulation électrique de ces mêmes amas de neurones Libération brutale de LH et FSH par l’hypophyse

Section des neurones et des vaisseaux sanguins entre

Arrêt de libération de LH et de FSH par l’hypophyse

hypothalamus et hypophyse

Possibilité d’isoler une substance très active, la GnRH,

Prélèvement dans le réseau sanguin de la tige hypophysaire

déclenchant la libération de LH et FSH

4 rotocole d’étude du lien entre hpothalamus et hpophse et résultats expérimentaux che le rat

194  Thème 3. Corps humain et santé


aîtrise du onctionnement de l’appareil reproducteur masculin

Certains cas d’infertilité peuvent être dus à un manque tout. Une sélection des spermatozoïdes suivie d’une

de spermatozoïdes, à des spermatozoïdes peu ou pas insémination articielle peut être proposée. D’autres

mobiles, voire à un pourcentage trop important de

spermatozoïdes anormaux. Des techniques médi-

cales existent pour permettre la procréation malgré un donneur peut aussi être envisagé.

euitpo
eipocsorci

N
15 μm

 permatooïdes anormau

100 μm

E
euitpo
eipocsorci

M
c esticule

crptochide

oir p. 1
I

 nection
C

d’un spermatooïde

dans un oule

techniue  :

Intra Cytoplasmin

a permogramme réalisé che un couple inertile Sperm Inection


E

 aire ace à l’inertilité

La connaissance du fonctionnement hormonal de la re- tion masculine vers

production chez l’homme a permis d’étudier des pistes le pré s ervat if da n s


P

de contraception hormonale masculine. Toutefois, celle- l’optique de freiner

ci est encore trop contraignante. Elle est à base de testos- la p ro p ag a t i o n du

térone, qui ne peut pas être prise par voie orale comme virus. Les t r av a u x

la pilule contraceptive féminine, mais seulement par de recherche d’une


S

voie cutanée ou par injection chaque jour. Un suivi méthode hormonale

médical régulier est nécessaire et un spermogramme ont été moins nom-

mensuel est indispensable pour vérier l’efcacité du breux. Pourtant, en France, en 2012, 61 % des hommes

traitement. De plus, son efcacité varie selon les sujets. interrogés afrmaient être prêts à utiliser une pilule

La découverte du VIH en 1983 a orienté la contracep- contraceptive masculine si celle-ci existait.

 La contraception au masculin

Consigne

Communiquer dans un langage scientifiquement approprié

Pratiquer des démarches scientifiques

éaliser un schéma onctionnel montrant comment s’eectue le contrôle hormonal

de la production de spermatooïdes che l’homme.

Epliuer comment la procréation peut être contrôlée che l’homme.

Questionnement iérencié

Chapitre 10  Hormones et procréation  195


cles éminins et procréation
Activité 2

he la emme, dès la puerté, les ccles oariens et utérins déutent : ils sont

RESSOURCES NUMÉRIQUES

sous contrôle hormonal. ls se poursuiront usu’à la ménopause. En déut de

ccle, la paroi interne de l’utérus est éliminée en partie : ce sont les règles ou QUESTIEMET IÉEIÉ

IÉ  e ccle oarien


menstruations. ers le milieu du ccle, lors de l’oulation, un oocte est liéré

IE  oiciel M acaémie e


par l’un des deu oaires.

ersailles

Comment le onctionnement de l’appareil reproducteur

éminin permet-il la procréation ?

es ccles sous contrôle hormonal

Comme chez l’homme, l’activité de l’hypophyse est contrôlée par la GnRH, une neurohormone sécrétée et libérée

N
dans le sang par l’hypothalamus. L’hypophyse sécrète la FSH (hormone folliculo-stimulante) et la LH (hormone

lutéinisante).

Ovariectomie et

Hypophysectomie +

hypophysectomie +

Hypophysectomie (ablation injections d’extraits

Souris témoins injections d’extraits

E
de l’hypophyse) hypophysaires (LH et FSH) en

hypophysaires (LH et FSH) en

concentrations adaptées

concentrations adaptées

M
Hypophyse

Pas d’activité ovarienne Reprise de l’activité ovarienne

Activité ovarienne normale

(pas de sécrétion hormonale (sécrétions hormonales et

et développement normal Absence de développement


I

et pas d’ovulation) et absence ovulation) et développement

cyclique de la muqueuse de la muqueuse utérine

de développement de la normal cyclique de

utérine (endomètre)
C

muqueuse utérine la muqueuse utérine

rotocoles et résultats d’epériences che des souris emelles dont le ccle oarien est très court

1 Conséuences de l’actiité hpophsaire sur les ccles oarien et utérin


E

Hormones hypophysaires
hormones produites par des cellules spécia-

FSH LH lisées des ovaires. Elles interviennent dans

le développement et la différenciation de
P h a s e l u t é a l e
P

la muqueuse utérine. La progestérone est


P h a s e f o l l i c u l a i r e
Ovulation Jours

essentiellement libérée après l’ovulation

0 5 10 14 15 20 25 28
S

1 mm 2 mm

400 μm
euitpo

200 μm 1 cm
spects du ollicule oarien orps aune

Progestérone

Hormones ovariennes
eipocsorci

Œstrogènes

Endomètre Dentelle utérine

Saignements lors

 oupes transersales d’utérus d’un

du délitement

mammière au cours de la phase olliculaire

de l’endomètre

gauche ou lutéale droite du ccle oarien

a ariations hormonales et aspects de l’oaire


Règles Prolifération cellulaire Phase sécrétoire

et de l’utérus au cours du ccle éminin

2 Contrôle hormonal du ccle de l’oaire et du ccle utérin

196  Thème 3. Corps humain et santé


es méthodes adaptées pour aider la procréation

Le logiciel PMA permet de découvrir des techniques des hormones hypophysaires a été réalisé durant

un mois (en diagnostic courant, une seule prise de

prendre comment s’effectue le choix d’une technique sang suft). Dans un cas comme le sien, les médecins

en fonction du prol d’un couple. Ce choix nécessite peuvent proposer des injections d’hormones hypophy-

de connaître l’origine du trouble. Ainsi, Madame X, saires an de stimuler le développement folliculaire

une femme dont l’utérus et les trompes étaient sans au niveau ovarien. Si un prélèvement d’ovocytes est

anomalie, a été suivie lors d’un protocole de recherche nécessaire, ce traitement pourra être couplé à une

car elle ne présentait pas d’ovulation et ses follicules FIVETE (Fécondation in Vitro et transfert d’embryon).

restaient peu développés. Un suivi quotidien du taux

–1 –1 –1 –1

LH (mU.mL ) FSH (mU.mL ) LH (mU.mL ) FSH (mU.mL )

20 40 20 40

N
euitpo

15 15
eipocsorci

10 20 10 20

E
5 5

400 μm

a oupe d’oaire de

0 14 28 0 14 28

mammière présentant des

M
ollicules peu déeloppés  osage hormonal sur  ours che adame  gauche et une emme ertile droite

3 La procréation médicalement assistée adaptée à chaue situation

Chaque année, 3 500 nouveaux couples souffrent d’une En 2018, en France, la Procréation médicalement
I

infertilité médicale et s’inscrivent pour bénécier d’un don assistée (PMA) est réservée aux couples hétéro-

de gamètes. En France, le don de gamètes est anonyme sexuels (mariés, pacsés ou en concubinage depuis
C

et gratuit. Les donneuses doivent avoir entre 18 et 37 ans au moins deux ans) en âge de procréer, présentant

et les donneurs entre 18 à 45 ans. une infertilité pathologique médicalement consta-

tée ou risquant de transmettre une maladie grave

à leur enfant. L’ouverture de la PMA à toutes les

L E S P L U S B E A U X C A D E A U X
L E S P L U S B E A U X C A D E A U X
E

N E S O N T P A S F O R C É M E N T L E S P L U S G R O S
N E S O N T P A S F O R C É M E N T L E S P L U S G R O S
femmes était, en outre, l’un des neuf thèmes à

l’ordre du jour des États généraux de la bioéthique,

organisés de janvier à mai 2018, dans le cadre de

la révision de la loi de bioéthique.


P

 es éolutions possiles de la léislation

en rance
S

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U
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à un co up le qu i ne p e ut p as avoir d ’e nfa nts ,
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Stérilité : incapacité d’un indiidu à conceoir

naturellement un enant.

4 Campane de don de amètes


Inertilité : inaptitude à aoir un enant après

un an de rapports seuels réguliers.

Consigne

Communiquer dans un langage scientifique approprié

Pratiquer des démarches scientifiques

éaliser un schéma onctionnel ui montre ue le onctionnement de l’appareil reproducteur éminin

est contrôlé par une série d’actions hormonales. ontrer ue les choi de procréation médicalement

assistée sont adaptés au situations d’inertilité d’un couple.

Questionnement iérencié

Chapitre 10  Hormones et procréation  197


oncilier santé sexualité

Activité 3
et procréation

he l’humain, seualité et procréation peuent être dissociées. a connaissance

RESSOURCES NUMÉRIQUES

de plus en plus précise du onctionnement de l’appareil reproducteur a permis

progressiement de maîtriser la procréation de manière de plus en plus adaptée, QUESTIEMET IÉEIÉ

IÉ  a loi euirth


notamment grâce à l’utilisation de molécules eogènes. ’autre part, la seualité

peut occasionner des risues d’inections seuellement transmissiles .

ertains moens permettent de s’en protéger et d’éiter leur propagation.

Comment les connaissances actuelles permettent-elles de choisir le moment

pour aoir un enant et de ire sa sexualité de manière responsale ?

ne sexualité sans procréation

N
Depuis la loi Neuwirth en 1967 et son décret –1 –1
Progestérone : ng.mL ) Oestradiol : pg.mL )

d’application en 1972, l’utilisation de la

Prise quotidienne d’une

pilule en tant que moyen contraceptif est 30 pilule normodosée


200

Progestérone

autorisée en France. Plusieurs générations


20

E
100
sont aujourd’hui disponibles. Il s’agit d’une
Oestradiol
10

méthode hormonale comme l’implant, le


0

patch contraceptif, l’anneau ou certains 0 35 42 49 Jours

dispositifs intra-utérins (DIU ou stérilet).

–1
FSH, LH : mUI.mL

M
Il existe aussi des méthodes non hormo-

nales (DIU au cuivre ou préservatif). Chaque

60

couple peut ainsi trouver une méthode de

40

FSH

comparer ces moyens sur des sites comme


20

choisirsacontraception.fr par exemple.


I

0 Jours

Ovulation
C

a au d’hormones hpophsaires et oariennes d’une emme

lors d’un ccle sans pilule et d’un ccle sous pilule.

La pilule œstroprogestative est un moyen hormonal de contracep-

tion régulière qui bloque l’ovulation. En effet, la prise régulière


E

le système hypothalamo-hypophysaire. D’autre part, elle modie

le développement de la muqueuse utérine ainsi que certaines

 a pilule contraceptie propriétés du col de l’utérus.


P

1 ne contraception réulière éminine  la pilule

IVG médicamenteuse peut

être pratiquée après la fécondation. La RU-486, à base


Suite à un rapport non ou mal protégé, on peut ré-
S

de mifépristone, agit comme un leurre qui perturbe


duire le risque de grossesse grâce à la contraception

l’action de la progestérone sur la muqueuse utérine.


d’urgence. Elle ne doit pas être considérée comme une

contraception régulière ; des effets indésirables sont

possibles. La plus connue, la « pilule du lendemain »,

6

contient du lévonorgestrel. Elle doit être prise au plus

vite après le rapport (son taux de réussite passe de

90 % dans les 24 h à moins de 60 % après 48 h). Elle

est gratuite et anonyme pour les mineures auprès

des professionnels de santé. Elle bloque l’ovulation et

perturbe le cycle de l’utérus. Moins connue, la « pilule

6 aune liée

du surlendemain » contient de l’ulipristal acétate et

au récepteur de

a un mode d’action comparable, mais elle peut être


rogestérone la progestérone

prise jusqu’à 5 jours après le rapport.


odèles moléculaires logiciel iol

2 3

198  Thème 3. Corps humain et santé


ire sa sexualité en aant un comportement responsale

Découvert au début des années 80, le VIH (Virus de l’immunodécience humaine) est

le virus qui cause le sida (Syndrome d’immunodécience acquise). Il est transmissible

par voie sanguine et sexuelle. Présent partout sur la planète, il n’existe pas encore

de moyen pour en guérir de manière dénitive, bien que des traitements permettent

aujourd’hui de vivre avec plus longtemps pour de nombreux malades, mais avec de

nombreuses contraintes. L’utilisation du préservatif lors des rapports sexuels empêche

toute contamination car il est une barrière physique qui bloque le passage des mi-

croorganismes responsables d’IST, en plus de bloquer le passage des spermatozoïdes.

L’hépatite B est causée par le virus de l’hépatite B Il y a un bénéce individuel pour le patient lui-même,

(VHB), qui se transmet par le sang et les autres liquides mais également pour ses proches, ses partenaires

N
biologiques (salive, sperme, sécrétions vaginales). C’est sexuels et la collectivité dans son ensemble : seule

une infection sexuellement transmissible. Après conta- une couverture vaccinale élevée limite efcacement

mination, le VHB circule dans le sang et atteint le foie. la propagation du virus.

Le problème de l’hépatite B chronique est qu’elle peut

E
se compliquer dans environ un tiers des cas par une

Nombre de cas

cirrhose ou un cancer du foie. Le seul traitement est

50
1982 : recommandation de se faire vacciner
souvent la transplantation.

En France, l’incidence de l’hépatite B aiguë, estimée


40

par l’InVS (Institut de veille sanitaire) en 2010, se situe

M
30

1991 : obligation professionnelle de se faire vacciner


entre 2 300 et 3 700 nouveaux cas par an. L’étude des

20
déclarations obligatoires d’hépatite B aiguë entre 2003

et 2011 montre que, malgré les recommandations en


10

vigueur, 80 % des personnes exposées à des situations

à risque n’étaient pas vaccinées.


4

4
Années
I
8

0
9

0
1

2
La vaccination contre l’hépatite B est recommandée
C

par l’OMS pour tous les nourrissons depuis 1997. Elle

mpact de la accination sur la réuence de l’hépatite 

est inscrite dans les calendriers vaccinaux de tous les


che le personnel soignant de l’ssistance uliue

pays de l’Union européenne. ource : Inpessantepubliquefrancefr

 épatite  et accination
E

Vaccin contre : Naissance 2 mois 4 mois 5 mois 11 mois 12 mois 16-18 mois 6 ans 11-13 ans
SELA RÉNÉG

Diphtérie (D), Tétanos ( T ), coqueluche

DTCaP DTCaP DTCaP DTCaP

acellulaire (Ca), Poliomyélite (P)


P

Haemophilus influenzae b (Hib) Hib Hib Hib

Hépatite B (Hep B) Hep B Hep B Hep B


S N O I TA D N A M M O C E R

Pneumocoque (PnC) PnC PnC PnC

Méningocoque C (vaccin conjugué

MnC MnC

MnC)
S

Rougeole (R), Oreillons (O), Rubéole (R) ROR 1 ROR 2

diphtérie (d), Tétanos ( T ), coqueluche

dTcaP

acellulaire (ca), Poliomyélite (P)

2 doses (0, 6 mois) : vaccin

Papillomavirus humains (HPV )

quadrivalent ou vaccin bivalent

chez jeunes filles

ou vaccin neufvalent (11/14 ans)

 xtrait du taleau des accinations che les enants et adolescents en 201

Consigne

E
I Adopter un comportement éthique et responsable vis-à-vis de sa santé

U



Epliuer comment les connaissances actuelles permettent à chaue

I : nterruption

indiidu d’aoir une seualité sans procréation lorsu’il le souhaite.

olontaire de grossesse,

ontrer ue des choi de seualité responsale apportent à la ois


autorisée en France

un énéfice indiiduel et collecti.


depuis la loi eil de 197.

Questionnement iérencié

Chapitre 10  Hormones et procréation  199


Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan

ormones et procréation

Activité 1 écanismes hormonaux et procréation che l’homme

, la

rone

En cas de stérilité ou d’inertilité, des techniues médicales sont proposées :

N
a contraception hormonale masculine est marginale. e moen le plus pratiue

et ecace auourd’hui reste le préserati.

Activité 2 Ccles éminins et procréation

E
omme che l’homme, le complee hpothalamohpophsaire de la emme

contrôle le onctionnement de l’appareil reproducteur. a F stimule le dée

M
de  ers le milieu du ccle permet la liération de l’oocte du ollicule. l se

progestérone permettent le déeloppement de la muueuse utérine ui deient

aorale à l’implantation d’un éentuel emron.

En cas de stérilité ou d’inertilité liée à des prolèmes d’oulation ou à une


I

ostruction du passage des gamètes, une procréation médicalement assistée


C

Activité 3 Concilier santé sexualité et procréation

a connaissance des hormones naturelles endogènes contrôlant les onctions


E

de reproduction a permis d’apprendre à la maîtriser. râce à des molécules de

pêcher la liération des gamètes et le déeloppement de la muueuse utérine.


P

ainsi ue la contraception hormonale masculine.

armi les autres modes de contraception, seul le préserati permet une pro
S

uourd’hui, il eiste des accins ui protègent contre certaines . ’utilisation

des moens de protection contre les  constitue une préention à la ois in

diiduelle et collectie permettant de limiter leur propagation.

e retroue le ilan au ormat s

MTSÉS
Lexique p. 248

hpothalamus hpophse

ollicules tues séminières


œstrogènes

testostérone molécules endogènes, eogènes

cellules interstitielles contraception

 stimulation hormonale


contragestion neurohormone

e réise les mots-clés aec des flash-cards

200  Thème 3. Corps humain et santé


CÉ N É

LN À ÉC

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… L-C

 

Éléments de maîtrise de la procréation et de la sexualité

Contrôle hormonal de la procréation,

contraception et contragestion

Hypothalamus Hypothalamus

Molécules

GnRH
GnRH

exogènes

Hypophyse Hypophyse

LH, FSH
FSH, LH Pic LH

Contraception hormonale
elucitseT

eriav O

eriav O
Blocage de l’activité des gonades
Follicule
Corps

N
Cellules Tubes

jaune
interstitielles séminifères Molécules exogènes
Ovocyte

noitaluv O
Contragestion hormonale

Œstrogènes Progestérone
Testostérone

Caractères sexuels Développement Maturation

E
secondaires de la paroi utérine de la paroi utérine

Éjaculation

Ovocyte
Spermatozoïdes

Prélèvement

M
Transit dans trompe

Don FIV - ICSI

de gamètes
Vaccination
I

Protection
Utérus

Individuelle

Embryon
C

Collective

Préservatif
noitanimésnI

noitatnalpmI

Autres contraceptifs
E

mécaniques

Vagin
e g a mi

Contraception mécanique
P
ne

Contrôle mécanique de la procréation, contraception et barrières contre les


infections sexuellement transmissibles (IST )


S

e réise aec le schéma en idéo

e onctionnement de l’appareil reproducteur repose sur un dispositi neuroendocrinien aisant

interenir l’hpothalamus, l’hpophse et les organes seuels. a connaissance des hormones

naturelles endogènes contrôlant les onctions de reproduction humaine a permis la mise au

point de molécules de snthèse eogènes ui leurrent ce sstème et permettent une maîtrise

de la procréation.
etxet

’autres modes de contraception eistent  certains permettent de se protéger des inections

seuellement transmissiles  et d’éiter leur propagation.


ne

elon les prolèmes de stérilité ou d’inertilité, diérentes techniues de procréation médi


calement assistée  peuent être utilisées.

e réise aec la ersion audio

Chapitre 10  Hormones et procréation  201


c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s

N

NC

 CÉ
 hrases à construire
our chaue uestion

QCU
indiuer la proposition exacte

Écrire une phrase ui contient les mots suiants

1 L’hpothalamus produit et lière une


a procréation

neurohormone ui ait directement sur 

a les oaires. stimulation hormonale

 les testicules.


c l’hpophse.

 le oie.

testicules

2 Le déeloppement de la muueuse utérine

c leurre
est permis par 

N
a la testostérone.

production de gamètes

 la pilule contraceptie.

c les œstrogènes et la progestérone.

 leurres

 la pilule contragestie.

E
3 La  peut permettre à des couples 

a ertiles de ne pas aoir d’enant.

 stériles de ne pas aoir d’enant.

 ntraînement à l’oral
c inertiles d’aoir un enant.

M
 ertiles d’aoir un enant. résenter oralement les imaes en utilisant

les mots-clés suiants 

4 n des moens ecaces de se protéer

oocte – oulation – ollicule – corps aune

contre les  est 

a la pilule.

 des traitements hormonau.


I

c le préserati.
C

 le dispositi intrautérin.

 chéma à léender
E

outer les léendes sur le schéma suiant

80 µm

Contôle du fonctionnement testiculaire


P

HYPOTHALAMUS

Complexe

hypothalamo-

hypophysaire

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
S

1 cm

Tubes

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  rmations à corrier
séminifères

Moifier ces ausses armations pour

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
les transormer en phrases ustes

a a 6 est un mode de contraception

hormonal régulier.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . TESTOSTÉRONE

 es testicules lièrent une neurohormone,

la testostérone.

c ous les moens de contraception protègent

contre les .

Caractères sexuels secondaires

 a progestérone est liérée par l’utérus.

202  Thème 3. Corps humain et santé


c i ce
E xe r

 La contraception d’urence Observer, questionner, formuler une hypothèse

Montrer comment la pilule du lendemain permet de limiter le risue

de rossesse après un rapport sexuel non ou mal protéé

La contraception d’urg ence est une méthode qui

Au niveau du col de l’utérus, durant la phase ovulatoire,

vise à éviter la grossesse après un rapport sexuel

la glaire cervicale forme un réseau à mailles larg es

non protég é ou en cas d’échec de la méthode de

qui laisse un passage aux spermatozoïdes. En phase

contraception. Elle doit être utilisée le plus tôt pos-

post-ovulatoire, celle-ci forme une barrière physique à

sible, de préférence dans les 12 h et au plus tard dans

mailles serrées sous l’effet de la progestérone.

les 72 h (3 jours) après le rapport sexuel et permet

d’éviter de 52 % à 85 % des grossesses non désirées.

euitpo
La contraception d’urgence ne doit être utilisée qu’oc-

N
casionnellement et ne doit pas remplacer une mé-

thode de contraception régulière étant donné que :

eipocsorci
– elle ne permet pas d’éviter une grossesse dans

tous les cas ;

– le risque de surdosage hormonal ou de troubles du

E
5μm 5μm

cycle menstruel qu’elle entraîne n’est pas souhai-

a 

table en cas de prise régulière.


laire cericale en phase oulatoire a et postoulatoire 

Sa substance active est le lévonorgestrel.

2 et de la proestérone sur la laire cericale

M
Taux plasmatique de LH en unités arbitraires

3 000

2 500

Témoin non traité

2 000
I

1 500
C

1 000

Femmes sous lévonorgestrel

a rogestérone

500

0
n

9
2

1
o

+

+
i
t
J

J
a

J
l
E

u
v
O

Nombre de jours par rappor t à l’ovulation

 éonorgestrel

3 aux moen de L mesuré dans un roupe de

1 olécules de proestérone six emmes aant des ccles réuliers et traitées

et de léonorestrel modélisées aec du léonorestrel h aant l’oulation


P

Solution
M ét h o d e
S

Analyse du doc. 1 : La progestérone et le lévonorgestrel ont des formes comparables. Si cela


Comparer les deux

permet au lévonorgestrel de se xer au récepteur de la progestérone, il pourra agir comme


molécules (Doc. 1)

un leurre.

Montrer que l’action


Analyse du doc. 2 : La progestérone modie la structure de la glaire cer vicale au niveau

de la progestérone

du col de l’utérus. Elle entraîne la formation d’un maillage serré qui limite le passage des

limite le passage

spermatozoïdes.

des spermatozoïdes

au niveau du col de
Analyse du doc. 3 : La prise de la contraception d’urgence 48h avant l’ovulation empêche

l’utérus (Doc. 2)
l’apparition du pic de LH et bloque ainsi l’ovulation.

La contraception d’urgence limite le risque de grossesse grâce à l’action du lévonorgestrel


Montrer que

qui agit comme un leurre, se xe sur les récepteurs à la progestérone et mime ses eets. Ainsi,
la contraception

la glaire cer vicale forme un maillage serré au niveau du col de l’utérus qui limite le passage
d’urgence bloque

l’ovulation (Doc. 3)
des spermatozoïdes. D’autre par t, la contraception d’urgence, prise avant l’ovulation, bloque

cette dernière en empêchant le pic de LH. Ces actions limitent for tement la rencontre d’un

ovocyte et de spermatozoïdes au niveau d’une trompe, ce qui limite le risque de fécondation.


Conclure

Chapitre 10  Hormones et procréation  203


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

1 Choisir sa contraception

Un couple aimerait changer de m oye n de

contraception et se demande lequel choisir ; ils

se rendent alors au planning familial pour obtenir

des informations.

Âges : 22 et 23 ans

Ensemble depuis : 6 ans

Moyen de contraception utilisé à ce jour :

le préser vatif masculin.

N
Pilule contraceptive : elle contient une hormone (pilule

Test de dépistage au VIH : Fait et négatif

progestative) ou deux hormones (pilule oestroprogestative).

pour les deux.

À prendre quotidiennement et à heure régulière, elle est

Travail : La femme, pompier avec des


délivrée sur ordonnance. Cette dernière peut être renouvelée

horaires variables et imprévisibles. par un-e inrmier-e, un-e pharmacien-ne pour six mois.

E
L’homme, cuisinier avec des horaires Dispositif intra-utérin (DIU), aussi appelé stérilet : prescrit

et posé par un médecin, d’une taille de 3 cm environ, il peut


variables et imprévisibles.

contenir du cuivre ou un progestatif. Il est efcace de 4 à

Pas de projet d’enfant dans les 5 ans à venir.

10 ans selon le modèle.

M
Pas d’antécédents médicaux connus.
Patch contraceptif : à coller soi-même sur la peau une fois

par semaine, à renouveler 3 semaines d’aflée. La 4 se-

1 xtrait d’un uestionnaire

maine on ne met pas de patch ce qui déclenche des règles.

pour conseiller le couple

Il contient deux hormones comme la pilule.

Implant contraceptif : petit bâtonnet de 4 cm de long et de


I

Communiquer sur ses choi en argumentant


2 mm de large, prescrit et posé par un médecin et inséré

sous la peau du bras. Il contient une hormone et peut être

ier ce couple à choisir le moen


C

laissé en place 3 ans.

contracepti le mieu adapté à leur

situation.

2 es exemples de méthodes contracepties


E

11 ndométriose et procréation

L’endométriose est une maladie in-

Antagoniste de la GnRH

ammatoire chronique parfois invali-


P

dante touchant au moins une femme

FSH

sur dix en âg e de procréer. Elle se

caractérise la plupart du temps par

des douleurs très intenses lors des


S

périodes menstruelles et est souvent

liée à l’infertilité. Elle est due à la mi-

Hypothalamus
gration de tissus de l’endomètre (mu-

GnRH

queuse utérine) au niveau d’autres

LH

organes. Elle est généralement une

Récepteurs hypophysaires
cause de stérilité.

de la GnRH
An de traiter cette pathologie, on

peut prescrire un antagoniste de la

Fonctionnement d’un antagoniste de la n

GnRH an de limiter le développe-

ment de ces tissus. Il s’ag it d’une ecenser, etraire, organiser et eploiter des informations

molécule analogue à celle-ci qui se

a Expliuer comment le traitement proposé permet de réduire

xe aux récepteurs de la GnRH et

le déeloppement des tissus de l’endomètre.

bloque ainsi ses effets au niveau de

 Expliuer pouruoi le traitement proposé empêche toute


l’hypophyse.

grossesse.

204  Thème 3. Corps humain et santé


12 Couerture accinale contre le papillomairus humain ( et lutte contre les 

Les infections sexuellement transmissibles

Les mécanismes de la vaccination au niveau collectif


(IST) liées au HPV sont très fréquentes et

1. Aucun enfant vacciné


souvent sans symptômes particuliers. Un

Une classe d’école Un nouvel élève arrive : il a la rougeole. Le résultat :

frottis est nécessaire à leur diagnostic. Dans

certains cas, les conséquences de ces infec-

tions peuvent être des cancers, notamment

du col de l’utérus, mais pas seulement (les

hommes peuvent être touchés également).

Les biotechnologies actuelles permettent la

production de vaccins permettant de lutter

2. Quelques enfants vaccinés

contre plusieurs souches de HPV.


Si quelques enfants sont vaccinés. Que va-t-il se passer ? Les enfants vaccinés sont protégés.

En Australie, une campagne de vaccination

gratuite a été lancée en 2007. La couverture

N
vaccinale atteint maintenant 80 % des Aus-

traliennes et 75 % des Australiens de 15 ans.

Ainsi, la circulation du virus, devrait cesser

selon les modélisations épidémiologiques, car

même les rares populations non vaccinées 3. Quelques enfants vaccinés

E
Si suffisamment d’ enfants sont vaccinés. Que va-t-il se passer ? Il n’y a pas d’épidémie.
ne sont quasiment plus infectées.

Chaque année en France, on compte envi-

ron 3 000 nouveaux cas de cancer du col de

l’utérus et plus de 1 000 décès. Le taux de

M
couverture vaccinale reste l’un des plus bas

en Europe : moins de 20 % de la population

cible est vaccinée alors que le Plan Cancer

Source schéma : inpes.santepubliquefrance.fr/CFESBases/catalogue/pdf/1278.pdf


2014-2019 xe un objectif de 60 %. Le dépis-

tage reste donc une priorité.

ropagation d’une inection dans une population aec diérents nieau


I

ources : N 17 de couerture accinale : eemple de la rougeole


C

Comprendre les responsabilités individuelle et collective en matière de santé

Montrer ue la accination apporte à la ois un énéfice indiiduel et collecti dans une population.

Questionnement iérencié
E

13 L’hpoonadisme

Un patient de 16 ans est adressé à un mé - –1


LH (UI.L )
P

a –1
Testostérone plasmatique : 17 nmol.L

decin en raison d’une puberté retardée. Il

20

ne présente pas de signes de virilisation


Sujet normal

(testicules et pénis peu développés) et a 10


S

une absence d’érections et d’éjaculations.

0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Le médecin diagnostique un hypogo -

Temps (heure)
–1
LH (UI.L )
nadisme hypogonadotrope congénital b

–1
Testostérone plasmatique : 0,1 nmol.L

(CHH) et propose un traitement par injec- 20

tions régulières de GnRH via une pompe. Patient avec CHH

10

avant traitement

ource : orum médical suisse, 1 1

0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Temps (heure)

–1
LH (UI.L )
c
–1
Testostérone plasmatique : 15 nmol.L

Pratiquer des démarches


20

scientifiques  interpréter des résultats


Patient avec CHH

et en tirer des conclusions


sous pompe en GnRH 10

ustifier le traitement proposé 0


1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12

Temps (heure)
par le médecin.

Éolution du tau de  sous diérentes conditions


Questionnement iérencié

Chapitre 10  Hormones et procréation  205


c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe

Du désir d’enfant

à la grossesse

Roméo et Juliet te vivent séparés la semaine car ils travaillent loin mais se

retrouvent tous les week- ends. En septembre, ils emménagent ensemble

et ils aimeraient bien avoir un enfant . Cela fait 6 mois qu ’ils essaient , mais

Juliet te ne tombe pas enceinte.

N
1 Résultats de la visite médicale

E
Juliette voit son médecin ce matin pour se renseigner.

Après avoir posé quelques questions et consulté le

calendrier de Juliette, le médecin lui dit de ne pas s’in-

M
quiéter. Avant d’envisager une infer tilité de son couple,

il lui conseille :

– un peu de patience ;

– de faire attention à avoir ses rappor ts sexuels au bon

moment.
I

Selon lui, les vacances prévues au mois d’avril seront


C

sûrement l’occasion de démarrer la grossesse !

Elle repar t rassurée, mais n’a pas vraiment compris

pourquoi le médecin lui a dit tout cela…


E

26 ans
:
homme
Âge

27 ans
:
femme
Âge

ment
Seule
ls : Oui.
rts sexue
Rappo

FSH 6,2 UI/L


es.
vaan
P

et les
-end
le week

2 ours
ous les
. 
lières
s : Régu Valeurs de référence
Règle

2 ours
er de Femme : phase folliculaire : 3,5 à 12,5 ; pic pré-ovulatoire : 4,7 à 21,5
réguli
 le

me
de prolè Phase lutéale : 1,7 à 7,7 ; grossesse : < 0,3 ;
as
s : Oui.
lation
Éau
S

ménopause : 25,8 à 134,8

nt.
le patie
par
repéré
Homme (13 à 70 ans) : 1,5 à 12,4

on nu.
n
rs : uu
ulie
parti
mes
rolè

LH 7,9 UI/L

a es notes du médecin


Valeurs de référence

Femme : phase folliculaire : 2,4 à 12,6 ; pic pré-ovulatoire : 14,0 à 95,6

Phase lutéale : 1,0, à 11,4 ; grossesse : < 15 ; ménopause : 7,7 à 58,5

Homme (13 à 70 ans) : 1,7 à 8,6

ŒSTRADIOL 112 pg/mL

Valeurs de référence

Femme : phase folliculaire : 26,7 à 156 pg/mL ;

 es résultats

Phase ovulatoire : 48 à 314 pg/mL ;

d’analses de uliette

Phase lutéale : 33 à 298 pg/mL ; ménopause : < 50 pg/mL


en phase olliculaire

206  Thème 3. Corps humain et santé


2 Extrait de l’agenda de Juliette

N ove m b r e Décembre Janvier Fév r i e r Mars Av r i l

1 M 1 J 1 D 1 M 1 M 1 S

2 M 2 V 2 L 2 J 2 J 2 D

3 J 3 S 3 M 3 V 3 V 3 L

4 V 4 D 4 M 4 S 4 S 4 M

5 S 5 L 5 J 5 D 5 D 5 M

6 D 6 M 6 V 6 L 6 L 6 J

7 L 7 M 7 S 7 M 7 M 7 V

8 M 8 J 8 D 8 M 8 M 8 S

9 M 9 V 9 L 9 J 9 J 9 D

10 J 10 S 10 M 10 V 10 V 10 L

11 V 11 D 11 M 11 S 11 S 11 M

12 S 12 L 12 J 12 D 12 D 12 M

13 D 13 M 13 V 13 L 13 L 13 J

14 L 14 M 14 S 14 M 14 M 14 V

15 M 15 J 15 D 15 M 15 M 15 S

16 M 16 V 16 L 16 J 16 J 16 D

17 J 17 S 17 M 17 V 17 V 17 L

18 V 18 D 18 M 18 S 18 S 18 M

19 S 19 L 19 J 19 D 19 D 19 M

20 D 20 M 20 V 20 L 20 L 20 J

21 L 21 M 21 S 21 M 21 M 21 V

N
22 M 22 J 22 D 22 M 22 M 22 S

23 M 23 V 23 L 23 J 23 J 23 D

24 J 24 S 24 M 24 V 24 V 24 L

25 V 25 D 25 M 25 S 25 S 25 M

26 S 26 L 26 J 26 D 26 D 26 M

27 D 27 M 27 V 27 L 27 L 27 J

28 L 28 M 28 S 28 M 28 M 28 V

29 M 29 J 29 D 29 M 29 S

E
Re trouvailles
30 M 30 V 30 L 30 J 30 D

31 S 31 M 31 V

M
3 Quelques informations sur les gamètes

Une femme libère un seul ovocyte par cycle lors de l’ovulation. Il est

recueilli au niveau de la trompe située près de l’ovaire qui a libéré

l’ovocyte. Il dégénère rapidement, au bout de 24 à 48 h. Lors d’une

éjaculation, quelques millilitres de sperme (de 2 à 6 mL environ ) sont


I

libérés, et chaque millilitre contient plusieurs dizaines de millions de


C

spermatozoïdes ! Après leur libération, ils commencent à dégénérer

au bout d’environ trois jours dans le corps de la femme.

4 Le cycle de Juliette

1
E

5
P

10
S

11

12

13

14 Ovulation
es spermatooïdes

15
autour d’un oocte

16

17

18

19
Consigne

20

21 Pratiquer des démarches scientifiques

ustifier et epliquer un raisonnement, une démonstration


22

23
Utiliser les documents proposés pour expliuer

24

pouruoi le médecin pense ue les acances d’aril

25

pourraient être le on moment pour déclencher

26

une rossesse (alors u’ils n’ont pas réussi usu’ici


27

28 ritères e réussite

Chapitre 10  Hormones et procréation  207


i ét é
soc

Argumenter et communiquer sur des

questions scientifiques et de société

Consigne

Choisir un suet et réaliser une Crise


de con
ance
recherche documentaire sur nternet

ou au C afin de rassemler

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règ les. In séré e da n s le v ag i n, el le p er met u ne

protec t ion lor s de la p ér iode des règ les et p eut

donc remplacer t ampons ou ser v iet tes qu i sont

le s mét ho de s le s plu s ut i l i s é e s. E l le doit êt r e

r et i r é e et v idé e au b out de quelque s heu r e s,

net t oyé e ave c soi n, et p eut êt r e st o c ké e d’u n

c ycle à l’aut re ca r el le est réut i l i sable. La c up ne

génère pas de déchet, cont rairement à la major ité

des protec t ions p ér iod iques d i spon ibles su r le

ma rc hé, ma i s el le n’e st pa s au s si mé d iat i sé e.

Une solut ion qu i semble donc économ ique et

écolog ique. Pou r t ant , el le n’est pas encore

adoptée pa r b eaucoup de fem mes.

208  Thème 3. Corps humain et santé


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Chapitre 10  Hormones et procréation  209


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av e n i r Conseiller conual
P

et amilial

Missions

e conseiller conugal accueille des couples, des eunes et


S

des personnes isolées et aorde notamment des uestions

de contraception, de seualité et d’.

raailleur social, pschologue et uriste, ce métier eige un

sens de l’écoute et du dialogue.

es conseillers conugau peuent t r a a i l l e r dans des

étalissements d’inormation, de consultation et de conseil

amilial, mais aussi dans des centres de planification et

d’éducation amiliale où leur présence est oligatoire.

ormation

our être conseiller conugal, il aut être titulaire d’une attestation de ualification de conseil

conugal et amilial. a ormation dure deu ans eniron et inclut un stage. es diplômes

suiants peuent être intéressants pour une approche de la onction : ac techno 

sciences et technologies de la santé et du social  nieau ac   :  EF – économie sociale

et amiliale,   – carrières sociales, option assistante sociale ou serices à la personne.

210  Thème 3. Corps humain et santé


i t re
Chap
Agents pathogènes

et maladies

11 vectorielles

N
E
M
I
C
E
P
S

La propagation des

agents pathogènes

devient mondiale.

Camp de soin

Voir tâche complexe (p. 224)

lors de l’épidémie

du virus Ebola

Comment la connaissance

des modes de transmission

des agents pathogènes au sein

d’une population permet-elle


Toutes les ressources

du chapitre

de lutter contre eux et d’éviter accessibles ici :

lycee.hachette-

education.com/

des épidémies ?
planete-svt/2de
Les agents pathogènes,

Activité 1
des microorganismes

transmissibles

Diérentes personnes dans une zone géographique restreinte peuvent

RESSOURCES NUMÉRIQUES

soudainement présenter les mêmes symptômes traduisant une infection

particulière (grippe hivernale, gastro-entérite, chiungunya ou dengue dans


IO IÉCIÉ

certains D- par eemple

Quelles sont les causes d’une maladie infectieuse ?

Des microorganismes parasites nuisibles à la santé

Plus de 90 microorganismes différents sont capables

N
d’infecter l’être humain. De virulence variable, ils microorganismes parasites qui se multiplient sur ou

peuvent occasionner des pathologies plus ou moins au sein de son organisme.

Organe infecté

Symptômes développés et évolution

chez l’hôte

E
Escherichia coli

Bactéries ou Gastro- entérite (nausées, vomissements, diarrhées).

ou salmonella ; Tube digestif

virus Guérison spontanée généralement.

cer tains virus

M
Au dernier stade de l’infection, sida (syndrome de

VIH ( Virus de l’immunodéficience acquise), caractérisé par le développement

Cellules immunitaires

l’immunodécience Virus de diverses maladies oppor tunistes (infections bactériennes,

de type lymphocyte T

humaine) fongiques, cancers) témoignant d’un aaiblissement

immunitaire. Issue fatale en l’absence de traitements.


I

Protozoaire Hématies (globules Paludisme (for tes èvres, maux de tête, tremblements avec

Plasmodium

(unicellulaire rouges), hépatocytes sueurs, anémie). Souvent fatal chez l’enfant en l’absence de
C

falciparum

eucar yote) (cellules du foie) traitements.

Production d’une toxine Tétanos (paralysies musculaires) pouvant conduire à un arrêt

Clostridium tetani Bactérie

ciblant le système ner veux respiratoire. Mor telle dans 50 % des cas.
E

1 Divers agents pathogènes infectant l’être humain et les maladies occasionnées

Les VIH se multiplient au sein des On peut observer au microscope optique


P

lymphocytes T4 et en sortent par un f ro t t i s sanguin d’une personne

b o u rg e o n n e m e n t . Les virus se impaludée et en déduire la localisation

détachent puis peuvent infecter du Plasmodium

d’autres cellules cibles.


S


gloules rouges I
LA

CA
VO

Virulence  intensité

du pouvoir pathogène
euinortcelé

d’un microorganisme
euitpo

Parasite  qui vit

au dépens d’un autre

plasmodium
virus
organisme
eipocsorciM
eipocsorciM

Immunodéficience 

memrane plasmique du 

aailissement

des mécanismes de

200 nm 7 μm

défense de l’organisme

Opportuniste  qui profite


a iération du  par un lymphocyte  b ocalisation des Plasmodium dans le sang

d’une situation favorale

pour se développer
2 Observation de certains agents infectieux

212  Thème 3. Corps humain et santé


ransmission des agents pathogènes

la conservation, la multiplication et la transmission

d’un agent pathogène. Certaines maladies infectieuses,

De nombreuses bactéries ou virus sont transmis

appelées zoonoses, se transmettent également entre

directement entre êtres humains, mais les voies de

les êtres humains et d’autres animaux vertébrés.

transmission diffèrent selon l’agent infectieux.

Dans le cas du virus Ebola par exemple, tous les li- Agent pathogène Réser voirs

quides biologiques (urine, sang, selles, salive, sperme)


être humain et cer tains grands

VIH
sont contaminants, alors qu’uniquement les selles
singes

le sont dans le cas des gastro-entérites.

Cellule eucar yote

être humain uniquement


Le VIH est présent dans le sang et dans le sperme. Il
Plasmodium falciparum

est transmis par voie sexuelle, sanguine, et de la mère

être humain, chauves-souris

à l’enfant lors de l’accouchement principalement.

Virus Ebola et animaux de la brousse

et de la forêt

Transmission

Transmission sexuelle Transmission par le sang

mère -enfant

être humain, mammifères

sauvages (mulots, écureuils,

N
Bactérie Borrélie

cer vidés, etc.), cer taines

espèces d’oiseaux

Bactérie Clostridium tetani Sol


Rapports non Grossesse, Partage de Transfusion

protégés, homo accouchement seringues

Bactérie Légionnella
ou hétérosexuels ou allaitement contaminées

Eau douce

E
pneumophila

odes de transmission du 

 

de pathogènes

M
a Plasmodium

Transfer t des formes


Le parasite Plasmodium est transmis à un hôte, l’être

Tube digestif parasites Glandes salivaires

humain, par la piqûre d’un moustique du g enre

Vecteur :
Stockage des
anophèle, lui-même infecté après avoir piqué un être

Reproduction
parasites prêts

humain impaludé. Certaines personnes impaludées,


I

du parasite
à être inoculés

qualiées de porteurs sains, sont contaminantes sans


Piqûre Piqûre
C

p e a u
présenter de symptômes apparents.

Hôte :
Les virus de la dengue, du Chikungunya ou Zika

Multiplication

sont également transmis par des moustiques, mais du parasite et

changement
de genres différents (moustique tigre par exemple).

de forme
E

infecté

b iqûre d’anophèle et détail de la trompe

œil composé
P

labre

antennes
canal d’aspiration

du sang
S

palpes stylet percé d’un

sensoriels canal salivaire

peau
4 stylets
tube souple

rigides
en gouttière

per forants

trompe vaisseau

Coupe transversale de la trompe iqûre d’anophèle

sanguin
trompe

(par transparence

 ransmission par un organisme intermédiaire des maladies vectorielles

Consigne

Interpréter des résultats et en tirer des conclusions

pliquer pourquoi les microorganismes cités sont qualifiés de pathogènes

ndiquer la diérence entre une transmission directe et une transmission vectorielle

uestionnement diérencié

Chapitre 11  Agents pathogènes et maladies vectorielles  213


Épidémie et endémie,

Activité 2
des risues de santé publiue

Des agents infectieu passent d’un individu infecté à un autre, l’infectant à

RESSOURCES NUMÉRIQUES

son tour ’infection se répand ainsi au fil du temps par contagion ’impact socio-

économique des maladies infectieuses est considérale n rance, la grippe IO IÉCIÉ

OC  ormulaire de
est responsale d’un asentéisme évalué de  usqu’à  millions de ours de

notiication médicale

travail selon les hivers ependant, ne pas s’asenter du travail peut parfois avoir

LI  aladies à déclaration

davantage de conséquences en induisant une contamination plus grande 

obligatoire

omment estimer la dnamiue temporelle et spatiale

de propagation d’une maladie infectieuse ?

Dnamiue des épidémies

N
Les ag ences de santé publique (Santé Publique en maladies infectieuses, dites à déclaration obligatoire

France, OMS à l’échelle mondiale) ont des activités de (exemples : paludisme, légionellose, infection par le

surveillance de la plupart des pathologies infectieuses. VIH). Les données permettent d’analyser la distri-

La réglementation française impose par exemple aux bution de la maladie dans le temps et dans l’espace,

E
médecins de transmettre aux agences régionales de et de calculer son incidence et sa prévalence. Cette

santé les informations médicales du patient anonymé surveillance permet la mise en place la plus rapide

lorsqu’ils diagnostiquent un cas lié à une liste de 32 possible de mesures d’alerte et des réponses adaptées.

M
a ncidence de syndromes grippau en

nomre de cas pour   haitants

à la semaine  en  en rance

ource  éseau entinelles


I

600

2016-2017
500
C

2017-2018
Nombre de cas

400 2018-2019
pour 100 000 hab.

300
250

170

200

120

80

100
E

50

25

0 0
40 42 44 46 48 50 52 02 04 06 08 10 12 14 16 18Semaine

b omparaison avec les années précédentes 

tau de consultations pour syndromes grippau


0 100 200 km
P

en métropole  saisons -, - et -

1 uivi épidémiologiue de la grippe en rance


S

Le nombre d’individus contaminés par

1981
Le VIH a circulé pendant dix ans aux États-Unis
le VIH a augmenté très rapidement
Premiers cas diagnostiqués
sans être repéré, avant les cas déclarés en 1981

aux États-Unis
à partir des premiers cas diagnosti-

Propagation rapide en Europe

qués aux États-Unis en 1981. Cette

1986
augmentation rapide de l’incidence

38 401 cas dans 85 pays

Début de propagation en Asie

Les infections à VIH sont désormais


La prostitution ainsi que la toxicomanie par

voie intraveineuse ont joué un rôle important

répandues à l’échelle mondiale : c’est

dans la diusion de l’infection au début de l’épidémie

une pandémie.

Années 2000

Très fort développement en Afrique

78 millions de personnes

2017 atteintes et 35 millions

37 millions de personnes atteintes dans le monde : voie de transmission sont mortes depuis

actuelle majoritairement sexuelle, aussi bien hétérosexuelle qu’homosexuelle le début de l’épidémie

2 millions de nouveaux cas par an ; 1 million de décès par an

ource  naidsorg

2 ’épidémie du  une pandémie actuelle

214  Thème 3. Corps humain et santé


Dnamiue d’une endémie

Le paludisme est actuellement

438 000 personnes

répandu dans les zones intertropi-

3 , 2 m i l l i a rd s en sont mor tes en 2015

cales, majoritairement en Afrique


de personnes

subsaharienne. Une prévalence exposées

66 % 91%
élevée mais relativement stable
des victimes sont des mor ts
2 1 4 m i l l i o ns

des enfants de en Afrique


dans une zone g é o g ra p h i q u e de cas en 2015

moins de 5 ans subsaharienne

donnée est caractéristique d’une

endémie a révalence et répartition mondiale du paludisme

b istoire de l’endémie palustre

Le paludisme existerait depuis plus de 50 000 ans. Une analyse

de l’ADN a démontré que Toutânkhamon était atteint de palu-

disme au moment de sa mort vers – 1327.

N
Le paludisme a été autrefois répandu dans la grande majorité

de l’Europe, où il a maintenant disparu. Au début du  siècle,

ce sont les colons européens qui ont probablement amené le

paludisme sur le continent américain. Cette maladie a connu des

ambées en Europe pendant la guerre de 1914-1918, favorisées par

E
plusieurs causes : sous-alimentation, absence de médicaments,

recrutement de troupes étrangères impaludées, abandon de terres

agricoles qui ne sont plus drainées et deviennent insalubres. Découverte de la momie de outânhamon

M
 e paludisme une endémie limitée géographiuement

Le réchauffement climatique peut favoriser l’émergence ou la réémergence

de maladies infectieuses, par des modications des écosystèmes. Il impacte

plus particulièrement les maladies infectieuses vectorielles car le dévelop-


I

pement des larves aquatiques des moustiques est optimisé aux tempéra-
C

tures élevées. Le réchauffement climatique pourrait ainsi étendre la zone

de répartition de certains moustiques vecteurs de maladies infectieuses.

Le moustique tigre par exemple, vecteur de différentes pathologies virales

(Zika, dengue, Chikungunya) présent normalement dans la zone intertro-

picale pacique et indienne, s’est répandu dans le sud de l’Europe depuis


E

1979. Une dizaine de cas autochtones (contamination sans voyage dans

une zone à forte prévalence) de dengue ont ainsi été observés en France
arves aquatiques de moustique

métropolitaine en 2018. à la surface de l’eau


P

 nfluence du changement climatiue



I
LA

CA
VO

Incidence  nomre de nouveau cas

Les catastrophes naturelles (inondations, séismes) ou les dépla-

sur une période et un territoire donnés

cements de personnes quittant les zones de conits sont souvent


S

Préalence  nomre total de cas présents

à l’origine de ambées épidémiques. En effet, la transmission

sur ce territoire à un instant donné

d’agents pathogènes est renforcée par la promiscuité, l’absence


(nouveau cas ou non

d’évacuation des eaux usées et la difculté d’accès aux soins.


e tau d’incidence ou de prévalence est

une proportion otenue en rapportant ce

nomre à la taille de la population

Consigne

Extraire et exploiter des informations

à partir de documents à des fins de

Épidémie de connaissances

diphtérie dans

echercher à partir des diérents


un camp de réfugiés

ohingyas au documents les facteurs qui peuvent

engladesh (
faciliter la propagation d’une maladie

liée à des agents pathogènes

 nfluence du contexte sanitaire

uestionnement diérencié

Chapitre 11  Agents pathogènes et maladies vectorielles  215


Les luttes indiiduelles et collecties

Activité 3
pour limiter les épidémies

a mortalité liée au maladies infectieuses et respiratoires a considéralement

RESSOURCES NUMÉRIQUES

aissé en un siècle, passant de  morts    haitants en , à

 morts    haitants par an auourd’hui eci est le résultat d’une lutte IO IÉCIÉ

OC  Éolution de

la mortalité par causes de décès

en rance de 12 à 21

Quelles mesures prendre pour limiter voire annihiler

OC  ableau

le risue épidémiue ?
des accinations obligatoires

en rance

De nets progrès dans la lutte contre le paludisme ont été réalisés ces dernières

années. Cependant, l’apparition d’une résistance des anophèles aux insecticides

N
menace ces progrès.

E
M
a Élimination des points d’eau stagnante b tilisation de moustiquaires c tilisation d’insecticides
I

1 Éviter la contamination par des vecteurs exemple des moustiues


C

disparition totale de la maladie était espérée. Cepen-

de nombreux agents pathogènes et de limiter la trans- dant, des épidémies de rougeole réapparaissent du
E

mission de la maladie. La vaccination a ainsi permis fait d’une couverture vaccinale insufsante (79 %).

l’éradication de la variole en 1977. Entre 2008 et 2017, vingt personnes en sont décédées.

Dans le cas du VIH ou du plasmodium, plusieurs essais Au moins huit de ces personnes avaient des défenses

de vaccins sont en cours. immunitaires diminuées et ne pouvaient être vacci-


P

nées. Seule l’élimination de la rougeole grâce à une

Avant 1987, il y avait en France plus de 600 000 cas de couverture vaccinale de 95 % de la population aurait

rougeole chaque année. Ce taux a rapidement chuté pu les protéger.

grâce à une campagne vaccinale généralisée et une ource  accination info service
S

600 000 100 %

90 %

500 000

80 %

70 %
400 000

60 %

300 000
50 %

40 %

200 000

30 %

20 %
100 000

10 %

0 0 %
5

5
6

3
4

4
8

0
8

0
9

0
9

0
9

0
9

ncidence de la rougeole
1

1
1

2
1

et couverture vaccinale

en rance

2 rotéger par la vaccination

216  Thème 3. Corps humain et santé


Les méthodes de lutte de transmission varient selon la localisation tissulaire des agents pathogènes

(sanguins, intestinaux, respiratoires, cutanés, etc.).

a utte par des mesures d’hygiène

e couvrir la ouche avec le coude en toussant

ou éternuant (pour les infections respiratoires

avage des mains et des surfaces au savon ou solutions n éternuement produit environ   gouttelettes,

hydroalcooliques (pour les infections intestinales ou cutanées le fait de tousser  , et cinq minutes de parole  

N
b utte contre les contaminations par voie sanguine c utte par l’isolement et le soin des organismes

infectés

Un isolement sanitaire (mise en quarantaine)

de personnes potentiellement contaminées

E
peut être pratiqué pour éviter leur contact

avec la population.

Une bonne connaissance du réservoir est

tilisation nécessaire pour pouvoir atteindre tous les

de préservatifs

M
organismes hôtes. Dans le cas d’une zoonose,

lors des rapports

l’élimination de tous les animaux contami-

seuels

nés est souvent préconisée, voire celle des

animaux sains pour éviter une propagation

lors d’une épidémie.


I

Le traitement médicamenteux curatif permet

de soigner et d’ainsi limiter la transmission


C

de la maladie. Le dépistage des personnes

tilisation de

seringues à usage

unique lors de crucial.

soins ou usage

de toicomanie
E

 Éviter la contagion


I
LA

CA
VO
P

Les difcultés de recensement et d’accès aux populations lors des

campagnes de vaccination ou de suivi médical complexient la lutte


épistage  recherche au sein d’une

contre les agents pathogènes dans les pays en difcultés économique


population des organismes porteurs

ou politique. Les méthodes et traitements prophylactiques ou curatifs d’une maladie, avant même que les

symptômes ne soient visiles


S

n’y sont pas toujours bien appliqués, du fait du manque d’information

de la population ou du prix trop élevé de ces traitements. De plus,

des conits armés empêchent parfois l’accès de certains zones

touchées par des épidémies.

Consigne

« Aucune autre épidémie au monde n’a été aussi complexe que celle Comprendre les responsabilités

individuelles et collectives
(maladie à virus Ebola) que nous vivons actuellement. Depuis leur

en matière de santé

arrivée dans la région, les équipes […] ont dû faire face à des menaces,

Communiquer dans un langage

à des agressions physiques, à la destruction répétée de leur matériel, et


scientifiquement approprié

au kidnapping. Deux de nos collègues de l’Unité médicale d’intervention

écapituler les conduites

rapide ont même perdu la vie dans une attaque. »

individuelles et collectives

Déclaration du inistre de la santé de la épulique Démocratique du ongo

permettant d’éviter
(novemre 

une contamination par le 

ou le Plasmodium

 es dicultés de la lutte dans certaines ones géographiues

uestionnement diérencié

Chapitre 11  Agents pathogènes et maladies vectorielles  217


Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan

gents pathogènes

et maladies vectorielles

Activité 1 es agents pathogènes des microorganismes transmissibles

eucaryotes ou virau qui provoquent des symptômes d’infection chez les or-

humain à être humain (tétanos ou légionellose, par eemple our d’autres

N
(contamination interhumaine ou entre humain et autre animal vertéré ne

transmission vectorielle passe au contraire par l’intermédiaire indispensale

E
Activité 2 Épidémie et endémie des risues de santé publiue

M
soudainement dans une population et le nomre de cas progresse rapidement

lle peut parfois se propager à l’échelle mondiale (par eemple le  Dans le

une zone géographique précise (par eemple le paludisme


I

a dynamique d’une épidémie oéit à de multiples facteurs  mouvements de


C

populations, comportements seuels, conditions sanitaires, contete de guerre,

etc e réchauement climatique a et aura des répercussions sur l’apparition

ou l’etension d’épidémies
E

Activité 3 es luttes individuelles et collectives pour limiter les épidémies

a lutte contre les maladies épidémiques comine diérentes méthodes

la mise en quarantaine ou l’élimination des animau infectés Des campagnes


P

vaccinales systématiques aoutissant à une couverture susante permettent

de limiter la propagation de nomreuses maladies infectieuses

n dépistage rapide des personnes contaminées permet de détecter les


S

a lutte contre un agent pathogène est plus complee dans les pays en diculté

économique ou dans un contete de guerre

e retrouve le bilan au format Ds

OCLÉ
Lexique p. 248

prophylaie

porteur sain

cycle évolutif
endémie
épidémie

réservoir hôte
pathogène vecteur vaccin

e révise les motsclés avec des flashcards

218  Thème 3. Corps humain et santé


ÉM  DÉO

 À ÉO

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… D

OM D

Chaîne d’infection et méthodes de lutte contre la contamination

Soins

Guérison

curatifs

Dépistage

Malade

Femme

vaccinée

N
Femme Femme Por teur sain

infectée

E
Contamination directe

au sein du réser voir

Agents pathogènes

Un risque épidémique augmenté par différents

M
facteurs
I
C

Catastrophes Pays à économie

naturelles favorable
Pays à difficultés Conflits

économiques armés
E

Regroupement de population
Couverture vaccinale insuffisante
e g a mi

Difficulté d'accès à l’eau potable


P
ne

Risque d’épidémie augmenté


S

e révise avec le schéma en vidéo

es agents pathogènes sont à l’origine de maladies ls se transmettent entre organismes, soit

directement, soit par l’intermédiaire d’un vecteur

a contamination peut se propager plus ou moins rapidement et conduire à une épidémie lle peut
etxet

également persister de manière stale dans une zone géographique dans le cas d’une endémie

Diérents moyens prophylactiques (usage de conduites appropriées et vaccin lorsqu’il eiste

permettent d’éviter et de limiter la propagation de ces maladies es méthodes de lutte indi-
ne

viduelles et collectives sont plus complees à mettre en place dans certains pays en diculté

économique, politique ou sanitaire

e révise avec la version audio

Chapitre 11  Agents pathogènes et maladies vectorielles  219


c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s

O



 OÉ
 ntraînement à l’oral
our chaue uestion

QCU
indiuer la proposition exacte
Présenter oralement l’image

en utilisant les mots clés suivants

moustiquaire – vecteur – prophylaie –

1 es agents pathogènes sont 

agent infectieu

a des cellules de l’organisme qui ne

fonctionnent plus correctement

b des microorganismes qui infectent

un hôte et peuvent le rendre malade

c des moustiques qui transmettent

des maladies

d l’ensemle des microorganismes qui vivent

dans le corps humain

N
2 a transmission des agents pathogènes 

a utilise les mêmes voies quel que soit

l’agent pathogène

b est touours réalisée par un contact avec

E
le sang d’une personne contaminée

c ne se réalise que si la personne infectée

est porteuse de symptômes

d utilise parfois un vecteur intermédiaire

M
 hrases à construire

 n réservoir de pathogènes correspond à 

Écrire une phrase ui contient les mots suivants

a l’ensemle des personnes infectées

b l’ensemle des personnes infectées et a

présentant des symptômes d’infection

réservoir
I

c l’ensemle des milieu assurant

la conservation ou la multiplication
C

b infection

de l’agent pathogène

d l’ensemle des agents pathogènes

eistants

c
 a lutte contre la transmission des agents
E

pathogènes procède par 

a une mise en quarantaine systématique

des personnes infectées connaissance

b un dépistage systématique
P

d
c des mesures individuelles et collectives

de onne conduite

propagation

d des traitements médicamenteu

uniquement
S

 rmations à corriger

 Définitions inversées
odifier ces fausses armations pour

etrouer le terme scientifiue défini les transformer en phrases ustes

dans chacune des propositions suivantes a es mesures d’hygiène et la vaccination

a ratiques permettant la prévention de permettent d’éviter la transmission de

l’apparition ou de la propagation d’une maladie la maladie et de guérir les personnes infectées

b rganisme infecté par un agent pathogène par un agent pathogène

sans présenter de symptômes visiles b n vecteur est un organisme généralement

c pparition soudaine d’une maladie mammifère qui propage un agent pathogène

infectieuse qui frappe en même temps en se contaminant sur un hôte infecté et en

et en un même endroit un nomre de plus le transmettant ensuite à un autre

en plus grand de personnes c e réservoir de pathogènes est constitué par

d ôte intermédiaire vivant, généralement les hôtes malades, humains ou animau

invertéré, chez lequel l’agent pathogène d ne prévalence faile dans une zone

se multiplie géographique est caractéristique d’une endémie

220  Thème 3. Corps humain et santé


c i ce
E xe r

 a découverte historiue de l’implication d’agents pathogènes dans les maladies infectieuses

Pratiquer une démarche scientifique

pliuer les travaux de Davaine et aer ui ont permis

en  de montrer ue les Bacillus anthracis sont des

parasites responsables de la fièvre charbonneuse

HISTOIRE

DES SCIENCES

euitpo
Dans les Hautes-Alpes, une épidémie de èvre charbon-

neuse a tué une cinquantaine d’animaux d’élevage en août

eipocsorciM
2018. Surnommée la « maladie des champs maudits », elle

se transmet par une bactérie du sol et peut tuer une bête en

N
bonne santé en quelques heures. Les êtres humains peuvent

aussi être contaminés, mais la maladie n’a pas les mêmes

conséquences que chez les animaux et se soigne facilement 1 Bacillus anthracis des bactéries

avec des antibiotiques. de  à  µm en filaments

E
1

Extraction de sang Observation

M
au microscope

« Petits corps liformes », identiés depuis

Mouton malade
comme des bactéries Bacillus anthratis
I

2 2’
C

Injection d’une petite Extraction

quantité de sang de sang

de mouton infecté

« Petits corps liformes »,


Mouton sain : absence de bactérie dans le sang Mouton malade

en concentration élevée
E

2 xpérience de Davaine et aer


P

Solution
M ét h o d e

Analyse de l’expérience 1 : Elle montre un lien entre èvre charbonneuse


Déterminer les liens pouvant exister

et Bacillus anthracis, mais le lien de causalité n’est pas établi. La présence de


entre fièvre charbonneuse et Bacillus
S

ère

anthracis d’après la 1 expérience. Bacillus pourrait être sans lien, la cause ou la conséquence de la maladie.

Analyse de l’expérience 2 : Le fait qu’une petite quantité de sang de mou-

Expliquer ce que montre l’injection

ton malade induise la maladie suggère que c’est la présence de Bacillus

de sang de mouton infecté.

anthracis qui est l’agent causal. Il faudrait cependant un témoin négatif

Quels témoins permettraient de

d’injection de sang de mouton sain et conrmer qu’une injection de Ba-

confirmer cette conclusion ?

cillus anthracis puriés induise la maladie pour s’assurer que le sang ne

contienne pas un autre agent infectieux.

Expliquer pourquoi le sang du

Analyse de l’expérience 2 : Le fait que le sang du mouton inoculé contienne


mouton inoculé contient des Bacillus

anthracis en concentration élevée des Bacillus anthracis en concentration élevée montre qu’ils se sont multi-

pliés dans le sang du mouton.

Conclure Cette expérience a pu démontrer que la èvre charbonneuse est due à des

bactéries qui se multiplient au sein de l’organisme contaminé. La maladie

peut expérimentalement se transmettre par le sang, mais le réser voir sol

joue un rôle prédominant dans la nature.

Chapitre 11  Agents pathogènes et maladies vectorielles  221


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

Comprendre le lien entre


1 imulations numériues d’une épidémie

les phénomènes naturels

et le langage mathématique

Certains modèles mathématiques permettent de simuler numériquement

la propagation d’une épidémie liée à un agent infectieux dans une popu-


a echercher des

lation. En voici un exemple :


paramètres qu’il faut

déterminer au préalale

Population (millions)
Sensibles
pour pouvoir réaliser

Infectés

une telle modélisation

6
Guéris

b our chacun de ces


Décédés

5 paramètres, préciser

s’ils peuvent être modifiés

4
par des comportements

N
de luttes individuelle

et collective et si oui,

par quels moyens


2

uestionnement diérencié

E
0

–1

0 5 10 15 20

M
Jours

11 a borréliose de me
I

Les tiques sont des acariens qui se nourrissent du sang


C

de mammifères (campagnols, écureuils, cervidés, hu-

main) et d’oiseaux. Ixodes ricinus est une tique vecteur

de la maladie de Lyme. Elle vit dans les hautes herbes

ou les sous-bois de feuillus aux altitudes inférieures


E

à 1 200 m, surtout dans l’est et le centre de la France.

Lorsqu’elle mord un animal infecté, elle ingurgite son

sang ainsi que les bactéries Borrelia qu’il contient. Par

la suite, ces bactéries traversent la paroi de l’intestin de


P

la tique et migrent dans ses glandes salivaires. Lorsque

la tique infectée mord un nouvel hôte, les bactéries

sont ainsi transmises par sa salive. Chez l’humain, la

morsure se produit sur une zone corporelle découverte,


S

généralement du printemps à l’automne.

Il faut enlever la tique le plus vite possible avec un

tire-tique et bien désinfecter. Le premier symptôme de


ique Ixodes ricinus ( à , mm

la maladie de Lyme est généralement l’apparition d’une

plaque rouge inammatoire autour du point de piqûre. Les tiques sont sensibles aux répulsifs contenant du

Cette plaque qui apparaît dans les 3 à 30 jours après la DEET et à certains insecticides cutanés. La maladie ne

piqûre s’étend ensuite progressivement. Le traitement se transmet pas par contact direct avec un animal ou

par antibiotiques est indispensable. un individu infecté.

ecenser extraire et organiser des informations

Communiquer dans un langage scientifiquement approprié

a eprésenter le cycle évolutif de la actérie orrélie en vous inspirant de celui du Plasmodium

de l’activité 

b Lister, à l’aide du document, les pratiques à employer pour éviter les morsures de tiques et

éviter de contracter la maladie de yme

uestionnement diérencié

222  Thème 3. Corps humain et santé


12 Démoustication à a éunion

Une forte épidémie de dengue transmise par le moustique tigre a affecté La

Réunion en 2018 (plus de 6 600 cas). Des opérations en porte-à-porte de sen-

sibilisation de la population et d’élimination des gîtes de larves de moustique

dans les jardins ont eu lieu autour des cas de dengue signalés. En complément,

des opérations de démoustication de nuit ont eu lieu dans les zones de l’île

présentant la plus forte incidence de dengue. Elles ont été menées grâce à des

appareils de pulvérisation d’insecticides montés sur des véhicules pick-up.

Tous les habitants des zones concernées ont été informés avant le passage du

traitement par un avis de démoustication distribué dans leur boîte aux lettres.

N
Comprendre les responsabilités

individuelles et collectives

E
en matière de santé

pliuer les

recommandations

M
à la population et

pourquoi l’opération

de démoustication

est réalisée de nuit et

uniquement dans les


I

zones à forte prévalence

de dengue
C

vis de démoustication (a éunion, 

1 a maladie d’ues
E

La maladie virale d’Aujeszky a été détectée début décembre 2018 sur trois

sangliers en Meurthe-et-Moselle et un chien de chasse en serait mort. Les

animaux contaminés présentent des symptômes similaires à la rage, tels que

des signes nerveux, des démangeaisons démentielles, une paralysie partielle


P

et une forte èvre. Il n’y a pas de traitement pour cette maladie mais un

vaccin existe. Cette maladie, hautement contagieuse, touche principalement

les porcs et sangliers, pour lesquels le taux de mortalité varie de 100 % chez

les porcelets de moins de 2 semaines à moins de 2 % de mortalité dans une


S

population d’animaux adultes.

Le virus est présent dans le sang et les sécrétions nasales et buccales du

sanglier infecté. Il peut le transmettre aux carnivores et ruminants mais pas

à l’être humain.

Le virus est généralement fatal pour les bovins, les chiens et chats, ainsi que

les chevaux, mais ces animaux ne sont pas à même de transmettre la maladie

d’Aujeszky à leur tour.

ormuler et résoudre une question scientifique

onder ses choix de comportement en tenant compte d’arguments scientifiques

a Proposer des méthodes d’éradication (arrêt total de l’épidémie une fois qu’elle a déuté, à court

et à long terme

b Indiuer quelles seraient les précautions à prendre pour éviter les risques d’une contamination

si vous résidez dans une zone dans laquelle des cas de virus responsales de la maladie d’ueszy

ont été déclarés

uestionnement diérencié

Chapitre 11  Agents pathogènes et maladies vectorielles  223


c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe

Les transports aériens,

vecteurs de propagation


I
LA


des épidémies ?
CA
VO

Pandémie  épidémie

qui se développe

Les épidémies d ’aujourd ’ hui , à l ’époque de la mondialisation , deviennent


à l’échelle internationale

N
très vite des pandémies. Le rôle des transpor t s aériens dans la propagation spèces naties 

espèces normalement
des infec tions à l ’échelle mondiale semble majeur.

présentes en rance

1 Le trafic aérien

E
Nombre de voyageurs (milliards)

4,0

3,5

M
3,0

2,5

2,0

1,5
I

1,0
C

1990 1995 2000 2005 2010 2015 Année

b Évolution du nomre de voyageurs par an sur la période

a Des vols à l’échelle du gloe -


E

2 Le voyage d’un virus lors d’une épidémie

Le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) est une maladie virale. Apparue

en 2002 en Chine avant de passer à Hong Kong en mars 2003, elle touchait les
P

cinq continents en juillet 2003, après avoir infecté plus de 8 400 personnes et


État de présence

provoqué la mort de 813 d’entre elles. Les principales voies d’entrée sur les

de diérents vecteurs

différents continents ont pu être reconstituées et sont reportées sur la carte.

de maladies vectorielles

en France métropolitaine
S

en 2010

Maladie Vecteur

Toronto

Dengue Aedes albopictus

CHINE Chikungunya Aedes albopictus

Hong Kong

Océan
Virus du West Nile

Océan
Moustiques Culex
Pacifique
Souches virulentes
Pacifique

Singapour

Océan

Océan
Ross River Virus Aedes albopictus

Atlantique

Indien

Encéphalites

Aedes albopictus

américaines (EEE, LAC)

N
Filarioses Aedes albopictus
Pays d’origine en 2002

Pays touchés en avril 2003

Moustiques
0 5 000 km
Principaux foyers Paludisme

Anopheles
Échelle à l’équateur Voies d’entrée sur les continents

ource  
Peste Puces

224  Thème 3. Corps humain et santé


 Un contrôle douanier

Le Service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire


 L’avion, un espace confiné

aux frontières (SIVEP) applique un certain nombre de

La transmission de virus respiratoires via des


mesures pour lutter contre la propagation du virus Ebola.

projections de gouttelettes par la toux ou les

éternuements d’une personne infectée a été

Il est rappelé que l’importation de viande de pays

évaluée au sein d’un avion lors de vols trans-

tiers vers l’Union européenne dans les bagages

continentaux.

personnels est strictement interdite.

La probabilité qu’un passager assis par exemple

De manière générale, il est interdit de transpor ter

en place 14C infecte d’autres passagers ou du

dans ses bagages personnels des produits d’origine


personnel d’équipage a été chiffrée.

animale (produits laitiers, viande de boucherie et de

ource  PNAS,  (

brousse, produits à base de viande), quelle que soit

N
Siège
leur forme (fraîche, séchée, sous vide, conser ve, etc.).

Des contrôles renforcés des bagages de voyageurs

en provenance des pays concernés sont mis en place

dans les aéropor ts conjointement avec la Direction

E
Couloir

générale des douanes et des droits indirects (DGDDI).

C
Les marchandises interdites seront saisies, détruites

B et le propriétaire devra s’acquitter d’une amande.

M
A ource  inistère de l’agriculture et de l’alimentation, 

0 5 10 15 20 25 Rangée

Probabilité d'être infecté par le passager en place 14C :

0 - 0,01 0,01 - 0,05 0,05 - 0,4 0,4 - 1

Source

 Des caméras infrarouge


I

dans les aéroports


C

Des caméras infraroug e permettent de détecter les

personnes évreuses dans certains aéroports.


E
P
S

État de présence Zone géographique

Espèce impor tée (2004) Région sud-est

Espèce impor tée (2004) Région sud-est

Espèces natives Toute la France

Consigne

Espèce impor tée (2004) Région sud-est

ecenser extraire organiser et exploiter

Espèce impor tée (2004) Région sud-est

des informations à partir de documents

Interpréter des résultats et en tirer des conclusions

Espèce impor tée (2004) Région sud-est

À partir des documents proposés analse

Espèces natives Région sud l’implication des transports aériens dans

la propagation de maladies infectieuses

Espèces natives Toute la France

Critères de réussite

Chapitre 11  Agents pathogènes et maladies vectorielles  225


i ét é
soc

rgumenter et communiquer sur des

questions scientifiques et de société

Un biplan
est en train
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ou au D afin de rassembler

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Choisir entre paludisme

pouvoir organiser un débat

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Dégager les intérêts du suet présenté
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et préciser ensuite les risues uer les moust
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Les agents pathogènes,


E

des armes biologiques potentielles

ne arme biolog ique est l’utilisation volon-

U taire d’agents pathogènes pour contaminer


P

et propager des maladies au sein de populations.

Durant l’Antiquité, des cadavres d’animaux étaient

par exemple utilisés pour contaminer les points

d’eau ennemis.
S

L’utilisation d’armes biologiques a été interdite par

le protocole de Genève de 1925.

Le virus de la variole est une redoutable arme bio-

logique potentielle. Ce virus a été mondialement

éradiqué en 1977 grâce à une grande campagne de

vaccination et les gens ne sont plus vaccinés depuis

1980. Certains échantillons de ce virus sont conser-

vés à des ns de recherche par des laboratoires.

Leur utilisation serait à l’origine de nombreux morts

en cas d’utilisation comme arme biologique car le

risque de développer la maladie chez les sujets en

contact avec une personne infectée est estimé à

95 % et la létalité de 30 à 50 %. Une destruction des

stocks a été préconisée pour diminuer ce risque

mais cela compromettrait toute production

rapide de vaccin si nécessaire.

226  Thème 3. Corps humain et santé


Pas d’antibiotiques

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Chapitre 11  Agents pathogènes et maladies vectorielles  227


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S

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similar to
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Cowpox

4
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virulent,

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medicine
the English
In 1796 ,
5

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E
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virulent form

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ad : se trans
4. To spre
: variole
1. Smallpox

ampoule
: pustule,
5. Blister
cicatrice
2. Scar :

M
use
id : traye
6. Dair yma
: vaccine
3. Cowpox
I

1 o can the protection against smallpox be built b a prior inculation of copox?
C

2 hat ould be the ris in inoculating smallpox ithout a prior inoculation of the copox virus?

 h did the experience lead enner to be called ‘‘the father of immunolog ’’?

 xplain h such experiences ould not be acceptable toda


E

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P

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P

av e n i r Médecin de santé publiue


S

issions

e médecin de santé pulique ne s’occupe pas d’un patient, mais d’une po-

pulation l contriue à promouvoir la santé sous de multiples formes comme

l’amélioration des connaissances médicales et des pratiques, la prévention,

et l’organisation des soins au sein des populations l participe à des proets

d’équipe avec des spécialistes des statistiques, de sociologie, d’économie,

d’épidémiologie, de recherche clinique, de droit ou encore d’éducation

l travaille dans les administrations puliques, les  (rganisations non

gouvernementales ou des organismes internationau (rganisation mon-

diale de la santé par eemple

ormation

nternat de médecine puis D de anté ulique (aster  puis aster 

228  Thème 3. Corps humain et santé


i t re
Chap

Microbiote

humain et santé

12

N
E
M
I
C
E
P
S

Les voyages dans l’espace

aectent le microbiote

des astronautes,

ce qui peut avoir

Un probiotique constitué
des conséquences

de levures et de lactobacilles
sur leur santé.

(microscopie électronique à

Voir tâche complexe (p. 

balayage, fausses couleurs)

Quels eets sur la santé

peuvent avoir les

outes les ressources

microorganismes hébergés
du chapitre accessibles ici 

lyceehachetteeducation

dans le corps humain ? complanetesvtde


L’organisme humain

Activité 1
et son microbiote,

une association particulière

Les microorganismes occupent tous les milieux de vie (air, sol, eau et ont partie

RESSOURCES NUMÉRIQUES

des écosystèmes. Le corps humain, comme celui de tous les animaux, héberge

QUESTEMET ÉEÉ

É  Les bactéries à la surace

Quelles sont la place et l’importance des microorganismes


’un téléphone portable

UMET  lé e étermination


du corps humain ? e microbiote des humains dièretil

es bactéries ’un rottis

en fonction des individus ?

a richesse en microorganismes du corps humain

N
Des microorganismes, essentiellement des bactéries et quelques levures, sont

a. Les microorganismes de la peau


présents au niveau de la peau et des surfaces internes du corps, comme le

tube digestif, mais aussi dans des liquides biologiques, comme la salive ou La peau, qui peut atteindre une

l’urine. L’estimation du nombre de bactéries peut être réalisée en multipliant surface de 2 m , présente à sa

E
les concentrations bactériennes par la surface ou le volume de l’organe. surface de nombreuses bactéries.

Ces données permettent de comparer le nombre de microorganismes au nombre

13

de cellules de l’organisme humain, qui est estimé à environ 3 × 10 cellules.

euqinortcelé
Il faut également s’assurer que les bactéries identiées soient hébergées de

M
apportées par le contact avec le milieu extérieur. Pour y parvenir, les études

chez l’humain sont comparées avec les études environnementales pour

eipocsorci
déterminer la fréquence à laquelle les bactéries d’un genre particulier sont

détectées chez des hôtes ou dans l’environnement.


I

Il est ainsi possible d’estimer le nombre d’espèces de microorganismes d’un

2 μm

microbiote. Pour replacer les valeurs dans le contexte de notre environnement,


C

environ 10 espèces microbiennes sont contenues dans 1 gramme de sol. n échantillon de peau humaine

b. La quantité de microorganismes des autres parties du corps humain

-1

Par ties du corps Concentration bactérienne (nombre.mL ) Volume (mL) Ordre de grandeur du nombre de bactéries
E

11 14

Gros intestin 10 400 10

11 12

Plaque dentaire 10 < 10 10

9 11

Salive 10 < 100 10


P

3 4 6 7

Intestin grêle supérieur 10 – 10 400 10 – 10

8 11

Intestin grêle inférieur 10 400 10

3 4 7

Estomac 10 – 10 250 – 900 10


S

ource  PLOS Biology ,  (

1 stimation du nombre de bactéries du corps humain

La distinction des différentes espèces bactériennes

du microbiote ne peut pas être réalisée par une

simple observation au microscope. Différentes

n rottis de plaque
techniques sont utilisées pour en évaluer la

dentaire (coloration

diversité

de ram

exemple de distinguer des bactéries Gram+,

possédant une m e m b ra n e unique et une

bactéries

paroi épaisse, ou Gram–, entourées par deux


ram–

membranes.
10 μm

bactéries

ram

2 ise en évidence de l’eistence de diérents types bactériens dans la bouche

230  Thème 3. Corps humain et santé


La détection et l’identication des bactéries b. es résultats d’analyse par séquençage du microbiote de la bouche

peuvent être réalisées en cherchant, après


Groupes Nombres d’espèces

extraction de leur ADN, des séquences spé-


Groupes dont la quasi-totalité des espèces

ciques. Pour les détecter, il es t poss ible


sont nécessairement associées à l’hôte

d’utiliser une sonde uorescente ayant la


Firmicutes 494

propriété de se xer sur une région du gène

Bacteroidetes 153

16S spécique des bactéries. Un séquençage

Actinobacteria 133

d’un fragment d’ADN (souvent le gène 16S)

Spirochaetes 73

permettra, quant à lui, d’identier des groupes

Fusobacteria 42

bactériens ou des espèces précises.

Synergistetes 18

a. n rottis de

Saccharibactéries 18

plaque dentaire

marqué avec Espèces d’un autre groupe 5

des sondes
Groupes dont la majorité des espèces

spécifiques

sont nécessairement associées à l’hôte

d’un gène

Protéobactéries 237

N
équence

Espèces vivant dans l’environnement indépendamment d’un hôte


de toutes

les bactéries

Diérents groupes 6

équence

5 μm Total 1 175
spécifique des

saccharibactéries ource  Journal of Bacteriology ,  (

E
 Évaluer la diversité des microorganismes de la bouche par leur 

iversité et unicité de l’association microbiotehumain

M
L’écosystème auquel appartient le microbiote humain a. icrobiote intestinal de  adultes étatsuniens

est l’organisme de l’hôte. Tous les êtres humains ont-ils

Verrucomicrobia

proportions de grands groupes de bactéries identiés par Tenericutes


I

séquençage ont été estimées chez de nombreux indivi-


Protéobactéries
C

dus. La diversité des microbiotes peut être appréciée par

Fusobactéries

différentes analyses.

Firmicutes

b. Les microbiotes de  individus, groupés par organe

Bacteroidetes

Le même travail d’identication de groupes a été effec-

Actinobactéries
E

tué pour 242 individus et pour différentes parties du

corps, ce qui donne des informations sur la variabilité A B C D

Individus
des proportions des différents groupes en fonction de leur

ource  Nature,  (

localisation ; chaque trait vertical représente un individu.


P

Firmicutes
evitaler

Actinobacteria

Bacteroidetes

Proteobacteria
ecnadnob

Fusobacteria
S

Tenericutes

Spirochaetes

Cyanobacteria

Verrucomicrobia

TM7

arines ouche elles Vagin

rrière

des oreilles

ource  Nature,  (

 es microbiotes de diérents individus et de diérentes parties du corps

E

L
U



Consigne

Écosstème  ensemble

Extraire, organiser et exploiter des informations à des fins de connaissances


d’êtres vivants qui vivent et

interagissent entre eux au sein


éfinir et caractériser le microbiote humain.

d’un milieu et avec ce milieu.

Questionnement iérencié

Chapitre 12  Microbiote humain et santé  231


Le microbiote, un allié pour l’hôte
Activité 2

L’organisme humain héberge de manière stable une grande variété de

RESSOURCES NUMÉRIQUES

microorganismes. ourtant, l’embryon se développe en milieu stérile dans

l’utérus maternel. l est possible d’obtenir par des techniques d’élevage en milieu QUESTEMET ÉEÉ

É  Les rôles u microbiote sur


stérile des animaux sans microbiote, mais leur développement est alors altéré.

la santé

É  L’acuisition u microbiote


Quelle est l’origine du microbiote humain et en quoi

aulte

contribuetil au bon fonctionnement de l’organisme

hôte ?

a construction et l’évolution du microbiote d’un individu

a. es analyses de microbiote che les mères et les nouveaunés b. aissance par césarienne et voie basse

N
An de déterminer l’origine du microbiote initial et de sa construction, la

Césarienne

peau, la bouche et le nasopharynx de nouveau-nés ont été analysés par

séquençage après extraction de l’ADN. Les groupes bactériens déduits

Incision

E
au niveau
Cette étude a été effectuée pour différentes conditions de naissance

de l’utérus

(par voie basse ou par césarienne). Il est ainsi possible d’avoir une

idée de l’origine des microorganismes d’un nouveau-né lors de ses

premières minutes de vie extra-utérine.

M
Pourcentage de séquences d’ADN

Autres

100

Streptococcus

Staphylococcus
Voie basse

80
Sneathia

Propionibacterineae
I

Prevotella
60

Pasteurellaceae

Neisseria
C

40

Micrococcineae

Lactobacillus

20
Haemophilus

Coriobacterineae

Cor ynebacterineae
0

Microbiote Microbiote Microbiote Microbiote Microbiote

Bacillales
E

oral vaginal du cutané du

maternel maternel nouveau-né maternel nouveau-né Acinetobacter

(voie basse) (césarienne)

ource  PNAS,  (

1 Une contribution du microbiote maternel


P

Il a été démontré que le changement d’une alimen-

Bacteroidetes Firmicutes

tation exclusivement animale à exclusivement

végétale, ou inversement, pouvait, en quelques


S

Verrucomicrobia

jours, induire des modications du microbiote

Actinobactéries Protéobactéries

difcile à déterminer précisément du fait de la

Transfer t

de bactéries multitude d’espèces bactériennes en présence.

intestinales

Souris axénique

sur le microbiote humain, on utilise des souris sans


A. muciniphila C. symbiosum

E. rectale
C. aerofaciens
microbiote propre, obtenues expérimentalement.

D. piger B. intestinihominis

Jours
On leur transfère des espèces appartenant aux
E. coli HS B. caccae

F. prausnitzii B. uniformis cinq grands groupes présents chez l’humain. Les


6 13 16 19 22 25 42 45 48 51 54

R. intestinalis B. ovatus

souris sont d’abord nourries par un régime sans


Régime Régime enrichi

M. formatexigens B. thetaiotaomicron

sans fibres en fibres


bres, puis par un régime enrichi en bres. On

mesure tout au long de l’expérience les quantités

Les eets d’un régime enrichi en fibres sur le microbiote intestinal

des différentes bactéries transférées.

ource  Cell,  (

2 ’évolution du microbiote en fonction des habitudes alimentaires

232  Thème 3. Corps humain et santé


a symbiose humainmicrobiote et ses eets pour l’hôte

a. L’action du propionate sur la satiété

Les bactéries intestinales se développent

dans un milieu riche en nutriments et à

Mise en culture

une température stable de 37 °C qui leur


de fragments

est favorable : elles tirent donc prot de du gros intestin

leur présence dans l’organisme humain.

À partir des nutriments issus de notre ali-

mentation, elles fermentent et libèrent des

Quantification par immunomarquage

acides gras à chaîne courtes, qui diffusent

de l’hormone PYY (rose)

dans les cellules de la paroi intestinale.

Sécrétion relative de PYY

Incubation de différentes
Pour déterminer si ces acides gras ont un
4

concentrations de

effet bénéque pour notre organisme et

propionate 3

N
2

des fragments de gros intestin ont été mis

en culture avec l’un d’eux, le propionate.

0
Le gros intestin sécrète une hormone de

0 100 200 400

satiété, l’hormone PYY, nécessaire pour -1


Propionate (µmol.L )

E
réguler notre prise alimentaire.

ource  BMJ Journals,  (

Il est possible de visualiser et de quantier cette hormone par un

immunomarquage. La sécrétion de l’hormone a été ainsi quantiée

en fonction de la concentration de propionate ajoutée.

M
b. Les eets protecteurs du butyrate sur le gros intestin

Les bactéries intestinales libèrent un autre

acide gras, le butyrate, dont un effet bénéque

sur le côlon était suspecté. Il a été injecté

dans le côlon de patients souffrant d’une


I

importante inammation. Des endoscopies


C

comparatives ont été réalisées au début, où

1 cm 1 cm 1 cm

l’aspect inammatoire (roug eur) est bien

ébut du traitement in du traitement ndoscopie normale


marqué, et à la n du traitement. Parallèle-

ment, les douleurs ont cessé. ource  The New England Journal of Medicine,  (
E

 es eets des acides gras sur le colon

Lors des expériences de transfert de bactéries


E

L
U


intestinales humaines à des souris, des mesures
P

de teneurs en acides gras à chaîne courte dans


cie gras à chaîne courte  produit de la ermentation

les fèces ont été réalisées. des glucides réalisée par des bactéries intestinales.

Satiété  état d’une personne dont la aim est satisaite.

–1
Acides gras à cour te chaîne (mmol.g de fèces)

mmunomaruage  technique de marquage de


S

4,0
molécules à l’aide d’anticorps de synthèse.

Régime enrichi

3,5 nflammation  type de réaction du système immunitaire


en bres

qui peut se maniester par une rougeur et un gonflement.


Régime sans bre
3,0

Enoscopie  méthode d’exploration visuelle médicale de

2,5

l’intérieur d’une cavité inaccessible à l’œil.

2,0

2,0

1,5

0,5

0 Consigne

Butyrate Propionate

Interpréter des résultats et en tirer des conclusions


Les teneurs en acides gras dans les èces de souris

en onction du régime
ndiquer l’origine du microbiote et les acteurs

ource  Cell,  (

de son évolution. ontrer les eets bénéfiques

du microbiote sur la santé.


 es eets des fibres sur la production

d’acides gras par le microbiote intestinal


Questionnement iérencié

Chapitre 12  Microbiote humain et santé  233


Le microbiote

Activité 3
et ses érèglements

Le microbiote est impliqué dans le bon onctionnement de l’organisme humain.

RESSOURCES NUMÉRIQUES

l évolue en onction de l’alimentation ou des conditions de vie de l’hôte.

QUESTEMET ÉEÉ

es variations du microbiote peuventelles être néfastes É  La malaie e rohn

et la 

pour l’organisme ?
É  Le microbiote ace

à notre hgiène granissante

es bactéries pro et antiinflammatoires

Les maladies inammatoires

ch ro n i q u e s de l’intestin re -

groupent la maladie de Crohn

et la rectocolite hémorragique.

N
Elles se caractérisent par une in-

ammation de la paroi interne

20 μm 20 μm 20 μm

du tube digestif.

Une espèce bactérienne, Bac-

E
ain aladie de rohn ectocolite hémorragique

teroides fragilis, a la propriété

(détails de la surace de

de former une ne pellicule de


la muqueuse

bactéries sur la face intern e

de l’intestin. L’observation de Interprétation Interprétation possible :

M
possible :

l’interaction de cette bactérie

individus sains maladies inflammatoires

avec les cellules intestinales

Couche de chroniques de l’intestin

a été réalisée grâce à un mar-


mucus

quage uorescent jaune chez


Cellules de la

muqueuse
des individus sains et malades.
I

étection des bactéries sur des coupes de parois intestinales

ource  Journal of hysiology and harocology,  (


C

1 es relations entre l’état de la paroi digestive et la santé de l’hôte

An de comprendre les effets


E

Régime enrichi en fibres Régime sans fibres


des  b re s sur l’intestin, des

expériences ont été réalisées

sur des souris. D’une part, leur

10 μm 10 μm

mucus intestinal a été observé


P

au microscope en fonction de

Muqueuse intestinale (bleue) avec marquage fluorescent (vert) du mucus (microscopie)

leur régime.

D’autre part, des bactéries du

Couche

gros intestin humain ont été


de mucus

Mucus
S

introduites chez des souris dé-


Muqueuse

intestinale
pourvues de microbiote intes-
Bactérie

tinal et soumises à un régime

Interprétation possible

sans bres puis enrichi en bres.

• Environ 33 % de bactéries • Environ 60 % de bactéries

Les proportions de bactéries qui

dégradant les mucines dégradant les mucines

utilisent soit les bres végétales,

• Environ 28 % de bactéries • Environ 3 % de bactéries

soit un constituant du mucus


dégradant les fibres dégradant les fibres

intestinal (les mucines), pour

Fibre
leur nutrition ont été estimées.

végétale

Mucines

Les eets des fibres

sur le gros intestin

Propor tion de bactéries dégradant les mucines ou les fibres végétales


ource  Cell,  ( 

Cell ost  Microe,  (

2 ’alimentation, le microbiote et la paroi intestinale

234  Thème 3. Corps humain et santé


Une compétition entre bactéries

La dermatite atopique est une maladie inammatoire de la peau fréquente chez les enfants,

qui se manifeste par des lésions cutanées ainsi qu’une abondance élevée de staphylocoques

dorés. D’autres espèces de staphylocoques, nommées CoNS, sont suspectées d’intervenir

sur les équilibres de la ore au niveau de la peau, c’est pourquoi des expériences de mise

en compétition avec les staphylocoques dorés ont été réalisées.

Inoculation Résultats
1 Prélèvement sur la peau

(5 jours après l’inoculation)

Saine Avec lésion

Inoculation 1 cm
Lésion

d’une culture de

Staphylocoques

2
Culture séléctive des CoNS puis

dorés

leur transfer t sur une culture de

staphylocoques dorés
Inoculation

N
d’une culture

3
Résultat des cultures
d’une souche

de CoNS

Staphylocoques

0,2 cm
Inoculation d’une culture
dorés

E
de Staphylocoques dorés
Disques compor tant

et de 5 μg d’une souche de CoNS


les souches CoNS

Auréole d’inhibition

0,1 cm
Inoculation d’une culture

de Staphylocoques dorés

M
Pourcentage d’auréoles d’inhibition

et de 10 μg d’une souche de CoNS

Peau d’individus Peau d’individus

77 % 20 %
sains ayant une dermatite

b.

les staphyloques dorés sur la peau de souris. Le diamètre


a. nteraction des microorganismes cutanés et santé

des lésions est une valeur moyenne


ource  Science Translational Medicine ,  (
I

ource  Cell ost  Microe,  (

 es eets protecteurs de certaines bactéries de la peau


C

Il est d’usage d’utiliser des solutions alcooliques sur les plaies en

Inoculation de Application ou

toute circonstance. Les recommandations en milieu hospitalier staphylocoques non de la


3
2

dorés souche

xent un cadre plus rigoureux.

CoNS
E

Application

a. L’application d’une solution antiseptique en cas de plaie ou non de

Frottis pour

la solution
4
l’analyse

alcoolique

« L’application d’un traitement antiseptique sur la peau

R é s u l t a t s d e s f r o t t i s

lésée, au regard des considérations actuelles sur le rôle

Souris non Souris traitées avec Souris traitées avec


P

des microorganismes des plaies, doit être raisonnée. […] traitées une solution une solution alcoolique

alcoolique puis inoculées avec

Toute plaie se nettoie à l’eau ou au sérum physiologique

des souches CoNS

de préférence aux savons ordinaires ou antiseptiques.

4 5 4
environ 10 environ 10 environ 10
[…] En l’absence de preuve clinique de leur efcacité,

staphylocoques staphylocoques staphylocoques


S

il n’est pas recommandé d’utiliser des antiseptiques à


dorés dorés dorés

visée thérapeutique dans les infections cutanées. […] Aucun soluté

b. L’eet de diérents traitements


alcoolique fortement dosé ne doit être utilisé en peau lésée. »

alcooliques sur les staphylocoques dorés


ommission de la transparence,  décembre  (aute autorité de santé

de la peau d’une souris

 ’utilisation raisonnée de solutions antiseptiques

Consigne

E

L
U



Fonder ses choix de comportement responsable vis-à-vis de

hroniue  qui persiste dans le temps.


sa santé en prenant en compte des arguments scientifiques

Mucus intestinal  sécrétion de l’intestin

roposer un discours argumenté au suet des choix 

qui sert de barrière protectrice.

– d’alimentation 

uréole ’inhibition  one d’une culture

– de traitements possibles en cas de lésions au niveau


bactérienne dans laquelle la croissance

bactérienne a été inhibée.


de la peau.

Questionnement iérencié

Chapitre 12  Microbiote humain et santé  235


Le s co n n a i s s a n ce s
Bilan

icrobiote humain et santé

Activité 1 ’humain et son microbiote, une association particulière

sécrétions liquides (salive par exemple  ces microorganismes présentent une

organismes qui le composent sont trois ois plus nombreux que la totalité des

cellules humaines du corps.

N
l y a malgré tout des points communs entre les microbiotes de chacun, comme

la présence universelle de certains groupes bactériens. Le microbiote est aussi

propre à chaque partie du corps.

E
Activité 2 e microbiote, un allié pour l’hôte

microbiote

M
et immunitaires. ette diversité des onctions du microbiote permet de définir

le microbiote.
I
C

Activité 3 e microbiote et ses dérèglements

n cas d’aaiblissement des barrières protectrices, comme le mucus intes

tinal, des bactéries normalement bénignes peuvent être à l’origine d’un état

inflammatoire. et aaiblissement peut survenir en cas de déséquilibre entre


E

des bactéries maintenant l’intégrité de la barrière, donc antiinflammatoires,

et d’autres y portant atteinte, susceptibles d’engendrer la maladie. l est ainsi

possible de proposer des corrélations entre des compositions du microbiote et

des pathologies.
P

aectant le microbiote doivent être utilisés de açon raisonnée car ils peuvent

avoir des eets sur ces relations de compétition. es pistes de traitement par
S

modulation du microbiote sont actuellement envisagées comme alternative à

certains médicaments.

e retrouve le bilan au format ys

MTSLÉS
Lexique p. 248
évolution du microbiote

compétition entre microbes

microbiote

diversité du microbiote humain

hôte unicité du microbiote humain

symbiose

microbiote maternel habitudes alimentaires

e révise les motsclés avec des flashcards

236  Thème 3. Corps humain et santé


É  É

 À ÉU

L ’ e s s e nt i e l à m é m o r i s e r… 

 

L’unicité, la diversité, l’évolution et les rôles du microbiote humain

LA DIVERSITÉ DES FONCTIONS

Diversité DU MICROBIOTE

des espèces

a Activité anti-inflammatoire

par exemple grâce à une compétition

Individu malade

avec des bactéries pathogènes

Diversité

N
Vaisseau

des espèces
sanguin

Régime appauvri Peau saine

en fibre

Globule

E
Habitudes alimentaires

blanc

Diversité

Déséquilibre

M
des espèces

Régime enrichi
alcoolique

en fibre

L’UNICITÉ, À CHACUN

Alternative

SON MICROBIOTE
I
C

Un choix raisonné

des pratiques
Naissance Naissance par
E

d’hygiène
voie basse césarienne

b Digestion des fibres végétales

et production de métabolites

dans l’intestin
e g a mi

Microbiote maternel Microbiote maternel Fibre végétale


ne

du vagin de la peau
S

UNE CONTRIBUTION DU MICROBIOTE MATERNEL


e révise avec le schéma en vidéo

Les microbiotes humains sont propres à chaque individu. Le microbiote maternel contribue

dès la naissance à son établissement ainsi qu’à son unicité. Les habitudes alimentaires et les
etxet

choix dans les pratiques d’hygiène participent à son évolution. Les pratiques d’hygiène peuvent

perturber les relations de compétition entre microorganismes et doivent donc être raisonnées.
ne

Le microbiote humain, caractérisé par une grande diversité de microorganismes, arbore aussi

une diversité de onctions, notamment digestives et protectrices.

e révise avec la version audio

Chapitre 12  Microbiote humain et santé  237


c i ce s
E xe r Te s t e r ses co n n a i s s a n ce s





 É
 ntraînement à l’oral
our chaque question,

QCU
indiquer la proposition eacte
résenter oralement le schéma en utilisant

les motsclés suivants 

microbiote – unité – diversité

1 e microbiote humain correspond à 

a. la symbiose entre l’humain

et ses microorganismes.

b. l’ensemble des microorganismes présents

au niveau des suraces externes

et internes du corps.

c. l’ensemble des cellules du corps humain.

. la microflore de la peau.

N
Sain Asthmatique
2 n peut considérer l’association entre

l’organisme et son microbiote comme

une symbiose car 

a. le microbiote est hébergé par l’humain.

E
b. le microbiote se développe dans et sur

l’organisme.

c. le microbiote assure des onctions

importantes pour l’humain qui lui sert

M
d’hôte bénéfique.
Pneumopathie chronique Mucoviscidose

. les espèces microbiennes sont en BPCO

concurrence.

Actinobactéries Firmicutes (Staphylococcus)

 ’usage d’antiseptiques 
Bacteroidetes Firmicutes (Streptococcus)

a. est à envisager dès qu’il y a un risque


Firmicutes Autres Protéobactéries
I

d’exposition à des microorganismes.

es microbiotes pulmonaires de quatre individus


b. doit être interdit.
C

c. a des eets bénéfiques sur le microbiote

cutané.

 hrases à construire

. nécessite d’être raisonné du ait des eets

sur le microbiote. Écrire une phrase qui contient les mots suivants
E

 a compétition entre microorganismes


a. habitudes alimentaires

du microbiote a touours pour eet de 

a. provoquer des maladies che l’humain. b. espèces

b. réguler les populations microbiennes.


P

onctions digestives
c. stimuler les déenses immunitaires.

. ragiliser les déenses immunitaires.

c. maladies

. unicité
S

 éfinitions inversées

 rai  fau
etrouer le terme scientifique défini

dans chacune des propositions suivantes niuer si les armations suivantes sont eactes

a. L’ensemble des microorganismes hébergés en ustifiant votre réponse

au niveau des suraces externes et internes a. L’interaction hôtemicrobiote est une symbiose.

du corps ainsi que dans certaines sécrétions. b. n déséquilibre du microbiote s’explique

b. La richesse en microorganismes hébergés par l’inection par une espèce bactérienne.

par l’hôte et la multitude de leurs onctions. c. Le microbiote d’un humain dépend totalement

c. L’individu hébergeant un microbiote. du microbiote maternel.

. L’association durable réciproquement . Les mêmes espèces bactériennes constituent

bénéfique à deux êtres vivants. le microbiote de tous les humains.

238  Thème 3. Corps humain et santé


c i ce
E xe r

 Une compétition entre bactéries à l’origine des caries

bserver, questionner, formuler une hpothèse

 partir d’une analyse rigoureuse des documents et de leur mise en relation,

proposer un lien entre les caries et un déséquilibre du microbiote de la bouche

Contrairement aux dents saines, les dents

S. mutans a la par ticularité de produire diérentes substances


cariées présentent en g énéral une forte

comme de l’acide lactique, plus par ticulièrement lorsque l’ali-


abondance de Streptococcus mutans et une

mentation est riche en sucre, ainsi que des protéines nommées


très faible abondance d’autres bactéries

comme Streptococcus sanguinis au niveau de mutacines dont les eets ont été testés sur une des autres espèces

la plaque dentaire.
bactériennes de la bouche.

Les interactions de Streptococcus mutans avec


Ajout de

d’autres bactéries de la bouche ont été tes-

N
tées. Des colonies bactériennes sont cultivées

dans des puits circulaires qui limitent leur

propagation. Ces puits, disposés en binômes


Zone où les

rapprochés, permettent une interaction entre S. sanguinis

E
ont été
des espèces bactériennes différentes.

détruits

ource  Journal of Bacteriology,  (

Ajout de

mutacine

diluée 4 fois

M
2 Une epérience pour tester une des substances

produites par Streptococcus mutans  la mutacine


I

Puits inoculés Puits inoculés avec


Expériences Résultats

avec S. Mutans d’autres espèces


C

Tests du développement de Si S. sanguinis a été inoculé en

6 S. pneumoniae

S. mutans et S. sanguinis en premier sur le milieu de culture, il se

fonction de l’ordre de colonisation développera mieux que S. mutans

7
S. cristatus

Tests de tolérance à l’acidité S. sanguinis est moins tolérant


E

sur S. mutans et S. sanguinis vis-à-vis de l’acidité

8 S. parasanguinis

Tests de molécules sécrétées Plusieurs molécules sécrétées par

9
S. sanguinis par diérents streptocoques sur des bactéries (dont S. sanguinis)

la production de mutacine par réduisent la production de mutacine


Interaction possible

S. mutans par S. mutans


P

1 es interactions de S mutans avec  es epériences pour déterminer les conditions

d’autres espèces bactériennes de favorisant le développement de S mutans

la bouche
S

Solution
M ét h o d e

Analyse des doc. 1 et 2 : Lorsque S. mutans est inoculé à côté d’autres espèces bac-
Identifier une compétition

tériennes, beaucoup d’entre elles n’arrivent pas à se multiplier et à occuper tout l’es-
entre bactéries (Doc. 1 et 2)

pace disponible. La mutacine produite par S. mutans élimine des bactéries de l’espèce

S. sanguinis. S. mutans est donc en compétition avec d’autres espèces bactériennes.

Identifier les conditions

Analyse doc.3 : Les caries sont associées à une surabondance de S. mutans. L’ordre de

d’un déséquilibre (Doc.3)

colonisation des bactéries au niveau de la plaque dentaire, l’acidité (pouvant provenir

de S. mutans du fait d’une alimentation enrichie en sucre) et la capacité des autres

espèces bactériennes à empêcher la production de mutacine par S. mutans peuvent

modier l’équilibre entre cette bactérie et les autres, et favoriser les caries.

Conclure Conclusion : Diérentes bactéries sont en compétition au niveau de la plaque dentaire.

Une espèce en par ticulier favorise le développement de caries. Diérentes conditions

pourraient inuencer l’équilibre entre ces espèces, dont l’alimentation.

Chapitre 12  Microbiote humain et santé  239


c i ce s
E xe r D éve l o p p e r ses co m p ét e n ce s

1 es eets possibles du microbiote maternel sur l’évolution de celui du nourrisson

Le microbiote est acquis au moment de la naissance

Abondance relative

et peut ensuite évoluer selon les conditions de vie.


100 %

La composition moyenne du microbiote intestinal de

192 nouveau-nés a été suivie sur 24 semaines de façon


80 %

à étudier sa stabilité ou son éventuelle évolution. Les

60 %
résultats sont donnés en fonction des conditions de

naissance des enfants, par césarienne ou voie basse.

40 %

Tous les enfants suivis ont été nourris exclusivement

par allaitement durant toute la période d’étude.


20 %

ource  Microioe,  (

0 %

N
Interpréter des résultats et en tirer des conclusions Semaines

Césarienne Voie basse

omparer l’évolution des microbiotes Autres Protéobactéries Actinobactéries

Groupe

après la naissance pour chaque groupe

de nouveaunés, et discuter la contribution

E
L’évolution des proportions des groupes de bactéries

maternelle sur le microbiote intestinal.

du microbiote intestinal che des nouveaunés en onction

Questionnement iérencié
des conditions de naissance

M
11 ’ecacité des probiotiques pour lutter contre les maladies provoquant des diarrhées

Les probiotiques sont des microorganismes vivants qui peuvent avoir un

Cer taines formes de diarrhées


effet bénéque sur la santé de l’intestin. Leur effet a donc été testé dans le

traitement de diarrhées à travers deux études distinctes. sont dues à des bactéries Escheri-

chia coli pathogènes (EHEC) dont


I

Les cellules d’une paroi intestinale Bactérie les toxines endommagent les
C

Lumière
saine constituent une b a r r i è re cellules intestinales. Les bactéries

intestinale

é t a n c h e, grâ ce à des p ro t é i n e s sont alors retrouvées à l’intérieur

(dont les occludines) liant hermé - Mucus


des cellules. Un éventuel eet

Occludine

tiquement les cellules entre elles. des probiotiques (ici Lactobacil-


E

Cer taines formes de diarrhées sont lus rhamnosum) est alors étudié

dues à une altération de cette paroi. en comptabilisant les bactéries

L’étude por te sur l’eet potentiel E. coli EHEC qui ont été internali-

des probiotiques sur l’état de parois sées dans les cellules de la paroi
P

intestinales lésées ar ticiellement intestinale.

Cellule épithéliale

par contact avec du péroxyde. Tissu conjonctif


Pourcentage d’E. coli EHEC dans
intestinale

ource  Mucosal Biology ,  ( les cellules intestinales


S

80
tnecseroufl egauqra

60

40

20
enidulcco’l

10 μm 10 μm 10 μm

Épithélium Épithélium Épithélium


émoin  épithélium sain Épithélium mis au contact Épithélium mis au contact

+ EHEC + EHEC + EHEC


d’ions péroxydes d’ions péroxydes et de

+ probiotiques + probiotiques
ed

protéines sécrétées par

vivants tués
les bactéries probiotiques

bservation de tissu épithélial (vue de dessus avec marquage des occludines

2 et des probiotiques sur

les lésions provoquées par les

1 et des probiotiques sur la paroi intestinale

bactéries pathogènes E coli

odéliser

onstruire un schéma expliquant le mode d’action des probiotiques au niveau de l’intestin dans le cadre

de la lutte contre les maladies responsables de diarrhées.

Questionnement iérencié

240  Thème 3. Corps humain et santé


HISTOIRE

12 icrobiote et immunité
DES SCIENCES

Les premières recherches sur des espèces animales

Âge moyen des souris lors de leur mor t ( jours)

dépourvues de bactéries ont commencé vers 1930.

Souris axéniques

Mais ce n’est qu’au cours des années 1950 que les


800

Souris normales

études ont cherché à relier microbiote et santé.

700

Des animaux axéniques (rat, souris et poulet),

c’est-à-dire dépourvus de microbiote, ont été


600

élevés dans des conditions stériles et certains

500

paramètres physiologiques ont été mesurés par

comparaison avec des animaux témoins normaux : 400

leur espérance de vie et le développement de leur


Mâles Femelles

système de défenses immunitaires (des organes

1 omparaison de la longévité de souris normales

immunitaires développés reètent un système

et aéniques en milieu stérile

de défense élevé).
ource  Journal of erontology ,  (

Des découvertes plus récentes ont montré que les

N
Masse de l’organe chez
souris axéniques ont des capacités de mémori-

l’animal axénique / Masse de


sation moindres que les souris normales, et elles

l’organe chez l’animal témoin

ont des comportements à risque plus fréquents.

Ganglions lymphatiques 0,35


Leur longévité en milieu naturel est très courte.

Rat

E
Thymus 0,8

ecenser, extraire, organiser et exploiter

Souris Ganglions lymphatiques 0,5

des informations à partir de documents

Ganglions lymphatiques 0,4

Poulet

À partir des données historiques, montrer


Lymphocytes 0,1

M
que le rôle du microbiote semblait

2 nfluence du microbiote sur la masse des organes

ambigu dans les années .

(ou cellules) impliqués dans les défenses immunitaires

Questionnement iérencié
ource  Annals of the New or Acadey of Sciences ,  (
I

1 icrobiote intestinal et régulation du métabolisme


C

Le diabète est une maladie pour laquelle les mécanismes de ré-

Rappor t Prevotella / Bacteroidetes

gulation de la glycémie font défaut. La consommation d’aliments

10

riches en bres semble améliorer la régulation de la glycémie chez Avant régime

Après 3 jours de pain blanc


certains individus. En déterminant si l’effet des bres implique 8

Après 3 jours de pain complet


E

le microbiote, il serait possible de concevoir des traitements pour

améliorer la santé des individus diabétiques.

4
Un essai clinique chez l’humain a été réalisé pour tester les effets

d’un régime enrichi en pain complet, riche en bres, sur le microbiote 2


P

intestinal et plus particulièrement sur le rapport entre deux groupes

0
{

{
de bactéries (Prevotella et Bacteroidetes) qui semblent intervenir dans

Groupe 1 Groupe 2

le métabolisme des sucres. Les 39 personnes testées n’ont pas réagi

de la même manière et ont été groupées en deux ensembles selon

1 et du régime

l’évolution de leur microbiote.


S

alimentaire sur le rapport

ource  Cell etaolis,  (

du nombre de bactéries

revotella  acteroidetes

dans le microbiote
Concentration en glucose dans le sang (mM)
Une étude parallèle a été conduite sur

intestinal de  suets
Administration

des souris an de préciser l’eet des


25
de glucose

Souris diabétiques
bactéries Prevotella et Bacteroidetes.

+ microbiote du groupe 1
Fonder ses choix de comportement
20

Les chercheurs ont transplanté le mi-


responsable vis-à-vis de

crobiote d’individus du groupe 1 ou 15 sa santé en prenant en compte

des arguments scientifiques

du groupe 2 dans l’intestin de souris


10

ayant une forme de diabète modéré


+ microbiote du groupe 2 Utiliser les résultats des

5
Souris non malades
appelée intolérance au glucose. Après
études pour argumenter

Souris diabétiques

14 jours, les souris ont ingéré une 0 l’intérêt de chercher à

–30 0 30 60 90 120

for te dose de glucose (au temps 0). moduler le microbiote pour

Temps (min)

traiter les diabétiques.

2 nfluence du microbiote dans la régulation de la glycémie


Questionnement iérencié

Chapitre 12  Microbiote humain et santé  241


c i ce
E xe r Tâ c h e com pl exe

Quels sont les eets

d’un séjour dans l’espace

sur le microbiote ?

De nombreuses études ont démontré que les voyages dans l ’espace aec tent le système immuni-

N
taire des as tronautes. Le microbiote jouant un rôle essentiel dans la santé, il es t donc impor t ant

de connaî tre les eet s de long s séjour s dans l ’espace sur l ’association hôte-microbiote.

E
M
I
C
E

2 L’étude des eets des longs séjours


P

dans l’espace dans la station spatiale

Différents échantillons sont collectés sur les membres de

l’équipage de l’ISS, avant, pendant et après leur mission an


S

de déterminer les effets de la microgravité, l’environnement

1 Les conditions extrêmes


de l’ISS et le régime alimentaire sur le niveau de stress, les

auxquelles sont soumis fonctions immunitaires et l’interaction hôte-microbiote.

ource  , , 

les astronautes

Les astronautes sont soumis à des agres-

sions externes importantes. La gravité plus

faible, les radiations cosmiques et la vie

dans un environnement conné ont une

inuence sur l’humain, mais aussi sur son

microbiote. En effet, la physiologie des bac-

téries change dans ces conditions, certaines

devenant par exemple plus virulentes.

ource  S

242  Thème 3. Corps humain et santé


 Les modifications du microbiote  À la recherche de

lors d’une mission de six mois bactéries ecaces

pour réduire les eets


L’évolution du microbiote de neuf astronautes a pu

être déterminée par séquençage de l’ADN des fèces des séjours dans l’espace

et de frottis, notamment de la peau. Le graphique

Index de dermatite atopique


présenté permet de suivre l’évolution du microbiote :

35
chaque zone représente une association précise de Probiotique

30
microorganismes, dénis selon des critères notés 1 et 2. Placébo

25
ource  NASA Technical

Indice de dissemblance 1
eorts Serer , 
20

2
erètirc
15

0,4

10

el
sèrpa’d
5

Début d’expérience Au bout de 16 semaines


seuqitnedI

0,2

N
Un des effets des longs séjours dans l’espace

est le développement d’une dermatite ato-

pique de l’adulte. Des essais ont été réalisés


0,0

Avant
Pendant

an de trouver des souches bactériennes

Après

permettant d’éviter le déséquilibre bactérien

E
à l’origine de la dermatite. On a testé l’im-

–0,2

pact d’un probiotique contenant une souche

particulière de lactobacille sur l’évolution

0
des symptômes de dermatite atopique chez

M
–0,4 –0,2 0,0 0,2 0,4

38 patients atteints.

Indice de dissemblance 2

ource  nternational Journal of unoathology

and Pharacology ,  (


I

 Les eets de conditions liées à un séjour


C

dans l’espace sur l’interaction hôte-microbiote

Association hôte Protection contre

microbiote saine les infections

Système
E

immunitaire Détoxification

Régulation
Activité

hormonale
Radiations anti-inflammatoire

cosmiques
etoiborcim ud
P

erbiliuqéséD

Microgravité
Hôte

+ Probiotiques

Manque Microbiote

de sommeil
S

Troubles
Stress

Diarrhées

psychologiques

Maladies chroniques

Infection

(obésité, Crohn, etc.)

Association hôte-
Cancer

microbiote altérée

ource  rontiers in Astronoy and Sace Science,  (

Consigne

ecenser, extraire, organiser et exploiter des informations

Mettre en relation les informations des diérents documents pour epliquer les eets des voyages

dans l’espace sur l’interaction hôtemicrobiote et pour epliquer la solution actuellement proposée,

les probiotiques

ritères e réussite

Chapitre 12  Microbiote humain et santé  243


u
a
e
p
la
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U

i ét é
soc

rgumenter et communiquer sur des

questions scientifiques et de société

L’acn
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Consigne

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présenté et préciser ensuite les la coloni
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C

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?

Les transplantations fécales,


E

?
efcace
une solution

a transplantation de microbiote fécal consiste en l’introduction d’une


P

L infusion de selles d’un donneur sain dans le tube digestif d’un patient

receveur an de rééquilibrer le microbiote altéré de l’hôte. Les premières

transplantations de microbiote fécal datent de l’ancienne Chine il y a 1 700 ans.

Les études récentes ont pour objectif de déterminer si cette technique


S

pourrait être prometteuse pour traiter différentes maladies. Au cours de

la dernière décennie, la recherche s’est surtout intéressée aux infections

à Clostridium difcile, de plus en plus répandues dans les hôpitaux. Des

études ont montré l’efcacité des transplantations fécales pour traiter

ces infections. De récentes recommandations internationales proposent

ce traitement mais uniquement dans les situations graves ou rares et

en l’absence d’alternative thérapeutique.

Les études montrant le rôle du microbiote dans les maladies affectant

le métabolisme sont nombreuses, mais très peu permettent d’envisager

un lien entre la transplantation, une modication du microbiote et un

effet sur ces maladies. Les recherches récentes visent à cultiver des

bactéries d’intérêt présentes dans les selles pour rééquilibrer le micro-

biote. Cependant, les connaissances au sujet du microbiote ne sont pas

encore assez précises pour savoir quels microorganismes pourraient

avoir un intérêt thérapeutique et s’il est possible de les maintenir

dans le microbiote de l’hôte.


Une transplantation fécale

244  Thème 3. Corps humain et santé


tiques,
Les probio

une alternative

aux antibiotiques

pour le traitement des

maladies inammatoires

chroniques de l’intestin ?

ut i l i sat ion d’a nt i biot ique s p ou r i ntest i na l condu isant à des ma lad ies can ismes d’act ion des probiot iques ni

N
L’ t r a it e r le s c r oi s s a nc e s b ac t é - inammatoi res de l’i ntest i n. L es mé- les combina isons d’espèces à préférer

r iennes excessives potent iel lement à decins pensent en général que l’usage pour amél iorer les ef fet s. L es ant ibio -

l’or ig ine des maladies inammatoires de probiot iques est une a lter nat ive à t ique s et le s probiot ique s semblent

ch ron iques de l’i ntest i n est soum i se d’aut res t r a itement s et 90 % d’ent re sa n s da ng er v i s-à-v i s de ce s pat ho -

E
à des quest ionnement s. En ef fet , les eu x le s c on s e i l lent dan s leu r s pr a- log ie s. C ep end a nt , le s ef fet s à long

tests per met tant de détecter ces désé- t iques quot idiennes. Cer taines ét udes t er me de t r a it ement s r ép ét é s av e c

qu i l ibres manquent de abi l ité. ont per m is de mont rer un ef fet posit if de s probiot ique s sont ac t uel lement

De nombreuses ét udes sc ient i ques des probiot iques sur les douleurs asso- i nconnus.

ex plorent les mécan i smes à l’or ig i ne c iées à ces ma lad ies i n ammatoi res,

M
de s dé s é qu i l i b r e s du m ic r obiot e sans comprend re la tot a l ité des mé-

s
I

ot ique
Les antibi
C

biote,
le micro
et

des effets
E

e
term
à long

ils
sont-
P

dre ?
à crain

même
nue
ma i nte
e s’est
nché
dé cle
S

s. Plu-
icat ion
s pub l n’a
ent e t ique
d i f fér
nt da n s ent ant ibio
les rév èle t ra item
act uel si auc un
iques ont
st at ist iques
es iolo g
s épidém re ce
-
ét ude is
sieu r
s
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, qu i i c hez
l’en f
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L
s it é m ine
l’o b é dét er
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menée s s ont
été iqu e
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d’obé le s
le r isque e s. O r,
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nte ient
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l’âg e év iter
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le s p r ofe ses se,
f ac e l- g ros
ent fa i re Les r é su
doi v ).
( I MC
or el le mè re
et
se cor p de la
té mas c t ion
et l’ob ési es d’i nfe
ds r i squ
le su r poi for t
les
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les a s s ez
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la ex i ste la p o c he
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i r e, cec i
hér é d it a mécanis
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v ie, mêm ent re
moi s de l ien
br e de d’u n
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e .Un r i squ
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m ic rob a ins
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ent r
e
et l’o b é
s e,
se g ras
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en é v ide
ét é mis
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s it é
et l’o b é

Chapitre 12  Microbiote humain et santé  245


ce
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S

S
T B R A I N A XI
TH E GU

our
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the brain
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, gutsy).
, gutted
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gut-wrenc
1
ings,
guts , gut feel
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rosc ientists
less, neu
Never the

brain.
and the
wee n the gut
links bet
reveal the
on
activati
s, immune
ormone
, neuroh
projections
by neural
age is allowed
The link
of these
affects all
potentially
microbiota
ability. Gut
al perme
red intestin
and alte
n
2
link bet wee
trates a
mice demons
m-free
, work using ger
ys. Indeed
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tran spla nta
Fec al mic rob iota
r.
-like beh avio
and anx iety
mic rob iota
urs.
behavio
iety-like
eased anx
ed rats incr
-deplet
ans to microbiota
ed hum
depress

N
iveness.
ss respons
ur, and stre
behavio
on mood,
impacts
or which
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Diet is ano
nal states in
ate emotio
to modul
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rich in fat
of foods
Ingestion

al models.
and anim
humans
mental
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E
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comes.
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mental
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iatric diso
neuropsych

M
brai n axis:
& the gut-
, “Stress
A. Foster
from Jane
Adapted

r 2017
, Decembe
obiome”
intestin by the micr
1. Gut : Reg ulation

obiote
sans micr
e : souris
-free mic
2. Germ
I

1 n hich ay can the microbiota influence the brain?


C

2 hat revolution in medicine could be brought by the latest scientific findings

about the microbiota?


E

U U 

ou  

c r
r
s
a


P

 ÉÉ

av e n i r ecrétaire médical(e)

Missions
S

Le secrétaire médical travaille dans un hôpital, un cabinet

médical, un centre de cure, un laboratoire d’analyses

biomédicales ou encore une maison de retraite. l ne se

contente pas des tâches traditionnelles de secrétariat

(standard téléphonique, gestion de l’agenda mais a

également une onction d’accueil, de saisie des comptes

rendus de consultation ou postopératoires et peut par

ois assister le médecin dans l’administration des soins

(préparation des appareils ou de la salle de soins.

ormation

l n’existe pas de diplôme d’État spécifique à la proession, mais certains établissements proposent des titres et

certificats accessibles après le ac ou bien après plusieurs années d’expérience. ne année après un revet ou

un  (ormation dispensée par la roixouge ou une année après le ac (ormation dispensée par exemple

par le , certains lycées publics ou privés ou deux années après le ac (ormation d’école spécialisée.

246  Thème 3. Corps humain et santé


Ce que j’ai appris dans le thème 3

C h a p i t re C h a p i t re C h a p i t re C h a p i t re

9 10 11 12

Sexualité Construction Procréation Pathogènes Microbiote

ors humain sexué Santé

N
HUMAIN

E
M
LE VIVANT
I
C

C h a p i t re

Maladies génétiques,

12
C h a p i t re
E

14

Résistance

SANTÉ
P

Pathologies bactérienne

HUMAIN
aux antibiotiques
S

C h a p i t re

13

Préserver

son immunité

C h a p i t re C h a p i t re C h a p i t re

Immunothérapie Immunité Immunité

17 et vaccination 16 adaptative 15 innée

re

Ce que j’apprendrai en SVT 1 spécialité

247
A C

Actualisme (principe) Principe stipulant que les lois phy- aractères sexuels secondairesnsemle des caracté-

siques qui régissaient les phénomènes passés sont les ristiques visiles qui n’eercent qu’un rôle indirect dans la

reproduction et qui permettent d’identifier les deu sees.


mêmes qu’actuellement. 117

178

ADN ou acide désoxyribonucléiqueMolécule constituée

aryotypePhotographie de l’ensemle des chromosomes


d’un enchaînement ordonné de nucléotides, qui porte l’in-

métaphasiques à deu chromatides d’une cellule, classés


formation génétique des êtres vivants. 16

15

Agent infectieuxMicroorganisme cellulaire ou viral trans-

ellulenité fonctionnelle et structurale de tout être


missile qui peut être à l’origine d’une infection. 213

vivant. 15

Agriculture extensivegriculture qui utilise les ressources

elluleœufellule issue de l’union de deu gamètes.

N
et variétés locales, généralement sur de grands espaces,

176

et associée à des rendements failes. 133

ellules interstitiellesellules des testicules productrices

Agriculture intensivegriculture optimisée pour aug-

de testostérone, situées entre les tues séminifères. 178

menter les rendements, en utilisant des intrants engrais,

E
traitements sanitaires, des variétés sélectionnées, et cer- hromosomessemlage d’une molécule d’ avec

taines pratiques culturales et d’élevage. 133 des protéines conduisant à une structure stale plus ou

moins condensée. 15

Agriculture vivrière griculture dont la production est

lonageMultiplication naturelle ou artificielle à l’identique


destinée à la consommation locale mais pas à l’eportation.

M
d’un être vivant. 16
133

ommunicationransmission d’un message d’un indivi-


Agrosystème ystème artificiel contrôlé par l’omme

du émetteur à un individu récepteur ayant pour eet de


pour l’eercice de l’agriculture. e temps de renouvellement

modifier son comportement. 70


de sa iomasse est etrêmement court. 130

ompétition entre microbesoncurrence entre espèces


Allèlene des versions d’un gène donné. es versions de
I

de microorganismes. 235

ce gène sont autant de variants qui déterminent un seul


C

et même caractère héréditaire. 51


omplémentarité des nucléotidesPropriété d’un nu-

cléotide de s’apparier spécifiquement avec un autre pour

AltérationModifications physico-chimiques des minérau

former une paire. 16

et des roches, par des agents atmosphériques, ce qui facilite

leur désagrégation. 94 omportementctivités oservales d’un animal. 71


E

Aménagement (du territoire)ntervention de l’omme omposantes aective motivationnelle et cognitive

pour organiser les activités humaines, les équipements et spects non strictement iologiques en lien, entre autres,

avec les connaissances, la culture, les émotions, la volonté


moyens de communication sur un espace donné afin de

ainsi que le rapport au autres et à soi-même. 180


répondre, de manière cohérente et optimisée, au esoins
P

économiques, écologiques et sociétau. 101

ontraceptionMéthodes permettant d’empêcher le déut

d’une grossesse suite à un rapport seuel. 198


Appareil reproducteurnsemle des organes impliqués

dans la reproduction production et liération de cellules


ontragestion Méthodes permettant d’empêcher la

reproductrices, gestation. 178


gestation sans empêcher la fécondation. 198
S

Autotrophedectif qui désigne une cellule ou un orga-


orps aunetructure ovarienne productrice de proges-

nisme pluricellulaire capale de produire sa propre matière


térone, formée par le follicule après liération de l’ovocyte

organique à partir de matière minérale. 31


ovulation. 196

rise biologiquePhénomène d’etinction massive et

rapide à l’échelle des temps géologiques de nomreu

êtres vivants de diverses espèces, suite à une perturation

B
importante des écosystèmes. 53

ycle de la matière uccession des étapes de production

iodiversitéiversité du vivant, pouvant se définir à

de matière organique à partir de matière minérale, puis de

l’échelle des écosystèmes, des espèces ou des gènes. 49

décomposition de la matière organique en matière minérale.

153
iomasseuantité de matière organique présente dans

un écosystème ou un agrosystème. 152

ycle évolutifuccession de phases de vie lire ou pa-

rasite d’un agent infectieu, au cours desquelles il peut se


iosphèrensemle des écosystèmes à l’échelle du gloe

multiplier de manière seuée ou aseuée. 213


organismes et milieu de vie. 50

248  Lexique
ytoplasmeontenu d’une cellule, à l’eclusion de la mbryontade d’un organisme en développement, qui

memrane plasmique et du noyau s’il eiste. 12 déute dès le stade deu cellules et se poursuit usqu’à la

formation des organes. lle est suivie che l’omme par

une phase de croissance durant laquelle on parle de fœtus.

176

D
Émetteurndividu à l’origine d’un signal de communication

à destination d’un individu récepteur. 70

Décomposeurrganisme qui participe à la dégradation

ndémieMaladie présente en permanence, déclarée ou

et au recyclage de la matière organique morte en matière

non, dans une région déterminée. 215

minérale. 153

ndogènen iologie, désigne une sustance produite

Dérive génétique Évolution aléatoire de la fréquence

par l’organisme. 194

d’allèles dans une population au fil des générations. on

N
eet est plus marqué dans des populations à faile eectif. ngraisProduits fertilisants, sustances organiques ou

73 minérales, destinés à apporter au plantes des éléments

nutritifs. 135

Détritique (r oche sé dimentair e)o che for mé e mao -

ritairement de déris provenant de roches prée istantes nymeMolécule activant une réaction chimique au sein

ou de restes d’organismes vivant s. 114 d’une cellule. 33

E
DiagénèseProcessus de transformation physico-chimique ÉpidémiePropagation rapide d’une maladie qui touche

des dépôts sédimentaires conduisant à la formation de par contagion un grand nomre de personnes dans une

roches sédimentaires. 116 région donnée. 214

M
Dimorphisme sexuelPhénotype diérent, plus ou moins ÉrosionProcessus de dégradation par des phénomènes

marqué, entre le mâle et la femelle d’une même espèce. eternes, autres que tectoniques, qui enlèvent tout ou

partie des roches en place et modifient ainsi le relief.


71

94

Diversificationpparition d’espèces nouvelles suite à une

spècensemle d’êtres vivants se ressemlant, pouvant


crise iologique, grâce à l’élimination de prédateurs etou
I

se reproduire entre eu et dont la descendance est viale


au milieu de vie laissés vacants. 53

et fertile. 48
C

Diversité des écosystèmesariété des milieu de vie et

Évolution des espècesProcessus par lequel les espèces


des êtres vivants qui les peuplent. 50

se transforment sous l’eet des mutations, de la sélection

Diversité génétiqueariété des allèles de tous les gènes


naturelle et de la dérive génétique. 68

au sein d’une espèce. 51

xogèneésigne une sustance d’origine eterne à l’or-


E

Diversité spécifiqueariété des espèces vivantes actuelles


ganisme. 198

etou passées. 49

xportation de biomassetraction par l’omme de la

Diversité du microbiote humainpression signifiant qu’il


matière organique produite dans un agrosystème. 134

y a à la fois une grande richesse en espèces microiennes et


P

xtinction massiveisparition rutale à l’échelle des


une multitudes de rôles dans le fonctionnement du corps

temps géologiques, sur la planète entière, de nomreuses


humain. 230

espèces. 53

Double hélice d’ADNssociation de deu rins d’

complémentaires liés par leurs ases aotées et s’enroulant


S

l’un autour de l’autre en une forme torsadée. 16

écondationnion de deu cellules reproductrices, une


E

mâle et une femelle, donnant naissance à une cellule-œuf.

176

au acteur principal d’altération et d’érosion, par in-

écondation in vitro echnique de procréation médica-

teraction avec les minérau des roches et par l’alternance

lement assistée où des ovocytes sont mis en présence de

geldégel. 94

spermatooïdes afin de permettre une fécondation hors

Écosystèmensemle comprenant un milieu de vie, les des voies génitales féminines. 195

êtres vivants qui le peuplent ainsi que les relations eistant

ertiliserugmenter la quantité d’éléments minérau

entre ces êtres vivants, entre eu et avec leur milieu de vie.

d’un milieu de culture, directement ou par apport de ma-

50

tière organique dégradale, pour accroître la croissance

ectifomre d’individus. 72 végétale. 156

249
I
ollicules ovariensnsemle de cellules de l’ovaire dont

certaines produisent des œstrogènes, au sein desquelles

se développent les ovocytes. 196


dentité sexuelleonception personnelle du see d’un

individu. 179
réquence alléliqueProportion d’un allèle d’un gène dans

une population. 72

nformation génétique nsemle des données portées

par les gènes. 16

ntrantsiérents produits apportés au cultures no-

G tamment engrais et produits phytosanitaires. 130

 (infection sexuellement transmissible)Pathologie

amètesellules reproductrices. 176


faisant suite à la contamination et l’infection par un mi-

croorganisme transmissile par voie seuelle. 199

ènePortion d’ qui confère à l’organisme une fonction

N
ou un caractère héréditaire. 17

énotypensemle des formes alléliques d’un gène ou de

la totalité des gènes d’un individu, à l’origine des caractères L

héréditaires. 15

E
onades diérenciéesrgane produisant les gamètes ame basalessemlage de molécules formant la matrice

ovaires ou testicules. 176


etracellulaire spécifique des épithéliums animau. 12

onades indiérenciées tructures emryonnaires, com-


iantMatériel qui agrège et maintient les grains d’une

munes au deu sees, qui deviendront des ovaires ou des

M
roche. 115

testicules au cours du développement. 176

rossessePériode de gestation che la femme qui s’étend

de la fécondation usqu’à la naissance du nouveau-né.

M
176
I

atrice extracellulaire ssociation moléculaire produite


C

par un organisme et liant les cellules de ses tissus. 12

embrane plasmiquessemlage de molécules consti-

tuant une couche qui délimite l’intérieur de la cellule de son

abitudes alimentairesature et quantité des aliments

environnement. 12

régulièrement consommés. 232


E

étabolismensemle des réactions chimiques à l’origine

asard  aléatoireÉvénement fortuit, inattendu. 73

des transformations de matière et des transferts d’énergie

étérotrophedectif qui désigne une cellule ou un orga- dans un être vivant. 30

nisme pluricellulaire utilisant la matière organique produite

icrobiotensemle des microorganismes non pathogènes


P

par un autre être vivant pour ses propres synthèses. 31

héergés par un être vivant. 230

ormoneMolécule produite par les cellules d’un organe

icrobiote maternelnsemle des microorganismes

dédié, liérée dans le sang, et qui a une action sur un ou

non pathogène héergé par la mère qui porte un individu.

plusieurs organes ciles. 177

232
S

ormones sexuellesMolécules impliquées dans la fonction

ilieu de sédimentationnvironnement dans lequel se


de reproduction, liérées dans le sang et ayant un eet sur

déposent et s’accumulent des particules sédimentaires.


un ou plusieurs organes-ciles. 177

114

ôterganisme héergeant un être vivant d’une autre

itosensemle des étapes de la division cellulaire per-


espèce, parasite, infectieu, neutre ou énéfique. 212

mettant le passage d’une cellule initiale à deu cellules.

ypophyse lande sécrétrice du cerveau, liérant des

16

hormones telles que  et . 194

utation Modification accidentelle, aléatoire et peu

ypothalamus égion du cerveau impliquée dans la

fréquente de l’information génétique portée par l’.

régulation de grandes fonctions, en association avec l’hy-

u niveau d’un gène, c’est une modification de la séquence

pophyse pour la reproduction par l’intermédiaire d’une

des nucléotides qui peut être à l’origine d’un nouvel allèle.

neurohormone, la n. 194

51

250  Lexique
N
laisirÉmotion agréale ressentie suite à certaines sti-

mulations et à la satisfaction d’un désir. lle implique

l’activation de certaines structures cérérales. 180


Neurohormone Molécule produite et liérée par des

neurones, agissant comme une hormone. 194


opulationnsemle d’individus de la même espèce qui

cohaitent dans un même espace au même moment. 69


Noyauompar timent cellul aire des organismes euca-

r yotes, contenant les chromosomes. 12


orteur sainrganisme porteur d’un agent infectieu ou

d’une anomalie génétique sans être malade. 217


Nucléotideonstituant élémentaire de l’. ’est une

molécule composée d’un sucre, d’un groupement phosphate


récipitationPhénomène météorologique, correspondant

et d’une ase aotée par eemple, adénine ou cytosine.


à la chute d’eau sous forme de pluie, de neige ou de grêle.

16
105

rocréationerme généralement réservé à l’humain pour

N
désigner la reproduction. 194

rocréation médicalement assistée nsemle des mé-

thodes de soutien médical permettant le déclenchement

Œstrogènesormones produites par les ovaires, qui ont

d’une grossesse. 197

notamment une action sur le développement des caractères

E
seuels secondaires féminins et sur le cycle féminin. 196 roduit phytosanitaireustance chimique utilisée pour

soigner ou prévenir les maladies des organismes végétau.

rganensemle de tissus associés concourant à la réa-

130

lisation d’une grande fonction physiologique par eemple 

intestin, cœur. 13 rogestéroneormone produite après ovulation par le

M
corps aune, dont l’action est de préparer et permettre la

rganeciblergane dont l’activité est modifiée suite à

gestation. 196

son interaction avec une hormone pour laquelle elle a des

récepteurs spécifiques. 177 rophylaxiensemle des mesures prises pour prévenir

l’apparition, la propagation ou l’aggravation d’une maladie.

rganitesÉlément cellulaire contenu dans le cytoplasme

216

des cellules eucaryotes, assurant une fonction particulière.


I

Par eemple  la mitochondrie ou le chloroplaste. 32 ubertéPériode de modifications anatomiques, phy-


C

siologiques et comportementales qui marque le passage

rientation sexuellettirance seuelle envers des indi-

entre le corps d’enfant et le corps d’adulte et à partir de

vidus d’un see etou de l’autre. 181

laquelle les appareils reproducteurs deviennent fonctionnels.

178
vaireonade femelle. 176

vocyteellule reproductrice femelle. 178


E

P
écepteurndividu qui perçoit le signal de communication
P

transmis par l’individu émetteur. 70

a l é o  e nv i r o n n e m e n t   a r a c té r i s t i q u e s p hy s i q u e s ,

endement agricoleuantité de iomasse récoltée sur

chimiques et iologiques d’un milieu passé à l’échelle des

une surface cultivée, elle est souvent eprimée en tonnes

temps géologiques. 117

par hectare. 131


S

aroiMatrice de molécules entourant la cellule qui l’a

endement écologique apport de la iomasse produite

produite, constituant une enveloppe protectrice. iste

sur la iomasse ingérée. 134

che les actéries, végétau et champignons. 12

eproduction sexuéeMode de reproduction qui implique

athogène (ad)ui est à l’origine d’une maladie. 212

une fécondation entre une cellule reproductrice mâle et

esticideustance destiné à la protection des cultures


une cellule reproductrice femelle. 180

et des récoltes contre les organismes considérés comme

éseau trophiquensemle des liens alimentaires entre

nuisiles. 135

les organismes d’un écosystème, assurant la circulation de

hénotype nsemle des caractères oservales che


matière et d’énergie. 152

un être vivant, issus de l’epression du génotype dans un

éservoirspèce ou milieu assurant la conservation et

environnement donné forme du loe de l’oreille ou groupe

transmission d’un agent pathogène et participant maori-

sanguin. 51

tairement à son cycle évolutif vecteur eclu. 213

hotosynthèsensemle de réactions chimiques utilisant

essource naturelleichesse oerte par la nature qui

l’énergie lumineuse et de la matière minérale pour produire

fait l’oet d’une utilisation pour satisfaire des esoins de

de la matière organique. 32

l’humanité. 100

251
T
essources limitéesichesse naturelle dont le prélève-

ment peut conduire à un épuisement. 68

erroirspace géographique où une cominaison entre

isqueominaison entre un eneu pour les populations

le milieu local sol, climat, topographie et le savoir-faire

vulnérailité et la proailité d’occurence d’un phénomène

des agriculteurs donne ses spécificités à une production

climatique ou géologique aléa. 100

alimentaire. 133

ocheMatériau constitué d’éléments minérau assemlés


esticuleonade mâle. 176

entre eu en partie ou en totalité. 114

estostéroneormone produite par les cellules inters-

titielles des testicules, ayant une action sur le développe-

ment des caractères seuels secondaires masculins et la

S production de spermatooïdes. 178

issunsemle de cellules qui assurent la réalisation de la

N
même fonction. emple  tissu nerveu, tissu musculaire,
édimentation Processus lors duquel des particules en

etc. 12

suspension ou transportées se déposent et forment une

couche ou strate. 114


ransgénèseransfert d’un gène d’un organisme vivant

vers un autre. e transfert peut être naturel ou opéré

E
élection naturelle Processus de tri par lequel certains

artificiellement par l’omme, ce qui aoutit à la création

individus, dont le phénotype est plus avantageu, contri-

d’un organisme génétiquement modifié M. 176

uent davantage à la constitution de la génération suivante

ransport (sédiments)Mécanismes permettant au sé-


et ainsi à la transmission de leurs caractères héréditaires.

diments d’être véhiculé de leur lieu d’érosion usqu’à leur

M
68

lieu de dépôt. 114

équenceuccession ordonnée des nucléotides dans la

ubes séminifèresieu de production des spermatooïdes

molécule d’. 17

au niveau des testicules. 178

exualiténsemle de tendances, d’activités et de rap-

prochements des corps qui peuvent tenir compte du see,


I

des identités, des rôles sociau, de l’orientation seuelle,

U
C

de l’érotisme, du plaisir et de la reproduction. 180

pécialisation cellulaireu sein des organismes pluricel-

nicité du microbiote ésigne le fait que les microiotes

lulaires, processus de diérenciation d’une cellule dont la


des humains sont propres à chacun. 231

structure s’organise selon sa fonction. 14


E

péciationÉmergence de nouvelles espèces à partir d’an-

cêtres communs. 74
V

permatooïdeellule reproductrice mâle. 176


P

accinPréparation à ase de microorganismes infectieu

sry gène, présent sur le chromosome , dont l’epression

inactivés ou atténués, administrée pour stimuler une im-

participe à la masculinisation de l’appareil reproducteur.

munité protectrice contre cet agent pathogène. 216

176

ariabilitéiversité des séquences de nucléotides d’un

timulations hormonalesnections d’hormones par voie


S

gène, représentant des allèles diérents. 51

sanguine utilisées notamment dans le cadre de la procréa-

ecteurrganisme qui transporte les agents pathogènes


tion médicalement assistée. 195

d’un hôte à l’autre. 213

tructures cérébralesones au niveau du cerveau.

ie solitaire ie sans contact avec les memres de la

180

même espèce en dehors des périodes de reproduction ou

de soins au eunes. 70


ymbiosessociation iologique durale et réciproque-

ment profitale au deu organismes vivants. 233

ie en sociétéroupe d’individus d’une espèce présen-

tant une structuration particulière et une coordination des


ystème de la récompensensemle de circuits neuronau

activités de ses memres. 70

et des molécules associées, au niveau du cerveau, impliqués

dans le ressenti du plaisir, du désir et de la motivation.


oie métaboliqueuccession de réactions chimiques de

180 synthèse ou de dégradation de molécules. 34

252  Lexique
c i ce s
E xe r Corrigés

C h a p i t re

  d    d  d

1  a es deu rins de la molécule d’ sont constitués d’un enchaînement de nucléotides et sont

enroulés en doule hélice. b es êtres vivants pluricellulaires réalisent l’ensemle des fonctions assurés

par les êtres-vivants unicellulaires. c ans les cellules, l’information génétique est identique à celle de la

cellule-œuf. d es êtres-vivants sont constitués d’un ensemle d’organes, eu-mêmes formés de cellules

spécialisées organisées en tissus.

 a Pistil de outon d’or  longueur  , cm  cellule uccale  diamètre ≈  µm  coupe transversale

d’un utérus de lapine   mm  mitochondrie  , nm  cellule sanguine   µm. b Pistil de outon d’or

 coupe transversale d’un utérus de lapine  cellule uccale  cellule sanguine  Mitochondrie c oupe

transversale d’un utérus de lapine  loupe  pistil de outon d’or  œil nu  cellule uccale  microscope 

cellules sanguines  M  mitochondrie  M.

C h a p i t re

        c

N
2  a. es cellules autotrophes utilisent de la matière minérale pour fariquer leur matière organique. b

a mitochondrie est l’organite indispensale à la respiration. c ne enyme est une molécule qui active

des réactions chimiques. d es voies métaoliques au sein d’un organisme sont interconnectées.

 a n  heures dans le lait non stérilisé à ° , la quantité de glucides a diminué. ans le même

temps, la quantité d’acide lactique a augmenté et les actéries se sont multipliées. b ans le lait stérilisé,

E
la quantité de glucides reste élevée, alors que celle d’acide lactique reste quasi nulle, et aucune actérie

ne s’est multipliée. a stérilisation provoque la mort des microorganismes comme les actéries. insi,

l’apparition d’acide lactique dans le lait non stérilisé semle liée à la présence de actéries et à la dimi-

nution des glucides, proalement utilisés pour leur métaolisme. c ransformation chimique réalisée

M
par les actéries  glucides ➝ acide lactique.

C h a p i t re

  d  c  a  d

3  a. au  es individus qui se ressemlent qui peuvent se reproduire entre eu et dont les descendants

sont fertiles appartiennent à la même espèce. b au  a iodiversité peut se définir à l’échelle de l’éco-

système, des espèces et des allèles. c rai. d au  ’évolution est aussi un phénomène actuel. e rai.
I

 a es trois races de chats ont des longueurs de poils diérentes  long pour le chat norvégien, mi-

long pour le chat persan et court pour le chat européen. n constate des diérences dans la séquence
C

en nucléotides du gène fgf5 che les trois races  par rapport au chat européen de référence, le gène du

chat norvégien présente une mutation en position  le nucléotide  remplace le . e gène du chat

persan, lui, présente une mutation en position  le nucléotide  remplace le . r, ce gène dirige la

synthèse d’un facteur de croissance par les cellules de la racine du poil  il contrôle donc la longueur du

poil. es mutations vont entraîner la synthèse d’un facteur de croissance diérent che les trois espèces
E

de chats, ce qui eplique les longueurs de poils diérentes. b ’est la diversité génétique qui est ici mise

en évidence.

C h a p i t re

  d  c    
P

4  a élection naturelle. b érive génétique. c imorphisme seuel. d ommunication.

 n remarque que plus la longueur des filets des pères est longue, moins les eunes sont touchés par

les acariens. n peut donc supposer que les femelles qui sont attirées par les mâles au filets plus longs

auront une descendance plus résistante au acariens. ans ce cas, la sélection seuelle ne se résume donc

pas à l’apparence, mais favorise la survie de la descendance.


S

C h a p i t re

  c    a  

5  a édimentation. b édiments. c ltération. d Érosion.

 ’altération et l’érosion sont les plus importantes sous les climats tempéré humide, sutropical et

-

tropical  et  µm.an . es précipitations sont les plus élevées sous ces climats. n peut donc

-

supposer que l’aondance des précipitations  à  mm.an  peut-être à l’origine d’une altération et

d’une érosion plus importantes.

C h a p i t re

  d  c    d

6  a e ciment se dépose après les grains constitutifs des roches sédimentaires. b es conglomérats

sont des roches sédimentaires détritiques formées de grains de taille supérieure à deu mm. c ’enfouis-

sement et la compaction des sédiments permettent une déshydratation de ceu-ci. d Plus le milieu de

sédimentation est loin de la source et plus les grains constitutifs de la roche seront fins.

 a. n voit que dans une couche, les sédiments les plus gros sont situés à la ase de la couche et les

plus fins au sommet. b ors d’un courant de turidité, les éléments les plus gros se déposent en premier 

se déposent en dernier les éléments les plus fins car ils restent en suspension un peu plus longtemps.

253
c i ce s
E xe r Corrigés

C h a p i t re

QCU : 1d ; 2b ; 3b ; 4c

7 7. a. Une agriculture intensive vise un fort rendement agricole sur une faible surface cultivée. b. L’expor-

tation de la uasi-totalité de la biomasse produite dans un agrosstème empêce sa décomposition en

matière minérale. c. L’augmentation des rendements dans certains modèles agricoles nécessite un apport

d’intrants plus important ; ils ont un impact sur l’environnement. d. ertains sstèmes agricoles comme

l’agriculture intensive peuvent provouer une modification ou une perte de biodiversité.

10. a. La concentration optimale est de 3  de poudre d’uîtres dans le substrat  la croissance est alors

de 1 g en 32 semaines et donc supérieure à toutes les autres concentrations. b. La masse de cair

des escargots témoin a augmenté de 31 – 1  21 g. our les escargots élevés sur poudre d’uîtres

l’augmentation est de 4 – 21  2 g la masse de cair comestible produite est donc supérieure au témoin.

c. À partir d’une certaine concentration de poudre d’uîtres comprise entre 3  et 4  le calcium ainsi

apporté provoue un durcissement précoce de la couille et bloue la croissance des escargots.

C h a p i t re

N
QCU  1b ; 2d ; 3b ; 4c

8 8. a. Le sol a une double origine  minérale altération de la roce-mère et organiue décomposition de

biomasse. b. L’umus est formé par la décomposition de débris animaux et végétaux. c. Le sol est formé

de plusieurs orions superposés et ui reposent sur la roce-mère. d. uand il pleut l’eau emporte plus

facilement les sols nus.

E
-1

12. L’érosion du sol est plus importante sur une terre labourée entre  et  t.a  ue sur une terre non

-1

labourée inférieure à  t.a . Le ruissellement est plus important avec labour supérieur à  m ue

sans labour inférieur à  m. Le labour a aussi des conséuences sur les êtres vivants  moins de biomasse

et d’organismes par m² et moins de reets de vers de terre.

M
C h a p i t re

QCU  1b ; 2c ; 3d ; 4c

9 5. a. La présence du gène sry sur le cromosome  participe à la diérenciation des gonades indiérenciées

en testicules. b. La mise en place de l’appareil reproducteur est déterminée dès la fécondation et son

fonctionnement sera déclencé à la puberté. c. e l’omme la sexualité est liée au plaisir et influencée

par diérents facteurs ui impliuent le sstème de la récompense mais aussi d’autres composantes
I

comme la culture. d. À la puberté l’augmentation des uantités d’ormones sexuelles permet de rendre

les appareils reproducteurs fonctionnels et donc la procréation possible.


C

13. n a utilisé une sonde fluorescente maruant le gène sry ui participe à la diérenciation des gonades

indiérenciées en testicules. L’individu 1 a un cromosome  et un cromosome  ui ne présente pas

de sonde fluorescente et donc pas de présence du gène sry  on peut supposer u’il est de sexe féminin.

L’individu 2 a deux cromosomes  dont un ui présente une sonde fluorescente c’est-à-dire ue le gène
E

sry est présent  on peut donc supposer u’il est de sexe masculin. L’individu 3 a deux cromosomes  et

un cromosome  marué par une sonde fluorescente ui indiue la présence du gène sry  on peut donc

supposer u’il est de sexe masculin.

C h a p i t re

QCU  1c ; 2c ; 3c ; 4c
P

10 6. a. ans des cas d’infertilité des tecniues de  procréation médicalement assistée comme la

stimulation ormonale permettent la procréation. b. L’potalamus produit et sécrète de la n ui

stimule l’popse ; celle-ci produit et sécrète de la  et de la L ui permettent le fonctionnement

des ovaires et des testicules. c. La pilule est un moen de contraception ui agit comme un leurre et
S

empêce la production de gamètes. d. La connaissance des ormones naturelles endogènes a permis la

fabrication de molécules de sntèse ui en agissant comme des leurres permettent la contraception.

10. a. L’antagoniste de la n empêce la fixation de la n sur ses récepteurs. La n ne permet

donc plus la stimulation de l’popse ui ne sécrétera plus de  ni de L. L’ovaire ne sera plus sti-

mulé et ne produira plus d’œstrogène ni de progestérone. insi l’endomètre ou muueuse utérine ne

pourra pas se développer. b. L’popse ne sécrétant plus de L  il n’  aura pas d’ovulation possible

ce ui empêcera toute grossesse.

C h a p i t re

QCU  1b ; 2d ; 3c ; 4c

11 8. a. Les mesures d’giène et la vaccination permettent d’éviter la transmission de la maladie mais

pas de guérir les personnes infectées. b. Un vecteur est un organisme généralement invertébré ex 

moustiue ui propage un agent patogène en se contaminant sur un ôte infecté et le transmettant

ensuite à un autre ôte. c. Le réservoir de patogènes est constitué par les ôtes umains ou animaux

malades ou non. d. Une prévalence forte dans une one géograpiue est caractéristiue d’une endémie.

10. a. aramètres à déterminer pour réaliser la modélisation  taille de la population nombre de per-

sonnes infectées au départ nombre moen de personnes contaminées par une seule personne infectée

254  Exercices corrigés


c i ce s
E xe r Corrigés

pourcentage de personnes infectées guérissant de cette maladie, pourcentage de personnes décédant

du fait de l’infection, nature immunisante ou non de l’infection « attrapale » une seule fois ou plusieurs

fois, durée d’incuation, durée de la période de contagiosité. enir compte du fait que tous les memres

du réservoir ne sont pas en contact les uns avec tous les autres, et de la présence ou non d’un vecteur

intermédiaire. b Paramètres modifiales par des comportements de lutte individuelle et collective  le

nomre moyen de personnes infectées au départ peut être diminué par une lutte contre les vecteurs

démoustication et protection par moustiquaire et par une vaccination préventive de la population  le

nomre moyen de personnes contaminées par une seule personne infectée peut être diminué par des

comportements adaptés à l’agent infectieu  mesures d’hygiène ou de protection avec des préservatifs,

évitement du contact avec la population notamment les plus fragiles, quarantaine, vaccination préventive

de la population  le pourcentage de personnes infectées guérissant ou décédant du fait de l’infection

dépend de l’ecacité des traitements et de la facilité à se les procurer.

C h a p i t re

N
    c  d  

12  a rai. b au  n déséquilire du microiote peut être à l’origine d’une infection. c au  Par eemple,

l’alimentation peut avoir un eet sur l’évolution du microiote. d au  l y a une diversité des microiotes

entre individus. es individus malades ont par eemple des microiotes diérents des individus sains.

 e microiote des nouveau-nés après une semaine est très diérent selon le type de naissance. Par

E
césarienne, il présente une maorité de Firmicutes plus de   et peu de Bacteroidetes, alors que par

voie asse, ce sont les actinoactéries   et les Bacteroidetes presque   qui dominent. Par voie

asse, les enfants sont au contact du microiote vaginal de la mère, alors que la césarienne les epose

au microiote cutané. e microiote maternel pourrait donc contriuer à la mise en place de celui du

M
nouveau-né au moment de la naissance. ’évolution au cours des semaines montre une certaine stailité

de la composition du microiote intestinal des enfants nés par voie asse. Par contre, le microiote des

enfants nés par césarienne évolue vers une composition très proche de celle de l’autre groupe. es 

enfants de l’étude ont tous été allaités, donc au contact avec la peau des seins maternels, et nourris avec

un lait proche. e microiote initial pourrait donc être lié au microiote maternel et au mode de naissance,

mais les diérences s’estompent avec le temps sous l’eet de l’alimentation et de l’environnement.
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255
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