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2
PR O G R A M ME
2 01 9
Manuel
augmenté
Sciences
de la vie
et de la Te r r e
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Modèles moléculaires en 3D
rabat A
Collection Denis Baude
de
2
PR O G R A M ME
2 01 9
Sciences
de la vie
et de la Te r r e
Sous la direction de
Chevigny-Saint-Sauveur
Denis Baude
Virginie Caillault
Alban Caillette
Aude de Quillacq
Proesseur,
Stéphane Rabouin
Isabelle Gasperini
Philippe Roger
Véronique Joyeux
Rémi Tourret
Yves Jusserand
Avec la collaboration de
Philippe Cosentino
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m i
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n
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s
Les animations eduMedia L
étinU
à la fin du Crétacé
ainsi la in d’une période géologique, le Crétacé, et le début d’une nouvelle, le Paléocène. Cette
acilitent la compréhension
Comment la crise biologique Crétacé Paléocène a t elle affecté
et l’apprentissage de concepts
complexes ou invisibles.
nées a. algré leur morpolo saient de nombreu groupes d’arco
gie très diversiiée, ces animau ont saures les dinosaures sur la terre
des caractères distinctis , comme la erme, les ptérosaures dans les airs et
ca
d
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P
Bilan
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D
La biodiversité change
n
Bila
Bilan
es au cours du temps
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des ais
conn
Schémas-bilans
Apparition Disparition
Les disparitions récentes d’espèces sont bien documentées par les biolo-
Particulièrement utile pour les élèves
1990
noir d’Afrique, disparu en 2017. À côté de ces cas emblématiques, des mil-
ver la formation d’une nouvelle espèce est plus rare. Cela étant, des biolo-
Moins spectaculaires sont les modifications génétiques affectant les popu- des contenus.
2007
peut varier en quelques générations seulement. Ce fut le cas chez les mous-
2017
Á retenir
rabat B
En plus d’être accessibles avec l’application
du manuel
Flashpage (voir rabat A), toutes ces ressources
sont disponibles :
at
m i dans le manuel numérique élève
i
n
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Schémas-bilans
Les niveaux
n
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Bilan
es d’organisation du vivant
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m i
des ais
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Schémas-bilans
Pour vivre, les êtres vivants accomplissent différentes fonctions: ils se nourrissent, se
reproduction
lement se déplacer.
Certains êtres vivants sont constitués d’une seule cellule: ce sont les unicellulaires. Ils progressi permet de construire
appartiennent à des groupes différents et leur cellule présente des aspects variables:
leur point commun est que toutes leurs fonctions sont assurées par une unique cellule.
Chez les organismes pluricellulaires, les fonctions sont assurées par des structures nutrition
Organisme unicellulaire.
tomac, l’intestin, les muscles, les gonades, etc. Ces organes sont souvent regroupés en
appareils (ou systèmes) fonctionnels: système nerveux, appareils digestif, circulatoire, Des organes ...
reproducteur, etc. Chez les plantes, les racines, tiges et feuilles assurent les fonctions
nutrition
de nutrition, tandis que fleurs, fruits et graines sont spécialisés dans la reproduction.
Á retenir
rées par une seule cellule. Chez les organismes pluricellulaires, les fonctions sont
reproduction
Organisme pluricellulaire.
cul
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3
D
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L
et sont zoomables.
microscopique directe.
rabat C
de
Au lycée, l’enseignement des Sciences de la vie et de la Terre vise trois objectis majeurs :
Construire une orientation positive, préparer à la poursuite d’études et, au-delà, aux ormations
En classe de seconde, l’enseignement des SVT est organisé autour de trois thèmes :
comment est structurée une cellule et comment elle vit, se spécialise, s’associe avec d’autres cellules
L’étude de la biodiversité actuelle et passée permet de constater que la biodiversité telle qu’on
l’observe aujourd’hui est une étape de l’évolution. Au-delà de la description, vous comprendrez les
mécanismes qui sous-tendent cette évolution et le rôle important joué par la communication au sein
du monde vivant.
Au XXI siècle, l’humanité est conrontée à des défis majeurs, ceux de l’environnement, du développement
L’étude scientifique de la dynamique des paysages ournit les outils nécessaires pour comprendre qu’un
paysage change inéluctablement avec le temps, du ait de l’érosion. Il est ainsi possible d’analyser les
phénomènes d’érosion qui menacent aujourd’hui aussi bien les zones littorales que montagneuses
un autre plan, vous comprendrez comment les géosciences contribuent à mettre en œuvre une
exploitation raisonnée de ressources géologiques répondant aux besoins quotidiens des êtres humains.
L’augmentation de la population mondiale pose des défis majeurs concernant l’alimentation des
êtres humains. Les agrosystèmes, agriculture et élevage, visent à répondre à ces enjeux, tant sur le
plan quantitati que qualitati. Au XXI siècle, l’optimisation de cette production se veut résolument
Ce thème permet d’appréhender le onctionnement de l’organisme dans une approche globale intégrant
L’éducation à la sexualité se onde sur des connaissances scientifiques. La capacité à procréer dépend
du onctionnement des appareils reproducteurs, qui peut aujourd’hui être contrôlé par la contraception
et l’assistance médicale à la procréation. La sexualité repose également sur des bases biologiques,
L’être humain héberge de nombreux microorganismes. Alors que certains d’entre eux sont responsables
de graves maladies épidémiques comme le paludisme ou le Sida, d’autres vivent en symbiose avec
l’organisme. Ces interactions bénéfiques jouent un rôle essentiel pour le maintien de la santé.
Édition : Béatrice Le Brun, Sara Maurer, Nicole Rêve Mise en page : Évelyne Boyard, Marion Clément (Domino), Joëlle Parreau
Assistanat éditorial : Anna Girard Schémas : Nathalie Guéveneux (Domino), Vincent Landrin
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Ouverture de partie u
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Retrouver des acquis
membrane
cytoplasme 7 µm
au microscope).
ses connaissances
des cellules, est le support de
information génétique
MITOSE
50 µm
lumière
cellulaire de la cellule-œuf.
et peuvent
Dans le cas de la reproduction sexuée, la fécondation permet la formation de la cellule-œuf
Stomates sur
L’ADN, support de l’information génétique 32
c’est la première cellule du nouvel individu. Par divisions successives de cette première cellule Les éléments nécessaires à la photosynthèse
l’épiderme inférieur
étinU
La construction
étinU
L’ ADN, d’un organisme pluricellulaire
C HA P I T R E La photographie est une observation microscopique d’un
support de l’information Un être vivant pluricellulaire se forme à partir d’une cellule unique, la cellule-œuf. avec de minus-
génétique
de nombreuses divisions cellulaires.
ébauche de feuille
Cette succession de photographies montre les premières Chez les animaux, les premières étapes du développe-
notions du programme à
étapes du développement embryonnaire chez l’oursin : ment embryonnaire présentent certes quelques diffé-
100 µm
: 8 cellules
: 16 cellules 50 µm
variées et de l'exploitation
ment tel ou tel constituant chimique.
10 µm
10 µm 4 µm
rées en rouge.
100 µm
Vous savez que l’ADN est la molécule constitutive de ce qu’on appelle de cellules peut rapidement
devenir colossal.
l’information génétique. Formulez quelques questions suscitées
microscopiques et tenez
Lexique p.296
intermédiaire confirmé
es de l’information génétique
des issanc Les gènes sont des fragments d’ADN...
conna
Schémas-bilans
codage illimitée !
dence la forme et la structure de la molécule, exportez
Comment deux cellules d’un même organisme peuvent-
lez en quelques phrases les réponses aux questions susci-
qu’est un gène et son rôle dans l’organisme. En effet, le transfert d’un ADN gène
sentez votre travail.
ont la même information génétique ?
QCM
veur une nouvelle potentialité : il peut exploiter ce gène et exprimer une
propriété qu’il n’a normalement pas. C’est par exemple le cas du gène Pour chaque affirmation, choisissez l’unique bonne réponse
cellules de la souris peuvent alors exploiter ce gène, comme si c’était d’échapper au système immunitaire) sont tués par la cha-
particulière possèdent la même information génétique initiale ; Un gène ne peut pas s’exprimer dans un autre orga-
l’un des leurs, pour produire une substance fluorescente. Ces cellules leur et que leurs molécules sont mélangées à des pneu-
nisme que celui auquel il appartient car l’
ADN est propre
... qui dièrent par leur expriment au cours de la vie la totalité des gènes
La molécule d’
ADN est constituée : Chaque gène est constitué d’une molécule d’ADN.
gènes s’expriment. Peu à peu,
informations génétiques.)
Proposez une hypothèse pour expliquer la transforma-
Aides à la résolution
Un gène est un fragment d’ADN, c’est une unité d’information pouvant être utilisée par
Vérifiez vos réponses, et revoyez si nécessaire les notions tion induite chez les bactéries devenues virulentes.
AGTCTAGGCTAGTA est :
L’ADN (Acide DésoxyriboNucléique) est une longue molécule composée GCTAGTAGTCTAGA Mots Définitions
Nucléotide
des molécules d’ADN d’une cellule humaine, par exemple, contient
TCAGATCCTATCAT
l’ADN essentiels de la molécule d’ADN
S‘exprimer par écrit en utilisant le langage
scientifique approprié
Les quatre nucléotides Adénine, Thymine, Cytosine,
Les cellules spécialisées d’un même organisme plu-
4 nucléotides ricellulaire :
neurone
initiales de leur composé principal : Adénine, Thymine, Cytosine ou sentées par le schéma ci-dessous.
diérents... ... en exprimant certains
n’expriment qu’une petite partie des gènes Initiales des quatre nucléotides
Guanine. A,T, C et G
gènes seulement.
qu’elles possèdent ; constituant l’ADN
hématie
Ces nucléotides s’enchaînent les uns aux autres pour former deux lon-
gène présent
un nucléotide T sur l’autre chaîne. La même complémentarité existe
Séquence d’ADN exploitée par
gène qui
s’exprime pas
... s’associent pour génétique.
sa fonction
complémentaires
complémentaires
Matériellement, un gène est donc une longue séquence de paires de
Annoter un schéma
enroulées en Savoir expliquer
nucléotides complémentaires. La longueur moyenne d’un gène est de
et proposez un titre.
) sur
de ce gène.
Une molécule d’ADN peut comporter plusieurs centaines ou milliers
Á retenir L’ADN est une molécule constituée de deux chaînes de nucléotides enrou-
génétique, on écrit souvent une seule chaîne (un seul
Faites une présentation orale du document 2 p.37 (« Les
chaîne sont complémentaires de ceux de l’autre chaîne : A est toujours en vis à vis de T,
L’
ADN est souvent qualifié de double hélice. tez et interprétez ces résultats en utilisant vos connais-
s
Exercice
confirmé
ique
scientif
s ement
Exercice Raisonn
OGM Le
beaucoup
une croissance Lapin
a désormais
ce saumon
pourquoi
Expliquez
Mouton
noau
Bovin
immoilisant
pipette
aspiration
par
l’œuf Cheval
ce jour
cas à
1 seul
Singe
copies
des
en solution
à transférer
fécondé gène
ovule du
normal
Saumon
modérée
croissance injection
d’hormone 4 gènes
de
production
été seulement
en
de croissance
» transgénique
« antigel Saumon
gène
d’un
extraction
à
grâce
continue croissance
production forte
la cellules
qui permet
continue cellules
production
une
de croissance,
indiérenciées
d’hormone
de croissance
diérenciées
d’hormone
. souches
en hiver
même (cellules
induites)
modifié
génétiquement
un organisme cellulaire
est au anada.
e saumon dé-différenciation
autorisée La
de roche
uniquement
Anguille on est
où
commercialisati naturel fertile
la milieu
dont le homme
dans
croissance accidentelle
forte
dispersion
une
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sauvage.
Objecti sciences
d’hormone
l’espèce
production
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tout
de croissance
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prélèvement
de l’année
de tube
fragment
séminifère issues
des informations
En exploitant
testicule
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à l’aide
et
suivants
documents
des
la
des végétaux expliquez
in vitro
connaissances,
la culture de vos
des organes: de la
la formation l’intérêt
et montrez
Maitriser
technique
in vitro
être
cultivés à partir
facilement 2
Tube de spermatozoïdes
peuvent 1
Tube production
Les végétaux
on
de culture,
un milieu peau.
sur de la
végétal cellules
fragment de
un
En plaçant ce qu’on
(c’est
indifférenciées
de cellules
OB JECT IF obtient
un amas Auxine
le domaine
dans un cal).
S C IE NC E S TS Celui-ci
de certaines
la présence
par
la biologie différant
de de culture
milieux végétales). 1 : expliquez
hormones du document
blob appelées Étude
Le « (cour
amment
clonage
du
substances obtenus. relatif
résultats le succès
les
montrent d’abord
ci-contre
Les documents de
Il ex i s t e b e a u co u p de m é t i e rs production
somatique.
le
vos connais
de spermatozoïdes 2 : comment
et certaines document
différents dans le domaine de la du
documents Étude
ces
exploitant de cellules
En constaté
à partir
obtenus. précédemment
résultats problème
biologie, correspondant à des études les
expliquez induites
sances, souches
surmonté
hysarum polycephalum, surnommé « blob » en référence à un film est-il
courtes ou longues.
précisez
réponse,
votre
portent
génétique
information
quelle
champignon. Il n’est constitué que d’une seule cellule géante, qui peut Technicien(ne) biologiste et
formés
ainsi
les spermatozoïdes
le
atteindre une dimension de 10 m ! Le blob est facile à élever Le technicien biologiste peut travail- concernant
hypothèse
une
faites
cellulaire.
mais il nécessite une attention quotidienne, sous peine ler dans de nombreux domaines : de différenciation
processus
Le blob vit dans les sous-bois et se nourrit en recou- plus souvent automatisés.
organi que (bois mor t, champi - spécialités de la biologie, des études courtes de 2 ans permettent
gnons) qu’il d i g è re i n té g ra - d’obtenir un diplôme (BTS, DUT), pouvant être complété par une
Chercheur(euse)
flocon d’avoine
passe plus de temps à l’animation de son équipe et à la communi-
les jours.
embryonnaires.
• Le blob apprend et transmet son savoir
et des métiers
optique
(microscopie
en fluorescence).
blobs entraînés à franchir le pont de sel
de la source de nourriture.
dont on contrôle le développement pour former des
D’après les travaux et communications d’Audrey Dussutour et David Vogel, cellules spécialisées, et qui sont ensuite greffées
chercheurs au CNRS.
au patient (cellules de la rétine de l’œil, cellules
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uver
Retro
Construire sa démarche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Construire sa démarche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
OB JECT IF SC IE NC E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
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uver
Retro
de l’évolution . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
is
des acqu
Construire sa démarche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
OB JECT IF SC IE NC E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
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uver
Retro
is
des acqu
Enjeux planétaires contemporains ............. 136
OB JECT IF SC IE NC E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
3. Vers une gestion durable des insectes ravageurs des cultures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204
OB JECT IF SC IE NC E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214
re
mai
Som
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Corps humain et santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 216
is
des acqu
OB JECT IF SC IE NC E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264
OB JECT IF SC IE NC E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288
Lexique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296
Index. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302
nces
compéte
14 fiches
>
OB JECT IF
J'apprends à...
S C IE N C E S
ou des
ces,
des scien
Fiche 6 Communiquer des résultats scientifiques
rches
de reche
iques
Fiche 7 Distinguer corrélation et causalité techn
s 68,
s page
Fiche 8 Distinguer cause et conséquence nante
surpre
288 !
Fiche 9 Analyser des résultats expérimentaux (étude d’un seul paramètre)
214, 264,
134, 176,
Fiche 13 Se repérer dans les échelles de taille pour choisir l’outil d’étude adapté
n
s
ns *Philippe Cosentino
Les animatio
fonctionnement
Organisme, organes, tissus, cellules . . . . . . . . . . . . p. 15
P A R T I E 2
La fossilisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 96
P A R T I E 4
P A R T I E 3
La maîtrise de la procréation
FIVETE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 253
La dynamique des paysages
Érosion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 143
Microorganismes et santé
at
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ca
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P
s animés
as-bilan
t 40 schém
Plus de
en podcas
Les cours
Schémas-bilans
4 nucléotides
A G
diérents...
G C A
C G
G A
T A
A G
A T
A G
G C
cul G G
é e
l former deux chaînes
G C
o
3
M
A A complémentaires
T A enroulées en
double hélice.
les 3D
Les molécu
Molécule de glycogène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 20
m
e
i
m
c
Molécule de mélanine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 21
L
ues
mas numériq
Molécule de chlorophylle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 22
en panora
minces
Des lames
Molécule d'amidon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 23
Fragment d'ADN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 36
Un nucléotide (A) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 37
Un complément très
Molécule d’œstradiol : un œstrogène . . . . . p. 231
utile à l’observation
Comparaison œstradiol / éthinylestradiol p. 247
microscopique directe.
Comparaison progestérone / RU486 . . . . . . p. 251
l’épiderme inférieur
8
P A R T I E 1
L’o rg a n i s a t i o n
fo n c ti o n n e ll e
du viva n t
1
Les niveaux d’organisation des êtres vivants 12
2
L’ADN, support de l’information génétique 32
3
Le métabolisme des cellules 50
9
Retrouver des acquis
membrane
noyau
cytoplasme
100 µm
au microscope).
pluricellulaires
50 µm
cellulaire de la cellule-œuf.
c’est la première cellule du nouvel individu. Par divisions successives de cette première cellule
10
L’information génétique des cellules
7 µm
l’information génétique
MITOSE
dioxyde de carbone
(CO )
2
lumière
11
Les niveaux
C HA P I T R E
d’organisation
Cellules d’une feuille de mnium (mousse). Observation au microscope optique (lumière polarisée, X 200)
12
S'interroger avant d'aborder le chapitre
Reconstruire la peau
10 m
13
étinU
Unicellulaires ou pluricellulaires, et quel que soit le groupe auquel ils appartiennent (végétal,
animal, champignon), les êtres vivants assurent les mêmes grandes onctions: nutrition,
Activité pratique
Prélever une goutte du milieu (naturel ou artificiel) dans Une euglène est un être vivant unicellulaire* vivant
lequel se sont développés des êtres vivants unicellulaires. dans les eaux douces et claires. Elle se déplace grâce
longueur.
élément sensible
à la lumière
chloroplastes
flagelle
noyau contenant
10 µm
le matériel génétique
noyaux
cytoplasme
membrane cellulaire
paroi protectrice
14
mat
i
n
1
étinU
L’organisation de deux êtres vivants pluricellulaires
Organisme, organes,
tissus, cellules
étamine
sont constitués de très nombreuses cellules pistil
pétale
diverses onctions nécessaires à la vie.
ovaire
sépale
ovule
pédoncule
Fleur
graine
peau
Fruit
utérus
glande
cœur
mammaire
cerveau
feuille
poumons
tige
racine
rein
foie
estomac intestin
fonctions indispensables à la
vie.
de correspondance.
Lexique ➥ p.296
15
étinU
Chez les organismes pluricellulaires, les organes sont responsables d’une onction (ou même
parois de plusieurs). Un organe est en ait une structure plus complexe qu’on peut le penser
au premier abord.
d'assurer sa fonction ?
La peau est un organe qui assure un rôle de protection kératine, protéine* fibreuse très résistante. L’épiderme
(contre les agressions physiques, les microbes, les rayons contient aussi des mélanocytes*, cellules responsables de
ultraviolets, etc.). Elle est constituée de plusieurs types la pigmentation de la peau (voir page 21).
cellulaires agencés en deux principaux tissus*: l’épiderme Le derme est un tissu de soutien, qui donne à la peau résis-
couche cornée :
(cellules mortes
constituées de
kératine)
Épiderme
couche de
kératinocytes
fibroblaste Derme
50 µm
«colle»).
30 µm
immunofluorescence*
16
2
étinU
La feuille, un organe assurant la nutrition de la plante
Activité pratique
tissus.
inérieure;
Épiderme
Tissu
chlorophyllien
Tissu non
chlorophyllien
50 µm
50 µm
50 µm
cellules végétales, constituée B Observation au microscope optique d’une coupe conducteurs formés par des
de cellulose* transversale de feuille de poireau (sans colorant). files de cellules mortes et vides.
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
grossissement d’observation.
Lexique ➥ p.296
17
étinU
spécialisées
Les cellules qui constituent les tissus et les organes des plantes et des animaux sont très
diversifiées. On compte, par exemple, pas moins de 250types cellulaires diérents chez l’être
humain.
membrane
Activité pratique
noyau
ceau de oie.
7 µm
grossissements.
une cellule
10 µm
5 µm
18
mat
i
n
3
étinU
Des cellules chlorophylliennes chez les plantes
De la plante au
chloroplaste
Activité pratique
noyau
chloroplaste
goutte d’eau.
10 µm
lules superposées).
!
les ragments dans la nature!
sans colorant).
Une cellule de réserve chez les plantes : la cellule du tubercule de pomme de terre
Le tubercule* de pomme de
Activité pratique
violet oncé).
20 µm
Observer au microscope en recherchant la zone la
moins épaisse.
pour réussir
Des clés
Pour mettre en évidence la grande diversité
Lexique ➥ p.296
19
étinU
L’organisation interne
Une cellule est une unité vivante délimitée par une membrane. En utilisant les outils appropriés,
on peut étudier le contenu cellulaire. On constate que le cytoplasme contient des structures
plus petites, auxquelles on donne le nom d’organites, ainsi que diverses molécules.
et sa spécialisation ?
L’observation d’une cellule de oie au microscope électro- où se déroule la respiration cellulaire (voir chapitre 3) ainsi
nique permet d’étudier son contenu cytoplasmique: on y que de nombreux granules de glycogène*
mitochondries
glycogène
0,5 µm
B Détail de l’organisation
4 µm
rose, les grains de glycogène en vert.
unité de glucose
Activité pratique
cogène.
cul
é e
l
Il est par exemple possible d’iden-
o
3
M
0,5 nm
20
4
étinU
Un autre exemple de cellule spécialisée : le mélanocyte
mélanocyte
mélanosomes
A Représentation de l’épiderme
en coupe transversale.
2 µm
cul
é e
l
o
3
M
D
mélanine
0,8 µm 0,3 nm
pour réussir
Des clés
Pour les deux exemples présentés, identifiez les différents niveaux au moins trois niveaux
d’organisation.
d’organisation observés et donnez un ordre de grandeur de leur
Lexique ➥ p.296
21
étinU
L’organisation interne
Comme les cellules animales, les cellules végétales présentent une organisation interne en lien
Parmi les nombreux organites présents dans le cytoplasme, ponsable de la couleur verte des plantes. Les chloroplastes
les chloroplastes* sont caractéristiques des cellules chloro- jouent un rôle essentiel lors de la photosynthèse* (voir
1: noyau
2: chloroplaste
3: mitochondrie
4: vacuole*
important.
0,5 µm
2,5 µm
B Un chloroplaste.
(couleurs artificielles).
Activité pratique
chlorophylle
0,3 nm
22
5
étinU
L’organisation d’une cellule de réserves
2 µm
4 µm
0,5 µm
Activité pratique
cul
en variant le mode de représentation. é e
l
o
3
D
Mesurer la taille de ce ragment.
amidon
0,3 nm
pour réussir
Des clés
d’organisation.
taille respective.
Précisez en quoi ces deux cellules sont spécialisées. l’organisme. Utilisez les études
précédentes.
Lexique ➥ p.296
23
ca
d
s
o
t
Les niveaux d’organisation
n
Bila
Bilan
nais
m i
des i
con n
n
s
Schémas-bilans
Pour vivre, les êtres vivants accomplissent différentes fonctions: ils se nourrissent, se
Une cellule assure ...
lement se déplacer.
Certains êtres vivants sont constitués d’une seule cellule: ce sont les unicellulaires. Ils
appartiennent à des groupes différents et leur cellule présente des aspects variables:
leur point commun est que toutes leurs fonctions sont assurées par une unique cellule.
locomotion
nutrition
Chez les organismes pluricellulaires, les fonctions sont assurées par des structures
les organes. Dans le corps humain, on peut citer le cerveau, le cœur, les poumons, l’es-
Organisme unicellulaire.
tomac, l’intestin, les muscles, les gonades, etc. Ces organes sont souvent regroupés en
reproducteur, etc. Chez les plantes, les racines, tiges et feuilles assurent les fonctions
nutrition
de nutrition, tandis que fleurs, fruits et graines sont spécialisés dans la reproduction.
Á retenir Chez les organismes unicellulaires, toutes les fonctions sont assu-
rées par une seule cellule. Chez les organismes pluricellulaires, les fonctions sont
reproduction
... spécialisés
d’une fonction particulière.
Organisme pluricellulaire.
Qu’ils soient unicellulaires ou pluricellulaires, les êtres vivants sont tous constitués à partir cellules
nerveuses
d’une unité structurale de base qui est la cellule. Ceci témoigne de l’unité du monde vivant.
Typiquement, une cellule est un espace limité par une membrane. Elle peut être facile-
ment observée au microscope optique: une cellule animale mesure en général quelques
-6
(dont la taille est de l’ordre duµm ou de quelquesµm). Certains sont visibles au micros-
cope optique, comme le noyau cellulaire ou les chloroplastes des cellules chlorophyl-
cellules
organites, comme les mitochondries et de nombreux autres organites.
épidermiques
Chez les êtres vivants pluricellulaires, toutes les cellules ne sont pas identiques : elles
diffèrent par leur forme, les organites qu’elles renferment, les molécules qu’elles
possèdent ou qu’elles produisent. On dit que les cellules sont spécialisées. Cette spécia-
lisation est à mettre en relation avec leur fonction. Un neurone, un globule rouge ou une
intestinales
Ainsi, on estime qu’un être humain par exemple est constitué d’environ 30000milliards
13
spécialisées.
Á retenir La cellule est l’unité structurale et fonctionnelle des êtres vivants. Une
24
Différents niveaux d’organisation
3
-9
Cellule
nisé accomplissant les fonctions de la vie, que celui-ci soit unicellulaire ou pluricellulaire.
Á retenir Chez un organisme pluricellulaire, les organes sont constitués de cellules spécialisées
formant des tissus. Un tissu est un assemblage de cellules associées entre elles grâce aux molé-
cules de la matrice extracellulaire. Les cellules et les organites sont eux-mêmes composés de très
nombreuses molécules.
Mots-clés
25
Exercices Réponses p. 290
Autoévaluation
2 QCM
b
Pour chaque affirmation, choisissez l’unique bonne
réponse.
a. à l’épiderme;
b. à la matrice extracellulaire;
15 µm
c. au cytoplasme;
d. aux mitochondries.
Photographie 2
a
peuvent pas se déplacer ;
cellule.
2,5 µm
. Un chloroplaste est:
d
a. un organite;
b. un organe;
6 Vrai ou faux?
c. une cellule;
Repérez les affirmations exactes et corrigez celles qui
d. une molécule.
sont inexactes.
a. molécule;
. Au sein d’un tissu, les cellules possèdent une organi-
b. tissu;
sation caractéristique qui est en relation avec leur
c. organisme;
fonction.
d. organite.
. Chez les organismes pluricellulaires, les organes sont
7 Apprendre en s’interrogeant
animal.
concernées.
et végétales.
Notion Définition
à chaque définition
Cellule
26
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
d’intervalle.
50 µm
A Jour 1. B Jour 6.
5 µm
cette observation.
deux arguments.
des conclusions
Coupe
transversale
20 µm
organe.
des informations
10 S’exprimer en utilisant le langage
Niveau Mesure
grandeur
qu’elle traverse.
Organe Longueur du cerveau 17cm À l’aide d’informations issues du texte ci-dessus, montrez
d’un neurone
rôle).
d’une synapse
téristiques.
les éléments caractérisant chaque niveau d’organisation
inférieur.
27
Exercices
Raisonnement scientifique
bronches
cellules productrices
de mucus
de l’épithélium.
cellules ciliées
Malheureusement, l’épithélium des bronches est très et une fragmentation des cils. En réponse à cette agression, le
sensible à certaines agressions, comme les polluants nombre de cellules muqueuses augmente et le mucus sécrété
atmosphériques et la fumée de cigarette. La combustion est beaucoup plus visqueux. Le sujet a alors de plus en plus
du tabac engendre une production massive de molécules recours à la toux pour éliminer les particules et poussières. À
irritantes qui perturbent le fonctionnement de l’épithé- la longue, en remplacement des cellules spécialisées qui dis-
lium bronchique et finissent par le détériorer. paraissent, on constate une production importante de nouvelles
La fumée de cigarette paralyse les cils dès les premières cellules épithéliales, mais celles-ci sont moins spécialisées.
. Placez les schémas du doc. C dans l’ordre chronologique suivant une consommation
– toussent souvent;
28
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
ficielle qui recouvre les feuilles des plantes (sur le des- cellule
épidermique
sus et sur le dessous). Il a un rôle protecteur, mais doit
stomate
tion ci-contre.
Lambeau d’épiderme d’une feuille de fougère (observation
au microscope optique).
Un stomate est formé de deux cellules en forme de Les cellules stomatiques ont la particularité de se déformer,
haricot délimitant un orifice (l’ostiole). Cet orifice com- selon leur degré d’hydratation:
munique avec les tissus situés dans l’épaisseur de la – lorsqu’elles sont bien hydratées, elles s’écartent l’une de
3
2 2
1 1
ÉPIDERME
ostiole cellules
somatiques
4
STRUCTURE
5 5
INTERNE DE
LA FEUILLE
15 µm 15 µm
5. parenchyme chlorophyllien
B C
A Schéma d’un stomate en coupe transversale. Observation microscopique d’un stomate dans deux situations différentes.
100 5
40 2
déshydratation.
20 1
0 0
6 9 12 15 18 21
Heure de la journée
29
Exercices
Construire sa démarche
Le pancréas est un organe vital dont le rôle dans la digestion est connu depuis longtemps. En 1889, deux médecins,
Oskar Minkowski et Joseph von Mering, démontrent que le pancréas exerce également une action sur la glycémie,
En étudiant l’organisation du pancréas à différents niveaux, montrez que sa structure est adaptée à cette double
fonction.
îlot de
Langerhans
canal pancréatique
1,3 cm
sang veineux
duodénum
(tube digestif)
acinus
canal
collecteur
îlot de
Langerhans
vaisseau
sanguin
40 µm
50 µm
optique.
30
Cet exercice se présente sous la forme d’une tâche complexe :
Exercices
construisez votre propre démarche pour résoudre le problème posé.
Le pancréas libère dans le sang deux hormones ayant pour rôle de contrôler
1 nm
d’insuline.
A Observation au
microscope optique
de Langerhans.
1 nm
En vert : cellules
sécrétrices d’insuline.
30 µm
vésicule
l’amidon).
de sécrétion
appareil de Golgi
réticulum
endoplasmique
noyau
mitochondrie
1 nm
3 µm
A Visualisation moléculaire de l’amylase pancréatique. B Schéma de l’organisation d’une cellule d’un acinus
électronique).
31
L’ ADN,
C HA P I T R E
support de l’information
génétique
32
S'interroger avant d'aborder le chapitre
B
comme le document ci-contre (B).
organisme pluricellulaire
250types cellulaires
10 µm 4 µm
33
étinU
La construction
A B C D
Cette succession de photographies montre les premières Chez les animaux, les premières étapes du développe-
étapes du développement embryonnaire chez l’oursin : ment embryonnaire présentent certes quelques dié-
C : 8 cellules
D : 16 cellules 50 µm
0,2 mm
centaines de cellules.
8 mm
34
1
étinU
Chez les végétaux, un développement indéfini
Comme chez les animaux, le développement d’une plante La photographie B est une observation microscopique d’un
nécessite une importante production de cellules. bourgeon apical* : son onctionnement permet la mise
ébauche de feuille
zone de production
de nouvelles cellules
(méristème*)
1 mm
100 µm
10 µm
C D
rées en rouge.
100 µm
selbaegasivne sétivitcA
vivant pluricellulaire :
Utilisez des acquis du collège.
Expliquez comment peuvent se former un très grand nombre de cellules peut rapidement
devenir colossal.
de cellules et rappelez ce que devient l’information génétique
microscopiques et tenez
compte de ce qu’indiquent
Lexique ➥ p.296
35
étinU
L’organisation
de la molécule d’ADN
génétique, c’est-à-dire de son ADN. Trop petite pour être étudiée avec un microscope,
cul
é e
l
o
3
et comment peut-on la mettre en évidence ?
D
un fragment d’ADN
Activité pratique
d’
ADN en 3D ;
dans la composition
de la molécule d’
ADN ;
comporte la molécule ;
constituent la molécule ;
est un indice dont se sont servis James Watson et Francis Crick pour
déterminer la structure de l’
ADN.
tal d’
ADN. La disposition des taches a permis de révéler certaines pro-
priétés de l’
ADN :
chaque sous-unité.
A Représentation en sphères, chaque couleur
36
cul
é e
l
o
3
M
2
étinU
Le puzzle de la structure de l’ADN
un nucléotide (A)
A G
C
T
sine).
A T C G
pour réussir
Des clés
d'ADN :
Montrez la forme de la molécule et le nombre de
chaînes.
Lexique ➥ p.296
37
étinU
L’ADN est une longue molécule constituée d’une double séquence de nucléotides.
Protein ».
génération et en génération. La
A
cité.
38
3
étinU
Quelques exemples de messages génétiques
Les gènes sont des ragments d’une molécule d’ADN et la localisation de cinq gènes intervenant dans les carac-
sont répartis sur les diérents chromosomes. Le schéma téristiques onctionnelles de cellules spécialisées. Chaque
ci-dessous présente, dans le cas de l’espèce humaine, gène peut ainsi être associé à une activité cellulaire.
la rhodopsine
sous orme d’une succession de nucléo-
activité
lettre.
cellulaire
une séquence d’
ADN.
Chromosome 3
hb_adn
tements.
tyr_adn
responsable de la pigmentation
Chromosome 11
de
re
gène gouvernant la
lité SVT de la classe de 1
gh_adn
synthèse* de l’hormone
de l’hypophyse*
Chromosome 17
groupe sanguin
gpeA_adn
Chromosome 9
B Affichage d’un fragment d’un allèle* de chacun des cinq gènes : une seule chaîne de l’
ADN est présentée (logiciel Anagène).
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
curieux.
des informations différentes peuvent être codées par l’ADN. illimitée. Reportez vous pour cela
Lexique ➥ p.296
39
étinU
ADN et spécialisation
des cellules
Les cellules d’un organisme pluricellulaire contiennent chacune, sous orme d’ADN, l’intégralité
de cellules diversifiées ?
Nom commun : levure de bière, levure Les généticiens ont aujourd’hui les moyens d’eectuer le séquen-
de boulanger çage de l’ADN d’un être vivant, et de repérer les gènes qu’il
Nombre de chromosomes : 16
2 µm
CCTATCCTTGCCTATTCTTTCCTCCTTACGGGGTCCTAGCCTGTTTCTCTTGATAT
TGGGGCAGATACTTCGTGTGACAATGGCCAATTCAAGCCCTTTGGGCAGATGTTGC
GAAAAAAAAAAAAAAAGGAACTAAAAAAAGTTTTAATTAATTATGAGAGCTTTGGC
AGGCCAGAAATCCAAACCGACGATGAGGTTATTATCGACGTCTCTTGGTGTGGGAT
Gène BDH1
CCATGTGATGCTTGTCAGAGGGGCAGTGAAAATCTATGTACCCACGCCGGTTTTGT
GTCTCTCAACATCACATTATCCCGGTTCCAAAGGAAATTCCTCTAGATGTGGCTGC
TCTGGTTTCAAAAAAGGCAGTTCAGCCTTGGTTCTTGGTGCAGGTCCCATTGGGTT
GTAGTGTCTGAAATTGCAGAGAGAAGAATAGAAATGGCCAAGAAACTGGGCGTTGA
CTACGTGGTTTGACCAAGAGCCATGATGGGTTTGATTACAGTTATGATTGTTCTGG
AAGGGGACAGCCACCAACATTGCAGTTTGGGGTCCAAAACCTGTCCCATTCCAACC
GGCTATGTTGTCGAAGCCTTCGAAGAAGTTGTTCGTGCCATCCACAACGGAGACAT
ATTGAGGACGGTTGGGAAAAGGGATTCCAAGAGTTGATGGATCACAAGGAATCCAA
TAATGACAAAATAATATTTGGGGCCCCTCGCGGCTCATTTGTAGTATCTAAGATTA
GTAAGTTTCTGCGACTATATTATTTTTTTTTTTCTTCTTTTTTTTTCCTTTATTCA
GAAGTATTGAATGTGGGAACAAAGACGACAAAAGGTAGTTTTTTCCTTGACTATAC
AAAGAATTCAAGAGCTGCTAGACAATCGGATGCTCTTGAACCAGAGGTAAAGGATT
TTTGATTAGAACAGCAGCCAAGAATGAGGCATTGCTGGAAGCAAAGATATCTAAGA
Gène ECM1
GTCCATTTCTCGTGCCAAGTACATTCAAAATACAAGAAAGGCTGGCTGGGATAGCA
GTTGTCTGTGCAGGCAAAAAGTGCTAGTGAAGGTAATGCTGAAAAGGAAGATGAGG
GCAGAAGACTCCTACAAATAGATTCGGTGTCCTGCCAGACGATGTTGAAGAATAGA
GCATTCTTCTTTTTTCTATCTTCTTTCATTCTTTGTACATTAGATAACATGGTTTT
TTATTGAAAAACTTCATTAATAGTTACAACTTTTTCAATATCAAGTTGATTAAGAA
TCGTTTAAGGATTGTGTAAAAAAGTGAACGGCAACGCATTTCTAATATAGATAACG
GGCTGTTTTTGAATCTAGCGTTGGTGAAAGGCACTTCATTGCTATCCAACGTTACA
ATACAAAGCATTTAAACCAAGAGTGGATCACAAGTGAAGCCGTCAACAATGAAGGC
TGCAAGGATCCGCATGGGATAAAGGAATCGCAGTTCGAACAGGCAATGCCGCAGCT
CGGATACCTTGGTTGTCCAGTACGAAATTAAGTTGGACAATTCTTTGACGTGCGGC
CATTAAAACACTATGCACCCGATACAGAGGGTGTCGAGTTAGTTTTTGGTCCGGAT
AGGTTGACAAGATCACACATGAATCTAAACTAAGATATTTGCAAGAGATGCCCCTG
Gène CNE1
TCAGTGATCGGGATGAACGAGACCCATTGATGATTCCACATCCAGATGGCACTGAA
CAAATGCTCAAAAGCCCTCGTGGTGGAAGGAACTTGAGCACGGGGAATGGATACCG
GCCAGCAGATACCAGGGCTGATAAATAATGCCAAGTACAAAGGTCCAGGCGAACTC
CGGAAATTGAAAACCCGCTATACTACGAAGAGCAGCACCCATTGCGCATCGAAAAC
ACATGTTGATAAGCAACATTTATGTTGGTAAAAATGTAACAGAGGCGCAAATTATT
TTATAGATCGCATATTAGAGCAACCTCTGAAATTTGTGCTTACTGCGGCCGTCGTG
B Séquence d’
ADN du chromosome 1 de levure, portion de 35000
représentée).
40
4
étinU
L’expression des gènes dans des cellules spécialisées
Le sang est un tissu particulier : en eet, les cellules qui des ragments cellulaires indispensables à la coagulation du
le composent ne sont pas associées mais restent libres sang en cas de lésion. Les globules blancs (leucocytes) sont
Toutes les cellules du sang se orment par divisions cel- Pour remplir leurs onctions, ces cellules produisent des
lulaires de cellules souches dans la moelle osseuse. Les macromolécules* qui leur sont propres, qu’on ne retrouve
globules rouges (hématies) ont pour onction de trans- pas dans les autres cellules. Trois exemples sont présentés
cellule souche
partie spongieuse
non diérenciée
(mœlle rouge)
divisions
cellulaires
diérenciation diérenciation
cellulaire cellulaire
moelle osseuse par divisions de cellules plusieurs dizaines de milliers de molécules de récepteur
Plaquette
du sang.
osseuse reçoivent des signaux chimiques
diérenciation*
Lymphocyte produisant 5 000 molécules d'anticorps identiques
par seconde.
Ces signaux agissent au niveau de l'ADN :
gène. moglobine.
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
pour se spécialiser.
dans le texte.
Lexique ➥ p.296
41
ca
d
s
o
t
L’
ADN, support at
n
Bila
m i
i
n
n
s
Bilan
Schémas-bilans
qu’est un gène et son rôle dans l’organisme. En effet, le transfert d’un ADN gène
propriété qu’il n’a normalement pas. C’est par exemple le cas du gène
activité
transmis dans toutes les cellules au cours des divisions cellulaires. Les
cellulaire
l’un des leurs, pour produire une substance fluorescente. Ces cellules
entre des espèces différentes prouve que l’ADN est universel : c’est
cette molécule qui est utilisée par les êtres vivants pour coder leurs L'
ADN gouverne l'activité cellulaire.
informations génétiques.)
Á retenir L’information génétique d’une cellule est organisée en gènes constitués d’ADN.
Un gène est un fragment d’ADN, c’est une unité d’information pouvant être utilisée par
La structure de l’ADN
2
A T
4 nucléotides
diérents...
Guanine.
C G
Ces nucléotides s’enchaînent les uns aux autres pour former deux lon-
chaînes suit une règle : à chaque nucléotide A d’une chaîne est associé
A T
aussi pour C et G.Pour cette raison, les deux chaînes sont qualifiées de
G C
complémentaires
complémentaires
Matériellement, un gène est donc une longue séquence de paires de
T A enroulées en
nucléotides complémentaires. La longueur moyenne d’un gène est de
double hélice.
de gènes.
Á retenir L’ADN est une molécule constituée de deux chaînes de nucléotides enrou-
chaîne sont complémentaires de ceux de l’autre chaîne : A est toujours en vis à vis de T,
42
Une cellule spécialisée n’exprime qu’une partie de son ADN
3
C
T
T
G
G
A A
T A C G
C
Toutes les cellules d’un individu sont issues d’une cellule -œuf
G C T A
par divisions successives. Ainsi, au cours du développement
A T G C
C G C G
T A T A
aussi rester inexploitée.
C G C G
la vie, les cellules utilisent cer tains gènes pour produire leurs
Les cellules se spécialisent...
hématie
non différenciées se multiplient sans cesse. Puis, ces cellules
gène présent
blancs, etc.
neurone
gènes seulement.
Á retenir Les gènes sont des informations codées : c’est l’ordre dans lequel se suc-
cèdent les nucléotides qui constitue un message. Toutes les cellules d’un être vivant plu-
Mots-clés
ADN A,T,C,G Différenciation cellulaire Double hélice Gène Information Nucléotide Séquence
43
Exercices Réponses voir p. 290
Autoévaluation
plémentaires ?
2 QCM
5 Vrai ou Faux ?
b. possèdent la même information génétique initiale ; a. Un gène ne peut pas s’exprimer dans un autre orga-
à chaque individu.
qu’elles possèdent ;
. La molécule d’
ADN est constituée : d. Chaque gène est constitué d’une molécule d’ADN.
6 Apprendre en s’interrogeant
concernées.
a. ATGATCGGATCTGA
c. TCAGATCCGATCAT
Nucléotide
d. TCAGATCCTATCAT
essentiels de la molécule d’ADN
a. n’expriment qu’une petite partie des gènes Initiales des quatre nucléotides
A,T, C et G
Double hélice
qu’elles possèdent ;
de la molécule d’ADN
génétique.
sa fonction
3 Annoter un schéma
7 Savoir expliquer
et proposez un titre.
de ce gène.
A
C
C
T
G
A
C
brin) de l’
ADN.
d. L’
ADN est souvent qualifié de double hélice.
e. On dit que l’
ADN porte une information codée.
b a
44
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
En une phrase, formulez le problème biologique posé par À l’aide d’un logiciel de visualisation moléculaire, faites
Deux cellules spécialisées différentes d’un même orga- dence la forme et la structure de la molécule, exportez
nisme possèdent chacune l’intégralité de l’information ces images dans une page de traitement de texte et pré-
9 Exprimer mathématiquement
9 9
Rappels : 1 milliard = 10 ; 1 nm = 10 m
mise à leurs descendants.
Aides à la résolution
cule d’
ADN.
et des informations tirées d’un document Relevez une propriété particulière de la modifica-
scientifique approprié
hématie
gène présent
gène qui
mais qui ne
s’exprime
Arabette (plante) Chat (animal) E. coli (bactérie)
s’exprime pas
neurone
12 Manipuler dans le cadre d’un protocole
À l’aide d’un logiciel de visualisation moléculaire, compa- tez et interprétez ces résultats en utilisant vos connais-
45
Exercices
Raisonnement scientifique
18 Un saumon OGM
plus gros a grandi 4 à 6 fois plus vite que ces congénères. Il est le résul-
cellules du saumon.
cellule-œuf noau
pipette immoilisant
micropipette contenant
ovule fécondé
en solution des copies
Saumon normal
du gène à transférer
croissance modérée
production d’hormone
Saumon transgénique
qui permet la production continue
d’hormone de croissance
Anguille de roche
e saumon est un organisme génétiquement modifié
forte croissance
dont la commercialisation est uniquement autorisée au anada.
de l’année
Les végétaux peuvent facilement être cultivés in vitro : Teneurs en hormones des milieux de culture (en µmol/L)
Tube Tube
Tube Tube
46
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
Les premiers animaux clonés l’ont été à partir de cellules embryon- Taux de réussite du clonage somatique (en %)
Souris 0,8
Rat 2,3
rer un organisme entier.
Mouton 0,4
Cheval 0,1
injection
Très récemment, des chercheurs sont parvenus à réaliser une
de 4 gènes
cellules cellules
diérenciées indiérenciées
(cellules souches
induites)
A La dé-différenciation cellulaire
homme stérile homme fertile
prélèvement d’un
fragment de tube
séminifère
d’un testicule
En exploitant des informations issues
Aides à la résolution
au contact du tube
à partir de cellules Étude du document 2 : comment le
séminifère
souches induites problème précédemment constaté
est-il surmonté ?
paroi du tube
séminifère
En justifiant votre réponse, précisez
47
Exercices
Construire sa démarche
Expliquez pour quelles raisons les jumeaux sont en fait toujours différents l’un de l’autre.
A B
Cette appellation n’est pas scientifique mais correspond à une réalité biologique.
La différence entre ces deux situations est parfois évidente, mais pas toujours…
Dans tous les cas, les jumeaux partagent une partie plus ou moins importante de
(externe ou interne
partie de ses gènes mais aussi de son
chromosome
méthyle
tiques : on nomme ainsi les mécanismes
même.
lulaires.
48
Cet exercice se présente sous la forme d’une tâche complexe :
Exercices
construisez votre propre démarche pour résoudre le problème posé.
L’origine de la gémellité
3
distincts.
de cellules embryonnaires
ce l l u l e s , e n c o re i n d i f f é re n c i é e s ,
le même placenta.
utérus
placenta
cavité amniotique
jumeaux jumeaux
dizygotes monozygotes
digitales ?
49
C HA P I T R E
Le métabolisme
des cellules
Une activité métabolique : cuticule de crevette avec mélanophores, cellules spécialisées dans la synthèse
et la dispersion de mélanine.
50
S'interroger avant d'aborder le chapitre
unicellulaires ou pluricellulaires.
consommation de matière.
à la lumière et contenant de
animale.
exposé à la lumière.
0,1 mm
qu’on appelle le métabolisme des cellules. Utilisez ces informations
51
étinU
à la vie qui se déroulent dans les cellules d’un organisme. Les besoins nutritis
Les levures sont des êtres vivants unicellulaires qui non chlorophylliennes. On cherche ici à savoir si ces cel-
se reproduisent par bourgeonnement* (voir page 14). lules ont impérativement besoin, ou non, d'une source de
Leurs besoins nutritis sont caractéristiques des cellules nutriments organiques* comme le glucose*
Milieu A Milieu B
Sels minéraux 4 g 4 g
Glucose 0 10 g
B Aspect de la culture et observation microscopique des levures du milieu A, après 3 jours de culture.
10 µm
C Aspect de la culture et observations microscopiques des levures du milieu B, après 3 jours de culture.
52
1
étinU
Les besoins nutritifs des cellules chlorophylliennes
Activité pratique
Protocole expérimental
Les euglènes sont des êtres vivants unicellulaires chlorophylliens (voir p. 14).
Milieu A Milieu B
Sels minéraux 4 g 4 g
Glucose 0 0
10 µm
pour réussir
Des clés
Pour caractériser ces deux principaux types
de métabolisme cellulaire :
cellules.
Lexique ➥ p.296
53
étinU
Les êtres vivants ont besoin d’énergie pour assurer les onctions nécessaires à la vie. Cette
énergie est obtenue dans les cellules en dégradant des molécules organiques, comme le glucose.
Activité pratique
Concentration en O (mg/L)
2
4,5
4,0
glucose
3,5
Injection de glucose
2,5
2,0
1,5
Respiration
1,0
0,5
0,0
énergie
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0
temps (min)
Concentration en CO (mmol/L)
2 en dioxyde de carbone (CO ). Cette réaction
2
1,0
0,0
0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0
temps (min)
54
2
étinU
Les organites impliqués dans la respiration cellulaire
La plupart des cellules possèdent dans leur cytoplasme On dispose de deux souches de levures : la souche N pos-
des organites appelés mitochondries* (A). On connait sède des mitochondries nombreuses et normales. La souche
cependant une souche de levures qui, suite à une muta- D est déficiente en mitochondries. On étudie la consom-
tion génétique, a peu de mitochondries, et celles-ci sont mation de dioxygène de ces levures en utilisant un dispo-
mal ormées (souche dite déficiente). siti similaire à celui présenté dans le document 1.
1
Leure de la souce
4
Leure de la souce
Injection de glucose
0 1 2 3 4 5 6 7 8
2 µm
Tems (minute)
A Cellule humaine observée au microscope électronique. B Concentration en dioxygène au cours du temps (milieu clos).
Activité pratique
O , CO , éthanol (mg/l)
2 2
CO
2
O
2 éthanol
dans le milieu.
pour réussir
Des clés
le glucose :
Identifiez ce qui est
produit.
Établissez le bilan chimique de la respiration cellulaire et démontrez
Lexique ➥ p.296
55
étinU
chlorophylliennes
La respiration et les ermentations sont des voies métaboliques dégradant des molécules
organiques pour subvenir aux besoins énergétiques des cellules. La photosynthèse est quant
Activité pratique
à l’échelle cellulaire.
10 µm 10 µm
B Cellules d’un rameau placé à l’obscurité, coloration à l’eau iodée. C Cellules d’un rameau placé à la lumière,
56
3
étinU
Un suivi en continu du métabolisme des cellules chlorophylliennes
Activité pratique
rejettent du dioxygène.
la lumière.
Autotrophes et hétérotrophes
cul
é e
l
et de l’eau : on dit que les organismes chloro-
o
3
M
D
phylliens sont autotrophes* (mot qui vient du
Glucose
Les organismes non chlorophylliens ont des
O). Le
grâce à d’autres »). 2
organique*
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
expérience.
chlorophylliennes.
Lexique ➥ p.296
57
étinU
appelle son métabolisme. Cependant, toutes les cellules n’ont pas le même métabolisme.
40 µm
transversale d’épiderme.
métabolique*
E E E
1 2 3
Tyrosine Mélanine
de
E , E , E : enzymes nécessaires à la réalisation des réactions chimiques
1 2 3
enzymes ne figure pas au programme de la classe de 2 .
58
4
étinU
Mise en évidence expérimentale du rôle des enzymes
Activité pratique
Matériel disponible :
ci-contre).
voie métabolique.
de la mélanine.
La première séquence est celle que l’on trouve chez une personne dont la peau
Pour montrer que les enzymes produites par une pour réussir
Des clés
nécessaires.
qu’un mélanocyte.
Lexique ➥ p.296
59
étinU
notamment, mais pas seulement, de couvrir les besoins énergétiques. Les voies métaboliques
15 µm
A Mise en évidence de l’amidon dans une cellule B Mise en évidence de l’amidon dans le tubercule de pomme
0,5 µm 0,3 µm
C Un chloroplaste, organite spécifique des D Le glucose : une molécule E Une mitochondrie : toutes les cellules
40 µm
60
5
étinU
Les cellules hétérotrophes utilisent le glucose
mitochondries
4 µm
Toutes les cellules animales contiennent des mitochon- Les levures se développent acilement sur les grains de
dries. Elles sont particulièrement nombreuses dans les raisin dont elles utilisent le jus sucré. Les levures peuvent
cellules spécialisées ayant des besoins énergétiques exploiter le glucose de deux açons.
Pourcentage de radioactivité
100
glucose
20
10
enzyme qui leur permet de digérer l’amidon, en activant
acides gras
sèdent une cellulase, enzyme qui permet la digestion de
pour réussir
Des clés
Procédez de la même façon pour représenter toutes les relations Indiquez les fonctions
correspondant aux
évoquées par le document .
différentes voies
Lexique ➥ p.296
61
ca
d
s
o
t
Le métabolisme at
n
Bila
m i
i
n
s
ces des cellules Bilan
san
des
nais
con
Schémas-bilans
Une cellule n’est pas seulement l’unité de structure constitutive des êtres vivants. Il se
déroule dans le cytoplasme et les organites d’une cellule des milliers de transformations
Ces réactions chimiques impliquent diverses molécules. Il peut s’agir de synthèses, c’est-
à-dire des transformations dont le résultat est la fabrication, la production d’une nou-
velle molécule. Il peut aussi s’agir d’une dégradation de molécules de façon à obtenir
À retenir
Ainsi, une cellule est l’unité structurale mais aussi fonctionnelle des êtres vivants.
Le métabolisme énergétique
2
Pour son fonctionnement, une cellule a besoin d’énergie. Pour couvrir leurs
Cellule hétérotrophe
H O
c’est-à-dire des molécules comportant du carbone et susceptibles de four- CO
2
2
noyau
glucose
C H O
6 12 6
aucune valeur énergétique. Ainsi, la respiration permet de tirer le maximum
mitochondries
O
organique pour obtenir de l’énergie : une fermentation se déroule dans le 2
mitochondrie
noyau
H O
2
ÉNERGIE
b. Hétérotrophie et autotrophie
CO
2
HOONHÈE
Les cellules des organismes non chlorophylliens doivent
glucoe
obligatoirement trouver dans leur milieu les éléments
C H O
6 12 6
nutritifs nécessaires à leur métabolisme, notamment des
ÉNERGIE
REIRION
différent : comme les cellules animales, elles possèdent des
H O
2
CO
les molécules organiques dont elles ont besoin.
2
62
En effet, les chloroplastes sont les organites de la photosynthèse : grâce à l’énergie lumineuse
et à partir de dioxyde de carbone (CO ) et d’eau, les cellules chlorophylliennes font la synthèse
2
du glucose dont elles ont besoin : on dit qu’elles sont autotrophes. Leurs besoins nutritifs sont
tenir de l’énergie en dégradant des molécules organiques. Les cellules et les organismes
qui utilisent des molécules organiques présentes dans leur milieu sont des hétérotrophes.
vie : les cellules et les organismes qui l’effectuent sont des autotrophes.
Production par
(chloroplastes)
(mitochondries) stockage
constituants pour
E E E la plante
1 2 3
(cellulose)
Mélanine
CO O
E , E , E : enzymes nécessaires à la réalisation 2 2
1 2 3
Photosynthèse
des réactions chimiques
Respiration
O
2
mettant l’interconnexion des voies métaboliques. C’est par O
2
Respiration
(protéines, lipides).
Les métabolismes sont donc complémentaires : la respiration des êtres vivants serait
Ainsi, les cellules des êtres vivants échangent de la matière et de l’énergie entre eux et
interconnectées entre elles. Par leur métabolisme, les êtres vivants échangent de la
Mots-clés
63
Exercices Réponses voir p. 290
Autoévaluation
4 Vrai ou Faux ?
1 Retour vers les problématiques
sont inexactes.
(page 51). À l’aide de ce que vous savez à présent, formulez
en quelques phrases les réponses aux questions susci- . Au cours de la photosynthèse, du dioxyde de carbone et
tées par l’étude des documents présentés sur cette page. du dioxygène sont utilisés.
niques.
parmi les quatre propositions.
. L’autotrophie :
notions concernées.
. Une enzyme :
Questions Réponses
a. est une molécule provenant de l’alimentation ;
Où se déroule la
cellulaires ;
Comment qualifie-t-on
d. est dégradée au cours de la respiration cellulaire.
le métabolisme des
. Une mitochondrie :
cellules qui fabriquent
Autotrophe
matière minérale ?
c. est un organite spécifique des cellules hétérotrophes ;
Qu’est-ce qu’un
chloroplaste ?
photosynthèse
a. possède des chloroplastes mais pas de
mitochondries ;
chloroplastes ;
hétérotrophe ? des matières organiques dans
6 Expliquer pourquoi :
dants.
trophe ? Justifiez votre réponse. . On dit que les voies métaboliques sont interconnectées.
7 Identifier
carbone
oxygène
hydrogène
64
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
9 Interpréter des résultats et en tirer une conclusion 12 Interpréter un résultat à l’aide de connaissances
Une feuille d’une plante verte est partiellement recouverte On découpe 25 rondelles dans des feuilles préalablement
d’un cache noir (A). La plante est exposée à la lumière pen exposées à la lumière pendant 48 h. On les pèse avant et
dant 48 heures. La feuille est ensuite prélevée, décolorée après les avoir déshydratées dans une étuve.
par de l’alcool, puis imbibée d’eau iodée (B). On fait les mêmes expériences avec des feuilles préala-
A B
Masse de
Masse
matière sèche
initiale (en g)
5,2 0,3
rejettent du dioxygène ».
Aides à la résolution
tionnement.
placée à la lumière.
Glucose C H O
6 12 6
à l’obscurité.
Méthane CH
4
Dioxyde de carbone CO
Cette stratégie vous semble-t-elle judicieuse ? Expliquez
2
pourquoi.
Cire d’abeille C H O
46 92 2
Quartz SiO
2
Diamant C
scientifique
et son rôle.
composés s’il s’agit de matière organique ou minérale.
65
Exercices
Raisonnement scientifique
les plantes.
Concentration en O (en %)
2
Temps (h)
Aides à la résolution
48 heures.
liennes.
Temps (h)
66
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
métabolisme, qui s’expliquent par l’incapacité des cellules à produire des enzymes fonc-
La phénylalanine et la tyrosine sont deux acides aminés qui participent à une même voie
Mélanine
revanche, la tyrosine peut avoir deux origines : apportée par l’alimentation d’une part ou
page 59). Dans la plupart des cas, les cellules des personnes
mentation.
chapitre, expliquez les mécanismes responsables des symptômes associés à ces deux
anomalies.
67
>
OB JECT IF
S C IE NC E S
b
blo
Le «
champignon. Il n’est constitué que d’une seule cellule géante, qui peut
Le blob se nourrit
gnons) qu’il d i g è re i n té g ra -
flocon d’avoine
les jours.
Le blob se reproduit
nourriture
ponts de sel
E
de la source de nourriture.
E
D’après les travaux et communications d’Audrey Dussutour et David Vogel,
chercheurs au CNRS.
68
ine
le doma
s dans
Des métier
ˆ ET
TS
U ie
GO biolog
S de la
VO
S
RT
FO
TS
IN
PO
Il ex i s t e b e a u co u p de m é t i e rs
S
VO
différents dans le domaine de la
particulièrement
courtes ou longues.
les sciences
➤ Observer, formuler
Tech
nic ien pratiq
uant
une
ceutique, agroalimentaire, police, analys
e
utiliser des
techniques, chercher
à comprendre.
licence professionnelle.
Chercheur(euse)
,
son équipe Les études sont longues : 8 années après le baccalauréat pour
et
euse
cherch
Une
(Centre
du CNRS
toire obtenir un doctorat. Un très bon niveau scientifique est nécessaire
un labora
dans
ique).
che Scientif
la Recher
al de
Nation et le choix d’une spécialisation en biologie s’impose.
En 1951, les cellules issues d’une opération d’un Les applications des cultures
cancer de l’utérus chez une patiente, Henrietta cellulaires sont désormais très
Lacks, furent mises en culture. Les cellules « HeLa » nombreuses : fabrication de vaccins,
es HeLa
de cellul
re
Cultu
issues de cette culture ont la particularité de se production de protéines par les cellules
e
pie optiqu
(mi crosco
diviser indéfiniment, elles sont toujours utilisées cultivées, recherche fondamentale sur
cence).
en fluores
En 1962, un chercheur américain, Aron Moscona, tissus, remplacement des modèles animaux dans
arrive à isoler et cultiver des cellules d’un embryon la recherche, assistance médicale à la procréation,
de poulet : c’est le point de départ de l’explosion de la thérapie cellulaire à partir de cellules souches,
culture cellulaire dans les laboratoires. La découverte dont on contrôle le développement pour former des
des cellules souches embryonnaires, en 1981, puis la cellules spécialisées, et qui sont ensuite greffées
possibilité de reprogrammer des cellules spécialisées au patient (cellules de la rétine de l’œil, cellules
69
Un exemple de biodiversité :
fourmis et pucerons
70
P A R T I E 2
La b i o d ive rs i té ,
ré su lta t et é ta pe
de l’évol ut i o n
1
La biodiversité à différentes échelles 74
2
La biodiversité change au cours du temps 92
3
Mécanismes évolutifs et biodiversité 112
71
Retrouver des acquis
des écosystèmes
au cours du temps
autres.
• Interaction entre
Une espèce est l’ensemble des
les espèces
êtres vivants capables de se
à l’autre
population
uns des autres.
LE SUPPORT DE L’INFORMATION
Molécule d’ADN
(universelle)
deux
allèle 2 allèle 1
= versions
allèle 1 allèle 2
allèle 2 du gène A
Information
allèle 1
génétique
MUTATION
allèle 2 allèle
Formation d’un
nouvel allèle
72
La biodiversité a une très longue histoire évolutive
peuvent parfois être retrouvés dans des recueillies sur l’ensemble du globe permet
poissons
poissons
– 65
– 100
– 200
– 245
– 300
– 400
– 500
– 570
millions d’années
73
C HA P I T R E
La biodiversité à
différentes échelles
La remarquable diversité biologique d’un récif corallien situé en mer Rouge (Égypte).
74
S'interroger avant d'aborder le chapitre
Décrire et nommer
La description de la biodiversité
catégories, permettant de
appartiennent à la même
75
étinU
Un écosystème est l’ensemble ormé par un environnement et les êtres vivants qui y vivent,
s’y nourrissent et s’y reproduisent. Notre planète présente des écosystèmes très variés.
Toundra
Taïga
Prairie
Désert
Forêt tropicale
Forêt tempérée
Selon la précision des critères choisis, on peut définir entre 8 et 17 grands types d’écosys
tèmes* continentaux sur notre planète. Ces macro-écosystèmes sont aussi appelés des biomes.
Ce sont les ensembles biologiques les plus larges que l'on puisse discerner à l'échelle des conti-
nents. Ils présentent une certaine homogénéité à l’échelle globale, mais localement ils regroupent
76
1
étinU
Des écosystèmes à des échelles plus petites
A B
À des échelles beaucoup plus petites que celle des conti- vivants peuvent se nourrir dans l’un des milieux et se
nents, on identifie également une diversité d’écosys- reproduire dans l’autre, par exemple.
tèmes. C’est le cas par exemple dans la orêt tempérée Un tronc d’arbre mort sur le sol de la orêt (B) est éga-
de Fontainebleau où l’écosystème de la orêt côtoie l’éco- lement un écosystème. C’est un support, un reuge ou
système de la mare (A). Certains êtres vivants peuplent une source de nourriture pour divers organismes.
450
Estimation du nombre
400 Biome
350
300
250 Forêt
tropicale
200
Forêt
Prairie 500 à 1 500
tempérée
150
100
Toundra 200 à 500
Taïga
Prairie
50
15 10 5 0 5 10 15 20 25 30
Répartition des grands écosystèmes en fonction de la découvrirez pourquoi et comment les biologistes contribuent
pour réussir
Des clés
ou de vos connaissances.
échelles en kilomètre,
Effectuez une recherche documentaire pour caractériser Vous pouvez résumer les
Lexique ➥ p.296
77
étinU
écosystème la diversité des espèces et la diversité entre les individus d’une même espèce.
et des individus ?
Activité pratique
V
i B
g
o
u
i
l
l
e
A Prélèvement avec une tarière. B Mesure de pH du sol du site A. C Mesure de pH du sol du site B.
78
2
étinU
Recenser les espèces végétales des deux sites
Scirpe en jonc 2
Espèces Relevé
Brome érigé 1
Liseron
cantabrique
Sabline des
chaumes
Fer à cheval 2
Thym serpolet 2
Ophrys abeille R
Ophrys mouche R
Lin d’Autriche R
A Espèces végétales présentes sur le site A : B Espèces végétales présentes sur le site B :
Luzerne naine R
Mésange bleue
A B
11 8
Anax
selullebiL
empereur
Calopteryx
3 13
C
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
Lexique ➥ p.296
79
étinU
la biodiversité
L’appartenance à une espèce est couramment utilisée pour nommer les êtres vivants
Dans ce système, chaque espèce est désignée par deux noms latins, écrits
cule, suivi d’un mot commençant par une minuscule, qui précise l’espèce.
milliers d’espèces. Ce système a rapidement été adopté par tous les natu-
relles. »
A biologiste et généticien
Deux individus de l’espèce Herennia multipuncta.
allemand (1904-2005).
À gauche : la femelle ; à droite : le mâle.
80
3
étinU
Une définition opérationnelle dans bien des cas
Le concept d’espèce défini par Ernst Mayr est d’autant incapables d’engendrer une nouvelle population, ce qui
plus opérationnel qu’il concerne des espèces qui nous sont confirme la définition d'Ernst Mayr.
d’ammonites.
L'étude de la biodiversité passe par l'inventaire et la description des espèces dans un écosystème ou
sur l’ensemble de la planète. Cette démarche, initiée il y a plus de 400 ans par Linné, est loin
Nombre
Nombre estimé
Groupes d’espèces
d’espèces
décrites
A Nombre d’espèces sur l’ensemble de la planète B Le radeau des cimes, expédition scientifique explorant la canopée
pour quelques groupes d’êtres vivants. (cime des arbres), en forêt tropicale.
selbaegasivne sétivitcA
Lexique ➥ p.296
81
étinU
et des populations
Activité pratique
phénotype jaune
avec bandes
sans bande
permettent d’étudier la diversité des coquilles chez
détermination.
l’absence de bandes.
Contribution
au phénotype
4 %
33 %
67 %
ces escargots.
76 %
Coquille rose
Coquille jaune
82
4
étinU
Expliquer l’origine de la diversité génétique
rence phénotypique.
0,5 mm
un gène présent sur le chromosome 15, dont A Phénotype sauvage.
Activité pratique
À l ’a i d e d ’u n logiciel de t ra i te me n t de
B Phénotype golden.
raison simple ».
C Résultat d’une comparaison entre les allèles « rayures sombres » et « rayures claires ».
N. B. : les séquences de ces allèles comportent plusieurs centaines de nucléotides; seule une portion est ici représentée.
mises aux générations suivantes. Ainsi, les mutations sont à l’origine de conséquences.
et des populations :
pour réussir
Des clés
Expliquez comment un nouveau caractère héréditaire peut Vous pouvez répondre sous la forme
d'un schéma.
apparaître et se répandre au sein d'une population.
Lexique ➥ p.296
83
ca
d
s
o
t
La biodiversité
n
Bila
at
m i
i
Bilan n
n
san
nais
s
des
con
Schémas-bilans
océan
espèces et celle des individus.
forêt tempérée
désert
forêt tropicale
tèmes continentaux. Ils se répar tissent en fonc-
fondeur, ou de température.
Biodiversité des écosystèmes.
Diversité génétique au
sont au contraire héréditaires : elles reposent sur
Elle peut être décrite à trois échelles : les variations entre membres d’une même
84
La notion d'espèce
2
chaque être vivant étudié par les biologistes est nommé selon son nom d’espèce.
Le nom de chaque espèce est une construction qui suit la nomenclature bino-
minale définie par Linné au xviii siècle. Il est toujours composé de deux mots
et les naturalistes du siècle des Lumières (xviii siècle) s’appuyaient sur des
les espèces.
Afin de tenir compte de la diversité des individus au sein des espèces, Ernst
mule alors la définition suivante: « une espèce est une population ou un ensemble
reproduire entre eux et engendrer une descendance viable et féconde, dans des
Descendance fertile
conditions naturelles. »
Ainsi, il apparaît que l’espèce n’est pas une catégorie naturelle, mais un concept construit
biodiversité observée, est un concept créé par l’être humain. La définition utilisée
La diversité des individus d’une même espèce est en par tie due à la variabilité
des molécules d’ADN. En effet, la séquence des nucléotides de l’ADN peut subir
des modifications imprévisibles, que l’on appelle des mutations. Lorsqu’un gène
1 gène
subit une mutation, une nouvelle version de ce gène est créée. Cette variante est
Mutations
tions ayant eu lieu dans un passé plus ou moins lointain sont la cause de la diver-
Une population rassemble les individus d’une espèce occupant un même ter-
ritoire (et se reproduisant donc principalement entre eux). Un allèle peut être
absent d’une population, rare dans une autre, très abondant dans une troisième.
Diversité
génétique
caractérise donc par la présence de cer tains allèles, mais aussi par l’abondance
d’une
La diversité génétique.
Mots-clés
Allèle Biodiversité Diversité génétique Diversité spécifique Écosystème Espèce Fréquence allélique
Mutation Population
Lexique ➥ p.296
85
Exercices Réponses p. 290
Autoévaluation
5 Apprendre en s’interrogeant
1 Retour vers les problématiques
Relisez la page « S’interroger avant d’aborder le chapitre» . Cachez une des deux colonnes du tableau ci-dessous
(p. 75). À l’aide de ce que vous savez à présent, formulez et retrouvez ce que contient l’autre colonne (à faire
concernées.
2 QCM
Notion Définition
. La biodiversité :
a. est définie comme étant la diversité des espèces ; Ensemble des individus qui peuvent
individus;
et des écosystèmes.
. Les écosystèmes :
d’êtres vivants ;
La diversité Une des composantes de la biodiversité,
et humidité ;
continents.
Reproduisez ce schéma, légendez-le et donnez-lui
un titre
. L'espèce :
les scientifiques;
au XX siècle ;
................
c. est un concept inventé par les philosophes de
.............................
d. est un concept qui a évolué au cours de l’histoire
des sciences.
...........................................................................................................
86
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
un bosquet d’arbres.
leurs de pelage sont connues chez les tigres : les pelages
Aides à la résolution
de manuel.
78 et 79).
A B
11 S’exprimer à l’oral
Aides à la résolution
diversité spécifique.
aujourd’hui trois allèles différents de ce gène.
corriger.
Anagène ou GenieGen).
et des informations tirées d’un document Les ammonites photographiées ci-dessous appartiennent
87
Exercices
Raisonnement scientifique
A1
A2
AMÉRIQUE ASIE
B1
GROENLAND
A2
B2
A B B3
A2
EUROPE
Ces deux espèces sont situées aux extrémités d’une chaîne de popu-
(goéland argenté)
(goéland cendré)
En exploitant les documents, expliquez pourquoi l’exemple des goé- A1, B1, B2 : Autres populations de goélands
de goélands.
. Décrivez les différents écosystèmes que vous identifiez sur cette photographie.
88
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
Géoportail est un portail numérique national. Il s’agit d’un SIG (Système d’Information Géographique),
qui utilise comme point de départ des images satellitales. Sur ces images, diverses informations
peuvent être ajoutées (cartes géologiques, constructions humaines, types d’écosystème…). Certaines
de ces données sont disponibles pour différentes années, ce qui permet de suivre d’éventuelles évo-
➔
300 m
années 1980 à plus de 15 000 aujourd’hui.
À l’aide de Géoportail, on affiche sous forme de calques colorés les différents écosystèmes de la
commune de Valbonne, en 1990 et en 2012. Ces images peuvent ensuite faire l’objet de mesures de
surface. Ainsi, on peut calculer la répartition des différents écosystèmes (en % de la surface totale).
En 1990
Types
d’écosystème
27 %
30 % tissu urbain discontinu
5 %
4 % vergers
30 %
cultures interrrompues
En 2012
naturels
cultures continues
24 %
forêts mélangées
2 %
12 % 58 %
4 %
. Utilisez Géoportail (ou un SIG équivalent) pour mener le même type d’étude sur une autre zone,
89
Exercices
Construire sa démarche
En Bretagne, le phénomène des marées couvre et découvre régulièrement des zones du littoral. Les marées étant
d’intensité variable, l’estran désigne la zone entre les plus hautes et les plus basses marées.
Heures
Hauteur
à marée basse (A) et à marée haute (B).
Jour Marée des
d'eau
marées
Jeudi
Marée haute 9 h 22 12,95 m
24
Vendredi
Marée haute 10 h 06 12,55 m
25
A B
(2019).
A B C
Support : rocher
Espèces observées (et quantités): Espèces observées (et quantités):
Balanes (++++) Aucune (mais une observation Espèces observées (et quantités):
90
Cet exercice se présente sous la forme d’une tâche complexe :
Exercices
construisez votre propre démarche pour résoudre le problème posé.
D Une anémone de mer (cnidaire). E Des moules (mollusques bivalves). F Des balanes (arthropodes crustacés).
La zonation de l’estran
4
Selon la durée pendant laquelle une zone est découverte par la mer, on distingue :
La zone supra-littorale qui est mouillée par les embruns et parfois recouverte lors des plus hautes marées ;
La zone médio-littorale qui correspond à la zone de balancement des marées. Elle est donc régulièrement cou-
La zone infra-littorale qui est la plus souvent immergée, mais sa partie supérieure peut être découverte lors
Les conditions de vie dans ces trois zones sont donc différentes.
Zone terrestre
Zone supra-littorale
Zone médio-littorale
Zone infra-littorale
91
C HA P I T R E
La biodiversité
Dans l’état du Pará (Brésil), la forêt équatoriale amazonienne disparaît pour laisser place aux cultures industrielles de soja.
92
S'interroger avant d'aborder le chapitre
La biodiversité végétale
actuelles et passées
cette reconstitution.
Bouleversement
de la biodiversité
marine au Permien
de cette reconstitution.
93
étinU
Des modifications
rapides de la biodiversité
On pourrait penser que les populations d’êtres vivants qui nous entourent ne changent pas.
Située dans le département de l’Hérault, la ville nouvelle Des larves de moustique issues de toute la région étudiée
de la Grande-Motte a commencé à voir le jour en 1965. ont été mises en présence de l’insecticide à des concen-
Dans cette région riche en zones humides, un des premiers trations diérentes. Le pourcentage de mortalité de ces
problèmes ut d’éradiquer la population* de moustiques larves a ensuite été observé et quantifié pour les concen-
de l’espèce Culexpipiens (A). Des insecticides organophos- trations testées. Le graphique (C) présente les résultats.
phorés* ont ainsi été pulvérisés à grande échelle dans Deux types de moustiques, au comportement diérent
cette région, pour tuer les larves de moustique (B). Hélas, vis-à-vis des insecticides, sont identifiables, ce qui n’était
quelques années plus tard, les insecticides étaient devenus pas le cas avant 1965.
50
S R
–4 –3 –2 –1
10 10 10 10 1
d’insecticide employée.
de phénotype S
Est-2
de phénotype R
94
1
étinU
« Big Bird » ou la naissance « en direct » d’une nouvelle espèce de pinson
corps et son bec étaient plus gros que ceux des autres
qu’il ne provenait pas d’un œu de Daphne Mayor ». Ils ont Les chercheurs ont suivi sur six générations la descendance
découvert que ce mâle était de l’espèce Geospiza conirostris, de cet oiseau, en eectuant des prélèvements d’
ADN. Ces
le géospize à bec conique qui peuple l’île Española située prélèvements ont confirmé l’origine des « Big Birds». Par
à plus de 100 kilomètres au sud-est. ailleurs, les portées se sont reproduites exclusivement entre
Après avoir prélevé son ADN, les chercheurs l’ont relâché elles. En eet, le chant des « Big Birds » était inhabituel
sur Daphne Mayor. Le mâle Geospiza conirostris s’est repro- sur l’île et n’attirait pas les emelles des autres espèces.
duit avec une emelle de l’espèce Geospiza ortis, donnant Et la portée diérait aussi des trois espèces locales par la
naissance à une nouvelle espèce baptisée «Big Bird» (A). orme et la taille de son bec.
d’espèces diérentes
Naissance du premier
« Big Bird »
pour réussir
Des clés
population de moustiques.
Revoir la notion d’espèce page 81.
Lexique ➥ p.296
95
étinU
d’espèces) ne représente qu’une infime partie des espèces ayant peuplé la Terre au cours
de sa longue histoire.
at
de notre planète ? i
m i
n
s
La fossilisation
Des informations apportées par l’étude des fossiles
La probabilité qu’un être vivant soit ossilisé, et que celui-ci soit décou-
vert, est infime. Pourtant, l’étude des ossiles est le seul moyen de
T. rex pouvait exercer une pression de 12 000 newton*, soit quatre
ois celle d’un lion actuel. Il disposait d’une rangée de dents épaisses
d u vet de p l u me s , l ’ét u d e de d i ve r s e s
broyés.
Masse : 5 à 7 tonnes
Locomotion : bipédie
Station : horizontale
96
2
étinU
Un exemple de reconstitution d’un écosystème très ancien
La région de Solnhoen-Eichstätt, située en Allemagne près À partir de l’exploitation des données de ce gisement
de Munich, était occupée au Jurassique supérieur (période ossilifère exceptionnel, une reconstitution de l’écosys-
comprise entre – 161 et – 145 millions d’années) par une tème disparu a été possible (A). Sur cette vue d’artiste,
lagune* longue de 100 km environ et large de 30 km. Sous un ichtyosaure (ossile B) échoué sur la plage de la lagune
un climat tropical semi-aride, les bassins de cette lagune, est consommé par des ptérosaures (ossile C) et un petit
proonds de 20 à 60 mètres, ont été le siège d’importants dinosaure Compsognathus. Les plus grands arbres sont des
dépôts de vases calcaires. Ces sédiments* sont devenus Cycas (ossile D), sous lesquels une autre espèce de dino-
des roches contenant les ossiles de plus de 600 espèces ! saure, Juravenator, est à l’arrêt.
A Reconstitution de la biodiversité passée d’une plage de la lagune de Solnhofen-Eichstätt. de divers sites fosilifères.
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
Lexique ➥ p.296
97
étinU
à la fin du Crétacé
ainsi la fin d’une période géologique, le Crétacé, et le début d’une nouvelle, le Paléocène. Cette
at
m i
i
n
s
Échelle des temps
Au sein du groupe des vertébrés, le dans les os du crâne, dont la enêtre de la mer était 250 mètres plus haut
sous-groupe des archosaures* est anté-orbitaire (lèches sur les photo- qu’aujourd’hui ! Dans cet environne-
apparu il y a environ 250millionsd’an- graphies A, B et C). À la fin du Crétacé, ment s’épanouissaient de nombreux
nées (Ma). Malgré leur morphologie il y a 65Ma, la température moyenne groupes d’archosaures : les dinosaures
très diversifiée, ces animaux ont des de la Terre dépassait 20°C, contre 15°C sur la terre erme, les ptérosaures dans
caractères distinctis*, comme la pré- actuellement. Il aisait si chaud qu’il n’y les airs et les crocodiliens dans les
sence de deux ouvertures originales avait pas de glace aux pôles; le niveau marécages.
Anhanguera blittersdorfi
C Squelette
d’un crocodilien
98
3
étinU
Après la crise, les espèces d’archosaures survivantes se diversifient
L’observation des espèces actuelles et ossiles d’archosaures ou arbre phylogénétique* (A). Nous voyons sur cet arbre
permet d’établir des liens de parenté entre ces animaux: que les oiseaux actuels sont inclus dans le groupe des
plus des espèces possèdent des caractères que les autres dinosaures ! Ils constituent en ait un sous-groupe parmi
espèces n’ont pas, plus elles sont apparentées. Ces liens les dinosaures théropodes, qui se distingue par la présence
peuvent se représenter sous la orme d’un arbre de parenté, de plumes asymétriques permettant le vol.
OISEAUX
crocodile du Nil
Pie (actuel)
(actuel)
au moins
1 ertères
plumes
cericales
asymétriques
le pied s’appuie
asculé
ers l’arrière
er
un des os du 1 doit
e
doit
ormant INOSAUES
une tale
sous le corps
AOSAUES
enêtre antéoritaire
150
avec un bec sans dents, ont survécu
125
75
d’oiseaux modernes ont évolué,
crise
50
Paléocène
millions d’années à des dizaines
Ce processus de diversification
– 130 – 65 0
est appelé radiation adaptative*.
Teps (a)
au cours du temps.
selbaegasivne sétivitcA
phylogénétique.
Lexique ➥ p.296
99
étinU
un événement planétaire
De nombreux indices montrent que tous les groupes d’êtres vivants, dans tous les milieux,
ont pu être concernés par la crise de la fin du Crétacé. C’est pourquoi des causes globales
at
m i
i
n
n
et quelles ont pu en être les causes ?
s
Horloge géologique /
Activité pratique
A Globotruncana
B Globigérine
200 m
C Hétérohélicidé
C
A B
formes remaniées
(tests anciens
repris dans
les niveaux
– 65 MA
supérieurs)
foraminifères
planctoniques
(vie près de la
surface) :
D
ÉCATÉRC
hétérohélicidés
globotruncanidés
globigérinidés
foraminifères
benthiques
(vie au fond
de l’eau)
0 % 100 %
100
4
étinU
Deux causes globales qui se complètent
Une activité volcanique d’une intensité exceptionnelle Il est acquis qu’une météorite d’environ 10 km de diamètre
s’est produite en Inde entre – 68 et – 64 Ma, comme en a percuté la Terre, près de l’actuelle côte mexicaine, il y a
témoignent les vastes plateaux basaltiques (dus aux écoule- environ 65 millions d’années. Le cratère d’impact de cette
ment de magma) du Deccan (Inde), d’un volume supérieur à météorite, d’un diamètre de 250 km, a été identifié près
– 64 MA
Limite Crétacé-Paléocène
Phase 3
– 65 MA
Phase 2
– 66 MA
ÉCATÉRC
– 67 MA
Phase 1
– 68 MA
0 0,5 1 1,5 2
« Une vision plus synthétique semble se dessiner : Environ 500000 ans avant la fin du Crétacé, un réchau-
climat, météorite et volcanisme auraient agi simul- ement de la surace des océans, de l’ordre de 3 à 4 °C,
de la photosynthèse.
Pensez à l’importance de
Rédigez un résumé chronologique des événements qui ont
la photosynthèse pour
Lexique ➥ p.296
101
étinU
Cinq grandes crises biologiques se sont produites au cours de l’histoire de la vie sur Terre.
Aujourd’hui, tous les indicateurs sont au rouge: des espèces disparaissent chaque année,
crise biologique ?
dans la littérature scientifique en 1988. millions d’années pour opérer son œuvre de restauration?»
mammifères
1,0
1,00
0,0
taux d’extinction de divers groupes d’espèces
autres vertébrés
0,0
des vertébrés
courbe en pointillés. De plus, l’UICN publie
menacées.
Intervalles de temps
102
5
étinU
Les grands processus par lesquels l’humanité détruit les espèces
Des observations montrent qu‘une réduction de la surace La baleine bleue (B) est probablement la plus grande
d’un écosystème orestier de 90 % conduit à la disparition espèce de vertébré ayant vécu sur Terre : plus de
de 50% des espèces vivant dans cette orêt. L’île indonésienne de 170 tonnes pour un adulte ! En 1986, l ’UICN classe
Bornéo, vaste comme la France, est l’objet d’une déorestation la baleine bleue sur sa liste rouge des espèces « en
massive depuis plusieurs décennies. danger d’extinction». Des mesures sont alors prises:
Île de Bornéo
maritimes, création d’aires océaniques protégées...
fôret
Grâce à ces mesures, la population de ces géants a
forêt disparue
doublé en 15 ans. Un véritable succès, même si la
Km
1973 2010 B
C D
A
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
mécanismes et leurs
Précisez l’originalité de cette crise par rapport aux crises
conséquences dans un
précédentes.
tableau.
Lexique ➥ p.296
103
ca
d
s
o
t
La biodiversité change
n
Bila
at
m i
i
n
n
Bilan
s
ces au cours du temps
san
des
nais
con
Schémas-bilans
partie des espèces ayant vécu sur Terre. Ce renouvellement est observable
Apparition Disparition
Les disparitions récentes d’espèces sont bien documentées par les biolo-
1990
noir d’Afrique, disparu en 2017. À côté de ces cas emblématiques, des mil-
Big Bird
ver la formation d’une nouvelle espèce est plus rare. Cela étant, des biolo-
gistes ont assisté à la naissance d’une nouvelle espèce de pinson de Darwin, Dauphin
de Chine
nommée «Big Bird», sur une île des Galápagos.
2007
peut varier en quelques générations seulement. Ce fut le cas chez les mous-
2017
Rhinocéros
la formation «en direct» de nouvelles espèces ainsi que la modifica-
noir
beaucoup de traces et d’indices fossilisés dans les roches et enrichir ainsi notre
ensuite possibles.
supérieur.
104
Les crises biologiques sont des changements
3
importants de la biodiversité
les places laissées vides dans les écosystèmes par les espèces
Mots-clés
105
Exercices Réponses p. 290
Autoévaluation
4 Apprendre en s’interrogeant
1 Retour vers les problématiques
ou à plusieurs).
lez en quelques phrases les réponses aux questions sus-
citées par l’étude des documents présentés sur cette page. . Vérifiez vos réponses, et reprenez si besoin les notions
concernées.
2 QCM
Notion Définition
disparus;
Siième crise
la biodiversité sous l’influence de
. La situation actuelle de la biodiversité:
biologique
l’Homme.
biodiversité ;
– 145 Ma – 65 Ma
CRÉTACÉ TERTIAIRE
millions d'années ;
dinosaures ;
2
d. n'affecte pas tous les écosystèmes.
dans le département du
4
Lot-et-Garonne, importé
i n v o l o n t a i re m e n t par
versité locale.
106
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
évolution de la biodiversité.
7 Lire un tableau
Mammouth
Défenses
allongées allongées allongées tait initialement 152 os n’en a plus que 105. Quelques mois
supérieures
Tour de l’orbite arrondi anguleux anguleux sède seulement 52 os. Au bout d’un an, seules 50 carcasses
11 Lire un graphique
Squelette
fossilisé
Niveau du prélèvement
L’évolution des espèces est souvent considérée comme
ENÈCOÉLAP
(mètres)
4
un phénomène qui nécessite des milliers, voire des mil-
1
En vous appuyant sur vos connaissances, critiquez cette
0
affirmation.
– 1
ÉCATÉRC
– 2
9 S’exprimer à l’oral
– 3
– 4
– 5
– 6
0 1 2 3 4 5
Présentez ce bilan sous la forme d’un exposé oral struc-
IP (unité arbitraire)
107
Exercices
Raisonnement scientifique
L’écrevisse marbrée Procambarus virginalis est une espèce des marécages côtiers ont été envahis. Les sept espèces
récente, probablement apparue dans un aquarium vers locales sont ainsi menacées par l’écrevisse marbrée. Capable
1995 en Allemagne. Elle serait issue de la reproduction de s’adapter à de nombreu environnements, elle véhicule un
anormale entre un mâle et une femelle d’une autre espèce. microorganisme pathogène*, qui détruit les autres espèces
Quelques individus de la nouvelle espèce se sont échappés d’écrevisses. De plus, sa fécondité est eceptionnelle : chaque
ou ont été libérés volontairement dans la nature. L’écrevisse femelle a une durée de vie d’environ deu ans, et produit une
marbrée a depuis été repérée dans les eau douces de l’est centaine de petits tous les deu mois. Son mode de repro-
de l’Europe, d’Italie et même de Madagascar ! Sur cette île duction, la parthénogenèse, est une forme d’auto-clonage:
de l’océan Indien, entre 2007 et 2017, son aire de réparti- les ovules pondus par la femelle ne nécessitent pas d’être
tion est passée de 1000 à plus de 100000 km . Des écosys- fécondés par un mâle. Les œufs éclosent et après si mois, la
tèmes très divers comme des rizières de montagne, des lacs, nouvelle génération d’écrevisse atteint la maturité seuelle.
Aides à la résolution
réponse.
Procambarus virginalis.
À la fin du Permien, la Terre vécut sa plus grande crise biologique. Les archives géologiques marines,
particulièrement bien conservées en Chine, ont apporté récemment des précisions sur le devenir
d’un groupe d’animau, les ammonites. Ces derniers sont des mollusques apparentés au seiches et
calmars actuels. Munis d’une coquille eterne, ils sont de ce fait relativement souvent fossilisés. À la fin du
Permien, les ammonites comportaient de nombreu groupes d’espèces, dont les goniatites et les cératites.
Nombre de genres
d’ammonites
150
crise d’extinction
goniatites
permo-triasique
cératites
100
50
Millions d’années
108
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
Présent dans les Pyrénées depuis 250 000 ans, l’ours brun est aujourd’hui encore une espèce menacée.
Victime d’une chasse intensive, l’espèce a connu un déclin rapide au cours du xx siècle, pour arriver dans
les années 1980 à moins de 10 individus répartis sur les vallées d’Ossau et d’Aspe. Après la reconnaissance
de l’ours brun comme espèce protégée en France en 1981, des individus furent progressivement réintro-
duits depuis 1996. Mais, en 2006, les réintroductions ont cessé jusqu’à l’automne 2018, où une ourse a été
Pyrénées-
Haute-
Atlantiques
Hautes-
Garonne
Pyrénées
Ariège 43 individus.
30 km
indice de présence
grille 10 x 10 km
populations locales.
Afin de se rendre compte de l’impact des attaques de Entre 15000 à 30000 d’entre elles y meurent. Ces pertes
l’ours sur les troupeau, il convient d’eaminer quelques sont dues à de multiples facteurs : maladies, parasites,
chiffres, parfois difficiles à trouver. Les données issues accidents, foudre, attaques de chiens ou d’ours… Si les
des éleveurs, celles issues des services de l’État ou encore causes de ces pertes ne sont pas toujours clairement
d’associations militantes ne coïncident pas toujours. établies, on est sûr qu’au moins 364 brebis ont été tuées
On peut néanmoins considérer que 600000 brebis sont par l’ours brun au cours de l’été 2018.
300
272
250
221
200 178
158
150 171
167
145
100
40
28 31
50
11
4 2 1
Année
ruches détruites
109
Exercices
Construire sa démarche
Il y a 12000 ans environ, à la fin de l’époque Pléistocène, tous les grands mammifères américains disparaissaient.
Recherchez dans les documents suivants des arguments susceptibles d’expliquer la disparition de cette
mégafaune.
Au cours du Pléistocène, une période qui s’étend de – 2,5 millions d’années jusqu’à
– 12 000 ans, de grands mammifères terrestres, dont la masse dépassait 44 kg,
et pesant quatre tonnes, des castors géants, des tigres à dents de sabre… Celle
Nombre d’espèces
50
Amérique du Nord
40
30
20
10
mammifères en Amérique
0
Masse (kg)
absence
de données
110
Cet exercice se présente sous la forme d’une tâche complexe :
Exercices
construisez votre propre démarche pour résoudre le problème posé.
arrivée en
les derniers continents colonisés. L’arrivée des hommes modernes
Amérique du Nord :
sur ce territoire s’est probablement faite depuis l’Asie via le détroit
Détroit
arrivée en
Amérique du Sud :
dans un os de mastodonte.
périodes de réchauffement,
calotte glaciaire
gea. Les graphes ci-dessous (B)
banquise
terres émergées
Surface de la calotte glaciaire Écart de température par rapport Précipitations moyennes annuelles
0,3 – 2 1,2
– 4
0,2 1
– 6
– 8
0,1 0,8
– 10
0 – 12 0,6
111
C HA P I T R E
Mécanismes évolutifs
et biodiversité
Dimorphisme sexuel visible entre mâle (en noir) et femelles du singe hurleur Alouatta caraya
Chez cette espèce, la communication sonore joue un rôle important dans la reconnaissance des partenaires sexuels.
112
S'interroger avant d'aborder le chapitre
l’avenir d’une population et formulez les problèmes que cela peut poser.
113
étinU
La sélection naturelle
Elle repose sur le ait que certains individus d’une population, mieux adaptés que d’autres
lisa lisa
é é
à expliquer l'évolution de la biodiversité ? d
t
d
t
i
o
o
M
M
n
n
Les phalènes Évolution allélique
L’exemple de la phalène du bouleau
A B
Les phalènes du bouleau peuvent être de couleur claire Dans certaines régions, la pollution atmosphérique
(variété typica) ou sombre (variété carbonaria). La entraîne la disparition des lichens : les supports sont
variété sombre résulte d’une mutation* génétique. Dans alors plus oncés et les phalènes claires sont davantage
une région où les supports (arbres, rochers) sont souvent repérées et consommées par les oiseaux que les phalènes
couverts de lichens clairs, les phalènes sombres sont sombres (B). Ainsi, dans ces conditions, les phalènes
plus acilement repérées que les phalènes claires par les sombres ont plus de descendants et sont donc les plus
Activité pratique
sombre.
davantage.
prise entre 0 et 1, elle exprime la plus ou moins – valeur sélective des phalènes sombres : 1 ;
114
mat
i i
n
1
étinU
Sélection naturelle et biodiversité
La sélection
naturelle
Chez les oiseaux, on observe une très grande diver-
des poissons
de son bec peut paraître étonnante (A).
broyer
filtrer de l’eau
par Charles Darwin, en 1835, avec les pinsons des capturer les insectes
dimensions du bec.
Nombre
moyenne
de G. Fortis
Nombre total de
des graines.
60
L’année 1977 a été marquée par une orte sécheresse sur l’ar-
40
Épaisseur du
taille du bec avant et après l’année de sécheresse.
bec (mm)
6 7 8 9 10 11 12 13 14
12
Nombre
11
moyenne
de G. Fortis
12
Nombre total de
10
G. Fortis en 1978 : 90
4 8
Épaisseur du
7
bec (mm)
0 7 8 9 10 11
6 7 8 9 10 11 12 13 14
C Tailles du bec de la population de Geospiza fortis, en D Épaisseur moyenne du bec des descendants (jeunes) en fonction
1976 (en haut) et en 1978 (en bas). de celui des ascendants (adultes).
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Pour comprendre pourquoi la sélection naturelle Des clés
situations.
désavantageux.
opérer.
Lexique ➥ p.296
115
étinU
La dérive génétique
ou le jeu du hasard
L’effet fondateur
Fréquence (%)
14
A10
12
A11
A28
10
A 6
4
Les huttérites orment une communauté religieuse origi-
0
Nouveau Monde. Les colonies qu’ils ondent aux États-
Unis et au Canada vont évoluer isolément du reste de Huttérites France Suisse USA
entre eux et se marient au sein de leur communauté (A). populations huttérites, française, suisse et américaine.
Années
116
lisa mat
i i
é
t
n
d
i
o
n
M
2
n
étinU
Une modélisation pour comprendre le rôle du hasard
La dérive génétique
Tirage avec remise
génétique*.
Activité pratique
Le logiciel Dérive génétique permet de modéliser le phéno-
Génération n° 10 Génération n° 10
– nombre de couleurs : 3.
Comparer les résultats avec les autres groupes. les mêmes paramètres de départ.
allèles.
Activité pratique
de la fréquence de
pour réussir
Des clés
Utilisez le logiciel en
À partir de l’exemple des huttérites, expliquez comment une
des populations.
À partir de l’exemple des tétras, montrez l’enjeu, du point de vue le phénomène est
Lexique ➥ p.296
117
étinU
Très souvent, les individus d’une même espèce communiquent entre eux par des signaux
Communiquer pour se nourrir : l’exemple des signaux visuels chez les abeilles
60°
tillement indique la distance
à p a rc ou r i r (1 s e c o nd e c o r-
1
et au Soleil sont diérentes.
c o m p o r te n t not a m me n t les
de ces sources.
118
3
étinU
Communiquer pour se défendre et se protéger
De nombreux animaux communiquent par des signaux* Les réponses des membres du groupe varient selon ces
dans le désert de Namib (sud-ouest aricain). Souvent – si le danger est imminent, l’ensemble des membres
appelés les « sentinelles du désert », les suricates vivent court alors se cacher dans des terriers ;
en société d’une trentaine de membres. – si le danger est aible ou lié à un prédateur terrestre,
accrue ;
groupe (A). Lorsqu’un prédateur est repéré, les senti-
sur le sol.
caractéristiques du signal sonore sont diérentes selon
+++
4 4
ecnegru
0 0
++
4 4
ecnegru
0 0
2 2
0 0
Identifiez les émetteurs, les récepteurs et les informations pouvant Distinguez bien la
transmises.
s’appuyer sur des schémas simples.
Lexique ➥ p.296
119
étinU
Impliquée dans la nutrition et la déense des individus d’une même espèce, la communication
et emelles.
de phéromone.
120
4
étinU
Communication visuelle et constitution des couples
En période de reproduction, certains animaux arborent des ormation des couples. En eet, la queue du paon mâle est
attributs extravagants, souvent très colorés et démesurés. constituée de plumes très longues, ornées d’ocelles (taches
Nombre de partenaires
sexuels du mâle
plumâge du mâle
A Le paon mâle « fait la roue » : il expose les ocelles B Nombre de partenaires sexuels en fonction du nombre
Chez les oiseaux, le chant joue un rôle très important dans toutes
Nombre de brindilles
ramassées
120
100
80
des chants ariés
60
40
B Influence du
0
le comportement
2 4 6 8 10 12 14 16 18
de la femelle chez
A Canari mâle contribuant à la construction du
Temps (jours)
les canaris.
nid.
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
de la reproduction :
Vous pouvez faire un
Présentez sous forme d’un tableau les éléments essentiels les exemples en lignes et
les caractéristiques de la
de la communication animale illustrés par les termes suivants :
communication en colonnes.
émetteur, récepteur, signal, effet produit.
de la reproduction.
systèmes de communication.
Lexique ➥ p.296
121
étinU
La sélection sexuelle
par les mâles, semblent a priori constituer un handicap au lieu de procurer un avantage.
d'une espèce ?
Jours
12
cheminées, Hirundo rustica, entament une mue* qui se
10
Naissances
des filets.
(attente d’appariement) ;
C : le nombre de naissances ;
cm en plus ou en moins
non modifiés.
0
de la croissance de l’oiseau, des ressources alimentaires
Témoin Raccourcie
disponibles, et de son état de santé général.
6
(construction du nid, alimentation des jeunes…) qui peut
certains mâles.
suivis en année n
122
5
étinU
La sélection sexuelle, un cas particulier de sélection naturelle
queue des paons mâles qui leur permet d’être acilement identi-
Le dimorphisme sexuel
Le dimorphisme sexuel est l’ensemble des diérences morphologiques entre mâles et emelles d’une même espèce.
Il peut être absent ou discret, ou au contraire très prononcé. Ceci s’explique par le niveau de compétition entre les
mâles, très élevé chez les espèces où les mâles sont polygames*
Dimorphisme sexuel
2,0
babouins
gorilles
colobes
A B
macaques
1,5
chimpanzés
lémurs
gibbons
indris
1,0
douroucoulis
1 2 3 4
Nombre de femelles
C D
pour réussir
Pour comprendre l'importance de la sélection sexuelle : Des clés
l’importance relative
des avantages et
naturelle.
des désavantages.
Lexique ➥ p.296
123
étinU
de nouvelles espèces ?
de Écureuil
a alors donné naissance à deux nouvelles
Kaibab d’
Abert
espèces.
d’Abert et de Kaibab.
A
œus à la fin de l’été avant de mourir. B
population nouvelle
VER VER
H H
ont découvert une population particulière de
classique population
F F
processionnaires du pin : leur cycle est totalement
J M J M
D A D A
E
E
R
R
N
N
TN
TN
MOTU
N M N M
ME
ME
P
A
A
S
A A
chenilles
assiste là à la ormation d’une nouvelle espèce. C Cycles de développement de deux populations de processionnaire
du pin.
124
6
étinU
Spéciation associée à des modifications de la communication
Les évènements de spéciation* résultent d’un isolement Les pouillots verdâtres se trouvaient à l’origine au sud de
reproducteur* entre des populations. Or, la communi- l’Himalaya. Ils se sont répandus vers l’est ou vers l’ouest,
cation entre les mâles et les emelles est déterminante autour de la chaîne de montagne, et ont ensuite migré
pour la reproduction. Ainsi, des modifications de cette vers le nord avant de se rencontrer au niveau d’une nou-
communication, par exemple une modification du mes- velle zone de contact (B).
sage ou des dificultés dans la réception de ce message, Dans cette zone de rencontre, les pouillots de l’ouest
peuvent être à l’origine d’une spéciation. Un exemple et ceux de l’est présentent des chants nuptiaux et des
bien connu des scientifiques est celui des pouillots plumages si diérents qu’ils ne s’accouplent pas et se
populations populations
interfécondes interfécondes
H
A Le pouillot verdâtre im
a laya
(Phylloscopus
trochiloides).
espèce
ancestrale
de pouillots verdâtres.
Activité pratique
On peut ainsi :
les modifications.
pour réussir
Pour expliquer comment de nouvelles espèces se forment : Des clés
précédentes).
Lexique ➥ p.296
125
ca
d
s
o
t
Mécanismes évolutifs at
n
Bila
m i
i
n
s
ces et biodiversité Bilan
san
des
nais
con
Schémas-bilans
La sélection naturelle
leur fréquence diminuer. De tels allèles défavorables peuvent même différentielles d’une forme d’invidus.
disparaître.
Les différences de succès reproducteur au sein de la population sont provoquées par l’envi-
ronnement dans lequel vivent les individus. On dit qu’il exerce une « pression » de sélection
La pression peut être physique (par exemple, certains individus vont mieux supporter
que d’autres les conditions climatiques) ou biologique (par exemple, certains individus
L’intensité et le sens de la pression de sélection peuvent changer. Par ailleurs, il arrive que
génération 1
de nouveaux allèles apparaissent par mutation, engendrant une variabilité. Ainsi, un allèle
défavorable dans un contexte donné peut être favorable ailleurs, ou devenir favorable si
l’environnement change.
La dérive génétique
: en effet, dans une population de taille plus ou moins importante, tous les individus ne
laissent pas le même nombre de descendants. De ce fait, la fréquence des allèles peut
hasard
Ce phénomène, appelé dérive génétique, est d’autant plus fort (grandes variations de
la fréquence des allèles d’une génération à la suivante) que les populations sont petites.
Il s’exerce par exemple lorsqu’une partie d’une population voit ses effectifs diminuer ou
Au sein d’une population, la dérive génétique peut provoquer la disparition d’un allèle
du milieu de vie.
génération 2
La dérive génétique est une modification aléatoire de la fréquence des allèles au sein
La dérive génétique :
d’une population, d’autant plus importante que l’effectif de la population est faible.
le jeu du hasard.
d’un message depuis un émetteur vers un récepteur. Celui-ci peut alors modifier son
126
La communication intraspécifique joue un rôle impor-
refus
sélection sexuelle.
paon mâle
acceptation
(formation des couples). Elle implique souvent des méca-
paon femelle
paon mâle
tères sont favorisés tant que l’avantage qu’ils procurent
plus attractif
Á retenir La sélection sexuelle est le processus par lequel certains caractères sont
sélectionnés en vertu de l’avantage qu’ils confèrent dans l’accès aux partenaires sexuels,
La spéciation
3
espèce 1
Par fois, il est possible que les différences deviennent telles que, même
inter féconds : les deux populations ainsi isolées sur le plan repro-
distinctes.
reproduction.
ou écologique.
Mots-clés
Communication Dérive génétique Fréquence allélique Isolement reproducteur Population Sélection naturelle
127
Exercices Réponses p. 290
Autoévaluation
5 Apprendre en s’interrogeant
1 Retour vers les problématiques
concernées.
2 QCM
Notions Définitions
réponse.
Reproduction plus importante liée
donné.
b. n’existe plus ;
d’une population ;
partenaires sexuels sont sélectionnés.
Dimorphisme
espèce.
spéciation ;
4. La spéciation :
de la fréquence
a. peut intervenir suite à un isolement géographique ; Augmentation
du nouvel allèle
Population initiale
sous l’effet
Sélection
3 Vrai ou faux ?
du milieu
d’un facteur
sont inexactes.
c. Des caractères qui semblent réduire les chances de c. La communication animale est souvent indispensable
survie peuvent tout de même être favorisés dans une pour une reproduction optimale.
population.
d. Il n’est finalement pas étonnant de constater que
population.
expressions suivante :
128
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
Chez les éléphants de mer, un dimorphisme sexuel est La plupart des éléphants, mâles et femelles, portent des
présent. Les mâles peuvent peser jusqu’à fois le poids incisives supérieures à croissance continue, appelées
des femelles pour atteindre les kg. Néanmoins, ce défenses. Cependant, certains individus en sont dépour-
caractère a un coût énergétique important et peut rendre vus, suite à une mutation.
les mâles plus vulnérables face aux prédateurs. En Zambie, comme dans beaucoup d’autres pays, les élé-
recherches.
de nature variée.
intraspécifique.
129
Exercices
Raisonnement scientifique
en compétition.
paroi opaque
hydrophone
(micro) haut-parleur
La paroi opaque est mise en place La paroi opaque est retirée, les hauts La paroi opaque est retirée. Les hauts
afin que les mâles ne puissent parleurs sont inactifs. L’interaction parleurs diffusent le son de chaque
interagir que par communication n’est alors que visuelle. individu dans l’aquarium voisin, afin
Taux d’agressivité
1,6
1,4
du taux d’agressivité
(auun stimulus)
de communication
tests réalisés
Source : 0,8
0,6
acoustique chez
un poisson cichlidé
0,4
juin 2012.
0,2
130
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
50
Les îles recèlent souvent une biodiversité originale compor-
45
tant de nombreuses espèces endémiques*. Par exemple, îles
30
Plusieurs caractéristiques expliquent cette originalité :
25
20
échanges entre les populations insulaires et continen-
15
tales sont donc faibles, voire nuls ;
10
– l’arrivée d’une nouvelle espèce sur une île se fait par
5
des petits groupes d’individus colonisateurs, portés par
0
le vent, les courants ou le plumage des oiseaux ;
– les îles sont souvent de petite taille donc abritent des Loup Campanule Souris Pinson Crapaud vert
et continents.
populations continentales : plus l’indice est élevé, plus il y a . Proposez une explication à la différence
référence aux bois des cerfs). Pourtant, les mandibules des mâles
sont sans dommage pour l’épiderme. Les soirs d’été, il n’est pas
A Lucane femelle.
par les mécanismes de la sélection naturelle, mais que celle-ci ne s’est pas
B Lucanes mâles
en période de
reproduction, avant
accouplement avec
une femelle.
131
Exercices
Construire sa démarche
Contrairement aux milieux sauvages, le milieu urbain À l’aide des documents suivants, expliquez comment
est souvent considéré comme un milieu défavorable à la les milieux urbains peuvent être à l’origine d’une
est héritable ;
populations rurales
15
populations urbaines
14
13
12
11
10
rurales et urbaines.
B Akène lourd (en haut) et akène léger (en bas)
de Crepis sancta
Source : Rapid evolution of seed dispersal in an urban environment in the
132
Cet exercice se présente sous la forme d’une tâche complexe :
Exercices
construisez votre propre démarche pour résoudre le problème posé.
Les milieux urbains présentent des bruits différents des Ils ont obtenu les résultats présentés dans le graphiqueB.
milieux naturels. Des chercheurs ont ainsi comparé les Ils ont également montré que les merles de l’aéroport ont
chants de merles, Turdus merula, entre les populations de modifié leurs périodes de chant, évitant ainsi les moments
forêts et les populations vivant à proximité de l’aéroport où décollages et atterrissages se succèdent sans relâche.
de Madrid (A).
100
90
80
70
60
50
40
30
20
10
Los Angeles est une des plus grandes mégapoles améri- Ils ont ainsi distingué trois principales populations (B) :
les autoroutes 405 et 101, qui sont parmi les voies les plus
tagnes de Santa Monica ;
lation de pumas.
THOUSAND
405
101
OAKS
101
101
LOS ANGELES
MALIBU
de lynx en Californie.
ou agricoles
population population proche des zones très urbanisées
133
>
OB JECT IF
S C IE NC E S
silencieuses.
au décollage !).
En période
de reproduc
cation joue un rôle dans le rapprochement des partenaires. tion, les mâles
exécuten
t
des sauts de plusieur
s mètres,
frappent
Néanmoins, il n’existe pas de preuves de cette hypothèse. l’eau avec leurs
nageoire
s et émetten
t de puissant
es vocalises
.
22 heures.
à bosse.
d’une baleine
du chant
ramme
Spectrog
ont été a n a ly s é s
modifications ont
été p ro g re s s i ve s :
fréquence de 52 Hz. Les scientifiques
lation, au bout de
des conduits nasaux ou du larynx
quelques années, le
modifiant ainsi la tonalité du chant ?
même et il est adopté
congénères.
trouvé l’explication…
134
ier et
étud
s pour
Des métier
ˆ ET ersité
TS la biodiv
GO
U aitre
conn
S faire
VO
S
RT
FO
TS
IN
PO Dans le domaine de la zoologie et de la biodiversité, il existe
S
VO
➤ Le monde animal
courtes ou longues.
vous intéresse et
vous cherchez à le
Technicien(ne) en zoologie
capacité d’analyse,
le désir d’apprendre et
de communiquer.
études de terrain,
le terrain. Pour y parvenir, il faut
ou préférez les
privilégier la biologie (spécialité SVT en première et terminale), puis
laboratoires, ou encore obtenir un BTS ou un DUT (études en 2ans après le baccalauréat). Les
les musées. débouchés sont importants et une évolution de carrière est possible.
Conservateur(trice) de muséum
ution
et évol
ance
Naiss
davantage
à l’adaptation au milieu. Il
ne pas
le de
profondément marqué par tout ce qu’il a diffici
il est
in !
es Darw
envisage également les liens de Charl
à
penser
vu qui revient en Angleterre. Il passera le
the origine of species by means of natural selection). enrichie et complétée par des générations de
Il y explique qu’au sein d’une même population, les chercheurs qui mènent des travaux à la fois sur le
Guangxi, préfecture
de Guilin (Chine).
136
P A R T I E 3
E n j eu x
pla n é ta i res
c o n te mpo ra i n s
1
La dynamique des paysages 140
2
Érosion et activités humaines 160
3
Les agrosystèmes : structure et fonctionnement 178
4
Vers une gestion durable des agrosystèmes 198
137
Retrouver des acquis
Dans les zones de convergence entre deux plaques lithosphériques, des chaînes
de montagnes se forment.
fosse
océanique
océan
volcan
Lithospère Mouvement
en Patagonie (Argentine).
ALÉAS
ENJEUX
NATURELS
humains économiques
phénomène naturel
NATURELS
environnementaux.
survienne en un lieu donné.
Ils dépendent :
- de l’exposition
2. Étendue géographique
(densité de la population)
(type de construction)
PRÉVENTION
138
L’origine et le devenir de la matière organique
PRODUCTEURS PRIMAIRES
(végétaux chlorophylliens)
Soleil
énergie
(énergie lumineuse)
dioxyde de
carbone
(CO )
2
aliments,
Production
textiles
de matière
organique
habitation,
matériaux
CO
2
excréments, urine...
de matière organique)
transferts de matière
minérale
CO
2
bactéries
Transformation de la matière
Condition et vitesse de
formation de la ressource
Usages
Usages Usages
industriels
agricoles domestiques
Panneau
Pâte à papier
OU
Sciage et
Biomasse : masse de matière provenant d’organismes Non renouvelable : une ressource est dite non
compte des besoins humains, de la limitation des Renouvelable : une ressource est dite renouvelable si
ressources, des conséquences économiques, sociales et sa vitesse de formation est supérieure ou égale à celle de
Gisement : lieu dans lequel se trouve une ressource Ressource naturelle : matière minérale ou biologique,
139
C HA P I T R E
La dynamique
des paysages
Le col de l’Izoard, dans le Parc naturel régional du Queyras (Hautes-Alpes) : des aiguilles calcaires se dressent
140
S'interroger avant d'aborder le chapitre
B
naturel régional des Vosges du Nord (A) et l’autre
de volumineuses masses de
jaillissent en surface.
soulèvent.
141
étinU
La diversité
Des plaines aux plus hautes montagnes, les paysages terrestres présentent une grande diversité
de relies. Ils nous paraissent immuables, mais en ait ils évoluent en permanence.
n U n n
5 3 6b-7 6a calcaires
Extrait de la
Activité pratique
granites et roches
légende des
Y
Y
magmatiques
cartes
Dans un Système d’Inormation Géographique (SIG)
éboulis* et alluvions*
en ligne, par exemple Géoportail, choisir une localité. z
Aficher la carte
géologique, identi
composent ce pay-
sage.
A
Trac e r un p ro -
fil topographique C
tionnalités du SIG
vallée).
R e p é re r les
Altitude (en m) Altitude (en m)
C D
le profil. 4 000
600
3 500
Faire de même
3 000
pour d ’a u t re s 500
2 000
localités et com-
1 500 400
142
1
étinU
Une étape de l’évolution d’un paysage granitique
zone de ruissellement
mat
i i
n
n
Érosion
plateau calcaire
région d’Oppedette.
gorges
A Le paysage est formé d’un plateau B Une des nombreuses cavités C La surface du plateau calcaire révèle
rivière, le Calavon.
selbaegasivne sétivitcA
informations utiles.
Lexique ➥ p.296
143
étinU
Les roches qui aleurent à la surace de la Terre interagissent avec les enveloppes externes de
notre planète : l’atmosphère, l’hydrosphère et la biosphère. Elles subissent alors une altération,
les causes ?
diaclase
diaclases* déjà présentes dans le granite sain. Les
➊ quartz
➊
➊
➋ feldspath
➌ mica
➍
➍ feldspath
➍
altéré
➊
➏
➎ mica altéré
➋
➏ poudre
➎
argileuse ➌
La Moselotte (A) est un aluent de la Moselle qui prend sa source dans les Vosges, au sein d’un massi granitique.
L’eau de pluie qui s’infiltre dans ce massi traverse les roches qui le constituent et transorme les minéraux altérables.
GRANITE (quartz + feldspaths + micas) + eau ➔ ARÈNE GRANITIQUE (quartz + argiles + oxyde de fer + éléments solubles)
-
+ + 2+ 2+
Na K Ca Mg
Si Al Fe Mg Na K
144
m
e
i
m
c
L
2
e
étinU
La formation de nouveaux minéraux au cours de l’altération
Granite
argile orthose
de granite altéré.
3 mm 3 mm
B Granite sain observé au microscope en lumière polarisée C Granite altéré observé au microscope en lumière
Le développement des
contribuant à l’altération
des roches.
et dégel occasionnent la
augmente d’environ 10 %.
raux de nature diérente. Ce phénomène
pour réussir
Des clés
Pour comprendre l'altération des roches et ses causes :
Construisez un schéma décrivant les transformations que subit un éléments de réponse les uns aux
autres.
granite lors de son altération, jusqu’au stade d'arène granitique.
physiques.
Lexique ➥ p.296
145
étinU
L’altération des roches génère des débris solides et des ions solubles dans l’eau. S’il arrive que ces
produits restent sur place, ils sont le plus souvent déplacés et transportés sur de longues distances.
mat
i i
n
n
L’eau, principal agent de transport des sédiments
Transport des
La Loire est le dernier grand leuve sauvage de France. Elle prend sa source dans le Massi
central. Son bassin versant* draine une vaste zone de roches magmatiques (en rouge).
grès Orléans
gneiss
alluvions
Nantes
(graviers, sables)
loess
argiles
marnes
calcaire
craie
basalte
granite
Puy-en-Velay
micaschiste, schiste
4 mm
km
La Loire parcourt environ 1 000 km. Des alluvions* ont été prélevées le long de son
Activité pratique
Tamiser les alluvions de la région du Puy-en-Velay. Reproduire le protocole pour d’autres localités.
Récupérer le contenu de chaque tamis dans un réci- Tracer un histogramme du pourcentage des trois
de sablons et limons.
Alluvions
(en mm) des alluvions (en mm) Velay (en %) (en %) (en %)
8 4 - 8 7,8 0 0
Blocs,
graviers
4 2 - 4 18,4 0,8 0
sablons
0,125 < 0,125 0,1 5,8 15,2
146
3
étinU
Le rôle de la vitesse du courant
Activité pratique
ADLEC
laquelle se trouve un récipient transparent permettant
&
OCSA
Placer au sommet des alluvions sur lesquels on ait
ruisseler de l’eau.
-
NORREIP
Faire plusieurs essais, en aisant varier le débit* de l’eau.
©
cm
le récipient.
Les roches sédimentaires* visibles sur la photo (C) ont été mises en
qui les constituent ont été transportés par des eaux dont la vitesse
Isère
l’océan. Le relie, la surace du bassin versant
Indus
20°C
OCÉAN
2
PACIFIQUE
2 Climats Climats
versant de 171 000 km et produit chaque
chauds froids
6
Climats Température
pour réussir
Des clés
sont transportés :
documents.
Expliquez le granoclassement *
de la photo 3 C
Lexique ➥ p.296
147
étinU
Les particules solides transportées par les leuves se déposent plus ou moins loin de leur lieu
d’origine, dans le lit du leuve ou en mer. S’ils ne sont pas remobilisés par les courants, les
c
L
e
et comment se forment-elles ?
Roche C
Les roches détritiques*, observées à l'œil nu, révèlent qu'elles sont constituées de particules de nature
et de taille variables (minéraux ou débris rocheux), provenant de l'érosion d'anciennes roches. On peut
Un microscope polarisant* permet de compléter leur analyse par l’observation d’éléments invisibles à l’œil nu.
galets de
granite ou de
calcaire
fragment
de roche
sable
cimenté
ciment
5 cm 2,5 cm
A Échantillon de la roche A. B Échantillon de la roche B.
feldspath feldspath
minéraux
fins
quartz quartz
stratification*
1,6 cm
microscope en lumière polarisée microscope en lumière polarisée
0,2 mm
C Échantillon de la roche C.
minéraux
très fins
(quartz
et
calcite)
1 cm
148
4
étinU
La classification des roches détritiques
> 2 mm
> 2 mm
l’altération (argiles).
Limons, sables
< 63 µm Pélites
fins, argiles
mat
i i
n
n
Du sédiment à la roche sédimentaire
Dépôt des sédiments
Formation du grès
0
quartz
successis peuvent ormer des strates* lorsque les conditions varient (orce
300 eau
ions
sante. L’eau est peu à peu chassée, et la porosité* diminue : c’est la com-
iment
eau
eau
600
surface d'origine
de la température, la précipi-
ciment
tation* d’ions contenus dans
700
l ’e au p ro d u i t le c i me n t qui
noitcapmoC
eau
quartz Cet te c i me n t at i o n* comble
ruednoforP
la porosité.
0,5 mm
Roche détritique
Lexique ➥ p.296
149
étinU
environnement sédimentaire
La nature des particules sédimentaires, les conditions de leur transport et de leur dépôt
Dans la région de Briançon a leurent des roches détritiques datées de 300 millions d’années. Une
observation attentive de leur structure ournit des inormations sur les modalités de leur transport.
roche 1
roche 2
3 cm 10 cm
Activité pratique
page 149).
Évaluer le tri des particules (schéma F). D Roche n° 1 observée au E Roche n°2 observée au
(schéma G).
Les débris contenus dans les roches sédimentaires – À l’inverse, un trajet agité (éboulis*, torrent) conserve
renseignent sur les conditions de leur transport. Des des ragments de grande taille et mélangés. Leur orme
Les chocs répétés ont émoussé leurs angles et ont arrondi dans un torrent pour transformer des blocs anguleux issus
Arrondi
Modéré Faible
150
5
étinU
Des indicateurs liés aux milieux de sédimentation
Les milieux de sédimentation* correspondent notam- petites rides : ce sont des crêtes allongées et per-
ment aux environnements de dépôt et de ormation pendiculaires au sens du courant (A). En proondeur,
des roches sédimentaires. Chaque milieu possède ses les sables qui s’accumulent constituent un entrecroi-
caractéristiques. Par exemple, près des rivages marins, sement caractéristique, ormé par les marées montantes
Les roches détritiques conservent parois des ormes qui re lètent les
A Rides de plage.
sont appelées figures sédimentaires*
Le principe d’actualisme
Au xviii siècle, le géologue James Hutton énonça le principe « d’actualisme », qui postule que les
processus observés de nos jours s’opéraient de la même açon dans le passé. Son disciple Charles
Lyell ormula ce principe de la açon suivante : « Le présent est la clé du passé » (Principles of geo-
logy, 1830-1833).
E James Hutton.
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
dans lesquels se sont formées les quatre roches détritiques dans les documents lors de la
présentées. rédaction.
151
ca
d
s
o
t
n
Bila
La dynamique des paysages
at
m i
i
Bilan n
ces
n
san
nais
s
des
con
Schémas-bilans
Massif granitique
pluie
fissuré
teaux secs entrecoupés de gorges où coulent des rivières, et per-
infiltration
Roche saine
minéraux
cohérents
feldspath
Altération
chimiques qui transforment les roches dès lors qu’elles sont quartz
Arène
granite
Roche altérée
les fissures.
et formation de nouveaux
diaclase
qui perd sa solidité, sa cohérence, et se fragmente. Cette frag-
argile
mentation augmente encore l’exposition de la roche aux divers
facteurs de l’altération.
Érosion
granitique
dissolution de cer tains minéraux (c’est le cas du carbonate de
Produits de l’altération
quement inaltérables.
fragments
contenant
active sous un climat chaud et humide, tandis que les climats
des ions
ions solubles
chimique des roches, de façons différentes selon la nature des roches, le climat
ration produit des ions solubles et des débris rocheux de toutes tailles.
152
Des produits de l’altération aux roches sédimentaires
2
de l’altération
Transport
sur place. Ils sont évacués et transpor tés, par fois très loin du
sous forme dissoute, mais aussi les débris solides, des éboulis
vers les torrents, les rivières, les fleuves, par fois jusque dans les
ment alors des sédiments qui s’accumulent dans le lit des rivières
Agent de transport
ou au fond de la mer.
(eau, vent)
sens du courant
eau
sédimentaires
Sédimentation
Milieu de sédimentation
et leur taille révèlent les modalités de leur transpor t. Par fois,
eau
tation (effets des marées, par exemple).
Compaction
Cimentation
ciment
Mots-clés
Lexique ➥ p.296
153
Exercices Réponses et autocorrections voir p. 290
Autoévaluation
2 QCM
un ou plusieurs exemples.
réponse.
5 Apprendre en s’interrogeant
concernées.
Questions Réponses
Qu’est-ce que
l’altération ?
roche.
d. toujours par l’eau.
l’altération ? vivants.
Comment expliquer le
a. ne seront pas toutes altérées ;
la force du courant diminue :
granoclassement des
b. se fragmentent lors de l’érosion ;
les particules les plus grosses
sédiments au cours
du transport ?
6 Annoter un schéma
préexistantes ;
dimension ;
terrestre.
A B
solides).
C D
154
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
Cette falaise de forme si particulière est constituée d’une Lors de l’érosion, le granite se fragmente. Les minéraux
alternance de couches de grès et de couches d’argiles. qui le composent, comme le quartz et le feldspath, se
Formulez des hypothèses quant aux étapes successives dilatent et se rétractent selon la température. Ces varia-
qui ont pu aboutir à la formation d’un tel relief. tions de volume sont proportionnelles à leur coefficient
de dilatation thermique α :
-6 -1 -6 -1
α quartz = 34 10 °C α feldspath = 15 10 °C
mentation de la roche.
de ces granoclassements.
Séquence1 Séquence2
réaction :
Les varves sont des dépôts de sédiments fins, que l’on peut
prélever au fond des lacs glaciaires, par carottage. Elles 12 Déduire des conséquences testables
de cette hypothèse.
Aides à la résolution
Connecticut (USA).
155
Exercices
Raisonnement scientifique
Le microscope électronique à balayage (MEB) permet l'examen d'objets dont on souhaite étudier les formes à une échelle
microscopique. Cette technique, appelée « exoscopie », est utilisée pour caractériser les processus d’érosion des roches.
L’interprétation des images obtenues indique aux spécialistes dans quels milieux les particules rocheuses ont été trans-
portées, puis se sont déposées. Dans l’exemple qui suit, des chercheurs font l’étude des dépôts sédimentaires dans la région
de Tébessa (Algérie). L’étude exoscopique doit permettre d’en reconstituer l’histoire sédimentaire.
20 µm 10 µm
(MEB).
10 µm 20 µm
10 µm
5 µm
450 µm 4 µm
A Grains de sable de Tébessa. B Observation de la surface des grains de sable de Tébessa au MEP.
À l’aide du document de référence et de l’étude exoscopique des grains de sable de Tébessa, expliquez comment les
156
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
Les sédiments provenant de l’érosion des continents sont transportés jusqu’à la mer par les cours d’eau. Ce sont des
particules détritiques constituées de vases, de sables, de graviers et de cailloutis (accumulation de cailloux). La sédi-
mentation actuelle dans la Manche, entre l’Angleterre et la France, montre la répartition géographique de ces particules.
À l’aide des deux cartes et de vos connaissances, expliquez la répartition des sédiments de la Manche.
Dover
Southampton Shoreham
Portsmouth
Calais
e
l
l
i Portland
a Boulogne-
u Wight
o
n
r Devonport
o sur-Mer
C
Falmouth
Picardie
Cherbourg
Le Havre
Caen
Normandie
Brest
vases graviers
St-Malo
sables cailloutis
St-Brieuc
sédiments de plus
Bretagne
en plus fins
Dover
Southampton Shoreham
Portsmouth
3 n Calais
e
l
l
i Portland
n
n
5
a 2,
u
2
Wight
o n
2
n
n
r Devonport 2
o n
2,
1 5
C
,1
Boulogne-
5
n
sur-Mer
n
Falmouth
5
,
1
n
1 2,3 n
n
2 n
n
1
n
5,2
,
n 5
n
2
2 n
3
n
2
n
n
Picardie
2
5
,
,
1
5
n
n
,5
2
Cherbourg
Le Havre
2
n
n
5
,
1
1,5 n
Caen
Normandie
4
n
n
5,2
Brest
Bretagne
2 nœuds nœuds
B Carte des vitesses maximales des courants (un nœud = un mille marin par heure, soit 1,85 km/h).
157
Exercices
Construire sa démarche
La grotte de Lascaux en Dordogne (France) a été découverte en 1940. Elle renferme des sculptures et des
peintures pariétales uniques au monde. Mais rapidement après sa découverte, des dégradations ont affecté les
fresques. En 1963, le ministre chargé des affaires culturelles, André Malraux, prend la décision de fermer la grotte
au public.
Identifiez les processus qui contribuent à l’altération des parois de la grotte de Lascaux
chevaux.
rassements, au bétonnage
O CO , H O
2 2 2
galerie, et à un éclairage
chaleur
de long, dans laquelle l’air
de personnes visitèrent la
158
Cet exercice se présente sous la forme d’une tâche complexe :
Exercices
construisez votre propre démarche pour résoudre le problème posé.
Une expérience est réalisée afin de tester la solubilité de la calcite en présence ou en l’absence de dioxyde de carbone.
CaCO + H O CaCO + CO + H O
3 2 3 2 2
+ en dioxyde de carbone
+
poudre calcaire
poudre calcaire
2+
2+
Remarque : les ions Ca et HCO peuvent réagir entre eux et former de la calcite CaCO si la teneur en CO de la solution
3 3 2
aqueuse diminue. C’est le cas par exemple lors d’une baisse de la température, ou d’une baisse de la concentration
en CO de l’atmosphère.
2
Pendant douze ans, malgré les centaines de milliers de visiteurs qui parcourent la grotte, celle-ci ne montre aucun
signe de détérioration. Mais en septembre 1962 apparaissent conjointement sur les parois une « maladie verte »
Des taches vertes apparaissent sur les parois de la Des taches blanches, constituées de cristaux de calcite,
grotte. Elles sont constituées d’algues microscopiques. se forment sur les parois et les peintures. La perturba-
pas proliférer dans la grotte avant son ouverture au en dioxyde de carbone de la grotte sont en cause dans
10 µm
A Algues vertes sur les parois de la grotte de Lascaux. B Des cristaux de calcite sur les parois de la grotte.
159
C HA P I T R E
Érosion et
activités humaines
Près de 700millions de personnes vivent à moins de 10mètres au-dessus du niveau de la mer. Le réchauffement
climatique provoque une élévation du niveau marin. L’érosion de la côte menace les biens et les personnes.
160
S'interroger avant d'aborder le chapitre
Le Colorado provençal
être plantés.
161
étinU
de nombreuses roches du sous-sol. Après les avoir prélevées, lavées, broyées, tamisées,
1 logement
et par habitant(B).
Consommation de granulats
1 m de béton
= 2 tonnes
7
1 km de voie ferrée
= 10 000 tonnes
1 km d’autoroute
= 30 000 tonnes 5
Année
1 : sol
couches des routes, les ballasts* de chemin de er, les
2 : couche de fondation
3 : couche de base
4 : couche de roulement
de 90 à 100 de granulats
8 % 6
bétons de chantier
1
et mortiers industriels
m
c
0 5
19 % 7
béton prêt à l’emploi
à
0
2
ballast
57 % 1 %
produits en béton
Les couches de ondation et de base sont aites en graves
5 %
10 %
C Les emplois des granulats. D Plusieurs types de granulats dans une route.
162
1
étinU
Un exemple d’exploitation d’une carrière : du calcaire aux granulats
Les granulats sont exploités à partir de roches variées issues sous pour la carrière de calcaire de Coussegrey (Aube). Cette
de l’érosion et de la sédimentation: alluvions, sables, cal- dernière produit des graves pour les routes et le béton,
caires… Le processus d’exploitation peut varier suivant la des gravillons et des sables pour les enrobés. La produc-
structure de la roche (meuble comme les alluvions ou com- tion atteint annuellement 450000tonnes. En 2040, l’ex-
pacte comme les calcaires), mais les grandes étapes restent ploitation cessera et le site sera réhabilité (F).
A Extraction à l’aide d’une pelle mécanique. B Concassage et criblage des calcaires extraits.
C Contrôle de la qualité des produits. D Tri et stockage des matériaux avant la vente.
front de taille
plantations
variées
chemin d’accès
« en siet » pour
cacher le front
de taille
E Mise en vente des graves, gravillons et sables obtenus. F Une des réhabilitations possibles, une promenade
pour réussir
Des clés
avant de répondre.
de granulats. un tableau.
Lexique ➥ p.296
163
étinU
métalliques recherchés
Contrairement à ce que leur nom semble indiquer, les terres rares sont plus répandues
que l’or dans les roches, mais non moins recherchées! La demande mondiale en terres rares
ne cesse de s’accroître.
ormule (Ce,La)CO F.
3
57 138,9 58 140,1 59 140,9 60 144,2 61 145,0 6 150,4 6 152,0 6 157,3 65 158,9 66 162,5 67 164,9 68 167,3 69 168,9 70 173,0 71 175,0
La Ce Pr Nd Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu
lanthane cérium praséodyme néodyme prométhium samarium europium gadolinium terium dysprosium holmium erium thulium ytterium lutétium
–1
numéro 57 138,9
atomique
La symole
artificiel et radioacti
lanthane
nom
B La bastnaésite, un minéral
A Les terres rares, une famille d’éléments chimiques. qui contient des terres rares.
20 %
aimants permanents
15 %
néodyme, dysprosium,
polissage
praséodyme, terbium
lanthane, cérium
13 %
catalyse pétrolière
12 %
lanthane, cérium
verres et céramiques
praséodyme, erbium
11 %
alliages
8 %
lanthane, cérium, praséodyme,
batteries rechargeables
néodyme, gadolinium
praséodyme
7 %
luminophores
6 %
europium, yttrium, terbium,
catalyse automobile
gadolinium, cérium,
8 %
lanthane, cérium, praséodyme
praséodyme, erbium
autres
C De par leurs multiples propriétés (électroniques, magnétiques, catalytiques, optiques…) ces éléments font partie
des métaux dits stratégiques. Une éolienne offshore contient 1tonne de ces éléments!
164
2
étinU
Des gisements exceptionnels en Chine
Russie
États-Unis
1,9 %
3,5 %
La production mondiale des terres rares (144000tonnes en 2014) est dominée Autres
Australie
1,6 %
par un seul pays, la Chine (A). Elle possède des ressources exceptionnelles de
5 %
deux types. Les terres rares légères sont incluses dans des roches volcaniques
comme les carbonatites de Bayan Obo, qui contiennent 60% des réserves mon-
diales. Les terres rares lourdes sont contenues dans des roches sédimentaires, les
(B). Malgré leur aible concentration en terres rares lourdes (moins de 0,3%), ces Chine
88 %
gisements d’argiles résiduelles constituent 99% de l’approvisionnement mondial.
granite altéré
horizon humifère 0 m
2 m
cuirasse latéritique
6 m
horizon argileux
10 m
14 m
zone d’arénisation
granite
roche mère
écologique et économique.
selbaegasivne sétivitcA
Montrez que nos modes de vie actuels sont très dépendants Pensez à relier des
informations géologiques,
des terres rares.
économiques, technologiques.
de nombreux problèmes.
Citez une solution complémentaire à l’extraction des terres rares. l’altération du granite.
Lexique ➥ p.296
165
étinU
L’océan At lantique
Selon l’observatoire de la côte aquitaine, les plages du littoral aquitain reculent actuellement
de 1,7 à 2,5mètres par an. D’ici 2050, ce recul pourrait atteindre 50mètres, sans tenir
n
cette côte de l'érosion ?
Érosion côtière
Soulac-sur-Mer est une station balnéaire très prisée depuis Le traitement d’images satellitales permet de visualiser et
la seconde moitié du xix siècle. Victime de la montée des de mesurer le recul du trait de côte, c’est-à-dire de la limite
eaux de l’océan (A) et de violentes tempêtes en 2013 et entre la plage et la dune (D).
– 2
3991
5991
7991
9991
1002
3002
5002
7002
9002
1102
3102
5102
7102
Année
Source CNES LEGOS CLS
A Élévation du niveau des océans depuis 25 ans. B En 2000, 50mètres de dunes séparent l’immeuble
50 m
C L’immeuble « Le Signal » a été évacué en 2014, alors D Situation du trait de côte en 2000 (en bleu) et en 2014
qu’il n’était plus qu’à 16,5mètres d’une petite falaise. (en rouge) après les tempêtes.
166
3
étinU
Des moyens de lutte contre l’érosion côtière variés, mais peu efficaces
vents dominants
pendant l’été
profil
oyats
initial
perte de sable
pendant l’hiver
pour réussir
Des clés
Discutez l’utilité de protéger le pied de la dune du Pilat face des structures, ou décrire des
fonctionnements.
à l’érosion marine.
Lexique ➥ p.296
167
étinU
Partout dans le monde, des pans de montagnes s’écroulent, les déserts s’étendent,
les sols ertiles se raréfient. L’érosion sous ses diérentes ormes constitue un risque pour
Vallée
De nouvelles évaluations du risque ont été aites par les
Rivière Romanche
ou envisagées (D).
roches
en place
zone d’éboulement
digue de
expropriations
protection
mur
pare-blocs
La Romanche
D Un ensemble
de mesures préventives
168
4
étinU
L’érosion hydrique : une menace majeure pour les sols des vignobles
L’érosion aecte en permanence les sols des vignobles et totalement déchaussés, avec des systèmes racinaires mis
entraîne la perte rapide et souvent irréversible de cette à nu ou les afleurements du substrat rocheux, mais aussi
ressource. Selon Guillaume Delanoue (ingénieur en viticul- la terre remontée de 25 à 30 cm en bas de coteaux, pour
ture à l’IFV d’
Angers) cette érosion est très supérieure au se rendre compte de l’importance de la problématique liée
seuil tolérable qui est de 1 tonne/hectare/an. «Dans cer- à l’érosion dans les vignes.»
taines parcelles viticoles où nous avons ait nos suivis, ce L’érosion hydrique*, accentuée par un travail des sols par-
niveau atteint 45t/ha/an! Il sufit de regarder certains ceps ois inadapté, est responsable de ce phénomène.
A B C
Ravines (A), racines mises à nu (B), accumulation de terre (C) sont trois effets visibles de l’érosion hydrique.
La lutte contre l’érosion des sols nécessite des recherches sur site
Pallier les inconvénients de l’érosion hydrique nécessite de modalités de gestion du sol entre les rangs de vigne. Un
mener des expérimentations sur des parcelles de vigne. dispositi de récupération de l’eau de ruissellement et de
L’expérience ci-dessous a permis de comparer l’intensité la terre érodée est placé en bas des rangs, afin de quan-
de l’érosion provoquée par les précipitations selon quatre tifier cette érosion.
35 20 12 17
A Désherbage chimique total. B Enherbement limité C Enherbement limité par D Enherbement obtenu
érosion hydrique moyenne (en tonne par hectare et par an) ruissellement moyen (en pourcentage des précipitations annuelles)
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
visent.
Lexique ➥ p.296
169
ca
d
s
o
t
Érosion
n
Bila
at
m i
Bilan i
n
san
des
nais
s
con
Schémas-bilans
Après leur formation, toutes les roches sont soumises tôt ou tard aux
extraction de la roche
mentaires ainsi formées (argiles, pélites, grès, conglomérats…) per-
et contrôles
les monuments célèbres illustrent bien la diversité de notre sous-sol.
Argile contenant
0 m métalliques
dans lesquelles ces éléments métalliques sont suffisamment
2 m
économiquement réalisable.
6 m
14 m
teurs, tablettes, smartphones... Les principaux gisements sont
Smartphone
métallifère rares
rares, mais elles en contiennent beaucoup plus que les gra-
170
Des risques liés à l’érosion sur les littoraux
3
La surveillance par satellites des littoraux indique une élévation du niveau marin de
fement climatique, l’eau de mer se dilate et la fonte des glaces continentales ajoute
de l’eau aux océans. Les tempêtes deviennent plus fréquentes et plus fortes. Tout
cela provoque le recul du trait de côte, constaté sur un quart des côtes françaises.
L’érosion côtière peut être amplifiée localement par divers facteurs (barrages fluviaux
qui piègent les sédiments, extraction du sable des dunes, fréquentation touristique
dunes ou des hauts de plage) ont des effets réels mais limités. Seule une lutte glo-
bale contre le réchauffement climatique pourrait être efficace. Mais, dans les zones
du terrain.
Dans les pays industrialisés, les sols cultivés de plus en plus intensivement s’épuisent,
et sont soumis à une érosion hydrique importante. Des solutions locales doivent être
zones du globe. Par ses interventions, négatives ou positives, l’être humain peut
Mots-clés
Désertification Érosion côtière Érosion hydrique Gisement métallifère Granulats Matériau Terres rares
171
Exercices Réponses p. 290
Autoévaluation
concernées.
par l’étude des documents présentés sur cette page.
Prévention
2 QCM
possible
Plantation
de « barrières
habitations et altimétrique
c. des roches calcaires uniquement;
du désert
infrastructures constante
d. des roches surtout issues du recyclage.
Écoulement
d’eau en surface
adaptées
b. sont des roches riches en métaux;
Désertification Construction
océaniques
6 Légender un schéma
4
2
moyens de prévention pourraient être mis en œuvre pour Associez à chaque numéro du schéma une des étapes de
172
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
et d’une image
Le béton est un mélange très compact de granulats liés
usées.
plantation.
le sable du désert ne permet pas de faire un béton de sation des pouzzolanes les
dégradation
communique chaque année les quantités de granulats dégâts physiques
chimique
ou structurels
produites sur le territoire français. Ces données sont
érosion
12 %
4 %
indiquées dans le tableau ci-dessous.
éolienne
28 %
1940 50
érosion
1950 55 hydrique
56 %
1960 110
1970 280
1980 383
1990 404
2000 416
2010 365
2016 330
Les mines de fer de Lorraine ont été exploitées pendant
9 Faire un calcul
alimentation
aimant
mant permanent en
néodyme et 0,3 g de
tête de
Calculez le pourcen-
Donnez les caractéristiques de la roche exploitée dans
173
Exercices
Construire sa démarche
Les Îles Salomon forment un état situé dans l’océan Pacifique, au nord-est de l’Australie. Douze îles principales et un
millier d’îles plus petites, d’une superficie totale de seulement 28230km , s’alignent sur une bande longue de 1100km
et large de 600km. Plusieurs de ces îles ont connu ou connaissent une modification importante de leur surface.
Dressez un bilan aussi complet que possible du risque érosif que subissent les Îles Salomon.
Si la plupart des grandes îles de l’archipel des Salomon sont montagneuses, beaucoup de petites îles sont très plates.
Un suivi de la superficie de onze de ces petites îles, presque toutes inhabitées, a été effectué depuis 1947.
A C 2
Superficie (en m )
300 000
250 000
200 000
150 000
limite
100 000
Lieu de la prise de vue
(photo b) en 2013
50 000
mètre
mètre
0 70 140 280
0
B
année
Élévation du niveau marin sur la planète entre septembre 99 et janvier 08
2
Depuis 20 ans,
et des océans
a augmenté en
moyenne de
Ce constat implacable
masque néanmoins
Îles Salomon
comme le montrent
les données
rassemblées sur
l’ensemble du globe
(En mm/an)
Topex-Poséidon,
Jason-1 et Jason-2.
174
Cet exercice se présente sous la forme d’une tâche complexe :
Exercices
construisez votre propre démarche pour résoudre le problème posé.
Sur ces îles, l’érosion de la côte a déjà obligé deux villages à se relocaliser vers l’intérieur des terres.
Cette érosion marine se produit de façon très progressive lorsque la météo est calme. Mais elle connaît
de brusques accélérations lors des tempêtes tropicales, voire des cyclones, qui balayent régulière-
ment cette région du globe et génèrent des vagues puissantes à l’approche des îles.
Îles Salomon
puissance.
Couleur
Dépression Tempête
tropicale tropicale
Vent - 6 km/h 6 - 8 km/h 9 - 5 km/h 54 - 77 km/h 78 - 9 km/h - 49 km/h > 5 km/h
A
Au niveau des Îles Salomon, la plaque tectonique austra- sons dans la localité de Louva, sur l’île de Santa Cruz (B).
lienne s’enfonce dans le manteau terrestre sous la plaque Ces séismes peuvent être suivis de tsunamis si le foyer du
Pacifique. Lors de cet enfoncement, les frottements entre séisme est à moins de 100km de profondeur. Ce fut le cas
les deux plaques engendrent des séismes (A) souvent vio- en 2013: la vague, haute de seulement 91cm, dévasta les
lents comme celui du 6février2013 qui détruisit des mai- villages côtiers et fit 13morts.
Profondeur (km)
- 69
7 - 99
et plus
Îles Salomon
175
>
OB JECT IF
S C IE NC E S
ière
de barr
une gran
du sahel
ification
la désert
re
cont
Tracé indicatif
Pays concerné
Zone sahélienne
du projet
Les enjeux par le projet
de reforestatio
n
La Grande Muraille
verte :
15 km de large
une saison sèche qui dure 8 à 10 mois. La raréfaction
Mali
Tchad
Niger Soudan
La surexploitation des Érythrée
Djibouti
pâturages par le bétail
Gambie
Nigeria
( c h è v re s , moutons,
Burkina Soudan
Sénégal
Éthiopie
Faso du Sud
vaches, dromadaires),
1 000 km
le s co u p e s de bois
Le Sahel
et la Grande
sols se dessèchent et Muraille
verte.
.
mis à nu. au pâturage
res
Dromadai
Il e st important de f a i re la
et le désert. La désertification
S
contrairement à ce que pourrait
Légendes
faire penser la proximité avec le
Sol nu
Sol rocheux nu
Forêt claire
Masque nuageux
« avancée » est quantifiable avec
des observations s a te l l i ta le s
0 20 km
bassin de Gorouol au Niger.
À mesure que le Sahel s’assèche, les villages sont L’élaboration de la barrière verte est en cours. Au
abandonnés et la misère progresse. C'est pourquoi Sénégal, 40 000 hectares ont été reboisés sur les
onze pays d'Afrique se sont rassemblés en 2004 817 500 prévus, essentiellement avec des espèces
pour prendre en main ce défi écologique majeur: adaptées : le gommier blanc ou acacia du Sénégal
africain. Plus qu’une bande le couvert végétal et d’offrir une source durable
plantés d’arbres et de
cultures vivrières.
Plantations d'acacia sur la Grande Muraille
176
oitation
l'expl
dans
Travailler
ˆ ET
TS
U
GO carri
ères
S des
VO
S
RT
FO
TS
IN
PO Dans le domaine de l’exploitation
S
VO
➤ Les sciences de la
existent et pourraient vous convenir.
Terre.
➤
Responsable d’exploitation
La mécanique,
Respo
géologie appliquée (5 ans après nsable
d’environnement. s de l’explo
itatio
n d’une
carriè
re.
le bac). Vous aurez à gérer des
➤ Travailler en
extérieur, en équipe
concrets.
Responsable de maintenance
: un aléa
s
des argile
t
Le retrai
te
en comp
dre
à pren
ogique
géol
par un tassement des sols. Il peut être suivi de de probabilité forte, des
Les maisons individuelles sont les plus touchées tion des bâtiments.
importante sécheresse.
passant par les ouvertures qui sont
m e n ta le s de l’ a lé a
retrait-gonflement
élaborées. Elles
permettent de
définir, en tout
t
emen
gonfl
it
retra
Argile
déshydratée.
177
Retrait et gonflement des argiles.
Les agrosystèmes :
C HA P I T R E
structure et
fonctionnement
Les fleurs de colza produisent des graines, qui sont utilisées pour fabriquer de l’huile alimentaire, du carburant
178
S'interroger avant d'aborder le chapitre
et larves d'insectes. »
er
Nos sociétés sont de plus en plus urbaines, mais nous n'en restons pas
179
étinU
Le fonctionnement
d'un agrosystème
L’agrosystème peut être considéré comme un écosystème modifié par l’agriculteur dans le but de
produire une biomasse (animale ou végétale) répondant à des exigences de qualité et de quantité.
Dans la plaine de la Limagne, en Auvergne, les Hommes ont, depuis plus de 5 000 ans,
remplacé l’écosystème* naturel (la orêt) par des agrosystèmes*, notamment des cultures de maïs.
A Fin avril
tique.
L’a g r i c u l t e u r c o n t rô l e la
progression de sa culture. Il
ravageurs du maïs.
D De septembre
C En juillet et en août
à octobre
indispensable à la réussite
(septembre), ou bien des
technique et économique de
graines parvenues à matu-
cette culture.
rité (octobre) pour l’alimen-
La productivité* du maïs
180
1
étinU
L’agriculteur compense la biomasse exportée lors de la récolte
Pour garantir une bonne productivité d’année en année, l’agriculteur doit réaliser diérents apports
afin de compenser l’exportation* de biomasse (les récoltes) et garantir la fertilité* du sol dans la durée.
IMPORTATIONS
EXPORTATIONS :
Apports naturels :
et minérale
N P K Ca
N P K Ca
engrais fumier lisier
N P K Ca
RESTITUTION :
RESTITUTION
chaumes...
*Les valeurs numériques
ABSORPTION
sont exprimées
en kg/ha/an.
N P K Ca
N P K Ca
négligeables sauf azote à
éserve du sol kg/ha
10
70
9
e
8
maïs
une orte progression de la produc-
orge
7 50
40
Ces changements sont principale-
30
4
3
20
chimiques, p ro d u i t s p hy t o s a n i -
10
1
tionnées.
1820 1840 1860 1880 1900 1920 1940 1960 1980 2000 2020
Utilisation d’insecticides
démographique.
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
Reportez-vous à la définition
fonctionnement de l’agrosystème.
en agriculture.
sans apports d’engrais.
Lexique ➥ p.296
181
étinU
Les agrosystèmes ont pour principal objecti de nourrir une population mondiale toujours plus
nombreuse. Cependant, ce ne sont pas seulement des champs destinés à produire nos aliments.
Ils peuvent prendre des ormes très diverses et produire une biomasse destinée à des usages variés.
destinée à l’alimentation.
A
provient de cages lottantes : chaque parc
182
2
étinU
Des matériaux d’origine agricole
consommatrices de ressources.
Un champ de Miscanthus
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
Présentez, sous forme d’une carte mentale, les différents des exemples proposés.
mentale claire.
Lexique ➥ p.296
183
étinU
Le onctionnement d’un agrosystème peut varier selon le site d’implantation et ses caractéristiques,
son histoire et les choix réalisés par les agriculteurs. On peut ainsi distinguer des modes de
extensif et intensif ?
gée (AOP), qui définit l’origine du lait (choix des races, biodi-
durées d’afinage*...).
50
Nombre de lactations* de 5 à 9
Jours de production
(2) Cette valeur correspond à la productivité de la vache laitière, seule valeur uti-
295
par lactation
lisée pour estimer la performance de l’animal. La productivité réelle correspond au
184
3
étinU
La production laitière intensive, tournée vers la production industrielle
110
Nombre de lactations de 2 à 3
Jours de production
348
par lactation
C Rendement écologique et productivité de la vache laitière Prim’Holstein. D Quelques valeurs moyennes d’exploitations
pour réussir
Pour comprendre les différences entre agriculture Des clés
extensive et intensive :
Comparez, dans un tableau, les deux modèles de production pour mieux rendre compte des
de production.
d’intensif.
qualitativement certains critères.
Lexique ➥ p.296
185
étinU
Les agrosystèmes terrestres reposent sur l'utilisation d’un sol cultivable, que cela soit pour une
mat
i i
n
n
Origine des sols
L’île de la Réunion, dans l’océan Indien, est la partie consommateurs (insectes, vers…) et de décomposeurs*
ressource économique de l’île est la canne à sucre ; les Après que lques an nées, l es matiè res orga nique s
sols cultivables n’occupent pourtant qu’1/5 du territoire. accumulées dans les anractuosités * de la roche
Île de la Réunion
< 50 ans
50 à 5 000 ans
enclos
5 000 à 65 000 ans
Coulées anciennes
10 km
186
4
étinU
Du premier sol au sol cultivable
0
directement sur la roche mère*. Cet hori-
20
de roche (basalte) dont la taille augmente
80
120
A Coupe d’un sol âgé d’environ 10 000 ans et son schéma d’interprétation.
a l’horizon h u m i f è re en s u r a c e
et humus ;
a
b l’horizon en dessous (30 cm à 1 m) est
de 4 m.
B Sol âgé de 250 000 ans environ et schéma d’une coupe de ce sol.
ondeur !
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
Réunion.
Lexique ➥ p.296
187
étinU
La ertilité d’un sol est sa capacité à permettre une production de biomasse : les plantes qui y
poussent doivent en eet trouver dans le sol l’eau et les éléments minéraux indispensables à
leur croissance.
mat
i i
n
n
Découvrir la faune du sol
L'appareil
Le sol est un milieu de vie dont la richesse est insoupçonnée : 1 m² de sol contient plusieurs de Berlese
produites par la lampe provoquent la uite des animaux qui tombent dans l’entonnoir puis dans
Activité pratique
Récolte d'un échantillon de microfaune d'un sol à l'aide de l'appareil de Berlese puis observation à la loupe binoculaire.
Les animaux du sol établissent un réseau trophique* basé sur la consommation de la biomasse morte.
Ces organismes détritivores* ragmentent et digèrent partiellement les débris végétaux. Leurs bactéries intestinales
transorment la matière organique non assimilée. Ils contribuent ainsi à la ormation de l’humus.
Acarien
Pseudoscorpion
Collembole
Biomasse morte
Lithobie
Lombric
188
5
étinU
Le rôle des microorganismes
2-
NO SO
3 4
2+
Fe
H O
3-
2
PO
4
+
2+
Na
Mg
NH
2+
CO 4
Ca
2
A Mycéliums* de champignon sur B Bactéries sur une feuille des mois et matière minérale libérée
Parmi les animaux du sol, les vers de terre assurent un rôle parti-
H O
H O
2
2 + 3-
2+
NH PO
Ca
4 4
2+
Fe
complexe
H O
2
+
argilo-humique K
H O
2
pour réussir
dans la fertilité du sol : Des clés
Identifiez certains êtres vivants du sol et complétez le réseau Utilisez une clé de détermination
de la faune du sol.
trophique du document .
Montrez qu’il existe un recyclage de la matière favorisant Rappelez-vous des besoins d’une
Lexique ➥ p.296
189
ca
d
s
o
t
Les agrosystèmes :
n
Bila
at
m i
i
Bilan n
n
san
nais
s
des
con
Schémas-bilans
AGROSYSTÈME :
production
– de l’eau (irrigation des cultures, alimentation des ani-
de biomasse
maux) ;
exportation
du pâturage;
de biomasse
d’intrants d’intrants
masse afin d’assurer les besoins alimentaires de l’huma-
forte faible
de produits pharmaceutiques.
productivité productivité
biomasse
vivrière commercialisée
limite la productivité (système extensif) ; au contraire, on peut
aliments
qualités reconnaissables.
Des objectifs et des modes de production très divers.
190
La formation d'un sol
3
Les sols forment une « pellicule » très fine, de quelques décimètres à quelques
mètres d’épaisseur tout au plus, à la sur face des continents. Ils résultent des inte -
nique consommée par la faune du sol, les champignons et les bactéries. La vie du
minéraux dans les sols,
cm cm
0 0
20
a
20
40
c
40 60
80
60
100
80
120
140
c
100
160
120
180
d
d d
200
d c a b
roche mère colonisée formation d’un horizon d’altération formation de nouveaux horizons et
cultivées de ioasse
de biomasse végétale, c'est-à-dire à fournir l’eau et les ions minéraux
ioasse
organismes détritivores
minérales disponibles pour les plantes, qui pourront ainsi assurer
et décomposeurs
H O
2 + 3-
La nature de la roche mère détermine en par tie les propriétés du 2+
NH PO
Ca
4 4
sol et sa fer tilité. Les sables donnent des sols plutôt pauvres, tan-
2+
H O
Fe 2
complexe
dis que les sols des régions volcaniques sont parmi les plus fer tiles.
+
argilo-humique K
Mots-clés
191
Exercices Réponses p. 290
Autoévaluation
2 QCM
réponse.
intrant :
a. l’eau de pluie ;
6 Annoter un schéma
a. uniquement de l’altération des roches ;
Substance permettant
1 a
Insecticide de lutter contre une infection
Substance permettant
2 b
Fongicide
Substance permettant de
c
Herbicide 3
Substance permettant
Antibiotique 4 d
photosynthèse
de détruire des insectes.
4 Vrai ou faux ?
sont inexactes.
d’un sol.
nismes vivants.
d. Les bactéries et champignons du sol sont responsables . Expliquez le rôle du complexe argilo-humique dans
192
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
d’un graphique
Le complexe argilo-humique, chargé négativement, retient
3-
les cations du sol ainsi que les ions phosphates (PO ). Lors À partir du graphique suivant, déterminez la perte de rende-
4
e
de fortes pluies, les ions nitrates (NO ) subissent un lessi- ment que subit chaque culture lorsqu’elle ne reçoit que /
3
vage à l’origine d’une pollution des nappes phréatiques. de ses besoins en eau ; en déduire quelle culture privilégier
En une phrase, formulez le problème posé par cette dans une région aux ressources en eau limitées.
situation.
1
Le maïs peut être cultivé pour produire de la biomasse
0,9
0,8
0,7
0,6
lé, orho
minéraux exportés et restitués au sol lors de la récolte
Masse (kg/ha)
Quantités Maïs
206 36 216 36
exportées fourrager
lors de la
Quantités Maïs
restituées fourrager
après la
Maïs grain 100 9 214 37 (KCl). Lorsque le pH du sol est trop bas (sol trop acide), il
récolte
de la chaux (Ca(OH) ).
2
Amendement Amendement
Ca(OH) 2KCl
et d’humus
leaux, bruyères…) produit une litière défavorable au déve-
2
2+
OH +
Ca
résulte est très acide. Les eaux d’infiltration entrainent K Cl
Cl
2+
+
face un horizon lessivé, très clair car très appauvri. Plus Ca
H
2H O Ca Cl
altérée un horizon d’accumulation sombre.
2 2
13 S’exprimer mathématiquement
différents horizons.
mation humaine.
7
Luzerne 8 211 6,23 × 10
6
Veaux 1 035 4,97 × 10
193
Exercices
Raisonnement scientifique
Deux expériences ont été réalisées afin de mettre en évidence les propriétés de l’humus.
Rappelez ce qu’est l’humus, et exploitez les résultats des deux expériences suivantes afin de mettre en évidence
EXPÉRIENCE 1 EXPÉRIENCE 2
Sur une terre riche en humus a été versée : Deux échantillons de même volume ont été préparés à
– à gauche, une solution diluée d’éosine (qui doit sa couleur partir d’une terre riche en humus. Puis, l’humus de l’un des
rouge à des ions négatifs) ; échantillons a été détruit en utilisant de l’eau oxygénée. Les
– à droite, une solution diluée de bleu de méthylène (qui deux échantillons ont ensuite été placés dans un entonnoir,
doit sa couleur bleue à des ions positifs). au-dessus d’une éprouvette graduée. On a alors versé la
terre riche
en humus
eau
terre privée
d’ humus
témoins
A et B.
ALO
Parcelle A Parcelle B
Surface (ha) 3 2
A AL
Récolte de blé (quintaux) 261 150
AS
LSA LAS LA
SA
% d’argile 23 26
LS LMS LM
% de limon 69 47
S SL
LLS LL
% de sables 8 27
LIMONS
DOC 2 Texture du sol et humidité utile
194
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
Les lombrics (vers de terre) sont des acteurs majeurs de la fertilité du sol.
ou d’eau.
(unité arbitraire)
Les lombrics se répar
ries :
15
du sol et consommant
la litière ;
10
horizontales, se nourris-
0 10 20 40 60 80 100
: les vers anéciques,
➂
(g/m )
se nourrissant de débris
turricules correspondent
Composition en %
à leurs déjections.
DOC 4 Reconstitution 3D des galeries de vers de terre après tomographie* aux rayons X
chercheurs visualisent
l’ é t a t des galeries de
En bleu : arrière-plan.
195
Exercices
Construire sa démarche
En 2007, les autorités rwandaises ont mis en place une politique agricole ambitieuse, destinée à favoriser le
développement économique du pays. Cette révolution « verte » se caractérise par une série de réformes agricoles
Après avoir caractérisé l’agriculture rwandaise traditionnelle, expliquez en quoi a consisté la révolution « verte »,
et de vallées.
45
caé ert
40
Le caféier est un arbuste de quelques mètres de
té
léumineuses
30
20
15
trouve toutefois à une altitude plus élevée. Ainsi,
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
(haricots, pois) afin d’accroître les revenus du pays.
Années
196
Cet exercice se présente sous la forme d’une tâche complexe :
Exercices
construisez votre propre démarche pour résoudre le problème posé.
Le graphique A présente l’évolution des surfaces cultivées, Ce tableau présente les quantités de pesticides et
de la biomasse végétale produite (toutes cultures confon- d’engrais minéraux (N, P, K) consommés au Rwanda
Engrais
minéraux (t)
Superficies (ha)
2005 160 3 400
1 000 000 6
900 000
800 000
700 000
2010 1 188 94
600 000
2012 83 5 832
400 000
200 000
2014 1 841 11 498
1
100 000
0 0
nnées
Altitude (m)
végétale ou animale.
Superficies (ha)
2 500
ALÉ
cultures céréalières cultures de manic
SÏAM
pmme de terre
SIOP
RRT
600 000 cultures de légumes secs
ÉLB
ed
et patates duces
P
cultures de ruits
ÉHT
550 000
éleage
2 000
500 000
450 000
ÉFAC
C O
TOCIRAH
400 000
AAB
1 500
TATAP
COIAM
350 000
300 000
250 000
Depuis 2007, les paysans se regroupent en coopéra- prix ont fortement augmenté : la situation alimentaire
tives de producteurs, fusionnent des champs adjacents des plus pauvres se dégrade. Les aides de l’état (prêts)
pour y pratiquer une monoculture encouragée par le sont réservées aux agriculteurs qui acceptent la nou-
d’une expropriation.
réarranger les parcelles, mettre en place les cultures
considérées comme prioritaires, transformer, distribuer Selon les chiffres officiels, 502 917 hectares ont été
et commercialiser les produits agricoles. Les paysans regroupés en 2011, soit environ 36 % de la superficie
gagnent mieux leur vie, mais ils doivent acheter les den- totale des terres agricoles. Le gouvernement vise le
rées alimentaires qu’ils ne produisent plus, et dont les regroupement de 70 % des terres agricoles d’ici à 2020.
197
Vers une
C HA P I T R E
gestion durable
des agrosystèmes
Cultiver ensemble des céréales et des arbres fruitiers est une des pistes explorées par les agronomes
198
S'interroger avant d'aborder le chapitre
Le Dust Bowl
le Danemark...»
199
étinU
Entre 1960 et 1990, pour nourrir une population rançaise agricoles se sont alors tournées vers la monoculture*
croissante et de plus en plus urbaine, plus de 15 millions intensive, basée sur le labour proond et le recours aux
d’hectares ont ait l’objet d’une politique de remembrement*. engrais minéraux (B).
la disparition de centaines de milliers de kilomètres de Ces grandes parcelles, souvent laissées nues durant l’hi-
ossés, de talus, de chemins et de haies (A). Les parcelles, ver, sont soumises aux précipitations. Le ruissellement des
auparavant consacrées à la polyculture* et à l’élevage, eaux creuse le sol et orme des ravines emportant avec elle
pouvaient dès lors accueillir des machines agricoles toujours argiles et éléments nutritis (C). Ce lessivage* conduit à une
plus grandes et puissantes. La plupart des exploitations perte d’environ 16 tonnes de matière par hectare et par an.
A Deux vues aériennes d’une même surface agricole, en Bretagne, en 1952 et en 2015.
40 000 100
90
35 000
80
30 000
70
25 000
60
20 000 50
40
15 000
30
10 000
Années
de cltres
de prairies
de l’agriculture française de 1960 à 2016. C Ravine sur une parcelle d’agriculture intensive.
200
1
étinU
Certaines pratiques agricoles nuisent à la biodiversité du sol
Les labours classiques, d’une proondeur de 30 cm, blessent les vers de terre et détruisent leurs terriers, entraînant
ombre de vers
Types de vers
Modes de culture 2
de terre ar m
160 de terre
140
épigés
A : intensif avec labour de 30 cm
(en surface)
B : extensif avec travail suerficiel 120
(dans le sol,
C : as de déchaumage et semis
80
galeries
direct*
60
verticales)
40
endogés
de matière organiue
20
(dans le sol,
galeries
0
A B C D horizontales)
Effets de quatre modes de culture sur les populations de vers de terre (données INRA).
en mesurant la quantité d’
ADN de bactéries et de champignons présents.
Quantité d’
ADN
5 6 7 8 9,5 8 11 12,5
(µg/g de sol)
La structure d’un sol correspond à la açon dont les di- à laisser circuler l’air et l’eau (A). Les sols cultivés de açon
érentes particules qui le constituent (argiles*, humus*, intensive présentent souvent une structure compacte, et
limons*, sables) s’agglomèrent entre elles. Un sol riche en parois la ormation, en surace, d’une « croûte de bat-
argiles et humus présente une structure grumeleuse apte tance» provoquée par l’impact des ortes pluies (B).
argiles
air ou eau
pour réussir
Des clés
acquises.
l’unité 2 p. 202.
Lexique ➥ p.296
201
étinU
de la fertilité du sol
Pour assurer une productivité satisaisante en culture intensive, les agriculteurs doivent
ertiliser le sol. Ils emploient à cet eet des engrais minéraux et des lisiers, à l’origine
de pollutions.
n
Quelles en sont les conséquences ? Comment la limiter ?
Eutrophisation
lixiviation
+ 3–
K PO
vées. Dans certaines conditions (apports exces- 4
phréatique
cés) disparaît.
Activité pratique
202
2
étinU
Des solutions scientifiques et technologiques
au rouge).
C D
année 6
chaumes blé
année 5 année 2
méteil d’avoine,
La rotation des cultures* et les cultures associées* colza associé
de vesce et de trèfle
aux légumineuses
sont des pratiques qui se développent à nouveau. On
légumineuses
ces dernières peuvent aussi être cultivées en asso-
extensive et intensive.
Lexique ➥ p.296
203
étinU
Certains insectes peuvent proliérer dans les cultures et y provoquer de gros dégâts.
molécules utilisées par pulvérisation sur les cultures ou en enrobage des semences
(A). Ils imprègnent tous les organes de la plante, notamment au niveau des leurs
nerveux des muscles, d’où une mort par asphyxie des insectes. Même à des doses
-9
ber le comportement des insectes, leur écondité, leur immunité et leur longévité.
Les néonicotinoïdes sont suspectés d’être l’une des causes de la disparition massive
des insectes, dont les abeilles et les bourdons, qui sont les principaux insectes pol-
linisateurs des plantes sauvages, mais aussi des cultures ruitières et légumières.
tant qu’il aut plusieurs années pour qu’ils se dégradent (B). De nombreuses études
montrent que des espèces très diverses (dont l’Homme) sont contaminées et atteintes
trices et immunitaires.
plant contenant
des néonicotinoïdes
contamination contamination
semences de colza
enrobées de
élimination des
néonicotinoïdes
insectes nuisibles
germination
et croissance
du plant
contamination des
contamination possible
vertébrés par voie
le comportement,
les semences ou par
diusion dans les
la reproduction
les résidus de cultures
nappes phréatiques
contamination
et la survie des
et cours d’eau
des arthropodes
microarthropodes
aquatiques
du sol
204
3
étinU
Un exemple de lutte intégrée contre un insecte ravageur des cultures
Les thrips (A) sont des insectes phytophages* pouvant entraîner la mort des plants de poi-
reau en les contaminant et en les aaiblissant par divers microorganismes pathogènes. Une
stratégie de lutte intégrée* peut limiter leur propagation, sans aire obligatoirement appel
aux insecticides.
A
1 Favoriser la présence des auxiliaires de culture
S u i v re ré g u l i è re m e n t
l ’ét a t de s a n té de la
100
80
On appelle seuil de nuisi-
70
60
30
plus tolérables (E). La
20
10
1 2 3 4 5 6
2 juillet 23 juillet 14 août 3 sept.
l’agriculteur.
à l’aide:
F
permettent de lutter contre les thrips (F).
selbaegasivne sétivitcA
documents proposés.
sur les cultures, sur le sol, la faune, l’être humain.
un tableau.
Lexique ➥ p.296
205
étinU
Le développement des plantes cultivées peut être compromis si des plantes sauvages, plus
vigoureuses, les concurrencent pour l’accès à la lumière, à l’eau et aux sels minéraux. Il existe
des herbicides eficaces, mais ils posent des problèmes pour notre environnement et notre
santé.
1992
de l’utilisation de
glyphosate en g/ha
37 à 154
> 154
2016
siccation* des graines. En conséquence, des traces de
cancérigène improbable
la faim et l’agriculture)
en 1992 et en 2016.
non sélectif selon l’ECA (agence
C H NO P
3 8 5
Des études ont montré récemment que le glyphosate peut
en plantes
causer la mort des embryons chez le lapin, la grenouille et
herbicide dangereux
adentices sont
selon le CC (centre international En France, l’interdiction du glyphosate en agriculture est pro-
206
4
étinU
Contrôler le développement des adventices par des pratiques culturales adaptées
des adventices sans recourir aux herbicides. L’une des plus simples
tal vivant ou mort entre les rangs de culture, comme par exemple ce
Maïs ournesol
– 10
A
– 20
– 30
– 0
– 0
– stratégie 1: l’augmentation de la densité des semis* sur le rang;
– 0
– stratégie 2: le rapprochement des rangs de culture;
– 0
– stratégie 3: le décalage des dates de semisde quelques semaines.
stratégie 1
– 0
stratégies 1 et 2
stratégies 1, 2 et 3
Diminution de la biomasse
labour évitent la remontée et la germination de graines enouies les
B d’adventices (%
années précédentes.
très superficiel.
nombre d’adventices
Une expérimentation a été menée dans le département du Nord pour
50
2
au m avant la récolte
matériels testés sont une bineuse à doigts (A) et une herse (B); la bineuse
40
pouvant intervenir à un stade plus précoce que la herse. Les résultats obte-
30
20
10
passage passages
d’herse d’herse
A B
C Résultats obtenus.
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
et très critiqué.
Présentez les arguments
le glyphosate.
des herbicides.
Lexique ➥ p.296
207
ca
d
s
o
t
Vers une gestion durable
n
Bila
at
m i
i
n
n
Bilan
s
san
des
nais
con
Schémas-bilans
Dans les pays développés, l’agriculture intensive est largement pratiquée, notamment sous
recherche d’un équilibre économique des exploitations et dans la nécessité de garantir les
Cependant, le recours massif aux intrants n’est pas sans conséquence sur notre environne -
un manque d’apports organiques, dû à une baisse du nombre d’animaux élevés dans les
un lessivage hivernal facilité par les labours profonds et la destruction des haies lors du
remembrement;
– une eutrophisation des cours d’eau, lacs et bords de mers ainsi qu’une pollution des nappes
phréatiques causées par l’utilisation de plus en plus massive d’engrais minéraux en partie
– une contamination des eaux, de l’air, du sol et des organismes vivants par de nombreuses
L’ensemble de ces facteurs (pertes des habitats naturels, pollutions, travail du sol) ont conduit
ronnement.
– la pollution des nappes phréatiques par les nitrates peut avoir de graves conséquences
sur la santé (difficultés respiratoires, cancers) notamment pour les femmes enceintes et les
nourrissons;
– de nombreux pesticides pénètrent au sein de nos organismes par voie respiratoire, mais aussi
en consommant de l’eau ou des aliments contaminés. Ces pesticides sont suspectés d’être
pement, baisse de la fertilité) mais les preuves scientifiques de leur responsabilité sont sou-
certaines pratiques culturales comme le labour profond ont des effets négatifs sur la
qualité des sols, sur la biodiversité et sur l’état général de l’environnement. La conta-
mination de notre environnement par les intrants utilisés dans les agrosystèmes est à
réduction
des élevages
travail du sol intensif
labour profond
apports massifs
faiblesse
d’engrais minéraux
des apports
pollution
organiques
aux pesticides
nappe phréatique
monocultures
208
D’une agriculture conventionnelle
2
enrichissant les sols par la culture de légumineuses capables de fixer l’azote de l’air,
– l’association d’élevage aux cultures permettant une meilleure gestion de la fertilité des sols
– une utilisation raisonnée des intrants avec des apports estimés au plus juste tout en privilé-
l’installation de bandes enherbées et de jachères fleuries. Cela permet d’absorber les excé-
dents d’engrais et d’abriter les auxiliaires des cultures, limitant ainsi le recours aux pesticides;
– les techniques de cultures simplifiées (semis direct, absence de labours...) limitant le travail
Á retenir L’un des enjeux majeurs de l’agriculture moderne est la limitation de ses
agronomique actuelle, qui s’appuie sur les avancées technologiques et sur l’étude des
aux pesticides
biodiversité favorisée
haie
recyclage de
d’engrais organiques
bande enherbée
minéraux et
et jachères fleuries
de pesticides
nappe
phréatique
excédents captés
Mots-clés
209
Exercices Réponses p. 290
Autoévaluation
5 Apprendre en s’interrogeant
1 Retour vers les problématiques
concernées.
tées par l’étude des documents de la page.
Notion Définition
2 QCM
réponse.
géré comme un écosystème particulier.
Agroforesterie
culture maraîchère :
ou d’un compétiteur.
. La perte de fertilité des sols peut être due à : que leurs dégâts soient supportables,
l’environnement.
b. la présence d’un couvert végétal en été ;
Proposez des solutions aux problèmes évoqués par le Rappelez le principe de ce type de lutte et mettez ces
sol nu en hiver
lessivage
baisse de la fertilité
prédateurs.
4 Vrai ou faux?
5. Les couverts végétaux hivernaux épuisent les sols. ne pas utiliser d’herbicides.
210
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
scientifique approprié
limitation
1 : paillage
Proposez des hypothèses pour expliquer, d’une part la
des pertes
2 : terre
ment de la parcelle.
5 : rondins (maintien
de la butte)
vent desséchant
haie
4
brise-vent
5
la hauteur de la haie
terre
sur l’environnement
12 Lire un graphique
Le g ra p h i q u e
rendements apport naturel d’azote
en blé obtenus
140
sur d i f f é re n t e s
120
5
0
soumises aux
0
mêmes conditions
2
40
culturales (travail
1
20
du sol superfi-
0 0
B Terre agricole en train d’être semée.
ciel, sans apports luzerne pois olza blé
d’engrais) et à une
la luzerne.
C Terres agricoles en bordure d’un cours d’eau.
211
Exercices
Raisonnement scientifique
Plusieurs études scientifiques menées sur des personnes vivant en milieu urbain ou rural
ont permis de mettre en évidence des effets des pesticides agricoles sur la santé humaine.
Paramètres étudiés
Spermatozoïdes par mL
106,4 23,9
de sperme (millions)
Nombre de spermatozoïdes
56,4 46,5
mobiles (%)
1 3,1
prématurées (%)
1 2,6
productivité
des cultures
productivité totale
(arbres et cultures)
azotée
sur une période de 60 années.
pertes par
Exploitez le graphique proposé pour
lixiviation
nombre d’espèces
apportés par cette technique culturale.
d’oiseaux
nombre d’espèces
Hauteur (mètre)
Douglas âgés de dix ans
tionné (C).
3
212
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
goélands
pontes de goélands a été constatée : œufs moins
en chlordécone
Martinique en 2004).
éperlans
1,04 µg/kg
goélands.
zooplancton
0,123 µg/kg
phytoplancton
0,025 µg/kg
modes de culture :
avant le semis;
En vous appuyant sur les informations fournies et sur vos de conserver un couvert végétal comme les chaumes
de la culture précédente.
connaissances, dressez le bilan de cette étude comparative.
Maïs Blé
Les valeurs sont exprimées
Consommation de fuel 34 L 35 L 22 L 20 L 12 L 6 L
162 € 37 € 93 € 104 € 69 € 56 €
Productivité moyenne 13,17 t/ha 14,4 t/ha 14,23 t/ha 6,58 t/ha 7,77 t/ha 7,97 t/ha
Matière organique présente dans le sol 89 t/ha 103 t/ha 101 t/ha
213
>
OB JECT IF
S C IE NC E S
e
la scienc
de
faire
!
l'opvt
avec
cipative
parti
à sa fertilité.
Nombre d’observations
1200
Protooe otarde
1000
Protooe êe
800
Protooe eere
600
400
200
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
Temps (années)
à la
ure
on maje
ributi
une cont
des sols
ersité
la biodiv
ce de
aissan
conn
du territoire métropolitain,
Alors… au travail !
214
ine
le doma
s dans
des métier
ˆ ET
TS
U ture
GO 'agric
ul
S de l
VO
S
RT
FO
TS
IN Il existe dans le domaine agricole de
PO
S
VO
très nombreux métiers en amont et en
extérieur au contact du
des études longues (Bac + 5), passant le plus souvent par deux années de
Conseiller agricole
mat
i i
n
n
Gérer
un agrosystème
x
jeu sérieu
Un
durable ! Vous devrez faire face à différents aléas (incendies, maladies des cultures, insectes, inondations,
Le menu de
l’évolution
économique et
écologique de
l’exploitation.
215
216
P A R T I E 4
Corps h um a i n
et sa n té
1
Devenir homme ou femme 222
2
La maîtrise de la procréation 242
3
Microorganismes et santé 266
217
Retrouver des acquis
mat
i i
n
Appareil génital
masculin
vessie
vésicule
canal
séminale
déférent
prostate
pénis
urètre
testicule
prostate.
du liquide du sperme.
mat
i i
n
Appareil génital
féminin
trompe
cavité
ovaire
utérus paroi
vessie
col
vagin
clitoris
vulve
218
Le fonctionnement cyclique de l’appareil reproducteur
mat
i i
féminin n
n
muscle ovaire
er
de l’utérus
er
des règles.
muqueuse
ours (variable de à
(paroi interne)
ours).
col de l’utérus
’ovulation a lieu à ours
28 1
27 2
26 3
25 4
24 5
6
23
7
22
8
21
9
20
19 10
18 11
17 12
16 13
15 14
période
de fécondité
un éventuel embryon.
ovulation (ovaire)
poursuite du développement
de la muqueuse utérine.
219
Retrouver des acquis
La communication hormonale
hormones.
hypophyse
récepteur
de l’hormone
fonctionnement
cellules cibles
circulation
sanguine
provoquant une modification de
de l’hormone d’hormones).
Bactéries Virus
1 Pénétration du virus
Épiderme
cellule
virus infectée
2 Virus latent ou
multiplication
Derme
du virus
et destruction possible
de la cellule
Quand elles infectent un humain, certaines Contrairement aux bactéries, les virus ne se
bactéries rencontrent des conditions divisent pas. Un virus pénètre dans une cellule
très favorables à leur survie et à leur hôte, dont il détourne la machinerie cellulaire pour
nourriture, une température de 37 °C. Or, cellule infectée par bourgeonnement, en provoquant
dans ces conditions optimales, une bactérie souvent sa mort. Une cellule peut produire des
grandit, se divise et donne naissance à deux milliers voire des millions de nouveaux virus.
220
Le système immunitaire
amygdales
dont le rôle est, entre autres, de lutter
thymus
ganglions
thymus et la moelle rouge osseuse
lymphatiques
ganglions
lymphatiques
10 µm
mœlle
osseuse
phagocyte
lymphocyte
micro-organismes
immunitaire réagit.
CONTAINATION
Les phagocytes éliminent les micro-
m e s e s
hma
e
a
m
digérant : c’est la phagocytose bactéries virus
e
antigènes
a
P
g
O
INFECTION
Si l’infection n’est pas maîtrisée, une
Phagocytes
Les anticorps se fixent et neutralisent
libère).
Lymphocytes B
DE LA BACTÉRIE
infectées si le microbe s’est introduit
exemple).
DESTRUCTION
Lymphocytes T
DE LA CELLULE INFECTÉE
221
C HA P I T R E
Devenir
homme ou femme
Garçon ou fille, homme ou femme, l’identité sexuée repose sur des bases biologiques innées
222
Une aptitude à procréer
20 m
Vivre sa sexualité
de la société.
sa sexualité.
223
étinU
À la naissance, la très grande majorité des bébés possèdent un appareil génital diérencié
e e
et organes génitaux externes d’une fille. et organes génitaux externes d’un garçon.
e e
Le sexe chromosomique* est défini dès la écondation : possible vers la 11 semaine de grossesse (13 semaine
C’est cette diérence chromosomique qui est responsable Il existe des anomalies (rares) du nombre de chromo-
du développement embryonnaire des appareils génitaux somes sexuels qui se traduisent par une perturbation
dans le sens éminin ou masculin. Dans la plupart des du bon développement des organes reproducteurs (voir
Jusqu’à la 7 semaine de grossesse, les organes génitaux L’organisation interne est également identique : les
externes ont le même aspect pour les deux sexes (A). gonades*, indiérenciées au départ, vont se spécialiser
Ensuite et progressivement, ces ébauches se développent en ovaires ou en testicules, ces derniers migrant lente-
diéremment pour ormer les appareils sexuels tels qu’ils ment dans les bourses* (B).
se présentent à la naissance.
gonades indiérenciées
(qui deviendront
futur clitoris
ou futur pénis.
tubercules labio-
scrotaux = futurs
grandes lèvres
ébauches du rein,
ou futur scrotum*
et des organes
reproducteurs
génitaux externes
(des deux sexes)
224
1
étinU
La détermination génétique du sexe
gène SRY
centromère
venant du chromosome Y à des embryons de
absence du présence du
A Structure
sufit à induire la diérenciation sexuelle mâle. Ce
gène SRY gène SRY
du chromosome Y.
gène, appelé SRY (pour Sex-determining Region
Cependant, s’il est avéré que le gène SRY joue un rôle déclen-
ovaire testicule
pendant la vie œtale. Or, il aut savoir que les ébauches génitales, ainsi
ance
la naiss
ée à
sexu
tité
L’iden
que le cerveau en développement, possèdent des récepteurs* à la tes-
ance
de naiss
n
ratio
la décla
tostérone. Très aible pendant l’enance, la sécrétion de testostérone e,
Franc
En
nt
suiva
jours
cinq
les
e dans
reprendra à partir de la puberté. En revanche, la production d’hormones ctué
ee
t
emen
atoir
oblig
doit
ment
par les ovaires au cours de la vie œtale est très aible. uche
l’acco
u
, masc
du sexe
ion
la ment
r
orte
comp
en géné
ne pose
Si cela
inin.
Concentration sanguine ou ém
lin
très
ns de
e da
arriv
e, il
lèm
en testostérone (ng/L) prob
s de
ral pa
ec un
e av
t naiss
enan
3 qu’un
cas
rares
d’am
fient
quali
cins
méde
les
que
sexe
dont
ne
orga
un
ent
souv
(le plus
bigu
très
pénis
it d’un
s’il s’ag
dire
ne peut
2 on
ris très
clito
e d’un
rair
au cont
ou
réduit
).
loppé
déve
té*.
xuali
erse
d’int
alors
parle
On
1
,
agne
Allem
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comm
pays
ins
certa
naissance Dans
e sur
crir
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rmais
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sa non
t
enan
d’un
ance
de naiss
l’acte
0 re).
neut
(sexe
elle
sexu
tion
rmina
0 1 2 3 4 5 6 7 déte
de la vie fœtale.
selbaegasivne sétivitcA
en place à la naissance :
pour réussir
Des clés
du sexe
Établissez des relations
de cause à effet.
Présentez, sous forme de schéma, l’enchaînement des événements
Lexique ➥ p.296
225
étinU
sexuels de l’adulte
Chez les filles, sous l’inluence de l’hypophyse * (voir p. 220), De la même açon, chez le garçon, les testicules deviennent
les ovaires entrent en onctionnement et produisent des onctionnels. Ils produisent de la testostérone qui agit sur
hormones, notamment des œstrogènes*. Beaucoup d’or- de nombreux organes cibles (C et D).
apparition
de la barbe
mue
développement
de la voix
œstrogènes
de la musculature
développement
des seins
anement
de la taille
développement
de la pilosité
testostérone
élargissement ovaire
du bassin
apparition
de la pilosité
testicule
A Transformations physiques chez la fille lors de la puberté. C Transformations physiques chez le garçon lors de la puberté.
Œstrogènes Testostérone
fonctionnement
utérin
pic de
pic de
croissance
croissance
premiers poils
premiers poils
pubiens
pubiens
début du début du
développement déeloppement
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
B Évolution de la production d’œstrogènes par les ovaires, D Évolution de la production de testostérone par les
de l’enfance à l’âge adulte. Les flèches verticales indiquent testicules, de l’enfance à l’âge adulte. Les flèches verticales
l’âge moyen d’apparition des caractères, mais celui-ci est indiquent l’âge moyen d’apparition des caractères, mais celui-ci
variable d’une personne à une autre. est variable d’une personne à une autre.
226
2
étinU
L’aptitude à la procréation
pas de spermatozoïdes
stock de pré-ovules
250 m 10 m ovule.
au repos
spermatozoïdes abriqués en
gl andes a n n e xe s ( p ro s t a t e *,
dans un follicule
spermatozoïdes
à la production du sperme.
30 m
1 mm
documents.
Lexique ➥ p.296
227
étinU
spermatozoïdes et de testostérone
chez l’homme.
et produisent-ils la testostérone ?
de la puberté.
B Flagelles des
spermatozoïdes
nouvellement
20 m
formés, situés
au centre du tube.
centre du tube
séminifère
50 m
spermatozoïde
diérenciation
cellulaire
multiplication
et maturation
cellulaire
cellules souches
non diérenciées
20 m paroi du tube
séminifère
de testicule.
228
3
étinU
Les cellules sécrétrices de testostérone
3
(ou cellules de Leydig).
Activité pratique
cul
é e
l
o
3
D
La production de testostérone et ses effets sur l’organisme
Testostérone
sexuel (libido*).
en testostérone (ng/dL)
600
Concentration sanguine
en testostérone (ng/dL)
500
400
300
600
200
100
0 0
0 10 20 30 40 50 60 70
0 5 10 15 20
Âge (années)
Jours
B Variation de la sécrétion de testostérone au cours de la vie C Variation de la sécrétion de testostérone sur une courte
pour réussir
Des clés
Pour comprendre la double fonction
des testicules :
et des schémas.
Caractérisez le fonctionnement des testicules par pour légender et titrer vos observations.
Lexique ➥ p.296
229
étinU
Le fonctionnement cyclique
des ovaires
cavité
cellules
folliculaires
futur ovule
3 mm
3 mm
A Follicule en croissance.
J
B Follicule mûr (diamètre: 15 mm).
à maturité.
D Corps jaune.
Après l’ovulation, le
follicule se transforme
volumineux, celui-ci
ovule
paroi de l’ovaire
3 mm
3 mm
230
4
étinU
La production des hormones ovariennes
Pendant la première phase du cycle, appelée phase olli- Ces hormones agissent sur de nombreux organes. Elles sont
culaire*, les cellules des ollicules produisent des œstro- responsables du développement des caractères sexuels
gènes. Après l’ovulation, pendant la phase lutéale*, les secondaires, elles développent la muqueuse utérine, et
cellules du corps jaune produisent deux types d’hormones: elles ont, comme chez l’homme, une action sur le cerveau,
cul
é e
l
o
3
M
folliculaires lutéales
0,25 mm 5 mm
A Modèle moléculaire
mat
i i
n
n
Les variations des taux hormonaux régulent le cycle utérin
Taux hormonaux
et cycle menstruel
corps jaune
SENNEIRAVO
follicules
progestérone
œstrogènes
œstrogènes
S E N O MR O H
règles
SURÉTU
muqueuse utérine
Taux d’hormones ovariennes au cours d’un cycle (unités arbitraires) et leur effet sur la muqueuse utérine*
selbaegasivne sétivitcA
d’hormones ovariennes,
Lexique ➥ p.296
231
étinU
Vivre sa sexualité
Si l’ensemble de l’organisme est impliqué dans la vie sexuelle, la sensation de plaisir met
En 1952, Olds et Milner explorent chez des rats une zone particu- fil électrique
suspendu par
lière du cerveau à l’aide d’une électrode* stimulatrice. La plupart des
une attache
implantée par erreur dans une autre zone cérébrale, ce qui provo-
levier
Ils implantèrent alors à plusieurs rats une électrode dans cette zone
stimulateur
Olds et Milner en conclurent qu’ils avaient localisé le centre du plaisir.
Activité pratique
tées a été identifié comme générant des sensations
septum
cortex
préfrontal
noyau
accumbens
amygdale
A Identification d’une zone plus active (IRMf, plan sagittal *). de récompense.
232
la
u t
i
m
o
i
S
5
étinU
L’implication des organes génitaux
Vue 3D
d’un clitoris
corps
caverneux
du pénis
corps
spongieux
prépuce et gland
du clitoris
nerf
pilier du clitoris
pudendal
(corps caverneux)
ouverture du vagin
(corps spongieux)
gland du pénis
pour réussir
Des clés
Lexique ➥ p.296
233
ca
d
s
o
t
n
Bila Bilan
ces
at
san
m i
i
des
nais n
con
n
s
Schémas-bilans
dans les deux sexes. Leur différenciation en organes masculins ou féminins (sexe
SRY
tion. Chez les embryons porteurs de X et Y, les gonades indifférenciées deviennent
des testicules. Chez les embryons porteurs de deux chromosomes X, les gonades
naissance
deviennent des ovaires. Le gène SRY, situé sur le chromosome Y, est déterminant:
en sa présence, les gonades deviennent des testicules. En son absence, d’autres ovaires testicules
appareil appareil
gènes s’expriment et les gonades deviennent des ovaires. Les testicules embryon-
reproducteur reproducteur
féminin masculin
puberté
œstrogènes testostérone
De la naissance à la puberté, les organes génitaux ne sont pas fonctionnels, aussi
bien chez le garçon que chez la fille. Cette période est cependant importante sur
sexe biologique
autres
d’importantes quantités d’hormones sexuelles. Celles-ci agissent sur de nombreux
composantes
identité sexuée
pement courant. Des anomalies génétiques ou hormonales peuvent entraîner
des phénotypes que l’on appelle intersexués. Il arrive aussi que des personnes ne
transidentité
Á retenir L’identité sexuée se construit sur une longue période : elle est fon-
sexuée.
testostérone
entre les tubes séminifères) sécrètent, quant à elles, la testostérone. Cette vaisseau
sanguin
sécrétion est relativement constante, il n’y pas de variations cycliques.
cellule
du tissu
interstitiel
spermatozoïdes
tube séminifère
la testostérone.
234
Le fonctionnement de l’appareil génital féminin
3
follicule
cycle (28 jours en moyenne), l’un des follicules d’un ovaire évolue jusqu’à sa
cyte (futur ovule) qu’il renferme. Ce moment se situe vers le milieu du cycle
corps jaune
appelée phase folliculaire, les cellules des follicules sécrètent des œstro-
corps jaune régresse, ce qui se traduit par une diminution du taux d’hor-
mones ovariennes.
ovulation
folliculaire lutéale
en particulier le cycle de l’utérus : les variations des sécrétions d’œstrogènes
progestérone
fin de cycle, la chute des taux d’hormones ovariennes provoque les règles
(ou menstruations).
œstrogènes
œstrogènes
ovule par cycle. Du point de vue hormonal, les follicules produisent des
0 7 14 21 28
partie.
d’hormones ovariennes.
Vivre sa sexualité
4
volonté de reproduire
de la sensation
Sur le plan biologique, les comportements sexuels sont dépendants des de plaisir
sensorielles
bral, dans toute sa complexité, joue un grand rôle. Le plaisir, qu’il soit sexuel
de plaisir
tion des zones cérébrales qui constituent ce système engendre une sensa-
tion de plaisir qui conduit à rechercher les situations qui en sont à l’origine.
une des facettes des relations que l’on peut établir avec d’autres personnes
L’activation du système de récompense.
mais recouvre aussi les aspects affectifs et psychologiques. Elle constitue une
activité sociale jouant un rôle important dans les relations entre individus.
Á retenir La vie sexuelle comporte une composante biologique, mais pas seulement.
de récompense.
Mots-clés
Cellules interstitielles Corps jaune Follicule Gène SRY Œstrogène Progestérone Système de récompense
235
Exercices Réponses p. 290
Autoévaluation
4 Apprendre en s’interrogeant
1 Retour vers les problématiques
concernées.
2 QCM
Questions Réponses
différencient-ils ? embryonnaire.
a. de façon spontanée;
C’est une structure
et Y.
Comment appelle-t-on
L’ovulation.
a. testiculaire, produisant la testostérone;
l’ovaire où le futur ovule
Comment la structure
testostérone;
testiculaire permettant
spermatozoïdes s’appelle-
a. de la testostérone;
t-elle ?
b. de la progestérone;
a. de la testostérone;
b. de la progestérone;
À engendrer une sensation
À quoi le système de
récompense sert-il ?
5. Le système de récompense:
sexuelles;
a. À la ménopause chez la femme correspond une
3 Annoter un schéma
production d’hormones sexuelles à certaines périodes
ci-dessous.
c. Les organes sexuels ont pour unique rôle de permettre
la procréation.
ovarien.
la fécondation.
6 Expliquer pourquoi:
c
dans la vie de chaque individu.
de sexe.
e
cérébral.
236
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
se produisent pas.
10 Construire un schéma
caractères
organes
gonades sexuels
génitaux
secondaires
observation et raisonner
naissance
puberté
versale).
parfaitement normale.
formations.
p. 8, justifiez l’intérêt de l’intervention chirurgicale
Aides à la résolution
niveau de l’utérus.
50 m
237
Exercices
Raisonnement scientifique
En cours de SVT, deux élèves s’intéressent à l’origine géné- Leur professeur leur donne alors des données complé-
tique du sexe, d’après leurs connaissances sur les caryotypes. mentaires: un tableau avec différents caryotypes, normaux
respondant.
some Y qui détermine si l’on est garçon ou fille.»
Exploitez les données du tableau pour valider ou infirmer les propositions des deux élèves.
45, X féminine
spermatogonies
De nombreuses études permettent de mieux comprendre les processus mis en œuvre dans le circuit de la récompense
associé au plaisir ressenti dans diverses situations, chez l’espèce humaine (pour les deux sexes) mais aussi chez d’autres
espèces animales.
À partir de ces documents, argumentez l’idée que le système de la récompense est un système complexe, et identifiez-en
quelques caractéristiques.
Il est possible d’explorer le fonctionnement cérébral par L’anticipation possible d’un gain d’argent active la zone du
la technique d’IRMf (voir p. 232) et d’y repérer les zones noyau accumbens, tandis que lors de la réception d’un gain,
cérébrales activées dans différentes conditions. c’est le cortex préfrontal qui est actif.
cérébrales du sys-
tème de ré co m -
cortex septum
pense. En répétant
périence, on constate
que ce t t e activité
amygdale
ciée à la recherche de
qu’à sa réception.
Le circuit de la récompense.
dans diverses situations (logiciel EduAnat2).
238
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
Si l’on sait caractériser un caryotype masculin grâce à la présence des chromosomes sexuels X et Y, on connait pourtant
des hommes possédant deux chromosomes X. Ce cas particulier, identifié par De la Chapelle en 1964, est rare (une nais-
En exploitant les documents et à l’aide de vos connaissances, expliquez l’origine de ce cas particulier.
mère
X X X
chromosome Y. père
ou
X Y
X Y
L o rs de la formation des
chromosome
une translocation.
échange d’un fragment
chromosome translocation
de chromosome
entre A et B
Aides à la résolution
moléculaires*, un ou plusieurs
A
lie.
syndrome de De la Chapelle. Les
mosome X.
A
B: sonde fluorescente verte spé-
parents.
239
Exercices
Construire sa démarche
Il existe une grande diversité de situations qui ne correspondent pas au développement sexuel le plus courant.
Ces cas rares permettent de mieux comprendre comment se met en place le phénotype sexuel. Il en est ainsi du
À partir de l’étude de ces documents, expliquez l’origine et les mécanismes du SICA, syndrome très rare qui
Puberté:
– Morphologie féminine.
de l’échelle de Tanner.
– Absence de règles.
– Stérilité.
inguinale).
II
III
IV
50 m
B Échelle de Tanner.
240
Cet exercice se présente sous la forme d’une tâche complexe :
Exercices
construisez votre propre démarche pour résoudre le problème posé.
tuellement. gène AR
muté
Quand il s’exprime, le gène AR
B Identification
d’une mutation
fonctionnel.
A Caryotype d’une personne atteinte du SICA. sur le chromosome X.
A Le rôle d’un récepteur hormonal. B Testostérone fixée sur le récepteur des androgènes
(visualisation moléculaire3D).
fixation de l’hormone
hormone
sur le récepteur
récepteur
testostérone
récepteur
spécifique
de l’hormone
Concentrations
en testostérone
1 0,1
réalisé, ici, sur des récepteurs
2 1
normaux et sur des récepteurs 50 50
3 10
d’une personne atteinte de SICA.
térone.
6 10 000
0 0
1 2 3 4 5 6 1 2 3 4 5 6
241
C HA P I T R E
La maîtrise
de la procréation
Hormone sexuelle de synthèse, fixée sur son récepteur (visualisation moléculaire 3D).
242
S'interroger avant d'aborder le chapitre
deux ans.
la procréation.
sociétal et individuel ?
243
étinU
et sociétales
possible d’apporter une assistance aux couples qui ne parviennent pas à procréer.
Les dates clés qui jalonnent l’histoire encore inachevée de la maîtrise de la procréation
244
1
étinU
La contraception hormonale féminine : un siècle d’histoire
arouche.
de procréation (1927).
dosée*) ;
D
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Pour mettre en relation les avancées scientifiques Des clés
et leurs applications :
documents.
permis la mise en œuvre de différentes méthodes de maîtrise
les sociétés d’aujourd’hui, en France et ailleurs dans le monde. l’utilisation de la pilule en France.
Lexique ➥ p.296
245
étinU
de contraception hormonale
LH
hypothalamus
hypophyse FSH
GnRH
FSH LH
0 7 14 21 28
FSH LH
ovaire
par l’hypophyse.
corps jaune
œstrogènes
ovulation
œstrogènes
l’évolution des ollicules des ovaires. La
l’ovulation.
neurones de l’hypothalamus*
Jours
20
10
5
sang de l’animal.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
Teps ours
246
cul
é e
l
o
3
D
2
étinU
Des hormones de synthèse proches des hormones naturelles
Comparaison œstradiol/
éthinylestradiol
Une pilule contraceptive contient pilule combinée pilule progestative
1 génération
éthinylestradiol + noréthistérone
pharmaceutiques.
2 génération lévonorgestrel
éthinylestradiol + lévonorgestrel
un œstrogène et un progestati
ou
3 génération
éthinylestradiol + désogestrel
e
pilules : c’est à partir de la ou des
4 génération
« générations » de pilules (A et e
chaque personne.
Activité pratique
mat
i i
n
n
Taux hormonaux
er
40
primé précédent.
0
1 5 9 13 17 21 25 29 3 7 11 15 19 23
Le graphique ci-contre présente les taux Jours
de la pilule contraceptive :
Expliquez en quoi le fonctionnement ovarien sera totalement apportées par les différents
documents.
modifié sous l’effet de la prise régulière d’une pilule.
sous pilule.
naturelles.
Lexique ➥ p.296
247
étinU
hormonales
Suivant leur composition, les pilules contraceptives éminines ont divers eets. D’autres moyens
hormonales ?
Les différents effets des hormones ovariennes contenues dans les contraceptifs
La prise quotidienne d’hormones ovariennes, notamment un progestati tout au long du cycle, modifie le onction-
nement du cycle utérin : ceci est particulièrement sensible sur les sécrétions du col de l’utérus (glaire cervicale*) et
utérus
B
ovulation
ovaire
A C
col de l’utérus
vagin
5 µm 5 µm
A Glaire cervicale filante* : aspect fluide pris par les C Glaire cervicale dense et épaisse : aspect
sécrétions du col de l’utérus vers le milieu d’un cycle, visqueux pris par les sécrétions du col de l’utérus
muqueuse
de l'utérus
embryon
cavté
utérne
0,6 mm
4 mm
nidation*, c’est-à dire l’implantation d’un embryon. utérine sous l’effet des contraceptifs hormonaux.
248
3
étinU
D’autres dispositifs hormonaux
réservor de
progestatf
H H
H H
Parte pouvant se fer sur les récepteurs
pour réussir
Des clés
selbaegasivne sétivitcA
précédents.
Lexique ➥ p.296
249
étinU
exceptionnelles
En cas de risque de grossesse à la suite d’un rapport sexuel non ou mal protégé (mauvaise
utilisation d’un préservati, oubli de pilule…), ou si une grossesse non désirée a commencé,
la loi rançaise autorise l’emploi de diverses méthodes pour pallier de telles situations.
Quels sont les moyens disponibles pour faire face à ces situations
après le rapport.
scolaires (A).
lévonorgestrel
ulipristal acétate
1 comprmé de 30 mg
Délai
jusqu’à 72 h (3 jours) après un rapport non protégé jusqu’à 120 h (5 jours) après un rapport non protégé
d'utilisation
Risque de
grossesse
Mode d'action
La probabilité moyenne d’une grossesse pour un couple La contraception d’urgence ne peut pas être utilisée
ertile jeune est estimée à 20 % par cycle. Cela peut comme un mode de contraception régulier. Son
paraitre peu, mais signifie qu’une grossesse est quasi utilisation doit être exceptionnelle. En eet, son
certaine au bout de quelques cycles. eficacité n’est pas garantie à 100 %. Elle peut être
grossesse.
250
4
étinU
L’interruption volontaire de grossesse
de 48 h sont nécessaires.
misoprostol.
cul
é e
l
o
3
M
Une molécule qui interfère avec le fonctionnement hormonal
Comparaison
RU 486/progestérone
pour réussir
Des clés
et de l’IVG.
Recherchez des informations utiles
du document 1.
de manière exceptionnelle.
Lexique ➥ p.296
251
étinU
L’assistance médicale
à la procréation
Qu’appelle-t-on inertilité* ?
On considère qu’un couple est inertile lorsqu’il n’arrive pas à avoir d’en-
inexpliquées féminines
mixtes
période de deux ans. On parle de stérilité* si une grossesse est considé-
7 %
33 %
Chez la emme, les principales causes d’inertilité sont les troubles de l’ovu-
39 %
21 %
(30 %) et l’obstruction* des trompes utérines suite à des inections (26 %).
masculines
L’insémination artificielle
ment anonyme. Le nombre d’enants nés à partir du
ovule
B Paillettes
utérus de sperme
cathéter : introduction
congelé.
des spermatozoïdes
col de l’utérus
directement dans la cavité Le don d’ovocytes*
utérine
vagin
Bien que représentant un espoir pour beaucoup de
252
mat
i i
n
5
étinU
La fécondation in vitro et transfert d’embryon (FIV ou FIVETE)
FIVETE
Chaque année en France, plus de 18 000 naissances sont issues d’une FIVETE avec un taux de réussite d’environ 20 %.
Les gamètes utilisés lors de la FIVETE sont le plus souvent produits par le couple mais ils peuvent être issus de dons
(3 % des FIVETE). Dans tous les cas, les embryons sont implantés chez la emme du couple en désir d’enant. En eet,
la gestation pour autrui (ou GPA, grossesse confiée à une mère « porteuse ») est interdite en France.
2 Fécondation
1 Prélèvement
Ovocytes et sperma-
de plusieurs
ovocytes après
contact et incubés à
stimulation
hormonale 1
ovaire
utérus
embryons
2
puis déposés dans la cavité
des ovocytes.
follcules mûrs
Cette technique est aussi utilisée pour recueillir des ovocytes, dans le
stimulation hormonale.
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
d’assistance médicale à la procréation exposées dans les
peuvent soulever.
autorisé et sur ce qui ne l’est pas.
Lexique ➥ p.296
253
étinU
sexuellement transmissibles
Transmises par les contacts sexuels, les IST sont en eet des maladies très contagieuses,
se transmettre par voie cutanée lors des contacts sexuels. Les symp-
tômes les plus courants sont des sensations de brûlure, douleurs abdo-
être transmises. Un seul rapport non protégé sufit pour être contaminé !
Infections virales
bactériennes un unicellulaire*
A IST dont l’incidence* est la plus importante (source OMS). B S'informer pour mieux se protéger.
12 000
matis. Cette IST est parmi les plus répandues chez les 18-24
10 000
8 000
6 000
4 000
2 000
mandations.
0
0
1
0
0
2
254
6
étinU
Les préservatifs, des moyens de contraception efficaces qui protègent des IST
L’utiliser systématiquement.
gras).
virus sont aussi responsables d’un grand nombre de cas des cancers
partcules vrales
(pluseurs centanes)
sa propagation.
(microscopie électronique).
selbaegasivne sétivitcA
sexuellement transmissibles :
pour réussir
Des clés
informations fiables.
prévention disponibles.
Lexique ➥ p.296
255
ca
d
s
o
t
n
Bila
La maîtrise de la procréation
at
m i
i
Bilan n
ces
n
san
nais
s
des
con
Schémas-bilans
Le fonctionnement des gonades (ovaires et testicules), est contrôlé par un ensemble hypothalamus
GnRH
constitué d’une petite glande hormonale, l’hypophyse, et la par tie du cer veau à
laquelle elle est reliée, l’hypothalamus. Ce dispositif est appelé complexe hypo-
hypophyse
thalamo-hypophysaire
identiques dans les deux sexes, qui stimulent le fonctionnement des ovaires et des
libération de
hormone, la GnRH, produite par des neurones de l’hypothalamus (on parle alors
LH FSH
saires dans le sang. On comprend alors que le fonctionnement des ovaires et des
ovaires ou
testicules
Le complexe hypothalamo-
gonadostimulines FSH et LH, hormones stimulant le fonctionnement des
repose sur le fait que le maintien d’un taux constant suffisam- DE GROSSESSE D’URGENCE
hormone de synthèse
ne peut pas être enceinte. Ses ovaires sont au repos, et ce sont les
celle des hormones naturelles, agissent comme des leurres sur u aent omme de eurre
complexe
hypophysaire
difficile la progression des spermatozoïdes dans les voies génitales
de permatooïde
effet de molécules qui inhibent la production des spermatozoïdes.
Lmte e paae
de permatooïde
Lmte e déeoppement
La contraception
Á retenir La connaissance des effets des hormones naturelles est à l’ori- hormonale.
256
D’autres mét hodes contraceptives
3
ale
oc
n
Le dispositif intra-utérin (DIU) est un élément en matière plastique io
c
a
préservatif
b
féminin
anneau
i
quasiment impossible. Cer tains DIU délivrent régulièrement de
è
vaginal
r
e
p
la progestérone, ce qui empêche la muqueuse utérine de se
h
sy
DIU
préservatif
développer normalement.
euq
hormonal
masculin
Infections
CONTCTIS
Sexuellement
Le préser vatif masculin et le préser vatif féminin constituent
Transmissibles
pilule
a
c
t
i
de contraception efficaces. Mais sur tout, ils constituent aussi
patch
h
implant
r
une barrière contre beaucoup d’agents responsables des infec-
o
n
a
l
tions sexuellement transmissibles (IST ), y compris le redoutable e
Les préservatifs sont des moyens de contraception qui ont l’avantage de protéger
permet de :
l’un des partenaires ne peut produire de gamètes, d’autres
favoriser la gestation ;
ont seulement une fer tilité rendue problématique pour
stimuler l’ovulation,
la production de
d’un spermatozoïde
du couple ;
Insémination ar ticielle :
apport de spermatozoïdes
tions de stérilité.
Mots-clés
257
Exercices Réponses p. 290
Autoévaluation
plule ;
e. la LH et la GnRH.
Pour chaque affirmation, choisissez l’unique bonne . Comment l’effet contraceptif de la pilule féminine s’ex-
réponse. plique-t-il ?
contraceptive masculine ?
a. stmule drectement les ovares ou les testcules ;
in vitro ?
6 Apprendre en s’interrogeant
notions concernées.
Questions Réponses
. Les préservatifs :
a. protègent des IST et sont un moyen de Comment agt la plule En supprmant le pc de LH
eceptonnelles ;
la GnRH ? de l’hypothalamus.
En prenant la place de
RU 486 ?
récepteur.
3 Utiliser un schéma
d’nfertlté.
contraceptve fémnne ?
ovarennes naturelles.
7 Vrai ou faux ?
sont inexactes.
e
d’urgence ;
f. La plule contraceptve a été mse au pont au xix
258
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
D'après une étude menée chez des donneurs de sperme responsable vis-à-vis de sa santé en prenant
seuels espacés.
de testostérone normales
absence de producton
ablaton de
l’hypophyse
testostérone
25-29 ans 78 %
ablaton de
producton de
30-34 ans 63 %
l’hypophyse +
3 spermatozoïdes et sécréton
njectons de LH
et FSH
40-44 ans 36 %
et savoir scientifique
causes
des informations
est supéreure à 15 mllons/mL.
Nombre d’individus
don de gamètes au cours d’une FIVETE.
23,2 %
7
umeurs 14 individus
et sperme du couple
31,7 %
4
donneuse
0
d’urgence.
0 à 1 1 à 2 2 à 3 3 à 4 4 à 5 5 à 6
259
Exercices
Raisonnement scientifique
– chez la femme, un blan hormonal est réalsé sur la durée d’un cycle ;
éjaculaton).
pour ce couple.
6 6
Pourcentage
de moblté des
26 % > 50 %
spermatozoïdes
après 1 h
Analyse du sperme.
700
30
20
20
500
15
15 10
300
10
100
0 0 0 0
0 3 6 9 12 15 18 21 24 0 3 6 9 12 15 18 21 24
Jours
Jours
Les valeurs normales sont représentées par les graphques p. 246 et 247.
DOC 3 Protocole proposé DOC 4 Suivi du taux d’œstrogène et de la taille des follicules
Œstrogène (nmol/L)
taille
ser le protocole suvant :
des follicules
– stmulaton hormonale chez la 9
femme et ré c u p é ra t o n du
16 mm
3 12 mm ponction des
ovocytes
2
(vor p. 253).
8 mm
0
le couple.
0 2 4 6 8 10 12 14
Jours
260
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
100
plaeo
En effet, une étude de l’agence brtannque de régulaton des
80
millepertuis
médcaments a relevé 19 cas d’nteractons entre contracep-
femmes. Ces femmes ont été suves sur pluseurs cycles, dans
20
ours
au mllepertus. La teneur sangune d’une des hormones de
synthèse de la plule a été mesurée dans les 24 h suvant la D’après P.A . Murphy, Interacton of St. John's Wort
témon.
peau par un médecn, pour une durée de 3 ans mamum. Il peut être retré à tout
La dose mnmale d'étonorgestrel que l'mplant dot délvrer pour une acton
5 semanes 65 µg/jour 0 %
1 an 40 µg/jour 0 %
2 ans 35 µg/jour 0 %
3 ans 27 µg/jour 4 %
. L’implant est considéré comme aussi efficace que la pilule : justifiez cette affir-
mation.
261
Exercices
Construire sa démarche
C’est par eemple le cas, chez l’homme, d’une malade génétque rare appelée hypogonadsme hypogonadotrope.
À partir d’éléments tirés des documents et de vos connaissances, expliquez pourquoi la pompe à GnRH
est un dispositif de traitement qui peut être recommandé pour des femmes souffrant d’anorexie mentale
La production de GnRH
1
La GnRH est une neurohormone : elle est produte par des neurones de
le tssu adpeu (la « grasse »). À partr
montré que, pour être effcace, la producton de GnRH dot suvre un tau et
pothalamus en stmulant la producton
GnRH (pg/mL)
hypothalamus
50
permet de produre une quan-
libération de
tté de leptne effcace sur
GnRH
40
l’hypothalamus. Mas s le
30 leptine
loppé, le tau
20
l’hypothalamus
l’hypophyse nsuffsant pour
10
eercer son
acton sur
0
libération de
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 l’hypotha-
hypothalamus
GnRH
hypophyse
l’homme. Pourtant, hypophyse et testcule ne semblent pas pré-
LH FSH
Cette malade se manfeste généralement par l’absence d’appar-
sexuels spermatozoïdes
secondaires
(la FSH agit directement
sur la production de
spermatozoïdes)
262
Cet exercice se présente sous la forme d’une tâche complexe :
Exercices
construisez votre propre démarche pour résoudre le problème posé.
16
12
retour
8
reproducteur.
6
4
d’une molécule, la leptne, ont été réalsés.
10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
IM
l’effcacté du tratement.
18
16
14
12
10
2,8
0
Grossesses multiples (jumeaux, triplés) 8,8 %
0 5 10 15 20 25
263
>
OB JECT IF
S C IE NC E S
:
ÊTE SANTÉ
ENQU
ALITÉ
LA SEXU
ES ET
LES JEUN
❝ On parle souvent
de la vie
monde.
C’est doubleme
les hommes. Depuis, l’âge du premier rapport sexuel a nt faux.
D’abord,
chacun
de nous est
baissé mais se stabilise, et il est pratiquement identique
unique,
dans sa sexualité
comme
mence
dès les motivatio
(source : Baromètre santé Inpes) ns qui les poussent
à leur pre
mière expérienc
e.
Souvent
les filles ont envie de plaire,
mais surtout
de ne pas déplaire
aux garçons.
? Certaine
les autres s ont aussi
, c’est
L’enfer envie de ne plus être vierges.
Cette première
relation
de
uent
contin sexuelle,
types si elle
stéréo est vécue
Les sans se donner
, avec seule
en t
por tem ment l’idée
le com d’une
sur expérienc
pes er e, n’est qu’un corps à corps
s : le
garçon sans cœur à
et des cœur
filles et amène
des raremen
t au plaisir.
et la
n
rép utatio
de sa Les garçons
souci cherchen
t une expérienc
e, et le plaisir
par est
sont
la rumeur beaucoup
de plus
peur facile à atteindre
pour eux dès les pre
Ce phé
forts. mières
ement relations
ticulièr , car chaque
éjaculatio
n est accompa
par les
ié
est amplif gnée d’un orgasme
ène .
nom
les cyber
x:
x sociau
réseau Les premiers
rapports
ne sont pas toujours
t sou agréable
s,
porten
com
ces surtout
violen pour les filles, même
s’il y a beaucoup
d’amour
.
Les choses
se font douceme
nt. On découvre
progress
i
vement
son propre
corps et ses désirs.
,
ère sexuel
caract
de textes
à ❞
ou
ages François
tie d’im e Dolto
consen « Paroles
non ement pour adolesce
fusion harcèl nts »
. Ce
ement
de harcèl
et
ssions
d’agre de
encore ns ou
ou idatio
d’intim
tes,
d’insul
forme
sous
lieu le
avoir tenue,
peut la
ence,
sur l’appar
t
, portan
iliants
s hum
ntaire ée.
comme ou suppos
ité réelle
la sexual Le recours aux moyens de contraception.
eux ou
amour
tement nce,
une
compor de-Fra
n Ile-
Régio
4 en
en 201
réalisé Les adolescentes et adolescents utilisent
dage ns
un son tio
Selon d’h umilia
e
été victim
e avoir
déclar
quatre massivement les moyens de contraception,
ne sur appa
lycéen nant
son
concer
ment
notam
en ligne,
essentiellement la pilule et le préservatif, ou
ement
harcèl eux.
et de
ou amour
sexuel
tement
son compor
ue ou une combinaison des deux : 97,7 % des femmes
physiq en mil
ieu
rence réalité
ent une
t égalem
s son
ophobe de 15 à 19 ans ayant eu une relation sexuelle
hom
ultes
Les ins
et.
via Intern
ent
lièrem avec un homme ont utilisé une méthode
e, particu
scolair
juin 2016)
–
– HCE
ité
à la sexual
cati on contraceptive.
à l’édu
t relatif
e : Rappor
(Sourc
augmente également.
100
90
80
mineures (12 000 ont recours à
60
50
ou d’idées fa u s s e s sur le 40
génitaux.
20
10
est flagrant concernant le plaisir
15-19ans 20-24 ans 25-29 ans 30-34 ans 35-39 ans 40-44 ans 45-49 ans
264
ine
le doma
s dans
des métier
ˆ ET
TS
U
réation
GO proc
S de la
VO
S
RT
FO
TS
IN Dans le domaine de la santé, il existe
PO
S
VO
divers métiers en lien avec la procréa
➤ L’observation, l’analyse,
tion et la sexualité.
l’utilisation de techniques
et d’appareils ; Sage-femme
Étud
de suivre l’évolution de la santé de la iant
e sage
-fem
attentif aux autres, établir me e
en
fais 3 anné
ant e
pass
mère et de l’enfant avant la naissance et er
un
e écho
grap
une relation de confiance ; un hi
e fem e à
me
ence
dans les jours qui suivent. Les sages- inte
.
en équipe.
Le diplôme d’état de sage-femme s’obtient après 5 années d’études
à celle qui exerce le métier. Les hommes peuvent donc être sages-femmes.
uant
pratiq
en AMP minutie et un respect scrupuleux des procédures.
nic ien
Tech
in vitro.
ati on
fécond Le technicien travaille en équipe avec des médecins et sages-femmes,
une
67),
(1903-19
ory pincus
Greg
ptive
race
e cont
la pilul
de
le père
édecin et biologiste américain, Gregory Pincus mène dès 1936 des travaux de
M recherche sur le rôle des hormones ovariennes sur l’ovulation. Au début des
contact avec Katharine McCormick, riche militante, qui finance ses travaux.
utilisant un progestatif. Cette première pilule est testée sur 265 femmes
efficace que la progestérone seule. Malgré une forte opposition des milieux
1960. Gregory Pincus meurt en 1967 d’une leucémie causée par l'exposition
265
C HA P I T R E
Microorganismes
et santé
mais aussi des virus, des champignons, vivent dans notre tube digestif (infographie).
266
S'interroger avant d'aborder le chapitre
VIH et SIDA
Le VIH (virus de
l’immunodéficience
immunitaires essentielles
pour la défense de
dépistage et la prévention
une cellule immunitaire humaine
Le microbiote intestinal
20 µm
267
étinU
On désigne ainsi des êtres vivants très divers, microscopiques et unicellulaires. Seuls certains
d’entre eux sont capables de déclencher des maladies et sont qualifiés de pathogènes.
Certains êtres vivants eucaryotes*, c'est-à-dire dont les Il existe une très grande diversité d’eucaryotes unicel-
cellules comportent des organites, sont constitués d’une lulaires : certains, comme les paramécies (voir page 10)
seule cellule (voir page 14). Les levures, par exemple, sont vivent de açon autonome, dans l’eau ou les sols humides.
des champignons unicellulaires. Certaines levures, comme D’autres au contraire se développent à l’intérieur d’un autre
Saccharomyces cerevisiae sont utilisées pour produire des organisme qui est leur hôte. S’ils lui portent préjudice, ce
deux globules
rouges (hématies)
A Levures Candida albicans, responsables de mycoses* B Plasmodium falciparum, agent du paludisme à l’intérieur
Une bactérie est constituée d’une cellule simple, sans noyau ni autre
1 µm
3,5 µm
Ces bactéries sont pourvues d’un flagelle qui leur
permet de se déplacer.
268
1
étinU
Les virus, à la limite du vivant
l’
ADN ou de l’
ARN*) et diverses autres protéines. La capside de
125 nm
bactéries. Seuls certains virus sont pathogènes pour l’être humain. (microscopie électronique, fausses couleurs).
enveloppe
(protéines)
capside (protéines)
génome
(ARN)
2 µm
couleurs).
40 nm
selbaegasivne sétivitcA
d'agents pathogènes :
Lexique ➥ p.296
269
étinU
Le VIH (virus de l’immunodéficience humaine) est, comme tous les virus, un parasite qui
doit s’introduire dans une cellule pour s’y reproduire. Il est à l’origine du SIDA (syndrome
déenses immunitaires.
mat
i i
Comment ce virus peut-il être à l'origine de l'épidémie de SIDA ? n
n
Cycle réplicatif
Chez une personne contaminée*, le VIH inecte principa- membranes du virus et de la cellule cible. Le virus injecte
lement une catégorie bien particulière de cellules immu- alors son inormation génétique qui s’intègre à l’
ADN dans
nitaires, des lymphocytes* appelés TCD4 (lymphocytes le noyau de la cellule cible. Les gènes viraux peuvent alors
T4). En eet, le VIH ne peut s’accrocher qu’à certains types détourner la machinerie cellulaire et produire un grand
génome viral
de nombreu virus (et mort de la
cellule attauée)
1 Accolement
du VIH à la
membrane du
3 Multiplication
lymphocyte T4,
du génome viral
puis injection dans
et production de
la cellule de
nouveau virus
molécules virales
(dont le génome)
2 Intégration
du génome
du noyau
cellulaire
90 nm 90 nm
A VIH accolés à la membrane B Cycle de reproduction du VIH au sein d’un lymphocyte T4. C VIH bourgeonnant
d’un lymphocyte T4, juste Une cellule infectée produit environ 1 000 nouveaux virus avant de à la surface d’un LT4.
avant leur pénétration. mourir. En phase terminale de la maladie, l’ensemble des cellules
de virus en 24 heures.
La contamination en 2017
Dans le monde :
de drogues injectables, contamination proessionnelle 1,8 million de personnes nouvellement inectées par
– de la mère à son enant au cours de la grossesse, lors 21,7 millions de personnes ont accès à des traitements.
de l’accouchement ou de l’allaitement.
270
2
étinU
De l’infection par le VIH au SIDA, une évolution lente
En l’absence de traitement, l’inection par le VIH évo- cancers, profitent d’un aaiblissement du système immu-
lue sur de nombreuses années et procède en plusieurs nitaire pour se développer. Les traitements existants per-
phases. Le SIDA est la phase ultime de l’inection au mettent de prolonger la phase asymptomatique (ou de
cours de laquelle un ensemble de maladies dites oppor- retarder le début de la phase pré-SIDA).
virus (VIH)
anticorps anti-VIH
lymphocytes T4
Primo-infection Pré-SIA
semôtpmys
Absence de symptômes
contamination
(phase asymptomatique)
par le VIH
SIA
ed
Évolution de quelques paramètres au cours du temps après l’infection par le VIH, en l’absence de traitement.
repose sur la détection dans le sang d’anticorps diri- l’autotest et au TROD, une
plus précis.
à partir d’une prise de sang ;
pour réussir
Des clés
cellules cibles.
Expliquez comment le VIH diminue les défenses de l’organisme Recherchez le rôle des différents
Lexique ➥ p.296
271
étinU
Le paludisme est la première maladie parasitaire au monde. Elle est responsable de plus de
400 000 morts par an, principalement des enants de moins de 5 ans. On estime que 40 % de
géographiques de la planète ?
genre Plasmodium (voir page 268), qui se développe, entre autres, dans les
La maladie débute par une fièvre, 8 à 30 jours après l’inection, qui peut s’ac-
(microscopie optique).
genre anophèle.
glandes salivaires
du moustique
multiplication
dans le foie
(7à 10 ours)
cellules
du foie
parasite
multiplication
rouges
d’aspirer le sang et de transmettre (cycles de 48
fécondation
le parasite. à 72 h)
cellule-œuf gamètes
gamètes
estomac
du moustique
diérentes formes
du parasite
272
3
étinU
Des populations particulièrement exposées au paludisme
Selon l’OMS*, en 2017, près de la moitié de la population Certains groupes d’individus sont plus exposés à la mala-
mondiale est exposée au risque de contracter le palu- die : les nourrissons, les enants, les emmes enceintes,
disme. On recense 219 millions de personnes atteintes et les personnes inectées par le VIH ou atteintes du SIDA,
435 000 décès. L’Arique subsaharienne est principale- les migrants et les voyageurs non immunisés.
ment touchée (92 % des cas et 80 % des décès) (rapport Dans les pays où le paludisme est endémique, l’OMS sou-
2018 sur le paludisme dans le monde). tient des programmes régionaux et nationaux qui s’e-
paludisme persistant
éradication possible
Lanka
Médicaments
Vaccination ?
antipaludiques à
À l’étude, en cours
d’évaluation en Afrique
(dérivés de la quinine)
subsaharienne,
exemple : Mosquirix
(protection partielle)
Usage de
LUTTE
répulsifs
Destruction
stagnantes habitations
5 mm
selbaegasivne sétivitcA
pour réussir
Des clés
Pour comprendre comment se propage l'agent pathogène,
Montrez comment le Plasmodium accomplit son cycle de vie et est cycle et les symptômes de la
maladie.
à l’origine des symptômes de la maladie.
Lexique ➥ p.296
273
étinU
À la découverte
du microbiote humain
Toutes les zones de notre corps en contact avec l’extérieur orment des milieux propices qui
La peau et les muqueuses* de l’organisme (nez, bouche, (levures), des archées* et des virus qui parasitent les bac-
poumons, intestin, vagin, pénis) hébergent chacune un téries (bactériophages, voir page 269).
On estime qu’il y a au total un peu plus de microorganismes mal connues, sont regroupées en cinq grands groupes qui
chez un être humain que le nombre de cellules le consti- comportent un très grand nombre d’espèces. Chaque être
tuant ! Le microbiote intestinal est le plus important de ces humain possède une diversité microbienne qui lui est propre.
12 14
Muqueuse
nasale
Peau (derrière
l’oreille)
Muqueuse
buccale
1 µm
Tube disgestif
A Muqueuse buccale.
2 µm
Peau (intérieur
recensées.
du coude)
à espèces pour une personne,
D Tube digestif.
réparties entre la salive, la langue, les
Muqueuse
responsable de gingivites*
Actinobactéries Firmicutes
abondant et diversifié.
Corynebacterium Lactobacillus
Bactéries anaérobies*, formant
excréments.
Fusobactéries
2 µm
C Muqueuse vaginale.
Se nourrissent de cellules mortes et
Certaines produisent des molécules acidophilus (en bleu). Ces bactéries fabriquent de l’acide
responsables des odeurs corporelles. lactique, à l’origine d’un pH voisin de qui empêche le
274
4
étinU
Un écosystème qui se constitue dès la naissance
microorganismes pathogènes.
Un microbiote
sifie. Le bébé « explore » les objets qui l’entourent en les portant à sa bouche. Il entre ainsi en
qui s'enrichit.
contact avec des microorganismes variés. Son microbiote est considéré comme mature à 3 ans.
À l’âge adulte, sa composition et son onctionnement sont relativement stables, même s’il
ments antibiotiques qui le dégradent. Chez les personnes âgées, il s’appauvrit légèrement.
du Burkina Faso
4 %
15 %
22 %
4 %
23 %
4 %
9 % 4 % 53 %
12 %
5 %
20 %
25 %
Bacteroïdetes Bacteroïdetes
Alistipes Prevotella
Bacteroides Xylanibacter
Burkina Faso.
Firmicutes Firmicutes
A Enfant italien.
Acetitomaculum Acetitomaculum l’âge de deux ans.
Lexique ➥ p.296
275
étinU
que nous avalons. Ils constituent une communauté complexe, qui ne nous porte pas préjudice,
L’expérimentation sur l’humain étant impossible, on a Les perturbations cessent si l’on transplante un micro-
recours à des animaux de laboratoire (souris, rats, porcs) biote à ces souris.
tions normales.
tureux ;
– elles sont plus sensibles aux inections ; élevée avec son microbiote intestinal, l’autre (à gauche),
dépourvue de microbiote.
– leurs enzymes digestives sont moins eficaces.
microbes
pathogènes
et toxines
fibres B C
microbiote
végétales
sucres
molécules
complexes
lumière
intestinale
couche
de mucus
cellules
intestinales
jonctions
vitamines
serrées
nutriments
10 µm
cellules
immunitaires
vaisseau sanguin
participe à la digestion des fibres constitue une « barrière » qui protège contre les agents permet le développement
végétales des fruits, légumes et pathogènes et les toxines* : compétition pour les et la maturation du système
permet la production de molécules participe à la maturation du tube digestif et à l'entretien cellules et production d’anticorps.
gras à courte chaîne, des vitamines fabrication de mucus protecteur des cellules de
276
5
étinU
Microbiote et système immunitaire
Souris
axénique
Normale Normale
les ganglions lymphatiques*
ganglions lymphatiques structurés
Quantité de
nitaires (voir page 221).
Faible (déficit
global)
Des observations et expériences
rate et l’intestin
espèce 1 de bactérie
cellules humaines.
HÔTE
multiplication
production
des bactéries
d’acides gras à
Espèce Espèce
de l’espèce 1
chaîne courte
A B
Neutralisme 0 0
digestion par une
espèce 2 de bactérie
Symbiose + +
Commensalisme + 0
production d’autres
Prédation
multiplication des molécules (utilisées par
+ –
certains organes
Compétition – –
de l’hôte)
– : action déavorable
la survie de l’espèce 2.
selbaegasivne sétivitcA
digestion et à l’immunité.
symbiose. Quel(s) autre(s) type(s) de relation(s) peut-on y reconnaître ? des partenaires apporte à
l’autre.
Lexique ➥ p.296
277
étinU
Les recherches sur le microbiote intestinal ont permis de montrer son rôle dans le
e n n e i r ét c a b
ment antibiotique*, destiné à combattre une inec-
abondance.
J 0 J 7 J 21 3 mois 6 mois 9 mois 12 mois 18 mois 24 mois
5
Un traitement posible :
1
Microbiote diversifié,
la transplantation fécale
équilibré.
astrorésistantes.
en détruisant certaines
bactéries (bénéfiques
ou non).
antibiotique
6
Un nouveau microbiote, équilibré,
3
Une bactérie comme
naturellement dans
l’intestin ou contaminant
4
a prise d’autres
dicile pour l’organisme, qui lui permet de se déendre
ra p i d e me n t c o n t re u ne ag re s s i o n . Elle se
antibiotique
inflammation de l’intestin
pour le patient.
tion : elle est alors néaste et occasionne irritation
278
6
étinU
Obésité et modifications du microbiote
L’obésité est une pathologie caractérisée par un excès dans certains pays, l’obésité est devenue un problème
de masse grasse. Elle est la conséquence de diérents majeur de santé publique puisqu’elle est à l’origine du
acteurs : génétique, vie sédentaire, nourriture riche en développement de maladies telles que le diabète.
Deux groupes de bactéries dominent le micro- Les microbiotes respectis de deux personnes jumelles, l’une
biote humain : les Bacteroïdetes et les Firmicutes obèse, l’autre pas, ont été prélevés et transérés à des sou-
(voir page274). Des scientifiques ont analysé le ris axéniques, qui ont été ensuite soumises au même régime
microbiote chez 12 patients obèses suivant un alimentaire, pauvre en graisses et riche en fibres. Les souris
programme de perte de poids (régime hypoca- ont été maintenues isolées après le transert (schéma B).
Pourcentage de bactéries
Firmicutes
100
Bacteroïdetes
microbiote microbiote
intestinal intestinal
80
60
40
20
0
0 12 26 52 témoin
mince
Semaines de régime
la souris la souris
couche de
autres bactéries
Faecalibacterium mucus
non pathogènes
fibres absentes
microbes
abdominales, de diarrhées, de fièvre et perdent souvent
Faecalibacterium
opportunistes
prausnitzii
du poids. Dans un cas sur deux, on est obligé d’opérer et toxines
cellules
Pas de réaction
intestinale
non
L’introduction de cette seule bactérie (voire de liquide récu-
inflammatoire
Réaction
jointives
inflammatoire
péré de leur milieu de culture), chez des souris modèles
chronique
pour réussir
Des clés
intestinal.
traitements adaptés.
Lexique ➥ p.296
279
ca
d
s
o
t
Microorganismes
n at
Bila
m i
i
n
n
s
ces et santé Bilan
san
des
nais
con
Schémas-bilans
les cellules comportent des organites). C’est le cas des levures, qui sont
Cellules eucaryotes
centaines de µm)
les eucaryotes, les bactéries échangent matière et énergie avec leur envi-
Les virus sont à la limite du monde vivant : ce sont des parasites obliga-
toires des cellules eucaryotes et des bactéries. Ils possèdent une informa-
tion génétique, mais utilisent une cellule hôte pour se reproduire, et leur
eau, air, sol, êtres vivants. La plupart sont inoffensifs. Le corps humain
Bactérie Virus
ce sont les agents de maladies infectieuses. Les agents pathogènes peuvent être des eucaryotes
(mycoses, paludisme…), des bactéries (tétanos, tuberculose…) ou des virus (grippe, SIDA…).
dans tous les milieux et sont présents dans notre environnement (air, eau). Ceux que nous
hébergeons forment notre microbiote. D’autres, pathogènes, nous parasitent et sont des
agents de maladies.
êtres vivants, leurs hôtes, qui constituent leurs milieux biologiques. Ils
Transmission
leur portent préjudice en déclenchant des maladies.
indirecte
taire. Il utilise ces cellules pour se reproduire, ce qui les détourne de leur
Microorganismes
devenu insuffisant pour permettre à la personne infectée de se défendre Humains
pathogènes
directe
acquise) est déclaré. Sans traitement, cette maladie est mortelle.
certaines espèces sont pathogènes : il infecte les cellules du foie et les digestives, sexuelles
contact entre hôtes humains, comme dans le cas de l’infection par le VIH, par
relations sexuelles, ou par l’intermédiaire d’un autre être vivant, comme l’anophèle femelle (une
espèce de moustique), dans le cas du Plasmodium. Le moustique infecté par le Plasmodium est alors
un vecteur qui transmet aux humains l’agent pathogène, ce qui permet à ce dernier d’accomplir
une partie de son cycle de développement (ou cycle évolutif ). On parle de maladie vectorielle.
280
Prévention
Les hôtes des pathogènes n’ont pas toujours les symptômes de la maladie.
Ce sont dans ce cas des porteurs sains qui peuvent transmettre l’agent
Le paludisme est une maladie endémique des zones géographiques Utilisation de produits
Préservatif
répulsifs
où les anophèles sont présents. Ce sont principalement les pays de la
leurs territoires.
Dépistage Traitement
(prévention, dépistage, traitement), actions sur l’habitat et les zones de
elle existe.
limiter la propagation des agents pathogènes.
Á retenir Les hôtes des agents pathogènes peuvent être humains ou animaux. Leur
transmission peut se faire par le milieu ambiant, directement entre humains ou indirectement
intérieur de l’intestin
mucus
microbiote de composition particulière. Les microbes
cellules de la paroi
des nutriments
Le microbiote intestinal est le plus important en production de mucus
passage de débris et
inflammations
développement et
immunitaire et intestinal
la naissance à par tir des microbiotes maternels infections
Mode de naissance, allaitement,
Le rôle du microbiote
de santé, mais chacun possède un microbiote qui lui est propre.
humain.
Le microbiote intestinal permet la digestion de glucides complexes que nous ne sommes pas
capables de digérer par nous-mêmes (fibres végétales). Il nous apporte des acides gras et des
pathogènes. Il agit sur les cellules immunitaires intestinales et permet la maturation du système
La relation entre l’organisme humain et ses microbiotes, bénéfique aux différents partenaires,
est une symbiose. Quand cet écosystème est déséquilibré, perturbé dans sa composition
et/ou son fonctionnement, des désordres métaboliques (obésité, diabète) ou des maladies
nous sont propres, formant notre microbiote avec lequel nous établissons une relation de
symbiose. Les rôles du microbiote intestinal sont multiples, indispensables dans la digestion
Mots-clés
Endémique Épidémie Microbiote Parasite Pathogène Porteur sain Prophylaxie Symbiose Vecteur
281
Exercices Réponses voir p. 290
Autoévaluation
5 Apprendre en s’interrogeant
1 Retour vers les problématiques
notions.
Notions :
Définitions :
Après avoir rappelé leurs caractéristiques, classez par
c. les lymphocytes B ;
et généralement contagieuse, au sein d'une population
donnée.
d. les lymphocytes T4.
. Un virus :
par un organisme vivant.
difficulté économique ;
entre humains.
A
. Le microbiote intestinal :
individus ;
4 Vrai ou faux ?
sont inexactes.
virus de la grippe
. Les populations humaines contaminées par le VIH sont
noyau
paludisme, car ils ont le même mode de transmission.
cellule humaine
soigner.
282
Pour travailler spécifiquement les compétences affichées Exercices
Entraînement
Cette photographie montre une bactérie, en violet, infectée Utilisez les informations du schéma pour décrire, par écrit
par des virus, en jaune (microscopie électronique). ou à l’oral, les variations constatées le long du tube digestif.
O bactéries pH aliments
2
7
x 25 000
9 Proposer une hypothèse explicative tiques, mais ces derniers ont les mêmes inconvénients
virus peut contaminer le porc et les humains en empruntant Des chercheurs ont testé l’efficacité d’un probiotique, le
le circuit bleu sur le schéma ci-dessous. Les responsables Levucell®, complément alimentaire formé de microorga-
de la santé craignent l’apparition d’une nouvelle souche nismes (bactéries, levures) vivants. Ils ont mesuré au cours
de virus qui se propagerait rapidement entre humains et de jours d’expérience les chances de survie d’abeilles
pourrait être très virulente. infectées ou non par le Nosema avec ou sans Levucell®.
sauvages,
100
virus de la grippe humaine
porteurs
80
non malades
Homme contaminé
directement par la
60
grippe du poulet
Oiseaux
domestiques,
40
témoin
contaminés,
Nosema
malades
20
Levuce
Homme contaminé
du virus de 0
souche de virus
la grippe du
0 5 10 15 20 25
poulet et du
virus de la
Temps (jour)
grippe
Test d’un probiotique, le Levucell®, sur des abeilles
humaine
Proposez une hypothèse permettant d’expliquer la Exploitez les courbes obtenues pour montrer l’intérêt d’uti-
formation d’une nouvelle souche. liser ce probiotique pour favoriser la survie des abeilles.
283
Exercices
Raisonnement scientifique
Dans les jours qui suivent la piqûre (3 à 30 jours), une plaque rouge,
de petits mammifères
de la bactérie Borrelia.
ne tique peut pondre
passe qu’environ trois semaines sur ses
Larve
végétation ou dans un terrier. Les adultes
Œufs Nymphe
Adulte
63
59
19
25 281
332
37 12
19
0 38
126
79
Taux de boisement
292 moins de 15 %
617
105 entre 15 et 25 %
156
incidence pour
entre 25 et 35 %
100 000 habitants
entre 35 et 45 %
0 - 28
59
45 % et plus
29 - 65
30
56
66 - 89
22
90 - 157
158 - 350
32
> 350
. Expliquez pourquoi la maladie de Lyme est considérée comme une maladie vectorielle et
284
Des exercices pour résoudre un problème en mobilisant ses connaissances et compétences Exercices
Clostridium difficile est une bactérie qui peut vivre de manière inoffen-
sive dans le côlon et fait partie du microbiote ; mais elle peut aussi
infections nosocomiales.
0,5 µm
en milieu hospitalier
provoquant
antibiotique
des diarrhées.
Clostridium difficile survit dans la nature
Bactérie et spores
sous forme de spores, retrouvées en par-
Clostridium
Clostridium dicile
Les soignants jouent seulement un rôle
qui se multiplie
de vecteur de transmission.
dans l’intestin.
diversité du
La prescription d’antibiotique(s) consti-
microbiote
tue l’un des traitements proposés dans
intestinal
l’infection par Clostridium difficile
représentation
la même dose d’antibiotique (90 micro-
schématique de
moles) 24 heures après la prise.
cette diversité
10 000 000
1 000
0
le microbiote intestinal, Paul D. Cotter,
. Exploitez les documents pour déterminer l’antibiotique le plus judicieux à prescrire pour
. Indiquez quelles mesures préventives doivent être respectées pour limiter au maximum les
infections nosocomiales.
285
Exercices
Construire sa démarche
de moustiques.
Surface
la teneur en eau de l’organisme.
de la peau
Épiderme
pore cutané
(sueur)
poil
constituant le microbiote cutané. Celui-ci colonise aussi
sébacée
(fabriquant le sébum, substance lipidique « huileuse » qui
sudoripare
du microbiote cutané).
méthanethiol
Molécule
(odeur d’ail,
H SH
précurseur
La sueur fraîchement émise par les glandes
de soufre)
inodore
H
sudoripares est inodore. Elle contient en abondance
enzymes
Bactérie H
responsables de l’odeur corporelle, agréable ou pas (odeur âcre,
Acide
aigre)
(ammoniac, acides divers).
volatil
odorant
Certaines bactéries transforment des molécules
isovalérique
des propionibactéries en acide propionique et dioxyde
H (odeur rance,
de carbone (CO ).
2
de fromage)
286
Cet exercice se présente sous la forme d’une tâche complexe :
Exercices
construisez votre propre démarche pour résoudre le problème posé.
Une équipe de chercheurs s’est demandé s’il existait une Ils ont prélevé les bactéries et les odeurs qu’elles génèrent
relation entre composition du microbiote et attractivité pour au niveau de la plante des pieds des volontaires, en y frot-
les femelles de moustiques de l’espèce vectrice du palu- tant des billes de verre fixées sur un support pendant 10
Ils ont fait appel à 48 hommes volontaires à qui ils ont Les billes ont été placées dans l’un des tunnels d’un olfac-
demandé, pendant les jours qui ont précédé l’expérience : tomètre « à double choix ». Il s’agit d’un dispositif en forme
– de s’abstenir de boire de la bière (ou autre boisson de Y dont chacun des « bras » permet d’introduire pour l’un,
alcoolisée) et de bannir de leur alimentation l’ail, l’oi- soit une main, soit le dispositif avec les billes de verre, et
– de s’abstenir d’utiliser un savon ou un détergent en se volatil connu pour être repéré et attirer les moustiques).
douchant, mais de faire un simple rinçage ; À l’autre extrémité (non visible sur la photo) sont intro-
– de ne pas utiliser de déodorant quelconque ; duits les moustiques femelles. Les chercheurs ont évalué
– de s’obliger à porter pendant deux jours des chaus- le nombre de moustiques attirés dans chacun des tunnels,
settes de nylon stérilisées fournies par le laboratoire, puis ont calculé et attribué un degré d’attractivité pour cha-
Résultats :
Coecient statistique 2
0,20
3 ont été utilisés pour déterminer les profils bactériens
HA
0
compte différents facteurs (abondance, espèces ou
-0,10
1
2 PA eu attractis
HA auteent
Coecient statistique 1
Diérents genres de
chez les PA et les HA.
1 Variovora
bactéries identifiés
2 seudoonas
est orteent associée à un Analyse des profils bactériens des individus hautement
4 etotricia
des rofis
5 cidobacteria et non attractifs pour les anophèles femelles.
287
>
OB JECT IF
S C IE NC E S
llents
, exce
tiques
Les mous
ieuses
dies infect
de mala
eurs
vect
L’anophèl
e, vecteur
du paludism
e.
Il existe
plus de 400 espèces
d’anophè
les, dont une
soixanta
ine peuvent
transme
ttre l’agent
pathogèn
e
du paludism
e.
Caractèr
es distinctif
s :
penchée
vers le support
et l’abdome
n « en l’air » ;
– présence
de discrète
s « écailles
» noires
et
blanches
sur les ailes.
Les anophèle
s sont présents
dans toute
». la
n
« commu
ique France,
le moust mais les
s, mesures
pipien prises
Culex depuis
plusieur
s
décennie
s font que
: le risque
ctifs de transmis
distin sion
tères du
Carac
paludism
; e est nul
à 7 mm (sauf
: 5 en Guyane
gros et à
vement Mayotte
).
– relati
s
longue
, ailes Les seuls
annelé cas
en brun de paludism
e
– abdom en France
métropo
litaine
s. sont des
arente cas importés
et transp de pays où sévit le
ine.
polita
métro paludism
en France e.
ue
répand
la plus
Espèce
du
(fièvre
Nile
du West
le virus
ettre
transm
Peut
ent les
palem
e princi
qui infect
ntal),
Nil occide
.
espèce
ent notre
ellem
et éventu
x,
oiseau ains.
hum
êtres
entre
ission
de transm
a pas
il n’y
Mais
– petite taille
(2 à 5 mm au
maximum) ;
– silencieux,
piqûre assez
Sa piqûre est
Présence du moustique tigre en France
généralement inoffensive
métropolitaine, en 2018.
51 départements métropolitains.
288
ine
le doma
dans
Travailler
ˆ ET
TS e
GO
U iologi
S la microb
VO de
S
RT
FO
TS
IN
PO
S
VO
Dans le domaine de la santé ou de
➤ Le monde des
la recherche scientifique, il existe
microbes vous
divers métiers qui font appel à la
intéresse.
microbiologie.
Médecin, généraliste
aux maladies, aux
ou spécialiste
relations entre
rigoureux, travailleur.
épidémies.
centrale à la biologie.
Microbiologiste
de l’INRA
heuse
Cherc
de recherche ou dans un laboratoire d’analyses médicales. Les
che
la Recher
de
Nat ional
t
(Institu
confiné
en milieu études de biologie durent 5 à 8 années après le baccalauréat.
ant
travaill
mique)
Agrono
al.
iote intestin
le microb
sur
ages,
érioph
Les bact
es virus ont plutôt mauvaise presse, car ils sont La phagothérapie est
les ans. Ces virus pathogènes pour l’être humain ne ennemis n a t u re l s des
constituent qu’une infime partie de ceux présents sur bactéries pour les détruire.
notre planète. En effet, les virus sont très diversifiés Cette technique a été développée
ant
infect
ages
rioph
Bacté
e
et colonisent tous les milieux en infectant animaux, au début du xx siècle, mais l’arrivée
ie.
bactér
une
Ces dernières sont la cible de bactériophages d’utilisation, l’a fait tomber dans l’oubli (sauf en
(signifiant littéralement « mangeurs de bactéries »). Géorgie où cette technique est couramment utilisée
Ces virus sont capables de s’attacher spécifiquement en médecine). Cette stratégie permet donc de
à une espèce de bactérie donnée (mais pas aux n'attaquer que la bactérie pathogène contrairement
cellules humaines). Ils injectent leur matériel aux antibiotiques à large spectre. Elle connaît un
génétique dans la bactérie cible puis s’y multiplient regain d’intérêt avec l’apparition des bactéries
et la libération de nouveaux phages. Présents dans qui pourraient alors être détruites de façon ciblée.
289
s
igé
Corr Corrigés, explications et conseils pour les exercices d'autoévaluation
cope optique.
P A R T I E 1
a: nucléotide
les chloroplastes.
4
celles-ci sont souvent définies comme l’unité Questions à réponse courte
Photographie 2 :
structurale du vivant. Pourtant l’organisation
1. Les deu chaînes d’
ADN sont complémentaires:
ce l l u l e s s ’ o rg a n i s e n t- e l l e s pour a s s u re r
2. Deu cellules d’un même organisme ont la
d: membrane plasmique (ou cellulaire)
les fo n c t io n s v it a l e s chez un o rg a n is m e
même information génétique, mais chacune
Titre: Une cellule animaleobservée au micros-
Les réponses apportées: qui peut être utilisée: on dit alors qu’il s’eprime.
Chez les organismes pluricellulaires, les cellules Mais un gène peut aussi rester ineploité.
6
Vrai ou faux ?
organites, qui peuvent différer d’une cellule à a. Faux. La quasi-totalité des organismes utilisent
fonctions.
l’autre. Par eemple, les cellules des parties l’ADN comme support de leur information
en organe.
matrice etracellulaire. Les fonctions vitales
Il suffit donc de remplacer les A par T (et inver-
7
Apprendre en s’interrogeant
qui sont souvent composés de plusieurs tissus.
sement).
Pour vous améliorer, vous pouvez vous reporter c. Vrai. Un gène est une information. Il ne
2
QCM
au bilan du chapitre ou au leique (p. 2). s’eprime pas toujours.
Chapitre 2
2: revoir l’unité . d’ADN. Une molécule d’ADN contient plusieurs
4: revoir l’unité 2 et le schéma bilan. e. Faux. Une cellule n’eprime qu’une toute petite
ce paradoe?
4. Les neurones, les cellules du foie, les cellules c. Parce que l’autre brin est complémentaire
4
Retrouver les mots qui les nucléotides qui constitue un message. Les
e. Car l’ordre dans lequel se succèdent les
cellulaire.
très longue molécule d’ADN qui peut porter
3. Unicellulaire
1
2: voir l’unité 2 et le schéma bilan. Retour vers les problématiques
a: membrane et paroi cellulaire (à ce niveau de
grossissement il est impossible de distinguer la 3 : rechercher les règles de complémentarité Les questions posées:
membrane cellulaire qui est accolée à la paroi ) (unité 2 et bilan), attention à bien identifier la
Les cellules d’un organisme ont besoin de
c: noyau 4: voir les unités 3 et 4, relier le bilan. comment une cellule se procure cette matière et
290
igés
Corr
cette énergie. Quelles sont les matières utilisées autotrophes. D’une façon plus générale, tous 3. Le concept d’espèce a changé au cours de
ou produites, d’où vient l’énergie nécessaire? Le les êtres vivants échangent de la matière et de l’histoire. Alors qu’il reposait sur les critères de
cas d’une plante verte pose question: comment l’énergie avec leur environnement. ressemblance et de reproduction à l’identique
peut-elle grandir alors qu’elle n’est alimentée durant l’Antiquité, la définition a évolué. De nos
2. Dans une cellule, chacune des réactions
qu’avec de l’eau minérale ? Pourquoi lui faut-il jours, le critère le plus opérationnel est celui
biochimiques du métabolisme n é ce s s i t e
de la lumière ? Pourquoi produit-elle alors des de l’interfécondité. Ainsi, une espèce est une
l’intervention d’une enzyme. Ainsi, l’impossibilité
3
Rédiger des phrases avec les mots
notamment pour produire de l’énergie, par
métaboliques: elles relient alors différentes voies
chlorophylliennes sont autotrophes : par niveau : l’échelle des écosystèmes, celle des
l’autre. Le glucose produit par la photosynthèse
d’eau. Elles peuvent ensuite les utiliser pour mutations qui produisent de nouveau allèles.
la respiration pour produire de l’énergie.
4
7 Reconnaître une notion
par respiration. Identifier
2
QCM
photographies est celle des espèces. En effet,
d’oygène; 2 atomes d’hydrogène.
Les bonnes réponses sont: 1c; 2b; 3d; 4d des différences morphologiques sont visibles :
5
Chapitre 1 Apprendre en s’interrogeant
2. Voir p. 5 et 5 ce qu’est une enzyme. Posez-
1
Retour vers les problématiques
au bilan du chapitre ou au leique (p. 2).
sède ou non l’enzyme tyrosinase, ou encore ce
6
Annoter un schéma
duisent davantage ou moins. On peut se demander ce que recouvre le terme
3. Voir p. 55 ce qu’est une mitochondrie et de biodiversité et quelle est l’origine de cette gène
4. Une cellule chlorophyllienne peut réaliser la utilisé pour décrire la biodiversité. Quels sont Titre possible: L’origine de la diversité génétique
photosynthèse (elle possède des chloroplastes), donc les critères permettant de définir une chez les escargots.
mais elle pratique aussi la respiration (elle pos- espèce? Voir le schéma du bilan.
une photographie
et des individus. La diversité entre individus 1
Retour vers les problématiques
4
Vrai ou Faux? individus peuvent se reproduire et engendrer
Concernant le bouleversement de la vie qui
2. Vrai. Les parties non vertes des plantes 4 % des espèces marines ? Qu’en est-il des
2
QCM
(racines par eemple) n’ont pas de chloroplastes espèces terrestres: ont-elles aussi disparu dans
et ont donc un métabolisme hétérotrophe. Les bonnes réponses sont: 1d; 2b; 3d les mêmes proportions? Pourquoi les espèces
3. Faux. Le glucose est une molécule organique 1. Il eiste trois niveau de biodiversité (des vivant sur le fond furent-elles les plus touchées?
parmi d’autres (protéines et lipides par eemple écosystèmes, des espèces et des individus). Comment eplique-t-on que quelques espèces
ne contiennent pas de glucose). Revoir les unités et 2. ont échappé à cette crise ? Que deviennent
5
Apprendre en s’interrogeant
Les réponses apportées:
des conditions physicochimiques (telles que
Pour vous améliorer, vous pouvez vous reporter La biodiversité passée peut être reconstituée
la température ou la pluviométrie) et par la
au bilan du chapitre ou au leique (p. 2). grâce au fossiles animau et végétau trouvés
communauté d’êtres vivants qui y vivent. Les
trois niveau de biodiversité sont emboités les dans les roches. Cependant, la rareté et l’état
6
Expliquer pourquoi
uns dans les autres et peuvent être observés de conservation des traces fossiles retrouvées
1. Les êtres hétérotrophes ont besoin des aussi bien à la surface des continents que dans limitent la validité des reconstitutions.
matières organiques produites par les êtres les océans (revoir l’unité ). Il y a 250 millions d’années la biodiversité a connu
291
igés
Corr
une crise biologique, la plus importante des cinq Lorsque la sélection concerne des caractères qui individu trouve un partenaire seuel. Elle peut
que la Terre ait connu jusqu’à présent. Ces crises conditionnent la formation de couples, alors il aussi favoriser les naissances (protection, nid,
résultent de la conjonction de plusieurs causes, peut y avoir sélection de caractères etravagants abri …) et le développement des jeunes (ali-
climatiques, astronomiques, géologiques… Les comme des marqueurs de haute valeur génétique mentation).
conditions de vie sur Terre changent alors auprès de l’autre see. On parle de sélection
d. En effet, la sélection naturelle favorise les indi-
2
QCM
elles disparaissent. Les espèces survivantes se
ainsi être sélectionnée. Au cours du temps, la
2
QCM
sélection naturelle. e. Les individus qui possèdent un allèle présen-
Les bonnes réponses sont: 1b; 2d; 3c; 4c; 5c tant un avantage se reproduisent plus que ceu
3 : voir l’unité 4 et le rôle de la communication
2. Revoir les p. à 0 sur la crise biologique f. Car, comme pour la sélection naturelle, les indi-
3
Vrai ou faux? vidus qui possèdent certains caractères auront
Crétacé-Paléocène qui a permis de définir ce
qu’est une crise. Ne confondez pas cette crise une plus grande probabilité de se reproduire.
1. Faux. Au contraire, plus une population est
avec la définition générale d’une crise. petite et plus la dérive génétique est importante.
3. Revoir notamment la rapidité de l’etinction Dans une grande population, la dérive a peu
P A R T I E 3
4. Un changement de b i o d i v e rs i t é n’est 2. Faux. Des évènements de spéciation peuvent
soit ! En revanche, populations, espèces et en lien avec une séparation écologique (voir
Chapitre 1
écosystèmes, c’est-à-dire les trois échelles de la l’eemple des chenilles processionnaires p. 24).
1
biodiversité, sont touchés par ces modifications. 3. Vrai. C’est par eemple le cas des caractères Retour vers les problématiques
3
Retrouver des notions importantes
se forment les roches qui composent ces pay-
4
Exprimer une idée importante
Des indice s com me : « a pparu… d évore
sages? De quoi sont-elles faites? Comment se
4
Apprendre en s’interrogeant d’un message depuis un organisme émetteur
Les réponses apportées:
message.
5
Commenter un schéma
tions locales (climat, végétation…) eplique leur
5
Apprendre en s’interrogeant
1. Crise biologique. Revoir la définition d’une crise diversité. L’eau joue un rôle majeur comme fac-
1. Population initiale.
lequel s’effectue la sédimentation à l’origine de
mis à part) et les foraminifères globotruncanidés.
2
QCM
Dans une population initiale, si une mutation qui
cette radiation, les mammifères et les oiseau.
Chapitre 3
de cet allèle mutant va augmenter de génération
secondaires comme les argiles (unité 2 doc. 3).
Parfois, des êtres vivants possèdent des rapport au individus qui n’ont pas cette mutation.
êtres vivants qui se reproduisent plus que les naturelle et de la dérive génétique propres à
surface terrestre.
autres transmettent donc plus leurs caractères chaque groupe. À la longue, il est possible que
particules solides).
mécanismes d’évolution liés au hasard eistent c. Dans le monde animal, la communication
également. intraspécifique est souvent nécessaire pour qu’un e. Dépôt des particules sédimentaires.
292
igés
Corr
a. Formation d’un sédiment riche en eau et modèles agricoles ? Quelles en sont les moda-
2
QCM
2
QCM
6
Annoter un schéma
4
Retrouver des notions importantes
Les bonnes réponses sont: 1b; 2c; 3d
à associer à chacun :
C : diaclases.
Aléa Risque Prévention pouvez
proviennent de l’agrosystème lui-même. L’apport
eigences climatiques.
océaniques constante
entre la roche, les êtres vivants (végétau,
6
Légender un schéma c. Faux. Les animau du sol fragmentent
responsables de la décomposition.
1. Présence d’une roche eploitable
Après etraction et cuisson, les pigments étaient
sont possibles. Les roches détritiques nous 3. Transport des roches etraites sur le site
recherchés.
B = Horizon d’altération
auquel les hommes doivent faire face, elle
C = Roche mère
constitue un risque naturel. L’avancée du
p. 3.
coupe de sol.
les éboulements dans les zones de montagne
Chapitre 3
sont des aléas géologiques faisant courir des
6
Annoter un schéma
risques au populations locales. Des mesures
1
Retour vers les problématiques
de prévention doivent être prises à cette À partir de la case « photosynthèse », on doit
insuffisantes pour éliminer le risque. Des Quels besoins humains l’agriculture permet-elle biomasse végétale vivante / biomasse végétale
mesures à grande échelle doivent être mises de satisfaire ? Quels sont les principau types morte / détritivores / humus / décomposeurs/
293
igés
Corr
voire améliorent la fertilité du sol. Les engrais par quels mécanismes et quelles structures ces
7
Expliciter des notions importantes
Le lessivage des sols laissés nus en hiver pro- déterminée en partie génétiquement, et en partie
voque une perte de fertilité: on peut y remédier sous l’influence du contete éducatif, socioculturel
organiques.
2. Revoir l’unité 3.
riau (bois, tetiles) puis de combustibles (bois,
5. Revoir l’unité 5.
permettre la fabrication de molécules pharma-
ceutiques.
a. vaisseau sanguin
tien de la fertilité du sol car il est capable de rete-
l’hormone testostérone
nécessaires au développement des plantes.
tube séminifère.
séminifère
e. tube séminifère
provoqués par l’agriculture intensive sur notre 5. Faux. Les couverts végétau se développent
environnement (fertilité du sol, biodiversité, peu en hiver et protègent les sols du lessivage.
4
Apprendre en s’interrogeant
chimiques) ainsi que sur les solutions à envisager Pour vous améliorer, vous pouvez vous reporter
pour les limiter ou les résoudre. au bilan du chapitre ou au leique (p. 2).
5
Vrai ou faux?
7
Questions à réponses courtes
de maladies diverses chez l’être humain. Les
à la ménopause chez les femmes).
pratiques culturales intensives aboutissent aussi 1. La réintroduction des haies favorise la biodi-
b. Faux. Le comportement seuel humain est
à une baisse de la fertilité des sols. versité animale (donc la présence d’auiliaires
associé à des facteurs psychoaffectifs et il
près des cours d’eau, une utilisation raisonnée 2. Une molécule d’insecticide utilisée dans un
de procurer des sensations de plaisir, ce qui peut
des engrais, le développement d’une lutte inté- champ peut être emportée par les eau de pluie
favoriser la procréation.
grée contre les ravageurs avec utilisation des jusque dans les cours d’eau puis assimilée par
auiliaires de culture et de produits phytosani- les animau d’une chaîne alimentaire aquatique.
2
QCM
3. La lutte intégrée peut permettre d’éviter
survenue des règles). Les deu cycles ont donc
mécanique).
développement). L’eutrophisation peut aboutir
chromosomique et génétique déterminé dès la
P A R T I E 4
(revoir l’unité 2).
psychologiques.
6
de la parcelle maraîchère, elles ne peuvent
Chapitre 1 Expliquer pourquoi
provoquer de perte de fertilité sur celle-ci. La a. C’est lors de la puberté que se produisent
1
Retour vers les problématiques
jachère fleurie attire des auiliaires de culture des changements physiques et psychoaffectifs
Certains auiliaires favorisent la pollinisation On sait que les individus naissent le plus souvent reproducteurs : sous l’influence des hormones
des plantes donc la productivité de la culture fille ou garçon, mais que cette identité seuée seuelles, les caractères seuels secondaires
(revoir l’unité 3). évolue avec le temps. On peut se demander se mettent en place, le cerveau se féminise ou
3. La liiviation est une perte des éléments quels sont les éléments qui déterminent l’identité se masculinise, et les relations avec l’entourage
minérau emportés par les eau d’infiltration. seuée et comment celle-ci se met en place. se modifient.
Les couverts végétau en été comme en hiver On sait aussi que la capacité à procréer dépend de b. Il arrive que la perception de son propre see
limitent la liiviation et le lessivage, ils protègent la production de gamètes. On peut se demander ne corresponde pas à la réalité biologique de
294
igés
Corr
celui-ci (identité seuée). On parle dans ce cas c. Sans pilule, il va y avoir une ovulation en
2
Classer dans l’ordre
de transidentité, et cette situation peut conduire réponse au pic de LH agissant sur les ovaires.
à l’envie ou au besoin de changer de see. Avec pilule, il n’y pas de pic de LH et donc pas
d’ovulation.
c. Le see biologique dépend des organes seuels
e. La GnRH est libérée par l’hypothalamus et va µm, sans noyau, ni organite, dont l’information
agir sur l’hypophyse qui produira alors de la LH. génétique est au contact direct du cytoplasme
cérébrales interconnectées.
Chapitre 2 5
Questions à réponse courte de quelques dizaines ou centaines de nm, qui
1. Le pic de LH.
1
Retour vers les problématiques
pour se multiplier (voir leique p. 2 et unité ).
ou au contraire être confronté à une grossesse Les bonnes réponses sont: 1d; 2d; 3c; 4b
non désirée. Quelles solutions eiste-t-il dans 1: voir l’unité 2 et le bilan.
l’infertilité?
3: voir l’unité 3 et bilan.
d’un embryon très difficiles.
avoir un enfant.
Il eiste diverses techniques d’assistance
à humain par «échanges» de fluides contaminés,
6
fécondation in vitro). Les méthodes contraceptives Apprendre en s’interrogeant
2. Faux. Les bactéries du microbiote constituent
FSH.
de la contraception, le recours à l’interruption
gène responsable mais aussi sur les bactéries
volontaire de la grossesse est possible. b. Vrai. C’est ce qui entraine les effets secondaires
bénéfiques du microbiote, entraînant son désé-
2
QCM
c. Faux. Les tau sont de l’ordre de 20 %. tinau corrigés par multiplication des bactéries
1 : revoir les acquis du collège ainsi que le par prise de composants du microbiote (gélules)
de spermatozoïdes, mais différentes mises au
correspondantes: 1d / 2f / 3a / 4e / 5b / 6c
3
Utiliser un schéma
Chapitre 3 En cas d’erreur, reportez-vous au bilan ou au
leique.
Pilule ➝ abc (supprime l’ovulation, modifie la
1
muqueuse utérine ainsi que la consistance de Retour vers les problématiques
6
Mettre dans un ordre logique
la glaire cervicale).
de la cellule cible.
DIU hormonal ➝ bc sont ces microbes ? Comment s’introduisent-
b. La contraception d’urgence est à utiliser en comme les levures ou les parasites. Certains
cas de recours, tel qu’un oubli de la contracep- sont pathogènes et agents de maladies. La
tion par eemple : le dosage élevé perturbe le contamination peut se faire directement ou par
fonctionnement hormonal et peut provoquer des un vecteur animal comme le moustique femelle.
effets secondaires. De plus, son efficacité n’est D’autres, au contraire, vivent en symbiose dans
pas totalement garantie. La contraception régu- notre corps, comme les microorganismes de
lière, si elle est adaptée et prise correctement, notre microbiote intestinal. Ils ont des rôles
est très fiable et ne présente pas d’effets secon- multiples et bénéfiques dans notre digestion et
295
e
iqu
Lex
aujourd’hui disparus, munis d’une coquille Autotrophe : Caractérise un être vivant ou une
et eau).
Ensemble des techniques qui permettent
Abeille butineuse : Abeille qui va chercher le
environnemental donné.
A n d ro g è n e : Hormone, naturelle ou de
Actualisme : Théorie qui postule que les lois
maturation des fromages au cours de laquelle Bénigne (bénin) : Sans conséquence grave.
dans lequel l’agrosystème est considéré écosystèmes, des espèces ou au sein d’une
un antigène.
Albinisme : Anomalie due à l’incapacité des il correspond au ensembles biologiques les
roches.
Amidon : Glucide complee, polymère du les crustacés et les myriapodes. non, qui permet de distinguer deu individus.
Ammonites : Groupe de mollusques marins G pour Guanine. à l’aide d’un outil de forage.
296
C a t a l ys e : Accélération d’une réaction Consanguinité : Parenté génétique héritée Dissolution : Mécanisme par lequel une
chimique (catalyseur) qui ne subit elle-même forme un mélange homogène avec de l’eau.
Contraception hormonale : Méthode qui
Cathéter : Tube en général fin et souple sur le système de contrôle des gonades et férences génétiques cumulées au cours du
permettant d’introduire ou de prélever des qui empêche la conception. temps, par eemple entre deu populations.
Cavité amniotique : Cavité remplie de liquide héréditaires, donc des allèles, au sein d’une
résultant de la transformation du follicule
système.
d’un être vivant, délimitée par une membrane.
Couvert végétal : Désigne la végétation
ayant des particularités en lien avec sa Dysbiose : Altération (réduction et/ou perte
moment.
E
plupart des parois végétales. Se colore en rose
peut s’accomplir au sein de plusieurs hôtes.
C e n t ro m è re : Secteur co n d e n s é d’un
D
tailles variées sous l’effet de la gravité.
phylle.
des bactéries et des champignons) qui vivants, et entre les êtres vivants et le milieu).
se déroule la photosynthèse.
Delta : Zone d’accumulation des sédiments Endémique : Présent dans une zone géogra-
un système de correspondance.
des éléments nutritifs au plantes cultivées.
jusque-là fertiles en régions arides, déser-
C o m m u n i ca t i o n chimique o l fa c t i ve :
légumineuses) : les végétau sont hachés et
terrain.
de molécules odorantes.
se produit. Le terme désigne aussi le produit
nication entre individus de la même espèce. Enzyme : Macromolécule (en général une
Composition isotopique : Proportions rela- Différenciation cellulaire : Transformation Épidémie : Développement et propagation
tives de différents isotopes d’un même élé- de cellules indifférenciées (toutes identiques) rapide d’une maladie contagieuse, le plus
ment chimique. Les isotopes sont diffé- en cellules spécialisées, possédant des souvent infectieuse, dans une population.
rentes formes atomiques d’un même élément formes, des tailles, une organisation et un Par etension, augmentation importante du
297
Épiderme : Partie superficielle de la peau, Figure sédimentaire : Structure géologique Glycogène : Glucide complee constitué par
constituée de plusieurs couches cellulaires qui conserve les caractéristiques du transport un enchaînement de nombreuses molécules
accumulant de la kératine. Chez les végétau, ou du dépôt des sédiments. de glucose ; c’est la molécule de réserve éner-
cela correspond au tissu protecteur de gétique chez les animau et les champignons.
F l a g e ll e : Structure cellulaire allongée,
couche de cellules.
le déplacement d’une cellule (par eemple le neurones de l’hypothalamus. Déversée dans
Épididyme : Partie supérieure du testicule où spermatozoïde). le sang, elle va stimuler l’activité des cellules
Épierrage : Action d’enlever les pierres d’un follicule assure la maturation de l’ovocyte et
Gonadostimulines : Hormones hypophysaires
correspond à l’ovulation.
Épithélium : Tissu formé de cellules jointives,
(ovaires et testicules).
(cavités) d’un organisme pluricellulaire. unicellulaires munis d’un test et vivant dans
des grains dans un ordre croissant ou
clitoris sont rendus dilatés et fermes. Fossile : Restes ou traces d’êtres vivants
la composition des matériau de construction.
siques et chimiques qui provoquent l’ablation Fréquence allélique : Proportion d’un allèle
et le transport des produits issus de l’altéra- donné dans une population (par rapport au
Érosion côtière : Recul du trait de côte, la FSH : Hormone sécrétée par l’hypophyse,
mer gagnant sur les terres. qui stimule les ovaires (croissance des
spermatozoïdes).
de l’eau.
hormone naturelle.
Espèce endémique : Espèce dont le territoire Gène : Fragment d’ADN qui porte une
dû au vent.
la prolifération des végétau et l’appauvrisse- plusieurs espèces étroitement apparentées. Hygrométrie : Mesure de la quantité de
ment en dioygène des zones plus profondes. Le nom scientifique d’un être vivant est vapeur d’eau (humidité) dans l’air.
teur : chaîne comportant un dispositif epé- Gestation : Chez les mammifères femelles,
Hypophyse : Glande endocrine située à la base
rimental avec divers capteurs, une interface période entre l’implantation de l’embryon dans
du cerveau. Elle produit diverses hormones
reliée à un ordinateur, ce dernier traduisant l’utérus et la mise bas (on parle de grossesse
dont les gonadostimulines LH et FSH.
paramètres.
Gingivite : Inflammation des gencives.
au-dessus de l’hypophyse avec laquelle il
ou zygote.
associées à l’appareil reproducteur, autres que
anatomiques et physiologiques, adhésion ou
de l’énergie.
d’oygène. Le glucose, les sucres en général,
I m m u n o f l u o re s ce n ce : Te c h n i q u e de
Fertilité (d’un sol) : Capacité d’un sol à l’amidon, le glycogène, sont des eemples
marquage utilisant des anticorps spécifiques
Fertilité (procréation) : Capacité à se repro- Glucose : Molécule de glucide simple de anticorps sont marqués par des molécules
298
Implant (contraception) : Petit bâtonnet Libido : Sentiment de désir seuel qui incite MEB : Microscope Électronique à Balayage.
inséré sous la peau qui libère en permanence à le rechercher. Ce type de microscope utilise un faisceau
une certaine quantité d’hormones de synthèse. d’électrons qui balaie la surface de l’échan-
Lignine : Glucide complee présent dans les
en vue eterne.
d’une maladie, eprimée en nombre ou en rendant plus rigides. Se colore en bleu-vert
pourcentage de personnes atteintes. sur les coupes colorées au carmin vert d’iode. Mélanine : Terme désignant plusieurs molé-
Infection sexuellement transmissible : Limons : Dépôts détritiques meubles argileu, cules responsables de la coloration de la peau,
Infection due à un microorganisme transmis à grains très fins. des cheveu ou des yeu.
Infertilité : Difficulté rencontrée par un couple mélange des ecréments et des urines des peau produisant la mélanine.
pour avoir des enfants après 2 ans de rapports animau d’élevages. Son utilisation intensive
Ménopause : Période de la vie d’une femme
fréquents sans contraception. peut conduire à une pollution des eau par
caractérisée par l’arrêt des cycles seuels
les nitrates.
Inflammation : Ré a c t i o n i m m u n i t a i re , du fait de l’épuisement du stock de follicules
en général utile pour l’organisme, qui se Lixiviation : Entraînement de substances constitué avant la naissance. La ménopause
caractérise par plusieurs symptômes : minérales solubles en profondeur (sous la se manifeste par l’arrêt des menstruations
rougeur, gonflement, chaleur, douleur. couche eplorée par les racines) par l’eau (règles) et marque la fin de la période
LPA : Lumière Polarisée Analysée. Résultat du Méristème : Chez les végétau, zone de pro-
personne de caractères seuels de deu sees
polariseur.
zone observée avec un grossissement très
IRM : Imagerie par Résonance Magnétique.
compétiteur.
taines zones. Méteil : Culture associée d’une céréale avec
le respect de l’environnement.
Voir MET.
K
Lymphocytes : Cellules immunitaires à l’ori-
roches calcaires due à l’action de l’eau (en permettant l’observation des minérau sur
du corps anormales ou infectées par un patho-
surface et en profondeur) et, par etension, les des lames minces de roches.
gène (les lymphocytes T).
de cette érosion.
de transport, de dépôt des sédiments et de
à eploiter.
sous-unités (eemples : protéine, amidon,
L glycogène, ADN...).
M i n é ra l (adjectif) : Qualifie toutes les
Lactation : Période de production de lait par pas d’atome de carbone lié à des atomes
magma.
vivant.
Lagune : Étendue d’eau en zone côtière,
pour s’installer.
séparée de la mer par un cordon littoral (un Minéral (nom) : Solide naturel de composition
Maladie vectorielle : Maladie causée par un
rau préeistants.
développement de la larve.
Matière organique : Matière en général
qui provoque l’ovulation. Chez l’homme, elle molécules permettant notamment l’adhérence Molécule : Assemblage de plusieurs atomes
stimule la production de testostérone. des cellules entre elles. associés par des liaisons covalentes.
299
Monoculture : Culture d’une seule espèce OMS : Organisation Mondiale de la Santé ; Une p e rs o n n e co n t a m i n é e n’est pas
végétale sur de grandes surfaces, année institution de l’ONU qui a pour objectif d’élever nécessairement malade.
mondiale.
Monogame : Qui n’a qu’un seul partenaire plus souvent normales, provenant du vagin et
notamment.
d’une solution. Le milieu est acide si pH < ,
Mue : Renouvellement qui affecte la carapace,
muqueuses digestive, respiratoire, utérine...). microorganisme) qui se nourrit de déchets Phase lutéale : Deuième phase du cycle
produits par les êtres vivants, et contribue ovarien, succédant à l’ovulation, pendant
Muqueuse utérine : Revêtement interne de la
varient selon le moment du cycle seuel. Organite : Dans le cytoplasme d’une cellule, Phénotype : Ensemble des caractéristiques
accomplissant une fonction précise (eemples: ses gènes en interaction avec les facteurs
séquence des nucléotides de l’ADN.
Orientation sexuelle : En matière de seualité, sur un autre être vivant qui possède des récep-
pathogènes.
homoseualité, biseualité).
organiques par les plantes chlorophylliennes à
Ovocyte : Gamète femelle qui n’est pas encore partir de dioyde de carbone, d’eau et de sels
végétau.
P
N e u ro n e : Cellule constitutive du tissu
qui consiste à couvrir le sol par des matériau Placenta : Organe d’échanges entre le sang
Newton : Unité du système international qui
Parasite : Organisme qui vit et se nourrit au selon l’ae antéro-postérieur, perpendiculaire
muqueuse utérine, marquant le début de la
des aliments.
Pluricellulaire : Organisme constitué de
Nucléotide : Sous-unité constitutive de la
d’un patch.
seuels.
Œstrogènes : Hormones seuelles produites même espèce qui, vivant à proimité les uns
par les ovaires. Les œstrogènes sont notam- des autres, se reproduisent majoritairement
également des œstrogènes de synthèse, pré- Perméable : Qui se laisse traverser par l’eau.
un sol.
OGM : Organisme Génétiquement Modifié, un agent pathogène. Si celui-ci y trouve Personne dont l’organisme est infecté par
être vivant auquel on a transféré un gène des conditions propices à sa multiplication un microorganisme sans présenter aucune
provenant d’un autre organisme. et qu’il s’y développe, on parle d’infection. manifestation (symptôme) d’une maladie.
300
Précipitation : Passage à l’état solide d’un Remembrement : Politique agricole visant à Semis direct : Mise en place des semences
soluté d’une solution (inverse de la dissolution). regrouper un ensemble de petites parcelles sur un terrain dont le sol n’a pas, ou très peu,
pour créer une parcelle de plus grande taille. été préparé (absence de labour en particulier).
Précurseurs : Molécules participant à la for-
tides A, T, C et G sont des précurseurs de la Re n d e m e n t é co l o g i q u e : Rapport entre (nucléotides pour l’ADN, acides aminés pour
sable au autres doigts, des ongles plats, un Réseau trophique : Ensemble des chaînes de lutte sera engagée contre les espèces
corte cérébral bien développé (aires visuelles alimentaires reliant les êtres vivants d’un nuisibles responsables des dégâts.
synthèse. Ces organismes sont situés à la base Respiration : Dégradation complète d’un olfactif, chimique...
de solutés.
Produit phytosanitaire : Produit destiné à
Sonde m o l é c u l a i re : Molécule marquée
prévenir ou guérir les maladies touchant les Roche détritique : Roche sédimentaire consti-
(fluorescence, radioactivité) qui peut se lier
le sperme.
Stérilité : Incapacité à procréer dans des
Protéine : Macromolécule formée d’un enchaî- Scrotum : Enveloppe cutanée contenant les conditions naturelles.
Sédiments : Particules solides issues de généralement parallèles les unes au autres.
Races (agriculture et élevage) : Au sein d’une l’érosion et déposés au fond d’un cours d’eau,
Substrat : Dans le cadre de l’action d’une
visibles pouvant pénétrer dans la matière. par lequel les individus qui présentent des
ensemble plus complee.
une mise en évidence spécifique de l’ADN que les autres ; les caractères avantageu
après génération.
Récepteurs : Molécules situées en surface ou
l’action qui en est à l’origine.
à l’intérieur d’une cellule, sur lesquelles vient Sélection sexuelle : Processus par lequel
ainsi une modification du fonctionnement l’accès au partenaires seuels et donc dans Tamis : Grille de maillage plus ou moins fin
cellulaire. la reproduction ; c’est un cas particulier de permettant de trier des particules en fonction
au niveau du bassin, et comprenant donc les Semis : Mise en place des semences sur un Taux de production : Production eprimée
organes de la partie inférieure du tronc. terrain préparé dans ce but. par unité de temps.
301
Te r r o i r : Te r r i t o i r e défini par ses Tra n s i d e n t i t é : Fait pour une personne
lui sont eclusifs. utilisés, alors qu’il s’agit d’une question liée
contenant un milieu liquide riche en eau et
Tétanos : Maladie causée par la toine d’une Virus : Particule infectieuse de très petite
bactérie (Clostridium tetani) qui affecte le taille, contenant des protéines, une information
système nerveu et provoque des contractures génétique (sous forme d’ADN ou d’ARN) mais
spermatozoïdes.
le corps lors d’une blessure. multiplier.
à la surface du sol.
entre elles et coopérant pour eercer une biochimiques qui s’enchaînent, l’une étant à
Ty ro s i n a s e : Enzyme n é ce s s a i re à la
même fonction. l’origine de la suivante.
To m o g r a p h i e : Te c h n i q u e d’imagerie
plans de coupe.
U
Zones érogènes : Régions de l’anatomie
de l’appareil génital.
Transgénique : Qualifie un être vivant auquel
ex
Ind
Adaptation 5 Auxiliaires de culture 205, 20 Chine 5 Différenciation cellulaire 4, 43, 4
Adventices 20, 20 Bactérie 2, 24, 2, 2,2, Chloroplaste , 22, 5 Dinosaures , ,
2, 20
Aedes albopictus (moustique tigre) Cimentation 4
Dispositif intra utérin 24
23, 2
Agent pathogène 2, 2, 20,
Communication , , 20, 2
Diversification génétique 4
200, 20
Bec 5 2
Double hélice 3
Éboulements
Agroécologie 20
Biocarburants 2 argilo-humique ,
200, 20
Biodiversité passée , , , , 24
Enzyme 5, 2
Apparition d’espèces 5, 0 Caulerpe 03 Déforestation 03
Cellule spécialisée , , 24, 4 Détritivores Érosion , , , , 4
Argiles 5, , , 20
à la procréation 253, 25 Cellulose 3 Diaclases 43 Érosion des sols
302
Érosion hydrique Infection sexuellement Oiseaux modernes Rendement écologique 2, 4,
Respiration 54, 2
Insémination artificielle 252 Organismes pluricellulaires 5, 24
Eutrophisation 202, 20
23,24, 25 Isolement reproducteur 25 Organites 20, 2, 22, 23, 25
20
Extinction massive , 00, 0
Lessivage 200, 20 Paludisme 22, 23, 20, 2
Sédiments 4
Fermentation 5, 2
Levure 40, 52 Papillomavirus 255
Franklin (Rosalind) 3
Géospize 5
Porteur sain 2, 22, 2
Microbiote 2, 24, 25, 2, 2,
Stimulation ovarienne 253
Glycogène , 20
Mode de transmission 20, 22, Préservatif 255, 25
Taux d’extinction
Granulats 2, 3 Montée des eaux , , 4, Productivité 0, 2, 4, 0,
Tissus , , 25
Hasard , , 24 Mucus 24, 2, 2 Produits de l’érosion 2, 3, 4
25, 2
Herbicides 0, 0, 20 Muqueuse 24, 2,2, 2 Produits phytosanitaires 0, 0
Transgénèse 3, 4
Hétérotrophe 52, 5, 2 Mutation , 4, 5 Prophylaxie 2, 23, 2
Transplantation fécale 2
Hôte 2, 2, 20, 24 Nappes phréatiques 202, 20 Radiation adaptative
Tyrannosaurus rex
Hypophyse 24, 25 Nitrates 202, 20 Récepteur , , 20, 2
VIH (virus de l’immunodéficience
Hypothalamus 24, 25 Nitrites 202 Réchauffement climatique 3 humaine) 2, 20, 20
Impact météoritique 0 Nucléotide 3, 3 Recyclage terres rares 5 Virus 2, 20, 22, 23
Implant contraceptif 24 OGM 4, 20 Remembrement 200 Volcanisme du Deccan 0
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303
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21 Oct 2011: vol. 334, Issue 6054, pp. 351-353 Copyright © l’architecture et du patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais 2014, Agences de l’eau, Offices de l’eau, SDES (licence p. © Voisin/Phanie
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Genetic basis of adaptative melanism in pocket mice », PNAS p. ht m © Anne Combaud/CNRS Photothèque p. © Hervé Conge/ISM Rabat E, bas g © Photographee.eu/Shutterstock
April 29, 2003, 100(9): 5268-5273, Copyright 2003 National p. ht d © Communauté de communes du Golfe de p. © Justin Lambert/DigitalVision/Getty Images Rabat E, bas m © goodluz/Shutterstock
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p. bas m © IGN/2019/BD ORTHO® / © BRGM - Extrait p. bas © Thierry Berrod / LookatSciences p. ht d © Steve Gschmeissner/SPL/Cosmos
carte géologique n° 822 (Pelvoux) p. ht d © Morsa Images/E+/Getty Images p. bas ACCES Neuroscience, Ifé, ENS Lyon, Labex Primes
p. bas d © IGN/2019/BD ORTHO® / © BRGM - Extrait p. m d © PhotoPQR/Journal de Saône-et-Loire/Maxppp et Cortex
carte géologique n° 942 (Oppedette) p. bas g © Sébastien Champion/Naturimages p. m © FatCamera/E+/Getty Images
ds à...
J'appren
Fiche 13 Me repérer dans les échelles de taille pour choisir l’outil d’étude adapté
1
Mener une démarche scientifique
connaissances
Formuler un problème
scientifique
Une situation éveille ma
Si je ne me questionne pas...
scientique !
scientique !
observation, expérimentation
Interpréter et conclure
ou de nouvelles questions
d’esprit critique...
démarche scientique !
2
ehciF
J'apprends à...
2
Formuler un problème scientifique
Il arrive d’être conronté à des aits ou des observations qui apparaissent inexpliqués,
contradictoires, voire illogiques. Une telle situation est intéressante : en ormulant correctement
ces éléments dans une question à étudier, c’est-à-dire sous orme d’un problème, on pourra
la théorie de l’évolution, la
caractéristiques avantageuses
de danger…
Comment faire ?
J'ai réussi si...
claire et précise.
problème scientifique :
moment ;
nouvelles connaissances.
vous souhaitez étudier.
3
ehciF
J'apprends à...
3
Formuler des hypot hèses
Face à un problème à résoudre, on peut proposer des réponses possibles. Si ces réponses possibles
peuvent être testées par des méthodes scientifiques (observation, expérimentation ou modélisation),
Notons qu’en mathématiques, le mot hypothèse a une autre signification puisqu’il désigne une proposition
peuvent-elles favoriser
LE
PROBLÈME :
possible et peut être testée par
avorisent l’érosion
des roches ? »
une hypothèse.
méthode scientifique.
dans les régions
Comment faire ?
J'ai réussi si...
posé.
affirmatives.
solutions possibles.
4
ehciF
J'apprends à...
4
Concevoir une stratégie de résolution
Je dois adopter une attitude d’exploration et proposer des idées pour construire une réponse à la
L’hypothèse : On suppose que les êtres vivants du sol ne sont pas nécessaires à la décomposition
la présence ou de l’absence
Comment faire ?
J'ai réussi si...
j’espère collecter.
ces informations.
pour résoudre le problème posé.
5
ehciF
J'apprends à...
5
Choisir une mét hode scientifique
appropriée
OBSERVATION
Vous pouvez réaliser des Vous pouvez réaliser des Vous pouvez réaliser des
observations directes à l’œil observations via des logiciels mesures, par exemple d’eecti,
nu, avec une loupe, une loupe de modélisation moléculaire ou de longueur, de masse, de
Étude de la structure d’un Étude de la séquence des nucléotides qui acilitent ces mesures.
EXPÉRIMENTATION MODÉLISATION
Je veux représenter de
biologique ou géologique.
paramètre.
numérique (basée sur des mathématiques,
l’eficacité de la photosynthèse.
Modélisation des mouvements de l’air dans
les poumons.
Comment faire ?
J'ai réussi si...
Prenez connaissance du
problème à résoudre et de la
situation à étudier.
Choisissez la méthode
au problème à résoudre.
Pour étudier un phénomène complexe, j’ai choisi de
en fonction de la situation à
J’ai choisi les outils adaptés à la méthode scientifique
étudier.
retenue et à la situation étudiée.
6
ehciF
J'apprends à...
6
Communiquer des résultats scientifiques
Pour communiquer des résultats scientifiques, plusieurs modes de représentation sont possibles. Il aut
donc aire un choix, qui dépend de la nature des données scientifiques et de l’objecti de la communication.
Tableaux Photographie
Inormations
Espèces Relevé
Ophrys abeille R
Quelle
Ophrys mouche R
est la nature
Brome érigé 1
des données
scientifiques ?
Images
Levure Drosophile
Dessin ou croquis
Nombre de gènes
nucléotides)
Inormations
0,04 3 quantitatives
(moyenne)
Graphiques
Capture d’écran
Courbe Histogramme Secteurs
Nombres de follicules
24%
300
200
2%
12%
Sécheresse
100 58%
4%
0 80 10 320
Temps
Il faut mettre un titre qui précise les élé- Oui ! Et il faut ajouter les infor-
Comment faire ?
J'ai réussi si...
ou un graphique en fonction de la
scientifiques à présenter.
le plus accessible.
précise et exacte.
des paramètres et leurs unités ou les légendes et le
grossissement.
Je les ai présentés de façon à ce qu’ils
Soyez vigilant à la clarté et au soin apportés à l’ensemble. puissent être facilement interprétés.
7
ehciF
J'apprends à...
7
Distinguer corrélation et causalité
On dit que deux phénomènes sont corrélés lorsqu’ils évoluent soit dans le même sens (corrélation positive)
soit dans des sens opposés (corrélation négative). Attention ! Cela ne signifie pas orcément que l’un des
phénomènes est la cause de l’autre ! En eet, cette corrélation peut être due :
Exemple 1 Exemple 2
autres personnes.
relation de cause
à eet : l’insuline
provoque la baisse
du taux de glucose
dans le sang !
variable confondante
n’ont plus assez d’insuline que leur taux
En sciences, si on observe une corrélation, on peut ormuler l’hypothèse de l’existence d’une causalité.
Il audra alors tester cette hypothèse à l’aide d’autres observations, de modèles ou d’expériences.
J'ai réussi si...
Comment faire ?
causalité.
d’une variable confondante.
8
ehciF
J'apprends à...
8
Distinguer cause et conséquence
En sciences, comme dans la vie quotidienne, les relations de causalité ou relations de cause-conséquence nous
permettent de comprendre le monde qui nous entoure, de décider et d’agir en « connaissance de causes ».
Ainsi, deux évènements peuvent être liés de telle sorte que l’évènement 1 provoque l’évènement 2 :
DONC
Évènement 1 Évènement 2
(cause) (conséquence)
CAR
Temps
Il existe deux mots de liaison simples pour exprimer les relations entre cause et conséquence : donc et car
DONC
CAR
Je peux dire : J’ai raté mon bus donc je suis arrivé en retard au lycée.
Ou alors : Je suis arrivé en retard au lycée car j’ai raté mon bus.
Comment faire ?
J'ai réussi si...
Si les deux évènements sont reliés par des relations de cause- évènements dont il est prouvé
conséquence, classez les évènements dans le temps pour qu’ils sont liés par une relation
exprimant correctement la
même sens.
relation de cause-conséquence.
9
ehciF
J'apprends à...
9
Analyser des résultats expérimentaux
Dans les expérimentations simples, on ait varier un paramètre (physique, chimique ou biologique) et on
étudie les eets de cette variation sur un phénomène (physique, chimique ou biologique).
Exemple d’analyse des résultats d’une expérience testant l’hypothèse suivante : « Les levures sont des
l’hypothèse.
Temps (min)
paramètre testé
que le taux de dioxygène reste constant à 7,7 mg/L.
présence des levures) a un eet sur le En comparant les résultats, je peux conclure que la
Comment faire ?
J'ai réussi si...
du paramètre.
cette expérience.
10
ehciF
J'apprends à...
10
Analyser des résultats expérimentaux
Certaines expérimentations s’intéressent aux eets de plusieurs paramètres sur un même phénomène.
Pour analyser les résultats, il convient alors de les séparer, puis de les mettre en relation.
Exemple d’analyse des résultats d’une expérience testant les hypothèses suivantes :
« la température des euilles modifie l’eficacité de la photosynthèse ; les eets ne sont pas les mêmes
Encelia californica
J’ai repéré le
0,0
phénomène étudié :
0,08
c’est l’ecacité de la
Encelia california
photosynthèse.
0,06
Atriplex rosea
0,04
paramètres testés :
La température des
0,02
individus étudiés
0,00
0 20 2 0 40
Atriplex rosea
Il y a donc trois situations à étudier : À la lecture des résultats, je peux par exemple dire :
3) L’eet de l’espèce sur l’ecacité élevée chez E. californica que chez A. rosea.
Comment faire ?
J'ai réussi si...
étudier séparément.
testées.
11
ehciF
J'apprends à...
11
Exercer mon esprit critique
Il convient d’être vigilant et d’exercer son esprit critique afin de décider si une inormation est fiable
ou non. On peut décortiquer cette inormation et son origine, et exercer diérents niveaux de vigilance :
– un scientique ●
– un journal scientique ●
– un non scientique ●
– un manuel, un dictionnaire ●
– un réseau social ●
– un site internet:
Oui ● Non ●
autre ●
Oui ● Non ●
Oui ● Non ●
Un problème scientique ●
Des résultats de modélisation ●
Des hypothèses ●
– À quelle réalité correspondent les éléments du
modèle?
Des résultats d’observation ou de mesures ●
observé ou mesuré?
décrites?
conséquences?
Comment faire ?
J'ai réussi si...
questions.
les plus importants : auteur, support,
contenu.
Si vous ne trouvez pas les éléments pour répondre
information.
12
ehciF
J'apprends à...
12
Exprimer un raisonnement scientifique
à l’écrit ou à l’oral
En sciences, mais également dans d’autres domaines, il ne sufit pas d’afirmer des idées. Il aut aussi
On doit donc présenter des arguments, et les relier par des connecteurs logiques. Le schéma suivant
présente les principaux connecteurs que vous pouvez utiliser, selon vos intentions :
D’abord
En conclusion
Puis
Finalement
Enfin
Ainsi
D’une part et d’autre part
Premièrement et deuxièment
Pour
Pour exprimer un but Mais
Dans le but de
Ensuite
Dans l’objectif de
Même si
Afin de
Par contre
Cependant
Néanmoins
Au contraire
Connecteurs logiques
C’est pourquoi
Donc
Par conséquent
Et
Or
Pour ajouter une idée
Car
Parce que
Puisque
À cause de
Par exemple
D’ailleurs
À condition que
Comment faire ?
J'ai réussi si...
soutenir.
Articulez les arguments les uns par rapport aux autres
Dans le cas d’un travail oral, vous pouvez travailler explique mon raisonnement,
à plusieurs, ou encore vous enregistrer puis vous et argumente les idées que je
13
ehciF
J'apprends à...
13
Me repérer dans les échelles de taille
Une échelle de taille est utile pour avoir une meilleure représentation de la taille réelle d’un objet biologique
INFINIMENT N
Moyens d’observation
Téléscope
Œil nu
10
Loupe
10
Microscope
optique
Microscope
Modélisation
moléculaire
INFINIMENT PETIT
Comment faire ?
J'ai réussi si...
taille semblable ;
à la taille de l’objet.
14
ehciF
J'apprends à...
14
Comprendre et explorer
Même avec les microscopes les plus puissants, la plupart des molécules ne sont pas observables. Cependant,
moléculaire. En eet, la modélisation moléculaire s’applique à traduire des données expérimentales sur la
structure et le comportement de molécules en un rendu visuel en 3D. Ainsi avec de tels logiciels, on peut :
de l’ADN. quantitative.
Atomes : C N O P Atomes : C N O P
forme d’hélice.
Résidus : A C G T
Comment faire ?
J'ai réussi si...
à atteindre.
mieux comprendre la nature, la composition, la forme J’ai utilisé les informations apportées
molécule.
15
s ? 1 001 raisons de choisir
rè
ap
Et
scientifiquement.
implications éthiques.
En classe de Première
Il aut choisir trois enseignements de spécialité parmi ceux qui sont proposés
Arts
re
En classe de 1 :
trois enseignements
de spécialité
Mathématiques
Physique-Chimie
Sciences de l’ingénieur
rabat D
la spécialité SVT
Classes Licence
Écoles
spécialisées
(Diététique,
d’infirmier et contrôles Sciences de la Terre
Agronome
Bioinormatique,
Gestion (agroalimentaire,
Diplôme d’État Psychologie
Génie de
et protection productions
de paysagiste
l’environnement…)
STAPS (sciences
animales,
de la nature
et techniques des
Brevet
Génie chimique et développement
horticole et sportives)
de préparateur
Chimie Géologue
en pharmacie
Prothésiste
Sage-emme
(géotechnique,
Manipulateur hydrogéologie,
Kinésithérapeute
géophysique…)
en électroradiologie Opticien lunettier
Hygiène sécurité
Médecine
environnement
Diététique
(jusqu’à 11 ans)
Métiers de l’eau
DU VIVANT ET GÉOSCIENCES
Médecin
r sportif
Éducateu
Biologiste
DOMAINE
DE L’ENVIRONNEMENT
gue
Psycholo
de mission
Chargée
e e
milieu aquatiqu Agronom
en
rabat E
re
Un aperçu du programme de 1
PO
1 2
est transmis, varie, s’exprime… interne du globe terrestre
978
Les m
LE
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Le fonctionnement des écosystèmes Des questions liées à la santé, comme le
3 4
et les services qu’ils nous rendent fonctionnement du système immunitaire
Av
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L’usa
Les r
SPECIME
ISBN 978-2-04
9:HSMAOH=
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svtlycee.editions-bordas.fr
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