Couplage des sources a Énergie

renouvelable dans le reseau du

distribution MT/BT

Réalisé par :

GHANNAMI Marouane LARABI Lina

Pr. Belfqih
 Université Hassan II – Casablanca
Ecole nationale supérieure d’électricité et de mécanique
Département génie électrique : Génie des systèmes
électriques

Table des matieres

INTRODUCTION ...................................................................................................................... 1
I. TYPES DES ENERGIES RENOUVELABLES ................................................................ 1
II. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES ENERGIES RENOUVELABLES ............ 3
1. Les avantages des énergies renouvelables ...................................................................... 3
2. Les inconvénients des énergies renouvelables ................................................................ 4
III. LES NORMES DU COUPLAGE DES SOURCES DES ENERGIES
RENOUVELABLES .................................................................................................................. 5
1. La norme NF C :.............................................................................................................. 5
2. La norme ISO : ................................................................................................................ 7
IV. EXEMPLE DU COUPLAGE D‟UNE EOLIENNE AU RESEAU ELECTRIQUE .... 10
1. Avantages et inconvénients des énergies éoliennes ...................................................... 10
2. Les différents types de couplage d‟une éolienne au réseau électrique .......................... 10
3. Les normes liée la réalisation du couplage d‟une installation éolienne ........................ 12
CONCLUSION ........................................................................................................................ 14
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INTRODUCTION
Une énergie est dite renouvelable lorsqu'elle provient de sources que la nature renouvelle
en permanence, par opposition à une énergie non renouvelable dont les stocks s'épuisent.

Les énergies renouvelables proviennent de 2 grandes sources naturelles : le Soleil (à l'origine

du cycle de l'eau, des marées, du vent et de la croissance des végétaux) et la Terre (qui dégage
de la chaleur).

Surnommées « énergies propres » ou « énergies vertes », leur exploitation engendre très peu
de déchets et d'émissions polluantes mais leur pouvoir énergétique est beaucoup plus faible
que celui des énergies non renouvelables.

Quels sont les avantages et inconvénients des énergies renouvelables ? En outre, quelles sont
les normes du couplage des sources de ces énergies?

Voyez plutôt.

I. TYPES DES ENERGIES RENOUVELABLES

Une énergie est d‟origine renouvelable lorsque sa source est inépuisable à l‟échelle de la
vie de l‟homme et se renouvelle donc rapidement. Les énergies renouvelables sont regroupées
en 6 grandes familles :

 Les centrales Hydrauliques :

Une centrale hydraulique utilise l'énergie fournie par une masse d'eau en mouvement pour
produire de l'énergie électrique. Un barrage retient une grande quantité d'eau sous la forme
d'un lac de retenue. Schéma de principe d‟une centrale hydraulique :

Figure 1 : Fonctionnement d'une centrale hydraulique

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Les usines hydro-électriques utilisent l‟énergie fournie par une chute d‟eau,
naturelle ou artificielle, la puissance brute de la chute est donc :

Q : le débit de la chute en ( /s)

H : la hauteur de la chute en (m)
ρ : la masse volumique de l‟eau (1000 kg/ )
g : l‟accélération de la pesanteur (9,8 m/ )

Pour avoir une puissance importante, le produit Q.H doit être aussi élevé que possible ; l‟idéal
serait d‟avoir simultanément un grand débit et une grande hauteur ; cette condition est
rarement réalisable ; les cas les plus courants sont les suivants :

 Les centrales de haute chute

 Les centrales de moyenne chute
 Les centrales de basse chute ou au fil de l'eau

 L’énergie solaire
Le soleil est nécessaire à toute vie sur terre. Il apporte de la chaleur, la lumière et bien
d‟autres trésors. Et l‟homme sait de mieux en mieux exploiter ces richesses. Il existe deux
types d‟énergie solaire.

L’énergie rayonnée au sol ou bien l’énergie solaire thermique

Cette énergie peut être directement transformée en chaleur avec un excellent rendement ou,
encore, en électricité mais dans des conditions nettement moins bonnes.

On utilise pour :

 chauffer les locaux comme les capteurs thermiques ;

 chauffer l‟eau comme le chauffe-eau solaire ;
 chauffer les aliments comme le four solaire.

Les technologies solaires à concentration

Le solaire thermodynamique est l'ensemble des techniques visant à transformer l'énergie

rayonnée par le soleil en chaleur (température élevée), puis celle-ci en énergie mécanique à
travers un cycle thermodynamique

 Les systèmes à réflecteur cylindro-parabolique

 Les centrales à tour
 Les systèmes à réflecteur parabolique

 L’énergie éolienne
Les éoliennes du 21e siècle sont des sortes de moulins à vent. Elles captent l‟énergie cinétique
du vent avec ses pales puis la transforment en énergie électrique à l‟aide d‟un générateur.

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Il existe deux types d‟éoliennes.

 Les onshores sont installées sur la terre ferme.

 Les offshores sont implantées en mer. Elles peuvent être flottantes ou posées sur une
fondation.

 La biomasse :
Il s‟agit de l‟ensemble des matières organiques pouvant générer de la chaleur ou de
l‟électricité, ou encore se transformer en biocarburant. Trois familles de biomasse sont à
décompter.

 La biomasse solide : bois, papier, paille, grappes de maïs, etc.

 Le biogaz provient de la fermentation des matières organiques comme les lisiers
d‟animaux, les déchets agricoles ou alimentaires. On parle de méthanisation.
 Le biocarburant est produit à partir de betteraves, de céréales ou encore de graines
oléagineuses comme le colza ou le tournesol.

 La géothermie :
C‟est la transformation de la chaleur trouvée dans le sous-sol en énergie. Fournie par le
magma en constante ébullition sous la croûte terrestre, la chaleur peut atteindre 1000 degrés à
30 km de profondeur.

 Le couple terre-lune
Le phénomène des marées n‟est pas simple, il est dû à plusieurs facteurs : principalement à
l‟attraction de la Lune et du Soleil sur la Terre.
La marée est fortement influencée par la force gravitationnelle de la Lune (en raison de sa
proximité avec la Terre). Son attraction exercée sur notre planète, attire l‟eau vers elle.

Une explication simplifiée : la marée devient haute lorsque la mer ou l'océan est plus proche
de la Lune (l'eau est fortement attirée).

II. AVANTAGES ET INCONVENIENTS DES

ENERGIES RENOUVELABLES
1. Les avantages des énergies renouvelables
Les avantages des énergies renouvelables sont nombreux.

 Énergie propre :
Les énergies renouvelables ne libèrent pas ou peu de gaz à effet de serre. Elles ne délivrent
pas non plus une quantité énorme de déchets et ces derniers sont parfois recyclables. Aussi,
elles n‟utilisent pas de carburant pour fonctionner. C‟est une énergie peu polluante.

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 Énergie gratuite :
La source des énergies renouvelables fait partie de la nature. Pour la transformer en énergie, il
faut certes mettre en place un dispositif adéquat. Mais par la suite, vous n‟avez plus qu‟à
profiter de la générosité de la nature.

 Énergie illimitée :
À l‟échelle de l‟humanité, le rayonnement du soleil, la force du vent et de l‟eau sont des
ressources inépuisables. Même si la quantité fournie peut être variable.

 Énergie sûre :
En les utilisant en majorité, on retrouverait une stabilité climatique, économique,
environnementale et sociale surtout en développant de grandes centrales thermiques. La sûreté
est l‟un des avantages principaux, car il existe de très faibles risques d‟accident.

 Énergie décentralisée :
Les systèmes de génération d‟énergie renouvelable peuvent être implantés sur tout le
territoire. Leur mise en place est souvent génératrice d‟emplois pour les territoires receveuses.

2. Les inconvénients des énergies renouvelables

Contre toute attente, les inconvénients des énergies renouvelables existent.

 Des impacts sanitaires

Des impacts sur la vie des habitants tant visuels que sonores. C‟est le cas des panneaux
solaires sur les toits des maisons, des champs éoliens offshores ou ceux implantés près des
habitations.

 Une source d’énergie non constante :

L‟énergie solaire ou éolienne dépend de la météo. Une journée nuageuse produit moins
d‟électricité et en l‟absence de vent, les éoliennes ne fonctionneraient pas.

 Une installation coûteuse :

Sans certains cas, la mise en place de panneaux photovoltaïques, d‟éoliennes ou encore de
barrages hydrauliques engendre des coûts importants. Mais c‟est le prix à payer pour disposer
d‟une énergie propre et illimitée.

 Un impact sur l’écosystème :

Oui, vous avez bien lu. L‟installation d‟un barrage hydroélectrique implique l‟inondation de
vallées et un bouleversement de la faune et flore locale. C‟est le cas de l‟immigration de
certains poissons par exemple.

 Une émission de CO2 :

Si la production d‟énergie renouvelable n‟entraîne pas d‟émission de CO2, la fabrication du
matériel comme les panneaux photovoltaïques le fait.

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III. LES NORMES DU COUPLAGE DES

SOURCES DES ENERGIES
RENOUVELABLES
Une norme, du latin norma « équerre, règle », désigne un état habituellement se considère
comme une règle à suivre.

Dans le cadre des énergies -en précision électriques- existe un ensemble des normes et
réglementation qui sert à assurer sa bonne utilisation, on peut s‟orienter vers les normes les
plus connues et recommandées :

1. La norme NF C :
Fondé par l’UTE : l’organisme français de normalisation électrotechnique

UTE était le Comité électrotechnique français (CEF), c'est-à-dire le représentant de

la France au sein des organismes européen et international de normalisation
électrique. Par conséquent, cette dernière a hérité du siège de l’UTE auprès de la
Commission électrotechnique internationale (CEI) et du Comité européen de
normalisation électrotechnique (CENELEC)

 C15-100 Installations électriques à basse tension

Elle porte plus précisément sur la protection de l'installation électrique et des personnes, ainsi
que sur le confort de gestion, d'usage et l'évolutivité de l'installation. Elle traite de la
conception, de la réalisation, de la vérification et de l'entretien des installations électriques
alimentées sous une tension électrique au plus égale à 1 000 volts (valeur efficace) en courant
alternatif et à 1 500 volts en courant continu.

 C14-100 Installations de branchement (basse tension).

NF C14-100 (février 2008) : elle est réservée aux installations de branchement à basse tension,
traite la conception et la réalisation des installations de branchement comprises entre le point
de raccordement au réseau et le point de livraison.

Elle s‟applique aux branchements individuels et aux branchements collectifs (branchements

comportant plusieurs points de livraison). Elle permet de concevoir des installations de
branchement jusqu‟à 400 A, en assurant à tout moment la sécurité des personnes et la
conservation des biens.

 C13-100 Postes de livraison

Son espace est entre le point de livraison (PDL; arrivé) et le point de sectionnement du
transformateur

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 C13-200 Installations électriques à haute tension
Son espace est entre le point de sectionnement du transformateur et le point avale du
transformateur

Note : Les normes NF C 13-100 et NF C13-200 ce sont les normes qui s‟appliquent aux
installations électriques à haute tension (NFC 13-200) et aux postes de livraison alimentés par
un réseau de distribution publique HT (NFC 13-100).

Elles sont applicables principalement lorsque la tension alternative est supérieure à 1kV ou
inférieure à 33 KV. Elles permettent de prévenir les risques de surintensités et les problèmes
de mise à la terre. Elles protègent ainsi les personnes des contacts directs ou indirects avec des
conducteurs et les installations électriques des risques d‟incendie, des courts-circuits et de la
foudre.

 C11-201 réseaux de distribution publique d'énergie électrique

La présente norme s'applique aux lignes aériennes, aux réseaux souterrains et aux postes de
transformation des réseaux de distribution électrique des domaines de tension BT (tension
nominale ne dépasse pas 1 000 V en courant alternatif et 1 500 V en courant continu) et de
tension HTA ne dépasse pas 50 kV.

 C18-510 : Risques électriques (Habilitations)

Cette norme regroupe un ensemble de prescriptions pour la prévention des risques électriques
lors des opérations sur les ouvrages ou installations électriques ou dans un environnement
électrique.

Figure 2: Schéma unifilaire d‟un poste à comptage MT

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Figure 3: Les normes applicatives au poste de livraison.

Figure 4 : Organisation et éléments d'un branchement

2. La norme ISO :
ISO : (en anglais : International Organization for Standardization) représente un organisme de
normalisation international composé de représentants d'organisations nationales de
normalisation de 164 pays.

Créée en 1947 a pour but de produire des normes internationales dans les domaines industriels
et commerciaux appelées normes ISO. Cependant elle a pu englober plusieurs domaines.

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CEI (IEC) l'organisation internationale de normalisation chargée des
domaines de l'électricité, de l'électronique, de la compatibilité électromagnétique, de la
nanotechnologie et des techniques connexes. Elle est complémentaire de l'Organisation
internationale de normalisation (ISO), qui est chargée des autres domaines.

Note : L'ISO collabore étroitement avec la Commission électrotechnique internationale (IEC)

en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.

Les normes ISO peuvent être :

 1er type : obligatoire / réglementaire ;

 2e type : volontaire / certifiable ;

 3e type : non certifiable.

Figure 5: Les secteurs couvrés par l'énergie l'ISO

Pour répondre à cette question on mentionne qu‟il y a plus de 22 000 normes internationales
inclus plus de 200 normes dédiées à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables à
titre d‟exemple :

 ISO/TC 265, Captage du dioxyde de carbone, transport et stockage géologique

 ISO/TC 301, Management de l‟énergie et économies d‟énergie

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 ISO/TC 207, Management environnemental

 ISO/TC 163, Performance thermique et utilisation de l‟énergie en environnement bâti

 ISO/TC 205, Conception de l‟environnement intérieur des bâtiments

Énergies renouvelables

ISO/TC 238, Biocombustibles solides

 ISO/TC 180, Énergie solaire

 L'ISO/IEC 13273 sous le titre général Efficacité énergétique et sources d‟énergie
renouvelables
 Partie 1: Efficacité énergétique
 Partie 2: Sources d‟énergie renouvelables

Figure 6 : Les normes ISO utilisées

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IV. EXEMPLE DU COUPLAGE D’UNE

EOLIENNE AU RESEAU ELECTRIQUE
1. Avantages et inconvénients des énergies
éoliennes
L‟énergie éolienne est l‟énergie propre par excellence. Sans rejet ni déchet d‟aucune sorte,
elle permet avec un bon coefficient de performance d‟assurer une bonne indépendance
énergétique. Sur terre ou off-shore, les éoliennes démontrent d‟excellentes capacités de
production et sont une alternative viable pour les territoires les plus reculés dont l‟accès à
l‟électricité est difficile.

La production d‟énergie de l‟éolien est très dépendante de la force du vent. Pour pallier cela,
les éoliennes sont toujours placées dans des zones très venteuses. Cependant, certaines
populations refusent leur implantation à cause des nuisances sonores et visuelles qu‟elles
entraîneraient.

2. Les différents types de couplage d’une éolienne au

réseau électrique
Avant d‟entamer les différents types de couplage on va positionner la production d‟énergie
électrique éolienne.

On distingue 3 types de couplage d‟une éolienne

 Direct
 Indirect
 direct et indirect.

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Le principe basé sur une machine électrique tournante en mode génératrice,
tout simplement un système capable de transformer l‟énergie cinétique du vent en énergie
électrique

Couplage Direct

Figure 7: Couplage direct

Il consiste à connecter directement une éolienne à vitesse fixe à partir de son stator au réseau
électrique via un transformateur.

Couplage Indirect

Figure 8 : Couplage indirect

Il consiste à connecter une éolienne à vitesse variable à partir de son stator au réseau
électrique via une interface d‟électronique de puissance.

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En effet, le fonctionnement à vitesse variable permet d‟ajuster la vitesse de
rotation de la machine en fonction de celle du vent pour extraire le maximum de puissance.

Couplage Direct & Indirect

Figure 9: le couplage direct et indirect

Il consiste à coupler une éolienne à vitesse variable au réseau à partir de son stator et de son
rotor.

 le stator de la machine est directement relié au réseau. Car les courants statoriques sont à
la fréquence du réseau électrique.

 Les courants rotoriques sont à fréquence variable et donc différente de celle du réseau, le
rotor est donc connecter au réseau par l‟intermédiaire d‟une interface d‟électronique de
puissance.

3. Les normes liée la réalisation du couplage d’une

installation éolienne

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Dès 1988, des travaux de normalisation concernant les éoliennes ont été
engagés au sein de la Commission Electrotechnique Internationale (CEI).

Suite à ces travaux, ils ont élaboré une dizaine de normes. Parmi lesquelles la norme CEI 61
400-1 intitulée "exigences pour la conception des aérogénérateurs" a été adoptée dès 1994.

Elle fixe des prescriptions relatives à la sécurité de la structure de l'éolienne, de ses parties
mécaniques et électriques et de son système de commande.

Elle a en particulier définie les "classes" d'éoliennes, fonction des vents qu'une machine est en
mesure de supporter. Ce classement est aujourd‟hui universellement utilisé :

 classe I : 50 m/s
 classe II : 42,5 m/s
 classe III : 37,5 m/s

En outre on trouve la normalisation européenne, la norme EN 50 308 „‟aérogénérateur,

mesures de protection exigences pour la conception, le fonctionnement et la maintenance, a
été élaborée très récemment par le CENELEC.

EN 50-308 adoptée des "prescriptions pour les mesures de protection ayant trait à la santé et à
la sécurité du personnel. Notamment le pilotage de la machine, les dispositifs d'accès, les
ancrages et les protections contre les chutes, les risques électriques et les pièces en
mouvement.

Note: la norme EN 50 308 a été harmonisée au titre de la directive “machines” qui

s‟apparente à la norme internationale CEI 61 400–1.

Note: Les professionnels français de l'éolien n'ont pas participé aux travaux de la CEI. Les
éoliennes produites en France ne seraient pas conformes aux dispositions de la norme CEI 61-
400-1, ce qui constitue un handicap majeur pour l'exportation.

Seules trois des dix normes relatives à l'éolien adoptées par la CEI sont disponibles en
français à ce jour

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Figure 10: Domaine d'application des normes d'installation

CONCLUSION
En conclusion, les énergies renouvelables sont probablement la source d‟énergie la plus
prometteuse en termes écologiques. D‟une part, ce sont les énergies les plus propres du point
de vue climatique. Et de toute façon, en plus d‟être catastrophiques du point de vue
environnemental, les énergies fossiles n‟ont plus d‟avenir à moyen terme car les réserves
s‟épuisent. Une transition vers le renouvelable sera donc inévitable. Mais pour parvenir à un
modèle viable grâce aux énergies renouvelables, il ne suffit pas d‟investir et de construire
toujours plus d‟éoliennes ou de panneaux solaires. Il faut un vrai projet de société, une société
qui consomme moins d‟énergie, beaucoup moins d‟énergie. Il faut aussi être capable de
stocker cette énergie et de mieux en gérer les flux de manière plus efficiente et décentralisée.

Bref, c‟est un projet qui demande du temps et surtout un vrai investissement politique et
économique, un vrai choix qui implique tout le monde, du consommateur en passant par les
grandes et les petites entreprises et les pouvoirs publics

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