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Solutions d’efficacité énergétiques

appliquées aux systèmes électriques


A. Tarification, analyse et optimisation de la
facture énergétique
B. Economie d’énergie dans l’éclairage
C. Compensation de l’énergie réactive.
D. Efficacité énergétique : transformateurs de
distribution
E. Réduction de la pollution harmonique
F. Moteurs électriques
G. Air comprimé
H. Variation de vitesse : application aux Pompes
et ventilateurs

GSE 1
A: Tarification, analyse et optimisation de
la facture énergétique

Les points importants d’une facture


► Puissance souscrite / puissance atteinte
► Nombre d’heures d’utilisation
► Consommation d’énergie active
► Cos φ
► Prix unitaire du kilowattheure

GSE 2
► La tarification est basée sur les niveaux de
tension, ainsi on distingue 3 types de clients :
• 1ère catégorie : U < 430 V
• 2ème catégorie : 430< U <57 KV
• 3ème catégorie : 57 KV < U

► La tarification est modulée selon la saison et


les heures de la journée, dans le système
actuel une année est divisée en deux saisons :
• Hiver : à partir du 1er octobre au 1er mars.
• Eté : à partir du 1er avril au 30 septembre.

GSE 3
• De sa part le jour est composé de 3 plages
horaires dépendantes de la saison, le tableau ci
après montre les plages horaires ainsi définis :

Postes horaires Hiver (du 1/10 au Eté (du 1/4 au 30/9


31/3

Heures pleines 07 à 17h 07h à 18h

Heures de pointe 17h à 22h 18h à 23h

Heures creuses 22h à 07h 23h à 07h

GSE 4
Mesure de la consommation électrique

 Les compteurs électriques mesurent l'énergie électrique


consommée. À partir de cette valeur, on peut aussi évaluer la
puissance moyenne sur une période de temps donnée.
 La puissance est simplement donnée en divisant l'énergie
comptabilisée par la période de temps.
 Par exemple 10 kWh consommés en 1/2 h équivalent à une
puissance de 20 kW. GSE 5
Rappel

GSE 6
Appareils :
Les appareils de comptage se diffèrent d’une catégorie
à l’autre.
1ère catégorie : compteur d’énergie monophasé
ou triphasé.
2ème et 3ème catégorie :
• Compteur d’énergie actif
triphasé triple tarif.
• Compteur d’énergie réactif
triphasé double tarif.
• Une horloge change tarif.
• Un compteur horaire (TF).
• Un indicateur de maximum (IM).

GSE 7
On trouve
 Les compteurs électromécaniques

 Les compteurs électroniques

 La mesure via une pince ampèremétrique

GSE 8
On notera également :
La possibilité de placer des
compteurs divisionnaires dans les
armoires électriques, permettant
ainsi, à peu de frais, de suivre la
consommation d'un appareil
spécifique.

GSE 9
Comptage :
La consommation d’énergie peut être
comptabilisée en MT ou en BT.
.a : Comptage MT : Dans ce comptage on ne
tient pas compte des pertes dans le
transformateur d’alimentation, ces pertes sont
automatiquement enregistrées par les
compteurs, ce qui n’est pas le cas pour le
comptage BT.
La puissance apparente maximale appelée est
calculée à partir de l’indicateur de maximum
(IM) à base e la formule :
Pa = K.IM/cos(phi)

« K : coef.multiplicatifGSE
du compteur » 10
b : Comptage BT :
il possède le même appareillage que le comptage MT
avec en plus un compteur horaire (3 cadrants)
indiquant le nombre d’heure de fonctionnement de
comptage, et évaluant à partir de celui-ci les pertes
du transformateur :
• Pertes réactives à vide : Pr = CH.6%.Pi
CH : nbre d’heures de la mise sous
tension donné par le compteur horaire
Pi : puissance installée du transformateur

• Pertes actives :
• Par effet joules du transformateur, ces pertes sont
prises égales à 3,5% de la consommation active
mesurée pendant les postes horaires (HPL,HP,HC).
• A vide du transformateur : ces pertes sont prises
égales à 1% du compteur GSE
horaire multiplié par 11
la
puissance installée : Pv = (CH /100).Pi
la facturation électrique en
moyenne tension :
► La facturation moyenne tension couvre l'ensemble
des opérations effectuées, en vue de l'établissement
des factures MT correspondant à une période
mensuelle de consommation d'électricité.
► Le montant à facturer à chaque client MT pour ses
consommations mensuelles d'électricité, est la somme
des redevances calculées en fonction des éléments
suivants :
la consommation d'électricité ;
le prix de vente du KWh ;
l'option tarifaire ;
les puissances souscrites ;
les puissances appelées ;
le facteur de puissance ;
les redevances de comptages.
GSE 12
Choix du type de contrat d’électricité

•L’Office National d’Electricité (ONE) a défini plusieurs types


de contrats et de tarifs pour adapter son offre à l’activité des
utilisateurs :

4 types de clients: 1- Grands comptes


2- Professionnels
3- Résidentiel
4- Collectivités locales
Différents types de contrats:
- Très Haute tension
- Haute tension
- Moyenne tension
- Tarif vert
- Basse tension Force motrice
- Basse Tension clients patentés
- Eclairage public
GSE 13
Les tarifs (MT) concernent les clients
alimentés en 22kV :
Il existe 2 types de tarifs MT :
- Le tarif général qui s’applique à l’ensemble des clients MT.
- le tarif vert optionnel à usage strictement agricole.

La facture en MT des consommations électriques en KWh,


fait intervenir aussi trois tranches horaires :

tranche Octobre - mars Avril - septembre Dh TTC/KWh

Heures de pointe 17h à 22h 18h à 23h 1,0516

Heures pleines 07h à 17h 07h à 18h 0,715

Heures creuses 22h à 07h 23h à 07h 0,48

GSE 14
Mode de facturation pour le tarif
général
Redevance de consommation (RC) : Cette redevance
est égale à la somme des consommations dans chaque
poste horaire après application du tarif relatif à l’option
concernée.
RC = pHP x Cons HP + pHPL x Cons HPL + pHC x
Cons HC
pHP : Prix du kWh du poste heures de pointe
pHPL : Prix du kWh du poste heures pleines
pHC : Prix du kWh du poste heures creuses
Cons : Energie active consommée durant un
poste horaire
GSE 15
Redevance de puissance
(RPS)
• La redevance de puissance est établie en
fonction de la puissance souscrite annuellement.
• La redevance de puissance (RP) est calculée
pour l’année et est facturée mensuellement par
douzième; son montant est déterminé par
application de la formule suivante :

RPS = Pf/12 x PS

Pf : prime fixe annuelle


PS : puissance souscrite
GSE 16
Redevance de dépassement de la
puissance souscrite (RDPS) :
Si au cours d'un mois donné de l'année, la
puissance enregistrée dépasse la valeur de la
puissance souscrite, la différence positive des
deux puissances sera passible d'une redevance
dite de dépassement de puissance souscrite
(RDPS) déterminée comme suit :

• RDPS = 1,5 x Pf/12 x (PA - PS)


Pf : prime fixe annuelle
PS : puissance souscrite
PA : puissance maximale enregistrée pendant
le mois
GSE 17
Majoration pour facteur de puissance
inférieur à 0,8 (Maj.Cos(phi))
• Si au cours d’un mois donné, la quantité
d’énergie réactive consommée donne lieu à une
valeur ˂ 0,8 du facteur de puissance moyen
mensuel, le montant total des redevances dues
par le client au titre de sa consommation
mensuelle (RPS, RDPS et RC) sera majoré de
2% pour chaque centième d’insuffisance du
facteur de puissance constatée.

Maj.cos φ= 2 x (0,8 - cos φ x (RC + RP+ RDPS)

GSE 18
Factures d’énergie électrique MT/BT

Consommation
d'énergie active en
Energie Energie Prix
Année Active
kWh Réactive
DPF
puissance puissance Penalite sur
Montant
Global
(Cos(φ) ) RPS RDPS facture
20../20.. Totale Totale max kva souscrite Cos(φ)<0,8 du kWh
(kWh) (kVArh)
Ps(KVA) (DH) HT
(DH) HT
Creuses Pleines Pointes

Janvier

Février
Mar
Avril
Mai
Juin
Juillet
Août
Septemb
re
Octobre
Novemb
re
Décembr
e
TOTAL
Solutions
 Bien exploiter un contrat de fourniture d’énergie électrique
existant
- Limiter la puissance appelée sur le réseau de distribution en utilisant les
sources internes existantes et disponibles (groupes électrogènes).
Ceci permet de ne pas surdimensionner le contrat d’abonnement, ou de
ne pas dépasser la limite du contrat, d’où une réduction des coûts globaux
d’énergie.
Pour estimer le bilan économique il convient donc de connaître aussi le
coût de l’énergie de substitution, par exemple le rendement des groupes
et le prix du combustible consommé.

- Optimiser l’énergie réactive, en installant un dispositif de compensation


afin de supprimer les pénalités facturées (ce qui a aussi pour effet de
réduire les pertes d’énergie active).
- Déplacer les consommations vers les périodes tarifaires les moins
coûteuses, quand c’est possible.
(production d’eau chaude sanitaire avec les chauffe-eau à accumulation
(ballons d’eau chaude), les systèmes de chauffage électrique à
accumulation.)
 Renégociation du contrat
Si l’utilisation du contrat de fourniture d’énergie électrique existant est
déjà optimisée, il est toujours possible de négocier sa modification :
par exemple d’adapter la puissance souscrite à l’activité (juste quantité
d’énergie nécessaire et répartition dans le temps).
GSE 20
Exemples d’exploitation de courbes de
charges :

Exemple
La figure ci-dessous
1 : (objectifs
montre
: choisir
l’évolution
le contrat
de le
la mieux
courbeadapté,
de charge
connaître
et les valeurs
son
profil
de puissance
de charge,
souscrites.
éviter le La
dépassement
limite à nede paspuissance
dépasser
souscrite
est le seuil
en à partir
surveillant
duquel, le la
contrat
courbesupérieur
de chargeestenfinancièrement
temps réel) plus intéressant.

GSE 21
Exemple 1 : (objectif : diminuer la facture
d’électricité en limitant les consommations
le soir et le week end)

avant actions correctives Après actions correctives

Essai coupure de l’éclairage tous les Essai coupure climatisation le week-end


soirs
Dans notre exemple, il est de vérifier si la consommation baisse
normalement
Les deux figuresla nuit ou le weekend.
ci-dessous montrent l’évolution de la courbe de charge
Ici,
avantla consommation aux heures
et après des actions visant non ouvrables
à diminuer semblant
la facture excessive, Ces
d’électricité.
deux décisions
courbes doivent sur
sont focalisées êtrel’évolution
prises : de la puissance le soir et le week-end.
- diminution de l'éclairage de nuit, GSE 22
- coupure de la climatisation le weekend.
Exemple 3 :
Répartition de l’énergie suivant les usages
(Objectif : montrer la répartition de la
consommation d’énergie sur une année pleine)

La figure montre que sur l’année passée, nous observons que 73% de
l’énergie à été consommée par 3 usages :
chauffage/clim (27%),
air comprimé (25,7%), GSE 23
les canalis (20%)
Exemple 4:
Suivi du Coût Moyen de l’Electricité (CME) :
(objectif : quantifier l’impact global des actions
correctives entreprises sur le coût moyen du kWh)

• Un calcul simple permet de déterminer le


coût moyen de l’électricité sur une période
donnée:

GSE 24
Il est intéressant de suivre le CME en fonction du
temps, en traçant CME(t).
CME Evolution du CME
(Euro/kWh)
0,08
0,07 Après actions
0,06 correctives
0,05
0,04
0,03
Aucune action corrective Actions
0,02 correctives successives
0,01
0
date
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Le montant de la facture est le montant à payer. Il prend en compte


l’abonnement, les consommations, les pénalités,…

GSE 25
Travaux dirigés en efficacité énergétique
E1) La puissance souscrite d’une installation industrielle est à 500 KVA. Pour un appel de puissance
de 700 KVA : on demande de calculer :
1) la redevance de puissance souscrite.
2) pénalité de puissance souscrite par mois et par année.
3) les coûts annuels des puissances appelés.
4) le coût annuel des puissances si on se souscrit à 700 KVA (RPS+RDPS) ainsi que le gain net établit.
Chaque KVA est facturé à 291 Dh/KVA/an.

E2) Une industrie dont la puissance souscrite est à 1500 KVA et une pointe de 1200 KW améliore son
facteur de puissance qui passe de 0.81 à 0.98.calculez le gain réalisé en Dh/an sachant que chaque
KVA est facturé à 291 Dh/KVA/an.

E3) Un moteur dont la puissance absorbée est de 300 KW rebobiné suite à un incident de production,
a un nouveau facteur de puissance de 0.66.
L’installation d’une batterie de condensateur de 65 KVAr(puissance limite recommandé) a permis de
faire passer son facteur de puissance à 0.92. la consommation annuelle de ce moteur a permis la
réduction des pertes de 48%,soit un gain annuel sur les pertes
de 19000 KW/an ,au prix moyen de 0.703 Dh/KWh, le gain financier au niveau des pertes a été de
13000 DH/an. on demande de calculer :
a) la baisse de l’appel de pointe en KVA
b) les pénalités liées au dépassement de la puissance souscrite.
c) La réduction financière liée aux pénalités de dépassement de Cos phi, ainsi que le gain total
lié à ce projet.

E4) Une installation industrielle à une demande maximale de 1000 kW. Un programme de gestion de
charge permettra de réduire cette demande maximale de 12%. Calculer les économies annuelles à
réaliser, en considérant le mode de facturation ONE
Données :
Puissance souscrite = 900 kVA GSE 26
Redevance de puissance souscrite = 291 DH/KVA/an
Facteur de puissance mensuel moyen = 0,8
RepE1 : 1) La redevance de puissance est de 291500=145500 Dh/an.
2) Pénalité de dépassement de la puissance souscrite = 1,5291 (700-500)/12= 7275
Dh/mois.
Si cette situation dure toute l’année, la pénalité en moyenne serait 127275=87300 dh/an
3) les appels de puissance auront coûtés annuellement : 87300+145500=233000 Dh/an
4) le coût annuel de puissance est le suivant :
Redevance de puissance = 700291=203700 dh/an
Pénalité de dépassement de la puissante souscrite : 0 dh Total : 203700 dh
Gain net établit : 233000 – 203700 = 29300 dh/an et non pas de 87300 dh/an.

Rep E2 : Si le facteur de puissance est amélioré à 0.98, la pointe en KVA est :


KVA (max) = KW (Max du mois)/facteur de puissance = 1225 KVA, d’où la possibilité de baisser
la puissance souscrite de 1500-1225 = 275 KVA.
Comme chaque KVA est facturé à 291 Dh/KVA/an, le gain réalisé tous les ans est :
275 KVA  291 Dh/KVA/an = 80000 Dh/an.

Rep E3: a) Baisse de l’appel de Pointe en KVA = 300/0.66 – 300/0.92 = 128 KVA
b) En cas de pénalité, l’appel de puissance est facturé à 50% de sa valeur, soit :
1.5  291 Dh/KVA/an = 436.50 Dh/KVA (dépassé)/an.
c) la réduction financière liée aux pénalités de dépassement du facteur de puissance a
été de : 128  436.50 = 5580 Dh/an.
Le gain total lié à ce projet est de 13000 Dh/an + 5580 Dh/an = 18580 DH/an

Rep E4 : La pointe maximale en KVA est : 1000/0,8 = 1250 kVA.


Une réduction de 12% entraîne une diminution de 150 KVA sur la pointe maximale. Les gains réalisés
par an sont donc :
Gain sur la demande : 150 x 291 = 43650 Dh/an
Gain sur les pénalités : 150 x 291 x 0,5 = 21825 Dh/an
GSE 27
Gain total = 65475 Dh/an
B : Economie d’énergie dans
l’éclairage

Introduction : Importance de l’économie d’énergie dans


l’éclairage
• L’optimisation de l'éclairage trouve des applications très larges,
dans les ménages, espaces de travail, et lieux communs.
• L'état actuel des installations permettrait d'exploiter un gisement
d'économie de 50 à 70 %...»
• L’éclairage est donc le consommateur final de l’énergie
électrique. Cela veut dire que pour chaque kWh consommé en
énergie finale on a consommé environ 3 kWh d’énergie primaire
de la centrale électrique. Les pertes accumulées sont dues à des
pertes de génération, de transport, de distribution….
• D’où l’importance de l’économie d’énergie, étant donné que pour
chaque kWh économisé par un consommateur, on économise 3
kWh à l’origine GSE 28
GSE 29
II. Recommandations sur l’efficacité
énergétique de l’éclairage :
On peut économiser jusqu’à 70 % les dépenses d’électricité
d’éclairage en respectant simplement ces consignes :
• Privilégiez toujours les apports de l’éclairage naturel.
• Pensez à éteindre vos points lumineux en quittant une pièce.
• Adaptez la puissance de vos lampes à vos besoins.
• Réservez votre halogène de forte puissance pour des activités
nécessitant beaucoup de lumière et ne l’utilisez pas pour créer une
ambiance.
• Pour un éclairage d’ambiance, préférez les lampes basse
consommation ou les halogènes très basse tension. Vous pouvez
également utiliser des tubes fluorescents à cacher judicieusement
du champ de vision (avec un IRC>85 et une Tc comprise entre
3000 et 4000 K).
• Installez des lampes basse consommation sur les points lumineux
qui ont les durées d’utilisation les plus élevées.
• Equipez vos couloirs et escaliers de systèmes de va-et-vient
judicieusement placés ou de détecteurs de présence.
• Pour l’extérieur, utilisez des luminaires étanches et utilisez des
lampes basse consommation pour de longues durées.
GSE 30
III. Amélioration de l’efficacité
lumineuse dans les installations
d’éclairage :
Envisager des améliorations de l’efficacité énergétique:
1) installations existantes
2) Installations plus récentes.
• Dans le 1er cas il n’est pas toujours possible ni même
recommandable de refaire totalement l’éclairage. Il
existe cependant des actions partielles, qui à peu de
frais, peuvent entraîner des économies significatives
de la consommation d’énergie et d’exploitation.
• Dans le 2ème cas, en revanche, nous pouvons adopter
dés la phase de conception des solutions énergétiques
plus performantes, capable de satisfaire les exigences
qualitatives d’éclairage,d’opération,d’esthétique et de
décoration, les économies d’énergie permettent
d’amortir facilement le coût.
GSE 31
Des chiffres significatifs

• La consommation annuelle d’électricité pour


l’éclairage est en moyenne de 470 kWh par
logement .
Mais cette consommation varie largement
suivant les comportements des usagers.
• Elle représente 15 % du budget de la dépense
d’électricité du ménage et occupe le 2ème poste
de consommation d’électricité spécifique après
les équipements de froid.
GSE 32
Norme d’éclairage intérieur des lieux de
travail
Trois critères principaux d’éclairage

• E - Eclairement moyen à maintenir sur la tâche


visuelle (en lux)
• UGR - Indice d’éblouissement
• IRC - Indice de rendu des couleurs
GSE 33
Optimisation énergétique de
l’éclairage

ECLAIRER JUSTE !
GSE 34
Aspects économiques
• Faisons l'exercice de comparaison entre des lampes
offrant des caractéristiques lumineuses identiques
mais de technologies différentes pour une utilisation
de 250, 1.000 et 2.500 heures par an :

GSE 35
GSE 36
Les différents types de lampes

GSE 37
Quelles lampes efficaces pour remplacer les
lampes actuelles (en rénovation) ?

GSE 38
GSE 39
GSE 40
Les coûts ont été déterminés sur base d'un prix de 0,18 € /kWh et d'une
durée de fonctionnement de 1.250 h par an.
l'augmentation du coût est liée au coût d'achat important pour une grande
durée de vie ce qui ne se reflète pas dans le calcul basé sur 5 années (soit
6.250 heures). GSE 41
Le choix des ballasts
• Le starter et le ballast sont utilisés pour les lampes à décharge.
Ils assurent l'allumage de la lampe et limitent le courant dans le tube au
cours de son utilisation afin d'empêcher sa destruction.
• Le ballast peut-être électromagnétique ou électronique. S'il est
électromagnétique, il faut l'utiliser avec un starter. Par contre s'il est
électronique, il combine les fonctions de ballast et de starter.
• Le ballast électronique est plus avantageux pour plusieurs raisons :
– Il prolonge la durée de vie des lampes ;
– Il améliore le confort grâce à un fonctionnement stable sans effet
stroboscopique ;
– Il permet des économies d'énergie de 15 à 30 %
• Ses pertes sont plus faibles ;
– Il induit une meilleure efficacité lumineuse des lampes car celle-ci
augmente avec la fréquence (ainsi, une lampe T8-36W consomme, seule, 36
W à 50 Hz (ballast ferromagnétique) et seulement 32 W à haute fréquence
(ballast électronique)) ;
– Il offre la possibilité de graduer la lampe ("dimming") ;
– Il éteint automatiquement les lampes défectueuses en fin de vie ;
– Il a un meilleur facteur de puissance (proche de 1) ;
– Il diminue le niveau de bruit.
GSE
42
Le choix des luminaires
Le choix du luminaire est primordial. Il doit permettre une
optimisation de la lumière émise par les lampes, tout en évitant
les problèmes de réflexion et d'éblouissement. Outre les aspects
esthétiques et photométriques, le choix d'un luminaire doit
prendre en compte les aspects mécaniques, électriques et
thermiques de celui-ci.
– Les luminaires directifs (spots, "downlights") dirigent le
flux lumineux sortant du luminaire.
– Les plafonniers sont généralement utilisés comme source
unique d'éclairage pour un local. Ils sont souvent équipés d'un
verre opalin qui diffuse la lumière uniformément et empêche
l'éblouissement.
– Les luminaires suspendus sont intéressants pour éclairer
un endroit précis comme une zone de travail et permettent un
éclairage plus localisé que celui fourni par les plafonniers.

GSE 43
– Les luminaires indirects éclairent un local en
réfléchissant la lumière sur une des parois du
local.
– Les lampes d'appoint et de bureau sont utiles
pour renforcer l'éclairage à l'endroit où l'éclairage
général n'est pas suffisant
– Les luminaires protégés contre les chocs
électriques et/ou contre l'insertion de corps
solides ou liquides dans le luminaire s'utilisent dans
les locaux spéciaux (pièces d'eau, locaux techniques,
etc.).

GSE 44
Choix de la gestion de l'éclairage
• La gestion de l'éclairage au sens large définit le moyen de
contrôler les luminaires dans un local. Il peut s'agir d'un moyen
manuel, semi- automatisé ou totalement automatisé :
– L'allumage/extinction (on/off) manuel est le moyen le
plus facile de contrôler les lampes……
– Le dimming (ou gradation), c'est-à-dire l'ajustement en
continu de l'éclairage artificiel……..
– La gestion temporelle utilise une horloge pour effectuer des
actions sur les lampes. Les actions peuvent être effectuées soit
à heures programmées (horloge), soit après un certains temps
d'allumage (minuterie)……
– La détection de présence utilise un capteur qui détecte la
présence (ou l'absence) d'un individu dans un espace
spécifié……..
– La détection de lumière du jour va utiliser un capteur
photosensible…..

GSE 45
Technologie

GSE 46
Nouvelles technologies de
l’éclairage : Le ballast électronique

GSE 47
Technologie de DALI

Le DALI propose :
• un adressage des différents
composants (détecteurs par exemple),
ce qui permet de maîtriser la variation
luminaire par luminaire en fonction de
paramètres extérieurs (présence ou
luminosité par ex)

• un flux bidirectionnel

Il est possible d'intégrer sur un bus DALI


toutes sortes de composants :
- ballasts 1-10V par l'intermédiaire d'un
convertisseur,
- lampes incandescences ou
halogènes à l'aide d'un dimmer,
- stores ou portes avec un relais,
et de relier le tout à une GTB (Gestion
Technique du Bâtiment) à l'aide d'une
GSE
interface spécifique. 48
https://www.youtube.com/watch?v=RTDe6b1IZ3U
GSE 49
Amélioration de l’efficacité énergétique
d’installation existante :

1) Analyse de la situation actuelle


2) Diagnose
3) Proposition de modification
4) Evaluation des améliorations

GSE 50
1) Analyse de la situation actuelle

• Il faut tout d’abord examiner si les


différentes zones de l’installation
disposent des nivaux adéquats
d’éclairage selon l’activité qui s’y déroule.

GSE 51
• Comment évaluer le
niveau d’éclairement
dans mon local ?
• Situation idéale : on
dispose d'un luxmètre
• Grâce à un luxmètre on
peut directement mesurer
le niveau d'éclairement en
plusieurs points du local et
établir ainsi une moyenne
d'éclairement.

GSE 52
Le niveau d’éclairement dans mon
local est-il trop important ?
Eclairement moyen recommandé sur le plan de travail (en lux) suivant
NBN L13-006
(à 75 cm du sol et en fonctionnement normal, juste avant entretien)
Éclairement moyen
Type de local
recommandé
Bureaux - travaux généraux 500
Bureaux - lecture et écriture continue 750
Tables à dessin 1 000
Salles de réunion 500
Bibliothèque - lecture 500
Bibliothèque - étagères 300
Couloirs et escaliers 150
Sanitaires 150
Archives 200
GSE 53
Le tableau ci-dessous indique les luminances
recommandées en fonction de l’activité en jeu.

GSE 54
LA JUSTIFICATION

• Les installations d'éclairage datant des années 70


offrent souvent des niveaux d'éclairement trop
élevés (largement supérieur à 500 lux pour des
tâches de bureau).
• Réduire le niveau d'éclairement en supprimant
une lampe dans les luminaires existants permet
d’effectuer des économies d’énergies
conséquentes.
• Par contre, la suppression complète de certains
luminaires n’est pas conseillée : elle peut nuire à
l’uniformité de l’éclairement.

GSE 55
Une fois que l’on a préciser les niveaux
d’éclairage requis dans chaque zone, on
procède à l’analyse :
► des systèmes d’éclairage existants
► les caractéristiques techniques des
équipements qui composent l’installation
d’éclairage
► le régime d’utilisation
► la consommation électrique et de la
facturation
GSE 56
2) Diagnose
Les déficiences d’origine énergétique peuvent ressortir
aux aspects suivants :
♦ Niveaux d’éclairage, lorsque le dit niveau est supérieur
au niveau requis, ce qui entraîne un accroissement de
la puissance.
♦ Régime d’utilisation, quand les horaires d’allumage et
de déconnection prolongent inutilement le cycle de
fonctionnement
♦ Rendement lumineux, c'est-à-dire les systèmes
d’éclairage proprement parler ou les conditions
d’entretien de l’ensemble.
♦ Efficacité des lampes, l’une des méthodes les plus
performantes pour l’amélioration de l’efficacité
énergétique des systèmes d’éclairage.
♦ pertes électriques et coûts
GSE d’énergie 57
3) Proposition de modification
• Une proposition de modification vise à
obtenir un éclairage de qualité ainsi
qu’une consommation électrique
minimum.
• Les modifications dépendent du type de
déficience détectée :

GSE 58
♦ Niveaux d’éclairage :
Dans les zones ou l’on repère une
♦ Niveaux
d’éclairage
consommation excédante
♦ Régime d’éclairage par rapport aux
d’utilisation besoins réels. Les niveaux
♦ Rendement d’éclairage peuvent être réduits en
lumineux appliquant l’une ou plusieurs des
♦ Efficacité mesures que voici :
des lampes
♦ pertes
► Eteindre une des lampes sur des
électriques
luminaires multiples
et coûts ► Réduire la puissance des lampes
d’énergie existantes
► Appliquer des régulateurs de flux
► Changer l’ensemble luminaire-
lampe-équipement
GSE 59
♦ Régime d’utilisation :
le principe consiste à laisser l’éclairage
allumer seulement lorsque l’on a
♦ Niveaux besoin,et de pouvoir l’éteindre quand
d’éclairage ce n’est plus nécessaire .
♦ Régime
Il existe bon nombre de dispositifs qui
d’utilisation
♦ Rendement
permettent d’agir en ce sens, parmi
lumineux lesquels :
♦ Efficacité ● Usage des cellules photovoltaïques,
des lampes minuteries, détecteurs de présence,
♦ pertes
électriques programmateurs électroniques
et coûts ● Installation d’appareils régulateurs
d’énergie du flux lumineux :
Parmi ces appareils se trouvent les régulateurs
stabilisateurs qui, mis à part réduire le flux,
stabilisent la tension….

GSE 60
♦ Niveaux ♦ Rendement lumineux :
d’éclairage
♦ Régime les mesures applicables passent
d’utilisation le plus souvent par:
♦ Rendement
lumineux • le remplacement de
♦ Efficacité
des lampes lampes et luminaire par
♦ pertes
électriques
d’autres plus performantes,
et coûts • l’élimination des diffuseurs
d’énergie
réflecteurs
• le nettoyage et l’entretient
des installations.

GSE 61
♦ Efficacité des lampes
♦ Niveaux
d’éclairage
Cette mesure consiste à
♦ Régime remplacer les lampes existantes
d’utilisation par d’autres, plus efficaces.
♦ Rendement
lumineux Les remplacements les plus
♦ Efficacité
habituels sont les suivants :
des lampes
♦ pertes
électriques
et coûts
d’énergie

GSE 62
GSE 63
► Lampes fluorescentes
compactes au lieu de
lampes incandescentes :
Toute les deux possèdent
des douilles identiques ce
qui élimine les frais
d’adaptation. De plus la vie
des lampes compactes et
d’environ 6000 heures,ce
qui est ≈ à 6 fois la vie des
incandescences.
Economie 60% - 70%.
GSE 64
Puissances
Avant
Impossible d'afficher l'image liée. Le fichier a peut-être été déplacé, renommé ou supprimé. Vérifiez que la liaison pointe v ers le fichier et l'emplacement corrects.

25 W 40 W 60 W 75 W 100 W

Après

7W 9..11 W 13..15 W 18..20 W 25 W

Les lampes fluorescentes compactes ont une meilleure


efficacité lumineuse que les lampes à incandescence : 60
à 80 lm/W contre 10 à 12 lm/W. On peut donc diminuer
la puissance installée, en gardant le même éclairement.
GSE 65
GSE 66
GSE 67
Lampe halogène 230V et lampe
halogène basse tension

Efficacité lumineuse : à puissance égale, leur flux lumineux est plus


élevé que celui d'une lampe incandescente classique ; la lumière
produite, blanche et de température de couleur élevée assure une parfaite
restitution des couleurs.
Performance dans le temps : la lampe ne noircissant pas, la quantité
de lumière émise est pratiquement constante pendant toute la durée de
vie de la lampe. Leur durée de vie est le double de celle d'une lampe à
incandescence classique.
Miniaturisation : de faibles voir très faibles dimensions, elles contribuent
à l'esthétique des luminaires et doncGSE 68
à une parfaite intégration à l'endroit
souhaité.
► Tubes fluorescents à diamètre réduit (f26
mm) et technologie tri-phosphore, au lieu
des habituels (f38 mm)
La réduction de consommation d’énergie
s’élève à 10%

GSE 69
Remplacer les tubes fluorescents de 38 mm par des
tubes de 26 mm

Puissances
Avant

20 W 40 W 65 W
Après

18 W 36 W 58 W

Il est intéressant de remplacer les tubes fluorescents de Æ 38 mm


(ancienne génération) par des tubes de Æ 26 mm qui ont une
efficacité lumineuse supérieure. Ils ont la même longueur, le même
culot et utilisent les mêmes ballasts

Lorsque le niveau d’éclairement est insuffisant, le remplacement par


des lampes à meilleure efficacité lumineuse permet, à puissance
égale, une augmentation du flux lumineux.
GSE 70
► Lampes à vapeur de sodium haute
pression, au lieu des lampes à vapeur
de Mercure
Les lampes à vapeur de sodium haute
pression consomment moins de puissance
pour un même flux lumineux que les lampes
à vapeur de mercure.
Les économies sont de l’ordre de 15%.

GSE 71
► Lampes à vapeur de mercure avec
halogénure, au lieu d’incandescentes ou
Halogène

GSE 72
GSE 73
► Lampes à vapeur de sodium blanc, au lieu
d’incandescentes ou halogénes

GSE 74
III.2 Amélioration de l’efficacité énergétique sur
de nouvelles installations :

S’il s’agit d’installations récentes, le procédé à


suivre s’articule sur les points suivants :
1. Définition des Niveaux lumineux pour chaque
zone.
2. Choix du système d’éclairage
Il faudra choisir des luminaires dotés d’un haut facteur
d’utilisation et des lampes énergétiquement performantes.
3. Régime d’utilisation et régulation
Il faut prévoir l’installation de systèmes de régulation
qui permettent d’adapter le fonctionnement de
l’installation aux utilisations prévues, ainsi qu’à
d’éventuelles modifications GSE postérieures. 75
Installer des détecteurs de présence ou
encore des minuteries dans les locaux
où la présence est occasionnelle
• LA RENTABILITÉ
• L’expérience de différents projets de
rénovation montre que la diminution de la
durée de fonctionnement de l’éclairage
dans des bureaux individuels équipés de
détecteurs de présence peut atteindre
40% de la durée de fonctionnement initial.
• L'investissement complet nécessaire à
l'installation de détecteurs de présence (y
compris les ballasts électroniques) est
récupéré en 2 à 4 ans.

GSE 76
La rentabilité d'un détecteur
de présence dépend :
• Du temps de coupure
supplémentaire par rapport au
fonctionnement normal.
• De la puissance électrique gérée
par un détecteur.
• Du coût du kWh selon que
l’énergie est économisée en
heures de pointe ou non.

• Dans les couloirs et les escaliers,


la détection de présence peut
être remplacée par une simple
minuterie

GSE 77
Améliorer la gestion de
l’éclairage extérieur à l'aide
• d'une gestion horaire,
• d'une sonde crépusculaire,
• de détecteurs de présence,
• des impulsions de coupure du réseau
public.

GSE 78
LA RENTABILITÉ

• La rentabilité du système de gestion


dépend de la puissance gérée par un
seul système, du coût du système de
gestion, du coût du kWh et surtout
du temps de fonctionnement
économisé par rapport au
fonctionnement actuel.

GSE 79
La révolution de
l’éclairage par les
LEDs
Les LEDS sont utilisées depuis une quarantaine d'années,
principalement pour des applications de signalisation. La
technologie des LEDs n'a cessé de progresser depuis. Les
premières applications d'éclairage à LEDs existent à présent.

GSE
80
La révolution de
l’éclairage par les
LEDs
Avantages par rapport aux sources d'éclairage
traditionnelles
 économie de puissance
 économie de kWh
 plus grande efficacité énergétique
 plus longue durée de vie
 moins de maintenance
 miniaturisation des équipements

GSE
81
La révolution de
l’éclairage par les
LEDs
Caractéristiques techniques générales
 Les 2 familles :
Il existe deux grandes familles de LEDs:
inorganiques (LED) et organiques (OLED).Notons
simplement que les LEDs organiques (OLEDs) sont
en développement, et que les premières
applications n'apparaîtront sans doute pas sur le
marché avant 2010. Pour le moment la mauvaise
efficacité lumineuse des OLEDs, ainsi que leurs
courtes durées de vies font qu'elles ne sont pas
utilisées pour l'éclairage. Nous nous intéresserons
dans ce qui suit uniquement au LEDs
(inorganiques).
GSE
82
La révolution de l’éclairage
par les LEDs
Caractéristiques techniques générales

 L’encapsulation :
Dans tous les types de LEDs la puce semi-conductrice
lumineuse est complètement encapsulée dans un
matériau plastique transparent, généralement une résine
époxy, qui joue le rôle de lentille et détermine l'angle
d'émission lumineuse. Ce format rend les LEDs très
résistantes aux chocs, par contraste avec une ampoule de
verre.

GSE
83
La révolution de l’éclairage
par les LEDs
Caractéristiques techniques générales
 La durée de vie :

La durée de vie des LEDs est définie comme la


durée avant laquelle la LED n’émettra plus que
50% de son flux lumineux initial. Selon les
fabricants de LEDs, ces durées de vies sont
supérieures à 100.000 heures (plus de 11 ans en
continu), parfois même 150.000 heures. C'est 100
fois plus élevé que pour une lampe à
incandescence classique! C'est actuellement
l'intérêt majeur des LEDs.
GSE
84
La révolution de
l’éclairage par les
LEDs
Caractéristiques techniques générales
 L'efficacité lumineuse :
L'efficacité lumineuse des LEDs dépend de la
technologie utilisée. Elle varie énormément avec la
couleur émise par la LED, ainsi qu'avec le fabriquant.
Le tableau ci-dessous donne des ordres de grandeurs,
pour les meilleures LEDs.

GSE
85
La révolution de l’éclairage
par les LEDs
Les LEDs blanches
Dans certaines applications, compte tenu des
caractéristiques optiques des LEDs (couleurs,
directivité, type d'alimentation électrique…), les LEDs
blanches peuvent remplacer avantageusement
l'éclairage "traditionnel" avec un flux lumineux et une
puissance appelée moins importants.

GSE
86
La révolution de l’éclairage
par les LEDs
Les LEDs blanches
faiblesses des LEDs blanches pour l'éclairage :
D'un point de vue purement technique,les LEDs ne
sont pas encore plus efficaces que les autres sources
lumineuses blanches, comme le montre le tableau ci-
dessous.

GSE
87
La révolution de
l’éclairage par les LEDs
Les LEDs blanches
faiblesses des LEDs blanches pour l'éclairage :
Rentabilité d'un point de vue économique:
Bien qu'en progression rapide, l'efficacité actuelle des
LEDs est encore bien inférieure à celle des lampes
basses consommations (LBC), et encore plus à celle des
tubes fluorescents. De plus il faut des centaines de LEDs
de 5mm pour fabriquer une source lumineuse dont le
flux serait équivalent à celui d'une ampoule à
incandescence de 100 W.
Jusqu'à l'arrivée des LEDs de 5 W, ceci n'encourageait
pas le développement de luminaires à LEDs pour
l'éclairage domestique.
GSE
88
La révolution de
l’éclairage par les
LEDs
Les LEDs blanches
 Forces des LEDs blanches pour l'éclairage :
Avantages de cette technologie.
Durée de vie très longue, moins de maintenance.
Fiabilité : grande résistance aux chocs et vibrations.
Insensibilité aux allumages répétés et aux basses
températures.
Directivité: l'angle d'émission des LEDs actuelles
peut varier de 15° à 120°. On peut donc obtenir au
choix des éclairages très directifs sans ajout de
réflecteurs ou de lentilles.
Possibilité de contrôle de l'intensité lumineuse très
facile, par simple variation de la tension
d'alimentation. GSE
89
La révolution de
l’éclairage par les LEDs
Les LEDs blanches
Peut-on estimer un brillant futur pour l'éclairage
à LEDs ?
Les lampes à incandescence de Thomas Edison
pourraient bien un jour disparaître si les LEDs tiennent
toutes leurs promesses .
Les chercheurs estiment que l'efficacité lumineuse
des LEDs blanches pourraient atteindre près de 75
Lumens/Watt dés 2010. Et selon Optoelectronics
Industry Development Association à Washington DC,
les LEDs blanches pourraient permettre de diviser par
deux la quantité d'électricité utilisée pour l'éclairage
aux États-Unis d'ici 2020.
GSE
90
Ce relevé est destiné aux installations d’éclairage
tertiaire par lampes fluorescentes (bureaux,
salles d’enseignement, surfaces industrielles
ou commerciales). Le calcul d’une installation
pour lampe à incandescence, halogène ou non, ou
pour une lampe à décharge autre que
fluorescente, nécessitera une adaptation. Si
plusieurs types de luminaires sont mis en œuvre,
compléter une colonne pour chacun.

GSE 91
GSE 92
GSE 93
GSE 94
GSE 95
GSE 96
Exercice 1
On propose de comparer le prix de revient total d'une installation utilisant des lampes à
incandescence avec celui d'une installation donnant le même éclairement avec des lampes
fluorescentes compactes.

données caractéristiques des lampes :

efficacité
puissance lumineuse durée de vie moyenne en prix d'achat TTC en
lampe
(W) heures DH
lm W-1
incandescente 60 10 1000 5
fluorescente 10 60 8000 90

On considère que le prix d'un kWh est de 0,67 DH

1. Calculer le coût total C1 de 8000 heures d'éclairage avec des lampes incandescentes.
2. Calculer le coût total C2 de 8000 heures d'éclairage avec des lampes fluorescentes.
3. Comparer C1 et C2 . Conclure.

1. Citer un avantage et un inconvénient pour chaque type de lampe.


GSE 97
corrigé
énergie consommée : 8000*60 = 480 kWh

C1 = 8 *5 + 480 *0,67 = 361,6 DH

énergie consommée : 8000*10 = 80 kWh

C2 = 90+ 80*0,67 = 143,6 DH

C1 est supérieur à C2 . C1 est voisin de 2,5 fois C2.

GSE 98
Exercice 2 : Une usine industrielle à une charge d’éclairage incandescence de 20 kW (100
unités de 60 W et 140 unités de 100W). Calculer l’économie d’énergie si toute la charge
incandescence est remplacée par un éclairage fluorescent. L’éclairage fonctionne pendant
2500 heures/an et le cout d’électricité est de 0,70 Dh/kWh
On donne :
1. Lumiére incandescence = 22 lumen/Watt
2. Une lampe de 100 W = 2200 lumens
3. Une lampe de 60 W = 1320 lumens
4. Lumière fluorescente (40W) = 55-60 lumens par watt
5. Lampe fluorescente de 40W = 2400 lumens
Calculer :
6. le nombre de lampes fluorescentes nécessaires
7. la puissance exigées par la charge fluorescente
8. l’économie d’énergie et l’économie du coût d’exploitation

GSE 99
EX2 : Réponse :
Une lampe fluorescente à 40W peut remplacer une lampe incandescente à 100 W ou deux
lampes à 60 W. la puissance nécessaire pour une unité de lampe fluorescente est de 40W pour
la lampe et 6W pour le ballast soit 46W
a) Nbres = 0,5 x 100 + 140 = 190 Lampes
b) P = 190 x 46 = 8,74 kW
c) économie d’énergie = (20 kW – 8,74 kW) x 2500 h/an = 28150 kWh/an
Économie du coût d’exploitation 28150 kWh/an x 0,70 Dh/kWh = 19705 Dh/an

GSE 100
C : La compensation de
l’énergie réactive
Compenser l’énergie réactive, c’est fournir cette énergie
à la place du réseau de distribution par l’installation
d’une batterie de condensateurs, source d’énergie
réactive de puissance Qc.
Les avantages sont multiples :
■ économie sur le dimensionnement des équipements
électriques car la puissance appelée diminue
■ augmentation de la puissance active disponible au
secondaire des transformateurs
■ diminution des chutes de tension et des pertes en
lignes
■ économie sur la facture d’électricité, en supprimant
la consommation excessive d’énergie réactive
GSE 101
KWh
FP 
KWh  KVARh
2 2

a) Causes d’un facteur de puissance faible (cos phi) :

GSE 102
b) Effet d’un faible facteur de puissance et
les avantages de son amélioration :

b-1) Pénalité du facteur de puissance :


b-2) Réduction de la capacité d’un système :
b-3) Coût d’un nouveau système :
Un cos phi faible, entraîne aussi une augmentation des pertes du
réseau de distribution électrique.. L’effet est plus important quand
il s’agit du réseau de transport et de distribution national.

GSE 103
b-4) Pertes du réseau de distribution :

Des formules générales pour la réduction des


pertes peuvent s’énoncer comme suit :
* le facteur de puissance (FP) est inversement
proportionnel au courant de ligne.
* les pertes (RI²) sont directement
proportionnelles au carré du courant de ligne.
Il s’en suit que :
Les pertes sont directement proportionnelles au
FP initial sur le FP amélioré et :
Diminution des pertes= 1-[FPinitial/FPamelioré]²
GSE 104
b-5) Amélioration des niveaux de la
tension dans les installations :
• pour le même niveau de tension en début de
ligne, on obtiendra un niveau de tension
supérieur en fin de ligne
• Cela permet donc une amélioration du
maintien relatif de la tension en fin de ligne,
qui s’établit comme suit :
X L .Q
U (%) 
10.U ²
Ou : Xl = réactance de ligne en ohm
Q = puissance réactive de la batterie de
condensateurs en kVAr
U = Tension nominaleGSE
des condensateurs en 105
KV
• Dans une installation ou l’on améliore le facteur de
puissance de φ1 à φ2 , il se produira une diminution
des pertes en amont de la compensation,exprimée en
% de :
 cos ²1 
p  1  .100
 cos ²2 
• Ainsi, si votre unité de production comprend
des charges importantes et très éparpillées, il y
a un grand intérêt à réaliser une compensation
individuelle ou par secteur (atelier). Dans ces
conditions on bénéficiera de la réduction des
pertes par distribution.

GSE 106
2. Les avantages technico-
économiques de la compensation :

En résumé, l’emploi des condensateurs pour la


production d’énergie réactive offre une série
d’avantages :
● Réduction du coût de l’énergie électrique
● Gain de puissance
● Amélioration des niveaux de tension dans
l’installation
● Réduction des pertes dans le réseau en
amont du point de compensation et dans
l’installation en cas de compensation individuelle

GSE 107
Mode de calcul de pénalité
Pénalité (cos (phi) = 2 x (0,8 - cos phi du mois) x
(RC + RPS+ RDPS)

˃ Plus le facteur de puissance est bas, plus la différence


0,8 - cos phi du mois est grande
˃ Plus est grande la consommation d’énergie, plus la RC :
Redevance de consommation est grande, plus la
pénalité est grande
˃ Plus la puissance souscrite est élevée, plus la RPS est
grande, et plus la pénalité est élevée
˃ Plus la RDPS : Redevance de dépassement de la
puissance souscrite est élevée,plus l y a de pénalités

GSE 108
Possibilité de baisse de la
puissance
• En plus de la RC qui est liée au niveau des KWh,
des frais « fixes » sont payés également au
niveau de la facture électrique, il s’agit de la RPS,
et de la RDPS.
• Cette redevance est calculée en KVA, qui est le
rapport de la puissance en KW au facteur de
puissance
KVA (Max) = KW (Max du mois)/ F.P.
IM
• Ainsi, plus votre facteur de puissance FP est
faible, plus grand est l’appel en KVA,
• à puissance constante en KW, l’appel en KVA sera
encore plus important

GSE 109
Exemple :
• Une industrie dont la puissance souscrite est à 1500
KVA et une pointe de 1200 KW améliore son facteur de
puissance qui passe de 0.81 à 0.98.calculez le gain
réalisé en Dh/an sachant que chaque KVA est facturé à
291 Dh/KVA/an.
Rep : Si le facteur de puissance est amélioré à
0.98, la pointe en KVA est :
KVA (max) = KW (Max du mois)/FP
= 1225 KVA,
d’où la possibilité de baisser la puissance
souscrite de 1500-1225 = 275 KVA.
Comme chaque KVA est facturé à 291 Dh/KVA/an,
le gain réalisé tous les ans est :
275 KVA  291 Dh/KVA/an = 80000 Dh/an.
GSE 110
Elimination des pénalités du FP :
Une petite entreprise de câblage électrique,recevait en
moyenne une pénalité de 4800 Dh/mois de pénalités
de facteur de puissance, soit 20% de la facture
électrique, la puissance installé est de 100 KVA, le
facteur de puissance moyen est de 0,66. l’appel de
pointe est à 85 KW, soit 128 KVA bien plus que la
puissance installée.
Cette situation a duré plus de 12 années de
fonctionnement,
Suite à un diagnostic électrique, un ensemble de
batterie de condensateurs 100 KVAr a été installé,
faisant passer le facteur de puissance moyenne
de 0,66 à 0,97
Le gain annuel à été de 58000 DH, pour un
investissement de 25000 DH
Cette installation a été rentabilisée en moins de six
mois
L’appel de pointe est passé
GSE
de 128 KVA à 87 KVA 111
Réduction des pénalités de
dépassement de la puissance souscrite
Nous traitons dans cet exemple, la possibilité de faire
baisser les pénalités liées au dépassement de la
puissance souscrite, sans pénalités de FP
Exemple :
Cas1 : si le facteur de puissance est à 0,81 avec une
pointe de 600 KW, l’appel en KVA est :
600 KW/0,81 = 750 KVA
Cas 2 : si le facteur de puissance est à 0,98 avec une
pointe de 600 KW, l’appel en KVA est :
600 KW/0,98 = 612 KVA
Avec une PS de 620 KVA, dans 1ér cas, même si vous
n’avez pas de pénalité de FP, vous allez payez la
RDPS,comptabilisée à 50% en plus de sa valeur
GSE 112
Cas1 : vous payez :
● Redevance de puissance :
291 Dh/KVA/AN x 620 KVA/12 mois =
15030 Dh/mois
● La pénalité de dépassement de la
puissance souscrite :
291 x (750 – 620) x 1,5/12 = 4728 Dh
pour le mois en question
● Le total est de 19 278 Dh/mois

Cas 2 : vous payez :


● Redevance de puissance : 291 Dh/KVA/an
x 620/12 = 15030 Dh/mois
L’écart est ainsi de 4728 Dh/mois
GSE 113
D. Efficacité Enegétique
Des Transformateurs de
distribution

GSE 114
GSE 115
Types

GSE 116
Principales caractéristiques

GSE 117
Définition des pertes et du
rendement

GSE 118
Pertes à vide (P0)

GSE 119
Pertes dues à la charge (Pcharge)

GSE 120
GSE 121
Pertes dues à la charge liées aux
harmoniques et à la puissance réactive

GSE 122
GSE 123
GSE 124
GSE 125
GSE 126
GSE 127
GSE 128
GSE 129
Le coût des pertes (Coût annuel des pertes)

GSE 130
GSE 131
Coût global des transformateurs

GSE 132
La charge des transformateurs : profil
de charge et pic de charge
Les conditions de charge des transformateurs sont
probablement le facteur le plus important à considérer
pour sélectionner de façon optimale des transformateurs
selon le niveau de pertes.
De manière générale, pour les transformateurs très
fortement chargés, l’attention doit se porter sur les pertes
dues à la charge et pour ceux à faible charge, sur les
pertes à vide.
Les transformateurs dans le secteur industriel de l’UE ont
une charge moyenne de 40 % environ et un pic de charge
de 70 %
En comparaison, la charge moyenne des transformateurs
chez les distributeurs d’énergie électrique dans l’UE est
d’environ 20 % et le pic de charge est de 55 % environ.

GSE 133
Exemple

GSE 134
GSE 135
La maintenance des transformateurs

GSE 136
GSE 137
GSE 138
La réparation des transformateurs

GSE 139
Conclusion

GSE 140
GSE 141
E. REDUCTION DE LA
POLLUTION ELECTRIQUE

TRAITEMENT DES COURANTS


HARMONIQUES
SOLUTIONS

GSE 142
Types de Perturbations

Catégorie Durée
Type
1. Transiantes < 1 cycle
Oscillatoire
2. Courte durée 1/2 cycle - 1 mn
Creux, Surtension, Interruption

3. Longue durée > 1 minute


Sous-tension, surtension,
longue interruption
4. Tension Déséquilibrée Continue

5. Waveform Distortion Continue


Harmoniques
6. Fluctuation Tension Intermittante

7. Variation de Fréquence < 10


GSE secondes 143
Les courants harmoniques sont
des courants supplémentaires et
inutiles générés par les charges
non linéaires

Présence des harmoniques


=
Présence de la pollution
électrique

GSE 144
LES CHARGES LINEAIRES
Hier
Hier, la majorité des charges utilisées sur le réseau électrique étaient
des charges
dites LINEAIRES : charges appelant un courant de forme identique à
la tension, c.a.d quasi sinusoidal comme les convecteurs électriques
ou encore les lampes à incandescences.

Une charge est dite "linéaire" si le courant qu'elle absorbe est sinusoïdal
lorsqu'elle est alimentée par une tension sinusoïdale. Ce type de récepteur ne
génère pas d'harmonique.

GSE 145
CHARGE NON LINEAIRE
Aujourd’hui
Une charge est dite "non linéaire" si le courant
absorbé n'est pas sinusoïdal lorsqu'elle est
alimentée par une tension sinusoïdale. Ce type de
récepteur est générateur
des courants harmoniques.

GSE 146
TRANSFORMATION DE FOURIER

Le courant tiré par un redrésseur est formé en faisant la SOMME du


courant Sinusoidal à 50 HZ(composante fondamentale) et des courants
correspondant à tous les harmoniques d’ordre impair (150 HZ, 250 HZ, 350
HZ,…)
La composante la plus importante du courant est la fondamentale (ordre
GSE 147
1), et les autres plus importantes sont les 3ème, 5ème,7ème...
 SPECTRE TYPIQUE DES CHARGES NON-LINEAIRES

Charges Mono- Charges Tri-phasées


phasées

148

GSE 148
GSE 149
GSE 150
GSE 151
GSE 152
Types de charges non-lineaires

La majorité des charges non-linéaires sont des rectificateurs avec des capacités.
Deux types -
(i) Mono phasé, phase-Neutre =======> Harmoniques 3,5,7,9,11,15,…..
Ordinateurs, onduleurs, imprimantes, éclairage ,…..

(ii) Tri-phasé ===========> Harmoniques 5, 7, 11, 13,…..


Variateurs de Vitesse,Fours à arc, Ordinateurs centraux, onduleurs...

GSE 153
GSE 154
GSE 155
PROBLEMES CREES PAR LES
HARMONIQUES

Effets immédiats Pertes par effet Joule

 Dégradation du facteur de puissance


 Réduction de la puissance des moteurs (couple négatif)
 Surcharges des câbles , transformateurs et moteurs
 Augmentation du bruit dans les moteurs
 Erreur d’enregistrement dans les compteurs
Surdimensionnement des câbles
 Réduction de la capacité du réseau
 Mauvais fonctionnement des contacteurs

Effets à moyen et long terme


Réduction de la durée de vie des moteurs
 Détérioration des batteries de condensateurs
 Réduction de la durée de vie des transformateurs
 Vieillissement accéléré des isolants et des diélectriques

GSE 156
ASPECT NORMATIF

Dans le cadre de la fourniture


d’électricité :

Les taux de tension harmonique THD-V < 5%


Les taux de courants harmoniques THD-I < 10%

GSE 157
Solutions aux harmoniques

Mise en place de filtre anti Harmonique

• FILTRES PASSIFS
Les nouvelles générations de filtres passifs ne consomment pas
d’énergie

• FILTRES ACTIFS
Injecte des courants harmoniques équivalents mais en
opposition de phase que ceux émis par les appareils, donc
consommateurs d’énergie

GSE 158
Evolution du
(Courant : A)
courant Arms
14

12

10

(Temps : s)

Arms SANS Filtre Arms AVEC Filtre

Sans Filtre Avec Filtre


Courant Arms 12 Amp. 7,8 Amps
moyen
Réduction du courant Arms de
32,4 %
GSE 159
L’installation du filtre Matrix permet de réaliser une
réduction moyenne du courant RMS de l’ordre de
32,7%

Courbe de
courant Courbe de
courant

xemple de la déformation de courbe de Exemple de la correction de courbe


ourant GSE de courant 160
Sans filtre) (Avec filtre)
EVOLUTION DE LA PUISSANCE APPARENTE
(VA)
3500

3000

2500

2000

1500

1000

500

(Temps : s)
Puissance Apparente SANS Filtre Puissance Apparente AVEC Filtre

Sans Filtre Avec Filtre


Puissance apparente 2 610 1 755
(VA)
Réduction du KVA de 32,7 %
GSE 161
EVOLUTION DU TAUX D’HARMONIQUE THDI
%
140

120

100

80

60

40

20

(Tem ps : s)

THDI SANS Filtre THDI AVEC Filtre


Fig.12 : Evolution du taux d’harmoniques de la Phase 1

Sans Filtre Avec Filtre


Taux d’harmonique 123,5 % 9,1 %
THDI
Réduction du THDI
GSE 162
de 92,6 %
L’installation du filtre Matrix permet de réaliser une
réduction du taux harmoniques (THDI) de l’ordre
de 95 %

Spectre harmoniques Spectre harmoniques


(Sans filtre) (Avec filtre)
GSE 163
EVOLUTION DU FACTEUR DE PUISSANCE
1,0
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0

(Temps: s)
Facteur de puissance Sans Filtre Facteur de puissance AVEC Filtre

Sans Filtre Avec Filtre

Facteur de puissance 0,624 % 0,961 %


(%)
Amélioration du facteur de puissance de 52 %

GSE 164
Réduction de la puissance
active totale
W
5300

5200

5100

5000

4900

4800

4700

Puissance active Avec Filtre Puissance active Sans filtre


GSE 165
GSE 166
GSE 167
GSE 168
GSE 169
GSE 170
GSE 171
GSE 172
GSE 173
GSE 174
GSE 175
GSE 176
GSE 177
GSE 178
GSE 179
REDUCTION DE LA CONSOMMATION

PAR FILTRAGE DES HARMONIQUES

(Exemple d’étude de cas)

GSE 180
FACTURATION ENERGETIQUE EN PRESENCE
DES HARMONIQUES
Les compteurs énergétiques sont capables d’enregistrer
les puissances actives crées par la présence de Tensions
Harmoniques et de courants Harmoniques.

Puissance Active Moyenne / phase :

Puissance Active Fond. + Puissance Active Harmonique =

V1 . I1 . Cosφ1 + ∑ Vn . In . Cosφn

• n est le rang Harmonique 2,3,4,5,……. Correspondant aux


Fréquences 100HZ, 150HZ, 200HZ, 250HZ, etc….
• V1 et I1 sont les valeurs de la tension et du courant
sinusoidaux à 50HZ, fournisseurs du travail réel.

GSE 181
GSE 182
GSE 183
GSE 184
GSE 185
GSE 186
GSE 187
GSE 188
Analyse des mesures effectuées sur
les 2 redresseurs

GSE 189
SECTION A SECTION B
Sans Avec Variatio Sans Avec Variatio
Filtre Filtre n Filtre Filtre n
V rms 414 414 414 414
KW 36 36 138 138
KVA 40 26 -35% 155 136 -12,25%
KVAR 20 6 -70% 80 24 -70%
PF 0,88 0,98 +11% 0.9 0,98 +6%
THDI % 120 8 -93% 90 8 -91%
THDV % 8 3 -62% 8 3 -62%
I rms 48 31 -35% 215 161 -25%
I1 30 30 159 159
I3 0,6 0 -100% 3 1 -66%
I5 9 0 -100% 48 0 -100%
I7 2,4 0,5 -80% 13 2 -85%
I9 0,3 0 -100% 1 0 -100%
I11 2 0 -100% 9,5 1 -90%
GSE 190
I13 1 0 -100% 5 1 -80%
GSE 191
GSE 192
F. Efficacité énergétique :
Moteurs électriques
Introduction
• L’industrie et les infrastructures consomment plus de
30% de l’énergie et, à eux seuls, les moteurs
électriques représentent plus de 60% de cette
consommation
• Au Maroc, les moteurs électriques consomment 60 à 70
% de l’énergie du secteur industriel. Ces moteurs
entraînent des pompes, des ventilateurs, des
compresseurs…
• le coût croissant de l’énergie impose de nouvelles
approches et le choix du moteur devrait être le point
de départ de toute réflexion de réduction de la
consommation.
GSE 193
 Un sous-système entraîné par moteur
électrique convertit l’énergie électrique en
énergie mécanique.
 Dans la plupart des applications
industrielles, le travail mécanique est
transféré à la machine entraînée sous forme
de puissance mécanique rotative (par le biais
d’un arbre rotatif).
 Les moteurs électriques sont les principaux
moteurs d’entraînement derrière la plupart
des machines industrielles : pompes,
ventilateurs, compresseur, mélangeurs,
convoyeurs, tambours écorceurs, broyeurs,
scies, extrudeuses, centrifugeuses,
GSE
presses,
194
laminoir, etc.
De nombreux facteurs ont une influence sur
la consommation électrique des systèmes
moteurs, notamment :
• rendement du moteur ;
• dimensionnement correct ;
• commandes du moteur : arrêt/marche et
régulation de vitesse ;
• qualité de l’alimentation ;
• système de transmission mécanique ;
• pratiques de maintenance ;
• efficacité du dispositif d’utilisation finale

GSE 195
Une démarche concernant la force
motrice électrique :

 Mesurer
 Optimiser Moteurs électriques à haut
rendement
 Commande des moteurs par variateurs de
vitesse
 Compensation de l’énergie réactive
 la maintenance des moteurs électriques

GSE 196
Tout acquéreur d’un moteur électrique
doit veiller à:
· considérer le rendement du moteur,
· Vérifier qu’il n’existe pas de moteur à
rendement meilleur avec un prix
initial intéressant.
· Le coût d’achat d’un moteur peut
représenter 1 à 5 % du coût de
fonctionnement du moteur.

GSE 197
Fonction d’un moteur

puissance électrique moteur puissance mécanique

fournie par disponible


l’alimentation sur l’arbre
électrique du moteur
(puissance absorbée) (puissance utile)

Pertes = puissance absorbée – puissance utile


GSE 198
LES DIFFERENTS TYPES
DES MOTEURS
• Les classes de machines découlent de différents
modes de conversion électromécanique.
• machine synchrone. Les alternateurs de
production, les moteurs de très fortes puissances en
entraînement à vitesse variable sont de ce type.
• machine asynchrone. La majeure partie des
moteurs industriels appartient à cette catégorie à
cause de leur robustesse et de leur faible coût.
• machine à courant continu.
• machine à réluctance. Les moteurs pas à pas font
partie de ce type.

GSE 199
Moteurs Synchrones

Les Moteurs Synchrones sont des moteurs à courant alternatif,


et sont le plus souvent utilisées pour les applications industrielles de très
grande puissance ou dans les cas où une vitesse précise est nécessaire.
On les subdivise comme suit :
– les machines à pôles lisses,
– les machines à pôles saillants.
GSE 200
Moteurs à Courant Continu

On utilise des moteurs à courant continu pour les applications nécessitant


une régulation précise de la vitesse. On les subdivise en quatre groupes,
selon le mode de raccordement de leurs enroulements :
– Enroulements séparés,
– Enroulements série,
– Enroulements en shunt,
– enroulements compound.
GSE 201
Moteurs Asynchrones

Les moteurs Asynchrones sont des moteurs à


courant alternatif: appelés également moteurs à
induction.
Se sont les moteurs les plus répandus dans les secteurs
industriels et commerciaux.
On les subdivise comme suit :
les moteurs à cage d'écureuil,
les moteurs à rotor bobiné.
GSE 202
Les machines asynchrones sont surtout utilisées
comme moteurs.

80% des moteurs électriques sont des moteurs asynchrones

Les moteurs asynchrones sont très robustes

Leur gamme de puissance s’étale de quelques watts


à une dizaine de mégawatts.

GSE 203
Bilan énergétique

GSE 204
Les pertes du moteur
• Les pertes du moteur peuvent être
divisées en deux catégories:
· Les pertes à vide: elles sont
indépendantes de la charge du moteur.
Ces pertes se répartissent en pertes fer
et pertes par frottement.
· Les pertes en charge : se produisent
quand le moteur est chargé et dépendent
de la charge. Ces pertes se répartissent en
pertes Joule stator, pertes Joule rotor et
pertes de charge diverses.

GSE 205
Réduction des pertes d’un moteur
• Il est possible de minimiser les pertes par échauffement IR²
dans le stator et le rotor en abaissant la résistance de leurs
enroulements respectifs. Pour y parvenir, on augmente la section
des conducteurs, on utilise des matériaux de conductivité plus
élevée, ou on combine les deux.
• Les pertes dans le fer sont réduites en employant de l’acier de
haute qualité pour les tôles des circuits magnétiques, ce qui est
généralement obtenu en augmentant la teneur en silicium de
l’acier.
• Des tôles moins épaisses amènent une réduction des pertes par
courant de Foucault dans le circuit magnétique.
• En augmentant la section du stator et du rotor, on réduit la
densité des flux magnétiques et, en conséquence, les pertes par
hystérésis.
• Les pertes par frottement sont diminuées par l’emploi de paliers
plus petits ou de meilleure qualité.
• Les pertes de ventilation peuvent être réduites en employant des
ventilateurs plus petits. De toute façon, les moteurs
éconergétiques fonctionnent à des températures plus basses que
les moteurs classiques.
GSE 206
Evolution des différentes grandeurs en
fonction de la puissance utile

GSE 207
GRANDEURS CARACTERISTIQUES DU
MOTEUR A CAGE D’ECUREUIL

GSE 208
Le rendement diminue aussi avec
le taux de charge du moteur.

• Le rendement des
moteurs à induction varie
avec la charge.
• Le rendement maximal
intervient pour une
charge comprise, selon le
type de moteur, entre
60 % et 100 % de la
pleine charge, et chute
considérablement pour
des charges inférieures à
30 % environ de la
pleine charge

GSE 209
Efficacité énergétique des moteurs
Dans le but de maintenir et d’améliorer le
rendement de fonctionnement du moteur, tous
les facteurs, détaillés ci-dessous, doivent être
pris en considération :
· Puissance du moteur :
· Charge du moteur :
· Dimensionnement et choix du moteur
· Variation de tension
· Maintenance du moteur

GSE 210
Puissance du moteur
Sur le plan strictement mécanique, les moteurs qui
équiperont la machine doivent répondre à plusieurs
critères.
• En premier, ils permettent le fonctionnement continu
de la machine et fournissent le couple à la vitesse
requise.
► Cette première considération détermine la puissance du moteur
en régime permanent.
Le concepteur doit également :
► examiner le démarrage de la machine
► déterminer le couple que le moteur devra développer pour
mettre en mouvement la machine.
Le cycle de fonctionnent est également un point capital.

En effet chaque démarrage conduit à un échauffement du moteur


GSE 211
Charge du moteur
Pour qu’un moteur puisse entraîner une
charge de façon appropriée il faut qu’il
produise :
► un couple suffisant pour accélérer cette
charge depuis l’arrêt jusqu’à la vitesse de
fonctionnement…..
► une puissance répondant à toutes les
demandes éventuelles sans dépasser ses
limites théoriques.

GSE 212
Dimensionnement et choix
du moteur
• Les moteurs devront être
dimensionnés pour correspondre aux
exigences en matière de vitesse de
fonctionnement et de couple de la
charge.
• Les types de charges sont classés selon
différents régimes d’utilisation
caractérisant le temps de fonctionnement
et les variations de la charge.
GSE 213
Variation de la tension
• Les constructeurs de moteurs tolèrent un écart
de tension ne dépassant pas ≤10 % Un à fn.
• La variation de la tension peut avoir un effet
significatif sur le rendement du moteur.
• Elle a aussi des effets graves sur d’autres
paramètres du moteur et tend à réduire sa
durée de vie.
• Les tensions élevées doivent être évitées ou
contrôlées le plus efficacement possible.
• Le déséquilibre de tensions entre phases a
un effet plus grave sur le fonctionnement du
moteur et doit être strictement contrôlé.
• Un déséquilibre de 5 % par exemple, peut
augmenter les pertes du moteur de 33 %.
GSE 214
Maintenance du moteur :
• Les moteurs fonctionnent plus efficacement, durent plus
longtemps et nécessitent moins d’attention s’ils sont
nettoyés, refroidis, séchés et lubrifiés correctement.
• Les moteurs installés dans un environnement sévère
et exposés à une grande humidité et à un lavage
fréquent ont une durée de vie largement au-
dessous de la moyenne.
• Le montage correct, l’alignement précis et les
branchements corrects font prolonger la durée de vie
du moteur et maintiennent un rendement optimal.
► L’inspection du moteur et l’établissement d’un
programme d’entretien préventif sont importants
pour aboutir à cette fin. La mesure périodique de la
tension et du courant du moteur est fortement
recommandée.
• Les mauvais rebobinages des moteurs peuvent
réduire le rendement de 1GSEà 4 %. 215
Gérer le démarrage des
moteurs
 Le démarrage induit une surintensité (le courant
de démarrage peut atteindre jusqu’à 6 fois celui
du régime permanent, ce qui peut générer des
troubles de l’installation électrique.
 Pour des puissances importantes ou des
démarrages fréquents, il est nécessaire de les
piloter à l’aide d’un système permettant le
démarrage et l’arrêt progressifs, ce qui
améliorera les performances du moteur,
réduisant ainsi les puissances appelées et
les surchauffes.

GSE 216
Les moteurs à haut rendement
• Le prix d’achat d’un moteur et son coût de maintenance sont en
général négligeables sur 10 ans. En effet, c’est la consommation
électrique qui représente en moyenne plus de 95 % du coût
global!
• Il est donc important de choisir les moteurs les moins
“gourmands” en énergie.

GSE 217
GSE
GSE 219
Coût du cycle de vie
Un moteur électrique peut consommer annuellement
jusqu’à dix fois son coût d’achat durant tout son cycle
de vie qui va en général de 15 à 25 ans ou davantage.
Les progrès en matière de rendement peuvent
entraîner des économies importantes sur le coût du
cycle de vie qui comprend le coût d’investissement et
les coûts d’exploitation.

GSE 220
GSE 221
Choisir des moteurs éconergétiques

Le coût d’exploitation d’un moteur électrique peut


être calculé à partir de plusieurs facteurs : sa
puissance en HP, sa charge, le nombre annuel
d’heures de fonctionnement et le tarif
d’électricité mixte

GSE 222
GSE 223
Exemple

GSE 224
Variation de vitesse
• Les entraînements à vitesse variable sont bien
connus dans un certain nombre d’industries et
font partie intégrante du processus (laminoirs,
enrobeuses, métiers à tisser, traction,…).
• Mais le champ d’application le plus
prometteur est incontestablement celui
constitué par les entraînements des
turbomachines réceptrices (pompes,
ventilateurs, compresseurs, soufflantes),
car il est nécessaire d’adapter leur
caractéristiques propres (vitesse, couple,
puissance) aux variations des paramètres
extérieurs (débit, pression, température).
GSE 225
GSE 226
Variateurs de vitesse

L’utilisation d’un variateur de vitesse élimine certaines faiblesses du


moteur asynchrone :
– le courant de démarrage,
– le facteur de puissance (cosinus ϕ),
– l’influence des variations de tension sur le couple moteur, avec des
variateurs utilisant le contrôle vectoriel, la différence de vitesse entre
vide et charge,
– le courant absorbé à vide.
GSE 227
Classe d'isolation d'un
moteur

• Un moteur doit être choisi à partir de


l'échauffement auquel il sera confronté vis à vis de
la sévérité des applications qu'il va entraîner.
• Par exemple pour un broyeur où le moteur :
• démarre fréquemment en charge,
• fonctionne toujours à son régime nominal,
• encaisse des surcouples.
• Les classes d'isolation se déclinent selon : E, B, F et H,
elles sont directement proportionnelles aux températures
que pourront supporter les enroulements.

228
Classe d'isolation d'un
moteur

229
Classe d'isolation d'un
moteur

• Exemple :
– pour le broyeur, un moteur classe d'isolation H
est nécessaire,
– pour le convoyeur, un moteur classe d'isolation
F peut suffire.

Si le choix de la classe n’est pas correct, la durée


de vie de la machine sera réduite.

En effet, une augmentation de 10 °C de la


température diminuera de moitié la durée
de vie de l'isolant.
230
La consommation énergétique d’un moteur
électrique -exemple-

GSE 231
GSE 232
L’effet de l’amélioration du rendement du
moteur –exemple-

GSE 233
L’effet de l’amélioration du rendement du
moteur –Impact sur le coût-

GSE 234
Le rendement des moteurs électriques et la
réglementation

GSE 235
Schéma d’application de la loi sur les
nouvelles normes européennes de
rendement des moteurs électriques:

GSE 236
Les valeurs du rendement IE1 IE2 et IE3 (CE 640/2009)

GSE 237
La réglementation sur rendement des moteurs
électriques à travers le monde

GSE 238
Et le Moteur IE4
 Les constructeurs proposent déjà des moteurs
asynchrones basse tension de classe de
rendement IE4 (International Efficiency 4).
 La gamme couvre des puissances de 75 à 375 kW
en 2, 4 et 6 pôles.
 Les moteurs IE4 sont conformes à la norme IEC
60034-30 Ed 2, à la spécification technique IEC
60034-31.
 Le remplacement d'un moteur de niveau de
rendement inférieur par un moteur IE4 se traduit
par d'importantes économies d'énergie sur la
durée de vie du moteur.
 La réduction de la facture énergétique
s'accompagne d'une diminution de l'empreinte
GSE 239
carbone.
Simulation et calcul
d’amortissement

GSE 240
GSE 241
G. l’efficacité énergétique
de l’Air comprimé

GSE 242
Introduction
QU’EST CE QUE L’AIR COMPRIMÉ ?
• L’air comprimé est une forme d’énergie emmagasinée qui
sert à faire fonctionner des machines, des équipements ou
des procédés industriels.
• L'air comprimé est utilisé dans l'industrie
comme énergie pour alimenter des moteurs (serreuses,
visseuses, perceuses, roulette de dentiste...).

GSE 243
Le marché le plus important pour les compresseurs, dont la puissance est comprise entre
10 et 300 kW, est largement dominé par les compresseurs à vis lubrifiées (75 % des
ventes) à cause de leur robustesse, de leur simplicité et de leur coût d’investissement un
peu moins élevé.
GSE 244
Énergie non polluante, l’air comprimé est le réseau le moins suivi et entretenu de
l’entreprise.

l’air comprimé, fabriqué par les compresseurs à partir d’électricité, peut représenter
jusqu’à 15 % des coûts énergétiques d’une entreprise,
Le compteur de consommation d’air comprimé est un véritable outil de
diagnostic et d’analyse du réseau d’air sur :
• la ligne principale du réseau • les lignes secondaires • les lignes transversales
et descendantes GSE 245
GSE 246
Les pertes de l’air comprimé

GSE 247
Le rendement de l’air comprimé

Le rendement global thermodynamique


Le rendement global
d’une installation thermodynamique
d’air comprimé est très
faible,
d’une même dans
installation d’airun cas optimisé.
comprimé est très faible,
mêmeC’est pourquoi
dans un casce vecteur d’énergie coûte si
optimisé.
cher.
C’est pourquoi ce vecteur d’énergie coûte si cher.
•Rendement de la production (moteur,
Rendement decompression)
• transmission, la production: environ
(moteur,0,55
transmission,
compression)du
•Rendement : environ
transport 0,55
réseau (pertes de
Rendement
• charges du transport
ponctuelles réseau
et réseau, (pertes
fuites) : de charges
ponctuelles
environ 0,6 et réseau, fuites) : environ 0,6
Rendement de
• •Rendement del’utilisation
l’utilisationfinale
finale(moteur,
(moteur,fuites…) :
fuites…) : environ 0,3
environ 0,3
Rendement
Rendement global : 0,55
global x 0,6
: 0,55 x 0,3
x 0,6 = 0,1
x 0,3 = 0,1
soitsoit
environ 10 %
environ 10 %
“Le kWh pneumatique est 10 à 20 fois
plus cher que le kWh électrique”

GSE 248
Coûts de l’air comprimé
 Le coût énergétique de l’air comprimé est exprimé en consommation spécifique
(Cs) en Wh/Nm³.
 Pour un fonctionnement à débit nom. et à pression 7 bar, on peut prendre
comme références l’encadrement suivant : 85Wh/Nm³<Cs<130Wh/Nm³
 Ce ratio est représentatif de la qualité de la conception et de la gestion de
l’installation d’air comprimé.
 En moyenne, l’air comprimé représente 10 % à 15 % de la facture d’électricité
 La part de la consommation d’énergie dans le budget global du fluide air
comprimé varie de 60 % à 90 % suivant l’utilisation qui en est faite.
 Des solutions techniques et organisationnelles, pour la plupart simples à mettre
en œuvre, peuvent permettre d’atteindre un taux d’efficacité énergétique
maximum sur le système complet de production, traitement, distribution et
utilisation de l’air comprimé.
 La mise en œuvre d’un plan de maîtrise de l’énergie sur l’air comprimé permet à
une entreprise d’économiser, en moyenne, 25 % de la facture.
Bien connaître son installation permet une meilleure maîtrise
GSE 249
des consommations et des coûts.
Solutions Techniques

 Quels sont vos besoins d’air comprimé en quantité et en


qualité ?

 L’énergie perdue à la compression est-elle valorisable ?

GSE 250
Les besoins d’air comprimé
en quantité et en qualité ?
 La quantité d’air nécessaire (Nm³/h)permet d’envisager la capacité
nominale du compresseur.
A capacité équivalente, un compresseur poly-étagé est plus
performant énergétiquement qu’un mono-étagé

 Le niveau de pression adéquate : le plus bas possible


- Abaisser la pression de 1 bar, en passant de 7 bar à 6 bar, permet
d’envisager un gain énergétique proche de 8 % à la compression
- Utiliser des surpresseurs pour les besoins ponctuels en pression plus
élevée.

 La variabilité des besoins permet d’envisager différentes possibilités de


régulation.
- La gestion Marche/Arrêt.
- La gestion TOR (Tout ou Rien).
- La régulation par modulation.
- La VEV (Variation Electronique de Vitesse).
GSE 251
LA REGULATION DU COMPRESSEUR

GSE 252
Variateurs électronique de vitesse (VEV)

Les VEV peuvent être installés sur la plupart des compresseurs.


GSE 253
LA GESTION D’UN SYSTEME A PLUSIEURS
COMPRESSEURS
• La production d’air comprimé est souvent assurée par
plusieurs petits compresseurs plutôt que par un unique gros
compresseur.
• En effet, cette solution offre une plus grande sécurité de
disponibilité d’air comprimé (en cas de panne), une plus
grande souplesse pour l’organisation de la maintenance et
permet aussi une optimisation de la production en fonction
de la demande, ce qui est une source d’économies d’énergie.
• Il y a différentes façons de réaliser la gestion de plusieurs
compresseurs :
– L’utilisation en cascade des compresseurs
– L’utilisation d’un compresseur à vitesse variable en appoint
– La gestion centralisée du système d’air comprimé
GSE 254
L’utilisation en cascade des compresseurs
Cette méthode très simple est utilisée avec une régulation
Marche/Arrêt des compresseurs.
Ces derniers travaillent sur des plages de pression qui se
chevauchent mais qui sont décalées l’une par rapport à l’autre.

GSE 255
La gestion centralisée du système d’air comprimé
 En réalité, les méthodes de gestion des systèmes à plusieurs
compresseurs sont multiples et peuvent être assez complexes.
 Elles peuvent notamment intégrer le fait qu’un compresseur à vitesse
variable présente un rendement optimal pour un débit bien précis.
 En combinant plusieurs compresseurs à vitesse variable, il est possible de
répartir les débits à travers les différents compresseurs de telle sorte que
le rendement global soit optimal.

GSE 256
MESURES D’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ÉPROUVÉES DANS
SYSTÈMES DE PRODUCTION DE L’AIR COMPRIMÉ :

1. Arrêter les compresseurs en 7. Utiliser un échangeur de chaleur pour


l’absence de besoin d’air comprimé refroidir l’air d’arrivée aux compresseurs.
(horloges). 8. Installer des compteurs électriques
2. Installer des purgeurs automatiques sur les compresseurs pour maitriser la
sur les ballons d’air comprimé. consommation.
3. Installer un variateur électronique 9. Récupérer la chaleur des compresseurs
de vitesse sur un des compresseurs pour chauffer l’eau de procédé.
d’air comprimé. 10. Récupérer l’air chaud de refoulement
4. Installer des filtres d’air à faible des compresseurs pour le chauffage des
perte de charges sur les compresseurs. locaux.
5. Régler les compresseurs d’air 11. Installer des séchoirs adéquats à faible
comprimé en cascade (intervalle de perte de charge pour obtenir une bonne
pression différent d’un compresseur à qualité d’air comprimé.
un autre). 12. Installer un ballon d’air comprimé avant
6. Installer l’alimentation des le séchoir.
compresseurs dans les zones les plus
froides de l’usine.

GSE 257
MESURES D’EFFICACITÉ
ÉNERGÉTIQUE ÉPROUVÉES DANS LES SYSTÈMES DE
DISTRIBUTION DE L’AIR COMPRIMÉ :
1. Réduire la pression de l’air à la valeur 8. Utiliser des soupapes solénoïdes sur le circuit
minimale permise par les différents procédés. d’alimentation d’air comprimé lorsque le procédé est
2. Arrêter le refroidissement par l’air à l’arrêt.
comprimé 9. Eliminer les fuites sur les conduites et les vannes
lorsque l’air ambiant peut refroidir les du système de distribution d’air comprimé.
procédés et les machines. 10. Diminuer les chances de fuites en éliminant des
3. Réduire l’utilisation de l’air comprimé à la lignes de distribution d’air comprimé
valeur minimale dans le refroidissement des qui sont inutilisées.
produits ou des machines et dans
l’agitation.
4. Eliminer l’utilisation de l’air comprimé pour
le refroidissement des produits ou des
machines, pour l’agitation ou pour le confort
du personnel.
5. Remplacer le refroidissement à air
comprimé par un refroidissement à eau.
6. Boucler le réseau d’air comprimé dans les
ateliers.
7. Utiliser des buses venturi pour réduire la
consommation d’air comprimé au niveau
des équipements.
GSE 258
Récupération de chaleur sur
compresseurs :

L’air comprimé est l’une des ressources les plus coûteuses en termes
d’énergie dans les usines.
Un système de récupération d’énergie peut capter une partie de cette
énergie inutilisée pour chauffer de l’eau jusqu’à une température de 90°C.
https://youtu.be/HhLtOwrc2sU
GSE 259
Boucler le réseau d’air comprimé
dans les ateliers :

Le bouclage du réseau d’air comprimé permet de réduire les pertes


de charge. L’air comprimé est acheminé par plusieurs chemins.
GSE 260
Détection et réparation des fuites
d’air comprimé :

La détection des fuites d’air comprimé peut être effectuée à l’aide


d’ultrasons, ou tout simplement avec de l’eau savonneuse.

GSE 261
Dans un grand système bien entretenu, les pertes
d’air comprimé imputables aux fuites
doivent être inférieures à 10 % de la capacité d’un
compresseur.
Pour les petits systèmes, le pourcentage de fuites
recommandé doit être inférieur à 5 %.
 Les pertes d’air comprimé imputables aux fuites
dans un système d’air comprimé mal entretenu
« qui grossissent au fil du temps » peuvent
atteindre 25 %.

GSE 262
Estimation de la quantité de fuite
Toutes les méthodes permettant d’estimer la quantité de fuite d’un
système d’air comprimé supposent qu’il n’existe aucune demande sur
le système, ce qui signifie que tous les appareils consommant de l’air
sont coupés et par conséquent que la consommation d’air est
uniquement due à la fuite :
o Une mesure directe est possible si un dispositif de mesure de la
consommation d’air comprimé est installé
o Dans un SAC doté de compresseurs qui utilisent des commandes
marche/arrêt, l’estimation de la quantité de fuite est possible en
déterminant le temps de fonctionnement (temps en charge) du
compresseur par rapport au temps total de la mesure.
La fuite exprimée en pourcentage de la capacité du compresseur est
ensuite calculée comme suit :

GSE 263
Il existe plusieurs méthodes de détection des fuites :
• recherche d’un bruit audible provoqué par des grosses fuites,
• application d’eau savonneuse avec un pinceau sur les zones
suspectes,
• utilisation de détecteurs acoustiques aux ultrasons,
• détection des fuites au moyen de gaz traceurs, en utilisant par
exemple de l’hydrogène ou de l’hélium.

Alors qu’une fuite peut subvenir dans toute partie du système, les
zones problématiques les plus courantes sont les suivantes:
accouplements, tuyaux souples, tubes et raccords,
régulateurs de pression, purgeurs de condensat et vannes d’arrêt
ouverts, raccords de tuyauterie, déconnexions et garniture
d’étanchéité tressées, outils pneumatiques.

GSE 264
GSE 265
Utiliser des suppresseurs dans les zones
ou la pression est insuffisante :

GSE 266
ENTRETIEN DE VOTRE SYSTÈME D’AIR COMPRIMÉ

GSE 267
H. Récupération de chaleur
Description
• La majeure partie de l’énergie électrique
utilisée par un compresseur d’air industriel est
convertie en chaleur et doit être évacuée vers
l’extérieur.
• Dans de nombreux cas, une unité de
récupération de chaleur correctement conçue
récupère un pourcentage élevé de cette
énergie thermique disponible et permet d’en
faire bon usage en chauffant de l’air ou de
l’eau lorsqu’il existe une demande.
GSE 268
Il existe deux systèmes de récupération différents.
• Chauffage de l’air : les compresseurs monoblocs
refroidis par air sont adaptés à la récupération
de chaleur destinée au chauffage des locaux, au
séchage industriel, au préchauffage de l’air
aspiré pour les brûleurs à fioul ou à toutes autres
applications nécessitant de l’air chaud.
• L’air atmosphérique ambiant traverse les
refroidisseurs du compresseur dont il extrait la
chaleur.

GSE 269
• Chauffage de l’eau : il est également possible
d’utiliser un échangeur de chaleur pour
extraire la chaleur perdue des refroidisseurs à
huile situés dans les compresseurs monoblocs
refroidis par air ou par eau afin de produire de
l’eau chaude.
• En fonction du modèle, les échangeurs de
chaleur peuvent produire de l’eau potable ou
non potable. Lorsqu’il n’existe pas de demande
d’eau chaude, le lubrifiant est acheminé au
refroidisseur de lubrifiant standard.

GSE 270
Aspects économiques
• Environ 80 à 95 % de l’énergie électrique
consommée par un compresseur d’air industriel
est convertie en énergie thermique.
• Dans de nombreux cas, une unité de
récupération de chaleur correctement conçue
récupère approximativement 50 à 90 % de cette
énergie thermique disponible et la convertit en
travail utile pour chauffer l’air ou l’eau.

GSE 271
Exemple de calcul d’économie d’énergie pour
un compresseur à vis avec injection d’huile
:

GSE 272
I : Variation de vitesse dans les
applications : Pompage et ventilateurs
1. CONTEXTE
• Plus de 80 % du parc moteur est en démarrage direct
• Plus de 70 % de l’énergie consommée dans l’industrie
et les infrastructures sert à alimenter les moteurs
• Le besoin de couple constant est lié à l'entraînement
mécanique
• Le besoin de couple variable est associé au traitement
des fluides.

GSE 273
Les applications concernées

• Pompage
• Ventilation
• Compression
• Les apports par l’utilisation de
variateur de vitesse :
– une consommation électrique juste
nécessaire
– plus de performance
– de confort d’utilisation

• Aujourd’hui seulement 5% des


installations sont équipées de
variateurs de vitesse

GSE 274
L‘installation classique
• Alimentation directe du moteur par le
réseau
• Vitesse de rotation moteur = vitesse
nominale
• Variation du débit par un dispositif de
restriction ou de perte de charge -
vanne, inclineur, ...
• La réduction du débit fait chuter très
peu la puissance absorbée
• Exemple Ventilateur :
– régulation de débit par ventelle de
sortie
– à 80% du débit nominal, la puissance
consommée est égale à 95% de la
puissance nominale

GSE 275
Remplacement du réglage d’une pompe centrifuge par
vanne de laminage par un variateur électronique de
vitesse
Réglage par laminage Réglage par variation électronique de vitesse

Capteur de niveau,
Vanne de de débit, ou de pression... Variateur
laminage électronique
Tensions alternatives
Réseau Électrique d'amplitude et de
(50 Hz - 400 V) fréquence variables
Vitesse
fixe Vitesse Réseau Électrique
POMPE MOTEUR POMPE
variable (50 Hz - 400 V)

MOTEUR

100

Avec vanne de laminage


Puissance électrique (%)

80
au refoulement
60
Gain d’énergie électrique
40

20

Avec variateur de vitesse


0
20 30 40 50 60 70 80 90 100
Débit (%)
Logo
Installateur
276
Remplacement du réglage d’un ventilateur par laminage
amont ou aval par un variateur électronique de vitesse
Réglages par laminage amont ou laminage aval Réglage par variation électronique de vitesse
Variateur
Réseau électrique Capteur de débit électronique
(50 Hz – 400 V)

Tensions alternatives
d’amplitude et de
fréquence variables Réseau électrique
(50 Hz – 400 V)
Ventilateur avec vantelles à
Vitesse fixe
l’aspiration (laminage amont)

Réseau électrique
(50 Hz – 400 V)

Vitesse variable

Ventilateur avec registres au Puissance électrique selon le mode de réglage d’un ventilateur
refoulement (laminage aval)
Puissance
en
% Variation Électronique de Vitesse
100
Pales à inclinaison variable *
80

60 Laminage amont
40 Laminage aval
20

Logo * : solution de variation mécanique


0 10 30 50 80 100 Débit en %
Installateur
277 pour ventilateur de forte puissance
Exemple de simulation avec logiciel ECO2 Schneider

Logo
Installateur
278
Logo
Installateur
279
Exemple de simulation avec logiciel ECO2 Schneider

GSE 280

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