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Reef4 version 4.4.3.1 - Edition 166 - Décembre 2011


Document : NF EN 13032-1 (octobre 2004) : Lumière et éclairagisme - Mesure et présentation des données photométriques des lampes et
des luminaires - Partie 1 : mesurage et format de données (Indice de classement : X90-011-1)

NF EN 13032-1
Octobre 2004
X 90-011-1

lumière et éclairage
mesure et présentation des données
photométriques des lampes et des luminaires
partie 1 : mesurage et format de données

light and lighting - measurement and presentation of photometric


data of lamps and luminaires - part 1 : measurement and file format
Angewandte Lichttechnik - Messung und Darstellung
photometrischer Daten von Lampen und Leuchten - Teil 1 : Messung und
Datenformat

Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le
5 septembre 2004 pour prendre effet le 5 octobre 2004.

Correspondance
La Norme européenne EN 13032-1 :2004, avec son corrigendum AC :2005, a
le statut d'une norme française.

Analyse
Le présent document établit les principes généraux pour la mesure et la
présentation des données photométriques de base utilisées en éclairagisme.
Il définit des critères de mesure nécessaires à la normalisation des documents
concernant les données photométriques de base et les détails du format CEN
pour les transferts électroniques de données.

Descripteurs
Thésaurus International Technique : matériel d'éclairage, luminaire, lampe,
caractéristique photométrique, caractéristique rapportée aux axes, mesurage,
flux lumineux, luminance, intensité lumineuse, donnée, présentation de
données, conditions requises pour exploitation.

Corrections
Par rapport au 1er tirage, incorporation du corrigendum AC, de janvier 2005.

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Membres de la commission de normalisation


Président : M DUVAL
Secrétariat : M DIAKONOFF - AFNOR
• M APVRILLE CETU
• BASTOUILL CLAUDE BASTOUILL
MME BELLUT VILLE DE PARIS
• M BERGER DIGITIP SPIC SQUALPI
• BIGAND SAMMODE
• BOST PHILIPS FRANCE
• BOUDOU GISEL
• BRIONNAUD LEGRAND
• CESARINI FONDATION OPHTALMO A ROTHSCHILD
• CHAVANNE SYNDICAT DE L ECLAIRAGE
• COMMO AFNOR
MME DEFFAYET CERTU
• M DESVIGNES SNCF
• DEVARS SNCF
MME DOYE FNCESEL
• M DUVAL CNFE
• FLORIS CITELUM
• FORESTIER DSCR
• FRUGIER UNM
• GANDON-LEGER COMATELEC
MLLE GIRARDOT AFNOR
• M GOLDBERG EDF R&D
• HUSAUNNDEE CSTB
• ISNARD FIEEC
• JAMBON MAURICE JAMBON
• KABLITZ VILLE DE DIJON
• KOUTMATZOFF FFIE
• LACHIVER EDF DM (DION MARKETING)
• LECOCQ THORN EUROPHANE SA
• LEFORT DGUHC
• MAGNANT ESIP
• MARTIN CETU
• PICCOLI DRT - DION RELATIONS TRAVAIL
• PIERRON UTE
• POUX SERCE
MLLE POVEDA BNA
MME RENDU DRT - DION RELATIONS TRAVAIL
• M SALSI INRS
• SANSELME CRAM AUVERGNE
• TEXIER LCPC - LABO CENTRAL PONTS CHAUSSEES
• TRAN THORN EUROPHANE
• VERNEAU DION DES SPORTS
MME VOGEL STEELCASE SA
M XAMBEU AMF - ASSO DES MAIRES DE FRANCE
MME ZEME RAMIREZ EDF GDF SCAST

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Avant-propos national
Références aux normes françaises
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article " Références normatives " et les normes françaises
identiques est la suivante :
EN 12665
NF EN 12665 (indice de classement : X 90-002)
ISO 9660
NF EN 29660 (indice de classement : Z 64-950)
Avant-propos
Le présent document (EN 13032-1 :2004) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 169 " Lumière et
éclairage ", dont le secrétariat est tenu par DIN.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique,
soit par entérinement, au plus tard en janvier 2005, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en janvier 2008.
Les plus vifs remerciements sont adressés à la CIE pour son aide dans la préparation de cette norme.
La Norme européenne 13032 Lumière et éclairage - Mesure et présentation des données photométriques des
lampes et des luminaires est publiée en plusieurs parties :
• Partie 1 : Mesure et format de fichier
• Partie 2 : Présentation des données photométriques de l'éclairage des lieux de travail intérieur et extérieur
• Partie 3 : Présentation des données photométriques de l'éclairage de secours (en préparation)
• Partie 4 : Présentation des données photométriques de l'éclairage sportif (en préparation)
• Partie 6 : Présentation des données photométriques de l'éclairage des tunnels (en préparation).
Les Annexes A et E sont informatives. Les Annexes B, C et D sont normatives.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède
et Suisse.

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Introduction
Pour concevoir un bon projet d'éclairage, l'exigence fondamentale de tout ingénieur éclairagiste est d'avoir des
caractéristiques photométriques fiables et précises.
La présente Norme européenne a pour but de ramener les pratiques courantes en Europe en matière
d'éclairagisme à une base commune afin qu'un luminaire muni de ses caractéristiques photométriques, acheté
dans un pays, puisse être directement comparé et employé avec précision dans un autre pays.
Cette Norme européenne est un guide aux procédures se référant là où c'est nécessaire aux publications CIE,
ISO et CEN correspondantes.
La fiabilité de ces données photométriques dépend des qualifications bien définies de la gestion, de
l'organisation, des références des équipements de mesure et aussi de la compétence du personnel du
laboratoire.

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1 Domaine d'application
La présente Norme européenne établit les principes généraux pour la mesure des données photométriques de
base utilisées en éclairagisme.
Elle établit des critères de mesure nécessaires à la normalisation des documents concernant les données
photométriques de base et les détails du format CEN pour les transferts électroniques des données.
Elle est la Partie 1 d'une norme à plusieurs parties. La partie 1 fournit les mesures photométriques de base et le
format du fichier des données. Les autres parties concernent la présentation des données spécifiques aux
applications en éclairagisme.

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2 Références normatives
Cette Norme européenne comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces
références normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-
après. Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces
publications ne s'appliquent à cette Norme européenne que s'ils y ont été incorporés par amendement ou
révision. Pour les références non datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence
s'applique (y compris les amendements).
EN 12665 :2002
Lumière et éclairage - Termes de base et critères pour la spécification des exigences en éclairage.
ISO 9660
Traitement de l'information - Structure de volume et de fichier des disques optiques compacts à mémoire fixe (CD
-ROM) destinés à l'échange d'information.

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3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente Norme européenne, les termes et définitions donnés dans l'EN 12665 ainsi que
les suivants s'appliquent.
3.1 source lumineuse
lampe ou luminaire
3.2 centre photométrique
point du luminaire ou de la lampe à partir duquel la loi de la distance photométrique s'applique avec le plus de
précision dans la direction de l'intensité maximale
NOTE
Il est l'origine du système de coordonnées utilisé dans la détermination de la distribution d'intensité
lumineuse et il convient de le déclarer

3.3 distance photométrique limite


distance minimale permettant de déduire l'intensité lumineuse à partir d'une mesure d'éclairement
3.4 mesure relative
mesure qui consiste à déterminer le rapport de deux grandeurs de même type exprimées en unités arbitraires.
Mesure en unités SI d'un flux spécifique d'une lampe nue
[CIE 121 :1996 , définition 2.3.2]
3.5 données photométriques par 1 000 lm (du flux de lampe)
données photométriques du luminaire rapportées à un flux lumineux total théorique de 1000 Im de toutes les
lampes dans le luminaire. Les flux de ces lampes sont mesurés en dehors du luminaire dans des conditions de
référence mais avec le(s) même(s) ballast(s)
3.6 distribution d'intensité lumineuse (d'un luminaire)
répartition de l'intensité lumineuse suivant différentes directions. La distribution d'intensité lumineuse peut être
représentée par des tableaux numériques ou par des courbes et l'intensité est exprimée le plus souvent en
candelas par 1 000 Im du flux de lampe

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4 Système de coordonnées
4.1 Généralités 1
1)
[Voir 3.3 de la CIE 121 ].

La détermination de la distribution d'intensité lumineuse fait appel à un système de coordonnées pour repérer la
direction suivant laquelle les mesures d'intensité sont faites. Le système utilisé est un système de coordonnées
sphériques ayant comme centre le centre photométrique du luminaire.
En général, le système de coordonnées comprend un ensemble de plans passant par un même axe
d'intersection : l'axe polaire. Dans ce système, une direction dans l'espace est caractérisée par deux angles :
a. l'angle déterminé par le plan pris comme origine conventionnelle et le demi-plan contenant la direction
considérée ;
b. l'angle déterminé par l'axe polaire et la direction considérée ou le complément de cet angle.
Dans le choix de l'orientation de ce système par rapport au premier axe et au second axe (voir Figure 1 ) du
luminaire, il faut faire attention particulièrement au type du luminaire, au type de la lampe, à la position de
fonctionnement du luminaire ainsi que son application pour avoir des mesures plus précises ou pour simplifier les
calculs d'éclairage qui en résultent.
Le fabricant ou le laboratoire de photométrie doit identifier et déclarer le 1er et le 2e axe conformément à la
présente norme. Le 3e axe passe par le centre photométrique et est perpendiculaire aux deux premiers axes.
Pour de plus amples informations sur la position du centre photométrique, voir 5.8 .
NOTE
En général, le premier axe du luminaire est perpendiculaire à la surface émettrice du luminaire. Comme la
surface émettrice du luminaire n'est pas toujours bien définie et pourrait ne pas être plane, il convient de
déclarer la position relative entre le 1er axe et un élément mécanique du luminaire (par exemple, la position
de fonctionnement d'une lanterne d'éclairage public ou la glace frontale des projecteurs ou, pour les
luminaires plafonniers, la surface sur laquelle le luminaire est fixé).

Figure 1 Centre photométrique et axes photométriques du


luminaire

4.2 Système de plans de mesure


4.2.1 Généralités

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En général, la distribution d'intensité lumineuse d'un luminaire est mesurée dans un certain nombre de plans.
Parmi une variété de plans de mesure possibles, il en existe trois qui ont été utilisés et désignés par la CIE
comme systèmes de plans A, B et C. Dans la présente norme, la même terminologie s'applique mais le système
de plans A est écarté.
Le système de plans C est considéré comme le système modèle recommandé.
Le système de plans B peut également être utilisé, notamment pour la photométrie des luminaires type
projecteurs.
Deux plans quelconques de ces deux systèmes qui forment un angle de 180° consttue un plan dans le sens
mathématique du terme.

4.2.2 Plans B 2
2)
(Voir 3.4.2 de la CIE 121 ).

La totalité des plans B (voir Figure 2 ) forme un groupe de plans dont l'axe d'intersection (axe polaire) passe à
travers le centre photométrique et reste parallèle au 2e axe du luminaire.
Les plans B sont marqués par les angles B x avec - 180° ≤ B x ≤ + 180°. Dans chaque plan, les directions sont
définies par l'angle β avec -90° ≤ β ≤ +90°. Le système de plans B est couplérigidement avec la source
lumineuse et suit l'inclinaison du luminaire.
Le centre photométrique du luminaire est le centre du système de coordonnées.
Le 1er axe du luminaire est situé dans le plan B 0 , est perpendiculaire à l'axe polaire, passe par le centre
photométrique et est orienté suivant la direction β = 0°.
Le 2e axe du luminaire coïncide avec l'axe polaire.

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Figure 2 Orientation du luminaire dans le système de


plans B
Conventions du choix des axes liés au luminaire :
1. Le 1er axe du luminaire est l'axe qui passe par le centre photométrique et est perpendiculaire au plan
représentatif de la surface émettrice principale.
2. Pour les projecteurs, le 2e axe du luminaire est généralement parallèle à l'axe de la crosse de fixation ou à
l'axe d'inclinaison du luminaire. Si l'orientation de la lampe demande une orientation différente du 2e axe, elle
doit être déclarée par le fabricant ou le laboratoire de photométrie.
3. Pour les luminaires autres que les projecteurs, équipés de lampes linéaires à simple ou à double culots,
l'axe de la lampe ou l'axe géométrique de plusieurs lampes est choisi comme le 3e axe du luminaire qui est
perpendiculaire aux deux premiers. Ainsi le plan transversal des lampes, plan où la distribution lumineuse
est généralement la plus extensive, se trouve dans le plan B 0 (pour les luminaires avec une symétrie dans
le plan transversal qui est le plan B 0 / B 180 ).

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4. Pour les autres luminaires avec l'axe de la lampe qui coïncide avec le 1er axe du luminaire, ou bien avec
plusieurs lampes, ou bien dont l'axe des lampes ne peut être défini, ils doivent être orientés de telle façon
que :
a. l'intensité maximale I max de la distribution lumineuse soit dans le plan B 0 , ou si I max se trouve à β = 0°,
ou s'il y a plus d'une direction de I max ;
b. le plan B 0 / B 180 est le plan de symétrie de la distribution d'intensité lumineuse avec le plus haut degré
de symétrie.
Si l'une de ces conventions 1) ou 2) est applicable ou si d'autres conventions sont utilisées, le choix des axes de
luminaire doit être déclaré par le fabricant ou le laboratoire de photométrie afin de définir clairement l'orientation
du luminaire dans le système de coordonnées pendant les mesures photométriques aussi bien que dans les
calculs d'éclairage.

4.2.3 Plans C 3
3)
(Voir 3.4.3 e la CIE 121 ).

La totalité des plans C (voir Figure 3 ci-après ) forme un groupe de plans dont l'axe d'intersection (axe polaire)
est la verticale passant par le centre photométrique. L'axe polaire ne coïncide pas nécessairement avec le 1er axe
du luminaire si le luminaire est incliné pendant les mesures.

Figure 3 Orientation du luminaire dans le système de


plans C
Les plans C sont marqués par les angles C x avec 0° ≤ C x ≤ 360°. Dans chaque plan, les directions sont définies
par l'angle γ avec 0° ≤ γ ≤ 180°. La direction γ = 0° est dirigée vers le bas.
Le système de plans C est défini d'une façon rigide dans l'espace. Il ne suit pas l'inclinaison du luminaire.

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Si le luminaire est incliné pendant les mesures (l'axe polaire ne coïncide pas avec le 1er axe du luminaire), il
convient de déclarer l'angle d'inclinaison (voir Figure 4 ).

Figure 4 Définition de l'angle d'inclinaison


Conventions du choix des axes liés au luminaire :
1. Le 1er axe du luminaire est l'axe qui passe par le centre photométrique et est perpendiculaire au plan
représentatif de la surface émettrice principale.
2. Pour les luminaires équipés de lampes linéaires à simple ou à double culots, l'axe de la lampe ou l'axe
géométrique de plusieurs lampes est choisi comme le 3e axe du luminaire qui est perpendiculaire aux deux
premiers. Ceci signifie que le plan transversal des lampes, plan où la distribution lumineuse est
généralement la plus extensive, se trouve dans le plan C 0 (pour les luminaires avec une symétrie dans le
plan transversal qui est le plan C 0 - C 180 ).
3. Pour les autres luminaires avec l'axe de la lampe qui coïncide avec le 1er axe du luminaire, ou bien avec
plusieurs lampes, ou dont l'axe des lampes ne peut être défini, ils doivent être orientés de telle façon que :
a. l'intensité maximale I max de la distribution lumineuse soit dans le plan C 0 , ou si I max se trouve à γ = 0°,
ou s'il y a plus d'une direction de I max ;
b. le plan C 0 - C 180 est le plan de symétrie de la distribution d'intensité lumineuse avec le plus haut degré
de symétrie.
Si l'une de ces dernières conventions a) ou b) est applicable ou si d'autres conventions sont utilisées, le choix
des axes du luminaire doit être déclaré par le fabricant ou le laboratoire de photométrie afin de définir clairement
l'orientation du luminaire dans le système de coordonnées pendant les mesures photométriques aussi bien que
dans les calculs d'éclairage.
NOTE
Pour les calculs d'éclairage public, la convention usuelle est que les plans d'intensité C 0 - C 180 sont
parallèles à l'axe de la route. Ceci s'applique généralement aux luminaires avec l'axe de la lampe normal à
l'axe de la route mais pas aux luminaires équipés de lampe(s) linéaire(s) ayant l'axe parallèle à l'axe de la
route.

4.2.4 Relations entre les systèmes de plans 4


4)
[Voir 3.4.4 de la CIE 121 ].

La valeur de l'intensité lumineuse mesurée dans une certaine direction est indépendante de la façon dont cette
direction est représentée. En général, chacun des deux angles n'a pas la même valeur pour une direction donnée
dans les systèmes de plans susmentionnés. L'angle dans un système peut être converti à l'angle correspondant
dans l'autre système grâce au Tableau 1 de conversion ci-dessous. Ces formules ne sont valables que si l'angle
d'inclinaison du luminaire est égal à zéro dans le système de plans C et si le 2e axe du luminaire est défini suivant
les conventions pour les orientations du luminaire dans les deux systèmes de coordonnées.

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Tableau 1 Formules de conversion entre les systèmes de


plans

NOTE
Dans certains pays, le système de plans B ainsi défini a été désigné par système de plans A. Pour éviter
toute confusion avec les systèmes de coordonnées définis à l'origine par la CIE, une telle désignation n'est
pas recommandée.

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5 Conditions requises pour des essais au laboratoire


5.1 Généralités 5
5)
(Voir 4.1 et 4.3 de la CIE 121 ).

Le but des mesures est de déterminer les caractéristiques du luminaire grâce à des procédures et des
équipements acceptables dans des conditions normalisées. Ces conditions doivent être comparables entre
différents laboratoires et doivent rester aussi proches que possible des conditions typiques en service pour
lesquelles le luminaire a été conçu.

5.2 Conditions de mesure


5.2.1 Local d'essai
Les mesures doivent être effectuées dans un emplacement disposé de telle façon que la tête du photomètre ne
reçoive la lumière du luminaire qu'en direct ou après réflexion voulue. La lumière parasite doit être minimisée
conformément aux exigences indiquées dans l'Annexe A .

5.2.2 Tension de mesure 6


6)
(Voir 4.2.5 de la CIE 121 ).

La lampe d'essai doit être alimentée sous sa tension nominale ou la tension nominale du circuit approprié à
l'appareillage utilisé avec la lampe, s'il y en a.
La tension doit être contrôlée conformément au Tableau 2 .

5.2.3 Température ambiante 7


7)
(Voir 4.3. 1 de la CIE 121 ).

La température ambiante moyenne, T m , doit être de (25 ± 1) °C pendant toutes les mesures de la source
lumineuse, sauf tolérances plus importantes indiquées dans le Tableau 2 .
Si le flux lumineux d'une lampe fluorescente annoncé par le fabricant a été mesuré à une température différente
de 25 °C, un facteur de correction fourni par le fabricant de la lampe doit être appliqué par le laboratoire.
La température ambiante doit être mesurée à une distance horizontale ne dépassant pas 1,5 m de la surface de
la source lumineuse avec les lampes allumées.
Si les mesures photométriques sont faites à une température non conforme à la température ambiante moyenne,
des facteurs de correction doivent être appliqués à chaque résultat de mesure.

5.2.4 Mouvement de l'air 8


8)
(Voir 4.3.2 de la CIE 121 ).

Le mouvement de l'air autour de la source lumineuse en cours de mesure réduit la température de


fonctionnement de certains types de lampes, et de ce fait, il modifie leur flux. Les courants d'air, la climatisation
ou le déplacement de la source lumineuse sur le photomètre peuvent être à l'origine de ce mouvement d'air.
La vitesse de l'air en mouvement à proximité des sources lumineuses sensibles aux variations de température ne
doit pas dépasser 0,2 m/s.
NOTE
Pour les lampes très sensibles aux variations de température, cette vitesse peut avoir nécessairement une
valeur plus faible.

5.2.5 Stabilisation de la source lumineuse


Les mesures ne doivent pas commencer avant que la source lumineuse ne soit stabilisée photométriquement
(voir Tableau 2 ). A la fin de chaque mesure (et régulièrement pendant une longue série d'essais), il convient de
retourner à la position initiale (par exemple 0° d'élévation sur le goniophotomètre) pour vérifier que le résultat
photométrique initial est maintenu avec une tolérance de ± 1 %.
Pour les lampes différentes de celles mentionnées dans le Tableau 2 , il convient de choisir les conditions d'essai
de telle sorte que la tolérance sur la répétabilité de la mesure de flux soit dans les limites imposées de ± 2 %.

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5.3 Alimentation électrique 9


9)
(Voir 4.5. 1 de la CIE 121 ).

5.3.1 Capacité de charge


Le système d'alimentation doit avoir une capacité de charge suffisante pour supporter les charges à brancher sur
lui. En particulier, le système d'alimentation, y compris les transformateurs auxiliaires, doit avoir une très faible
impédance.

5.3.2 Stabilité de la tension d'alimentation


La tension aux bornes de sortie du circuit d'alimentation du luminaire et des lampes doit être réglée et maintenue
à une valeur constante, dans les limites des tolérances données dans le Tableau 2 .

5.3.3 Fréquence du courant alternatif


La fréquence de la tension d'alimentation doit être maintenue constante à la valeur de la fréquence requise avec
une tolérance de ± 0,5 %.

5.3.4 Forme d'onde du courant alternatif


La teneur en harmoniques de la forme d'onde de la tension d'un système d'alimentation en courant alternatif doit
être aussi faible que possible et ne doit pas dépasser 3 % du fondamental. Cette condition n'est pas obligatoire
lorsqu'il n'y a que des luminaires équipés de lampes à incandescence à mesurer.

5.3.5 Fluctuations du courant continu


Si le courant continu est utilisé, la tension aux bornes du luminaire ne doit pas contenir plus de 0,5 % de
composante alternative.

5.3.6 Champ électromagnétique


Le champ électromagnétique produit par le système d'alimentation électrique et par le circuit d'alimentation du
luminaire ou de la lampe nue ne doit pas affecter les équipements de mesure électriques ou photométriques.

5.4 Mesures de la distribution d'intensité lumineuse


Les intensités lumineuses émises par une source lumineuse dans différentes directions sont mesurées à l'aide
d'un goniophotomètre et exprimées le plus souvent pour les luminaires, en candela par 1 000 lumens et pour les
lampes, en candela.
Un facteur multiplicateur peut être utilisé si l'intensité lumineuse est très faible ou très forte.
NOTE
Un guide sur les mesures de la distribution d'intensité lumineuse est donné dans la Publication 70 de la
CIE.

5.5 Mesures du flux lumineux


En général les flux lumineux du luminaire et de la lampe nue sont déterminés par la méthode d'intégration
numérique des valeurs d'intensité lumineuse obtenues par des mesures sur un même goniophotomètre. S'il faut
mesurer les flux lumineux des lampes nues, un photomètre intégrateur peut être utilisé.
NOTE
Un guide sur les mesures du flux lumineux est donné dans la Publication 84 de la CIE.

Si l'on utilise un intégrateur sphérique ou d'une autre forme quelconque, pour déterminer le rendement lumineux,
il faut s'assurer que les distributions d'intensité lumineuse de la lampe et du luminaire ne diffèrent pas d'une façon
importante. Ceci doit être contrôlé en comparant les résultats obtenus dans l'intégrateur avec ceux obtenus avec
un goniophotomètre qui est conforme aux exigences de l'article 6 . Les valeurs du rendement lumineux obtenues
par chaque méthode ne doivent pas présenter un écart de plus de ± 2 %.

5.6 Mesures de luminance


Il faut suivre les démarches suivantes si l'on veut mesurer la luminance moyenne d'un luminaire ou la luminance
d'une surface lumineuse élémentaire définie :
a. La luminance moyenne du luminaire dans une direction déterminée, ou dans une série de directions :
l'intensité lumineuse doit être mesurée avec un goniophotomètre et divisée par la surface lumineuse
apparente pour calculer la luminance.
b. La luminance d'une surface lumineuse élémentaire définie dans une direction déterminée (habituellement,
l'opération fait partie du balayage de la surface lumineuse du luminaire dans la recherche de la luminance

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maximale dans une direction déterminée ; le balayage peut être répété pour d'autres directions). Les
mesures peuvent être effectuées directement avec un luminancemètre ou avec un goniophotomètre équipé
d'un masque approprié.

Tableau 2 Exigences et conditions de fonctionnement des


sources lumineuses

5.7 Facteurs photométriques


Il existe trois types de facteurs :
1. les facteurs de correction de mesure : Ces facteurs s'appliquent pour tenir compte des conditions de
mesure telles que des variations de la température ambiante et de la position d'essai. Ils sont utilisés quand
il est impossible d'effectuer des mesures de source lumineuse au laboratoire dans les conditions du 5.2 .
Pour les lampes avec leurs caractéristiques nominales définies aux températures autres que 25 °C, le
facteur de correction doit être déclaré par le fabricant pour un ensemble spécifique lampe/ballast.
2. les facteurs de conversion en service : Ils s'appliquent quand les conditions en service diffèrent des
conditions de mesure selon 5.2. Ils sont déterminés au laboratoire pour une utilisation ultérieure dans des
conditions pratiques.
3. le facteur de correction de flux du ballast : Ce facteur corrige l'effet sur le flux lumineux d'un luminaire
fonctionnant avec un ballast ayant des caractéristiques différentes de celles d'un ballast de référence. Ce
facteur doit être mentionné dans toutes les données photométriques.
Le ballast doit être conforme aux exigences de performance électrique de la publication correspondante de la
CEI. La variation de la puissance du ballast (puissance de la lampe dans des conditions de référence) par rapport
à celle du ballast de référence doit être dans les limites de ± 5 %. Il convient qu'elle soit représentative en
puissance comme en perte d'un ballast de la production. Si la puissance du ballast est en dehors de ces limites, il
faut introduire un facteur de correction de flux du ballast.
Les caractéristiques du ballast de référence doivent être conformes aux exigences de la CEI.
NOTE
Ce facteur de correction ne concerne pas les luminaires équipés de lampes à ballasts intégrés.

5.8 Luminaires d'essai 10


10)
(Voir 5.3.1 et 5.3.2 de la CIE 121 ).

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La ou les lampes doivent être mesurées et doivent être conformes à la publication CEI correspondante. Si ces
publications n'existent pas, la ou les lampes doivent avoir des caractéristiques aussi proches que possible des
spécifications nominales du fabricant.
Les ballasts incorporés doivent être utilisés pour effectuer des mesures sur le luminaire et les lampes nues. Si le
luminaire en essai n'a pas de ballast incorporé, le type de ballast doit être le type préconisé par le fabricant du
luminaire et le même ballast doit être utilisé pour effectuer les mesures sur le luminaire et les lampes nues.
Les spécifications du luminaire doivent être indiquées clairement et complètement.
Le luminaire doit être monté suivant les indications du fabricant. Pour les luminaires du type applique ou
plafonnier, l'influence d'un échauffement plus important que celui subi par les luminaires du type encastré ou
suspendu doit être prise en compte en fixant le luminaire sur une planche.
La planche doit avoir à peu près 15 mm d'épaisseur, en bois ou en contreplaqué (ou du matériau isolant si c'est
demandé). Elle doit avoir le même contour que le luminaire vu en plan, les petites ondulations du contour
peuvent être ignorées. La surface inférieure de la planche doit être lisse et couverte d'une couche de peinture
grise mate neutre non métallique avec une réflectance de 50 ± 10 %. Les planches utilisées dans les
photomètres intégrateurs doivent être peintes en blanc mate sur leur surface supérieure et leurs côtés.
La position du centre photométrique du luminaire doit être déterminée suivant les types définis ci-après et
schématisés dans la Figure 5 :
1. Luminaires à côtés opaques importants : Il est au centre du plan de l'ouverture principale du luminaire
(ou de la surface diffusante/prismatique qui couvre l'ouverture) si le compartiment de la lampe est très blanc
ou lumineux, mais il est au centre photométrique de la lampe, si celui-ci dépasse le plan de l'ouverture ou si
le compartiment de la lampe est très noir ou non lumineux et s'il n'y a pas de surface diffusante/prismatique
couvrant l'ouverture ;
2. Luminaires à côtés diffusants/prismatiques : Il est au centre du volume enveloppé par les surfaces
lumineuses, mais il est au centre photométrique de la lampe, si celui-ci est en dehors de ce volume ;
3. Luminaires à côtés transparents ou sans parties latérales : Il est au centre photométrique de la lampe.
Les luminaires différents de ceux décrits ci-dessus doivent avoir leur centre photométrique défini lors de la
publication de leurs données.

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Figure 5 Centre photométrique du luminaire

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6 Conditions requises pour les mesures


6.1 Aspects généraux
Les données photométriques de base du luminaire sont issues directement des mesures photométriques. Pour
obtenir des données fiables, il est nécessaire d'avoir un certain niveau de précision dans toutes les étapes
d'acquisition des données. Ceci implique les mesures des grandeurs de trois types :
1. mesures des grandeurs photométriques (c'est-à-dire : intensité lumineuse) ;
2. mesures des grandeurs géométriques (par exemple : angles d'orientation, distances photométriques) ;
3. mesures des grandeurs électriques (par exemple : tension, courant, puissance).
Les mesures de la distribution d'intensité lumineuse sont effectuées généralement à l'aide d'un goniophotomètre.
Ces mesures sont basées couramment sur l'un des deux principes suivants :
a. loi des distances photométriques (mesure d'éclairement à une distance supérieure à la distance
photométrique limite) ;
b. intégration de luminance (mesure de la distribution de la luminance locale sur la surface du luminaire sur la
distance photométrique limite).

6.1.1 Goniophotomètres
6.1.1.1 Goniophotomètre type 1
La source lumineuse tourne autour d'un axe vertical ou horizontal. La tête du photomètre est fixe.
Les mesures ne sont possibles que si la source lumineuse peut être orientée dans n'importe quelle direction et sa
distribution d'intensité lumineuse ne change pas avec la position de fonctionnement.
Les mesures des sources lumineuses dont le flux lumineux dépend de la position de fonctionnement sont
possibles. Si l'orientation de la source lumineuse pendant les essais est différente de la position de
fonctionnement normal, une correction des valeurs mesurées est nécessaire. Cette correction peut être
déterminée avec un photomètre auxiliaire, tant que la direction et la distance à la source de la tête du photomètre
ne changent pas pendant le mouvement, de manière que toute variation du flux lumineux à cause d'un
changement de la position de fonctionnement résulte en un courant photoélectrique proportionnel.
NOTE 1
Le rapport entre la valeur de référence et la valeur donnée par le photomètre auxiliaire pendant les
mesures peut être utilisé comme facteur de correction. La valeur de référence est la valeur mesurée par le
photomètre auxiliaire après la procédure de stabilisation de la source lumineuse dans sa position de
fonctionnement normal.
NOTE 2 La partie du flux lumineux, utilisée pour la correction, peut être transmise jusqu'au photomètre
auxiliaire par fibre optique, avec l'autre bout complètement réfléchissant. La fibre, sans gaine de
protection, est enroulée solidement autour de la lampe.

Les goniophotomètres du type 1 sont classés en 3 groupes :


1. Type 1.1 :
a. axe horizontal fixe, axe vertical mobile ;
b. mesures dans les plans B.
2. Type 1.2 :
a. axe vertical fixe, axe horizontal mobile ;
b. mesures dans les plans B.
3. Type 1.3 :
a. axe vertical fixe, axe horizontal mobile ;
b. mesures dans les plans C.
6.1.1.2 Goniophotomètre type 2
La source lumineuse tourne autour d'un axe vertical et la tête du photomètre est mobile.
Les goniophotomètres du type 2 sont classés en 3 groupes :
1. Type 2.1
a. axe vertical fixe, axe horizontal mobile ;
b. mesures dans les plans C.
2. Type 2.2
La source lumineuse et la tête du photomètre sont aux extrémités opposées de l'axe de rotation.

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3. Type 2.3
La tête du photomètre se déplace sur une ligne droite (par exemple horizontale et/ou verticale).
6.1.1.3 Goniophotomètre type 3
La source lumineuse tourne autour d'un axe vertical et les miroirs sont disposés autour d'un axe horizontal. La
tête du photomètre est fixe.
Les miroirs ne doivent pas gêner la vue de la source lumineuse à partir de la tête du photomètre et ils doivent
être plans. Il convient que le spectre de réflexion des miroirs soit constant ou leur facteur de réflectance spectrale
doit être pris en compte pour la correction V (λ) de la tête du photomètre utilisée. Il faut prendre en compte la
polarisation de la lumière par réflexion et des changements locaux de la réflexion.
Les goniophotomètres du type 3 sont classés en 3 groupes :
1. Type 3.1
a. le centre du miroir est au centre de rotation ;
b. la source lumineuse tourne autour du miroir sur un rayon fixe.
2. Type 3.2
a. la source lumineuse est au centre de rotation ;
b. le miroir tourne autour de la source lumineuse sur un rayon fixe.
3. Type 3.3
La source lumineuse et le miroir sont aux deux rayons fixes opposés du centre de rotation.
6.1.1.4 Goniophotomètre type 4
La source lumineuse est fixe et peut être montée dans n'importe quelle position de fonctionnement.
La tête du photomètre se déplace sur une sphère virtuelle. Le centre photométrique de la source lumineuse est
au centre de la sphère.
Habituellement les mesures de la distribution d'intensité lumineuse s'effectuent avec la tête du photomètre en
mouvement continu dans les zones sphériques (suivant les parallèles à l'équateur) ou dans les segments
sphériques (suivant les méridiens de pôle en pôle).
NOTE 1
Pour augmenter la distance de mesure, on peut utiliser plusieurs miroirs à condition d'observer les
restrictions mentionnées au 6.1.1.3 .
NOTE 2 Pour réduire le temps de mesure, le nombre de têtes du photomètre peut être augmenté, ainsi les
mesures peuvent être faites simultanément dans plusieurs directions.

6.1.2 Photomètres intégrateurs


6.1.2.1 Généralités
Dans un photomètre intégrateur, le flux lumineux de la lampe à mesurer est comparé avec celui d'une lampe
étalon. Dans la mesure où les exigences théoriques ne peuvent être réalisées qu'approximativement en pratique,
des erreurs de mesure existent. Ces erreurs augmentent si les différences deviennent plus grandes entre la
source à mesurer et la source étalon sur les points suivants :
1. dimensions ;
2. distribution de l'énergie spectrale ;
3. distribution de l'intensité lumineuse ;
4. absorption ;
5. puissance électrique consommée.
Dans le cas où un luxmètre est utilisé avec le photomètre intégrateur, ses caractéristiques doivent satisfaire les
exigences du Tableau 3 , sans l'incertitude d'étalonnage. Les caractéristiques, les symboles et les définitions
doivent être conformes aux conditions requises dans l'Annexe B .
6.1.2.2 Influence des objets dans la sphère
Tous les objets dans la sphère de l'intégrateur (par exemple écran, douille de lampe, prise de courant) ont une
influence directe sur la mesure. Ils doivent donc être aussi petits que possible ; la présence de la lampe a aussi
une influence sur la mesure.
Les effets des différents objets doivent être notés et corrigés par des mesures supplémentaires avec une lampe
auxiliaire. Cette lampe auxiliaire peut être montée près de la surface de la sphère diamétralement opposée à la
tête du photomètre.
6.1.2.3 Peinture de la sphère

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L'enduit qui recouvre la face interne de la sphère doit être diffusant, non sélectif du point de vue spectral et
homogène sur toute la surface de la sphère. Il ne doit être ni luminescent ni phosphorescent et son coefficient de
réflexion doit être compris entre 0,75 et 0,85.
6.1.2.4 Disposition de la lampe et de l'écran
La lampe doit être positionnée près du centre de la sphère. L'écran est placé de façon qu'il n'y ait pas de lumière
directe sur la tête du photomètre.
NOTE
Il convient que la distance de l'écran jusqu'à la tête du photomètre soit égale à peu près 1/6 du diamètre
de la sphère.

6.1.2.5 Procédure de mesure


Il convient d'effectuer la comparaison du flux lumineux de la lampe à mesurer avec un flux lumineux semblable
d'une lampe étalon sans aucun changement dans la disposition de l'écran et de la tête du photomètre. Les
erreurs de mesure dues à l'absorption de la lumière réfléchie par les lampes peuvent être corrigées par des
mesures supplémentaires avec une lampe auxiliaire.
Le flux lumineux de la lampe peut être calculé par la formule (1) :

où :
• φ est le flux lumineux de la lampe à mesurer ;
• φN est le flux lumineux de la lampe étalon ;
• Y est la lecture avec lampe à mesurer ;
• Y N est la lecture avec lampe étalon ;
• Y H est la lecture avec lampe auxiliaire en présence seule de la lampe à mesurer qui est éteinte ;
• Y HN est la lecture avec lampe auxiliaire en présence seule de la lampe étalon qui est éteinte.
Il faut prendre en compte l'influence du changement de température sur les lampes et sur la tête du photomètre.
NOTE 1
Il est impossible de corriger l'erreur due à la différence entre les distributions d'intensité lumineuse de la
lampe à mesurer et de la lampe étalon par l'utilisation de la lampe auxiliaire.
NOTE 2 Il est avantageux de faire des mesures suivant un ordre tel que la lampe auxiliaire est mise en
marche une seule fois. Dans le cas où la lampe à mesurer et la lampe étalon sont de même type et ont les
mêmes dimensions, les mesures supplémentaires avec une lampe auxiliaire ne sont pas nécessaires.
NOTE 3 La procédure de mesure ainsi décrite peut être simplifiée (il n'est pas nécessaire de faire des
mesures avec la lampe auxiliaire) si les erreurs sont faibles, connues ou négligeables.
NOTE 4 Un guide sur la construction et l'utilisation des intégrateurs sphériques est donné dans la
publication 84 de la CIE.

6.1.3 Luxmètres 11
11)
Pour une description détaillée des caractéristiques des luxmètres ainsi que les méthodes pour déterminer
leurs précisions, voir l'Annexe B .

Les luxmètres utilisés en conjonction avec les goniophotomètres ou les intégrateurs au laboratoire doivent
satisfaire les exigences indiquées dans le Tableau 3 12.
12)
(Voir 4.4.1 de la CIE 12 1).

Les valeurs dans le Tableau 3 doivent être fournies par le fabricant. Au moment du ré-étalonnage de l'appareil,
s'il y a des variations importantes il faut contrôler la réponse spectrale et la linéarité.

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Tableau 3 Tolérances pour luxmètres

6.1.4 Luminancemètres
Les luminancemètres utilisés en conjonction avec les goniophotomètres ou les intégrateurs au laboratoire doivent
satisfaire les exigences indiquées dans le Tableau 4 .
Les valeurs dans le Tableau 4 doivent être fournies par le fabricant. Au moment du ré-étalonnage de l'appareil,
s'il y a des variations importantes, il faut contrôler la réponse spectrale et la linéarité.

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Tableau 4 Tolérances pour luminancemètres

6.2 Incertitudes de mesure


Tous les types de goniophotomètres exigent de faibles incertitudes de mesure pour certaines caractéristiques
comme :
1. ) l'erreur sur les mesures angulaires doit être inférieure ou égale à 0,1 ° ;
2. l'écart angulaire des positions relatives des axes du luminaire par rapport aux axes de rotation ne doit pas
dépasser 0,5° pour n'importe quelle position de mesure ;

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3. la distance de mesure suivant la loi de l'inverse du carré de la distance doit être égale au moins à 5 fois la
plus grande dimension de la surface émettrice de la lumière pour les mesures d'intensité lumineuse.
Cependant, pour les luminaires ayant une distribution d'intensité différente d'une façon significative avec la
loi du cosinus, le rapport ci-dessus peut donner lieu à des erreurs qui dépassent 1 %. Pour de tels
luminaires, une distance de mesure avec un rapport plus grand que 10 :1 peut être nécessaire.
NOTE
Pour un projecteur, la distance de mesure minimale est une fonction de la distance focale f du réflecteur,
du rayon a de l'ouverture du réflecteur et du diamètre s du plus petit élément de la source lumineuse (arc
de décharge ou filament).
Le point correspondant à cette distance minimale est appelé " beam cross over point " (point de
convergence du faisceau). C'est à partir de ce point qu'on peut voir la totalité de la surface émettrice qui
brille avec le maximum de luminance (flash).
Ce n'est que pour les mesures aux distances supérieures à cette distance que la loi de l'inverse du carré
de la distance peut s'appliquer.
La distance D min au point de convergence du faisceau peut être calculée par la Formule (2) :

Pour la signification des paramètres, voir Figure 6.

Figure 6 Définition de la distance de mesure minimale


pour projecteurs
En outre :
1. les goniophotomètres du type 1 exigent que l'influence de la variation de la température due au changement
de position ou au mouvement du luminaire soit compensée par un détecteur auxiliaire ou autre moyen ;
2. les goniophotomètes du type 2 exigent, lorsque cela est nécessaire et réalisable, qu'il y ait une correction
due à l'incidence oblique des rayons incidents (voir B.4.1 ) ;
3. les goniophotomètres du type 3 exigent que les variations du facteur de réflexion et de la planéité de la
surface du miroir soient contrôlées (voir Annexe C ) et que l'influence spectrale du miroir ne réduise pas la
précision imposée au photomètre.

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7 Exigences relatives au format des données de base


Un rapport d'essai avec toutes les données déclarées constitue un moyen d'accès aux résultats de mesure et
aux caractéristiques de l'équipement de mesure. Il doit être disponible sur demande.
Toutes les données doivent être présentées d'une façon claire et sans ambiguïté.
Les références et les types du ballast et de la lampe doivent être fournis.

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8 Transfert électronique des données du luminaire


8.1 Généralités
Le format de fichier CEN donné en Annexe D comprend deux sections principales. La première section contient
dans une partie des informations générales sur le luminaire et dans la deuxième partie, une liste des noms de
code spécifiques concernant les propriétés physiques du luminaire.
La seconde section peut être attachée au fichier contenant la première section ou fournie comme fichier séparé.
Elle est divisée en trois parties. La première partie renferme des informations générales tandis que la deuxième
partie comporte un ensemble de noms de codes spécifiques concernant la mesure photométrique. Les données
de la distribution d'intensité lumineuse constituent la troisième partie.
NOTE
Le format de fichier décrit dans la présente Norme européenne est une version légèrement modifiée du
format de fichier international décrit dans la CIE 102 :1993 .

8.2 Format de fichier


Le fichier comprend deux types de lignes différents : lignes structurées (ligne commençant par un nom de code
spécifique) et lignes non structurées (lignes d'étiquette ou lignes de données). Les lignes structurées peuvent
être de deux sortes, lignes clés (incluses obligatoirement), lignes informatives (elles peuvent être omises).
Des lignes clés sont utilisées pour identifier les différentes parties du fichier.
Après CENF=, CENA= et PHOT=INCLUDE, il est possible d'avoir un groupe de lignes d'étiquette non structurées
qui peuvent porter n'importe quelle information.
Les lignes d'étiquette peuvent contenir un texte descriptif du luminaire, de la(des) lampe(s) utilisée(s) et d'autres
notes ou commentaires. Chaque ligne peut posséder au maximum 78 caractères en longueur. Il est autorisé
d'avoir des lignes complètement vides. Le programme en lisant le fichier reconnaît la fin des lignes d'étiquette
quand il reçoit la ligne clé suivante. Le nombre de lignes d'étiquette est limité à 60 dans chaque section.
Les lignes de données sont utilisées dans les sections définies par les usagers. Elles sont des lignes non
structurées qui ne dépassent pas 78 caractères en longueur.
Les codes spécifiques qui précèdent les lignes structurées utilisent des noms à 5 caractères qui doivent être des
lettres majuscules et des chiffres en même temps avec le dernier caractère représenté par " = ".
Il n'est pas nécessaire d'inclure toutes les lignes structurées dans le fichier ; cependant, toutes les lignes clés
doivent être incluses, même s'il n'y a pas de données après le nom code. Il est permis d'y inclure un nombre de
lettres minuscules et d'espaces et cette extension permet de mieux définir les noms codes et de rendre le fichier
plus compréhensible. Les programmes d'application lisant les noms doivent être capables de discerner et
d'ignorer les lettres en minuscule.
La spécification complète du format de fichier est illustrée en Annexe D .

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Annexe A (informative) Protection contre la lumière parasite


La lumière parasite est toute lumière qui atteint la tête du photomètre autre que celle provenant directement de la
source à mesurer, à cause des réflexions ou de la présence d'autres sources lumineuses.
Il convient de protéger la tête du photomètre par des écrans pour ne voir, autant que possible, que le luminaire
et, le cas échéant, la surface inférieure de la planche. Dans les lieux où le miroir est utilisé, il convient de protéger
la tête du photomètre pour ne voir que l'image du luminaire et pour ne pas recevoir de la lumière directe
provenant de n'importe quelle partie du luminaire lui-même.
Il convient que toute surface, autre que le luminaire (ou le miroir), vue par la tête du photomètre soit peinte en
noir mat y compris les bords en biseau des miroirs.
Il convient de noter que beaucoup de peintures noires " mates " ont un facteur de luminance au voisinage de la
normale à la surface aussi élevé que 4 % et plus élevé encore aux angles incidents rasants.
NOTE
Il convient de disposer les écrans de telle façon que la lumière parasite issue du luminaire n'atteigne la
tête du photomètre qu'après au moins deux réflexions. Aux endroits où cela n'est pas possible, il convient
de couvrir les surfaces avec par exemple du velours noir, un tapis noir. Il convient que toute surface, telle
que le bord des écrans, parallèle à l'axe de la tête du photomètre/luminaire soit cannelée, taillée en biseau
ou chanfreinée pour avoir un bord angulaire minimisant ainsi les réflexions vers la tête du photomètre.

Il convient que le fond du luminaire, y compris éventuellement le sol et le plafond, situé dans le champ visuel de
la tête du photomètre soit noir mat. Le reste de la salle peut avoir une couleur plus claire à condition d'avoir pris
des précautions pour éliminer la lumière parasite.
Les chemins probables de la lumière parasite qu'il convient de ne pas négliger sont :
1. ) luminaire - surface noircie (par exemple sol, écran) - miroir - tête du photomètre ;
2. luminaire - surface noircie (par exemple sol, écran) - luminaire - miroir - tête du photomètre ;
3. luminaire - miroir - luminaire - miroir - tête du photomètre.
Pour la lumière parasite qu'on ne peut pas éliminer, il convient de la soustraire des résultats de mesure en
prenant en compte la variation de la lumière parasite avec la position du luminaire.
La quantité de lumière parasite résultante peut être difficile à déterminer. Par exemple, tout écran placé pour une
telle mesure entre le luminaire et la tête du photomètre peut aussi arrêter le chemin de la lumière parasite
passant par le miroir pour aller à la tête du photomètre.

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Annexe B (normative) Propriétés des photomètres


B.1 Ecart entre la réponse spectrale relative et la fonction V (λ)
La déviation entre la réponse spectrale relative s (λ)rel et l'efficacité lumineuse spectrale V (λ) de l'oeil humain en
vision photopique peut être caractérisée par la fonction f '1 , où :

où :
• s * rel (λ) est la réponse spectrale relative normalisée ;
• s A (λ) est la répartition spectrale de l'illuminant utilisé dans l'étalonnage ;
• s rel (λ) est la réponse spectrale relative avec une référence arbitraire ;
• V (λ) est l'efficacité lumineuse spectrale de l'oeil humain en vision photopique.

B.2 Sensibilité u aux U.V.


B.2.1 Définition
La sensibilité u aux U.V. d'une tête de mesure photométrique est le rapport entre le signal Y (UV ), quand la tête
est irradiée par une source U.V. définie combinée avec un filtre U.V. spécifique, et le signal Y , quand elle est
irradiée par la même source sans filtre.

où selon l'équation (B.4) u 0 est :

où :
• τ(λ) est le facteur de transmission spectral du filtre utilisé pour la détermination de la sensibilité aux U.V. ;
• SUV (λ) est la répartition spectrale de la lampe utilisée pour la détermination de la sensibilité aux U.V.
B.2.2 Mesure

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La réponse aux U.V. doit être mesurée en irradiant la tête photométrique avec une lampe ayant la répartition
spectrale du type indiqué à la Figure B.1 . Le filtre utilisé doit avoir le spectre de transmission indiqué à la Figure
B.2. Le filtre U.V. et les optiques auxiliaires (ne faisant pas partie du luminancemètre) ne doivent pas être
luminescents. L'irradiation de la tête photométrique sans filtre pourrait créer un signal au moins 1 000 fois plus
grand que le plus petit signal détectable.

Figure B.1 Répartition spectrale de la lampe utilisée pour


la détermination de la sensibilité u aux U.V.

Figure B.2 Facteur de transmission spectral τ(λ) du filtre


U.V. pour la détermination de la sensibilité u aux U.V.

B.2.3 Caractérisation
La sensibilité u aux U.V. doit être mentionnée dans la feuille des données photométriques.

B.3 Sensibilité r à l'I.R.


B.3.1 Définition
La sensibilité r à l'I.R. d'une tête de mesure photométrique est le rapport entre le signal Y (IR), quand la tête est
irradiée par une lampe halogène prise comme illuminant A et combinée avec un filtre I.R. spécifique, et le signal
Y quand elle est irradiée par la même source sans filtre I.R.

où, selon l'équation (B.6) , r 0 est :

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où :
• τ(λ) est le facteur de transmission spectral du filtre utilisé pour la détermination de la sensibilité à l'I.R. ;
• S IR (λ) est la répartition spectrale de la lampe utilisée pour la détermination de la sensibilité à l'I.R.
B.3.2 Mesure
La sensibilité à l'I.R. doit être mesurée en irradiant la tête photométrique avec une lampe halogène prise comme
illuminant A et combinée avec un filtre I.R. dont le spectre de transmission spectral est indiqué en Figure B.3 .
L'irradiation de la tête photométrique sans le filtre doit créer un signal au moins 1 000 fois plus grand que le plus
petit signal détectable.

Figure B.3 Spectre de transmission spectral τ(λ) du filtre


I.R. pour la détermination de la sensibilité r à l'I.R.

B.3.3 Caractérisation
La sensibilité r à l'I.R. doit être mentionnée dans la feuille des données photométriques.

B.4 Sensibilité directionnelle


B.4.1 Sensibilité directionnelle pour la mesure d'éclairement
B.4.1.1 Description
L'effet de la lumière incidente sur la surface de réception de la tête de mesure photométrique dépend de l'angle
d'incidence. La fonction de la sensibilité directionnelle (calcul de la lumière incidente en fonction de l'angle
d'incidence) est déterminée par la forme et l'optique de la tête photométrique.
En équipant la tête photométrique avec des éléments optiques sélectifs du point de vue directionnel (par
exemple, adaptateurs diffusants ayant des formes différentes, des composants optiques spéciaux), il est possible
de définir des fonctions d'évaluation spéciales. Ces éléments comprennent les adaptateurs de correction de
cosinus pour la mesure d'éclairement, les adaptateurs E o pour la mesure de l'éclairement sphérique, les
adaptateurs E z pour la mesure de l'éclairement semi-cylindrique.

B.4.1.2 mesure
Pour la mesure de la sensibilité directionnelle, une petite source lumineuse doit être installée à une distance
correspondant au moins à 20 fois la plus grande dimension de la source lumineuse ou de la surface de réception
de la tête photométrique.
Il faut prendre des précautions spéciales pour empêcher la lumière parasite d'arriver sur la surface de réception
de la tête photométrique. La rotation de la tête autour d'un axe horizontal ou vertical fait varier l'angle d'incidence
par rapport au centre de la surface de réception de la tête photométrique. Le centre de rotation doit coïncider
avec le centre de la surface de réception ou avec un point défini et marqué par le fabricant. Les mesures du
signal en fonction de l'angle d'incidence doivent être faites dans au moins deux plans perpendiculaires entre eux.
NOTE
Pour les têtes photométriques où il existe une relation non linéaire entre le signal d'entrée et le signal de
sortie, il convient de réaliser la mesure avec un signal à niveau constant sinon il convient de corriger le
résultat grâce à la caractéristique entrée-sortie déjà mesurée de la tête photométrique. Dans le premier
cas, il convient de modifier l'éclairement d'une façon déterminée (par exemple : changement de distance).

B.4.1.3 Eclairement E
Pour la tête photométrique d'un luxmètre, l'erreur due aux variations directionnelles de la radiation incidente est
caractérisée par f 2 (ε, ) :

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où :
• Υ (ε, ) est le signal de sortie en fonction de l'angle d'incidence ;
• ε est l'angle mesuré par rapport à la normale au plan de mesure ou l'axe optique ;
• est l'angle azimutal.
Pour caractériser l'erreur due à la sensibilité directionnelle par une seule variable, on utilise la fonction f 2 :

NOTE
Cette équation implique une symétrie cylindrique.

B.4.1.4 Eclairement sphérique E o


Pour la tête photométrique d'un luxmètre mesurant l'éclairement sphérique, l'erreur due à la sensibilité
directionnelle est caractérisée par :

Pour caractériser l'erreur sur l'évaluation due à la sensibilité directionnelle par une seule variable, on utilise la
fonction f 2,0 :

B.4.1.5 Eclairement cylindrique E z


Pour la tête photométrique utilisée dans la mesure de l'éclairement cylindrique, l'erreur due à la sensibilité
directionnelle est caractérisée par :

NOTE
Il est préférable de définir cette fonction dans deux plans horizontal ε = π/2 et vertical ( = 0) séparément.

Dans le plan vertical :

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Dans le plan horizontal :

Pour caractériser l'erreur sur l'évaluation due à la sensibilité directionnelle par une seule variable, on utilise la
fonction f2,z :

B.4.1.6 Eclairement semi-cylindrique E sz


Pour la tête photométrique utilisée dans la mesure de l'éclairement semi-cylindrique E sz , l'erreur due la
sensibilité directionnelle est caractérisée par :

NOTE
Il est préférable de définir cette fonction dans deux plans horizontal ε = π/2 et vertical ε = 0 séparément.

Dans le plan vertical :

Dans le plan horizontal :

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Pour caractériser l'erreur sur l'évaluation due à la sensibilité directionnelle par une seule variable, on utilise la
fonction :

Il est recommandé que les deux composants de l' équation (B.18) soient donnés séparément.

B.4.2 Sensibilité directionnelle pour la mesure de luminance


B.4.2.1 Description
Le luminancemètre doit mesurer la luminance d'une surface déterminée située dans un champ de mesure ayant
une réponse uniforme. Toute surface lumineuse à l'extérieur du champ de mesure ne doit avoir aucune influence
sur les résultats de mesure. La fonction de sensibilité directionnelle peut être utilisée pour caractériser la
dépendance de la mesure des variations directionnelles et l'influence de la luminance environnante en dehors du
champ de mesure. La sensibilité à la lumière incidente sur la surface de réception de la tête du photomètre est
une fonction de l'angle d'incidence. La fonction de sensibilité directionnelle (évaluation de la lumière incidente en
fonction de l'angle d'incidence) est déterminée par l'optique géométrique, la fabrication de la tête du photomètre
et la lumière parasite dans le système optique. Des fonctions de sensibilité directionnelle spéciales peuvent être
définies en équipant la tête du photomètre avec des lentilles spéciales ou autres accessoires identiques (par
exemple, objectifs interchangeables). On peut prendre comme exemple la mesure de luminance de voile
équivalente.
B.4.2.2 Mesure de la sensibilité directionnelle
Pour mesurer la fonction de sensibilité directionnelle, une source lumineuse doit être placée à une distance
suffisamment grande de la surface de réception. La surface lumineuse de la source doit être vue sous un angle
qui ne dépasse pas 5 % de l'angle du champ de mesure. Pour les luminancemètres focalisants, ils doivent être
focalisés sur la source lumineuse. La mesure doit être faite à une distance de 10 m pour les luminancemètres
non focalisants ou à une distance recommandée par le fabricant. Le luminancemètre doit être tourné autour du
centre de la pupille d'entrée. Comme technique alternative, on peut déplacer la lumière perpendiculairement à
l'axe optique en gardant la tête du photomètre fixe. La mesure du signal de sortie en fonction de l'angle
d'incidence doit être exécutée au moins pour 4 directions régulièrement espacées. Il faut empêcher la lumière
parasite de parvenir jusqu'à la surface de réception.
B.4.2.3 Caractérisation
La sensibilité directionnelle des luminancemètres est caractérisée par la fonction f 2 (ε, ):

où :
• Υ(ε, ) est le signal de sortie correspondant à l'angle d'incidence ε, (Figure B.4 ) ;

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Figure B.4 Coordonnées pour la détermination de la


fonction f 2 ( ε, )
• Υ (0, ) est le signal de sortie correspondant à une incidence de la lumière dans la direction de l'axe optique
de la tête du photomètre.
Pour une caractérisation abrégée de la fonction de sensibilité directionnelle f 2 (ε, ), il faut donner les éléments
suivants :
1. l'angle α du champ de mesure ;
2. le paramètre de caractérisation de l'uniformité f 2,g .
En plus, il faut préciser :
1. la valeur

;
2. la valeur

;
3. la valeur

pour caractériser la symétrie spatiale.


Le paramètre de caractérisation de l'uniformité f 2,g est défini par :

où :

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• Y min est le plus petit signal de sortie pour un angle d'incidence à l'intérieur d'un champ égal à 90 % du
champ de mesure avec une installation de mesure comme décrite en B.4.2.2 ;
• Y max est le plus grand signal de sortie pour un angle d'incidence à l'intérieur d'un champ égal à 90 % du
champ de mesure, avec une installation de mesure comme décrite en B.4.2.2 .
Les valeurs

sont définies comme suit :

où :

est la valeur moyenne de l'angle incident à l'intérieur duquel le signal de sortie correspondant est égal ou
supérieur à 0,9 fois le signal de sortie produit par la lumière incidente parallèle à l'axe optique ;

est la valeur moyenne de l'angle incident égal à 10 % de l'angle du champ de mesure ;


est la valeur moyenne de l'angle incident égal à 1 % de l'angle du champ de mesure ;


Ces valeurs sont des valeurs moyennes mesurées au moins dans 4 plans régulièrement espacés.
La symétrie directionnelle de la mesure est caractérisée par le paramètre f 2,s :

où :
• Y max est le signal de sortie maximal correspondant à l'angle

• Y min est le signal de sortie minimal correspondant à l'angle

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• 1 est l'angle azimutal pour le signal Υ max ;


• 2 est l'angle azimutal pour le signal Υ min ;

est la valeur moyenne de l'angle incident égal à 10 % de l'angle du champ de mesure.


Il convient également de donner les valeurs correspondantes pour l'angle d'incidence à 1 % de l'angle du champ
de mesure.
B.4.2.4 Mesure de l'effet du champ environnant
Pour mesurer l'effet de la luminance du champ environnant (luminance de voile), il est nécessaire de prendre les
dispositions suivantes. Une surface lumineuse uniforme (dans la direction de la pupille d'entrée) au moins 10 fois
plus grande que le champ de mesure doit être utilisée. La luminance de cette surface (champ environnant) doit
être réglée de telle façon qu'elle produise un signal égal au moins à 10 fois la valeur du signal de sortie maximal
sur la gamme de mesure la plus sensible.
A la place de la surface lumineuse, un piège à lumière (surface " noire " ayant une luminance négligeable) doit
être fixé. Ceci doit dépasser les dimensions du champ de mesure dans le plan image de 10 % (Figure B.5 ). Les
mesures doivent être faites avec et sans piège à lumière.
L'effet de la luminance environnante est caractérisé par la fonction f 2,u :

où :
• Y environ est le signal de sortie de la mesure avec le piège à lumière (champ noir) ;
• Y total est le signal de sortie de la mesure avec champ environnant lumineux et champ de mesure en même
temps.

Figure B.5 Schéma indiquant la taille du piège à lumière


pour la détermination de f 2 (u)
Pour la mesure de la luminance de voile équivalente L s (luminancemètre avec accessoires optiques
supplémentaires), la fonction de sensibilité directionnelle est caractérisée par la fonction de réponse spatiale f 2
(ε, ) :

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B.5 Dépendance de la polarisation


B.5.1 Description
Le signal de sortie d'un photomètre peut dépendre des conditions de la polarisation de la lumière mesurée. Dans
ce cas, le signal de sortie Y change quand la lumière incidente quasi-parallèle, polarisée rectilignement, tourne
autour de la direction d'incidence.

B.5.2 Mesure
Pour mesurer l'effet de la polarisation, il faut disposer de lumière non polarisée provenant d'un point source et
incidente suivant la direction de l'axe optique du dispositif de mesure déjà décrit en B.4.2.2 .
NOTE 1
La lumière émise par une source à filament est généralement polarisée. La dépolarisation peut être
réalisée en plaçant une glace plane, légèrement inclinée, devant la source lumineuse. Pour arriver à une
dépolarisation complète, la position de la glace plane est déterminée à l'aide d'un détecteur indépendant
de la polarisation (par exemple, une photodiode planar au silicium sans cache placée perpendiculairement
à la lumière incidente) localisé derrière un filtre de polarisation. Pour accomplir une polarisation complète
de la radiation (y compris la glace plane inclinée), un polariseur (par exemple, deux feuillets polariseurs
accolés dos à dos avec leurs axes parallèles) est placé devant la source lumineuse. Le polariseur peut
être tourné autour de la direction d'incidence pour changer la position du plan de polarisation.
NOTE 2 Pour savoir si le premier polariseur a complètement polarisé la lumière transmise, on utilise un
second polariseur (analyseur). Lorsqu'on constate que la lumière incidente est complètement polarisée, le
second polariseur est enlevé. Ensuite, le maximum (Y max ) et le minimum (Y min ) des signaux de sortie du
photomètre sont mesurés en tournant le premier polariseur.

B.5.3 Caractérisation
La sensibilité du photomètre à la lumière polarisée est caractérisée par la fonction f 8 (ε, ) définie par :

où :
• Y max est le signal de sortie maximal ;
• Y min est le signal de sortie minimal.
Pour caractériser la dépendance de polarisation de la tête de mesure photométrique par une seule variable, la
fonction f 8 doit être déterminée dans les conditions géométriques suivantes :
a. éclairement plan : angle d'incidence ε = 30°, =0° ;
b. éclairement sphérique : angle d'incidence = 0° ;
c. éclairement cylindrique et semi-cylindrique : angle d'incidence ε = 60°, = 30° ;
d. luminance : angle d'incidence ε = 0°.

B.6 Effet d'un éclairement non uniforme de la surface de réception d'une tête
photométrique
B.6.1 Description
La fabrication de certaines têtes de mesure photométrique peut mener à une dépendance significative de la
réponse (y compris la réponse spectrale relative) de la position d'incidence de la lumière sur la surface de
réception. Cette dépendance disparaît quand l'ouverture est éclairée uniformément.

B.6.2 Mesure
Pour cette mesure, la source lumineuse est disposée comme indiqué en B.4.1.2 et B.4.2.2 . Une ouverture
circulaire dont la taille est égale à 1/10e de celle de la surface de réception est placée devant la surface de

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réception de la tête du photomètre. Il faut empêcher que la lumière parasite parvienne jusqu'à la tête du
photomètre.
L'ouverture circulaire est placée en chacune des cinq positions devant l'ouverture d'entrée comme suit :
a. Position 1 : centre de l'ouverture circulaire situé devant et au milieu de l'ouverture d'entrée de la tête ;
b. Positions 2 à 5 : centre de l'ouverture circulaire situé en face d'un point qui se trouve à une distance du
centre de l'ouverture d'entrée égale aux 2/3 du rayon. Les quatre positions (2 à 5) sont situées à 90° autour
du centre de l'ouverture d'entrée.

B.6.3 Caractérisation
L'erreur due à l'éclairement non uniforme de la surface de réception est caractérisée par la fonction f 9 définie
par :

où :
• Y i est le signal de sortie correspondant à la valeur d'éclairement initial X , à chacune des quatre positions de
2 à 5 dans le plan de l'ouverture d'entrée de la tête du photomètre ;
• Y 1 est le signal de sortie correspondant à la même valeur d'éclairement initial X , mais au centre de
l'ouverture d'entrée.

B.7 Influence de la variation de la distance de focalisation


B.7.1 Description
Un luminancemètre avec sa tête de mesure focalisante réglée sur une luminance constante dans le champ de
mesure peut avoir son signal de sortie changé lorsque la distance de l'objet change.

B.7.2 Mesure
Pour mesurer l'influence de la variation de la distance de focalisation, on utilise un étalon de luminance ayant une
surface plus grande que le champ de mesure et la surface de réception de la tête du photomètre. L'étalon de
luminance est placé à une faible distance (≈ 10 cm) avant l'ouverture d'entrée. La luminance de cet étalon est
réglée à un niveau qui donne un signal de sortie à peu près 90 % de l'échelle maximale de lecture pour une
gamme arbitraire. Les signaux de sortie sont mesurés en réglant la tête du photomètre sur la plus grande et puis
sur la plus petite distance de mise au point précisées par le fabricant.

B.7.3 Caractérisation
L'effet de la variation de la distance de focalisation est caractérisé par la fonction f 12 :

où :
• Y 1 est le signal de sortie correspondant à la plus petite distance de mise au point ;
• Y 2 est le signal de sortie correspondant à la plus grande distance de mise au point.

B.8 Linéarité du détecteur


B.8.1 Définition
La linéarité du détecteur est la propriété par laquelle la grandeur à la sortie est proportionnelle à la grandeur
d'entrée, c'est-à-dire la sensibilité est constante pour une gamme spécifique d'entrées.
NOTE 1
Un détecteur est souvent linéaire pour une certaine gamme de niveaux d'entrée. En dehors de cette
gamme, il peut devenir non linéaire. Il convient de préciser la gamme.

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NOTE 2 La gamme de linéarité du détecteur peut être affectée par l'utilisation d'un circuit électronique non
approprié.

B.8.2 Mesure
La méthode la plus précise pour mesurer la linéarité de radiomètres est basée sur la méthode d'addition des flux
rayonnants par la technique des sources ou ouvertures multiples.

B.8.3 Caractérisation
L'erreur de linéarité des photomètres est caractérisée par la fonction :

où :
• Y est le signal de sortie dû à l'éclairage de la tête du photomètre par une grandeur d'entrée X ;
• X max est la valeur de la grandeur d'entrée correspondant au signal de sortie maximal Y max (la plus grande
valeur de l'étendue de mesure) ;
• Y max est le signal de sortie dû à l'éclairage de la tête du photomètre par une grandeur d'entrée X max .
La fonction f 3 est utilisée pour caractériser l'erreur de linéarité pour chaque étendue de mesure par une valeur
unique : elle correspond à la plus grande valeur de la fonction f 3 (Y ) pour une étendue de mesure.

La fonction f 3 doit être donnée pour chaque étendue de mesure.

B.9 Paramètre de caractérisation de l'unité d'affichage


La précision de mesure des photomètres à affichage analogique est déterminée par la classe de l'appareillage
analogique (classification suivant la publication CEI 51 ).
NOTE
La classification donne l'incertitude sur la grandeur de sortie maximale en fonction de l'échelle maximale
de lecture.

L'incertitude résultante f 4 du photomètre est donnée par la classe de l'appareil :

où :
• k est un facteur qui dépend de la variation de l'étendue de mesure à la sortie (par exemple, k = 10 lorsque
l'étendue de mesure est au rapport 1 :10).

où :
• Y Bmax est l'échelle maximale de lecture pour l'étendue la moins sensible B ;
• Y Amax est l'échelle maximale de lecture pour l'étendue la plus sensible A.
La précision de mesure des photomètres à affichage numérique est déterminée par les erreurs
dans l'instrument d'affichage et l'erreur de conversion (en général ± 1 chiffre). L'incertitude est
donnée par :

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où :
• f affich. est l'erreur relative, en rapport avec l'unité d'affichage ;
• k est le facteur de changement d'étendue ;
• P max est la capacité d'affichage maximale de l'instrument numérique (par exemple, pour un affichage 31/2
chiffres P max = 1,999) ;
• D est l'incertitude possible sur le chiffre le moins significatif (par exemple ± 1 chiffre).
La caractérisation et la fonction résultante f 4 de l'Equation (B.33) sont déterminées par la classe de l'appareil de
mesure à la sortie afin que la plus grande erreur à la limite du changement d'étendue soit incluse.

B.10 Fatigue
B.10.1 Définition
La fatigue est un changement réversible avec le temps de la réponse, sous éclairement incident constant.
NOTE
Pendant le fonctionnement du photomètre, la réponse aussi bien que la réponse spectrale peuvent subir
des changements réversibles. Ces changements sont appelés fatigue. Plus la lumière incidente sur la
surface photosensible est grande, plus la fatigue est importante. La fatigue est liée à l'effet de la
température provoqué par l'irradiation de la tête du photomètre. Les changements de température causés
par l'irradiation du détecteur photosensible ne sont pas non plus complètement éliminés par un contrôle
thermostatique.

B.10.2 Mesure
La fatigue doit être mesurée avec un éclairement stable dans le temps et à un niveau proche du niveau mesuré
en pratique. Les conditions de fonctionnement (température ambiante, tension d'alimentation, etc.) doivent être
maintenues constantes. Le signal de sortie doit être mesuré comme une fonction de la durée d'éclairement.
Avant de commencer l'éclairage avec un éclairement constant, la tête du photomètre ne doit pas être exposée à
la lumière pendant au moins 24 h.

B.10.3 Caractérisation
La fatigue est caractérisée par la fonction f 5 (t ) :

où :
• t est le temps écoulé depuis le commencement de l'éclairage de la tête du photomètre avec un éclairement
constant ;
• Y (t ) est le signal de sortie mesuré à l'instant t ;
• t 0 = 10 s ; temps de référence ; après 10 s d'éclairage à éclairement constant, la lecture des résultats
commence.
Pour caractériser la fatigue par une seule valeur numérique, on définit f 5 :

B.11 Dépendance de la température


B.11.1 Description

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La dépendance de la température peut être caractérisée par l'effet de la température ambiante sur la réponse
absolue et la réponse relative spectrale du photomètre. Si le photomètre fonctionne à une température ambiante
différente de celle utilisée pendant l'étalonnage, des erreurs de mesure peuvent avoir lieu.

B.11.2 Mesure
Pour évaluer la dépendance avec la température, le photomètre en entier doit être exposé à la température
voulue. L'appareil doit atteindre l'équilibre thermique avant de commencer la mesure.
NOTE 1
En général, on peut assumer que le photomètre atteint l'équilibre thermique au bout d'une heure environ.
NOTE 2 Dans le cas où il y a un effet de fatigue, il convient de n'éclairer la tête du photomètre que
pendant la mesure. Il convient d'effectuer la mesure au moins aux températures ambiantes de 15 °C, 25 °
C et 40 °C. Pour les photomètres utilisés à l'extérieur, il convient d'effectuer les mesures également à la
température ambiante de 5 °C ou de 0 °C. Il convient que le niveau d'éclairement de la tête photométrique
pendant la mesure soit proche de la plus grande valeur d'une étendue de mesure arbitraire du photomètre.

B.11.3 Caractérisation
La dépendance de la température est caractérisée par la fonction f 6 (T) :

où :
• Y (T ) est le signal de sortie à la température T ;
• T (T 0 ) = 25 °C : température ambiante de référence.
Pour caractériser la dépendance de la température, la fonction f 6 est donnée par :

Pour les photomètres utilisés à l'intérieur, les valeurs suivantes doivent être utilisées :
T 2 = 40 °C ; T 1 = 15 °C ; T 0 = 25 °C ; ΔT = 2 °C.
Pour les photomètres utilisés à l'extérieur, les valeurs suivantes doivent être utilisées :
T 2 = 40 °C ; T 1 = 0 °C ; T 0 = 25 °C ; ΔT = 2 °C.

B.12 Evaluation de la lumière modulée


B.12.1 Description
Quand on mesure la lumière modulée, le résultat indiqué par un photomètre peut s'écarter de la valeur moyenne
arithmétique si la fréquence de modulation de la lumière est au-dessous de la limite inférieure, ou si la capacité
de surcharge maximale est dépassée ou si le temps de repos n'est pas complet.

B.12.2 Limites inférieure et supérieure de la fréquence


B.12.2.1 Définition
La limite inférieure f l (ou limite supérieure f u ) de la fréquence d'une lumière modulée sinusoïdalement
(modulation de degré 1, voir Figure B.6 ) est la fréquence au-dessus (au-dessous) de laquelle le résultat indiqué
ne diffère pas de plus de 5 % du résultat avec de la lumière non modulée ayant la même moyenne arithmétique.

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Figure B.6 Lumière modulée sinusoïdalement, modulation


de degré 1

B.12.2.2 Mesure
La mesure des limites supérieure et inférieure de la fréquence peut s'effectuer au moyen de diodes DEL (Diodes
électroluminescentes) dont l'intensité lumineuse est modulée sinusoïdale ment par des sources électriques
appropriées. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire que la surface de mesure soit éclairée uniformément.
Des moyens appropriés doivent être utilisés pour assurer que la moyenne arithmétique du flux sortant de la
source lumineuse utilisée pour la mesure reste constante quand la fréquence de modulation varie.
L'expérience montre que la production de la lumière modulée (non sinusoïdale) par un disque à secteur tournant
combiné avec une lampe alimentée en courant continu ne peut être utilisée que pour des fréquences jusqu'à 104
Hz. Des niveaux d'éclairement plus élevés peuvent être atteints par cette méthode, toutefois pour un disque à
secteur à rapport 0,5, le niveau du signal pour la mesure de la lumière modulée doit être plus petit que la moitié
de l'échelle totale de l'étendue de mesure utilisée. Il convient de préciser l'étendue de mesure.
B.12.2.3 Caractérisation
La caractérisation des effets de la fréquence est exprimée par la fonction f 7 (ν) :

où :
• Υ (ν0 = 0 Hz) est le signal de sortie pour un éclairage avec de la lumière non modulée ;
• Υ(ν) est le signal de sortie pour un éclairage avec de la lumière modulée à une fréquence v ayant la même
moyenne arithmétique que celle donnée par un éclairage avec de la lumière constante.
Pour caractériser l'effet de la modulation par une seule valeur numérique, on doit utiliser :

B.13 Erreurs dues au changement d'étendue


B.13.1 Définition
L'erreur due au changement d'étendue de mesure est une erreur systématique qui se produit lorsque l'on change
l'étendue de mesure du photomètre d'une valeur à celle d'à côté.

B.13.2 Mesure
Pour la mesure de l'erreur liée au changement d'étendue, l'éclairage de la tête du photomètre est réglé pour
produire un signal de sortie égal à 90 % de l'échelle maximale de l'étendue A (inférieur). Puis l'éclairement est
augmenté d'un facteur k. Ce facteur doit correspondre au facteur de changement d'étendue.
Quand l'éclairement change, l'étendue change en passant de A à l'étendue B plus élevée.
NOTE 1
Pour les photomètres à affichage numérique, le changement d'étendue se fait souvent dans le rapport
1 :10. Ainsi k = 10.

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NOTE 2 Pour les photomètres où il existe une relation linéaire entre les signaux d'entrée et de sortie
(linéarité du photomètre), le signal d'entrée peut être simulé par une source de courant précise tandis que
le photomètre est éteint.

B.13.3 Caractérisation
L'erreur liée au changement d'étendue est caractérisée par f 11 :

où :
• Y A est la valeur indiquée par le photomètre en étendue A, pour une grandeur d'entrée X (A ), correspondant
à 90 % de l'échelle maximale (au maximum de l'échelle dans le cas des photomètres numériques) ;
• Y B est la valeur indiquée par le photomètre en étendue B, plus grande, pour une grandeur d'entrée X ( B ) k
fois plus grande que X (A ), correspondant à 90 % de l'échelle maximale (au maximum de l'échelle dans le
cas des photomètres numériques) en étendue A ;
• k est le facteur défini en B.9 .
L'erreur f 11 est déterminée pour chaque changement d'étendue. Les erreurs dues au changement d'étendue
doivent être mentionnées.

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Annexe C (normative) Essais de contrôle de planéité et de variation du facteur de


réflexion des miroirs
C.1 Source d'essai
Il doit s'agir d'une source qui émet une intensité lumineuse très constante dans un cône ayant comme sommet la
cellule photoélectrique et comme base la surface émettrice de la lumière du plus grand luminaire que le
goniophotomètre est capable de mesurer. La source lumineuse qui convient est une lampe à incandescence
opale ou un luminaire sphérique. La surface apparente de la source d'essai, vue de la cellule photoélectrique
suivant l'axe optique, doit être comprise entre 1 500 mm² et 5 000 mm².
La source d'essai doit être fixée solidement à une barre ayant une longueur égale au plus long luminaire que le
goniophotomètre est capable de mesurer, de façon que la source puisse couvrir toute la partie utile du miroir.

C.2 Mode opératoire


Le goniophotomètre est réglé à 0° d'élévation. La source d'essai est montée sur l'axe vertical de rotation et on
note la valeur d'intensité correspondante.
La source d'essai est ensuite repositionnée sur la barre à une distance de la position centrale égale à 0,1 fois la
longueur du plus long luminaire que le goniophotomètre est capable de mesurer et est réorientée vers la cellule
photoélectrique. Les lectures d'intensité, corrigées pour tenir compte de l'augmentation de distance entre la
cellule photoélectrique et la source d'essai, sont prises tous les 30° en azimut.
Ce mode opératoire est répété avec la source d'essai à des distances de la position centrale égales à 0,2 ; 0,3 ;
0,4 et 0,5 fois la longueur du plus long luminaire.

C.3 Critère d'acceptabilité


L'écart-type des résultats exprimé en pourcentage de la valeur moyenne ne doit pas dépasser 1,5 % et chaque
résultat ne doit pas s'écarter de plus de 5 % de la moyenne.

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Annexe D (normative) Format de fichier électronique CEN


D.1 Aperçu général
Une vue générale de la spécification complète du format de fichier est montrée ci-dessous. Chaque ligne
marquée par un double astérisque " ** " est une ligne clé et doit être incluse dans le fichier même si elle ne fournit
pas de données. Chaque ligne marquée par un simple astérisque " * " ou un double astérisque " ** " doit
commencer une nouvelle ligne. Les descriptions comprises entre les signes " < " et " > " se rapportent aux
données réelles stockées dans cette ligne. Toutes les données sont stockées en format ISO Alphabet 5. La
longueur de chaque ligne est limitée à 78 caractères et terminée par un indicateur de fin de ligne.
NOTE
Les astérisques simples et doubles mentionnés ci-dessus ne font pas partie du fichier (voir exemples en
Annexe E ).

** CENF = CEN File format, version 1.0 (EN 13032-1 :2004)


* < ligne d'étiquette 1 >
*"
*"
* < ligne d'étiquette n >
** IDNM = < numéro d'identification >
* LUMN = < nom du luminaire >
* MFTR = < fabricant >
* DATE = < date de création >
* TXTS = < texte contenant une brève description du luminaire >
* < texte court ligne 1 >
*"
*"
* < texte court ligne n >
* TXTF = < texte contenant une description complète du luminaire >
* < texte complet ligne 1 >
*"
*"
* < texte complet ligne n >
* LUMD = < diamètre du luminaire sphérique ou cylindrique >
* LUL 1 = < longueur du luminaire suivant le 1er axe >
* LUL 2 = < longueur du luminaire suivant le 2e axe >
* LUL 3 = < longueur du luminaire suivant le 3e axe >
* LAMP = < nom de la lampe >
* NLPS = < nombre de lampes dans le luminaire >
* TOLU = < flux nominal total de toutes les lampes >
* LLGE = < géométrie lampe-luminaire >
* BLID = < identification du ballast >
* CONF = < facteur de conversion d'intensité >
* BAFA = < facteur de correction du flux du ballast >
* INPW = < puissance d'alimentation en watts >
* INVO = < tension d'alimentation en volts >
* INVA = < tension d'alimentation en ampères >
* INFH = < fréquence d'alimentation en hertz >
* TLNM = < inclinaison normale en pratique >
* LSHP = < code de forme de la surface lumineuse du luminaire >
* NLAV = < nombre de vues des surfaces lumineuses à énumérer >
* LA01 = < surface lumineuse 1 > < angle de demi-plan > < angle de cône >
* LA02 = < surface lumineuse 2 > < angle de demi-plan > < angle de cône >
*"
*"
* LAnn = < surface lumineuse nn > < angle de demi-plan > < angle de cône >
* USR0 = < nom de la section 0 définie par l'usager >

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* < ligne 1 de l'usager >


*"
*"
* < ligne n de l'usager >
* ENDU =
* USR1 = < nom de la section 1 définie par l'usager >
* < ligne 1 de l'usager >
*"
*"
* < ligne n de l'usager >
* ENDU =
*"
*"
* USR9 = < nom de la section 9 définie par l'usager >
* < ligne 1 de l'usager >
*"
*"
* < ligne n de l'usager >
* ENDU =
** PHOT = INCLUDE ou < file-spec >
(si PHOT = < file-spec > le fichier se termine en ce point.)
(si PHOT = INCLUDE le fichier continue comme suit.)
* < ligne d'étiquette 1 >
*"
*"
* < ligne d'étiquette n >
** PTYP = < type photométrique >
* APOS = < code de position d'angle >
* TLME = < inclinaison pendant les mesures >
* ROME = < rotation pendant les mesures >
* MTLF = < flux lumineux total mesuré >
* ULOR = < rendement du flux supérieur >
* DLOR = < rendement du flux inférieur >
* LUBA = < flux de base en photométrie >
* MULT = < facteur multiplicateur >
** NCON = < nombre d'angles cônes >
** NPLA = < nombre d'angles demis-plans >
** CONA = < angles cônes >
* <1er angle demi-plan > < valeurs d'intensité pour tous les angles cônes dans le 1er angle demi-plan >
* < 2e angle demi-plan > < valeurs d'intensité pour tous les angles cônes dans le 2e angle demi-plan >
*""
*""
* < nième angle demi-plan > < valeurs d'intensité pour tous les angles cônes dans le nième angle demi-plan >
(si PHOT = < file-spec > le fichier auxiliaire contenant les données photométriques est comme suit :)
** CENA = CEN-A File Format, version 1.0 (EN 13032-1 :2004)
* < ligne d'étiquette 1 >
*"
*"
* < ligne d'étiquette n >
** PTYP = < type photométrique >
*"
*"
(le fichier continue exactement comme dans le cas de CENF = )

D.2 Description détaillée des données

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Chacune des lignes données dans l'aperçu général sera expliquée maintenant avec plus de détails. Toutes les
lignes sont des lignes d'information structurées sauf mention contraire.
• CENF = 1.0 CEN File format (EN 13032-1 :2004)
C'est une ligne clé qui doit être incluse dans le fichier. Cette première ligne contient toujours l'instruction
indiquant que c'est un format de fichier CEN avec le numéro de la version. Elle est suivie par le nom
complet du format et une référence à la publication CEN qui explique le format. Le numéro de la version est
un nombre réel positif.
• IDNM = ou Identification NuMber = numéro d'identification =
C'est une ligne clé. Elle signale au programme d'application que la transmission de l'information sous forme
de lignes d'étiquette est terminée et que l'information qui suit est structurée. Elle a aussi pour but de fournir
un numéro d'identification du luminaire à option qui peut être n'importe quelle séquence de caractères
alphanumériques.
• LUMN = ou LUMinaire Name = nom du luminaire =
Le nom du luminaire peut être une séquence quelconque de caractères imprimables.
• MFTR = ou ManuFacTuRer = fabricant =
Cette ligne peut être utilisée pour donner le nom du fabricant du luminaire, de l'agent commercial ou
similaire. Le nom peut être une séquence quelconque de caractères imprimables.
• DATE = ou DATE de création =
Cette information peut être utilisée pour mettre à jour les données. L'entrée des données dans cette ligne
doit être faite sous forme jj/mm/aa. Par exemple : 23/10/1995 signifie 23 octobre 1995.
• TXTS = ou TeXT Short = Texte contenant une brève description du luminaire
< texte court, ligne 1 >
"
"
< texte court, ligne n >
L'ensemble de ces lignes peut servir à décrire brièvement le luminaire. Ce texte court peut être une partie
des lignes d'étiquette dans la première section du fichier CEN et il est limité au maximum à 10 lignes. Par
exemple,
TXTS = Luminaire à basse luminance avec vasque opale diffusante portant des signaux directionnels
fournissant un guidage visuel idéal dans les hôtels, les grands magasins, les bureaux, les centres de
congrès, les musées ou les aéroports. Le corps et la vasque de l'appareil sont en polycarbonate résistant
aux chocs.
• TXTF = ou TeXT Full = Texte contenant une description complète du luminaire
< texte complet, ligne 1 >
"
"
< texte complet, ligne n >
L'ensemble de ces lignes peut servir à décrire complètement le luminaire. Cette information doit être limitée
à 150 lignes.
• LUMD = ou LUMinaire Diameter = Diamètre du luminaire
C'est une ligne structurée qui donne le diamètre (en mètre) du luminaire sphérique ou cylindrique (voir
Figure D.1 ).
• LUL 1 = ou LUminaire Length along 1st axis = Longueur du Luminaire suivant le 1er axe
• LUL 2 = ou LUminaire Length along 2nd axis = Longueur du Luminaire suivant le 2e axe
• LUL 3 = ou LUminaire Length along 3rd axis = Longueur du LUminaire suivant le 3e axe
Ces lignes structurées donnent la longueur (en mètres) du luminaire suivant le premier, le second et le
troisième axes (voir Figures 2, 3, 4 et D.1 ). La valeur à entrer, s'il y en a, doit toujours être un nombre réel.
• LAMP = ou nom de la LAMPe
Le nom de la(des) lampe(s) peut être une séquence quelconque de caractères imprimables. L'utilisation du
code ILCOS suivant CEI ## est recommandée.
• NLPS = ou Nombre de LamPeS =
Le nombre de lampes doit être un nombre entier. Il n'est pas nécessaire d'avoir des lampes de même type
ou de même taille.
• TOLU = ou TOtal de LUmens
Cette valeur qui doit être un nombre réel est la somme des flux nominaux de toutes les lampes.
• LLGE = ou Lamp Luminaire Geometry = Géométrie de l'ensemble lampe-luminaire.

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Cette information est dans des programmes dans lesquels il y a compensation de la variation de flux de la
lampe avec sa position (lampes aux iodures métalliques par exemple) quand le luminaire peut être incliné
ou visé. Toute information fournie doit suivre le code suivant :
• LLGE = 1 si le luminaire est en position normale ou visé verticalement vers le bas, la lampe est
verticale douille en haut ou douille en bas.
• LLGE = 2 si le luminaire est en position normale ou visé verticalement vers le bas, la lampe est
horizontale mais si le luminaire est incliné, la douille de la lampe est tournée vers le haut ou vers le
bas.
• LLGE = 3 si le luminaire est en position normale ou visé verticalement vers le bas, la lampe est
horizontale et reste horizontale quand le luminaire est incliné.
• LLGE = 4 si la lampe est scellée au luminaire et ne peut être changée.
• BLID = ou BaLlast IDentification = Identification du ballast
La suite des valeurs d'identification du ballast peut être une séquence quelconque de valeurs imprimables.
• CONF = ou service CONversion Factor = Facteur de conversion en service
ou intensity CONversion Factor = Facteur de conversion d'intensité.
Ce facteur tient compte de la variation de la longueur du luminaire et des différents types de ballast (haute
fréquence par exemple). Il est appliqué aux données photométriques de base pour ce type de produit.
• BAFA = ou BAllast lumen FActor = Facteur de correction de flux du ballast
C'est un nombre réel.
• INPW = ou INput Power in Watt = Puissance d'alimentation en Watt
C'est un nombre réel qui donne la puissance du luminaire en entier y compris ballast et autres
composantes.
• INVO = ou INput VOltage in Volt = Tension d'alimentation en Volt
C'est un nombre réel qui représente la tension nominale ou conçue du luminaire.
• INVA = ou INput Volt-Amp = Tension d'alimentation en Volt-Ampère
C'est un nombre réel qui représente la puissance apparente du luminaire et de tous ses accessoires.
• INFH = ou INput Frequency in Hertz = Fréquence d'alimentation en Hz
C'est un nombre réel qui représente la fréquence nominale ou conçue du luminaire.
• TLNM = ou TiLt NorMal in application = Inclinaison normale en pratique
Doit être une séquence de caractères imprimables qui donne les valeurs négatives ou positives de l'angle
d'inclinaison du luminaire dans sa position de fonctionnement en pratique. L'angle d'inclinaison est défini
comme étant l'angle entre le 1er axe du luminaire et la verticale descendante (voir Figure D.2 ). L'angle est
exprimé en degrés.
Un programme d'application peut utiliser cette information pour prérégler l'angle d'inclinaison à cette valeur
caractéristique du luminaire.
• LSHP = ou Luminaire SHaPe code = Code de forme de la surface lumineuse du luminaire
Doit être un nombre entier, sa signification est donnée par le code ci-après. Cette information est
normalement utilisée pour les calculs d'éblouissement. A partir de la forme, de la surface et de la direction
angulaire sous laquelle la surface est vue, le programme d'application peut déterminer la luminance
moyenne en considérant les valeurs d'intensités émises suivant cette direction. Si la forme n'est pas définie
avec précision par les codes de 1 à 8, alors le code 9 sera utilisé avec une liste de directions de vision
appropriées (NLAV = LAnn = ). Les dimensions des surfaces lumineuses selon le code LSHP = 1 jusqu'à 8
sont déterminées suivant les directions de vision :
• LSHP = 1 quand la surface lumineuse est une sphère.
• LSHP = 2 quand la surface lumineuse est semi-sphérique dans la direction du 1er axe.
• LSHP = 3 quand la surface lumineuse est un cylindre dans la direction du 1er axe.
• LSHP = 4 quand la surface lumineuse est un cylindre dans la direction du 2e axe.
• LSHP = 5 quand la surface lumineuse est semi-cylindrique avec son axe parallèle au 2e axe et la partie
arrondie tournée vers le 1er axe.
• LSHP = 6 quand la surface lumineuse est semi-cylindrique avec son axe parallèle au 3e axe et la partie
arrondie tournée vers le 1 er axe.
• LSHP = 7 quand la surface lumineuse est un rectangle ou un carré avec sa normale parallèle au 1er axe
du luminaire.
• LSHP = 8 quand la surface lumineuse est un rectangle ou un carré avec sa normale perpendiculaire au
1 er axe du luminaire. Dans ce cas, au moins une direction de vision doit être spécifiée.
• LSHP = 9 pour une autre forme de la surface lumineuse.

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• NLAV = ou Number of Luminous Area Views = Nombre de vues des surfaces lumineuses =
C'est un nombre entier entre 0 et 99. Chaque vue de la surface lumineuse est spécifiée par un code de la
forme LAnn = :
• LA 01 = ou Luminous Area 01 = Surface lumineuse 01 = < surface lumineuse 1 > < angle demi-plan > <
angle cône >
• LA 02 = ou Luminous Area 02 = Surface lumineuse 02 = < surface lumineuse 2 > < angle demi-plan > <
angle cône >
"
"
• LAnn = ou Luminous Area nn = Surface lumineuse nn = < surface lumineuse nn > < angle demi-plan > <
angle cône >
La surface lumineuse, en mètre carré, est supposée vue par un observateur positionné à l'angle demi-plan
et à l'angle cône mentionnés. Pour chaque vue, on ne considère qu'un seul angle demi-plan et un seul angle
cône. Dans le cas où la surface lumineuse vue sous une direction requise par le programme d'application
n'est pas disponible, le programme peut demander que cette information soit entrée manuellement ou peut
calculer une surface approximative basée sur les données fournies. Nombre de vues limité à 99.
• USRn = ou USeR defined section n = Section n définie par l'usager =
C'est une ligne structurée. Elle permet à l'usager de créer sa propre section et dans cette section, on trouve
des informations supplémentaires ou des informations concernant certaines applications, par exemple,
éclairage de secours. La ligne commence par USRn = et un nom individuel doit être donné à cette section.
La valeur de n est comprise entre 0 et 9. Le nom de la section définie par l'usager doit être alphanumérique
avec une longueur qui ne dépasse pas 78 caractères. Toutes les lignes qui suivent les lignes structurées de
la section définie par l'usager sont des lignes de données. Une section définie par l'usager prend fin quand
on voit le nom code ENDU =. Il convient que tout paramètre entré dans cette ligne ENDU = soit ignoré par le
programme d'application.
• ENDU = ou END of User defined section = Fin de la section définie par l'usager =
• PHOT = ou données PHOTométriques =
C'est une ligne clé. Son but primordial est de signaler au programme d'application que la première section
du fichier contenant les informations sur les caractéristiques physiques du luminaire est terminée. Suivant la
place occupée par les données photométriques, l'une des deux versions de cette ligne peut être utilisée :
• PHOT = INCLUDE est utilisée quand les données photométriques font partie du fichier CENF =. Cette
ligne est immédiatement suivie par la seconde section du fichier.
• PHOT = < file-spec > Si toute combinaison de caractères autre que INCLUDE est utilisée, alors cette
combinaison de caractères est le nom du fichier séparé CENA = dont le programme d'application a
besoin pour obtenir des informations photométriques. Le fichier en cours se termine à ce point.
• CENA = 1.0 CEN - A file format (EN 13032-1 :2004) =
C'est une ligne clé qui doit être la première ligne du fichier auxiliaire des données photométriques CEN. Elle
contient une information structurée indiquant que c'est un format de fichier CEN y compris le numéro de la
version. Cette information est suivie par le nom complet du format et la référence à la publication CEN qui
explique ce format. Le numéro de la version est un nombre réel positif.
• PTYP = ou Photometry TYPe = Type de photométrie =
C'est une ligne clé. Le but de cette ligne est d'indiquer le type de photométrie utilisé.
La photométrie des luminaires est faite suivant l'article 5 :
• PTYP = C : la photométrie est du type (C-gamma) (Figure 3 ) ;
• PTYP = B : la photométrie est du type (B-bêta) (Figure 2 ) ;
• PTYP = A : la photométrie est du type (A-alpha).
• APOS = ou Angle POSition code = Code de position d'angle
Ce code indique la position du demi-plan zéro et du cône zéro. Quand on transfère les données vers ou à
partir d'un format de fichier différent, il peut être nécessaire de ré-étiqueter les demi-plans et les cônes pour
être conforme aux conventions imposées par ce format. Le code APOS = est aussi utilisé pour fournir
l'information sur la symétrie de la distribution d'intensité lumineuse.
• APOS = C1 : Luminaire d'éclairage public. Le plan 0-180 degrés est le plan parallèle aux bords de la
route ou parallèle à la tangente au rayon de courbure d'une route curviligne. Le demi-plan 90 degrés
est normal à l'axe de la chaussée avec le luminaire monté à l'aplomb du bord du trottoir. Si la
distribution d'intensité d'un luminaire est asymétrique par rapport au plan 90-270 degrés, il convient de
mettre l'intensité maximale dans l'hémisphère contenant le demi-plan 0 degré ;
• APOS = C2 : Luminaire avec dispositif de réglage sur site (par exemple les appliques ou les luminaires
montés sur les rails et les projecteurs). Le plan 0-180 degrés est parallèle au 2e axe et le demi-plan 270
degrés s'étend du centre photométrique jusqu'au point de fixation du luminaire ;

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• APOS = C3 : Luminaire avec une distribution symétrique de révolution La distribution d'intensité


lumineuse est la même dans tous les demi-plans ;
• APOS = C4 : Luminaire avec un plan de symétrie, plan 90-270 degrés ;
• APOS = C5 : Luminaire avec un plan de symétrie, plan 0-180 degrés ;
• APOS = C6 : Luminaire avec deux plans de symétrie perpendiculaires, par exemple plan 90-270
degrés et plan 0-180 degrés ;
• APOS = C7 : Luminaire sans plan de symétrie.
Les codes C3 à C7 désignent les luminaires sans dispositif pour réglage sur site. Sauf dans le cas d'une
symétrie de révolution (C3) où n'importe quel demi-plan peut être utilisé comme demi-plan zéro, il convient
que le fabricant marque, sur le luminaire, la position du demi-plan zéro ou associe cette position à une
certaine partie du luminaire repérable par l'utilisateur. Une description du marquage ou de la partie
repérable est généralement incluse dans les lignes d'étiquette. Si la source lumineuse est (ou les sources
lumineuses parallèles sont) de forme allongée, le plan 0-180 degrés est perpendiculaire à la dimension la
plus longue de la source lumineuse (dans ce cas, ni le marquage, ni la partie repérable n'est nécessaire
quand APOS = C6).
En photométrie de type (B, bêta) ou de type (A, alpha), l'angle cône 0 est positionné à l'équateur. L'angle
augmente jusqu'à + 90 degrés à une extrémité de l'axe polaire et décroît jusqu'à - 90 degrés à l'autre
extrémité. La position des fixations qui permettent d'effectuer des réglages sur site détermine si les angles
augmentent ou diminuent (voir Figure 2 ). Il convient d'utiliser le code suivant pour positionner le demi-plan
0:
• APOS = B1 (APOS = A1 en photométrie de type (A, alpha)
Luminaire ayant une distribution d'intensité lumineuse identique dans tous les demi-plans. Tout demi-
plan peut être pris comme demi-plan 0° ;
• APOS = B2 (APOS = A2)
Luminaire avec un plan de symétrie, par exemple B0 à B180°(A0 à A180) ;
• APOS = B3 (APOS = A3)
Luminaire sans plan de symétrie ;
• APOS = B4 (APOS = A4)
Luminaire n'ayant pas de mécanisme de réglage sur site. Dans ce cas, le fabricant doit marquer la
position du demi-plan 0° sur le luminaire ou associer cette position à une certaine partie du luminaire
repérable par l'utilisateur. Une description du marquage ou de la partie repérable est normalement
incluse dans les lignes d'étiquette.
Il convient d'utiliser les codes B1 CS, B2CS, B3CS et A1 CS, A2CS, A3CS (CS signifie Symétrie Cône)
quand la distribution d'intensité lumineuse, en plus des symétries définies ci-dessus, possède déjà une
symétrie autour de l'angle cône 0°.
• TLME = ou TiLt during MEasurement = Inclinaison pendant la mesure =
Doit être un nombre réel qui représente l'angle d'inclinaison en degré pendant la mesure. Si l'on utilise la
photométrie du type (C, gamma), le luminaire est parfois positionné dans le système de coordonnées
sphériques avec son premier axe (Figure 4 ) non parallèle à l'axe polaire. Dans ce cas, l'angle d'inclinaison
(en degrés) au moment de la mesure peut être positif ou négatif. La Figure D.2 définit l'inclinaison positive
ou négative du luminaire pendant la mesure.
Suivant la différence entre la valeur de l'angle d'inclinaison en pratique et la valeur TLME = qu'il faut ou non
incliner la grille de la distribution photométrique pour la détermination des valeurs d'intensité lumineuse.
Par exemple :
à défaut, cette valeur est 0 (presque pour tous les luminaires intérieurs) ;
pour une lanterne d'éclairage public, l'inclinaison en fonctionnement, en degrés, est la pente du luminaire au
moment de la mesure photométrique ;
pour un projecteur, l'inclinaison en pratique représente l'angle, en degrés, entre le 1er axe photométrique du
luminaire et la verticale descendante.
• ROME = ou ROtation pendant la MEsure =
Doit être un nombre réel qui représente l'angle de rotation en degrés du luminaire autour du 3e axe pendant
la mesure. L'angle est positif à la rotation, vue suivant la direction positive du 3e axe, est dans le sens
contraire des aiguilles d'une montre (voir Figure D.3). La valeur est donnée en degrés.
• MTLF = ou Total Measured Luminous Flux = ou Flux lumineux total mesuré =
Doit être un nombre réel qui est la somme des flux lumineux de toutes les lampes mesurés suivant 5.5 .
• ULOR = ou Upward Light Output Ratio = Rendement du flux supérieur =
• DLOR = ou Downward Light Output Ratio = Rendement du flux inférieur =
Les valeurs des rendements supérieur et inférieur sont données en nombres réels positifs.

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• LUBA = ou LUmen BAsis of photometry = Flux de base de la photométrie


Ce paramètre est un nombre réel. Par convention, les intensités lumineuses sont exprimées en candela par
1000 lumens. Cependant, d'autres bases telles que " par 100 Im " ou " par 10 000 Im " peuvent être
utilisées. Un paramètre négatif (par exemple : -1 ), ), indique que l'intensité est exprimée en candela. Si le
paramètre n'est pas indiqué, alors, par défaut, l'intensité lumineuse est exprimée en cd/1000 Im.
• MULT = ou MULTiplicateur =
C'est un nombre réel. En multipliant toutes les valeurs d'intensité lumineuse dans le fichier par ce
paramètre, on obtient les valeurs exactes de l'intensité lumineuse. L'utilisation d'un multiplicateur permet
d'exprimer toutes les valeurs d'intensité par un nombre de chiffres raisonnable.
• NCON = ou Nombre des angles CONes =
• NPLA = ou Nombre des angles de demi-PLAn =
Ces lignes sont des lignes clés. Les paramètres sont des nombres entiers qui donnent le nombre total des
angles de cône et le nombre total des angles de demi-plan dans le tableau des résultats photométriques qui
sera transféré.
• CONA = ou CONe Angles = Angles cônes
C'est une ligne clé. Les angles cônes suivant lesquels les intensités lumineuses sont mesurées doivent être
énumérés dans l'ordre croissant dans le tableau des résultats. Les valeurs de ces angles cônes peuvent
continuer sur des lignes supplémentaires, si c'est nécessaire. Ces valeurs sont des nombres réels et en
degré :
• < 1er angle demi-plan > < valeurs d'intensité pour tous les angles cônes dans le 1er angle demi-plan > ;
• < 2e angle demi-plan > < valeurs d'intensité pour tous les angles cônes dans le 2e angle demi-plan > ;
";
";
• < nième angle demi-plan > < valeurs d'intensité pour tous les angles cônes dans le nième angle demi-plan
>;
Ces lignes ne sont pas précédées par un nom structuré. Les angles demi-plan qui figurent dans le tableau
des résultats photométriques doivent être énumérés dans l'ordre croissant. Ce sont des nombres réels
exprimés en degré.
Les valeurs d'intensité lumineuse (nombres réels) pour chaque angle cône dans chaque demi-plan suivent
après. L'ordre des valeurs doit correspondre exactement à celui indiqué sur la liste avec CONA=. Les
valeurs d'intensité lumineuse peuvent continuer sur des lignes supplémentaires, si c'est nécessaire.

D.3 Conventions pour programmateurs


a. La longueur de toutes les lignes est limitée au maximum à 78 caractères plus le caractère qui marque la fin
de la ligne. Des lignes totalement vides sont autorisées. Elles doivent être ignorées, sauf dans le cas des
codes TXTS= ou TXTF=.
b. Les lignes structurées commencent par un nom code à 5 caractères dont le dernier est " = ". Le programme
doit être capable d'effacer les lettres en minuscule et les espaces dans le nom code.
c. Les nombres réels peuvent également être donnés sous forme de nombres entiers (sans point décimal).
d. L'ordre des noms codes dans chaque section comme indiqué dans l'aperçu général du format du fichier est
à recommander mais il n'est pas obligatoire. Un programme d'application cherchant certains paramètres doit
être capable de balayer toute la section. Cependant, toutes les lignes clé doivent être entrées dans l'ordre
indiqué.
e. Les valeurs individuelles dans n'importe quelle ligne doivent être séparées par un séparateur approprié qui
ne doit pas prêter à confusion avec un champ de données valide.
f. Seulement, un seul ensemble de données photométriques d'un luminaire est autorisé pour chaque fichier.
g. Il n'est pas nécessaire d'inclure toutes les lignes structurées dans chaque fichier, mais toutes les lignes clés
doivent être incluses.
h. Chaque ligne structurée doit apparaître une seule fois dans chaque fichier.
i. Les noms de fichier doivent être constitués suivant l'ISO 9660 . Les noms des lecteurs et/ou des pistes ne
font pas partie du nom de fichier.
j. L'extension du nom du fichier doit être " *.CEN ".

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Figure D.1 Exemples de géométrie de luminaire

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Figure D.2 Définition des angles d'inclinaison

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Annexe E (informative) Exemples de format de fichier CEN


E.1 Exemple 1
CENF = Format de fichier CEN Version 1.0 (EN 13032-1 :2004)
IDNM = 304
MFTR = Fabricant de luminaire, Europe
DATE = 10/02/1995
TXTS = Luminaire à réflecteur industriel pour lampes aux halogènes de mercure à haute pression, aux iodures
métalliques et à vapeur de sodium.
TXTF = Luminaire à réflecteur industriel pour lampes aux halogènes de mercure à haute pression, aux iodures
métalliques et à vapeur de sodium.
Ce luminaire est conçu pour être utilisé dans les bâtiments industriels et commerciaux à une hauteur de 4 m ou
plus, au-dessus du plan de travail.
Le corps du luminaire est en tôle d'acier zinguée et émaillée. Le réflecteur est en aluminium d'un degré de pureté
élevé, anodisé en argent mat.
LUMN = QBE 400 W
LAMP = 400 watts HME
NLPS = 1
TOLU = 20000
LUMD = 0,59
LUL1 = 0,67
BAFA = 1
PHOT = incluse
PTYP = C
LUBA = 1000
MULT = 1
NCON = 19
NPLA = 1
CONA = 0, 5, 10, 15, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90
0 369.1 365.4 357.6 382.2 420.9 430.2 388.2 318.9 246.8 185.5
133.4 87.5 53.1 30.3 15.7 5.4 1.4 0.5 0.3

E.2 Exemple 2
CENF = Format de fichier CEN Version 1.0 (EN 13032-1 :2004)
Exemple de format de fichier CEN utilisant des noms longs
IDentification NuMber = 7259
ManuFacTuRer = Fabricant de luminaire, Europe
DATE de création = 10 / 02 / 1995
TeXTe court = Ce luminaire est fabriqué pour les bureaux modernes, les salles de vente et les salles d'exposition
TeXTe complet = Ce luminaire est fabriqué pour les bureaux modernes, les salles de vente et les salles
d'exposition. Le corps du luminaire est en tôle d'acier émaillée. Le réflecteur est en aluminium d'un degré de
pureté élevé. Pendant le remplacement de la lampe, le réflecteur peut être maintenu suspendu par un câble
enroulé comme un ressort qui sert aussi de connexion à la masse.
Nom du LUMinaire = RED-B 4/18 Breit MN725
Nom de la LAMPe = 18 Watt DAYLIGHT
Nombre de LamPeS = 4
Flux TOtal en LUmens = 5400
Longueur du LUminaire suivant le 1er axe = 0,094
Longueur du LUminaire suivant le 2e axe = 0,623
Longueur du LUminaire suivant le 3e axe = 0,623
Identification du BAllast = 200-240/250/260
FActeur de correction de flux dû au BAllast = 1
INput Volt Amperes (Tension d'alimentation en ampères) = 243
Luminaire SHaPe (Forme du luminaire) = 8
Number of Luminous Area Views (Nombre de vues des surfaces lumineuses) = 0
USR0 = PHOTO

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Voir données images dans le fichier PHOTFILE.EXT


Fichier PHOTométrique = INCLUDE
TYPe photométrique = C
TiLT during MEasurement (inclinaison pendant la mesure) = 0
Flux de BAse en LUmens : 1000
MULTiplicateur = 1
Nombre des angles CONes = 19
Nombre des angles demis-PLAns = 7
Angles CONes = 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75 80 85 90
0 247.3 263.2 293.4 327.5 366.8 395.8 383.4 345.4 283.6 190.4 86.3 4.1
0.5 0.4 0.2 0.1 0.1 0.1 0.1
15 247.3 270.0 299.4 333.2 369.4 393.3 375.9 333.3 267.8 177.7 98.9 4.9
1.0 0.5 0.2 0.1 0.1 0.1 0.1
30 247.3 259.6 284.2 310.8 342.1 369.6 375.7 347.1 295.5 219.3 120.6 29.2
2.3 1.3 0.3 .2 1 0 0. 45 247.3 260.0 278.1 296.9 316.0 334.3 345.7 328.8 287.5 224.6
129.9 41.1 4.4 1.3 0.1 0.1 0.1 0.2 0.2
60 247.3 250.4 260.4 268.5 276.1 282.5 289.3 291.5 282.7 250.3
164.3 57.1 12.4 1.8 0.3 0.3 0.2 0.2 0.2
75 247.3 247.4 247.3 246.3 243.4 238.7 231.9 222.7 211.3 194.9
137.1 50.6 7.7 0.3 0.2 0.2 0.2 0.2 0.2
90 247.3 246.3 242.9 236.9 227.5 217.6 204.7 189.1 168.9 146.3
100.2 46.0 0.5 0.3 0.3 0.2 0.2 0.3

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bibliographie
13
• CIE 69 :1987 , Méthodes de caractérisation des luxmètres et luminancemètres - Exécution,
caractéristiques et attributs .
13)
Les documents officiels CIE peuvent être obtenus auprès des CIE National Committees ou du CIE
Central Bureau (Kegelgasse 27, A-1030 Vienne, Autriche).

• CIE 70 :1987 13, La mesure des distributions d'intensité lumineuse absolue.


• CIE 84 :1989 13, Mesures de flux lumineux.
• CIE 102 :1993 13, Format de fichier recommandé pour les transferts électroniques des données
photométriques des luminaires.
• CIE 121 :1996 13, Photométrie et goniophotométrie des luminaires.
• CIE/TS 61231, Système international de codification des lampes (ILCOS).

© AFNOR 2004 - Imprimé par CRIP le 20/12/2012

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