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Eurocode 4
Calcul des structures mixtes acier-béton
Partie 1-2 : Règles générales — Calcul du comportement au feu
Analyse La présente partie de l’Eurocode 4 donne les règles de calcul pour la situation
accidentelle d’exposition au feu. Elle est à utiliser conjointement avec l’EN 1994-1-1
et l’EN 1991-1-2. Le présent document ne comprend pas de document d’application
national mais doit être complété par une Annexe nationale qui définit les modalités
de son application.
Modifications Par rapport aux documents destinés à être remplacés, adoption de la norme
européenne.
Corrections Par rapport au 1er tirage, incorporation du corrigendum AC, de juillet 2008.
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
M ASHTARI CETEN/APAVE
M BEGUIN CTICM
M BITAR CTICM
M BUI SETRA
M CHABROLIN CTICM
M CORTADE
M CRETON BN ACIER
M FLEURY RICHARD-DUCROS
M GAULIARD SCMF
M GRASMUCK ATEIM
M GRIMAULT LORRAINE-CONDESSA
M HOORPAH MOI
M KRETZ LCPC
M KRUPPA CTICM
M. MAITRE SOCOTEC
M MARTIN D. SNCF
M MOUM PAB
M PESCATORE BNCM
M RAOUL SETRA
M TAILLEFER CSTB
M ZHAO CTICM
—3— NF EN 1994-1-2:2006
Avant-propos national
A.P.1 : Introduction
(0) Le règlement du Comité européen de Normalisation (CEN) impose que les normes européennes adoptées par
ses membres soient transformées en normes nationales au plus tard dans les 6 mois après leur ratification et que
les normes nationales en contradiction soient annulées.
(1) La présente publication reproduit la norme européenne EN 1994-1-2 «Eurocode 4 : Calcul des structures mix-
tes acier-béton — Partie 1-2 : Règles générales — calcul du comportement au feu», ratifiée par le CEN le
4 novembre 2004 et mise à disposition le 31 août 2005. Elle fait partie d’un ensemble de normes constituant la
collection des Eurocodes, qui dépendent dans une certaine mesure les unes des autres pour leur application.
Certaines d’entre elles sont encore en cours d’élaboration. C’est pourquoi le CEN a fixé une période de transition
nécessaire à l’achèvement de cet ensemble de normes européennes, période durant laquelle les membres du
CEN ont l’autorisation de maintenir leurs propres normes nationales adoptées antérieurement.
(2) Cette publication, faite en application des règles du CEN, peut permettre aux différents utilisateurs de se fami-
liariser avec le contenu (concepts et méthodes) de la norme européenne.
(3) L’application en France de cette norme appelle un ensemble de précisions et de compléments pour lesquels
une Annexe nationale est en préparation dans le cadre de la Commission de normalisation CNCMIX. En attendant
la publication de cette Annexe nationale, si la norme européenne est employée, ce ne peut être qu’avec les com-
pléments précisés par l’utilisateur et sous sa responsabilité.
(4) Avec son Annexe nationale (NF P 22-412-2), la norme NF EN 1994-1-2 est destinée à remplacer la norme
expérimentale XP ENV 1994-1-2. Cependant, en raison des normes provisoires ENV relatives à d’autres parties
de la collection des Eurocodes, qui font référence aux normes expérimentales et qui ne sont pas encore
remplacées par des normes EN, ces dernières sont maintenues en vigueur pendant la période de coexistence
nécessaire. La norme NF EN 1994-1-2 est également destinée à remplacer le DTU P 92-704.
Les autres normes mentionnées à l'article «Références normatives» qui n'ont pas de correspondance dans la
collection des normes françaises sont les suivantes (elles peuvent être obtenues auprès d'AFNOR) :
ENV 13381-1
1) En préparation.
NORME EUROPÉENNE EN 1994-1-2
EUROPÄISCHE NORM Août 2005
Version française
Le corrigendum a pris effet le 30 juillet 2008 pour incorporation dans les trois versions linguistiques officielles
de l’EN.
Les membres du CEN sont tenus de se soumettre au Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les
conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme nationale à la Norme
européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues
auprès du Centre de Gestion ou auprès des membres du CEN.
La présente Norme européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans
une autre langue faite par traduction sous la responsabilité d'un membre du CEN dans sa langue nationale et
notifiée au Centre de Gestion, a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CEN sont les organismes nationaux de normalisation des pays suivants : Allemagne, Autriche,
Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie,
Lituanie, Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni,
Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
CEN
COMITÉ EUROPÉEN DE NORMALISATION
© CEN 2005 Tous droits d’exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde
entier aux membres nationaux du CEN.
Réf. n° EN 1994-1-2:2005 F
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Sommaire
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Avant-propos ...................................................................................................................................................... 5
Sommaire (suite)
Page
Sommaire (fin)
Page
Annexe H [informative] Modèle de calcul simplifié pour les profils creux remplis de béton
exposés aux conditions d'incendie normalisé ......................................................................... 99
H.1 Introduction .................................................................................................................................... 99
H.2 Distribution de la température ........................................................................................................ 99
H.3 Charge axiale de calcul au flambement à température élevée ...................................................... 99
H.4 Chargement excentré .................................................................................................................. 100
H.5 Domaine d’application .................................................................................................................. 100
Avant-propos
Le présent document (EN 1994-1-2:2005) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 250 «Eurocodes
structuraux», dont le secrétariat est tenu par BSI.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique, soit
par entérinement, au plus tard en février 2006, et toutes les normes nationales en contradiction devront être reti-
rées au plus tard en mars 2010.
Le présent document remplace l’ENV 1994-1-2:1994.
Le CEN/TC 250 est responsable de tous les Eurocodes Structuraux.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Danemark,
Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg,
Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède
et Suisse.
1) Accord entre la Commission des Communautés Européennes et le Comité Européen pour la Normalisation
(CEN) concernant le travail sur les EUROCODES pour le dimensionnement des ouvrages de bâtiment et de
génie civil (BC/CEN/03/89).
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Les normes Eurocodes reconnaissent la responsabilité des autorités réglementaires dans chaque État Membre
et ont sauvegardé le droit de celles-ci de déterminer, au niveau national, des valeurs relatives aux questions régle-
mentaires de sécurité, là où ces valeurs continuent à différer d'un État à l'autre.
2) Selon l’article 3.3 de la DPC, les exigences essentielles (E.E.) doivent recevoir une forme concrète dans des
Documents Interprétatifs (DI) pour assurer les liens nécessaires entre les exigences essentielles et les
mandats pour normes européennes harmonisées et guides pour les agréments techniques européens (ATE),
et ces agréments eux-mêmes.
3) Selon l’article 12 de la DPC, les documents interprétatifs doivent :
a) donner une forme concrète aux exigences essentielles en harmonisant la terminologie et les bases techni-
ques et en indiquant lorsque c’est nécessaire, des classes ou niveaux pour chaque exigence ;
b) indiquer des méthodes pour relier ces classes ou niveaux d’exigences avec les spécifications techniques,
par exemple méthodes de calcul et d’essai, règles techniques pour la conception, etc. ;
c) servir de référence pour l’établissement de normes harmonisées et de guides pour agréments techniques
européens. Les Eurocodes jouent de fait un rôle similaire pour l’E.E.1 et une partie de l’E.E.2.
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Liens entre les Eurocodes et les spécifications techniques harmonisées (EN et ATE) pour les produits
La cohérence est nécessaire entre les spécifications techniques harmonisées pour les produits de construction et
les règles techniques pour les ouvrages 4). En outre, dans toute information accompagnant le Marquage CE des
produits de construction et se référant aux Eurocodes, il convient de faire apparaître clairement quels Paramètres
Déterminés au niveau National ont été pris en compte.
Procédures de calcul
Une procédure analytique complète pour le calcul de comportement au feu devrait prendre en compte le
comportement du système structural aux températures élevées, l’exposition potentielle à la chaleur et les effets
favorables des systèmes de protection actifs et passifs contre l’incendie, ainsi que les incertitudes associées à
ces trois aspects et l’importance de la structure (conséquences d’une ruine).
À présent, il est possible de mener une procédure pour déterminer un comportement approprié incorporant
certains, si ce n’est l’ensemble, de ces paramètres et de démontrer que la structure, ou ses composants, se com-
portera de façon satisfaisante lors d’un incendie réel. Cependant, lorsque la procédure est fondée sur un feu nomi-
nal (normalisé) le système de classification, qui fait appel à des durées spécifiques de résistance au feu, prend
en compte (bien que non explicitement), les facteurs et incertitudes décrits ci-dessus.
L’application de la présente Partie 1-2 est illustrée ci-après. L’approche descriptive et l’approche fondée sur des
objectifs sont identifiées. L’approche descriptive utilise des feux nominaux pour générer des actions thermiques.
L’approche fondée sur les objectifs, utilisant l’ingénierie de la sécurité incendie, se réfère à des actions thermiques
fondées sur des paramètres physiques et chimiques.
Pour un calcul conformément à la présente Partie, l’EN 1991-1-2 est exigé pour la détermination des actions ther-
miques et mécaniques exercées sur la structure.
Aides au dimensionnement
Outre des modèles de calcul simplifiés, l’EN 1994-1-2 donne des solutions de dimensionnement sous forme de
tableaux de données (fondées sur des essais ou des modèles de calcul avancés), qui peuvent être utilisées dans
les limites de validité spécifiées.
Il est escompté que des aides au dimensionnement fondés sur les modèles de calcul donnés dans l’EN 1994-1-2
seront élaborées par des organismes extérieurs intéressés.
Le texte principal de l’EN 1994-1-2 ainsi que les Annexes A à I comprennent la plupart des principaux concepts
et règles nécessaires au calcul du comportement au feu des structures mixtes acier-béton.
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Section 1 Généralités
1.1 Objet
(1) La présente Partie 1-2 de l’EN 1994 traite du calcul de structures mixtes acier-béton pour la situation acci-
dentelle d’exposition au feu ; elle est destinée à être utilisée conjointement avec l'EN 1994-1-1 et l'EN 1991-2-2.
La présente Partie 1-2 identifie seulement les différences ou les compléments par rapport au calcul à température
normale.
(2) La présente Partie 1-2 de l’EN 1994 traite uniquement des méthodes de protection passives contre le feu.
Les méthodes actives ne sont pas traitées.
(3) La présente Partie 1-2 de l’EN 1994 s’applique aux structures mixtes acier-béton qui doivent remplir certai-
nes fonctions en cas d'exposition au feu, à savoir :
— éviter une ruine prématurée de la structure (fonction porteuse) ;
— limiter l'extension du feu (flammes, gaz chauds, température excessive) à certaines zones (fonction séparative).
(4) La présente Partie 1-2 de l’EN 1994 donne des principes et des règles d'application (voir l’EN 1991-1-2) en
vue du calcul des structures pour des exigences spécifiées pour des fonctions ci-dessus mentionnées et des
niveaux de performance.
(5) La présente Partie 1-2 de l’EN 1994 s'applique aux structures ou parties de structures couvertes par
l'EN 1994-1-1 et conçues en conséquence. Cependant, il n’est donné aucune règle pour les éléments mixtes
comportant des parties en béton précontraint.
(6) Dans toutes les sections mixtes, il convient de justifier la connexion longitudinale entre l'acier et le béton
conformément aux principes de l'EN 1994-1-1 ou de la vérifier par des essais (voir également 4.3.4.1.5 et Annexe I).
(7) Des exemples types de dalles en béton avec plaques nervurées en acier avec ou sans armature, sont don-
nés sur la Figure 1.1.
Profil rentrant
Profil plat
Figure 1.1 — Exemples types de dalles mixtes avec plaques nervurées en acier,
avec ou sans armature
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(8) Des exemples types de poutres mixtes sont donnés sur les Figures 1.2 à 1.5. Les dispositions constructives
correspondantes sont traitées dans la section 5.
Légende
1 Connecteurs
2 Dalle pleine en béton ou dalle mixte avec plaque nervurée en acier
3 Profilé avec ou sans protection
Figure 1.2 — Poutre mixte avec profilé en acier sans enrobage de béton
Légende
1 Dalle facultative
2 Étriers soudés sur l’âme du profilé
3 Armatures
Légende Légende
1 Barres d’armature 1 Barres d’armature
2 Connecteurs
Figure 1.4 — Poutre en acier Figure 1.5 — Poutre mixte avec profilé
partiellement enrobée dans une dalle en acier partiellement enrobé de béton
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(9) Des exemples types de poteaux mixtes sont donnés sur les Figures 1.6 à 1.8. Les dispositions constructi-
ves correspondantes sont traitées dans la Section 5.
Légende
1 Connecteurs de cisaillement soudés
sur l’âme du profilé
Figure 1.6 — Profilés Figure 1.7 — Profilés Figure 1.8 — Profils
enrobés de béton partiellement enrobés creux remplis de béton
(10) Les poteaux peuvent avoir d'autres formes de section telles que circulaire ou octogonale. Si nécessaire, les
barres d'armature peuvent être remplacées par des sections en acier.
(11) La résistance au feu de ce type d'éléments peut être augmentée en appliquant des matériaux de protection
contre le feu.
NOTE Les principes et règles de dimensionnement donnés dans 4.2, 4.3 et 5 s'appliquent à des éléments en acier direc-
tement exposés au feu et dont les surfaces ne comportent aucun matériau de protection contre le feu, sauf mention spéciale.
(12)P Les méthodes données dans cette Partie 1-2 de l’EN 1994 sont applicables aux nuances d’acier de
construction S235, S275, S355, S420 et S460 des EN 10025, EN 10210-1 et EN 10219-1.
(13) Pour les plaques nervurées en acier, se référer à 3.5 de l’EN 1994-1-1.
(14) Il convient que les barres d’armatures du béton soient conformes à l’EN 10080.
(15) Le béton de masse volumique normal, tel que défini dans l'EN 1994-1-1, est utilisable pour le dimension-
nement au feu des structures mixtes. L'emploi de béton léger est autorisé pour les dalles mixtes.
(16) La présente Partie de l’EN 1994 ne couvre pas le calcul des structures mixtes utilisant du béton de classes
de résistance inférieures à C20/25 et LC20/22 et supérieures à C50/60 et LC50/55.
NOTE Des informations sur les classes de résistance du béton supérieures à C50/60 sont données dans la section 6 de
l’EN 1992-1-2. L’utilisation de ces qualités de béton peut être spécifiée dans l’Annexe Nationale.
(17) Pour l’emploi de matériaux non prévus ici, il convient de se référer aux normes de produits du CEN ou aux
Agréments Techniques Européens (ETA / ATE) appropriés.
EN 1365-2, Essais de résistance au feu des éléments porteurs — Partie 2 : Planchers et couvertures.
EN 10025-1, Produits laminés à chaud en acier de construction — Partie 1 : Conditions techniques générales
de livraison.
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EN 10025-2, Produits laminés à chaud en acier de construction — Partie 2 : Conditions techniques de livraison
pour les aciers de construction non alliés.
EN 10025-3, Produits laminés à chaud en acier de construction — Partie 3 : Conditions techniques de livraison
pour les aciers de construction soudables à grains fins à l'état normalisé / laminage normalisant.
EN 10025-4, Produits laminés à chaud en acier de construction — Partie 4 : Conditions techniques de livraison
pour les aciers de construction soudables à grains fins obtenus par laminage thermomécanique.
EN 10025-5, Produits laminés à chaud en acier de construction — Partie 5 : Conditions techniques de livraison
pour les aciers de construction à résistance améliorée à la corrosion atmosphérique.
EN 10025-6, Produits laminés à chaud en acier de construction — Partie 6 : Conditions techniques de livraison
pour les produits plats en aciers de construction à haute limite élastique à l’état trempé et revenu.
EN 10080, Aciers pour l’armature du béton — Armatures pour béton armé soudables — Partie 1 : Prescriptions
générales.
EN 10210-1, Profils creux pour la construction finis à chaud en aciers de construction non alliés et à grains fins :
Partie 1 : Conditions techniques de livraison.
EN 10219-1, Profils creux pour la construction formés à froid en aciers de construction non allié à grains fins :
Partie 1 : Conditions techniques de livraison.
ENV 13381-1, Méthodes d'essai pour déterminer la contribution à la résistance au feu des éléments de construc-
tion — Partie 1 : Membranes de protection horizontales.
ENV 13381-2, Méthodes d'essai pour déterminer la contribution à la résistance au feu des éléments de construc-
tion — Partie 2 : Ecrans protecteurs verticaux.
ENV 13381-3, Méthodes d'essai pour déterminer la contribution à la résistance au feu des éléments de construc-
tion — Partie 3 : Protection appliquée aux éléments en béton.
ENV 13381-4, Méthodes d'essai pour déterminer la contribution à la résistance au feu des éléments de construc-
tion — Partie 4 : Protection appliquée aux éléments en acier.
ENV 13381-5, Méthodes d'essai pour détermination la contribution à la résistance au feu des éléments de
construction — Partie 5 : Protection appliquée aux dalles mixtes béton/tôle d’acier profilé.
ENV 13381-6, Méthodes d'essai pour déterminer la contribution à la résistance au feu des éléments de construc-
tion — Partie 6 : Protection appliquée aux poteaux en acier creux remplis de béton.
EN 1991-1-1, Eurocode 1 : Actions sur les structures — Partie 1-1 : Actions générales — Densité, poids propre et
surcharges.
EN 1991-1-2, Eurocode 1 : Actions sur les structures — Partie 1-2 : Actions sur les structures exposées au feu.
EN 1991-1-3, Eurocode 1 : Actions sur les structures — Partie 1-3 : Actions générales : Charges de neige.
EN 1991-1-4, Eurocode 1 : Actions sur les structures — Partie 1-4 : Actions générales : actions du vent.
EN 1992-1-1, Eurocode 2 : Calcul des structures en béton — Partie 1.1 : Règles générales pour les bâtiments.
EN 1992-1-2, Eurocode 2 : Calcul des structures en béton — Partie 1-2 : Calcul du comportement au feu.
EN 1993-1-1, Eurocode 3 : Calcul des structures en acier — Partie 1-1 : Règles générales et règles pour les
bâtiments.
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EN 1993-1-2, Eurocode 3 : Calcul des structures en acier — Partie 1.2 : Calcul du comportement au feu.
EN 1993-1-5, Eurocode 3 : Calcul des structures en acier — Partie 1-5 : Plaques planes.
EN 1994-1-1, Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-béton — Partie 1-1 : Règles générales et règles
pour les bâtiments.
1.3 Hypothèses
(1)P Les hypothèses de l’EN 1990 et de l’EN 1991-1-2 s’appliquent.
1.5 Définitions
(1)P Les règles données dans 1.5 de l’EN 1990 et de l’EN 1991-1-2 s’appliquent.
(2)P Les définitions suivantes sont utilisées dans l’EN 1994-1-2, avec les significations suivantes :
1.5.1.1
distance d’axe
distance entre l’axe de la barre d’armature et le bord du béton le plus proche.
1.5.1.2
partie de structure
partie isolée d’une structure entière avec des conditions d’appuis et aux limites appropriées.
1.5.1.3
éléments protégés
éléments pour lesquelles des mesures sont prises pour réduire l’élévation de température dans l’élément sous l’effet
du feu.
1.5.1.4
ossature contreventée
ossature ayant une résistance latérale assurée par un système de contreventement suffisamment rigide pour que
l’on puisse considérer que toutes les charges horizontales sont reprises par ce système de contreventement.
1.5.2.1
durée d’efficacité de protection
durée de protection contre l’exposition directe au feu ; c’est-à-dire jusqu’à l’instant pour lequel les revêtements de
protection contre le feu ou autre protection se détachent de l’élément mixte, ou pour lequel d’autres éléments
alignés avec cet élément mixte subissent une ruine par effondrement, ou pour lequel l’alignement avec d’autres
éléments est rompu en raison de la déformation excessive de l’élément mixte.
1.5.2.2
matériau de protection contre le feu
tout matériau, ou combinaison de matériaux, appliqué sur un élément de structure dans le but d’augmenter sa
durée de résistance au feu.
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1.5.3.1
facteur de massiveté
pour un élément en acier, rapport entre la surface exposée et le volume de l’acier ; pour un élément enrobé,
rapport entre la surface interne de l’enrobage exposé et le volume de l’acier.
1.5.4.1
température critique d’un élément de structure en acier
pour un niveau de chargement donné, température à laquelle la ruine d’un élément en acier de construction est
susceptible de se produire pour un champ de température uniforme.
1.5.4.2
température critique de l’armature
température de l’armature à laquelle la ruine de l’élément est susceptible de se produire pour un niveau de
chargement donné.
1.5.4.3
section efficace
section de l’élément utilisée dans la méthode par section efficace pour le calcul de résistance au feu. Elle est
obtenue par soustraction des parties de la section supposées posséder une rigidité et une résistance nulles.
1.5.4.4
niveau de contrainte maximal
pour une température donnée, niveau de contrainte auquel la relation contrainte-déformation de l’acier est
tronquée et montre un plateau de plastification.
1.6 Symboles
(1)P Dans le cadre de la présente Partie 1-2 de l’EN 1994, les symboles suivants s’appliquent :
Caractères romains majuscules
A aire de la section, ou volume de béton de l’élément par mètre linéaire d’élément
Aa,θ aire de la section du profilé en acier à la température θ
Ac,θ aire de la section du béton à la température θ
Af aire de la section d’une semelle en acier
Ai , Aj aire élémentaire de la section avec une température θi ou θj ou surface exposée de la partie i de la
section d’acier par unité de longueur
A/Lr facteur géométrique d’une nervure
Ai/Vi facteur de massiveté [m-1] de la partie i de la section d’acier (élément non protégé)
Am surface d’un élément soumise à un échauffement direct par unité de longueur
Am/V facteur de massiveté d’un élément structural
Ap,i surface interne du matériau de protection contre le feu par unité de longueur de la partie i de l’élément
en acier
Ap,i/Vi facteur de massiveté [m-1] de la partie i de la section d’acier (avec protection suivant le contour)
Ar aire de la section de raidisseurs
Ar/Vr facteur de massiveté de raidisseurs
As,θ aire de la section des barres d’armature à la température θ
E critère d’étanchéité
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E 30 ou E 60,...élément satisfaisant le critère d’étanchéité pendant 30, ou 60... minutes d’exposition au feu
normalisé
Ea valeur caractéristique du module d’élasticité de l’acier de construction à 20 °C
Ea,f valeur caractéristique du module d’élasticité d’une semelle d’un profilé en acier
Ea,θ valeur caractéristique de la pente du domaine élastique linéaire de la relation contrainte-déformation
de l’acier de construction aux températures élevées
Ea,θ,σ module tangent de la relation contrainte-déformation du profilé en acier à la température élevée θ
et pour la contrainte σi,θ
Ec,sec,θ valeur caractéristique du module sécant du béton en situation d’incendie, donnée par fc,θ divisé
par εcu,θ
Ec0,θ valeur caractéristique du module tangent à l’origine de la relation contrainte-déformation du béton
aux températures élevées et pour un chargement de courte durée
Ec,θ,σ module tangent de la relation contrainte-déformation du béton à la température élevée θ et pour la
contrainte σi,θ
Ed effet des actions de calcul pour le calcul à température normale
Efi,d effet des actions de calcul en situation d’incendie, supposé indépendant du temps
Efi,d,t effet des actions de calcul, y compris les actions indirectes du feu et les charges en situation d’incen-
die, à l’instant t
(EI)fi,c,z rigidité de flexion en situation d’incendie (par rapport à l’axe central Z de la section mixte)
(EI)fi,eff rigidité de flexion efficace en situation d’incendie
(EI)fi,f,z rigidité de flexion des deux semelles du profilé en acier en situation d’incendie (par rapport à l’axe
central Z de la section mixte)
(EI)fi,s,z rigidité de flexion des barres d’armature en situation d’incendie (par rapport à l’axe central Z de la
section mixte)
(EI)fi,eff,z rigidité de flexion efficace (pour la flexion selon l’axe z) en situation d’incendie
(EI)fi,w,z rigidité de flexion de l’âme du profilé en acier en situation d’incendie (par rapport à l’axe central Z de
la section mixte)
Ek valeur caractéristique du module d’élasticité
Es module d’élasticité des barres d’armature
Es,θ valeur caractéristique de la pente du domaine élastique linéaire de la relation contrainte-déformation
de l’acier d’armature aux températures élevées
Es,θ,σ module tangent de la relation contrainte-déformation de l’acier d’armature à la température élevée θ
et pour la contrainte σi,θ
Fa effort de compression exercé dans le profilé en acier
+ -
F ,F effort de compression total exercé dans la section mixte en cas de moments fléchissants positifs ou
négatifs
Fc effort de compression exercé dans la dalle
Gk valeur caractéristique d’une action permanente
HC courbe d’exposition à un feu d’hydrocarbures
I critère d’isolation thermique
Ii,θ moment d’inertie de flexion de la partie I partiellement réduite de la section pour la flexion selon l’axe
faible ou l’axe fort en situation d’incendie
I 30 ou I 60, ... élément satisfaisant le critère d’isolation thermique pendant 30, ou 60... minutes d’expo-
sition au feu normalisé
L longueur d’épure d’un poteau dans l’étage considéré
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fsy,θ niveau de contrainte maximal ou limite d’élasticité efficace de l’acier d’armature en situation d’incendie
fy,i limite d’élasticité nominale fy pour l’aire élémentaire Ai prise positive du côté comprimé de l’axe
neutre plastique et négative du côté tendu
h profondeur ou hauteur de la section en acier
h1 hauteur de la partie en béton d’une dalle mixte au-dessus de la plaque nervurée en acier
h2 hauteur de la partie en béton d’une dalle mixte dans la hauteur de la nervure de la plaque en acier
h3 épaisseur de la chape située sur le béton
hc hauteur de la section d’un poteau mixte avec profilé totalement enrobé, ou épaisseur de la dalle en
béton
heff épaisseur efficace d’une dalle mixte
hfi réduction de hauteur du béton d’enrobage compris entre les semelles en situation d’incendie
• valeur de calcul du flux thermique net par unité de surface
h net
ϕa,θ coefficient de réduction pour le profilé en acier dépendant de l’effet des contraintes thermiques en
situation d’incendie
ϕc,θ coefficient de réduction pour le béton dépendant de l’effet des contraintes thermiques en situation
d’incendie
ϕs,θ coefficient de réduction pour les barres d’armature dépendant de l’effet des contraintes thermiques
en situation d’incendie
χ coefficient et facteur de réduction ou de correction
χz coefficient et facteur de réduction ou de correction (pour flexion selon l’axe z)
ψ0,1 coefficient de combinaison pour la valeur rare ou caractéristique d’une action variable
ψ1,1 coefficient de combinaison pour la valeur fréquente d’une action variable
ψ2,1 coefficient de combinaison pour la valeur quasi-permanente d’une action variable
ψfi coefficient de combinaison pour une action variable en situation d’incendie, donnée soit par ψ1,1 ou
par ψ2,1
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2.1 Exigences
2.1.1 Exigences fondamentales
(1)P Lorsque la résistance mécanique en situation d’incendie est exigée, les structures mixtes acier-béton doi-
vent être calculées et construites de façon telle qu’elles conservent leur fonction porteuse pendant la durée
d'exposition au feu appropriée.
(2)P Lorsqu'un compartimentage est exigé, les éléments constituant les parois, y compris les joints, doivent être
calculés et construits de façon telle qu'ils puissent continuer à assurer leur fonction séparative pendant la durée
d'exposition au feu appropriée. Cette fonction doit assurer, selon le cas :
— l’absence de défaut d’étanchéité au feu ;
— l’absence de perte d’isolation.
NOTE 1 Voir pour les définitions 1.5.1.8 et 1.5.1.9 de l’EN1991-1-2.
NOTE 2 Dans le cas d’une dalle mixte, le critère de rayonnement thermique ne s’applique pas.
(3)P Le critère de déformation doit être appliqué lorsque les moyens de protection, ou le critère de calcul des
éléments séparatifs, exigent la prise en compte de la déformation de la structure porteuse.
(4) La prise en compte de la déformation de la structure porteuse n’est pas nécessaire dans les cas suivants,
selon le cas :
— l’efficacité des moyens de protection a été évaluée conformément à 3.3.4 et
— les éléments séparatifs doivent satisfaire des exigences selon une exposition à un feu nominal.
(5) Avec la courbe d’exposition à un feu d’hydrocarbures, il convient d’appliquer les mêmes critères, mais il
convient que la référence à cette courbe spécifique soit identifiée par les caractères «HC».
NOTE Voir 1.5.3.11 et 3.2.3 de l’EN1991-1-2.
2.2 Actions
(1)P Les actions thermiques et mécaniques doivent être prises dans l'EN 1991-2-2.
(2) En complément à 3.1(6) de l’EN 1991-1-2, il convient que le coefficient d'émissivité pour l’acier et le béton,
lié à la surface de l'élément,soit εm = 0,7.
où :
E fi,d,t effet d’actions de calcul en situation d'incendie, déterminé conformément à l’EN 1991-1-2, incluant les effets
des déformations et dilatations thermiques ;
R fi,d,t résistance de calcul correspondante en situation d'incendie.
(3) Il convient que l’analyse de la structure en situation d’incendie soit effectuée conformément à 5.1.4(2) de
l’EN 1990.
NOTE Pour la vérification des exigences de résistance au feu normalisé, une analyse par élément est suffisante.
(4) Lorsque les règles données dans la présente Partie 1-2 sont valables uniquement pour la courbe
température-temps normalisée, cette condition est indiquée dans les articles concernées.
(5) Les valeurs tabulées de 4.2 sont fondés sur la courbe température-temps normalisée.
(6)P En alternative au dimensionnement par calcul, la détermination du comportement au feu peut être basé sur
des résultats d’essais au feu, ou sur des essais au feu combinés à des calculs, voir 5.2 de l’EN 1990.
où :
Ed valeur de calcul de la sollicitation correspondante pour le calcul à température normale, pour une combinaison
fondamentale d’actions (voir l’EN 1990) ;
η fi facteur de réduction de Ed.
(3) Il convient de prendre le facteur de réduction η fi pour la combinaison de charges (6.10) de l’EN 1990 égal à :
G k + ψ fi Q k,1
η fi = -----------------------------------------
- ... (2.5)
γ G G k + γ Q,1 Q k,1
où, pour les combinaisons de charges (6.10a) et (6.10b) de l’EN 1990, la plus petite valeur donnée par les deux
relations suivantes :
G k + ψ fi Q k,1
η fi = ----------------------------------------------------- ... (2.5a)
γ G G k + γ Q,1 ψ 0,1 Q k,1
G k + ψ fi Q k,1
η fi = --------------------------------------------- ... (2.5b)
ξγ G G k + γ Q,1 Q k,1
où :
Q k,1 valeur caractéristique de l’action variable principale 1
Gk valeur caractéristique d’une action permanente
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NOTE 2 Par simplification, la valeur recommandée de ηfi = 0,65 peut être utilisée, sauf pour les charges d’exploitation de
catégorie E comme indiqué dans l’EN 1991-1-1 (zones soumises à l’accumulation d’objets, y compris les zones d’accès),
où la valeur recommandée est 0,7.
Figure 2.1 — Variation du facteur de réduction ηfi avec le rapport de charges Qk,1/Gk
(4) Seuls les effets de déformations thermiques provoquées par les gradients thermiques en section sont à
prendre en compte. Les effets des dilatations axiales ou dans le plan peuvent être négligés.
(5) Les conditions aux limites au niveau des appuis et des extrémités de l’élément peuvent être considérées
comme restant inchangées pendant la durée d’exposition au feu.
(6) Les valeurs tabulées, les méthodes de calcul simplifiées ou avancées données respectivement dans 4.2,
4.3 et 4.4 conviennent pour la vérification des éléments en situation d’incendie.
(4)P Dans la partie de la structure à analyser, le mode de ruine approprié en exposition au feu, la rigidité des
éléments et les propriétés des matériaux dépendant de la température, ainsi que les effets des déformations et
dilatations thermiques (actions indirectes du feu) doivent être pris en compte.
(5) Les conditions aux limites au droit des appuis ainsi que les sollicitations aux limites de la partie de la struc-
ture peuvent être considérées comme restant inchangées pour la durée d’exposition au feu.
3.1 Généralités
(1)P En situation d’incendie, la dépendance en température des propriétés doit être prise en compte.
(2) Il convient de déterminer les propriétés thermiques et mécaniques de l’acier et du béton à partir des articles
qui suivent.
(3)P Les valeurs des propriétés de matériaux données dans 3.2 doivent être traitées comme des valeurs
caractéristiques, voir 2.3(1)P.
(4) Il convient de prendre les propriétés mécaniques du béton, de l’acier d’armature et de l’acier de
précontrainte à température normale (20 °C) comme celles données dans l’EN 1992-1-1 pour le calcul à
température ambiante.
(5) Il convient de prendre les propriétés mécaniques de l’acier à 20 °C comme celles données dans l’EN 1993-1-1
pour le calcul à température normale.
(2) Les relations contrainte-déformation données dans la Figure 3.1 et le Tableau 3.1 sont définies par trois
paramètres :
— la pente du domaine linéaire élastique Ea,θ ;
— la limite de proportionnalité fap,θ ;
— le niveau maximal de contrainte fay,θ ou la limite d’élasticité efficace.
Tableau 3.1 — Relation entre les différents paramètres du modèle mathématique de la Figure 3.1
I / élastique
E a,θ ε a,θ E a,θ
ε ≤ εap,θ
II / transitoire 2
elliptique ⎛f – c⎞ + --- a – ⎛ e ay,θ – ε a,θ⎞
b 2
⎝ ap,θ ⎠ a ⎝ ⎠
εap,θ ≤ ε
avec
ε ≤ εay,θ
2
⎛f ⎞
⎝ ay,θ – f ap,θ⎠
c = -----------------------------------------------------------------------------------------
E a,θ ⎛ e ay,θ – ε ap,θ⎞ – 2 ⎛ f ay,θ – f ap,θ⎞
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
III / plastique
εay,θ ≤ ε f ay,θ 0
ε ≤ εau,θ
(3) Le Tableau 3.2 donne, pour des températures élevées de l’acier θa, les facteurs de réduction kθ à appliquer
à la valeur appropriée Ea ou fay pour déterminer les paramètres définis en (2). Pour des valeurs intermédiaires de
température, on peut interpoler linéairement.
(4) En alternative pour des températures inférieures à 400 °C, les relations contrainte-déformation spécifiées
en (2) sont complétées par l'option tenant compte de l'écrouissage donnée dans le Tableau 3.2, sous réserve que
l’instabilité locale soit évitée et que le rapport fau,θ/fay soit majoré par 1,25.
NOTE L'option prenant en compte l'écrouissage est détaillée dans l'Annexe informative A.
(5) Il convient de ne prendre en compte l’effet de l’écrouissage que si l’analyse est basée sur des modèles de
calcul avancés selon 4.4. Cela n'est autorisé que s'il est démontré qu'aucune ruine locale ne peut se produire en
raison de l'augmentation des déformations (voilement, rupture par cisaillement ou éclatement du béton, etc.).
NOTE Les valeurs de εau,θ et εae,θ qui définissent le palier et la partie décroissante de la courbe de la Figure 3.1, peuvent
être prises dans l'Annexe informative A.
(6) La formulation des relations contrainte-déformation a été établie à partir d'essais de traction. Ces relations
peuvent s'appliquer aussi à l'acier travaillant en compression.
(7) En cas d'actions thermiques au sens de 3.3 de l’EN 1991-1-2 (simulation sous incendie naturel), et en
particulier pour la température décroissante, les valeurs spécifiées dans le Tableau 3.2 pour les relations
contrainte-déformation de l'acier de construction peuvent être utilisées comme approximation suffisamment
précise.
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1 200 0 0 0
(2)P La résistance et les propriétés de déformation du béton sous contrainte uniaxiale aux températures élevées
doivent être obtenues à partir des relations contrainte-déformation de l’EN 1992-1-2 et comme indiquées dans la
Figure 3.2.
(3) Les relations contrainte-déformation données dans la Figure 3.2 sont définies par deux paramètres :
— la résistance à la compression fc,θ ;
— la déformation εcu,θ correspondant à fc,θ.
(4) Le Tableau 3.3 donne, pour des températures élevées du béton θc, le facteur de réduction kc,θ à appliquer
à fc pour déterminer fc,θ et la déformation εcu,θ. Pour des valeurs intermédiaires de la température, on peut
interpoler linéairement.
NOTE En raison des différentes manières de réaliser les essais sur les éprouvettes, les valeurs de εcu,θ présentent une
dispersion importante, ainsi que l'indique le Tableau B.1 de l’Annexe informative B. Les valeurs de εce,θ recommandées
pour définir la partie de courbe décroissante peuvent être prises dans l'Annexe B.
(5) Pour le béton léger (LC) il convient que les valeurs de εcu,θ, si nécessaires, soient obtenues par des essais.
(6) Les paramètres indiqués dans le Tableau 3.3 sont valables pour toutes les qualités de béton siliceux. Avec
des qualités de béton calcaire, les mêmes paramètres peuvent être utilisés car ils placent normalement du côté
de la sécurité. Pour plus de précisions, il convient de se référer au Tableau 3.1 de l’EN 1992-1-2.
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(7) En cas d'actions thermiques selon 3.3 de l’EN 1991-1-2 (simulation sous incendie naturel), et en particulier
pour la température décroissante, il convient de modifier le modèle mathématique des relations
contrainte-déformation du béton spécifié dans la Figure 3.2.
NOTE Comme le béton ne retrouve pas sa résistance initiale à la compression lorsqu'il a été chauffé puis refroidi, les
propositions figurant dans l'Annexe informative C peuvent être utilisées dans un modèle de calcul avancé selon 4.4.1.
(8) De manière conservative, la résistance du béton à la traction peut être prise égale à zéro.
(9) Si la résistance à la traction est prise en compte dans des vérifications effectuées avec un modèle de calcul
avancé, il convient qu’elle ne dépasse pas les valeurs basées sur 3.2.2.2 de l’EN1992-1-2.
(10) En cas de contraintes de traction dans le béton, il convient de prendre des modèles de relation
contrainte-déformation comportant une branche descendante, tels que ceux présentés dans la Figure 3.2.
DOMAINE I :
⎧ 3⎫
⎛ε ⎞ ⎪ ⎛ε ⎞ ⎪
⎪ ⎪
3 ⎜ -----------⎟ ⁄ ⎨ 2 + ⎜ -----------⎟ ⎬
c,θ c,θ
σ c,θ = f c,θ ⎜ ε cu,θ⎟ ⎜ ε cu,θ⎟
⎝ ⎠ ⎪ ⎝ ⎠ ⎪
⎪ ⎪
⎩ ⎭
f c,θ ⎫
f c ⎪⎬ à choisir en fonction des valeurs du Tableau 3.3
k c,θ = --------
⎪
et ε cu,θ ⎭
DOMAINE II :
Pour des applications numériques, il convient d’adopter une branche
descendante
Tableau 3.3 — Valeurs des deux principaux paramètres des relations contrainte-déformation
du béton de masse volumique courante (NC) et de béton léger (LC), à haute température
Température 3
k c,θ = f c,θ ⁄ f c ε cu,θ ⋅ 10
du béton
θc [°C] NC LC NC
20 1 1 2,5
100 1 1 4,0
1 200 0 0 —
(4) En cas d'actions thermiques au sens de 3.3 de l’EN 1991-1-2 (simulation sous incendie naturel), et en
particulier pour les températures décroissantes, les valeurs indiquées dans le Tableau 3.2 pour les relations
contrainte-déformation de l'acier de construction peuvent être utilisées, comme une approximation suffisamment
précise, pour l’acier d’armature laminé à chaud.
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1 200 0 0 0
-3
Δl ⁄ l = 11 ⋅ 10 pour 750 °C < θ a ≤ 860 °C ... (3.1b)
-3 -5
Δl ⁄ l = – 6,2 ⋅ 10 + 2 ⋅ 10 θ a pour 860 °C < θ a ≤ 1 200 °C ... (3.1c)
où :
l est la longueur de l'élément en acier à 20 °C ;
Δl est l’allongement de l'élément en acier dû à la température ;
θa est la température de l'acier.
(2) La variation de la dilatation thermique en fonction de la température est montrée par la Figure 3.3.
(3) Dans les modèles de calcul simplifiés (voir 4.3), on peut admettre une variation linéaire de la dilatation ther-
mique en fonction de la température de l'acier. Dans ce cas, il convient de déterminer l’allongement de l’acier au
moyen de la formule :
Δl ⁄ l = 14 ⋅ 10 ⎛ θ a – 20⎞
-6
... (3.1d)
⎝ ⎠
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(4) La chaleur spécifique de l’acier ca valable pour toutes les nuances d'aciers de construction et d'armature,
peut être déterminée par les formules suivantes :
-1 -3 2 -6 3
c a = 425 + 7,73 ⋅ 10 θ a – 1,69 ⋅ 10 θ a + 2,22 ⋅ 10 θ a [J/kgK] pour 20 ≤ θ a ≤ 600 °C ... (3.2a)
⎛ 13 002 ⎞
c a = 666 – ⎜ ----------------------⎟ [J/kgK] pour 600 < θ a ≤ 735 °C ... (3.2b)
⎝ θ a – 738⎠
⎛ 17 820 ⎞
c a = 545 + ⎜ ----------------------⎟ [J/kgK] pour 735 < θ a ≤ 900 °C ... (3.2c)
⎝ θ a – 731⎠
où :
θa est la température de l'acier.
(5) La variation de la chaleur spécifique en fonction de la température est illustrée par la Figure 3.4.
(6) Dans les modèles de calcul simplifiés (voir 4.3) la chaleur spécifique peut être considérée comme indépen-
dante de la température de l'acier. Dans ce cas, il convient de prendre la valeur moyenne suivante :
c a = 600 [J/kgK] ... (3.2e)
(7) La conductivité thermique de l'acier λa valable pour toutes les nuances d'acier de construction et d'armatu-
res, peut être déterminée par les formules suivantes :
-2
λ a = 54 – 3,33 ⋅ 10 θ a [W/mK] pour 20 °C ≤ θ a ≤ 800 °C ... (3.3a)
-3
Δl ⁄ l = 14 ⋅ 10 pour 700 °C < θ c ≤ 1 200 °C ... (3.4b)
où :
l est la longueur de l'élément en béton à 20 °C ;
Δl est l’allongement de l'élément en béton dû à la température ;
θc est la température du béton.
NOTE Pour le béton de granulats calcaires, se référer à 3.3.1(1) de l’EN1992-1-2.
Δl ⁄ l = 18 ⋅ 10 ⎛ θ c – 20⎞
-6
... (3.4c)
⎝ ⎠
(4) La chaleur spécifique cc du béton de masse volumique courante sec, siliceux ou calcaire, peut être déterminée
par :
c c = 900 [J/kg K] pour 20 °C ≤ θ c ≤ 100 °C ... (3.5a)
2
c c,θ = 890 + 56,2 ⎛ θ c ⁄ 100⎞ – 3,4 ⎛ θ c ⁄ 100⎞ ... (3.5e)
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
(5) La Figure 3.7 montre la variation de la chaleur spécifique en fonction de la température selon
l’équation (3.5e).
(6) Dans les modèles de calcul simplifiés (voir 4.3), la chaleur spécifique peut être considérée comme indépen-
dante de la température du béton. Dans ce cas, il convient de prendre la valeur suivante :
c c = 1 000 [J/kg K] ... (3.5f)
(7) Il convient de prendre en considération une teneur en eau du béton égale à la teneur en eau d'équilibre. Si
cette valeur n’est pas disponible, la teneur en eau ne doit pas excéder 4 % de la masse du béton.
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(8) Dans le cas où la teneur en eau n'est pas explicitement prise en compte dans le bilan thermique, les équa-
tions données en (4) pour la chaleur spécifique peuvent être complétées par un pic, indiqué sur la Figure 3.7, situé
entre 100 °C et 200 °C tel que, à 115 °C :
*
c c = 2 020 pour une teneur en eau de 3 % de la masse du béton et [J/kg K] ... (3.5g)
*
c c = 5 600 pour une teneur en eau de 10 % de la masse du béton [J/kg K] ... (3.5h)
Le dernier cas peut se produire pour des profils creux en acier remplis de béton.
(9) La conductivité thermique λc du béton de masse volumique courante peut être déterminée entre les limites
inférieure et supérieure données en (10).
NOTE 1 La valeur de la conductivité thermique peut être fixée par l’Annexe nationale dans le domaine défini par les limi-
tes inférieure et supérieure.
NOTE 2 La limite supérieure a été déterminée par des essais réalisés sur des éléments de structures mixtes acier-béton.
Il est recommandé d’utiliser la limite supérieure.
(10) La limite supérieure de la conductivité thermique λc du béton de masse volumique courante peut être déter-
minée par l’expression :
2
λ c = 2 – 0,2451 ⎛⎝ θ c ⁄ 100⎞⎠ + 0,0107 ⎛⎝ θ c ⁄ 100⎞⎠ [W/mK] pour 20 °C ≤ θc ≤ 1 200 °C ... (3.6a)
Δl ⁄ l = 8 ⋅ 10 ⎛ θ c – 20⎞
-6
... (3.7)
⎝ ⎠
où :
l est la longueur de l'élément en béton léger à température normale ;
Δl est l’allongement de l'élément en béton léger dû à la température ;
θc est la température du béton léger [°C].
(2) La chaleur spécifique cc du béton léger peut être considérée comme indépendante de la température :
c c = 840 [J/kg K] ... (3.8)
(4) Les Figures 3.6, 3.7 et 3.8 montrent les variations de la dilatation thermique, de la chaleur spécifique et de
la conductivité thermique en fonction de la température.
(5) Il convient de prendre en considération une teneur en eau du béton égale à la teneur en eau d'équilibre. Si
cette valeur n’est pas disponible, il convient que la teneur en eau n’excède pas 5 % de la masse du béton.
(2) Dans le cas de chargements statiques, la masse volumique du béton ρc peut être considérée comme indé-
pendante de la température du béton. Pour le calcul du comportement thermique, la variation de ρc en fonction de
la température peut être prise en compte conformément à 3.3.2(3) de l’EN1992-1-2.
NOTE La variation de ρc en fonction de la température peut être approchée par l’expression :
(3) Pour le béton de masse volumique courante non armé (NC), la valeur suivante peut être adoptée :
(4)P La masse volumique du béton léger non armé (LC), considéré dans cette Partie 1.2 de l’EN 1994 pour le
calcul au feu, doit être prise dans la fourchette suivante :
4.1 Introduction
(1)P L'évaluation du comportement d'une structure pour la vérification à l’incendie doit être fondée sur les exi-
gences de la Section 5, Dispositions constructives, et sur une des approches autorisées suivantes :
— solutions reconnues et présentées sous forme de valeurs tabulées, pour des types spécifiques d'éléments de
structure ;
— modèles de calcul simplifiés pour des types spécifiques d'éléments de structure ;
— modèles de calcul avancés permettant de simuler le comportement de la structure entière (voir 2.4.4), d'une
partie de celle-ci (voir 2.4.3) ou de seulement un de ses éléments (voir 2.4.2).
NOTE La décision concernant l’utilisation de modèles de calcul avancés dans un pays peut être donnée dans son
Annexe Nationale.
(2)P L’utilisation de valeurs tabulées et de modèles de calcul simplifiés est réservée aux éléments de structure
individuels, supposés être directement exposés au feu sur toute leur longueur. L'action thermique correspond aux
conditions de l'incendie normalisé et on suppose que la distribution de température est uniforme sur toute la lon-
gueur de l’élément. Aucune extrapolation en dehors du domaine couvert par l’expérimentation n'est autorisée.
(3) Il convient que les valeurs tabulées et les modèles de calcul simplifiés donnent des résultats conservatifs
par rapport aux essais ou aux modèles de calcul avancés.
(4)P Les modèles de calcul avancés traitent de la réponse, en cas d’incendie, d'éléments de structure, de
sous-structures ou de structures complètes et permettent, quand il y a lieu, d'évaluer l'interaction entre les parties
de structure qui sont directement exposées au feu et celles qui ne le sont pas.
(5)P Dans les modèles de calcul avancés, les principes d'ingénierie doivent être appliqués de façon réaliste dans
chaque cas spécifique.
(6)P Lorsqu'il n'est pas possible d'employer des valeurs tabulées ou des modèles de calcul simplifiés, il faut utiliser
soit une méthode basée sur un modèle de calcul avancé soit une méthode basée sur des résultats d'essais.
(7)P Les niveaux de chargement sont définis comme étant le rapport entre l'effet de calcul des actions approprié
et la résistance de calcul :
E
η = ------d- ≤ 1,0 ; niveau de chargement selon l’EN 1994-1-1, ... (4.1)
Rd
où :
Ed est l'effet de calcul des actions dans le dimensionnement à température normale et
Rd est la résistance de calcul dans le dimensionnement à température normale ;
E
η fi,t = ------------
fi,d,t
- ; niveau de chargement pour le calcul du comportement au feu,
Rd
où :
Efi,d,t est l'effet de calcul des actions en situation d'incendie, au temps t.
(8)P Pour une analyse globale de structure (structure complète), les actions mécaniques doivent être combinées
selon la combinaison accidentelle indiquée dans 4.3 de l’EN 1991-1-2.
(9)P Pour tout type d'analyse de structures suivant 2.4.2, 2.4.3 et 2.4.4, le critère de ruine «R» est atteint lorsque
la résistance de calcul en situation d'incendie Rfi,d,t a diminué jusqu'au niveau de l'effet de calcul des actions Efi,d,t
en situation d’incendie.
(10) Dans le modèle de calcul «Valeurs tabulées» en 4.2, Rfi,d,t peut être calculé par Rfi,d,t = ηfi,t Rd.
(11) Les modèles de calcul simplifiés pour les dalles et les poutres peuvent être basés sur les distributions de
température connues dans les sections, comme indiqué en 4.3 et sur les propriétés des matériaux, comme indiqué
dans la section 3.
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(12) Lorsque les distributions de température dans les dalles et les poutres sont déterminées par d'autres
méthodes appropriées ou par des essais, la résistance des sections peut être calculée directement en utilisant les
propriétés des matériaux données dans la Section 3, à condition que l'instabilité ou d'autres modes de ruine pré-
maturée soient évités.
(13) Lorsqu'une poutre est connectée à une dalle, il convient de déterminer la résistance au cisaillement
longitudinal assurée par les armatures transversales selon 6.6.6 de l’EN 1994-1-1. Dans ce cas, il convient de ne
pas prendre en compte la contribution de la plaque nervurée en acier si sa température dépasse 350 °C.
La largeur participante beff aux températures élevées peut être prise égale à la valeur indiquée dans 5.4.1.2
de l’EN 1994-1-1.
(14) La règle (13) est valable si la distance d’axe des armatures transversales à la sous-face satisfait les condi-
tions données dans la colonne 3 du Tableau 5.8 de l’EN 1992-1-2.
(15) Dans ce document, les poteaux exposés au feu sont supposés échauffés uniformément sur toute la péri-
phérie de leur section, tandis que les poutres supportant un plancher sont supposées soumises au feu seulement
sur leurs trois faces inférieures.
(16) Dans le cas de poutres connectées à des dalles utilisant des plaques nervurées en acier, on peut admettre
une exposition au feu sur trois faces si au moins 85 % de la face supérieure du profilé en acier sont directement
recouverts par la plaque en acier.
(5) Les valeurs indiquées dans le Tableau 4.1 sont valables pour la nuance d'acier S500 employée pour les
armatures additionnelles As.
(6) Les valeurs indiquées dans les Tableaux 4.1 et 4.2 sont valables pour des poutres connectées à des dalles
en béton armé pleines.
(7) Les valeurs indiquées dans les Tableaux 4.1 et 4.2 peuvent être utilisées pour des poutres connectées à
des dalles utilisant des plaques nervurées en acier, si au moins 85 % de la face supérieure du profilé en acier sont
directement recouverts par la plaque. Dans le cas contraire, les vides au-dessus des poutres doivent être remplis.
(8) Il convient que les matériaux utilisés pour remplir les vides puissent assurer la protection de l'acier contre
le feu (voir l’ENV 13381-4 et/ou l’ENV 13381-5).
(9) Les armatures additionnelles doivent être placées aussi près que possible de la semelle inférieure en pre-
nant en compte les distances d’axe u1 et u2 du Tableau 4.2.
Tableau 4.2 — Distance d’axe minimale des armatures additionnelles de poutres mixtes
u1 100 120 — —
170
u2 45 60 — —
u1 80 100 120 —
200
u2 40 55 60 —
u1 60 75 90 120
250
u2 35 50 60 60
u1 40 50 70 90
≥ 300
u2 25 *) 45 60 60
NOTE *) Cette valeur doit être vérifiée conformément à 4.4.1.2 de l’EN 1992-1-1.
(10) Si le béton qui enrobe la poutre en acier n'a qu'une fonction d'isolation thermique, les résistances au feu
R30 à R180 peuvent être obtenues avec une épaisseur d'enrobage c de la poutre en acier indiquée dans le
Tableau 4.3.
NOTE Pour R30, il suffit que le béton soit placé entre les semelles du profilé en acier.
(11) Lorsque le béton qui enrobe la poutre en acier n'a qu'une fonction d'isolation thermique, il convient de placer
un treillis conformément à 5.1(6), sauf pour R30.
4.2.3.1 Généralités
(1) Les Tableaux 4.4, 4.6 et 4.7 sont applicables aux ossatures contreventées.
(2) Les niveaux de chargement pour le calcul du comportement au feu ηfi,t dans les Tableaux 4.6 et 4.7 sont
définis en 4.1(7)P en supposant des appuis articulés aux extrémités des poteaux pour le calcul de Rd, à condition
que la rotation aux deux extrémités de poteaux soit empêchée en situation d’incendie. Ceci est généralement le
cas en pratique conformément aux Figures 5.3 à 5.6 lorsqu’on suppose que seul le niveau considéré est soumis
à l’incendie.
(3) Lorsqu’on utilise les Tableaux 4.6 et 4.7, la longueur de flambement utilisée en situation d’incendie doit être
multipliée par 2 dans le calcul de Rd.
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(4) Les Tableaux 4.4 à 4.7 sont valables à la fois pour des charges centrées et des charges excentrées appli-
quées sur les poteaux. Lorsque l'on détermine la résistance de calcul à température normale Rd, il convient de
prendre en compte l'excentricité de la charge.
(5) Les Tableaux 4.4 à 4.7 sont applicables aux poteaux dont la hauteur ne dépasse pas 30 fois la plus petite
dimension transversale de la section.
1.1 Dimensions minimales hc et bc [mm] 150 180 220 300 350 400
1.2 Enrobage minimal du profilé c [mm] 40 50 50 75 75 75
1.3 Distance d’axe minimale des armatures us [mm] 20* 30 30 40 50 50
Ou
NOTE *) Ces valeurs doivent être vérifiées conformément à 4.4.1.2 de l’EN 1992-1-1.
(5) Si le béton qui enrobe le profilé en acier n'a qu'une fonction d'isolation thermique dans le dimensionnement
du poteau à température normale, les résistances au feu R30 à R180 peuvent être obtenues avec une épaisseur
d'enrobage c du profilé en acier indiquée dans le Tableau 4.5.
NOTE Pour R30, il suffit que le béton soit placé entre les semelles du profilé en acier.
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(6) Lorsque le béton qui enrobe le profilé en acier n'a qu'une fonction d'isolation thermique, il convient de dis-
poser un treillis soudé suivant 5.1 (6), sauf pour R30.
Tableau 4.6 — Dimensions transversales minimales, distance d’axe minimale des armatures
et pourcentages d’armatures minimaux pour des poteaux mixtes avec profilé en acier
partiellement enrobé de béton
NOTE Les valeurs du niveau de chargement ηfi,t ont été adaptées aux règles de calcul pour les poteaux mixtes
de l’EN 1994-1-1.
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(2) Pour la détermination de Rd et Rfi,d,t = ηfi,t Rd en liaison avec le Tableau 4.7, les règles suivantes
s'appliquent :
— quelle que soit la nuance d'acier du profil creux, on prend une limite d'élasticité nominale de 235 N/mm2 ;
— l'épaisseur e du profil creux est prise en compte jusqu’à concurrence de 1/25 de b ou de d ;
— la part du pourcentage d'armatures As/(Ac + As) dépassant 3 % n’est pas prise en compte,
— et la résistance du béton est celle utilisée pour le calcul à température normale.
(3) Le Tableau 4.7 est applicable pour les armatures As réalisées en nuance d’acier S 500 .
Tableau 4.7 — Dimensions transversales minimales, pourcentage minimal d'armatures et distance d’axe
minimale des armatures à la paroi interne, pour des poteaux mixtes en profils creux remplis de béton
1.1 Dimensions minimales h et b ou diamètre d mini [mm] 160 200 220 260 400
1.2 Pourcentage minimal d'armatures As/(Ac + As) en (%) 0 1,5 3,0 6,0 6,0
1.3 Distance d’axe minimale des armatures us [mm] — 30 40 50 60
2.1 Dimensions minimales h et b ou diamètre d mini [mm] 260 260 400 450 500
2.2 Pourcentage minimal d'armatures As/(Ac + As) en (%) 0 3,0 6,0 6,0 6,0
2.3 Distance d’axe minimale des armatures us [mm] — 30 40 50 60
NOTE Les valeurs du niveau de chargement ηfi,t ont été adaptées aux règles de calcul pour les poteaux mixtes
de l’EN 1994-1-1.
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n m
⎛ f ⎞ ⎛ f ⎞
A i k y,θ,i ⎜ --------------⎟ + α dalle A j k c,θ,j ⎜ --------------⎟ = 0
∑ ∑
y,i c,j
... (4.2)
⎜ γ M,fi,a⎟ ⎜ γ M,fi,c⎟
i=1
⎝ ⎠ j=1
⎝ ⎠
où :
αdalle est le coefficient prenant en compte l’hypothèse du bloc de contrainte rectangulaire dans le calcul des
dalles, αdalle = 0,85 ;
fy,i est la limite d’élasticité nominale fy pour l’aire élémentaire de l’acier Ai, prise positive sur le côté comprimé
de l’axe neutre plastique et négative sur le côté tendu ;
fc,j est la résistance de calcul pour l’aire élémentaire du béton Aj à 20 °C. Pour les parties en béton, la résistance
à la traction n’est pas prise en compte ;
ky,θ,i ou kc,θ,j sont définis dans le Tableau 3.2 ou le Tableau 3.3.
(5) Le moment résistant de calcul Mfi,t,Rd peut être déterminé par l’expression :
n m
⎛ f ⎞ ⎛ f ⎞
A i z i k y,θ,i ⎜ ----------⎟ + α dalle
∑ A j z j k c,θ,j ⎜ --------------⎟
∑
y,i c,j
M fi,t,Rd = ... (4.3)
⎜ γ M,fi⎟ ⎜ γ M,fi,c⎟
i=1
⎝ ⎠ j=1
⎝ ⎠
où :
zi, zj est la distance entre l’axe neutre plastique et le centre de gravité de l’aire élémentaire Ai ou Aj.
(6) Pour les dalles et poutres mixtes continues, les règles de l’EN 1992-1-2 et de l’EN 1994-1-1 s’appliquent
afin de garantir la capacité de rotation nécessaire.
Figure 4.1 — Symboles pour plaques Figure 4.2 — Symboles pour plaques
trapézoïdales en acier rentrantes en acier
(4) L’effet éventuel de l’empêchement de dilatation axiale sur la résistance au feu n’est pas pris en compte dans
les règles suivantes.
(5) Pour un dimensionnement conforme à l’EN 1994-1-1, la résistance au feu des dalles mixtes avec plaques
nervurées en acier, avec ou sans armatures de renfort, est d’au moins 30 minutes, en référence au critère de
résistance mécanique «R» suivant 2.1.2 (1)P. Pour les méthodes permettant de vérifier le critère d’isolation «I»,
voir ci-après.
(6) Pour les dalles mixtes, le critère étanchéité «E» est supposé satisfait.
NOTE 1 Une méthode est donnée en D.1 de l’Annexe D pour le calcul de la résistance au feu par rapport au critère d’iso-
lation thermique «I».
NOTE 2 Une méthode est donnée en D.2 et D.3 de l’Annexe D pour le calcul de la résistance au feu par rapport au critère
de résistance mécanique «R» et en relation avec les moments résistants positifs et négatifs.
(7) Du béton léger tel que défini en 3.3.3 et 3.4 peut être utilisé.
4.3.4.1.1 Généralités
(1)P Les poutres mixtes doivent être vérifiées en ce qui concerne :
— la résistance des sections critiques à la flexion (4.3.4.1.2) conformément à 6.1.1(P) de l’EN 1994-1-1 ;
— l’effort tranchant (4.3.4.1.3) ;
— la résistance au cisaillement longitudinal (4.3.4.1.5).
NOTE Des informations sur les sections critiques sont données en 6.1.1(4)P de l’EN1994-1-1.
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(2) Lorsque, en situation d’incendie, on dispose de résultats d’essais (voir l’EN 1365 Partie 3) démontrant un
effet mixte entre la dalle de plancher et la poutre en acier, les poutres considérées en tant que non mixtes à tem-
pérature normale peuvent être considérées comme mixtes en situation d’incendie.
(3) La distribution de la température dans la section peut être déterminée à partir d’essais, de modèles de
calcul avancés (4.4.2) ou pour les poutres mixtes comprenant des poutres en acier sans enrobage de béton, à
partir du modèle de calcul simplifié de 4.3.4.2.2.
(2) Pour les poutres sur appuis simples dont les âmes sont enrobées de béton, aucune vérification n’est néces-
saire sous réserve que, pour le calcul à température normale, l’âme soit supposée résister à tout effort tranchant.
NOTE 2 Pour les poutres mixtes avec profilés en acier non enrobées de béton, une méthode est donnée en E.2 et E.4
de l’Annexe E.
m
⎛ f ⎞
A j k c,θ,j ⎜ --------------⎟
∑
c,j
F c = α slab ... (4.4)
⎜ γ M,fi,c⎟
j=1
⎝ ⎠
ou à partir de l’effort de traction exercé dans le profilé en acier, donné par l’expression :
n
⎛ f ⎞
A j k y,θ,i ⎜ --------------⎟ ,
∑
y,i
Fa = ... (4.5)
⎜ γ M,fi,a⎟
i=1
⎝ ⎠
(4)P Une armature transversale appropriée doit être prévue afin de répartir le cisaillement longitudinal confor-
mément à 6.6.6.2 de l’EN 1994-1-1.
4.3.4.2.1 Généralités
(1) L’approche suivante relative à la vérification de la résistance au feu d’une poutre mixte avec profilé en acier
sans enrobage de béton est applicable aux éléments sur appuis simples et aux poutres continues (voir Figure 1.2).
(2) On suppose qu'il ne se produit aucun transfert thermique entre ces différentes parties, ni entre la semelle
supérieure et la dalle de béton.
(3) L'augmentation de température Δθa,t des différentes parties d'une poutre en acier non protégée, pendant
l'intervalle de temps Δt, peut être déterminée par :
⎛ 1 ⎞ ⎛ A i⎞ •
Δ θ a,t = k sh ⎜ ------------⎟ ⎜ -----⎟ h net Δt [°C] ... (4.6)
⎝ c a ρ a⎠ ⎝ V i⎠
où :
k shadow est un facteur de correction pour l’effet d’ombre (voir (4))
ca est la chaleur spécifique de l’acier selon 3.3.1(4) [J/kgK]
ρa est la masse volumique de l’acier selon 3.4(1)P [kg/m3]
Ai est l’aire de la surface exposée de la partie i de la section en acier par unité de longueur
de poutre [m2/m]
Ai ⁄ Vi est le facteur de massiveté [m-1] de la partie i de la section en acier
Vi est le volume de la partie i de la section en acier par unité de longueur de poutre [m3/m]
•
h net est la valeur de calcul du flux thermique net par unité de surface selon 3.1 de l’EN 1991-1-2
• • •
h net = h net,c + h net,r [W/m2]
•
h net,c = α c ⎛ θ c – θ a,t⎞ [W/m2]
⎝ ⎠
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• 4 4
h net,r = ε m ε f ⎛ 5,67 ⋅ 10 ⎞ ⎛ θ t + 273⎞ – ⎛ θ a,t + 273⎞
-8
[W/m2]
⎝ ⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
⎛ 2⎞
⎜e + e + 1 ⁄ 2 ⋅ b + h 2 + 1 ⁄ 4 ⋅ ⎛b – b ⎞ ⎟
⎜ 1 2 1 w ⎝ 1 2⎠ ⎟
k sh = 0,9 ⎜ -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------⎟ ... (4.7)
⎜ hw + b1 + 1 ⁄ 2 ⋅ b2 + e1 + e2 – ew ⎟
⎜ ⎟
⎝ ⎠
avec les dimensions de section e1, b1, ew, hw, e2, b2 représentées sur la Figure 4.3.
NOTE La relation ci-dessus relative à l’effet d’ombre (ksh), et son utilisation en (3), constitue une approche approximative
basée sur les résultats de nombreux calculs systématiques ; pour des modèles de calcul plus élaborés, il convient d’appli-
quer le concept de facteur de forme tel qu’il est présenté en 3.1 et dans l’Annexe G de l’EN1991-1-2.
(5) Il convient de ne pas prendre pour Δt dans (3) une valeur supérieure à 5 secondes.
(6) L’augmentation de température Δ θ a,t des différentes parties d’une poutre en acier protégée pendant
l’intervalle de temps Δt peut être obtenue par :
⎛λ ⁄ d ⎞ ⎛A ⎞ ⎛ ⎞ w ⁄ 10
Δ θ a,t = ⎜ ----------------⎟ ⎜ ------⎟ ⎜ ---------------------⎟ ⎛ θ t – θ a,t⎞ Δt – ⎛ e – 1⎞ Δ θ t
p p p 1
... (4.8)
⎜ c a ρ a ⎟ ⎜ V i ⎟ ⎝ 1 + w ⁄ 3⎠ ⎝ ⎠ ⎝ ⎠
⎝ ⎠⎝ ⎠
⎛ ⎞⎛
c p ρ p A p,i ⎞
avec w = ⎜⎜ -----------
-⎟ ⎜ ---------⎟ et
c a ρ a⎟ ⎜ V i ⎟
⎝ ⎠⎝ ⎠
où :
λp est la conductivité thermique du matériau de protection contre le feu, spécifiée en (1)P de 3.3.4 [W/mK]
dp est l’épaisseur du matériau de protection contre le feu [m]
A p,i est l’aire de la surface intérieure du matériau de protection contre l’incendie par unité de longueur
de poutre pour la partie de l’élément en acier [m2/m]
cp est la chaleur spécifique du matériau de protection contre le feu tel que spécifié en (1)P de 3.3.4 [J/kgK]
ρp est la masse volumique du matériau de protection contre le feu [kg/m3]
θt est la température ambiante des gaz au temps t [°C]
Δ θt est l’augmentation de la température ambiante des gaz [°C] pendant l’intervalle de temps Δt
(7) Il convient de remplacer par zéro toute augmentation de température négative Δ θ a,t obtenue selon (6).
(8) Il convient de ne pas prendre pour Δt dans (6) une valeur supérieure à 30 secondes.
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(9) Pour les éléments non protégés et pour les éléments protégés suivant leur contour, il convient de calculer
le facteur de massiveté Ai/Vi ou Ap,i/Vi comme suit :
pour la semelle inférieure :
Ai/Vi ou Ap,i/Vi = 2 ( b 1 + e 1 ) ⁄ b 1 e 1 ... (4.9a)
pour la semelle supérieure, lorsqu’au moins 85 % de la semelle supérieure du profilé en acier sont en contact avec
la dalle en béton ou lorsque les vides existant entre la semelle supérieure et une plaque nervurée en acier sont
comblés par un matériau non combustible :
Ai/Vi ou Ap,i/Vi = ( b 2 + 2e 2 ) ⁄ b 2 e 2 ... (4.9b)
pour la semelle supérieure, lorsqu’elle est associée à une dalle avec moins de 85 % de la semelle supérieure du
profilé en acier en contact avec la plaque nervurée en acier :
Ai/Vi ou Ap,i/Vi = 2 ( b 2 + e 2 ) ⁄ b 2 e 2 ... (4.9c)
(10) Si la hauteur de poutre h ne dépasse pas 500 mm, la température de l’âme peut être prise égale à celle de
la semelle inférieure.
(11) Pour les éléments avec protection en caisson, on peut admettre une température uniforme sur toute la hau-
teur du profilé en utilisant (6) avec Ap/V où :
Ap est la surface intérieure du caisson par unité de longueur du profilé en acier [m2/m]
V est le volume de la section totale du profilé en acier par unité de longueur [m3/m]
(12) En alternative à (6), les températures dans une section d'acier, après un temps donné d'exposition au feu,
peuvent être obtenues à partir d'abaques de calcul établis en conformité avec l’ENV 13381 Partie 4 et Partie 5.
(13) La protection d'une poutre en acier située sous un plancher béton peut être assurée par un écran horizontal
placé en dessous, et l'évolution de sa température peut être calculée conformément à 4.2.5.3 de l’EN 1993-1-2.
Dalle pleine en béton ou système de dalle béton avec plaques nervurées en acier
(14) Les règles suivantes (15) à (16) peuvent être appliquées aux dalles pleines en béton ou aux systèmes de
dalle béton avec plaque nervurée en acier de forme rentrante ou trapézoïdale.
(15) On peut admettre une répartition de température uniforme sur la largeur efficace beff de la dalle en béton.
NOTE Pour la détermination des températures dans l’épaisseur de la dalle en béton, une méthode est donnée dans le
Tableau D.5 de l’Annexe D.
(16) Dans l'analyse mécanique, on peut admettre de ne pas réduire la résistance du béton pour les températures
inférieures à 250°C.
P fi,Rd = k c,θ ⋅ P Rd , avec P Rd obtenu à partir de la relation 6.19 de l’EN 1994-1-1 et ... (4.11b)
les valeurs de k u,θ et k c,θ étant prises respectivement dans les Tableaux 3.2 et 3.3.
(2) Les températures θv [°C] des connecteurs et θc [°C] du béton peuvent être prises égales respectivement
à 80 % et 40 % de la température de la semelle supérieure de la poutre.
4.3.4.3.1 Généralités
(1) Le moment résistant à la flexion d'une poutre en acier partiellement enrobée de béton et connectée à une
dalle de béton peut être calculé à l’aide des règles données en 4.3.4.1.2 ou bien selon la méthode donnée
ci-après.
(2) L'évaluation ci-après de la résistance au feu d'une poutre avec un profilé en acier partiellement enrobé de
béton représentée sur la Figure 1.5 s’applique aux poutres sur appuis simples ou aux poutres continues, y compris
avec porte-à-faux.
(3) Les règles qui suivent s’appliquent aux poutres mixtes soumises au feu normalisé agissant par dessous.
(4)P L'effet de la température sur les caractéristiques des matériaux est pris en compte soit en réduisant les
dimensions des parties constituant la section, soit en multipliant les propriétés mécaniques caractéristiques des
matériaux par un facteur de réduction.
NOTE Pour le calcul de ce facteur de réduction, une méthode est donnée dans l’Annexe F.
(5)P On admet qu'il n'y a pas de diminution de la résistance au cisaillement des connecteurs soudés sur la
semelle supérieure dans la mesure où ces connecteurs sont directement fixés sur la largeur efficace de cette
semelle.
NOTE Pour l’évaluation de cette largeur efficace, une méthode est donnée en F.1 de l’Annexe F.
(6) Cette méthode peut être utilisée pour classer les poutres mixtes selon les degrés de résistance au feu nor-
malisé R30, R60, R90, R120 ou R180.
(7) Cette méthode peut être employée en présence d’une dalle avec plaque nervurée en acier, lorsque les
vides entre nervures trapézoïdales sont comblés au dessus des poutres, ou lorsque la plaque a des nervures de
forme rentrante ou encore lorsque 4.1(16) est satisfaite.
(8) Il convient que l'épaisseur de la dalle hc (voir Figure 4.4) soit supérieure à l'épaisseur minimale indiquée
dans le Tableau 4.8. Ce tableau peut être utilisé pour des dalles pleines ou pour des systèmes de dalle avec pla-
que nervurée.
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Tableau 4.8
Épaisseur minimale
Résistance au feu
de la dalle
normalisé
hc [mm]
R30 60
R60 80
R90 100
R120 120
R180 150
NOTE de la Figure 4.4 : (A) Exemple de distribution des contraintes dans le béton ;
(B) Exemple de distribution des contraintes dans l’acier
Figure 4.4 — Éléments d’une section pour le calcul du moment résistant positif
(3)P Dans une travée de poutre continue, le moment résistant positif dans toutes sections critiques et le moment
résistant négatif au droit de chaque appui doivent être calculés conformément aux 4.3.4.3.3 et 4.3.4.3.4.
(4) La Figure 4.5 montre la façon de calculer le moment résistant négatif M fi,Rd – .
(5) Pour calculer les moments résistants correspondant aux différents degrés de résistance au feu, les carac-
téristiques mécaniques suivantes peuvent être utilisées :
— pour le profilé, la limite d'élasticité fay éventuellement réduite ;
— pour les armatures, la limite d'élasticité réduite kr fry ou ks fsy ;
— pour le béton, la résistance à la compression sur cylindre fc.
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NOTE de la Figure 4.5 : (A) Exemple de distribution des contraintes dans le béton ;
(B) Exemple de distribution des contraintes dans l’acier
Figure 4.5 — Éléments d’une section pour le calcul du moment résistant négatif
(6)P Les valeurs de calcul des caractéristiques mécaniques indiquées en (5) sont obtenues en appliquant les
coefficients partiels donnés en (1)P de 2.3.
(7) Les poutres qui sont considérées sur appuis simples dans le dimensionnement à température normale peu-
vent être considérées comme des poutres continues en situation d'incendie si la condition (5) de 5.4.1 est remplie.
(3) Les barres d’armature situées entre les semelles peuvent participer à la résistance en compression et être
prises en compte dans le calcul du moment résistant négatif, à condition que les étriers associées satisfassent les
exigences de l'EN 1992-1-1 pour se prémunir du flambement local des barres, et à condition d’avoir le profilé en
acier et les barres d’armature continues au droit de l’appui ou de satisfaire 5.4.1 (5).
(4) Dans le cas d’une poutre sur appuis simples avec des dispositions conformes à 5.4.1 (5), il convient de ne
pas prendre en compte la semelle supérieure si elle est tendue.
(5) Sur la base des conditions fondamentales d'équilibre et à partir du calcul plastique, on peut déterminer la
position de l'axe neutre et calculer le moment résistant négatif.
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(6)P Les principes d'une analyse globale plastique sont applicables pour la combinaison des moments positifs
et négatifs si des rotules plastiques peuvent se développer au niveau des appuis.
(7) On peut supposer que les poutres mixtes avec profilé en acier partiellement enrobé de béton ne présentent
pas un risque de ruine par déversement en cas d'incendie.
(2) Dans les modèles de calcul simplifiés, il convient de déterminer la valeur de calcul de la résistance de
poteaux mixtes, en situation d'incendie, en compression axiale (charge de flambement), par :
N fi,Rd = χ N fi,pl,Rd ... (4.12)
où :
χ est le coefficient de réduction de la courbe de flambement c de 6.3.1 de l’EN 1993-1-1, qui dépend de
l’élancement réduit λ θ ,
N fi,pl,Rd est la valeur de calcul de la résistance plastique en compression axiale en situation d'incendie.
(3) La section d'un poteau mixte peut être divisée en plusieurs parties. Celles-ci sont dénommées «a» pour le
profilé en acier, «s» pour les barres d’armature et «c» pour le béton.
(4) La valeur de calcul de la résistance plastique en compression axiale en situation d'incendie est donnée par :
N fi,pl,Rd =
∑ ⎛⎝ Aa,θ fay,θ⎞⎠ ⁄ γM,fi,a + ∑ ⎛⎝ As,θ fsy,θ⎞⎠ ⁄ γM,fi,s + ∑ ⎛⎝ Ac,θ fc,θ⎞⎠ ⁄ γM,fi,c ... (4.13)
j k m
où :
A i,θ est l’aire de chaque partie de la section (i = a ou c ou s), qui peut être affectée par l’incendie.
(5) La rigidité efficace en flexion est calculée par :
( El ) fi,eff =
∑ ⎛⎝ ϕa,θ Ea,θ la,θ⎞⎠ + ∑ ⎛⎝ ϕs,θ Es,θ ls,θ⎞⎠ + ∑ ⎛⎝ ϕc,θ Ec,sec,θ lc,θ⎞⎠ ... (4.14)
j k m
où :
l i,θ est le moment d'inertie de flexion de la partie i, partiellement réduite, de la section par rapport à l'axe
faible ou à l'axe fort,
ϕ i,θ est un coefficient de réduction dépendant de l'effet des contraintes thermiques,
E c,sec,θ est la valeur caractéristique du module sécant du béton en situation d’incendie, obtenue en divisant f c,θ
par ε cu,θ (voir Figure 3.2).
NOTE Une méthode est donnée en G.6 de l’Annexe G pour l’évaluation du coefficient de réduction des profilés partiel-
lement enrobés de béton.
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(6) La charge de flambement d'Euler ou charge critique élastique en situation d’incendie est égale à :
2 2
N fi,cr = π ( El ) fi,eff ⁄ A θ ... (4.15)
où :
Aθ est la longueur de flambement du poteau en situation d'incendie.
(7) L'élancement réduit est donné par :
où :
N fi,pl,Rest la valeur de N fi,pl,Rd suivant (4) lorsque les facteurs γM,fi,a, γM,fi,s et γM,fi,c sont pris égaux à 1,0.
(8) Pour déterminer la longueur de flambement A θ de poteaux, les règles de l’EN 1994-1-1 s'appliquent, avec
les exceptions données ci-après.
(9) Au niveau considéré, un poteau, complètement assemblé aux poteaux supérieur et inférieur, peut être
considéré comme totalement encastré, à condition que la résistance au feu des éléments de construction
délimitant le niveau considéré soit au moins égale à la résistance au feu du poteau.
(10) Dans le cas d'une ossature en acier pour laquelle chaque niveau peut être considéré comme un comparti-
ment de résistance au feu suffisante, la longueur de flambement A θ d'un poteau situé dans un niveau intermé-
diaire soumis à l’incendie est donnée par Lei. Pour un poteau situé au niveau supérieur soumis à l’incendie, la
longueur de flambement A θ en situation d'incendie est donnée par Let (voir Figure 4.6). Pour un poteau situé au
niveau inférieur soumis à l’incendie, la longueur de flambement A θ peut varier, en fonction de la rigidité en rotation
du pied du poteau, entre Lei et Let.
NOTE 1 Les valeurs de Lei et Let peuvent être définies dans l’Annexe Nationale. Les valeurs recommandées sont 0,5
et 0,7 fois la longueur d’épure L.
NOTE 2 Pour la longueur de flambement, on peut se référer aux 5.3.2(2) et 5.3.3(3) de l’EN1992-1-2 ainsi qu’à 4.2.3.2(4)
de l’EN1993-1-2.
a) Coupe du bâtiment
b) Mode de déformation à température normale
c) Mode de déformation aux températures élevées
(11) Les règles ci-après s’appliquent aux poteaux mixtes exposés au feu normalisé sur toute leur périphérie.
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NOTE 2 Pour les charges excentrées, une méthode est donnée en G.7 de l’Annexe G.
NOTE 2 Pour les charges excentrées, une méthode est donnée en H.4 de l’Annexe H.
(2) Les modèles de calcul avancés peuvent être utilisés pour des éléments individuels, pour des sous-ensembles
ou pour des structures complètes.
(3) Les modèles de calcul avancés peuvent être utilisés pour tous types de sections.
(4) Les modèles de calcul avancés peuvent comporter des modèles de calcul séparés pour déterminer :
— le développement et la distribution de la température dans les éléments de structure (modèle de réponse
thermique) et
— le comportement mécanique de la structure ou d'une quelconque de ses parties (modèle de réponse
mécanique).
(5)P Tous les modes de ruine qui ne sont pas couverts par le modèle de calcul avancé (y compris le voilement
local, une insuffisance de capacité de rotation, l'épaufrement ou la ruine par cisaillement) doivent être écartés par
des moyens appropriés, par exemple des dispositions constructives.
(6) Les modèles de calcul avancés peuvent être utilisés lorsqu'il est nécessaire de connaître l'évolution des
contraintes et déformations, les déplacements et/ou les champs de température.
(7) Les modèles de calcul avancés peuvent être utilisés avec toute courbe d'échauffement à condition que les
propriétés des matériaux soient connues dans les domaines de température concernés.
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5.1 Introduction
(1)P Les dispositions constructives doivent assurer l’efficacité de la connexion entre l'acier et le béton pour les
poteaux et les poutres mixtes, aussi bien pour le dimensionnement à température normale qu’en situation d'incendie.
(2)P Si cette connexion ne peut pas être maintenue en situation d'incendie, soit la partie acier, soit la partie de
béton de la section mixte, doit répondre aux exigences de résistance au feu de manière indépendante.
(3) Pour les profils creux remplis de béton et pour les profilés partiellement enrobés, il convient de ne pas fixer
les connecteurs aux parois non protégées de la structure en acier et directement soumises à la chaleur. Cepen-
dant, l’utilisation de taquets épais avec des goujons est acceptée (voir Figures 5.5 et 5.6).
(4) Si des sections soudées sont utilisées, il convient de fixer les parois en acier directement exposées au feu
aux parois en acier non exposées par des soudures suffisamment résistantes.
(5) Pour les surfaces de béton exposées au feu, il convient que l’enrobage des armatures, défini dans 4.4.1 de
l’EN 1992-1-1, soit, dans tous les cas, compris entre 20 mm et 50 mm. Cette exigence est nécessaire pour réduire
le risque d’'éclatement du béton exposé au feu.
(6) Dans le cas d’un enrobage complét de béton n'assurant qu'une fonction d'isolation thermique, un treillis
soudé à mailles de 250 mm maximum et avec des barres d’un diamètre minimum de 4 mm dans les deux direc-
tions doit être placé autour de la section ; il convient que ce treillis satisfasse aux conditions de (5).
(7) Dans le cas où l'enrobage de béton des armatures dépasse 50 mm, un treillis doit être placé à proximité de
la surface exposée de telle sorte qu’il satisfasse aux conditions de (5).
(3) Le béton entre les semelles peut être solidarisé avec l'âme en soudant les étriers sur l'âme avec un cordon
de soudure d'une épaisseur minimale aw de 0,5 ∅s et d'une longueur minimale Aw de 4 ∅s (voir Figure 5.1.a).
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(4) Le béton entre les semelles peut être solidarisé avec l'âme de la poutre au moyen de barres traversantes,
ou avec des goujons soudés sur les deux côtés de l'âme dans les conditions suivantes :
— les barres ont un diamètre minimum ∅b de 6 mm (voir Figures 5.1.b) et
— les goujons ont un diamètre minimum d de 10 mm et une longueur minimale hv de 0,3b. Il convient que leur
tête soit recouverte par une épaisseur de béton d’au moins 20 mm (voir Figures 5.1.c) ;
— les barres ou les goujons sont disposés comme indiqué dans la Figure 5.2.a pour les profilés en acier d'une
hauteur maximale h de 400 mm ou comme indiqué dans la Figure 5.2.b pour les profilés en acier d'une hauteur
h supérieure à 400 mm. Lorsque la hauteur est supérieure à 400 mm, il convient que les rangées de connec-
teurs disposés en quinconce ne soient pas espacées de plus de 200 mm.
(3) Les poutres et les poteaux mixtes peuvent être assemblés au moyen de taquets ou d'éclisses soudés sur
le profilé en acier du poteau mixte. Les poutres sont supportées par les taquets ou leurs âmes sont boulonnées
sur les éclisses. Si on utilise un taquet, il convient de s'assurer par des dispositions constructives appropriées que
la poutre reste en appui sur le taquet en phase de refroidissement.
(4) Si les assemblages sont réalisés suivant les Figures 5.4 à 5.6, leur résistance au feu est supposée répondre
aux exigences imposées aux éléments de structure adjacents. Des taquets soudés sur des poteaux mixtes peu-
vent être utilisés avec des poutres en acier protégées.
(5) Dans le cas d'une poutre sur appuis simples pour le calcul à température normale, un moment négatif peut
se développer au niveau des appuis en situation d’incendie à condition que la dalle soit armée de façon à assurer
sa continuité et sous réserve qu’il y ait une transmission effective des efforts de compression par l'assemblage en
acier (voir Figure 5.3).
(6) Un moment négatif peut se développer au sens de (5) et dans le cas de la Figure 5.3 en situation d’incendie
si :
— jeu < 10 mm ou
— 10 mm ≤ jeu < 15 mm, pour R30 à R180 et pour une portée supérieure à 5 m.
5.4.2 Assemblages entre poutres mixtes et poteaux mixtes avec profilé en acier complètement enrobé
de béton
(1) Des taquets ou des éclisses comme illustré dans la Figure 5.4 peuvent être soudés directement sur la
semelle du profilé en acier du poteau mixte pour supporter une poutre mixte.
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5.4.3 Assemblages entre poutres mixtes et poteaux mixtes avec profilé en acier partiellement enrobé
de béton.
(1) Il convient de prévoir des goujons supplémentaires si des taquets non protégés sont utilisés
(voir Figure 5.5.a), car les soudures sont exposées au feu. Il convient de vérifier au cisaillement les goujons
conformément à 4.3.4.2.5 (1) avec une température de goujon égale à la température moyenne du taquet.
(2) Pour les classes de résistance au feu jusqu'à R120, les goujons supplémentaires ne sont pas nécessaires
si les conditions suivantes sont satisfaites (voir Figure 5.5.b) :
— le taquet non protégé a une épaisseur d'au moins 80 mm ;
— le taquet est soudé en continu sur ses quatre côtés sur la semelle du poteau ;
— la soudure supérieure, protégée contre le rayonnement direct, a une épaisseur d'au moins 1,5 fois l'épaisseur
des soudures adjacentes et il convient qu'à température normale elle supporte au moins 40 % de l'effort tran-
chant de calcul.
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(3) Si des éclisses sont utilisées, l'espace restant entre la poutre et le poteau ne nécessite pas de protection
particulière si le jeu est inférieur à 10 mm (voir Figure 5.5.a).
(4) Pour d'autres types d'assemblages, se référer à 5.4.1(1)P.
5.4.4 Assemblages entre poutres mixtes et poteaux mixtes en profils creux remplis de béton
(1) Les poutres mixtes peuvent être assemblées sur les poteaux mixtes en profils creux remplis de béton au
moyen de taquets ou d’éclisses (voir Figure 5.6).
(2)P Les efforts de traction et de cisaillement doivent être transmis de la poutre au noyau en béton armé du
poteau mixte, par des moyens appropriés.
(3) Si des taquets sont utilisés (voir Figure 5.6.a), il convient d'assurer la transmission de l'effort tranchant en
situation d'incendie au moyen de goujons supplémentaires. Il convient de vérifier au cisaillement les goujons
conformément à 4.3.4.2.5(1) avec une température de goujon égale à la température moyenne du taquet.
(4) Si des éclisses sont utilisées (voir Figure 5.6.b), il convient qu’elles traversent le poteau et qu’elles soient
soudées sur les deux parois.
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Figure 5.6 — Exemples d'assemblages avec des profils creux remplis de béton
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Annexe A
[informative]
Relations contrainte-déformation aux températures élevées
pour les aciers de construction
(1) Une représentation graphique des relations contrainte-déformation est donnée sur la Figure A.1 pour la
nuance d’acier S235 jusqu'à une déformation maximale ε ay,θ = 2 %. Cette présentation correspond aux domaines I
et II de la Figure 3.1 et aux valeurs du Tableau 3.2, sans écrouissage, tel qu'il est spécifié en 3.2.1.
(2) Pour les nuances d’acier S235, S275, S355, S420 et S460 les relations contrainte-déformation peuvent être
évaluées jusqu’à une déformation maximale de 2 % au moyen des équations données au Tableau 3.1.
(3) Pour des températures inférieures à 400 °C, l'option alternative tenant compte de l'écrouissage, mentionnée
en 3.2.1.(4)P peut être utilisée comme indiqué ci-après en (4), (5) et (6).
(4) Une représentation graphique des relations contrainte-déformation, incluant l'écrouissage, est donnée à la
Figure A.2 où :
— pour des déformations allant jusqu'à 2 %, la Figure A.2 est en conformité avec la Figure A.1 (domaine I et II) ;
— pour des déformations comprises entre 2 % et 4 %, une branche linéaire ascendante (domaine IIIa) est admise ;
— pour des déformations comprises entre 4 % et 15 % (domaine IIIb), un plateau est pris en compte
avec ε au,θ = 15 % ;
— pour des déformations comprises entre 15 % et 20 %, une branche descendante (domaine IV) est prise en
compte avec ε ae,θ = 20 %.
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(5) La contrainte de traction à température élevée tenant compte de l'écrouissage f au,θ (voir Figure A.3), peut
être déterminée comme suit :
(6) Pour des déformations ε a,θ supérieures à 2 %, les relations contrainte-déformation tenant compte de
l'écrouissage peuvent être déterminées comme suit :
2 % < ε a,θ < 4 % σ a,θ = ⎛⎝ f au,θ – f ay,θ⎞⎠ ⁄ 0,02 ε a,θ – f au,θ + 2f ay,θ ... (A.4)
15 % < ε a,θ < 20 % σ a,θ = 1 – ⎛⎝ ⎛⎝ ε a,θ – 0,15⎞⎠ ⁄ 0,05⎞⎠ f au,θ ... (A.6)
(7) Les paramètres principaux E a,θ , f ap,θ , f ay,θ , et f au,θ de l'option alternative avec écrouissage peuvent être
obtenus à partir des facteurs de réduction kθ de la Figure A.3.
Annexe B
[informative]
Relations contrainte-déformation aux températures élevées
pour le béton de granulats siliceux
(1) Une représentation graphique des relations contrainte-déformation du béton de granulats siliceux est
donnée sur la Figure B.1 jusqu'à une déformation maximale ε ce,θ = 4,75 %. Cette représentation correspond à la
formule mathématique de la Figure 3.2 et aux données du Tableau 3.3 en 3.2.2.
(2) Le domaine d'utilisation autorisé et les valeurs de la déformation ε cu,θ recommandées correspondant
à f c,θ selon la Figure 3.2, peuvent être extraits du Tableau B.1.
(3) Les valeurs recommandées de ε ce,θ peuvent être extraites du Tableau B.1.
20 2,5 20,0
400 10 30,0
500 15 32,5
600 25 35,0
700 25 37,5
800 25 40,0
900 25 42,5
1 000 25 45,0
1 100 25 47,5
1 200 — —
(4) Les paramètres principaux f c,θ et ε cu,θ des relations contrainte-déformation aux températures élevées,
pour le béton de granulats siliceux de masse volumique courante et pour le béton léger, peuvent être représentés
par la Figure B.2. La résistance à la compression f c,θ et la déformation correspondante ε cu,θ définissent complè-
tement le domaine I du modèle de matériau, avec les équations de la Figure 3.2 (voir également le Tableau 3.3
de 3.2.2).
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Annexe C
[informative]
Relations contrainte-déformation du béton adaptées à l'incendie
naturel avec branche de température décroissante pour utilisation
dans les modèles de calcul avancés
(1) Le béton, en refroidissant à la température normale de 20 °C après avoir atteint une température maximale
θ max , ne retrouve pas sa résistance à la compression initiale f c .
(2) Quand on considère la branche descendante de la courbe d’échauffement du béton (voir Figure C.1), la
valeur de ε cu,θ et celle de la pente de la branche descente de la relation contrainte-déformation peuvent toutes
deux rester égales aux valeurs correspondant à θ max (voir Figure C.2).
(3) La résistance à la compression résiduelle du béton échauffé à une température maximale θ max puis refroidi
à la température normale de 20 °C, peut être donnée par :
f c,θ,20 °C = ϕ f c où pour ... (C.1)
100 °C ≤ θ max < 300 °C ; ϕ = 1,0 – 0,235 ⎛⎝ θ max – 100⎞⎠ ⁄ 200 ... (C.3)
(4) Pendant la phase de refroidissement du béton avec θ max ≥ θ ≥ 20 °C, la résistance en compression
correspondante, mesurée sur cylindre f c,θ peut être interpolée linéairement entre f c,θmax et f c,θ,20 °C .
(5) Les règles ci-dessus peuvent être illustrées par la Figure C.2 pour un béton de classe C40/50, comme suit :
Pour toute température inférieure obtenue pendant la phase de refroidissement, telle que θ 3 = 400 °C :
f c,θ3 = f c,θmax – ⎛ f c,θmax – f c,θ,20 °C⎞ ⎛ θ max – θ 3⎞ ⁄ ⎛ θ max – 20⎞ = 17,4 [N/mm2] ... (C.15)
⎝ ⎠⎝ ⎠ ⎝ ⎠
ε ce,θ3 = ε cu,θ3 + ⎛⎝ ε ce,θmax – ε cu,θmax⎞⎠ f c,θ3 ⁄ f c,θmax = 3,46 [%] ... (C.17)
Annexe D
[informative]
Modèle de calcul de la résistance au feu des dalles mixtes
non protégées soumises à un incendie en face inférieure de la dalle
selon la courbe température-temps normalisée
où :
ti est la résistance au feu par rapport à l’isolation thermique [min]
A est le volume de béton dans la nervure par mètre linéaire de nervure [mm3/m]
Lr est l’aire exposée de la nervure par mètre linéaire de nervure [mm2/m]
A/Lr est le facteur de géométrie de la nervure [mm]
Φ est le facteur de vue de la semelle supérieure [–]
A3 est la largeur de la semelle supérieure (voir Figure D.1) [mm].
Pour les facteurs ai et les différentes valeurs de hauteur du béton h1, à la fois pour le béton de masse volumique
normale et pour le béton léger, se référer à la Figure D.1 et au Tableau D.1. Pour les valeurs intermédiaires, l’inter-
polation linéaire est autorisée.
⎛ A 1 + A 2⎞
h 2 ⋅ ⎜ -----------------⎟
A ⎝ 2 ⎠
----- = ------------------------------------------------------------ ... (D.2)
Lr 2
2 ⎛ A 1 – A 2⎞
A 2 + 2 h 2 + ⎜ -----------------⎟
⎝ 2 ⎠
a0 a1 a2 a3 a4 a5
[min] [min/mm] [min] [min/mm] [mm min] [min]
(2) La configuration ou facteur de vue Φ de la semelle supérieure peut être déterminée comme suit :
⎛ 2
⎞
⎜ ⎛ l – l ⎞
2
⎛ l – l ⎞ ⎟
Φ = ⎜⎜ h 2 + ⎜ l 3 + -------------
-⎟ – h 2 + ⎜ --------------⎟ ⎟⎟ ⁄ l 3
2 1 2 2 1 2
[–] ... (D.3)
⎜ ⎝ 2 ⎠ ⎝ 2 ⎠ ⎟
⎝ ⎠
où :
θa est la température de la semelle inférieure, de l’âme ou de la semelle supérieure [°C]
Pour les facteurs bi, à la fois pour le béton de masse volumique normale et pour le béton léger, se référer au
Tableau D.2. Pour des valeurs intermédiaires, une interpolation linéaire est autorisée.
Tableau D.2 — Coefficients pour la détermination des températures des différentes parties
de la plaque nervurée en acier
(2) Le facteur de vue Φ de la semelle supérieure et le facteur de géométrie de nervure A/Lr peuvent être établis
conformément à D.1.
(3) La température θs des barres d’armature de la nervure (voir Figure D.2) est donnée par :
⎛ u ⎞ ⎛ A⎞ ⎛ 1⎞
θ s = c 0 + ⎜ c 1 ⋅ -----3-⎟ + ⎛⎝ c 2 ⋅ z⎞⎠ + ⎜ c 3 ⋅ -----⎟ + ⎛⎝ c 4 ⋅ α⎞⎠ + ⎜ c 5 ⋅ -----⎟ ... (D.5)
⎝ h 2⎠ ⎝ L r⎠ ⎝ A 3⎠
où :
θs est la température de l’armature additionnelle dans la nervure [°C]
u3 est la distance à la semelle inférieure [mm]
z est l’indication de la position dans la nervure (voir (4)) [mm-0.5]
α est l’angle de l’âme [degrés]
Pour les facteurs ci, à la fois pour le béton de masse volumique normale et le béton léger, se référer au
Tableau D.3. Pour des valeurs intermédiaires, une interpolation linéaire est autorisée.
Tableau D.3 — Coefficients pour la détermination des températures des barres d’armature de la nervure
Résistance au feu c0 c1 c2 c3 c4 c5
Béton
[min] [°C] [°C] [°C]. mm0.5 [°C]. mm [°C/°] [°C]. mm
(5) Les distances u1, u2 et u3 sont exprimées en mm et sont définies comme suit :
u1, u2 : distance la plus courte entre l’axe de la barre d’armature et un point quelconque des âmes de la plaque
nervurée en acier ;
u3 : distance entre l’axe de la barre d’armature et la semelle inférieure de la plaque nervurée en acier.
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(6) À partir des températures données en (1) à (5), les contraintes ultimes des différentes parties de la dalle
mixte ainsi que le moment résistant positif sont calculés selon 4.3.1.
où :
Ns est l’effort normal exercé dans la barre d’armature [N]
Pour les facteurs di, à la fois pour le béton de masse volumique normale et pour le béton léger, se référer au
Tableau D.4. Pour des valeurs intermédiaires, une interpolation linéaire est autorisée.
(5) Les coordonnées des quatre points I à IV sont données par :
XI = 0 ... (D.8)
1
Y I = Y II = --------------------------------------
- ... (D.9)
2
⎛ ⎞
⎜1 – 4
-⎟⎟
⎜ --z- --------------------
A + A
⎝ 1 3⎠
1 YI ⎛ 2h ⎞
- ⋅ ( cos α – 1 ) Avec : α = arctan ⎜ -----------------⎟
X II = --- A 2 + ----------- ... (D.10) 2
2 sin α ⎜ A 1 – A 2⎟
⎝ ⎠
2
1 b ⎛ ⎞
Avec : a = ⎜ --- – ----------⎟ A 1 sin α
X III = --- A 1 – ------------ ... (D.11) 1 1
2 sin α ⎜z h 2⎟⎠
⎝
⎛ 2 ⎞
Avec : b = --- A 1 sin α ⎜ 1 – -----------------------------⎟
Y III = h 2 ... (D.12) 1 a –4+c
2 ⎜ a ⎟
⎝ ⎠
1 1
X IV = --- A 1 + --- A 3 ... (D.13) Avec : c = – 8 ⎛ 1 + 1 + a⎞ ;a ≥ 8
2 2 ⎝ ⎠
Résistance au feu d0 d1 d2 d3 d4
Béton
[min] [°C] [°C] . N [°C] . mm [°C] [°C] . mm
(6) Le paramètre z donné en (5) peut être obtenu par l’équation donnée pour la détermination de la température
de la barre d’armature (soit l’équation D.5), en supposant que u3/h2 = 0,75 et en utilisant θ s = θ lim .
(7) Dans le cas où YI > h2, les nervures de la dalle peuvent être négligées. Le Tableau D.5 peut être utilisé pour
obtenir l’emplacement de l’isotherme comme approche plaçant du côté de la sécurité.
Tableau D.5 — Distribution de la température dans une dalle pleine de 100 mm d’épaisseur
en béton de masse volumique normale et non isolée
(8) Le moment résistant négatif est calculé en utilisant la section restante déterminée en (1) à (7) et en se
référant à 4.3.1
(9) Pour le béton léger, les températures du Tableau D.5 sont réduites à 90 % des valeurs indiquées.
⎛A + A ⎞
h eff = h 1 + 0,5h 2 ⎜ -----------------⎟
1 2
⎜ A 1 + A 3⎟ pour h 2 ⁄ h 1 ≤ 1,5 et h1 > 40 mm ... (D.15a)
⎝ ⎠
⎛A + A ⎞
h eff = h 1 1 + 0,75 ⎜ -----------------⎟
1 2
pour h 2 ⁄ h 1 > 1,5 et h1 > 40 mm ... (D.15b)
⎜ A 1 + A 3⎟
⎝ ⎠
Les dimensions de section de la dalle h1, h2, A1, A2 et A3 sont données dans les Figures 4.1 et 4.2.
(2) Si A3 > 2A1, l’épaisseur efficace peut être prise égale à h1.
(3) La relation entre la résistance au feu par rapport au critère d’isolation thermique et l’épaisseur efficace
minimale de dalle heff est donnée dans le Tableau D.6 pour les niveaux courants de résistance au feu, où h3 est
l’épaisseur de la chape éventuellement située sur la dalle en béton.
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Épaisseur efficace
Résistance
minimale
au feu normalisé
heff [mm]
I 30 60 – h3
I 60 80 – h3
I 90 100 – h3
I 120 120 – h3
I 180 150 – h3
I 240 175 – h3
Annexe E
[informative]
Modèle de calcul des moments résistants positif et négatif
d’une poutre en acier connectée à une dalle en béton
et soumise à un incendie en face inférieure de la dalle en béton
avec f ay,θ égal au niveau de contrainte maximale défini dans 3.2.1 à la température θ calculée selon 4.3.4.2.2.
+
(2) Pour une poutre sur appuis simples, la valeur de l’effort de traction T obtenu selon (1) est limitée par :
+
T ≤ NP fi,Rd ... (E.3)
où :
N est le nombre le plus faible de connecteurs relatif à une longueur critique quelconque de la poutre et P fi,Rd
est la résistance au cisaillement de calcul en situation d’incendie d’un connecteur selon 4.3.4.2.5.
NOTE Les longueurs critiques sont définies par les appuis d’extrémité et la section du moment fléchissant maximum.
(3) L’épaisseur de la zone comprimée h u est déterminée, dans un premier temps, par :
h u = T ⁄ ⎛ b eff f c ⁄ γ M,fi,c⎞
+
... (E.4)
⎝ ⎠
où b eff est la largeur participante selon 5.4.1.2 de l’EN 1994-1-1, et f c la résistance en compression du béton à
température normale.
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n–1
= F = ⎛ h c – h cr⎞ ⎛ b eff⎞ f c +
∑ ⎛⎝ 10beff⎞⎠ fc,θi + ⎛⎝ hu,n beff⎞⎠ fc,θn
+
T ⁄ γ M,fi,c ... (E.5)
⎝ ⎠⎝ ⎠
i=2
où :
y f ≈ h + h c – ⎛ h u ⁄ 2⎞ ... (E.6)
⎝ ⎠
et le moment résistant positif par :
= T ⎛ y F – y T⎞
+
M ... (E.7)
fi,Rd
+
⎝ ⎠
avec T+, force de traction donnée par la valeur de (E.5), tout en tenant compte de (E.3).
(6) Ce modèle de calcul peut être utilisé pour une dalle mixte avec une plaque nervurée en acier, à condition
que dans (3) et dans (4), hc soit remplacé par heff défini en D.4(1) et que hu soit limité par h1 défini aux
Figures 4.1 et 4.2.
(7) Ce modèle de calcul, établi en liaison avec 4.3.4.2.4, peut être utilisé pour la méthode de température
critique de 4.3.4.2.3 en supposant que θ 1 = θ w = θ 2 = θ cr .
(8) Une approche similaire peut être utilisée si l'axe neutre ne se trouve pas dans la dalle de béton, mais dans
la poutre en acier.
E.2 Calcul du moment résistant négatif Mfi,Rd– sur appui intermédiaire (ou au droit
d’un encastrement)
–
(1) La largeur participante de la dalle sur appui intermédiaire (ou au droit de l’encastrement) b eff peut être
déterminée de façon à ce que l’axe neutre plastique ne se situe pas dans la dalle en béton, c’est-à-dire que la
dalle soit supposée fissurée sur toute son épaisseur. Cette largeur participante ne doit pas être supérieure à celle
déterminée à température ordinaire selon 5.4.1.2 de l’EN 1994-1-1.
(2) Les barres longitudinales d’armature tendue peuvent être considérées au stade de contrainte plastique
f sy,θs où θs est la température dans la dalle au niveau où se situe la nappe d’armature.
(3) Les clauses qui suivent se placent dans l'hypothèse où l'axe neutre plastique se situe à l'interface entre la
dalle et le profilé. Une approche similaire peut être utilisée si l'axe neutre se trouve dans le profilé en acier, en
modifiant les formules en conséquence.
(4) Le moment résistant plastique négatif de la section mixte peut être déterminé en considérant le diagramme
des contraintes de la Figure E.2, avec des températures θ1, θ2, θw calculées selon 4.3.4.2.2.
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où :
N est le nombre de connecteurs placés entre cette section critique et l’appui intermédiaire (ou l’encastrement)
et où P fi,Rd est la résistance au cisaillement d’un connecteur en situation d’incendie, comme indiqué
dans 4.3.4.2.5.
(7) Les clauses précédentes peuvent être utilisées pour les sections de classe 1 ou 2 définies en situation
d’incendie ; pour les sections de classe 3 ou 4, les (8) et (9) ci-après s’appliquent.
NOTE La classification peut être faite selon 4.2.2 de l’EN1993-1-2.
(8) Lorsque l’âme en acier ou la semelle inférieure en acier de la section mixte est de classe 3 en situation
d’incendie, sa largeur peut être réduite à une valeur efficace adaptée de l’EN 1993-1-5, où fy et E sont respecti-
vement remplacés par f ay,θ et E a,θ .
(9) Lorsque l’âme en acier ou la semelle inférieure en acier de la section mixte est de classe 4 en situation
d’incendie, sa résistance peut être négligée.
0,5 0,5
⎧ ⎫
λ θ = λ .max ⎨ ⎛⎝ k y,θw ⁄ k E,θw⎞⎠ ; ⎛ k y,θr ⁄ k E,θr⎞
⎝ ⎠ ⎬ ... (E.9)
⎩ ⎭
où :
k E,θ et k y,θ sont donnés dans le Tableau 3.2 , et
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λ est l’élancement réduit à température ambiante pour le raidisseur associé à la partie de l’âme indiquée sur
la Figure E.3 et
ε est calculé selon 4.2.2 de l’EN1993-1-2.
(5) Pour déterminer la résistance à l’écrasement, la résistance de calcul à l’écrasement de l’âme avec les
raidisseurs R fi,y,Rd , est donnée par l’expression :
Annexe F
[informative]
Modèle de calcul des moments résistants positifs et négatifs
pour une poutre en acier partiellement enrobée de béton, connectée
à une dalle de béton et soumise aux conditions de l'incendie normalisé
en face inférieure de la dalle
Note concernant la Figure F.1 : (A) Exemple de distribution des contraintes dans le béton ;
(B) Exemple de distribution des contraintes dans l’acier
(1) La section de la dalle en béton est réduite comme indiqué à la Figure F.1, cependant la valeur de calcul de
la résistance en compression du béton f c ⁄ γ M,fi,c n’est pas modifiée en fonction du degré de résistance au feu.
Les valeurs de la réduction d'épaisseur hc,fi d’une dalle pleine en béton sont données dans le Tableau F.1 pour
les différents degrés de résistance au feu.
Réduction
Résistance
de la dalle
au feu normalisé
h c,fi [mm]
R30 10
R60 20
R90 30
R120 40
R180 55
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(2) Pour d’autres systèmes de dalle en béton, les règles suivantes s’appliquent :
— pour les plaques nervurées en acier à profil trapézoïdal ouvert (voir Figure 1.1) avec nervures disposées trans-
versalement à la poutre, la réduction d’épaisseur hc,fi du Tableau F.1 peut être appliquée à partir de la face
supérieure de la plaque en acier (Figure F.2.a) ;
— pour les plaques nervurées en acier à profil rentrant (voir Figure 1.1) avec nervures disposées transversale-
ment à la poutre, la réduction d’épaisseur hc,fi du Tableau F.1 peut être appliquée à partir de la face inférieure
de la plaque en acier. Cependant, la valeur de hc,fi ne peut être inférieure à la hauteur du profil de la plaque
(Figure F.2.b) ;
— lorsqu’on utilise des éléments préfabriqués en béton (prédalle), la réduction d’épaisseur hc,fi du Tableau F.1
peut être appliquée à partir de la face inférieure de la prédalle, elle ne peut être inférieure cependant à la
hauteur du joint entre éléments préfabriqués, incapables de transmettre une contrainte de compression
(Figure F.2.c) ;
— pour les plaques nervurées en acier à profil rentrant parallèles à la poutre, la réduction d’épaisseur hc,fi du
Tableau F.1 s’applique à partir de la face inférieure de la plaque en acier ;
— pour les plaques en acier à profil trapézoïdal ouvert à nervure parallèle à la poutre, la réduction d’épaisseur
hc,fi du Tableau F.1 peut être appliquée sur la hauteur efficace de la dalle heff (voir Figure F.2.d), qui est donnée
à la Figures 4.1 et dans D.4 de l’Annexe D.
Figure F.2 — Réduction d’épaisseur hc,fi pour différents types de dalles en béton
(3) La température θc de la couche de béton hc,fi située directement au-dessus de la semelle supérieure peut
être prise égale à 20 °C.
(4) La largeur efficace de la semelle supérieure du profilé (b-2bfi) varie pour les différents degrés de résistance
au feu. Toutefois la valeur de calcul de la limite d’élasticité de l’acier est prise égale à f ay ⁄ γ M,fi,a . Les valeurs de
la réduction de largeur de la semelle bfi sont données dans le Tableau F.2 pour les différents degrés de résistance
au feu.
(5) L'âme est divisée en deux parties, la partie supérieure hh et la partie inférieure hA. Les valeurs de hA sont
données pour les différents degrés de résistance au feu par la formule hA = a1 / bc + a2ew / (bch). Les paramètres
a1 et a2 sont donnés dans le Tableau F.3 pour h / bc ≤ 1 ou h / bc ≥ 2.
La partie inférieure hA est donnée directement dans le Tableau F.3 pour 1 < h / bc < 2.
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Tableau F.3 — Partie inférieure de l'âme hA [mm] et hA,min [mm], avec hA,max égal à (h – 2ef)
Résistance a1 a2 hA,min
au feu
normalisé [mm2] [mm2] [mm]
R30 3 600 0 20
R30 3 600 0 20
R60 9 500 0 30
R30 hA = 3 600 / bc 20
1 < h / bc < 2 R90 hA = 14 000 / bc + 75 000 (ew / bch) + 85 000 (ew / bch) (2 – h / bc) 40
R120 hA = 23 000 / bc + 110 000 (ew / bch) + 70 000 (ew / bch) (2 – h / bc) 45
R180 hA = 35 000 / bc + 250 000 (ew / bch) + 150 000 (ew / bch) (2 – h / bc) 55
(6) La partie inférieure hA de l’âme est prise supérieure ou égale à hA,min donné dans le Tableau F.3.
(7) Pour la partie supérieure hh de l'âme, la valeur de calcul de la limite d'élasticité de l'acier est égale à
f ay ⁄ γ M,fi,a . Pour la partie inférieure hA, la valeur de calcul de la limite d'élasticité dépend de la distance x mesurée
depuis la frontière basse de la partie supérieure de l'âme (voir Figure F.1). La limite d'élasticité réduite dans hA
peut être obtenue par :
où :
ka est le facteur de réduction pour la limite d'élasticité de la semelle inférieure donné en (8). Cela conduit à
une distribution trapézoïdale des contraintes dans hA.
(8) L'aire de la semelle inférieure du profilé en acier n'est pas modifiée. Sa limite d'élasticité est réduite par le
facteur ka donné dans le Tableau F.4. Le facteur de réduction ka est limité par les valeurs minimale et maximale
indiquées dans ce tableau.
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(9) La limite d'élasticité des barres d’armature diminue avec leur température. Leur facteur de réduction kr est
donné dans le Tableau F.5 ; il dépend du degré de résistance au feu et de la position de la barre d'armature. Le
facteur de réduction kr est limité par les valeurs minimale et maximale indiquées dans ce tableau.
où :
Am = 2h + bc [mm]
V = h bc [mm2]
u = 1 / [(1/ui) + (1/usi) + 1/(bc – ew – usi)] ... (F.2)
où :
ui est la distance [mm] entre l'axe de la barre d'armature et la face intérieure de la semelle, et
usi est la distance [mm] entre l'axe de la barre d'armature et le nu du béton (voir la Figure F.1).
(10) Il convient que l'enrobage des barres d’armatures satisfasse 5.1.
(11) La résistance de l’âme en acier à l’effort tranchant peut être vérifiée en utilisant la distribution des valeurs
de calcul de la limite d’élasticité selon (7). Si V fi,Sd ≥ 0,5V fi,pl,Rd , la résistance du béton armé peut être prise en
compte.
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Note concernant la Figure F.3 : (A) Exemple de distribution des contraintes dans le béton ;
(B) Exemple de distribution des contraintes dans l’acier
(1) La limite d'élasticité des barres d’armature de la dalle est multipliée par un facteur de réduction ks donné
dans le Tableau F.6 ; il dépend du degré de résistance au feu et de la position des barres d’armature. Le facteur
de réduction ks est limité par les valeurs minimale et maximale indiquées dans ce tableau.
Facteur de réduction
Résistance au feu normalisé ks,min ks,max
ks
R30 1
hfi hfi,min
Résistance au feu normalisé
[mm] [mm]
R30 25 25
bc,fi bc,fi,min
Résistance au feu normalisé
[mm] [mm]
R30 25 25
R60 60 – (0,15bc) 30
R90 70 – (0,1bc) 35
R120 75 – (0,1bc) 45
R180 85 – (0,1bc) 55
(4) Pour les barres d’armature situées dans le béton d'enrobage du profilé partiellement enrobé, F.1(9)
s’applique.
(5) Il convient que l’'enrobage des barres d’armature satisfasse 5.1.
(6) Dans les zones de moment fléchissant négatif, on suppose que l'effort tranchant est transmis par l'âme en
acier, celle-ci étant négligée dans le calcul du moment résistant négatif.
(7) La résistance de l'âme en acier à l'effort tranchant peut être vérifiée en utilisant la distribution des valeurs
de calcul de la limite d’élasticité selon F.1(7).
(2) Il convient que l’épaisseur des semelles ef soit inférieure à 1/8 de la hauteur h du profilé.
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Annexe G
[informative]
Modèle de calcul par sommation pondérée de la résistance à l'incendie normalisé
de poteaux mixtes avec profilé en acier partiellement enrobé,
dans le cas de flambement suivant l'axe faible
G.1 Introduction
(1) Ce modèle de calcul est basé sur les principes et sur les règles indiqués dans 4.3.5.1, mais a été développé
uniquement dans le cas où la section fléchit autour de l'axe Z, se traduisant par :
N fi,Rd,z = χ z N fi,pl,Rd ... (G.1)
(2) Pour déterminer la valeur de calcul de la résistance plastique en compression axiale N fi,pl,Rd et de la rigidité
efficace en flexion ( El ) fi,eff,z en situation d'incendie, la section est divisée en quatre parties :
— les semelles du profilé en acier ;
— l'âme du profilé en acier ;
— le béton situé entre les semelles et
— les barres d'armature.
(3) Chaque partie peut être évaluée sur la base d’une résistance caractéristique réduite, d’un module d'élasti-
cité réduit et d’une section réduite en fonction des degrés de résistance au feu normalisé R30, R60, R90 ou R120.
(4) La valeur de calcul de la résistance plastique en compression axiale et la rigidité efficace en flexion de la
section peuvent être obtenues, selon 4.3.5.1(4) et 4.3.5.1(5), par une sommation pondérée des valeurs corres-
pondantes des quatre parties.
(5) Les propriétés de résistance et de déformation de l'acier et du béton, aux températures élevées, satisfont
aux principes et règles correspondants des 3.1 et 3.2.
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où :
t est la durée d'exposition au feu en minutes
Am ⁄ V est le facteur de massiveté en m-1, avec Am = 2 (h + b) en [m] et V = h b en [m2]
θ o,t est une température en °C donnée par le Tableau G.1
kt est un coefficient empirique donné par le Tableau G.1.
Résistance θ o,t kt
au feu normalisé [°C] [m°C]
(2) Pour la température θ = θ f,t le niveau de contrainte maximal et le module d'élasticité correspondants sont
déterminés par :
f ay,f,t = f ay,f k y,θ et ... (G.3)
E a,f,t = E a,f k E,θ avec k y,θ et k E,θ selon le Tableau 3.2 de 3.2.1 ... (G.4)
(3) La valeur de calcul de la résistance plastique en compression axiale et la rigidité efficace en flexion des
deux semelles du profilé en acier en situation d'incendie sont déterminées par :
( El ) fi,f,z = E a,f,t ⎛ e f b ⎞ ⁄ 6
3
... (G.6)
⎝ ⎠
⎛ ⎞
h w,fi = 0,5 ⎛ h – 2e f⎞ ⎜ 1 – 1 – 0,16 ⎛ H t ⁄ h⎞ ⎟ où Ht est donné par le Tableau G.2. ... (G.7)
⎝ ⎠⎝ ⎝ ⎠⎠
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Résistance Ht
au feu normalisé [mm]
R30 350
R60 770
R90 1 100
R120 1 250
G.4 Béton
(1) Une couche externe de béton, d'une épaisseur b c,fi (voir Figure G.1) peut être négligée dans les calculs.
L'épaisseur b c,fi est donnée dans le Tableau G.3, où A m ⁄ V , est le facteur de massiveté en m-1 de toute la section
mixte.
R30 4,0
R60 15,0
R90 0,5 ( A m ⁄ V ) + 22,5
R120 2,0 ( A m ⁄ V ) + 24,0
(2) La température moyenne dans le béton θ c,t est donnée dans le Tableau G.4 en fonction du facteur de
massiveté A m ⁄ V de toute la section mixte et pour les différents degrés de résistance au feu normalisé.
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(3) Pour la température θ = θ c,t , le module sécant du béton est obtenu par :
E c,sec,θ = f c,θ ⁄ ε cu,θ = f c k c,θ ⁄ ε cu,θ avec k c,θ et ε cu,θ selon le Tableau 3.3 de 3.2.2 ... (G.11)
(4) La valeur de calcul de la résistance plastique en compression axiale et la rigidité efficace en flexion du béton
en situation d'incendie sont déterminées par :
⎧ ⎫
⎪⎛⎛ ⎞ ⎛ ⎞ ⎞ ⎪
N fi,pl,Rd,c = 0,86 ⎨ ⎜ h – 2e f – 2b c,fi b – e w – 2b c,fi ⎟ – A s ⎬f c,θ ⁄ γ M,fi,c ... (G.12)
⎝ ⎠ ⎝ ⎠
⎪⎝ ⎠ ⎪
⎩ ⎭
où As est l’aire de la section des barres d'armature et 0,86 un facteur de calibration.
⎧ ⎛ 3
3⎞ ⎫
( El ) fi,c,z = E c,sec,θ ⎨ ⎛⎝ h – 2e f – 2b c,fi⎞⎠ ⎜ ⎛⎝ b – 2b c,fi⎞⎠ – e w⎟ ⁄ 12 ⎬ – I s,z ... (G.13)
⎩ ⎝ ⎠ ⎭
où I s,z est le moment d'inertie des barres d'armature par rapport à l'axe principal d'inertie Z de la section mixte.
Tableau G.5 — Facteur de réduction ky,t pour la limite d'élasticité fsy des barres d’armature
u
[mm]
40 45 50 55 60
Résistance
au feu normalisé
R30 1 1 1 1 1
Tableau G.6 — Facteur de réduction kE,t pour le module d’élasticité Es des barres d’armature
u
[mm]
40 45 50 55 60
Résistance
au feu normalisé
(2) La moyenne géométrique u des distances des axes u1 et u2 est donnée par :
u = u1 ⋅ u2 ... (G.14)
où :
u1 est la distance de l'axe de la barre d'armature extérieure à la face interne de la semelle [mm]
u2 est la distance de l'axe de la barre d'armature extérieure au parement de béton [mm]
(3) La valeur de calcul de la résistance plastique en compression axiale et la rigidité de flexion des barres
d'armature en situation d'incendie sont déterminées par :
N fi,pl,Rd,s = A s k y,t f sy ⁄ γ M,fi,s ... (G.15)
( El ) fi,eff,z = ϕ f,θ ( El ) fi,f,z + ϕ w,θ ( El ) fi,w,z + ϕ c,θ ( El ) fi,c,z + ϕ s,θ ( El ) fi,s,z ... (G.18)
où ϕi,θ est un coefficient de réduction dépendant de l'effet des contraintes thermiques. Les valeurs de ϕi,θ sont
indiquées dans le Tableau G.7.
Résistance
ϕ f,θ ϕ w,θ ϕ c,θ ϕ s,θ
au feu normallisé
où :
Aθ est la longueur de flambement du poteau en situation d'incendie.
(3) L'élancement réduit est obtenu par :
où :
N fi,pl,R est la valeur de N fi,pl,Rd selon (1) lorsque les facteurs γ M,fi,a , γ M,fi,c et γ M,fi,s sont pris égaux à 1,0.
(4) En utilisant λ θ et la courbe de flambement c de l'EN1993-1-1, on peut calculer le coefficient de réduction
χ z et obtenir la résistance axiale de calcul au flambement en situation d'incendie par :
N fi,Rd,z = χ z N fi,pl,Rd ... (G.21)
(5) Les valeurs de calcul de la résistance des éléments en compression axiale ou les charges axiales de calcul
au flambement Nfi,Rd,z sont données dans les Figures G.2 et G.3, en fonction de la longueur de flambement A θ
pour les profilés de la série HEA de nuance d'acier S355, en présence d’un béton de classe C40/50, de barres
d'armature de nuance S500 et pour les degrés de résistance au feu normalisé R60, R90 et R120.
Ces abaques de calcul sont établis avec les coefficients partiels γ M,fi,a = γ M,fi,s = γ M,fi,c = 1,0 .
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Figure G.3.b — Résistance au calcul de flambement Figure G.3.c — Résistance au calcul de flambement
des profilés partiellement enrobés pour R90 des profilés partiellement enrobés pour R120
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Annexe H
[informative]
Modèle de calcul simplifié pour les profils creux remplis de béton
exposés aux conditions d'incendie normalisé
H.1 Introduction
(1) Le modèle de calcul permettant de déterminer la valeur de calcul de la résistance d'un profil creux rempli
de béton, en compression axiale et en situation d'incendie, consiste à procéder en deux étapes indépendantes :
— le calcul du champ de température dans la section mixte après une durée d'exposition au feu donnée et
— la détermination de la charge axiale de calcul au flambement N fi,Rd pour le champ de température obtenu
précédemment.
où :
2 2
N fi,cr = π E a,θ,σ I a + E c,θ,σ I c + E s,θ,σ I s ⁄ A θ ... (H.2)
et
N fi,pl,Rd = A a σ a,θ ⁄ γ M,fi,a + A c σ c,θ ⁄ γ M,fi,c + A s σ s,θ ⁄ γ M,fi,s ... (H.3)
et où :
N fi,cr est la résistance au flambement d'Euler ou résistance critique élastique,
N fi,pl,Rd est la valeur de calcul de la résistance plastique en compression axiale de la section mixte totale,
Aθ est la longueur de flambement en situation d'incendie,
E i,θ,σ est le module tangent déduit de la relation contrainte-déformation pour le matériau i à la température θ
et pour une contrainte σ i,θ , (voir Tableau 3.1 et Figure 3.2)
Ii est le moment d'inertie de flexion du matériau i par rapport à l'axe principal d'inertie y ou z de la section
mixte,
Ai est l'aire de la section du matériau i,
σ i,θ est la contrainte dans le matériau i, à la température θ.
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(2) E i,θ,σ ⋅ I i et A i ⋅ σ i,θ sont calculés en sommant toutes les aires élémentaires dy dz présentant la tempéra-
ture θ après une durée d'incendie t.
(3) Les valeurs de E i,θ,σ et σ i,θ à utiliser sont telles que :
εa = εc = εs = ε ... (H.4)
où :
ε est la déformation axiale du poteau et
εi est la déformation axiale du matériau i de la section.
(4) Les résistances axiales de calcul au flambement N fi,Rd , peuvent être données par des abaques, comme
ceux des Figures H.3 et H.4, en fonction des paramètres physiques appropriés.
NOTE La procédure normale consiste à augmenter la déformation commune ε par incrément. Au fur et à mesure que la
déformation augmente, E i,θ,σ et N fi,cr diminuent et σ i,θ et N fi,pl,Rd augmentent. Le niveau de déformation est obtenu
lorsque N fi,cr et N fi,pl,Rd sont égaux, conformément à la condition à satisfaire en (1).
Figure H.3 — Exemple d’abaque de calcul pour PROFILS CREUX CIRCULAIRES (R60)
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Figure H.4 — Exemple d’abaque de calcul pour PROFILS CREUX CARRÉS (R90)
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Annexe I
[informative]
Conception et évaluation de modèles expérimentaux
I.1 Introduction
(1) Des résultats d'essais peuvent être utilisés pour évaluer le comportement au feu d'éléments de structure,
de sous-ensembles ou de structures complètes, s'ils proviennent d'essais réalisés de manière adéquate.
(2) Les essais peuvent concerner l'une des possibles actions thermiques définies à la section 3 de
l’EN 1991-1-2.
(3) Des résultats d’essais peuvent conduire à une justification globale de la résistance au feu d'une structure
ou d'une de ses parties.
(4) Des essais peuvent prendre en compte les conditions d'échauffement se produisant dans un incendie et
des actions mécaniques appropriées. Le résultat est la durée pendant laquelle la structure conserve sa résistance
sous l'action combinée du feu et des charges statiques.
(5) Les résultats d’essais peuvent conduire à des informations partielles plus précises concernant une ou
plusieurs étapes des modèles de calcul mentionnés précédemment.
(6) Une information partielle peut concerner l'isolation thermique d'une dalle, le champ de température dans
une section, ou le type de ruine d'un élément de structure.
(7) Les essais ne peuvent être effectués qu’à l’issue d’un délai minimum de 5 mois suivant le bétonnage.