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FD DTU 45.

3
OCTOBRE 2015

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AFNOR
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Identité: EIFFAGE SYSTEMES D INFORMATION - SAMB Youssou

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FA178425 ISSN 0335-3931

FD DTU 45.3
7 Octobre 2015

Indice de classement : P 75-463

ICS : 91.100.60 ; 91.120.10

Travaux de bâtiment — Bâtiments neufs isolés


thermiquement par l'extérieur — Guide de conception
des bâtiments et de rédaction des documents
particuliers du marché (DPM)

E : Building works — New buildings with external thermal insulation —


Guide to the designing of buildings and to the drafting of contract-specific
documents
D : Bauarbeiten — Neubauten mit Aussenwärmedämmung —
Leitfaden für die Bauplanung und die Verfassung von auftragsspezifischen
Dokumenten

Fascicule de documentation
publié par AFNOR.

Correspondance À la date de publication du présent document, il n'existe pas de travaux de


normalisation internationaux ou européens traitant du même sujet.

Résumé Le présent document a pour objet de donner des indications à la maîtrise d’ouvrage
et à la maîtrise d’œuvre sur la conception des bâtiments neufs isolés thermiquement
par l’extérieur, de manière à ce que les diverses fonctions à assurer dans un bâtiment
puissent être remplies convenablement et de façon durable.

Descripteurs Thésaurus International Technique : BATIMENT, ISOLATION THERMIQUE, EXTERIEUR,


FACADE, PAROI, MUR, MACONNERIE, BETON, BETON BANCHE, CONCEPTION,
DEFINITION, CARACTERISTIQUE THERMIQUE, CONDUCTIVITE THERMIQUE,
RESISTANCE THERMIQUE, CONFORT THERMIQUE, PRODUIT ISOLANT THERMIQUE,
ENDUIT, BARDAGE, REGLEMENTATION, RESISTANCE AU CHOC, ETANCHEITE,
EXPOSITION, ACTION DES INTEMPERIES, VENT, PROTECTION, TERMITE,
CONDITIONS D'EXECUTION, CHOIX, INSTRUCTION.

Modifications

Corrections

Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org

© AFNOR — Tous droits réservés Version de 2015-10-F


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Le fascicule de documentation

Le fascicule de documentation, se différencie des normes et normes expérimentales par son


caractère essentiellement informatif. Il est élaboré par consensus au sein d’un organisme de normalisation.

Le fascicule de documentation fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.

Pour comprendre les fascicules de documentation

L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :

Du fait de son caractère informatif, le fascicule de documentation ne contient aucune exigence.

Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer une possibilité
préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les formes verbales peut et peuvent sont
utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil utile mais non obligatoire, ou une autorisation.

En outre, le présent document peut fournir des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la
compréhension ou l'utilisation de certains éléments ou à en clarifier l'application, sans énoncer d'exigence
à respecter. Ces éléments sont présentés sous forme de notes ou d'annexes informatives.

Commission de normalisation

Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises nécessaires à
l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets de norme européenne ou
internationale. Elle peut également préparer des normes expérimentales et des fascicules de documentation.

Si vous souhaitez commenter ce texte, faire des propositions d’évolution ou participer à sa révision,
adressez vous à <norminfo@afnor.org>.

La composition de la commission de normalisation qui a élaboré le présent document est donnée ci-après.
Lorsqu’un expert représente un organisme différent de son organisme d’appartenance, cette information
apparaît sous la forme : organisme d’appartenance (organisme représenté).
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Travaux d'isolation thermique par l'extérieur BNTEC P75E

Composition de la commission de normalisation


Président : M NAVARRO
Secrétariat : M LABBE — UPMF/BNTEC

M ALLIBERT SOREFA
M BACIU HILTI
M BAILLE BAILLE MARIN
M BARTHOU CERIB
M BEAUMET PROFIMO
M BELAZ CANCE ALUMIUM
M BONHOMME CSTB
M BOULANGER MARTEAU S.A.
M BOURREAU TECHNAL
MME BOUSSERT Chambre Syndicale Française de l'Etanchéité
M BRIDIER
M BRUNET FIPEC
MME CARDIN BATIFORMES
M CAVROIS PAREX GROUPE
M CHABARDES SAINT GOBAIN WEBER
M CONTESSI DAMACO
M CRESSON IREF
M CURTENAT DOW France SAS
M DANEL Fédération Nationale des SCOP du BTP
M DAUBET PROTEKTOR SA
M DELEPINE ROTO FRANK SA
M DELEPINE CAREA
M DELLASETTE FOLGHERA BELAY
M DEMENOIS BERTRAND DEMENOIS SERVICES ET ACQUISITIONS
MME EBNER AQC
M FERREIRA Union Nationale des Entrepreneurs d'Enduits de Façade
M FILIBERTI FILIBERTI
MME FLIS-PLISSON CAPEB
M FORNES FORNES
M FOUGERON EFISOL
M GHITI SCHOECK France SARL
M GILLON TRESPA France
M GIRARD ONIP
M GIRARD STO
M GOGER SFJF/FFB
M GRALL SEPIC
M GUEGAN XELLA THERMOPIERRE
M GUIHAUME AFIPEB
M GUILLEM ROCKWOOL France SAS ROCKFON
M HENON FIR Développement
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M ITIER HILTI
M JORET SOPREMA SAS
M JOSSE SFB
M JUNG ISOLHOME
M KHADEM Union Nationale des Entrepreneurs d'Enduits de Façade
M LAMOULIE FCBA
M LAMY SNFPSA
MME LANGA AKZO NOBEL COATINGS SA
M LAURENT BNTEC
MME LEGO
M LESOURD Les façadiers Picards
M LOPPIN SNFA
M MANDER PROTEKTOR SA
M MAUDOUIT RICHTER SYSTEM
M MAUFRONT UNION DES METIERS DU BOIS
M MENARD
M MOOS FIXINOX S.A.
M MORET CABINET GERARD MORET
M MOTEAU SINIAT
M MULLER MULLER et FILS
M NAVARRO CFC FACADES
M NOUVEAU LUCAS REHA
M ONILLON FCBA
M PARQUIER UNION DES METIERS DU BOIS
M PELISSIER SNPU
M POGGIA POGGIA Entreprise
M POGGIA POGGIA Entreprise
M POILPRE ROULLIAUD SA
M PONZIO FRANCE ITE
M RAYMOND FRANCE ITE
M REGRETTIER BOUYER LEROUX
M REMY AFNOR
MME ROUTIER Union Professionnelle des Métiers de la Finition
M RUOT PAREX GROUPE
M SALE DELAGARDE Compagnons
M SARI CTMNC
M SASSOT AICEE EXPERTS
M SERRI UMGO-FFB
MME SOULÉ CSTB
M SOUVESTRE BASF France 92
M TEDESCHI CESA
M TOLLERET LR ETANCO
M TOUTAIN ALLIOS
M TREVET ILLBRUCK
M VANNUCCHI VV PLUS ARCHITECTURE SARL
M WUTHRICH WIENERBERGER
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—5— FD DTU 45.3

Sommaire
Page

Avant-propos ....................................................................................................................................................... 6

1 Domaine d’application ...................................................................................................................... 6

2 Références normatives ..................................................................................................................... 7

3 Termes et définitions ......................................................................................................................... 8

4 Principes généraux ............................................................................................................................ 9


4.1 Principes de base de l’isolation thermique par l’extérieur .................................................................... 9
4.1.1 Performance thermique ....................................................................................................................... 9
4.1.2 Confort été/hiver ................................................................................................................................ 10
4.2 Différentes techniques d’isolation thermique par l’extérieur .............................................................. 10
4.2.1 Les enduits sur isolant ....................................................................................................................... 10
4.2.2 Les bardages rapportés à lame d’air ventilée .................................................................................... 11
4.2.3 Vêtage isolant .................................................................................................................................... 11
4.2.4 Vêture ................................................................................................................................................ 11

5 Principes réglementaires ................................................................................................................ 12


5.1 La règlementation incendie ............................................................................................................... 12
5.2 La réglementation sismique .............................................................................................................. 12
5.3 La réglementation thermique ............................................................................................................. 12
5.4 La réglementation acoustique ............................................................................................................ 13
5.5 La réglementation accessibilité ......................................................................................................... 13
5.5.1 Seuil des portes fenêtres, balcons ou loggias ................................................................................... 13
5.5.2 Exigences de visibilité vers l’extérieur .............................................................................................. 13
5.6 Résistance aux chocs ........................................................................................................................ 14
5.7 Exposition du bâtiment aux sollicitations climatiques ........................................................................ 14
5.8 Etanchéité à l’air de l’enveloppe ........................................................................................................ 14
5.9 Protection contre les termites ............................................................................................................ 14

6 Incidences générales d’une isolation thermique extérieure ...................................................... 14


6.1 Ventilation .......................................................................................................................................... 15
6.2 Murs en béton banché ....................................................................................................................... 15
6.3 Murs en maçonnerie de petits éléments ............................................................................................ 15
6.4 Choix du type de mur en fonction de son exposition à la pluie et au vent ......................................... 16
6.5 Toitures avec étanchéité .................................................................................................................... 17
6.6 Menuiseries et fermetures ................................................................................................................. 17
6.7 Electricité ........................................................................................................................................... 18
6.8 Chauffage et plomberie ..................................................................................................................... 18
6.9 Isolation enterrée .............................................................................................................................. 18

7 Conception des points singuliers et des détails constructifs ..................................................... 18

8 Réalisation du chantier et ses interfaces ...................................................................................... 19

Bibliographie ..................................................................................................................................................... 21
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Avant-propos

Dans le cadre des documents de normalisation AFNOR, le fascicule de documentation se différencie de la norme
(homologuée ou expérimentale) par son caractère essentiellement informatif. Contrairement à une NF DTU,
destiné à être contractualisé et qui propose des clauses types pour un marché de travaux entre l’entrepreneur et
son client, le FD DTU fournit des informations pour présenter l’état d’une technique, faciliter des choix, guider ou
conseiller le lecteur auquel il est destiné. Il ne saurait être contractualisé.
Le présent document est un guide à l’intention des maîtres d’œuvre qui souhaitent concevoir techniquement un
bâtiment isolé par l’extérieur. Pour qu’un bâtiment isolé par l’extérieur soit convenablement réalisé, il ne suffit pas
de remplacer le lot « isolation intérieur » par le lot « isolation extérieur ». Les travaux d’isolation par l’extérieur ont
des conséquences sur les travaux de différents corps d’état. Par exemple, la position des menuiseries et leurs
fixations sont différentes, l’épaisseur des maçonneries de façades peut être modifiée, il faut prévoir le passage
des canalisations électriques autrement que derrière les doublages intérieurs, etc. À ce jour les prescriptions
propres aux bâtiments isolés par l’extérieur n’existent pas souvent dans les NF DTU concernées : DTU relatif à la
menuiserie extérieure, DTU relatif à la maçonnerie ou au béton, etc.
L’ambition de ce guide est d’une part de présenter l’isolation par l’extérieur avec toutes ses conséquences et
d’autre part de donner des indications pour établir, pour chaque lot, les spécifications particulières aux bâtiments
isolés par l’extérieur. Il vise à alerter sur les erreurs à éviter ou les points méritant une attention particulière ou
nécessitant une coordination spécifique entre plusieurs lots.
Ce document n’a pas pour objet de fournir des spécifications pour les travaux d’isolation. Ce sera l’objet de la
NF DTU qui a la date de publication du présent document n’existent pas.
Deux projets sont inscrits au programme de travail de la commission BNTEC P75E. L’un concerne l’isolation par
l’extérieur avec enduits sur isolant et l’autre, les bardages avec lame d’air ventilée. En l’absence de norme
NF DTU, la réalisation de travaux d’isolation thermique par l’extérieur peut faire l’objet d’une procédure d’Avis
technique ou de Document Technique d’Application.
Les documents de marchés ou les dossiers de consultation des entreprises ne peuvent en aucun cas se référer
directement à ce guide. Ceux qui le feraient conduiraient inéluctablement à des exigences imprécises, ambigües
voire considérées comme inexistantes. Les prescripteurs sont invités à s’inspirer des indications fournies dans ce
document pour rédiger dans les documents de marchés les prescriptions les plus adaptées à leur opération
particulière.
À terme, certaines indications figurant dans ce document ont vocation à servir de base à des spécifications qui
seront intégrées dans les DTU concernés.

1 Domaine d’application
Le présent document a pour objet de donner des indications à la maîtrise d’ouvrage et à la maîtrise d’œuvre sur
la conception des bâtiments neufs isolés thermiquement par l’extérieur, de manière à ce que les diverses fonctions
à assurer dans un bâtiment puissent être remplies convenablement et de façon durable.
Il vise à définir l'isolation thermique des parois verticales extérieures suivantes :
— maçonnerie de petits éléments (selon NF DTU 20.1) ;
— béton coulé sur place (selon NF DTU 23.1) ;
— béton préfabriqué (selon NF DTU 22.1).
NOTE 1 Les procédés d’isolation thermique par l’extérieur peuvent être utilisés sur d’autres supports.

NOTE 2 La rénovation des bâtiments existants n’est pas visée par ce document.

Le présent document s'applique aux bâtiments à usage courant. On entend ici par bâtiments à usage courant,
les bâtiments d’habitation, de bureaux, les établissements scolaires et les bâtiments hospitaliers. Il s'applique aux
autres bâtiments dont les exigences sont communes avec les bâtiments d'usage courant.
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Il s'applique aux ouvrages suivants rapportés sur une façade :


— enduits sur isolants ;
— bardages rapportés, vêtures et vêtages.
Le présent document est applicable dans toutes les zones climatiques ou naturelles françaises à l’exclusion des
zones de climat tropical.
NOTE 3 Les départements d’outre-mer sont exclus du domaine d’application.

2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document
de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).

NF DTU 20.1, Travaux de bâtiment — Ouvrages en maçonnerie de petits éléments — Parois et murs —
Partie 1-1 : Cahier des clauses techniques types (indice de classement : P 10-202).

NF DTU 20.1 P-3, Travaux de bâtiment — Ouvrages en maçonnerie de petits éléments — Parois et murs —
Partie 3 : Guide pour le choix des types de murs de façades en fonction du site (indice de classement :
P10-202-3).

NF DTU 22.1, Travaux de bâtiment — Murs extérieurs en panneaux préfabriqués de grandes dimensions du type
plaque pleine ou nervurée en béton ordinaire (indice de classement : P 10-210).

NF DTU 23.1, Travaux de bâtiment — Murs en béton banché — Cahier des clauses techniques (indice
de classement : P 18-210).

NF EN 1991-1-3, Eurocode 1 — Actions sur les structures — Partie 1-3 : Actions générales — Charges de neige
(indice de classement : P 06-113-1).

NF EN 1991-1-3/NA, Eurocode 1 — Actions sur les structures — Partie 1-3 : Actions générales — Charges
de neige — Annexe nationale à la NF EN 1991-1-3:2004 — Partie 1-3 : Actions générales — Charges de neige
(indice de classement : P 06-113-1/NA).

NF EN 1991-1-4, Eurocode 1 : Actions sur les structures — Partie 1-4 : Actions générales — Actions du vent
(indice de classement : P 06-114-1).

NF EN 1991-1-4/NA, Eurocode 1 : Actions sur les structures — Partie 1-4 : Actions générales — Actions du vent —
Annexe nationale à la NF EN 1991-1-4:2005 — Actions générales — Actions du vent (indice de classement :
P 06-114-1/NA).

NF EN 1998-1, Eurocode 8 — Calcul des structures pour leur résistance aux séismes — Partie 1 : règles générales,
actions sismiques et règles pour les bâtiments (indice de classement : P 06-030-1).

NF EN ISO 6946, Composants et parois de bâtiments — Résistance thermique et coefficient de transmission


thermique — Méthode de calcul (indice de classement : P 50-731).

NF EN ISO 10456, Matériaux et produits pour le bâtiment — Propriétés hygrothermiques — Valeurs utiles
tabulées et procédures pour la détermination des valeurs thermiques déclarées et utiles (indice de classement :
P 75110).
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3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.

3.1
armature
treillis en fibres de verre, treillis métallique ou synthétique noyé dans la couche de base pour améliorer la résistance
mécanique dans le cas des procédés d’isolation thermique d’enduit sur isolant

3.2
baie
une baie est une ouverture ménagée dans une paroi extérieure servant à l’éclairage, le passage ou l’aération
Une paroi transparente ou translucide est considérée comme une baie.

3.3
coefficient de transmission thermique U (en W/(m2.K))
flux thermique en régime stationnaire par unité de surface, pour une différence de température de un kelvin entre
les milieux situés de part et d’autre d'un système. (Anciennement coefficient K)

3.4
conductivité thermique  (en W/(m.K))
flux thermique par mètre carré, traversant un mètre d’épaisseur de matériau pour une différence de température
de 1 kelvin entre les deux faces de ce matériau. Plus la valeur  est basse, plus le matériau est efficace en matière
d'isolation thermique. On parle de matériau « isolant » lorsque   0,065 W/(m.K)

3.5
dispositifs de fixation de l’isolant
il s’agit de tout dispositif spécifique utilisé pour fixer l’isolant au support (profilés, chevilles de fixation pour profilé,
pour isolant, produits de collage…).

3.6
ETICS
de l’anglais external thermal insulation composite systems et qui a pour traduction système d’isolation thermique
extérieure

3.7
ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur)
ensemble des techniques qui permettent de traiter, par l’extérieur, l’enveloppe du bâtiment afin d’en limiter les
déperditions thermiques

3.8
masse combustible mobilisable
la « masse combustible mobilisable » (M) d’une façade exprimée en MJ/m2 est le quotient de la quantité de
chaleur (dite chaleur de combustion mobilisable « CCM ») susceptible d’être dégagée par la totalité des matériaux
combustibles situés dans une surface de référence par la valeur de cette dernière (Sref). Cette quantité de chaleur
est obtenue en faisant la somme des produits suivants : masse de chaque matériau combustible présent dans la
surface de référence multipliée par sa CCM. A défaut d’essais menés pour déterminer la CCM d’un matériau,
celle-ci est prise égale au PCS (Pouvoir Calorifique Supérieur, exprimé en MJ/kg) du matériau
NOTE voir IT 249 de 2010 paragraphe 4 pour la définition complète.

3.9
résistance thermique R (m2.K/W)
inverse du flux thermique à travers un mètre carré d’un système pour une différence de température de un kelvin
entre les deux faces de ce système
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3.10
support
le terme « support » désigne un mur qui, en lui-même, satisfait aux exigences de stabilité mécanique

3.11
vêtage isolant, vêture
type de procédés d’isolation thermique par l’extérieur dont la composition est indiquée en 4.2.3 et 4.2.4

4 Principes généraux

4.1 Principes de base de l’isolation thermique par l’extérieur


Les revêtements décrits ci-après ont pour fonction principale d’isoler thermiquement la paroi sur laquelle ils sont
appliqués, en l'amenant à une valeur minimale de performance compatible avec les exigences réglementaires.
Le procédé d’isolation thermique par l’extérieur se caractérise par les éléments ci-dessous :
— une paroi support telle que définie à l’Article 1 ;
— un isolant thermique placé du côté extérieur de la paroi support, pouvant modifier les caractéristiques globales
de la paroi, notamment du point de vue acoustique, et confort d’été et d’hiver ;
— une protection de l’isolant, par système d’enduit ou d’éléments de parement (bardage, vêture, vêtage)
participant à l’étanchéité à l’eau de pluie et ayant une fonction esthétique.
Le procédé d’isolation thermique par l’extérieur doit résister :
— a son propre poids : ce critère est apprécié ouvrage par ouvrage, par calculs et/ou essais ;
— aux charges statiques en usage normal : elles correspondent par exemple à l’appui statique d’une échelle,
selon un essai conventionnel ;
— aux efforts dus au vent ;
— aux chocs.
NOTE Aux aléas sismiques. À la date de publication du présent document, les deux décrets (n° 2010-1254 et n°2010-1255)
et l'arrêté du 22 octobre 2010 concernant la nouvelle réglementation sismique s’appliquent en conformité avec l'Eurocode 8-1
(norme NF EN 1998-1). Une méthode de calcul conforme à l’Eurocode 8 pour la vérification des éléments de bardage rapporté
sous les sollicitations sismiques est proposée par le cahier CSTB 3725 (dernière version) et par le cahier CSTB 3699 (dernière
version). Règles de mise en œuvre des ETICS en zone sismique.

4.1.1 Performance thermique


Le tableau suivant précise en première approximation l'épaisseur d'isolant (Ep) nécessaire en fonction de sa
conductivité thermique () et de la résistance thermique (R) recherchée de la paroi. À titre d’exemple :
— panneaux rigides en laine de roche de moyen  0,038 W /(m.K) ;
— panneaux rigides en polystyrène expansé de moyen  0,032 W/(m.K) et moyen = 0,038 W/(m.K) .
Les valeurs annoncées sont issues de la formule : e =   R
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FD DTU 45.3 — 10 —

Tableau 1 — Approximation de la résistance thermique (R) en fonction


de la conductivité thermique () et de l'épaisseur d'isolant (e)

Epaisseur (e) mm 80 90 100 110 120 130 140 160 180 200 220 240 260 280 300

R (m2.K/W) pour
2,11 2,37 2,63 2,89 3,16 3,42 3,68 4,21 4,74 5,26 5,79 6,32 6,84 7,37 7,89
  0,038 W/(m.K)

R (m2.K/W) pour
2,50 2,81 3,13 3,44 3,75 4,06 4,38 5,00 5,63 6,25 6,88 7,50 8,13 8,75 9,38
  0,032 W/(m.K)

4.1.2 Confort été/hiver


Une structure en matériau lourd (brique, béton,…) est, par son inertie thermique, capable de stocker et de restituer
les calories. En plaçant l’isolant thermique à l’extérieur, on laisse la possibilité aux murs d’échanger les calories
avec l’intérieur, ce qui n’est pas possible dans le cas d’une isolation par l’intérieur où l’isolant fait office d’écran.
Lorsque le bâtiment est conçu et utilisé de façon adéquate, l’inertie thermique contribue ainsi au confort
thermique, particulièrement en été.

4.2 Différentes techniques d’isolation thermique par l’extérieur


Ces techniques utilisent des ouvrages constitués systématiquement d'un isolant manufacturé appliqué (collage ou
fixation mécanique) sur la paroi support et protégés soit par un enduit, soit par des éléments rapportés.
Ces ouvrages sont mis en œuvre sur chantier.
En fonction du type de protection de l’isolant, plusieurs techniques existent actuellement. (Voir : 4.2.1, 4.2.2, 4.2.3)

4.2.1 Les enduits sur isolant


Ce sont des procédés d’ITE sans lame d’air (parfois appelés ETICS qui sont constitués d’un isolant thermique
collé ou fixé mécaniquement au support par profilés ou chevilles de fixation et recouvert par un système d’enduit
constitué d’un enduit de base armé, d’un éventuel produit d’impression et d’un enduit de finition (ou revêtement
de finition).
On distingue les systèmes minces (enduit de base armé d’épaisseur  5 mm à l’état sec et durci) et les systèmes
épais (enduit de base d’épaisseur  5 mm).
NOTE Les définitions d’enduits mince et épais diffèrent en ce qui concerne l’IT 249 :

— un enduit mince est un système d’enduit d’épaisseur inférieure à 10 mm, composé d’un sous enduit et d’un enduit
de finition, quelle que soit la nature du liant ;
— un enduit épais est un système d’enduit d’épaisseur supérieure ou égal à 10 mm, composé d’un sous enduit et d’un enduit
de finition, quelle que soit la nature du liant.

4.2.1.1 Enduit de base


L’enduit de base peut se présenter sous forme de :
— pâte à mélanger avec du ciment ;
— poudre prête à gâcher avec de l’eau ;
— poudre à gâcher avec un liant spécifique (résine) ;
— pâte prête à l’emploi (sans ciment).
Il est systématiquement renforcé par un treillis d’armature.
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— 11 — FD DTU 45.3

4.2.1.2 Enduit de finition


L’enduit de finition peut se présenter sous forme de :
— poudre à gâcher à l’eau ;
— pâte prête à l’emploi généralement dénommée revêtement de peinture épais (RPE) ;
— d’autres revêtements décoratifs.

4.2.2 Les bardages rapportés à lame d’air ventilée


On appelle bardage rapporté le système de revêtement extérieur de parois verticales, composé d’une peau
et d’une ossature permettant de rapporter cette peau devant la structure porteuse à revêtir.
Un isolant est fixé entre ou derrière l'ossature contre la paroi support.
Une lame d'air minimale, variable selon les systèmes, continue et ventilée par l'extérieur est toujours réservée
entre la paroi du bardage et l'isolant.
NOTE Ne sont pas visés les bardages métalliques type « double peau ».

4.2.2.1 Ossature
On appelle ossature, l'ensemble du dispositif permettant de rapporter la peau sur la structure porteuse.
Le type d'ossature le plus généralement utilisé est celui constitué de profilés disposés en réseau vertical.
Du moins, seul ce type d'ossature est visé.
Ces profilés verticaux peuvent être solidarisés à la structure porteuse, soit en contact direct, soit le plus souvent
à l'aide de pattes de fixation : équerres (« T »), étriers (« U ») …qui permettent de compenser les écarts de planéité
du support.
Les peaux composées de grandes plaques ou de lames disposées horizontalement sont généralement fixées
directement sur le réseau vertical de profilés.
Les peaux composées de lames disposées verticalement ou de petits éléments, sont généralement fixées sur un
réseau intermédiaire de lisses horizontales, lui-même fixé sur le réseau vertical de profilés.
NOTE l’usage semble établi aujourd’hui d’appeler le réseau de chevrons « ossature primaire » et le réseau de lisses
« ossature secondaire ».

4.2.2.2 Parement
Ensemble constitué d’éléments manufacturés :
— de grands éléments (plaques, panneaux, ...) ;
— d'éléments de grande longueur (clins, lames, ...) ;
— de petits éléments (tuiles, ardoises, écailles, plaques, dalles, bardeaux, ...) ;
fixés sur une ossature, elle-même fixée à un support en béton ou en maçonnerie. Le bardage comporte au dos
du parement une lame d’air ventilée.

4.2.3 Vêtage isolant


Assemblage d’éléments isolants manufacturés en plaques (aussi appelés panneaux, dalles, carreaux,
cassettes,...) fixés mécaniquement au support. Le vêtage se distingue du bardage par son mode de fixation sans
ossature lourde (primaire) et l’absence de lame d’air (en général) entre la peau et l’isolant.

4.2.4 Vêture
La vêture est semblable au vêtage, mais les éléments manufacturés mis en œuvre associent un isolant et la peau
de finition. Les éléments comportent souvent des bouvetages ou des formes d’assemblage à recouvrement pour
assurer l’étanchéité à l’eau.
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FD DTU 45.3 — 12 —

5 Principes réglementaires
Les ouvrages d’isolation thermique par l’extérieur sont soumis, comme les autres éléments de construction,
à des règles en vigueur relatives à la résistance à l’action du vent, à la sécurité vis-à-vis de l’incendie, du séisme
et à l’accessibilité des personnes à mobilité réduite, etc.

5.1 La règlementation incendie


Se reporter aux réglementations en vigueur selon le tableau ci-dessous :

Tableau 2 — Réglementation incendie en fonction des différents types de bâtiments

Type de ministère Nature des bâtiments

Ministère de l’Intérieur Immeubles de grande hauteur (IGH): Arrêté du 30 décembre 2011.


Établissement recevant du public (ERP): arrêté du 25 juin 1980 modifié ; arrêté
du 24 mai 2010 (IT 249 annexée à ce même arrêté).

Ministère du Logement Habitations: arrêté du 31 janvier 1986 (IT 249 du 21/06/1982).

Ministère de l’Environnement Installations classées : Code de l’environnement (titre 1er du livre V).

Ministère du Travail Bureaux: arrêté du 5 aout 1992 modifié et code du travail art. 235-4 à 235-4-15.

5.2 La réglementation sismique


Voir les « e-cahiers » du CSTB et le guide de dimensionnement parasismique des éléments non structuraux
du cadre bâti.
NOTE Voir Bibliographie.

5.3 La réglementation thermique


La résistance de l’isolant seul ne présage pas de la résistance thermique totale de la paroi dont la détermination fait
intervenir de nombreux paramètres. La performance thermique d’une paroi (résistance thermique R ou coefficient
de transfert thermique U) doit être déterminée conformément aux règles Th-U en vigueur et à l’ensemble des normes
correspondantes (NF EN 10456, NF EN 6946, …). L’ensemble des phénomènes prévus dans ces méthodes
de calcul doivent être pris en compte et en particulier, selon la solution technique d’isolation thermique retenue :
— les ponts thermiques structurels par les rails et/ou fixations traversant tout ou partie de l’isolant ;
— le niveau de ventilation des lames d’air (non ventilées, faiblement ventilées, ventilées) ;
— la pénétration de l’eau de pluie ;
— la circulation d’air au sein des parois ventilées sur l’extérieur ;
— sans oublier la contribution de la paroi support, ….
Pour le dimensionnement thermique du bâtiment, les caractéristiques thermiques de tous les points singuliers
doivent également être disponibles et en particulier les ponts thermiques de jonctions de parois (menuiseries,
balcons, refends, planchers, …)
NOTE 1 Pour le calcul thermique complet, il convient se reporter aux Règles Th-BCE.

NOTE 2 Voir bibliographie.


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— 13 — FD DTU 45.3

5.4 La réglementation acoustique


Dans un logement, les principales sources de bruit généralement rencontrées sont les suivantes :
— les bruits aériens extérieurs : bruit routier, aéroportuaire, ferroviaire, industriel ;
— les bruits aériens intérieurs : conversations, musique, télévision ;
— les bruits de choc (ou d'impact) : déplacement de chaises, chutes d’objet, bruits de pas, sauts d'enfant ;
— les bruits d'équipement : ascenseur, chaudière, ventilation, évacuation des eaux (toilettes par ex.).
Il existe plusieurs chemins ou voies de transmission pour ces bruits :
— les transmissions directes ;
— les transmissions latérales ;
— les transmissions parasites.
L’impact d’une ITE sur l’isolement vis-à-vis des bruits extérieurs d’un bâtiment en béton ou en maçonnerie
est généralement négligeable au regard des transmissions directes par les menuiseries, les coffres de volet roulant
et les entrées d’air.
En revanche, l’absence de doublage thermo-acoustique intérieur peut avoir une influence sur les transmissions
latérales des bruits intérieurs entre deux locaux.
NOTE Voir Bibliographie.

5.5 La réglementation accessibilité


5.5.1 Seuil des portes fenêtres, balcons ou loggias
Il s’agit principalement de rendre conforme aux règles d’accessibilité la jonction entre une porte fenêtre et le
balcon ou la loggia dont la différence des niveaux doit être de 2 cm au maximum. À cet endroit, l’isolant remontant
jusqu’au niveau du seuil sera particulièrement sollicité et doit être efficacement protégé. De même, l’étanchéité
pérenne à l’eau à cet endroit mérite d’être particulièrement étudiée.

5.5.2 Exigences de visibilité vers l’extérieur


Dans un souci d’améliorer le confort visuel des personnes à mobilité réduite le concepteur du bâtiment peut être
amené à abaisser les parties opaques des allèges (Figure 1 — Visibilité à l’extérieur).
L’abaissement des parties opaques des allèges peut avoir des conséquences sur la sécurité incendie. Il est alors
indispensable de vérifier que la réglementation incendie (en particulier les règles c  d) demeure respectée.

Figure 1 — Visibilité à l'extérieur


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5.6 Résistance aux chocs


L’isolation thermique par l’extérieur doit présenter des performances de résistance aux chocs pour :
— d’une part, en partie basse, résister aux chocs accidentels et d’autre part permettre d’assurer la sécurité
des personnes vis-à-vis de chocs exceptionnels intérieurs ou extérieurs : il s’agit de chocs de sécurité ;
— d’autre part, présenter une tenue suffisante vis-à-vis des chocs non-exceptionnels (liés à l’occupation standard
du bâtiment) : Il s’agit de chocs de conservation des performances.
La résistance aux chocs est vérifiée pour les procédés avec bardage rapporté, vêture ou vêtage, en respectant
les exigences du cahier CSTB 3546-V2 ITE Résistance aux chocs des bardages rapportés, vêtures et vêtages.
Pour les procédés avec enduit, se conformer au cahier du CSTB 3035-V2 Systèmes d'isolation thermique
extérieure par enduit sur polystyrène expansé.

5.7 Exposition du bâtiment aux sollicitations climatiques


Le document de référence pour ces actions climatiques est l’Eurocode 1 Partie 1-3 (norme NF EN 1991-1-3
avec son annexe nationale NF EN 1991-1-3/NA) et l’Eurocode 1 Partie 1-4 (norme NF EN 1991-1-4 avec son
Annexe nationale NF EN 1991-1-4/NA) pour les actions du vent.
Il appartient au maître d'œuvre d'apprécier ces données en fonction de sa connaissance du climat local.

5.8 Etanchéité à l’air de l’enveloppe


A la date de rédaction du présent document l’arrêté du 26 octobre 2010 (RT 2012) précise que, pour les maisons
individuelles et les bâtiments collectifs d’habitation, la perméabilité à l’air de l’enveloppe sous 4 Pa doit être
inférieure ou égale à :
— 0,60m³/h.m2 de parois déperditives, hors plancher bas pour la maison individuelle ;
— 1,00m³/h.m2 de parois déperditives, hors plancher bas pour les bâtiment collectifs d’habitation.
Les systèmes d’ITE, seuls, n'apportent pas l'étanchéité à l'air qui doit être considérée de manière globale, en tenant
compte des contributions de la paroi support, de l’enduit intérieur ou extérieur, etc…
Il faut apporter une attention particulière à la conception des jonctions entre les menuiseries et le gros œuvre
et entre les menuiseries et les procédés d’ITE, trop souvent sources des non conformités de l’étanchéité à l’air.
Les parois béton sont réputées étanches à l’air de par leur constitution. Les parois en petits éléments ne sont pas
réputées étanches à l’air et nécessitent des travaux supplémentaires (enduit, membrane, …) indépendamment
du type de montage et du remplissage ou non des joints verticaux.

5.9 Protection contre les termites


S’ils ne sont pas protégés, les ouvrages d’ITE constituent un cheminement potentiel sérieux des termites,
cela tant aux niveaux des espaces de collage à l’interface du gros-œuvre, interstices entre panneaux d’isolation
et au sein de l’isolant lui-même si sa constitution ne s’oppose pas au cheminement des termites.
Un guide de prévention est en préparation à la date de rédaction du présent document pour définir les éléments
de protection et la conception des parties contrôlables pour les constructions situées dans les zones infestées.

6 Incidences générales d’une isolation thermique extérieure


Le choix d’un ouvrage d’ITE implique de tenir compte des paramètres suivants :
— la conception des éléments en saillie par rapport à la façade (balcons, loggias, coursives,…) doit permettre une
continuité d’isolation ;
— la conception soignée des détails de la façade et des points singuliers (la réalisation en phase de conception,
d’un cahier des détails est fortement recommandée) en collaboration avec les entreprises concernées, garantit
l’aspect et la longévité de la façade ainsi que la performance thermique prévue du bâtiment.
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6.1 Ventilation
La conception de procédé d’ITE implique de respecter :
— les règles de ventilation des locaux intérieurs par exemple : VMC ;
— les règles de ventilation externes par exemple : l’absence d’obstruction de la lame d’air ventilée extérieure
en bardage. Ceci afin d’éviter tout risque de condensation. Dans tous les cas l’air chargé d’humidité doit pouvoir
circuler. Une mauvaise ventilation peut causer des risques de condensation et en conséquence des moisissures.

6.2 Murs en béton banché


Les dispositions de mise en œuvre du NF DTU 21 s’appliquent aux parois extérieures destinées à recevoir un
ouvrage d’ITE.
Les tolérances de planéité des ouvrages support d’une ITE doivent être inférieures ou égales à 10 mm sous la règle
de 2 m.
Il est donc vivement recommandé au maître d’ouvrage de prescrire dans les DPM du lot gros œuvre une finition
courante au sens du NF DTU 21.
En l’absence de spécification dans les DPM du lot gros œuvre, c’est la finition ordinaire qui est due pour les
ouvrages en béton armé (au sens du NF DTU 21). Le maître d’ouvrage s’expose alors à devoir prescrire en phase
chantier des travaux supplémentaires (qui devront être valorisés) afin de permettre la mise en œuvre de l’ITE.
NOTE Rappel des tolérances de planéité de parement du NF DTU 21 (voir Tableau 3).

Tableau 3 — Planéité et texture des parements en béton

Planéité locale – hors joints –


Planéité d’ensemble rapportée
Parements rapportée à un réglet de 0.20 m
à la règle de 2 m
(creux maximal sous ce réglet)
Élémentaire Pas de spécification particulière Pas de spécification particulière
Ordinaire 15 mm 6 mm
Courant 8 mm (7 mm a)
3 mm (2 mma)
Soigné 5 mm 2 mm
a
en cas de revêtements.

Dans le cadre du respect des exigences de perméabilité à l’air, un soin tout particulier doit être porté au rebouchage
systématique des trous des banches. Ces derniers devront être soit parfaitement remplis sur toute l’épaisseur
de la paroi par un mortier sans retrait ou bien par les carottes tronconiques en béton, enduites au mortier de ciment
et enfoncés à force.

6.3 Murs en maçonnerie de petits éléments


Les dispositions définies ci-après sont valables pour des parois traditionnelles en maçonnerie répondant aux critères
de mise en œuvre et aux règles de calcul du NF DTU 20.1.
Elles concernent uniquement les murs simples en maçonnerie de petits éléments (bloc de béton, briques, pierres
naturelles, béton cellulaire) enduits ou non.
Les tolérances de planéité des ouvrages support d’une ITE doivent être inférieures ou égales à 10 mm sous la règle
de 2 m.
Il est donc recommandé au maître d’ouvrage de prescrire dans les DPM du lot gros œuvre une finition soignée
au sens du NF DTU 20.1.
En l’absence de spécification dans les DPM du lot gros œuvre, c’est la finition courante qui est due pour les
ouvrages en maçonnerie de petits éléments (au sens du NF DTU 20.1). Le maître d’ouvrage s’expose alors à
devoir prescrire en phase chantier des travaux supplémentaires (qui devront être valorisés) afin de permettre la
mise en œuvre de l’ITE.
NOTE Rappel des tolérances du NF DTU 20.1 (voir Tableau 4).
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FD DTU 45.3 — 16 —

Tableau 4 — Écarts admis pour les éléments de maçonnerie

Planéité Désaffleurement
Type d’ensemble et planéité locale
Aspect
d’exécution rapportée à la règle rapportée au réglet
de 2 m (en cm) de 0,20 m (en cm)

Joints arasés.
Epaufrures ou manque de matière ne pouvant être repris
par les travaux normaux d’enduits traditionnels, réparés.
Courante 1,5 1
Après réparation, les défauts localisés résiduels, pouvant
être repris par les travaux normaux d’enduits traditionnels,
n’intéressent pas au plus de 10 % des blocs.

Même règles mais le % de blocs affectés de défauts


Soignée 1 0,7
localisés résiduels est ramené à 5.

On estime que les ouvrages d’ITE sont aptes à ponter la jonction entre la maçonnerie (lorsque celle-ci est de type
remplissage) et le chainage sans risque supplémentaire de fissuration soit par la présence d’armature dans
l’enduit dont la fonction est de s’opposer à la formation d’une fissure, soit par la conception d’ossature supportant
le bardage rapporté.
Lorsque les éléments en béton sont saillants vers l’extérieur, il convient que le procédé de l’ITE soit continu à
l’extérieur de l’ossature saillante.
Une paroi maçonnée enduite sur une face répond aux conditions de perméabilité à l’air indépendamment du type
de montage et du remplissage ou non des joints verticaux.

6.4 Choix du type de mur en fonction de son exposition à la pluie et au vent


Les différents cas d’exposition des murs extérieurs au vent et à la pluie sont définis par le NF DTU 20.1 P3.
Les niveaux de sollicitations des murs extérieurs isolés par extérieur sont plus faibles que ceux agissant
directement sur les murs de façade non protégée :
— les gradients thermiques sont nettement réduits ;
— la quantité d’eau atteignant le mur est plus faible, voire négligeable ou nulle.
La paroi isolée ne subit plus les chocs thermiques violents (ensoleillement, gel, ..) et en conséquence, le risque
de fissuration et donc de pénétration d’eau par infiltration est moindre ou nul.
Cependant, il convient d’éviter que les ouvrages d’ITE soient source d’infiltration d’eau en tête risquant
d’augmenter la durée de présence de l’eau en contact de la maçonnerie.
Le processus de pénétration de l’eau dans et au travers du procédé d’isolation peut être soit capillaire, soit par
infiltration (par joints ou fissures). De ce fait, ce sont à la fois les performances d’étanchéité à l’eau des matériaux
de peau et la constitution des joints éventuels entre les éléments qui déterminent l’étanchéité à l’eau de l’ensemble
ITE + mur support.
Dans les ouvrages d’ITE à lame d’air continue entre peau et isolant, ce dernier peut être plus sensible à l’eau
quoique non hydrophile, alors que dans les ouvrages en ITE sans lame d’air, pour conserver son pouvoir isolant,
l’isolant doit être insensible à l’eau liquide.
L’ensemble de ces considérations conduit à définir 4 types différents de murs isolés thermiquement par l’extérieur
en fonction de leur composition. Le tableau ci-dessous indique l’utilisation de ces différents types de mur
(notés XI, XII, XIII, XIV) en fonction de leur exposition à la pluie et au vent concomitants (selon Cahier du CSTB
n° 1833 du mars 1983) [6].
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— 17 — FD DTU 45.3

Tableau 5 — Types de mur XI, XII, XIII, XIV en fonction de leur exposition
à la pluie et aux vents concomitants

Situations
a, b, c ou d
Situation a, b, ou c Situation d
(voir définition
ci-dessous)

Façade non abritée


Hauteur du mur Façade
Façade abritée Façade abritée
au-dessus du sol non abritée
Zone littorale Front de mer

6m XI XI XI XII XII

6 – 18 m XI XII XI XII XII

18 – 28 m XI XII XI XII XIII

28 – 50 m — XIII — XIII XIII

50 – 100 m — XIII — XIV XIV

Le Tableau 5 correspond aux hauteurs maximales s’il n’y a pas de contraintes techniques (définies dans les avis
techniques ou les DTA des procédés) ou des exigences réglementaires (exemple : hauteurs limites par familles
de bâtiments d’habitation) plus restrictives.
Définition des situations a, b, c et d de la construction :
a) constructions situées à I’intérieur des grands centres urbains (villes où la moitié au moins des bâtiments ont plus
de 4 niveaux) ;
b) constructions situées dans les villes petites et moyennes ou à la périphérie des grands centres urbains ;
c) constructions isolées en rase campagne ;
d) constructions isolées en bord de mer ou situées dans les villes côtières lorsque ces constructions sont à une
distance du littoral inférieure à 15 fois leur hauteur réelle et pour autant que les façades concernées soient des
façades non abritées.
Cette définition est celle du NF DTU 20.1.

6.5 Toitures avec étanchéité


Prendre en considération les Recommandations professionnelles N° 4 de la CSFE « Pour la conception de l’isolation
thermique des toitures-terrasses et toitures inclinées avec étanchéité » ainsi que les Recommandations
Professionnelles RAGE « Isolation thermique et étanchéité des points singuliers de toitures avec éléments porteurs
en maçonnerie ».

6.6 Menuiseries et fermetures


Prendre en considération les recommandations professionnelles de RAGE 2012, sur la mise en œuvre des
fenêtres et des coffres de volets roulants avec ITE. Pour les fermetures à panneaux se référer au cahier 3709 en
cours de révision à la date de parution du présent document.
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FD DTU 45.3 — 18 —

6.7 Electricité
Dès la conception du gros œuvre il convient de prévoir le passage des canalisations électriques, emplacements
des coffrets, boites de raccordement, passage des câbles, gaines dès la conception du gros œuvre, fournir les plans
des réservations.
Concevoir les fixations des luminaires en façades revêtues thermiquement, en fonction de leur forme, poids, (le détail
des fixations et de leur étanchéité est à concevoir).

6.8 Chauffage et plomberie


Dès la conception du gros œuvre il convient de prévoir les emplacements des réseaux (plancher, plafond, gaines
techniques), notamment pour déterminer les réservations dans le lot gros œuvre.
Les traversées de façade par des canalisations, bouches de ventilation, prises d’air doivent être prévues en fonction
du type et de l’épaisseur de l’ITE avec leurs gaines.

6.9 Isolation enterrée


Prendre en considération les recommandations professionnelles – dossier 02 (octobre 2010) – de la Chambre
Syndicale Française de l’Étanchéité (CFSE).

7 Conception des points singuliers et des détails constructifs


Ce chapitre regroupe les ouvrages illustrant les solutions de principe pour la conception et la réalisation des
principaux points singuliers rencontrés dans les bâtiments en travaux neufs.
Ces mêmes points singuliers se classent en six familles :
— départs ;
— arrêts ;
— angles ;
— joints ;
— raccordement avec d’autres procédés d’isolation ;
— raccordement avec les équipements.
Il convient, lors de la conception et de la mise en œuvre des procédés d’isolation thermique par l’extérieur :
— de consulter au plus tôt et en partenariat les entreprises et industriels afin d’échanger sur les solutions
existantes et réalisables. Le cas échéant une ATEX (Appréciation Technique d’Expérimentation) pourrait être
réalisée avant le démarrage du chantier pour des systèmes particuliers ;
— pour ce faire, il est important de tenir compte des documents écrits dans le cadre de RAGE 2012 et reprenant
l’ensemble des détails constructifs sur les deux techniques :
- recommandations professionnelles pour l’emploi et la mise en œuvre des procédés d’isolation thermique
par l’extérieur par enduit ;
- recommandations professionnelles pour l’emploi et la mise en œuvre des procédés d’isolation thermique
par l’extérieur par bardage à lame d’air ventilée ;
- guide de mise en œuvre des procédés d’isolation thermique par l’extérieur « coffres de volets roulants » ;
- guide de mise en œuvre des procédés d’isolation thermique par l’extérieur « menuiseries extérieures ».
Il faudra prendre en compte et laisser un délai suffisant à l’entreprise pour la réalisation des points singuliers afin
qu’elle puisse apporter aux détails constructifs le soin adéquat et contrôler la qualité de leur exécution.
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— 19 — FD DTU 45.3

8 Réalisation du chantier et ses interfaces


Le concepteur doit tenir compte des délais nécessaires à la coordination des différents corps d’état.
On rappelle qu’un test intermédiaire d’étanchéité à l’air peut être fait avant la pose de l’ITE.

Tableau 6 — Intervention des différents corps d'état

1. Monter et démonter les moyens d’accès en hauteur


2. Prévoir le passage des réservations
3. Réaliser les travaux de maçonnerie
Travaux du lot gros œuvre
- Reprendre si besoin les désaffleurs des parements des murs (respect
des tolérances)
- Reprendre, si besoin est, les trous de banches
1. Positionner les regards en tenant compte de l’épaisseur finale de l’ITE
Travaux lot VRD 2. Définir les arrivées de réseaux (gaz, eau et électricité…..)
3. Définir les altimétries des sols finis
1. Réaliser l’isolation thermique par l’extérieur des parois enterrées
Travaux du lot étanchéité étanchées contre locaux habitables en sous-sol
parois enterrées
2. Protéger la partie haute et la face avant de l’isolant
1. Monter l’échafaudage après la réalisation de l’isolation des parois de
soubassement (hors-sol ou enterrées) et remblayer
2. Monter l’échafaudage en tenant compte :
Travaux du lot échafaudages - De l’épaisseur du complexe d’isolation à venir
- Du calepinage pour les parements de finitions, pour les fixations
d’ancrages et/ou d’arrimages (positionnement et longueur)
- Des surfaces de stockage (au sol et sur échafaudage)
1. Réceptionner avec le lot gros œuvre les travaux permettant la pose des
charpentes et couvertures du bâtiment
2. Réaliser les charpentes et les couvertures
3. Prendre en compte le recouvrement nécessaire de l’épaisseur de l’ITE
(façades et pignons)
Travaux du lot charpente
4. Assurer le renvoi provisoire des eaux pluviales à l’extérieur
et couverture
5. Assurer toutes les sujétions de fixations de ses ouvrages sur le support ITE

6. Assurer toutes les sujétions d’étanchéité de ses ouvrages sur le support


ITE
7. Après dépose des échafaudages assurer la pose des éléments rapportés
1. Réceptionner avec le lot gros œuvre les travaux permettant les travaux
d’étanchéité de toitures
2. Réaliser les travaux d’étanchéité
Travaux du lot étanchéité 3. Prendre en compte le recouvrement nécessaire de l’épaisseur de l’ITE
de toitures (acrotère, relevés d’étanchéité en pied de façades….)
4. Protéger la tranche supérieure de l’acrotère (définitive)
5. Assurer toutes les sujétions de fixations et de calfeutrements de ses
ouvrages avec l’ITE
1. Réaliser les étanchéités à l’air et à l’eau sur le gros œuvre
2. Réaliser les fixations traversantes si besoin
Travaux du lot menuiseries
extérieures 3. Assurer toutes les sujétions de fixations et de calfeutrements de ses
ouvrages avec l’ITE
4. Après dépose des échafaudages assurer la pose des éléments rapportés
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FD DTU 45.3 — 20 —

Tableau 6 — Intervention des différents corps d'état (suite)

1. Réceptionner avec le lot gros œuvre les travaux permettant la réalisation


des passages de câbles dans le support
2. Réaliser au travers du support les alimentations électriques des différents
éléments rapportés (luminaires, parabole, interrupteurs, paratonnerre ….)
Travaux du lot électricité 3. Assurer la mise en place des fourreaux et leurs étanchéités à l’air et à l’eau
avec le support
4. Assurer toutes les sujétions de fixations et de calfeutrements de ses
ouvrages avec l’ITE
5. Après dépose des échafaudages assurer la pose des éléments rapportés
1. Réceptionner avec le lot gros œuvre les travaux permettant la réalisation
des passages des évacuations gaz et fluides
2. Réaliser au travers du support les passages des ouvrages (ventilation,
extraction, fluide, climatisation….)
Travaux du lot
3. Assurer la mise en place des fourreaux et leurs étanchéités à l’air et à l’eau
plomberie/chauffage/ventilation
avec le support
4. Assurer toutes les sujétions de fixations et de calfeutrements de ses
ouvrages avec l’ITE
5. Après dépose des échafaudages assurer la pose des éléments rapportés
1. Réceptionner avec le lot gros œuvre les travaux permettant la réalisation
des fixations des éléments métallique ou autres
2. Réaliser les fixations traversantes si besoin
Travaux du lot serrurerie 3. Apres dépose des échafaudages assurer la pose des éléments rapportés
4. Réaliser au travers du support les fixations (balcons rapportés,
garde-corps, petits éléments, escaliers….)
5. Assurer toutes les sujétions d’étanchéité de ses ouvrages (air et eau)
1. Accepter les travaux du gros œuvre et des autres corps d’états en
interfaces avec le lot ITE
2. Tenir compte des conditions climatiques
3. Mettre en œuvre l’ITE après la mise hors d’air et d’eau
4. Mettre en place une protection provisoire de la tranche supérieure de
l’acrotère si nécessaire
Travaux du lot ITE 5. Exécuter les travaux de pose d’isolation conformément aux prescriptions
du fabricant (AT, DTA….) et aux documents de mise en œuvre (CPT 3035,
CPT 3316, CPT 3494…..) ou les recommandations professionnelles
(RAGE 2012)
6. Peut assurer les fixations des éléments rapportés sous la responsabilité
des lots concernés (quantité, nature des matériaux, plan d’exécution,
calepinage)
7. Veiller à l’ordre d’intervention des différents systèmes (Bardages/Enduit)
1. Réceptionner avec le lot gros œuvre les travaux permettant la réalisation
des ouvrages plâtrerie.
Travaux du lot plâtrerie 2. Intervenir après l’exécution de l’isolation thermique par l’extérieur
(intempéries, étanchéité à l’eau)
3. Réaliser les ouvrages
1. Garder un espace suffisant entre la plantation et le bâtiment
Travaux du lot espaces verts (verdissement, …….)
2. Respecter les altimétries des sols finis
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— 21 — FD DTU 45.3

Bibliographie

Le lecteur est invité à vérifier que cette liste est valide. Liste des réglementations et documents du CSTB en vigueur
à la date de publication du présent document.
[1] Décret n° 2010-1254 du 22 octobre 2010 relatif à la prévention du risque sismique
[2] Décret n° 2010-1255 du 22 octobre 2010 portant délimitation des zones de sismicité du territoire français
[3] Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables
aux bâtiments de la classe dite « à risque normal »
[4] Lien vers réglementation parasismique
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Presentation-de-la-reglementation,12989.html
[5] Arrêté du 30 décembre 2011 portant règlement de sécurité pour la construction des immeubles de grande
hauteur et leur protection contre les risques d'incendie et de panique
[6] Arrêté du 25 juin 1980 portant approbation des dispositions générales du règlement de sécurité contre les
risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public (ERP)
[7] Arrêté du 24 mai 2010 portant approbation de diverses dispositions complétant et modifiant le règlement
de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans les établissements recevant du public
[8] Arrêté du 31 janvier 1986 relatif à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation
[9] Instruction technique N°249 relative aux façades du 24 mai 2010
[10] Instruction technique N°249 relative aux façades du 21 juin 1982
[11] Loi n°76-663 du 19 juillet 1976 relative aux installations classées pour la protection de l'environnement
[12] Arrêté du 5 août 1992 pris pour l'application des articles R. 235-4-8 et R. 235-4-15 du code du travail et fixant
des dispositions pour la prévention des incendies et le désenfumage de certains lieux de travail
[13] Circulaire DRT n° 95-07 du 14 avril 1995 relative au lieu de travail
[14] Arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de performance
énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments
[15] Lien vers réglementation thermique http://www.rt-batiment.fr/
[16] Cahier 3725 — Janvier 2013 — Stabilité en zones sismiques — Systèmes de bardages rapportés faisant
l’objet d’un Avis Technique, annule et remplace le Cahier 3533-P1-V3 paru en décembre 2010
[17] Cahier 3699 — Mars 2012 — Règles de transposition pour la mise en œuvre en zones sismiques des
systèmes d’isolation thermique extérieure par enduit sur isolant à la suite de l’entrée en vigueur de l’arrêté
du 22 octobre 2010
[18] Cahier 3699 V2 — Novembre 2012 — Règles pour la mise en œuvre en zones sismiques des systèmes
d’isolation thermique extérieure par enduit sur isolant
[19] Cahier 2929 Livraison 375 — Décembre 1996 — Classement reVETIR des systèmes d’isolation thermique
des façades par l’extérieur
[20] Cahier 3546 V2 — Février 2008 — Note d’information n° 11 Résistance aux chocs des bardages rapportés,
vêtures et vêtages
[21] Cahier 3709 – Mai 2012 — Systèmes d’isolation thermique extérieure par enduit sur polystyrène expansé :
principe de mise en œuvre autour des baies – liaison avec les fenêtres
[22] Cahier 3316 V2 – Décembre 2010 — Ossature bois et isolation thermique des bardages rapportés faisant
l’objet d’un Avis Technique ou d’un constat de traditionalité. Règles générales de conception et de mise en
œuvre.
[23] Cahier 1833 — Livraison 237 de mars 1983 — Conditions Générales d'emploi des systèmes d'isolation
thermique par l'extérieur
[24] Guide de dimensionnement parasismique des éléments non structuraux du cadre bâti (ministère de l’égalité
des territoires et du logement, et ministère de l’écologie du développement durable et de l’énergie)
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FD DTU 45.3 — 22 —

[25] Lien vers réglementation acoustique http://www.developpement-durable.gouv.fr/Acoustique,13397.html


[26] Recommandations Professionnelles de la CSFE Dossier 04 — Mai 2012 — Pour la conception de l’isolation
thermique des toitures-terrasses et toitures inclinées avec étanchéité
[27] Recommandations Professionnelles de la CSFE Dossier 02 — Octobre 2010 — L’isolation thermique
par l’extérieur des parois enterrées avec revêtement d’étanchéité
[28] Recommandations professionnelles RAGE- Mars 2014 — Isolation thermique et étanchéité des points
singuliers de toitures avec éléments porteurs en maçonnerie – Neuf
[29] Recommandations professionnelles RAGE – Juillet 2014 — Procédés d’isolation thermique extérieure
par enduit sur polystyrène expansé
[30] Guide RAGE — Mai 2013 – Balcons et coursives métalliques rapportés — Conception et mise en œuvre —
Neuf
[31] Méthode de calcul Th-BCE 2012 (CSTB)
[32] Arrêté du 30 avril 2013 portant approbation de la méthode de calcul Th-BCE 2012 prévue aux articles
4, 5 et 6 de l'arrêté du 26 octobre 2010 relatif aux caractéristiques thermiques et aux exigences de
performance énergétique des bâtiments nouveaux et des parties nouvelles de bâtiments
[33] Règles Th-U
[34] NF P 08-301, Ouvrages verticaux des constructions — Essais de résistance aux chocs — Corps de chocs —
Principe et modalités générales des essais de choc.
[35] NF P 08-302, Murs extérieurs des bâtiments — Résistance aux chocs — Méthodes d'essais et critères.
[36] NF DTU 26.1, Travaux de bâtiment — Travaux d'enduits de mortiers — Partie 1-1 : Cahier des clauses
techniques (indice de classement : P 15-201-1-1).
[37] NF EN 1991-1-4/A1, Eurocode 1 — Actions sur les structures — Partie 1-4 : Actions générales —
Actions du vent (indice de classement : P 06-114-1/A1).
[38] NF EN 1991-1-4/NA/A1, Eurocode 1 : Actions sur les structures — Parties 1-4 : Actions générales —
Actions du vent — Annexe nationale à la NF EN 1991-1-4:2005 — Actions générales — Actions du vent
(indice de classement : P 06-114-1/NA/A1).
[39] NF EN 1991-1-4/NA/A2, Eurocode 1 : actions sur les structures — Parties 1-4 : actions générales —
Actions du vent — Annexe nationale à la NF EN 1991-1-4:2005 — Actions générales — Actions du vent
(indice de classement : P 06-114-1/NA/A2).
[40] NF EN 1998-1/A1, Eurocode 8 — Calcul des structures pour leur résistance aux séismes — Partie 1 : Règles
générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments (indice de classement : P 06-030-1/A1).
[41] NF EN 1998-1/NA, Eurocode 8 — Calcul des structures pour leur résistance aux séismes — Partie 1 : Règles
générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments — Annexe nationale à la NF EN 1998-1:2005 —
Règles générales, actions sismiques et règles pour les bâtiments (indice de classement : P 06-030-1/NA).
[42] NF EN 1991-1-3/NA/A1, Eurocode 1 : Actions sur les structures — Partie 1-3 : Actions générales — Charges
de neige — Annexe nationale à la NF EN 1991-1-3:2004 — Partie 1-3 : Actions générales — Charges de neige
(indice de classement : P 06-113-1/NA/A1).

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