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ICS : 91.100.15
Granulats
Modalités d'application
des normes NF EN d'essai
sur les granulats
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Fascicule de documentation
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publié par AFNOR en octobre 2005,
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Correspondance À la date de publication du présent document, il existe des projets européens traitant
Z du même sujet.
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Modifications
Corrections
Édité et diffusé par l'Association Française de Normalisation (AFNOR) - 11, avenue Francis de Pressensé - 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 628000 - Fax: + 33 (0)1 4917 90 00 - www.afnor.fr
Granulats BNSRGRA
M AUSSEDAT UNPG
M BALABAUD SNCF
M BARCIET SNCF
M BRESSON CERIB
MME CEAS UNPG
M COQUILLAT CEBTP
MME DECREUSE ATCG
M DELALANDE LRPC
M DELORME LRPC
M DESCANTES LCPC
M DESMOULIN USIRF [SCREG EST]
M DROUADAINE USIRF [EUROVIA)
M DUPONT SETRA
M DUPRAY LRPC
M EXBRAYAT USIRF [APPIA)
M GAND UNPG [LAFARGE-GRANULATS)
MME GIRARDOT AFNOR
M GONNON OMYASAS
M HUVELIN UNPG [RMc]
M JEANPIERRE EDF
M LACASSY LRPC
M LEROY UNPG [GSM)
M LOGEL LABORATOIRE LEM
M MORIN SNCF
M PEREME CTPL
M PIKETTY UNPG [EUROVIA)
M PIMIENTA CSTB
M RELLIER UNPG [EUROVIA)
M ROUDIER LCPC
M ROBINET SNCF
M ROUSSEL LRPC
M VERHEE USIRF
M WAGNER AFNOR
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-3- FD P 18-663
Sommaire
Page
Avant-propos 5
FD P 18-663 -4-
Sommaire (fin)
Page
Annexe A (informative) Mesure de la teneur en eau des granulats par four micro-ondes 30
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-5- FD P 18-663
Avant-propos
La substitution des normes nationales d'essais de granulats par les normes européennes d'essais a entraÎné des
changements dans les pratiques des opérateurs. Dans certains cas, cette substitution a conduit à devoir mettre
en application des méthodes d'essais nouvelles ou présentant des différences avec les anciennes normes
nationales. L'objet de ce document, d'application volontaire, est de guider l'opérateur dans la mise en œuvre des
normes européennes des séries NF EN 932, NF EN 933, NF EN 1097, NF EN 1367 et NF EN 1744.
À cette fin, le présent document, qui est applicable en complément des normes d'essais européennes
concernées, comporte un certain nombre d'adaptations par rapport aux textes de ces normes. Dans certains cas
il propose de remplacer des paragraphes de ces normes par de nouveaux textes, pour des raisons de différent
ordre, allant de la sécurité de l'opérateur à des questions de simplification de méthodes d'essai européennes.
Ces ajouts ou remplacements sont classés selon les 7 rubriques suivantes, numérotées de 0 à 6 :
0) sécurité vis-à-vis de l'opérateur;
1) commentaire/complément de la norme EN respectueux du référentiel EN ;
2) coquilles de la norme EN ;
3) modification palliant une clause impossible de la norme EN;
4) modification palliant une èlause jugée à l'unanimité comme conduisant à un résultat de l'essai non pertinent
(avec preuves indiscutables à l'appui) ;
5) simplification/allègement d'une méthode d'essai sans altération des résultats de mesure par rapport à une
application stricte de l'essai EN (avec preuves indiscutables à l'appui) ;
6) autre.
Il est en outre précisé que les ajouts ou remplacements figurant en italique sont destinés uniquement aux essais
hebdomadaires et mensuels (au sens des tableaux de l'annexe «MaÎtrise de la production de granulats» des
normes NF EN produits), réalisés dans les laboratoires de producteurs ou liés au producteur par un contrat de
sous-traitance. Les autres ajouts et remplacements peuvent être adoptés par l'ensemble des laboratoires.
Dans tous les cas le laboratoire doit faire référence au présent fascicule ou reprendre ces ajouts ou remplace-
ments dans sa documentation qualité, en particulier lorsque plusieurs méthodes sont proposées en option. De
plus, l'utilisation des ajouts et remplacements classés 5 ou 6 doit être référencée avec précision dans le rapport
d'essai.
Règles d'utilisation d'essais nationaux comme essais alternatifs à des essais européens:
- pour la réalisation des essais de type initiaux, l'utilisation d'essais nationaux n'est pas autorisée. La méthode
qui doit être utilisée est celle donnée dans la norme harmonisée en rapport avec l'emploi prévu;
- pour la réalisation des essais dans le cadre du contrôle de production en usine, l'utilisation d'essais nationaux
comme essais alternatifs aux essais européens est possible sous réserve que cela ne soit pas interdit par la
norme harmonisée en rapport avec l'emploi prévu et qu'il existe une corrélation démontrée avec la méthode
européenne de référence.
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L'échantillon global est constitué par prélèvement mécanique ou manuel d'échantillons élémentaires. La masse
minimale de l'échantillon global est donnée dans le tableau ci-dessous.
2 15
6,3 25
10 30
20 45
63 80
Cette méthode est applicable au prélèvement d'échantillons pour laboratoire dans l'échantillon global.
Pour les essais de granulométrie, teneur en fines, SE, MB, aplatissement, d'écoulement des sables et de
pourcentage des surfaces cassées des gravillons, des valeurs pour la masse de l'échantillon pour laboratoire sont
proposées ci-après:
Masse de l'échantillon
Granulat d/O ou 0/0
pour laboratoire (kg)
Pour les autres essais, la masse de l'échantillon pour laboratoire extraite de l'échantillon global est à adapter aux
masses nécessaires au programme d'essais.
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Nomenclature
Les granulats ont l'une des 3 origines définies dans les normes NF EN Granulats :
• les granulats naturels, d'origine minérale n'ayant subi aucune transformation autre que mécanique;
• les granulats artificiels, d'origine minérale, résultant d'un procédé industriel comprenant des transformations
thermiques ou autres;
• les granulats recyclés, obtenus par traitement d'une matière inorganique précédemment utilisée dans la
construction.
Ils peuvent être également de 3 natures:
• les granulats légers lorsque leur masse volumique réelle ne dépasse pas 2000 kg/m3 ou que leur masse
volumique en vrac ne dépasse pas 1200 kg/m3 ;
• les roches meubles qui peuvent être :
• siliceuses;
• silico-calcaires ;
• calcaires;
• les roches massives décrites dans la suite de cette Annexe A.
3 Définitions (ajout 1)
Pour clarifier les notions d'étalonnage et de vérification non distinguées en anglais, les définitions correspondan-
tes sont les suivantes:
Étalonnage: Opération qui permet de déterminer les valeurs des écarts d'indication d'un instrument de mesure
ou d'un système de mesure par rapport aux valeurs étalons. Il permet également, par l'application de corrections
systématiques, de réduire l'incertitude associée aux mesures.
(Incertitude: paramètre associé aux résultats d'une opération de mesure qui caractérise la dispersion des valeurs
obtenues).
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Vérification : Opération qui permet de s'assurer que les écarts entre les valeurs indiquées par un appareil de
mesure et les valeurs connues correspondantes d'une grandeur mesurée sont tous inférieurs aux erreurs
maximales tolérées (EMT).
Erreur maximale tolérée (EMT) : Valeur extrême d'une erreur tolérée par les spécifications ou règlements pour
un instrument de mesure donné.
4 Équipements communs
4.1 Tolérances
4.1.1 Tolérances de fabrication
(Ajout 1) Par convention, les tolérances indiquées dans les normes européennes sont les tolérances de
fabrication.
Après lecture des normes de modes opératoires, 5 catégories de résolutions sont principalement utilisées (voir
en 5.5.1, les catégories à utiliser en fonction des types d'essais).
1 1 1
2 0,1 0,1
3 0,01 0,01
4 0,001 0,001
5 0,0001 0,0001
La précision effective de la mesure est généralement comprise entre 4 fois et 10 fois la résolution d de la balance.
Voir sur le Tableau 4, les catégories de résolution exigées pour les différents essais européens.
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Masse Catégorie
Norme
Intitulé de la prise de résolution
d'essai
d'essai de la balance
NF EN 1097·5 Détermination de la teneur en eau par séchage en étuve ventilée 2 si m > 0,5
0,2 0
kg
50 g 4
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Les balances sont vérifiées au minimum une fois par an selon le mode opératoire ci-dessous.
La vérification est effectuée par pesées successives de masses étalon.
Trois paramètres sont étudiés:
- l'effet de charges excentrée;
- la linéarité de la balance;
- la stabilité de répétition des résultats.
Au préalable, il convient de vérifier que la balance repose sur un support stable et rigide et de régler, si nécessaire,
le niveau à bulle de la balance.
®
Figure 1 - Positionnement de la masse pour la détermination
de l'effet des charges excentrées
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- Linéarité de la balance
Après avoir remis la balance à zéro, déposer successivement, au centre du plateau, des masses correspondant:
à 100 g ou aux environs du dixième de la pleine charge de la balance si cette valeur est inférieur à 100 g ;
• aux environs du quart, de la moitié, des trois quarts et de la pleine charge de la balance.
Cette série de mesures permet d'évaluer l'erreur de justesse définie comme l'écart entre la valeur théorique et la
valeur lue.
- Stabilité de répétition des résultats
Après retour à zéro, déposer à 10 reprises, au centre du plateau, une masse étalon correspondant à environ la
moitié de la pleine charge de la balance.
Noter les valeurs. L'écart de stabilité de répétition est défini comme la différence entre la valeur maximum lue et
la valeur minimum lue.
Pour les trois paramètres, en fonction des caractéristiques annoncées (précision, exactitude, ...) de la balance, et
en comparaison des écarts constatés, des dispositions peuvent être prises (réparation, ...), tous les écarts relevés
doivent être inférieurs à l'EMT de la balance.
L'Erreur Maximale Tolérée (EMT), est estimée selon la méthode NF EN 45-501.
Néanmoins, en première approche et compte tenu de la précision des essais réalisés, on prendra:
EMT = 10 x d (où d est la résolution selon le 4.2.1 du présent guide d'application de la norme NF EN 932-5).
Cet article s'applique aux «masses de travail» éventuellement utilisées dans certains laboratoires équipés de
balances à fléau et non aux masses étalon traitées dans le 5.2.1 du présent guide d'application de la
norme NF EN 932-5.
Pour les pieds à coulisse, une méthode de vérification alternative est proposée basée sur la comparaison des
mesures d'une ou plusieurs cales de travail avec un pied à coulisse ou un comparateur de référence étalonné.
Quatre mesures, plus le «zéro», balayent l'étendue de mesure du pied à coulisse. Le «zéro» est ainsi vérifié: lors-
que les deux becs sont en contact, l'indication du pied à coulisse est à 0 et un contrôle visuel permet de vérifier
qu'il n'y a pas de jour entre les deux becs.
Le seuil d'acceptation des écarts est lié à la précision requise pour la mesure du matériel vérifié.
La fréquence minimale de vérification est de une fois par an.
Le pied à coulisse est alors dit «vérifié».
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5.5.5 Minuteurs
(Ajout 2) Les minuteurs (en réalité des chronomètres de travail), sont vérifiés à l'aide du chronomètre de référence
(voir en 5.2.4) ou sur l'horloge parlante.
(Remplacement 5) L'EMT doit être inférieure ou égale à 6 s sur 10 min.
La fréquence minimale de vérification est fixée à une fois par an.
Dans le domaine des granulats (hors fillers), compte tenu que les étuves, fours à micro-ondes et plaques
chauffantes sont utilisés exclusivement pour des opérations de séchage et non pour une mesure directe d'une
grandeur avec valeur spécifiée, la notion d'étalonnage et/ou de vérification peut être remplacée par une procédure
de détermination du temps de séchage minimum à réaliser une fois par an minimum selon l'Article 7 et l'Annexe E
de l'article 20 «NF EN 1097-5» du présent document.
5.6.3.2 Tamis de contrôle en tôle perforée (;:C; 4 mm) (remplacement intégral du texte correspondant de la
norme NF EN 932-5)
5.6.3.3 Tamis de contrôle en toile métallique « 4 mm) (remplacement intégral du texte correspondant de la
norme NF EN 932-5)
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5.6.3.4 Mode opératoire alternatif par comparaison avec une colonne de tamis de référence (ajout 3 pour
les tamis de 0,063 mm, 0,125 mm et 0,25 mm, ajout 6 pour les autres tamis)
Réalisation des vérifications
- prélever un lot de sables et de gravillons dlD avec D < 4 d. ;
Il convient que les classes granulaires des granulats choisies permettent la vérification de l'ensemble des
tamis régulièrement utilisés dans le laboratoire;
- quarter le lot de référence selon un mode de quartage approprié et choisi afin d'assurer l'homogénéité du lot;
- confectionner n échantillons, où n représente le nombre de colonnes de tamis à tester, y compris la colonne
de référence étalonnée. Cette dernière colonne est réservée aux vérifications. Par mesure de précaution, un
ou deux échantillons complémentaires peuvent être confectionnés;
- définir les tamis par classe granulaire. Le choix des tamis dépend de la classe granulaire testée et des tamis
de la colonne de référence;
- réaliser l'essai conformément à la norme NF EN 933-1.
Interprétation des résultats
Les pourcentages de passants obtenus avec les colonnes de tamis des laboratoires sont comparés, tamis par
tamis, à ceux obtenus avec la colonne de référence.
Si l'écart est inférieur à l'EMT précisée ci-dessous, le tamis est déclaré conforme. Dans le cas contraire, il est éli-
miné de la série.
2D-1,4Detd/2 1
autres 5
2 D et 1,4 D 1
dont passant,., 5 % 1
dont passant> 66 % 3
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La vérification se fait, à une fréquence minimale d'une fois tous les deux ans. La périodicité de vérification peut
excéder 2 ans à condition de ne pas dépasser 100 utilisations entre deux vérifications. L'un des deux modes
opératoires suivants peut être utilisé:
1) Sur chaque grille, à l'aide de cales ou de piges préalablement étalonnées ou vérifiées (*), contrôler les
écartements de chacune des fentes sur toute leur longueur;
(*) La précision de ces cales ou de ces piges est le quart de la tolérance concernée (voir ci-dessous) et
de 20 mm au minimum.
2) Sur chaque grille, à l'aide d'un pied à coulisse étalonné ou vérifié, contrôler en 4 points que l'écartement de
chacune des fentes est compris dans les tolérances ci-après.
Tous les résultats de mesure doivent être dans les intervalles de tolérances suivants:
À réception (grilles neuves)
31,5 et 40 ± 0,5
12,5 - 16 - 20 et 25 ±0,4
5 à 10 incluses ±0,2
31,5et40 ±0,6
12,5 - 16 - 20 et 25 ± 0,5
5 à 10 incluses ± 0,3
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La vérification est faite selon les modes opératoires et les fréquences suivantes:
Cylindre gradué
La vérification s'effectue à la réception, puis au moins une fois tous les 5 ans.
Pour chaque cylindre gradué, mesurer:
• Le diamètre intérieur (32 ± 0,5) mm ;
• La hauteur (430 ± 1) mm;
• Les hauteurs des traits de repère (100 ± 1) mm et (380 ± 1) mm.
Piston taré
La vérification s'effectue au minimum tous les ans.
Mesurer:
• La hauteur de la tige (440 ± 0,5) mm ;
• Le diamètre de l'embase (25 ± 0,1) mm ;
• L'épaisseur du manchon (10±0,1)mm;
• La masse totale du piston taré hormis le manchon : (1000 ± 10) g.
Vérifier la présence et le bon état des vis de guidage de l'embase du piston.
Nombre de cycles
La vérification s'effectue au minimum tous les ans.
Vérifier le nombre de cycles de la machine d'agitation, soit (90 ± 3) cycles en (30 ± 1) s, à l'aide d'un chronomètre
et d'un dispositif approprié (compteur manuel ou tachymètre).
-17- FD P 18-663
L'agitateur à ailettes doit être vérifié au minimum une fois par an, à l'aide d'un tachymètre étalonné ou vérifié, et
sur les vitesses suivantes:
- 400 tr/min (EMT : ± 40 tr/min) ;
- 600 tr/min (EMT : ± 60 tr/min).
S'il est hors tolérances, un réglage est effectué.
En cas d'utilisation de pipettes ou de doseurs automatiques, ils doivent être vérifiés respectivement selon les
normes NF EN ISO 8655-2 et NF EN ISO 8655-5.
La fréquence minimum de vérification est fixée à une fois par an.
La fréquence minimum de vérification est fixée à une fois par an. Ce délai peut être dépassé à condition de
procéder à une vérification avant nouvelle utilisation.
Les vérifications se font selon l'un des modes opératoires suivants:
2e méthode
Contrôler le diamètre des billes en les testant sur deux barreaux parallèles, d'écartement minimal de 9,5 mm préa-
lablement vérifié à l'aide d'un pied à coulisse étalonné ou vérifié. Toutes les billes passantes sont éliminées.
• vérification de la vitesse de rotation
Mesurer à l'aide d'un tachymètre la vitesse de rotation de la jarre en tours par min.
Si cette vitesse est hors tolérances: faire régler la machine.
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Les dimensions et la masse indiquées en 6.5.2 de la norme NF EN 1097-6 sont vérifiées au minimum tous
les 2 ans, à l'aide d'un pied à coulisse et d'une balance étalonnés ou vérifiés.
Apporter la preuve du respect de la courbe de refroidissement type qui figure dans la norme NF EN 1367-1.
La fréquence minimum de vérification est fixée à une fois par an.
Les opérations sont réalisées à l'aide d'un thermomètre ou d'une sonde étalonnés. Le dispositif de mesure est
placé approximativement au centre du four.
• L'étalonnage consiste à mesurer la température réelle;
• La vérification consiste à déterminer la stabilité de la température du four pendant 1 h (EMT : 10°C).
La fréquence minimum de ces opérations est fixée à une fois par an.
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5.7.11 Matériel spécifique pour l'essai de viscosité apparente (nombre-bitume) (NF EN 13179-2)
6 Réactifs
La poudre de bleu de méthylène préconisée par la norme NF EN 933-9 doit être de qualité médicinale.
4 Principe de l'essai
NOTE (ajout 1)
En particulier la teneur en fines ne pourra être déterminée que par voie humide.
(Ajout 1) Au-delà de 1 mm l'essai de granulométrie par ombroscopie (XP P 18-566) peut se substituer à l'analyse
granulométrique par tamisage (NF EN 933-1).
Dans ce cas, il est nécessaire de déterminer par ombroscopie, pour chaque produit, un fuseau de régularité et
des limites absolues qui correspondent au fuseau, conforme à la norme, établi par tamisage.
Ce fuseau vidéogranulométrique et ces limites absolues peuvent alors être utilisés en contrôle. Il est nécessaire
de vérifier périodiquement le calage des résultats obtenus par ombroscopie sur ceux obtenus par analyse granu-
lométrique par tamisage.
Référence bibliographique:
[1] Descantes, Y. et Régnier, J.M. (2002) - Mise en œuvre d'un suivi de production de carrière au vidéogranu-
lomètre - Mines et Carrières, vol. 84, mars 2002, pp 33-39.
FD P 18-663 -20-
Dans le cas d'une coupure d/D, l'essai est réalisé sur la fraction d/2 (limité à 4 mm au minimum) et 1.4 D (limité à
80 mm au maximum).
La phrase «Ce tamisage doit être effectué manuellement et doit être considéré comme terminé lorsque le refus
ne varie pas de plus de 1 % pendant 1 min de tamisage» est à considérer comme NOTE (par souci d'homogénéi-
sation avec la norme NF EN 933.1).
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15 NORME NF EN 933-10 : Granularité des fillers (tamisage dans un jet d'air) (ajout 5)
L'essai par granulométrie laser peut être utilisé comme essai alternatif en suivi de production sous réserve d'éta-
blir, conformément à la norme NF X 06-066 «Comparaison d'observations appariées», une corrélation avec l'essai
normalisé.
Une corrélation doit être établie avec la méthode de référence pour chaque produit testé.
Une vérification de l'appareil avec des poudres de référence doit être réalisée au moins une fois par an.
L'expérience française montre que le tamisage par voie humide tel que défini dans les Articles 5 à 9 de la norme
NF EN 933-1 conduit à des résultats non significativement différents de ceux de la norme NF EN 933-10.
(remplacement 3) avec une pression différentielle d'au moins 2,5 kPa de part et d'autre du tamis.
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7 Mode opératoire
(remplacement 3, deuxième paragraphe) pendant le tamisage, la pression différentielle doit être d'au moins
2,5 kPa de part et d'autre du tamis.
5.1.2 Jeu de tamis de 1,6 - 5- 5,6 - 6,3 - 8 -10 -11,2 (ou 12,5) et 14 mm (remplacement 1).
Étuve ventilée ou tout autre appareillage adéquat pour sécher les granulats, sous réserve que le fournisseur
apporte la preuve qu'il n'influe pas sur la granularité ni sur les résultats (ajout 5).
Annexe B (ajout 1 pour améliorer la répétabilité de l'essai). L'essai peut se faire sur les fractions:
• 11,2/16 mm, avec un passant à 14 mm compris entre 60 % et 70 %, en utilisant une masse de (5400 ± 5) g en
charge abrasive ;
• 8/11,2 mm, avec un passant à 10 mm compris entre 60 % et 70 %, en utilisant une masse de (4400 ± 5) g en
charge abrasive;
• 6,3/10 mm, avec un passant à 8 mm compris entre 30 % et 40 %, en utilisant une masse de (4000 ± 5) g en
charge abrasive ;
• 4/6,3 mm, avec un passant à 5 mm compris entre 30 % et 40 % ou 5,6 mm compris entre 60 % et 70 %, en
utilisant une masse de (2000 ± 5) g en charge abrasive.
4.1.1 Jeu de tamis de 1,6 - 5- 5,6 - 6,3 - 8 -10 -11,2 (ou 12,5) et 14 mm (remplacement 1).
Étuve ventilée ou tout autre appareillage adéquat pour sécher les granulats, sous réserve que le fournisseur
apporte la preuve qu'il n'influe pas sur la granularité, ni sur les résultats (ajout 5).
Annexe A (ajout 1 pour améliorer la répétabilité de "essai, ajout 6 pour le point 5) :
• dans la prise d'essai 11,2/16 mm, le passant à 14 mm sera compris entre 60 % et 70 % ;
• dans la prise d'essai 8/11,2 mm, le passant à 10 mm sera compris entre 60 % et 70 % ;
• dans la prise d'essai 6,3/10 mm, le passant à 8 mm sera compris entre 30 % et 40 % ;
• dans la prise d'essai 4/8 mm, le passant à 6,3 mm sera compris entre 60 % et 70 % ;
• dans la prise d'essai 4/6,3 mm, le passant à 5 mm sera compris entre 30 % et 40 %, ou le passant à 5,6 mm
sera compris entre 60 % et 70 % (ajout 6).
L'essai de fragmentation par impact n'est pas recommandé en France.
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FD P 18-663 -24-
ANNEXEE
Méthodes alternatives de détermination du temps minimum de séchage
- ajout 1dans le cas où la méthode d'essai prévoit explicitement un appareillage alternatif (par exemple les nor-
mes NF EN 933-1,933-3, 933-5, 933-6, 933-7);
- ajout 5 lorsque cette possibilité n'est pas mentionnée (par exemple la norme NF EN 1097-6). Dans ce cas, le
moyen et la méthode de séchage utilisés seront mentionnés dans la feuille d'essai;
- non utilisées sur les matériaux devant subir une mesure de SE, MB ou MBF.
La masse constante sera considérée comme atteinte après un temps de séchage supérieur au temps de séchage
minimum dont la détermination est à réaliser comme suit, sur au moins un sable et un gravillon, au moins une fois
par an.
-25- FD P 18-663
v_(M3p-:vM2)
FD P 18-663 -26-
où:
ma est la masse du pycnomètre vide avec son bouchon, en grammes,
m1 est la masse de la prise d'essai de filler, en grammes,
m2 est la masse du pycnomètre avec la prise d'essai de filler, rempli jusqu'en haut de liquide (voir en 5.1), en
grammes,
V est le volume du pycnomètre, en millilitres,
PI est la masse volumique du liquide à 25 QC,en mégagrammes par mètre cube (voir Annexe B),
Pf est la masse volumique réelle du filler à 25 QC,en mégagrammes par mètre cube.
Calculer la masse volumique réelle du filler en faisant la moyenne des trois déterminations, arrondie
au 0,01 Mg/m3 le plus proche.
NOTE Une note concernant la précision de cet essai est donnée dans l'Annexe C.
Annexes A et B (remplacement 3)
Remplacer les alinéas A.2.4 et B.2.4 par le texte suivant:
«Plonger le pycnomètre sans son bouchon dans le bain-marie à (25 ± 1) QC,de manière à ce que le sommet
émerge de 2 mm à 3 mm de la surface de l'eau.»
10.1 (ajout 5) Procédure d'essai pour 5 échantillons (autre possibilité réduisant les délais de réponse des
laboratoires en leur évitant d'attendre d'avoir 6 échantillons à qualifier pour émettre un résultat d'essai, tout en
respectant la fidélité de l'essai).
Roue 1 :
4 éprouvettes de référence;
4 éprouvettes échantillon 1 ;
4 éprouvettes échantillon 2 ;
2 éprouvettes échantillon 3.
Roue 2:
4 éprouvettes de référence;
4 éprouvettes échantillon 4 ;
4 éprouvettes échantillon 5 ;
2 éprouvettes échantillon 3.
(Ajout 2) Le résultat d'essai est noté PSV. L'appellation PSV est choisie à la place de CPA pour éviter les
confusions.
(Ajout 6) La mesure de la résistance au polissage accéléré des granulats (XP P 18-580) peut se substituer à la
mesure du coefficient de polissage accéléré PSV (NF EN 1097-8).
Afnor, Saga Web pour: SOGEA SA TOM le 07/03/20/3 à 17:44 FD P18-663:2005-/O
-27- FD P 18-663
Dans ce cas, compte tenu de la relation générale reconnue existant entre les essais RPA et PSV, la conformité
aux exigences PSV sera admise si les résultats RPA respectent les seuils suivants:
psv RPA
44 52
50 58
56 64
62 70
68 76
Cette équivalence implique que la valeur attribuée au matériau de référence de l'essai RPA soit de 59,5.
La température de pilotage peut également être celle prise par la régulation de l'armoire de congélation sous
réserve d'apporter la preuve que les cycles définis dans la norme sont respectés.
a) (Ajout 1) : NOTE: La température de 0 °C est indicative et peut varier de quelques degrés en fonction de la
température de changement d'état du mélange «eau + granula!».
FD P 18-663 -28-
Renvoi 1 : ajout 1) Les disques de couleur normalisés sont disponibles en France chez certains fabricants de
matériels de laboratoire.
11.4 Mode opératoire (remplacement 0 conseillé, compte tenu des conditions de sécurité édictées par la méde-
cine du travail, des 5 premiers alinéas décrivant l'attaque chimique).
Placer la prise d'essai dans une capsule de porcelaine de 300 ml couverte d'un verre de montre. Préparer dans
un bécher de 200 ml, un mélange composé de 30 ml d'acide chlorhydrique et de 20 ml d'acide nitrique. Chauffer
le mélange jusqu'à obtention de fumées nitreuses.
Verser le contenu du bécher lentement sur la prise d'essai en prenant soin d'éviter les projections. Après quelques
minutes, rincer le verre de montre de la capsule avec quelques millilitres d'eau distillée afin de récupérer les
projections éventuelles.
Laisser l'attaque se poursuivre pendant 16 h (capsule couverte). Porter une heure au bain-marie, puis rincer à
nouveau le verre de montre sur la capsule.
Évaporer à sec au bain de sable.
Reprendre par 10 ml d'acide chlorhydrique, amener à nouveau à sec au bain de sable afin d'insolubiliser la silice
soluble éventuelle. Reprendre par 10 ml d'acide chlorhydrique et après avoir chauffé cinq min au bain-marie,
ajouter 100 ml d'eau chaude et maintenir sur le bain-marie vingt minutes. Laisser refroidir pour permettre les
opérations suivantes.
Sans séparer l'insoluble, faire passer le contenu de la capsule dans un bécher de 400 ml en ayant soin de bien
rincer la capsule à l'eau chaude.
Ajouter de l'eau de façon à porter le volume à environ 250 ml.
Ajouter lentement, en agitant, 20 ml d'ammoniaque et laisser en contact trente minutes à la température ambiante
en agitant de temps à autre.
Filtrer sur filtre à bande noire.
Recevoir le filtrat dans un bécher de 600 ml. Rincer très soigneusement le contenu du filtre à l'eau distillée
bouillante.
Ajouter au filtrat deux à trois gouttes de méthylorange et de l'acide chlorhydrique goutte à goutte jusqu'à
neutralisation puis trois gouttes en excès.
Chauffer au voisinage de l'ébullition, retirer du feu et agiter. Ajouter d'un seul coup, 10 ml de la solution de chlorure
de baryum.
Maintenir deux minutes à une température voisine de l'ébullition. Agiter pour faciliter le grossissement des grains.
Laisser au repos, douze heures au minimum.
Afnor, Saga Web pour: SOGEA SATOM le 07/03/2013 à 17:44 FD P18-663:2005-10
-29- FD P 18-663
Le rapport d'essai signalera l'absence de matière humique, si la couleur de la solution est plus claire que celle de
l'étalon, ou la présence de matière humique, si la couleur de la solution est plus foncée que celle de l'étalon.
FD P 18-663 -30-
Annexe A
(informative)
Mesure de la teneur en eau des granulats par four micro-ondes
Norme NF P 94-049-1modifiée
1 Domaine d'application
Étendre la norme à l'ensemble des granulats.
La procédure d'étalonnage (plutôt de calage) doit s'appliquer pour l'ensemble des granulats.
4 Appareillage
Ajouter:
Petit récipient en verre rempli d'eau intégré dans le four à micro-ondes au moment de la mesure,
Balance dont la résolution est de 0,1 g.
5 Mode opératoire
5.1 Préparation de l'échantillon
Masse minimale pour les granulats :
- 010 avec 0 :<:; 6,3 mm => environ 400 g,
- dlO avec d = 1 mm et 0 :<:; 22,4 mm => environ 700 g.
Annexe A
Règles d'acceptation de la mesure de la teneur en eau au four à micro-ondes:
Lorsque l'écart wM.O - W ~ 0,3 %, une correction doit être appliquée. La correction est donnée pour une origine
géologique et une coupure granulaire (sable, gravillon, ... ) et établie à partir de 4 points minimum.