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NF EN 15193
Novembre 2007
X 90-012
Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le
24 octobre 2007 pour prendre effet le 24 novembre 2007.
Correspondance
La Norme européenne EN 15193 :2007, avec son corrigendum AC:2010 a le
statut d'une norme française.
Analyse
Le présent document spécifie la méthodologie de calcul permettant d'évaluer
la quantité d'énergie utilisée pour l'éclairage d'un bâtiment et fournit l'indicateur
numérique pour les exigences énergétiques en matière d'éclairage appliquées
en vue de la certification. Il peut être utilisé pour les bâtiments existants et
pour la conception de bâtiments neufs ou rénovés. Il présente également des
projets de référence pour fixer les bases des cibles énergétiques affectées à
l'éclairage. Il fournit également une méthodologie pour le calcul de l'énergie
dynamique d'éclairage permettant d'estimer la performance énergétique totale
du bâtiment.
Descripteurs
Thésaurus International Technique : éclairage, bâtiment, luminaire,
définition, consommation d'énergie, calcul, mesurage, estimation, compteur
d'énergie électrique, puissance électrique.
Corrections
2ème tirage avril 2011: par rapport au 1er tirage, incorporation du corrigendum
AC, de septembre 2010, pour modification du Tableau F.1 en Annexe F.
Avant-propos national
Références aux normes françaises
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article « Références normatives » et les normes françaises
identiques est la suivante :
EN 1838
: NF EN 1838 (indice de classement : X 90-004)
EN 12193
: NF EN 12193 (indice de classement : T 60-252)
EN 12464-1
: NF EN 12464-1 (indice de classement : X 90-003-1)
EN 60570
: NF EN 60570 (indice de classement : C 71-112)
EN 60598 1
: NF EN 60598 (indice de classement : C 71-000 à C 71-024)
EN 61347 1
: NF EN 61347 (indice de classement : C 71-247)
1)
Toutes les parties.
Avant-propos
Le présent document (EN 15193 :2007) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 169 « Lumière et
éclairage », dont le secrétariat est tenu par DIN.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique,
soit par entérinement, au plus tard en mars 2008, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en mars 2008.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre,
Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni,
Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.
Introduction
La présente Norme européenne a été conçue pour établir des conventions et des modes opératoires permettant
d'estimer les exigences énergétiques en matière d'éclairage des bâtiments et pour présenter une méthodologie
destinée à déterminer un indicateur numérique de la performance énergétique des bâtiments. Elle fournit
également un guide pour établir les limites conceptuelles de l'énergie d'éclairage à partir des projets de
référence.
Il est primordial d'avoir un standard correct en matière de qualité d'éclairage dans les bâtiments et les
conventions ainsi que les modes opératoires supposent que le projet d'éclairage conçu et réalisé est conforme
aux bonnes pratiques en matière d'éclairage. Pour les nouvelles installations, il convient que le projet soit
conforme à l'EN 12464-1 .
La présente Norme européenne donne également des conseils sur les techniques de mesure séparée de
l'énergie utilisée pour l'éclairage, ce qui assurera un retour régulier sur l'efficacité des régulations de l'éclairage.
La méthodologie de l'estimation de la consommation énergétique fournit non seulement des valeurs pour
l'indicateur numérique mais également des données d'entrée relatives aux influences sur les charges de
chauffage et de refroidissement et, en conséquence, sur la performance énergétique globale du bâtiment.
La Figure 1 présente une vue d'ensemble de la méthodologie et du déroulement des processus impliqués.
La méthodologie et le format de présentation des résultats satisferont aux exigences de la Directive CE
2002/91/CE sur la Performance énergétique des bâtiments.
1 Domaine d'application
La présente Norme européenne spécifie la méthodologie de calcul permettant d'évaluer la quantité d'énergie
utilisée pour l'éclairage intérieur d'un bâtiment et fournit un indicateur numérique pour les exigences énergétiques
en matière d'éclairage appliquées en vue de la certification. La présente Norme européenne peut être utilisée
pour les bâtiments existants et pour la conception de bâtiments neufs ou rénovés. Elle présente également des
projets de référence pour fixer les bases des objectifs énergétiques affectées à l'éclairage. La présente Norme
européenne fournit également une méthodologie pour le calcul de la consommation instantanée d'énergie
d'éclairage permettant d'estimer la performance énergétique globale du bâtiment. Les puissances auxiliaires non
incluses dans le luminaire sont exclues.
Dans la présente Norme européenne, les bâtiments sont classés dans les catégories suivantes : bureaux,
établissements d'enseignement, établissements sanitaires, hôtellerie, restauration, établissements sportifs,
commerces (services de vente en gros et au détail) et usines de fabrication.
À certains emplacements, la puissance provenant du bâtiment peut alimenter l'éclairage extérieur. Cet éclairage
peut être utilisé pour éclairer la façade, un parc de stationnement en plein air, assurer un éclairage de sécurité,
de jardin, etc. Ces systèmes d'éclairage peuvent consommer une quantité importante d'énergie et, lorsqu'ils sont
alimentés par le bâtiment, cette charge ne sera pas intégrée à l'indicateur numérique de l'énergie d'éclairage ou
aux valeurs utilisées pour l'estimation de la charge de chauffage et de refroidissement. En cas de mesurage de la
charge d'éclairage, ces charges peuvent être incluses dans l'énergie d'éclairage mesurée.
2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
EN 1838 ,
Eclairagisme — Eclairage de secours.
EN 12193 ,
Lumière et éclairage — Eclairage des installations sportives.
EN 12464-1 :2002 ,
Lumière et éclairage — Eclairage des lieux de travail — Partie 1 : Lieux de travail intérieur.
EN 60570 ,
Systèmes d'alimentation électrique par rail pour luminaires (CEI 60570 :2003, modifiée).
EN 60598 (toute les parties),
Luminaires.
EN 61347 (toute les parties),
Appareillages de lampes.
3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1 luminaires intégrés
luminaires fixes installés dans le bâtiment pour en assurer l'éclairage
3.2 appareillage
composants nécessaires pour réguler le fonctionnement de la lampe ou des lampes
3.3 puissance
3.3.1 puissance du luminaire (Pi )
puissance électrique fournie par le secteur et consommée par la lampe ou les lampes, l'appareillage et le circuit
de régulation dans le luminaire ou associé à ce dernier, mesurée en watts. Elle inclut toute puissance auxiliaire
lorsque le luminaire est allumé
NOTE
Pour un luminaire déterminé, le fabricant du luminaire peut indiquer la puissance nominale du luminaire (P
i ).
3.3.3.2 puissance auxiliaire des systèmes de régulation uniquement pendant la période d'extinction des lampes
(Pci )
puissance de réserve pour tous les systèmes de régulation et/ou puissance de charge des batteries consommée
par un système d'éclairage de secours lorsque le luminaire est éteint, mesurée en watts
3.3.3.3 puissance de charge de l'éclairage de secours (Pei )
puissance absorbée par le circuit de charge des luminaires de secours lorsque les lampes ne fonctionnent pas,
mesurée en watts
3.3.4 puissance auxiliaire totale installée des systèmes de régulation dans la pièce ou la zone (Ppc )
puissance absorbée par tous les systèmes de régulation dans les luminaires d'une pièce ou d'une zone lorsque
les lampes ne fonctionnent pas, mesurée en watts
3.3.5 puissance de charge totale installée des luminaires d'éclairage de secours dans la pièce ou la zone (Pem )
puissance de charge absorbée par tous les luminaires d'éclairage de secours dans une pièce ou une zone,
mesurée en watts
3.4 énergie
3.4.1 énergie totale utilisée pour l'éclairage (Wt )
énergie consommée, au cours d'une période t , par l'ensemble des luminaires lorsque les lampes fonctionnent,
plus les charges auxiliaires lorsque les lampes ne fonctionnent pas, dans une pièce ou une zone, mesurée en
kWh
3.4.2 consommation d'énergie utilisée pour l'éclairage (WL,t )
énergie consommée, au cours d'une période t , par le luminaire lorsque les lampes fonctionnent pour répondre
aux besoins d'éclairage d'un bâtiment, mesurée en kWh
3.4.3 consommation d'énergie auxiliaire du luminaire (WP,t )
énergie auxiliaire consommée, au cours d'une période t , par le circuit de charge d'un luminaire d'éclairage de
secours et par le système de régulation de réserve contrôlant les luminaires lorsque les lampes ne fonctionnent
pas, mesurée en kWh
3.5 temps
3.5.1 temps de fonctionnement (t)
période de consommation d'énergie, mesurée en heures [h]
3.5.2 temps de fonctionnement annuel (to )
nombre d'heures de fonctionnement par an de la (des) lampe(s) et des luminaires dont les lampes fonctionnent
NOTE
Ce nombre est déterminé en fonction de l'usage du bâtiment.
où :
Une estimation de l'énergie requise pour les besoins de l'éclairage d'un bâtiment (W L,t ) doit être déterminée à
l'aide de l'équation suivante :
Une estimation de l'énergie auxiliaire (W P,t ) requise pour fournir l'énergie de charge à l'éclairage de secours et
l'énergie de réserve aux systèmes de régulation de l'éclairage du bâtiment doit être déterminée à l'aide de
l'équation suivante :
NOTE 1
L'énergie totale d'éclairage peut être estimée pour toute période t requise (horaire, journalière,
hebdomadaire, mensuelle ou annuelle) selon l'intervalle de temps des facteurs de dépendance utilisés.
NOTE 2
Pour les bâtiments existants, W P,t et W L,t peuvent être déterminés avec plus d'exactitude en procédant à
un mesurage direct et séparé de l'énergie alimentant l'éclairage (voir Article 5 ).
NOTE 3
Cette estimation n'englobe pas la puissance consommée par les systèmes de régulation situés à distance
du luminaire et qui ne sont pas alimentés par le luminaire. Lorsqu'elle est connue, il convient de l'ajouter.
NOTE 4
L'équation (8) n'englobe pas la puissance consommée par un système d'éclairage de secours à batterie
centrale.
où :
Une estimation de l'énergie annuelle requise pour les besoins de l'éclairage d'un bâtiment (W L ) et de l'énergie
auxiliaire annuelle (W P ) requise pour fournir l'énergie de charge à l'éclairage de secours et l'énergie de réserve
aux systèmes de régulation de l'éclairage d'un bâtiment doit être déterminée respectivement à l'aide des
équations (7) et (8) .
où :
• W est l'énergie totale annuelle utilisée pour l'éclairage [kWh/an] ;
• A est la surface totale utile au sol du bâtiment [m²].
5 Mesures
5.1 Généralités
La consommation d'éclairage doit être mesurée séparément en appliquant l'une des méthodes suivantes :
a. compteurs de kWh sur des circuits d'éclairage spécifiques de la distribution d'électricité ;
b. wattmètres locaux reliés aux contrôleurs d'éclairage ou intégrés dans ces contrôleurs du système de gestion
de l'éclairage ;
c. système de gestion de l'éclairage qui peut calculer l'énergie consommée localement et transmettre ces
informations à la Gestion Technique du Bâtiment (GTB) ;
d. système de gestion de l'éclairage qui peut calculer l'énergie consommée par section de bâtiment et
transmettre ces informations sous un format exportable, par exemple sous forme d'une feuille de calcul ;
e. système de gestion de l'éclairage qui établit le journal du défilement des heures, la proportionnalité (niveau
de gradation) et relie ces éléments à sa base de données interne sur la puissance installée.
NOTE
La valeur mesurée peut être comparée à la consommation réelle en kilowatts heures mesurée pendant la
mise en service du bâtiment.
5.3 Télémesures
a. les télémesures sont recommandées pour les bâtiments ayant des systèmes de distribution électrique
totalement séparés ;
b. les télémesures dans les bâtiments peuvent également être utilisées pour des systèmes plus intelligents
(gestion de l'éclairage) afin de fournir des données.
NOTE
L'Annexe A donne des exemples de méthodes de mesure.
6.1.2 Luminaire
Les luminaires et les composants électriques des luminaires doivent être conçus et réalisés conformément aux
parties applicables de l'EN 60598, de l'EN 60570 et/ou de l'EN 61347.
NOTE 2
En l'absence de valeurs nationales, utiliser les valeurs par défaut indiquées dans les Annexes E, F et G
pour t D , t N , F c , F D , F O et W p .
NOTE 2
Le facteur de dépendance de l'occupation (F O ) pour une pièce ou une zone peut être déterminé comme
décrit à l'Annexe D .
NOTE 3
Cette méthode peut être appliquée à toutes les périodes et à tous les emplacements à condition de prévoir
une estimation complète de l'occupation et de la disponibilité de la lumière du jour.
Il convient de déterminer le facteur de dépendance de la lumière du jour F D,n pour la nième pièce ou zone en
appliquant les méthodes décrites à l'Annexe C pour une période annuelle et mensuelle et le processus illustré
dans l'organigramme (Figure 2 ).
Le facteur de dépendance de la lumière du jour F D,n pour une pièce ou une zone d'un bâtiment est déterminé en
fonction du facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n et du facteur de régulation de l'éclairage électrique en
fonction de la lumière du jour F D,C,n , et donné par l'équation suivante :
où :
• F D,S,n est le facteur d'accès à la lumière du jour, qui tient compte de l'accès général à la lumière du jour dans
la zone n . Pour le laps de temps considéré, il représente la contribution de la lumière du jour à l'éclairement
total requis dans la zone n considérée. Voir C.3.1.3 et C.3.2.2 ;
• F D,C,n est le facteur de régulation en fonction de la lumière du jour, qui tient compte de la capacité du
système de régulation de l'éclairage électrique en fonction de la lumière du jour à exploiter l'accès à la
lumière du jour dans la zone n considérée. Voir C.4 .
NOTE 1
F D,n peut être déterminé pour toute base de temps (annuelle, mensuelle ou horaire). Le facteur doit être
ajusté selon la période du temps de fonctionnement au moment de la journée t D .
NOTE 2
Il existe d'autres systèmes favorisant l'accès à la lumière du jour qui augmentent ou permettent la
pénétration de la lumière du jour au-delà des zones périphériques. Ils ne sont pas explicitement traités
dans la présente Norme européenne mais peuvent être calculés en utilisant les facteurs de la lumière du
jour ou en appliquant d'autres méthodes pour le calcul de F D .
NOTE 3
Dans les zones ne recevant pas la lumière du jour, F D = 1.
NOTE 4
La méthode indiquée à l'Annexe C peut être utilisée pour tenir compte de l'accès à la lumière du jour lié à
l'emplacement et au climat.
Dans l'exemple de la Figure A.2 , les compteurs de kWh pour l'éclairage réparti aux différents étages sont
installés en série avec le compteur de kWh central du bâtiment. Dans ce cas, le compteur de kWh central
enregistre la consommation d'énergie totale, y compris l'éclairage.
Equation de surveillance :
Les valeurs fournies par le compteur de kWh local (Figure A.2 ) pourraient être lues et totalisées par une Gestion
Technique du Bâtiment. Cela ne nécessite aucune correction pour tenir compte de l'occupation ou des types de
régulation.
NOTE 1
Certains systèmes intègrent un appareil de mesure du facteur de puissance.
Compteurs de puissance locaux couplés aux contrôleurs de commande d'un système de gestion de l'éclairage ou
intégrés dans ces contrôleurs. Les informations relatives à la consommation locale d'énergie sont transmises à la
gestion technique du bâtiment.
Dans la Figure A.3 , les voltmètres et ampèremètres ou les wattmètres sont installés sur l'entrée de puissance de
chaque régulateur d'éclairage. Les contrôleurs d'éclairage individuels calculent l'énergie locale consommée en
intégrant ces valeurs dans le temps.
Ces valeurs sont transmises par le bus de communication soit à l'ordinateur central du système d'éclairage soit à
l'ordinateur central de gestion technique du bâtiment. L'ordinateur central peut traiter ces informations et
présenter les chiffres de l'énergie consommée, par exemple par surface par mois et/ou pour l'ensemble de
l'éclairage du bâtiment sur une période de 12 mois, sous un format exportable, par exemple une feuille de calcul.
Equation de surveillance :
Il convient qu'un système de gestion de l'éclairage établisse un journal du défilement des heures, de la
proportionnalité (niveau de gradation) et le mette en relation avec sa base de données interne sur la puissance
installée. Le système de gestion de l'éclairage transmet ces informations à la GTB en vue de l'établissement d'un
rapport ou peut les fournir en format exportable.
Le contrôleur d'éclairage totalise le temps par charge d'éclairage proportionnellement pour chaque point lumineux
et transmet ces valeurs via le bus de communication.
NOTE 2
La consommation d'énergie des luminaires non soumis au système de régulation de l'éclairage n'est pas
mesurée.
NOTE 3
La consommation d'énergie des luminaires régulés indirectement via les contacteurs externes est
mesurée.
B.8 Puissance auxiliaire d'un luminaire dont les lampes sont éteintes (P pi )
Il convient que la puissance auxiliaire du luminaire P pi soit la puissance nominale déclarée du luminaire lorsque
le luminaire ne fonctionne qu'en mode réserve. Pour les luminaires régulés, il s'agit de la puissance au niveau
des détecteurs et pour les luminaires de secours, de la puissance en régime permanent pour le chargement des
batteries.
B.11 Puissance par défaut du luminaire pour des installations d'éclairage existantes
Dans les bâtiments existants où la puissance du luminaire (P i ) n'est pas connue, celle-ci peut être estimée de la
manière suivante :
a. (puissance nominale de la lampe) × (nombre de lampes dans le luminaire) pour les lampes alimentées
directement par le secteur, par exemple lampes à incandescence alimentées par le secteur, lampes
fluorescentes à ballast intégré, etc. ;
b. 1,2 × (puissance nominale de la lampe) × (nombre de lampes dans le luminaire) pour les lampes
connectées au secteur via un ballast ou un transformateur dans le luminaire.
B.12 Energie auxiliaire par défaut pour des installations d'éclairage existantes
Dans les bâtiments existants où l'énergie auxiliaire consommée n'est pas connue, cette énergie annuelle peut
être estimée comme étant égale à 1 kWh/(m² × an) pour l'éclairage de secours et à 5 kWh/(m² × an) pour les
systèmes de régulation automatiques de l'éclairage lorsqu'ils sont utilisés (l'énergie totale est W P = 6 kWh/(m² ×
an)).
Il est également admis de superposer le facteur de lumière du jour qui est utilisé pour classer l'accès à la lumière
du jour exclusivement pour le type correspondant d'ouverture (façade ou lanterneau) selon C.3.1 et C.3.2 .
Zone recevant la lumière du jour — façades verticales
La profondeur maximale possible a D,max d'une zone qui reçoit la lumière du jour par les façades est calculée de la
manière suivante :
où :
• a D,max est la profondeur maximale de la zone recevant la lumière du jour [m] ;
• h Li est la hauteur du linteau par rapport au sol [m] ;
• h Ta est la hauteur de la zone de travail (plan de référence) par rapport au sol [m].
Dans ce cas, la profondeur maximale a D,max de la zone recevant la lumière du jour est calculée à partir de la
surface intérieure du mur extérieur, perpendiculairement à la façade considérée. Si la profondeur réelle de la
zone de calcul est inférieure à la profondeur maximale calculée de la zone recevant la lumière du jour, la
profondeur de l'espace peut être prise comme la profondeur de la zone recevant la lumière du jour a D . Si la
profondeur réelle de l'espace est inférieure à 1,25 fois la profondeur maximale calculée, la profondeur réelle de
l'espace de calcul peut être utilisée pour a D .
La sous-zone A D,j de l'espace recevant la lumière du jour j peut donc être calculée de la manière suivante :
où :
• a D est la profondeur de la zone recevant la lumière du jour [m] ;
• b D est la largeur de la zone recevant la lumière du jour [m].
En général, la largeur de la zone recevant la lumière du jour b D correspond à la largeur intérieure de la façade de
la zone du bâtiment ou du secteur de calcul. Les cloisons intérieures peuvent être négligées. Lorsque les
fenêtres ne sont situées que dans certaines parties de la façade, la largeur de la zone recevant la lumière du jour
allouée à cette façade correspond à la largeur de la section de la façade contenant des fenêtres, plus la moitié de
la profondeur de la zone recevant la lumière du jour. Les relations géométriques sont illustrées aux Figures C.2 et
C.3 .
où :
• h R est la hauteur libre de la pièce dans l'espace de calcul associé à un lanterneau [m].
Pour les surfaces de l'espace de calcul ne recevant pas la lumière du jour :
où :
• A C est la surface de l'ouverture en façade (ouverture de l'ossature) de l'espace considéré [m²] ;
• A D est la surface totale des plans de travail horizontaux bénéficiant de l'éclairage naturel [m²].
b. Indice de profondeur I De
Façades verticales
L'indice de profondeur I De de l'espace qui peut bénéficier de l'éclairage naturel est défini par :
NOTE
Lorsqu'une zone reçoit la lumière du jour depuis plusieurs façades, des recommandations
supplémentaires sont données en C.2 .
c. Indice d'obstruction I O
L'indice d'obstruction I O tient compte des effets réduisant la lumière incidente sur la façade. Exemples
d'obstruction :
• autres bâtiments et obstacles naturels tels que des arbres et des montagnes ;
• le bâtiment lui-même lorsque sa conception comporte une cour ou un patio ;
• surplombs horizontaux et verticaux fixés sur la façade ;
• doubles façades vitrées.
Il convient de calculer l'indice d'obstruction I O à l'aide de l'équation suivante :
NOTE 1
Si le facteur de correction pour les cours et patios est inférieur à 1, le facteur de correction pour les
obstructions linéaires est alors I O,OB = 1.
où :
• I O est le facteur de correction obstruction ;
• I O,OB est le facteur de correction pour les obstructions linéaires ;
• I O,OV est le facteur de correction surplomb ;
où :
• γ O,OB est l'angle d'obstruction (°) par rapport à l'horizontale conformément à la Figure C.4 .
NOTE 2
Bien que la lumière du jour entre au-dessus de 60°, elle n'a aucune incidence sur l'économie
d'énergie.
Surplombs, I O,OV
Conformément à la Figure C.5 , l'angle de surplomb horizontal est déterminé par rapport au centre de
l'ouverture considérée de l'ossature, mesuré au niveau du plan extérieur de l'enveloppe du bâtiment. Le
facteur de correction pour les surplombs peut être obtenu par :
où :
• γ O,Ov est l'angle de surplomb horizontal (°).
où
• γ O,VF est l'angle d'obstruction de l'arête verticale (°).
Cours et patios, I O,CA
Les cours et les patios sont conçus avec de nombreuses variations. Ce modèle simplifié suppose des cours
et patios à 4 côtés. Les patios linéaires et les patios à 3 côtés peuvent fournir un meilleur accès à la lumière
du jour aux espaces intérieurs adjacents. Cette situation potentiellement plus favorable en termes de
lumière du jour peut toujours être déterminée avec des méthodes plus détaillées.
La géométrie des cours et patios est décrite, conformément à la Figure C.7 , par l'indice de profondeur du
puits :
où :
• w i d est l'indice de profondeur du puits ;
• h At est la hauteur entre le niveau du sol de l'espace adjacent considéré et le haut du patio ou de la
cour, en m ;
• l At est la longueur du patio ou de la cour [m] ;
• w At est la largeur du patio ou de la cour [m].
NOTE 3
Bien qu'il y ait pénétration de la lumière du jour, elle n'a aucune incidence sur l'économie d'énergie.
où :
• τ At est le facteur de transmission du vitrage du patio pour une incidence normale ;
• k AT,1 est le facteur tenant compte de la charpente du toit du patio ;
• k AT,2 est le facteur tenant compte de la poussière sur le toit du patio ;
• k AT,3 est le facteur tenant compte de l'incidence non perpendiculaire de la lumière sur le toit du patio
(0,85, suffisant en général).
Doubles façades vitrées
Le facteur de correction pour les doubles façades vitrées situées en face de l'espace considéré peut être
obtenu par :
où :
• τ GDF est le facteur de transmission de la double façade vitrée ;
• k GDF,1 est le facteur tenant compte de l'ossature de la double façade vitrée ;
• k GDF,2 est le facteur tenant compte de la poussière sur la double façade vitrée ;
• k GDF,3 est le facteur tenant compte de l'incidence non perpendiculaire de la lumière sur la double
façade vitrée (0,85, suffisant en général).
Les obstacles verticaux et horizontaux dans l'espace vide entre les façades peuvent être déterminés de
manière approximative par les paramètres de I O,Ov et I O,VF . En général, la poussière sur le vitrage dans
l'espace vide des doubles façades vitrées est négligeable, de sorte que pour le plan de la façade principale,
il est suffisant d'utiliser le facteur k 1 (voir équation (C.19) ) pour tenir compte de la poussière sur le vitrage.
Par conséquent, k GDF,2 = 1. Le facteur tenant compte de l'ossature de la double façade vitrée est :
Seule la partie de la double façade vitrée projetée sur le plan de la façade principale (intérieure)
transparente est prise en compte dans la détermination de k GDF,1 .
d. Facteur de lumière du jour
À partir des indices géométriques I T , I De et I O , l'entrée de la lumière du jour dans la zone peut être estimée
pour l'ouverture en façade de l'ossature :
où :
• D C est le facteur de lumière du jour pour l'ouverture en façade de l'ossature (c'est-à-dire sans baie
vitrée ni système pare-soleil).
La combinaison d'indices de profondeur I De élevés et d'indices de transparence I T faibles peut conduire —
dans cette approximation — à des valeurs de D C inférieures à zéro. Il convient alors d'affecter à D C la
valeur zéro ou de calculer D C par des méthodes plus détaillées.
NOTE
Cela ne se produira que pour de faibles facteurs de lumière du jour pour lesquels l'économie
d'énergie sera difficile à déterminer.
de calculer une estimation simplifiée, établissant une corrélation entre les propriétés de la baie vitrée sans
système d'occultation et la consommation d'énergie prévue, de la manière suivante :
où :
• D est le facteur de lumière du jour pour la zone [ %] ;
• τ D65 est le facteur de transmission hémisphérique directe de la baie vitrée ;
• k 1 est le facteur tenant compte du châssis de la baie vitrée (généralement 0,7) ;
• k 2 est le facteur tenant compte de la poussière sur le vitrage (généralement 0,8, mais peut atteindre
1,0 pour un vitrage autonettoyant) ;
• k 3 est le facteur tenant compte de l'incidence non perpendiculaire de la lumière sur la façade (la valeur
0,85 est, en général, suffisante pour un vitrage normal).
Le Tableau C.1a contient les valeurs de facteur de transmission de la lumière pour certains matériaux de
vitrage utilisés pour le vitrage vertical.
Selon la façon d'apprécier l'influence de la baie vitrée et du système pare-soleil, la valeur nominale de la
pénétration de la lumière du jour peut être estimée selon le Tableau C.1b en prenant soit D c soit D .
NOTE
Les données du Tableau C.1a ne sont fournies qu'à titre d'indication. Pour obtenir des données
précises, contacter le fabricant ou le fournisseur.
L'influence de la baie vitrée et du système pare-soleil peut être évaluée en utilisant soit D c soit D pour la
pénétration de la lumière du jour, comme indiqué dans le Tableau C.1b .
où :
• a et b sont des coefficients permettant de déterminer le facteur d'accès à la lumière du jour F D,S ;
• γ Site est l'angle de la latitude de l'emplacement du bâtiment [°].
Les coefficients a et b sont indiqués dans le Tableau C.2a pour différentes classifications de l'éclairement à
maintenir et de la pénétration de la lumière du jour. La Figure C.8 illustre la relation de dépendance entre γ Site et
F D,S pour un éclairement à maintenir de 500 lx. Le Tableau C.2b indique le facteur d'accès à la lumière du jour F
D,S pour des sites choisis en Europe. Le facteur d'accès à la lumière du jour F D,S est valable pour une plage de
fonctionnement quotidienne de 8 h à 17 h. Pour des durées de fonctionnement quotidiennes de jour plus longues,
il convient de multiplier les valeurs par un facteur de correction de 0,7. Pour des durées de fonctionnement plus
longues, sans lumière du jour pendant le temps de fonctionnement, ce qui suit s'applique : F D,S,n = 0, c'est-à-dire
F D,n = 1. À partir des facteurs annuels d'accès à la lumière du jour, il est possible d'établir des valeurs mensuelles
en appliquant le mode opératoire décrit en C.5 .
Tableau C.2a
Coefficients permettant de déterminer le facteur d'accès à la lumière du jour F DS pour les
façades verticales en fonction de la pénétration de la lumière du jour dans la zone n et de
l'éclairement à maintenir
Figure C.8
Facteur d'accès à la lumière du jour F DS pour les façades verticales en fonction de la latitude
du site γ et de la pénétration de la lumière du jour γ pour un éclairement à maintenir
de 500 lux
Tableau C.2b
Facteur d'accès à la lumière du jour F DS pour les façades verticales en fonction de la pénétration de la lumière du
jour et de l'éclairement à maintenir pour différents sites
C.3.2 Lanterneaux
C.3.2.1 Classification du facteur de lumière du jour
Comme dans le mode opératoire relatif à l'accès à la lumière du jour des façades verticales, elle est initialement
déterminée par le facteur de lumière du jour. Le facteur d'accès à la lumière du jour est ensuite déterminé en
fonction du facteur de lumière du jour, de l'éclairement à maintenir, de l'orientation et de l'inclinaison des
ouvertures vitrées dans la toiture.
Dans les pièces équipées de lanterneaux, le facteur moyen de lumière du jour
où :
• A Rb est la surface des ouvertures des lanterneaux (surface d'ouverture de l'ossature) [m²] ;
• A RG est la surface au sol de l'espace considéré [m²] ;
• D ext est le facteur de lumière du jour extérieure [ %] ;
• τ D65 est le facteur de transmission de la lumière du vitrage diffusant de la toiture ;
• k Obl,1 est le facteur tenant compte du châssis (en général, 0,8) ;
• k Obl,2 est le facteur tenant compte de la poussière (en général, 0,8) ;
• k Obl,3 est le facteur tenant compte de l'incidence non perpendiculaire de la lumière (généralement, 0,85) ;
où :
• E F est l'éclairement sur la surface extérieure du lanterneau dans le plan du vitrage dans des conditions de
ciel nuageux (lux) ;
• E ext est l'éclairement horizontal extérieur sans obstruction dans des conditions de ciel nuageux (lux).
Le facteur tenant compte du châssis k Obl,1 peut être obtenu de la même manière que pour les façades verticales.
Pour des lanterneaux individuels, l'ensemble des éléments de construction comprend également des bâtis. k Obl,1
est le rapport entre la surface d'entrée de la lumière A Fs = a s × b s , c'est-à-dire l'ouverture supérieure du bâti
moins les éléments de construction plus opaques des lanterneaux individuels ou des lanterneaux continus, et la
surface de l'ouverture de l'ossature A Rb = a Rb × b Rb conformément à la Figure C.2 .
Pour les sections d'éclairage à redans (appentis) où l'ouverture de l'ossature ne correspond pas à la surface
d'intersection du bâti de l'appentis et de la surface du toit (voir Figure C.10 ), la surface de l'ouverture de
l'ossature est déterminée par A Rb = h G × b Rb , où h G est la hauteur de la zone d'entrée de la lumière et b Rb est la
largeur de la zone d'entrée de la lumière. Le facteur tenant compte du châssis k Obl,1 prend en compte les
éléments de construction plus opaques dans l'ouverture de l'ossature, tels que définis ci-dessus. Le Tableau C.4
contient les facteurs de lumière du jour extérieure. D ext correspondant à un pouvoir réflecteur du sol ρB de 0,2
pour des angles d'inclinaison choisis du vitrage de l'appentis.
où :
• a Ri est la profondeur de la pièce [m] ;
• b R,j est la largeur de la pièce [m] ;
• h R est la différence entre la hauteur de la pièce et la hauteur du plan de travail.
En général, une distinction est faite entre les lanterneaux tels que représentés dans les Figures C.9a, b et c , et
les appentis tels que représentés dans la Figure C.10 . Les lanterneaux continus sont traités comme un cas
particulier de lanterneaux individuels. Lorsque des lanterneaux continus présentent un rapport a s /b s > 5, il
convient d'employer le facteur d'utilisation pour a s /b s = 5. Les facteurs d'utilisation correspondant à différentes
configurations de lanterneaux et d'appentis sont indiqués dans le Tableau C.5 et le Tableau C.6 .
Tableau C.7
Classification de l'accès à la lumière du jour en fonction du facteur de lumière du jour
Lorsque le facteur de lumière du jour a été obtenu par d'autres méthodes validées, il peut être utilisé à la place de
l'équation (C.1) pour identifier la classification de l'accès à la lumière du jour (conformément au Tableau C.6 ).
Dans ce cas, le facteur de lumière du jour est la valeur moyenne sur le plan de travail.
C.3.2.2 Facteur d'accès à la lumière du jour
Le facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n peut être déterminé en utilisant des tableaux similaires au Tableau
C.8 . Les systèmes pare-soleil variables ne sont pas pris en compte. Les données ont été calculées à partir
d'ensembles de données météorologiques à base horaire pour les emplacements des villes spécifiées. Une
simple interpolation, comme pour les façades verticales, est impossible. Pour des valeurs d'éclairement à
maintenir inférieures à 300 lux, il convient d'utiliser les valeurs de F D,S,n correspondant à 300 lux, et pour un
éclairement à maintenir supérieur à 750 lux, il convient d'utiliser les valeurs correspondant à 750 lux.
Les données dépendent de la classification de l'accès à la lumière du jour, de l'éclairement à maintenir, des
différentes orientations et des différentes pentes.
Les facteurs de lumière du jour suivants ont été utilisés dans les calculs : faible = 3 %, moyen = 5,5 %, fort = 8,5
%.
NOTE
Il convient de monter le capteur de lumière du jour dans une position adéquate pour détecter les variations
pertinentes de la lumière du jour.
où :
• c D,S,n est le facteur de distribution mensuel indiqué dans le Tableau C.10.
où :
• F A est la fraction de temps pendant laquelle l'espace n'est pas occupé. La Figure D.1 illustre l'influence de
ces équations.
Dans ces expressions :
La valeur par défaut de F OC est fixée en fonction du système de régulation de l'éclairage, conformément au
Tableau D.1 .
La valeur par défaut de F A est déterminée soit au niveau du bâtiment soit au niveau de la pièce, conformément
au Tableau D.2 .
NOTE 1
Cela englobe, par exemple, les salles de réunion classiques dans les immeubles de bureaux et les hôtels,
les salles de classe, les cinémas, les pubs.
NOTE 2
En vue d'une programmation par exemple, cela peut devenir une formule unique :
NOTE 3
La valeur de F o peut aller de 0 à 1. Le facteur d'absence correspond à la fraction du temps de
fonctionnement de référence (t D + t N ) pendant laquelle un bâtiment ou une pièce n'est pas utilisé. (Les
heures de sommeil peuvent généralement être considérées comme équivalant à une absence). Si le
bâtiment ou la pièce est occupé en permanence pendant le temps de référence, F A sera égal à 0,0. En
valeur limite, si personne ne pénètre quasiment jamais dans le bâtiment ou la pièce, F A tendra vers 1,0.
NOTE 4
Ce tableau donne certaines valeur de F OC en fonction du système de régulation de l'éclairage. D'autres
valeurs peuvent être déterminées pour d'autres types de systèmes de régulation ; ce tableau est
extensible. Le « temps d'arrêt » des luminaires par rapport au temps de fonctionnement de référence (t D +
t N ) ne peut jamais être supérieur à F A (ne pas oublier que « l'état d'arrêt » dû à la lumière du jour n'est
pas pris en compte ici, mais intégré dans F D ). F o ne peut donc jamais être supérieur à 1 - F A , ce qui
implique qu'il convient que F OC soit au moins égal à 0,80.
Pour des valeurs de F A comprises entre 0,2 et 0,9, la pente des courbes est identique, c'est-à-dire que toutes les
courbes sont parallèles. Dans cette plage, la différence de F O entre les systèmes de régulation est donc
indépendante du niveau d'absence.
Pour des valeurs de F A supérieures à 0,2, la pente des courbes est différente pour les faire toutes converger en
F O = 0,0, lorsque F A = 1,0.
Les valeurs de F OC sont également purement empiriques.
Les considérations qualitatives suivantes ont été intégrées (basées sur la surveillance réelle du système) :
a. la présence d'un « signal d'extinction automatique à balayage » en plus des interrupteurs manuels
marche/arrêt évite aux luminaires de rester allumés une fois que tous les usagers ont quitté le bâtiment
(généralement le soir). Ces systèmes ont ainsi une meilleure appréciation que des systèmes de
marche/arrêt purement manuels ;
b. les systèmes automatiques qui restent allumés en état de gradation lorsqu'il n'y a plus de présence dans la
zone éclairée consomment plus que ceux qui s'éteignent complètement, ce qui donne donc des facteurs F
OC et F O plus élevés. Dans les grandes pièces (par exemple, bureaux paysagés), les usagers du bâtiment
sont souvent opposés au fait que la lumière s'éteigne complètement dans d'autres parties inoccupées de la
pièce. Il y a donc une demande réelle et une application pour ces types de systèmes ;
c. les systèmes qui s'allument automatiquement le font souvent lorsque cela n'est pas nécessaire. Par
exemple, lorsqu'une personne entre brièvement dans une pièce pour prendre un objet oublié, distribuer du
courrier, etc., un éclairage artificiel est généralement inutile, mais le système s'allumera cependant. De
nombreux capteurs de présence détectent également par les portes ouvertes les mouvements des passants
dans les couloirs, allumant à chaque fois inutilement les systèmes d'éclairage dans la pièce, même à l'issue
des heures d'occupation normales (par exemple, passage régulier d'une équipe de nettoyage dans le hall,
quelques ouvriers en retard qui s'en vont et se rencontrent, vont à la photocopie, au tirage, à la machine à
café ou aux toilettes, etc.). F OC est donc plus intéressant (plus petit) pour des systèmes qui ne s'allument
que lorsque l'utilisateur le commande en manoeuvrant un interrupteur manuel. Un autre avantage des
systèmes allumés manuellement réside dans le fait qu'ils ne nécessitent pas de détection d'entrée dans la
pièce, mais seulement de sortie. Le système de détection peut donc être arrêté avec les luminaires. Dans
de nombreux cas, les « heures d'arrêt » représentent une fraction importante de l'année. Cette configuration
constitue donc un moyen essentiel de réduire la consommation de puissance auxiliaire, en plus de réduire la
puissance auxiliaire installée elle-même.
NOTE
Le facteur F D tient compte de l'influence de la lumière du jour sur le comportement de commutation,
pendant le temps d'occupation de la pièce.
où :
• MF est le facteur de maintenance pour le projet d'éclairage.
Les valeurs par défaut relatives à l'occupation pour les bâtiments équipés de systèmes de régulation sont
indiquées dans le Tableau G.3 .
où :
• t s est le temps de fonctionnement total du réglage scénique [h] ;
• t réglage est le réglage prévu utilisé ;
• W réglage est la puissance totale de tous les luminaires faisant partie du réglage prévu [W].
H.5.2 Lanterneaux
Dans le cas des lanterneaux, le guidage de la lumière du jour s'avère être de moindre importance car ces
systèmes éclairent généralement les espaces de manière plus uniforme. Des micro-panneaux spéciaux peuvent
néanmoins offrir une fonction efficace d'occultation du soleil tout en laissant de grandes portions de lumière du
jour diffuse pénétrer dans l'espace.
Des exemples de configurations de lanterneaux sont illustrés dans la Figure H.1 .
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