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Reef4 version 4.4.3.1 - Edition 166 - Décembre 2011


Document : NF EN 15193 (novembre 2007) : Performance énergétique des bâtiments - Exigences énergétiques pour l'éclairage (Indice de
classement : X90-012)

NF EN 15193
Novembre 2007
X 90-012

Performance énergétique des bâtiments


Exigences énergétiques pour l'éclairage

Energy performance of buildings — Energy requirements for lighting


Energetische Bewertung von Gebäuden — Energetische
Anforderungen an die Beleuchtung

Statut
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d'AFNOR le
24 octobre 2007 pour prendre effet le 24 novembre 2007.

Correspondance
La Norme européenne EN 15193 :2007, avec son corrigendum AC:2010 a le
statut d'une norme française.

Analyse
Le présent document spécifie la méthodologie de calcul permettant d'évaluer
la quantité d'énergie utilisée pour l'éclairage d'un bâtiment et fournit l'indicateur
numérique pour les exigences énergétiques en matière d'éclairage appliquées
en vue de la certification. Il peut être utilisé pour les bâtiments existants et
pour la conception de bâtiments neufs ou rénovés. Il présente également des
projets de référence pour fixer les bases des cibles énergétiques affectées à
l'éclairage. Il fournit également une méthodologie pour le calcul de l'énergie
dynamique d'éclairage permettant d'estimer la performance énergétique totale
du bâtiment.

Descripteurs
Thésaurus International Technique : éclairage, bâtiment, luminaire,
définition, consommation d'énergie, calcul, mesurage, estimation, compteur
d'énergie électrique, puissance électrique.

Corrections
2ème tirage avril 2011: par rapport au 1er tirage, incorporation du corrigendum
AC, de septembre 2010, pour modification du Tableau F.1 en Annexe F.

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Membres de la commission de normalisation


Président : M DUVAL
Secrétariat : M DIAKONOFF — AFNOR
M APVRILLE CETU — CENTRE D ETUDE DES TUNNELS
MME BELLUT VILLE DE PARIS
• M BERGER DGE / DARQSI / SQUALPI
• M BIGAND SAMMODE
• M BOST PHILIPS FRANCE
• M BOUDOU GISEL
• M BRIONNAUD LEGRAND FRANCE
• DR CESARINI FONDATION OPHTALMO A ROTHSCHILD
• M CHAZAL SNCF / DIS DAE NORHA
• M COMMO AFNOR
• MME DEFFAYET CERTU
• M DEVARS SNCF
• M DUVAL CNFE
• M FILLOUX SYND ENTREPRISES DE GENIE ELECTRIQUE
• M FLORIS CITELUM
• M FRUGIER UNION DE NORMALISATION DE LA MECANIQUE
• M GANDON-LEGER COMATELEC
• M GERAULT DSCR
• MME GINESTY DIRECTION GENERALE DU TRAVAIL
• MLLE GIRARDOT AFNOR
• M GOLDBERG EDF R&D
• M HUSAUNNDEE CREED — CRPE
• M ISNARD FIEEC
• M KABLITZ AITF
• M KOUTMATZOFF FFIE
• M LACHIVER EDF — DM (DION MARKETING)
• M LECOCQ THORN EUROPHANE
• M LEFORT DGUHC
• M LOUIT DIRECTION GENERALE DU TRAVAIL
• MME MAITRE BUREAU DE NORMALISATION DE L'AUTOMOBILE
• M MARTIN CETU — CENTRE D ETUDE DES TUNNELS
• M PAGE PHILIPS FRANCE
• M PICCOLI DIRECTION GENERALE DU TRAVAIL
• M PIERRON UNION TECHNIQUE DE L'ELECTRICITE
• M SALSI INRS
• M SANSELME CRAM AUVERGNE
• M TEXIER LCPC — LABO CENTRAL PONTS CHAUSSEES
• M TRAN THORN EUROPHANE
• MME VENIN PHILIPS FRANCE
• M VERNEAU DION DES SPORTS
• M WIELEZYNSKI BUREAU DE NORMALISATION DU BOIS ET DE L'AMEUBLEMENT
• M XAMBEU AMF — ASSO DES MAIRES DE FRANCE
• MME ZEME RAMIREZ EDF GDF — SCAST

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Avant-propos national
Références aux normes françaises
La correspondance entre les normes mentionnées à l'article « Références normatives » et les normes françaises
identiques est la suivante :
EN 1838
: NF EN 1838 (indice de classement : X 90-004)
EN 12193
: NF EN 12193 (indice de classement : T 60-252)
EN 12464-1
: NF EN 12464-1 (indice de classement : X 90-003-1)
EN 60570
: NF EN 60570 (indice de classement : C 71-112)
EN 60598 1
: NF EN 60598 (indice de classement : C 71-000 à C 71-024)
EN 61347 1
: NF EN 61347 (indice de classement : C 71-247)
1)
Toutes les parties.

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Avant-propos
Le présent document (EN 15193 :2007) a été élaboré par le Comité Technique CEN/TC 169 « Lumière et
éclairage », dont le secrétariat est tenu par DIN.
Cette Norme européenne devra recevoir le statut de norme nationale, soit par publication d'un texte identique,
soit par entérinement, au plus tard en mars 2008, et toutes les normes nationales en contradiction devront être
retirées au plus tard en mars 2008.
Selon le Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, les instituts de normalisation nationaux des pays suivants sont
tenus de mettre cette Norme européenne en application : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre,
Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie,
Luxembourg, Malte, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni,
Slovaquie, Slovénie, Suède et Suisse.

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Introduction
La présente Norme européenne a été conçue pour établir des conventions et des modes opératoires permettant
d'estimer les exigences énergétiques en matière d'éclairage des bâtiments et pour présenter une méthodologie
destinée à déterminer un indicateur numérique de la performance énergétique des bâtiments. Elle fournit
également un guide pour établir les limites conceptuelles de l'énergie d'éclairage à partir des projets de
référence.
Il est primordial d'avoir un standard correct en matière de qualité d'éclairage dans les bâtiments et les
conventions ainsi que les modes opératoires supposent que le projet d'éclairage conçu et réalisé est conforme
aux bonnes pratiques en matière d'éclairage. Pour les nouvelles installations, il convient que le projet soit
conforme à l'EN 12464-1 .
La présente Norme européenne donne également des conseils sur les techniques de mesure séparée de
l'énergie utilisée pour l'éclairage, ce qui assurera un retour régulier sur l'efficacité des régulations de l'éclairage.
La méthodologie de l'estimation de la consommation énergétique fournit non seulement des valeurs pour
l'indicateur numérique mais également des données d'entrée relatives aux influences sur les charges de
chauffage et de refroidissement et, en conséquence, sur la performance énergétique globale du bâtiment.
La Figure 1 présente une vue d'ensemble de la méthodologie et du déroulement des processus impliqués.
La méthodologie et le format de présentation des résultats satisferont aux exigences de la Directive CE
2002/91/CE sur la Performance énergétique des bâtiments.

Figure 1 Organigramme illustrant d'autres voies permettant de


déterminer l'utilisation de l'énergie

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1 Domaine d'application
La présente Norme européenne spécifie la méthodologie de calcul permettant d'évaluer la quantité d'énergie
utilisée pour l'éclairage intérieur d'un bâtiment et fournit un indicateur numérique pour les exigences énergétiques
en matière d'éclairage appliquées en vue de la certification. La présente Norme européenne peut être utilisée
pour les bâtiments existants et pour la conception de bâtiments neufs ou rénovés. Elle présente également des
projets de référence pour fixer les bases des objectifs énergétiques affectées à l'éclairage. La présente Norme
européenne fournit également une méthodologie pour le calcul de la consommation instantanée d'énergie
d'éclairage permettant d'estimer la performance énergétique globale du bâtiment. Les puissances auxiliaires non
incluses dans le luminaire sont exclues.
Dans la présente Norme européenne, les bâtiments sont classés dans les catégories suivantes : bureaux,
établissements d'enseignement, établissements sanitaires, hôtellerie, restauration, établissements sportifs,
commerces (services de vente en gros et au détail) et usines de fabrication.
À certains emplacements, la puissance provenant du bâtiment peut alimenter l'éclairage extérieur. Cet éclairage
peut être utilisé pour éclairer la façade, un parc de stationnement en plein air, assurer un éclairage de sécurité,
de jardin, etc. Ces systèmes d'éclairage peuvent consommer une quantité importante d'énergie et, lorsqu'ils sont
alimentés par le bâtiment, cette charge ne sera pas intégrée à l'indicateur numérique de l'énergie d'éclairage ou
aux valeurs utilisées pour l'estimation de la charge de chauffage et de refroidissement. En cas de mesurage de la
charge d'éclairage, ces charges peuvent être incluses dans l'énergie d'éclairage mesurée.

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2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
EN 1838 ,
Eclairagisme — Eclairage de secours.
EN 12193 ,
Lumière et éclairage — Eclairage des installations sportives.
EN 12464-1 :2002 ,
Lumière et éclairage — Eclairage des lieux de travail — Partie 1 : Lieux de travail intérieur.
EN 60570 ,
Systèmes d'alimentation électrique par rail pour luminaires (CEI 60570 :2003, modifiée).
EN 60598 (toute les parties),
Luminaires.
EN 61347 (toute les parties),
Appareillages de lampes.

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3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1 luminaires intégrés
luminaires fixes installés dans le bâtiment pour en assurer l'éclairage
3.2 appareillage
composants nécessaires pour réguler le fonctionnement de la lampe ou des lampes

3.3 puissance
3.3.1 puissance du luminaire (Pi )
puissance électrique fournie par le secteur et consommée par la lampe ou les lampes, l'appareillage et le circuit
de régulation dans le luminaire ou associé à ce dernier, mesurée en watts. Elle inclut toute puissance auxiliaire
lorsque le luminaire est allumé
NOTE
Pour un luminaire déterminé, le fabricant du luminaire peut indiquer la puissance nominale du luminaire (P
i ).

3.3.2 puissance d'éclairage totale installée dans la pièce ou la zone (Pn )


puissance de tous les luminaires dans une pièce ou une zone, mesurée en watts

3.3.3 puissance auxiliaire


3.3.3.1 puissance auxiliaire du luminaire (Ppi )
puissance électrique fournie par le secteur et consommée par le circuit de charge des luminaires d'éclairage de
secours et la puissance de réserve pour les systèmes de régulation automatiques dans le luminaire lorsque les
lampes ne fonctionnent pas, mesurée en watts

3.3.3.2 puissance auxiliaire des systèmes de régulation uniquement pendant la période d'extinction des lampes
(Pci )
puissance de réserve pour tous les systèmes de régulation et/ou puissance de charge des batteries consommée
par un système d'éclairage de secours lorsque le luminaire est éteint, mesurée en watts
3.3.3.3 puissance de charge de l'éclairage de secours (Pei )
puissance absorbée par le circuit de charge des luminaires de secours lorsque les lampes ne fonctionnent pas,
mesurée en watts
3.3.4 puissance auxiliaire totale installée des systèmes de régulation dans la pièce ou la zone (Ppc )
puissance absorbée par tous les systèmes de régulation dans les luminaires d'une pièce ou d'une zone lorsque
les lampes ne fonctionnent pas, mesurée en watts

3.3.5 puissance de charge totale installée des luminaires d'éclairage de secours dans la pièce ou la zone (Pem )
puissance de charge absorbée par tous les luminaires d'éclairage de secours dans une pièce ou une zone,
mesurée en watts

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3.4 énergie
3.4.1 énergie totale utilisée pour l'éclairage (Wt )
énergie consommée, au cours d'une période t , par l'ensemble des luminaires lorsque les lampes fonctionnent,
plus les charges auxiliaires lorsque les lampes ne fonctionnent pas, dans une pièce ou une zone, mesurée en
kWh
3.4.2 consommation d'énergie utilisée pour l'éclairage (WL,t )
énergie consommée, au cours d'une période t , par le luminaire lorsque les lampes fonctionnent pour répondre
aux besoins d'éclairage d'un bâtiment, mesurée en kWh
3.4.3 consommation d'énergie auxiliaire du luminaire (WP,t )
énergie auxiliaire consommée, au cours d'une période t , par le circuit de charge d'un luminaire d'éclairage de
secours et par le système de régulation de réserve contrôlant les luminaires lorsque les lampes ne fonctionnent
pas, mesurée en kWh

3.5 temps
3.5.1 temps de fonctionnement (t)
période de consommation d'énergie, mesurée en heures [h]
3.5.2 temps de fonctionnement annuel (to )
nombre d'heures de fonctionnement par an de la (des) lampe(s) et des luminaires dont les lampes fonctionnent

NOTE
Ce nombre est déterminé en fonction de l'usage du bâtiment.

3.5.3 durée d'une année standard (ty )


temps écoulé au cours d'une année standard, supposé de 8 760 h
3.5.4 temps d'utilisation à la lumière du jour (tD )
durée de fonctionnement à la lumière du jour, mesurées en heures
3.5.5 temps d'utilisation en l'absence de lumière du jour (tN )
durée de fonctionnement en l'absence de lumière du jour, mesurées en heures
3.5.6 temps de charge de l'éclairage de secours (tem )
durée de fonctionnement pendant laquelle les batteries de l'éclairage de secours sont en charge, mesurée en
heures
3.5.7 temps de fonctionnement pour le réglage scénique (ts )
durée de fonctionnement des commandes de réglage scénique, mesurée en heures
3.6 surface utile (A)
surface au sol entre les murs extérieurs, à l'exclusion des caves inhabitables et des espaces non éclairés,
mesurée en m²

3.7 facteurs de dépendance


3.7.1 facteur de dépendance de la lumière du jour (FD )
facteur reliant l'usage de la puissance totale d'éclairage installée à la lumière du jour disponible dans la pièce ou
la zone
3.7.2 facteur de dépendance de l'occupation (FO )
facteur reliant l'usage de la puissance totale d'éclairage installée à la période d'occupation de la pièce ou de la
zone
3.7.3 facteur d'absence (FA )
facteur se rapportant à la période d'absence des occupants
3.7.4 facteur d'éclairement constant (FC )
facteur se rapportant à l'usage de la puissance totale installée lorsqu'une régulation de l'éclairement constant est
en service dans la pièce ou la zone

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3.8 facteur de maintenance (MF)


rapport entre l'éclairement moyen du plan de travail après une certaine période d'utilisation d'une installation
d'éclairage et l'éclairement moyen initial obtenu dans les mêmes conditions d'installation
NOTE
La publication CIE 97 donne de plus amples informations.

3.9 indicateur numérique de l'énergie d'éclairage (LENI)


indicateur numérique de l'énergie d'éclairage annuelle totale requise pour le bâtiment et donnée en kWh (m² ×
an)
NOTE
Le LENI peut être utilisé pour procéder à des comparaisons directes de l'énergie d'éclairage utilisée dans
des bâtiments ayant des fonctions similaires mais des dimensions et une configuration différentes.

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4 Calcul de l'énergie utilisée pour l'éclairage


4.1 Energie totale utilisée pour l'éclairage
4.1.1 Energie totale estimée
L'énergie totale estimée requise pour une période donnée dans une pièce ou une zone doit être déterminée à
l'aide de l'équation suivante :

où :
Une estimation de l'énergie requise pour les besoins de l'éclairage d'un bâtiment (W L,t ) doit être déterminée à
l'aide de l'équation suivante :

Une estimation de l'énergie auxiliaire (W P,t ) requise pour fournir l'énergie de charge à l'éclairage de secours et
l'énergie de réserve aux systèmes de régulation de l'éclairage du bâtiment doit être déterminée à l'aide de
l'équation suivante :

NOTE 1
L'énergie totale d'éclairage peut être estimée pour toute période t requise (horaire, journalière,
hebdomadaire, mensuelle ou annuelle) selon l'intervalle de temps des facteurs de dépendance utilisés.

NOTE 2
Pour les bâtiments existants, W P,t et W L,t peuvent être déterminés avec plus d'exactitude en procédant à
un mesurage direct et séparé de l'énergie alimentant l'éclairage (voir Article 5 ).

NOTE 3
Cette estimation n'englobe pas la puissance consommée par les systèmes de régulation situés à distance
du luminaire et qui ne sont pas alimentés par le luminaire. Lorsqu'elle est connue, il convient de l'ajouter.

NOTE 4
L'équation (8) n'englobe pas la puissance consommée par un système d'éclairage de secours à batterie
centrale.

4.1.2 Energie totale annuelle utilisée pour l'éclairage

où :
Une estimation de l'énergie annuelle requise pour les besoins de l'éclairage d'un bâtiment (W L ) et de l'énergie
auxiliaire annuelle (W P ) requise pour fournir l'énergie de charge à l'éclairage de secours et l'énergie de réserve
aux systèmes de régulation de l'éclairage d'un bâtiment doit être déterminée respectivement à l'aide des
équations (7) et (8) .

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4.2 Indicateur numérique de l'énergie d'éclairage (LENI )


L'indicateur numérique de l'énergie d'éclairage d'un bâtiment doit être déterminé à l'aide de l'équation suivante :

où :
• W est l'énergie totale annuelle utilisée pour l'éclairage [kWh/an] ;
• A est la surface totale utile au sol du bâtiment [m²].

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5 Mesures
5.1 Généralités
La consommation d'éclairage doit être mesurée séparément en appliquant l'une des méthodes suivantes :
a. compteurs de kWh sur des circuits d'éclairage spécifiques de la distribution d'électricité ;
b. wattmètres locaux reliés aux contrôleurs d'éclairage ou intégrés dans ces contrôleurs du système de gestion
de l'éclairage ;
c. système de gestion de l'éclairage qui peut calculer l'énergie consommée localement et transmettre ces
informations à la Gestion Technique du Bâtiment (GTB) ;
d. système de gestion de l'éclairage qui peut calculer l'énergie consommée par section de bâtiment et
transmettre ces informations sous un format exportable, par exemple sous forme d'une feuille de calcul ;
e. système de gestion de l'éclairage qui établit le journal du défilement des heures, la proportionnalité (niveau
de gradation) et relie ces éléments à sa base de données interne sur la puissance installée.
NOTE
La valeur mesurée peut être comparée à la consommation réelle en kilowatts heures mesurée pendant la
mise en service du bâtiment.

5.2 Répartition de la charge


Le système de GTB/gestion de l'éclairage doit suivre la même répartition que pour la distribution de l'électricité.

5.3 Télémesures
a. les télémesures sont recommandées pour les bâtiments ayant des systèmes de distribution électrique
totalement séparés ;
b. les télémesures dans les bâtiments peuvent également être utilisées pour des systèmes plus intelligents
(gestion de l'éclairage) afin de fournir des données.
NOTE
L'Annexe A donne des exemples de méthodes de mesure.

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6 Calcul de l'énergie d'éclairage dans les bâtiments


6.1 Puissance d'éclairage installée
6.1.1 Généralités
Il existe deux formes de puissance installée dans les bâtiments : la puissance des luminaires et la puissance
auxiliaire.
La puissance des luminaires, qui fournit la puissance d'éclairage fonctionnel, doit être conforme à l'EN 12193
pour l'éclairage des établissements sportifs et à l'EN 12464-1 pour l'éclairage des lieux de travail intérieur.
La puissance auxiliaire, qui fournit la puissance aux systèmes de régulation de l'éclairage et aux batteries de
charge de l'éclairage de secours, doit être conforme à l'EN 1838 .

6.1.2 Luminaire
Les luminaires et les composants électriques des luminaires doivent être conçus et réalisés conformément aux
parties applicables de l'EN 60598, de l'EN 60570 et/ou de l'EN 61347.

6.1.3 Puissance du luminaire (P i )


Il convient de mesurer la puissance nominale totale (en watts) d'un luminaire donné conformément à l'Annexe B .

6.1.4 Puissances auxiliaires (P ci et P ei )


Il convient de mesurer la puissance auxiliaire conformément à l'Annexe B .

6.2 Méthodes de calcul


6.2.1 Méthode rapide
Lorsque la méthode rapide est employée pour estimer l'énergie d'éclairage annuelle de bâtiments types,
l'équation (9) doit être utilisée.
NOTE 1
L'estimation des exigences énergétiques par la méthode rapide donnera des valeurs de LENI supérieures
à celles obtenues par la méthode détaillée plus précise décrite en 6.3 .

NOTE 2
En l'absence de valeurs nationales, utiliser les valeurs par défaut indiquées dans les Annexes E, F et G
pour t D , t N , F c , F D , F O et W p .

6.2.2 Méthode détaillée


6.2.2.1 Généralités
La méthode détaillée permet de déterminer avec plus de précision les estimations énergétiques de l'éclairage
pour différentes périodes, par exemple annuelle ou mensuelle.
Lorsque la méthode détaillée d'estimation énergétique de l'éclairage est employée, l'équation (6) doit être utilisée
pour la période requise t .
NOTE 1
Le facteur de dépendance de la lumière du jour (F D ) pour une pièce ou une zone peut être déterminé
comme décrit à l'Annexe C .

NOTE 2
Le facteur de dépendance de l'occupation (F O ) pour une pièce ou une zone peut être déterminé comme
décrit à l'Annexe D .

NOTE 3
Cette méthode peut être appliquée à toutes les périodes et à tous les emplacements à condition de prévoir
une estimation complète de l'occupation et de la disponibilité de la lumière du jour.

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Figure 2 Organigramme illustrant la détermination du facteur


de dépendance de la lumière du jour F D,n dans une zone

6.2.2.2 Détermination du facteur de dépendance de la lumière du jour FD,n

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Il convient de déterminer le facteur de dépendance de la lumière du jour F D,n pour la nième pièce ou zone en
appliquant les méthodes décrites à l'Annexe C pour une période annuelle et mensuelle et le processus illustré
dans l'organigramme (Figure 2 ).
Le facteur de dépendance de la lumière du jour F D,n pour une pièce ou une zone d'un bâtiment est déterminé en
fonction du facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n et du facteur de régulation de l'éclairage électrique en
fonction de la lumière du jour F D,C,n , et donné par l'équation suivante :

où :
• F D,S,n est le facteur d'accès à la lumière du jour, qui tient compte de l'accès général à la lumière du jour dans
la zone n . Pour le laps de temps considéré, il représente la contribution de la lumière du jour à l'éclairement
total requis dans la zone n considérée. Voir C.3.1.3 et C.3.2.2 ;
• F D,C,n est le facteur de régulation en fonction de la lumière du jour, qui tient compte de la capacité du
système de régulation de l'éclairage électrique en fonction de la lumière du jour à exploiter l'accès à la
lumière du jour dans la zone n considérée. Voir C.4 .
NOTE 1
F D,n peut être déterminé pour toute base de temps (annuelle, mensuelle ou horaire). Le facteur doit être
ajusté selon la période du temps de fonctionnement au moment de la journée t D .

NOTE 2
Il existe d'autres systèmes favorisant l'accès à la lumière du jour qui augmentent ou permettent la
pénétration de la lumière du jour au-delà des zones périphériques. Ils ne sont pas explicitement traités
dans la présente Norme européenne mais peuvent être calculés en utilisant les facteurs de la lumière du
jour ou en appliquant d'autres méthodes pour le calcul de F D .

NOTE 3
Dans les zones ne recevant pas la lumière du jour, F D = 1.

NOTE 4
La méthode indiquée à l'Annexe C peut être utilisée pour tenir compte de l'accès à la lumière du jour lié à
l'emplacement et au climat.

6.2.2.3 Détermination du facteur de dépendance de l'occupation FO,n


Il convient de déterminer le facteur de dépendance de l'occupation F o,n pour une pièce ou une zone en
appliquant les méthodes décrites à l'Annexe D .

6.2.3 Détermination du facteur d'éclairement constant F c


Le facteur d'éclairement constant F c pour une pièce ou une zone peut être déterminé comme décrit à l'Annexe
E.

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7 Référentiel des exigences énergétiques d'éclairage


Lors de la conception de bâtiments neufs ou réhabilités, il convient de déterminer les données de référence de
l'estimation des exigences énergétiques totales d'éclairage à partir d'un ensemble de valeurs par défaut pour les
exigences énergétiques d'éclairage, telles que fournies à l'Annexe F . Les données montrent la densité de
puissance installée potentielle requise pour l'éclairage des types de bâtiments spécifiés. Les valeurs sont basées
sur la satisfaction des critères d'éclairage nécessaires et souhaités appliqués au bâtiment. Les valeurs sont des
valeurs moyennes pour le bâtiment et peuvent varier sensiblement dans les différentes pièces ou zones du
bâtiment.

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8 Conception et pratique en matière d'éclairage


La conception et la pratique en matière d'éclairage évoluent constamment et peuvent avoir des incidences
importantes sur les exigences énergétiques d'éclairage. Un certain nombre de ces facteurs d'influence sont
étudiés et décrits à l'Annexe H sous les titres suivants :
• Gradation individuelle.
Système de régulation de l'éclairage utilisé localement sur les lieux de travail pour fournir un confort
d'éclairage individuel par un réglage en fonction des préférences personnelles.
• Lumière algorithmique.
Système d'éclairage permettant de prendre en compte les effets biologiques non visuels en modifiant
automatiquement le niveau, la direction et la température de couleur de la lumière.
• Conduits de lumière.
Les conduits de lumière sont des tubes réfléchissants qui dirigent la lumière du soleil et la lumière du jour
depuis des ouvertures dans la toiture du bâtiment jusqu'à des luminaires installés à l'intérieur.
• Installations d'éclairage avec réglage scénique.
Système d'éclairage permettant de prérégler diverses scènes d'éclairement dans le temps et l'espace pour
différentes activités pratiquées dans une pièce ou une zone.
• Guidage de la lumière du jour.
Il est possible de réaliser des économies d'énergie en employant des systèmes de guidage de la lumière du
jour qui permettent à des quantités suffisantes de lumière du jour de pénétrer dans des espaces plus
profonds, tout en contrôlant l'éblouissement et l'excès de chaleur.

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Annexe A (informative) Mesures du circuit d'éclairage

Figure A.1 Compteurs de kWh sur des circuits d'éclairage


spécifiques de la distribution d'électricité
Dans l'exemple de la Figure A.1 , le compteur de kWh pour l'éclairage et le compteur de kWh pour le reste de
l'installation électrique sont installés en parallèle. La consommation de l'ensemble du bâtiment est, dans ce cas,
la somme des deux compteurs.

Dans l'exemple de la Figure A.2 , les compteurs de kWh pour l'éclairage réparti aux différents étages sont
installés en série avec le compteur de kWh central du bâtiment. Dans ce cas, le compteur de kWh central
enregistre la consommation d'énergie totale, y compris l'éclairage.
Equation de surveillance :

Les valeurs fournies par le compteur de kWh local (Figure A.2 ) pourraient être lues et totalisées par une Gestion
Technique du Bâtiment. Cela ne nécessite aucune correction pour tenir compte de l'occupation ou des types de
régulation.

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Figure A.2 Bâtiment avec séparation des circuits d'éclairage


par étage et mesures séparées

Figure 3 Voltmètre et ampèremètre couplés aux entrées des


systèmes de contrôle de l'éclairage

NOTE 1
Certains systèmes intègrent un appareil de mesure du facteur de puissance.

Compteurs de puissance locaux couplés aux contrôleurs de commande d'un système de gestion de l'éclairage ou
intégrés dans ces contrôleurs. Les informations relatives à la consommation locale d'énergie sont transmises à la
gestion technique du bâtiment.
Dans la Figure A.3 , les voltmètres et ampèremètres ou les wattmètres sont installés sur l'entrée de puissance de
chaque régulateur d'éclairage. Les contrôleurs d'éclairage individuels calculent l'énergie locale consommée en
intégrant ces valeurs dans le temps.
Ces valeurs sont transmises par le bus de communication soit à l'ordinateur central du système d'éclairage soit à
l'ordinateur central de gestion technique du bâtiment. L'ordinateur central peut traiter ces informations et
présenter les chiffres de l'énergie consommée, par exemple par surface par mois et/ou pour l'ensemble de
l'éclairage du bâtiment sur une période de 12 mois, sous un format exportable, par exemple une feuille de calcul.
Equation de surveillance :

Il convient qu'un système de gestion de l'éclairage établisse un journal du défilement des heures, de la
proportionnalité (niveau de gradation) et le mette en relation avec sa base de données interne sur la puissance
installée. Le système de gestion de l'éclairage transmet ces informations à la GTB en vue de l'établissement d'un
rapport ou peut les fournir en format exportable.
Le contrôleur d'éclairage totalise le temps par charge d'éclairage proportionnellement pour chaque point lumineux
et transmet ces valeurs via le bus de communication.
NOTE 2
La consommation d'énergie des luminaires non soumis au système de régulation de l'éclairage n'est pas
mesurée.

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NOTE 3
La consommation d'énergie des luminaires régulés indirectement via les contacteurs externes est
mesurée.

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Annexe B (informative) Méthode de mesurage de la puissance totale des


luminaires et de la puissance auxiliaire associée
B.1 Introduction
Il convient d'utiliser les valeurs de la puissance absorbée nominale des luminaires et de la puissance auxiliaire
absorbée nominale dans le calcul de la performance énergétique du bâtiment en fonction des exigences
d'éclairage. Il convient d'arrondir les valeurs de puissance nominale au nombre entier le plus proche pour des
valeurs égales ou supérieures à 10 W et à deux chiffres significatifs pour les valeurs inférieures à 10 W. Il
convient que ces valeurs ne diffèrent pas de plus ± 5 % de la valeur déclarée.

B.2 Mesurage d'essai de la puissance d'un luminaire en fonctionnement normal


L'essai a pour objet de mesurer la puissance totale absorbée par le luminaire en fonctionnement normal et la
puissance auxiliaire associée (puissance absorbée de réserve pour les régulations, les détecteurs et la puissance
de charge pour les circuits d'éclairage de secours), dans des conditions normalisées reproductibles proches des
conditions de service pour lesquelles le luminaire est conçu. L'idéal serait que ces mesurages électriques des
luminaires soient effectués aux cours des essais photométriques.

B.3 Conditions d'essai normalisées


Il convient que les conditions d'essai prévues pour les mesurages photométriques soient conformes aux 5.1, 5.2
et 5.3 de l'EN 13032-1 :2004 .

B.4 Instruments de mesure électriques


Il convient que les voltmètres, les ampèremètres et les wattmètres soient conformes aux exigences de l'indice de
classe 0,5 ou mieux (degré de précision).

B.5 Luminaires soumis à essai


Il convient que le luminaire soit représentatif du produit régulièrement fabriqué. Il convient de monter le luminaire
dans la position prévue pour son fonctionnement.

B.6 Tension d'essai


Il convient que la tension d'essai aux bornes d'alimentation du luminaire soit la tension nominale du luminaire
conformément au 5.2.2 de l'EN 13032-1 :2004 .

B.7 Puissance du luminaire (P i )


Il convient que la puissance du luminaire, P i , soit la valeur obtenue conformément aux paragraphes B.1 à B.6 ou
la valeur déclarée par le fabricant. Il convient que cette valeur englobe les pertes dans l'ensemble des lampes,
appareillage et autre(s) composant(s), en mode de fonctionnement normal maximal ou au rendement lumineux
maximal si le luminaire comporte un appareillage équipé d'un dispositif de gradation.

B.8 Puissance auxiliaire d'un luminaire dont les lampes sont éteintes (P pi )
Il convient que la puissance auxiliaire du luminaire P pi soit la puissance nominale déclarée du luminaire lorsque
le luminaire ne fonctionne qu'en mode réserve. Pour les luminaires régulés, il s'agit de la puissance au niveau
des détecteurs et pour les luminaires de secours, de la puissance en régime permanent pour le chargement des
batteries.

B.9 Puissance auxiliaire absorbée d'un luminaire d'éclairage de secours (P ei )


Il convient que la puissance auxiliaire du luminaire P ei pour le chargement des batteries des luminaires de
secours soit la puissance nominale déclarée du luminaire autonome lorsque le luminaire ne fonctionne qu'en
mode chargement de batterie.

B.10 Puissance auxiliaire de réserve des systèmes de régulation d'éclairage (P ci )


Il convient que la puissance auxiliaire du luminaire P ci pour le fonctionnement de réserve des systèmes de
régulation de l'éclairage et des détecteurs, sans actionner les lampes, soit la puissance auxiliaire nominale
déclarée du luminaire.

B.11 Puissance par défaut du luminaire pour des installations d'éclairage existantes
Dans les bâtiments existants où la puissance du luminaire (P i ) n'est pas connue, celle-ci peut être estimée de la
manière suivante :

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a. (puissance nominale de la lampe) × (nombre de lampes dans le luminaire) pour les lampes alimentées
directement par le secteur, par exemple lampes à incandescence alimentées par le secteur, lampes
fluorescentes à ballast intégré, etc. ;
b. 1,2 × (puissance nominale de la lampe) × (nombre de lampes dans le luminaire) pour les lampes
connectées au secteur via un ballast ou un transformateur dans le luminaire.

B.12 Energie auxiliaire par défaut pour des installations d'éclairage existantes
Dans les bâtiments existants où l'énergie auxiliaire consommée n'est pas connue, cette énergie annuelle peut
être estimée comme étant égale à 1 kWh/(m² × an) pour l'éclairage de secours et à 5 kWh/(m² × an) pour les
systèmes de régulation automatiques de l'éclairage lorsqu'ils sont utilisés (l'énergie totale est W P = 6 kWh/(m² ×
an)).

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Annexe C (informative) Détermination du facteur de dépendance de la lumière du


jour F D,n
C.1 Généralités
La présente annexe spécifie une méthode simplifiée pour déterminer F D,S,n et F D,C,n et, par conséquent, F D,n .
Des façades verticales avec baies vitrées et des solutions d'éclairage par toiture (lanterneaux) sont étudiées. La
méthode peut être appliquée sur une base annuelle ou mensuelle.
Conformément au 6.2.2.2 , le facteur de dépendance de la lumière du jour F D,n est déterminé en fonction du
facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n et du facteur de régulation de l'éclairage artificiel en fonction de la
lumière du jour F D,C,n .
En conséquence :

Le mode opératoire illustré à la Figure C.1 comprend les 5 étapes suivantes :


a. segmentation du bâtiment en zones avec et sans accès à la lumière du jour ;
b. détermination de l'influence des paramètres de la pièce, de la géométrie de la façade et de l'obstruction
extérieure sur la pénétration de la lumière du jour dans l'espace intérieur en utilisant le concept de facteur
de lumière du jour ;
c. prévision du potentiel d'économie d'énergie décrit par le facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n en
fonction du climat local, de l'éclairement à maintenir et du facteur de la lumière du jour ;
d. détermination de l'exploitation de la lumière du jour disponible par le type de système de régulation de
l'éclairage au moyen du facteur de régulation en fonction de lumière du jour F D,C,n ;
e. conversion de la valeur annuelle F D,n en valeurs mensuelles.

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Figure C.1 Organigramme illustrant la détermination du facteur


de dépendance de la lumière du jour F D,n dans une zone

C.2 Segmentation du bâtiment : espaces bénéficiant de la lumière du jour


Les espaces doivent être subdivisés en zone A D,j recevant la lumière du jour et en zone A ND,j ne recevant pas la
lumière du jour. Lorsqu'une zone reçoit la lumière du jour de plusieurs façades ou lanterneaux, le cas le plus
favorable peut être supposé pour la zone de superposition de la lumière du jour (dans un souci de simplification).

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Il est également admis de superposer le facteur de lumière du jour qui est utilisé pour classer l'accès à la lumière
du jour exclusivement pour le type correspondant d'ouverture (façade ou lanterneau) selon C.3.1 et C.3.2 .
Zone recevant la lumière du jour — façades verticales
La profondeur maximale possible a D,max d'une zone qui reçoit la lumière du jour par les façades est calculée de la
manière suivante :

où :
• a D,max est la profondeur maximale de la zone recevant la lumière du jour [m] ;
• h Li est la hauteur du linteau par rapport au sol [m] ;
• h Ta est la hauteur de la zone de travail (plan de référence) par rapport au sol [m].
Dans ce cas, la profondeur maximale a D,max de la zone recevant la lumière du jour est calculée à partir de la
surface intérieure du mur extérieur, perpendiculairement à la façade considérée. Si la profondeur réelle de la
zone de calcul est inférieure à la profondeur maximale calculée de la zone recevant la lumière du jour, la
profondeur de l'espace peut être prise comme la profondeur de la zone recevant la lumière du jour a D . Si la
profondeur réelle de l'espace est inférieure à 1,25 fois la profondeur maximale calculée, la profondeur réelle de
l'espace de calcul peut être utilisée pour a D .
La sous-zone A D,j de l'espace recevant la lumière du jour j peut donc être calculée de la manière suivante :

où :
• a D est la profondeur de la zone recevant la lumière du jour [m] ;
• b D est la largeur de la zone recevant la lumière du jour [m].
En général, la largeur de la zone recevant la lumière du jour b D correspond à la largeur intérieure de la façade de
la zone du bâtiment ou du secteur de calcul. Les cloisons intérieures peuvent être négligées. Lorsque les
fenêtres ne sont situées que dans certaines parties de la façade, la largeur de la zone recevant la lumière du jour
allouée à cette façade correspond à la largeur de la section de la façade contenant des fenêtres, plus la moitié de
la profondeur de la zone recevant la lumière du jour. Les relations géométriques sont illustrées aux Figures C.2 et
C.3 .

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Figure C.2 Large ouverture en façade associée à une


profondeur moyenne de pièce

Figure C.3 Petite ouverture en façade associée à une


profondeur de pièce plus importante
Zones recevant la lumière du jour — lanterneaux
En règle générale, les zones de travail situées directement au-dessous de lanterneaux répartis uniformément sur
la surface du toit sont traitées comme des zones recevant la lumière du jour. Dans le cas des lanterneaux
uniques et pour des zones bordant des secteurs munis de lanterneaux répartis uniformément, les sous-zones de
la zone de travail situées à une distance inférieure ou égale à a D,max sont considérées comme des zones
recevant la lumière du jour :

où :
• h R est la hauteur libre de la pièce dans l'espace de calcul associé à un lanterneau [m].
Pour les surfaces de l'espace de calcul ne recevant pas la lumière du jour :

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Différenciation entre façade verticale et lanterneau


En cas de doute sur le traitement d'une ouverture comme une fenêtre ou comme un lanterneau, toutes les
ouvertures dont les parties vitrées sont entièrement situées au-dessus du plafond de la pièce doivent être
classées en tant que lanterneaux.

C.3 Accès à la lumière du jour


C.3.1 Façades verticales
C.3.1.1 Généralités
L'accès à la lumière du jour F DS,n est évalué séparément pour les façades verticales et les lanterneaux.

C.3.1.2 Classification du facteur de lumière du jour


L'accès à la lumière du jour d'une zone bénéficiant de la lumière du jour dépend des limites géométriques
décrites par l'indice de transparence I T , l'indice de profondeur I De et l'indice d'obstruction I O .
a. Indice de transparence I T
L'indice de transparence I T de la partie du bâtiment qui peut bénéficier de la lumière du jour est défini par :

où :
• A C est la surface de l'ouverture en façade (ouverture de l'ossature) de l'espace considéré [m²] ;
• A D est la surface totale des plans de travail horizontaux bénéficiant de l'éclairage naturel [m²].
b. Indice de profondeur I De
Façades verticales
L'indice de profondeur I De de l'espace qui peut bénéficier de l'éclairage naturel est défini par :

NOTE
Lorsqu'une zone reçoit la lumière du jour depuis plusieurs façades, des recommandations
supplémentaires sont données en C.2 .

c. Indice d'obstruction I O
L'indice d'obstruction I O tient compte des effets réduisant la lumière incidente sur la façade. Exemples
d'obstruction :
• autres bâtiments et obstacles naturels tels que des arbres et des montagnes ;
• le bâtiment lui-même lorsque sa conception comporte une cour ou un patio ;
• surplombs horizontaux et verticaux fixés sur la façade ;
• doubles façades vitrées.
Il convient de calculer l'indice d'obstruction I O à l'aide de l'équation suivante :

NOTE 1
Si le facteur de correction pour les cours et patios est inférieur à 1, le facteur de correction pour les
obstructions linéaires est alors I O,OB = 1.

où :
• I O est le facteur de correction obstruction ;
• I O,OB est le facteur de correction pour les obstructions linéaires ;
• I O,OV est le facteur de correction surplomb ;

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• I O,VF est le facteur de correction pour les arêtes verticales ;


• I O,CA est le facteur de correction cour et patios ;
• I O,GDF est le facteur de correction pour les doubles façades vitrées.
Pour simplifier, l'obstruction peut être évaluée pour une fenêtre au milieu d'une façade. Il convient de
calculer la moyenne des influences des obstructions.
I O,OB , I O,OV , I O,VF , I O,CA et I O,GDF peuvent être obtenus de la manière suivante :
Obstructions linéaires, I O,OB

Figure C.4 Définition de l'angle d'obstruction γ O,OB


Conformément à la Figure C.2 , l'angle d'obstruction est déterminé par rapport au centre de l'ouverture
considérée de l'ossature, mesuré au niveau du plan extérieur de l'enveloppe du bâtiment. Le facteur de
correction pour les obstructions linéaires peut être obtenu par :

où :
• γ O,OB est l'angle d'obstruction (°) par rapport à l'horizontale conformément à la Figure C.4 .
NOTE 2
Bien que la lumière du jour entre au-dessus de 60°, elle n'a aucune incidence sur l'économie
d'énergie.

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Figure C.5 Définition de l'angle de surplomb horizontal γ


O,OV

Surplombs, I O,OV
Conformément à la Figure C.5 , l'angle de surplomb horizontal est déterminé par rapport au centre de
l'ouverture considérée de l'ossature, mesuré au niveau du plan extérieur de l'enveloppe du bâtiment. Le
facteur de correction pour les surplombs peut être obtenu par :

où :
• γ O,Ov est l'angle de surplomb horizontal (°).

Figure C.6 Définition de l'angle d'obstruction d'une arête


verticale γ O,VF
Conformément à la Figure C.6 , l'angle d'obstruction pour les arêtes verticales est déterminé par rapport au
centre de l'ouverture considérée de l'ossature, mesuré au niveau du plan extérieur de l'enveloppe du
bâtiment. Le facteur de correction pour les arêtes verticales peut être obtenu par :

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• γ O,VF est l'angle d'obstruction de l'arête verticale (°).
Cours et patios, I O,CA
Les cours et les patios sont conçus avec de nombreuses variations. Ce modèle simplifié suppose des cours
et patios à 4 côtés. Les patios linéaires et les patios à 3 côtés peuvent fournir un meilleur accès à la lumière
du jour aux espaces intérieurs adjacents. Cette situation potentiellement plus favorable en termes de
lumière du jour peut toujours être déterminée avec des méthodes plus détaillées.
La géométrie des cours et patios est décrite, conformément à la Figure C.7 , par l'indice de profondeur du
puits :

où :
• w i d est l'indice de profondeur du puits ;
• h At est la hauteur entre le niveau du sol de l'espace adjacent considéré et le haut du patio ou de la
cour, en m ;
• l At est la longueur du patio ou de la cour [m] ;
• w At est la largeur du patio ou de la cour [m].

Figure C.7 Grandeurs permettant de définir l'indice de


profondeur du puits
Le facteur de correction pour les cours et les patios peut alors être obtenu par :

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NOTE 3
Bien qu'il y ait pénétration de la lumière du jour, elle n'a aucune incidence sur l'économie d'énergie.

où :
• τ At est le facteur de transmission du vitrage du patio pour une incidence normale ;
• k AT,1 est le facteur tenant compte de la charpente du toit du patio ;
• k AT,2 est le facteur tenant compte de la poussière sur le toit du patio ;
• k AT,3 est le facteur tenant compte de l'incidence non perpendiculaire de la lumière sur le toit du patio
(0,85, suffisant en général).
Doubles façades vitrées
Le facteur de correction pour les doubles façades vitrées situées en face de l'espace considéré peut être
obtenu par :

où :
• τ GDF est le facteur de transmission de la double façade vitrée ;
• k GDF,1 est le facteur tenant compte de l'ossature de la double façade vitrée ;
• k GDF,2 est le facteur tenant compte de la poussière sur la double façade vitrée ;
• k GDF,3 est le facteur tenant compte de l'incidence non perpendiculaire de la lumière sur la double
façade vitrée (0,85, suffisant en général).
Les obstacles verticaux et horizontaux dans l'espace vide entre les façades peuvent être déterminés de
manière approximative par les paramètres de I O,Ov et I O,VF . En général, la poussière sur le vitrage dans
l'espace vide des doubles façades vitrées est négligeable, de sorte que pour le plan de la façade principale,
il est suffisant d'utiliser le facteur k 1 (voir équation (C.19) ) pour tenir compte de la poussière sur le vitrage.
Par conséquent, k GDF,2 = 1. Le facteur tenant compte de l'ossature de la double façade vitrée est :

Seule la partie de la double façade vitrée projetée sur le plan de la façade principale (intérieure)
transparente est prise en compte dans la détermination de k GDF,1 .
d. Facteur de lumière du jour
À partir des indices géométriques I T , I De et I O , l'entrée de la lumière du jour dans la zone peut être estimée
pour l'ouverture en façade de l'ossature :

où :
• D C est le facteur de lumière du jour pour l'ouverture en façade de l'ossature (c'est-à-dire sans baie
vitrée ni système pare-soleil).
La combinaison d'indices de profondeur I De élevés et d'indices de transparence I T faibles peut conduire —
dans cette approximation — à des valeurs de D C inférieures à zéro. Il convient alors d'affecter à D C la
valeur zéro ou de calculer D C par des méthodes plus détaillées.
NOTE
Cela ne se produira que pour de faibles facteurs de lumière du jour pour lesquels l'économie
d'énergie sera difficile à déterminer.

e. Classification du facteur de lumière du jour


Il convient de déterminer l'influence de la baie vitrée et du système d'occultation sur les niveaux d'éclairage
intérieur en utilisant des corrélations fonction du type de façade entre D C et la consommation d'énergie
prévue, c'est-à-dire en appliquant des méthodes dérivant le facteur d'accès à la lumière du jour F Ds en
fonction du système de façade. Lorsque ces possibilités de corrélation ne sont pas disponibles, il convient

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de calculer une estimation simplifiée, établissant une corrélation entre les propriétés de la baie vitrée sans
système d'occultation et la consommation d'énergie prévue, de la manière suivante :

où :
• D est le facteur de lumière du jour pour la zone [ %] ;
• τ D65 est le facteur de transmission hémisphérique directe de la baie vitrée ;
• k 1 est le facteur tenant compte du châssis de la baie vitrée (généralement 0,7) ;
• k 2 est le facteur tenant compte de la poussière sur le vitrage (généralement 0,8, mais peut atteindre
1,0 pour un vitrage autonettoyant) ;
• k 3 est le facteur tenant compte de l'incidence non perpendiculaire de la lumière sur la façade (la valeur
0,85 est, en général, suffisante pour un vitrage normal).
Le Tableau C.1a contient les valeurs de facteur de transmission de la lumière pour certains matériaux de
vitrage utilisés pour le vitrage vertical.
Selon la façon d'apprécier l'influence de la baie vitrée et du système pare-soleil, la valeur nominale de la
pénétration de la lumière du jour peut être estimée selon le Tableau C.1b en prenant soit D c soit D .

Tableau C.1a Valeurs types de la transmission τ D65 de


composants transparents et translucides d'un bâtiment

Tableau C.1a Valeurs types de la transmission τ D65 de


composants transparents et translucides d'un bâtiment (fin)

NOTE
Les données du Tableau C.1a ne sont fournies qu'à titre d'indication. Pour obtenir des données
précises, contacter le fabricant ou le fournisseur.

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L'influence de la baie vitrée et du système pare-soleil peut être évaluée en utilisant soit D c soit D pour la
pénétration de la lumière du jour, comme indiqué dans le Tableau C.1b .

Tableau C.1b Pénétration de la lumière du jour en fonction


du facteur de lumière du jour
Il convient d'utiliser un calcul détaillé faisant appel à une modélisation plus précise des relations
géométriques pour déterminer la pénétration de la lumière du jour . La valeur de référence pour le facteur de
lumière du jour de l'espace considéré est la moyenne sur l'axe central de la zone considérée, parallèle à la
façade considérée.
C.3.1.3 Facteur d'accès à la lumière du jour
Le facteur d'accès à la lumière du jour F D,S peut être évalué de manière approximative en fonction de la latitude γ
Site , pour les latitudes comprises entre 38° et 60° nord, à l'aide de la relation suivante :

où :
• a et b sont des coefficients permettant de déterminer le facteur d'accès à la lumière du jour F D,S ;
• γ Site est l'angle de la latitude de l'emplacement du bâtiment [°].
Les coefficients a et b sont indiqués dans le Tableau C.2a pour différentes classifications de l'éclairement à
maintenir et de la pénétration de la lumière du jour. La Figure C.8 illustre la relation de dépendance entre γ Site et
F D,S pour un éclairement à maintenir de 500 lx. Le Tableau C.2b indique le facteur d'accès à la lumière du jour F
D,S pour des sites choisis en Europe. Le facteur d'accès à la lumière du jour F D,S est valable pour une plage de
fonctionnement quotidienne de 8 h à 17 h. Pour des durées de fonctionnement quotidiennes de jour plus longues,
il convient de multiplier les valeurs par un facteur de correction de 0,7. Pour des durées de fonctionnement plus
longues, sans lumière du jour pendant le temps de fonctionnement, ce qui suit s'applique : F D,S,n = 0, c'est-à-dire
F D,n = 1. À partir des facteurs annuels d'accès à la lumière du jour, il est possible d'établir des valeurs mensuelles
en appliquant le mode opératoire décrit en C.5 .

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Tableau C.2a
Coefficients permettant de déterminer le facteur d'accès à la lumière du jour F DS pour les
façades verticales en fonction de la pénétration de la lumière du jour dans la zone n et de
l'éclairement à maintenir

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Figure C.8
Facteur d'accès à la lumière du jour F DS pour les façades verticales en fonction de la latitude
du site γ et de la pénétration de la lumière du jour γ pour un éclairement à maintenir

de 500 lux

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Tableau C.2b
Facteur d'accès à la lumière du jour F DS pour les façades verticales en fonction de la pénétration de la lumière du
jour et de l'éclairement à maintenir pour différents sites

C.3.2 Lanterneaux
C.3.2.1 Classification du facteur de lumière du jour
Comme dans le mode opératoire relatif à l'accès à la lumière du jour des façades verticales, elle est initialement
déterminée par le facteur de lumière du jour. Le facteur d'accès à la lumière du jour est ensuite déterminé en
fonction du facteur de lumière du jour, de l'éclairement à maintenir, de l'orientation et de l'inclinaison des
ouvertures vitrées dans la toiture.
Dans les pièces équipées de lanterneaux, le facteur moyen de lumière du jour

est donné par l'équation suivante :

où :
• A Rb est la surface des ouvertures des lanterneaux (surface d'ouverture de l'ossature) [m²] ;
• A RG est la surface au sol de l'espace considéré [m²] ;
• D ext est le facteur de lumière du jour extérieure [ %] ;
• τ D65 est le facteur de transmission de la lumière du vitrage diffusant de la toiture ;
• k Obl,1 est le facteur tenant compte du châssis (en général, 0,8) ;
• k Obl,2 est le facteur tenant compte de la poussière (en général, 0,8) ;
• k Obl,3 est le facteur tenant compte de l'incidence non perpendiculaire de la lumière (généralement, 0,85) ;

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• η R est le facteur d'utilisation conformément aux Tableaux C.5 et C.6 .


Ce mode opératoire est également applicable à un vitrage clair. Les Tableaux C.3a et C.3b contiennent les
valeurs du facteur de transmission de la lumière des matériaux utilisés dans les lanterneaux. Les données des
Tableaux C.3a et C.3b sont fournies à titre d'indication. Pour obtenir des données précises, consulter le fabricant
ou le fournisseur.

Tableau C.3a Valeurs de référence pour les facteurs de


transmission de la lumière U , g, τ D65 de différentes matières
plastiques pour vitrage souvent utilisées dans les lanterneaux

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« A » lanterneaux individuels, vitrés, « B » lanterneau continu,


vitré

Tableau C.3b Valeurs de référence pour les facteurs de


transmission de la lumière U , g, τ D 65 de différents matériaux
pour vitrage de type verre souvent utilisés dans les

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lanterneaux « A » lanterneaux individuels, vitrés, « B »


lanterneau continu, vitré

Tableau C.3b Valeurs de référence pour les facteurs de


transmission de la lumière U , g, τ D 65 de différents matériaux
pour vitrage de type verre souvent utilisés dans les
lanterneaux « A » lanterneaux individuels, vitrés, « B »
lanterneau continu, vitré (fin)
Le facteur de lumière du jour extérieure D ext est défini de la façon suivante :

où :
• E F est l'éclairement sur la surface extérieure du lanterneau dans le plan du vitrage dans des conditions de
ciel nuageux (lux) ;
• E ext est l'éclairement horizontal extérieur sans obstruction dans des conditions de ciel nuageux (lux).
Le facteur tenant compte du châssis k Obl,1 peut être obtenu de la même manière que pour les façades verticales.
Pour des lanterneaux individuels, l'ensemble des éléments de construction comprend également des bâtis. k Obl,1
est le rapport entre la surface d'entrée de la lumière A Fs = a s × b s , c'est-à-dire l'ouverture supérieure du bâti
moins les éléments de construction plus opaques des lanterneaux individuels ou des lanterneaux continus, et la
surface de l'ouverture de l'ossature A Rb = a Rb × b Rb conformément à la Figure C.2 .
Pour les sections d'éclairage à redans (appentis) où l'ouverture de l'ossature ne correspond pas à la surface
d'intersection du bâti de l'appentis et de la surface du toit (voir Figure C.10 ), la surface de l'ouverture de
l'ossature est déterminée par A Rb = h G × b Rb , où h G est la hauteur de la zone d'entrée de la lumière et b Rb est la
largeur de la zone d'entrée de la lumière. Le facteur tenant compte du châssis k Obl,1 prend en compte les
éléments de construction plus opaques dans l'ouverture de l'ossature, tels que définis ci-dessus. Le Tableau C.4

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contient les facteurs de lumière du jour extérieure. D ext correspondant à un pouvoir réflecteur du sol ρB de 0,2
pour des angles d'inclinaison choisis du vitrage de l'appentis.

Tableau C.4 Facteur de lumière du jour extérieure D ext en


fonction de la pente de l'appentis vitré γ F pour un pouvoir
réflecteur du sol ρ G de 0,2 (sans obstruction)
Le facteur d'utilisation η R est déterminé en fonction du type de lanterneau et de l'indice de la pièce k :

où :
• a Ri est la profondeur de la pièce [m] ;
• b R,j est la largeur de la pièce [m] ;
• h R est la différence entre la hauteur de la pièce et la hauteur du plan de travail.
En général, une distinction est faite entre les lanterneaux tels que représentés dans les Figures C.9a, b et c , et
les appentis tels que représentés dans la Figure C.10 . Les lanterneaux continus sont traités comme un cas
particulier de lanterneaux individuels. Lorsque des lanterneaux continus présentent un rapport a s /b s > 5, il
convient d'employer le facteur d'utilisation pour a s /b s = 5. Les facteurs d'utilisation correspondant à différentes
configurations de lanterneaux et d'appentis sont indiqués dans le Tableau C.5 et le Tableau C.6 .

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Figure C.9 Grandeurs permettant de décrire la géométrie de


différents lanterneaux

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Figure C.10 Grandeurs permettant de décrire la géométrie des


appentis

Tableau C.5 Facteur d'utilisation η R des lanterneaux, en %, en


fonction de l'indice de la pièce k et des paramètres
géométriques du puits de lumière du lanterneau

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Tableau C.6 Facteur d'utilisation η R des appentis (toitures à


redans), en %, en fonction de l'indice de la pièce k et des
paramètres géométriques
La classification de l'accès à la lumière du jour des lanterneaux est indiquée dans le Tableau C.7 .

Tableau C.7
Classification de l'accès à la lumière du jour en fonction du facteur de lumière du jour

Lorsque le facteur de lumière du jour a été obtenu par d'autres méthodes validées, il peut être utilisé à la place de
l'équation (C.1) pour identifier la classification de l'accès à la lumière du jour (conformément au Tableau C.6 ).
Dans ce cas, le facteur de lumière du jour est la valeur moyenne sur le plan de travail.
C.3.2.2 Facteur d'accès à la lumière du jour
Le facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n peut être déterminé en utilisant des tableaux similaires au Tableau
C.8 . Les systèmes pare-soleil variables ne sont pas pris en compte. Les données ont été calculées à partir
d'ensembles de données météorologiques à base horaire pour les emplacements des villes spécifiées. Une
simple interpolation, comme pour les façades verticales, est impossible. Pour des valeurs d'éclairement à
maintenir inférieures à 300 lux, il convient d'utiliser les valeurs de F D,S,n correspondant à 300 lux, et pour un
éclairement à maintenir supérieur à 750 lux, il convient d'utiliser les valeurs correspondant à 750 lux.

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Les données dépendent de la classification de l'accès à la lumière du jour, de l'éclairement à maintenir, des
différentes orientations et des différentes pentes.
Les facteurs de lumière du jour suivants ont été utilisés dans les calculs : faible = 3 %, moyen = 5,5 %, fort = 8,5
%.

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Tableau C.8 Facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n des


lanterneaux dans différentes villes Tableau C.8a — Facteur
d'accès à la lumière du jour à Athènes (latitude 38°)

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Tableau C.8 Facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n des


lanterneaux dans différentes villes Tableau C.8b — Facteur
d'accès à la lumière du jour à Lyon (latitude 46°)

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Tableau C.8 Facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n des


lanterneaux dans différentes villes Tableau C.8c — Facteur
d'accès à la lumière du jour à Bratislava (latitude 48°)

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Tableau C.8 Facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n des


lanterneaux dans différentes villes Tableau C.8d — Facteur
d'accès à la lumière du jour à Francfort (latitude 48°)

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Tableau C.8 Facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n des


lanterneaux dans différentes villes Tableau C.8e — Facteur
d'accès à la lumière du jour à Londres (latitude 51°)

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Tableau C.8 Facteur d'accès à la lumière du jour F D,S,n des


lanterneaux dans différentes villes Tableau C.8f — Stockholm
(latitude 59, 65°)

C.4 Régulation de l'éclairage artificiel en fonction de la lumière du jour, F D,C


F D,C,n décrit avec quelle efficacité un système de régulation ou une stratégie de régulation exploite un potentiel
d'économie donné, c'est-à-dire l'accès à la lumière du jour dans l'espace considéré, décrit par F D,S,n . F D,C ne
tient pas compte de la consommation de puissance de l'appareillage lui-même. Le Tableau C.9 donne le facteur
de correction F D,C de l'accès à la lumière du jour.

Tableau C.9 F D,C,n en fonction de la pénétration de la lumière


du jour

NOTE
Il convient de monter le capteur de lumière du jour dans une position adéquate pour détecter les variations
pertinentes de la lumière du jour.

C.5 Méthode mensuelle


Les valeurs mensuelles du facteur de dépendance de la lumière du jour F D,n peuvent être obtenues à l'aide de
l'équation suivante :

où :
• c D,S,n est le facteur de distribution mensuel indiqué dans le Tableau C.10.

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Tableau C.10 Facteur de distribution mensuel c D,S,n en


fonction de la pénétration de la lumière du jour
En été, la lumière du jour peut satisfaire à toutes les exigences d'éclairage de jour. Etant donné que F D,S,n × F
D,C,n — déterminé sur une base annuelle — est pondéré par les facteurs de distribution mensuels, pour tous les
mois où F D,S,n × F D,C,n × c D,S,n > 1, la différence (F D,S,n × F D,C,n × c D,S, — 1) doit être additionnée et redistribuée de
manière égale sur les valeurs mensuelles F D,S,n × F D,C,n × c D,S,n pour les mois qui maintiennent F D,S,n × F D,C,n × c
D,S,n < 1. Ce processus doit éventuellement être répété.

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Annexe D (informative) Détermination du facteur de dépendance de l'occupation F O


D.1 Introduction
La présente section décrit l'analyse et définit les règles à suivre pour déterminer F O . Quel que soit le type de
système de régulation utilisé, si F O est pris égal à 1,0, toute autre analyse est inutile.

D.2 Détermination détaillée de F O


Lorsque F O = 1
Dans les cas suivants, il convient que F O soit toujours égal à 1 :
• si l'allumage de l'éclairage est ‘centralisé', c'est-à-dire dans plus d'une pièce à la fois (par exemple, système
automatique unique, de type minuterie ou commutation manuelle pour tout un bâtiment ou tout un étage ou
encore pour tous les couloirs, etc.). Cela s'applique quel que soit le type ‘d'arrêt' (automatique ou manuel,
centralisé ou par pièce, etc.) ;
• si la surface de la zone éclairée par un groupe de luminaires allumés simultanément (manuellement ou
automatiquement) est supérieure à 30 m².
Font exception les salles de réunion où cette limite de la surface ne s'applique pas (voir ci-dessous).
Lorsque F O < 1
Dans les cas suivants, il convient que F O soit toujours inférieur à 1 :
a. dans les salles de réunion (quelle que soit la surface couverte par 1 interrupteur et/ou par 1 détecteur), à
condition que l'allumage ne soit pas « centralisé », c'est-à-dire avec les luminaires d'autres salles ;
b. dans d'autres pièces, si la surface éclairée par un luminaire ou par un groupe de luminaires allumés
simultanément (manuellement ou automatiquement) n'est pas supérieure à 30 m² et si les luminaires sont
tous dans la même pièce. De plus, dans le cas de systèmes de détection automatique de présence et/ou
d'absence, il convient que la surface couverte par le détecteur corresponde sensiblement à la surface
éclairée par les luminaires contrôlés par le détecteur.
Dans les deux cas, il convient également de respecter les conditions relatives au minutage et à la gradation
esquissées ci-dessous. (Si ces conditions ne sont pas satisfaites, F O = 1.)
Dans ce cas, il convient de déterminer F O de la manière suivante :

où :
• F A est la fraction de temps pendant laquelle l'espace n'est pas occupé. La Figure D.1 illustre l'influence de
ces équations.
Dans ces expressions :
La valeur par défaut de F OC est fixée en fonction du système de régulation de l'éclairage, conformément au
Tableau D.1 .
La valeur par défaut de F A est déterminée soit au niveau du bâtiment soit au niveau de la pièce, conformément
au Tableau D.2 .

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Tableau D.1 Valeurs de F OC


Pour les systèmes sans détection automatique de présence ou d'absence, il convient que le luminaire soit allumé
et éteint à l'aide d'un interrupteur manuel dans la pièce.
Un signal automatique peut également être intégré pour éteindre automatiquement le luminaire au moins une fois
par jour, généralement le soir, afin d'éviter un fonctionnement inutile pendant la nuit.
Pour les systèmes avec détection automatique de présence et/ou d'absence, les situations sont les suivantes :
a. « marche automatique/gradation » : le système de régulation allume automatiquement le ou les luminaires à
chaque fois qu'il y a une présence dans la zone éclairée et réduit automatiquement la puissance de la
lumière (à 20 % maximum de la « marche » normale) 15 min au plus tard après détection de la dernière
présence dans la zone éclairée. De plus, 15 min au plus tard après détection de la dernière présence dans
la pièce dans son ensemble, le ou les luminaires sont automatiquement et totalement éteints ;
b. « marche/arrêt automatiques » : le système de régulation allume automatiquement le ou les luminaires à
chaque fois qu'il y a une présence dans la zone éclairée et les éteint automatiquement et complètement au
maximum 15 min après détection de la dernière présence dans la zone éclairée ;
c. « marche manuelle/gradation » : le ou les luminaires ne peuvent être allumés qu'à l'aide d'un interrupteur
manuel dans la zone éclairée par le ou les luminaires (ou tout près de cette zone) et, s'ils ne sont pas
éteints manuellement, ils sont mis automatiquement en puissance de lumière réduite (20 % maximum de la
« marche » normale) par un système de régulation automatique 15 min au plus tard après détection de la
dernière présence dans la zone éclairée. De plus, 15 min au plus tard après détection de la dernière
présence dans la pièce dans son ensemble, le ou les luminaires sont automatiquement et totalement
éteints ;
d. « marche manuelle/arrêt automatique » : le ou les luminaires ne peuvent être allumés qu'à l'aide d'un
interrupteur manuel dans la zone éclairée par le ou les luminaires (ou tout près de cette zone) et, s'ils ne
sont pas éteints manuellement, ils sont automatiquement et complètement éteints par un système de
régulation automatique 15 min au plus tard après détection de la dernière présence dans la zone éclairée.

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Tableau D.2 Exemples de valeurs de F A

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Tableau D.2 Exemples de valeurs de F A (fin)

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Figure D.1 F O en fonction de F A pour les différents systèmes


de régulation

Tableau D.3 Valeurs de F O en fonction de F A pour les


différents systèmes de régulation

NOTE 1
Cela englobe, par exemple, les salles de réunion classiques dans les immeubles de bureaux et les hôtels,
les salles de classe, les cinémas, les pubs.

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NOTE 2
En vue d'une programmation par exemple, cela peut devenir une formule unique :

NOTE 3
La valeur de F o peut aller de 0 à 1. Le facteur d'absence correspond à la fraction du temps de
fonctionnement de référence (t D + t N ) pendant laquelle un bâtiment ou une pièce n'est pas utilisé. (Les
heures de sommeil peuvent généralement être considérées comme équivalant à une absence). Si le
bâtiment ou la pièce est occupé en permanence pendant le temps de référence, F A sera égal à 0,0. En
valeur limite, si personne ne pénètre quasiment jamais dans le bâtiment ou la pièce, F A tendra vers 1,0.

NOTE 4
Ce tableau donne certaines valeur de F OC en fonction du système de régulation de l'éclairage. D'autres
valeurs peuvent être déterminées pour d'autres types de systèmes de régulation ; ce tableau est
extensible. Le « temps d'arrêt » des luminaires par rapport au temps de fonctionnement de référence (t D +
t N ) ne peut jamais être supérieur à F A (ne pas oublier que « l'état d'arrêt » dû à la lumière du jour n'est
pas pris en compte ici, mais intégré dans F D ). F o ne peut donc jamais être supérieur à 1 - F A , ce qui
implique qu'il convient que F OC soit au moins égal à 0,80.

D.3 Motivation du choix des fonctions de F O


L'utilisation du facteur F O a pour but de donner une appréciation (rudimentaire) du rendement énergétique du
système de régulation de l'éclairage. F O dépend de 2 facteurs :
• le type de système de régulation ;
• le degré d'absence de la pièce ou du bâtiment.
Le modèle simplifié (c'est-à-dire la forme des courbes) est purement empirique.
F O diminue au fur et à mesure que la pièce/le bâtiment est de moins en moins occupé, c'est-à-dire que F A
augmente.
Pour des valeurs de F A inférieures à 0,2, la pente des courbes est différente pour les faire toutes converger en F
O = 1,0, pour F A = 0,0.

Pour des valeurs de F A comprises entre 0,2 et 0,9, la pente des courbes est identique, c'est-à-dire que toutes les
courbes sont parallèles. Dans cette plage, la différence de F O entre les systèmes de régulation est donc
indépendante du niveau d'absence.
Pour des valeurs de F A supérieures à 0,2, la pente des courbes est différente pour les faire toutes converger en
F O = 0,0, lorsque F A = 1,0.
Les valeurs de F OC sont également purement empiriques.
Les considérations qualitatives suivantes ont été intégrées (basées sur la surveillance réelle du système) :
a. la présence d'un « signal d'extinction automatique à balayage » en plus des interrupteurs manuels
marche/arrêt évite aux luminaires de rester allumés une fois que tous les usagers ont quitté le bâtiment
(généralement le soir). Ces systèmes ont ainsi une meilleure appréciation que des systèmes de
marche/arrêt purement manuels ;
b. les systèmes automatiques qui restent allumés en état de gradation lorsqu'il n'y a plus de présence dans la
zone éclairée consomment plus que ceux qui s'éteignent complètement, ce qui donne donc des facteurs F
OC et F O plus élevés. Dans les grandes pièces (par exemple, bureaux paysagés), les usagers du bâtiment
sont souvent opposés au fait que la lumière s'éteigne complètement dans d'autres parties inoccupées de la
pièce. Il y a donc une demande réelle et une application pour ces types de systèmes ;
c. les systèmes qui s'allument automatiquement le font souvent lorsque cela n'est pas nécessaire. Par
exemple, lorsqu'une personne entre brièvement dans une pièce pour prendre un objet oublié, distribuer du
courrier, etc., un éclairage artificiel est généralement inutile, mais le système s'allumera cependant. De
nombreux capteurs de présence détectent également par les portes ouvertes les mouvements des passants
dans les couloirs, allumant à chaque fois inutilement les systèmes d'éclairage dans la pièce, même à l'issue
des heures d'occupation normales (par exemple, passage régulier d'une équipe de nettoyage dans le hall,
quelques ouvriers en retard qui s'en vont et se rencontrent, vont à la photocopie, au tirage, à la machine à
café ou aux toilettes, etc.). F OC est donc plus intéressant (plus petit) pour des systèmes qui ne s'allument
que lorsque l'utilisateur le commande en manoeuvrant un interrupteur manuel. Un autre avantage des
systèmes allumés manuellement réside dans le fait qu'ils ne nécessitent pas de détection d'entrée dans la
pièce, mais seulement de sortie. Le système de détection peut donc être arrêté avec les luminaires. Dans

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de nombreux cas, les « heures d'arrêt » représentent une fraction importante de l'année. Cette configuration
constitue donc un moyen essentiel de réduire la consommation de puissance auxiliaire, en plus de réduire la
puissance auxiliaire installée elle-même.
NOTE
Le facteur F D tient compte de l'influence de la lumière du jour sur le comportement de commutation,
pendant le temps d'occupation de la pièce.

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Annexe E (informative) Détermination du facteur d'éclairement constant F C


E.1 Introduction
Dès l'instant où elles sont installées, toutes les installations d'éclairage commencent à se dégrader et leur
puissance diminue. Lors de la conception du projet d'éclairage, le taux de décroissance, connu en tant que
facteur de maintenance (MF ), est estimé et appliqué dans les calculs. Le facteur de maintenance (MF ) est le
rapport entre l'éclairement à maintenir et l'éclairement initial.
Etant donné que l'éclairement du plan de travail est spécifié en termes « d'éclairement à maintenir » pour assurer
la conformité, il convient que le projet d'éclairage prévoit un éclairement initial supérieur d'un facteur de 1/MF . Le
facteur MF est constitué de plusieurs facteurs, tels que LLMF , LMF et RSMF . La norme CEI 97 donne de plus
amples détails sur la dérivation de MF .
Dans les installations intégrant un système d'éclairage à gradation, il est possible de réguler et réduire
automatiquement la puissance initiale d'un luminaire afin d'obtenir juste l'éclairement à maintenir requis. Ces
projets sont connus en tant que systèmes « à éclairement constant régulé ». Ces projets d'éclairage bénéficieront
également d'une réduction de la consommation d'énergie et des besoins énergétiques. Etant donné que le
rendement lumineux décroît dans le temps, les systèmes de régulation augmentent la puissance absorbée par le
luminaire pour compenser. Lorsque les besoins énergétiques sont égaux à la puissance installée, le système
d'éclairage nécessite une intervention d'entretien, par exemple nettoyage des luminaires, remplacement des
lampes, nettoyage des surfaces de la pièce. La Figure E.1 illustre l'influence d'une alimentation électrique
variable pour compenser le facteur de maintenance décroissant afin de conserver l'éclairement à maintenir
constant au cours d'un cycle d'entretien.

E.2 Puissance pour un facteur d'éclairement constant


La puissance pour un facteur d'éclairement constant est le rapport de la puissance absorbée réelle à un moment
donné à la puissance installée initiale absorbée par le luminaire.

E.3 Facteur d'éclairement constant (F c )


Le facteur d'éclairement constant est le rapport de la puissance absorbée moyenne sur une période donnée à la
puissance initiale installée absorbée par le luminaire. Normalement, la période considérée est la durée d'un cycle
d'entretien complet.
En conséquence :

où :
• MF est le facteur de maintenance pour le projet d'éclairage.

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Figure E.1 Diagramme d'éclairement constant

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Annexe F (informative) Valeurs de référence et critères de conception de l'éclairage

Tableau F.1 Valeurs de référence par défaut

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Tableau F.1 Valeurs de référence par défaut (fin)


où :

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• PN est la puissance surfacique installée de l'éclairage du bâtiment, en W/m² ;


• rec est le système de régulation à éclairement constant ;
• Manu est un système d'éclairage à régulation manuelle.
• Auto est un système d'éclairage à régulation automatique

Tableau F.2 Classe de critères de conception de l'éclairage

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Annexe G (informative) Valeurs par défaut


G.1
Les valeurs par défaut des heures de fonctionnement annuel en fonction du type de bâtiment sont indiquées
dans le Tableau G.1 .

Tableau G.1 Heures de fonctionnement annuel par défaut en


fonction du type de bâtiment
Les valeurs par défaut relatives à l'influence de la lumière du jour pour les bâtiments équipés de systèmes de
régulation sont indiquées dans le Tableau G.2 .

Tableau G.2 Influence de la lumière du jour pour les bâtiments


équipés de systèmes de régulation

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Les valeurs par défaut relatives à l'occupation pour les bâtiments équipés de systèmes de régulation sont
indiquées dans le Tableau G.3 .

Tableau G.3 Influence de l'occupation pour les bâtiments


équipés de systèmes de régulation

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Annexe H (informative) Autres considérations


H.1 Gradation individuelle
L'utilisation d'un système d'éclairage localisé à gradation individuelle sur les lieux de travail permet de réaliser
des économies d'énergie supplémentaires.
Une gradation individuelle permet également d'améliorer le confort d'éclairage sur les lieux de travail lorsque
l'éclairage peut être réglé en fonction des besoins individuels et selon la répartition préférée de l'éclairement. Des
économies d'énergie de 0 % à 40 % peuvent être réalisées.

H.2 Lumière algorithmique


Les professionnels de l'éclairage ont reconnu l'importance de concevoir les installations d'éclairage en tenant
compte des effets biologiques non visuels liés à la régulation de certaines hormones dans le corps humain. Il faut
s'attendre à ce qu'une future révision de la norme EN 12464-1 incorpore les aspects liés aux effets biologiques
non visuels de l'éclairage artificiel.
Pour optimiser les effets biologiques par l'éclairage, des niveaux d'éclairage plus élevés que ceux requis pour
des effets visuels purs sont nécessaire pendant une partie de la journée (notamment le matin et en début d'après
-midi). Ces niveaux d'éclairage plus élevés peuvent être considérablement limités si une lumière blanc froid est
utilisée (température de couleur jusqu'à 6 000 K). Durant les périodes où un éclairage ayant un effet biologique
moins important est nécessaire, l'éclairage peut être d'une couleur plus chaude et réduit progressivement
jusqu'au niveau minimal requis pour la vision pure uniquement. La variation automatique du niveau d'éclairage,
de sa direction et de sa température de couleur au cours de la journée est appelée « éclairage algorithmique ».
Pour faire varier la température de couleur, ces installations utilisent différentes sources lumineuses colorées ou
des sources lumineuses ayant une température de couleur différente dans un même luminaire. Les sources
lumineuses sont également atténuées à l'avenant pour obtenir différents niveaux de lumière et différentes
températures de couleur.
Pour une installation d'éclairage algorithmique, la charge d'éclairage totale installée sera généralement plus
élevée que celle d'un système d'éclairage non algorithmique. Toutefois, cet éclairage n'est généralement pas
utilisé à sa puissance maximale pendant de longues périodes. Il est probable que la puissance réelle utilisée soit
comprise entre 30 % et 70 % de la charge installée, selon le projet d'éclairage.

H.3 Conduits de lumière


Des économies d'énergie supplémentaires peuvent être réalisées en utilisant des conduits de lumière du jour (ou
systèmes tubulaires de guidage de la lumière du jour). Les conduits de lumière permettent de diriger la lumière
du jour dans la plupart des obstructions dans les greniers et permettent également de transmettre la lumière du
jour, sur un ou plusieurs étages, aux zones sombres d'un bâtiment qui ne sont pas atteintes par la lumière entrant
par les systèmes classiques de façade ou de lanterneaux.
Les conduits de lumière sont fondamentalement constitués d'un tube de métal ou de matière plastique qui
achemine la lumière du jour du toit vers l'intérieur du bâtiment. Un conduit de lumière type comprend :
1. un dôme en matière plastique monté sur le toit ou un châssis de fenêtre vitrée qui capture la lumière du
soleil ;
2. un tube réfléchissant qui s'étend du dôme jusqu'au plafond intérieur ; et
3. un diffuseur monté au plafond qui diffuse la lumière dans la pièce.
De nombreux systèmes sont disponibles, soit avec des tubes réfléchissants flexibles soit avec des tubes
réfléchissants rigides.

H.4 Installations d'éclairage avec réglage scénique


Parfois, les activités pratiquées dans une pièce varient au fil de la journée et l'éclairage doit être adapté aux
différentes activités. Cela peut par exemple être le cas dans les salles de conférence et de réunion où les
activités peuvent comprendre la projection de diapositives sur un écran, des discussions entre participants, la
lecture, l'écriture et le travail sur un ordinateur individuel. Dans un bureau, les activités peuvent comprendre, par
exemple, la lecture, l'écriture, le travail sur ordinateur, l'utilisation de poste de CAO et les discussions avec des
collègues ou des visiteurs. Si, pour chacune de ces différentes activités, un éclairage spécifique peut être allumé
(souvent par une télécommande), on parle de « réglage scénique ». En général, pour un réglage scénique,
différents réglages ne sont jamais utilisés en même temps. De ce fait, la puissance totale installée n'est jamais
utilisée. Pour calculer la puissance réelle utilisée au cours d'une journée ou d'une année, il est nécessaire de
prévoir l'utilisation moyenne de chaque réglage particulier correspondant à chaque activité spécifique.

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où :
• t s est le temps de fonctionnement total du réglage scénique [h] ;
• t réglage est le réglage prévu utilisé ;
• W réglage est la puissance totale de tous les luminaires faisant partie du réglage prévu [W].

H.5 Guidage de la lumière du jour


H.5.1 Façades verticales
Les zones profondes des espaces éclairés latéralement souffrent fréquemment d'un accès insuffisant à la lumière
du jour, ce qui a pour effet d'augmenter l'utilisation d'un éclairage artificiel coûteux et d'accroître par la suite les
charges de refroidissement liées aux gains de chaleur interne supplémentaires dus à l'éclairage artificiel. En
outre, les systèmes d'occultation classiques réduisent souvent l'entrée de la lumière à un point tel qu'un éclairage
artificiel est nécessaire bien que la lumière extérieure disponible soit abondante. Dans ce cas, les systèmes de
guidage de la lumière du jour constituent une option de conception importante pour réaliser des économies
d'énergie supplémentaires. Différentes solutions techniques sont aujourd'hui disponibles.
Pour les conditions de l'Europe centrale, une stratégie robuste consiste à utiliser le quart ou le tiers supérieur des
éléments de façade transparents pour rediriger la lumière du jour directe via le plafond vers les zones plus
profondes de l'espace considéré — tout en évitant dans le même temps les problèmes d'éblouissement au
niveau des zones de travail. Dans la plupart des cas, cette solution offre l'avantage d'introduire suffisamment de
lumière du jour supplémentaire dans l'espace tout en limitant encore la pénétration de quantités supplémentaires
de rayonnement solaire (risque d'excès de chaleur en été). Il existe différents systèmes de stores vénitiens dont
la partie supérieure peut être inclinée séparément et des systèmes à lamelles à usage intérieur munis de
revêtement hautement réfléchissants, ainsi que des verres spéciaux permettant de rediriger la lumière. En dehors
du guidage de la lumière directe dans l'espace, d'autres systèmes fonctionnent en rejetant la lumière directe du
soleil de la façade tout en permettant à des quantités suffisantes de lumière du jour diffuse d'entrer dans
l'espace. Les lamelles peuvent être utilisées en « mode occultation », c'est-à-dire qu'elles empêchent simplement
l'incidence directe de la lumière du soleil dans l'espace. Les systèmes munis d'éléments prismatiques emploient
les principes de réfraction de la lumière. Pour un grand nombre de ces systèmes, des commandes
supplémentaires permettant de positionner les composants optiquement efficaces (par exemple lamelles ou
prismes) doivent être envisagées. La conception de ces systèmes doit également tenir compte du fait qu'ils
dépendent de l'orientation et de l'obstruction de la façade. Dans certains climats européens, des rayonnages
statiques légers constituent des solutions de remplacement efficaces. Des systèmes basés sur la concentration
et le guidage d'une lumière diffuse ont été mis au point d'un point de vue photométrique, mais n'ont pas encore
été employés à grande échelle.

H.5.2 Lanterneaux
Dans le cas des lanterneaux, le guidage de la lumière du jour s'avère être de moindre importance car ces
systèmes éclairent généralement les espaces de manière plus uniforme. Des micro-panneaux spéciaux peuvent
néanmoins offrir une fonction efficace d'occultation du soleil tout en laissant de grandes portions de lumière du
jour diffuse pénétrer dans l'espace.
Des exemples de configurations de lanterneaux sont illustrés dans la Figure H.1 .

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Figure H.1 Exemples de lanterneaux

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Annexe I (informative) Liste des symboles

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Bibliographie
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et des luminaires — Partie 1 : Mesurage et format de données.
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[3] CIE 158 :2004, Ocular lighting effects on human physiology and behaviour.
[4] CIE 17.4, International lighting vocabulary — Lighting.
[5] EN 12665, Lumière et éclairage — Termes de base et critères pour la spécification des exigences en
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© AFNOR 2007 - Imprimé par CRIP le 20/12/2012

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