Vous êtes sur la page 1sur 12

1) Description du dispositif lunette

Réglage rotatif de la lentille (4) Réglage rotatif de l’objectif (2) réticule orientable autocollimatrice

le miroir semi-transparent .
Vis pour Placer ou escamoter (3)

Ouverture de la fente source


réglage rotatif de l’oculaire (1)

collimateur à fixer réglage rotatif de l’horizontalité

vis de blocage (4) réglage fin de la position (5)

- le réseau est fixé sur le plateau central d’un


goniomètre
plateau rapporteur gradué en goniomètre
demi-degré ( limbe ) - la source lumineuse est placée devant la
fente d’un collimateur fixé.
collimateur fixe lunette mobile -le collimateur mobile porte un micromètre
- la lunette est mobile

lampe
La position des éléments mobiles sera fixée
spectrale
par deux vis:
- une de blocage après avoir positionner à la
main la lunette
Collimateur mobile - une de réglage fin de la position, une fois la
non utilisé ici lunette bloquée

2) Réglages
Oter le réseau. Allumer la lampe spectrale au mercure (Hg), elle doit préchauffer .

a- Réglages sur le plateau :


Fixer le collimateur au voisinage du « zéro » du rapporteur, pour éviter que la lunette
passe sur ce «zéro » , ce qui compliquerait les relevés. Placer le collimateur
mobile à côté pour ne pas qu’il gêne pendant les manipulations

b- Réglage de la lunette à l’infini :


elle est constitué d’un objectif réglable et d’un oculaire réglable également.
allumer la petite lampe latérale et basculer convenablement
le miroir semi-transparent à l’aide de la vis argentée (3) .

réglage de l’oculaire :
Tirer l’extrémité de l’oculaire (1) puis le rentrer lentement
en observant le réticule jusqu’à ce que la vision du réticule soit nette.

Attention : il faut choisir la position dés que le réticule est net.


L’œil accommodant, le réticule est net même en rentrant plus

1
réglage de l’objectif de la lunette autocollimatrice :
il s’agit à présent de mettre le réticule dans le plan focal image de l’objectif.
Mettre un miroir plan contre l’objectif et agir sur la vis (2) pour voir le réticule et son image nets .

utiliser la parallaxe pour avoir le réticule et son image dans le même plan : Si on déplace son oeil de (1) vers (2) le réticule et son
image doivent rester fixes l'un par rapport à l'autre .

le miroir semi-réfléchissant doit être à nouveau escamoté par (3) .

c- réglage de l’objet à l’infini :


Placer la fente source du collimateur verticalement
et choisir une ouverture assez grande.
Eclairer avec la lampe spectrale.
Placer la lunette dans l’alignement,
régler par (4) le collimateur de manière
à voir l’image de la fente nette et superposée au réticule en utilisant la parallaxe, régler une fente fine

3) Mesure d'angle

Pour s’entrainer à la lecture du vernier :

Video « TP13_lecture_cernier » sur « cahier de prepa » ou


utilitaire/animation/flash Tulloue /divers/vernier
puis choisir « angulaire » le plus à droite .
Cliquer sur « ? » et s’entrainer Le « zéro » du vernier
aux mesures « aléatoires » donne la mesure minimale
La coïncidence rajoute
avec le zoom sur la loupe . lue sur la limbe
les 11’ soit x = 16° 41’
x > 16°30’
la mesure est précise à 1’

4) Principe de fonctionnement avec réseau

La plate-forme supporte le réseau :ensemble de fentes


fines, parallèles entre elles, espacées de la distante a,
avec n = 1/a ( en traits par mm ) nommé « pas du réseau »
Il est placé dans le faisceau de rayons parallèles
issus du collimateur.

2
Intensité lumineuse
Le réseau disperse les composantes de la lumière dans
des directions données par la formule :
Pour une longueur d’onde ( couleur ) donnée l
pl
sin i - sin i 0 = = np l
a
pour un réseau de pas n éclairé
sous l’incidence i0 par rapport à sa normale.
0 1 2 ordre

p est l’ordre :
p = 0 pour la lumière directe
non dispersée
p = ± 1 pour les premières raies
dispersées

Démonstration de la formule des réseaux :


comme pour les interférences lumineuses
l’intensité est maximale quand le
déphasage entre deux rayons D
est de 2pp ( cosinus = 1 ) , p entier
d correspond ici à la différence de « progression »
des plans d’onde : d = OH - HoM
avec OM = a
On montre que sin i - sin i 0 = pl = npl
a
5) Etude de la dispersion par le réseau

Demander au professeur l’expérience avec les laser


ouvrir sur l’écran le fichier « spectre » de cahier de prepa

a-Observations des ordres SANS mesure

Positionner le réseau sur le plateau et le placer sur le goniomètre « aussi près que possible » de l’incidence normal
Chercher alors avec la lunette les différentes images de la fente :
- d’ordre 0 dans la direction du collimateur (fente de la couleur de la lampe sans dispersion )
- d’ordre 1 : on cherche le premier pic lumineux vert-clair ( à côté du doublet jaune ) très intense dans une direction
déviée de la lunette en sens trigonométrique. On a alors l'équivalent d'une source monochromatique.
- d’ordre 2 en cherchant le second pic lumineux vert-clair dans une direction déviée en sens trigonométrique;
- revenir à l’ordre 0 (direction du collimateur) ;
- d’ordre -1 en cherchant le premier pic lumineux vert-clair dans une direction déviée en sens inverse
- d’ordre -2 en cherchant le second pic lumineux vert-clair d’ordre -3... chercher l’ordre minimal ;

Pour exploiter la relation sin i - sin i 0 = npl , il faut pouvoir mesurer précisément i0 . Or il n’y a pas de procédé pour
pointe la normale. On utilisera donc par la suite « le minimum de déviation » pour faire des mesures.

b-Minimum de déviation ( avec n = 300 traits par mm )

La déviation D est l’angle entre le pic lumineux étudié et la direction incidente de la fente de lumière.
soit D = i - i0.
Cette déviation dépend de l’angle d’incidence i0 . On peut montrer qu’elle passe par un minimum Dm.

3
On a alors. 2 sin( Dm ) = npl
2
Þ En considérant D et i fonctions de io , montrer cette formule à partir de D = i - io et la formule des réseaux

Recherche du minimum de déviation :


choisir de viser la raie vert-clair d'ordre 1 avec le réseau quasiment en incidence normale, tourner le réseau dans le
sens qui rapproche la raie dans la direction du faisceau incident : on minimise alors D.
Le minimum est atteint quand la raie choisie semble faire un aller-retour
Repérer cet angle en faisant correspondre la raie avec le trait vertical du réticule : on fixe la lunette par la vis (4) et on
place le réticule avec le réglage fin (5) : noter l’angle q1m.

Détermination de n
On détermine les minima de déviation dans les deux situations symétriques de la raie vert-clair ( à côté du doublet
jaune ) par rapport à la direction incidente (ordre 1 et -1).
Pour cette raie verte, repérer les angles q1m et q-1m.

Þ Déterminer l’angle de déviation Dm = (q1m - q-1m)/2 et estimer l’incertitude de mesure sur Dm.
Þ En déduire une évaluation de n et son incertitude

c-Tracé de la courbe d'étalonnage ( spectromètre à réseau )

On garde la lampe à mercure Hg


Placer le réseau en position de déviation minimale pour la raie verte dans le spectre d'ordre 1
Faire coïncider chaque raie ( au moins les 4 en de l’annexe ) de la lampe à mercure avec le trait vertical du réticule et
repérer l’angle q correspondant à la position de la lunette ( avec vis (4) et réglage (5)) . Recommencer pour l'ordre -1 .
Tracer la courbe d'étalonnage : Dm en abscisse et longueur d’onde l en ordonnée. Commenter.

annexe : longueurs d'onde dans le vide pour les raies principales du mercure
Violet 404,7 nm
Bleu 435,8 nm
Vert-clair 546,1 nm
Jaune 577,0 nm ( premier du doublet )

d-Mesures en spectrométrie d’émission

Remplacer la lampe « étalon » (Hg) par une lampe « inconnue » (Hg-Cd).


Relever des positions q de raies « inconnues » du Cadmium
Déduire de l’étalonnage les longueurs d’onde « inconnues » et comparer aux valeurs tabulées

Couleur nm Intensité
Lampe Cd Rouge 643,8 Intense
Vert 508,6 ’’
Bleu 480,0 ’’
Bleu-violet 467,8 ’’
Lampe Hg Rouge 690,7 Pâle
’’ 623,4 Pâle
’’ 612,3 Très pâle
’’ 607,2 Très pâle
Jaune 579,1 Intense
Jaune 577,0 Intense
Vert -jaune 546,1 Très intense
Vert 496,0 Très pâle
Vert-bleu 491,6 Pâle
Bleu-violet 435,8 Intense
Violet 407,8 Très pâle
Violet 404,7 Intense

4
TP 2223 PCSI

TP14-a Modélisations d’un frottement fluide (2h)

I Modèle de Stockes, viscosité


I.1 Expérience
On étudie la chute d’une bille de verre de masse m dans l’huile (études de la vidéo avec Latis)
pour déterminer la viscosité ⌘ de l’huile, de masse volumique µh .
*bille de verre :
- rayon R à mesurer au palmer
- masse m à mesurer
*huile :
- masse volumique µh à mesurer au densimètre
- modèle de Stokes du frottement fluide visqueux : F~ = 6⇡⌘R~v
*webcam :
- durée entre deux images : 33,3 ms
- règle étalon - film d’une chute complète.

I.2 Exploitation avec Latis


- Dans Latis / Edition / videos puis Fichier pour ouvrir la vidéo.
- Cliquer sur lecture et revenir à l’image 1 par // .
- Choisir l’image initiale correspondant au lâché de la bille dans l’huile.
- Sélectionner l’origine et la placer, avec l’aide du zoom, sur le premier point souhaité
(on étudiera seulement en y)
- Sélectionner l’étalon selon les données puis le sens des axes vers le bas .
- Sélectionner les points manuellement un par un avec l’aide du zoom .
- Terminer la sélection manuelle puis fermer cette fenêtre .
- Editer la liste des temps dans le tableur en glissant ”fct(temps)”, vérifier les valeurs des temps,
si besoin utiliser la feuille de calcul pour corriger la liste des temps dans une nouvelle liste notée
tps.
- Tracer ”mouvement y” (vous pouvez changer le nom) en fonction du temps.
- Choisir une modélisation affine en sélectionnant sur l’écran le domaine de mouvement rectiligne
uniforme.
- En déduire la valeur ⌘ de la viscosité dynamique de l’huile.

II Choix d’une modélisation d’un frottement fluide


Exploitation ⌧ Python

1
TP 2223 PCSI

II.1 Expérience
On réalise la chronophotographie de la chute d’une
bille sphérique en acier dans l’huile. Pour ce faire,
on filme la bille dans une éprouvette remplie
d’huile, avec un caméscope numérique au rythme
de 50 images par seconde.
Grâce à un traitement adéquat des images, on ob-
tient la chronophotographie de la figure 1.
On repère ensuite les positions successives M0 , M1 ,
..., du centre d’inertie M de la bille.
M0 correspond à sa position initiale, la bille étant
lâchée, à l’instant t0 pris comme origine des dates,
sans vitesse initiale.
Ce point M0 étant pris comme origine des espaces,
selon un axe y descendant, et des temps (y0 = 0 et
t0 = 0), on repère les di↵érentes hauteurs réelles
de chute de la bille dans l’huile, notées y, en mm,
fig 1 : chronophotographie de la chute aux dates t correspondantes, en ms.

II.2 Création des listes des données expérimentales y et t


Utiliser le fichier à compléter ⌧ TP14 nom visco.py de ⌧ cahier de prépa
o Q1. Dans la partie Parametres globaux, utiliser les fonctions d’extraction et de traitement
des données d’un fichier .txt pour générer, à partir du fichier nommé ⌧ TP14 visco.txt de
⌧ cahier de prépa une liste de listes Donnees telle que print(Donnees) renvoie dans le
Shell :

>>> [[’t(ms)’, ’y(mm)’], [’0’, ’0’], [’20’, ’4.5’],...]

o Q2. Dans la partie Main, écrire les instructions nécessaires pour générer les deux listes, Tps
et Y, respectivement des dates t et des positions y , sous forme de listes de float sans la ligne
d’en-tête ’t(ms)’ ou ’y(mm)’.
Vérifier, par des instructions print, que les listes sont bien celles voulues et qu’elles contiennent
chacune 22 éléments.

II.3 Création de la liste des vitesses expérimentales


o Q3. Dans la partie Main, compléter la liste Vit à l’aide d’un script utilisant le calcul approché
y(ti+1 ) y(ti 1 )
d’une vitesse instantanée donné par : v(ti ) =
ti+1 ti 1
o Q4. Á partir de la liste Tps, créer une liste Tps v contenant les dates correspondantes aux
vitesses de la liste Vit.

2
TP 2223 PCSI

o Q5. Á l’aide de l’instruction plt.plot, compléter la partie Tracés des modèles et expérience
du Main pour tracer le graphe des points ’+’ expérimentaux de la vitesse en fonction du temps.
Exécuter le programme et vérifier que l’allure de ce tracé est celle attendue.

II.4 Modélisations
On e↵ectue une étude dynamique du point M de masse constante, dans le référentiel galiléen
lié à l’éprouvette.
o Q6. Montrer (sur feuille), pour chacun des deux modèles de force de frottement fluide vus
au chapitre 2 de mécanique, que la vitesse linéique v(t) de M vérifie une équation di↵érentielle
de la forme :
dv
— modèle du frottement visqueux (modèle de Stockes) : = h·v+g
dt
dv
— modèle de la trainée (modèle quadratique) : = A · v2 + g
dt
où g est le champ de pesanteur, h et A des constantes dépendant des caractéristiques du fluide
et de la bille.

o Q7. Dans la partie Main, écrire un script évaluant h exp et A exp, les valeurs expérimentales
de h et A à partir de la valeur de la vitesse finale Vit[-1]
. et de g.
Dans la partie Fonctions, les fonctions visqueux et def visqueux(v,h):
trainee, données ci-contre, permettent de calculer return -h∗v+g
dv def trainee(v,A):
la valeur de pour une valeur de v selon chaque
dt return -A∗v∗∗2+g
modèle
o Q8. Dans la partie Fonctions, compléter la fonction euler (cf le programme Euler du
TP2 Lr de physique) pour qu’elle retourne deux listes, T, listes des dates, et V, listes des
vitesses obtenues par la méthode de résolution numérique d’Euler d’une équation di↵érentielle
de la forme
dx
= f (x, coef ).
dt
On notera que :
— l’argument f correspond à une fonction f (x, coef ) qui sera idenfiée à visqueux(v,h) ou
trainee(v,A) ;
— l’argument tf correspond à la durée totale de l’intervalle de calcul ;
— l’argument ndt correspond au nombre d’itérations souhaitées ;
— l’argument coef correspond au coefficient nécessaire à la fonction f (x, coef ).

o Q9. Dans la partie Main, écrire les instructions qui renvoient les listes des dates et vitesses
selon chaque modèle et qui tracent ces modèles sur le graphe des points expérimentaux.
Conclure quant à l’adéquation entre ces modèles et les données expérimentales.

3
TP 2223 PCSI

TP14-b Poussée d’Archimède (2h)


Le capteur de force est l’instrument de mesure des forces. Son
principe est basé sur la traduction électrique (variation de la
résistance d’un conducteur ohmique) de la déformation étalonnée
d’une jauge de contrainte, il est gradué directement en newton.
Il est équivalent au dynamomètre à ressort dont l’élongation est
étalonnée en newton (cf I du TP15 sur le ressort)

Le principe devenu théorème (démontré au XVIème siècle) figure dans un des ouvrages d’Ar-
chimède, ⌧ Le Traité des corps flottants : ⌧ Tout corps plongé dans un fluide reçoit de la
part de ce fluide une poussée verticale (force), vers le haut dont l’intensité est égale au poids
du volume de fluide déplacé par le corps

On peut mesurer la poussée d’Archimède par équilibre du cylindre accroché au dynamomètre


ou capteur de force relié à Campus.
=) Justifier que la variation de la mesure de la force donne la valeur de la poussée d’Archimède
— Accrocher le cylindre d’aluminium au capteur. Placer l’ensemble au dessus d’un becher
contenant une quantité d’eau pure ou salée perméttant d’y plonger totalement le cylindre
et poser sur un élévateur (”boy”).
— Connecter le capteur à Campus, ouvrir Latis, prévoir une durée d’acquisition covenable
pour pemettre d’acquérir la force hors et dans l’eau.
— Acquérir , quand la force est stabilisée, monter l’élèvateur pour plonger totalement le
cylindre, attendre que la force soit stabilisée pour arrêter l’acquisition.
— Mesurer la poussée d’Archimède expérimentale ⇧e dans le cas de l’eau pure et de l’eau
salée. Évaluer l’incertitude de ces mesures.
— Mesurer les masses volumiques µe de l’eau et µs de l’eau salée au densimètre, évaluer la
précision des mesures.
— Évaluer le volume V du cylindre et sa précision.
— Calculer la valeur de la poussée d’Archimède dans chaque cas selon la formule ⇧ = µ.V.g
avec g = 9, 81 m.s 2 .
— Utiliser et compléter le programme Python pour obtenir l’évaluation de l’incertitude par
propagation sur ⇧ selon la méthode de Monte Carlo et l’écart normalisé entre les deux
évaluations dans l’eau pure (capteur et volume).
Utiliser le fichier à compléter ⌧ TP14 nom poussee.py de ⌧ cahier de prépa
— reprendre le programme avec l’eau salée et noter les réponses (valeurs avec incertitude,
z-score, commentaires) sur le compte-rendu.

4
TP 2223 PCSI

TP15 Oscillations pendulaires

I Anharmonicité du pendule simple


Si les oscillations du pendule simple (longueur L et masse m) sont de faibles amplitude, l’équation du mouvement est
linéaire et la période des oscillations est égale à la période propre, elle ne dépend pas des conditions initiales : il y a
alors isochronisme.
On étudie ici l’influence , ou non, de l’amplitude initiale ◊o sur la période T des oscillations pour un pendule lâché
sans vitesse initiale.

I.1 Tracé expérimental


Le dégré de liberté ◊ du pendule est repéré par un capteur formé d’un potentiomètre rotatif dont la tension dépend
de l’angle d’inclinaison du pendule.
— Connecter le capteur à Campus et ouvrir Latis
— Choisir la durée d’acquisition à 4s (quelques périodes) pour 1000 points.
— Tester un enregistrement pour un angle d’environ 45¶
— S’il est valide, theta pour des angles d’environ 10, 20, 30, 45, 60, 90, 120, 150.
— Pour chaque acquisition, mesurer ◊o et T (on peut utliser les mesures automatiques ou au réticule)
— Ouvrir le programme Python TP14 NOM pendule, compléter les deux listes Theta o et T et tracer en T fonction
de Theta o .
— Compléter le trace d’une ligne horizontale correspondant à la période propre To correspondant à la valeur
moyennes de T pour les 2 ou 3 premières mesures.
— Conclure quant à l’isochronisme des oscillations .

I.2 Modélisation numérique


Grace à une résolution numérique (méthode d’Euler) on peut déterminer un modèle théorique numérique de l’évolution
de T selon ◊o .

I.2.1 Rappels de cours


d2 ◊ 2fi g
— Équation du mouvement : + Êo2 sin(◊) = 0 avec To = et Êo2 =
dt2 Êo L
— Énergie mécanique pour un pour un pendule oscillant lâché en ◊0 , sans vitesse initiale :
Em = Ec + Ep = 12 mL2 ◊˙2 + mgL(1 ≠ cos(◊)) = mgL(1 ≠ cos(◊o )) avec Ep = 0 J pour ◊ = 0

I.2.2 Programme Python


On note, localement, x0 la condition initiale en position du mouvement du point M étudié.
La période d’oscillation est donnée par T num = 4.tq ou tq, est la durée pour effectuer 1/4 de période, c’est-à-dire de
◊o à ◊ = 0.
On souhaite calculer numériquement puis tracer la période des oscillations T num selon les différentes conditions
initiales expérimentales données par la liste Theta o.
— Créer une fonction Euler(xo,tf,n) qui utilise deux listes X et V contenant les n positions et vitesses de M au
cours du mouvement pendant la durée d’étude tf et retourne X.
dt
— Utiliser la conservation de l’énergie mécanique (calcul à faire ”sur feuille”) pour déterminer l’expression de
d◊
en fonction de cos(◊), cos(◊0 ), To .
— Créer une fonction dt(xi,xo) effectuant ce calcul (avec x et xo ”dans les rôlesd̈e ◊ et ◊o ).
— Définir une fonction periode(X,xo) qui retournera la période d’oscillation soit T num = 4tq pour une condition
initiale donnée en utilisant la fonction dt(X[i],xo) précédente et la méthode d’intégration ”rectangle”˙
Initialiser tq = 0 et l’intérateur i = 2 et utiliser une boucle while x > 0 pour effectuer le calcul de xo à x =
0.
— Créer la liste des périodes Tnum en utilisant la fonction Euler avec tf correspondant environ à 2 périodes propres
et pour 10000 itérations.
— Écrire un script qui évalue l’angle initial ◊olim donnant des oscillations isochrones à 5% près, écrire la réponse
en degrés, arrondie à 2 décimales.
— Tracer T num en fonction de ◊0 sur la figure du tracé expérimental.

1
TP 2223 PCSI

II Moment d’inertie d’un pendule de torsion


II.1 Constante de rappel
Un pendule de torsion est constitué d’un fil de constante de rappel C auquel est fixé un solide oscillant autour d’un
axe constitué par ce fil. Ú
J
On montre (cf ch solide en rotation) que la période propre des oscillations est donnée par To = 2fi où J est le
C
moment d’inertie d’un solide tournant autour d’un axe de centre O .

Pour une barre de longueur 2L et de masse m en rotation (ou oscillations) Ú autour d’un axe passant par son milieu
2
L mL2
(centre d’inertie G), le moment d’inertie est JG = m et donc To = 2fi
3 3C
— Utiliser la notice du pendule de torsion et du logiciel PENDULOO associé : voir, entre-autres, pages 17/18/19
de la notice.
— Connecter la face avant du boitier d’acquisition au capteur du pendule ( situé dans l’axe de rotation) par un
cable et la face arrière du boitier d’acquisition à l’ordinateur par un cable. La led rouge du boitier clignote.
— Ouvrir PENDULOO , si le message d’erreur penduloo not found s’affiche, cliquer sur réessayer jusqu’à ouverture
effective du logiciel.
— Régler total time à 4 s et valider par enter du clavier,
— Lâcher le pendule en choisissant une valeur approximative de l’angle initial ◊o souhaité selon le rapporteur.
cliquer juste après sur l’icône camera pour lancer l’acquisition.
— On peut vérifier que l’on peut négliger l’effet des frottements sur la période en vérifiant que le nombre d’oscil-
lations ”visibles à l’oeil” est bien superieur à 5
— Utiliser le zoum si nécessaire pour mesurer à l’aide du réticule la période To
— Mesurer 2L et peser la barre, en déduire la valeur de C.

II.2 Théorème de Huyghens


Le théorème de Huyghens permet de déterminer le moment d’inertie J d’un solide tournant autour d’un axe de
centre O à partir de celui, JG si le solide tourne autour d’un axe parallèle mais passant son centre d’inertie G selon
J = JG + md2 avec d = OG.

Application à un solide en ”H horizontal” :


— Utiliser les pages 34/35 de la notice, le montage et les réglages peuvent déjà avoir été faits, vérifiez alors
seulement que c’est bien le cas.
— Reprendre l’enregistrement pour évaluer le moment d’inertie J du H.
— Le H est formé de 2 barres de masse m = 695 g et d’une barre de masse M = 632 g. Déterminer puis calculer
la valeur théorique de J et comparer l’ordre de grandeur avec la valeur mesurée (Il aurait fallu évaluer toutes
les précisions des mesures et calculer le z-score mais très difficile ici d’évaluer les sources d’incertitude et leur
valeur) .

2
TP 2223 PCSI

PCSI TP16 oscillations d’un ressort

I Constante de raideur d’un ressort


La force de rappel d’un ressort exercée sur une masse est donnée par F = k · L , L étant la différence de longueur
du ressort entre la longueur à vide Lo et celle, Le à l’équilibre d’une masse m accrochée à son extrémité basse. Le
système masse évolue dans l’air, il y a en réalité un faible amortissement fluide mais dont l’influence peut être négligée.
— Proposer un protocole pour déterminer k . Effectuer ce protocole. Vérifier la masse des masses marquées sur la
balance de précision à 0,1 g.
— Évaluer la précision des mesures en donnant la ou les causes d’imprécisions (cause d’une difficulté de faire une
mesure précise...) .
— Par Regressi (fichier/nouveau/clavier) afficher les points expérimentaux , les ellipses d’incertitude, la modélisation
linéaire, k et son incertitude.
— Regressi ou numpy utilise une régression linéaire avec calcul d’incertitude selon la méthode aléatoire de Monte
Carlo. Utiliser et compléter le fichier TP16 nom kressort.py dans cahier de prepa pour programmer cette
méthode.
— Noter la valeur de k.

Pour la suite,
— Peser l’aimant
— Accrocher l’oscillateur (aimant) au ressort de raideur k, il évolue à l’intérieur de 3 bobines comme sur le schéma
en page 2
— Effectuer sur plaquette "mille trous" le montage à ALI (amplificateur et filtrage passe-bas) (utiliser la fiche
de montage du TP12)

II Étude des pseudo-oscillations


On utilise ici les bobines B2 et B3.
Le mouvement de l’oscillateur entraı̂ne une variation du flux Ï du champ magnétique créé par l’aimant à travers les
spires des bobines.

Cette variation engendre une f.e.m. induite aux bornes de chaque bobines en e(t) = ≠ .
dt
La bobine B2 sera courtcircuitée (fil avec pinces crocodile), cette fem entraine un courant induit qui génère une force
de Laplace s’opposant au déplacement modélisable par une force de frottement fluide de forme F = ≠h.v.

La bobine B3 sera connectée à l’entrée du montage à ALI. On montre que la tension de sortie us (t) est une loi affine
de la vitesse v(t) de l’aimant.
Le dispositif permet donc d’avoir accès à la vitesse de l’oscillateur
— Connecter us (t) à Campus et ouvrir Latis.
— Déplacer l’aimant de 2 ou 3 cm , attendre quelques oscillations et acquérir us (t) sur quelques périodes.
— Vérifier visuellement que l’armortissement est faible. Quelle est la valeur de la fréquence propre To de l’oscillateur
Ú
1 k
(en confondant la speudopériode à To ) ? Comparer à la valeur obtenue par le modèle harmonique fo =
2fi m
— Déplacer à nouveau l’aimant de 2 ou 3 cm , attendre quelques oscillations et acquérir us plusieurs fois si
nécessaire en adaptant la durée d’acquisition pour visualiser la quasi-totalité des oscillations.
— Ramener l’oscillation autour de l’origine en utilisant v = us ≠ moy(us) , retirer us de la fenêtre.
— À l’aide du réticule, repérer les coordonnées de deux points de v placés environ après 10 et 25 oscillations, noter
les valeurs de v1max, t1 et v2max , t2 dans la feuille de calcul.
— Dans la feuille de calcul :
a = (LN (v1max) ≠ LN (v2max))/(t2 ≠ t1)
env1 = v1max ú EXP (≠a ú (T emps ≠ t1))
env2 = ≠env1
— placer env1 et env2 sur v . méthode déjà utilisée pour le circuit RLC au TP5
— la valeur du coefficient a est liée au coefficient de qualité Q de l’oscillateur . Relier a , Êo et Q. Évaluer Q et
comparer au nombre d’oscillations visibles à 5%.

1
TP 2223 PCSI

III Oscillations forcées, étude de la résonance


=∆ Déterminer l’expression de l’amplitude complexe de la vitesse.
Si la bobine B1 est traversée par un courant i(t) délivré par un générateur, un champ magnétique apparait, créant
une force ”motrice” sur l’aimant qui se met en mouvement sinusoı̈dal de même fréquence f . On acquière la vitesse v
comme précédemment.
— Vérifier que l’aimant est bien immobile.
— Connecter la bobine B1 à un GBF en signal sinusoı̈dal de tension crête-à-crête de 3V environ. et de fréquence
proche de fo , ici fréquence de résonance.
— Observer la mise en mouvement et l’apparition de battements (combinaison du régime libre et du régime
forcé). Il faudra par la suite attendre la disparition du régime libre , donc des battements, avant d’acquérir les
oscillations en régime forcé.
— Acquérir quelques périodes, mesurer l’amplitude V des oscillations. Noter fo et V dans le tableur.
— Acquérir quelques périodes pour une dizaine de fréquences f dans l’intervale fo ± 1 Hz. Mesurer l’amplitude V
des oscillations dans chaque cas. Noter f et V dans le tableur.
— Tracer la courbe (en croix) de résonance sur une 2e fenêtre, ajouter des poinst si nécessaire, repérer les 2
fréquence de coupure, évaluer Q par cette courbe.

Vous aimerez peut-être aussi