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PARTIE 4 : OPTIQUE
1. généralités et définitions
1.1 Expérience :
Un rayon lumineux issu d’une source lumineuse S tombe sur un miroir plan en un point I
tangentiellement au plan du rapporte ur.
Le rayon SI est renvoyé dans une direction privilégiée IR par le miroir plan : On dit qu’il se réfléchi.
1.2 Définitions
On appelle réflexion, le phénomène de renvoi de la lumière dans une direction privilégiée par une
surface polie.
Le plan d’incidence est le plan formé par le rayon réfléchi et le rayon incident (plan du rapporteur).
1ère loi : loi des plans. Le rayon incident et le rayon réfléchi sont dans le même plan d’incidence.
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2ème loi : Loi des angles. L’angle d’incidence î est égale à l’angle de réflexion r^. î = r^.
Remarque :
Le trajet suivi par la lumière n’est pas modifié lorsqu’on inverse le sens de propagation : C’est la loi
du retour inverse de la lumière.
3. le miroir plan.
Exemple : surface libre d’un liquide au repos, la glace, une vitre. Le symbole d’un miroir plan est :
Surface réfléchissante
Plaçons 2 bougies AB et A’B’ identiques symétriquement à une vitre semi-transparente. Lorsque nous
allumons la bougie AB, on à l’impression que la bougie A’B’ est allumée.
Il ressort de cette expérience que les bougies AB et A’B’ sont confondues puisque cette image n’a pas
d’existence réelle, on dit qu’elle est virtuelle. La figure 2 ci-dessous est obtenue à partir de la figure 1
par la loi de retour inverse de la lumière.
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AB : image réel car la lumière y passe effectivement.
Un miroir plan donne d’un objet réel une image virtuelle de même grandeur et symétrique par
rapport au miroir.
3.2.2 Définition.
Le point objet :
Pour tout instrument d’optique un point est objet lorsqu’il est à l’intercepter des rayons qui
arrivent sur l’instrument formant un rayon incident.
Le point objet est réel quand les rayons partent effectivement de ce point, dans ce cas le faisceau
incident est divergent (fig.1).
Le point objet est virtuel lorsque les rayons lumineux incidents sont interceptés par le système
otique avant leur concours (fig. 2).
Le point image :
Le point image est réel quand les rayons lumineux sortant du système d’optique passent
effectivement par ce point (fig. 2).
Le point image est virtuel lorsqu’il est sur le prolongement des rayons. Le faisceau émergent est
alors divergent.
NB :
Le champ d’un miroir plan pour une position donnée de l’œil de l’observateur est la portion
d’espace vue par réflexion dans ce miroir.
O
O’
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Lorsqu’on fait tourner un miroir plan d’un angle α autour d’un axe situé dans son plan, l’image
d’un point objet fixe tourne d’un angle 2α autour du même axe dans le même sens.
Exercice d’application
Un observateur de 1,80m de hauteur se trouve devant une glace. Son œil se trouve à 1,70m du sol. En se
servant de la définition du champ d’un miroir, calculer :
1. la distance au sol du bord inférieur du miroir pour que l’observateur voie juste ses pieds.
2. La hauteur minimale de la glace pour qu’il se voit en entier.
Solution :
Soit AB l’observateur, A’B’ son image symétrique par rapport au miroir MM’.
L’œil de l’observateur est en O. Le rayon AM se réfléchit en M suivant MO et
semble provenir de A’, AM = MA’ = OM. Le rayon BM’ se réfléchit en M’
suivant M’O et semble provenir de B’, BM’ = M’B’ = OM’.
Un point lumineux est placé à 40cm au-dessus et sur la normale au centre d’un miroir plan circulaire de 10cm
de diamètre, disposé horizontalement. Le miroir étant à 2m du plafond, calculer le diamètre du cercle éclairé
au plafond par la lumière réfléchie sur le miroir.
Solution :
- Définir la réfraction.
- Vérifier expérimentalement les lois de la réfraction.
- Appliquer les lois de la réfraction à la résolution des problèmes.
- Expliquer les phénomènes de réflexion totale et de réfraction limite.
1. La réfraction de la lumière.
Si nous faisons tomber un faisceau lumineux étroit d’un laser dans l’eau d’une cuve, on constate
qu’au contact de la surface de l’eau :
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1.2 Définition.
Un dioptre est la surface de séparation entre deux milieux transparents. Il est dit plan (dioptre
plan) lorsque cette surface est plane.
i(°) 0 10 20 30 40 50 60
r’(°) 0 7,5 15 22 29 35 40,30
Sini/sinr’
- Les rapports des sinus des angles d’incidence et de réfraction sont constants :
Sini/sinr’ = cte
Énoncé des lois.
1ère loi : les rayons incidents et réfractés sont dans le même plan d’incidence.
2ème loi : pour deux milieux transparents, le rapport du sinus de l’angle d’incidence au sinus de l’angle
de réfraction est constant.
Sini/sinr’ = cte
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1.4 Indice de réfraction d’un milieu transparent.
Indice absolue
L’indice absolu de réfraction d’un milieu est le rapport de la vitesse de propagation de la lumière
dans le vide par la vitesse de propagation de la lumière dans le milieu considéré tel que :
n = C/v, C = 3x108m/s.
L’indice de réfraction absolu est un nombre sans unité, il est toujours supérieur ou égal à 1 exemple :
Par définition, l’indice relatif d’un milieu 2 par rapport à un milieu 1 est le rapport de l’indice absolu
n2 du milieu2 à l’indice absolue n1 dumilieu1 : n2/1 = n2/n1 = sini/sinr’.
En tenant compte de l’indice de réfraction, la 2ème loi de Descartes sur la réfraction s’écrit :
Notion de déviation :
Exercice d’application :
A-
B-
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c) Déduire la déviation.
Lorsqu’un rayon lumineux passe d’un milieu d’indice inférieur n1 vers un milieu d’indice supérieur n2
(n1<n2), le rayon réfracté se rapproche de la normale.
Lorsque l’angle d’incidence est i =90°, on parle d’incidence rasante et l’angle de réfraction est à sa
valeur maximale qu’on appelle angle de réfraction limite ou angle critique noté λ tel que :
Sinλ = n1/n2
Lorsqu’un rayon lumineux passe d’un milieu d’indice n1 vers un milieu d’indice n2 (n1>n2), le rayon
réfracté s’écarte de la normale et si l’angle d’incidence i>λ, on observe le phénomène de réfraction
totale.
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- on observe un rayon issu du point A et perpendiculaire au dioptre plan, il n’est pas dévié.
- Un rayon issu du même point A et faiblement incliné.
L’image A’ est le point de contour des rayons réfractés, l’image A’ est virtuelle.
Exemple : Un poisson dans l’eau nous semble être proche alors qu’il n’en ait rien.
La réfraction et surtout le phénomène de réflexion totale qui l’accompagne est très utilisé dans la
confection :
Dans ce système, le rayon lumineux subit une succession de réflexion totale le long du jet d’eau
Une fibre optique est constituée du cœur de la gaine et de l’habillage de protection. Le cœur et la
gaine sont faits de verre pur d’indice de réfraction voisins avec n C>ng. Un rayon lumineux atteignant
tangentiellement le dioptre cœur-gaine subit une succession de réflexion totales jusqu’à sa sortie.
CHAPITRE : LE PRISME
Objectifs :
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1.1 Définition et description.
Un prisme est un milieu transparent limité par deux plans non parallèles appelées faces du prisme.
Les faces d’un prisme font entre elles un angle A appelé angle du prisme, leur intersection est
l’arrête du prisme.
Sur une face principale d’un prisme, envoyons une source de lumière monochromatique, un écran
étant placé en arrière du prisme.
On constate que le lumière est déviée vers le bas du prisme et forme une tache lumineuse sur
l’écran.
Envoyons maintenant sur notre prisme une source de lumière polychromatique (cas de la lumière
blanche), l’écran étant toujours placé derrière le prisme.
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On constate une fois de plus qu’il y’a déviation vers le bas mais aussi, la lumière est décomposé en
plusieurs radiations à déviation croissante du rouge au le violet.
Conclusion.
Considérons un prisme d’indice de réfraction n, d’angle A sur le quel on envoie une lumière
monochromatique qui tombe au point I. Ce rayon traverse le prisme et y sort en I’, après avoir été
dévié d’un angle D tel que :
i= angle d’incidence
r=angle de réfraction
r’=angle d’incidence
i’=angle de réfraction
D=déviation totale
Formules du prisme :
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En I : sini = nsinr (1). En I’ : nsinr’ = sini’(2).
Relation entre A, r et r’ : dans le triangle kII’, A + α + θ = 180↔ A = 180-α-θ, or r+α =90°, α=90-r et
Déviation totale: Elle est égale à la somme des déviations sur chaque face du prisme. D = D1+ D2, or
D1 = i-r et D2 = i’-r’, d’où D =( i-r)+( i’-r’) = (i+I’)-(r+r’) = (i+I’)-A car A = r+r’. D = (i+I’)-A (4).
nsinr’ = sini’(2)
A =r + r’ (3)
D = (i+I’)-A (4)
Remarque :
- Pour que le rayon émerge du prisme, il faut que r’≤λ (λ étant l’angle de réfraction limite) tel
que sinλ = n1/n2.
- Lorsque les angles sont petits, sini≈i, sinr≈r, les formules du prisme deviennent.
i = nr (1)
nr’ = i’(2)
A =r + r’ (3)
La déviation passe par un minimum Dm, au minimum de déviation, i=i’↔r=r’ alors Dm = 2i-A↔
i = (Dm +A)/2.
A = r+r’ or r=r’↔A = 2r↔r = A/2. On sait que sini = nsinr↔ sin((Dm +A)/2) = nsin(A/2).
3. Le phénomène d’arc-en-ciel.
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Le phénomène d’arc-en-ciel résulte de la décomposition de la lumière du soleil par des
gouttelettes d’eau présent dans l’atmosphère. Cette décomposition donne toutes les
couleurs du spectre visible de la lumière blanche.
Exercice d’application :
A-
Un prisme d’angle 55° et d’indice 1.5 reçoit un rayon lumineux sous une incidence de 300. Calculer
l’angle d’émergence i’ et la déviation D.
B- un prisme d’angle A et d’indice 1,5 reçoit de la lumière sous une incidence de 45°.
1. Tracer la marche du rayon lumineux dans les deux cas suivants : A = 60°, A = 90°.
Monter dans le cas général que, le rayon ne sortira du prisme que si A≤2λ, λ étant l’angle de
réfraction limite. (Condition d’émergence en I : r≤λ, en I’, r’≤λ, on additionne membre a
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Une lentille sphérique est un milieu transparent limité par deux calottes sphériques (surfaces), ou
par une calotte sphérique et un plan.
- Le droite passant
par les centres
des sphères est
appelée axe
principal de la
lentille (fig.1 et
fig.2)
- e est l’épaisseur
de la lentille.
- R : le rayon de
courbure de la
lentille.
- D : le diamètre
Une lentille est dite mince si son épaisseur est faible par rapport au rayon de courbure de ses
surfaces.
- les lentilles à bords minces : Elles transforment un faisceau incident parallèle en faisceau
convergent : ce sont des lentilles convergentes.
- les lentilles à bord épais : Elles transforment un faisceau incident parallèle en faisceau
divergent, ce sont des lentilles divergentes.
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2. objets et images
2.1 Objet.
Considérons le système optique ci-dessous sur le quel tombe des rayons lumineux.
Le point S représente le point objet. C’est le point d’intersection des rayons incidents.
- Le point S estle point objet réel si ces rayons se coupent effectivement (fig. a).
- Le point S est le point objet virtuel si ces rayons sont interceptés par le système optique
avant leurs concours (fig. b).
2.2 Image.
Soit le système otique ci-dessous à partir du quel émerge des rayons lumineux.
- Le point S’ est un point image réelle si ces rayons émergeant se coupent effectivement en S’
(fig. a).
- Le point S’ est un point image virtuelle si les rayons émergeant semblent provenir du point
S’.
Remarque :
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Une image est réelle lorsqu’elle se forme après le système optique, on peut recueillir une telle image
sur un écran.
Une image est virtuelle lorsqu’elle se forme en avant du système optique, on ne peut donc pas la
recueillir sur un écran.
Pour qu’une image soit nette, les lentilles doivent être utilisées dans certaines conditions dites
conditions de Gauss.
- Les rayons lumineux doivent entre peu inclinés par rapport à l’axe principal.
- Les rayons lumineux doivent rencontrer la lentille au voisinage de son centre optique.
Noté F’ le foyer principal image est un point de l’axe principal tel que tout faisceau incident
parallèle à cet axe émerge de la lentille soit en passant par ce point (cas d’une lentille convergente)
soit en semblant provenir de ce point (cas d’une lentille divergente).
Noté F, le foyer principal objet est le point de l’axe principale tel que tout faisceau incident passant
par ce point émerge parallèlement à l’axe principal (cas d’une lentille convergente) ou se dirigeant
vers ce point émerge parallèlement à l’axe (cas d’une lentille convergente).
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Une lentille divergente se représente avec ses foyers par :
Remarque :
Par convention on oriente l’axe principal de la lentille dans le sens de propagation de la lumière(de la
gauche vers la droite). Le centre optique étant prit comme origine, on appelle distance focale d’une
lentille la grandeur algébrique notée f’ = OF’, avec O le entre optique et F’ le foyer principal image.
Remarque.
Un plan focal est un plan perpendiculaire à l’axe principal et qui contient un foyer principal. On
distingue plan focal objet et le plan focal image.
L’axe secondaire est tout autre axe que celui principal et qui passe par le centre otique O.
Le foyer secondaire de la lentille est le point d’intersection entre un plan focal et un axe secondaire.
On distingue donc les foyers secondaires objets et les foyers secondaires images.
F F’ F’ F
F’1
F1
F
Plan focal objet réel
5. marche d’un rayon lumineux à travers une lentille et formation d’images.
Pour construire l’image d’un objet donné par une lentille, on utilise les trois règles d’or suivantes :
F1 foyer secondaire objet
- un rayon incident passant par le centre optique traverse la lentille sans être dévié.
- Un rayon incident parallèle à l’axe principal émerge de la lentille en passant par le foyer
image F’.
- Un rayon incident qui passe par le foyer principale objet donne un rayon émergeant parallèle
à l’axe principal.
L’objet AB est matérialisé par une flèche, le point A étant situé sur l’axe optique, son image A’ s’y
trouve aussi. L’image B’ de B se situe à l’intersection de deux de ces trois rayons.
Nature : réelle.
Sens : renversée.
Caractéristique :
Nature : virtuelle.
Sens : droite.
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Caractéristiques :
Nature : réelle.
Sens : droit.
Caractéristiques :
Nature : virtuelle.
Sens : droite.
Caractéristiques :
Nature : virtuelle
Sens : droite.
Soit :
B M
A’
O Page 19 sur 32
A F’
F
B’
N
Les triangles MOF’ et MNB’ sont homothétiques, de même que les triangles ONF et MNB, on a alors :
OF’/NB’ = MO/MN or NB’ = OA’donc OF’/OA’ = MO/MN (1).
OF/MB = ON/MN or MB = OA et OF = -OF’ donc, -OF’/OA = ON/MN (2)
+ (2)→ OF’/OA’ – OF’/OA = MO/MN + ON/MN = MN/MN = 1,d’ou la relation:
-1/OA + 1/OA’ = 1/OF’.
OA, position de l’objet, OA’ position de l’image, OF’ distance focale.
NB :
Remarque :
- si γ>0, l’image à le même sens que l’objet : on dit qu’elle est droite.
- si γ<0, l’image et l’objet sont de sens contraire, on dit qu’elle est renversée.
Exercice d’application :
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Une lentille convergente à pour distance focale 0,50m. A 1,50m du centre optique, en avant de la
lentille, on place un objet AB de 2 cm de hauteur. Déterminer la nature, la position et la grandeur de
l’image A’B’. La construire et tracer la marche d’un faisceau lumineux issu du point B.
CRemarque
= (n-1)(1/R: 1 + 1/R2). n, indice de la lentille, R1 et R2 les rayons de courbures
de la lentille. Ces rayons sont comptés positivement pour une face convexe et
Dans le cas d’un
négativement ménisque
pour une faceconvergent,
concave. Lec’est
rayonla face convexe
est infini pourqui
uneà face
le plus petit rayon en valeur
absolu alors que si il est divergent, c’est la face concave qui à le plus petit rayon.
Les lentilles son accolées de manières qu’on puisse admettre qu’elles ont même axe principal et de
centre optique confondu. Soit un système de trois lentilles L1, L2 et L3 de distance focales OF’1 OF’2,
OF’3. Déterminons la vergence équivalente C de ces trois lentilles.
AB L1 L2 L3
(Objet) A1B1 A2B2 A3B3
Plusieurs lentilles accolées sont équivalentes à une lentille unique de vergence égale à la somme
des vergences de chaque lentilleC =C1+C2+Cn……
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8. Formule de conjugaison et du grandissement d’un système de deux lentilles associées de
distance O1O2 les séparent.
A A1 O A2 A’
d
D
a) Méthode de Bessel
Si Δ>0, il existe deux positions de la lentille pour lesquelles une image nette apparait sur l’écran.
b) Méthode de Selbeman.
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Si Δ=0, ↔ D2-4D.f = 0↔D2=4D.f.OA1=OA2 = -4D.f/2 = -2D.f.de la relation -1/OA + 1/OA’ = 1/OF’, on
a : -1/OA + 1/OA’ = -2/OA↔OA’ = -OA, γ = -1, A’B’ = -AB, A’B’=AB.
Exercice d’application :
Une lentille convergente de distance focale 20cm donne d’un objet réel AB une image droite,
virtuelle et quatre fois plus grande que l’objet.
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L’œil est un organe physiologique sphérique limité par une membrane blanche dont la partie
intérieur est la cornée. L’iris donne sa couleur à l’œil, en limitant la pupille. Le cristallin sépare
l’humeur aqueuse de l’humeur vitrée. La partie antérieure et intérieure est pâtissée d’une membrane
sensible à la lumière appelé rétine. La cornée, le cristallin, la pupille, l’humeur aqueuse et vitrée
sont de milieux transparents.
L’œil peut être schématisé par une lentille et un écran, on obtient l’œil réduit.
2. L’œil réduit.
OA’≈15mm=cte.
OA : position de l’objet (variable)
OF’ : distance focale du cristallin (variable).
-1/OA + 1/OA’ = 1/OF’
Du point de vue optique, l’œil est constitué d’un diaphragme, d’une lentille convergente et d’un
écran.
3. le phénomène d’accommodation.
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L’accommodation est la modification de la distance focale du cristallin dans le but de pouvoir
ramener l’image sur la rétine à fin de bien percevoir l’objet.
Elle permet à l’œil de voir nettement les objets placés entre son punctum remontum (PR) et son
punctum proximum (PP).
On appelle PP, le point le plus rapproché que l’œil peut voir nettement en accommodant au
maximum. Pour un œil normal, le PP est situé à environ 25cm.
On appelle PR le point le plus éloigné que l’œil peut voir nettement sans accommoder. Pour un œil
normal le PR est très éloigné, on dit qu’il est à l’infini.
On appelle acuité visuelle de l’œil, le plus petit angle de deux points A et B vu séparément.
α= AB/Dm.
5.1 La myopie.
Un œil est myope lorsque l’image donné par cet œil d’un objet situé à l’infini se forme en avant de la
rétine : Il est donc plus convergent qu’un œil normal. Les objets éloignés vu par cet œil sont flous car
son PP est plus proche de l’œil. Pour corriger le défaut, on place en avant de cet œil une lentille
divergente.
5.2 L’hypermétropie.
Un œil est hypermétrope lorsque l’image d’un objet situé à l’infini, donnée par cet œil, se forme en
arrière de la rétine : Il est donc moins convergent qu’un œil normal. Il voit flou des objets rapprochés
car son PP est plus éloigné. Pour corriger ce défaut, on lace en avant de cet œil une lentille
convergente.
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5.3 La presbytie.
Exercice d’application :
A-
1. quelle et la vergence du verre correcteur placé à 2cm de l’œil pour qu’il voie nettement un
objet placé à l’infini.
2. Ou se trouve le PP de l’œil ainsi corrigé ??
B-
Un œil presbyte ne voit nettement les objets qu’à 3m (pp). Quelle doit être la distance focale du
verre correcteur pour ramener son PP à 25cm on négligera la distance œil centre optique.
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9. Introduction.
Le pouvoir séparateur limité de l’œil ne permet pas d’observer un objet dont le diamètre apparent
est trop petit. Pour ce faire on utilise des instruments d’optiques permettant à l’œil d’observer non
plus l’objet, mais l’image virtuelle plus grande que l’objet.
Elle consiste à emmener l’image entre le PR et le PP de l’observateur (entre les limites de vision
distinctes).
On appelle latitude mise au point ou profondeur de champ, la distance des positions extrêmes
entre lesquelles doit se trouver l’objet pour que l’image soit vuede façon nette par l’observateur.
La puissance P d’un instrument d’optique est le quotient du diamètre apparent α’de l’image par la
hauteur AB de l’objet.
10. la loupe.
10.1 principe :
C’est une lentille convergente dont la distance focale est de l’ordre de quelques centimètres. Elle
donne d’un objet réel, une image virtuelle, droite et agrandie àcondition que cet objet soit situé
entre le plan focal objet et la lentille.
Elle se fait par modification de la distance de l’objet à la loupe. La latitude de mise au point est de
l’ordre de quelque millimètre.
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10.3 la puissance
Lorsque l’image est à l’infini, la puissance P = 1/OF’ est dite intrinsèque, elle est égale à la vergence
de la loupe.
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Tanα’ = OI/OF’ = AB/OF’≈ α’.
10.4 le grossissement
- relation entre grossissement et puissance.
- le grossissement commercial.
11. Le microscope.
11.1 fonction :
C’est un appareil qui permet d’observer les objets très petits, invisible à l’œil nu.
11.2 Description
Les principales parties d’un microscope sont : L’oculaire, l’objectif, les tubes, la vis micrométrique, le
statif, la platine, le condensateur, et le miroir.
Un microscope est composé de deux systèmes optiques convergents assimilables à des lentilles
convergentes.
L’objectif.
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C’est une lentille convergente de distance focale faible (ordre du millimètre). Il donne d’un objet, une
image réelle et renversée et agrandie.
L’oculaire.
C’est une lentille convergente de distance focale de l’ordre du centimètre. Il donne d’un objet réel
une image virtuelle plus grande et droite. (Pour cela l’objet doit être placé entre le foyer principal
objet et le centre optique de la lentille).
Les centres optiques des deux lentilles sont distants d’environ 15 à 20cm.
B
A2 A1
A F1 O1 F’1 O2
F2 F’1
B1
B2
Elle se fait en déplaçant l’ensemble objectif oculaire par rapport à l’objet. La latitude de mise au
point est très faible.
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B Δ
A1 O2
A F1 O1 F’1 F2 α α’ F’2
L’image A1B1 donnée par l’objectif doit se former sur le plan focal objet de l’oculaire, alors la
puissance de l’oculaire devient sa puissance intrinsèque.
B1
La puissance intrinsèque est donnée par la relation :
A2B2 à l’infini
α’=A1B1/O2F2
Pi = Δ/O1F’1xO2F’2. Avec Δ = F’1F2, appelé intervalle optique du microscope.
G = α’/α = Pxdm.
Remarque :
Le grossissement commercial du microscope est aussi égal au grossissement de l’oculaire par la valeur
absolue du grandissement de l’objectif.
Gc = G2cx|γ1|, γ1 =
12. La lunette astronomique.
Elle sert à observer les objets très éloignés tels que les astres supposés à l’infini.
12.1principe.
Une lunette astronomique est constituée de deux systèmes optiques assimilables à des lentilles convergentes.
- L’objectif : c’est une lentille convergente de grande distance focale pouvant varier selon les lunettes
de 1m à 20m. Elle donne d’un objet situé à l’infini une image située dans son plan focal image (F’)
- L’oculaire : c’est une lentille convergente de quelque centimètre de distance focale. Il sert de loupe
pour observer l’image réelle qui donne une image virtuelle.
12.2mise au point
La mise au point s’effectue en déplaçant l’oculaire par rapport à l’objectif. La latitude de mise au point est de
l’ordre de quelques millimètres.
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Si la lunette est réglée pour la vision à l’infini, il faut que l’image se forme dans le plan focal objet de l’oculaire.
Dans ce cas, le foyer image de l’objectif F’1 est confondu avec le foyer objet F2 de l’oculaire. On dit que
lalunette est afocale. Elle transforme un faisceau parallèle en un autre faisceau parallèle.
12.3le grossissement.
G = α’/α, G peut aussi s’écrire G = α’/ABxO1F’1 car A1B1 = O1F’1xα, or P2= α’.A1B1
(puissance de l’oculaire alors
G = P2xO1F’1.
Exercice d’application :
Une lunette astronomique à un objectif de 2m de distance focale, un oculaire dont la vergence est 50
dioptries ; Son axe est dirigé vers une constellation. L’œil de l’observateur est accommodé à l’infini.
2- Quelle sera la distance des deux lentilles lorsque l’observateur apercevra nettement les astres au travers
de la lunette ?
4- Sous quel angle l’observateur verra t-il de la lunette deux étoiles dont la distance angulaire est
8,7.10-4rad ?
Objectif oculaire
AB à l’infini
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