Vous êtes sur la page 1sur 11

UNIVERSITE D’EVRY-VAL D’ESSONNE

L1 MATHS-PHYSIQUE ET PHYSIQUE-CHIMIE

Optique Géométrique
Enoncés de TD
TD 1 – Vitesse de la lumière, lois de Snell-Descartes

Exercice 1 – Quelle est la couleur d’un maillot de bain rouge ?

Le maillot de bain rouge que porte une personne réfléchit principalement, dans l’air, une longueur
d’onde de 650 nm. On rappelle que, quand on parle de longueur d’onde associée à une couleur, on
se réfère en fait à la longueur d’onde dans le vide λ0.

1. Quelle est la relation qui relie la longueur d’onde λ dans un matériau d’indice n et la longueur
d’onde dans le vide λ0?

2. Justifier le fait que la longueur d’onde dans l’air λair peut être assimilée à la longueur d’onde dans
le vide λ0.

3. L’indice de l’eau étant neau = 1.33, calculer la longueur d’onde dans l’eau λeau. Comment explique-t-
on que la couleur du maillot soit perçue comme identique, qu’il soit vu dans l’air ou sous l’eau ?

4. Calculer la fréquence associée à la longueur d’onde λ0 = 650 nm.

Exercice 2 – Loi de la réflexion

On considère deux miroirs perpendiculaires l’un à l’autre. Un rayon incident


arrive sur le premier miroir avec un angle d’incidence i.
i
1. Dessiner la trajectoire du rayon après réflexion sur les deux miroirs.

2. Calculer l’angle total de déviation totale du rayon incident par ce dispositif.

Exercice 3 – Loi de la réfraction : aspect qualitatif

Compléter les schémas ci-dessous en dessinant le rayon réfracté. Signaler le(s) cas où il pourrait y
avoir réflexion totale.
Exercice 4 – Indice d’un liquide

1. Un faisceau de lumière tombe sur l'interface air-liquide avec un angle d’incidence de 55°. L'angle
de réfraction dans le liquide est alors de 40°. Quel est l'indice du liquide ?

2. Un liquide remplit un petit récipient (voir figure). On


observe que le bord arrière du fond du récipient est juste
visible sous un angle de 20° avec l'horizontale. Quel est
l'indice de réfraction du liquide ?

Exercice 5 – Invisibilité d’un anneau

Un anneau tombe au fond d’une rivière. Le bord de la rivière est supposé parfaitement vertical, et sa
profondeur uniforme, égale à h = 10 m. On suppose que le niveau de l’eau correspond exactement à
celui du bord (comme dans la figure ci-dessus). Quelle est la distance horizontale d entre l’anneau et
la rive, au-delà de laquelle l’anneau n’est plus visible depuis la rive ? On supposera que l’observateur
peut placer son œil aussi près du niveau de l’eau qu’il le souhaite.
TD 2 – Prisme et fibre optique

Exercice 1 – Prisme
Un prisme est un milieu homogène limité par deux dioptres plans non parallèles, appelés face
d'entrée et face de sortie du prisme (toutes les deux sont polies). Leur intersection forme l'arête du
prisme, caractérisée par un angle A. Le sommet du prisme est noté S. Les deux propriétés principales
du prisme, que nous allons étudier ici, sont de dévier et de disperser la lumière.
Un fin faisceau de lumière monochromatique (modélisé par un rayon) est envoyé sur la face d’entrée
du prisme avec un angle d’incidence i, voir schéma ci-dessous.

S
8
8
8
8
8

1. Compléter le schéma en traçant l'allure du trajet du rayon à travers le prisme, avec les notations :
- r est l’angle de réfraction à la face d’entrée du prisme (au point d’incidence J).
- J’ est le point d’incidence sur la face de sortie du prisme, r' et i' sont respectivement l’angle
d’incidence et l’angle de réfraction sur cette face.
2. En utilisant la loi de la réfraction en J et J', trouver une relation entre i et r, et entre i' et r'.
3. A l'aide d'un raisonnement dans le triangle SJJ', trouver une relation entre r, r' et A.
4. Définir sur le schéma l’angle D1 de la déviation subie en J par le rayon incident. Exprimer D1 à l'aide
des angles i et r.
5. Faire de même pour la déviation D2 subie par le rayon incident en J’, que l’on exprimera à l'aide
des angles i' et r'. En déduire la déviation totale D en fonction de i, i' et A.
6. On admet qu’il existe un unique minimum de la déviation D en fonction de l’angle d’incidence i. En
utilisant le principe du retour inverse de la lumière, montrer que ce minimum correspond à la
situation symétrique telle que im = im' et rm = rm'. En déduire que le minimum de déviation a lieu pour
rm = rm' = A/2.
7. En utilisant les relations trouvées aux questions 5 et 6, montrer que l’indice du prisme s’écrit :
 A+ Dm 
sin  
n=  2 
 
A
sin  
2

8. Une mesure de l’angle de déviation minimum avec un laser hélium-néon et un prisme en altuglas
donne Dm = 37 ± 1°, avec A = 60° (on néglige l’incertitude sur A). En déduire l’indice de réfraction et
son incertitude, sous la forme n = … + …
9. On considère maintenant un prisme de verre ordinaire, sur lequel on envoie un fin faisceau de
lumière blanche. On donne les valeurs de l’indice de réfraction du matériau pour quelques longueurs
d’onde : n = 1,5242 pour  = 400 nm, n = 1,5095 pour  = 600 nm, n = 1,5043 pour  = 800 nm.
Expliquer qualitativement le phénomène de dispersion des couleurs à la sortie du prisme et donner
l’ordre des couleurs observé.

Exercice 2 – Fibre optique à saut d’indice

On considère une fibre optique de section cylindrique placée dans l’air. Cette fibre de rayon R et de
longueur L est constituée de deux cylindres concentriques, un cœur de rayon r et d’indice n1 entouré
d’une gaine d’indice n2. Dans cet exercice, on va étudier deux caractéristiques des fibres : leur
acceptance angulaire, et le phénomène de dispersion temporelle.
1. Quelle inégalité sur n1 et n2 doit être vérifiée pour qu’il puisse y avoir réflexion totale à l’interface
cœur/gaine ? Dans la suite, nous supposerons que cette condition est toujours vérifiée.
2. On considère un rayon lumineux arrivant sur le cœur de la fibre au point O sous un angle
d’incidence  (voir schéma). Ecrire une relation entre les angles  et , puis une relation entre  et i.
3. Pour quelles valeurs de  le rayon entrant dans la fibre se propage-t-il le long de cette fibre par
réflexion totale à l’interface cœur/gaine ?
4. Calculer numériquement la valeur maximale de , que l’on notera 0, pour que le rayon se propage
dans la fibre. On donne n1 = 1,5 et n2 = 1,49.
5. Supposons que le faisceau à l'entrée de la fibre ait une certaine ouverture angulaire 1 > 0. Ceci
signifie que le faisceau comprend tous les angles de valeur comprise entre 0 et 1. Représenter le
trajet suivi dans la fibre par différents rayons de ce faisceau.
6. Quel rayon de ce faisceau effectue le trajet le plus court entre l'entrée et la sortie de la fibre ? Que
vaut la distance qu'il parcourt ? En déduire son temps de parcours entre l'entrée et la sortie de la
fibre, noté tmin.
7. Quel rayon de ce faisceau effectue le trajet le plus long entre l'entrée et la sortie de la fibre ? Que
vaut la distance qu'il parcourt ? En déduire son temps de parcours entre l'entrée et la sortie de la
fibre, noté tmax.
8. En prenant L = 10 km et les valeurs de n1 et n2 précédentes, calculer numériquement la quantité
Δt = tmax - tmin. Que représente cette quantité ?
TD 3 - Miroirs

Exercice 1 – Miroirs concaves


1. Construire l’image d’un objet réel AB par un miroir concave de sommet S, centre de courbure C et
foyer F, utilisé dans les conditions de Gauss, dans les cas suivants : a) AB à gauche de C ; b) A
confondu avec C ; c) AB entre C et F ; d) A confondu avec F ; e) AB entre F et S.
Dans chaque cas, décrire l’image obtenue : réelle ou virtuelle, droite ou inversée, plus grande ou plus
petite que l’objet. Donner, le cas échéant, les applications correspondantes.
2. On utilise maintenant un miroir concave de rayon de courbure R inconnu. Un objet réel A est situé
sur l’axe optique à 60 cm du sommet S. Son image réelle A’ est située à 1,20 m de S. Calculer R, puis
vérifier graphiquement ce résultat.

Exercice 2 – Miroir convexe


Un miroir convexe a pour sommet S, centre de courbure C et rayon de courbure R. On considère un
petit objet AB perpendiculaire à l’axe optique du miroir, A étant situé sur l’axe.
1. AB est réel et situé à la distance 𝑆𝐴 = 𝑅/2 du miroir. Déterminer graphiquement l’image A’B’ de
AB (position, nature, grandissement). Retrouver ces résultats par le calcul.
2. Reprendre la question 1 dans le cas où AB est virtuel avec A confondu avec le centre C.
3. Où AB doit-il se trouver pour que son image soit réelle ? Vérifier graphiquement. Quelle est la
nature de AB ?

Exercice 3 – Miroir de dentiste


Un dentiste souhaite obtenir une image agrandie et droite d’une dent, afin de mieux opérer.
1. Quel type de miroir doit-il choisir ?
2. La dent, modélisée par un objet AB, est située à 1 cm du sommet S du miroir. On souhaite que
l’image soit agrandie deux fois. Déterminer quel doit être le rayon de courbure du miroir.
3. Faire un schéma à taille réelle de la dent AB et de son image A’B’ par le miroir.

Exercice 4 – Image de la lune par un télescope


L’élément principal des grands télescopes est un miroir (collecteur) concave, de forme sphérique ou
parabolique. Les télescopes sont utilisés pour réaliser des images d'objets lointains ; nous prenons ici
comme exemple d'objet la Lune, dont le point inférieur A est sur l'axe et le point supérieur B au-
dessus de l'axe avec un angle d'inclinaison α. Les points A et B sont tous deux considérés
pratiquement à l'infini.
Que peut-on dire des rayons issus du point A reçus par le télescope ? Même question pour ceux issus
du point B. En déduire l'image A' de A et l'image B' de B par construction géométrique. Où est l'image
A'B' de la Lune? Exprimer sa taille en fonction de la distance focale du télescope et de l'angle α.
Pour un télescope de focale 1 m, la taille de l'image obtenue est de 1 cm environ. En déduire l'angle
sous lequel on voit la Lune.

Exercice 5 – Images subaquatiques


1. Supposons qu’un pêcheur dans sa barque observe un poisson situé juste en-dessous de sa barque.
Le pêcheur est à 1,5 m au-dessus de la surface de l’eau, et le poisson à 1 m sous la surface de l’eau.
a) A quelle distance apparente le pêcheur voit-il le poisson ? Que peut-on dire de sa taille apparente
par rapport à sa taille réelle ?

b) A quelle distance apparente le poisson voit-il le pêcheur ? Que peut-on dire de sa taille apparente
par rapport à sa taille réelle ?

2. Une baignoire a pour fond un miroir plan (M) (voir figure). La hauteur d’eau est de 50 cm. Une
personne (A) se penche au-dessus de la baignoire et observe son image dans le miroir (M). Son visage
est à 50 cm au-dessus de la surface de l’eau. A quelle distance voit-elle son image ? Dans quel sens et
de combien se déplace cette image lorsqu’on fait écouler toute l’eau de la baignoire ?

(M)
TD 4 - Lentilles

Exercice 1 – Constructions géométriques


1. Construisez l’image d’un objet réel AB par une lentille convergente de centre O, foyer objet F et
image F’, dans les cas suivants : a) A à gauche de F, b) A confondu avec F, c) A situé entre F et O.
Donnez quand c’est possible les caractéristiques de l’image.
2. En utilisant les relations de conjugaison et de grandissement, caractérisez l’image d’un objet
virtuel par une lentille convergente: réelle/virtuelle, droite/inversée, plus grande/ plus petite. Existe-
t-il plusieurs cas suivant la position de l’objet virtuel ? Faites une construction illustrant ces résultats.
3. Construisez l’image d’un objet virtuel par une lentille divergente dans les cas suivant : a) A situé
entre O et F, b) A confondu avec F, c) A à droite de F. Donnez quand c’est possible les caractéristiques
de l’image. Dans le cas c), trouvez à partir des relations de conjugaison et de grandissement la
position de l’objet pour laquelle l’image est de même taille que l’objet, et déterminez les intervalles
dans lesquelles l’image est plus grande ou plus petite.
4. Dessinez une lentille divergente, et tracez un rayon émergent quelconque. Tracez alors le rayon
incident correspondant en justifiant votre construction.

Exercice 2 – Vision à la loupe


Un timbre-poste est observé à travers une lentille mince convergente, de centre O, de distance
focale 𝑓 ′ = 8 cm, faisant office de loupe. Le timbre de dimensions 3 cm x 2 cm est situé à 6 cm de la
lentille. La grande dimension du timbre est disposée verticalement.
1. Faites un schéma à l’échelle ½ (1 cm réel correspond à 0,5 cm sur votre feuille) comportant la
lentille, son axe, ses foyers objet F et image F’, le timbre-poste que l’on représentera sous la forme
d’un objet AB perpendiculaire à l’axe.
2. Sur ce schéma, tracez l’image A’B’ de AB par la loupe.
3. A l’aide de la relation de conjugaison des lentilles minces, calculez la position de l’image du timbre.
De quelle nature est cette image ? Vérifiez que la position calculée correspond à celle que vous avez
trouvée sur la construction géométrique du 2.
4. A l’aide de la formule de grandissement, calculez les dimensions de l’image du timbre. Vérifiez que
la dimension calculée correspond à celle que vous avez trouvée sur la construction géométrique du
2. L’image est-elle droite ou inversée (justifier) ?

Exercice 3 – Où est l’objet ?


1. Une lentille convergente a pour distance focale 𝑓 ′ = 10 cm. Elle donne d’un objet AB une image
réelle, de taille 8 cm, qui est située à 30 cm de la lentille. Déterminer la position, la nature et la taille
de l’objet.
2. Où doit-on placer l’objet pour obtenir une image virtuelle 5 fois plus grande que l’objet ? L’image
est-elle droite ou inversée ? Quel rôle joue la lentille dans ce cas ?
Exercice 4 – Mesures de distance focale : la méthode de Bessel
Une lentille convergente de centre O et de distance focale 𝑓′ donne sur un écran l'image d'un objet
̅̅̅̅, et on note 𝐷 la distance de
lumineux AB, le point A étant situé sur l’axe optique. On pose 𝑥 = 𝑂𝐴
l’objet à l’écran.
1. Montrer que les positions de l’objet et de l’écran sont telles que 𝑥 2 + 𝐷𝑥 + 𝐷𝑓 ′ = 0.
2. Déduire de cette relation qu’il existe une distance minimale 𝐷min de 𝐷, que l’on exprimera en
fonction de 𝑓′, en dessous de laquelle on ne peut plus obtenir l’image de l’objet sur l’écran.
3. En déduire également que, lorsque 𝐷 > 𝐷min est fixée, il existe 2 positions 𝑥1 , 𝑥2 de la lentille
permettant de former l’image de l’objet sur l’écran. Exprimer 𝑥1 , 𝑥2 et calculer 𝑥1 + 𝑥2 .
4. Illustrez les résultats de la question 3 à l’aide de schémas. En supposant qu’une des deux positions
de la lentille a été trouvée, quel principe permet d’en déduire l’autre ?
5. On appelle 𝑑 la distance entre les deux positions de la lentille trouvées au 3. La méthode de Bessel
consiste à mesurer 𝐷 et 𝑑 pour en déduire 𝑓 ′ (on peut répéter ces mesures pour plusieurs valeurs de
𝐷 pour améliorer la précision). Montrer que
𝐷2 − 𝑑2
𝑓′ =
4𝐷

Exercice 5 – Fonctionnement de l’œil


On modélise l’œil comme une lentille mince convergente de distance focale au repos 𝑓0′ = 24 mm.
L’œil regarde un objet situé à son Punctum Proximum, ici 12 cm pour une personne de 20 ans.
1. L’œil n’accommode pas : réaliser une construction géométrique à l’échelle afin de trouver la
position de l’image. Commenter le résultat.
2. L’œil accommode. Calculer la nouvelle distance focale de l’œil, puis la variation relative de
distance focale entre ces deux cas extrêmes (pas d’accommodation, ou accommodation sur le
Punctum Proximum).
On s’intéresse maintenant à un œil myope, représenté par ne lentille mince convergente L2 de
distance focale 𝑓2′ = 20 mm, trop courte de 2 mm pour que l’image d’un objet à l’infini se forme sur
la rétine.
3. Pour corriger l’œil, on place un verre correcteur constitué d’une lentille mince L1 de distance focale
𝑓1′ , que l’on suppose accolée à l’œil. Calculer la valeur de 𝑓1′ .
TD 5 – Instruments d’optique

Exercice 1 – Profondeur de champ d’un appareil photo de smartphone

On assimile l’objectif d’un appareil photo de


smartphone à une lentille mince convergente de
distance focale 𝑓 ′ = 4 mm. Un dispositif (non
représenté sur la figure) permet de faire varier la
distance 𝑑 entre la lentille et le capteur. Le
faisceau entrant dans l’objectif est limité par un
diaphragme circulaire de diamètre 𝐷 = 2 mm.

1. On photographie des objets A dont la distance AO par rapport à l’objectif peut varier de 8 cm à
l’infini. Dans quel domaine doit pouvoir varier 𝑑 pour que l’image se forme sur le capteur?
Dans toute la suite, on suppose que l’appareil est mis au point sur l’infini. Soit A un objet plus proche,
et A’ son image.
2. En utilisant la relation de conjugaison des lentilles minces, montrez que l’image est située derrière
le capteur.
3. Montrez grâce au théorème de Thalès que la taille 𝑎 de la tache diffuse sur le capteur est :
𝑂𝐴′ − 𝑓′
𝑎=𝐷
𝑂𝐴′
4. En photographie, « le cercle de confusion » est le plus gros disque lumineux circulaire qui puisse se
former sur le capteur et qui sera néanmoins perçu comme un point sur le tirage final. On considère
donc qu’une image est perçue comme nette si la taille 𝑎 de la tache est plus petite que le diamètre
de ce cercle. Pour un capteur de smartphone typique de format 1/3”, ce diamètre est estimé à 12
µm. Calculez la valeur maximale de 𝑂𝐴′, puis la distance minimale entre A et l’objectif pour que son
image soit nette. Conclure sur la profondeur de champ d’un smartphone.

Exercice 2 – Microscope
Un microscope est constitué de 2 lentilles convergentes, l’objectif L1 de distance focale 𝑓1′ = 4 mm,
foyers F1 et F’1 et l’oculaire L2 de distance focale 𝑓2′ = 12,5 mm, foyers F2 et F’2. L’intervalle optique
du microscope est : ∆= 𝐹 ̅̅̅̅̅̅

𝐹2 = 160 mm.
1

1. On observe un petit objet AB perpendiculaire à l’axe optique, A étant situé sur l’axe. Le microscope
est réglé pour l’observation par un œil normal. Où est alors située l’image A1B1 de AB par l’objectif ?
Faire un schéma de principe du dispositif (sans respecter les échelles) sur lequel on construira l’image
intermédiaire A1B1, puis deux rayons émergeant de l’oculaire.
2. Montrez que le grossissement du microscope est donné par :
𝐺 = |𝛾objectif | 𝐺oculaire ,
où 𝛾objectif est le grandissement de l’objectif, et 𝐺oculaire le grossissement de l’oculaire.

3. En utilisant la relation de conjugaison des lentilles minces, calculez la position exacte de l’objet par
rapport à l’objectif. Quelle est la distance entre l’objet et le foyer objet F1 ?
4. Montrez que le grandissement de l’objectif est approximativement donné par : 𝛾objectif ≈ − ∆⁄𝑓1′ .
Calculez-le numériquement.
5. Exprimez puis calculez numériquement le grossissement commercial de l’oculaire. En déduire le
grossissement commercial du microscope.

Exercice 3 – Lunette de Galilée


Une lunette de Galilée est composée d’une lentille L1 convergente de centre O1 et de grande focale
𝑓1′ = 16,0 cm, appelée objectif, et d’une lentille divergente L2 de centre O2 et de courte focale 𝑓2′ =
−2,8 cm, appelée oculaire.
On considère une étoile double composée de deux étoiles très proches A et B. Comme indiqué sur le
schéma ci-dessous (à l’échelle ½), A est alignée sur l’axe optique de la lunette, tandis que les rayons
provenant de B arrivent sous un angle α par rapport à l’axe optique.

1. Construisez les images A’ et B’ des étoiles A et B par l’objectif L1. Quels sont la nature
(réelle/virtuelle) et le sens (droite/inversée) de ces images ?
2. Où doit-on placer l’oculaire L2 pour que les images respectives A” et B” de A’ et B’ par l’oculaire
soient situées à l’infini ?
3. Placez l’oculaire sur le schéma, en respectant l’échelle et en indiquant la position de ses foyers
objet F2 et image F’2. Quelle est la taille 𝑑 = ̅̅̅̅̅̅̅
𝑂1 𝑂2 de cette lunette ?
4. A’ et B’ sont des objets pour l’oculaire. Quelle est leur nature (réelle ou virtuelle) pour l’oculaire ?
5. Sur le schéma, tracez la propagation à travers la lunette du faisceau parallèle (les 3 rayons déjà
tracés) en provenance de B.
6. L’image vue par l’œil à travers cette lunette est-elle droite ou inversée par rapport au ciel étoilé ?
Quel est l’intérêt pour un œil normal d’observer à l’oculaire des images situées à l’infini ?
7. On note α’ l’inclinaison par rapport à l’axe optique des rayons émergeant de L2 en provenance de
B’. A partir des relations trigonométriques dans les triangles O1A’B’ et O2A’B’, exprimez le
grossissement 𝐺 = |𝛼′⁄𝛼 | de la lunette en fonction de 𝑓1′ et 𝑓2′ . On fera l’approximation des petits
angles : tan 𝛼~ sin 𝛼~𝛼, où 𝛼 est exprimé en radians. En déduire la valeur numérique du
grossissement de cette lunette de Galilée.

Vous aimerez peut-être aussi