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Physique-Chimie Préparation aux concours CPGE 2021 CPGE de Safi - Maroc

Optique des prépas


1. Optique géométrique :
1.1. Rappeler la définition de l’indice optique de réfraction d’un milieu.
1.2. Comment se propage la lumière dans un milieu linéaire homogène et isotrope ?
1.3. Quelle est la limite de l’approche géométrique de l’optique ?
1.4. Rappeler les lois de Snell-Descartes.
1.5. Définir les termes objet et image réels pour un système optique S.
1.6. Définir les termes point objet et point image virtuels pour un système optique S.
1.7. Que signifie la phrase "A et A0 sont des points conjugués par le système optique
S" ?
1.8. Faire un schéma de construction de l’image d’un objet ponctuel réel par un miroir
et retrouver sa relation de conjugaison.
1.9. Définir le terme "système optique centré".
1.10. Définir le cadre de l’approximation de Gauss de l’optique géométrique.
1.11. Définir le terme stigmatisme.
1.12. Définir le terme aplanétique.
1.13. Définir le grandissement transversal γ.
1.14. Définir le foyer principal objet ainsi que le foyer principal image d’un système
optique S.
1.15. Qu’est ce qu’un système optique afocal ?
1.16. Qu’une lentille ? Qu’est ce qu’une lentille mince ?
1.17. Rappeler les propriétés des foyers objet et image des lentilles minces.
1.18. Définir les termes distance focale image et vergence.
1.19. Rappeler la relation de conjugaison des lentilles minces avec origines au centre
optique.
1.20. Compléter les tracés des documents suivants :

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1.21. Quelle est la nature de ce miroir convexe ou


concave, divergent ou convergent ?
1.22. Reproduire la figure ci-contre et compléter-la.
Quelle est la nature de l’objet et de l’image ?

1 1 1
1.23. Retrouver la formule de conjugaison avec origine au sommet : SA0
+ SA = SF
1 1 1
1.24. Retrouver la formule de conjugaison avec origine au centre : CA0
+ CA = CF
1.25. Retrouver la formule de conjugaison avec origine au foyer.
1.26. Les trois formules précédentes pour le miroir sphérique convergent restent-elles
valables pour un miroir convexe ?
2. Optique ondulatoire :
2.1. Représenter le spectre d’une source de lumière LASER.
2.2. Représenter le spectre d’une source spectrale de lumière.
2.3. Représenter le spectre d’une source thermique de lumière.
2.4. Comment nomme-t-on la longueur et la durée d’un train d’onde ? quel lien relie ces
deux grandeurs ?
2.5. Quelle relation relie le temps de cohérence τc et la largeur spectrale ∆f de la source ?
2.6. Comment s’écrit une onde lumineuse progressive, plane (ou sphérique à grande
distance) et sinusoïdale dans le cadre du modèle scalaire de la lumière ?
2.7. Comment définit-on l’intensité I éclairement d’une onde lumineuse ?
2.8. Quel lien peut-on établir entre une onde lumineuse et le vecteur de Poynting ?
2.9. Définir la notion de chemin optique (AB).
2.10. Exprimer le lien entre la phase d’une onde lumineuse Φ(M, t), sa pulsation ω, sa
longueur d’onde dans le vide λ, la distance qui sépare M de la source S le long d’un
rayon et la phase à l’origine de l’onde.
2.11. Rappeler le théorème de Malus.
2.12. Quel système optique simple permet de transformer une onde sphérique en onde
plane et vice-versa ?
2.13. Lors de la superposition de deux ondes lumineuses s1 (M, t) et s2 (M, t) en un point
M de l’espace, à quelle grandeur est sensible un capteur quadratique comme l’œil ?
2.14. A quelle(s) condition(s) obtient-on des interférences lors de la superposition en M
de deux ondes lumineuses s1 (M, t) et s2 (M, t) ?
2.15. On note I1 (M ) l’intensité de l’onde lumineuse s1 (M, t) et I2 (M ) celle de s2 (M, t). Dans
le cas de deux ondes non isochrones ou non cohérentes, que vaut I(M ) ?
2.16. On note I1 (M ) l’intensité de l’onde lumineuse s1 (M, t) et I2 (M ) celle de s2 (M, t). Dans
le cas de deux ondes isochrones et cohérentes, que vaut I(M ) ?
2.17. On note l’intensité d’une onde lumineuse en M : I(M ) = 2I0 (1 + cos(∆φ(M )), rappeler
l’expression de l’ordre d’interférences.
2.18. Quelle valeurs remarquables prend l’ordre d’interférence en un point M où les ondes
interférent constructivement (resp. destructivement) ?

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2.19. On donne l’expression de l’intensité lumineuse en M : I(M ) = 2I0 (1 + cos( 2π


λ0
n(S1 M −
S2 M ). Rappeler l’expression de la différence de marche.
2.20. Comment définit-on le contraste ou la visibilité d’une figure d’interférence ?
2.21. Pour quelle valeur de contraste observe-t-on le mieux les interférences ?
2.22. Qu’appelle-t-on réseau en optique ?
2.23. Qu’appelle-t-on pas du réseau ?
2.24. Rappeler la formule des réseaux en transmission (on définira les angles incidents et
transmis à partir de la normales au réseau).
2.25. Quelle influence le nombre de motif N éclairé par l’onde plane incidente a sur la
figure d’interférence obtenue par un réseau ?
2.26. Rappeler le dispositif expérimental plus simple permettant d’obtenir des interfé-
rences à l’aide des trous d’Young.
2.27. Répondre aux questions des deux figures suivantes :

2.28. Définir la notion d’interfrange.


2.29. On donne l’expression de l’intensité lumineuse en M (y) : I(M ) = 2I0 (1 + cos( 2π n ay ),
λ0 L
trouver l’expression de l’interfrange i des trous d’Young.
2.30. .

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2.31. .

2.32. Quel critère qualitatif peut-on évoquer pour qualifier la taille minimale de la source
primaire étendue provoquant un brouillage de la figure d’interférence ?
2.33. quel critère qualitatif peut-on évoquer pour qualifier la distance y au centre de
l’écran permettant d’observer une anticoïncidence due à la largeur spectrale de la
source primaire.
2.34. Quel système optique permet la division d’amplitude d’une onde lumineuse ?
2.35. Représenter le dispositif théorique simple de l’interféromètre de Michelson et Mor-
ley.
2.36. Quel élément doit-on rajouter pour obtenir un dispositif de Michelson et Morley
utilisable ?
2.37. Comment doit-on placer les deux miroirs pour une observation en configuration
lame d’air ?
2.38. Quelle est alors l’expression de la différence de marche entre deux rayons qui inter-
fèrent ?
2.39. En configuration "lame d’air", quels sont l’allure de la figure d’interférence, son
nom et sa localisation ?
2.40. Qu’est ce que le contact optique et la teinte plate ?
2.41. Comment doit-on placer les deux miroirs du Michelson pour une observation en
configuration coin d’air ?
2.42. En configuration coin d’air, quelle est l’expression de la différence de marche entre
deux rayons qui interférent ?
2.43. Décrire la figure d’interférences obtenue en configuration coin d’air et rappeler son
nom.
2.44. Où est localisée la figure d’interférence obtenue en configuration coin d’air ?
2.45. Comment se nomme le blanc que l’on peut observer en réalisant une figure d’interfé-
rence en coin d’air avec la lumière blanche loin de l’ordre p = 0 ? Quelle particularité
a son spectre ?

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Extrait du CNC - 2013 - TSI - ϕ I (Goniomètre) ;


Un goniomètre est essentiellement constitué d’un plateau horizontal circulaire gradué
en demi-degré de 0 à 359o autour duquel peuvent se déplacer un collimateur et une
lunette de visée. Un vernier comportant 30 divisions sur 0, 5 degré permet de faire une
lecture à la minute d’arc près. Il est utilisé dans le repérage des positions angulaires
de la lunette de visée, depuis une direction arbitraire de référence. Les rayons issus
du collimateur traversent un système dispersif (prisme), placé au centre avant d’être
recueillis par la lunette qui en donne une image à l’infini.
Toutes les lentilles constituant la lunette et le collimateur sont supposées minces et
achromatiques et sont éclairées dans les conditions de Gauss.

1. À quoi sert un goniomètre ?

2. Expliquer le terme "achromatique". Pourquoi utilise-t-on des lentilles achromatiques


dans un spectromètre ?

3. La lunette de visée permet de repérer un rayon émergent ou réfléchi par le système


dispersif et de mesurer son angle de manière précise à l’aide du vernier. Elle est
constituée des éléments suivants :
• Un objectif : c’est une lentille convergente de distance focale f10 = 130mm, de foyer
image F10 , de centre O1 et fixe dans un tube. Il donne de l’objet observé ou pointé
une image intermédiaire.
• Un oculaire : C’est un doublet de lentilles convergentes non accolées que l’on
modélisera par une lentille convergente (L2 ) de vergence V2 = 25δ, de foyer objet F2 et
de centre O2 . L’oculaire permet l’observation "à la loupe" de l’image intermédiaire.
• Un réticule R (deux fils croisés à angle droit), placé entre l’objectif et l’oculaire.
Un tambour de réglage permet de le superposer à l’image intermédiaire.

3.1. Expliquer les qualificatifs "objectif" et "oculaire".


3.2. Une lunette est réglée si elle est rendue afocale. Donner l’intérêt de ce réglage
pour un oeil emmétrope et expliquer brièvement les étapes de ce réglage. Calculer
l’encombrement total O1 O2 de la lunette.
3.3. Faire un schéma de principe de la lunette réglée. Tracer sur ce schéma la marche
à travers la lunette d’un faisceau de lumière faisant angle θ avec l’axe optique de
celle-ci. On note θ0 l’angle que font les rayons émergents de la lunette avec son
0
axe optique. Exprimer le grossissement G = θθ de la lunette et calculer sa valeur
numérique.
3.4. Un observateur emmétrope effectue la mise au point de la lunette en visant un
objet à 10m, puis à 100m, enfin à l’infini (visée d’une étoile). De quelle distance
doit-il déplacer l’oculaire entre chaque mesure ? On rappelle la formule de Newton :
F 0 A0 .F A = −f 02 .

4. Le collimateur est un système optique constitué d’un objectif (lentille convergente de


distance focale fc0 = 170mm) et d’une fente dont la largeur est réglable. Un tambour
de réglage permet de faire varier la distance entre la fente source et l’objectif. Le
collimateur est éclairé à travers sa fente par la source étudiée.

4.1. Préciser le rôle du collimateur.


4.2. Le réglage du collimateur consiste à amener la fente au foyer objet de l’objectif. On
utilise pour cela une lunette préalablement réglée à l’infini. Expliquer brièvement

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les étapes du réglage du collimateur.

Dans la suite, on suppose que la lunette et le collimateur sont réglés à l’infini.

5. Pouvoir dispersif : La dispersion d’un spectromètre conditionne son aptitude à sé-


parer des longueurs d’onde très voisines. Le pouvoir dispersif angulaire se mesure
par le taux de variation de la déviation avec la longueur d’onde λ au voisinage de la
déviation minimale. On éclaire la fente du collimateur par une lumière polychroma-
tique et on règle le système dispersif au minimum de déviation.
Le prisme (P ) d’angle A = 60o est taillé dans un verre dont l’indice de réfraction suit
la loi de Cauchy : np (λ) = C1 + Cλ22 avec C1 = 1, 652 et C2 = 1, 50.10−2 µm2 , λ étant exprimer
en µm.
Établir, au voisinage d’une longueur d’onde λ, l’expression du pouvoir dispersif an-
gulaire PP = | dDm

| de ce prisme en fonction de C2 , A, λ et np . On rappelle la déviation
minimale Dm d’un prisme d’angle A et d’indice de réfraction np : sin( Dm2+A ) = np sin( A2 ).
A.N : Calculer Pp en rad.nm−1 pour une radiation de longueur d’onde λ = 589, 3nm.
Quelle est la couleur de la lumière blanche (λviolet = 400nm < λ < λrouge = 800nm) la
plus déviée par le prisme ?

Extrait du CNC 2013 - Physique I - TSI (Spectrogoniomètre) :

La spectrométrie est une technique de mesure des longueurs d’ondes correspondant aux
raies émises par une source lumineuse. comme chaque atome (ou chaque molécule) est
caractérisé par un ensemble de raies d’émission occupant des positions bien précises
dans le spectre, on peut donc déterminer la composition chimique d’une source à partir
de l’analyse de la lumière qu’elle émet : ceci est réalisé couramment en astrophysique
pour connaître les éléments qui constituent certaines étoiles.
On s’intéresse dans ce problème à l’étude des deux aspects, théorique et expérimental,
du spectrogoniomètre à réseau. Dans la suite, on suppose que la lunette et le collima-
teur sont réglés à l’infini. Un réseau (R) plan par transmission de largeur utile L est
constitué de N fentes fines transparentes gravées sur un support en verre. Les fentes
sont équidistantes de a (pas du réseau) et parallèles à l’axe (Oy) perpendiculaire au plan
de la figure 1. Le réseau comporte n0 fentes (par mm) et plonge dans l’air dont l’indice
sera pris égal à 1.

Le réseau repose sur la platine d’un spectrogoniomètre entre le collimateur et la lunette.


La fente du collimateur, supposée infiniment fine et parallèle aux fentes du réseau, est
éclairée par une source de lumière de longueur d’onde dans le vide λ. Le système optique
est éclairé dans les conditions de Gauss. L’axe horizontal (Ox) est perpendiculaire au
plan du réseau.

On désigne par i l’angle d’incidence des rayons lumineux sur le réseau, par i0 leur angle
de diffraction et par p l’ordre d’interférence du maxima de lumière observé.

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1. Relation fondamentale :

1.1. Quels sont les phénomènes mis en jeu dans le spectroscope à réseau ?
1.2. Représenter soigneusement sur un schéma la marche de deux radiations incidentes
sortant du collimateur et diffractées par deux fentes consécutives.
Déterminer l’expression de la différence de phase entre ces deux radiations consé-
cutives. Cette différence de phase est-elle conservée après la traversée de l’objectif
de la lunette ? Pourquoi ?
1.3. Démontrer que les radiations diffractées interfèrent constructivement suivant cer-
taines directions d’angle i0p que l’on exprimera en fonction de a, i, λ et de l’ordre p.
Justifier qualitativement que le réseau est un système dispersif.
1.4. À quoi correspond en particulier le maximum i00 d’ordre p = 0 ? commenter ce
résultat.

2. Minimum de déviation :

2.1. Déterminer l’angle de déviation D entre la radiation incidente et la radiation dif-


fractée correspondant au maxima de diffraction d’ordre p.
2.2. Montrer que lorsqu’on tourne le réseau autour d’un axe parallèle aux fentes et
pour un ordre p donnée, la déviation D passe par un minimum Dm pour i0pm = −im .
Exprimer Dm en fonction de i0pm , puis en fonction de p, λ et a.
2.3. Représenter sur un schéma les positions relatives du réseau, des rayons incidents
et émergents correspondant au réglage du minimum de déviation pour un ordre p
donné et une longueur d’onde donnée.

3. Mesure du pas du réseau et d’une longueur d’onde :


On éclaire la fente du collimateur par une lampe à valeur de mercure. La lunette
d’observation vise dans la direction i0p des maximas de chacune des raies de longueur
d’onde λ du spectre d’ordre p. Pour le spectre d’ordre 2, on mesure avec le réseau
(R) la déviation minimale Dmi = 30o 190 pour la radiation indigo de longueur d’onde
λi = 435, 8nm et la déviation Dmv = 38o 360 pour la raie verte de longueur d’onde λv .

3.1. Expliquer la démarche pour chercher expérimentalement le minimum de déviation


de la lumière dans un réseau.
3.2. Calculer le pas a du réseau (R). En déduire le nombre n0 de fentes par millimètre
du réseau utilisé.
3.3. Déterminer la longueur d’onde λv de la raie verte du mercure.

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Dans la suite, on prendra n0 = 600f entes/mm.

4. Recouvrement des ordres :


On éclaire la fente du collimateur par une lampe à vapeur de mercure dont les
longueurs d’onde λ utilisées, exprimées en nanomètre, sont telles que :

407, 8nm ≤ λ ≤ 623, 4nm

Déterminer, en incidence normale, les ordres complètement visibles. À partir de quel


ordre observe-t-on un recouvrement ? Justifier votre réponse.

5. Pouvoir dispersif :
On désire fabriquer un spectromètre avec un bon système dispersif. Hésitant entre le
prisme et le réseau, on cherche à comparer le pouvoir dispersif de ces deux systèmes.
La dispersion d’un spectromètre conditionne son aptitude à séparer des longueurs
d’onde très voisines. Le pouvoir dispersif angulaire se mesure par le taux de variation
de la déviation avec λ au voisinage de la déviation minimale. On éclaire la fente du
collimateur par une lumière polychromatique et on règle le système dispersif au
minimum de déviation.

5.1. Le prisme (P ) d’angle A = 60o est taillé dans un verre dont l’indice de réfraction
suit la loi de Cauchy : np (λ) = C1 + Cλ22 avec C1 = 1, 652 et C2 = 1, 50.10−2 µm2 , λ étant
exprimé en µm.
Établir, au voisinage d’une longueur d’onde λ, l’expression du pouvoir dispersif an-
gulaire PP = | dDm

| de ce prisme en fonction de C2 , A, λ et np . On rappelle la déviation
minimale Dm d’un prisme d’angle A et d’indice de réfraction np : sin( Dm2+A ) = np sin( A2 ).
A.N Calculer PP en rad.nm−1 pour une radiation de longueur d’onde λ = 589, 3nm.
Quelle est la couleur de la lumière blanche (λbleu = 400nm < λ < λrouge = 800nm) la
plus déviée par le prisme ?
5.2. Établir, au voisinage d’une longueur d’onde λ, l’expression du pouvoir dispersif
angulaire PR = | dD

m
| du réseau (R) de pas a en fonction de n0 , λ et de l’ordre p.
Comment varie PR en fonction de n0 et de p ?
A.N. Calculer PR en rad.nm−1 pour une radiation de longueur d’onde λ = 589, 3nm
et pour l’ordre p = 1 puis pour p = 2.
Quelle est la couleur de la lumière blanche (λbleu = 400nm < λ < λrouge = 800nm) la
plus déviée par le réseau ?
5.3. Comparer les performances du prisme avec celle du réseau en terme de dispersion.

6. Cas d’une source bichromatique :


La fente du collimateur est maintenant éclairée par une lampe à vapeur de sodium. La
lumière émise par cette source est constituée de deux radiations de longueur d’onde
très voisines λ1 et λ2 = λ1 + ∆λ, (∆λ << λ1 ). On suppose que le réseau (R) est réglé de
façon à recevoir la lumière issue du collimateur sous une incidence coïncidant avec
le minimum de déviation pour ces deux radiations.
Pour l’ordre p = 2, on repère pour la radiation de longueur d’onde λ1 les deux positions
symétriques correspondant au minimum de déviation. L’écart angulaire entre ces
deux positions est α = 82o 470 .

6.1. Faire un schéma de principe décrivant cette expérience.


6.2. Calculer la longueur d’onde λ1 .

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6.3. L’axe de la lunette est confondu avec le rayon correspondant au minimum de dé-
viation de λ1 . La trace de la radiation λ2 dans le plan focal image de l’objectif
(focale f 0 = 130mm) de la lunette est décalé d’une distance d = 0, 10mm. Exprimer la
distance d. Calculer alors ∆λ et λ2 .
6.4. Proposer un montage expérimental permettant d’enregistrer le spectre de la source
lumineuse étudiée sur une plaque photographique ou une barrette CCD.

Extrait du CNC 2011 - Physique II - TSI (Interféromètre de Michelson) :

1. Description de l’interféromètre de Michelson réel :


La figure 2 donne le schéma de l’interféromètre de Michelson pratique couramment
utilisé dans les laboratoires des lycées. Il est constitué :
· d’une lame séparatrice Sp semi-réfléchissante et non absorbante dont les facteurs de
réflexion et de transmission sont égaux à 0, 5. Cette lame fixe est inclinée à 45o par
rapport aux normales à (M1 ) et (M2 ).
· d’une lame compensatrice (Cp), identique à (Sp) mais non traitée. Elle est réglable
en inclinaison (vis de réglage trappe ct et porte cp).
· d’un miroir plan fixe (M1 ), réglable en inclinaison (vis de réglage fin trappe mt1 et
porte mp1).
· d’un miroir plan mobile (M2 ), réglable en position (translation à l’aide du chariot
mobile par le tambour (T) et en inclinaison (vis de réglage semi-fin trappe mt2 et
porte mp2).
· d’une lame de verre à faces parallèles (Va).

1.1. Le système interférentiel décrit ci-dessus est-il à division du front d’onde ou à


division d’amplitude ? Justifier la réponse.
1.2. Expliquer, en se servant d’un schéma soigné, le rôle de la lame séparatrice (Sp).
Quel est l’intérêt pratique de choisir les coefficients de réflexion et de transmission
égaux à 0,5 pour la séparatrice (Sp) ?
1.3. Montrer qu’avec ce montage, la moitié du flux incident est irrémédiablement perdue.
1.4. Expliquer, en se servant d’un schéma soigné, le rôle de la lame compensatrice (Cp).
1.5. Quel est le rôle de la lame de verre à faces parallèles (Va) située à l’entrée de
l’interféromètre de Michelson ?

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2. L’interféromètre de Michelson éclairé par une source étendue :


Dans cette partie, on considère un interféromètre de Michelson idéal constitué par
une lame semi-réfléchissante, non absorbante, appelée séparatrice (Sp)th , dont les
facteurs de transmission et de réflexion valent 0,5 d’épaisseur nulle et n’introduisant
aucun déphasage, et deux miroirs plans (M1 ) et (M2 ). La lame (Sp)th est inclinée à 45o
par rapport aux normales à (M1 ) et (M2 ) (figure 3). On suppose dans toute la suite
que l’interféromètre de Michelson est plongé dans l’air d’indice égal à 1.

2.1. Franges d’égale inclinaison :


Les miroirs (M1 ) (de centre O1 ) et (M2 ) (de centre O2 ) sont perpendiculaires entre
eux et respectivement orthogonaux aux axes (OO1 ) et (OO2 ) de l’interféromètre. On
pose OO1 = l et OO2 = l + e. L’interféromètre est éclairé par une source étendue S
à vapeur atomique de mercure, monochromatique de longueur d’onde dans le vide
λ0 = 546, 1nm.
2.1.1. Dessiner le schéma équivalent du montage en lame d’air en faisant apparaître son
épaisseur ainsi qu’un rayon incident avec un angle quelconque i et les deux rayons
émergent (1) et (2) auxquels il donne naissance. Préciser les positions des sources
S1 et S2 . Les interférences sont-elles localisées ? si oui, dire pourquoi et préciser
leur lieu de localisation.
2.1.2. On considère un point M du champ d’interférence. Montrer que la différence de
marche δ(M ) entre les deux rayons émergents (1) et (2) s’écrit :

δ(M ) = S2 M − S1 M

2.1.3. Déterminer l’expression de la différence de marche δ(M ) entre les deux rayons
émergents au point M où ils interférent en fonction de l’épaisseur e et de l’incli-
naison i.
2.1.4. En déduire que l’intensité lumineuse I(M ) au point M est donné par la relation :
e
I(M ) = I0 (1 + cos(4π cos i))
λ0
Quelle est la signification de I0 ? Représenter l’allure de l’intensité I(M ) en fonction
de l’angle i. Commenter.
On observe la figure d’interférence en utilisant une lentille convergente (L’) de
distance focale f 0 .
2.1.5. Compléter le schéma obtenue précédemment en y ajoutant la lentille (L’) et le
cheminement des deux rayons émergents de l’interféromètre et de la lentille.

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2.1.6. Donner l’expression de l’ordre d’interférence p0 au centre de la figure d’interfé-


rences. Calculer sa valeur numérique pour une épaisseur e = 1, 5mm. Commenter.
2.1.7. On s’intéresse maintenant à l’évolution de l’intensité lumineuse au centre de la
figure d’interférences. De quelle quantité doit-on déplacer le miroir (M2 ) pour
passer d’un maximum d’intensité à un minimum d’intensité. Tracer l’allure de
la courbe décrivant la variation d’intensité en fonction du déplacement de (M2 ).
Peut-on déplacer indéfiniment (M2 ) ?
2.1.8. On se place au voisinage de l’incidence normale. Établir l’expression du rayon Rk
correspondant au k ème anneau brillant (on compte les anneaux à partir du centre
de la figure et on suppose que p0 a la valeur trouvée précédemment).
2.1.9. Montrer que les rayons Rk des anneaux brillants sur l’écran sont tels que :
λ0
2
Rk+1 − Rk2 = f 02
e
2.1.10. En translatant le miroir mobile, on constate que les anneaux s’enfoncent dans le
centre de la figure. En déduire le sens de variation de l’épaisseur e de la lame d’air.
2.1.11. Qu’appelle-t-on contact optique ? Déduire de ce qui précède, une procédure pra-
tique pour l’atteindre.
2.1.12. Quelle est la source lumineuse qui permet de réaliser le contact optique le plus
précis avec l’interféromètre de Michelson ? Justifier votre réponse.
2.2. Franges d’égale épaisseur :
L’interféromètre de Michelson est réglé dans la configuration «contact optique». On
incline le miroir mobile (M2 ) d’un angle α et on éclaire l’interféromètre en lumière
quasi-parallèle par une source étendue S, monochromatique de longueur d’onde
dans le vide λ00 .
2.2.1. À l’aide d’une figure soignée, donner le schéma équivalent de l’interféromètre de
Michelson réglé en coin d’air d’angle α constituée du miroir fixe (M1 ) et (M20 )
image du miroir mobile (M2 ) à travers la séparatrice. Préciser la position des
sources secondaires S1 et S2 .
2.2.2. L’interféromètre est éclairé en lumière quasi-parallèle, on observe les franges du
coin d’air supposées localisées sur le miroir fixe (M1 ). On utilise une lentille (L2 )
de focale f20 pour en visualiser l’image sur un écran.
2.2.2.1. Déterminer l’expression approchée de la différence de marche δ(P ) en fonction
de la distance x d’un point P sur (M1 ) à l’arête commune des miroirs (M1 ) et
(M20 ). Quelle est la forme des franges d’interférences ? Détreminer l’expression
de l’interfrange im sur le miroir (M1 ) en fonction de la longueur d’onde λ00 et de
l’angle α.
2.2.2.2. La lentille (L2 ) dont la distance focale est f20 = 20cm est placée à une distance
d = 23cm du miroir fixe. À quelle distance d0 de la lentille faut-il placer l’écran
pour avoir une image nette ? Quel est le grandissement γ de la lentille ?
2.2.2.3. Donner l’expression de l’interfrange ie sur l’écran.
2.2.2.4. Sur l’écran on observe une interfrange de 6, 0mm. En réalisant l’expérience avec
une longueur d’onde connue on a déterminé la valeur de α : α = 3, 0.10−4 rad. En
déduire la valeur de λ00 .

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