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Optique 1 Modèle de l’optique ondulatoire.

Conditions d’interférences
Exercices
Exercices de base

Exercice 1 Chemin optique à travers une lame à défaut ‡◊◊ Représenter des surfaces d’ondes
Calculer un chemin optique

Une onde plane arrive en incidence normale sur une lame de


verre d’indice optique n et d’épaisseur e. La lame possède un
défaut d’épaisseur ∆e.

(1) Reproduire la figure ci-contre et tracer l’allure des rayons


lumineux et des surfaces d’onde, avant, dans et après la
lame.

(2) Quel est le déphasage lié à la propagation lors du dé-


placement de l’onde de A à B ? de C à D ?

(3) Les ondes sont en phase en A et en C (onde plane). Quel


est le déphasage entre l’onde en B et celle en D ?

Figure 1 – Lame de verre possédant un défaut.

Exercice 2 Action d’une lentille sur une surface d’onde ‡◊◊ Utiliser la déformation des
surfaces d’ondes par une lentille mince
Toutes les lentilles minces utilisées dans cet exercice seront utilisées dans les conditions de Gauss.

(1) Rappeler les conditions de Gauss et les conséquences de l’utilisation d’une lentille dans de telles conditions.

(2) En justifiant, proposer un dispositif optique permettant de transformer une onde sphérique en une onde plane. On fera
un schéma sur lequel apparaissent les rayons lumineux et les surfaces d’ondes.

(3) Même question pour un dispositif optique permettant de transformer une onde plane en une onde sphérique divergente.

(4) Même question pour un dispositif optique permettant de transformer une onde sphérique divergente en une onde
sphérique convergente.

Exercice 3 Longueur de cohérence de deux sources ‡◊◊

On considère deux sources :

• La première est une lampe dont la longueur d’onde moyenne dans le vide est λmoy = 0,800 µm, et d’étalement spectral
∆λ ≈ 1,00 nm.

• La seconde est une lampe au tungstène dont le spectre en longueur d’onde dans le vide est donné ci-dessou :

(1) Pour chacune de ces lampes, déterminer la durée moyenne d’un train d’onde, puis en déduire la longueur de cohérence.

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Optique 1 Conditions d’interférences – Exercices

Utiliser les propriétés de conjugaison


Exercice 4 Chemin optique à travers une lentille ‡‡◊
Comparer des chemins optiques
Utiliser la loi de Fresnel.
On considère deux sources S1 et S2 supposées cohérentes (fabriquées par division du front d’onde par exemple).
On s’intéresse à deux rayons optiques partant de S1 et S2 rencontrant une lentille convergente dont le centre optique est O,
et le foyer principal image F’. On se place dans les conditions de Gauss. Le milieu extérieur aux lentilles est l’air. Le schéma
du problème est donné en figure 1. Il s’agit d’un dispositif à trous d’Young (cf. chapitre suivant).

Figure 2 – Figure d’interférence


obtenue sur l’écran. L’axe horizontal
est ici parallèle à (S1 S2 )
Figure 1 – Description schématique du problème considéré

(1) Rappeler les conditions nécessaires pour que les ondes émises par deux sources soient cohérentes.

(2) Refaire le schéma sur votre copie. Tracer en justifiant les rayons émergents de la lentille. On notera P le point d’intersection
des deux rayons émergents.

(3) On utilise dans cette question le principe du retour inverse de la lumière. On suppose que la source est P. Représenter
les surfaces d’ondes lors du trajet de l’onde de P vers la gauche.

(4) En déduire quel est le trajet optique le plus long entre (S1 P) et (S2 P). Représenter la différence de marche sur le schéma.

(5) On note x la distance algébrique F0 P. Montrer que la différence de marche entre les deux trajets est (dans l’approximation
des petits angles)
dx
δ= 0
f
où f 0 est la distance focale de la lentille.

(6) On note I0 l’intensité observée en un point x de l’écran s’il n’y avait qu’une seule source. On suppose que les ondes
émises gardent la même amplitude. En déduire l’expression de l’intensité lumineuse sur l’écran en fonction de x, d, f 0 ,
λ, et I0 .

(7) En déduire le facteur de contraste.

En plaçant un écran sur le plan focal image, on obtient la figure 2 au-dessus où l’échelle est indiquée.

(8) Calculer la longueur d’onde du rayonnement si d = 1,0 µm et f 0 = 1,0 cm.

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Exercices supplémentaires

Exercice 5 Figures d’interférence avec deux ondes cohérentes ‡‡‡

On dispose de deux sources monochromatiques supposées cohérentes, S1 et


S2 . On ne tient pas compte des longueurs de cohérence dans cet exercice.
On s’intéresse aux deux configurations ci-contre.

(1) Première configuration (figure 1) : écran parallèle à (S1 S2 ).

(a) Observera-t-on des interférences constructives ou destructives


au centre O de l’écran ?
(b) Justifier que ce n’est que lors d’un déplacement vertical du point
P d’observation sur l’écran que l’on pourra voir des alternances Figure 1 – Première configuration
d’interférences constructives et destructives.
(c) En déduire l’allure de la figure d’interférences observées

(2) Seconde configuration (figure 2) : écran orthogonal à (S1 S2 ).

(a) Observera-t-on des interférences constructives ou destructives


au centre O de l’écran ? Discuter votre réponse en fonction de
la distance S1 S2 .
(b) Justifier que la figure d’interférence observée sera un ensemble
de cercles.

Figure 2 – Seconde configuration

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Déterminer une différence de marche


Exercice 6 Miroir de Lloyd ‡‡◊ Utiliser la loi de Fresnel
Raisonner avec la longueur de cohérence
Une source ponctuelle supposée quasi-monochromatique de fréquence émet un rayonnement de longueur d’onde dans le vide
λ = 600 nm, dont la largeur spectrale est ∆λ ≈ 1,0 nm. On adoptera initialement un modèle monochromatique.
Un miroir horizontal est placé sous cette source, à une distance d = 2,0 mm, et un écran d’observation est placé orthogonale-
ment au miroir, à une distance L = 10 cm de la source (cf. figure 1). On prendra L  λ et L  d.

Figure 1 – Principe du miroir de Lloyd.

(1) Soit P un point de l’écran situé à une distance Y du miroir. Recopier la figure puis tracer les deux rayons lumineux
correspondant aux deux ondes qui vont interférer en P. On pourra à cette fin représenter l’image du point source par le
miroir pour tracer le rayon réfléchi.

(2) Lors de la réflexion sur un miroir, un déphasage de π est ajouté à cause de la réflexion (on transforme le champ en son
opposé). Quelle est la quantité de chemin optique correspondante à ajouter pour tenir compte de ce déphasage ?

(3) Déterminer alors la différence de marche entre le trajet suivi par ces deux ondes, dans le cas d’un point P tel que Y  L.

(4) En Y = 0, y aura-t-il interférences constructives ou destructives ?

(5) Justifier que la figure d’interférence observée correspond à des franges d’interférences.

(6) Déterminer l’expression de l’écart (appelé interfrange) entre deux franges lumineuses consécutives observées sur
l’écran. A.N.

Cependant, à cause du caractère quasi-monochromatique de la source, on ne peut observer une figure d’interférences pour
tout Y .

(7) Calculer la longueur de cohérence de la source.

(8) Justifier alors que l’on ne verra des interférences que si Y < Y max , où on précisera l’expression et la valeur de Y max .

(9) Combien de franges lumineuses pourra-t-on observer sur l’écran ?

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Extrait(s) de sujets d’écrit

Exercice 7 Mesure optique de l’amplitude de vibration d’un verre (CCS 2018 Phys 1) ‡‡◊

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Document-réponse :

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Aides / Résultats des exercices supplémentaires


Ces réponses ne constituent pas une rédaction complète des exercices, ce sont seulement des indications pour attaquer la résolution, ou vérifier
les résultats.

Exercice 5

(1) (a) Le chemin optique est identique sur le trajet S1 O et S2 O. La différence de marche est nulle, il y a interférences constructives.
(b) Si on déplace horizontalement le point P sur l’écran, on allonge autant le chemin (S1 P) que le chemin (S2 P). La différence
de marche ne change pas. Ce n’est qu’en déplaçant verticalement P que l’on changera la différence de marche.
(c) On doit observer des franges horizontales (même intensité lumineuse en toute ligne horizontale).
(2) (a) La différence de marche (dans le vide) est d =S2 S1 . Si d est multiple de λ, alors on a des interférences constructives. Si c’est
un multiple impair de λ/2, on aura des interférences destructives. Sinon, on a une intensité lumineuse intermédiaire.
(b) Soit δP la différence de marche
p en un point pP de l’écran. Cette différence ne change pas si on déplace P sur un cercle de
centre O. (δP = S2 P − S1 P = S2 O2 + OP 2 − S1 O2 + OP 2 : tant que OP est constant, on ne change pas δP .)

Exercice 6

λ
(2) Déphaser de π est équivalent à avoir un chemin optique rallongé de .
2
(3) En faisant la différence : trajet réfléchi - trajet direct (on pourra se rendre compte que le trajet réfléchi fait exactement la distance
p λ p
S’P où S’ est le symétrique de S par rapport au miroir.) δP = ( (Y + d)2 + L 2 + ) − (Y − d)2 + L 2
2
λ 2Y d
Faire un développement limité pour arriver à : δP = +
2 L
(4) En Y = 0, il y aura donc des interférences destructives.
(5) La différence de marche est identique si on déplace P perpendiculairement au dessin (vers nous ou dans la feuille). L’intensité


lumineuse reste la même lors de ce déplacement sur l’écran. On voit donc des franges rectilignes orthogonales à l’axe eY .
(6) Deux franges lumineuses correspondent à deux interférences constructives consécutives :
(n − 21 )λ Lλ
Il y a interférence constructive si δP = nλ, n ∈ Z ⇔ Yn = L . L’interfrange est donc i = Yn+1 − Yn = = 15 µm
2d 2d
c λ2
(7) L c ≈ . Un calcul avec un développement limité conduit à : L c ≈ = 3,6 mm.
∆ν ∆λ
(8) Pour qu’un même train d’onde interfère il faut que δP < L c . On trouve Y max = 18 cm.
(9) On obtiendrait 12 · 103 franges visibles. C’est sans doute exagéré, car l’atténuation pour des chemins optiques important sera
présente, et le contraste ne sera plus très bon.

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