Parcours Ouvert

Année 2018-2019

Semestre Op.2

Exercices d’optique géométrique

Exercice 1

Conséquence de la réfraction

Expliquer à l'aide d'un schéma la raison pour laquelle le fond d'une casserole
paraît plus haut lorsque cet ustensile est rempli d'eau.

Exercice 2

Lame à faces parallèles

On considère une lame de verre à faces parallèles d’épaisseur e, d’indice n =1,5

plongée dans l’air d’indice 1.

Un rayon incident arrive sur la première face de la lame avec un angle d’incidence
i et traverse la lame.

1) A l’aide d’un schéma, déterminer la direction du rayon émergent par

rapport au rayon incident. Pour la clarté du schéma, on prendra e = 3 cm.
En dehors de l’incidence rasante, le rayon pénètre-t-il toujours dans le
verre ?
2) Construire l’image A’ d’un point A donnée par ce système optique. On
prendra par exemple deux incidences différentes : i1 = 11° et i2 = 43° . L’image
est-elle réelle ou virtuelle ? Le système est-il stigmatique ?
3) (Pour aller plus loin.)
Déterminer l'expression de la distance orthogonale d entre la direction du rayon
incident et celle du rayon émergent en fonction de n et i. Ce calcul
confirme-t-il le résultat de la question 2) ?

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Exercice 3

Fibre optique

Une fibre optique à saut d’indice est constituée d’un cylindre de révolution d’axe
Oz, constitué d’un cœur de rayon a et d’indice n1 entouré d’une gaine cylindrique
d’épaisseur b-a et d’indice n2 < n1 (figure ci-dessous).

Un rayon pénètre dans la fibre en O, par sa base, en faisant un angle avec l’axe
Oz.

1) Déterminer la condition sur pour que le rayon se propage le long de la

fibre.
2) Envisager une application pratique de ce dispositif.

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Exercice 4

On considère un prisme en verre d’indice n = 1,5 et d’angle au sommet A = 60°.

Un rayon lumineux pénètre dans le prisme sous une incidence i.

1) Déterminer A en fonction de r et r’.
2) Déterminer la déviation D du rayon à la traversée du prisme en fonction
i, i’ et A.
3) On admet que le minimum de déviation Dm s’obtient pour i = i’.
Déterminer dans ces conditions l’indice de réfraction n en fonction de Dm et A.

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Exercice 5

On considère une lentille mince convergente de distance focale f’ utilisée dans les
conditions de Gauss.

1) Que signifient les conditions de Gauss ?

2) Un point lumineux A est situé sur l’axe optique de la lentille devant le foyer
objet. Déterminer graphiquement la position de l’image A’ du point A
donnée par la lentille, à l’aide de deux rayons particuliers issus de A. L'un de
ces rayons passe par le centre optique O et rencontre le plan focal image
en un foyer secondaire F'1 . En déduire la formule de conjugaison de
Descartes dans ce cas particulier.
3) Le point A est maintenant surmonté d’un point B situé à la verticale de A,

constituant ainsi un objet tel que .

La distance entre cet objet et le centre optique est
La distance focale de la lentille est de 4 cm.
Construire graphiquement l’image A’B’ de l’objet AB.
4) Retrouver la position et la taille de l’image par le calcul.
5) Que se passe-t-il si l’objet est sur le plan focal de la lentille ? Commenter.

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Exercice 6

Méthode de Silbermann de détermination d'une distance focale.

On dispose d’une lentille convergente de distance focale f’, d’un objet lumineux
AB et d’un écran situé à une distance d de l’objet.

L’objet et l’écran étant fixes, montrer que l’on peut obtenir deux positions de la
lentille pour projeter une image nette sur l’écran, moyennant une condition sur la
distance d par rapport à la distance focale f’.

En déduire une méthode de détermination de la distance focale d’une lentille

convergente.

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Exercice 7

Correction de l'oeil.

Un oeil myope a son punctum proximum à 12 cm du cristallin et son ponctum

remotum à 1,20 m. Le centre optique O du cristallin est à 15,2 mm de la rétine;

1) Entre quelles limites la distance focale du cristallin varie-elle ?

2) Déterminer la vergence de la lentille cornéenne qu'il faut lui adjoindre

pour lui permettre une bonne vision de loin.

3) Où se situe le punctum proximum de l'oeil ainsi corrigé ?

4) On évalue à une minute d'angle le pouvoir séparateur d'un oeil normal,

c'est-à-dire l'angle minimal sous lequel l'oeil est capable de distinguer deux points
séparés.

a) Quel est la distance minimale de deux points qu'un oeil normal

peut distinguer à la distance minimale de vision distincte, soit 25 cm ?

b) Même question pour l'oeil myope précédent non corrigé.

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Exercice 8

Association de deux lentilles

Une lentille convergente L1 de distance focale 15 cm donne d’un objet lumineux

AB, perpendiculaire à l‘axe optique et situé à 20 cm en avant de la lentille, une
image réelle A1B1 .

Le point A est sur l’axe optique et

1) Faire un schéma du dispositif à l’échelle 1/5.

2) Déterminer la position de A1 et la taille de l’image A1B1 .
3) Une lentille divergente L2, de distance focale 50 cm, est placée derrière la
lentille L1 à une distance de 35 cm, les axes optiques étant confondus. On
cherche l’image finale A’B’ donnée par le dispositif .
a) Comment peut-on qualifier A1B1 pour L2 ?
b) Construire l’image A’B’

Représenter un faisceau lumineux issu de B et traversant successivement les deux

lentilles

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Exercice 9

Loupe

On considère une loupe de vergence .

1) Calculer sa distance focale f'. Placer sur un schéma à l'échelle 1/2 ses
foyers F et F', la lumière se propageant de gauche à droite.

2) On place un objet AB de 1 cm de haut à 4 cm du centre optique. le point

A est sur l'axe optique et AB est perpendiculaire à cet axe.

a) Déterminer graphiquement la position et la grandeur de l'image.

b) Peut-on recueillir cette image sur un écran ? Justifier la réponse.

c) Retrouver les grandeurs OA' et A'B' par le calcul.

3) Un oeil placé en F' observe cette image sous l'angle .

a) Calculer en degrés puis radians.

b) Sous quel angle l'oeil, placé à 25 cm de l'objet, verrait-il cet objet

sans la loupe ? En déduire le grossissement G de la loupe dans ces conditions
d'utilisation.

c) Le pouvoir séparateur de l'oeil étant de 1 minute d'angle,

déterminer la distance entre deux points A et B que la loupe permet d'observer.

d) Reprendre les questions a) et b) si l'objet est placé sur le plan focal

de la loupe. Quel intérêt présentent ces nouvelles conditions d'utilisation ?

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Exercice 10

Lunette astronomique

Une lunette astronomique simple est constituée d'un objectif et d'un oculaire.

L'objectif est une lentille mince convergente de centre O1 et de distance focale f'1.

L'oculaire est une lentille mince convergente de centre O2 et de distance focale f'2.

On donne les distances focales : f'1 = 50 cm et f'2 = 10 cm.

Le foyer image F'1 et le foyer objet F2 sont confondus.

L'objectif donne l'image réelle A1B1 intermédiaire d'un objet lumineux AB situé à
l'infini. Cet objet est par exemple une planète de diamètre apparent non nul.

On place l'oculaire de façon à l'utiliser comme loupe permettant d'observer la

petite image précédente A1B1 pour en donner une image virtuelle agrandie A2B2.

1) Faire le schéma des rayons lumineux permettant d'obtenir A1B1 puis

l'image définitive A2B2 en complétant la figure ci-dessous :

2) Où se situe l'image définitive A2B2. Justifier en deux lignes son intérêt

pour un œil normal.

3) Définir le grossissement G de la lunette. Établir l'expression de G en

fonction des distances focales. Calculer G.

4) Le diamètre apparent de la Lune est  = 0,5° lorsqu'on l'observe à l'œil nu.

Déterminer le diamètre apparent ' (en degré puis en radians) de la Lune vue à
travers l’instrument.

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Exercice 11

Lunette de Galilée

I- Principe de la lunette de Galilée.

Cette lunette est constituée d’un objectif (centre O1, distance focale f’1 = 13 cm) et
d’un oculaire

(centre O2, distance focale f’2 = - 3 cm) et O1O2 = 10 cm.

Le foyer image F’1 de l’objectif est confondu avec le foyer objet F2 de l’oculaire

On observe, dans les conditions de Gauss, un objet AB situé à l’infini de diamètre

apparent .

Le point A est situé sur l’axe optique du système.

1) Construire, à l’aide d’un schéma à l’échelle 1, le trajet d’un rayon lumineux

issu de B et traversant l’instrument pour  = 10° .
On fera apparaître sur ce schéma l’image intermédiaire A1B1 donnée par l’objectif, et
le diamètre apparent ' de l’image définitive A’B’ donnée par la lunette.
2) Pourquoi l’image A’B’ peut-elle être vue par un œil normal sans
accommodation ?

3) Déterminer l’expression du grossissement de la lunette en fonction

f’1 et f’2.

II- Lunette historique de Galilée.

En 1610, Galilée témoigne de ses travaux concernant la lunette qui portera son
nom :

« … Je me suis mis à penser aux moyens de fabriquer l’instrument. J’y parvins si

parfaitement que j’en construisis un, formé d’un tube de fer, extérieurement
recouvert d’un drap cramoisi et long d’environ trois quarts de coudée (1 coudée =
50,0 cm). Il comprenait deux lentilles de la grandeur d’un écu à chaque extrémité,
l’une plan concave, contre laquelle on plaçait l’œil, l’autre plan convexe …

… Quel spectacle magnifique et passionnant que de voir le corps lunaire, éloigné

de nous de presque soixante rayons terrestres, rapproché au point de nous
sembler éloigné seulement de deux rayons : son diamètre nous apparaît ainsi
trente fois plus grand … qu’à l’œil nu … ».

1) Justifier la nature des lentilles utilisées par Galilée à partir de leur forme, en
deux lignes.
2) A l’aide du texte de Galilée, déterminer le grossissement G de sa lunette.
3) A l’aide du texte, montrer que O1O2 = 37,5 cm.

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4) Établir les distances focales f’1 et f’2 en m des lentilles utilisées en respectant
les chiffres significatifs.
5) Du haut du Campanile de Venise, les sénateurs vénitiens invités par Galilée,
observent avec cette lunette quelques habitants de Murano, ville distante de
d = 2,5 km.
Exprimer et calculer sous quel angle en degrés, les personnes de h = 1,70 m sont
vues à travers sa lunette.

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Exercice 12

Microscope

Un microscope est constitué d’un objectif et d’un oculaire.

L’objectif est assimilable à une lentille convergente L1 de centre optique O1.
L’oculaire est assimilable à une lentille convergente L2 de centre optique O2.
L’axe optique est commun aux deux lentilles.
1) Pour comprendre le principe de l’appareil, faire un schéma du dispositif
en prenant :
O1O2 = 9 cm ; f'1 = 1,5 cm ; f'2 = 4 cm ; O1A = 2 cm ; AB = 0,5 cm.
Construire graphiquement l’image donnée par le microscope.
Cette image est-elle réelle ou virtuelle ?
Retrouver la position de l’image et sa taille par le calcul.
2) Un microscope réel est tel que O1O2 = 12 cm ; f'1 = 2 mm ; f'2 = 2 cm.
Un objet AB de longueur est placé perpendiculairement à l’axe principal
optique, à 2,04 mm devant l’objectif. Calculer la position et la taille de
l’image donnée par l’appareil.
3) L’observateur met son œil au foyer image de l’oculaire. Déterminer le
diamètre apparent de l’image.
4) Calculer le diamètre apparent de l’objet lorsqu’on l’observe à l’œil nu à
une distance de 25 cm. En déduire le grossissement G du microscope.

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