Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Avec Euclide, le phénomène est toutefois mal compris et repose plus sur des intuitions et des
formulations d’hypothèses pour tenter d’expliquer ses observations: la lumière se propage en
ligne droite (vrai), à une vitesse infinie (faux), de l’oeil vers l’objet (faux).
Histoire de la lumière
LA NATURE CORPUSCULAIRE DE LA LUMIÈRE
Les premières idées d’une vitesse finie, dépendant du milieu, et se dirigeant d’une source
lumineuse vers l’oeil viennent des savants arabo-musulmans avec Ibn Sahl et Ibn Al
Haytham aux alentours de l’an mil.
Ibn Al Haytham
Reproduction d'un manuscrit de Ibn Sahl contenant sa
découverte des premières lois de la réfraction.
Alhazen (en occident)
Histoire de la lumière
LA NATURE CORPUSCULAIRE DE LA LUMIÈRE
Au 17ème siècle furent établies les formules exactes de la loi de la réflexion et de la réfraction
(passage de la lumière à travers deux milieux transparents différents: air/eau, eau/verre ...).
• 1621 Découverte des lois par SNELL (qui ne les publies pas).
• 1657 FERMAT retrouve ces lois à partir du principe selon lequel la lumière met un
temps minimal pour aller d’un point à un autre.
Cette théorie considère que la lumière est un flux de corpuscules (particules ou grains de lumière) qui
se propagent en ligne droite à une vitesse finie et qui possèdent une énergie cinétique.
Isaac Newton
Histoire de la lumière
LA NATURE ONDULATOIRE DE LA LUMIÈRE
Au 18ème siècle Huygens propose une théorie selon laquelle le phénomène lumineux est vibratoire: la
lumière se propage par onde. Cette théorie sera éclipsée par Newton qui défend sa théorie corpusculaire.
Il faut attendre l’orée du 19ème siècle et l’expérience des fentes de Young en 1802 pour remettre en cause le
modèle corpusculaire de Newton.
Cette théorie semble l’emporter définitivement, lorsque Maxwell parvient à identifier le phénomène
lumineux comme un domaine particulier de la gamme des fréquences des ondes électromagnétiques.
Christian Huygens Thomas Young James clerk maxwell Les fentes de Young
Les Domaines d’optique
• Milieu opaque: tout corps qui arrête totalement la lumière. Exemple: le bois, l’acier,
le marbre… .
• Milieux translucides: ils se laissent passer la lumière, mais on ne peut pas distinguer
ce qui se trouve derrière eux. Exemple : verre dépoli, brouillard, etc
• Milieu homogène : les propriétés du milieu sont les mêmes en tout point de
l'espace.
• Milieu Isotrope : les propriétés du milieu sont les mêmes dans toutes les directions.
Comme v ≤ c ⇒ n ≥ 1
Données préliminaires
Indice de réfraction d’un milieu transparent
Pour de nombreux matériaux transparents, n suit la loi de Cauchy:
où d et e sont des constantes.
Quelques indices de réfraction (pour λ = 600 nm, onde moyenne du spectre visible)
Données préliminaires
Lumière – Sources lumineuses
La lumière L’obscurité
l’obscurité est l’absence de la lumière
L’existence donc, de la lumière est expliquée par la présence des sources lumineuses.
Données préliminaires
Les conditions de visibilité
Données préliminaires
Les conditions de visibilité
Données préliminaires
Les conditions de visibilité
Données préliminaires
Nature ondulatoire de la lumière
Le rayonnement lumineux est constitué d’ondes électromagnétiques qui se propagent à très grande
vitesse.
Ces ondes transportent un champ électrique E et un champ magnétique B qui sont perpendiculaires
l’un à l’autre.
Ce rayonnement transporte de l’énergie sous forme de grains ou quanta lumineux. L’association onde
particule s’appelle un photon.
La longueur d’onde λ (lambda) est la distance qui sépare la crête de deux vagues
Données préliminaires
Nature ondulatoire de la lumière
La lumière est caractérisée en tant qu’onde électromagnétique par :
sa fréquence ν (fixée par la source et donc indépendante du milieu de propagation) qui est le
nombre d’oscillations par seconde de l’onde
Le spectre des ondes électromagnétiques est présenté ci-dessous. Le domaine visible n’en couvre qu’une
infime partie.
Optique géométrique: Approximations
La lumière se propage en ligne droite dans le vide et dans tout milieu transparent et
homogène. On parle alors de propagation rectiligne de la lumière.
La lumière se propage en ligne droite dans le vide et dans tout milieu transparent et
homogène. On parle alors de propagation rectiligne de la lumière.
Expérience 2:
La lumière se propage en ligne droite dans le vide et dans tout milieu transparent et
homogène. On parle alors de propagation rectiligne de la lumière.
Il peut être :
Parallèle
Dans un milieu transparent, homogène et isotrope, d’indice de réfraction n, le temps mis par la
lumière pour aller d’un point A à un point B est égal à la longueur l du parcours divisé par la
vitesse de la lumière dans le milieu :
Nous considérons un trajet d’un point A à un point I dans un milieu d’indice n1 suivi d’un trajet
du point I à un point B dans un milieu d’indice n2 :
Principe de Fermat
Généralisation pour un milieu d’indice variable
Nous considérons un milieu d’indice variable n et un trajet de la lumière infiniment petit dl.
La durée dt de ce trajet s’écrit :
Il représente le chemin (la longueur) que parcourrait la lumière pendant la durée t si le trajet se
faisait dans le vide.
Lorsqu’un rayon incident arrive à l’interface entre deux milieux homogènes, transparents,
isotropes et d’indices optiques différents, il se produit deux phénomènes, la réflexion et la
réfraction. Ces phénomènes obéissent aux lois Snell-Descartes.
Lorsqu'un rayon lumineux tombe sur la surface de séparation entre deux milieux, une partie de
la lumière est réfléchie selon les lois de réflexion dans le milieu 1 et une partie pénètre dans le
milieu 2.
Nous considérons le passage de la lumière de l’air vers le plexiglas, c’est à dire d’un milieu moins
réfringent, vers un milieu plus réfringent.
En d’autres termes, l’indice de réfraction de l’air est plus petit que celui du plexiglas :
n1 < n2
Lorsque l’incidence est rasante, l’angle d’incidence est maximum et vaut 90°, tandis que l’angle
de réfraction est maximum mais n’atteint pas 90°.
Nous considérons le passage de la lumière du plexiglas vers l’air, c’est à dire d’un milieu plus
réfringent, vers un milieu moins réfringent
En d’autres termes, l’indice de réfraction du plexiglas est plus grand que celui de l’air :
Ainsi, l’angle de réfraction atteint 90° alors que l’angle d’incidence est inférieur à cette valeur.
L’angle d’incidence il vérifie alors la relation :
Lorsque l’angle d’incidence varie de 0° à il , on observe à la fois un rayon réfléchi et un rayon réfracté. Quand
l’angle d’incidence varie de il à 90°, on n’observe plus de rayon réfracté, il n’y a qu’un rayon réfléchi : c’est le
phénomène de la réflexion totale.
Il n’y a pas de déviation du rayon incident pour un angle d’incidence de 0° (i1 = i2 = 0°)
Lorsque nous faisons croître l’angle d’incidence, l’angle de réflexion croît aussi.
Si n1<n2 on dit que la lumière se propage d'un milieu moins réfringent vers un milieu plus
réfringent . La vitesse de la lumière est alors plus faible dans le milieu 2 : v2 < v1.
Si n1>n2 on dit que la lumière se propage d'un milieu plus réfringent vers un milieu moins
réfringent . La vitesse de la lumière est alors plus faible dans le milieu 1 : v1 < v2.
Application: La fibre optique
Une fibre optique est un « guide de lumière ». Elle est constituée d’un cœur cylindrique
d’indice n1 et d’une gaine d’indice n2 . Ces deux milieux sont transparents. Le diamètre de la
gaine est de l’ordre d’une centaine de μm alors que celui du cœur est de quelques microns.
•Le cœur: C'est dans cette zone, constituée de verre, que la lumière est guidée et se propage le
long de la fibre.
•La gaine: couche de verre qui entoure le cœur. La composition du verre utilisé est différente de
celle du cœur. l'association de ces deux couches permet de confiner la lumière dans le cœur, par
réflexion totale de la lumière
1) La fibre multimode à saut d'indice: Dans cette fibre, il existe une très grande variation entre
l'indice de réfraction du cœur et de la gaine optique. Les rayons lumineux se propagent par
réflexion totale interne en "dent de scie".
2) La fibre multimode à gradient d'indice: Dans cette fibre, Leur cœur n’est plus homogène : la
valeur de l’indice de réfraction décroît depuis l’axe jusqu’à atteindre la valeur de l’indice de la
gaine. Les rayons guidés suivent une trajectoire d’allure sinusoïdale.
Propriétés du prisme :
Le prisme dévie la lumière et décompose la lumière blanche en lumière colorée. C’est le
phénomène de dispersion de la lumière.
La dispersion est le phénomène physique dans lequel les différentes radiations lumineuses
(caractérisées par différentes longueurs d’onde) sont réfractées par le prisme avec différents
angles.
Application: Le prisme
Le prisme
Un prisme est caractérisé par :
•Un angle au sommet A
•Un indice de réfraction
Arête ∆
nair i: l’angle d'incidence
r: l’angle de réfraction sur le 1er dioptre
r’: l’angle d'incidence sur le 2ème dioptre
A i’: l'angle de réfraction sur le 2ème dioptre (ou angle d'émergence)
i
I r i’
r’ J
Face d’entrée n
Face de sortie
Base
Application: Le prisme
Les formules du prisme
Lois de Snell-Descartes concernant les deux dioptres: Pour le triangle IKJ de sommet A on a :
En I: Air/Verre 1 sin i = n sin r A + π/2 - r + π /2 – r’ = π
En J: Verre/Air n sin r’= 1 sin i’ A = r + r’
K
nair
A
i
I r i’
r’ J
n
Application: Le prisme
Calcul de la déviation d’un prisme
D1 = i – r
D2 = i’- r’
nair
A
D1 D
i i r’
I r i’
r’ J
D2
n
Application: Le prisme
Condition sur l'angle d'incidence i pour qu'il y ait émergence d’un rayon
nair
A
i
I r i’
r’ J
n
Application: Le prisme
Dispersion par un Prisme
On a déjà vu que la variation de l’indice de réfraction des matériaux transparents dont sont faits
les prismes suit généralement la loi de Cauchy. L’indice de réfraction augmente lorsque la
longueur d’onde diminue.
Par conséquent, la déviation D augmente lorsque λ diminue (le bleu est plus dévié que le
rouge).
Lumière blanche