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UFR Biosciences
OPTIQUE
GEOMETRIQUE
Octobre 2016
Dr SORO Adama
Plan du cours d’optique géométrique
II – Principe de Fermat
II.1. Chemin optique
II.2. Enoncé du principe de Fermat
IV – Lois de Snell-Descartes
IV.1. Lois de la réflexion
IV.2. Lois de la réfraction
IV. 3. Angle de réfraction limite
IV.4. Réflexion totale
I - Définitions
I.1. Objet
I.2. Système optique
I.3. Image d’un point
I.4. Caractères réel et virtuel
II – Stigmatisme rigoureux
II.1. Définition
II.2. Condition de stigmatisme rigoureux
IV – Aplanétisme
II – Dioptre plan
II.1. Définition
II.2. Formules de conjugaison
IV – Prisme
IV.1. Définition
IV.2. Marche d’un rayon et formules du prisme
IV.3. Conditions d’émergence
I – Dioptre sphérique
I.1. Définitions
I.2. Invariant fondamental du dioptre sphérique
I.3. Relation de conjugaison
I.4. Foyers et vergence
I.5. Formules de Newton et grandissement transversal
II – Miroir sphérique
I.1. Définitions
I.2. Stigmatisme du miroir sphérique
I.3. Formules de Descartes du miroir sphérique
I.4. Foyers et formule de Newton
I.5. Convergence du miroir sphérique
I.6. Quelques constructions d'images
L’Optique est la branche de la physique qui étudie tout ce qui concerne la lumière et
les phénomènes analogues, même lorsque ces phénomènes ne sont pas détectables
par l’être humain.
II – PRINCIPE DE FERMAT
Soient deux points A et A’ situés sur le même rayon lumineux. Soit un élément d’arc
ds compté sur ce rayon lumineux et soit n l’indice de réfraction du milieu de
propagation au voisinage de ds.
A’
dS
n
A
A'
On appelle chemin optique entre A et A’, notée LAA’ ou (AA’) : (AA’) = ndS
A
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A'
A' c A' vdt
(AA’) = ndS = dS = c = c·tAA’
A Av A v
dL = n ds
dL = 0
III.1. Définitions
Un milieu homogène est un milieu dont la composition est la même en tous ses points.
Un milieu isotrope est un milieu dont les propriétés physiques sont les mêmes dans
toutes les directions.
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convergent divergent parallèle
(pinceau ou faisceau)
Le trajet suivi par la lumière entre deux points situés sur un même rayon lumineux
est indépendant du sens de propagation de la lumière entre ces deux points.
IV – LOIS DE SNELL-DESCARTES
On appelle:
Dioptre, une surface de séparation entre deux milieux matériels transparents
et homogènes d'indices de réfraction différents;
Miroir, une surface qui réfléchi totalement la lumière qu'elle reçoit;
Plan d'incidence, le plan contenant le rayon incident, la normale au dioptre
(ou miroir) et le rayon réfracté (ou réfléchi).
Surface réfléchissante
(Miroir)
S
SI : rayon incident
IR : rayon réfléchi
i
N I i : angle d’incidence
r
I : point d’incidence
r : angle de réfraction
R
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Première loi :
Le rayon incident SI, le rayon réfléchi IR et la normale IN sont contenus dans un même plan
perpendiculaire au miroir; c'est le plan d'incidence.
Deuxième loi :
Le rayon réfléchi IR est symétrique au rayon incident SI par rapport à la normale à la surface
réfléchissante. On a donc : i = r.
i I
i'
c c
n n'
v v'
Surface réfractante R’
(dioptre ou surface dioptrique)
Première loi :
Le rayon incident SI, le rayon réfracté IR’ et la normale sont contenus dans un même plan
perpendiculaire au dioptre; c'est le plan d’incidence.
Deuxième loi :
Les angles d'incidence et de réfraction sont liés par la relation:
n·sini = n’·sini’.
Lorsque la lumière passe d’un milieu moins réfringent dans un autre plus réfringent
(n’ > n) on a:
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n
sin i ' sin i
n
n'
sini’ < sini
1
n'
i, i’ 0 , 90
o
i’ < i
n·sin(90) = n’·sinl
n
sinl = l = arcsin n
n' n'
Considérons la propagation d’un rayon lumineux de l’air (n = 1) vers le verre (n’ =
1,5). On a la relation : sini = 1,5 sin i’. Pour certaines valeurs de i, on obtient le tableau
suivant :
Angle d’incidence i(°) Angle de réfraction i’(°)
0 0
10 6,65
20 13,18
30 19,47
40 25,37
50 30,71
60 35,26
70 38,79
80 41,04
90 41,81
Pour i = 90°, on a i’ = 41,81°. Cette valeur est alors celle de l’angle limite de réfraction.
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Lorsque la lumière passe d’un milieu plus réfringent dans un autre moins réfringent
(n’ < n) alors :
n
sin i ' sin i
n
n'
sini’ > sini
1
n'
i, i’ 0 , 90 o i’ > i
Soit la propagation de la lumière du verre (n = 1,5) vers l’air (n’ = 1). On a la relation :
1,5 sini = sini’. Pour certaines valeurs de i, on obtient le tableau suivant :
0 0
10 15,10
20 30,87
30 48,59
40 74,62
41,81 90
50 Impossible
60 Impossible
70 Impossible
80 Impossible
90 Impossible
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Pour tout angle d’incidence i ≤ 41,81°, on a une réfraction. Mais pour i > 41,81°, on a
le phénomène de réflexion totale. L’angle ic = 41,81° est appelé angle critique ou
angle d’incidence limite pour avoir une réfraction.
Remarque:
On regroupe très souvent les lois de la réfraction et de la réflexion en trois lois dites
les trois de Snell-Descartes:
2ème loi: L'angle de réflexion r est lié à l'angle d'incidence i par la relation:
r = i
3 loi: L'angle de réfraction i' et l'angle d'incidence i sont liés par la relation:
ème
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Chapitre II
Formation des images - Stigmatisme & Aplanétisme
I - DEFINITIONS
I.1. Objet
Les systèmes utilisés sont souvent centrés, c'est-à-dire qu’ils possèdent un axe de
symétrie.
On distingue trois catégories de systèmes optiques :
- Les systèmes dioptriques : composés seulement des dioptres ; exemple : lunettes,
œil.
- Les systèmes catoptriques : formés uniquement de miroirs. Exemple : le miroir
plan.
- Les systèmes catadioptriques : constitués des dioptres et des miroirs ; exemple :
les télescopes.
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- la face d’entrée est celle par laquelle la lumière pénètre dans le système ;
- la face de sortie est celle par laquelle la lumière en sort.
On peut diviser l’espace en deux régions, l’espace réel et l’espace virtuel. Ainsi la
nature de l’image formée par le système optique est liée à sa position dans l’espace.
Pour un système dioptrique, l’espace objet réel est en avant de la face d'entrée et
l’espace image réelle se trouve après la face de sortie. L'espace image virtuelle se
trouve en avant de la face de sortie alors que l'espace objet virtuel est situé en arrière
de la face d'entrée.
Pour un système catadioptrique ou catoptrique, les espaces objet réel et image réelle
sont confondus et se trouvent en avant de la face d'entrée. Les espaces objet virtuel et
image virtuelle sont aussi confondus et sont en arrière de la face d'entrée.
Une image est dite réelle si elle est située dans l’espace image réelle ; elle est alors
formée par l’intersection des rayons physiques issus de l’objet. Elle peut être obtenue
sur un écran.
o Une image est virtuelle si elle est formée par l’intersection des prolongements
de rayons physiques. Dans ces conditions, elle se trouve dans l’espace image
virtuelle. Une telle image ne peut être obtenue sur un écran.
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o Un objet est réel s’il existe physiquement (lampe, Soleil…). Il se trouve ainsi
dans l’espace objet réel.
Finalement,
La nature réelle ou virtuelle d’un objet (ou d’une image) est relative à sa position par
rapport au système optique.
II – STIGMATISME RIGOUREUX
II.1. Définition
Un système optique est dit rigoureusement stigmatique pour le couple de points (A,
A’) si tous les rayons issus de A passent par A’ après avoir traversé le système. Les
points A et A’ sont dits conjugués par rapport au système.
Si A et A’ sont réels :
A’
On a (AA’) = cte
Cette propriété est difficile à réaliser même pour des systèmes optiques très simples.
De plus, mis à part le cas du miroir plan (Cf. Chapitre III), les surfaces
correspondantes ne sont rigoureusement stigmatiques que pour un seul couple de
points ce qui limite beaucoup leur intérêt pour la formation des images d’objets
étendus.
Par ailleurs le stigmatisme rigoureux est un idéal qui ne tient pas compte :
- des phénomènes de diffraction qui tendent toujours à élargir l’image d’un point. La
diffraction limite la résolution de tous les instruments d’optique (appareils photo,
caméras, télescopes…), c’est-à-dire la taille du plus petit objet dont on peut faire l’image.
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- des caractéristiques du détecteur. La rétine de l’œil, par exemple est formée de cellules de
quelques microns de diamètre et deux points lumineux qui sont sur la même cellule ne
sont pas distingués par l’observateur.
Il est donc nécessaire d’élargir la définition du stigmatisme d’un système optique
pour rendre la notion d’image à travers ce système plus souple.
III.1. Définition
α A’
(S)
Le système centré (S) réalise le stigmatisme approché pour tous les points de l’axe
optique à condition que les rayons émis soient paraxiaux (angle α petit).
IV – APLANETISME
A et A’ sont deux points de l’axe pour lesquels le système centré (S) est
rigoureusement stigmatique.
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B et B’ sont deux points très proches de A et A’ respectivement, et situés dans les
plans perpendiculaires à l’axe (AA’) (plans de front).
B u
u
α α' A’
A
B’
+
n' n
+
+ (S)
On montre que :
Tout système centré est utilisé dans les conditions de l'approximation de Gauss.
Ces conditions permettent d’obtenir une image convenable d’un objet et traduisent le
stigmatisme approché dans un petit volume. Elles sont les suivantes :
l’objet doit être plan, perpendiculaire à l’axe optique, de petites dimensions ;
il ne doit envoyer sur le système que des rayons paraxiaux (les rayons
considérés restent voisins de l'axe optique avec de faibles angles
d'inclinaison).
L’image obtenue dans ces conditions est de bonne qualité, plane, perpendiculaire à
l’axe.
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Chapitre III
Miroir et dioptre plans
I – MIROIR PLAN
I.1. Définition
A
A’
i r i r
H H
I I
A
A’
A réel, A’ virtuel A virtuel, A’ réel
AH HA'
Formule de conjugaison
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II – DIOPTRE PLAN
II.1. Définition
Un dioptre plan est une surface plane séparant deux milieux homogènes et isotropes,
d’indices de réfraction différents.
n2 i2
H
Dioptre plan
I
n1 A’
i1
i1
+ A N n1 > n2
A’ est l’image de A et se situe sur l’axe (AH), H étant le projeté orthogonal de A sur le
dioptre plan. A est réel et A’ est virtuel.
Les triangles IHA’ et IHA sont rectangles en H :
tgi
1
HI et tgi 2
HI tgi1
HA'
HA HA' tgi2
HA
sini n
Or seul 1
cte 2
d’après la 3ème loi de Snell-Descartes.
sini n2 1
L’image A’ n’est pas fixe. Sa position dépend de l’angle d’incidence i1. Ce qui
implique que
tgi1 HA'
cte
tgi 2 HA
Il n’existe donc pas de stigmatisme rigoureux pour un point pris à une distance finie
en dehors du dioptre plan.
Le seul cas de stigmatisme rigoureux du dioptre plan est celui des points à l’infini.
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Dans les conditions de Gauss, les rayons issus de A sont paraxiaux: i1 et i2 sont
faibles.
Formule de conjugaiso n
III.1. Définition
Une lame à faces parallèles est constituée par un milieu transparent, homogène et
isotrope limité par deux faces planes et parallèles baignant dans un même milieu ou
dans des milieux différents.
i n'
I
d
r
e n n > n’
r'
H
i-r
I’ J
n'
i'
r r'
i i'
n1 n2 n'
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IH d
Dans IHJ, sin(i – r) =
IJ IJ
D’où d IJ sin(i r )
e e
Dans II’J, cosr = IJ
IJ cos r
e
d sin(i r )
cos r
sin(i r )
d e
cos r
1 n 1
I’
I
A1 A H A’ H’
1 n 1
A A1 A’
H H’
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AA' AH HH ' H ' A'
HA1 H ' A1
e
n n
On a :
1
e H ' A1 A1 H
n
1
e H'H
n
1
e ( e)
n
1
AA' e1
n
IV – PRISME
IV.1. Définition
Un prisme est un milieu transparent homogène et isotrope, limité par deux dioptres
non parallèles formant un angle dièdre A.
A
D
I α1 α2 J
i1 i2
r1 r2
1 1
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* En I : sini1 = nsinr1 (1)
* En J : sini2 = nsinr2 (2)
* Dans ILJ : A + α1 + α2 = π
A+ - r1 + - r2 = π
2 2
A + π – (r1 + r2) = π
A = r1 + r2 (3)
D = i1 + i2 - A (4)
Les relations (1), (2), (3) et (4) sont appelées les formules du prisme.
Sur la 1ère face, la lumière va vers le milieu plus réfringent Il y a toujours une
réfraction et r1 ≤ r1l = λ
r1 r1 r2 2
On a :
r2 A 2
1
Avec λ qui est tel que sin n sin arcsin
2 n
Le rayon peut sortir du prisme si :
1
A 2 arcsin 1ère condition d'émergence.
n
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Si le rayon sort sur la 2nde face on a :
r2 A r1
( A ) r1
sin( A ) sin r1
n sin( A ) n sin r1
Or sin i1 n sin r1
n sin( A )io sin i1
sin io sin i1
io i1
Comme i1 0; on a :
2
io i1 2ème condition d'émergence.
2
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Chapitre IV
Dioptre et miroir sphériques
I – DIOPTRE SPHERIQUE
I.1. Définitions
Ω : ouverture du dioptre
C : centre du dioptre
Ω
S : sommet du dioptre
C S
CS : rayon du dioptre
n n'
(CS) : axe principal
i'
I
i
ω
A A’ C S
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Dans CIA :
CA IA IA sin i
CA IA
sin i sin( ) sin sin
Dans CIA’ :
Pour la plupart des couples de points objet-image, le stigmatisme n’est donc pas
rigoureux. L’étude se fait dans les conditions du stigmatisme approché (conditions
de Gauss). Ainsi, pour des rayons paraxiaux, I tend vers S et l'invariant fondamental
devient :
CA n SA
CA' n' SA'
Cette relation est indépendante de I, donc de l’angle d’incidence car S est fixe. Dans
ces condition A et A’ sont conjugués.
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CS CS
n1 n ' 1
SA SA'
CS CS
n n n' n
SA SA'
n n'
CS n'n
SA SA'
n n' n'n
SA SA' CS
n' n n'n
SA' SA SC
Formule de conjugaiso n
Remarque
Si SC (cas du dioptre plan) n'
n
0 n'
n
SA' SA SA' SA
On retrouve la formule du dioptre plan ; le dioptre plan est donc un dioptre
sphérique de rayon infini.
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n n' n n'
CA' CA CS
Formule de conjugaiso n
C F’
S
F
n n'
n n'
A A’
∞ F’
SA ∞ SA’ = SF’
n' n'n
SF ' SC
n' SC
SF '
n'n
Dis tan ce focale image
n n'
A A’
F’ ∞
SA’ ∞ SA = SF
n n'n
SF SC
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n SC
SF
n'n
Dis tan ce focale objet
Remarques
SF n f n
o
SF ' n' f' n'
o SF SF ' SC f f ' SC
respectivement.
n'n
D
SC
Vergence (ou puissance ) du dioptre
Si le foyer image d’un dioptre est réel, tous les rayons incidents paraxiaux parallèles
à l’axe convergent en F’. Le dioptre est dit convergent.
o Si D > 0 dioptre convergent
o Si D < 0 dioptre divergent
SC n' SC n
Ona: n' n
SA' SA
SC n' SC n
1
(n'n) SA' (n'n) SA
SF ' SF
1
SA' SA
SF ' SF
1
SF ' F ' A' SF FA
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SF SF ' F ' A' SF ' SF FA SF FASF ' F ' A'
n n'
B I
F’ A’
A F C S
J B’
A' B'
Le grandissement transversal par définition est :
AB
n SA'
or
SA'
n' CA'
n' SA
SA n CA
FS
FS SJ A' B'
FA AB AB FA
De même considérons les triangles SF’I et F’A’B’
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A' B' CA' nCA n' CA'
or
AB CA SA SA'
II.1. Définition
Lumière Lumière
Ω
C S S C
II.2. Stigmatisme
Considérons un point objet A et son image A’ donnée par un miroir sphérique.
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Dans le triangle CIA, on a :
et
et
La position de l’image A’ n’est pas fixe car dépendant de . Le miroir sphérique n’est
donc pas rigoureusement stigmatique pour tout couple de points objet-image.
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Le stigmatisme rigoureux n’est réalisé que pour le centre du miroir qui est son
propre conjugué, ainsi que pour tout point de la surface du miroir appelés points de
Weierstrass.
De façon générale, le miroir comme le dioptre sphérique sera utilisé dans les
conditions du stigmatisme approché ; c'est-à-dire dans les conditions de Gauss.
A’
A C S
B’
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B
i
A’
A C S
i B’
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b. Foyer principal objet F – Distance focale objet
Soit une image A’ à l’infini sur l’axe. Ce point a pour conjugué le foyer objet F.
c. Formules de Newton
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II.5. Convergence du miroir sphérique
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II.6. Quelques constructions d’images
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Chapitre V
Lentilles minces
Une lentille est un milieu transparent homogène et isotrope, limité par deux dioptres
sphériques ou un dioptre sphérique et un dioptre plan.
I.1.Lentilles convergentes
90
C2 C1 C1
S2 S1 S2 S1 S1 S2
90
C1 C2
S1 S2 S1 S2 S1 S2
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II CONDITIONS DE MINCEUR D’UNE LENTILLE ET REPRESENTATION
CONVENTIONNELLE DES LENTILLES MINCES
e R1
e R2
e R1 R2
Dans ces conditions, S1 et S2 sont confondus en O (centre optique de la lentille).
Les lentilles minces convergentes sont représentées comme le montre la figure ci-
dessous :
n=1 n’ = 1
F O F’
OF = f OF’ = f’
f = -f’
′= ′>0
Les lentilles minces divergentes sont représentées comme le montre la figure ci-
F’ O F
OF’ = f’ OF = f
f = -f’
dessous :
′= ′<0
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III TRACES D’OBJETS ET D’IMAGES
F O F’ F’ O F
Tout rayon issu du foyer objet F est réfracté parallèle à l’axe optique
F O F’ F’ O F
Tout rayon incident parallèle à l’axe optique passe par le foyer image F′.
F O F’ F’ O F
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III.2. Construction de l’image d’un objet
a. Lentille convergente
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b. Lentille divergente
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a. Méthode du foyer image secondaire
(P’)
(P’)
A’
A F A F’ O
∞ ∞
O F’ F
A’
OU OU
(P’) (P’)
A A’
∞
F A F’ O F
O F’ ∞ A’
(P) (P)
A’
∞
A A
O A’ F’
∞
O F
F F’
OU OU
(P) (P)
A’
∞
A A’
∞ A
F O F’ O
F’ F
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IV – FORMULES DES LENTILLES MINCES
(Q) (Q’)
B I
F’ A’
A F O
K
B’
OF ' IO IK KO KO OF
* 1 1 or OF ' OF
OA' IK IK IK OA
OF ' OF ' 1 1 1
1 (1ère formule)
OA' OA OA' OA OF '
*
1 OF
OA'
OK
IK
A' B'
OA'
2 OA OF ' IK IO AB OA
A' B' OA'
(2ème formule)
AB OA
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1 1 1 A' B' OA'
;
OA' OA OF ' AB OA
Remarque : les formules de Newton et de Descartes s’appliquent aux lentilles
minces convergentes et divergentes, quelle que soit la position de l’objet.
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