L1 IUA

Electromagnétisme
2019-2020

Pr. Grafouté
Dr. Ouattara B.
1
 PLAN DU COURS
20H Cours et Travaux dirigés

Chapitre I : La magnétostatique

Chapitre 2: Lois Fondamentales de la

magnétostatique

2
CH1:Magnétostatique

(Etude du magnétisme)

3
 Introduction

Les aimants

- Les premiers aimants connus étaient constitués d’un

minerai naturellement magnétique découvert dès
l’antiquité, à proximité de la ville de Magnésia (Turquie)
et appelé pour cela magnétite.

- Les propriétés de ces aimants naturels ont été mises à

profit par les chinois qui ont confectionné les premières
boussoles, il y a plus de mille ans.

- L’élément principal d’un boussole est une aiguille

aimantée qui pointe vers le Nord du globe terrestre en
interagissant avec le champ magnétique de la Terre.
4
I- Propriétés des aimants:

- La propriété d’un aimant est son magnétisme qui se

caractérise par un champ magnétique.
- Les aimants sont donc les premières sources connues
de champ magnétique.
- C’est plus tard que le lien entre l’électricité et
magnétisme fut établi. On sait aujourd’hui que l’existence
d’un champ magnétique est liée à un courant électrique
qui peut être microscopique comme dans les aimants.

- L’effet du magnétisme d’un aimant se manifeste par

l’attraction de certains corps.

5
I.1- Les Aimants

Une barre d’aimant comporte deux pôles:

Un pôle Nord et un pôle Sud.

Remarque:
- En électrostatique vous avez connu les charges
électriques qui créent le champ électrostatique. Un dipôle
électrique est constitué des charges –Q et +Q.

- Mais en magnétisme, il n’existe pas de charge

magnétique . Un aimant ne porte pas de charge.

6
I.2- Force Magnétique

I.2.1- Interaction entre deux aimants

Pôles opposés : Forces attractives

Pôles identiques : Forces répulsives

- Deux aimants en présence s’attirent lorsque les

pôles en présence sont opposés.

- Ils se repoussent lorsque les pôles en présence

sont identiques.
7
 Force Magnétique

I.2.1- Action d’un aimant sur un objet

Attraction d’une pointe de fer par un aimant

8
 Force Magnétique

I.2.1- interaction entre deux lignes de courant

Lorsque deux lignes de courant sont en présence,

elles interagissent par l’intermédiaire de forces
magnétiques.
-Même sens : attraction
-Sens opposés: répulsion 9
 Force Magnétique

Action d’un champ magnétique B sur une charge en

mouvement.

Lorsqu’une charge q entre à la vitesse v dans un

champ magnétique B, elle subit une force
magnétique FL appelée force de Lorentz:
r r r
FL = qV ∧ B
Remarque:
- Dans un champ électrostatique
E, une charge statiquersubitrune
force électrostatique: F = qE
r r
- La quantité V ∧ B a la
dimension d’un champ
électrique.
10
I.3- Source de Champ Magnétique

Deux courants en présence interagissent comme deux

aimants. Cela prouve la création d’un champ magnétique
par le courant I.

11
 Source de Champ Magnétique

Une charge q se déplaçant à la vitesse v crée en un point

situé à la distance r, un champ magnétique B, avec :
r µ0 qvr ∧ rr
B=
4π r 3

avec

12
I.4- Loi de Biot-Savart

- Pour une charge q se déplaçant à la vitesse v, le champ

magnétique B dû à cette charge est
r donné
r par
l’expression suivante: r µ 0 qv ∧ r (1)
B=
4π r3
- Le champ magnétique dB créé par un
courant I traversant un élément de
longueur dl, est obtenu en sachant que
r
dq r dl r
I= dqv = dq = Idl
dt dt
En remplaçant qv dans (1) par Idl on
obtient l’expression de dB : r r
r µ0 Idl ∧ r
dB = (2)
Loi de Biot-Savart 4π r 3
13
I.5- Champ magnétique produit par un circuit
r r
r µ0 Idl ∧ r
On a vu que dB = est le champ magnétique
4π r 3

produit en un point M par un élément de circuit dl.

Par superposition, le champ total produit par un circuit
fermé C au point M est :

r r
r µ0 I dl ∧ r
B=
4π C r3

14
I.6- Application à quelques circuits particuliers

I.6a- Champ magnétique produit par un circuit rectiligne

Pour un circuit rectiligne traversé par un courant I, le

module du champ magnétique produit par un élément de
courant Idl tel que indiqué sur la figure ci-dessous est :
µ0 Idl
r dB = cos φ
P
dB 4π r 2

l A partir de cette expression on

O x M peut calculer le champ B dû à un
circuit rectiligne de longueur
infinie. Pour cela nous allons
exprimer dl et r en fonction de
x = OM et l’angle φ .

15
En considérant le triangle rectangle (OMP)
xdφ
l = xtgφ  dl =
cos2 φ
2
x x
r=  r2 =
cos φ cos 2 φ

En remplaçons dl et r dans l’expression de dB on obtient

µ0 I cosφ .dφ
dB =
4π x
Pour πun circuit φ
π rectiligne de longueur infinie, l’angle varie
de − à + .
2 2
µ0 I
µ I µ I [sinφ ] B=
−π cosφ .dφ =
+π soit
B=
π
+

2πx
2

4πx 2 4πx
0 0
2 −
π
2

16
I.6b- Champ magnétique produit par une spire circulaire
r y en un M de son axe. r r
dl r µ0 Idl ∧ r
r Considérons dB =
R
r dB
4π r 3
θ θ
O x
x M

r r
Pour une spire circulaire dl et r sont perpendiculaires.
r µ Idl
Ainsi le module de dB est : dB = 0 . En raison de
4π r 2
la symétrie circulaire du problème, le champ B résultant
est suivant l’axe des x. De ce fait, nous ne considèrerons
µ0 Idl
que la composante dBx = cosθ .
4π r 2

17
Le Champ magnétique B produit par une spire circulaire
au point M de son axe est donc:

µ0 I R2
B = Bx =
2 (R 2 + x 2 )3 / 2

µ0 I
Au centre O de la spire x = 0 d’où B=
2R
I.6c- Champ magnétique produit par une bobine plate de
rayon a et de N spires en un point P de son axe en
fonction de α.

Pour faire ce calcul on considère le

champ d’une spire circulaire en

fonction de l’angle α.
18
 µ0 Idl
En partant de l’expression dBx = cosθ on peut
4π r 2

exprimer le champ produit par la spire en remplaçant cosθ

par sin α et en exprimant r en fonction du rayon R et de
2
α µ0 Idl 3
l’angle α. On a d’où dBx = 2 sin α
1 sin
=
r
2
R
2
4π R
µ0 I
Le champ créé par la spire est B = sin α . Ce résultat
3

2R
peut être obtenu à partir de l’expression précédente.
- Pour la bobine plate de N spire et de longueur L
suffisamment courte,

Nµ0 I 3
B= sin α
2R
19
I.6d- Champ magnétique produit par solénoïde fini de n
spires par unité de longueur en un point M de son axe.

Puisqu’un solénoïde est un regroupement de plusieurs

bobines placé côte à côte, nous allons découper notre
solénoïde en plusieurs petites tranches de largeur dx
comprenant une densité de spires n. Ces tranches
représentent des bobines formées à l’aide d’un nombre
infinitésimal de spires dN = n dx . On pourra remplacer
dans notre formule précédente le N par dN :
µ0 I
dB = dN sin α
3

2R
dN = ndx
n est le nombre de spires par unité de longueur. 20
En considérant le schéma ci-dessous, on a:
R R
tgα = x=
x tgα
1
− R( 2 )
α Rdα
dx = cos dα  dx = − 2
tg α sin α
2

nRdα
dN = ndx = − 2
sin α
µ0 I 3
dB = dN sin α
2R
α1 nRdα µ0 I 3
dB = − 2 sin α
α2 sin α 2 R
nµ0 I
dB = − sin αdα
2
21
On évalue, à l’aide d’une sommation continue de champs
magnétiques infinitésimaux dB, le champ magnétique B

total au point P en intégrant dB entre α1 et α2.

nµ0 I α 2
B=− α 1 sin αdα
2
nµ0 I
B= (cos α 2 − cos α1 )
2
I.6e- Champ magnétique produit par solénoïde infini de n
spires par unité de longueur en un point M de son axe.

Pour un solénoïde infini, α varie de 0 à π, d’où B = nµ0 I

Si L est la longueur du solénoïde et N le nombre total de
spires, on écrit Nµ0 I
B=
L 22
Exercice 1:
Un solénoïde de 10 000 tours possède une longueur de
20 cm et un rayon de 5 cm. La résistance totale du fil
utilisé pour produire l’enroulement est de 2 Ohm. On
branche ce solénoïde à une pile de 0,5 V. Evaluer le
module du champ magnétique produit sur l’axe à 5 cm du
centre du solénoïde (voir schéma).

23
CHAP 2: Lois Fondamentales
de la magnétostatique

24
Les lois fondamentales de la magnétostatique
découlent des résultats d’expériences. Elles
traduisent ces résultats dans par des formulations
mathématiques. Ces lois sont en général énoncées
par les équations de Maxwell, appelées aussi
« postulats de l’électromagnétisme ».

25
 2.1 – NOTION DE COURANT ELECTRIQUE

On appelle « courant électrique » tout mouvement

d’ensemble dans un référentiel de particules
chargée. Ces particules vues au niveau macroscopique
sont soumises à une vitesse moyenne liée à une
action extérieure. Ainsi On distingue :
 Le courant de conduction dans les milieux
conducteurs lié à l’action d’une force
électrique F sur les charges du à un champ
électrique E externe ( F=qE).
 Le courant de convection lié à l’entrainement
d’un objet électriquement neutre sous une action
autre qu’une action électromagnétique (Exp la
pesanteur) .
26
 Le courant de diffusion Les courants de diffusion
sont liés aux déplacements pouvant se produire du
fait d’un gradient de concentration des particules
chargées. Le mouvement tend à réduire cette
différence.

2.2- Intensité du courant électrique

On définit l’intensité du courant comme la charge
totale δq qui traverse une surface élémentaire dS
par unité de temps dt.

dS

27
 2.3-Densité du courant électrique et
Distribution de courant
2.3.a Densité volumique de courant ⃗
On considère un fil conducteur de section S chargé par
une densité volumique de charges ρm se déplaçant
avec une vitesse moyenne .
ρm S
On définit la densité
volumique de courant ⃗
dans le fil par :

⃗= Unité : A/m²

0 ⃗ sont dans le ê !

0 ⃗ sont "##" é 28
2.3.b Relation Intensité de courant I et densité volumique
de courant ⃗
ρm S On définit la charge totale dq qui
traverse la surface élémentaire dS
entre t et t+dt :
%& = %'
t t+dt

%' le volume élémentaire dans lequel se deplacent les charges ∶

d' = d × d4 = 5⃗ d6 ⋅ d ⃗

Soit %& = 5⃗ d6 ⋅ d ⃗ = ⃗ d ⃗ d6
<=
Par conséquent : %; = = d⃗
<>
L ’intensité totale du courant traversant le fil est égale au flux du
courant volumique à travers S .
D = ∬G ⃗ · %4⃗
29
2.3.c densité surfacique de courant ⃗H %I JIKL I"!
Lorsque la distribution de charges est surfacique de densité
surfacique de charge σ se déplaçant avec la vitesse .

La densité surfacique de courant est donnée

par : σ
⃗H = Unité : A/m

L ’intensité totale du courant de la surface ds

%; = d⃗ =

Relation entre M⃗ et M⃗H ∶

30
2.4 Symétrie et Invariances des distributions de courant
2.4.a Distribution présentant un plan de symétrie

Une distribution D de courant admet un plan de symétrie P.

D ′ est une distribution symétrique à D par rapport à P. On
notant ′ le courant de la distribution D ′ :

Conséquence sur le champ magnétique B en deux points

31
Cylindre d’axe oz traversé par un courant axial

z Tout plan contenant l’axe oz est

P un plan de symétrie.

B’(M’)
J M’

sym(B(M))
M Par le principe de curie , on donc
écrire:
B(M)
N(P′) =- symp(N(P′))

32
 2.4.b Distribution présentant un plan de d’antisymétrie
Soit une distribution D de densité de courant admettant le plan P comme plan
d’antisymétrie. D’ la distribution symétrique de D par rapport au plan P, est
Z
l’opposé de la distribution D puisque P est un plan d’antisymétrie . On a

S⃗ T
S⃗′ T′ Tout plan passant par l’axe (oz) est un
plan d’antisymétrie.
M
Soit M et M’ symétrique par rapport au
plan d’antisymétrie P. On obtient :

33
 2.4.c Direction du champ magnétique B en un point
du plan de symétrie ou d’antisymétrie
Lorsque M Є P un plan de symétrie, U T est perpendiculaire
au plan P . Dans le cas où P est un plan d’antisymétrie U T
appartient au plan P

Plan de d’antisymétrie
Plan de symétrie
P P
B(M)
M
M
B(M)

34
 2.5 Invariance des distributions de courant
2.5.1 Invariance par translation
Cas d’un fil infini , d’un cylindre infini , d’un solénoïde infini, plan
infini
Une distribution de courants est invariante par translation lorsque
l’image de la distribution par la translation est la distribution elle même.
Dans ce cas, le courant est indépendant de la variable suivant
laquelle la distribution est invariante.
z

Cas d’un cylindre infini suivant l’axe (oz) . Ainsi dans un

système de coordonnées cylindriques choisi,
(M) = (r,θ)
Par conséquent le champ magnétique B ne dépendra que des
variables r, θ .
N P = N r,

35
 2.5.2 Invariance par rotation
Cas d’un fil infini , d’un cylindre infini , d’un solénoïde infini
De même, l’invariance par rotation correspond au cas où la distribution
obtenue après rotation se superpose rigoureusement avec la
distribution initiale que ce soit en position dans l’espace ou en valeur
locale de la densité de courants.

z En utilisant les coordonnées cylindriques d’axe

Oz, on a :

Il ya invariance par rotation d’angle θ autour de l’axe (oz);

Ainsi ne dépend pas de angle θ.
θ

Par conséquent le champ magnétique B ne dépend pas de la

variable θ soit :
N P = N r,z
36
 REMARQUE
Dans le cas particuliers de distributions à symétrie de révolution et
infini , la distribution est invariance par translation et par rotation. Dans
un référentiel cylindrique le champ magnétique B ne dépend que la
variable r:

N P =N r

Exple : Cas d’un fil infini , d’un cylindre infini , d’un solénoïde infini

37
2.6- Flux du champ magnétique à travers une
surface r
dS
Considérons run élément
r de
n r surface orienté par sa
normale sortante
B . LedSflux élémentaire du champ
magnétique rà travers
r est:
dφ = B • dS = B • dSnr
r

r
Le flux total du champ magnétique B à travers la surface
S est:
r r r r r
φ = S B • dS = S B • dSn n
dS r
B
S
I.1- Conservation du flux magnétique

Considérons une surface fermée S quelconque,

s’appuyant sur une courbe C fermée et orientée, c’est à
dire pour laquelle
r on peut définir localement un élément
r
de surface dS = dSn dont le vecteur normal est orienté
vers l’extérieur (convention).
Montrons que le fluxr total du
champ magnétique B à
travers la surface fermée S
est nul, c’est-à-dire:
r r
φ = S B • dSn = 0
 r
Pour montrer que le flux total de B à travers la surface
fermée S est nul, nous allons utiliser le théorème de la
divergence.

-Le théorèmer de rla divergence r se traduit par l’équation

suivante: S A • dS =r τ divA • dτ . Le flux total d’un
champ de vecteur A à travers la r surface S est égal à
l’intégrale de la divergence de A dans un volume τ
contenu dans S.
r
- Pour montrer que le flux total de B à travers
r la surface
fermée S est nul, il suffit de montrer que divB = 0
r
- Calculons la divergence B
r r
r r r µ0 I r dl ∧ r
divB = ∇.B =
4π
∇. 
C r
3
 r r
En un point P où B est calculé, la divergence de B est
la somme des divergences
r de tous les champs
élémentaires
r dB produits par l’ensemble des éléments de
courant Idl au point P. Cela revient à écrire que :
r r r r
r r µ0 I r dl ∧ r
∇. B =
4π 
∇.
C r
= 
3
µ 0 I r dl ∧ r
4π C
∇.( 3 )
r
Or r r r r r
r dl ∧ r r r r r r
∇.( 3 ) = 3 (∇ ∧ dl ) − dl .(∇ ∧ 3 )
r r r
r
Comme dl n’est pas r fonction
r des coordonnées de
l’espace (x, y, z), (∇ ∧ dl ) = 0 soit que le premier terme
de droite de cette équation est nul. On peut également
démontrer que le second terme est nul car
r rr r r 1
(∇ ∧ 3 ) = −∇ ∧ ∇( ) = 0
r r
 r r r
r dl ∧ r r r r r r rr
On en déduit que ∇.( 3 ) = 3 (∇ ∧ dl ) − dl .(∇ ∧ 3 ) = 0
r r r
r r r r
r r µ 0 I r dl ∧ r
Et que ∇. B =
4π
∇.
C  r
3 = 
µ 0 I r dl ∧ r
4π C
∇.( 3 ) = 0
r
r
Soit divB = 0
r
On constate ici que quelque soit la situation, divB = 0
Cette équation est la deuxième équation de Maxwell.
r
L’intégrale de divB dans le volume τ enfermé par S est
donc r
τ divB • dτ = 0
En considérant le théorème de la divergence, on a:
r r r
φ = S B • dS = τ divB • dτ = 0
Nous venons de montrer ainsi que le flux total du champ
r
magnétique B à travers la surface fermée S est nul,
quelque soit la situation. On dit que le flux du champ
r
magnétique B à travers une surface S est conservatif.
I.4- Circulation du champ magnétique

Considérons le champ magnétique créé par un circuit

rectiligne en point P à la distance r. L’élément de courant
r
Idz produit au point P le champ magnétique

r µ0 Idzr ∧ rr
dB =
4π r 3 N ρ P
θ
z
I r

r
dz M
Ce champ est tangent au cercle C axé sur le conducteur
r
en passant par le point M. Le champ total B produit par
ce courant a le même module en tout point du cercle C.
r
La circulation de B le long de C est donnée par :
r r
c = C B.dl
µ0 I
avec B = pour un circuit rectiligne infini
2πr r r
dl B
c = C B.dl N ρ P
θ
µ0 I µ0 I r z
c = C .dl = .C dl B
2πr 2πr I r

µ0 I r
c= .2πr = µ0 I dz M
2πr
 r
La circulation du champ magnétique B le long du cercle
r r
C de rayon r est donc: c = C B.dl = µ0 I

Ce résultat qui peut être généraliser en magnétostatique

est le théorème d’Ampère.
Le théorème d’Ampère :
r
La circulation de B le long d’une courbe fermé
quelconque C est égale à µ0 multiplié par la somme
algébrique des courants entourés par cette courbe C,
quelque soit la nature de ces courants .
r r
c = C B.dl = µ0 (  I + −  I − )

-Pour appliquer correctement le théorème d’Ampère , il

faut:
1- choisir un sens de circulation sur C;
2- choisir un sens positif des courants avant de faire leur
somme algébrique.
I.5- Forme local du Théorème d’Ampère
r r r
On sait que I = s j .ds où j est la densité de courant

r r r r
C B.dl = µ0 s j .ds
r r r r r r r
C B.dl = s ro tB.ds = µ0 s j .ds

r r r
ro tB = µ j c’est la 4ème équation de Maxwell
0
I.6- Applications du Théorème d’Ampère

I.6a – Solénoïde infini

r r
B ⊥ dl sur les cotés 2 et 4

r
B = 0 sur le coté 3 du contour (a)
car solénoïde infini.
(a)
r r r r r r r r r r
C B.dl =  B.dl +  B.dl +  B.dl +  B.dl
1 2 3 4

= Bl + 0 + 0 + 0
r r
C B.dl = Bl = µ 0 nlI
µ0nlI
B= = µ 0 nI
l
I.6b – conducteur cylindrique infini

Considérons un conducteur
cylindrique de rayon R, parcouru
par un courant I, uniformément
réparti sur la section circulaire S,
de densité J. On cherche à
déterminer le champ magnétique à
l’extérieur (r>R) et à l’intérieur du
conducteur (r<R).
- Détermination du champ magnétique à l’extérieur du
conducteur.

Le conducteur étant cylindrique on

considère le cercle de rayon r comme
contour d’Ampère, auquel le champ
magnétique tangent et circule dans le
sens trigonométrique.

r r
C B.dl = B.C dl = B ( 2πr ) = µ0 I
dl
µ0 I
B=
2πr
- Détermination du champ magnétique à l’intérieur du
conducteur.
r r
C B.dl = B.C dl = B ( 2πr ) = µ0 I enl

On considère la densité de courant à

travers la section du conducteur:
I I
J = = 2
S πR
2
2 I 2 Ir
I enl = J .πr = 2 πr = 2
πR R
µ0 I enl µ0 Ir
B= =
2πr 2πR
2

µ0 Ir
B=
2πR
2
 µ0 Ir
B= 2 , r≤R
2πR

µ0 I
B= , r≥R
2πr
I.6c – Tore circulaire

Au centre et à l’extérieur de la
tore, le champ magnétique est
nul.
On considère le contour circulaire
d’Ampère de rayon r, tel
qu’indiqué sur la figure ci-contre.
r r
C B.dl = B. C dl = B ( 2πr ) = µ0 I enl

Avec N le nombre total de spires

I enl = NI

µ0 I enl µ0 NI
B= =
2πr 2πr
FIN DU COURS

55