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CPGE Dupuy de Lôme - PC Physique 2012/2013

Devoir n°14 - Le 27 janvier - 4 heures


Épreuve de Physique

Si, au cours de l'épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d'énoncé, d'une
part il le signale au chef de salle, d'autre part il le signale sur sa copie et poursuit sa
composition en indiquant les raisons des initiatives qu'il est amené à prendre.

L'usage de calculatrices est interdit.

Etude d'un lambdametre

Le problème s e décompose en trois parties corrélées entre elles : une théorie


générale su r les interférences (première partie), l'interféromètre d e Michelson
(deuxième partie) et la conception d'un lambdarnètre (troisième partie).

Remarques préliminaires importantes : il est rappelé aux candidat(e)s que

• l e s explications des phénomènes étudiés interviennent dans la notation au même titre


que les développements analytiques et les applications numériques;

• t o u t au long de l'énoncé, les paragraphes en italique ont pour objet d'aider à la


compréhension du problème ;

• t o u t résultat fourni dans l'énoncé peut être admis et utilisé par la suite, même s'il n'a pas
été démontré par les candidat(e)s ;

• l e tracé de la fonction sinc(x) est donné dans l'annexe en fin d'épreuve, ainsi que des
formules trigonométriques utiles.

Les lambdamètres permettent d e mesurer av ec une excellente précision la


longueur d'onde d'une s ourc e laser. Sans mettre e n oeuvre u n lour d dispositif de
spectroscopie, ils s o n t bas és s ur des principes d'interférométrie. L e principe d u
lambdamètre décrit dans ce problème est dérivé de l'interféromètre de Michelson.

Tournez la page S.V.P.


2

La propagation de l'onde lumineuse s'effectue dans un milieu transparent, diélectrique,


linéaire, homogène et isotrope (DL HI).
La vitesse de la lumière dans le vide est notée c = 3.10
8 m.s
-1 PREMIERE PARTIE

INTERFERENCES

Les grandeurs harmoniques seront représentées en notation complexe.


Une source lumineuse ponctuelle située en S émet, de manière pulsée, des trains
d'ondes lumineuses supposées de même pulsation a). Dans le modèle scalaire de la lumière, la
fonction de l'onde monochromatique est caractérisée en un point M et à l'instant t par le signal
lumineux ou vibration lumineuse : s(A4,t) = a cosLcot—v(M,t)1, où a est l'amplitude supposée
constante de l'onde et ç (4,1) son retard de phase en M et à l'instant t par rapport au point de
référence S.
Par convention, la grandeur complexe associée à la grandeur réelle s(M, t) est le signal
analytique : s (gt)— a ex pp (cot—v(M, 01, où j est le nombre complexe pour lequel i
2 = - 1conjugué de s(M,t) est noté s * (M, t) •
Le complexe

Le modèle des trains d'ondes suppose que la phase à la source ço


pendants desr e intervalles
s t e c od en temps
s t ad e n durée
t e constante r
aléatoirement
c e n t r ede valeur.l e s L'onde
q u eémisel s durant c et intervalle de temps appelé temps d e
cohérence
e l l est nommée
e "train
c d'onde".
h a Le train
n d'onde
g eest ainsi limité dans le temps et se
propage dans le vide à la célérité c. La phase de l'onde g
valeur
s à aléatoire
l a àschaqueo u nouveau
r c e train d'onde, S
p r e n d u n e
n o u v e l l e A / Rayon lumineux
La lumière se propage de S à M le long d'un rayon lumineux avec pour vitesse au point
, où n (P) es t l'indice de réfraction du milieu en P ; par définition, le chemin
P :y (P)— c( nP)

optique (SM) entre les points S et M du rayon lumineux est : (SM) — S


A
d'arc de la courbe suivie par la lumière est noté d£(P) ; il est défini en P et est parcouru par la
:lumière
n ( Pà la
) dvitesse
£ ( Pde
) propagation
• y (P)Lpendant
' é lal durée
é m dt.e n t

1) Chemin optique et phase du signal lumineux


L'onde se propage sans déformation, le signal s(M,t) reproduit le signal de la source
avec un retard r (M).

A r a . Re lie r le chemin optique (SM) à la durée de propagation du signal t (M) Co n clu re quant
à l'interprétation du chemin optique.

A r b . Ca lcu le r l'ordre d e grandeur de la pulsation 0 )„ d u signal lumineux Dans le domaine


visible, p o u r une longueur d'onde moyenne dans le vide 2
rcalculer l'ordre de grandeur de la pulsation 0), du signal lumineux.
,, d e l ' o r d r e d e
A r c . E6ta b lir 0l'expression
0 n de phase
du retard m cp p,
_ P e t M, e n fonction d u chemin optique (P M) e t d e la longueur d'onde X
m = étudiée0 (d M e dans
, l 'le ovide.
t n) d- e -
( P , t )
l i é à
l a
p r o p a g a t i o n
e n t r e
3

2) Surface d'onde
A r a . Dé fi n ir une surface d'onde. Justifier le caractère d'onde sphérique associé au signal
lorsque celui-ci se propage dans un milieu d'indice n constant. Enoncer le théorème de
Malus.

A r b . Qu e l instrument d'optique p e rme t d'obtenir u n e onde plane à p a rt ir d'une source


ponctuelle ? Illustrer votre réponse à l'aide d'un schéma faisant apparaître les surfaces
d'onde.

L'éclairement (ou intensité lumineuse) e ( o ) es t mesuré par un détecteur quadratique


placé en M sensible à la valeur moyenne temporelle de s
2défini au point M (à une constante multiplicative près) par.
(M,t). I l e s t
e(m)-
c o n v e n t i o n n e l l e m e n t
Cette moyenne temporelle , est effectuée sur un temps de réponse r
toujoursRtrès d grand
u d devant
é t e les c ( t5temps
e u r d e cohérence temporelle des sources supposés
identiques à r
c un point donné de l'espace. 0 1
en
. C e 4,
t e m p B I Interférences entre deux sources ponctuelles
s 0.
L'éclairement e(m) résulte de la superposition en M de deux ondes issues de deux
d e 5 *
sources
c o hponctuelles S
notées
ié e rt respectivement.
e5 2
(
dn ce e s g
le o n g u i e u
Br a . Exprimer l'éclairement e (M)
rs s (
o e n fonction des intensités ï
dt ' ldeoeleurs t nM e
pulsations 2 )
respectives d (0 e 2/1(siVi. t) t ) - q),(M, t) d e
dl c
e l'onde h
1 se t issue a 0 c
0 u n e d e de Ss
, de S2 par rapport à l'onde issue
o
2 ne d e d s (u ,
da ia t t
B r b . A.d quelle condition, relative
nd s I éd ep)n thi fi a e sr a 1 l g aeu t e rme d'interférence, observe-t-on d e s interférences
lumineuses en M ? Les ondes sont alors dites cohérentes. Que vaut l'éclairement e (m)
lu t e l =r i m O e E
pour
d ' i an t e r f é r e Qualifier
des ondes incohérentes s ? n c e cets éclairement.
.
er
Bvél*c. E st -il i possible1 d 'o b se rve ( r d e s interférences e n t re d e u x so u rce s d e pulsations
différentes c ? Justifier votre
de e g réponse.
dm i f of
Béo r d . rQ u e lephénomène s n proches ?
o
observe-t-on lorsque le s d e u x sources admettent d e s longueurs
d'onde très
ty e s [ 2
Xe w
ide
L'éclairement e(M) résulte ) maintenant de la superposition en M de deux ondes issues
n deux sources ponctuelles S1
ien e t
respectivement. S 2t d e
tm e ê m se -
l2d o n ‘ g iç u e u
r,er a . Dé te rmin(oe r le déphasage 4 )
B
d2p) 1 'dans o
2 1 n2
le vide
M d
(e.aM , t ) , ( dp e (
2E phases c, p
2s l a .M
tsd i) i ef (tf t, p
(l M , déphasage b,,,(M,t) dépend-il du temps ?
Es
ll 9 l, )él r
e a e sn c 0 e
Br
(e b ,2
M. Deux d t )ondes- synchrones donnent-elles nécessairement des interférences ?
seg d no e c]
s e e
fe o sc n th co
n t i o
nds s oi t t Tournez la page S.V.P.
n e m s s
é oe g e n s
d ia un e[
ln s o p ac
2
tl t ot x (
in o g u
er u é r M
q u o
4

Le contraste (ou visibilité) du phénomène d'interférences est défini par :

, eMAX e M I N
e
MAX M I N
9
7
Pour des ondes lumineuses parfaitement
, cohérentes, l'évolution de l'éclairement e ovo
9
est défini en fonction du déphasage 02/1 7(M) par: e(t4) =e
l + e ,
B3.
2 T r a2c e r i( M)
e en
. fonction de 1)211(M). Exprimer et préciser sur le graphe les éclairements
1 cmaximum
o s MAXe ( 0 et minimum e n fonction de e t e2. Déterminer le contraste e enM N
2 n fonction de e t e2. Dans quelle situation le contraste est-il maximal ?
( M ) ) .
C / Figures d'interférences créées par deux sources ponctuelles
monochromatiques cohérentes
Deux sources lumineuses ponctuelles S i et S2 émettent dans le vide deux ondes
monochromatiques de même longueur d'onde 2
origines
0 respectives S
(figure
i, ed te1). S L'éclairement
m2 ê• m eobtenu sur l'écran en occultant l'une des deux sources, est noté i
o
C
a me Un p sécran
l i t(E)ud'observation
d e a parallèle à la droite des sources et situé à une distance
est
D s o u r c
o de celles-ci. Laedroite normale t à l'écran passant par C définit l'axe du système et cet axe
e s l'écran
coupe n en B. Les sources S
idp e ti LehsSpoint2t aM, a s os n t e
de coordonnées (X, Y, 0) dans le repère BXYZ, es t un point de l'écran
dne a
proche t de enB. sIls est
n suffisamment éloigné des sources pour que D » b, D » X et D » Y.
ld ee u r s
Cr
pe a. lComment a nréalise-t-on de telles sources ? Quel est l'éclairement e(m) au point M en
(b B fonction
X deZ la différence
) . de marche 8
s 2 1o1
Cr n i) . Démontrer
( Mt ) - l'expression
( S , approchée
M ) - de la différence de marche 3
2s 1 1 y(En déduire
Sm , l'éclairement
M ) , e( X) au point M de l'écran en fonction de X, b, D, X,0 et eo•
(éM ) tQuelle
d( S r i
estela forme des franges d'interférence observées ?
2q u2 e
Cl*c.
M Défi nir l'ordre d'interférence p(M) au point M. Préciser en le justifiant p(M) lorsque
s ) 0( S
1p e • l a frange t d'interférence en M est brillante,
M a ) ?. • l a frange d'interférence en M est sombre.
r
Cl*d. Défi nir et exprimer l'interfrange i en fonction de 2\,
0 r a
,p b e t p D .
o F igr u
t re
à 1
C

D
5

L'écran (E) est maintenant placé perpendiculairement à la droite S1S


centre de
2 l'écran
e n (figure
B 2).
s Iu
l est
p situé
p o à suneé distance D du point milieu C entre les deux
sources. Un point M du plan d'observation est défini par p = BM, avec D » b et D » p.

C r a . Dé mo n tre r l'expression approchée de la différence de marche 8


211
( M ) fonction
( S de b et de l'angle 0 ( C B , CM)
2
C213. E xp rime r l'éclairement e (0) au point M de l'écran en fonction de 0, b, X
0M e) t—fonction de p, D, b, (X S , M )
e
e n
o 0 e t e
C
, r c .p Ju
oustifii e rsla forme edes franges
n d'interférences obtenues. L'ordre d'interférence p(M) en M
est-il
, croissant ou décroissant à partir du centre B ? Justifier la réponse.

S2

Figure 2

(E)

DEUXIEME PARTIE
INTERFEROMETRE DE MICHELSON
1
Les ondes se propagent dans le vide.
La figure 3 correspond au schéma de principe de l'interféromètre de Michelson. Les
miroirs sont réglés de telle sorte que sont observés, par projection à l'aide d'une lentille
convergente (L), des anneaux d'interférence circulaires sur le plan d'observation (E). Ce plan
est situé dans le plan focal de la lentille (L) c elle- c i est parfaitement stigmatique, de distance
focale image f' et son axe Oz coupe l'écran en B. Posons OB D .

Tournez la page S.V.P.


6

L'interféromètre supposé idéal est constitué :

• d ' u n e lame semi-réfléchissante dite séparatrice (S


e qu'elle reçoit ; l'origine 0 d u repère e st centrée su r la séparatrice q u i fait un angle
) qinvariable
u i r de é fl/ 4 éavec c h les i taxes Ox l et Oaz; les déphasages introduits par la séparatrice
m ne o sont i past pris
i ené compte ca r ils sont compensés p a r une lame compensatrice (non
d représentée e sur la figure 3) lréglée parallèlement
a à la séparatrice.

•l d eu deuxmmiroirs i réglables
è r (M e
i figure et dont les orientations fixes font un angle égal à 7114 par rapport à l'orientation de
) ela t lame ( Mséparatrice (Sp) ; le miro ir (M
2 translation
i parallèlement à la direction Oz alors que le miro ir (M
qui
2
) ) e s t le sépare s deu l'origine
s c e 0p est t i notée
b l eLo•
)d rr e
p aSeules f a sseront
eti et considérées
e fi m ex ne t ,des ondes l ayant
a été réfléchies une et une seule fois sur la
p d
s l i ua s t b
n a sin c
, r e
lame séparatrice. A partir de la situation de référence o ù ( M
(M2)
i pp aue r la rséparatrice
p e n n (Sp), d lie miro ir ( M
i) ec s m
positivement ut l csioaole miroirni u fr os'éloigne
ve n sde ude m la séparatrice.
a v e c
)l sa' u ebi i tmn u a t n
g ee
td r u a dn se l a t i e o n
d p e l 7
l ao n n
g u e u r
e d
e image de M2 par
c e Figure
o 3m p t 4 - -

t la séparatrice
é l e
a

(M2)

L
s

plan focal image


de la lentille
(E)

D I Anneaux d'égale inclinaison


L'éclairement obtenu sur l'écran en occultant l'une des deux sources est noté eo.

La source ponctuelle S monochromatique, d e longueur d'onde 2


distance0 finie Ls S O de la séparatrice. L e système optique constitué d e ( S
donne
a deux
, e images
s t S
p l a c é e à
aux rayons
i) , e( tM l S 2 aqui rencontrent (M2).
d
i e La lentille (L) est stigmatique et n'introduit aucune différence de marche.
l) ae t ( M 2 )
s o u r c
e
S .
S
i
c o r r e
7

Dr a. Préciser les coordonnées de S


i e t fonction S 2 de e. d a n s
Ol rb. eLa distance qui sépare les points M et B sur l'écran (E) est notée p =BM. Avec la
r e p è r e
condition p « ' , exprimer la différence de marche 8
O x z .
11 2
E n
de e e t de l'angle 0 =- ( O ' B
( M) ( S , M ) ( S
d édémonstration
4 d u pari un schéma r explicatif faisant apparaître Si, S2, (L) et (E).
2
e O'M) , p u i s
M )
Déterminer, e
en fonction de ne, la différence de marche A - 8(B) obtenue en B pour p O .
l e na
f o n c t i o n
d if o s n c t t ia o n
DVa. Exprimer l'éclairement e(p) obtenu en M en fonction de p, e, ' , o et E n déduire que
n cd figuree d'interférence
la e S projetée sur (E) est constituée d'anneaux concentriques centrés
1 sur
p B. ,
S e
D2*1).
2 Le centre B des anneaux correspond à un maximum d'intensité. Quel est l'ordre
e t
e d'interférence po, supposé entier, au centre des anneaux ? Déterminer le rayon p
f
n kO d u
'
d'interférence p
r
lnI l l u s
Dr c . Exprimer t r k ene fonction
r de po et pk ; en déduire l'expression de p
,•
e k. Déterminer p
et
k e nl f o n c t i o n d e e ,
f kaa centre.
du e n ,
Drcl. Quel fn o nestc let phénomènei o observé sur l'écran quand l'interféromètre est réglé au contact
nn
optique (c'est-à-dire quand e 0 ) ?
de
Décrire,e en la justifiant, l'évolution des anneaux lorsque la valeur de l'épaisseur e de la
ka d'air est progressivement augmentée
lame
eu • tl e s anneaux semblent-ils "entrer" ou "sortir" du centre ?
db
• ye a-t-il un nombre croissant ou décroissant d'anneaux visibles sur l'écran ?
pr
DVe. Une li lame à faces parallèles d'indice n
i a m e et ,l e t
parallèlementd ' é p auamiroir
i s smobile e u (rM
e d'onde
i X,
ll
alors
! a 0 )a.m-Pobservé. o u r Evaluer u nnumériquement
= e l'indice de la lame n
i ea m e e
8 E s5
D3. sn 0o 0 u r c e
rt - i l indispensable,
a dans ce montage, de placer l'écran (E) dans le plan focal de la
p .
n
m ty m o
m (L) n pour o cobserver h r des o interférences
m a
lentille o ?
e ,
En
t serait-il
i q u de emême si une source étendue incohérente était utilisée ?
nc s t
a u
jddo o u e t é e
d n
l o n g u
um e v a n
E / Analyse d'interférogrammes
t b
ep r u r
p r
ut s
Le e miroir m (M
q
iUn é u
i détecteur e ponctuel est placé au centre B du système d'anneaux. I l délivre un signal
e
) à
électrique r u (A)t proportionnel à l'éclairement qu'il reçoit, ce signal dépend de la différence de
e s
dp oé b i
marche m a n
lpa e l
n e
a
er nc t
L'accroissement de e p a r translation du miro ir (A4
a u
optique1ree t n eB d e t i — 0 à zi 4 „ „ et, p a r conséquent, u n défilement des anneaux, L e
déplacement
)m eci e n de t r(Mi)a î e n ste contrôlé
u pna r une dispositif informatique q u i enregistre dans le même
o a r i a4 4 t eni B.oOnnappelle in te rfé ro g ra mme l'(A) l'enregistrement de l'évolution
temps l'éclairement
v0 er n
dtem
de l'éclairement eu
- e n ctp d
d h e m i n
cetu t i o
f o n L'éclairement obtenu sur l'écran en occultant l'une des deux sources est noté e'o•
ec
n Lé
d e1 ,à e
A 6n
„p Tournez la page S.V.P.
a
>a t
n
0rr
n
)te
e
.e
i
8

1) Source monochromatique idéale


L'interféromètre est éclairé par une source ponctuelle, monochromatique, de longueur
d'onde 2
0 e t
Er a. Exprimer l'éclairement «A) en fonction de A, w
d e
o
p u lReprésenter l'interférogramme e A ) en fonction d e A e t indiquer ses paramètres
Elia.
, e
s a t caractéristiques.
o e t d e l a
i o n Justifier qu'au cours du déplacement du miroir ( M
c é lscintillement
é r i t deé fréquencedu proportionnelle e à V est visible au centre B des anneaux.
N i
l a
o ) à l a v i t e s s e
l u Ce m scintillement
i è estr détecté
e au moyen d'une photodiode.
. c o n s t a n t e
c .
V Source délivrant
2) , deux ondes de pulsations voisines
u n
La source émet, avec la même intensité, deux ondes monochromatiques de pulsations
1
(01et (02 voisines de la pulsation moyenne co, —
2
Er
( c a.o , Déterminer
+ c ol'éclairement
, ) , ae(A)v en efonction
c de A, co
o
c Y Montrer
c oque son expression = diffère de l'éclairement de la question El*a précédente par
,( e c le facteur o y ,(A) appelé- degré
- de cohérence temporelle qui sera précisé.
o
c b. oExprimer , ) le contraste
« 0 des franges d'interférence. Représenter i(A) en fonction de
Er (e(A)
,0 c e t d e
A, en indiquant les paramètres caractéristiques de l'interférogramme.
l. ' é c a r t w
= Lors du déplacement w du ,miroir (Mi), le contraste varie périodiquement et s'annule en
des— points dits "points d'anticoïncidence" ; il y a alors brouillage de la figure d'interférence.

L'interféromètre est éclairé par une lampe à vapeur de sodium de longueur d'onde
moyenne /I, 6 0 0 nm (valeur adoptée pour faciliter les calculs). Lors de la translation du
miroir (Mi), u n éclairement uniforme d e l'écran e s t observé — i l correspond à u n e
anticoïncidence — pour deux valeurs successives de l'épaisseur e de la lame d'air obtenue
entre ( M
franges,
i 1000 scintillements sont comptabilisés par la photodiode en B.
) e t
Er c . Déterminer numériquement l'écart 8X entre les deux longueurs d'onde du doublet ainsi
l ' i mque ôe, la longueur de déplacement du miroir (Mi).
a g e
d 3) Source à profil rectangulaire
e
( M Pour simplifier les calculs, la source lumineuse est supposée présenter un spectre
rectangulaire de largeur spectrale Sco. L'intensité véhiculée dans chaque bras du Michelson,
2
indépendamment
) l'un de l'autre, s'écrit : d Sa) 2 2
0p • - = - 3 d a ) s i
nulle partout ailleurs.
ca o E
[Er t
r a. Déterminer, o par un—calcul intégral, l'éclairement e(A) en fonction de A, coo, eo , c et &o.
(l 5 Quelle 9 est l'expression du degré de cohérence temporelle y (A) ?
ca o
E313.
+s éExprimer — de contraste ( A ) des franges d'interférence. Représenter e(A) dans le cas
Sp a où 8co «
e 04. Indiquer) les paramètres caractéristiques de l'interférogramme.
er a Montrer tque les franges d'interférence restent bien contrastées tant que A vérifie la
E3*c.
et r relation l : lAI Al . Exprimer
e A, en fonction de c et ôw, puis en fonction de e t i52.
ei c s t
e . Ac est appelé longueur de cohérence.
E
n
t
r
e
9

Chaque train d'ondes possède une phase à l'origine 9


est limité s dans
a l é lea temps
t o i r par
e sa durée
a ude cohérence 7, et dans l'espace par sa longueur de
cohérence c Ao u r s d u
c t e m p s .
Eed. Précisez la signification de A, et commenter la condition d'interférences 1A1
= c T
c L'interféromètre de Michelson est éclairé par une lampe basse pression de longueur
.
d'onde moyenne 2
0 = 6 0 0
Eee.
n mEvaluer sa longueur de cohérence. Répondre à cette même question dans le cas d'un
e t laser de longueur d'onde X, -600 nm et dont la largeur de raie vaut 8X, - 1 0
d - 6 de
dire
e n mla longueur
. Q de u cohérence
e d'une source parfaitement monochromatique ?
Commenter.
l a r g
e u r F / Analyse spectrale de l'interférogramme
d
e Partant de l'interférogramme, u n système informatique calcule numériquement la
transformée F(co) de l'éclairement e(A). Cette transformée est définie par l'intégrale :
r a
i e
6 F (co) = (0 z i ) c o s e j d A
2
=
Fl*a. 1
Calculer F(w) dans le cas d'une source idéale monochromatique de pulsation w
o0 :
- 2
n
e(A) e
m Représenter l'allure de la courbe o F(w) Montrer qu'elle présente trois pics dont vous
. préciserez
les amplitudes[ en 1 fonction de ï
o largeur
la e t A-Wbasem
+ dea xleurs bases (voir annexe) en fonction de A
max e t d e c .
Que devient F(0)) lorsque A
max d e v i e n t
c
F1*13. Etn déduire,
r è ssans calcul, l'allure o de la courbe F(w) obtenue pour une source émettant
deux ondes
g r a n d de pulsations co
l? e t ( ( 0w, ( 0
intensité
s
2
1 ) v. o i s i n e s
Un
d spectromètre
e a pour fonction de séparer deux radiations de pulsations voisines co
c02. Il permet
ll e t d'accéder
a à ces pulsations, de mesurer leur écart fréquentiel Sco, ( c o
que
2 -lescp intensités
o u l srelatives a t des i deux radiations. L e paramètre l e plus important pour
caractériser
i o n cet appareil est son pouvoir de résolution : il estime la capacité du spectromètre
à) séparer
a m deux
i n so i pulsations très voisines.
y e
Le
n critère n "d'éloignement"
e adopté pour évaluer l'ordre de grandeur de la limite de
résolution du spectromètre est le critère de Rayleigh : le plus petit écart mesurable est obtenu
c o
lorsque deux pics de deux radiations différentes sont distants d'une demi-largeur de base (voir
c
annexe), autrement dit lorsque le maximum principal de l'un correspond à la première
annulation , de l'autre.
e
Fl*c. Es timer le plus petit écart spectral Aw, w , - w qui puisse être observé par ce dispositif
t
end fonction de c et Amax•
Lee pouvoir de résolution 9 f du spectromètre est défini par : - c '
ilcoR
m ê
F2. M o n t r e r que le pouvoir de résolution ,W du spectromètre est fixé par le nombre N
m e
m a x maxima d e d'intensité enregistrés par le détecteur lors de la course finie de l'interféromètre.
Commenter.

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1
0
TROISIEME PARTIE

I
D
OLe lambdamètre (figure 4) a été élaboré pour mesurer rapidement la longueur d'onde
d'un laser stabilisé. Il se présente comme un double interféromètre de Michelson qui compare
U
la longueur d'onde inconnue d'un laser stabilisé avec la longueur d'onde connue d'un laser de
référence
B : le laser Hélium-Néon stabilisé sur la raie d'absorption "i" de l'iode à À - 632,8 nm
L Le lambdamètre ne nécessite qu'une séparatrice (Sp), deux coins de cube identiques et
un miroir
E réglable (M). Tous les angles de réflexion sont égaux à 1r/4.
I Les
N "coins
T de cube" sont des réflecteurs qui ont la propriété de renvoyer la lumière dans
la même direction que celle de réception. Ils sont en verre d'indice n = 1,5 et les trois angles au
sommet E font
R chacun
F 90° avec une précision meilleure que la seconde d'arc. Un rayon lumineux
tombant sur
E R O une des trois faces du coin va se réfléchir trois fois successivement et donc se
décaler faiblement en position pour ressortir parallèlement à sa direction incidente.
M E T
Le coin de cube 2 est mobile, il se déplace verticalement dans une enceinte où le vide
R E I l est suffisamment lourd pour rendre les frottements négligeables lors de la
est réalisé.
D li est attaché à la poulie d'un moteur pas à pas par l'intermédiaire d'un fil et guidé
translation.
dans un tube en inox. Les concepteurs ont cherché à se rapprocher le plus possible de la chute
libre. E
MLes longueurs d e cohérence d u las er étalon e t d u las er C O
I 2 s t adeb l'ordre
respectivement i l i s de
é 300sm eto 30 km,
n t
C
H
E
L
i>1 vide

S
coin de cube 2
O 4
Figure
mobile
N
:
L
A Laser étalon coin de cube 1
M He-Ne
( S p )
fixe
B LASER 1
D
A
M
E (L
2)
T Laser CO2
S2
R LASER 2 r t
E (m) 1 ( D
2
)
Données : 3 1 6 0 5 5 6 x 0 , 6 3 2 8
,
2 ; -
\
/ 0 , 2
- 0 , 4 5
11
G r a. Le rayon issu du laser 1 arrive en A sur la lame semi-réfléchissante représenter sur un
schéma les chemins optiques des deux rayons qui vont interférer.
L'anneau central de la figure d'interférences est détecté par la photodiode (Dl)»

G r b. Le rayon issu du laser 2 arrive en B sur la lame semi-réfléchissante représenter sur un


schéma les trajets optiques des deux rayons qui vont interférer.
L'anneau central de la figure d'interférences est détecté par la photodiode (D
2
G rc . Comparer
). les différences de marche pour les lasers 1 et 2 respectivement aux centres
(D
1
Le laser 1 e st le laser étalon de longueur d'onde A, —632,8 nm. Le laser 2 est un laser
)
CO
e
un 2 compteur évalue à p
ls t — temps,
même t 3 p
1a b6— 0( 5 5 6
2
G2. AD l'aide de ces mesures, évaluer 22 (en pm).
li l i 8 e8
1
ns é 7C
6
G3. o i2 t 9emr deux b avantages
r de l'utilisation des coins de cubes pour le fonctionnement du
)n t i
sed c i lambdamètre. Pourquoi le vide a-t-il été établi sur la longueur de déplacement du coin
ldo l e de dm cube
ee ? Commenter le pouvoir de résolution du double interféromètre ainsi constitué.
sn t c s ei n t i
n
G4. slt l C aes olc umle r ela hauteurn de chute e du coin de cube mobile. Comparer à la longueur de
cohérence des lasers et commenter.
tl s dt
n
G5. da Dééter ée miner t la durée t
tcel h u et el'intensité
cu d t e du champ l a de pesanteur est g = 10 m.s
é
co t s
c h -xu2 t e
C6. pn Lse comptage des franges s'effectue à la frange près. En considérant que la longueur
é
s u .f p C po mo m se né t e r .
ag
p d'onde étalon X
e
ru
a ii e s t de 2
l'évaluation
lr(e i 2g D b r
c o n n u
e(1u .eu
ANNEXES
d1 u m e
)r sr o a
C m n
c)ed o i
se t e r .
n sinc(x)
n2 t' is n c e 1
d),o d.
r t i t u 1
edn
Formules d' trigonométriques
e , :
c ad u b i
ii n _
ene ,
dn i
ssÀ ta u c 2 1 cos [a 2
cos q
a + cos b - 2 cos a +b -b_-
hl2 e a n 1
ee e r
t r
s l ' i
sina-sinb
q f =2 cos[ a +ID- 2 [sin[2a -b1]
t n c e
2uàcos a r•écostb = cos i (a + b) + cos (a --b)
ed r
t u d
é ee
t rn e
e lc a
r
te i
m
vs e
i .s
n largeur de base
e u
r r FIN DE L'EPREUVE
.
L
o
r
s

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