2è année Maths-Physique
Programme du cours d’optique physique (2è année MP)
La lumière est donc un phénomène qui présente un double aspect, on parle alors de
« dualité onde-corpuscule » de la lumière : « la lumière est une onde tout en étant
constitué de photons qui transportent chacun de l’énergie E hν (h=constante
de Planck 6,63 10-34 J.s et ν = fréquence du photon).»
1) Onde lumineuse
Si la lumière est non polarisée, alors les deux composantes sont parfaitement
équivalentes ;
Théorème de superposition
En réalité, il faut faire une addition vectorielle des champs E i associés à chaque
onde. Afin que l’addition vectorielle corresponde à une addition des vibrations
lumineuses (c’est-à-dire une addition des composantes des champs E i ), il faut que
les plans contenant les champs Ei soient proches, cela revient à avoir les directions
de propagation u i proches, c’est-à-dire qu’elles fassent entre elles un angle faible.
Eclairement : c’est une grandeur que l’on peut observer et mesurer à l’aide de
récepteurs qui sont sensibles à la puissance qu’ils reçoivent. Les récepteurs
sont caractérisés par leur temps de réponse τ.
Thermopile 1 1 V.W-1
Pellicule
10-4 à 10-2 ***
photographique
Le temps de réponse des récepteurs étant en général grand par rapport à la période
d’une onde lumineuse qui est ~ 10-14s, cela indique que les récepteurs lumineux ne
sont sensibles qu’à la valeur moyenne de la puissance lumineuse qu’ils reçoivent.
avec K une constante positive et < > qui représente la moyenne sur le temps.
Intensité vibratoire
I s 2 M, t
c 2 c
Dans le vide, on a : 0 c.T
c
Dans un milieu matériel transparent, la lumière se propage à la vitesse ν et la
n
longueur d’onde correspondante est :
c c 0
v.T .T (Eq 1.4)
n n n
La lumière visible est celle que l’œil humain arrive à voir. Les longueurs d’onde de la
lumière visible sont comprises dans l’intervalle [400nm – 750nm] ce qui correspond à
une fréquence de l’ordre de 6.1014Hz. ; chaque fréquence est perçue par l’œil
comme une couleur.
K 2 1 2
→ M s 0 M I s 0 M (Eq 1.6)
2 2
On conclut que l’éclairement et l’intensité vibratoire sont proportionnels au carré de
l’amplitude de la vibration. Leurs expressions peuvent se mettre sous la forme :
1 1
M K s M, t 2
K sM, t .s* M, t
2 2
(Eq 1.7)
IM 1 sM, t 2 1 sM, t .s* M, t
2 2
*
Où s est le complexe conjugué de s
t MN MN
ce qui permet de donner la relation du chemin optique dans un milieu
v
homogène :
Définition : Le chemin optique le long d’un rayon lumineux est égal au produit du
trajet géométrique parcouru par le rayon lumineux par l’indice de réfraction du milieu
transparent qu’il traverse.
L MN n 1 MI n 2 IJ n 3 JN (Eq 1.11)
LMN
( N ) .t MN ( M ) (M )
c
2
On trouve que : (N ) LMN ( M ) (Eq 1.12)
0
b) Lorsque la lumière subit une réflexion sur un milieu plus réfringent (c’est-à-dire
que l’indice n du milieu de propagation initial est inférieur à n’ indice du milieu
de réfraction) ;
M n
N
0
I LMN n MI n IN
2
3) Surface d’onde
Une surface d’onde relative à une source lumineuse S est une surface formée des
points M tels que LMN=constante ou φ(M)=constante.
Théorème de Malus
1) Onde sphérique
Une onde sera dite sphérique si elle possède une des caractéristiques suivantes :
L’onde émise par une source ponctuelle à distance finie est une onde
sphérique ;
Soit un point M par lequel passe un rayon lumineux, le retard de phase au point M a
pour expression, en considérant que φ(S) = φ0 :
2 2
( M ) 0 LSM 0 n SM (Eq 1.13)
0 0
2 2 2
0 ( M ) LMS → ( M ) 0 LMS 0 n SM (Eq 1.14)
0 0 0
2) Onde plane
Une onde sera dite plane si elle possède une des caractéristiques suivantes :
a) Les surfaces d’onde sont des plans parallèles entre eux (plans d’onde) ;
Les plans d’onde sont orthogonaux aux rayons lumineux (théorème de Malus).
Une onde plane peut être considérée comme l’onde émise par une source
ponctuelle S située à l’infini dans la direction u
L’onde émise par la lumière provenant d’une source très éloignée (distance
très supérieure aux dimensions des systèmes optiques) et quasi-ponctuelle
est considérée comme plane
L’onde produite par un collimateur (source placée au foyer objet d’une lentille)
u.OM OM 2
SM r0 1 2 2 r0 u.OM (r0 étant très grand, on ne garde que les
r0 r0
termes d’ordre 1 du développement limité de la fonction ).
L’onde issue de S est une onde sphérique divergente et en se référant à (Eq 1.13)
2 2 2
on écrit : ( M ) ( S ) n SM → ( M ) ( S ) n.r0 nu.OM
0 0 0
2
En posant (O) ( S ) n.r0 on déduit que :
0
2
( M ) (O) nu.OM (Eq 1.16)
0
L’amplitude d’une onde plane est constante (s0(M) ≈ constante ≈ s0), une onde plane
a donc pour expression (en posant φ(O) = φ0 ):
2
En notation réelle : s ( M , t ) s0 cos t 0 n.u.OM
0
2
j t n.u .OM
j 0 0
En notation complexe : s ( M , t ) s0 e e
a) objet réel et image réelle à distances finies ; b) objet situé au foyer principal objet
F ; c) onde issue du foyer objet secondaire ϕ ; d) objet situé à l’infini ; e) onde
convergeant vers le foyer image secondaire ϕ’.
V. Lumières réelles
1) Lampes spectrales
Elles sont constituées de gaz contenu dans une ampoule. Suite à une décharge
électrique dans l’ampoule, les électrons émis entrent en collision avec les
atomes/molécules du gaz provoquant le passage d’électrons vers des niveaux
d’énergie plus élevés (état excité). La lumière émise par ces lampes provient de
l’émission spontanée de photons lors de la désexcitation des atome/molécules du
gaz. L’énergie émise par le photon est égale à la différence d’énergie entre les
niveaux d’énergie occupés. Les lampes spectrales ont un spectre constitué de
raies.
La lumière peut être composée d’un spectre continu ou d’un spectre de raies. Les
raies spectrales sont caractérisées par :
L’allure de la raie.
Les largeurs des raies sont variables et dépendent des sources lumineuses
(laser : 10 7 ; lampes spectrales : 10 3 ). Une radiation purement
0 m 0 m
sinusoïdale a une raie parfaitement fine, soit Δλ = 0.
L’éclairement total est donné par la relation : E dE E (0 )d0
0 0
1) Temps de cohérence
c
Comme la fréquence moyenne vérifie la relation m , alors la largeur en
0 m
c
fréquence Δν a pour expression m → .
0 m 0 m
Les atomes émettent la lumière par train d’ondes de durée limitée τc telle que :
1
(Eq. 1.17)
c
3) Longueur de cohérence
La longueur de cohérence est une mesure de la distance maximale entre deux fronts
d’onde cohérents
c c c 20 m
2 ou lc c. c
m