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Optique physique

L'optique physique ou optique ondulatoire est la discipline qui


étudie la lumière en la considérant comme étant une onde
électromagnétique.
- Etude des phénomènes lumineux en optique ondulatoire :
Savoir analyser précisément le fonctionnement des matériels
concernés par l'activité professionnelles (oculaires microscope
lunette de visée) et de comprendre les techniques de mesure
(notamment interférométriques)
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Les milieux  

 milieu homogène: c’est un milieu dont les propriétés sont


les mêmes dans tout les points.

 milieu transparent: c’est un milieu qui laisse passer de la


lumière et à travers lequel les objets sont nettement visible.
(La lumière peut s'y propager sans être absorbée)

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Les milieux  
 milieu translucide: c’est un milieu qui laisse passer
de la lumière et les objet ne sont pas nettement
visible.

 milieu isotrope: c’est un milieu ou les propriétés


physique ne dépendent pas de directions de l’espace
ou se propage la lumière.

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Indice de réfraction : n
C’est une valeur indiquant la capacité qu'a une
substance à ralentir ou dévier un rayon lumineux,
elle caractérise aussi un milieu transparent de la
lumière. c: vitesse de la lumière dans le vide

v: vitesse de la lumière dans le milieu

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Indice de réfraction : n
Exemple : Indices de réfraction à λ=589 nm
Matériau n

Vide 1

Air 1,000293

Helium 1,000036

Hydrogène 1,000132

Dioxyde de carbone 1,00045

Eau 1,333

Ethanol 1,36

Diamant 2,417

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Indice de réfraction : n
Par exemple : n air = 1 neau = 1,33 nverre = 1,5
nverre > neau donc le verre est plus réfringent que l’eau.
 Plus n est grand plus le rayon sera dévié : la réfringence d’un milieu
est donc sa capacité à réfracter la lumière.

Lorsque la lumière traverse différents


milieux, la déviation sera plus marquée si la
différence entre les indices de réfraction est
élevée
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La lumière
 La lumière se propage en ligne droite dans le vide et dans tout milieu
transparent homogène.

 Un faisceau lumineux ou un pinceau de lumière peut être représenté par un


ensemble de rayons lumineux.

 A l'échelle de l'optique géométrique et de l'optique ondulatoire, la


lumière est constituée d'ondes électromagnétiques qui sont des phénomènes
périodiques se propageant à la fois dans le vide et dans un milieu matériel, à
partir de sources d'énergie particulières, dites sources lumineuses.
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La lumière

Pourquoi lumière est une onde électromagnétique ?

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Lumière est une onde électromagnétique ?

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Lumière est une onde électromagnétique ?

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Lumière est une onde électromagnétique ?
- Tout comme le son, la lumière est une onde
- C’est une onde électromagnétique (EM): elle correspond à la vibration
d’un « champ électrique » et « d’un champ magnétique ».
- Elle est caractérisée par :
◦ Sa vitesse de propagation v. Dans le vide, la vitesse de propagation est notée
c (pour célérité) et vaut: c ~ 300 000 km.s-1
◦ Sa fréquence ν et
◦ Sa longueur d’onde λ

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Lumière est une onde électromagnétique ?

La lumière est probablement la partie de la nature que nous rencontrons le


plus souvent, pourtant nous nous demandons pas d'où elle vient
exactement. Les physiciens se sont posé cette question de nombreuses fois
dans l'histoire, des philosophes grecs aux disputes entre les physiciens
supportant la théorie de Newton, sur la nature corpusculaire de la lumière,
et ceux partisans de la théorie de Descartes, sur sa nature ondulatoire. La
réponse fut finalement donnée par la physique quantique, définie par Max
Planck en 1900, et travaillée aussi par Albert Einstein. Cette théorie
donne place à une dualité assez surprenante, la dualité onde-corpuscule.

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Lumière est une onde électromagnétique ?

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La lumière
Les sources lumineuses sont de différents types : étoiles (soleil), flammes,
lampes, …

Postulat de l’optique géométrique : La lumière (l’énergie lumineuse) est


décrite par un ensemble de rayons lumineux indépendants.
 Ces rayons lumineux sont caractérisés par une direction de propagation u ⃗
une longueur d’onde λ et et par une fréquence 𝑣. Ces rayons lumineux se
propagent en ligne droite dans tout milieu homogène à une vitesse qui dépend
du milieu. toute lumière se propage en ligne droite à la vitesse 𝑐 ≈ 3 .108
m.s−1. λ=c/𝑣=c*T
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La lumière
Le Soleil émet une lumière « blanche » : cette lumière
blanche est en fait composée d’un grand nombre
d’ondes de fréquences différentes dans le domaine
visible (par notre œil)

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La lumière
La fréquence n (nu) exprimée en Hz, qui est la fréquence de variation du
champ électrique; f = c/λ ( longueur d’onde)
 Sa période T exprimée en seconde S, qui est T= 1/f
Indice de réfraction n= c/v où c est la célérité de la lumière dans le vide.
U(v)

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La lumière
Le spectre électromagnétique est quasi-totalement invisible pour un
œil humain Rayon Gamma Rayon X Ulta-violet Visible Rayon Infra Rouge Radio

La lumière est dite


polychromatique quand
elle est constituée de
plusieurs longueurs d’onde,
monochromatique quand
elle est constituée d’une
seule.

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La lumière : La lumière est une onde électromagnétique
La lumière peut être décrite comme une onde électromagnétique constituée
d’un champ électrique E⃗ et d’un champ magnétique B⃗ qui oscillent en phase,
perpendiculairement l’un par rapport à l’autre et perpendiculairement à la
direction de propagation repérée par un vecteur i ⃗ , et le trièdre (E ⃗ , B ⃗ , i ⃗) est
direct.

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La lumière : La lumière est une onde électromagnétique
 La plupart des effets des énergétiques lumineux sont
directement liés à l'existence du champ électrique, l'optique
s'intéresse principalement à l'évolution de ce champ E⃗.

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La décomposition de la lumière blanche

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Comment savoir si une lumière est polychromatique
ou monochromatique ?

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Lumière monochromatique et polychromatique

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La recomposition de lumière (Disque de Newton)
Quand le disque est mis en rotation, l'œil ne parvient plus à distinguer
les différentes couleurs et le disque paraît blanc, en réalité plutôt gris.

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Production de la lumière : Incandescence

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Production de la lumière : La luminescence
La luminescence est l'émission de lumière par une substance en raison d'une
réaction chimique (chimiluminescence) ou d'une réaction enzymatique
(bioluminescence).

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Production de la lumière : source secondaire

=> Renvoie la lumière reçue d’une source primaire.

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Production de la lumière : source secondaire

Par définition, un
objet noir absorbe
toute la lumière qu’il
reçoit ;

Par définition, un
objet blanc diffuse
toute la lumière qu’il
reçoit ;

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Production de la lumière : source secondaire

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La lumière : Source ponctuelle

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La lumière : Vision des objets

Quel est le rôle de la lumière dans la vision des objets ?

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La lumière : Vision des objets
Quel est le rôle de la lumière dans la vision des objets ?
on ne voit que des objets : lampe, table, nuage, flamme, Soleil, Lune, etc. ;

on dit d’un objet qu’il est lumineux s’il produit de la lumière ;

on dit d’un objet qu’il est éclairé s’il reçoit de la lumière ;

pour qu’un objet soit vu, il faut que de la lumière en provenance de cet objet
(émetteur) pénètre dans l’œil (récepteur) de l’observateur ;

dans l’air, la lumière se propage en ligne droite. On parle dans ce cas de


propagation rectiligne de la lumière.
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La lumière : Vision des objets

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L'œil : Compositions de l’œil

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L'œil 

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Propagation de la lumière 

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Propagation de la lumière 

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Propagation de la lumière 

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Propagation de la lumière 

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Propagation de la lumière 

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Propagation de la lumière 

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Ombre et pénombre

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L'ombre d'un corps

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La pénombre

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Interférences

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Interférences
1 Interférences
.1 Avant propos
C’est en 1801 que Thomas Young (1773-1829) démontra la nature ondulatoire de la lumière
et réalisa sa fameuse expérience de la double fente de Young.

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Le phénomène d’interférences se produit lorsque les composantes parallèles de deux ou plusieurs
champs de même fréquence se superposent dans une même région de l’espace. Les
applications du phénomène d’interférences sont très importantes notamment dans le domaine de
la mesure.
1.2 Conditions d’existence des interférences
L’obtention des interférences est étroitement liée aux caractéristiques de la source et aux
types de montages utilisés.
Sources :
La cohérence spatiale

La cohérence temporelle

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Montages :

Source

Si en un même point, 2 rayons lumineux de même longueur d’onde λ et de même amplitude se


superposent, ils interfèrent. Il en est de même pour une seule source lumineuse passant à travers
deux fentes étroites de largeur a << λ.
L’écran (𝐸) est disposé perpendiculaire au plan de la figure. On observe sur cet écran une
alternance de franges alternativement sombre et brillantes.

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Lorsqu’une source émet de la lumière on peut voir cette émission comme un succession de
trains d’onde identique et de même durée :

Franges d'Young pour trois longueurs d'onde .


L'interfrange, proportionnel à la longueur d'onde,
est différent pour les trois sytèmes de franges. En
éclairage polychromatique, les 3 systèmes de
franges s'ajoutent (en intensité) et donnent une
figure complexe présentant une frange brillante au
milieu (différence de marche nulle). Les graphes du
bas représentent l'aspect visuel des franges dans ce
cas (couleurs) et le graphe de l'intensité totale (en
trait plein).

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Phénomène d'interférences

Le phénomène
d'interférences se produit
quand deux ou de
plusieurs ondes se
superposent. On observe
alors une variation spatiale
de l'intensité. Cette
variation spatiale est liée à
la différence de marche
optique des ondes.

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Phénomène d'interférences

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Phénomène d'interférences

La quantité 𝛿 = 𝑑2 − 𝑑1 s’appelle la différence de marche optique entre les deux rayons.

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Phénomène d'interférences

Remarque : dans un milieu d’indice n on aurait

S1 et S2 sont à égale distance de la source S


(ponctuelle et monochromatique). Les sources
secondaires S1 et S2 sont donc synchrones et
cohérentes.
L’écran (𝐸) est disposé perpendiculaire au
plan de la figure. On observe sur cet écran une
alternance
de franges alternativement sombre et
brillantes.
Les franges d’interférence sont donc rectilignes (en
première approche)
La frange centrale (δ=0 ) correspond à 𝑥 = 0 est une frange
brillante.
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Phénomène d'interférences

FENTE D'YOUNG Fente de Youn


g

lentille convergente

écran Source

Le but est l'observation et l'étude du phénomène d'interférence à l'aide des fentes d'Young, pour
déterminer l'écart entre les fentes d'Young.

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Phénomène d'interférences
Exercice

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Phénomène d'interférences
Exercice

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel
Le biprisme de Fresnel est une expérience menée par Augustin Fresnel pour
générer deux sources cohérentes entre elles. Le biprisme est composé de deux
prismes de géométrie et d'indice de réfraction identique. Leur angle au sommet
est très faible et les deux prismes sont juxtaposés par leur petite base formant
ainsi un unique prisme dont la base triangulaire est un triangle isocèle dont
l'angle au sommet est très obtus

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Un prisme est formé d’un milieu transparent limité par deux faces planes. Il
est caractérisé par son angle au sommet A et par son indice de réfraction n. Les
schémas ci-contres montre une section droite du prisme et un prisme

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Pourquoi la lumière blanche est décomposée par un prisme ?

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Action des prismes sur un rayon lumineux


Un rayon lumineux frappant une des faces du prisme est réfracté, il
traverse ensuite le milieu d’indice n, puis est à nouveau réfracté.

 Pour la première réfraction, l’angle


d’incidence est noté i, l’angle de réfraction r.
 Pour la deuxième, l’angle d’incidence est
noté r’, l’angle de réfraction i’.

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Phénomène d'interférences
Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes
Action des prismes sur un rayon lumineux
Remarque
- La déviation, qui est l’angle entre le rayon incident (initial) et le rayon émergent
(réfracté final), est notée D.
- La déviation dépend de l’indice du prisme, lui-même fonction de la longueur d’onde car
le milieu est dispersif.
- Avec des prismes de verre, on constate expérimentalement que la lumière rouge est
moins déviée que la lumière violette.

λrouge = 630nm

λviolet = 400nm

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Relations entre les angles

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Influence de la longueur d’onde sur la déviation


En première approximation, la loi de Cauchy donne les variations de l’indice de
réfraction d’un verre en fonction de la longueur d’onde :

où a et b sont des constantes caractérisant le milieu transparent.

Cette loi montre que l’indice n augmente quand la longueur d’onde λ diminue, c’est à
dire lorsque l’on passe du rouge au violet.
⇒ Par conséquent, la lumière rouge sera moins déviée que la lumière violette. Ce qui est
conforme aux constatations expérimentales.

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Phénomène d'interférences
Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Relations entre

les angles

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

La déviation minimale
Quand i = i’ => la déviation est minimum.

Dans ce cas, on a r=r′=A/2 (car n sin r=n sin r’ )


et Dm=2i−A.

La loi : donne finalement :

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Conditions d’émergence du rayon


Lorsque r’ = r’lim l’angle i’ vaut 90°, l’angle r’lim est donc donné
par : n sin r’lim = sin(90°) = 1

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Application 1
Un prisme de verre d’indice n=1,6 et d’angle A = 30° est traversé par un
rayon lumineux monochromatique. Le rayon incident tombe sur le prisme
sous un angle i=30°.

=> Déterminer l’angle de réfraction r sur la première face, l’angle


d’incidence r’ sur la deuxième face, l’angle d’émergence i’ et la
déviation totale créée par ce prisme.
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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Application 1 (soultion)

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Application 2

Un prisme d’angle A et d’indice n=1,5 est éclairé par un rayon incident


perpendiculaire à la face d’entrée du prisme. Tracer la marche du rayon
lumineux et calculer la déviation D dans le cas suivants :
A = 30°

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Application 2 (solution)

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Application 3

Un prisme d’indice n = 1,5 a pour section droite un triangle équilatéral

1- Déterminer l’angle de déviation minimale lorsque le prisme est placé dans


l’air

2- Quelle est la valeur de l’angle de déviation minimale Dm lorsque le prisme


est plongé dans l’eau d’indice 4/3.
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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel : Rappel sur les prismes

Application 3 (Solution)

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Phénomène d'interférences
Biprisme de Fresnel
La fente source S est placée perpendiculairement au plan de section principale du dispositif, sur
l'axe du système . Elle éclaire chaque prisme de manière identique qui en donne une image
virtuelle supposée stigmatique. On obtient ainsi deux sources virtuelles secondaires S1 et S2.

Tous les rayons arrivant sur un prisme sont déviés d'une même quantité D = ( n - 1) A , vers la
base du prisme . Tout se passe comme si l'on avait deux fentes sources S1 et S2 obtenues par
une rotation d'angle D vers les sommets des prismes.Les interférences s'observent dans la partie
commune aux deux faisceaux semblant provenir de S1 et S2. Soient SP = d  la distance de la
fente source au biprisme et PO = l  la distance du biprisme à l'écran d'observation.

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Phénomène d'interférences

Biprisme de Fresnel

On a donc: S1S2 = 2.D.d = 2 ( n - 1) A.d

Avec D = ( n - 1) A

la différence de marche s'écrit donc:

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Phénomène d'interférences
Biprisme de Fresnel

L’interfrange, notée i, représente la distance entre deux franges


brillantes ou deux franges sombres. λD
i=
Contraste a
Le contraste C est défini par le rapport :
I M −I m
C=
I M +I m
Les interférences seront les plus visible
lorsque le contraste sera maximum, c’est-
à-dire égale à C = 1.

On obtient cette condition dans le cas où I1


I=2 I 0 [ 1+ cos ( Δϕ ) ]
égale à I2. On pose donc I1=I2=I0

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S : source monochromatique de
Phénomène d'interférences longueur d'onde λ

A: angle au sommet du prisme,


Biprisme de Fresnel
supposé très faible.

On considère le montage suivant : Le rayon lumineux issu de S


arrive sur le biprisme avec un
angle d'incidence i, toujours petit.

1. On considère le rayon issu de S arrivant sur le système avec un angle d'incidence petit.

Exprimez la déviation du rayon lumineux en fonction de A.

2. Représentez les deux sources secondaires

3. Déterminez l'interfrange de la figure d'interférence ainsi que le nombre de franges lumineuses visibles

AN: d=10cm ;D=1m ; A=1° ; n=15 ; λ=589nm

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S : source monochromatique de
Phénomène d'interférences longueur d'onde λ

A: angle au sommet du prisme,


Biprisme de Fresnel
supposé très faible.

On considère le montage suivant : Le rayon lumineux issu de S


arrive sur le biprisme avec un
Reponse : angle d'incidence i, toujours petit.
1. Les sources secondaires sont en réalité très proches de S, l’angle α est très petit.

2-

3-

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Phénomène d'interférences
INTERFÉRENCES LOCALISÉES

On n'obtient en général pas de franges d'interférences avec une source étendue. On ne peut observer des franges d'interférence
qu'aux points où se rencontrent deux rayons provenant d'un rayon incident unique (division de l'amplitude de l'onde précédente). Le
lieu de ces points est en général une surface : le phénomène d'interférence est dit localisé.

- Lames à faces planes parallèles. Franges d'égale inclinaison localisées à l'infini.

La lame fournit d'un rayon incident R0 :

-Une série de rayons réfléchis R1, R2, R3, R4, ... parallèles entre eux.

-Une série de rayons transmis T1, T2, T3, T4, ... parallèles entre eux.

Au vue des faibles pouvoirs réflecteurs des lames, on pourra souvent négliger
tous les rayons d'indice supérieur à 3, ce qui nous ramène donc à un phénomène
d'interférence à 2 ondes dont l'intensité résultante a déjà été vue :

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Phénomène d'interférences

INTERFÉRENCES LOCALISÉES : Calcul de la différence de marche.


2- En réflexion.

1- En transmission. Le calcul de δ = (IJK) - IP s'effectue donc comme ci


dessus et conduit au même résultatque transmission, à ceci
près cependant qu'il faut tenir compte du changement de
phase provoqué par le phénomène de réflexion,
changement de phase de p (c'est à dire une différence de
marche supplémentaire de λ/2). Car Etant donné que les
réflexions ne sont pas de même nature on doit rajouter une
différence de marche de λ/2, donc :

d'où : δ = 2 n e cosr + λ/2


δ = (IHK) - IP ; or : IH = HK = e / cosr
et IP = IK sini = 2e tanr sini Remarque : les systèmes d'interférences observés
en réflexion et en transmission sont complémentaires.
d'où : δ = 2 ne/cosr - 2e tanr sini = 2 n e cos r
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Phénomène d'interférences

INTERFÉRENCES LOCALISÉES

Observation des franges. Rayons des anneaux.

Les rayons réfléchis ou transmis provenant de rayons de même incidence i étant parallèles entre eux, vont converger à
l'infini. C'est donc à l'infini que ces interférences entre ces rayons pourraient être observées. Dans la pratique, on utilise
une lentille convergente pour les faire converger dans son plan focal où elles seront alors facilement observables. On
constate, dans ce plan focal, des zones de concentration ou d'absence de lumière(franges brillantes ou sombres). Ces
franges sont de révolution autour de l'axe de la lentille et représentent des cercles concentriques dont le rayon R dépend
de i et de e.

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Franges brillantes Franges sombres interfrange
δ=mλ
λ
δ= 2 . α . x . n . cos ( r ) + =mλ
(
δ= m+
1
2 )
λ
i=
λ
2
( )
λ 1 2 . α . n . cos ( r )
δ= 2 . α . x . n . cos ( r ) + = m+ λ
⇒ x M = m−( )
1 λ
2 2 . α . n . cos ( r ) mλ
2 2
⇒ x m=
2 . α . n . cos ( r )

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Exercice

a) calculer l'interfrange

b) calculer le nombre de franges sombres sur l'écran

c) le même biprisme est éclairé en lumière blanche. Quelles sont les


radiations éteintes sur l'écran à 1 mm de la frange centrale brillante.

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Exercice (solution)

a) calculer l'interfrange

M.Assalmi (m.assalmi@ump.ac.ma)
Exercice (solution)
b) Calculer le nombre de franges sombres sur l'écran

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Exercice (solution)
c) le même biprisme est éclairé en lumière blanche. Quelles sont les radiations éteintes sur l'écran à 1 mm de la
frange centrale brillante.

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Les Phénomène de diffraction de la lumière

M.Assalmi (m.assalmi@ump.ac.ma)
Les Phénomène de diffraction de la lumière

Définition, généralités : La diffraction lumineuse est un phénomène optique lié aux


propriétés ondulatoires de la lumière. La diffraction survient quand les ondes
lumineuses traversent un trou dont les dimensions sont de l’ordre ou inférieures à la
longueur d’onde de l’onde ou rencontrent  un obstacle. Au niveau des bords de ceux-
ci, les ondes lumineuses sont « diffractées »,  émises dans des directions que l’optique
géométrique et les lois de la réfraction ne pourraient seules prédire. La diffraction
dépend sur des phénomènes d’interférence constructive et destructive entre les ondes
lumineuses,  et est de fait « longueur d’onde dépendant ».

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Les Phénomène de diffraction de la lumière
Définition, généralités

Pour un faisceau lumineux, la diffraction se caractérise par un changement de


direction de propagation de l’onde après la traversée de l’onde.

Pour une onde de longueur d’onde λ (en mètre) diffractée par une fente fine de
largeur a (en mètre), l’écart angulaire θ (en radian), aussi nommé demi-angle de
diffraction, est donné par .

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Les Phénomène de diffraction de la lumière
La propagation d'une onde (rappels)

Une onde (mécanique ou électromagnétique) est caractérisée par sa vitesse de


propagation vonde, sa fréquence f et une double périodicité : temporelle T et spatiale λ.

On s’intéresse à la représentation d’une onde qui se propage dans l’espace.

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La propagation d'une onde (rappels)

Représentation de l’onde dans l’espace :

L’onde possède une périodicité dans l’espace : la longueur d’onde λ. Cette grandeur
caractérise l'onde.

L’ensemble des points de l’onde situés à la même distance de la source émettrice


constitue un front d’onde. La distance minimale entre deux fronts d’onde est la
longueur d’onde λ. C’est par exemple la distance entre deux vagues consécutives
(onde mécanique).

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Diffraction : Mise en situation
La diffraction se caractérise par un changement de direction de propagation d’une onde à la
traversée d’un obstacle.

Il faut que la longueur d’onde λ de cette onde soit du même ordre de grandeur que la largeur a
de cet obstacle.
Un obstacle peut être formé par un orifice (une fine fente par exemple) ou au contraire par la
présence de matière (un cheveu, par exemple). Deux obstacles diffractants « complémentaires »
(fente et cheveu de même largeur/diamètre par exemple) donneront la même diffraction.
Remarques :
Si a >> λ, la diffraction est négligeable. On prend l’exemple de la lumière visible (λ compris
entre 400 et 800 nm) : elle n’est pas diffractée par un obstacle dont les dimensions sont de
l’ordre du centimètre ou plus.
Le phénomène de diffraction concerne tous les types d’ondes (mécaniques ou
électromagnétiques).
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L'étude expérimentale de la diffraction
1. Matériel utilisé
On étudie la diffraction d’un faisceau lumineux monochromatique émis par un laser de longueur d’onde
λ = 633 nm.
Pour cette expérience, on a besoin :
D’un laser ;
D’une fente de largeur a très fine (quelques dizaines de micromètres) avec son support ;
D’un écran.
2. Protocole expérimental
On dispose sur le trajet du faisceau lumineux la fente de largeur a. On place ensuite un écran après l’obstacle, à une
distance D = 1,5 m de celui-ci. Il va servir de support pour observer la figure de diffraction provoquée par la fente.

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L'étude expérimentale de la diffraction
3. Observations
On observe sur l’écran la figure de diffraction suivante.

La figure de diffraction se présente sous la forme d’une tache centrale brillante de largeur
X1 = 3,2 cm, entourée de tâches secondaires, régulièrement espacées les unes des autres et
séparées par des zones sombres. L’intensité lumineuse des tâches décroit quand on s’éloigne du
centre de la figure.
La fente est verticale et on remarque que l’étalement se fait selon l’axe horizontal.

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L'étude expérimentale de la diffraction
4. Exploitation des résultats
Le schéma ci-dessous représente le montage vu du dessus, où L est la largeur de la tâche centrale de diffraction.

L’angle θ est nommé écart angulaire, ou demi-angle de diffraction, car c’est la moitié de l’angle qui traduit
l’étalement du faisceau.

Pour une fente de largeur a, l’écart angulaire θ est donné par la relation suivante.

avec :

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L'étude expérimentale de la diffraction
4. Exploitation des résultats
Remarque
Puisque , l’écart angulaire  est inversement proportionnel à la largeur de la fente a. Ainsi,
plus on réduit la largeur a de la fente, plus la lumière s’étale, et donc plus θ augmente.

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L'étude expérimentale de la diffraction
4. Exploitation des résultats

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L'étude expérimentale de la diffraction
5. Les autres types d'obstacles
La forme de l’obstacle diffractant a une influence sur l’allure de la figure de diffraction
obtenue.

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Exercice 1 : Diffraction de la lumière
Un faisceau de lumière parallèle monochromatique, de longueur d'onde l, produit par une source laser
arrive sur un fil vertical, de diamètre a (a est de l'ordre du dixième de millimètre). On place un écran à une
distance D de ce fil ; la distance D est grande devant a.
1- Donner le schéma du dispositif expérimental
2- Donner le diagramme de phénomène illustré à l'écran
3- Faire apparaître sur la figure l'écart angulaire de diffraction et la distance D entre l'objet diffractant ( fil)
et l'écran.
4- Exprimer l'écart angulaire θ en fonction des grandeurs L et D sachant que pour de petits angles exprimés
en radian
5- Quelle expression mathématique lie les grandeurs θ, λ et a ? (On supposera que la loi est la même que
pour une fente de largeur a). Préciser les unités respectives de ces grandeurs physiques
6- En utilisant les résultats précédents, montrer que la largeur L de la tâche centrale de diffraction s'exprime
par : L=2.D/a

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Exercice 1: Diffraction de la lumière (solution)

1.
2.

3. tanθ = coté opposé / coté adjacent = (L/2) / D=L/2.D


4. L'énoncé rappelle que pour de petits angles exprimés en radian : tanθ =θ. Par suite :
θ=L/2.D
5- θ= λ/ a (tache centrale)
Unités : et a s'expriment en mètre, θ est en radian. La relation θ= λ / a montre que le radian n'est pas une unité au
sens physique du terme. Il ne faut pas tenir compte des angles et des lignes trigonométriques (cos , sin , tan )
lorsqu'on établit l'équation aux dimensions d'une grandeur.
6. En utilisant les résultats précédents, montrons que la largeur L de la tâche centrale de diffraction s'exprime par
L=2.D/a. Les relations θ=L/2.D et θ= λ/ a (tache centrale) donnent immédiatement L/2.D =λ/a. On en déduit : L =
2.λ.D/a
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Exercice 2 : Diffraction de la lumière

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Les Phénomène de diffraction de la lumière
Exercice : Diffraction de la lumière (2)

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Les Phénomène de diffraction de la lumière

Exercice 2 : Diffraction de la lumière

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Le réseau de diffraction
Description :
Un « réseau de diffraction » est un dispositif optique composé d’une série de fentes
parallèles (réseau en transmission) ou de rayures réfléchissantes (réseau en réflexion), toutes
espacées d’une même distance, appelée « pas » du réseau.

Lorsque la lumière traverse un réseau, chaque fente diffracte la lumière dans toutes les
directions, puis les ondes

diffractées interfèrent entre elles pour donner une « figure de diffraction ». Le principe de
l’étude théorique du réseau est le même que celui des « fentes de Young », sauf qu’au lieu
d’avoir seulement deux fentes côte à côte, on en a un très grand nombre (plusieurs milliers

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Les Phénomène de diffraction de la lumière
Le réseau de diffraction
On cherche à savoir précisément dans quelles directions les ondes diffractées vont interférer constructivement (et
on verra donc des tâches lumineuses sur l’écran)

Dans notre étude, on s’est limité au cas où le réseau était éclairé en incidence normale (la lumière arrive
perpendiculairement au plan du réseau), et le réseau est utilisé en transmission (i.e. on s’intéresse à la lumière qui
le traverse, et pas à la lumière réfléchie). On peut montrer facilement que, dans le cas général, la formule qui donne
les positions angulaires θ m des tâches lumineuses sur l’écran devient :

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Le réseau de diffraction
d

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Le réseau de diffraction
Montage expérimental

Un réseau est caractérisé par son nombre de motifs laser


(fentes ou « traits ») par mm
(ou parfois inch).
Exemple : Un réseau de 500 traits/mm a un pas b = 2 10-3 mm = 2 µm puisqu’on a : n = 1 / b avec b en mm.
Formule du réseau (transmission ou réflexion)
Un faisceau de lumière parallèle, monochromatique de longueur d’onde λ, éclaire
N fentes du réseau sous le même angle d’incidence i > 0 .
L’éclairement observable du aux lumières diffractées dans une direction i’ est :

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Le réseau de diffraction
Montage expérimental

L’éclairement observable du aux lumières diffractées dans une direction i’ est :

Cette condition est équivalente à la formule fondamentale du réseau :

où b est le pas du réseau.

L’entier p est l’ordre d’interférence qui sert à identifier le faisceau concerné parmi les différents faisceaux
diffractés : l’ordre p sert à numéroter les maxima successifs de la fonction d’interférence.

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Le réseau de diffraction
Montage expérimental

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Le réseau de diffraction
Déviation d’un réseau

En transmission, la déviation D est l’angle entre la direction incidente et la direction diffractée. En réflexion, D est
l’angle entre la direction de réflexion (selon la loi de Descartes) et la direction diffractée.

En utilisant les mêmes conventions de signe, on a D = i + i’ .

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Le réseau de diffraction
Application
Un réseau de pas a est éclairé par un faisceau parallèle provenant d’une lampe au mercure. On isole tout d’abord la
raie verte de longueur d’onde λ0 = 0,5461 µm.
Le réseau est placé perpendiculairement au faisceau incident et l’on pointe, pour les différentes valeurs de l’ordre k
du spectre. Le résultat des mesures est indiqué dans le tableau suivant :

1. Ces mesures permettent-elles de vérifier que le réseau est bien perpendiculaire au faisceau incident ? Calculer le
pas a du réseau puis le nombre de traits par millimètre.
2. On éclaire maintenant le réseau avec une raie bleue assez intense du spectre du mercure, de longueur d’onde
inconnue λ1. Pour cette raie, dans le spectre du second ordre, θ = 32°31’ et θ’=-32°34’. Calculer λ 1.

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Le réseau de diffraction
Application

3 0.5431
0.5431

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Les Phénomène de diffraction de la lumière
Le réseau de diffraction
Application 2
Un réseau de pas 𝑎 est éclairé par un
laser de longueur d’onde 𝜆 = 405 nm. On
mesure l’angle de déviation 𝜃𝑘 pour les
taches d’ordre 1, 2 et 3. On obtient les
résultats suivants :

1. Les résultats expérimentaux, quelle


représentation graphique nous permet de
déterminer le pas 𝑎 du réseau ?

2. Faire faire la représentation graphique

3. Exploiter la courbe pour déterminer la


valeur du pas 𝑎 du réseau.

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Mesure du pas d'un CD par diffraction


Le CD (Compact Disc) a été inventé par Sony et Philips en 1981 afin de constituer un support audio compact de
haute qualité permettant un accès direct aux pistes numériques. Il a été officiellement lancé en octobre 1982.
Les données sont inscrites sur un sillon en spirale, de largeur qui fait près de 5km de long, du centre vers
l’extérieur et compte 22188 tours.
Le codage et la lecture des informations se fait sur la piste physique qui est en fait
constituée d'alvéoles d'une profondeur de 0,168μm, d'une largeur de 0,67μm et
de longueur variable. Les pistes physiques sont écartées entre elles d'une distance
d'environ 1,6μm.
Lorsque le laser passe au niveau d'une alvéole,
l'onde et sa réflexion sont déphasées d'une demi-
longueur d'onde et s'annulent (interférences
destructrices), tout se passe alors comme si aucune
lumière n'était réfléchie. Le passage d'un
creux à un plat provoque une chute de
signal, représentant un bit.
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Les Phénomène de diffraction de la lumière

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Les Phénomène de diffraction de la lumière

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Les Phénomène de diffraction de la lumière
Liste du matériel et réalisation de la figure de diffraction d’un CD ou DVD

- 1 source laser

- 1 support écran non troué

- 1 support écran troué

- Support CD et DVD

- CD et DVD

Le faisceau incident traverse un écran d’ouverture assez large pour ne pas provoquer de diffraction (face
A).

Les sillons du CD ou DVD provoquent une figure de diffraction qui se réfléchit sur la face B de l’écran
central.

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Les Phénomène de diffraction de la lumière
Application 1
1- Quel est le nom du phénomène physique responsable de l’irisation d’un CD ou d’un DVD éclairé en lumière blanche ?

2- Calculer la valeur de la fréquence νB de la radiation utilisée dans la technologie blu-ray (λB = 405 nm ).

Donnée : Célérité de la lumière dans le vide et dans l’air : c = 3, 00 × 108 m · s−1.

3- On veut retrouver expérimentalement la longueur d’onde λD de la radiation monochromatique d’un lecteur DVD. On utilise
pour cela le montage de la figure, a étant le diamètre du fil, θ le demi-écart angulaire.

3-1 Établir la relation entre θ, L (largeur de la tache centrale de diffraction) et D (distance

entre le fil et l’écran). On supposera θ suffisamment petitpour considérer tan θ ≃ θ avec θ en radian.

3-2 Donner la relation entre θ, λD et a, en indiquant l’unité de chaque grandeur.

3-3 En déduire la relation :

3-4 Détermination de la longueur d’onde λD de la radiation d’un laser de lecteur DVD. Pour la figure de diffraction obtenue
avec un laser « DVD », on mesure L = 4, 8 cm.On remplace alors le laser « DVD » par le laser utilisé dans le lecteur blu-ray,
sans modifier le restedu montage. On obtient une tache de diffraction de largeur L′ = 3, 0 cm.

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Application 1 (Correction)
1- Il s’agit de la diffraction de la lumière blanche sur les petits orifices de la zone gravée. Ces orifices sont tellement petits qu’ils
sont de l’ordre de grandeur de la longueur d’onde de la lumière visible (a ∼ λ), d’où une diffraction bien visible
3-3

3-4
3-1

3-2

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Les Phénomène de diffraction de la lumière
Application 1 (Correction)
3-4
On vérifie bien que la
longueur d’onde utilisée pour
le DVD est supérieure à celle
utilisée pour le Blu-ray.

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Application 2

Un CD est constitué de polycarbonate de qualité optique dont l'indice de réfraction est n = 1,55 pour la
radiation lumineuse utilisée dans le lecteur CD.

1. Soit v la vitesse de la radiation dans le polycarbonate, donner la relation entre les grandeurs physiques
n, c et v. Préciser les unités

2. Quelle grandeur caractéristique de la radiation du laser n'est pas modifiée lorsque son rayon passe de
l'air dans le disque ?

3. Le laser utilisé pour lire les CD a une longueur d'onde λ C = 780 nm dans le vide.

Montrer que la longueur d'onde λ du laser CD, dans le polycarbonate, vérifie

4. Calculer λ.

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Application 2 (Correction)

c et v sont dans la même unité de vitesse (par exemple m·s–1), n n’a pas d’unité

2- Seule la fréquence N n’est pas affectée par le changement de milieu de propagation.

3- Dans le polycarbonate, milieu d’indice n dans lequel la lumière de fréquence N se propage à la


vitesse v on a :

4-

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Polarisation de la lumière

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Polarisation de la lumière

La lumière est une onde électromagnétique !

La polarisation est une propriété de la lumière. Cette dernière est une onde
électromagnétique se déplaçant dans le vide à la vitesse c=299 792 458 m/s.
Elle est composée d'un champ électrique (noté généralement E) et d'un champ
magnétique (noté B), orthogonaux. À travers les équations de Maxwell, les
champs E et B sont liés : la connaissance de l'un suffit pour connaitre l'autre.

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Polarisation de la lumière
La lumière est une onde électromagnétique !

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Polarisation de la lumière

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Rappel : ANALYSE VECTORIELLE

1- Opérateurs de l’analyse vectorielle

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Rappel : ANALYSE VECTORIELLE

1- Opérateurs de l’analyse vectorielle

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Rappel : ANALYSE VECTORIELLE

Exercice 1 : Soit k un paramètre. Considérons le champ newtonien défini en coordonnées

sphériques par :
Montrer que

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Rappel: Exercice 2

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Rappel: Exercice 2 (Solution)

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Rappel: Exercice 2 (Solution)

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Rappel: Exercice 3

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Rappel: Exercice 3 (Solution)

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Rappel: Exercice 3 (Solution)

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Rappel: Exercice 2 (Solution)

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Onde harmonique
est une onde qui
peut être décrite
par une fonction
sinusoïdale du
temps.

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Polarisation de la lumière

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Cette équation peut également être exprimée en utilisant la fonction exponentielle complexe, e^(ix) = cos(x) + i
sin(x), où i est l'unité imaginaire. Ainsi, on peut réécrire l'onde électromagnétique sous la forme :
E = E0 cos(wt - phi) + i E0 sin(wt - phi)
En utilisant la formule d'Euler, e^(ix) = cos(x) + i sin(x), on peut réécrire la partie imaginaire de cette équation :
E = E0 cos(wt - phi) + i E0 sin(wt - phi) = E0 [cos(wt - phi) + i sin(wt - phi)] = E0 e^(i(wt - phi))
Ainsi, on retrouve bien l'équation E = E0 e^(i(wt - phi)), qui décrit l'onde électromagnétique sous forme complexe.
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Polarisation de la lumière

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Polarisation de la lumière
La polarisation ophtalmique est une technique utilisée dans la fabrication des verres de lunettes pour réduire
les reflets et améliorer la qualité de la vision. Voici quelques avantages de la polarisation ophtalmique :

Réduction des reflets : Les verres polarisés réduisent considérablement les reflets des surfaces
réfléchissantes, comme l'eau, la neige ou le bitume. Cela permet une vision plus claire et plus confortable,
surtout en conduisant ou en pratiquant des activités nautiques.

Meilleure vision : Les verres polarisés améliorent la perception des contrastes et des couleurs, ce qui
permet une meilleure perception de l'environnement et une vision plus nette. Cela peut être particulièrement
utile pour les personnes ayant des problèmes de vision, comme la cataracte ou la dégénérescence maculaire
liée à l'âge.

Confort visuel : Les verres polarisés sont également connus pour leur confort visuel, car ils réduisent la
fatigue oculaire et la tension des yeux en bloquant les reflets et en réduisant l'éblouissement.

Protection contre les UV : Les verres polarisés offrent également une protection contre les rayons
ultraviolets nocifs du soleil, ce qui peut aider à prévenir les dommages oculaires à long terme.
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Polarisation de la lumière

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Onde polarisée linéairement

La direction du champ
électrique est fixe, mais
l’amplitude du champ
électrique est variable. La
« pointe » du vecteur champ
électrique balaie l’espace selon
est plan parallèle à celui de la
direction de propagation. On
peut décomposer une onde
polarisée linéairement en un
couple de composantes qui sont
orientées orthogonalement.
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Polarisation de la lumière
Onde polarisée circulairement

La direction d’oscillation est


variable, mais l’amplitude de
l’oscillation est constante. La «
pointe » du vecteur champ
électrique balaie un cercle, dans le
sens horaire, ou antihoraire. On
peut également décomposer une
onde polarisée circulaire en deux
composantes associées linéaires
dont le déphasage possède une
valeur particulière.

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Polarisation de la lumière
Onde polarisée elliptique

La direction et l’amplitude sont


variables d’oscillation du champ
visuel varient continuellement, et la
pointe du vecteur champ électrique
balaie une ellipse. On peut
également décomposer une onde
polarisée elliptique en deux
composantes orthogonales
linéaires, dont le déphasage
possède une valeur située dans un
intervalle donné en fonction du
sens de rotation de la pointe du
vecteur champ

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Comment la polarisation fonctionne-t-elle ?

La polarisation d'une onde indique la direction de l'amplitude du champ


électrique. Une lumière polarisée signifie que toutes les ondes ont la même
polarisation.
Les ondes d'une lumière non polarisée
oscillent dans différentes directions. Le
dessin à droite montre ces oscillations en
coupe transversale : dans ce cas, la lumière
se déplacerait vers vous, hors de l'écran,
comme le fait la lumière des ampoules à
incandescence ou du soleil.

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