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Réseau d’accès optique Stic l2

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Transmission optique
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Bref historique

1958: Découverte du laser


 Mid-60s: Démonstration des guides optiques
 1970: Production de fibre à faible taux d'erreurs
– Rend possible la transmission optique longue distance!
 1970: invention de la diode laser semiconducteur
– Rend possible l'intégration de composants optiques!
 70s-80s: Usage de la fibre en téléphonie: SONET
 Mid-80s: LANs/MANs: broadcast-and-select architectures
 1988: Pose de la première fibre optique trans-atlantic
 Late-80s: EDFA (amplificateur optique ) developpé
– Réduit considérablement les problèmes liés à la distance!
 Mid/late-90s: Explosion des systèmes DWDM
 Late-90s: Intelligent Optical networks 3
La transmission par fibre optique fonctionnelle

Chaine de transmission par fibres optiques

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La transmission par fibre optique fonctionnelle

L'utilisation de la fibre optique, pour le transport du signal, impose une double transformation:

 Au départ le signal électrique est converti en un signal lumineux à l’aide d’un composant photoémetteur. Les
deux catégories de sources les plus adaptées à ce genre de transmission sont les diodes électroluminescentes et
les diodes laser.

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La transmission par fibre optique fonctionnelle

 A l'arrivée, le signal optique est converti en un signal électrique à l’aide d’un composant photorécepteur. Sont,
surtout, utilisées dans ce genre de transmission les photodiodes pin et les photodiodes à avalanche.

 Dans ce système de transmission, l’information est transportée en utilisant la lumière comme support et les fibres
optiques sont les guides de propagation dont le principe est le confinement de la lumière dans un diélectrique qui assure
sa conduction.
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La transmission par fibre optique fonctionnelle

Pourquoi une transmission par fibre optique ?

La fibre optique est très bien adaptée aux transmissions numériques en haut débit. Les avantages principaux de la
fibre optique sont :

 Une grande capacité de transmission (Débit très élevé)


 Une importante largeur de la bande passante
 Une très faible atténuation du signal
 Un faible poids avec un encombrement réduit
 Une insensibilité quasi totale aux interférences électromagnétiques.
 Une protection des intrusions (Secret de la transmission)

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La transmission par fibre optique fonctionnelle

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La transmission par fibre optique fonctionnelle

Synoptique général d’un système de communications par fibre optique.


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Emetteur optique: la diode laser

Les sources optiques sont des composants actifs dans le domaine de la communication par fibre optique. Leurs
fonctions fondamentales sont de convertir une énergie électrique en une énergie optique (conversion électro-optique).

Caractéristiques des sources

Largeur spectral: Le spectre d’émission de la source à une grande importance, car sa largeur dépend l’effet de
dispersion chromatique et donc de la bande passante de la liaison.
Duré de vie

Intensité: est le rayonnement défini par la puissance optique émise par unité d’angle solide et par unité de surface
exprimée en W/cm2

Fréquence de modulation: la fréquence maximale à laquelle peuvent être modulés les LED et les lasers ; cette
fréquence dépend du procédé physique qui génère l’émission lumineuse.
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Emetteur optique: la diode laser

 Le choix d’émetteur (source) pour une communication optique s’est porté essentiellement sur les semi-
conducteurs vus leurs faibles dimensions et leurs grandes fiabilités de transmissions.

 En télécommunication optique la nécessité d’utiliser des bandes passantes de plus en plus larges impose le choix
des sources à spectres réduites telles que les diodes laser (DL) et les diodes électroluminescentes (DEL). Ces
deux sources sont réalisées à partir de jonction PN polarisée en direct, le principe d’émission est dû à la
recombinaison des paires électron/trou

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Emetteur optique: la diode laser

La diode laser à semi-conducteur

 On a vu précédemment que la diode laser est la mieux adaptée dans les systèmes de télécommunication optique
(bande passante importante, cohérence…). Cette dernière se base sur trois processus fondamentaux dans
l’interaction onde-matière. Ces processus sont : l’absorption, l’émission spontanée et l’émission stimulée :

Emission spontanée :
 Lorsqu’un électron transite, sans action extérieure, d’une orbite élevée (plus énergétique) vers une autre moins
élevée (moins énergétique), une radiation lumineuse (ou photon) est émis.

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Emetteur optique: la diode laser

La diode laser à semi-conducteur

Absorption :

 Sous l’effet de l’agitation thermique où tout apport d’énergie extérieure, par exemple provenant d’un photon, un
électron peut être arraché à son atome d’origine pour se déplacer de manière quasi libre dans le cristal.

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Emetteur optique: la diode laser

La diode laser à semi-conducteur

Emission stimulée :
Entrant en collision inélastique avec un photon, un atome, à l’état excité, retombe dans l’état fondamental en
émettant un autre photon, identique au photon incident. Le nouveau photon, émis, par émission stimulée, a la
même longueur d’onde, la même phase, le même état de polarisation et aussi la même directivité spatiale.

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Emetteur optique: la diode laser
Les différents types de laser

Les quatre principaux types de lasers à semi-conducteurs sont :


Les lasers Fabry-Pérot (FP) Ces lasers sont peu performants en bruit, mais peu coûteux. Leur longueur d’onde atteint
les 1550 nm.
Les lasers Distributed Feedback (DFB) Ils ont de très bonnes performances en bruit et sont largement utilisés pour les
télécommunications. Leur longueur d’onde atteint également les 1550nm.

Les lasers Distributed Bragg Reflector (DBR) Ils restent plus difficiles à réaliser et présente un coût élevé.
Les lasers Vertical Cavity Surface Emitting Laser (VCSEL) Leur longueur d’onde atteint pour l’instant les 1550 nm
et leur intérêt principal est d’être plus adapté à la fabrication en série. Ils présentent de plus quelques inconvénients en
comparaison aux DFBs. Leur puissance émise est plus faible et leurs propriétés spectrales et en bruit sont moins bonnes.

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Emetteur optique: le modulateur

 Afin de transmettre des informations dans les systèmes numériques optiques, il faut les imprimer sur le signal à
envoyer dans la fibre, c'est ce que l'on appelle une modulation. Pour cela, il est nécessaire de réaliser une
conversion des données électriques en données optiques. Il existe principalement 2 techniques : la modulation
directe et la modulation externe.
Modulation directe :

 Dans la modulation directe, on utilise soit une diode laser (LD), soit une diode électroluminescente (LED). Il est
possible de les moduler facilement. La modulation du courant qui traverse les lasers à semi-conducteur entraîne
directement la modulation en intensité de la lumière émise.
 Cette technique est simple et peu coûteuse.

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Emetteur optique: le modulateur

Modulation externe

 Quant à la modulation externe, le signal optique provenant de la source optique (laser, LED) est modulé, en
amplitude ou en phase, grâce à un modulateur électro-optique, situé à l’extérieure de la source optique. Cette
modulation s’obtient à l’aide d’une polarisation continue à laquelle on superpose le signal modulant.
 Plusieurs types de modulateurs sont disponibles, en particulier nous nous intéresserons au modulateur du type
Mach-Zehnder et au modulateur à électro-absorbant.
 Le modulateur électro-absorbant(MEA): ils peuvent être facilement intégrés avec des diodes lasers pour
créer des sources optiques compactes et à très large bande de modulation.
 Le modulateur de Mach-Zehnder (MMZ): ils sont fréquemment utilisés pour les applications de
télécommunication large bande.

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Le multiplexage sur fibre optique

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Les techniques de multiplexage optiques
 La fibre optique offre une énorme largeur de bande pour effectuer les opérations d’accès multiples, permettant à
plusieurs utilisateurs de communiquer simultanément.

 Les techniques d’accès multiples dans les systèmes de communications optiques peuvent être classées en trois
familles, à savoir, l’accès multiple par répartition temporelle en optique(OTDMA), l’accès multiple par
répartition en longueurs d’ondes(WDMA) et l’accès multiple par répartition de codes en optique (OCDMA).

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Les techniques de multiplexage optiques
La technique WDMA

 C’est une transposition du multiplexage en fréquence dans les systèmes de communications optiques. Dans un
système WDMA les séquences de données modulent plusieurs lasers de longueurs d’ondes différentes.

 Les résultats de ces modulations sont transmis sur une même fibre optique par l’intermédiaire d’un multiplexeur
WDM.

 Pour recouvrer les données émises, un filtre optique permet, en réception, la sélection de la longueur d’onde
correspondant au signal à reconstituer. La figure 2 illustre le fonctionnement d’un tel système.

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Les techniques de multiplexage optiques
La technique WDMA

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Les techniques de multiplexage optiques
La technique WDMA

WDM(Wavelength Division Multiplexing) DWDM(Dense Wavelength Division Multiplexing)

 La plage normalisée des longueurs d’ondes est comprise entre 1530 et 1565nm avec un espacement de 1,6nm ou
0,8nm.
 L’évolution de la technique WDM est appelée DWDM (« Dense » WDM). L’espacement devient alors inférieur à
0,8nm (0,4nm ; 0,2nm) et permet d’obtenir plus de longueurs d’ondes.
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Les techniques de multiplexage optiques

La technique OTDMA

 La technique OTDMA consiste à multiplexer en temps des trains d’impulsions optiques de manière purement
optique.

 Le système OTDMA est constitué à l’émission d’une source laser qui émet des impulsions optiques de durée T c
(appelé aussi temps chip).

 Ces impulsions sont appliquées à l’entrée d’un modulateur optique, commandé par un signal électrique de durée
Tb (appelé aussi temps bit) qui représente les données à transmettre d’un utilisateur.

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Les techniques de multiplexage optiques

La technique OCDMA

 Les données ainsi que l’opération du codage/décodage peuvent être effectuées soit dans le domaine électrique, soit
dans le domaine optique.

 La séquence est couplée avec l’ensemble des autres séquences venant des autres utilisateurs du système dans un
coupleur , via une fibre optique.

 Côté récepteur, la totalité des signaux couplés est comparée au code correspondant à un émetteur donné (corrélation)
et une détection à seuil qui détermine si un bit « 1 » ou « 0 » est identifié.

 L’adressage se fait de manière implicite dans le codage, puisque l’ensemble des récepteurs reçoit le message
(broadcast) et seul le récepteur concerné possède la signature qui lui permet d’accéder à la donnée qui lui est
destinée.
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Les techniques de multiplexage optiques

La technique OCDMA

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LES FIBRES OPTIQUES

 La fibre optique est un guide d’onde cylindrique dans lequel, la lumière convenablement injectée à une extrémité,
reste confinée au cours de sa propagation durant une transmission sur de longues distances (jusqu’à des milliers de
kilomètres).
 Elle permet la transmission d’une grande quantité d'informations avec de très forts débits par codage du signal
lumineux en variant son intensité.

 Les longueurs d’ondes utilisées dans les communications à l’aide de ces fibres optiques sont du domaine de
l’infrarouge, elles sont comprises entre 800 et 1600 nm.

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LES FIBRES OPTIQUES

 La fibre optique, est formée de deux milieux transparents : le cœur, cylindrique, d'indice nc constant ou variable,
entouré par la gaine, d'indice ng plus petit.
 L'ensemble est entouré d'un premier revêtement qui Assure une protection mécanique de la fibre.
 Un second revêtement est appliqué directement sur le revêtement primaire pour renforcer la protection de la fibre
pendant sa manipulation.
 Le cœur et la gaine sont des matériaux transparents. Les
matériaux les plus utilisés sont la silice et le verre.

Eléments constituant la fibre optique 27


LES FIBRES OPTIQUES

 Typiquement, pour une fibre de silice l’indice de réfraction de la région de cœur est de l’ordre de 1.48 et
celui de la gaine est de l’ordre de 1.46.
 Le diamètre du cœur et de la gaine varient selon le type d’utilisation. Le diamètre de cœur d’une FO varie
habituellement de quelques microns à quelques dizaines de micromètres. Son diamètre de gaine est de 100
à 200 micromètres.
 Un câble à fibres optiques peut contenir une, deux ou plusieurs fibres optiques avec leurs revêtements.

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LES FIBRES OPTIQUES
Le profil d’indice de réfraction
 L’allure de l’indice de réfraction nc du cœur joue un rôle important dans la propagation de la lumière
dans la fibre. On distingue trois types de profils d’indice de réfraction nc:  La fibre monomode à saut
d’indice (a)  La fibre multimodale à saut d’indice (b)  La fibre multimodale à gradient d’indice.

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LES FIBRES OPTIQUES

La fibre optique multimodale à saut d’indice

 L'indice de réfraction varie brusquement quand on passe du matériau de cœur à celui de la gaine. Le guidage de la
lumière se fait selon des trajets différents suivant l’angle de réfraction, suite à des réflexions successives sur la
rupture d’indice. Les rayons peuvent donc arriver au bout de la fibre à des instants différents, d’où une certaine
dispersion du signal.

Fibre optique à saut d’indice ; (a)- profil d’indice, b- propagation de la lumière.


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LES FIBRES OPTIQUES
La fibre optique multimodale à gradient d'indice

 L'indice de réfraction diminue progressivement du centre du cœur jusqu'à l'interface avec la gaine,
l’indice de réfraction de la gaine étant constant. Un exemple de ce type de profil est le profil parabolique.
 La propagation des rayons lumineux se fait en trajectoires sinueuses.

Fibre à gradient d’indice ; (a)- profil d’indice, b- propagation de la lumière.


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LES FIBRES OPTIQUES

La fibre optique monomode

 Elle présente une variation brusque de l'indice de réfraction quand on passe de la région de cœur à celle de
la gaine. De plus la région de cœur est très étroite et ne permet la propagation que du mode axial.

Fibre optique monomode ; (a)- profil d’indice, b- propagation de la lumière

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LES FIBRES OPTIQUES
 Les fibres optiques multimodales sont caractérisées par une région de cœur assez importante. Les valeurs
typiques du diamètre du cœur sont 50 à 100 micromètres pour des diamètres de gaine de 125 à 250
micromètres.

fibre multimodale fibre monomode

 Cependant, La fibre monomode a un diamètre de cœur plus petit par rapport au diamètre de la gaine. Il est
typiquement de 5 à 10 micromètres pour un diamètre de la région de gaine de 125 micromètres.
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LES FIBRES OPTIQUES
Atténuation dans les fibres optiques

 L’atténuation intrinsèque (liée au matériau utilisé).

 L’absorption (due à la présence d’impuretés).

 La dispersion: l’élargissement de la largeur d’impulsion du signal dû à la dépendance de l’indice de réfraction du

matériau de la fibre sur la longueur d’onde de la porteuse.

 Atténuations extrinsèques (liées aux facteurs extérieur à la fibre (raccordement, pose, etc….)).

 Pertes par courbures et micro-courbures.

 Perte par raccordement.

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LES FIBRES OPTIQUES
Les Solutions pour compenser les pertes

 Pour résoudre les problèmes de dispersion et d’atténuation on fait appel à certaines techniques qui permettent
l’amélioration de la forme du signal de sortie, l’amplification de son intensité et l’augmentation de la capacité de
transmission.

L'amplification électrique

 Elle est obtenue par l’insertion d’un répéteur optoélectronique composé d’un photorécepteur, d’un amplificateur
électrique puis d’un photoémetteur, avec une périodicité de 150 km

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LES FIBRES OPTIQUES
Les Solutions pour compenser les pertes

L’amplification optique

 L’amplification optique du signal est réalisable par l’utilisation d’une « Fibre Dopée Erbium ». Cette
amplification est notée EDFA.
 L’EDFA se présente comme un segment de quelques mètres (20 m) de fibre optique dopée à l’Erbium, insérée
dans la ligne de transmission .

Segment de fibre optique dopée à l’erbium inséré dans une ligne de transmission.
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LES FIBRES OPTIQUES
Les Solutions pour compenser les pertes

Pré-amplification optique

fibre Filtre optique photodétecteur


Ampli

Emetteur
Pin Pout Be
G

Signal

Signal Es Filtre optique Emission spontanée Eb


Bloc de réception

 Le rôle du récepteur est de convertir au mieux le signal optique en signal électrique en lui apportant
le minimum de dégradation. Ce module est composé de plusieurs blocs fonctionnels.
 Le bloc composé du photodétecteur peut être accompagné d’un préamplificateur, qui a pour but de
rendre le photocourant généré suffisamment fort malgré le faible signal optique reçu ou la faible
sensibilité du photodétecteur

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Photo détecteurs

 Un photo détecteur (ou détecteur photosensible ou détecteur optique ou détecteur de lumière) est un

dispositif (détecteur) qui transforme la lumière qu'il absorbe en une grandeur mesurable généralement un

courant électrique ou une tension électrique.

 Leur fonctionnement est basé sur l’interaction photon – électron. Lorsque la radiation lumineuse est

absorbée par le matériau photosensible, elle cède son énergie aux électrons du matériau les faisant passer

vers des niveaux énergétiques supérieurs.

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Photo détecteurs

 Le photodétecteur se comporte comme un compteur de photons et un générateur de courant.

 La première propriété requise est une sensibilité importante pour la longueur d’onde utilisée.

 La deuxième est la rapidité : il doit être utilisé dans des systèmes fonctionnant à 10 Gbits /s voire même à 40

Gbits /s.

 La troisième propriété demandée est un apport minimum de bruit.

 Afin de satisfaire la plupart de ces conditions, le choix se porte sur les photo-détecteurs à semi-conducteur. Ils

sont très rapides et faciles à utiliser.

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Photo détecteurs

 Les photons transmis par la fibre pénétrant dans le détecteur sont absorbés, ils peuvent provoquer le
passage d'électrons d'un état de la bande de valence à un état plus élevé de la bande de conduction.
 Dans cette dernière, les électrons moins liés deviennent libres. Le photon a donc laissé place à une paire
électron-trou.
 Une différence de potentiel est appliquée afin d'empêcher l’électron de retomber dans son état le plus
stable.
 Sous l'effet du champ électrique, les deux catégories de porteurs sont séparées et entraînées vers des
zones où ils sont majoritaires (nommées P ou N).
 Les porteurs ainsi générés sont alors recueillis sous forme de photocourant. Le nombre de paires électron-
trou est égal au nombre de photons absorbés.

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Photo détecteurs

Les photodiodes PIN

 Pour effectuer la photodétection en évitant les


recombinaisons des paires électron-trou, il est nécessaire que
les photons soient absorbés dans une zone dépourvue de
porteurs mobiles, assimilable à une zone de charge d’espace
d’une jonction PN, encore appelée zone déplétée.
 Pour favoriser le rendement quantique, il est préférable que
cette zone soit large.

Structure d’une photodiode PIN.

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