Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
communications numériques
Savadogo Yassia
yassias@yahoo.fr
yassias@yahoo.fr
Pour transmettre ces signaux d'un terminal à un autre à travers un réseau (ensemble de
nœuds reliés par des supports de transmission), il existe deux techniques :
• la transmission analogique;
• la transmission numérique.
2. Modes de transmission
a. Simplex
La transmission de l’émetteur vers le récepteur a lieu dans une seule direction, il n’y a
qu’un émetteur et qu’un récepteur. Par exemple : radio, TV...
b. Half duplex
La transmission de l’émetteur vers le récepteur n’a lieu que dans une direction, le récepteur
peut par contre aussi devenir émetteur. L’échange de l’information se fait de manière
décalée.
c. Duplex
La transmission de l’émetteur vers le récepteur a lieu dans les deux directions en même
temps. Par exemple : appel téléphonique.
d. Unidirectionnel
La transmission n’a lieu que dans une direction. Par exemple : radio, TV.
e. Bidirectionnel
La transmission a lieu dans les deux directions. Par exemple : RNIS, ADSL.
b. Parallèle
Les bits d'un mot binaire sont transmis simultanément sur un certain nombre de fils (8 pour
1 octet, ou 16, ou 32). La transmission parallèle est plus rapide, mais les distances atteintes
moins grandes.
Ex: liaison imprimante Centronics, bus SCSI.
b. Synchrone
Les caractères sont transmis sous forme de blocs ou trames. Les bits se suivent pendant
toute la transmission, au rythme de l’horloge. Le récepteur doit régénérer l'horloge pour
garder la synchronisation. Le contrôle d'erreur est performant (CRC ou FCS). Elle est
adaptée aux applications de transfert de fichier, avec des débits élevés.
1. Codes en ligne
Critères de choix d’un code en ligne
• Synchronisation
Le code en ligne choisi doit rendre possible la synchronisation du récepteur. Si la
synchronisation n'est pas parfaite, alors le signal décodé n'aura pas des différences
optimales entre les symboles reçus. De tels défauts augmentent les erreurs de transmission.
C'est pour cela que l'on préconise d'ajouter des codes de détection d'erreurs au codage en
ligne.
a. NRZ unipolaire
b. NRZ bipolaire
c. RZ polaire
e. AMI
f. Multi-niveaux : 2B1Q
h. HDB3
HDB3 substitute quatre zéros consécutifs par 000V ou B00V dépendamment du nombre
d’impulsions non nulles après la dernière substitution.
2. Définition
a. Valence d’un signal numérique
Un moment élémentaire est un nombre représenté par un niveau constant dont la durée est
T. La valence est le nombre de ces moments élémentaires. T est la période
d'échantillonnage.
b. Rapidité de modulation
La rapidité de modulation (notée R) est le nombre de moments élémentaires par seconde,
du signal numérique. Elle s’exprime en Bauds.
= = . = . ( )
= . ( + )
f. Efficacité spectrale
= = ( )
h. L’expression
,
Le rapport Énergie du signal par bit à la densité de puissance du bruit est un paramètre lié
au SNR et permet de déterminer de façon plus pratique le débit brut et le taux d’erreur. Il
permet aussi d’offrir une mesure standard des performances d’un système de transmission
numérique.
)
=
, - .
On a Eb=P.Tb
• P : Puissance du signal,
• Tb : Temps nécessaire à la transmission d’un bit;
• N0=kTc
• k = 1,38.10-23 J/K : Constante de Boltzmann
• Tc : Température en Kelvin
h(t) est un filtre de mise en forme permettant d’éliminer les phénomènes d’interférence
intersymboles (ISI).
b. ASK-M ( ≥ )
Dans ce cas on utilise la modulation symétrique.
• Si M=2, a(t) est un NRZ bipolaire.
• Si M=4, a(t) est 2B1Q.
• Démodulateur
Dans la pratique, le filtre h(t) utilisé au niveau du modulateur est caractérisé par un facteur
dit de Roll-off noté r.
Ainsi un signal ASK occupe la largeur de bande :
= ( + ")
R : la rapidité de modulation.
Modulateur PSK-2
Démodulateur PSK-2
b. QPSK (PSK-4)
Dans ce cas la suite binaire est codée par quatre phases :
7 37 57 77
45 = 6 , , , =
4 4 4 4
Modulateur QPSK
Démodulateur QPSK
Exemple de constellation
La QAM-16 a été souvent utilisée, notamment pour la transmission sur ligne téléphonique
du RTC (à 9600 bit/s) et pour les faisceaux hertziens à grande capacité (140 Mbits/s)
développés dans les années 1980.
Modulateur GMSK
2. Processus de démultiplexage
3. Bande de garde
4. Hiérarchie analogique
On peut remarquer que pour les groupes tertiaire et quaternaire, les largeurs de bande sont
plus importantes que le produit du nombre de canaux par 4 kHz. En montant en fréquence,
il faut prévoir des bandes de garde plus importantes pour éviter les recouvrements de
spectres et faciliter le filtrage.
La majorité des réseaux optiques sont actuellement basés sur cette technique de
multiplexage.
A chaque noeud du réseau, on a ainsi la possibilité d’extraire ou d’insérer à volonté les
canaux de son choix. Des recommandations de l’UIT (Union Internationale des
Télécommunications) définissent très précisément les caractéristiques des canaux à utiliser,
et notamment leur longueur d’onde centrale et la largeur de chaque faisceau.
nm), la température de chaque laser n’est pas contrôlée et les longueurs d’ondes centrales
peuvent de ce fait subir sans conséquence des déviations de l’ordre de 6 ou 7 nm.
La portée de ce genre de système est toutefois limitée par l’absence de fonction de
réamplification, 80 km tout au plus.
• Le DWDM (Dense WDM) est une solution adaptée au transport de plusieurs dizaines
de longueurs d’ondes à hauts débits sur de longues distances, l’espacement entre les
longueurs d’ondes peut varier de 1,6 nm (200 GHz) à 0,1 nm (12,5 GHz).
Un asservissement des lasers en température est nécessaire pour éviter toute déviation des
longueurs d’ondes.
Les IT disponibles peuvent être alloués à tout utilisateur qui a des informations à émettre.
Le prix payé pour cette efficacité est que la position de l’IT n'identifie plus l’utilisateur et il
faut donc une information supplémentaire d'adressage, ce qui ajoute de l'Overhead.
Son avantage est qu’il permet de disposer d’une capacité supplémentaire en terme de débit
qui peut être allouée à d’autres utilisateurs ou de pouvoir transmettre à un débit plus
économique. (Voir ATM).
a. La Trame MIC
Pour reconnaître chacune des voies téléphoniques, la réception a besoin d’une référence.
On trouvera donc au début de chaque trame dans l’IT 0 un mot de verrouillage de trame
(configuration binaire particulière). La transmission de la signalisation des circuits
téléphoniques est contenue dans l’IT 16.Chaque voie correspondant à un IT a un débit de
64 kbit/s. Le débit de la trame MIC est donc 32 x 64 kbit/s = 2048 Mbit/s. Chacune des 32
voies est identifiée par sa position dans la trame.
b. La multitrame
La multitrame est constituée par 16 trames et dure donc 2 ms.
L’IT0
L’IT0 des trames paires
o Le bit n°1 (RI1) est la Réserve Internationale n°1, il est mis à "1" si la réserve
n'est pas utilisée.
o Les bits n°2 à 8 forment le MVT : Mot de Verrouillage de Trame (FAS = «
Frame Alignment Signal)
o Les bits n°2 et 6 sont fixés à "1" pour éviter toute ressemblance avec le mot
VT.
o Le bit n°3 est utilisé pour l'alarme en cas de perte de VT : "0" pas d'alarme.
o Le bit n°4 est utilisé pour l'alarme taux d'erreur : "0" = erreur < 10-3 ;
o Les bits (RN) : Réserve Nationale sont à "1" si réserve non utilisée.
L’IT6
IT 16 de la trame "0"
L’IT16 de la trame 0 est indispensable pour la synchronisation des signalisations à
la réception.
o Les bits n°1 à 4 forment le mot de Verrouillage Multitrame (VMT ou MFAS
= multiframe alignment signal) ;
o Le bit n°5 : Réserve Internationale n°3 ;
o Le bit n°6 est utilisé pour l'alarme en cas de perte de VMT : "0" pas d'alarme ;
o Les bits n° 7 et 8 sont en réserve
IT 16 de la trame "n"
o Les bits n°1 et 2 forment la signalisation de la voie n (1 ou 2 bits) ;
o Le bit n°4 est fixé à "1" pour éviter toute ressemblance avec le VMT ;
o Les bits n°5 et 6 forment la signalisation de la voie m = n+15 ;
o Les bits n° 7 et 8 sont en réserve (fixés respectivement à "0" et "1").
Organisation de la multitrame
et de bourrage pour obtenir un débit de 16 kbits/s. Il suffit donc de multiplexer les 4 voies à
16 kbits/s pour obtenir une voie MIC (IT).
Le CDMA requiert que la bande passante disponible soit multipliée par m, car un train
binaire de b bit/s se transformera en un flux de mb chip/s. On parle d’étalement de spectre.
Durant chaque temps bit, une station peut soit envoyer sa séquence de chips, soit le
complément à un de sa séquence, ou rester silencieux.
Par exemple :
Pour reconstituer le flux binaire d’une station, le récepteur doit connaître sa séquence de
chips. Il calcule ensuite le produit interne normalisé entre la séquence de chips reçue et la
séquence de la station dont il tente de reconstituer le signal.
Deux stations A et C transmettent un bit à 1 en même temps qu’une station B qui émet un
bit à 0.
Méthode 1
S = A + B + C et calcule :
Méthode 2
= (1 + 1 + 3 + 3 + 1 – 1 + 1 - 1)/8 = 1
Cette technique de multiplexage fondée sur l’étalement de spectre constitue une alternative
au TDMA pour les réseaux cellulaires de deuxième génération.
La version du CDMA la plus utilisée dans les réseaux de la deuxième génération est l’IS-
95, principalement en Amérique du Nord. Le CDMA est également la technologie la plus
employée pour les systèmes 3G (W-CDMA : Wideband CDMA).
Les nœuds de commutation ne sont pas concernés par le contenu des données, leur rôle est
essentiellement de former un système de commutation capable de transporter les données
d’un noeud à un autre jusqu’à leur destination.
Les deux technologies assez différentes utilisées dans les réseaux longue distance
commutés sont : la commutation de circuits et la commutation de paquets.
I. Commutation de circuits
Cette technologie implique l’existence d’un chemin dédié entre deux stations, lequel est
constitué d’une série de liens entre les nœuds du réseau. Sur chaque lien physique, un canal
est consacré à la connexion.
1. Établissement du circuit
Avant que deux stations ne puissent échanger des signaux, un circuit de bout en bout doit
être
établi entre elles. Par exemple, la station A envoie au nœud 4 une demande de connexion
avec la station E. Le nœud 4 doit déterminer le prochain segment que les signaux
emprunteront pour aller vers E. En fonction des informations de routage, de disponibilité et
éventuellement de coût dont il dispose, il choisit le lien vers le nœud 5, alloue un canal
libre sur ce lien (en utilisant le multiplexage fréquentiel ou temporel), et envoie un
message demandant l’établissement d’une connexion avec E. Ainsi, un chemin dédié
passant par 4 a été créé entre A et 5.
Vu que plusieurs stations peuvent être raccordées au nœud 4, celui-ci doit être capable
d’établir des chemins internes depuis plusieurs stations vers plusieurs nœuds.
Le nœud 5 dédie un canal vers le nœud 6 et associe en interne ce canal à celui du nœud 4.
Le nœud 6 complète la connexion vers E, en s’étant assuré que cette dernière n’est pas
occupée et est prête à accepter la connexion.
Les informations empruntent ici un chemin qui implique les éléments suivants:
Intégral (full duplex), les signaux peuvent être transmis dans les deux sens simultanément.
3. Déconnexion du circuit
A l’issue du transfert, la connexion se termine généralement sur l’initiative d’une des deux
stations. Les signaux de fin de connexion doivent être propagés vers les nœuds 4, 5 et 6
pour
1. Équipements d’abonnés
2. Lignes d’abonnés
Lignes reliant les abonnés au réseau par le CL, chacune d’elles étant qualifiée de boucle
locale.
3. Centres de commutation
Ils comprennent les centraux téléphoniques locaux (end offices), ou centres locaux, et les
centres de transit intermédiaires. Un centre local gère directement les abonnés et peut en
gérer plusieurs milliers dans une zone donnée.
4. Artères
Ce sont les liaisons entre les centres de commutations. Elles transportent généralement de
Les abonnés sont directement reliés à un centre local qui commute le trafic entre eux, et
entre ceux-ci et des centres de transit. Les centres de transit sont chargés de router et de
commuter le trafic entre les centres locaux.
Pour mettre en relation deux abonnés raccordés au même centre local, un circuit est créé
entre eux. S’ils sont reliés à deux centres différents, la connexion consiste alors en une
chaîne de circuit passant par un ou plusieurs centres de transit.
Sur la figure suivante, une connexion est établie entre les lignes a et b simplement à travers
le centre local.
La connexion entre c et d est déjà plus complexe. Au niveau du centre local auquel aboutit
la ligne c, une connexion est établie entre celle-ci et un canal sur une artère TDM en
direction du commutateur de transit. Là, le canal est relié à un autre canal sur une artère
TDM en direction centre local auquel aboutit la ligne d. Enfin, au niveau de ce dernier, le
canal est relié à la ligne d.
Principe
Les données sont acheminées sous la forme de blocs, appelés paquets. La taille maximale
d’un paquet est souvent de 1500 octets.
Si une source doit transmettre un message plus long, celui-ci est décomposé en une série de
paquets. Chaque paquet inclut un sous-ensemble des données (ou toutes les données, dans
le cas d’un message court) que la station souhaite envoyer, ainsi qu’un en-tête contenant
des informations de contrôle.
Cet en-tête spécifie au minimum les informations nécessaires pour pouvoir router le paquet
à travers le réseau et le livrer au destinataire approprié. Chaque nœud qui se trouve sur la
route du paquet le stocke brièvement à la réception puis le transmet au nœud suivant.
1. Mode datagramme
Sur les figures suivantes, chaque paquet est traité indépendamment, sans référence à ceux
qui ont été envoyés avant lui, et porte le nom de datagramme.
Chaque nœud choisit le nœud suivant sur le chemin qu’empruntera un paquet en prenant en
compte les informations qu’il a reçues de la part des nœuds voisins concernant le trafic, les
défaillances de lignes, etc. Les paquets d’un même flux, comprenant chacun la même
adresse de destination, ne suivent donc pas obligatoirement la même route (c), et peuvent
aussi arriver dans le désordre au point de sortie du réseau (d).
Dans cet exemple, le nœud de sortie rétablit la séquence d’origine des paquets avant de
transmettre ceux-ci au destinataire (e). Dans certains réseaux par datagramme, c’est la
destination et non le nœud de sortie qui se charge du réordonnancement. De plus, il peut
arriver que des paquets disparaissent au cours de leur acheminement. Par exemple, si un
nœud par commutation de paquets connaît une défaillance momentanée, tous les paquets
qu’il possédait en file d’attente seront perdus.
Dans ce cas, une route spécifique est établie entre les deux parties communicantes avant
d’envoyer les paquets. Tous les paquets qu’elles s’échangent empruntent le même chemin
à travers le réseau. Étant donné que cette route ne change pas pendant toute la durée de la
connexion logique, elle peut être comparée à un circuit dans un réseau par commutation de
circuits. Chaque paquet contient un identifiant de circuit virtuel ainsi que des données.
Chaque noeud sur la route préétablie sait d’avance où envoyer les paquets qu’il reçoit et ne
doit donc prendre aucune décision de routage. A tout moment, une station peut disposer
de plusieurs circuits vers une même station et de plusieurs circuits virtuels vers plusieurs
autres stations.
Notions de signalisation
• Etablissement et rupture ;
• Contrôle et facturation ;
• Supervision et maintenance ;
1. Types de signalisation
2. Caractéristiques de signalisation
a. Signalisation analogique
Sur les accès d’abonnés, cette signalisation est essentiellement des tonalités, de la
numérotation multifréquences (DTMF), etc.
b. Signalisation numérique
Cette signalisation est constituée d’informations numériques, aussi bien sur la ligne
d’abonné (canal D du RNIS) que dans le cœur du réseau (SS7). Ses avantages :
Sur les accès d’abonnés, la signalisation analogique emprunte ale même canal que les voies
de parole. La signalisation numérique est transportée par des canaux séparés. Par exemple
dans le RNIS, les canaux B pour les voies de parole et le canal D pour la signalisation.
Dans ce dernier type de signalisation, on parle de Out-of-Band signaling ou Common
Channel signaling (CCS) ou Réseau Sémaphore. Ce qui permet un accès permanent aux
informations de signalisation (signalisation en cours d’appel) et accroît la performance
sur un canal dédié (réduction des délais, réduction des intrusions par la fraude).
Les messages SS7 sont échangés entre les nœuds de réseau dans des canaux bidirectionnels
à 64kbits/s (ITs MIC), aussi appelés COCs (Canaux Sémaphores = Signaling Links).
La signalisation Sémaphore emprunte des canaux séparés sur des MICs. Elle apporte les
avantages suivants: