Vous êtes sur la page 1sur 63

TECHNIQUES ÉMERGENTES EN

COMMUNICATION NUMÉRIQUE
P P P

f f f

t t t

Troisième Année Cycle Ingénieur, Filière GSTR


M. Moussaoui
Séance 1

La chaîne de Transmission Numérique

2
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Introduction

• les données numériques doivent subir un certain nombre de transformations avant d’être
transmises
• une autre série de transformations est effectuée dans le récepteur pour obtenir à nouveau les
données numériques envoyées
• Le schéma ci-dessous résume l’ensemble de ces étapes:

BITS {O 1} Ck Ue(t) U(t)


{O 1}
Transposition
Codage canal Codage binaire Filtre d’émission Amplification
de fréquence

Émission

V(t) Ve(t) Ck {O 1} BITS


{O 1}
Transposition Filtre de réception Décodage
réception Seuil de décision
de fréquence échantillonnage de canal

Réception

La source possède un débit, qui s’appelle débit d’information binaire, égal au nombre d’éléments
binaires transmis par la source par unité de temps. 3
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Codage canal
 Codes correcteurs d’erreurs : rajouter des bits de redondance aux bits
d’information (opération inverse a l’opération de compression).
 Codage :
 Blocs de k bits en entrée.
 Blocs de n bits en sortie (n>k).
 Décodage : retrouver les blocs de k bits a partir des blocs de n bits.

 Application aux télécommunications


Codage canal : adapter le codage au
canal de transmission pour améliorer les
performances en termes de probabilité
d’erreur Pe.

4
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Codage binaire à symbole

• Chaque élément ck est appelé symbole, peut être réel ou complexe, et est associé à
un ou plusieurs bits issus de source d’informations.
• On définit alors un second débit sur le canal, le débit symbole, Il est mesuré en bauds
et est égal au débit binaire divisé par le nombre de bits représenté par chaque
symbole

Exemple:
Modulation d’amplitude à deux états: Ck ∈ {− A, A} A∈R l’amplitude du signal

Modulation d’amplitude à 4 états :Ck ∈ {− 3 A, − A, A, +3 A}

Pour une modulation d’amplitude à 2 n états chaque symbole code donc n bits.

5
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Codage binaire à symbole
Exemple: Modulation de Phase PSK

l’ensemble des symboles possibles pour m=2^n états :

  2 jkπ  
C k ∈  A. exp + θ , k ∈ 0,...., m − 1
  m  
• Période symbole : T=nTb.
• Débit symbole : D = Db/n.
La constellation Codage de Gray pour 8-PSK

6
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Codage binaire à symbole
Exemple: Modulation d’amplitude en quadrature QAM

l’information est codée à la fois dans les parties réelle et imaginaire du symbole

m est de la forme 2^(2n ), et chaque symbole code 2n bits :n bits dans la partie
réelle, et n dans la partie imaginaire.

La constellation Codage de Gray pour 16-QAM

7
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Forme d’onde et filtre d’émission

Le canal de transmission étant un milieu continu, avant de pouvoir y transmettre les symboles ck
il faut obtenir un signal continu par interpolation.
Les symboles sont cadencés par une horloge à la fréquence FS = 1/TS

h(t) est une fonction non nulle sur [0 TS] donne la forme au signal continu:ue = ∑ c k h(t − kTs )
k =0
1, 0 ≤ t ≤ Ts
Exemple: signal rectangulaire h(t ) = 
0, ailleurs

En pratique il est impossible d’utiliser tout le spectre dans un canal réel, alors on ajoute après
cette forme d’onde un filtre basse fréquence, qui servira à limiter la bande passante du signal
émis.

Ce filtre est appelé filtre d’émission, et on notera ge(t) sa réponse impulsionnelle.

dans un souci de simplification on appelle "filtre d’émission" l’ensemble forme d’onde-filtre


d’émission, qui a donc pour réponse impulsionnelle (h*ge)(t).
8
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Transposition de fréquence et amplification

un canal radio est caractérisé par une bande de fréquences précise

La largeur de cette bande W est souvent faible devant sa fréquence centrale f0


le signal qui y est propagé est dit à bande étroite
Le signal provenant du filtre d’émission est quand à lui un signal en bande de base

La modulation, ou transposition de fréquence, consiste donc à décaler la fréquence centrale


du signal pour respecter les caractéristiques imposées par le canal

GSM UMTS WiMAX

Bande 200KHz 5MHz 10MHz


Passante W
Fréquence 900KHz 2GHZ 10GHz
Porteuse fc

9
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Transposition de fréquence et amplification

La modulation d’amplitude:
ue (t ) u(t ) = ue (t ) sin(2πf 0 t )

sin(2πf 0 t )

La modulation en quadrature: deux porteuses orthogonales à la même fréquence

Enveloppe complexe : ue (t ) = uc (t ) + i .us (t ) u(t ) = ℜ (ue (t ) exp(2 jπf 0 t ))



 
u(t ) = ℜ exp(2 jπf 0 t )∑ C k (h ∗ ge )(t − kTs )
 k =0 

uc (t )

u(t ) = uc (t )cos(2πf 0 t ) − us (t ) sin(2πf 0 t )


cos(2πf 0 t )

us (t )

sin(2πf 0 t ) 10
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Transposition de fréquence et amplification
Exemple

• fc = 0,02.
• T = 100.
• D = 0,01.
• Bits émis 10110100

11
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Canal Radio mobile

 Phénomène de trajets multiples (multipath) :


 Existence de plusieurs chemins entre l’émetteur et le récepteur.
 Phénomène d’évanouissement (fading) :
 Composition destructive de trajets très voisins en temps les uns des autres
(opposition de phase).

Signal reçu r(t) : somme de N trajets issus de u(t), affectés


de gains et de retards variant aléatoirement dans le temps.

N-1

r (t ) = ∑αi (t )e+ jΦ i u(t - τ i )+ n(t )


i =0

12
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Canal Radio mobile
Shadowing

Pr (dBm)

13
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Canal Radio mobile
Shadowing

Pr (dBm)

14
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Canal Radio mobile
Shadowing

Pr (dBm)

15
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Canal Radio mobile
Shadowing

Pr (dBm)

16
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Canal Radio mobile
Shadowing

Pr (dBm)

17
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Canal Radio mobile
Shadowing

Pr (dBm)

18
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Canal Radio mobile
Shadowing

Pr (dBm)

19
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Canal Radio mobile
les canaux sélectifs en fréquence

l’étalement des retards

τ R = τ max − τ min λR = l‘étalement des retards

La duré du symbole

si Ts ≈ τ R .....Ts ≤ τ R TEB
( = Pe )
Canal sélectif en fréquence
Interférence entre symboles (IES)
Canal
AWGN) Canal ’Flat fading’

20( = γ 0 )
SNR

Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger


Exemple

Modèle de propagation pour le GSM


TU 50:Typical Urban 50 km/h

Power _ i (dB ) = P _ réçue _ i (dB ) − P _ émise = α i (dB )


2

Modèle de propagation pour le UMTS

Indoor A Pedestrian B Vehicular B

∆τ = 310ns 3700ns 2000ns


1.2 Tc 14 Tc 4.8 Ts

21
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
La démodulation
on suppose que le canal est parfait

La démodulation cohérente

s(t ) ue (t ) cos(4πf0 t )
u(t ) Filtre passe bas a(t ) s(t ) = ue (t ) sin2 (2πf0 t ) = - ue (t )
2 2

sin(2πfO t )

La démodulation en quadrature

cos(2πfO t )

sc ( t )
Filtre passe bas uc ( t )
u(t )
ss (t )
Filtre passe bas us ( t )

22
sin(2πfO t )
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Filtre de réception

il faut réaliser un filtrage adapté à l’émetteur pour une réception optimale des symboles transmis

u(t ) Démodulation Filtre adapté


g r (t )
décision

échantillonnage
2
Dans le cas où aucun filtre d’émission n’est employé: gr (t ) = h(t - t ) t0 est l’instant d’échantillonnage.
Eh 0
Le but:
Élimination des composantes en +/- 2fc.
Maximisation du rapport signal à bruit à l’instant de décision t0=Ts
E h = Ts
g r (t ) = h(t 0 − t )
h(t ) h(Ts − t )
Rhh (t − Ts )

Ts Ts Ts 2Ts23
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Illustration Mathématique

ue (t ) = ∑ck h(t - kTs )


k =0

u(t ) = ue (t ) sin(2πf0 t )

ue (t ) cos(4πf0 t )
s(t ) = ue (t ) sin (2πf0 t ) =
2
- ue (t )
2 2

~ ue (t ) 2
( )
ue t = * h(T - t )
2 Eh
1 1 2
ue (t ) = Ck h(t ) h(Ts - t ) = Ck
~ Rhh (t - T )
2 2 Eh

~ 1 2 1 2 E
ue (T ) = Ck Rhh (0 ) = Ck .Eh = h Ck
2 Eh 2 Eh 2

24
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Seuil de décision

Déterminer les bits correspondant au symbole reçu Ck après le filtre de réception.

Critère ML à distance minimale


on sélectionne le point de la constellation le plus proche
(au sens de la distance euclidienne) du symbole reçu

BPSK QPSK
8-PSK

25
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Seuil de décision

26
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Décodage Canal

A chaque bloc de n bits, décider quel


est le mot de code qui a été émis et
en déduire le mot de données de k
bits.

S’il y a détection d’erreur alors il y a:


 Soit correction et envoi au bloc de traitement suivant,
 Soit suppression des données, demande de retransmission ou interpolation.

Exemple
 Codage canal: Codes convolutionnels
 Décodage optimal: Algorithme de
Viterbi
Principe: Après la réception complète du
bloc de données, sélectionner le meilleur
chemin survivant et en déduire les bits
émis.

27
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Séance
2

CDMA
E

propagation direction

28
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Les techniques d’accès

Code
Code Code

Fré
Fréquence
Fré
Fréquence
Fré
Fréquence

Temps Temps Temps

FDMA TDMA CDMA

FDMA: Frequency division multiple Access

TDMA: Time division multiple Access


CDMA: Code division multiple Access

29
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Etalement à séquence directe
Bits et chips

Tb
Signal en bande de base S(t)

Tc
Séquence étalement PN(t)

Signal étalé en bande de base

S étalé (t) = S(t).PN(t) R c = nR b

30
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Etalement à séquence directe
Bilan énergétique

Comme la séquence PN(t) vaut +1 ou -1, la multiplication par PN(t)


ne change pas la puissance du signal, on peut écrire:

Eb E c
=
Tb Tc

On en déduit aisément:

Eb = nEc

31
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Etalement à séquence directe
Spectre du signal étalé

Signal utilisateur

1/ Tb

Signal étalé

1/ Tc fréquence

La densité spectrale: (un signal aléatoire NRZ):

Le signal utilisateur:
sin(πfTb ) 2
Φb (f) =Eb ( ) L’étalement a pour effet de
πfTb
multiplier la largeur du spectre
sin(πfTc ) 2 d’un facteur n
Le signal étalé: Φc (f) =Ec ( )
πfTc

32
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Etalement à séquence directe
Gain d’étalement

Nous considérons une transmission d’un signal BPSK sur un canal AWGN.
La probabilité d’erreur sur un bit:
2
2Eb ∞1 _ x2
BER = Q ( ) Q (t) = ∫ e dx
N0 t 2π

EX: un rapport Eb/N0 de 6dB conduit à un taux d’erreur de 10^(-3)

Le rapport signal à bruit en puissance d’un signal étalé:

C 1 Eb
= C E
N n N0 ( )dB = ( b )dB - 10log10 (n)
N N0

33
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
L’étalement de spectre
Réception

2Pd( t -T d )c( t -T d ) cos(2πf0 + φ)


2Pd( t -T d )c( t -T d )
+ Interférence

∫ (.)dt d̂ Données
Démodulation estimées
0

Td le retard à la réception c( t -T̂ d )

le code d’étalement du récepteur doit être synchroniser avec le code d’étalement de


l’émetteur.

34
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Concepts de CDMA

Dans le CDMA chaque utilisateur : Avantages :


 possède son propre code PN • Plusieurs utilisateurs sont actifs en même temps et dans la
 Utilise la même bande passante RF même bande de fréquence
 Transmet simultanément (asynchrone ou synchrone • Permet la discrétion des communications (utilisée en
premier par les militaires)
L'ensemble de codes de PN doit avoir les propriétés suivantes :
 Bonne autocorrélation pour la synchronisation Inconvénient:
 Faible intercorrélation (codes orthogonaux) pour faible MAI Présence d’interférence entre utilisateurs

Utilisateur 1 Modulateur Démodulateur

PN PN
Code Code
RF RF
Utilisateur 2 Modulateur

PN
Code
RF

Utilisateur N

35
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Concepts de CDMA

Le modèle mathématique en bande de base de système CDMA asynchrone pour la liaison montante
(Uplink) avec une modulation BPSK.
b1( t ) τ1
P1c1( t )
b2 ( t) τ2 r( t )

P2 c2 ( t ) n( t )
Cellule
bK ( t ) τN

PK cK ( t )
Nb 1
Chaque utilisateur transmet un flux de données binaires bk ( t ) = ∑b ψ(t - nT)
k ,n
n=0 Nc -1

Le flux des données de chaque utilisateur est étalé par son propre code ck ( t ) = ∑c ψ( t - mTc )
k ,m
m=0

Le signal émis par chaque utilisateur après l’étalement est sk ( t ) = Pk bk ( t )ck ( t )


36
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Concepts de CDMA
K

Le signal reçu est : r(t ) = ∑ Pk bk ( t - τk )ck ( t - τk ) + n(t )


k =1

1
r(t ) 1 Z1,l b̂1
Tb ∫
Tb décision b1,i −1 b1,i b1,i +1
2 t = lTb
c1(t ) Γ2,1 Γ̂2,1
1 Z 2, l b̂2 Information MAI bruit
Tb ∫
Tb décision
K t = lTb τ2 b2,i −1 b2,i b2,i +1
Station de Base
c2 (t )

Z m ,i = Pm bm , i + I m + η
τK bK ,i −1 bK ,i bK ,i +1
1 Z K ,l b̂K
Tb ∫
Tb décision
t = lTb
cK (t )

1 ( i+1)
Z m, i = ∫ {r( t )c m
(t )}dt
T iT
( i+1)
1
{
Am = ∫ Pm bm ( t )cm ( t ) × cm ( t ) dt = Pm bm,i
T iT
}
14 44442444443 1
( i+1) T

{n( t)cm ( t)}dt


T iT∫
L 'utilisateur _ Désiré
η=
1 ( i+1) T K 144 42444 3
Im = ∫
T iT
∑ Pk bk ( t - τk )ck ( t - τk ) cm ( t) dt Bruit
k =1 37
k ≠m
144444444 42444444444 3
MAI Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Concepts de CDMA

Narrowband Narrowband
Interférence Filtre

Data
Signal
Avec étalement ISI autre ISI
autre SS Utilisateur
SS utilisateur

L’entrée du Récepteur Dés-étalement


Data Filtrage

38
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Concepts de CDMA

À mesure que le nombre d'utilisateurs augmente, on s’approche de la limite de la performance,

39
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Concept de CDMA
Problème Proche-lointain

Si la puissance reçue depuis chaque émetteur est la même, l’interférence multi-utilisateurs a le


même niveau dans chaque récepteur.

Un émetteur proche peut masquer


les émetteurs lointains.

Cellule

Solution : contrôle de puissance dans les stations de base.

40
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Les codes d’étalement

Soit ci(t) affecté à la communication i et cj(t) à la communication j.


L’inter-corrélation entre les codes doit être quasi-nulle.

R CiC j (τ ) ≈ 0
L’auto-corrélation de chaque code doit être la plus proche d’un Dirac.

R CiCi (τ ) ≈ δ(τ )

Codes d’étalement :
 Walsh-Hadamard
 Séquences à longueur maximale
 Codes de Gold……

41
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Codes de Walsh-Hadamard (WH)

Construits à partir de H0 et d’une récurrence entre Hn-1 et Hn .


Chaque ligne de la matrice fournit un code d’étalement différent.
Applications : IS-95, UMTS.

Synthèse de H1, H2 et H3

42
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Propriétés des codes WH

Avantage : les codes sont parfaitement orthogonaux s’ils sont parfaitement synchrones
(inter-corrélation nulle).
Inconvénients: propriétés d’autocorrélation et d’inter-corrélation médiocres si les codes
sont asynchrones.

43
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Séquences à longueur maximale
(m-séquences)
Toutes les séquences pseudo-aléatoires sont habituellement générées par un registre
à décalage

La fonction d’autocorrélation périodique paire ne prend que 2 valeurs:

N pour m = 0
θ x (m) =
1 ∀m ≠0

Les fonctions d'intercorrélation périodiques paires de les séquences préférées ne


prennent que 3 valeurs {- 1, - t(n) , t(n) - 2}

n+ 2
2
1+ 2 pour n pair
t(n) = n+1
2
1+ 2 pour n impair
44
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Séquences à longueur maximale
(m-séquences)

et

FIG. L’autocorrélation périodique paire et (b) l’intercorrélation périodique paire de m-séquences avec N=31.
45
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Les codes de Gold
Les séquences de Gold sont utiles en raison de grand nombre de codes disponibles,

leur principale qualité est liée au fait que la fonction d’intercorrélation entre deux codes est
uniforme et bornée
leurs fonctions d’intercorrélation paire ne prennent que 3 valeurs { 1, , -t(n), , t(n) - 2}

FIG. L’autocorrélation périodique paire et (b) l’intercorrélation périodique paire de Gold


avec N=127. Générateurs polynomiaux 211 et 277 (octal)

46
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
Les Codes de Kasami
Leurs différences résident d'une part dans la façon de les générer, et d'autre part dans le nombre Nseq

de séquences obtenues.

Les séquences dites du « small-set »

Les séquences dites du « large-set »

En raison du nombre élevé de séquences, ces derniers ont été retenus comme codes de « scrambling »

47
Mohamed Moussaoui, ENSA, Tanger
ECOLE NATIONALE DES SCIENCES APPLIQUEES DE TANGER

Orthogonal Frequency Division


Multiplexing(OFDM)
Prof M. Moussaoui

48
Canal non-sélectif en fréquence
Ce canal ne peut pas générer d’interférence inter symbole (ISI) car il
ne comporte qu’un seul trajet.

A n(t)

x(t) y(t)

A : coefficient d’atténuation complexe, n(t) : bruit blanc additif gaussien (BBAG)

49
Canal sélectif en fréquence
n(t)

h(t) est la réponse impulsionnelle du canal x(t) h(t) y(t)

Un canal sélectif en fréquence est un canal multi-trajet, chaque trajet étant un canal
non-sélectif en fréquence d’atténuation Ai associé à un retard τi.
A0
n(t)
Ʈ0
A1

x(t) Ʈ1 y(t)

AL-1

ƮL-1
50
Canal sélectif en fréquence
On peut modéliser le canal multi-trajet avec un filtre à réponse
impulsionnelle finie (FIR).Le retard maximum ∆τ du canal est égal
au nombre de coefficients du FIR multiplié par Tech.

51
Canal sélectif en fréquence : conséquences

Le taux d’erreurs symbole (TES) augmente avec l’ISI•

Solution 1: augmenter la durée du symbole Ts.

Avantage : il y a toujours Interférence Entre Symboles (IES), mais on


peut trouver facilement le bon instant de décision sans que le TES
augmente.
Inconvénient : le débit diminue.

52
Canal sélectif en fréquence : conséquence

Solution 2: on connait le canal h(t) ou on peut le découvrir et le canal varie


lentement (cas de l’ADSL par exemple).

Préaccentuation : on filtre le signal à l’émission avec l’inverse du canal


H(f). Le SNR est amélioré.

Solution 3: on ne connait pas le canal h(t) qui varie au cours du temps.

Egalisation : on filtre le signal à la réception avec l’inverse du canal H(f).


Inconvénients :
1) la complexité est en générale assez élevée (donc le circuit est
coûteux) et l’égalisation ne fonctionne pas forcément dans tous les cas.
2) Le rapport signal sur bruit (SNR) n’est pas amélioré.

53
Canal sélectif en fréquence : conséquence
Solution 4: Modulation multi-porteuses.

Plutôt que d’émettre une seule porteuse modulée avec :


un débit R et une bande passante B supérieure à la bande de cohérence Bc
ce qui provoque de l’ISI (Ts < ∆τ)),

on va émettre N porteuses en parallèle ayant les caractéristiques :


BN= B/N et RN= R/N
N est suffisamment grand pour que BN<< Bc (Ts >> ∆τ)), Chaque sous-
porteuse ne subit donc que peu d’ISI.

54
Canal sélectif en fréquence : conséquence

H(f), la réponse en fréquence du


canal peut être décomposée en une
succession de canaux élémentaires
autour de chaque porteuse

Si les canaux élémentaires sont suffisamment étroits, ils sont non-sélectifs en fréquence
et on peut écrire :
H(f ) = ∑Hi (fi )
i
Où les Hi(fi) sont de simples coefficients d’atténuation complexes dans la ième sous
bande

Ex :Combien de porteuses doit-on utiliser pour qu’elles ne subissent qu’une simple


atténuation avec un canal urbain de largeurB = 1 MHz et d’étalement ∆τ ∆τ = 20 µs.
Bc= 1/ ∆τ ∆τ = 50 kHz. Si BN= Bc/10= 5 kHz, alors on a B/BN= 200 porteuses dans B.
Comme on utilise une TFD pour réaliser le modem OFDM, on prend la puissance de 2
supérieure : N = 256.
55
Modulation multi-porteuses : principe

Le signal s(t) à l’émission est de la forme :

N→1

s(t ) = ∑s g(t ) cos(2πf t + Φ )


i i i
i =0

Où:
si est le symbole associé à la i-ème sous porteuse,
Φi est la phase de la i-ème sous porteuse,
fi est la fréquence de la i-ème sous porteuse,
g(t) est un filtre de mise en forme (racine de cos, par exemple).

56
Modulation multi-porteuses : émetteur

R/N bps
Symbol s0 s0(t)
g(t)
Mapper

R/N bps
Πf0t)
cos(2Π
Symbol s1 s(t)
g(t)
R bps Serial Mapper s1(t)
To
Parallel Πf1t)
cos(2Π

R/N bps
Symbol sN-1 sN-1(t)
g(t)
Mapper

ΠfN-1t)
cos(2Π

57
Modulation multi-porteuses : récepteur

s0(t)+n0(t) R/N bps


Démodulateur

f0
Πf0t)
cos(2Π
s(t)+n(t) s0(t)+n0(t) R/N bps R bps
Démodulateur
Parallèle/
f1 série
Πf1t)
cos(2Π

s0(t)+n0(t) R/N bps


Démodulateur
fN-1
ΠfN-1t)
cos(2Π

Chaque signal si(t) d’une sous-bande est affecté par une pondération αi= |Hi(fi)|
correspondant au gain du i-ème canal.

58
Modulation multi-porteuses : limitations

Par rapport à une modulation mono-porteuse, la modulation multi-porteuses ne


devrait rien changer au débit total R = N.RN, à la bande occupée B = N.BN et au taux
d’erreur en présence de bruit.
• La réalisation des N modulateurs et démodulateurs indépendants sont très difficiles
à réaliser ainsi d’ailleurs que les filtres quasi-parfaits à la réception.
• Cette méthode a été abandonnée au profit des systèmes multi-porteuses avec
recouvrement.

59
Modulation multi-porteuses avec recouvrement

On améliore l’efficacité spectrale lorsque on utilise des canaux qui se recouvrent.

1/TN β+Є)/TN
(1+β

f0 f1 f2 fN-1

Les sous-porteuses doivent rester orthogonales pour pouvoir être séparées à la


démodulation. Les sous-porteuses forment une base de fonctions orthogonales sur la
durée d’un symbole TN.

Le recouvrement des canaux implique une grande sensibilité aux décalages


fréquentiels et temporels car ils détruisent l’orthogonalité des sous-porteuses.

60
Orthogonal Frequency Division
Multiplexing(OFDM)
La seule méthode simple et peu coûteuse pour réaliser une modulation multi-porteuses consiste à
utiliser la TFD et la TFD inverse.

N→1
1 2πni
DFT { x (n)} = X(i ) = ∑x(n) exp (→ j
N
), 0 ≤i ≤N → 1
N n=0

N→1
1 2πni
IDFT {X(i )} = x (n) =
N
∑X(i) exp( j N
), 0 ≤n ≤N → 1
i=0

C’est l’OFDM. il existe des algorithmes rapides pour calculer les transformations (FFT et IFFT) et la
base d’exponentielles complexes est orthogonale.

61
OFDM : émission

X(0) x(0)

X(1) x(1)

R bps QAM X Série/ Parallèle/


IFFT x(t)
Modulateur Parallèle Série

X(N-1) x(N-1)

Symbole k-1 Symbole k Symbole k+1

Longueur N
Durée TN

62
OFDM : réception

x(0) X(0)

x(1) X(1)

X
Série/ Parallèle/ QAM
X(t) FFT R bps
Parallèle Série Démodulateur

x(N-1) X(N-1)

Pour que le décodage soit possible :


-il faut être capable de reconnaitre le début du symbole OFDM,
-il faut que le signal OFDM soit ramené en bande de base.

63

Vous aimerez peut-être aussi