Université Cheikh Anta Diop

École Supérieure Polytechnique

Département Génie Électrique

Travaux Pratiques
- Télécommunication des Signaux Numériques -

Etude d’une chaine de communication numérique

L3 – EST

M. DIOP – M. NDIAYE – M. FAM

Année universitaire
2021 – 2022
TP TÉLÉCOMMUNICATION DES SIGNAUX NUMÉRIQUES 2021 – 2022

Introduction

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TP TÉLÉCOMMUNICATION DES SIGNAUX NUMÉRIQUES 2021 – 2022

1 Numérisation des Signaux Analogiques

1.1 introduction

L’électronique peut être divisée en deux domaines disctincts : le domaine analogique et numérique.
L’électronique analogique manipule des grandeurs ou variables qui peuvent prendre une infinité de
valeurs différentes. Ces grandeurs sont représentés par signaux qui varient continument. Ces signaux,
souvent issus des capteurs, sont analogiques et traduisent des phénomènes physiques qui varient
continument. Dans le domaine de l’électronique numérique, les variables prennent uniquement deux
états, un état haut ’1’ et un état bas ’0’. Le domaine numérique est maintenant prédominant. Il
s’est beaucoup développé grâce aux progrès faits par les microprocesseurs. Beaucoup de signaux
traités de façon analogiques le sont aujourd’hui par programmation de microprocesseurs. Le gros
avantage apporté par la numérisation des signaux est la possibilité de stockage, de transformation
et de restitution des données sans qu’elles ne soient altérées dans le temps.
Dans cette partie, on souhaite effectuer la numérisation d’un signal sinusoidal avec python. Pour
cela, il est nécessaire de convertir le signal analogique (continu) en un signal numérique (discret).
Il va falloir donc discrétiser le signal analogique sur deux dimensions : le temps (échantillonnage)
et l’amplitude (quantification).
La quantification revient à faire correspondre une valeur unique à un intervalle d’amplitude du
signal d’entrée. La valeur obtenu après quantification sera ensuite codée (en binaire signé ou non
signé) et restituée sous forme binaire en sortie.
Cette étape de quantification de la conversion analogique numérique entraine une perte d’information
qui se traduit par un bruit de quantification.

1.2 Questions
1. Qu’est ce une plage de conversion d’un convertisseur analogique numérique ?
2. Qu’entend on par résolution d’un convertisseur analogique numérique ?
3. Qu’est ce que la dynamique d’un convertisseur analogique numérique ?
4. Que représente l’erreur de quantification ?

1.3 Travail demandé

1. Générer et représenter trois sinusoides avec les caractéristiques suivantes :
(a) Signal#1 : amplitude 1 V , fréquence 10 Hz.
(b) Signal#2 : amplitude 5 V , fréquence 500 Hz.
(c) Signal#3 : amplitude 10 V , fréquence 990 Hz.
2. Echantillonner ensuite ces trois signaux et représenter les signaux échantillonnés. Quelle
fréquence d’échantillonnage avez vous choisie ? Justifier votre réponse.
3. Quantifier avec une résolution de 3 bits, de 4 bits puis de 8 bits les trois signaux et représenter
les signaux quantifiés.
4. Représenter les trois signaux sous leur forme numérique (binaire).

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2 Filtrage des signaux numériques

2.1 introduction

2.2 Questions

2.3 Travail demandé

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3 TP

Ce TP a pour but d’étudier et de simuler une chaine de modulation et de démodulation numérique.

4 Rappels théoriques

4.1 Paramètres I-Q

l’expression du symbole :  π
m(t) = I.cos(ω0 t) + Q.cos ω0 t +
2
I est le paramètre en phase avec la porteuse,
Q est le paramètre en quadrature.
La représentation graphique du symbole dans le plan complexe est la suivante :

4.2 Constellation

C’est la représentation graphique de l’ensemble des symboles.

4.3 Spectre

En bande de base (pour un signal NRZ) :

— Le spectre est autour de 0.
— L’encombrement est 1/TB = D.
En modulation numérique,
— c’est la durée du symbole TS = 1/R qui importe, R étant la rapidité de modulation.
— On rappelle que TS = nTB , n étant le nombre de bits par symbole.
— Le spectre est transposé autour de la fréquence porteuse.
— L’encombrement est 2 × 1/TS = 2 × R

4.4 Valence – Rapidité de modulation – Débit

La rapidité de modulation est limitée par la bande passante du canal (Rmax = BP ).

Pour augmenter le débit on est alors obligé d’augmenter la valence en construisant chaque symbole
sur n bits :

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— si n = 1 → Valence V = 21 = 2 → D = n × R = 1 × R = R
— si n = 2 → Valence V = 22 = 4 → D = n × R = 2 × R
— ···
— si n = 4 → Valence V = 23 = 16 → D = n × R = 4 × R
Remarquons que l’augmentation de la valence nous permet à la fois d’augmenter le débit et à la
fois de diminuer l’encombrement spectral :
— si n = 1 → Valence V = 21 = 2 → R = D/1 = D → BP = 2 × R = 2 × D
— si n = 2 → Valence V = 22 = 4 → R = D/2 = D → BP = 2 × R = 2 × D/2 = D
— ···
— si n = 4 → Valence V = 24 = 16 → R = D/4 = D → BP = 2 × R = 2 × D/4 = D/2

4.5 Modulation numérique BPSK

La modulation BPSK (Binary Phase Shift Keying) est une modulation de phase (saut discret de
phase) à 2 états par signal numérique binaire. La phase d’une porteuse analogique sinusoidale de
fréquence f0 issu d’un Oscillateur Local (OL) peut prendre deux valeurs :
— soit 0 quand le bit à transmettre est ′ 1′ (ou ′ 0′ )
— soit π quand le bit à transmettre est ′ 0′ (ou ′ 1′ )
Il ne s’agit donc d’une modulation d’amplitude sans porteuse avec un signal modulant particulier
à 2 niveaux...)

4.5.1 Modulateur BPSK

Le synoptique suivant présente le principe du modulateur BPSK.

Le modulateur BPSK consiste donc à multiplier par la porteuse A0 × sin(2πf0 × t) par +1 si le bit
à transmettre vaut ′ 1′ et par −1 si ce dernier vaut ′ 0′ .

4.5.2 Démodulateur BPSK

La modulation BPSK étant finalement un modulateur d’amplitude, le démodulateur BPSK sera

alors identique au démodulateur d’amplitude dit cohérent : le signal BPSK est multiplié par le
signal de la porteuse OL, puis filtré pour éliminer les composantes spectrales à 2f0 .

5 Préparation
1. Dessiner la constellation de la modulation BPSK

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2. La vitesse des symboles ou la rapidité de modulation est de 1000 bauds.

(a) Quel est le débit D ?
(b) Quel est son encombrement spectral ?

6 Manipulation
1. Implémenter et simuler la chaine de modulation BPSK à l’aide du logiciel MATLAB.
Il s’agira de représenter le signal modulé BPSK ainsi que son spectre.
2. Implémenter et simuler la chaine de démodulation BPSK à l’aide du logiciel MATLAB. On
représentera les données reçues après modulation. Vérifier ensuite l’exactitude des données
reçues.

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