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I-2- Exemple 2 : système électronique analogique
Amplificateur
Signal audio Signal audio
Amplifié Haut-parleur
Figure- 3 : Système de sonorisation de base
Un système de sonorisation utilisé pour amplifier le son et le transmettre à un auditoire est un
exemple d’application électronique analogique.
Les ondes sonores d’origine sont recueillies par un microphone et converties en un signal de
faible tension audio. Cette tension qui varie continuellement est transmise à un amplificateur
on obtient un signal audio amplifié. Ce dernier est dirigé vers des haut-parleurs et on obtient
des ondes sonores d’intensité largement supérieure.
I-3 Exemple 3 : Système utilisant le numérique et l’analogique
Le lecteur de disque compact (CD) est un exemple dans lequel on utilise à la fois des circuits
numériques et analogiques.
Platine de disque compact
Ondes sonores
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Convertisseur Numérique-Analogique (CNA). Le CNA transforme les données numériques
en un signal analogique c’est-à-dire une reproduction électrique de la musique d’origine. Ce
signal est amplifié et dirigé vers le haut-parleur.
Un procédé inverse, impliquant l’utilisation d’un Convertisseur Analogique-Numérique
(CAN), est employé pour enregistrer la musique sur le disque compact.
I-3 Avantages du numérique
Le numérique possède certains avantages sur l’analogique dans les applications électroniques
Il a une efficacité et une fiabilité supérieures aux données analogiques
Les données numériques sont plus faciles à stocker que les données analogiques
La conversion de musique sous forme numérique par exemple permet un stockage
plus compact et une reproduction plus précise et plus claire que sous forme analogique
Le bruit produit par des fluctuations de tension non désirées, affecte peu les données
numériques comparativement aux signaux analogiques
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Figure 1-2 : Fonction de transfert d'un CAN
La résolution ou "pas de quantification" ou quantum noté q est la plus petite variation
de la grandeur d’entrée que le convertisseur peut convertir. Elle correspond donc à 1
LSB (Least Significant Bit; ‘’Bit de Poids le Plus Faible’’) et est fixée par le nombre
de bits du convertisseur.
C’est la largeur de chaque palier et est notée q ; autrement dit elle représente la
plus petite différence de tension analogique entre deux codes successifs ; et s’exprime
en terme de LSB (Least Significant Bit). Dans le cas d’un CAN parfait le pas de
quantification est constant pour tous les codes :
PE
q= =1 LSB
2n Où n représente le nombre de bits du
convertisseur et PE la pleine échelle.
En plus de la fonction en marches d’escalier on définit une courbe de transfert
passant par le centre des différentes marches. Dans le cadre d’un convertisseur
parfait, cette courbe est une droite.
b) Erreur de quantification
Sur la fonction de transfert nous observons qu’une plage entière de tension
analogique comprise entre deux tensions successives est convertie en un code
unique. Ceci constitue une perte d’information, appelée erreur de quantification.
La figure 1-3 donne l’évolution de cette erreur, exprimée en LSB, en fonction de la
tension analogique en entrée du convertisseur.
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Erreur de quantification
1
LSB
2
q
B q=
√12
Cette erreur dépend directement du pas de quantification et donc de la résolution du
convertisseur.
c) Rapport signal sur bruit
La valeur efficace ARMS du signal d’entrée est définie par l’expression :
n−1
PE 2
A RMS= = q
2 √2 √ 2
Le rapport signal sur bruit est le rapport entre la valeur efficace du signal à convertir et
celle du bruit (en anglais : SNR pour Signal to Noise Ratio).
Dans le cas d’un CAN parfait, le bruit étant dû uniquement à la quantification du
signal d’entrée, nous pouvons en déduire l’expression suivante du rapport signal sur
bruit exprimé en décibel (dB) :
2n−1 q
SNR dB =20 log
A RMS
Bq
=20 log
q
( )
√ 2 =20 log
√ 12
3 n
(√ )
2
×2 ⇒
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SNR dB =6,02n+1,76
Cette relation montre que le rapport signal sur bruit d’un convertisseur
analogique/numérique dépend directement de son nombre de bits n.
II- 1-3- Convertisseur analogique numérique réel
Dans le cas d’un convertisseur analogique numérique réel, il est nécessaire de définir
d’autres paramètres fonctionnels.
a) Erreur d’offset
Elle est définie comme étant un décalage identique de toutes les tensions analogiques,
elle est exprimée en fraction de LSB (figure 1-4). Lorsque la tension d’entrée
analogique est nulle on devrait avoir le code 000 à la sortie, en général ce n’est pas le
cas. Cette différence correspond à l’erreur d’offset.
b) Erreur de gain
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Figure 1-5 : Erreur de gain
q(i)−q
NLD(i)=
q
La Non-Linéarité Intégrale (NLI) d’un code i représente l’écart entre la courbe
réelle et la droite de transfert idéale au niveau de ce code (figure 1-6).
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Figure 1-6 : Non-Linéarité Intégrale et Non-Linéarité Différentielle
II-2 CNA
Un convertisseur numérique analogique (CNA en français) DAC (Digital to
Analog Converter) convertit des signaux numériques en signaux analogiques.
Les caractéristiques des CNA sont :
II-2-1 Résolution
La résolution détermine en combien d’échelons peut être divisé un signal. Elle
dépend du nombre de bits d’entrée. Prenons le cas d’une tension de référence VR
par exemple avec un CAN 3 bits (figure 1-7).
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Sortie analogique
8/8VR
7/8
6/8
5/8
4/8
3/8
2/8
1/8
0
000 001 010 011 100 101 110 111
Entrée digitale
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Figure 2-1 : Hiérarchie des différents convertisseurs-numériques
Chaque type de CAN a son domaine d’utilisation c’est-à-dire les limites dans lesquelles il
peut être utilisé du point de vue résolution, fréquence, puissance…
IV- Exemple d’un ADC réalisé au LPSC (Laboratoire de Physique
Subatomique et de Cosmologie de Grenoble)
IV-1- Dessin des masques de l’ADC 12 bits utilisé
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IV-2 Acquisition des données
Le matériel utilisé pour l’acquisition des données est composé de :
- La carte électronique sur laquelle sont montés des circuits de polarisation, de
contrôle et de mesure de l’ADC.
- Sur la carte on trouve les éléments suivants : le circuit à tester indiquée par
la flèche, les régulateurs, les potentiomètres de réglage, les buffers de sortie
vers l’analyseur, le circuit logique programmable de contrôle.
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