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Rendre la transmission d'informations rapide, simple et efficace est un enjeu crucial du XXI ème siècle. La
physique joue un rôle majeur dans cette évolution technologique.
➢ A l'aide des documents p516 réaliser la chaîne de transmission pour le téléphone filaire et pour le
téléphone cellulaire.
Téléphone cellulaire :
Voix → Micro (convertit en signal électrique) → numérisation/compression → ondes électromagnétiques /
antennes relais → décompression → haut parleur (convertit le signal électrique en sonore) → Oreille
I- Numérisation de l'information :
La plupart des grandeurs (température, pression, intensité de la voix...) dans le monde qui nous entoure
évoluent de manière continue. Ces informations sont converties en signaux électriques par l'intermédiaire
de capteurs . Il en existe deux catégories :
Les signaux analogiques qui varient de façon continue dans le temps.
Les signaux numériques qui transportant une information sous la forme de paliers (discontinue). Un
signal numérique est une succession de « 0 » (tension nulle) et de « 1 » (tension non nulle) appelés bits
(BInary digiT).
1
2- Conversion analogique-numérique :
Les ordinateurs ne traitent que des informations numériques, codées dans un langage binaire (0 et 1), il est
donc nécessaire de convertir le signal à l'aide d'un CAN (convertisseur analogique-numérique). On parle
alors de numérisation du signal qui se fait en 2 étapes.
2
La quantification consiste à associer à chaque valeur de la tension retenue après échantillonnage un
nombre binaire constitué de « 0 » et de « 1 ».
L'intervalle de tension qui existe entre deux valeurs numériques binaires successives est appelé le pas de
quantification (plus petite tension convertible). Pour le déterminer, on divise l'intervalle dans lequel sont
comprises les valeurs de tensions par la résolution R.
➢ Exemple : Une tension évolue de 0 à 6V, elle est codée en 3 bits. Déterminer le pas de quantification.
Résolution : R=23=8
La plage de valeurs : 6V
plage 6
Pas de quantification : p= = =0,75 V . Cela signifie que les 8 valeurs numériques de tension
R 8
seront 0V, 0,75V, 1,5V, 2,25V, 3,0, 3,75V, 4,5V et 5,25V. Lors de la quantification, chaque tension
analogique sera arrondie à la plus proche de ces valeurs.
Bilan :
Quels sont les paramètres du convertisseur analogique-numérique à prendre en considération pour
avoir un signal numérique le plus ressemblant au signal analogique de départ ?
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d- Calculer le nombre exact de couleurs possibles lorsque chacune des trois couleurs de base est codée sur
un octet. Pour un octet : 28=256 possibilités. Comme il y a 3 sous pixels → 2563=16 777 216 possibilités
e- Comment coder un pixel noir ? Un pixel blanc ? Pixel noir : des 0 partout, tout est éteint. Pixel blanc :
des 1 partout, dans ce cas tout est allumé et le blanc naît de la superposition des 3 couleurs primaires.
f- Quel est le nombre total de pixels de l'image en couleur dont les caractéristiques sont données par le
doc1 (les dimensions sont en pixels) ? → dimension : 640x400 = 256 000 pixels
g- Quelles sont les dimensions en octet du tableau de nombre numérisant cette image ? 1 pixel → 3 octet
donc 256 000pixels → 3x256000=768 888 o
h- Retrouver l'ordre de grandeur de la taille du fichier. Sachant que 1ko=1024octets (abus de langage) . Le
fichier fait 768 888/1024 = 750ko.
i- Calculer la largeur et la hauteur de l'image affichée à l'écran, si la résolution est de 72dpi.
72 pixels → 1 pouce
hauteur : 640 pixels → 8,9 pouces → 22,25 cm
largeur : 400pixels → 5,6 pouces → 14 cm
Attention !!!
En informatique, on compte en langage binaire et donc les multiples des unités ne sont pas kilo, méga,
giga mais kibi, mébi, gébi …
Normalement : 1 kilooctet = 1000 octets et 1kibioctet = 2 10 = 1024 octets. Cependant par abus de
langage, on assimile très souvent le kibioctet au kilo-octet.
→ Il faut s'adapter à ce qui est donné dans l'énoncé. Dans les énoncés du bac on donne toujours la
correspondance : 1ko=210octet par exemple.
Nom kibioctet mébioctet gébioctet tébioctet
Symbole Kio Mio Gio Tio
10 20 30
Valeur (en octet) 2 2 2 240
1- Mode de transmission :
➢ Activité p540-541 : Communiquer, une question de réseau...
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2- Atténuation du signal :
Lors de sa propagation, tout signal est atténué (affaiblit). La puissance du signal diminue de manière
exponentielle avec la distance L séparant l'émetteur et le récepteur, c'est pourquoi on utilise une échelle
logarithmique pour mesurer l'atténuation.
P
A=10 log ( e )
Ps
A : atténuation en dB (décibel), Pe : puissance à l'entrée du câble et Ps : puissance en sortie du câble.
Bien entendu, plus la distance à parcourir (L) est grande, plus l'atténuation sera importante. Pour
s'affranchir de cette distance et comparer les milieux de propagation/les types de câbles en entre eux, on
définit le coefficient d'atténuation linéaire α.
A 10 P
α= = log( e ) (en dB.m-1)
L L Ps
5
A 45
→ L= = =5,7 km
L 7,9
3- Débit binaire :
Le débit binaire D est le nombre de bits transférés chaque seconde d'une source vers un destinataire.
L'unité est notée bit.s-1.
1
D= où TB est la durée de transmission d'un bit
Tb
➢ Exemple : Un fichier de 200Mo est téléchargé sur Internet à 12,0 Mbit.s -1. Quelle est la durée du
transfert ?
200Mo → 200x8 Mbit = 1600 Mbit
12,0 Mbit → 1s
1600 Mbit → 133s = 2min13s
Application : Transmission des informations par fibre optique (Extrait Polynésie 2013)
1. Rappeler une propriété d’un faisceau laser en montrant que celle-ci justifie l’usage de ce type de
rayonnement électromagnétique pour la transmission d’information par fibre optique.
La lumière laser est directive. Dans une fibre optique à saut d’indice, la lumière est transmise grâce à une
suite de réflexions totales entre le cœur et la gaine, le faisceau ne « s 'éparpille » pas lors des réflexions
successives.
2. En utilisant le document 3, choisir une longueur d’onde à privilégier pour une bonne transmission du
signal.
Sur le document 3, on privilégie la longueur d’onde correspondant au minimum du coefficient
d’atténuation soit λ = 1,3 µm.
3. Le débit disponible pour ce dispositif de transmission a une valeur moyenne de 100 Mbit.s-1.
3.1. Évaluer le temps de transfert d’un fichier de 50 Mo.
Débit → 100.106bit/s
50Mo → 52 428 800 octets → 52 428 800x8=419 430 400bits
419430400
petit produit en croix … Δ t = 6
=4,2 s
(100.10 )
3.2.On souhaite recevoir un film vidéo noir et blanc de 25 images par seconde. Ces images sont
constituées de 600 x 450 pixels, le codage de l’image est de 24 bits par pixel. La transmission peut-
elle être assurée dans de bonnes conditions ?
Il y a 600x450=270 000pixels, ce qui correspond à 270000x24=6 480 000bits pour une image. En une
seconde il faut donc 25 images soit 25x6480000=162 000 000bits. Il faudrait un débit de 162 Mbit/s.
4. Un prestataire de service installe un réseau dans une petite ville. Il utilise de la fibre optique en silice. La
longueur maximale de fibre qu’il doit utiliser pour desservir tous ses clients a pour valeur L = 10,0 km.
La longueur d’onde du rayonnement émis par le laser utilisé est égale à 850 nm.
On admet que le signal de sortie est exploitable tant que sa puissance P sortie est supérieure à 1% de la
puissance Pentrée du signal entrant.
À l’aide des documents fournis, dire en justifiant si tous les clients bénéficient de signaux satisfaisants sans
amplification optique intermédiaire.
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À 850nm le coefficient d'atténuation est de 2,5dB/km.
Si la ligne fait 10,0km, l'atténuation sera de 25dB.
A 25
P P entree ( ) ( )
1
A DB=10 log entree → =10 10 =10 10 =10(2,5)=320 → P sortie = P =0,003 P entree
P sortie P sortie 320 entree
Sans amplification, on a un signal inférieur à 1% en sortie → Pas content !
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III- Stockage de l'information :
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Application : Un nouveau stockage optique : le Blu-Ray (Extrait Asie 2013)
Le document 4 représente le système de lecture du disque. Le faisceau lumineux, constitué d’une lumière
monochromatique de longueur d’onde λ0 dans le vide est émis par la diode LASER. Il traverse une couche
protectrice transparente en polycarbonate dont l’indice est n = 1,55, puis il est réfléchi par le disque et
détecté par la photodiode.
Lors de la détection d’un 0, le faisceau est entièrement réfléchi par un plat ou par un creux (figure 1
document 4). Tous les rayons composant le faisceau ont donc parcouru un même trajet. Lors de la détection
d’un 1, le faisceau laser passe d’un plat à un creux ou inversement (figure 2 document 4).
Une partie du faisceau est alors réfléchie par le plat et l’autre partie par le creux. Tous les rayons
composant le faisceau n’ont donc pas parcouru le même trajet.
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Figure 1
Figure 2
Document 4
On note ΔL la différence de parcours des deux parties du faisceau qui se superposent et interfèrent lors de
leur détection.Dans le polycarbonate, la longueur d’onde de la lumière monochromatique constituant le
λ0
faisceau est λ= .
n
1.1. Donner la condition que doit vérifier ΔL pour que les interférences soient destructives.
Δ L=2d=(2n+ 1) λ (un multiple de la moitié de la longueur d'onde)
2
1.2. Montrer que la profondeur minimale d du creux s’exprime en fonction de λ , la
longueur d’onde de la lumière laser dans le polycarbonate, par la relation : d = λ
4
Au minimal, la différence de marche peut être Δ L= λ or comme elle est aussi égale à 2d on
2
retrouve bien que la profondeur min est donnée par 2d= λ → d = λ
2 4
1.3. Calculer d pour un CD lu par un faisceau LASER de longueur d’onde dans le vide
λ0 = 780 nm.
λ0 λ0
λ= Donc d =
n (4n)
780
Application numérique : d = =126nm
(4×1,55)
1.4. Dans D : diamètre du spot quel cas le capteur reçoit-il plus de lumière (détection d’un
0 ou détection d’un 1) ?
Justifier la réponse.
Détection d'un 0, car tout est réfléchi, il n'y a pas d'interférence destructives.
2. Intérêt f ’ : distance de la technologie Blu-Ray :
focale
La quantité NA = sin α est appelée « ouverture
lentille 10
Document 5
numérique ».
On a donné sur le document 6 les valeurs de l’ouverture numérique, de la longueur d’onde et de la distance
l qui sépare deux lignes de données sur le disque.
λ (en nm)
l l
l
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faible.
2.3. En utilisant les données du document 6, vérifier que le diamètre D du spot dans le cas de
la technologie Blu-ray est compatible avec la distance 2 l qui sépare trois lignes de données sur
le disque.
λ 0 1,22×405
D=1,22 = =581nm Il faut que le laser n'éclaire qu'une ligne à la fois donc la
NA 0,85
diamètre du faisceau D doit être inférieur à 2l.
2l = 0,60 μm = 600 nm → c'est compatible !
2.4. En argumentant votre réponse expliquer comment il est possible d’améliorer la capacité
de stockage du disque sans modifier sa surface.
Pour augmenter la capacité de stockage il faudrait diminuer la distance l entre les lignes de
données. Dans ce cas il faut aussi diminuer D donc utiliser un laser avec une plus petite
longueur d'onde ou augmenter l'ouverture numérique NA.
2.5. Un disque blu-ray peut contenir jusqu’à 46 Gio de données, soit environ 4 heures de vidéo haute
définition (HD).
Calculer le débit binaire de données numériques dans le cas de la lecture d’une vidéo HD (en Mibit/s).
Données : 1 Gio = 230 octets ; 1 octet = 8 bits ; 1 Mibit = 220 bits.
Quantité de données en Mibit :
30 30 (46×2 30×8)
46Gio → 46 x 2 octets → 46 x 2 x 8 bits → 20
Mibit en 4 x 3600s
2
(46×230 ×8)
( 20
)
2
Calcul du débit : D= =26 Mibit / s
(4×3600)
2.6. La haute définition utilise des images de résolution d’au moins 720 pixels en hauteur et 900 pixels en
largeur. Chaque pixel nécessite 24 bits de codage (8 par couleur primaire).
2.6.1. Montrer que la taille numérique d’une image non compressée est d’environ 15
Mibit.
(720×900×24)
720x900 pixels → 720x900x24 bit → =14,8 Mibit
2 20
2.6.2. Combien d’images par seconde peut-on obtenir sur l’écran de l’ordinateur avec le
débit binaire calculé à la question 4.5. ?
26
=1,8image /s
15
2.6.3. Pour éviter l’effet de clignotement, la projection d’une vidéo nécessite au moins 25
images par seconde. Pourquoi faut-il réduire la taille des images à l’aide d’un protocole de
compression d’images.
Avec le débit qu'on a, on ne peut pas envoyer 25 image /s comme le montre le calcul précédent c'est pour
cela qu'il faut compresser !!!
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