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Université Sidi Mohammed Benabdellah
Faculté des sciences et techniques de Fès
Département Génie Industriel
Traitement Numérique du Signal
Pr H. KABBAJ
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I/Introduction
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Souvent, pour des raisons de simplicité, de précision, de
stockage de l'information, de flexibilité, etc, un traitement
numérique équivalent est préférable.
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D’une manière globale, on peut considérer la conversion AN
comme un processus faisant intervenir trois actions
successives : l'échantillonnage à période fixe Te, la
quantification du signal et son codage.
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De même pour la conversion NA, les opérations implicitement
réalisées sont la quantification et le maintien de la valeur
numérique pendant une période d'échantillonnage.
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II/ Analyse temporelle
De manière générale, les quatre principales formes d’un signal
sont montrées sur la figure suivante:
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Exemple: Quantification d'un signal
Hypothèses:
On considère un convertisseur AN 8 bits travaillant entre 0 et
5.12 V avec un codage par arrondi et une période
d'échantillonnage Te = 0.5 ms. Le signal d'entrée est une
exponentielle amortie :
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Réponse
Le codage sur 8 bits par arrondi transforme le domaine de
conversion de la tension d'entrée 0 . . . 5.12 V en 28 = 256
valeurs numériques discrètes avec un pas de quantification
de 20 mV , ( 5.12 / 256 = 0.02 V = 20 mV )
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Exemple (suite)
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Le signal échantillonné xe(t) peut alors être représenté par
l'expression :
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Si on veut respecter la forme du signal, il est important
d'avoir des impulsions suffisamment proches les unes des
autres. Dans le cas contraire, il n'est plus possible de voir les
variations les plus rapides du signal à traiter.
Sur le schéma ci-dessous, ceci conduit à une ambiguïté, car
rien n'exclut que les points échantillonnés du signal A
puissent appartenir à un autre signal B contenant des
fréquences plus élevées.
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L’ambigüité sur le choix de la période
d’échantillonnage Te nous emmène à réfléchir
à une méthodologie de travail.
Toute l’analyse temporelle a été explorée sans
donner de critère crédible sue le choix de Te,
par conséquent , nous passons à l’espace
fréquentiel pour essayer de tirer le maximum
de conclusions possibles afin de dégager ce
critère.
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III/ Analyse fréquentielle
Comme le choix de la période d'échantillonnage Te dépend
de la rapidité du signal, donc de son spectre, il est
nécessaire d'analyser le comportement de l'échantillonneur
également dans le domaine fréquentiel.
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Signal temporel de base Son spectre
…. ….
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Échantillonnage d'une sinusoïde:
Considérant un signal sinusoïdal x(t) de fréquence f0 = 3 kHz
échantillonné à la fréquence fe = 8 kHz, on obtient les points
échantillonnés x(n·Te).
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Le spectre original et sa répétition font apparaître des raies
spectrales se trouvant aux fréquences suivantes:
±f0 ± m·fe= ± 3, ±5, ±11, ±13, ±19, . . .
On en déduit que, dans la bande de base qui s'étend de
0 à fe / 2 = 4 kHz, il n'y a qu'une seule raie spectrale située en
f0 = 3 kHz. C'est la raie correspondant au signal original.
fN= fe/2 est appelée fréquence de Nyquist
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IV/ Recouvrement spectral
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Signal de base
échantillonnage correct
échantillonnage incorrect
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VI/ Théorème de l'échantillonnage
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Un signal x(t) peut être représenté de manière unique par une
suite de valeurs échantillonnées si la fréquence
d'échantillonnage fe est au moins 2 fois plus élevée que la
plus grande des fréquences contenues dans le signal.
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VII/ Filtre antirecouvrement
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VIII/ Quantification d'un signal échantillonné
Quantification uniforme
Le convertisseur AN effectue la numérisation d'un signal
analogique après échantillonnage et délivre des séquences
numériques codées avec un pas de quantification Q
dépendant du nombre de bits du convertisseur.
Dans le cas d'une loi de quantification uniforme où les valeurs
codées sont obtenues par arrondi dans le domaine de
conversion DCAN du convertisseur, on a :
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L'erreur maximale due à la quantification est alors :
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Par exemple, si l'on considère un CAN 10 bits travaillant entre
±10 V, on aura:
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Bruit de quantification
Avec:
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la puissance du bruit de quantification est donnée:
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Rapport signal sur bruit
Lorsque qu'un signal est perturbé par du bruit, il est
nécessaire de chiffrer l'importance de cette perturbation par
rapport au signal. On introduit alors la notion de rapport signal
sur bruit (SNR : Signal to Noise Ratio) défini comme le
quotient entre la valeur efficace du signal Xeff et celle du bruit
Neff :
avec
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Exprimé en dB, ce rapport signal sur bruit vaut :
d'où :
Le rapport signal sur bruit maximum que l'on peut avoir après
quantification vaut alors :
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Exprimé en dB, ce rapport devient :
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Exemple: Limite des convertisseurs AN pour différents types de
signaux:
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Fin du chapitre I sur
l’échantillonnage et la
quantification des
signaux analogiques
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