Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
TRANSMISSION ET STOCKAGE
DE L’INFORMATION
1
● Les fibres multimodales:
Les radiations subissent des réflexions successives dans la fibre. Le trajet de la
radiation est donc supérieur à la longueur de la fibre.
Des radiations émises simultanément peuvent avoir des trajets (modes) différents
et donc des durées de parcours différents. Le signal en sortie est dégradé par
rapport au signal d’entrée, car il s’étale dans le temps.
𝐏𝐞
● L’atténuation ou l’affaiblissement A d’un signal est lié au rapport .
𝐏𝐬
L’atténuation A d’un signal se propageant dans un câble ou une fibre optique dépend
notamment de la longueur L du câble ou de la fibre.
Le coefficient d'atténuation linéique caractérise l'atténuation du signal entre
l'entrée et la sortie d'un guide de transmission (fibre optique ou câble électrique).
𝐀 𝟏𝟎 𝓹
II est défini par 𝛂 = = 𝐥𝐨𝐠 (𝓹𝐞 )
𝐋 𝐋 𝐬
-1
𝛼 s'exprime en dB.m ;
L désigne la longueur du guide de transmission exprimée en m.
2
1.4. Débit binaire de données numériques ;
Le débit binaire mesure la quantité de données numériques transmises par unité
de temps.
Si l'information comporte n bits émis pendant la durée Δt, le débit binaire est
𝒏
défini par D = ∆𝒕
D s'exprime en bit par seconde (bit.s-1), la durée Δt en seconde (s).
𝛌
Réflexion
Réflexion 𝟒
sur un plat
sur un creux
et la surface
et la surface
Laser Laser
Ondes Ondes
incidentes réfléchies
3
Sur les CD, DVD et BD gravés industriellement, les données sont codées sous la
forme d’une succession de creux (pits) et de plats (lands) disposés sur une spirale
à partir du centre du disque.
●A la lecture, les zones brulées absorbent la lumière. Au contraire, les zones non
brulées réfléchissent la lumière du laser. La mesure des différentes intensités de
lumière réfléchies permet de décoder l’information numérique.
0,74 µm d’écart entre les pistes 0,32 µm d’écart entre les pistes
4
● Caractéristiques de différents disques optiques:
Format CD DVD BD
Longueur d’onde 780 650 405
Ouverture numérique NA 0,45 0,60 0,85
Ecartement des lignes (µm) 1,6 0,74 0,32
Taille minimale d’un creux (µm) 0,83 0,40 0,14
Capacité de stockage (Gio) 0,75 4,4 23
DVD BD
Laser rouge 650 nm Laser bleu 405 nm
5
21. TRANSMISSION ET STOCKAGE DE
L’INFORMATION.
SI L’ENONCE DEMANDE DE…. IL EST NECESSAIRE DE ….
●Savoir que dans une fibre
monomodale, le trajet de la lumière est
rectiligne.
● Savoir que, dans une fibre
Tracer le trajet d’un rayon lumineux multimodale, la lumière subit des
dans une fibre optique réflexions totales.
● Connaître et savoir exploiter la loi de
Snell-Descartes pour la réflexion.
●Connaître la loi de Snell-Descartes
pour la réfraction et savoir l’utiliser
pour calculer l’angle d’incidence limite.
Calculer l’atténuation ou le rapport ●Connaître et savoir exploiter la
des puissances d’entrée et de sortie relation qui relie l’atténuation et le
lors d’une transmission guidée rapport des puissances d’entrée et de
10 P
sortie : = L log(Pe )
s
●Faire attention aux unités et au
nombre de chiffres significatifs lors
de l’application numérique.
●Connaître et savoir exploiter la
𝐧
Calculer le débit binaire, la durée de relation : D = ∆𝐭
transmission ou le nombre de bits ●Faire attention aux unités et au
transmis nombre de chiffres significatifs lors
de l’application numérique.
● Savoir que les données sont stockées
sur une spirale de creux et de plats.
● Connaître et savoir exploiter le
Décrire le principe de la lecture d’un phénomène de réflexion.
disque optique par une approche ● Connaître et savoir exploiter le
interférentielle phénomène d’interférences lumineuses
● Connaître les conditions
d’interférences constructives et
destructives et leurs conséquences sur
l’intensité lumineuse transmise.
Expliquer comment augmenter la ● Connaître et savoir exploiter le
capacité de stockage d’un disque phénomène de diffraction de la
optique. lumière.
6
21. TRANSMISSION ET STOCKAGE DE
L’INFORMATION
EXERCICE 5:
1.
2.
Propagation libre Radio, interphone
Propagation guidée Télévision par câble,
télégraphe filaire
EXERCICE 6:
1. Radio, téléphone mobile et ordinateur fonctionnant en Wi-Fi reçoivent
l’information par propagation libre.
2. Ce mode de propagation ne nécessite aucun support de transmission.
7
EXERCICE 7: p. 553: Connaître la propagation guidée par câble
1. Citer trois appareils qui reçoivent l'information par câble électrique.
2. Citer les deux principaux inconvénients de ce mode de propagation.
EXERCICE 7:
1. La télévision par CPL (courant porteur en ligne), l’Internet, le téléphone fixe
reçoivent l’information par câble électrique.
2. Ce mode de propagation nécessite un câblage préalable. Les signaux s’atténuent
rapidement.
Gaine
Cœur
Protection
EXERCICE 8:
1. La ligne brisée bleue représente le trajet d’un rayon lumineux.
2. Ce phénomène physique est la réflexion totale.
3. L’indice de réfraction du cœur doit être supérieur à celui de la gaine pour qu’il
puisse y avoir réflexion totale.
8
EXERCICE 9:
Faisceaux
Cœur (n = 1,52)
Gaine (n = 1,50)
Protection
En plastique
EXERCICE 10:
Puissance de sortie du signal :
αL
10 P P Pe 5,0
= logPe donc Pe = 10 L d’où : Ps = αL = 0,20 ×1,0 = 4,8 mW.
L S S 10 L 10 10
optique de 32 km de longueur?
EXERCICE 11:
Rapport des puissances d’entrée et de sortie :
αL 2.10−4 × 32 ×103
10 Pe Pe
= logP donc P = 10 L = 10 10 = 4,4.
L S S
9
EXERCICE 12:
𝐏𝐞
= 100 s’il reste 1,00 % de la puissance d’entrée.
𝐏𝐒
Le coefficient d’atténuation linéique est :
10 P 10
= L logPe = 100 log (102) = 0,2 dB · km–1.
S
1 bit
EXERCICE 13:
1. Le nombre binaire codé s’écrit 0101101001.
2. Le nombre comporte 10 bits, car il s’écrit avec une série de 10 chiffres
(0 ou 1)
𝐧
Le débit D est donné par la relation D = ∆𝐭 , d’où :
𝐧 10
Δt = = = 9,5.10–6 s = 9,5 μs.
𝐃 220
10
EXERCICE 14:
1. Cette image comporte 600 450 = 270 000 pixels.
2. a. Un pixel est codé par 5 bits (25 = 32).
Une image est codée par : 270 000 5 = 1 350 000 bits.
b. 30 images sont transmises par seconde, donc le nombre de bits transmis par
seconde est : n = 1 350 000 30 = 4,05 107.
n 4,05.107
Le débit binaire est égal à : D = = = 4,05 107 bit · s–1
∆t 1
D = 40,5 Mbit · s–1 soit D = 4,05 10 107 / 220 = 38,6 Mibit · s–1.
EXERCICE 15:
1. Le phénomène mis en jeu lors de la lecture de disques gravés industriellement
est le phénomène d’interférences lumineuses.
2.
λ
Réflexion
Réflexion 4
sur un plat
sur un creux
et la surface
et la surface
Laser Laser
Ondes Ondes
incidentes réfléchies
11
EXERCICE 16:
1. Le phénomène de diffraction d’un faisceau laser provoque l’étalement du
faisceau.
2. Pour un disque optique donné, la capacité de stockage dépend du nombre de
lignes.
Cette capacité est d’autant plus grande que l’écart entre deux lignes consécutives
est faible, mais la diffraction du faisceau laser impose un écart minimum, afin qu’il
ne chevauche pas plusieurs lignes. La diffraction limite donc les capacités de
stockage.
EXERCICE 17:
Du DVD au BD, la longueur d’onde de la radiation laser diminue. Le diamètre du
𝛌
faisceau laser sur la surface du disque est donné par la relation : d = 1,22 · 𝐍𝐀
le diamètre du faisceau laser diminue donc du DVD au BD.
On peut resserrer les lignes et, de ce fait, augmenter la longueur de la piste du
disque optique. Donc la capacité de stockage augmente.
12
EXERCICE 18:
1. Les données ne sont pas inscrites de façon définitive sur un disque
réinscriptible. Ces disques sont donc réutilisables.
2. L’écriture consiste à « brûler » pour rendre opaques certaines zones du disque
à coder.
3. La lecture d’un CD réinscriptible repose sur l’absorption (zones brulées) et la
réflexion (zones non brûlées) de la lumière du laser.
EXERCICE 19:
Il faut repérer les zones de changement de tension lors des fronts montants de
l’horloge.
1 0 0 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 1 0
13
n2
Air n1
i
Une fibre optique à saut d'indice est constituée d'un cœur cylindrique transparent
d'indice n1 entouré d'une gaine transparente d'indice n2 et d'une protection
opaque.
Un faisceau laser modélisé sur le schéma par le rayon rouge pénètre dans le cœur
de la fibre avec un angle d'incidence i.
L'indice de réfraction de l'air est n = 1,00.
Données : pour la radiation rouge considérée, n1 = 1,50 et n2 = 1,49.
EXERCICE 20:
1. Avec les notations de l’énoncé, la loi de Snell-Descartes s’exprime par :
n • sini = n1 • sinr
2. a. Marche du rayon réfracté :
𝛑
b. Les angles i’ et r sont complémentaires : i’ + r = 𝟐
14
3. Lorsque la mesure de l’angle de réfraction est égale à 90°, l’angle d’incidence
est l’angle d’incidence limite, de mesure i’lim.
La loi de Snell-Descartes s’écrit: n1 • sin (i’lim) = n2.
𝐧
On obtient i’lim = sin–1(𝐧𝟐 ) = 83,4°.
𝟏
4. Pour avoir une réflexion totale, il faut que : i’ i’lim, avec i’lim = 83,4°.
i’ + r = 90° donc i’ = 90° - r 90° - r 83,4° r 6,6°.
n
Comme n1 • sin i = n1 • sinr, on a : i = sin–1( n1 sinr )
n 1,50
r 6,6° donc i sin–1( n1 sin6,6°) i sin–1( sin6,6°) i 9,9°.
1
Le rayon lumineux se propage dans la fibre si la mesure de l’angle i est comprise
entre 0° et 9,9°.
λ
4
EXERCICE 21:
1. a. La différence de marche entre les faisceaux renvoyés par un creux et la
𝛌 𝛌
surface du disque est de 2 , soit .
𝟒 𝟐
b. Si la différence de marche s’exprime par = k · , avec k Ζ, les
interférences sont constructives.
𝛌
Si elle s’exprime par = (2k + 1) · , les interférences sont destructives.
𝟐
λ 𝛌
Dans le cas présent, = , est de la forme : = (2k + 1) · , avec k = 0.
2 𝟐
Les interférences entre les deux faisceaux sont donc destructives.
2. L’intensité lumineuse reçue par le lecteur optique augmente quand le faisceau
passe d’un creux à un plat.
15
EXERCICE 22: p. 555: Débit binaire d’un lecteur optique
La qualité d'un lecteur de disque optique dépend de sa vitesse de lecture ;
1 x permet de transférer les données à 1,38 Mio par seconde pour un DVD contre
176 Kio par seconde pour un CD.
1. Calculer le débit binaire de lecture d'un lecteur de DVD de vitesse de lecture
16x qui est 16 fois plus rapide qu'un lecteur 1x.
2. Quelle est la durée nécessaire pour lire 4,4 Gio de données depuis un DVD à 16x
?
3. Quelle est la quantité d'informations transférées depuis un CD pendant la
même durée à la vitesse 16 x ? L'exprimer en Mio.
Données : 1 Gio = 230 octets; 1 Mio = 220 octets; 1 octet = 8 bits.
EXERCICE 22:
1. Débit binaire de lecture d'un lecteur de DVD:
𝐧
D = ∆𝐭
n = 16 1,38 Mio ; 1 octet étant égal à 8 bits, le nombre de bits en octets est ;
n = 8 16 1,38 Mibits.
8 16 1,38
D= soit D = 177 Mibit·s–1.
1
2. Durée nécessaire pour lire 4,4 Gio:
n 𝐧
D = ∆t soit Δt = 𝐃
n = 4,4 Gio = 4,4 8 = 35,2 Gibit = 35,2 210 Mibits.
35,2 × 210
Δt = soit Δt = 204 s.
177
3. Quantité d'informations transférées:
n
D = ∆t soit n = Δt D
176 8
Δt = 204 s ; D = 176 16 Kio. s-1 = Mio. s-1
210
176 16
Donc: n = 204 soit n = 561 Mio.
210
16
CD (0,75 Gio) DVD (4,4 Gio) BD (23 Gio)
1. Quelles sont les capacités respectives de stockage d'un CD, d'un DVD et d'un
BD?
2. Comparer qualitativement, à l'aide du schéma, la distance séparant deux lignes
consécutives d'écriture des données sur ces trois types de disques sachant que
les échelles sont approximativement les mêmes.
3. Que dire du diamètre des faisceaux lasers utilisés?
4. a. Quel phénomène limite la réduction du diamètre du faisceau laser?
b. En quoi l'évolution de la longueur d'onde de la radiation du laser de lecture du
CD au BD permet-elle de contourner ce problème?
5. Le schéma de l'exercice 21 illustre les interférences destructives qui se
produisent lors du passage d'un creux devant le faisceau laser.
a. Rappeler, dans ce cas, la relation entre la différence de marche 𝛿 et la longueur
d'onde 𝜆 du faisceau laser.
b. En déduire la relation entre la longueur d'onde , et la profondeur minimale des
creux d'un disque optique.
6. a. Vérifier que la profondeur d'un creux de CD est égale à 0,13 µm.
Rappel : Les creux et les plats sont protégés par une couche protectrice de
polycarbonate d'indice de réfraction n = 1,55 pour la radiation considérée.
b. La profondeur des creux de DVD ou de BD peut-elle être la même que celle des
creux de CD?
EXERCICE 23:
1.
● Capacité de stockage du CD : 0,75 Gio.
● Capacité de stockage du DVD : 4,4 Gio.
● Capacité de stockage du BD : 23 Gio.
2. La distance séparant deux lignes consécutives diminue depuis le CD jusqu’au BD.
17
3. Le diamètre du faisceau laser d’un CD est plus grand que celui du faisceau laser
d’un DVD, qui lui-même est plus grand que celui du faisceau laser d’un BD.
4. a. Le phénomène de diffraction empêche la réduction d’un faisceau laser.
Lorsque l’ouverture de l’émetteur laser se rapproche de la longueur d’onde de la
radiation, la tache centrale s’élargit.
b. Le fait de diminuer la longueur d’onde du laser de lecture permet de réduire le
diamètre du faisceau sans observer de diffraction.
λ
5. a. = (2k + 1) · 2 , avec d, la différence de marche.
𝛌 𝛌
b. La différence de marche d est égale à : = 2 =
𝟒 𝟐
Pour obtenir des interférences destructives, la profondeur minimale des creux
λ
doit être égale à .
4
𝐜
6. a. vide = , avec c, célérité de la lumière dans le vide et , la fréquence de la
𝛎
radiation.
𝐕
De même, polycarbonate = avec V, la célérité de la lumière dans le polycarbonate.
𝛎
𝐜
L’indice de réfraction du polycarbonate pour la radiation considérée vaut n = 𝐯.
v c vide 780
polycarbonate = = = = 503 nm
c ν n 1,55
𝛌𝐩𝐨𝐥𝐲𝐜𝐚𝐫𝐛𝐨𝐧𝐚𝐭𝐞
= 126 nm = 0,126 μm.
𝟒
La profondeur du creux égale à 0,13 μm est compatible avec la valeur calculée égale
à 0,126 μm.
b. Les profondeurs des creux d’un CD et d’un DVD ne peuvent être les mêmes, car
elles sont égales au quart de la longueur d’onde de la radiation utilisée.
La profondeur d’un creux de DVD est donc plus faible que celle d’un creux de CD.
EXERCICE 24:
Durée de film stocké : 46 Gio = 8 46 Gibit
𝐧 8 46
Δt = 𝐃 = 0,023 = 1,6 104 s, soit 4 h 26 min 40 s.
18
Cela correspond à une vitesse de rotation de 500 tours par minute au passage
de la diode laser près du bord intérieur du disque optique, et de 200 tours par
minute près du bord extérieur.
La durée de lecture de l'ensemble des données d'un CD audio est de 74 min.
La distance séparant deux lignes côte à côte est égale à 1,6 µm.
1,6 µm
EXERCICE 25:
1. La vitesse de rotation n’est pas la même entre le centre et le bord du disque
𝐕
compact, car la vitesse linéaire doit rester constante (v = R. ou = 𝐑).
Or, si la vitesse de rotation restait constante, les données seraient lues beaucoup
plus rapidement sur les lignes les plus éloignées du centre du disque.
2. Calcul du rayon des lignes:
● Cas de la piste près du bord intérieur du disque optique :
500
Vitesse de rotation : 1 = 500 tours · min–1 = 60 tours · s–1 soit :
1 = 8,33 tr·s-1 = 8,33 2 ou 1 = 52,34 rad·s-1
𝑽
V = R1. 1 R1 = 𝝎
𝟏
1,22
R1 = soit R1 = 0,0233 m ou R1 = 2,33 cm.
52,34
● Cas de la piste près du bord extérieur du CD:
200
Vitesse de rotation : 2 = 200 tours · min–1 = 60 tours · s–1 soit :
2 = 3,33 tr·s-1 = 3,33 2 ou 2 = 20,94 rad·s-1
𝑽
V = R2. 2 R2 = 𝝎
𝟐
1,22
R2 = 20,94 soit R2 = 0,0583 m ou R2 = 5,83 cm.
19
3. Nombre de lignes sur un CD audio :
𝐑𝟏
𝐑𝟐
R2 − R1 0,0583 − 0,0233
Donc : N = = soit N = 2,2. 104 lignes.
1,6.10−6 1,6.10−6
4. La longueur de la piste:
La vitesse linéaire étant v = 1,22 m · s–1 et la durée de lecture Δt = 74 min, la
longueur ℓ de la piste est égale à :
ℓ = v · Δt = 1,22 74 60 = 5,4 103 m.
R2
R1
2
20
2 2
U(S) = 2π√(R1 × U(R1 )) + (R 2 × U(R 2 ))
2, a. Calculer la longueur L de la piste sur laquelle sont inscrits les creux et les
plats.
U(S) 2 U(a) 2
b. Estimer l'incertitude U(L) associée sachant que : U(L) = L. √( ) +( )
S a
EXERCICE 26:
1. Surface S contenant des données :
La surface S correspond à l’aire comprise entre les rayons R1 et R2 du disque, d’où
: S = (𝐑𝟐𝟐 – 𝐑𝟐𝟏 ) = 9,35.10–3 m2 ;
U(S) = 2 √(R1 × U(R1 )2 + (R 2 × U(R 2 )2 soit U(S) = 2,0. 10–4 m2.
2. a. Longueur L de la piste:
𝐒
S=LaL = 𝐚
9,35.10−3
L= soit L = 1,26. 104 m.
0,74.10−6
b. L'incertitude U(L) associée:
U(S) 2 U(a) 2
U(L) = L · √( ) +( ) soit U(L) = 8,9. 102 m
S a
3. La longueur de piste utilisée:
Nombre de bits : n = 4,38 Gio = 4,38 8 230 octets.
La longueur de piste utilisée pour le codage d’un bit est égale à :
𝐋
ℓ = 𝐧
1,26.104
ℓ= soit ℓ = 3,35.10–7 m = 0,335 μm.
4,38 × 8 × 230
21
des rayons soit le plus proche de la normale. Le meilleur moyen est de réduire le
diamètre du cœur.
Dans le cas de la fibre à gradient d'indice, l'indice diminue à mesure que l'on
s'éloigne de l'axe, ce qui veut dire que la célérité augmente. Un trajet plus long
est parcouru plus rapidement, et cela permet de réduire la dispersion modale. Il
existe deux types de fibre à gradient d'indice : la fibre à gradient constant et
celle à gradient linéaire.
Pour la fibre à gradient constant, la variation d'indice est linéaire en fonction de
la distance à l'axe. Pour la fibre à gradient linéaire, la variation d'indice est une
fonction du second degré de la distance à l'axe. Cette configuration permet
d'obtenir à peu de chose près un chemin optique constant, et donc d'obtenir un
très grand débit.
EXERCICE 28:
1. La dispersion modale est la différence de durées de parcours dans une fibre
optique par des signaux envoyés simultanément.
2. Dans le cas de la fibre à saut d’indice, l’indice de réfraction du cœur est
constant.
Par conséquent, la célérité de la radiation y est constante.
d
La durée des trajets est donc t = .
V
Les durées de propagation sont proportionnelles aux distances parcourues.
Dans le cas de la fibre à gradient d’indice, l’indice diminue à mesure que l’on
s’éloigne de l’axe.
c
Comme n = v , c étant une constante si n diminue, alors v augmente. Comme ce sont
les rayons d’incidence la plus grande qui s’éloignent le plus de l’axe, ils ont donc le
trajet le plus long. Ce sont eux qui se propagent aussi le plus rapidement.
3. Pour la fibre à saut d’indice :
22
La fibre à gradient linéaire est une fibre à gradient d’indice : un trajet plus long
est parcouru plus rapidement, et cela permet de réduire la dispersion modale.
C’est la fibre à gradient linéaire qui provoque la dispersion modale la plus faible.
Rayon réfracté
(perdu) Gaine ng nc
n1 Cœur nc
imax Rayon guidé
Air Gaine ng
23
5. Faut-il que les indices du cœur et de la gaine soient proches ou très différents
pour obtenir une grande ouverture numérique?
EXERCICE 29:
1. a. Relation entre l'angle d'incidence imax et l'angle de réfraction r:
Loi de Snell-Descartes sur la réfraction : nair · sin imax = nc · sin r.
nair = 1,00 donc : sin imax = nc · sin r (relation 1)
b. Schéma avec les angles imax et r :
B n2
′
A r ilim n1
ima C
24
EXERCICE 30: p. 558:
Utiliser le réseau téléphonique pour surfer sur Internet
Affaiblissement des signaux
« Un courant électrique passant au travers d'un conducteur dissipe une partie de
son énergie sous forme de chaleur (pertes par effet Joule). Il en résulte une
diminution de la puissance de ce signal.
Les pertes augmentent avec la résistance du câble.
La résistance est elle-même fonction de la longueur du câble, de son diamètre et
de sa résistivité* [...]
Les technologies xDSL** font passer des signaux électriques à haute fréquence
dans les câbles téléphoniques, constitués de fils de cuivre. Compte tenu de ces
hautes fréquences, un effet de peau'**apparaît ; il a pour conséquence
d'augmenter fortement la résistance du câble, et donc d'atténuer d'autant plus
le signal utile en raison du phénomène décrit précédemment. [...] Il découle de ce
phénomène que certaines habitations, proches des centraux téléphoniques
[...] bénéficient de débits élevés (jusqu'à 20 Mbit/s, permettant un grand confort
d'usage et des services innovants tels que la télévision par ADSL), tandis que
d'autres plus éloignés doivent se contenter de 512 kbit/s - et ce pour un prix
d'abonnement identique. »
Extrait de www.ant.developpement-durable.gouv.fr
* La résistivité est la capacité d'un matériau à s'opposer à la circulation du
courant électrique.
** Les technologies xDSL permettent la propagation d'informations numériques
par les câbles téléphoniques. La transmission se fait par des hautes fréquences
inutilisées par le téléphone. LADSL utilisée par les particuliers pour Internet fait
partie de ces technologies.
*** Lorsque la fréquence est élevée, le courant électrique ne circule qu'en surface
du conducteur électrique ; on parle d'effet de peau.
L'atténuation du signal sur une fibre optique qui se mesure en Db.km -1 est due à
plusieurs phénomènes dont :
la diffusion Rayleigh : c'est l'interaction entre la lumière et la matière. Elle est
d'autant plus grande que la longueur d'onde 𝜆 est petite ;
l'absorption : elle recouvre principalement trois causes : la présence d'impuretés
dans la fibre, la vibration moléculaire, la transition électronique dans l'ultraviolet;
25
les connexions : la mise bout à bout des fibres nécessite un alignement des axes
parfait, au risque de produire des pertes.
D'après Wivw.telcite.fr
1. Sous quelle forme le signal téléphonique est-il transmis dans un câble de cuivre?
2. Quelles sont les causes de l'atténuation du signal dans un câble de cuivre?
Que doit-on faire pour transmettre un signal sur une longue distance?
3. L'atténuation dépend-elle de la fréquence du signal ?
Quelles conséquences cela peut-il avoir sur les abonnements ADSL?
4. Sous quelle forme le signal téléphonique est-il transmis dans une fibre optique?
S'agit-il d'une propagation libre ou guidée?
5. Citer des causes de l'atténuation du signal dans une fibre optique. Quelle
distance peut parcourir le signal sans être amplifié?
6. On amplifie le signal dans une fibre quand il reste 1 % de la puissance
initialement injectée.
Évaluer le coefficient d'atténuation du signal dans une fibre optique.
26
EXERCICE 30:
1. Le signal téléphonique est transmis sous la forme d’un signal électrique dans le
câble de cuivre.
2. L’atténuation du signal est due à l’effet Joule et à un effet de peau pour les
signaux de hautes fréquences.
Le signal doit être amplifié tous les 20 km pour un conducteur de cuivre usuel et
tous les 1,6 km pour les câbles coaxiaux.
3. L’atténuation dépend de la fréquence du signal. Elle est particulièrement
importante pour les hautes fréquences du xDSL.
Les habitations proches ont une bonne réception, alors que les habitations
éloignées ne peuvent plus décoder le signal.
4. Le signal électrique est transmis sous forme d’ondes électromagnétiques dans
les fibres optiques. Il s’agit d’une propagation guidée.
5. Les causes d’atténuation dans une fibre optique peuvent être la diffusion
Rayleigh, l’absorption par la fibre, les connexions par connecteur ou par épissure.
Le signal peut parcourir jusqu’à 100 km sans être amplifié.
6. On peut évaluer le coefficient d’atténuation pour une longueur de 100 km de
fibre.
10 P 10
= L log(Pe ) donc : = 100 × 103log(100) , soit = 2,00.10-4 dB. m-1.
s
27
Questions
1. Schématiser une fibre optique à saut d'indice et le cheminement de deux rayons
ayant des angles d'incidence différents.
2. a. Calculer l'angle d'incidence limite ilim à l'interface séparant le cœur de la
gaine pour observer la réflexion totale.
b. En déduire l'angle d'incidence maximal lors de la réfraction entre l'air et le
cœur permettant la propagation du rayon dans le cœur de la fibre.
3. Repérer sur le schéma les points d'incidence A et B de deux réflexions
consécutives. Noter ℓ la longueur de la fibre entre ces points.
Quelle est la distance d parcourue par un rayon entre ces deux points en fonction
de la longueur ℓ et de l'angle i d'incidence ?
4. Évaluer un ordre de grandeur du nombre de réflexions totales sur la gaine d'une
fibre de 100 km de long si l'angle i est égal à l'angle d'incidence ilim.
5. En déduire le décalage temporel de réception entre un rayon se propageant
parallèlement à l'axe de la fibre et un autre se propageant avec l'angle d'incidence
ilim.
ilim
I r
imax H
28
Les angles ilim et r sont complémentaires : ilim + r = 90°, donc sin r = cos ilim.
Lors de la réfraction entre l’air et le cœur de la fibre, la loi de Snell-Descartes
sur la réfraction donne : nair · sin imax= nc · sin r = nc· cos ilim
𝒏
donc : imax = sin–1 ( 𝒏 𝒄 . cosilim)
𝒂𝒊𝒓
imax = 9,75°
3. Distance d parcourue par un rayon entre les points A et B :
A ℓ B
i
d
h
ℓ
ℓ 𝓵
sin i = 𝑑 , donc d = 𝐬𝐢𝐧 𝒊
4. Nombre de réflexions totales :
On calcule la longueur de la fibre parcourue entre deux réflexions totales lorsque
i = ilim.
𝑙
tan ilim = ℎ donc ℓ = h · tan ilim
ℓ = 200 10–6 tan (83,2°) = 1,68 10–3 m.
𝑳
n est le nombre de réflexions, donc : n = = 60 106 = 60 millions environ.
𝓵
5. Décalage temporel de réception:
Entre deux réflexions consécutives, le chemin parcouru par la lumière est :
ℓ
d = 𝑠𝑖𝑛𝑖 = 1,69. 10–3 m.
𝑚𝑎𝑥
Il y a environ 60 millions de réflexions, donc la distance D parcourue par la lumière
dans la fibre est égale à : D = 6 107 1,69 10–3 = 1,01 105 m = 101 km.
𝐿
Soit t1 la durée du trajet. Si le rayon est normal : t1 = 𝑣
Soit t2 la durée du trajet. Si le rayon se propage par réflexions totales :
𝐷
t2 = 𝑣
𝐷 𝐿
Le décalage vaut : Δt = t2 – t1 = - 𝑣 = 6,74. 10–6 s
𝑣
Δt = 6,74 μs.
29