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- Faible poids, très petite taille (cœur de quelques microns dans une gaine de quelques centaines
de microns).
- Inviolabilité : difficile d’interception d’un signal véhiculé sur une fibre optique.
Une fibre optique est constituée de trois éléments concentriques comme représentée ci-
dessous:
- Le coeur: dans cette zone, constituée de verre, que la lumière est guidée et se propage
le long de la fibre.
- La gaine: couche de verre qui entoure le coeur. La composition du verre utilisée est
différente de celle du coeur. Lʼassociation de ces deux couches permet de confiner la
lumière dans le cœur, par réflexion totale de la lumière à lʼinterface coeur-gaine.
- La couche de protection: un revêtement de protection mécanique généralement en
PVC.
2) Principe du guidage de la lumière dans une fibre :
Un rayon guidé va subir une réflexion totale à l'interface des deux couches optiques.
- Si la lumière pénètre dans le coeur de la fibre avec un angle suffisamment petit, elle subit une
réflexion totale à la surface qui sépare le coeur de la gaine, et elle se propage en zigzag le long de
l'axe de la fibre, suite aux réflexions successives.
- Un rayon peut être simplement réfracté à l'entrée dans la fibre puis à l'interface des deux
couches, il passera alors dans la gaine et sera perdu.
-> Il existe un angle limite d’injection
- Cet angle permet de définir ce qu'on appelle l'ouverture numérique (ON) de la fibre, ouverture
qui dépend bien évidemment des indices respectifs des deux couches optiques.
FIBRE MULTIMODE :
A) Les fibres à saut d'indice :
1- Présentation :
- Le type le plus simple de fibre multimode est la fibre optique à saut d’indice (step-index fiber),
directement issues des applications optiques.
- Dans cette structure, le coeur, d’indice de réfraction n1, est entouré d’une gaine optique
d’indice n2 légèrement inferieur. Ces indices sont voisins de 1.5 pour les fibres de silice.
2- Propagation de la lumière :
Inconvénient: élargissement des impulsions lumineuses émises.
3- Ouverture numérique :
L’angle i est déterminé par l’angle d’entrée du rayon dans la fibre, α. Supposons que la surface
d'entrée de la fibre est perpendiculaire à son axe de symétrie. En passant du milieu extérieur
d'indice de réfraction next (généralement de l'air) dans le coeur de la fibre, l'onde est réfractée en
accord avec la loi de Snell. On a :
Propagation à travers une fibre à saut d'indice. L'angle α doit être inférieur à une valeur
maximale, telle que i reste supérieur à l'angle critique pour la réflexion totale (rayon en trait
plein). Le trait interrompu représente un rayon de gaine, qui peut se propager sur une distance
plus courte.
Cet angle maximal s'appelle l'angle d'acceptance ou l'angle d'admission de la fibre. Cet angle
d’acceptance, que l’on retrouve dans de nombreux domaines en optique, est habituellement
décrite par une quantité appelée l'ouverture numérique du système (O.N.) (en anglais, numerical
aperture, NA). Par définition, l’ouverture numérique est donnée par
Il est particulièrement intéressant d’inclure les indices n1 et n2 dans l’ouverture numérique, car,
elle constitue une caractéristique du système optique, indépendante du milieu extérieur dans
lequel celui-ci est placé.
4- Dispersion :
- En général, les impulsions à la sortie de la fibre sont élargies par rapport aux impulsions à
l'entrée.
- L’exemple suivant montre un train d’impulsions lumineuse à l'entrée d'une fibre optique et
l’effet de la dispersion.
5- Dispersion modale :
- Dans une fibre multimode, la lumière peut se propager suivant différentes directions,
correspondant à des modes différents.
- La distance parcourue entre les extrémités de la fibre dépend de la direction de propagation.
- Pour une fibre de longueur L, un mode qui se propagerait parallèlement à l'axe de la fibre doit
parcourir une distance L,
- Un mode correspondant à un angle i doit parcourir une distance L /sin(i) .
- Les angles de propagation permis sont définis par le cône d'acceptance; ils sont compris entre
ic et 90°.
- La différence de temps de propagation entre les directions extrêmes vaut donc:
Les fibres à gradient d’indice (graded-index fibers) ont été spécialement conçues pour les
télécommunications, afin de minimiser l’effet de dispersion intermodale sans trop réduire
l’ouverture numérique, donc la puissance couplée.
- Le coeur est constitué de couches de verre successives à indice de réfraction de plus en plus
grand. L’indice de leur coeur diminue suivant une loi d’allure parabolique depuis l’axe jusqu’à
l’interface coeur-gaine. De la sorte, les rayons suivent une trajectoire d’allure sinusoïdale, et ceux
ayant le trajet le plus long passent par des milieux d’indice plus faible, ce qui augmente leur
vitesse et permet d’égaliser approximativement les temps de propagation.
- La gaine n’intervient pas dans le guidage lui-même, mais joue un rôle de filtrage spatial en
élimant les rayons les plus inclinés.
2- Propagation de la lumière :
3- Dispersion intermodale :
Les rayons qui s'écartent de l'axe suivent donc un chemin plus long, mais comme l'indice de
réfraction diminue vers le bord du coeur, la vitesse de propagation augmente.
- Par conséquent, les modes d'ordre supérieur (c.à.d. qui s'écartent davantage de l'axe) peuvent
compenser le chemin plus long par une vitesse moyenne plus grande.
- Dans le cas d'une source monochromatique, on obtient alors un élargissement donné par:
- On constate donc une réduction de la dispersion modale d'un facteur 8/Δ par rapport à une
fibre à saut d'indice.
FIBRE MONOMODE :
1- Présentation :
Lorsque le diamètre de coeur est petit (moins de 10 μm) et la différence d'indice faible (moins de
0,5 %) il est possible de sélectionner un seul mode qui se propage au voisinage de l'axe.
La fibre ne propage qu'un seul mode si la fréquence normalisée vérifie la condition suivante :
2- Propagation de la lumière :
3- Atténuation :
- Les imperfections et d’autres propriétés de la fibre donnent une atténuation non linéaire en
fonction de la fréquence.
- Si on injecte une puissance lumineuse P0 alors sa décroissance linéique est donnée par la
relation suivante :
Aujourd’hui α vaut typiquement 0,1 dB/km,
- Certaines plages de fréquences favorables ont une faible atténuation
- Ces sont les fréquences utilisées pour les communications optiques.
- Le figure ci-dessous montre que l'affaiblissement est plus important vers (850nm) que dans
l'infrarouge (1300-1550nm).
- L’atténuation varie suivant la longueur d’onde.
4- Dispersion chromatique :
- La lumière émise par une source réelle est donc constituée de la somme de différentes
longueurs d'onde.
- La dispersion chromatique (appelée aussi spectrale) est liée à une différence de vitesse de
propagation dans la fibre en fonction de la longueur d’onde qui provoque un élargissement des
impulsions optiques. Par conséquent, une interférence entre symboles conduit à une
augmentation du taux d'erreur binaire (BER : bit error rate) du système de communication.
- L'indice de réfraction d'un matériau dépend de la longueur d'onde. Il en résulte que la vitesse
de propagation de la lumière dans un matériau dépend également de sa longueur d'onde.
- Il faut tenir compte d'une autre phénomène. En effet, le calcul des modes montre que la
direction de propagation dépend, pour un mode donné, de la longueur d'onde
- La dispersion de guide d'ondes est donnée par une formule analogue à la dispersion matériau:
La dispersion chromatique totale tient compte des deux effets: dispersion matériau et dispersion
de guide d'ondes:
6- Dispersion totale :
- Dans une fibre monomode également, la dispersion totale doit tenir compte de la dispersion
chromatique matériau et de la dispersion chromatique de guide d'ondes, car ces deux effets sont
semblables au cas des fibres à saut d'indice.
L’épissure
- Cette opération consiste à raccorder directement les deux fibres par soudure au moyen dʼun
arc électrique, en alignant le mieux possible les deux coeurs de fibre. Elle se fait grâce à un
appareil appelé soudeuse ou épissureuse.
Avantages:
Inconvénients:
L’utilisation de connecteurs
raccorder. On peut alors raccorder les deux fibres en raccordant les deux
connecteurs.
Avantages:
Inconvénients:
- La mise en oeuvre est moins rapide que la fusion, et requiert une expérience
ainsi que des outillages spécifiques.
- La perte de lumière due à la connexion est plus élevée que dans le cas dʼune
épissure.
Il existe nombre de connecteurs pour la fibre optique. Les plus répandus sont les connecteurs ST
et SC qui font partie des solutions les plus courantes pour des réseaux fiables.
- Pour les réseaux informatiques Fiber Distributed Data Interface (FDDI), on utilise les
connecteurs doubles MIC .
- Il y a aussi les connecteurs SMA (SubMiniature version A) qui sont des connecteurs à écrou
fileté avec un joint torique et sans CP (contact physique), et les connecteurs FCPC qui sont des
connecteurs à écrou fileté, très courts et rigides, utilisés pour la fibre monomode.
Il y a plusieurs manières pour coupler de la fibre optique:
- Le couplage mécanique de deux connecteurs mis bout à bout au moyen d'une pièce de
précision. Le dessin ci-dessous montre l'union de deux connecteurs ST, mais il existe des
coupleurs ST/SC ou ST/MIC.
- Le raccordement par Splice mécanique qui est utilisé pour les réparations à la suite de
rupture ou pour raccorder une fibre et un connecteur déjà équipé de quelques
centimètres de fibre que l'on peut acquérir dans le commerce(Pig tail).
- La fusion au moyen d'un appareil à arc électrique appelé fusionneuse.
Mesures optiques
Elles désignent, en standard, la mesure par affaiblissement, c’est-à-dire la perte engendrée par la
fibre et l’ensemble des composants de la liaison optique. Elle englobe 2 méthodes : la mesure de
perte par insertion ou mesure par rétrodiffusion (réflectométrie).
Cette méthode est utilisée sur site pour effectuer des mesures de puissance de l’énergie
lumineuse qui est émise et reçue via une liaison optique. Elle permet de mesurer la perte
d’une liaison. Elle utilise un émetteur de lumière stabilisé et un récepteur (mesureur de
puissance) étalonné ainsi qu’un jeu de bobines ou de cordons de référence.
- Réflectométrie
Méthode de mesure basée sur l’injection et la réception d’une impulsion lumineuse à une
même extrémité de la fibre. Elle permet de visualiser et caractériser l’ensemble des
éléments constitutifs de la liaison optique (Cartographie) : le calcul de l’affaiblissement et
de la réflectance de chaque élément de la liaison optique. L’équipement de mesure utilisé
est le réflectomètre, également appelé OTDR (Optical Time Domain Reflectometer).
I- Les semi-conducteurs :
- Les composants optoélectroniques sont principalement fabriqués à partir de matériaux semi-
conducteurs.
- Un matériau semi-conducteur est un solide cristallin ou amorphe dont la conductivité
électrique se situe entre celle d’un métal et d’un isolant.
- Facteurs affectant la conductivité d’un semi-conducteur:
- Température
- Contenu en impuretés
- Intensité lumineuse incidente,
- Tension électrique appliquée.
- Silicium ~ 98 % des composants
- Dans les semi-conducteurs, à la température du zéro absolu, il existe une bande, appelée bande
de valence, dont tous les états d ’énergie sont occupés par des électrons.
- Toutes les bandes supérieures sont vides, en particulier la bande de conduction située
immédiatement au dessus de la bande de valence.
- Ces deux bandes sont séparées par une largeur DEg (g pour gap= fossé) appelée bande
interdite.
III- Absorption :
- Sous l ’effet de l ’agitation thermique, ou de tout apport d ’énergie extérieure, par exemple
provenant d’un photon, un électron peut s ’arracher à son atome d’origine pour se déplacer
librement dans le cristal. L ’électron passe ainsi de la bande de valence à la bande de conduction.
- Cet électron laisse dans la bande de valence une lacune d ’électron appelée trou qui se déplace
aussi lorsqu’un électron voisin le remplit. L ’atome est alors dans un état excité.
IX- Recombinaison:
Lorsque l’électron descend de la bande de conduction vers la bande de valence, le semi-
conducteur émet de la lumière (photon) : recombinaison radiative.
- Ce dernier effet est utilisé dans les diodes électroluminescente (LED) ou les lasers semi-
conducteurs.
- Le photon émis a une énergie égale à EG selon:
I- Sources à semi-conducteurs :
- Avantages:
Compacte
Efficace
Fiable
Modulation
- Jonction P-N
- Injection de courant
- Zone active
- Ces lasers comportent une zone de gain de très faible épaisseur entourée de
miroirs de Bragg hautement réfléchissants qui compensent le gain faible de ces
structures pour assurer l’effet laser.
- LEDs
- Diodes lasers
- Les photons émis sont indépendants entre eux; cette émission est incohérente.
- Les semi-conducteurs à gap direct peuvent avoir des ηexterne très élevées.
Un laser comprend:
- Pour diminuer les pertes d’une cavité FP, il faut augmenter sa longueur L.
- La résonance se produit lorsque la longueur du guide, L, est un multiple entier de
la demi-longueur d’onde (soit λ/2n dans le matériau d’indice n), ce qui sélectionne
les modes longitudinaux de longueur d’onde:
La structure d’une diode laser à contre réaction distribuée (laser DFB) est
schématisée par la figure suivante:
- Pour changer B , il faut modifier soit le pas du réseau, soit l’indice effectif du
matériau. Dans les semi-conducteurs, le pas du réseau de diffraction est inscrit
définitivement, il est donc nécessaire de faire varier l’indice effectif neff pour faire
varier la longueur d’onde d’émission. La modification de l’indice effectif peut être
achevée par injection de courant ou par application d’un champ électrique
- Les lasers FP, DFB et VCSEL ont généralement une petite taille, une bonne qualité
spectrale, une faible consommation énergétique et une longueur d’onde ajustable
compatible avec les fenêtres de transmission des fibres optiques (autour de 850
nm, 1310 nm et 1550 nm).
-Les lasers DFB sont des sources fiables, considérées comme monochromatiques,
certaines caractéristiques d'un laser DFB commercialement disponibles sont
données dans le tableau suivant.
Les photodiodes
Les photodiodes :
- La photodiode PIN est plus stable que l'APD en présence des fluctuations de
température et de la tension appliquée. Un autre avantage de la photodiode PIN
est qu'elle nécessite une tension de polarisation inférieure. Cependant, le gain de
l'APD est 10 à 1000 fois supérieur à celui de la photodiode PIN.
- Aujourd.hui, les photodiodes PIN et APD utilisées dans les communications par
fibres optiques ont une bande passante électrique allant supérieure à 60 GHz et
couvrent toutes les fenêtres de longueurs d'onde.
- Certaines caractéristiques d'une photodiode PIN commercialement disponibles
sont données dans tableau
- Le bruit quantique, appelé aussi bruit Schottky (shot noise), est créé par les
fluctuations aléatoires du nombre de paires électrons-trou dans les jonctions de la
photodiode. Chaque photon reçu a une probabilité de générer une paire
électron-trou.
- Un coupleur optique est un outil passif qui divise une puissance optique apportée
par une fibre en entrée sur plusieurs fibre optique en sorties.
- Un composant est dit passif si son fonctionnement est constant dans le temps, et
ne nécessite pas de signal (électrique ou optique) de commande.
- Un coupleur optique est caractérisé par une perte d’insertion globale, due à
l’imperfection du composant, définie par:
pins_glob=10log(Pe/ ΣPSj)
- Une autre réalisation à l’aide d’un coupleur à fibre est le miroir à boucle. Il s’agit
de réaliser un interféromètre à deux ondes représenté par la.
1-rôle :
- Le rôle de l’amplification optique:
Augmentation de la capacité de transmission,
Amélioration de la portée
Amplification simultanée de tout un spectre de fréquence sans une
conversion opto-électrique pour l’amplifier.
2- Principe de base :
Un amplificateur pour applications aux télécommunications est composé de trois
éléments:
La fibre amplificatrice elle-même
Une source d’excitation de la fibre. Cette source est typiquement un
laser de puissance élevée, émettant de la centaine de mW à quelques
W. Ces lasers sont qualifiés lasers de pompage.
Un multiplexeur qui permet de coupler dans la fibre le signal à
amplifier ainsi que le laser de pompe.
- Le signal, qui va être amplifié, est guidé à travers un milieu de gain (une fibre)
- Le milieu de gain est pompé par une source d’énergie appropriée, un laser ou un
courant électrique, qui permet au milieu de gain de générer la lumière à la
longueur d’onde du signal.
- Le signal stimule l’émission d’une lumière identique par le milieu de gain et de ce
fait d’accroitre l’intensité du signal lumineux.
- La lumière incidente entre dans le circuit, elle est amplifiée et sort par l'autre
extrémité pour être couplée dans la fibre.
- On ajoute deux isolateurs (diode optique), une à l’entrée, l’autre à la sortie, qui
ne laissent passer la lumière que dans un sens afin d’éviter toutes les réflexions qui
pourraient : créer une cavité, faire osciller le dispositif et le transformer en laser.
- Optiquement transparent
Transparent à la longueur d’onde
Bande RF ‘’illimité’’
- Les premiers travaux sur les SOAs ont démarré au début des années 80, à partir
du moment où les lasers à semi-conducteur fonctionnaient en continu avec une
fiabilité acceptable.
- Peut être fait pour n’importe quel longueur d’onde où il existe des diodes laser.
3- Amplificateur Raman :
- Avec l'accroissement des canaux dans la fibre, la bande spectrale offerte par les
amplificateurs optiques à fibre dopée à l'erbium, limitée au maximum à 40 nm,
peut s'avérer être un facteur pénalisant. Ce constat a relancé les études sur de
nouvelles méthodes permettant l'augmentation de la bande spectrale.
- De nouveaux amplificateurs optiques tels que les amplificateurs Raman prennent
une part non négligeable dans les systèmes de télécommunications.
- Pas de fibre dopée nécessaire- la fibre de transmission peut être un milieu
d’amplification.
- Amplifier des bandes fréquences simplement en plaçant une pompe à 100 nm de
la région à amplifier (13.2 THz): possibilité d’amplifier n’importe quelle région.
- Une bande de gain de 6 THz environ.
V- Figure de bruit :
-Les amplificateurs dégradent le rapport signal à bruit (SNR) des signaux qui les
traversent à cause de l’émission spontanée qui ajoute du bruit au signal durant son
amplification. La dégradation du SNR est quantifiée par la figure de bruit Fn de
l’amplificateur définie comme:
- Les émetteurs sont caractérisés par une puissance optique de sortie exprimée en
dBm. Elle dépend du diamètre de coeur de la fibre.
- Les récepteurs sont caractérisés par une sensibilité également exprimée en dBm.
La sensibilité d'un récepteur optique indique la quantité de lumière nécessaire aux
circuits du récepteur pour faire fonctionner l'équipement.
- Dans le calcul de ce bilan de liaison on doit prévoir une marge de sécurité somme
d’une marge de fonctionnement et d’une marge de maintenance.
Le calcul d’un bilan de liaison consiste à calculer les pertes dans un système donné.
Il comprend les pertes d’atténuation en fonction de la distance parcourue et des
différents éléments rencontrés dans la liaison, en particulier les pertes de dues aux
épissures et aux connecteurs.
Bilan d’une liaison :
- Le bilan de liaison (ou Budget optique) correspond au maximum de pertes
permises entre l’émetteur et le récepteur. Il est égal à la différence en dB entre la
puissance émise et la sensibilité du récepteur.
- Les pertes totales en ligne (fibre + connexions) doivent être inférieures à ce bilan
de liaison.
3- Calcul de la portée :
Pour calculer la portée d'une liaison fibre optique, il faut déterminer le budget
optique, puis déduire les pertes dues aux connecteurs, aux épissures, à la
maintenance et à l'usure (dans c'est 2 derniers cas on prend en compte une
marge). En connaissant la valeur de l'atténuation du câble utilisé et la nouvelle
valeur du budget optique, on pourra alors calculer la porte maximale de la liaison.