Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
OPPM:(𝑒𝑧 𝐸 𝐻 ), , ,
𝟏
Propagation des OEM dans des milieux conducteurs 𝜹 = 𝝅 𝒇𝝁𝝇
(é𝒑𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒑𝒆𝒂𝒖)
4
4
Pour commencer, un rappel s’ avère intéressant
et , Les coefficients de
réflexion et de
transmission
𝜇1 𝜇2
Ave1 = 𝜀1
et 2 = 𝜀2
5
𝑽𝒎𝒂𝒙 𝟏+
𝝆= 𝑽𝒎𝒊𝒏
= 𝟏− 𝑹 : 𝝆 Tau (Rapport) d’ondes stationnaires
𝑹
e'j e
5
5
Pour commencer, un rappel s’ avère intéressant
ft e (GHz)
2
6
6
Pour commencer, un rappel s’ avère intéressant
7
7
Pour commencer, un rappel s’ avère intéressant
8
8
Structure d’un émetteur Récepteur radio
numérique
9
9
Structure d’un émetteur Récepteur radio
numérique
10
10
Structure d’un émetteur Récepteur radio
numérique
11
11
Différents modes de propagation
Propagation
Prop. Prop.
Guidée Espace libre
Lignes de Guides
Antennes
transmission d’ondes
12
12
Les lignes de transmission les plus usuelles
Câble coaxial
Ligne Microruban
Guides d’ondes
13
13
Allons y au premier chapitre
Chapitre 1.
Les multipôles (réciproques
et non réciproques)
15
15
Notions de Multipôles
20
20
Notions de Multipôles
Pour des milieux linéaires, une onde sortante 𝐵𝑖 peut être considérée comme
la somme des contributions dues à toutes les ondes entrantes 𝐴𝑗, affectées
d'un coefficient de pondération 𝑆𝑖𝑗 :
21
21
Notions de Multipôles
La matrice S est caractéristique du multipôle puisque c'est elle qui détermine son
comportement physique vis-à-vis des circuits extérieurs connectés à ses accès. Sa
détermination (théorique ou expérimentale) permet donc d'identifier un
multipôle.
22
22
Notions de quadripôles passifs
entrée sortie
a1 a2
Q
b1 b2
Zc
b1
b
2
S . a1
a
2
23
23
Paramètres S
L’utilisation de la matrice de répartition, ou matrice de paramètres S
permet de caractériser une ligne comme étant un élément de circuit
aux caractéristiques connues représentable sous la forme d’un
quadripôle.
Zi
Zc Zr
ei
Zi
ei
[S] Zr
24
24
Paramètres S
Les courants et tensions sur une ligne étant liés, leur
comportement entre l ’entrée et la sortie de la ligne obéit aux
mêmes lois. On va alors non plus considérer séparément la
tension et le courant (puis les diviser en incident et réfléchi),
mais regrouper cela en une onde incidente et une onde
réfléchie à chaque extrémité de la ligne.
Iz
az
Zi
Vz Zc Zr
ei
bz
z o
25
25
Calcul des ondes tension/courant
Iz
az
Zi
Vz Zc Zr
ei
bz
z o
V Vr .e Vr .e jz
jz
z
I
z
1
Zc
Vr .e Vr .e jz
j z
26
26
Calcul des ondes tension/courant
Grandeurs normalisées
V
z Vr .e jz Vr .e jz v
z
Zc Zc Zc
Vr j z Vr
Zc .I .e .e jz iz
z Zc Zc
Vr
On donne alors : az .e jz onde incidente
Zc
Vr j z
bz .e onde réfléchie
Zc
27
27
Calcul des ondes tension/courant
On peut voir tout de suite que le coefficient de réflexion est
donné par :
Vr .e jz bz
Rz j z
Vr .e az
v z iz Vz Zc.I z
bz
2 2 Zc
28
28
Calcul des ondes tension/courant
Si on calcule la puissance sur la ligne :
Pz Vz I z * v z iz *
1 1
2 2
Pz a z bz a z * bz *
1
D’où
2
Pz
1
2
az 2
bz
2
On a bien : Pz P Pz z
29
29
Calcul de la puissance au niveau de z
1 1
P az P bz
2 2
z z
2 2
30
30
Matrice de répartition S d’un quadripôle
entrée sortie
a1 a2
Q
b1 b2
Zc
b1
b2
S . a1
a2
31
31
Matrice de répartition S d’un quadripôle
32
32
Matrice de répartition S d’un quadripôle
b1 a1 a2=0
S11
a1 a2 0
Q Zc
b1
Zc b2
S11 R1 a P
2 1
2 0
S11
P
1
33
33
Matrice de répartition S d’un quadripôle
b2
S 21 S21 est le coefficient de transmission
de 1 vers 2
a1 a2 0
b2
S 22 S22 est le coefficient de réflexion à
l’accès 2
a2 a1 0
b1
S12 S12 est le coefficient de transmission
de 2 vers 1
a2 a1 0
34
34
Notion de réciprocité dans les multipôles
𝑺𝒊𝒋 = 𝑺𝒋𝒊
35
35
les multipôles non réciproques à ferrites
Les ferrites sont des oxydes métalliques complexes, dérivés de la magnétite par remplacement
de l'atome de fer divalent par un atome d'un autre métal. La formule de magnétite étant : 𝐹𝑒
++𝑂,𝐹𝑒2+++𝑂3
Les caractéristiques générales électriques et magnétiques des ferrites sont les suivantes :
• une résistivité très élevés (de 106 à 1010 Ω. cm),
• une conductivité faible (de 10−10 à 10−6 S.cm−1),
• une constante diélectrique en hyperfréquence de l'ordre de 10 à 15,
• des pertes diélectriques très faibles (tgδ, de l'ordre de 10−3 ),
• une perméabilité magnétique de quelques dizaines d'unités.
36
36
Effet de Faraday
Les ferrites sont utilisés dans les circuits passifs non réciproques. Par définition,
ceci entraine la simplification que les propriétés du circuit dépendent du sens
d'insertion de ce dispositif micro-ondes. Si ce dernier est fixe, il faut prendre en
considération les sens respectifs de:
- la direction de propagation;
- la rotation de polarisation par rapport à cette direction;
- la direction du champ magnétique continu.
𝛳
𝛳=(β+−β−) . 𝑙/2
HC
37
37
Exemples de Multipôles non réciproques
38
38
Circulateurs à ferrites
39
39
Coupleurs à ferrites
40
40
Splitter/Combiner RF
41
41
Splitter/Combiner RF
42
42
Atténuateur RF
43
43
Exemples de Multipôles non réciproques
a3 b3
Té diviseur
a1 S11 S12 S13
S S 21 S 22
S 23
b1
S31 S32 S33
a2 b2
44
44
Exemples de Multipôles non réciproques
a2
diviseur 1 voie vers n b2
a3
a1 b3
a4
b4
b1 an-1
bn-1
an
bn
S11 S12 S1n
S S
S 21 22
S n1 S nn
45
45
Autres matrices utilisées
[Z Y] ou [C]
v1 v2 b1 b2
Zc ou Yc Zc
v1 i1 i1 v1 b1 a2
Z . Y . C .
v2 i2 i2 v2 a1 b2
46
46
Intérêt de la matrice ABCD (chaîne)
entrée sortie
a1 a2
b1 a2
C1 C2 C3 .
a1 b2
47
47
Sommaire:
• Onde (espace & temps)
• Rappel sur les ondes
•Thématiques de l’IN2P3
• RF et accélérateurs
• Application IN2P3
• Paramètres S
• Dispositifs RF
• Lignes de transmissions
• Appareils de mesure RF
• Règles de routage et de test
•Exemple récapitulatif
Connu de tous !
b2
• Mesure des Sij
2
La mesure des Sij se fait en sélectionnant la calibration a1 b3
de référence. Les pertes dues aux câbles sont alors b1
automatiquement prises en compte et retranchées lors 1
des mesures … Charge adaptée a3 = 0
146
Analyseur de réseau
Analyseur Analyseur
de réseau de réseau
a2 1 2 a2
1 2
1 b2 b2
2
2
a1 a1 b3
b1 b1
1
En suivant la procédure indiquée par l’analyseur de
réseau on place successivement à l’extrémité des câbles Charge adaptée a3 = 0
(plans 1 et 2) différentes charges connues (50 , court-
circuit, circuit ouvert).
Pour mesurer les paramètres S d’un multipôle il faut
Ceci permet à l’analyseur de quantifier les pertes dans les prendre la précaution de placer une charge adaptée aux
câbles comme différence entre les niveaux mesurés en 1 et accès inutilisés de façon à assurer le respect de la condition
2 et la valeur théorique du signal en 1 et 2 qui est akj = 0
connue car les charges sont connues.
147
Chapitre : 2
Lignes de Deuxième chapitre
transmission
Chapitre 2.
Propagation et lignes
de transmission
Onde incidente , réfléchie et stationnaire, coefficient de réflexion et ROS
1
1
Chapitre : 2
Lignes de Rappels(Réflexion et transmission)
transmission
Zc Zr
2
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Rappel (Réflexion et transmission
RL=
+ 𝟐 Vmax
Z=0 Z=d
- 𝟐 Vmax
Le rapport entre le voltage maximum et celui minimum sur la ligne est appelé le rapport
d’onde stationnaire (ROS). On voit donc que pour avoir une onde stationnaire ROS doit être
plus grand que 1.
𝑽𝒎𝒂𝒙 𝟏+
Ros (VSWR)= = 𝟏− 𝑹 : Taux (Rapport) d’ondes stationnaires
𝑽𝒎𝒊𝒏 𝑹
3
Chapitre : 2
Lignes de Réflexion dans une ligne de transmission
transmission
4
Chapitre : 2
Lignes de Relation , Ros, Return Loss
transmission
5
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Généralités
Une ligne de transmission est une structure qui permet de guides des ondes
électromagnétiques. Quelques exemples communs sont : câble coaxial, fil de
cuivre, ligne micro-ruban. Les lignes de transmission sont composées d’un ou
plusieurs conducteurs entourés d’un isolant.
Une des différences principales entre l’analyse de circuits électriques et l’analyse
de circuits avec des lignes de transmission est la taille électrique. Dans l’analyse
des circuits, on suppose que la longueur d’onde est très supérieure aux
dimensions physiques du circuit. Lorsqu’on travaille à plus hautes fréquences, la
longueur d’onde diminue, et les dimensions physiques du circuit sont du même
ordre de grandeur que la longueur d’onde. Certains phénomènes qu’on pouvait
négliger à basses fréquences ne sont plus négligeables. Il faut donc une
meilleure façon d’analyser les circuits.
La méthode des lignes de transmission permet d’analyser des circuits à hautes
fréquences en termes familiers à l’analyse de circuits : tension, courant,
impédance. A hautes fréquences, ces termes dépendent des équations de
Maxwell, mais on cherche à simplifier l’analyse pour éviter l’utilisation des champs
électriques et magnétiques.
6
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Généralités
Ligne : Guide d’onde propageant au moins un mode TEM
Analogie champ {E,H} courant-tension {I,V
• Plutôt que d’étudier la propagation des ondes au moyen des équations de Maxwell relatives aux champs E et H,
dans un guide TEM on préfère utiliser la théorie des lignes qui est plus simple.
• En effet on peut démontrer que dans un guide TEM on peut associer au couple (E, H) un couple courant tension (i,v)
• Ainsi, la théorie des lignes modélise les guides TEM sous forme de circuits parcourus par une onde (i(z,t), v(z,t))
Zg
z
0 l
A chaque ligne sont associées des grandeurs R, L, C et G appelées paramètres primaires de la
ligne.
R : pertes d’énergie active dans les conducteurs du guide G : pertes d’énergie active dans les diélectriques du guide
L : pertes d’énergie réactive dans les conducteurs du guide C : pertes d’énergie réactive dans les diélectriques du guide
7
Chapitre : 2
Lignes de
Modèles de lignes à deux
transmission plans parallèles
8
Chapitre : 2
Lignes de Modèle de circuit à éléments localisés
transmission
• Une ligne de longueur l est modélisée par des cellules élémentaires de longueur dz
mises en cascades. Chaque cellule comporte 4 éléments localisés Rdz, Ldz,Cdz, Gdz.
• R, L, C et G sont appelés paramètres primaires de la ligne.
i(z) Rdz Ldz i(z + dz) = i(z) + di(z)
di(z)
dv(z)
z z + dz
Déterminer les équations électriques de mailles et loi des nœuds :
𝝏𝒗(𝒛,𝒕) 𝝏𝒊(𝒛,𝒕)
= −𝑹𝒊 𝒛, 𝒕 −𝑳 (1) Equation de maille
𝝏𝒛 𝝏𝒕
𝝏𝒊(𝒛,𝒕) 𝝏𝒗(𝒛,𝒕)
= −𝑮𝒗 𝒛, 𝒕 −𝑪 (2) Loi des noeuds
𝝏𝒛 𝝏𝒕
9
Chapitre : 2
Lignes de Equations des télégraphistes
transmission
On sépare les variables i(z,t) et v(z,t) en calculant les dérivées secondes/t z
𝝏𝟐 𝒗(𝒛,𝒕) 𝝏𝟐 𝒗(𝒛,𝒕) 𝝏𝒗(𝒛,𝒕)
= 𝑳𝑪 + 𝑹𝑪 + 𝑳𝑮 + 𝑹𝑮 𝒗 𝒛, 𝒕 (𝟑)
𝝏𝒛𝟐 𝝏𝒕𝟐 𝝏𝒕
Equations
𝝏𝟐 𝒊(𝒛, 𝒕) 𝝏𝟐 𝒊(𝒛, 𝒕) 𝝏𝒊(𝒛, 𝒕) des télégraphistes
= 𝑳𝑪 + 𝑹𝑪 + 𝑳𝑮 + 𝑹𝑮 𝒊 𝒛, 𝒕 (𝟒)
𝝏𝒛𝟐 𝝏𝒕𝟐 𝝏𝒕
10
Chapitre : 2
Lignes de Equations des télégraphistes
transmission
La solution de équations différentielles (10) et (11) est une combinaison linéaire de
𝒆−𝜸𝒁 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝒆𝜸𝒁
𝝏𝒗 𝝏𝒊 𝝏𝒗𝟏
= −𝑹𝒊 − 𝑳 régime harmonique − = 𝑹 + 𝒋𝑳𝝎 𝒊𝟏
Equation de maille
𝝏𝒛 𝝏𝒕 𝝏𝒛
𝑮+𝒋𝑪𝝎 −𝜸𝒛 − 𝑽 𝒆+𝜸𝒛 )
En remplaçant v1 par (12) et par (9), il vient: 𝒊𝟏 (𝒛) = 𝑹+𝒋𝑳𝝎
(𝑽 𝒊 𝒆 𝒓 (14)
avec 𝑽𝟏 𝒛 = (𝑽𝒊 𝒆−𝜸𝒛 + 𝑽𝒓 𝒆+𝜸𝒛) (15)
11
Chapitre : 2
Lignes de Caractéristiques d’une ligne
transmission
Impédance caractéristique
𝑹 + 𝒋𝑳𝝎
𝒁𝒄 = (𝟏𝟔)
𝑮 + 𝒋𝑪𝝎
Constante de propagation
= 𝑹 + 𝒋𝑳𝝎 𝑮 + 𝒋𝒄𝝎 (17) nombre complexe : 𝛾 = 𝛼 + 𝑗𝛽 (18)
Sachant que: v(z, t) V e z V e z e jt
i r
Rq. : L’origine de l’onde régressive est la réflexion de l’onde progressive sur la charge.
12
Chapitre : 2
Lignes de Caractéristiques d’une ligne
transmission
Longueur d’onde
𝟐𝝅 𝑪
= , 𝟎 = ,
𝜷 𝒇
Pour une ligne sans pertes
𝟐𝝅 𝟏 𝑳
= , 𝑽𝑷 = , 𝒁𝒄 =
𝝎 𝑳𝑪 𝑳𝑪 𝑪
𝟏 𝟏 𝝎𝝁
𝜹𝑠 = 𝑹𝒔 = =
𝝅 𝒇𝝁𝝈 𝝈𝜹𝒔 𝟐𝝈
13
13
Chapitre : 2
Lignes de Paramètres des lignes de transmission usuelles
transmission
14
14
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Transport de puissance
Z
0 z l
Problème posé:
Supposons que l’on connaisse la valeur Zc de l’impédance caractéristique d’une ligne de longueur l ainsi que
la valeur ZL de son impédance de charge (La charge peut être n'importe quoi : transistor, antenne, etc.).
Le générateur voit dans le plan (z = 0) une certaine impédance Zin qu’il est souhaitable de connaître.
Le rapport tension-courant sur la ligne est egal a Zc. A la charge, si ZL = Zc, il faut que le rapport tension-
courant soit egal a ZL. Que se passe-t'il ? Une partie de l'onde est réfléchie sur la ligne pour que le rapport
tension-courant a la charge soit ZL.
Calcul de Zin:
𝑽𝟏 𝒛 = (𝑽𝒊 𝒆−𝜸𝒛 + 𝑽𝒓 𝒆+𝜸𝒛) )15(
𝑽𝟎 On a
𝒁𝒊𝒏 = 𝟏
𝑰𝟎 𝒊𝟏 (𝒛) = (𝑽𝒊 𝒆−𝜸𝒛 − 𝑽𝒓 𝒆+𝜸𝒛) )14(
𝒁𝒄
▪ Exprimons Vi et Vr ; on suppose V0 = V (z=0) et I0 = I(z=0) connues. Donc d’après (15) et (14) il vient:
1
V0 Vi Vr )19( V0 Vi Vr Vi V0 Zc I0 )21(
V Vr
⇒ ⇒ 2
Vr V0 Z cI 0
I0 i 1
)20( Zc I0 Vi Vr )22( 16
Zc 2
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
ix
Zi
vx Zc ZL
ei
x y=l-x
17
Chapitre : 2
Lignes de Lignes fermées sur une charge
transmission
Au niveau du point x:
Vx = Vx+ + Vx-
ix = ix+ + ix-
Au niveau de la charge :
Vr = Vr+ + Vr-
ir = ir+ + ir-
Vr j
Coefficient de réflexion : o e
Vr
ir
ir
18
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Le coefficient de réflexion est le rapport entre l'onde réfléchie et l'onde incidente :
Vr Vr Vr Vr Vr Vr (1 )
Zc Zr
ir
ir
ir ir ir ir (1 )
(1 ) Zr Zc
Zr Zc , 1 1
(1 ) Zr Zc
Avec une ligne donnée, la réflexion dépend uniquement de la charge placée à son
extrémité
Concept d’adaptation
19
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes fermées sur une charge
ix
Zi
x
vx Zx
ei
20
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Zi
Zc
Zr
ei
x y=l-x
ix Zx est appelée impédance
ramenée à l’abscisse x
Zi
x
vx Zx Attention à la
ei différence entre Zc et
Zx !!!
21
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Ligne sans pertes : Zr
Zc,
vx Z r cos y Z c j sin y
Zx Zc
ix jZ r sin y Z c cos y
Z r jZ c tan y Z r jZ c tan l
Zx Z c Zo Zin Z c
Z c jZ r tan y Z c jZ r tan l
22
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
un petit exemple pour mieux comprendre
Soit une ligne de transmission de 50, de longueur 0.3. On branche une charge de
75 sur la ligne. Quelle est l'impédance d'entrée ?
Zc=50
La longueur de la ligne
Zc=50 n'a pas d'importance
Zin = Zr
24
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
j 2 βl
Zo 1 e
z
o Zc j 2 βl
1 e
z 1 j
2 βl
o e
e
z 1
o
25
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Si Zr = 0 - Ligne fermée par un court-circuit dans ce cas :
• = -1
• ROS=
• L’équation de l’impédance de la ligne est : 𝑍𝑖𝑛 = 𝑗𝑍𝑐 tan(𝛽𝑙)
• Si 0 ≤ 𝑙 ≤ , l’impédance est inductive
4
• Si ≤ 𝑙 ≤ , l’impédance est capacitive
4 2
𝑍𝑐
26
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Zr = ∞ - Ligne fermée par un court-ouvert dans ce cas :
• = 1
• ROS= ∞
• L’équation de l’impédance de la ligne est : 𝑍𝑖𝑛 = −𝑗𝑍𝑐 cot(𝛽𝑙)
• Si 0 ≤ 𝑙 ≤ , l’impédance est capacitive
4
• Si ≤ 𝑙 ≤ , l’impédance est inductive
4 2
𝑍𝑐
27
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
si 𝑙 = - Ligne est dite demi-onde
2
• L’équation de l’impédance de la ligne est : 𝑍𝑖𝑛 = 𝑍𝑟
• Il n’y a pas de transformation d’impédance
si 𝑙 = +𝑛 Ligne est dite quart d’onde
4 2
𝑍𝑐 2
• L’équation de l’impédance de la ligne est : 𝑍𝑖𝑛 =
𝑍𝑟
C'est un transformation de quart de longueur d'onde (quarter-wave
transformer). Ce type de ligne est aussi utilisé pour l’adaptation
d’impédance
• C'est un cas très important.
• Si Zr = 0 𝑍𝑖𝑛 =∞ , Si Zr = ∞ 𝑍𝑖𝑛 =0, L’impédance de la ligne
n’est pas importante
28
Chapitre : 2
Lignes de Puissance transportée dans une ligne
transmission
• Alors :
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Zc
Zc
30
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Unités de calcul des puissances
31
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Adaptation de puissance
• Cas général : ligne non adaptée à la charge et au générateur :
• Si l’on écrit :
• Alors on obtient
• Soit :
• Soit :
• On aura alors :
z 1 j 2 β
o e 2 e Re cste
z 1
o
Spirale logarithmique zo
O2
34
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Zc
Zc
35
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Ligne fermée sur une ligne
36
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
L’abaque de Smith est un outil
graphique très utile pour solutionner
des problèmes de ligne de transmission.
𝑍𝑟 ′
𝑧𝑟 − 1 j
𝑧𝑟 =
𝑍𝑐
𝑑 𝑜ù =
𝑧𝑟 + 1 e
𝑒 𝑗𝜑
1+ 1+𝑟 +𝑗 𝑖
𝑧𝑟 = , 𝑒 𝑗𝜑 =𝑟 + 𝑗𝑖 , 𝑧𝑟 = 𝑟𝑟 + 𝑗𝑥𝑟 =
1− 𝑒 𝑗𝜑 1+𝑟 −𝑗 𝑖
On sépare les deux composantes réelle et imaginaire de l’équation
𝑟𝑟 2 2 1 2
(𝑟 − ) +𝑖 = ( )
1 + 𝑟𝑟 1 + 𝑟𝑟
2
1 2 1 2
(𝑟 − 1) +(𝑖 − ) = ( )
𝑥𝑟 𝑥𝑟
38
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
39
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
𝑟𝑟
40
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
𝑟𝑟
𝑟𝑟
41
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
𝑟𝑟
𝑟𝑟
42
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
43
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
44
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
𝑥𝑟
45
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
𝑥𝑟
𝑥𝑟
46
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
On combine les cercles de résistance
et d'admittance.
L’impédance normalisée
j 2 βl
Zo 1 e
z
o Zc j 2 βl
1 e
Le facteur 𝒆−𝒋𝟐𝜷𝒍 représente une rotation de 𝟐𝜷𝒍 dans le sens horaire autour du
centre de l'abaque.
47
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
un petit exemple pour mieux comprendre
Soit une ligne de 50, de longueur 0.3. On branche une charge de 75 sur la ligne.
1. Déterminer l’impédance normalisée au niveau de la charge. Est-ce qu’il y a adaptation?
2. Déterminer la rotation qu’on doit effectuer (𝟐𝜷𝒍)
3. Déterminer zin normalisée puis Zin à partir de l’abaque
48
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
1 Axe p=1
0,6 2
0,3
Valeur de x 5
Valeur de r
- 0,3 -5
-2
- 0,6 -1
49
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Utilisation de l’abaque
Si on connaît l’impédance 0,6
1
2
Exemple : zx=0.5-j0.6
0 0,2 0,5 1 2
- 0,3
zx -5
-2
- 0,6 -1
50
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Déduction du 1
0,6 2
coefficient de
réflexion 0,3
5
0 0,2 0,5 1 2
o
- 0,3
zx -5
-2
- 0,6 -1
51
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
On trouve alors :
x = 0.48 e-j108°
On peut vérifier :
zx 1
x
zx 1
x = -0.15 - j.0.46
52
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
x o cste
53
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Le déplacement autour de
l’abaque est gradué en
fraction de longueur d’onde
54
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Zi
Zc=50 Zr
ei
56
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Détermination directe du Lecture de
coefficient de réflexion au niveau
de la charge :
r=0.5
Lecture de |o|
57
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Zi x1
Zc=50 Zr
ei
Zx1 /4
58
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Impédance de la charge
Pour déterminer le nouveau
point sur l’abaque, on part du
point de la charge, et on
parcourt 0.25 vers le
générateur (revient ici à
prendre l’opposé par rapport
au centre)
59
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
On trouve alors directement
le nouveau coefficient de
réflexion :
x1=0.75 e-j116°
De même on trouve la
nouvelle impédance réduite :
Zx1 = 10 - 30j
60
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
0.1
Zi x2
Zc=50 Zr
ei
Zx2 /4
61
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
vers la charge
Impédance à /4
de la charge
62
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
On trouve alors directement
le nouveau coefficient de
réflexion :
x2=0.75 e-j45°
De même on trouve la
nouvelle impédance réduite :
Zx2 = 45 - 105j
63
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Autres grandeurs
64
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Représentation des tensions et courants :
Zi
Zr
Zc=50
ei
Tension :
x 1 o e j 2 y
v
v
x 65
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
66
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
On peut suivre alors le long Impédance de la charge
de la ligne l’évolution de
v
x
v
x
passant par des valeurs min v
et max min x max
v
v x
x
v
1+|| x
1-||
67
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Détermination du courant Impédance de la charge
On connaît l’impédance de la
charge, on place son point
sur l’abaque et on prend le
point diamétralement opposé
68
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
On peut suivre alors le long Impédance de la charge
de la ligne l’évolution de
i
x
i
x i
passant par des valeurs min x
i
et max x
i
x
i
1+|| x
1-||
v et i toujours en quadrature
69
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Représentation des admittances
1 Y
Y y x Zc.Y
x Zx x Y x
c
admittance normalisée
1 x
On a alors y
x 1 x
70
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Si on compare :
j j
1 o e 1 o e
z y
x j x j
1 o e 1 o e
Ajout de p à
71
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Impédance de la charge
Admittance de la charge
72
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Autres grandeurs :
v
max
i 1
ROS max
v i 1
min min
73
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
74
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
10 log
Px
Px
10 log 1 x
2
Px
Coefficient de réflexion en puissance :
Px
Atténuation en dB : y
75
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
1 0 - infini 100 0
2 0.33 -10 90 10
3 0.5 -6 75 25
76
Chapitre : 2
Lignes de Ligne quart d’onde
transmission
ir
Zi
vr Zr
ei
l=/4
77
Chapitre : 2
Lignes de Ligne quart d’onde
transmission
On a alors : 2p p
4 4 2
d’où tan
2
Z r jZ c tan l Zc
or Zo Z c Zo
Z c jZ r tan l Zr
78
Chapitre : 2
Lignes de Ligne quart d’onde
transmission
612
50 61 75 Zo
75
l=/4
Isolateur quart d’onde
2
/4 Zc
Zo
0
79
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Zi
Zc Zr
ei
Zr Zc
0 Zr 1 1
Zr Zc
0 1
80
Chapitre : 2
Lignes de Lignes en ondes progressives
transmission
81
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
82
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
Ligne court-circuitée
ir
Zi
vr C.C.
ei
Zr Zc 1
1 car Zr=0
Zr Zc p
83
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
Ligne court-circuitée
ir
Zi
vr C.C.
ei
Zr Zc 1
1 car Zr=0
Zr Zc p
84
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
ventre de tension
|v|
ventre de courant
|i|
court-circuit
y 3/4 /2 /4 0
noeud de tension noeud de courant
85
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
|Zx|
86
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
87
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
Ligne en circuit ouvert
ir
Zi
vr C.O.
ei
Zr Zc 1
1 car Zr infini
Zr Zc 0
88
88
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
Amplitudes max en fonction de y
ventre de tension
|v|
ventre de courant
|i|
circuit ouvert
y 0
3/4 /2 /4
Variation de l’impédance imaginaire pur
vx
Z jZc cotan βy
x ix
89
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
Charge purement réactive
ir
Zi
vr jX
ei
X 2
Rc 2
1
jX Zc X 2
Rc 2
jX Zc p 2 atan
Rc
X
90
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
|Zx|
circuit ouvert
court-circuit
y 0 jX
jX |v|
|i|
Zg
Zc Zr
ei
92
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
Z1 Z2
Zg
Q1 Zc Q2 Zr
ei
Z3
Dans un système complet générateur-ligne-récepteur il faut donc
deux dispositifs d’adaptation
Z2=Zc Z1=Zc Z3=Zc
Ze=Zc=Zr=Zg*
Dans la plupart des cas Zg est réelle, donc il suffit que Ze=Zg
93
Chapitre : 2
Lignes de Adaptation quart d’onde
transmission
Ze Zs
Zc Zc’ Zr
Zc ' Zc.Zr
Si Zr est complexe, l’impédance caractéristique de la ligne quart d’onde doit
l’être aussi.
Pour revenir à une impédance réelle, il faut placer la sortie de la ligne sur
un ventre ou un nœud de tension (l’impédance est alors purement réelle).
94
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
Zg
Zc Zr
ei
98
Chapitre : 2
Lignes de Dispositifs d’adaptation
transmission
Emplacement du stub
99
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
idéal du stub.
100
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
Taille du stub donne la valeur de u
120 MHz
101
Chapitre : 2
Lignes de Dispositifs d’adaptation
transmission
imaginaire de la ligne.
102
Chapitre : 2
Lignes de Dispositifs d’adaptation
transmission
103
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Dispositifs d’adaptation
Adaptation double stubs en parallèle court-circuités
d
d2 Zr
Zg
Zc
ei
d1
s2 s1
105
Chapitre : 2
Lignes de Dispositifs d’adaptation
transmission
z charge
De la charge on se déplace
vers le générateur de d1. On
trouve alors le cercle des
admittances cste+jb1
y charge
y3
d1/
106
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
d2/
107
Chapitre : 2
Lignes de Dispositifs d’adaptation
transmission
108
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Dispositifs d’adaptation
y4b C2
Les admittances y5 et y5b
sont trouvées par rotation de d2/
d2 des précédentes. y5
On compense ces parties CC
imaginaires par les points
C1 ou C2 ce qui donne la y4
longueur de s2
y5b
C1 s2/
109
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
ZA
ZG
YB ZR
e
l
110
110
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
Exemple pour mieux comprendre
1. Adapter une charge ZL = 26 - j31 à 50 , avec une ligne
quart d’onde à une fréquence de 5GHz.
2. Tracer le schéma du circuit correspondant
111
Chapitre : 2
Types de Troisième chapitre
lignes
Chapitre 3.
Types de lignes de transmission
2
Chapitre : 2
Types de Types de lignes de transmission
lignes
3
Chapitre : 2
Types de Paramètres de la ligne bifilaire
lignes
Cette ligne est constituée de 2 fils séparés par une longueur constante,
généralement torsadés pour limiter l'émission électromagnétique ou le couplage
d'interférences électromagnétiques externes.
4
Chapitre : 2
Types de Fil au dessus d’un plan de masse
lignes
Le plan de masse est une structure métallique portant la référence de tension (0 V) pour
l'ensemble des circuits d'un même système. Dans ce type de ligne, le conducteur de retour est
constitué par le plan de masse. Le courant aller passant par le fil revient par le plan de masse
et est localisé sous la ligne. Dans le cas où les pertes de ce plan sont faibles, celui-ci joue le rôle
d'un plan image, c'est-à dire que tout se passe comme si le courant revenait par une ligne
virtuelle, symétrique du fil par rapport au plan de masse. De ce fait, cette ligne se comporte
comme une ligne bifilaire dont les deux fil sont séparés de 2 fois la hauteur du fil par rapport
au plan de masse.
5
Chapitre : 2
Types de câble coaxial
lignes
https://www.timesmicrowave.com/Calculator
6
Chapitre : 2
Types de câble coaxial
lignes
7
Chapitre : 2
Types de Ligne Microruban (microstrip)
lignes
Ce type de ligne est fréquemment rencontré dans les circuits imprimés. Elle ressemble au cas
précédent, hormis le fait que le milieu entourant cette ligne n'est pas homogène (air au-dessus
de la ligne, matériau isolant entre la ligne et le plan de masse). Néanmoins, on suppose qu'un
mode de propagation quasi-TEM existe en assimilant le milieu entourant la ligne à un milieu
homogène de permittivité relative effective 𝜀𝑒𝑓𝑓 .
8
Chapitre : 2
Types de Quelques lignes usuelles
lignes
9
Chapitre : 2
Types de Quelques lignes usuelles
lignes
10
Chapitre : 2
Types de
lignes
On se propose d’étudier les propriétés
d’un câble coaxial RG58C/U dont les
caractéristiques sont les suivantes :
1) A partir de la valeur de la capacité
linéique du câble, calculer la permittivité
relative εr de l’isolant utilisé dans ce câble.
2) Calculer son l’inductance linéique L et
vérifier la valeur de son impédance
caractéristique Zc.
3) En déduire la valeur de la vitesse de
propagation
4) Un tronçon de L = 10m de ce câble est
utilisé pour transporter un signal de
fréquence f = 100 MHz. Sachant que la
tension à l’entrée du câble s’écrit :
e(t) = 5cos(ωt), donner l’expression de la
tension s(t) en sortie du câble.
(Zr = Zg=50 Ω)
11
Chapitre : 4
Les antennes 4ème Chapitre
(caractéristiques)
Chapitre 4:
Caractéristiques de base
des Antennes
1
Chapitre : 4
Les antennes Introduction
(caractéristiques)
Antenne : habituellement un dispositif métallique (une tige ) pour émettre ou recevoir des
ondes radio"
Antenne : un moyen d‘émettre ou de recevoir des ondes radio« (Définition IEEE) »
Transition entre un guide d'onde et l'air libre
2
Chapitre : 4
Les antennes Datasheet d’une antenne
(caractéristiques)
3
Chapitre : 4
Les antennes Structure Générale d’une antenne
(caractéristiques)
4
Chapitre : 4
Les antennes Nous allons aborder dans cette partie
(caractéristiques)
5
Chapitre : 4
Les antennes Impédance d’entrée de l’antenne
(caractéristiques)
• Rr : la résistance de rayonnement
• RL : la résistance de pertes de l'antenne
Antenne
dipôle
6
Chapitre : 4
Les antennes
(caractéristiques)
Résonnance d’une antenne
𝑪 (𝒎/𝒔) 𝟏
résonance 𝑭𝒓é𝒔 = =
série X(f)
𝟐 𝜺𝒓 𝑳𝒐 (𝒎) 𝟐𝝅 𝑳𝒂𝒏𝒕 . 𝑪𝒂𝒏𝒕
R(f)
f Exemple : on souhaite réaliser un dipôle demi-
onde fonctionnant à 1 GHz, déterminer sa
mode
fondamental longueur?
7
Chapitre : 4
Les antennes
(caractéristiques)
Adaptation d’une antenne
Z,
60
zone d'adaptation cas n°1
40
On cherche à faire correspondre la fréquence
20
de fonctionnement avec un point
0
R e(Z)
d’impédance purement réel proche de celle
-20 I m (Z) du système (50 ohms en général).
-40
0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8
i
f
fr
Z,
120
cas n°2
100
80
Exemple
60 m (Z)
40
20
0
R e(Z)
v du dipôle
-20
0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8
f
fr
Z,
4 50 cas n°3
350
250
R e(Z)
150 I m (Z)
50
-50
8
Chapitre : 4
Les antennes
(caractéristiques)
Polarisation d’une antenne
La bande passante d’une antenne correspond à la bande de fréquence où le
transfert d’énergie de l’alimentation vers l’antenne (ou de l’antenne vers le
récepteur) est maximale.
9
Chapitre : 4
Les antennes
(caractéristiques)
Polarisation d’une antenne
La polarisation d'une antenne est la propriété décrivant la variation temporelle de la
direction et du module du champ électrique rayonné par cette antenne. Elle est
caractérisée par la courbe décrite dans le temps par l'extrémité du vecteur champ
électrique et observée à partir de la direction de propagation.
La polarisation d’une onde dépend de la géométrie et de la polarisation électrique
de l’antenne émettrice.
En utilisant les propriétés de symétrie du champ électromagnétique :
11
Chapitre : 4
Les antennes Nous allons aborder dans cette partie
(caractéristiques)
12
Chapitre : 4
Les antennes Puissance rayonnée d’une antenne
(caractéristiques)
13
Chapitre : 4
Les antennes Cas particulier : Antenne isotropique
(caractéristiques)
𝑊
𝑠𝑟
𝑊
𝑚2
14
Chapitre : 4
Les antennes Les trois zones de rayonnement
(caractéristiques)
15
Chapitre : 4
Les antennes Les trois zones de rayonnement
(caractéristiques)
Important: dans la zone lointaine, l’onde rayonnée est plane et les champs ont une
structure TEM par rapport à la direction radiale. La puissance rayonnée est purement
réelle et indépendante de la distance radiale
16
Chapitre : 4
Les antennes Diagramme de rayonnement
(caractéristiques)
En général, le diagramme de rayonnement d’une antenne est représenté dans les plans
horizontaux (θ= 90°) et verticaux (φ = constante), ou bien dans les plans E et H.
17
Chapitre : 4
Les antennes Angle d’Ouverture d’une antenne
(caractéristiques)
18
Chapitre : 4
Les antennes Directivité d’une antenne
(caractéristiques)
La directivité 𝐷(𝜃, 𝜑) d’une antenne dans une direction (𝜃, 𝜑) est le rapport
entre la puissance rayonnée dans une direction donnée 𝑃(𝜃, 𝜑) et la puissance
que rayonnerait une antenne isotrope.
𝒅𝑩
19
Chapitre : 4
Les antennes Rayonnement en face Arrière
(caractéristiques)
Les antennes directives présentent en général un lobe principal dans une direction
donnée, et plusieurs lobes secondaires que l’on cherche à minimiser. Il arrive parfois que
l’antenne produise un rayonnement faible, mais non négligeable dans la direction
opposée de la direction privilégiée de rayonnement. On parle alors de rayonnement en
face arrière.
𝑷𝒂𝒗 (𝒅𝑩𝒎)
F/B= 𝒅𝑩
𝑷𝒂𝒓 (𝒅𝑩𝒎)
20
Chapitre : 4
Les antennes Gain d’une antenne
(caractéristiques)
Le gain 𝐺(𝜃, 𝜑) d’une antenne dans une direction (𝜃, 𝜑) est le rapport entre la puissance
rayonnée dans une direction donnée 𝑃(𝜃, 𝜑) sur la puissance que rayonnerait une
antenne isotrope sans pertes.
• 𝒅𝑩
• 𝒅𝑩𝒊: 𝒊𝒔𝒐𝒕𝒓𝒐𝒑𝒆
• 𝒅𝑩𝒅: 𝒅𝒊𝒑ô𝒍𝒆
Question1 : D’après les deux définitions de la directivité d’une antenne et de
son gain. Pourriez-vous exprimer la relation entre ces deux paramètres?
• 𝒆𝒕 : 𝒓𝒆𝒏𝒅𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒂𝒏𝒕𝒆𝒏𝒏𝒆
21
Chapitre : 4
Les antennes Surface équivalente d’une antenne
(caractéristiques)
𝑚2
22
Chapitre5 :
Les antennes 5ème Chapitre
élémentaires
Chapitre 5:
Rayonnement des
antennes élémentaires
1
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Introduction
• L'étude des doublets est intéressante car elle éclaire le fonctionnement des
mécanismes de calculs des champs.
• Le doublet de HERTZ est constituée d’un conducteur rectiligne parcouru par un
courant alternatif de fréquence f, dont la longueur L est très inférieure à la
longueur d’onde dans le vide λ =c/f. Cette antenne élémentaire, parfois prise
comme source de référence, permet de calculer le champ rayonné par des
antennes filaires (de longueur plus grandes) considérées comme une succession
d’éléments dont chacun constitue un doublet.
• Le rayonnement d’un doublet (ou rayonnement dipolaire) joue un rôle dans de
nombreux phénomènes de la physique.
• La base du rayonnement demeure les équations de MAXWELL . Hertz avait
remarqué la possibilité du rayonnement à partir des équations de MAXWELL
2
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Principe du dipôle rayonnant
• Ligne en circuit ouvert génère un
phénomène d’ondes stationnaires
C.O.
jβ y jβ y
i i e i e 2 ji sin y
y r r r
v y
r sin y cos t
i
y, t Zc
• En pratique, quand les brins sont relativement proches, les courants étant en
opposition de phase, le champ global rayonné est pratiquement nul
(heureusement d’ailleurs).
• L’approximation classique considère que si on écarte les brins de la ligne, la
répartition du courant reste la même. On se retrouve alors avec des courants en
phase permettant un rayonnement efficace : principe de l’antenne dipôle
• Pb : en pratique, il y a désadaptation. On cherchera alors une antenne
résonante présentant une impédance d’entrée adaptée à une
ligne en onde progressive.
3
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires Rappels importants
Pour l’étude de phénomènes de propagation des ondes électromagnétiques, un milieu sera
définit par :
• Sa permittivité électrique complexe
• Sa perméabilité magnétique complexe ' j ' '
• Sa conductivité ' j ' '
• Des courants et des charges présents dans ce milieu sont
appelés sources primaires :
- Densité surfacique de courants Ip
- Densité volumique de charges
Qp
H
D’autres courants et charges
Ic Qc
5
Chapitre5 :
Les antennes Potentiels électromagnétiques
élémentaires
Pour évaluer les effets d’une source isotrope en un point P de l’espace on peut introduire les
potentiels vecteur et scalaire :
• Puisque div 𝐵 = 0 Alors on écrit
𝐵 𝑟, 𝑡 = 𝑟𝑜𝑡 . 𝐴(𝑟, 𝑡) (1).
Où 𝐴 est le potentiel vecteur magnétique.
−𝜕𝐵
• A partir de l’équation 3 de Maxwell 𝑟𝑜𝑡 . 𝐸 = 𝜕𝑡
= −j𝜔𝐵 (régime harmonique), et en
remplaçant 𝐵 par (1) , on aura aussi : 𝑟𝑜𝑡 (𝐸 + 𝑗𝜔𝐴)=0. Puisque le rotationnel est nul donc
on peut dire aussi que le champ peu être exprimé par un potentiel scalaire V avec :
𝐸 = −𝑔𝑟𝑎𝑑. 𝑉 𝑟, 𝑡 − 𝑗𝜔𝐴 (2).
Où 𝑉 est le potentiel scalaire du vecteur électrique
• Les deux équations (1) et (2) représentent les deux potentiels vecteur et scalaire des
champs magnétique et électrique dont il faut calculer à travers les équations de Maxwell.
L’intégration de l’équation (0.3), extrêmement difficile dans le cas général, permet de calculer
le potentiel électrostatique V(x,y,z) connaissant la distribution de charges ρ (x,y,z). Le champ
électrique se déduit ensuite du potentiel en appliquant la relation (0.2)
7
Chapitre5 :
Les antennes Doublet Electrostatique
élémentaires
• Cherchons une solution de l’équation (0.3) dans le cas particulier où la charge est localisée
dans un volume fini V. Pour cela, considérons tout d’abord une charge ponctuelle Q, située
à l’origine des coordonnées. On sait que le champ électrique ne possède en coordonnées
sphériques (r, θ, ϕ) qu’une composante radiale Er, qui vaut à la distance r de la charge.
𝑸
𝑬𝒓 = 𝟒𝝅 𝜺 𝒓𝟐 (0.4)
𝟎
• En supposant que le potentiel est nul à l’infini, on a montré que le potentiel 𝑉(𝑟) au point r
a pour valeur:
(0.5)
• Dans le cas d’une densité de charges statiques 𝜌(𝑥, 𝑦, 𝑧), localisées dans un volume V (cas
d’une charge non ponctuelle), on peut considérer que chaque élément de volume
𝑑𝑣 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧, contenant la charge élémentaire 𝑑𝑄 = 𝜌(𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝑑𝑣, (donc considérée
comme ponctuelle) créé au point M de coordonnées (X, Y, Z) le potentiel élémentaire 𝑑𝑉
donné par :
(0.6)
• Les équations étant linéaires, le potentiel total créé au point M est égal à la somme de
toutes les contributions, soit :
8
Chapitre5 :
Les antennes Potentiel et champ du doublet électrostatique
élémentaires
Lorsque le point M est situé loin du doublet (r >> a), on peut faire les approximations
suivantes : 𝑟1 − 𝑟2 = 𝑎 cos 𝜃 𝑒𝑡 𝑟1 𝑟2 = 𝑟 2 (0.9) d’où
𝑸 𝒂 𝐜𝐨𝐬 𝜽
𝑽= (0.10)
𝟒𝝅 𝜺𝟎 𝒓𝟐
A partir de (0.10) Déterminer Les coordonnées sphériques du champ électrique
99
Chapitre5 :
Les antennes Potentiel et champ du doublet électrostatique
élémentaires
10
10
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Champ magnétique créé par un courant
Potentiel Vecteur
• A partir des équations (1) et (3) on peut écrire les deux relations suivantes :
• La première équation (0.19) a une forme identique à l’équation de Poisson, mais porte sur
des vecteurs. Elle conduit en fait à écrire trois équations, une pour chaque composante : on
écrirapar exemple en coordonnées cartésiennes, pour la composante Jx du courant :
• Idem et deux équations pour les composantes 𝐽𝑦 𝑒𝑡 𝐽𝑧 . La seconde équation (0.20) est une
condition de Jauge qui s’écrit en coordonnées cartésiennes :
11
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Champ magnétique créé par un courant
Etant donnée une distribution des lignes de courant, caractérisée par le vecteur Jr (de
composantes (𝐽𝑥, 𝐽𝑦, 𝐽𝑧), le potentiel vecteur 𝐴 en un point 𝑀 de coordonnées
(𝑋, 𝑌, 𝑍) se calcule en intégrant l’équation (0.19). On remarque que cette relation est
formellement identique à l’équation de Poisson de l’électrostatique, pour laquelle
nous venons de donner une solution dans le cas où le second membre est une
distribution de charges (ici de courant) localisée dans l’espace : 𝑗 remplaçant 𝜌 et
1
𝜇0 remplaçant , la composante 𝐴𝑥 du potentiel vecteur s’écrit d’après l’équation
𝜀0
(0.7)
12
Chapitre5 :
Les antennes
Champ magnétique créé par un courant
élémentaires (formule de BIOT et SAVART)
• Considérons un fil conducteur rectiligne de longueur infinie, de section S, parcouru par un
courant constant et uniforme de valeur I. Isolons un petit élément du conducteur de
longueur finie Δz centré sur l’origine des coordonnées, comme indiqué sur la figure
suivante, et calculons le potentiel vecteur créé par le seul élément Δz en un point M situé à
l’extérieur du conducteur, ce qui revient à négliger pour le moment l’action du courant qui
traverse le reste du conducteur.
𝐼
• Le vecteur 𝑗 a pour composantes Jx = Jy = 0 ;𝐽𝑧 = 𝑆, 𝐽𝑧 étant supposé
constant en tout point du conducteur.
• Le point M de coordonnées (X, Y, Z) est suffisamment loin du
conducteur, pour que l’on puisse admettre pour tout point
P (coordonnées x, y, z), du petit volume d’intégration l’approximation :
𝑋 − 𝑥 = 𝑋; 𝑌 − 𝑦 = 𝑌; 𝑍 − 𝑧 = 𝑍
• L’équation (0.23) permet alors d’écrire pour l’unique composante Az :
𝜇 𝐼 𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧 𝜇0 𝐼 ∆𝑧
𝐴𝑧 = 0 = 0.24
4𝜋𝑆 𝑋 2 +𝑌 2 +𝑍 2 4𝜋 𝑋 2 +𝑌 2 +𝑍 2
𝐴𝑥 = 0, 𝐴𝑦 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝐽𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝐽𝑦 = 0
13
Chapitre5 :
Les antennes
Champ magnétique créé par un courant
élémentaires (formule de BIOT et SAVART)
Le champ magnétique donné par la relation 𝐵 𝑟, 𝑡 = 𝑟𝑜𝑡 . 𝐴 a pour composantes en
coordonnées cartésiennes :
On en déduit :
14
Chapitre5 :
Les antennes
Champ magnétique créé par un courant
élémentaires (formule de BIOT et SAVART)
Ce qui montre que le champ magnétique ne possède qu’une composante circulaire
Bϕ (pas de composante radiale Br ), qui a pour expression :
𝝁𝟎 𝑰∆𝒛
𝑩𝝋 = 𝟐 𝒔𝒊𝒏 𝜽 (0.28)
𝟒𝝅𝒓
𝝁𝟎
𝒅𝑩 = 𝑰 𝒅𝒛 𝒙 𝒓
𝟒𝝅𝒓𝟑
Le vecteur 𝐵 est perpendiculaire au plan qui contient l’axe Oz et le vecteur 𝑟 = 𝑂𝑀,
La relation (0.28) peut s’écrire:
𝝁𝟎
𝑩= 𝑰 ∆𝒛 𝒙 𝒓 (0.29)
𝟒𝝅𝒓𝟑
15
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Potentiel et champ du doublet de hertz
• Notion du potentiel retardé
Considérons maintenant le cas où l’élément conducteur Δz = a, centré sur l’origine des
coordonnées, est parcouru par un courant alternatif de pulsation 𝜔 de la forme :
𝑰 = 𝑰𝟎 𝒆𝒙𝒑( 𝒋𝝎𝒕) (0.30)
Le vecteur densité de courant ne possède, comme
𝑰
précédemment, qu’une composante 𝑰𝒛 = 𝑺𝑶 𝒆𝒙𝒑( 𝒋𝝎𝒕)
L’élément de volume 𝑑𝑣 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 entourant le point P, crée
au point M un potentiel vecteur élémentaire dAz, mais du fait
que le signal émis au point P se propage dans le vide à la
célérité de la lumière c, la valeur du potentiel au temps t est
donnée par la valeur du signal au temps t – r/c.
Le potentiel retardé s’écrit donc :
𝒓
𝝁𝟎 𝑰𝒛 𝒙,𝒚,𝒛,𝒕−𝒄 𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛
d𝑨𝒛 𝒕 = (𝟎. 𝟑𝟏)
𝟒𝝅 (𝒙−𝑿)𝟐 +(𝒚−𝒀)𝟐 + 𝒛−𝒁 𝟐
Dans le cas où la distance r est grande devant a et devant le diamètre du conducteur, il apparaît
plusieurs simplifications :
• On peut poser
• Le retard r/c peut être considéré comme constant (indépendant de la position du point P)
16
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Potentiel et champ du doublet de hertz
• Les équations étant linéaires, la potentiel Az est simplement la somme étendue à tout le
volume v = aS de tous les effets élémentaires, ce que nous écrirons :
𝒓
𝝁𝟎 𝑰𝟎 𝒆𝒙𝒑 𝒋𝝎 𝒕−𝒄
𝑨𝒛 𝒕 = 𝑽
𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛 (0.32)
𝟒𝝅𝑺 𝒓
• Le courant étant supposé uniforme (indépendant de x, y et z), le terme 𝑰𝟎 sort de l’intégrale,
qui ne porte plus que sur le volume: ( 𝑽
𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛 = 𝒂𝑺). On obtient finalement :
𝝁𝟎 𝑰𝟎 𝒂 𝒓
𝑨𝒛 𝒕 = 𝒆𝒙𝒑 𝒋𝝎 𝒕 − (0.33)
𝟒𝝅𝒓 𝒄
Calcul du champ magnétique
• On peut déterminer le champ induction magnétique à travers la relation 𝐵 𝑟, 𝑡 = 𝑟𝑜𝑡 . 𝐴
• Ces équations montrent que l’induction magnétique possède uniquement une composante
𝝏𝑨𝒛
circulaire Bϕ qui s’écrit (voir la figure) : 𝑩𝝋 = − 𝒔𝒊𝒏 𝜽 (0.37)
𝝏𝒓
17
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Potentiel et champ du doublet de hertz
• On dérive 𝐴𝑧 obtenu à partir de (0.33) par rapport à r et nous la reportons dans (0.37)
𝝏𝑨𝒛 𝝁𝟎 𝑰𝟎 𝒂 𝝎𝒓 𝒓
𝑩𝝋 = − 𝒔𝒊𝒏 𝜽= 𝟏+𝒋 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋𝝎 𝒕 − (0.38)
𝝏𝒓 𝟒𝝅𝒓𝟐 𝑪 𝒄
Calcul du champ électrique
• Le courant qui circule dans le petit conducteur de longueur « 𝑎 » doit nécessairement
s’annuler en z = ± a/2 (à l’extrémité du conducteur). L’équation de continuité électrique
implique donc qu’il y ait en ces deux points accumulation de charges de valeurs + Q et – Q.
Par définition 𝑑𝑄 = 𝐼𝑑𝑡 , on en déduit :
• Ce qui montre que la charge qui oscille à la pulsation ω est déphasée de π/2 par rapport au
courant : au cours de l’alternance positive du courant, il y a accumulation de charges
positives à l’extrémité supérieure du conducteur. Lorsque la charge est maximum, le courant
s’annule et change de sens pour transporter les charges positives vers l’autre extrémité.
L’existence de charges aux extrémités du conducteur constitue un dipôle électrique qui crée
un champ électrique. On peut dire également que le champ magnétique variable induit un
champ électrique dans l’espace. Ces champs sont liés entre eux par l’équation de Faraday –
Maxwell. En tenant compte du fait qu’il n’y a pas de courant de conduction dans le vide et en
exprimant le courant de déplacement pour un champ harmonique, on peut écrire :
18
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Potentiel et champ du doublet de hertz
• Du fait que les composantes 𝐻𝑟 𝑒𝑡 𝐻𝜃 sont nulles, il est tout indiqué d’utiliser les
coordonnées sphériques (r, θ, ϕ).
• D’où l’on tire les expressions des trois composantes du champ électrique
𝑰𝟎𝒂 𝟏
𝑬𝒓 = + 𝟏 𝒄𝒐𝒔𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 (0.47)
𝟐𝝅𝒓𝟐 𝒋𝜷𝒓
𝒋𝜷𝑰𝟎 𝒂 𝟏 𝟏
𝑬𝜽 = 𝟏+ + 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 (0.48)
𝟒𝝅𝒓 𝒋𝜷𝒓 (𝒋𝜷𝒓)𝟐
𝜇0
Avec = = 377 (𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒)
𝜀0
• On se retrouve donc finalement avec 3 composantes de champ rayonné. Suivant la
distance du point d’observation P par rapport à la source, on va faire des
approximations différentes pour simplifier les expressions.
• Les termes en 1/r représentent le champ rayonné (prédominant quand r grand), les
termes en 1/r2 donnent les champs induits et les termes en 1/r3 le champ
électrostatique.
20
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Rayonnement électromagnétique
Nous venons de montrer qu’un petit élément conducteur de longueur « a », parcouru par un
courant alternatif de pulsation « ω », crée dans l’espace à la distance « r » de l’origine, un
champ magnétique et un champ électrique, dont les composants sont données par les trois
relations (46,47,48). Les termes qui contiennent la variable « r » indiquent le comportement
des champs en fonction de la distance.
Champ proche ou quasi-stationnaire
2𝜋
Envisageons le cas 𝛽𝑟 = 𝑟, qui englobe de fait deux situations différentes :
• En « champ proche », on calcule le champ près de l’origine, à une distance r << λ
• Le cas quasi-stationnaire, s’applique à un courant de très basse fréquence (λ très grande).
Dans les deux cas, l’approximation β r << 1 conduit après simplifications aux expressions
suivantes, moyennant quelques transformations simples :
𝑰𝟎 𝒂 𝑰𝒂
𝑯𝝋 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 (0.49)
𝟒𝝅𝒓𝟐 𝟒𝝅𝒓𝟐
𝑰𝟎 𝒂 𝟏 𝑸𝒂
𝑬𝒓 = 𝒄𝒐𝒔𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 = 𝒄𝒐𝒔 𝜽 (0.50)
𝟐𝝅𝒓𝟐 𝒋𝜷𝒓 𝟐𝝅𝜺𝟎 𝒓𝟑
𝒋𝜷𝑰𝟎 𝒂 𝟏 𝑸𝒂
𝑬𝜽 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 = 𝒔𝒊𝒏 𝜽 (0.51)
𝟒𝝅𝒓 (𝒋𝜷𝒓)𝟐 𝟐𝝅𝜺𝟎 𝒓𝟑
La présence de ces champs entraîne l’existence de densités d’énergie magnétique et électrique,
accumulées dans l’espace autour du conducteur et traduisent en terme d’éléments de circuits
électriques l’existence d’effets inductifs et capacitifs.
21
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Rayonnement électromagnétique
Champ lointain : l’onde TEM
En s’éloignant de la source, les termes en 1/r2 et 1/r3 peuvent être ignorés devant les termes
en 1/r : c’est l’hypothèse du « champ lointain ». Dans cette région, les champs ont pour
expressions approchées :
𝒋𝜷𝑰𝟎 𝒂
𝑯𝝋 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 (0 .52)
𝟒𝝅𝒓
𝑰 𝒂
𝑬𝒓 = 𝟐𝝅𝒓𝟎 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 (0.53)
𝒋𝜷𝑰 𝒂
𝑬𝜽 = 𝟒𝝅𝒓𝟎 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 (0.54)
On observe à grande distance de la source un effet
de propagation radiale (suivant la coordonnée r)
que traduit la présence du terme 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 . L’expression (0.53) montre que l’amplitude
de la composante « Er » tend vers zéro beaucoup plus vite que les autres composantes du
champ. Par conséquent le champ lointain possède essentiellement une composante électrique
et une composante magnétique, toutes deux transverses à la direction de propagation :
• Elles sont de plus orthogonales et se propagent en phase,
• Le rapport de leurs amplitudes est constant et égal à η.
Ces équations décrivent une onde sphérique de type TEM, émise par une source quasi
ponctuelle qui est en fait une antenne élémentaire.
22
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Rayonnement électromagnétique
• On peut poser :
𝑨
𝑬𝜽 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓
𝒓
𝑨
𝑯𝝋 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓
𝒓
• Les amplitudes des champs étant proportionnelles à sin𝜃, le champ rayonné est
maximum dans le plan équatorial (θ = π/2) et s’annule le long de l’axe du dipôle (θ
= 0).
23
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Puissance rayonnée par le doublet
• La densité de puissance rayonnée est donnée par la valeur moyenne du vecteur de Poynting,
soit pour une onde harmonique :
Ses trois composantes s’écrivent en coordonnées sphériques :
24
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Puissance rayonnée par le doublet
• La puissance rayonnée est égale au flux du vecteur de Poynting:
𝑷= 𝑺. 𝒅𝑺
𝑺
𝑺 = 𝑺𝒓 𝒖𝒓
L’élément de surface en coordonnées Sphériques, représenté par
la figure ci-contre a pour expression :
Sachant que :
Il vient finalement :
𝝎 𝟐 𝒂𝟐
𝑷= (𝜷𝒂)𝟐 𝑰𝟎 𝟐 = 𝑰 𝟎
𝟐
(0.60)
𝟏𝟐𝝅 𝟏𝟐𝝅 𝒄𝟐
La puissance rayonnée est proportionnelle au carré de la fréquence. Les liaisons
électromagnétiques utilisent donc une porteuse haute fréquence, modulée par l’information de
basse fréquence. 25
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Autres paramètres du doublet
Resistance de rayonnement
• En négligeant les pertes, la puissance électrique moyenne fournie à l’antenne doit égaler la
puissance moyenne rayonnée. Définissons la résistance d’antenne R, qui représente la
partie résistive de la charge placée en bout de ligne du guide d’onde qui alimente l’antenne.
Nous écrirons :
𝜋 1
1. Vérifier que: 0
𝑠𝑖𝑛 3 𝜃 𝑑𝜃 = −𝑐𝑜𝑠𝑥 + 3 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 = 4/3 , et retrouver la formule de
0 −𝜋
puissance rayonnée du doublet dans (0.60).
2. Déterminer la résistance R en fonction de .
Directivité du doublet
𝜷𝒂 𝟐 𝟐 𝟐𝜽
𝑃 𝜃, 𝜑 𝑃 𝜃, 𝜑 ( ) 𝑰𝟎 𝒔𝒊𝒏 3
𝐷 𝜃, 𝜑 = = = 4𝜋. 𝟐 𝟒𝝅
= 𝑠𝑖𝑛2 𝜃
𝑃𝑖𝑠𝑜 𝑃𝑡𝑜𝑡/4𝜋 (𝜷𝒂)𝟐𝑰 𝟐 2
𝟏𝟐𝝅 𝟎
𝐷𝑚𝑎𝑥 = 1,5
26
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Rayonnement du dipôle
• Dans une approche intuitive, le dipôle peut être vu comme une ligne de transmission repliée se
terminant par un circuit ouvert .
• Partant de cette analogie, la distribution du courant suit la forme du diagramme d’onde stationnaire en
courant :
Forme sinusoïdale redressée
Nulle au niveau des deux extrémités du dipôle (circuit-ouvert)
Période de
2
En phase dans chaque bras du dipôle
D’une valeur maximale possible 𝐼𝑚
Mais dont la valeur du courant à l’entrée de l’antenne est 𝐼𝑖𝑛
• Un dipôle court est une antenne filiforme constitué de deux fils infiniment mince dont la longueur
totale est considérée petite électriquement (ℎ < /10). Cette faible structure fait la supposition
27
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Rayonnement du dipôle
Les dipôles sont des antennes à onde stationnaire. En effet, comme l'extrémité du dipôle est
ouverte, l'onde électromagnétique émise est réfléchie avec un coefficient de réflexion =1.
L'addition des deux ondes progressive et réfléchie génère une onde stationnaire. cette
résonance correspond à la résonance primaire de l’antenne.
(0.63)
28
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Distribution du courant
• Le calcul de le puissance de rayonnement demeure très complexe à cause des intégrales et
nous devons recourir à des équations de l’analyse numérique.
Il ne faut pad oublier que la résistance de rayonnement à l’entrée de l’antenne implique le
courant d’entrée 𝐼𝑖𝑛 et non pas la valeur maximale de la distribution du courant 𝐼𝑚 . Pour la
𝐼
déterminer avec un dipôle général, on calcule l’impédance 𝑅𝑚 = 𝑉𝑚 et on convertit le résultat
𝑚
pour le ramener à l’entrée: ,
• L’impédance 𝑅𝑚 correspond à l’impédance de rayonnement 𝑅𝑟 si et seulement si l’antenne
filiforme est plus grande ou égale à 2 . En effet, dans ce cas, le courant maximal 𝐼𝑚𝑎𝑥 est
égal 𝐼𝑚. On a 𝑅𝑖𝑛 = 𝑅𝑟 ≠ 𝑅𝑚 . L’impédance d’entrée d’une antenne filiforme de longueur
inférieure à 2 , correspond à celle d’un circuit RC série.
• La figure montre la distribution
du courant le long du dipôle
pour un dipôle 2 et un
dipôle avec des rayons
Différents de fils.
29
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Impédance d’entrée d’un dipôle
Impédance d’entrée selon la longueur du dipôle
30
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Impédance d’entrée d’un dipôle
31
Chapitre5 :
Les antennes
Directivité d’un dipôle et sa résistance
élémentaires de rayonnement
• La directivité des dipôles demeure indépendante des rayons des fils ayant un maximum de
3,3 pour un dipôle de 1,25 .
32
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Cas particulier : Dipôle /2
Le dipôle /2 est un cas pratique rencontré fréquemment pour plusieurs raisons dont :
• Circuit accordé raisonnant, donc à faible réactance d’entrée.
• Résistance d’entée 𝑅𝑎, suffisamment élevée pour faciliter l’adaptation
A partir de (0.63), et en remplaçant ℎ = 2𝑙 = 2
33
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Cas particulier : Dipôle /2
Directivité du dipôle demi-onde
L’impédance d’entrée du dipôle demi-onde est purement réelle en théorie. Sa valeur proche de
75Ω explique pourquoi les câbles utilisée pour la vidéo ont une impédance caractéristique de
75Ω. Ce type d’antenne servait souvent pour capter des signaux de télévision.
Son diagramme de rayonnement montre une directivité assez faible avec une largeur de lobe
principal à 3dB de 78°. L’antenne est omnidirectionnelle dans le plan H.
34
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Autres types de dipôles
35
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Autres types de dipôles ( ou plus)
Une antenne filiforme dont la longueur équivaut à la longueur d’onde (h=), possède cette fois
36
Chapitre : 6
Types d’antennes 6ème Chapitre
Télécoms
Chapitre 6:
Caractéristique de différents
type d’antennes
1
Chapitre : 6
Types d’antennes RAPPEL
Télécoms
2
Chapitre : 6
Types d’antennes Introduction
Télécoms
Bande de fréquence
L’application ou le service utilisé
La distance du parcours
Le coût de l’antenne
La dimension de l’antenne (miniaturisation)
3
Chapitre : 6
Types d’antennes Nous allons aborder dans cette partie
Télécoms
Doublet de Hertz
Les différents dipôles
Antennes Hélicoïdales
Antenne Yagi
Réflecteur parabolique
4
Chapitre : 6
Types d’antennes Doublet de Hertz
Télécoms
5
Chapitre : 6
Types d’antennes Caractéristiques du Doublet de Hertz
Télécoms
90°
6
Chapitre : 6
Types d’antennes Caractéristiques du Doublet de Hertz
Télécoms
La directivité :
La résistance de rayonnement Rr est
divisée par 4 par rapport au doublet
de Hertz
La réactance Xa est plus petite
Le diagramme de rayonnement du
dipôle court est identique à celui
d’un doublet
7
Chapitre : 6
Types d’antennes Le dipôle demi-onde
Télécoms
Le dipôle demi-onde (l=λ/2) est l’antenne résonante la plus utilisée pour les
télécommunications modernes. Cette antenne est utilisée pour un grand nombre
d’applications sur les bandes VHF et UHF. La répartition de la valeur efficace du courant
pour ce type d’antenne est supposée sinusoïdale.
Pour un dipôle fin, lorsque la longueur du dipôle L est égale à λ/2 ou λ, l’antenne est alors
en résonance
8
Chapitre : 6
Types d’antennes Caractéristiques dipôle demi-onde
Télécoms
9
Chapitre : 6
Types d’antennes Rayonnement du dipôle demi-onde
Télécoms
90°
Chapitre : 6
Types d’antennes Dipôle replié (folded dipole)
Télécoms
Pour améliorer la bande passante d’un dipôle, il est aussi possible de modifier sa
structure pour faire un dipôle replié. En fonction des diamètres des 2 dipôles et de leur
espacement , il est possible d’augmenter la résistance d’entrée du dipôle et donc
d’accroître la bande passante (voir le facteur de qualité ).
Même caractéristiques de rayonnement
Impédance 300 ohms
11
Chapitre : 6
Types d’antennes Monopole : antenne quart d’onde
Télécoms
12
Chapitre : 6
Types d’antennes Autres antennes Filaires
Télécoms
Hélice simple
• Mode radial
• Mode axial
Hélices multiples
13
Chapitre : 6
Caractéristiques des antennes
Types d’antennes
Télécoms cadres magnétique petits (Rayon <<<<)
Intensité de rayonnement
Fonction caractéristique de
rayonnement
Directivité de l’antenne
Résistance de rayonnement
Gain de l’antenne
15
Chapitre : 6
Types d’antennes
Antennes coplanaires ou
Télécoms antennes patch
Pastille métallique (rectangle, cercle ou autre) à la surface d’un substrat
diélectrique dont la face inférieure est métallisée. Rayonnement directif. Mode
fondamental /2
Antennes miniaturisées pour les applications mobiles ainsi que les Systèmes
embarqués (antennes Chip)
16
Chapitre : 6 Réseaux d’antennes
Types d’antennes
Télécoms Antenne Yagi-uda
En combinant l’effet d’éléments réflecteurs et directeurs, on obtient une antenne
fortement directive : la Yagi. Le champ rayonné par cette antenne est
relativement difficile à calculer, dans la mesure où tous les éléments interagissent
les uns avec les autres.
Le gain d’une antenne Yagi varie entre 5 et 15 dBi. sa polarisation est linéaire
horizontale et sa résistance de rayonnent est approximativement égale à celle de
son dipôle rayonnant (Rr =Rin < 300Ω dans le cas du dipôle replié).
Ce type d’antenne est généralement utilisé dans la bande de fréquence de 50
MHz à 2 GHz.
17
Chapitre : 6
Types d’antennes
Ouverture rayonnante et
Télécoms antenne à réflecteur
Les ouvertures rayonnantes correspondent à un type particulier d’antennes
adaptées aux applications nécessitant des faisceaux étroits à fort gain (faisceau
hertzien) : communications spatiales, radar … La structure de ce type d’antennes
diffère des précédentes.
plan E :
18
Chapitre : 6
Types d’antennes
Antenne à réflecteur
Télécoms Parabole
Les systèmes focalisant utilisent les principes de l’optique : on transforme une
onde plane en onde sphérique ou inversement.
Chapitre : 6
Types d’antennes
Antenne à réflecteur
Télécoms Parabole
Les systèmes focalisant utilisent les principes de l’optique : on transforme une
onde plane en onde sphérique ou inversement.
où k est un paramètre
variant de 0.5 à 0.8, d est le
diamètre du réflecteur
Pour améliorer la
focalisation, on peut
également utiliser deux
niveaux de réflecteurs :
principe de l’antenne
Cassegrain.
Chapitre : 6
Types d’antennes Bilan de liaison (Link Budget)
Télécoms
Pr S2 G1
S2 G2
2
Pe 4r 2 4
4r
d A e B r f p