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COURS DE 3ème ANNEE TELECOMS (S6)

Antennes et Lignes de transmission

Chargé du cours: Dr. Mohammed BELKHEIR

Docteur en Signal et Télécommunications


(Maitre de conférences )
Nous allons aborder durant ce cours !
• Chapitre 1: Les multipôles réciproques et non réciproques

• Chapitre2: Propagation et lignes de transmission

• Chapitre 3: Types de lignes de transmission et leurs applications

• Chapitre 4. Caractéristiques de base des antenne

• Chapitre 5. Rayonnement des antennes de élémentaires

• Chapitre 6. Types d'antennes et leurs applications

1H30 cours 1H30 TD 1H30 TP


2
Vue Globale sur le module

Antennes et Lignes de transmission 3


Pour commencer, un rappel s’ avère intéressant

OPPM:(𝑒𝑧  𝐸 𝐻 ), , ,

A ne pas oublier : μ0 = 4π × 10−7 H m−1, 0 = 1/36 π 10 − 9 F / m, C=𝟏 𝜺𝟎 .𝝁𝟎

𝟏
Propagation des OEM dans des milieux conducteurs 𝜹 = 𝝅 𝒇𝝁𝝇
(é𝒑𝒂𝒊𝒔𝒔𝒆𝒖𝒓 𝒅𝒆 𝒑𝒆𝒂𝒖)

Relation de dispersion : , K représente le vecteur d’onde

Continuité pour la composante tangentielle de E


Discontinuité pour la composante tangentielle de H
Continuité pour la normale de B
Discontinuité pour la composante normale de D

4
4
Pour commencer, un rappel s’ avère intéressant

𝑬(r)=𝑬° . 𝒆−𝜶𝒓 . 𝒆𝒋(𝒘𝒕−𝜷𝒓) . 𝒓 𝒅′ 𝒐ù 𝑬(r) = 𝑬° . 𝒆−𝜶𝒓

 et , Les coefficients de
réflexion et de
transmission

𝜇1 𝜇2
Ave1 = 𝜀1
et 2 = 𝜀2
5

𝑽𝒎𝒂𝒙 𝟏+ 
𝝆= 𝑽𝒎𝒊𝒏
= 𝟏− 𝑹 : 𝝆 Tau (Rapport) d’ondes stationnaires
𝑹

Le sol est un milieu dissipatif de permittivité équivalente :

 e'j e

5
5
Pour commencer, un rappel s’ avère intéressant

L’impédance intrinsèque dans les deux régions est le rapport Ex/Hy :

La fréquence de transition est donnée par la formule suivante :

ft   e (GHz)
2

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6
Pour commencer, un rappel s’ avère intéressant

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Pour commencer, un rappel s’ avère intéressant

8
8
Structure d’un émetteur Récepteur radio
numérique

9
9
Structure d’un émetteur Récepteur radio
numérique

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Structure d’un émetteur Récepteur radio
numérique

11
11
Différents modes de propagation

Propagation

Prop. Prop.
Guidée Espace libre

Lignes de Guides
Antennes
transmission d’ondes

12
12
Les lignes de transmission les plus usuelles

Câble coaxial

Ligne Microruban

Guides d’ondes

13
13
Allons y au premier chapitre

Chapitre 1.
Les multipôles (réciproques
et non réciproques)

La matrice S des multipôles

Quadripôles et multipôles réciproques

Circuits non réciproques à ferrites


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Introduction Générale

 Les circuits MMIC (Monolithic Microwave Integrated


Circuits) (de 300 MHz à 300 GHz) ont besoin d’un
certain nombre de circuits passifs pour fonctionner.
 Notamment pour adapter les impédances, pour filtrer,
pour diviser ou coupler la puissance, ou encore pour
déphaser le signal.
 Ce chapitre montre les principaux dispositifs passifs
utilisés dans le domaine des microondes, ceux-ci
peuvent être réalisés en technologies distribuée ou
localisée.

15
15
Notions de Multipôles

 Un multipôle est un circuit (comme une ligne de transmission) dont le noyau


central M est relié aux circuits extérieurs par des voies d'accès multiple.
 Chaque voie est parcourue par une onde entrante se propageant vers le noyau,
que nous noterons 𝑨𝒊 et par une onde sortante, se propageant en sens inverse,
notée 𝑩𝒊.
 L'ensemble des ondes entrantes (sortantes) peut être représenté par une
matrice colonne A(B).

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Notions de Multipôles

 Pour des milieux linéaires, une onde sortante 𝐵𝑖 peut être considérée comme
la somme des contributions dues à toutes les ondes entrantes 𝐴𝑗, affectées
d'un coefficient de pondération 𝑆𝑖𝑗 :

 Avec les coefficients 𝑆𝑖𝑗, ou paramètres S sont caractéristiques du multipôle.


Lorsque 𝑖 varie de 1 à 𝑛 (𝑛, nombre de voies du multipôle) la relation
précédente engendre 𝑛 relations que l'on peut écrire sous la forme matricielle
suivante

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Notions de Multipôles

Les paramètres S peuvent être interprétés ainsi :


𝑩𝒊
 Les 𝑆𝑖𝑖 caractérisent les propriétés de réflexion : 𝑺𝒊𝒊 = lorsque 𝑨𝒋 = 0, ∀ 𝑗≠𝑖.
𝑨𝒊
𝑺𝒊𝒊 est donc le coefficient de réflexion dans la voie 𝑖, les autres voies étant adaptées.
𝑩𝒊
Les 𝑆𝑖𝑗 caractérisent les propriétés de transmission : 𝑺𝒊𝒋 = lorsque 𝑨𝒊 = 0, ∀
𝑨𝒋
𝑖≠𝑗.
𝑺𝒊𝒋 est le coefficient de transmission de la voie 𝑗 vers la voie 𝑖, lorsque cette dernière
ainsi que les autres sont adaptées.

 La matrice S est caractéristique du multipôle puisque c'est elle qui détermine son
comportement physique vis-à-vis des circuits extérieurs connectés à ses accès. Sa
détermination (théorique ou expérimentale) permet donc d'identifier un
multipôle.
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Notions de quadripôles passifs

entrée sortie
a1 a2
Q
b1 b2
Zc

 b1 

b 
 2
 S  .  a1 

a 
 2

23
23
Paramètres S
L’utilisation de la matrice de répartition, ou matrice de paramètres S
permet de caractériser une ligne comme étant un élément de circuit
aux caractéristiques connues représentable sous la forme d’un
quadripôle.

Zi
Zc Zr
ei

Zi
ei
[S] Zr

24
24
Paramètres S
Les courants et tensions sur une ligne étant liés, leur
comportement entre l ’entrée et la sortie de la ligne obéit aux
mêmes lois. On va alors non plus considérer séparément la
tension et le courant (puis les diviser en incident et réfléchi),
mais regrouper cela en une onde incidente et une onde
réfléchie à chaque extrémité de la ligne.
Iz
az
Zi
Vz Zc Zr
ei
bz
z o

25
25
Calcul des ondes tension/courant
Iz
az
Zi
Vz Zc Zr
ei
bz
z o

 
V  Vr .e  Vr .e  jz
jz
z
I 
z
1
Zc

 
Vr .e  Vr .e  jz
j z

26
26
Calcul des ondes tension/courant
Grandeurs normalisées
V  
z  Vr .e jz  Vr .e  jz  v
z
Zc Zc Zc
 
Vr j z Vr
Zc .I  .e  .e  jz  iz
z Zc Zc

Vr
On donne alors : az  .e jz onde incidente
Zc

Vr  j z
bz  .e onde réfléchie
Zc
27
27
Calcul des ondes tension/courant
On peut voir tout de suite que le coefficient de réflexion est
donné par :

Vr .e  jz bz
Rz   j z

Vr .e az

Quand on connaît Vet I : v z  iz Vz  Zc.I z


az  
2 2 Zc

v z  iz Vz  Zc.I z
bz  
2 2 Zc

28
28
Calcul des ondes tension/courant
Si on calcule la puissance sur la ligne :

Pz  Vz I z *  v z iz *
1 1
2 2
Pz  a z  bz a z * bz *
1
D’où
2

Pz 
1
2
az 2
 bz
2

 
On a bien : Pz  P  Pz z

29
29
Calcul de la puissance au niveau de z

La puissance fournie est égale à la puissance de l’onde


incidente moins la puissance de l’onde réfléchie

1  1

P  az P  bz
2 2
z z
2 2

30
30
Matrice de répartition S d’un quadripôle

entrée sortie
a1 a2
Q
b1 b2
Zc

 b1 
  
 b2 
S  .  a1 
 
 a2 

31
31
Matrice de répartition S d’un quadripôle

b1  S11a1  S12a2  S11 S12 


S    
b2  S 21a1  S 22a2  S 21 S 22 

Les Sxx sont appelés les paramètres S du quadripôle


formé par la ligne

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32
Matrice de répartition S d’un quadripôle

b1 a1 a2=0
S11 
a1 a2  0
Q Zc
b1
Zc b2

S11  R1 a P

2 1
2 0
S11 
P
1

S11 est le coefficient de réflexion à l’accès 1 du quadripôle

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33
Matrice de répartition S d’un quadripôle

b2
S 21  S21 est le coefficient de transmission
de 1 vers 2
a1 a2  0

b2
S 22  S22 est le coefficient de réflexion à
l’accès 2
a2 a1  0

b1
S12  S12 est le coefficient de transmission
de 2 vers 1
a2 a1  0
34
34
Notion de réciprocité dans les multipôles

Un multipôle est réciproque si le coefficient de transmission de la


voie 𝑖 vers la voie 𝑗 est égal au coefficient de transmission de la voie 𝑗
vers la voie 𝑖 soit

𝑺𝒊𝒋 = 𝑺𝒋𝒊

La non-réciprocité d’un multipôle hyperfréquence, permet de


concevoir d’autres circuits tels que les isolateur, les circulateurs, les
déphaseurs…..

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35
les multipôles non réciproques à ferrites
Les ferrites sont des oxydes métalliques complexes, dérivés de la magnétite par remplacement
de l'atome de fer divalent par un atome d'un autre métal. La formule de magnétite étant : 𝐹𝑒
++𝑂,𝐹𝑒2+++𝑂3
Les caractéristiques générales électriques et magnétiques des ferrites sont les suivantes :
• une résistivité très élevés (de 106 à 1010 Ω. cm),
• une conductivité faible (de 10−10 à 10−6 S.cm−1),
• une constante diélectrique en hyperfréquence de l'ordre de 10 à 15,
• des pertes diélectriques très faibles (tgδ, de l'ordre de 10−3 ),
• une perméabilité magnétique de quelques dizaines d'unités.

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36
Effet de Faraday
Les ferrites sont utilisés dans les circuits passifs non réciproques. Par définition,
ceci entraine la simplification que les propriétés du circuit dépendent du sens
d'insertion de ce dispositif micro-ondes. Si ce dernier est fixe, il faut prendre en
considération les sens respectifs de:
- la direction de propagation;
- la rotation de polarisation par rapport à cette direction;
- la direction du champ magnétique continu.
𝛳
𝛳=(β+−β−) . 𝑙/2

HC

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Exemples de Multipôles non réciproques

38
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Circulateurs à ferrites

39
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Coupleurs à ferrites

40
40
Splitter/Combiner RF

41
41
Splitter/Combiner RF

42
42
Atténuateur RF

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Exemples de Multipôles non réciproques

Les matrices S servent à caractériser tout type de circuit haute-


fréquence, pas seulement les lignes de transmissions.
Cette représentation peut donc s’appliquer pour des dispositifs à
plusieurs entrées et plusieurs sorties.

a3 b3
Té diviseur
a1  S11 S12 S13 

S   S 21 S 22 
S 23 
b1
 S31 S32 S33 
a2 b2
44
44
Exemples de Multipôles non réciproques
a2
diviseur 1 voie vers n b2
a3
a1 b3
a4
b4

b1 an-1
bn-1
an
bn
 S11 S12 S1n 
S S 
S    21 22 
 
 
 S n1 S nn 
45
45
Autres matrices utilisées

Matrice impédance ou admittance Matrice chaîne


i1 i2
entrée sortie entrée sortie
a1 a2

[Z Y] ou [C]
v1 v2 b1 b2
Zc ou Yc Zc

 v1   i1   i1   v1   b1   a2 
   Z  .      Y  .      C  .  
 v2   i2   i2   v2   a1   b2 

46
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Intérêt de la matrice ABCD (chaîne)

Intérêt de la matrice chaîne : Mise en cascade

entrée sortie
a1 a2

[C1] [C2] [C3]


b1 b2

 b1   a2 
   C1  C2  C3  .  
 a1   b2 
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47
Sommaire:
• Onde (espace & temps)
• Rappel sur les ondes
•Thématiques de l’IN2P3
• RF et accélérateurs
• Application IN2P3
• Paramètres S
• Dispositifs RF
• Lignes de transmissions
• Appareils de mesure RF
• Règles de routage et de test
•Exemple récapitulatif
Connu de tous !

Rôle : présentation de la forme temporelle d’un signal


Caractéristiques typiques: bande passante, nombre de symboles/s, puissance
autorisée
Précautions:
• Respecter la puissance autorisée
• Contrôler le niveau du trigger
• Bien noter la configuration utilisée Facilités: sauvegarde des données,
mémorisation, curseurs, pilotable à distance …
Rôle : présentation de la forme spectrale (fréquentielle) d’un signal
Caractéristiques typiques: bande passante, nombre de symboles/s, puissance autorisée,
stabilité de la référence, plancher de bruit
Précautions:
• Intégrer un DC block pour protéger l’entrée d’un signal DC
• Respecter la puissance autorisée
• Bien noter la configuration utilisée (puissance, moyenne…)
Facilités: sauvegarde des données, mémorisation, curseurs, pilotable à distance …
Rôle : Mesure des propriétés d’un quadripôle.
Caractéristiques typiques: bande passante, bruit de phase, puissance autorisée
Précautions:
• Respecter la puissance autorisée
• Etalonnage de l’analyseur en fonction de la mesure voulue
• Bien noter la configuration utilisée (puissance, fréquence, moyenne …)
Facilités: sauvegarde des données, d’un étalonnage, mémorisation, curseurs, pilotable à
distance, mesures diverses …
Rôle : Mesure la puissance d’un signal donné.
Caractéristiques typiques: bruit, puissance autorisée, plage de mesure
Précautions:
• Respecter la puissance autorisée
• Etalonnage de la sonde
• Bien noter la configuration utilisée (puissance, moyenne de mesures, type de moyenne)
Facilités: sauvegarde des données, pilotage à distance
Rôle : présentation de la réponse temporelle d’un module, détection des impuretés dans
une ligne de transmission.
Caractéristiques typiques: bande passante, puissance autorisée
Précautions:
• Respecter la puissance autorisée
• Faire attention aux décharges électrostatiques
• Bien noter la configuration utilisée (nombre de symboles par seconde, moyenne…)
Facilités: sauvegarde des données, mémorisation, curseurs, pilotable à distance …
 Analyseur de réseau

Analyseur de réseau : instrument de mesure de paramètres S.


Cet appareil comporte deux voies (1 et 2) permettant chacune de générer et de détecter un signal
hyperfréquence dans une certaine plage de fréquences. On peut ainsi mesurer des rapports entre des tensions
reçues bi et des tensions émises ai (i = 1,2). Autrement dit on peut mesurer des paramètres Sij = bi /aj (avec akj=0).
• Etape de calibration

L’étape préliminaire à la mesure des paramètres Sij


est le calibration de l’analyseur de réseau. Analyseur
de réseau
L’analyseur mesure les puissances émises et détectées
dans les plans 1 et 2. Or on souhaite connaître les
paramètres Sij dans les plans d’entrée i du multipôle
à caractériser. Tx/Rx Tx/Rx
1 2
La calibration, consiste à mesurer les pertes dans les
câbles reliant 1 et 2 aux plans i. 1 2 a2

b2
• Mesure des Sij 
2
La mesure des Sij se fait en sélectionnant la calibration a1 b3
de référence. Les pertes dues aux câbles sont alors b1
automatiquement prises en compte et retranchées lors 1
des mesures … Charge adaptée  a3 = 0

146
 Analyseur de réseau

• Etape de calibration Mesure des paramètres S

Analyseur Analyseur
de réseau de réseau

Tx/Rx Tx/Rx Tx/Rx Tx/Rx


1 2 1 2

a2 1 2 a2
1 2

1 b2 b2
2
2
a1 a1 b3
b1 b1
1
En suivant la procédure indiquée par l’analyseur de
réseau on place successivement à l’extrémité des câbles Charge adaptée  a3 = 0
(plans 1 et 2) différentes charges connues (50 , court-
circuit, circuit ouvert).
Pour mesurer les paramètres S d’un multipôle il faut
Ceci permet à l’analyseur de quantifier les pertes dans les prendre la précaution de placer une charge adaptée aux
câbles comme différence entre les niveaux mesurés en 1 et accès inutilisés de façon à assurer le respect de la condition
2 et la valeur théorique du signal en 1 et 2 qui est akj = 0
connue car les charges sont connues.

147
Chapitre : 2
Lignes de Deuxième chapitre
transmission

Chapitre 2.
Propagation et lignes
de transmission
Onde incidente , réfléchie et stationnaire, coefficient de réflexion et ROS

Equation des télégraphistes d’une ligne de transmission

Calcul des puissances (générateurs, ligne, charge)

Abaque de Smith pour adaptation d’impédance

1
1
Chapitre : 2
Lignes de Rappels(Réflexion et transmission)
transmission

Zc Zr

𝑽𝒓 𝑽𝒎𝒂𝒙 − 𝑽𝒎𝒊𝒏 𝒁𝒓 − 𝒁𝑪 2𝜸𝒛


= =  𝒁 = 𝑹 ∙ 𝑒 2𝜸𝒛 = ∙𝑒
𝑽𝒊 𝑽𝒎𝒂𝒙 + 𝑽𝒎𝒊𝒏 𝒁𝒓 + 𝒁𝑪

Z : Coordonnée sur la ligne (Z=0 au niveau de la charge)


𝜸: constante de propagation
𝒁𝒓 −𝒁𝑪
𝑹 = : Coefficient de réflexion au niveau de la charge
𝒁𝒓 +𝒁𝑪

2
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Rappel (Réflexion et transmission

RL=
+ 𝟐 Vmax

Z=0 Z=d

- 𝟐 Vmax

Le rapport entre le voltage maximum et celui minimum sur la ligne est appelé le rapport
d’onde stationnaire (ROS). On voit donc que pour avoir une onde stationnaire ROS doit être
plus grand que 1.

𝑽𝒎𝒂𝒙 𝟏+ 
Ros (VSWR)= = 𝟏− 𝑹 : Taux (Rapport) d’ondes stationnaires
𝑽𝒎𝒊𝒏 𝑹

3
Chapitre : 2
Lignes de Réflexion dans une ligne de transmission
transmission

• 1er Cas : ZR =0  Vr = Vi et V(z,t) =0 si z=0

• 2eme Cas : ZR =  Vr = Vi et V(z,t) =2.Vi si z=0

4
Chapitre : 2
Lignes de Relation , Ros, Return Loss
transmission

5
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Généralités
 Une ligne de transmission est une structure qui permet de guides des ondes
électromagnétiques. Quelques exemples communs sont : câble coaxial, fil de
cuivre, ligne micro-ruban. Les lignes de transmission sont composées d’un ou
plusieurs conducteurs entourés d’un isolant.
 Une des différences principales entre l’analyse de circuits électriques et l’analyse
de circuits avec des lignes de transmission est la taille électrique. Dans l’analyse
des circuits, on suppose que la longueur d’onde est très supérieure aux
dimensions physiques du circuit. Lorsqu’on travaille à plus hautes fréquences, la
longueur d’onde diminue, et les dimensions physiques du circuit sont du même
ordre de grandeur que la longueur d’onde. Certains phénomènes qu’on pouvait
négliger à basses fréquences ne sont plus négligeables. Il faut donc une
meilleure façon d’analyser les circuits.
 La méthode des lignes de transmission permet d’analyser des circuits à hautes
fréquences en termes familiers à l’analyse de circuits : tension, courant,
impédance. A hautes fréquences, ces termes dépendent des équations de
Maxwell, mais on cherche à simplifier l’analyse pour éviter l’utilisation des champs
électriques et magnétiques.
6
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Généralités
Ligne : Guide d’onde propageant au moins un mode TEM
Analogie champ {E,H} courant-tension {I,V
• Plutôt que d’étudier la propagation des ondes au moyen des équations de Maxwell relatives aux champs E et H,
dans un guide TEM on préfère utiliser la théorie des lignes qui est plus simple.
• En effet on peut démontrer que dans un guide TEM on peut associer au couple (E, H) un couple courant tension (i,v)
• Ainsi, la théorie des lignes modélise les guides TEM sous forme de circuits parcourus par une onde (i(z,t), v(z,t))
Zg

Générateur Ligne (R, L, C, G) ZL Charge

z
0 l
A chaque ligne sont associées des grandeurs R, L, C et G appelées paramètres primaires de la
ligne.
R : pertes d’énergie active dans les conducteurs du guide G : pertes d’énergie active dans les diélectriques du guide
L : pertes d’énergie réactive dans les conducteurs du guide C : pertes d’énergie réactive dans les diélectriques du guide

7
Chapitre : 2
Lignes de
Modèles de lignes à deux
transmission plans parallèles

8
Chapitre : 2
Lignes de Modèle de circuit à éléments localisés
transmission
• Une ligne de longueur l est modélisée par des cellules élémentaires de longueur dz
mises en cascades. Chaque cellule comporte 4 éléments localisés Rdz, Ldz,Cdz, Gdz.
• R, L, C et G sont appelés paramètres primaires de la ligne.
i(z) Rdz Ldz i(z + dz) = i(z) + di(z)

di(z)
dv(z)

Générateur v(z) Gdz Cdz v(z + dz) Charge

z z + dz
Déterminer les équations électriques de mailles et loi des nœuds :
𝝏𝒗(𝒛,𝒕) 𝝏𝒊(𝒛,𝒕)
= −𝑹𝒊 𝒛, 𝒕 −𝑳 (1) Equation de maille
𝝏𝒛 𝝏𝒕
𝝏𝒊(𝒛,𝒕) 𝝏𝒗(𝒛,𝒕)
= −𝑮𝒗 𝒛, 𝒕 −𝑪 (2) Loi des noeuds
𝝏𝒛 𝝏𝒕
9
Chapitre : 2
Lignes de Equations des télégraphistes
transmission
On sépare les variables i(z,t) et v(z,t) en calculant les dérivées secondes/t z
𝝏𝟐 𝒗(𝒛,𝒕) 𝝏𝟐 𝒗(𝒛,𝒕) 𝝏𝒗(𝒛,𝒕)
= 𝑳𝑪 + 𝑹𝑪 + 𝑳𝑮 + 𝑹𝑮 𝒗 𝒛, 𝒕 (𝟑)
𝝏𝒛𝟐 𝝏𝒕𝟐 𝝏𝒕
Equations
𝝏𝟐 𝒊(𝒛, 𝒕) 𝝏𝟐 𝒊(𝒛, 𝒕) 𝝏𝒊(𝒛, 𝒕) des télégraphistes
= 𝑳𝑪 + 𝑹𝑪 + 𝑳𝑮 + 𝑹𝑮 𝒊 𝒛, 𝒕 (𝟒)
𝝏𝒛𝟐 𝝏𝒕𝟐 𝝏𝒕

Solution de l’équation des télégraphistes en régime harmonique

Régime 𝒗 𝒛, 𝒕 = 𝒗𝟏 𝒛 𝒆𝒋𝝎𝒕 (𝟓) en régime 𝝏 𝝏𝟐


harmonique harmonique → 𝒋𝝎 𝒆𝒕 𝟐 → −𝝎𝟐
i 𝒛, 𝒕 = 𝒊𝟏 𝒛 𝒆𝒋𝝎𝒕 (𝟔) 𝝏𝒕 𝝏𝒕

Dans ces conditions, les équations des télégraphistes donnent:


𝝏𝟐 𝒗 𝝏𝟐 𝒗
= 𝑹 + 𝒋𝑳𝝎 𝑮 + 𝒋𝒄𝝎 𝒗 (𝟕) En posant: = 𝟐 𝒗 (𝟏𝟎)
𝝏𝒛𝟐 𝝏𝒛 𝟐
𝟐 = 𝑹 + 𝒋𝑳𝝎 𝑮 + 𝒋𝒄𝝎 (9) d’où: 𝝏𝟐 𝒊
𝝏𝟐 𝒊
= 𝑹 + 𝒋𝑳𝝎 𝑮 + 𝒋𝒄𝝎 𝒊 (𝟖) = 𝟐 𝒊 (𝟏𝟏)
𝝏𝒛𝟐
𝝏𝒛𝟐

10
Chapitre : 2
Lignes de Equations des télégraphistes
transmission
La solution de équations différentielles (10) et (11) est une combinaison linéaire de
𝒆−𝜸𝒁 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝒆𝜸𝒁

V  z   V i  e z  V r  ez V 𝒛, 𝒕 = 𝒗𝟏 𝒛 𝒆𝒋𝝎𝒕 (𝟏𝟐)

I  z   I i  e z  I r  ez I 𝒛, 𝒕 = 𝒊𝟏 𝒛 𝒆𝒋𝝎𝒕 (𝟏𝟑)

• Les solutions des équations des télégraphistes en régime harmonique dépendent de 4


constantes Vi, Vr, Ii et Ir
• Or ces solutions doivent satisfaire à la loi des mailles et des nœuds (1) et (2)
• Par conséquent , le nombre des constantes d’intégration pourra être réduit à 2

𝝏𝒗 𝝏𝒊 𝝏𝒗𝟏
= −𝑹𝒊 − 𝑳 régime harmonique  − = 𝑹 + 𝒋𝑳𝝎 𝒊𝟏
Equation de maille
𝝏𝒛 𝝏𝒕 𝝏𝒛
𝑮+𝒋𝑪𝝎 −𝜸𝒛 − 𝑽 𝒆+𝜸𝒛 )
En remplaçant v1 par (12) et  par (9), il vient: 𝒊𝟏 (𝒛) = 𝑹+𝒋𝑳𝝎
(𝑽 𝒊 𝒆 𝒓 (14)
avec 𝑽𝟏 𝒛 = (𝑽𝒊 𝒆−𝜸𝒛 + 𝑽𝒓 𝒆+𝜸𝒛) (15)

11
Chapitre : 2
Lignes de Caractéristiques d’une ligne
transmission

 Impédance caractéristique
𝑹 + 𝒋𝑳𝝎
𝒁𝒄 = (𝟏𝟔)
𝑮 + 𝒋𝑪𝝎
 Constante de propagation
= 𝑹 + 𝒋𝑳𝝎 𝑮 + 𝒋𝒄𝝎 (17)  nombre complexe : 𝛾 = 𝛼 + 𝑗𝛽 (18)
Sachant que: v(z, t)   V e z  V e z e jt
 i r 

 : constante de phase (rad/m)


−𝜶𝒛 𝒋(𝝎𝒕−𝜷𝒛) 𝜶𝒛 𝒋(𝝎𝒕+𝜷𝒛) avec
 𝒗 𝒛, 𝒕 = 𝑽𝒊𝒆 𝒆 + 𝑽𝒓𝒆 𝒆  : atténuation (Np/m)

Onde progressive & onde régressive de vitesse de propagation v = /

Rq. : L’origine de l’onde régressive est la réflexion de l’onde progressive sur la charge.

 Ligne sans pertes


Dans ce cas R = G = 0 (La ligne ne présente pas de pertes d’énergie active)
𝐿 1 Rque : Guide TEM
 𝑍𝑐 =   j LC    0 et    LC et v 
𝐶 LC () = cte* vg = v

12
Chapitre : 2
Lignes de Caractéristiques d’une ligne
transmission

 Longueur d’onde
𝟐𝝅 𝑪
= , 𝟎 = ,
𝜷 𝒇
Pour une ligne sans pertes
𝟐𝝅 𝟏 𝑳
= , 𝑽𝑷 = , 𝒁𝒄 =
𝝎 𝑳𝑪 𝑳𝑪 𝑪

Rs est la résistance du conducteur en supposant que tout le


courant circule a une profondeur égale a la profondeur de
pénétration 𝛿𝑠 .

𝟏 𝟏 𝝎𝝁
𝜹𝑠 = 𝑹𝒔 = =
𝝅 𝒇𝝁𝝈 𝝈𝜹𝒔 𝟐𝝈

13
13
Chapitre : 2
Lignes de Paramètres des lignes de transmission usuelles
transmission

14
14
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Transport de puissance

Ligne sans pertes :


puissance transportée par les champs électriques et
magnétiques
aucune puissance transportée dans les conducteurs
Ligne avec pertes :
une partie de la puissance entre dans le conducteur
dissipation sous forme de chaleur 15
15
Chapitre : 2 Notions de l’impédance de référence
Lignes de
transmission et de l’impédance ramenée
Zg
V0 VL
Générateur (,Zc) Charge ZL
Zin

Z
0 z l
Problème posé:
 Supposons que l’on connaisse la valeur Zc de l’impédance caractéristique d’une ligne de longueur l ainsi que
la valeur ZL de son impédance de charge (La charge peut être n'importe quoi : transistor, antenne, etc.).
 Le générateur voit dans le plan (z = 0) une certaine impédance Zin qu’il est souhaitable de connaître.
 Le rapport tension-courant sur la ligne est egal a Zc. A la charge, si ZL = Zc, il faut que le rapport tension-
courant soit egal a ZL. Que se passe-t'il ? Une partie de l'onde est réfléchie sur la ligne pour que le rapport
tension-courant a la charge soit ZL.

Calcul de Zin:
𝑽𝟏 𝒛 = (𝑽𝒊 𝒆−𝜸𝒛 + 𝑽𝒓 𝒆+𝜸𝒛) )15(
𝑽𝟎 On a
𝒁𝒊𝒏 = 𝟏
𝑰𝟎 𝒊𝟏 (𝒛) = (𝑽𝒊 𝒆−𝜸𝒛 − 𝑽𝒓 𝒆+𝜸𝒛) )14(
𝒁𝒄
▪ Exprimons Vi et Vr ; on suppose V0 = V (z=0) et I0 = I(z=0) connues. Donc d’après (15) et (14) il vient:
1
V0  Vi  Vr )19( V0  Vi  Vr Vi  V0  Zc I0  )21(

V  Vr
⇒ ⇒ 2
Vr  V0  Z cI 0 
I0  i 1
)20( Zc I0  Vi  Vr )22( 16
Zc 2
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
ix

Zi
vx Zc ZL
ei

x y=l-x

Ligne chargée par une impédance quelconque

17
Chapitre : 2
Lignes de Lignes fermées sur une charge
transmission

 Au niveau du point x:
Vx = Vx+ + Vx-
ix = ix+ + ix-
 Au niveau de la charge :

Vr = Vr+ + Vr-
ir = ir+ + ir-
Vr  j
 Coefficient de réflexion :     o e
Vr

ir 
  
ir 

18
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Le coefficient de réflexion est le rapport entre l'onde réfléchie et l'onde incidente :

Vr  Vr  Vr Vr  Vr  Vr  (1  )
 Zc    Zr    
ir 
ir 
ir ir  ir ir  (1  )
(1  ) Zr  Zc
Zr  Zc   , 1    1
(1  ) Zr  Zc

Avec une ligne donnée, la réflexion dépend uniquement de la charge placée à son
extrémité

Concept d’adaptation

19
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes fermées sur une charge
ix

Zi
x
vx Zx
ei

On va maintenant s’intéresser au coefficient de


réflexion en x, la charge considérée est alors
notée Zx

20
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge

Zi
Zc
Zr
ei

x y=l-x
ix Zx est appelée impédance
ramenée à l’abscisse x
Zi
x
vx Zx Attention à la
ei différence entre Zc et
Zx !!!

21
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Ligne sans pertes : Zr
Zc, 

vx Z r cos y  Z c j sin y
Zx   Zc
ix jZ r sin y  Z c cos y

Z r  jZ c  tan  y Z r  jZ c  tan l
Zx  Z c Zo  Zin  Z c
Z c  jZ r  tan  y Z c  jZ r  tan l

la ligne transforme l'impédance de la charge


Plusieurs cas spéciaux :
- Charge : circuit ouvert, court-circuit
- Longueur : /4, /2, infinie

22
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
un petit exemple pour mieux comprendre
Soit une ligne de transmission de 50, de longueur 0.3. On branche une charge de
75 sur la ligne. Quelle est l'impédance d'entrée ?

L'impédance de la ligne est réelle, l'impédance de la charge est réelle,


mais l'impédance d'entrée est complexe.
23
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Selon l'exemple précèdent, on peut faire l‘équivalence suivante :

Zc=50

Du point de vue de la source, rien n'a changé. L‘équivalence est seulement


valide a la fréquence calculée.
Reprenez l’exemple précédent pour une fréquence de 1Khz

La longueur de la ligne
Zc=50 n'a pas d'importance
Zin = Zr

24
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge

On définit l’impédance normalisée :

j  2 βl 
Zo 1   e
z  
o Zc j  2 βl 
1  e

z 1 j
  2 βl 
o  e  
 e
z 1
o

25
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Si Zr = 0 - Ligne fermée par un court-circuit dans ce cas :
• = -1
• ROS= 
• L’équation de l’impédance de la ligne est : 𝑍𝑖𝑛 = 𝑗𝑍𝑐 tan(𝛽𝑙)

• Si 0 ≤ 𝑙 ≤ , l’impédance est inductive
4
 
• Si ≤ 𝑙 ≤ , l’impédance est capacitive
4 2

𝑍𝑐

26
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Zr = ∞ - Ligne fermée par un court-ouvert dans ce cas :
• = 1
• ROS= ∞
• L’équation de l’impédance de la ligne est : 𝑍𝑖𝑛 = −𝑗𝑍𝑐 cot(𝛽𝑙)

• Si 0 ≤ 𝑙 ≤ , l’impédance est capacitive
4
 
• Si ≤ 𝑙 ≤ , l’impédance est inductive
4 2

𝑍𝑐

27
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge

 si 𝑙 = - Ligne est dite demi-onde
2
• L’équation de l’impédance de la ligne est : 𝑍𝑖𝑛 = 𝑍𝑟
• Il n’y a pas de transformation d’impédance
 
 si 𝑙 = +𝑛 Ligne est dite quart d’onde
4 2
𝑍𝑐 2
• L’équation de l’impédance de la ligne est : 𝑍𝑖𝑛 =
𝑍𝑟
C'est un transformation de quart de longueur d'onde (quarter-wave
transformer). Ce type de ligne est aussi utilisé pour l’adaptation
d’impédance
• C'est un cas très important.
• Si Zr = 0  𝑍𝑖𝑛 =∞ , Si Zr = ∞  𝑍𝑖𝑛 =0, L’impédance de la ligne
n’est pas importante
28
Chapitre : 2
Lignes de Puissance transportée dans une ligne
transmission

• Quelle est la puissance dissipée (ou consommée ou transmise) dans le


tronçon de ligne situé à droite d'un plan d'abscisse x et dans la charge ?

• Dans un régime complexe on démontre :

• On peut démonter la relation :

• Alors :
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge

Zc

Zc

30
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Unités de calcul des puissances

31
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Adaptation de puissance
• Cas général : ligne non adaptée à la charge et au générateur :

• La puissance délivrée à la charge par le générateur s’écrit :

• Si l’on écrit :

• Alors on obtient

Exercice : Déterminer la puissance maximale délivrée à la charge parle générateur


Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Adaptation de puissance
• Cherchons les conditions qui permettent de maximiser Pl :

• Soit :

• Pour la partie imaginaire:

• Soit :

• Alors on obtient : Autrement dit : Rin = Rg et Xin = -Xg

• On aura alors :

Pour un transfert maximal de puissance de la source vers la charge l’impédance du


générateur doit être égale au complexe conjugué de l’impédance d’entrée de la
ligne.
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge
Le cas d’une ligne avec pertes  0
Z  Z c  thy   2
Zx  Z c r Zo 1  e
Z c  Z r  thy  z
o

Zc

1  e
 2

z 1 j  2 β  
o  e  2  e  Re  cste
z 1
o

Spirale logarithmique zo

O2

34
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge

Zc

Zc

35
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Ligne fermée sur une ligne

36
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
 L’abaque de Smith est un outil
graphique très utile pour solutionner
des problèmes de ligne de transmission.

 L’abaque de Smith a été développé en


1939 par P. Smith au Bell Telephone
Laboratories. C’est un outil qui permet
de rapidement visualiser le
comportement de circuits
hyperfréquences, et il fait partie de tous
les logiciels de design.

 L’avantage principal de l’abaque de


Smith est qu’il permet de rapidement
convertir un coefficient de réflexion à
des impédances, et vice-versa. On
travaille généralement avec des
impédances normalisées sur l’abaque de
Smith.
37
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Zr  Zc
  , 1    1
Zr  Zc

𝑍𝑟 ′
𝑧𝑟 − 1 j
𝑧𝑟 =
𝑍𝑐
𝑑 𝑜ù =
𝑧𝑟 + 1   e

 𝑒 𝑗𝜑
1+ 1+𝑟 +𝑗 𝑖
𝑧𝑟 = ,  𝑒 𝑗𝜑 =𝑟 + 𝑗𝑖 , 𝑧𝑟 = 𝑟𝑟 + 𝑗𝑥𝑟 =
1−  𝑒 𝑗𝜑 1+𝑟 −𝑗 𝑖
On sépare les deux composantes réelle et imaginaire de l’équation
𝑟𝑟 2 2 1 2
(𝑟 − ) +𝑖 = ( )
1 + 𝑟𝑟 1 + 𝑟𝑟
2
1 2 1 2
(𝑟 − 1) +(𝑖 − ) = ( )
𝑥𝑟 𝑥𝑟

Ce sont deux équations de cercles. Rappel

38
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Cercle des résistances


𝑟𝑟

39
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Cercle des résistances


𝑟𝑟

𝑟𝑟

40
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Cercle des résistances


𝑟𝑟

𝑟𝑟

𝑟𝑟

41
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Cercle des résistances


𝑟𝑟

𝑟𝑟

𝑟𝑟

42
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Cercle des réactances

43
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Cercle des réactances


𝑥𝑟

44
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Cercle des réactances


𝑥𝑟

𝑥𝑟

45
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Cercle des réactances


𝑥𝑟

𝑥𝑟

𝑥𝑟

46
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
 On combine les cercles de résistance

et d'admittance.

 Les cercles de résistance et de

réactance sont orthogonaux.

L’impédance normalisée

j  2 βl 
Zo 1   e
z  
o Zc j  2 βl 
1  e
Le facteur 𝒆−𝒋𝟐𝜷𝒍 représente une rotation de 𝟐𝜷𝒍 dans le sens horaire autour du
centre de l'abaque.
47
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
un petit exemple pour mieux comprendre
Soit une ligne de 50, de longueur 0.3. On branche une charge de 75 sur la ligne.
1. Déterminer l’impédance normalisée au niveau de la charge. Est-ce qu’il y a adaptation?
2. Déterminer la rotation qu’on doit effectuer (𝟐𝜷𝒍)
3. Déterminer zin normalisée puis Zin à partir de l’abaque

48
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
1 Axe p=1
0,6 2

0,3
Valeur de x 5

Axe des réels


0 0,2 0,5 1 2

Valeur de r

- 0,3 -5

-2
- 0,6 -1

49
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

 Utilisation de l’abaque
Si on connaît l’impédance 0,6
1
2

Calcul de l’impédance réduite 0,3


5

Exemple : zx=0.5-j0.6
0 0,2 0,5 1 2

- 0,3
zx -5

-2
- 0,6 -1

50
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Déduction du 1
0,6 2
coefficient de
réflexion 0,3
5

0 0,2 0,5 1 2
o

- 0,3
zx -5

-2
- 0,6 -1

51
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

On trouve alors :
x = 0.48 e-j108°

On peut vérifier :
zx 1
x 
zx 1

x = -0.15 - j.0.46

52
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Si la ligne est à pertes négligeables

x  o  cste

Les impédances réduites le


long de la ligne décrivent un
cercle de rayon |o|

53
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Le déplacement autour de
l’abaque est gradué en
fraction de longueur d’onde

Tour complet : /2


Demi-tour : /4

54
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

 Exemple d’exploitation de l’abaque

Zi 
Zc=50  Zr
ei

Ligne 50  fermée sur une impédance Zr=25 +j75 


1. Calculer l’impédance normalisée de la charge
2. Déterminer le coefficient de réflexion à partir de l’abaque
3. Déterminer le coefficient de réflexion à un point distant de /4
de la charge.
55
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Calcul de l ’impédance réduite


(normalisation par rapport à Zc) :
r=0.5
zr=25/50+j.75/50
zr=0.5+1.5j u=1.5

56
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Détermination directe du Lecture de 
coefficient de réflexion au niveau
de la charge :
r=0.5

=0.75 ej64° u=1.5

Lecture de |o|

57
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Zi x1
Zc=50  Zr
ei

Zx1 /4

On va maintenant chercher à déterminer le coefficient de


réflexion et l ’impédance ramenée en un point à /4 de la charge

58
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Impédance de la charge
Pour déterminer le nouveau
point sur l’abaque, on part du
point de la charge, et on
parcourt 0.25 vers le
générateur (revient ici à
prendre l’opposé par rapport
au centre)

59
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
On trouve alors directement
le nouveau coefficient de
réflexion :

x1=0.75 e-j116°
De même on trouve la
nouvelle impédance réduite :

zx1 = 0.2 - 0.6j

D’où une impédance ramenée:

Zx1 = 10 - 30j
60
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
0.1

Zi x2
Zc=50  Zr
ei

Zx2 /4

Si maintenant on cherche à déterminer le coefficient de


réflexion et l ’impédance ramenée d’un point en revenant de
0.1 vers la charge

61
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Point précédent à 0.088 Impédance de la charge

vers la charge

déplacement jusqu’au point à


0.188 vers la charge
Déplacement de 0.1  vers la
charge

Impédance à /4
de la charge

Rq : on est toujours sur un


cercle de rayon |o|

62
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
On trouve alors directement
le nouveau coefficient de
réflexion :

x2=0.75 e-j45°
De même on trouve la
nouvelle impédance réduite :

zx2 = 0.9 - 2.1j

D’où une impédance ramenée:

Zx2 = 45 - 105j
63
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
 Autres grandeurs

On va détailler les autres


données que l’on peut
extraire de la représentation
sur l’abaque

64
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Représentation des tensions et courants :

Zi
 Zr
Zc=50 
ei

Tension :

x  1   o e j  2  y 
v

v 
x 65
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Si on connaît l’impédance de Impédance de la charge

la charge, on place son point


sur l’abaque v
r
v 
r

On parcourt alors la ligne en


décrivant le cercle à ||=cste

66
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
On peut suivre alors le long Impédance de la charge
de la ligne l’évolution de
v
x
v 
x
passant par des valeurs min v
et max min x max
v 
v x
x
v 
1+|| x

1-||

67
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Détermination du courant Impédance de la charge

On connaît l’impédance de la
charge, on place son point
sur l’abaque et on prend le
point diamétralement opposé

On parcourt alors la ligne en i


r
décrivant le cercle à ||=cste i 
r

68
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
On peut suivre alors le long Impédance de la charge
de la ligne l’évolution de
i
x
i 
x i
passant par des valeurs min x
i 
et max x

i
x
i 
1+|| x

1-||

v et i toujours en quadrature
69
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Représentation des admittances

Si on veut travailler en admittance et non plus en impédance

1 Y
Y  y  x  Zc.Y
x Zx x Y x
c
admittance normalisée

1  x
On a alors y 
x 1  x

70
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Si on compare :
j j
1  o e 1  o e
z  y 
x j x j
1  o e 1  o e

Ajout de p à 

yx est le symétrique de zx par rapport au centre de l ’abaque

71
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Impédance de la charge

Admittance de la charge

72
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)
Autres grandeurs :

R.O.S. : Le rapport d’ondes stationnaires ou VSWR ou SWR

v
max
i 1 
ROS   max 
v i 1 
min min

Erreur de traduction sur l’abaque en français


correspondant à un abus de langage désignant
par T.O.S. (taux d’ondes stationnaires) ce qui est
en réalité le R.O.S.
À l’origine, TOS=100Vr/Vi

73
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

ROS dB=20 log ROS

Coefficient de réflexion en dB : ROS


Return loss
valeur négative correspondant
au rapport entre la puissance
envoyée sur une charge et la
puissance réfléchie

74
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

Pertes d’adaptation en dB : Reflected loss


valeur négative correspondant au rapport entre la puissance
arrivant au niveau de la charge et la puissance transmise

10 log
Px 
Px 

 10 log 1  x
2

Px 
Coefficient de réflexion en puissance :
Px 

Atténuation en dB : y

75
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Abaque de Smith (Smith Chart)

A avoir en tête, les ordres de grandeurs :

ROS || Return loss Puissance Puissance


(dB) transmise (%) réfléchie (%)

1 0 - infini 100 0

1.5 0.2 -14 96 4

2 0.33 -10 90 10

3 0.5 -6 75 25

76
Chapitre : 2
Lignes de Ligne quart d’onde
transmission
ir

Zi
vr Zr
ei

l=/4

On va maintenant s’intéresser au comportement d’une ligne sans pertes de


longueur l=/4 (+k/2)

77
Chapitre : 2
Lignes de Ligne quart d’onde
transmission

On a alors :  2p  p
    
4  4 2
d’où tan    
2
Z r  jZ c  tan l Zc
or Zo  Z c Zo 
Z c  jZ r  tan l Zr

Si Zr réel pur, alors Zo réel pur


Transformateur
Si Zr capacitif, alors Zo selfique d’impédance
Si Zr selfique, alors Zo capacitif

78
Chapitre : 2
Lignes de Ligne quart d’onde
transmission

- Applications de la ligne quart d’onde

Transformateur quart d’onde

612
50  61  75  Zo 
75
l=/4
Isolateur quart d’onde

2
/4 Zc
Zo 
0
79
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Lignes fermées sur une charge

Zi
Zc Zr
ei

Zr  Zc
 0  Zr    1    1
Zr  Zc
0    1

Onde progressive Onde pseudo stationnaire Onde stationnaire


OP OPS OS

80
Chapitre : 2
Lignes de Lignes en ondes progressives
transmission

Le phénomène d’onde progressive pure apparaît


dans deux cas :

Ligne chargée par son impédance caractéristique Zr=Zc


Ligne infiniment longue

81
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires

Le phénomène d’onde stationnaire pure apparaît


dans trois cas :

Ligne terminée par un court-circuit


Ligne terminée par un circuit ouvert

Ligne terminée par une charge purement réactive

82
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
 Ligne court-circuitée
ir

Zi
vr C.C.
ei

Zr  Zc  1
  1 car Zr=0
Zr  Zc  p

83
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
 Ligne court-circuitée
ir

Zi
vr C.C.
ei

Zr  Zc  1
  1 car Zr=0
Zr  Zc  p

84
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires

Amplitudes max en fonction de y

ventre de tension
|v|
ventre de courant
|i|

court-circuit
y  3/4 /2 /4 0
noeud de tension noeud de courant

85
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
|Zx|

y  3/4 /2 /4 0

capa self capa self

86
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires

 Une ligne en onde stationnaire (CC, CO ou jX) est un


résonateur. La longueur de ligne en onde stationnaire
permet alors de choisir le type de résonance pour une
application voulue.
 Nombreuses applications en filtrage, antennes et CEM

87
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
 Ligne en circuit ouvert
ir

Zi
vr C.O.
ei

Zr  Zc  1
  1 car Zr infini
Zr  Zc  0

88
88
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
Amplitudes max en fonction de y
ventre de tension
|v|
ventre de courant
|i|

circuit ouvert
y 0
 3/4 /2 /4
Variation de l’impédance imaginaire pur
vx
Z   jZc cotan βy
x ix
89
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
 Charge purement réactive
ir

Zi
vr jX
ei

X 2
 Rc 2
  1
jX  Zc X 2
 Rc 2

jX  Zc   p  2 atan
Rc 
 
 X 
90
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Lignes en ondes stationnaires
|Zx|

circuit ouvert

court-circuit
y 0 jX

jX |v|
|i|

y  3/4 /2 /4 0


91
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Adaptation d’impédance
 L'adaptation d'impédances permet de transformer une impédance
d'entrée à une autre impédance.
 On utilise des éléments localises (inductance, capacitance) ou des stubs

Zg
Zc Zr
ei

 On cherche a maximiser la puissance transmise a la charge.


 Pour les composantes critiques (antenne, amplificateur faible bruit),
améliorer le SNR.
 Pour un réseau de distribution de puissance (ex : antennes), permet de
réduire les erreurs de phase et d'amplitude.

92
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
Z1 Z2

Zg
Q1 Zc Q2 Zr
ei

Z3
Dans un système complet générateur-ligne-récepteur il faut donc
deux dispositifs d’adaptation
Z2=Zc Z1=Zc Z3=Zc
Ze=Zc=Zr=Zg*
Dans la plupart des cas Zg est réelle, donc il suffit que Ze=Zg
93
Chapitre : 2
Lignes de Adaptation quart d’onde
transmission

Ze Zs

Zc Zc’ Zr

Un tronçon de ligne quart d’onde permet une transformation


d’impédance :

Zc '  Zc.Zr
 Si Zr est complexe, l’impédance caractéristique de la ligne quart d’onde doit
l’être aussi.
 Pour revenir à une impédance réelle, il faut placer la sortie de la ligne sur
un ventre ou un nœud de tension (l’impédance est alors purement réelle).

94
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation

Adaptation large bande passante

Zc Zc’ Zc’’ Zc’’’ Zr

Une ligne quart d’onde ne fonctionne qu’autour de la


fréquence correspondante.

Utilisation de plusieurs tronçons d’impédances


progressives.
95
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation

Zg
Zc Zr
ei

Un stub est un tronçon de ligne de longueur s que l’on branche en


dérivation sur la ligne principale à une distance d de la charge
96
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Dispositifs d’adaptation
Objectif du stub : placer en un point de la ligne d’impédance
réelle adaptée une impédance purement imaginaire compensant
celle de la charge
z r  jzc  tan  l
zo  z c
z c  jzr  tan  l

stub en court-circuit zocc  jzc  tan l


stub en série
zc
stub en circuit ouvert zoco 
j tan  l
stub en court-circuit
stub en parallèle
stub en circuit ouvert
97
Chapitre : 2
Lignes de Dispositifs d’adaptation
transmission

Exemple d’adaptation par stub en série

On veut alimenter par une


ligne 75 ohms un amplificateur. 170 MHz

La mesure de l’impédance 160 MHz

d’entrée de cet amplificateur, 150 MHz

une fois normalisée à 75 ohms 140 MHz

montre les variations en 130 MHz


fréquence suivante. 120 MHz
Or on veut travailler à 120 MHz
et non 150 MHz.

98
Chapitre : 2
Lignes de Dispositifs d’adaptation
transmission

Emplacement du stub

On sait que quand on


connecte une ligne 75 ohms à
cet amplificateur, les lieux de
l’impédance le long de cette
ligne sont donnés par le cercle
passant par le point
d’impédance de la charge. 120 MHz

99
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation

Pour trouver un point où la


partie réelle de l’impédance est
égale à celle de la ligne, on
cherche les intersections avec
le cercle r=1
La distance parcourue vers le
générateur à partir de la
charge jusqu’à la première
intersection est l’emplacement 120 MHz

idéal du stub.

100
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
Taille du stub donne la valeur de u

Au point trouvé, on sait que


l’impédance normalisée de la
ligne est 1+ju

120 MHz

101
Chapitre : 2
Lignes de Dispositifs d’adaptation
transmission

Un stub étant d’impédance


purement réactive ses lieux
décrivent le cercle extérieur
de l’abaque. CC CO

Il faut alors trouver la -u


longueur nécessaire de stub
pour compenser la partie 120 MHz

imaginaire de la ligne.

102
Chapitre : 2
Lignes de Dispositifs d’adaptation
transmission

On peut alors utiliser soit un


stub en court-circuit
(longueur donnée par la
courbe verte) ou en circuit
ouvert (courbe rouge).
On a donc maintenant une
impédance d’entrée égale à -u
la somme des deux
soit z=1
120 MHz
impédances
(impédance de la ligne)

103
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Dispositifs d’adaptation
Adaptation double stubs en parallèle court-circuités
d

d2 Zr
Zg
Zc
ei

d1

s2 s1

Zr, Zc, d1 et d2 connus


104
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Dispositifs d’adaptation

Comme on est en stub z charge

parallèle, il faut raisonner en


admittance. On place alors
l’impédance réduite de la
charge dont on déduit
directement l’admittance. y charge

105
Chapitre : 2
Lignes de Dispositifs d’adaptation
transmission

z charge
De la charge on se déplace
vers le générateur de d1. On
trouve alors le cercle des
admittances cste+jb1
y charge

y3

d1/

106
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
d2/

On sait aussi qu’on veut


arriver à une admittance
réelle de 1 au final.
On prend le cercle 1+jb que
l’on fait tourner de d2 vers la
charge.

107
Chapitre : 2
Lignes de Dispositifs d’adaptation
transmission

On trouve deux solutions B2


pour l’admittance du premier y4b
stub :
B1
y(s1) = y4 – y3
y’(s1) = y4b – y3
CC
admittances purement
imaginaires que l’on reporte y4
sur le pourtour de l’abaque
y3
pour trouver la longueur du
premier stub.
s1/

108
Chapitre : 2
Lignes de
transmission Dispositifs d’adaptation

y4b C2
Les admittances y5 et y5b
sont trouvées par rotation de d2/
d2 des précédentes. y5
On compense ces parties CC
imaginaires par les points
C1 ou C2 ce qui donne la y4
longueur de s2
y5b
C1 s2/

109
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
ZA

ZG
YB ZR
e
l

ZA : impédance imaginaire pure pour compenser la partie


imaginaire de ZG . ZA= -XG .
YB : admittance imaginaire pure pour ramener à ses bornes
une impédance réelle égale à RG .

110
110
Chapitre : 2
Lignes de
transmission
Dispositifs d’adaptation
Exemple pour mieux comprendre
1. Adapter une charge ZL = 26 - j31 à 50 , avec une ligne
quart d’onde à une fréquence de 5GHz.
2. Tracer le schéma du circuit correspondant

111
Chapitre : 2
Types de Troisième chapitre
lignes

Chapitre 3.
Types de lignes de transmission

Calcul des paramètres de la ligne bifilaire

Calcul des paramètres du câble coaxial


1
1
Chapitre : 2
Types de Types de lignes de transmission
lignes

2
Chapitre : 2
Types de Types de lignes de transmission
lignes

3
Chapitre : 2
Types de Paramètres de la ligne bifilaire
lignes

Cette ligne est constituée de 2 fils séparés par une longueur constante,
généralement torsadés pour limiter l'émission électromagnétique ou le couplage
d'interférences électromagnétiques externes.

4
Chapitre : 2
Types de Fil au dessus d’un plan de masse
lignes

Le plan de masse est une structure métallique portant la référence de tension (0 V) pour
l'ensemble des circuits d'un même système. Dans ce type de ligne, le conducteur de retour est
constitué par le plan de masse. Le courant aller passant par le fil revient par le plan de masse
et est localisé sous la ligne. Dans le cas où les pertes de ce plan sont faibles, celui-ci joue le rôle
d'un plan image, c'est-à dire que tout se passe comme si le courant revenait par une ligne
virtuelle, symétrique du fil par rapport au plan de masse. De ce fait, cette ligne se comporte
comme une ligne bifilaire dont les deux fil sont séparés de 2 fois la hauteur du fil par rapport
au plan de masse.

5
Chapitre : 2
Types de câble coaxial
lignes

https://www.timesmicrowave.com/Calculator

6
Chapitre : 2
Types de câble coaxial
lignes

7
Chapitre : 2
Types de Ligne Microruban (microstrip)
lignes
Ce type de ligne est fréquemment rencontré dans les circuits imprimés. Elle ressemble au cas
précédent, hormis le fait que le milieu entourant cette ligne n'est pas homogène (air au-dessus
de la ligne, matériau isolant entre la ligne et le plan de masse). Néanmoins, on suppose qu'un
mode de propagation quasi-TEM existe en assimilant le milieu entourant la ligne à un milieu
homogène de permittivité relative effective 𝜀𝑒𝑓𝑓 .

8
Chapitre : 2
Types de Quelques lignes usuelles
lignes

9
Chapitre : 2
Types de Quelques lignes usuelles
lignes

10
Chapitre : 2
Types de
lignes
On se propose d’étudier les propriétés
d’un câble coaxial RG58C/U dont les
caractéristiques sont les suivantes :
1) A partir de la valeur de la capacité
linéique du câble, calculer la permittivité
relative εr de l’isolant utilisé dans ce câble.
2) Calculer son l’inductance linéique L et
vérifier la valeur de son impédance
caractéristique Zc.
3) En déduire la valeur de la vitesse de
propagation
4) Un tronçon de L = 10m de ce câble est
utilisé pour transporter un signal de
fréquence f = 100 MHz. Sachant que la
tension à l’entrée du câble s’écrit :
e(t) = 5cos(ωt), donner l’expression de la
tension s(t) en sortie du câble.
(Zr = Zg=50 Ω)

11
Chapitre : 4
Les antennes 4ème Chapitre
(caractéristiques)

Chapitre 4:
Caractéristiques de base
des Antennes

Caractéristiques électriques des antennes


caractéristiques rayonnantes des antennes
Quelques antennes en télécommunications

1
Chapitre : 4
Les antennes Introduction
(caractéristiques)

 Antenne : habituellement un dispositif métallique (une tige ) pour émettre ou recevoir des
ondes radio"
 Antenne : un moyen d‘émettre ou de recevoir des ondes radio« (Définition IEEE) »
 Transition entre un guide d'onde et l'air libre

Les éléments rayonnants assurent la transmission de l’énergie fournie par l’émetteur à


l’espace libre où l’onde va se propager. La puissance rayonnée par l’antenne est notée Pr.
Réciproquement, elle assure la transmission de l’énergie d’une onde EM vers le récepteur.
 Comment une antenne rayonne t-elle la puissance qui lui est fournie dans l’espace ? Dans
quelle(s) direction(s) ?
 Avec quelle efficacité se fait le transfert d’énergie entre la puissance de l’émetteur et la
puissance rayonnée ?
 Sur quelle bande de fréquence l’antenne rayonne de manière optimale ?
 Quelles sont les propriétés données par l’antenne à l’onde électromagnétique émise ?

2
Chapitre : 4
Les antennes Datasheet d’une antenne
(caractéristiques)

3
Chapitre : 4
Les antennes Structure Générale d’une antenne
(caractéristiques)

4
Chapitre : 4
Les antennes Nous allons aborder dans cette partie
(caractéristiques)

Impédance d’entrée d’une antenne


Résonnance d’une antenne
Adaptation d’une antenne
Bande passante d’une antenne
Polarisation d’une antenne

5
Chapitre : 4
Les antennes Impédance d’entrée de l’antenne
(caractéristiques)

• Rr : la résistance de rayonnement
• RL : la résistance de pertes de l'antenne

Antenne
dipôle

Important : il faut que le Réactance d’une antenne soit nul

6
Chapitre : 4
Les antennes
(caractéristiques)
Résonnance d’une antenne

Z(f) = R(f) + j X(f)

𝑪 (𝒎/𝒔) 𝟏
résonance 𝑭𝒓é𝒔 = =
série X(f)
𝟐 𝜺𝒓 𝑳𝒐 (𝒎) 𝟐𝝅 𝑳𝒂𝒏𝒕 . 𝑪𝒂𝒏𝒕
R(f)
f Exemple : on souhaite réaliser un dipôle demi-
onde fonctionnant à 1 GHz, déterminer sa
mode
fondamental longueur?

7
Chapitre : 4
Les antennes
(caractéristiques)
Adaptation d’une antenne
Z, 
60
zone d'adaptation cas n°1
40
On cherche à faire correspondre la fréquence
20
de fonctionnement avec un point
0
R e(Z)
d’impédance purement réel proche de celle
-20 I m (Z) du système (50 ohms en général).
-40
0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8

i
f
fr
Z, 
120
cas n°2
100

80

Exemple
60 m (Z)

40

20

0
R e(Z)
v du dipôle
-20
0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8
f
fr
Z, 
4 50 cas n°3
350

250
R e(Z)
150 I m (Z)

50

-50

Le choix du point d’adaptation peut


-150
0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4 1,6 1,8
f

déterminer la bande passante.


fr

8
Chapitre : 4
Les antennes
(caractéristiques)
Polarisation d’une antenne
 La bande passante d’une antenne correspond à la bande de fréquence où le
transfert d’énergie de l’alimentation vers l’antenne (ou de l’antenne vers le
récepteur) est maximale.

 Une antenne avec un fort facteur de qualité rayonne très efficacement à la


fréquence de rayonnement sur une bande de fréquence très étroite

9
Chapitre : 4
Les antennes
(caractéristiques)
Polarisation d’une antenne
La polarisation d'une antenne est la propriété décrivant la variation temporelle de la
direction et du module du champ électrique rayonné par cette antenne. Elle est
caractérisée par la courbe décrite dans le temps par l'extrémité du vecteur champ
électrique et observée à partir de la direction de propagation.
La polarisation d’une onde dépend de la géométrie et de la polarisation électrique
de l’antenne émettrice.
En utilisant les propriétés de symétrie du champ électromagnétique :

• Le champ électrique est inscrit dans tout plan de symétrie,


il est perpendiculaire à tout plan d’antisymétrie
• Le champ magnétique est inscrit dans tout plan d’antisymétrie,
• il est perpendiculaire à tout plan de symétrie
• Le champ électrique est nul en tout centre de symétrie, il est aligné le long de tout axe de
symétrie.

Exemple : polarisation Circulaire


Chapitre : 4
Les antennes
(caractéristiques)
Polarisation d’une antenne
 On sait qu’en champ lointain E et H sont perpendiculaires entre eux et perpendiculaires à
la direction de propagation. Par contre, suivant le type de source utilisé, l’orientation de
ces vecteurs dans le plan d’onde peut varier.

11
Chapitre : 4
Les antennes Nous allons aborder dans cette partie
(caractéristiques)

Densité de puissance et puissance rayonnée


Diagramme de rayonnement d’une antenne
Directivité d’une antenne
Gain d’une antenne
Ouverture et surface équivalente

12
Chapitre : 4
Les antennes Puissance rayonnée d’une antenne
(caractéristiques)

Le vecteur de Poynting est une grandeur souvent utilisée pour décrire la


puissance associée à une onde électromagnétique.
𝑊
𝑚2

puissance rayonnée par une antenne par unité d'angle solide


(stéradian)

13
Chapitre : 4
Les antennes Cas particulier : Antenne isotropique
(caractéristiques)

 Dans le cas d’une antenne sans pertes et d’une propagation dans


un milieu homogène et isotrope, une antenne isotrope est une
source ponctuelle qui rayonne une onde sphérique, c'est-à-dire de
manière constante dans toutes les directions de l’espace la
puissance PA fournie par l’alimentation

𝑊
𝑠𝑟

𝑊
𝑚2

Exemple : Déterminer à partir de la


puissance rayonnée la valeur du champ
électrique E dans un milieu LHI en utilisant le
vecteur de poynting?

14
Chapitre : 4
Les antennes Les trois zones de rayonnement
(caractéristiques)

15
Chapitre : 4
Les antennes Les trois zones de rayonnement
(caractéristiques)

 L'espace de rayonnement de l'antenne est généralement subdivisé en trois


régions : Rayleigh (très proche), Fresnel (Proche), Fraunhofer (Lointaine)

Important: dans la zone lointaine, l’onde rayonnée est plane et les champs ont une
structure TEM par rapport à la direction radiale. La puissance rayonnée est purement
réelle et indépendante de la distance radiale
16
Chapitre : 4
Les antennes Diagramme de rayonnement
(caractéristiques)

 Les antennes sont rarement omnidirectionnelles et émettent ou reçoivent dans des


directions privilégiées. Le diagramme de rayonnement représente les variations de la
puissance rayonnée par l’antenne dans les différentes directions de l’espace.

 En général, le diagramme de rayonnement d’une antenne est représenté dans les plans
horizontaux (θ= 90°) et verticaux (φ = constante), ou bien dans les plans E et H.

17
Chapitre : 4
Les antennes Angle d’Ouverture d’une antenne
(caractéristiques)

 L’angle d’ouverture (beamwidth) caractérise la largeur du lobe principal.


 L’angle d’ouverture à 3 dB représente la portion de l’espace dans lequel la majeure partie
de la puissance est rayonnée.

18
Chapitre : 4
Les antennes Directivité d’une antenne
(caractéristiques)

 La directivité 𝐷(𝜃, 𝜑) d’une antenne dans une direction (𝜃, 𝜑) est le rapport
entre la puissance rayonnée dans une direction donnée 𝑃(𝜃, 𝜑) et la puissance
que rayonnerait une antenne isotrope.

𝒅𝑩

19
Chapitre : 4
Les antennes Rayonnement en face Arrière
(caractéristiques)

 Les antennes directives présentent en général un lobe principal dans une direction
donnée, et plusieurs lobes secondaires que l’on cherche à minimiser. Il arrive parfois que
l’antenne produise un rayonnement faible, mais non négligeable dans la direction
opposée de la direction privilégiée de rayonnement. On parle alors de rayonnement en
face arrière.

𝑷𝒂𝒗 (𝒅𝑩𝒎)
F/B= 𝒅𝑩
𝑷𝒂𝒓 (𝒅𝑩𝒎)

20
Chapitre : 4
Les antennes Gain d’une antenne
(caractéristiques)

 Le gain 𝐺(𝜃, 𝜑) d’une antenne dans une direction (𝜃, 𝜑) est le rapport entre la puissance
rayonnée dans une direction donnée 𝑃(𝜃, 𝜑) sur la puissance que rayonnerait une
antenne isotrope sans pertes.

• 𝒅𝑩
• 𝒅𝑩𝒊: 𝒊𝒔𝒐𝒕𝒓𝒐𝒑𝒆
• 𝒅𝑩𝒅: 𝒅𝒊𝒑ô𝒍𝒆
 Question1 : D’après les deux définitions de la directivité d’une antenne et de
son gain. Pourriez-vous exprimer la relation entre ces deux paramètres?

• 𝒆𝒕 : 𝒓𝒆𝒏𝒅𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒅𝒆 𝒍′ 𝒂𝒏𝒕𝒆𝒏𝒏𝒆

 Question2 : Exprimer le gain en fonction de la résistance de rayonnement


𝟏𝟐𝟎 ∗ 𝒓𝟐 ( 𝜽, 𝝋
𝑮 𝜽, 𝝋 =
𝑹𝒓

21
Chapitre : 4
Les antennes Surface équivalente d’une antenne
(caractéristiques)

 Une antenne en réception capte une puissance 𝑃𝐴 égale au produit de la densité de


puissance à l’endroit où elle se trouve par un coefficient 𝑆𝑒𝑞 appelé surface équivalente de
l’antenne. La surface équivalente correspond à la surface plane qui placée
perpendiculairement à l’onde incidente capterait la même puissance que l’antenne
considérée.

𝑚2

22
Chapitre5 :
Les antennes 5ème Chapitre
élémentaires

Chapitre 5:
Rayonnement des
antennes élémentaires

Rayonnement du doublet de Hertz (Doublet Electrique)

Rayonnement d’une antenne dipôle


Cas particulier : le dipôle demi-onde (/2)

1
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Introduction
• L'étude des doublets est intéressante car elle éclaire le fonctionnement des
mécanismes de calculs des champs.
• Le doublet de HERTZ est constituée d’un conducteur rectiligne parcouru par un
courant alternatif de fréquence f, dont la longueur L est très inférieure à la
longueur d’onde dans le vide λ =c/f. Cette antenne élémentaire, parfois prise
comme source de référence, permet de calculer le champ rayonné par des
antennes filaires (de longueur plus grandes) considérées comme une succession
d’éléments dont chacun constitue un doublet.
• Le rayonnement d’un doublet (ou rayonnement dipolaire) joue un rôle dans de
nombreux phénomènes de la physique.
• La base du rayonnement demeure les équations de MAXWELL . Hertz avait
remarqué la possibilité du rayonnement à partir des équations de MAXWELL

2
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Principe du dipôle rayonnant
• Ligne en circuit ouvert génère un
phénomène d’ondes stationnaires
C.O.
 jβ y   jβ y 
i i e i e  2 ji sin  y
y r r r
v y
  r sin  y cos t
i
 y, t  Zc
• En pratique, quand les brins sont relativement proches, les courants étant en
opposition de phase, le champ global rayonné est pratiquement nul
(heureusement d’ailleurs).
• L’approximation classique considère que si on écarte les brins de la ligne, la
répartition du courant reste la même. On se retrouve alors avec des courants en
phase permettant un rayonnement efficace : principe de l’antenne dipôle
• Pb : en pratique, il y a désadaptation. On cherchera alors une antenne
résonante présentant une impédance d’entrée adaptée à une
ligne en onde progressive.

3
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires Rappels importants
Pour l’étude de phénomènes de propagation des ondes électromagnétiques, un milieu sera
définit par :
• Sa permittivité électrique complexe
• Sa perméabilité magnétique complexe    ' j ' '
• Sa conductivité     ' j ' '
• Des courants et des charges présents dans ce milieu sont
appelés sources primaires :
- Densité surfacique de courants Ip
- Densité volumique de charges
Qp

Ces sources créent : E


Des champs électrique et magnétique

H
D’autres courants et charges
Ic Qc

Indiquer l’unité des valeurs précédentes


4
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires Rappels importants
• Equations de MAXWELL
Toujours dans le cas de milieux homogènes, isotropes en régime harmonique on obtient les
équations de MAXWELL :

rot E   j  H  
rot H   E  j E
div D   Q C
div B   0
On peut alors résoudre ces équations pour déterminer le champ produit par les charges et
courants présents sur un conducteur. E1 H 1
1, 1, 1
• Conditions aux limites
n  E1  0 :Le champ électrique est toujours perpendiculaire au conducteur.

n  H 1  I S :Le champ magnétique est toujours tangent au conducteur.


n. E 1  Q S :Le champ électrique est proportionnel aux charges à la surface.

n.H 1  0 :Le champ magnétique est proportionnel aux courants à la surface.

5
Chapitre5 :
Les antennes Potentiels électromagnétiques
élémentaires

Pour évaluer les effets d’une source isotrope en un point P de l’espace on peut introduire les
potentiels vecteur et scalaire :
• Puisque div 𝐵 = 0 Alors on écrit
𝐵 𝑟, 𝑡 = 𝑟𝑜𝑡 . 𝐴(𝑟, 𝑡) (1).
Où 𝐴 est le potentiel vecteur magnétique.
−𝜕𝐵
• A partir de l’équation 3 de Maxwell 𝑟𝑜𝑡 . 𝐸 = 𝜕𝑡
= −j𝜔𝐵 (régime harmonique), et en
remplaçant 𝐵 par (1) , on aura aussi : 𝑟𝑜𝑡 (𝐸 + 𝑗𝜔𝐴)=0. Puisque le rotationnel est nul donc
on peut dire aussi que le champ peu être exprimé par un potentiel scalaire V avec :
𝐸 = −𝑔𝑟𝑎𝑑. 𝑉 𝑟, 𝑡 − 𝑗𝜔𝐴 (2).
Où 𝑉 est le potentiel scalaire du vecteur électrique
• Les deux équations (1) et (2) représentent les deux potentiels vecteur et scalaire des
champs magnétique et électrique dont il faut calculer à travers les équations de Maxwell.

Déterminer les formule de 𝐴 et 𝑉 à travers les équations de Maxwell


On pourra démontrer, en appliquant les équations de Maxwell et en appliquant une condition
de Lorenz, que
∆𝑨 + 𝜔2 𝜇𝜀𝑨 = −𝜇 𝑗
𝜌 (3)
∆𝑽 + 𝜔2 𝜇𝜀𝑽 = − 𝜀
6
Chapitre5 :
Les antennes Doublet Electrostatique
élémentaires

Les équations de base de l’électrostatique et de la magnétostatique se déduisent des équations


de Maxwell, à condition d’annuler les ternes dépendant du temps. Nous avons montré qu’une
charge électrique fixe Q suffit à créer un champ électrique et un potentiel V, qui se déduisent
des équations de base :

L’intégration de l’équation (0.3), extrêmement difficile dans le cas général, permet de calculer
le potentiel électrostatique V(x,y,z) connaissant la distribution de charges ρ (x,y,z). Le champ
électrique se déduit ensuite du potentiel en appliquant la relation (0.2)

7
Chapitre5 :
Les antennes Doublet Electrostatique
élémentaires

• Cherchons une solution de l’équation (0.3) dans le cas particulier où la charge est localisée
dans un volume fini V. Pour cela, considérons tout d’abord une charge ponctuelle Q, située
à l’origine des coordonnées. On sait que le champ électrique ne possède en coordonnées
sphériques (r, θ, ϕ) qu’une composante radiale Er, qui vaut à la distance r de la charge.
𝑸
𝑬𝒓 = 𝟒𝝅 𝜺 𝒓𝟐 (0.4)
𝟎
• En supposant que le potentiel est nul à l’infini, on a montré que le potentiel 𝑉(𝑟) au point r
a pour valeur:
(0.5)
• Dans le cas d’une densité de charges statiques 𝜌(𝑥, 𝑦, 𝑧), localisées dans un volume V (cas
d’une charge non ponctuelle), on peut considérer que chaque élément de volume
𝑑𝑣 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧, contenant la charge élémentaire 𝑑𝑄 = 𝜌(𝑥, 𝑦, 𝑧) 𝑑𝑣, (donc considérée
comme ponctuelle) créé au point M de coordonnées (X, Y, Z) le potentiel élémentaire 𝑑𝑉
donné par :
(0.6)

• Les équations étant linéaires, le potentiel total créé au point M est égal à la somme de
toutes les contributions, soit :

8
Chapitre5 :
Les antennes Potentiel et champ du doublet électrostatique
élémentaires

• Le doublet électrostatique est constitué de deux charges ponctuelles au repos, de signes


opposés +Q et – Q et distantes de 𝒂. En coordonnées sphériques (r, θ, ϕ), on obtient le
schéma suivant. Les charges étant alignées le long de l’axe Oz, le problème est indépendant
de l’angle ϕ (symétrie de révolution autour de l’axe Oz).
• Le champ électrique résultant Er au point M est la somme
vectorielle des champs créés en ce point par chacune des charges.
Le calcul direct de Er en chaque point de l’espace est donc
difficile. Il est plus simple de calculer le potentiel, qui est
un scalaire, puis d’en déduire les composantes du champ Er
par derivation.
Calcul du potentiel : Il est égal à la somme algébrique
des potentiels créés par chacune des deux charges,
ce qui s’écrit avec les notations de la figure :

Lorsque le point M est situé loin du doublet (r >> a), on peut faire les approximations
suivantes : 𝑟1 − 𝑟2 = 𝑎 cos 𝜃 𝑒𝑡 𝑟1 𝑟2 = 𝑟 2 (0.9) d’où
𝑸 𝒂 𝐜𝐨𝐬 𝜽
𝑽= (0.10)
𝟒𝝅 𝜺𝟎 𝒓𝟐
A partir de (0.10) Déterminer Les coordonnées sphériques du champ électrique
99
Chapitre5 :
Les antennes Potentiel et champ du doublet électrostatique
élémentaires

Calcul du champ électrique


En coordonnées sphériques, les composantes du champ électrique s’écrivent :

• Les courbes équipotentielles dans un plan contenant le dipôle sont représentées en


pointillés (les surfaces sont obtenues par une rotation autour de l’axe vertical, ou axe du
dipôle) :
• Le potentiel passe par un extremum dans l’axe
du dipôle (positif vers la charge > 0, négatif vers
la charge < 0).Les lignes de champ électrique sont en
tout point perpendiculaires aux surfaces équipotentielles,
le champ étant comme toujours orienté du potentiel
le plus élevé vers le potentiel le plus faible.

10
10
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Champ magnétique créé par un courant
Potentiel Vecteur
• A partir des équations (1) et (3) on peut écrire les deux relations suivantes :

• La première équation (0.19) a une forme identique à l’équation de Poisson, mais porte sur
des vecteurs. Elle conduit en fait à écrire trois équations, une pour chaque composante : on
écrirapar exemple en coordonnées cartésiennes, pour la composante Jx du courant :

• Idem et deux équations pour les composantes 𝐽𝑦 𝑒𝑡 𝐽𝑧 . La seconde équation (0.20) est une
condition de Jauge qui s’écrit en coordonnées cartésiennes :

Cette condition permet de déterminer les valeurs des constantes d’intégration.

11
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Champ magnétique créé par un courant
Etant donnée une distribution des lignes de courant, caractérisée par le vecteur Jr (de
composantes (𝐽𝑥, 𝐽𝑦, 𝐽𝑧), le potentiel vecteur 𝐴 en un point 𝑀 de coordonnées
(𝑋, 𝑌, 𝑍) se calcule en intégrant l’équation (0.19). On remarque que cette relation est
formellement identique à l’équation de Poisson de l’électrostatique, pour laquelle
nous venons de donner une solution dans le cas où le second membre est une
distribution de charges (ici de courant) localisée dans l’espace : 𝑗 remplaçant 𝜌 et
1
𝜇0 remplaçant , la composante 𝐴𝑥 du potentiel vecteur s’écrit d’après l’équation
𝜀0
(0.7)

• La composante Ax ne dépend que de Jx.


• Les composantes Ay (qui ne dépend que de Jy) et Az (qui ne dépend que de Jz)
sont données par deux équations similaires.
• Le volume d’intégration v s’étend à toute la région traversée par le courant.

12
Chapitre5 :
Les antennes
Champ magnétique créé par un courant
élémentaires (formule de BIOT et SAVART)
• Considérons un fil conducteur rectiligne de longueur infinie, de section S, parcouru par un
courant constant et uniforme de valeur I. Isolons un petit élément du conducteur de
longueur finie Δz centré sur l’origine des coordonnées, comme indiqué sur la figure
suivante, et calculons le potentiel vecteur créé par le seul élément Δz en un point M situé à
l’extérieur du conducteur, ce qui revient à négliger pour le moment l’action du courant qui
traverse le reste du conducteur.
𝐼
• Le vecteur 𝑗 a pour composantes Jx = Jy = 0 ;𝐽𝑧 = 𝑆, 𝐽𝑧 étant supposé
constant en tout point du conducteur.
• Le point M de coordonnées (X, Y, Z) est suffisamment loin du
conducteur, pour que l’on puisse admettre pour tout point
P (coordonnées x, y, z), du petit volume d’intégration l’approximation :
𝑋 − 𝑥 = 𝑋; 𝑌 − 𝑦 = 𝑌; 𝑍 − 𝑧 = 𝑍
• L’équation (0.23) permet alors d’écrire pour l’unique composante Az :
𝜇 𝐼 𝑑𝑥 𝑑𝑦 𝑑𝑧 𝜇0 𝐼 ∆𝑧
𝐴𝑧 = 0 = 0.24
4𝜋𝑆 𝑋 2 +𝑌 2 +𝑍 2 4𝜋 𝑋 2 +𝑌 2 +𝑍 2
𝐴𝑥 = 0, 𝐴𝑦 = 0 𝑐𝑎𝑟 𝐽𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝐽𝑦 = 0

A partir de (0.24) déterminer la formule du champ induction magnétique

13
Chapitre5 :
Les antennes
Champ magnétique créé par un courant
élémentaires (formule de BIOT et SAVART)
Le champ magnétique donné par la relation 𝐵 𝑟, 𝑡 = 𝑟𝑜𝑡 . 𝐴 a pour composantes en
coordonnées cartésiennes :

Les coordonnées sphériques (r,θ ,ϕ ) sont mieux


adaptées au problème.
Posons (voir la figure ci-dessous) :
𝑋 = 𝑟 sin𝜃 cos𝜑 et 𝑌 = 𝑟 sin𝜃 sinφ

On en déduit :

14
Chapitre5 :
Les antennes
Champ magnétique créé par un courant
élémentaires (formule de BIOT et SAVART)
Ce qui montre que le champ magnétique ne possède qu’une composante circulaire
Bϕ (pas de composante radiale Br ), qui a pour expression :
𝝁𝟎 𝑰∆𝒛
𝑩𝝋 = 𝟐 𝒔𝒊𝒏 𝜽 (0.28)
𝟒𝝅𝒓
𝝁𝟎
𝒅𝑩 = 𝑰 𝒅𝒛 𝒙 𝒓
𝟒𝝅𝒓𝟑
Le vecteur 𝐵 est perpendiculaire au plan qui contient l’axe Oz et le vecteur 𝑟 = 𝑂𝑀,
La relation (0.28) peut s’écrire:
𝝁𝟎
𝑩= 𝑰 ∆𝒛 𝒙 𝒓 (0.29)
𝟒𝝅𝒓𝟑

Le vecteur Δ 𝒛 étant orienté dans le sens du courant. C’est la formule de BIOT et


SAVART. On peut l’écrire sous forme différentielle, pour Δz →dz :
𝝁𝟎
𝒅𝑩 = 𝑰 𝒅𝒛 𝒙 𝒅𝒓
𝟒𝝅𝒓𝟑

15
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Potentiel et champ du doublet de hertz
• Notion du potentiel retardé
Considérons maintenant le cas où l’élément conducteur Δz = a, centré sur l’origine des
coordonnées, est parcouru par un courant alternatif de pulsation 𝜔 de la forme :
𝑰 = 𝑰𝟎 𝒆𝒙𝒑( 𝒋𝝎𝒕) (0.30)
Le vecteur densité de courant ne possède, comme
𝑰
précédemment, qu’une composante 𝑰𝒛 = 𝑺𝑶 𝒆𝒙𝒑( 𝒋𝝎𝒕)
L’élément de volume 𝑑𝑣 = 𝑑𝑥𝑑𝑦𝑑𝑧 entourant le point P, crée
au point M un potentiel vecteur élémentaire dAz, mais du fait
que le signal émis au point P se propage dans le vide à la
célérité de la lumière c, la valeur du potentiel au temps t est
donnée par la valeur du signal au temps t – r/c.
Le potentiel retardé s’écrit donc :
𝒓
𝝁𝟎 𝑰𝒛 𝒙,𝒚,𝒛,𝒕−𝒄 𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛
d𝑨𝒛 𝒕 = (𝟎. 𝟑𝟏)
𝟒𝝅 (𝒙−𝑿)𝟐 +(𝒚−𝒀)𝟐 + 𝒛−𝒁 𝟐
Dans le cas où la distance r est grande devant a et devant le diamètre du conducteur, il apparaît
plusieurs simplifications :
• On peut poser
• Le retard r/c peut être considéré comme constant (indépendant de la position du point P)

16
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Potentiel et champ du doublet de hertz
• Les équations étant linéaires, la potentiel Az est simplement la somme étendue à tout le
volume v = aS de tous les effets élémentaires, ce que nous écrirons :
𝒓
𝝁𝟎 𝑰𝟎 𝒆𝒙𝒑 𝒋𝝎 𝒕−𝒄
𝑨𝒛 𝒕 = 𝑽
𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛 (0.32)
𝟒𝝅𝑺 𝒓
• Le courant étant supposé uniforme (indépendant de x, y et z), le terme 𝑰𝟎 sort de l’intégrale,
qui ne porte plus que sur le volume: ( 𝑽
𝒅𝒙 𝒅𝒚 𝒅𝒛 = 𝒂𝑺). On obtient finalement :
𝝁𝟎 𝑰𝟎 𝒂 𝒓
𝑨𝒛 𝒕 = 𝒆𝒙𝒑 𝒋𝝎 𝒕 − (0.33)
𝟒𝝅𝒓 𝒄
Calcul du champ magnétique
• On peut déterminer le champ induction magnétique à travers la relation 𝐵 𝑟, 𝑡 = 𝑟𝑜𝑡 . 𝐴

• Ces équations montrent que l’induction magnétique possède uniquement une composante
𝝏𝑨𝒛
circulaire Bϕ qui s’écrit (voir la figure) : 𝑩𝝋 = − 𝒔𝒊𝒏 𝜽 (0.37)
𝝏𝒓
17
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Potentiel et champ du doublet de hertz
• On dérive 𝐴𝑧 obtenu à partir de (0.33) par rapport à r et nous la reportons dans (0.37)
𝝏𝑨𝒛 𝝁𝟎 𝑰𝟎 𝒂 𝝎𝒓 𝒓
𝑩𝝋 = − 𝒔𝒊𝒏 𝜽= 𝟏+𝒋 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋𝝎 𝒕 − (0.38)
𝝏𝒓 𝟒𝝅𝒓𝟐 𝑪 𝒄
Calcul du champ électrique
• Le courant qui circule dans le petit conducteur de longueur « 𝑎 » doit nécessairement
s’annuler en z = ± a/2 (à l’extrémité du conducteur). L’équation de continuité électrique
implique donc qu’il y ait en ces deux points accumulation de charges de valeurs + Q et – Q.
Par définition 𝑑𝑄 = 𝐼𝑑𝑡 , on en déduit :

• Ce qui montre que la charge qui oscille à la pulsation ω est déphasée de π/2 par rapport au
courant : au cours de l’alternance positive du courant, il y a accumulation de charges
positives à l’extrémité supérieure du conducteur. Lorsque la charge est maximum, le courant
s’annule et change de sens pour transporter les charges positives vers l’autre extrémité.
L’existence de charges aux extrémités du conducteur constitue un dipôle électrique qui crée
un champ électrique. On peut dire également que le champ magnétique variable induit un
champ électrique dans l’espace. Ces champs sont liés entre eux par l’équation de Faraday –
Maxwell. En tenant compte du fait qu’il n’y a pas de courant de conduction dans le vide et en
exprimant le courant de déplacement pour un champ harmonique, on peut écrire :

18
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Potentiel et champ du doublet de hertz
• Du fait que les composantes 𝐻𝑟 𝑒𝑡 𝐻𝜃 sont nulles, il est tout indiqué d’utiliser les
coordonnées sphériques (r, θ, ϕ).

• D’où l’on tire les expressions des trois composantes du champ électrique

• Rappelons que les composantes de E et H sont les amplitudes complexes, indépendantes du


temps. Nous écrirons donc à partir de (0.38), le champ magnétique sous la forme :
𝑰𝟎 𝒂 𝝎
𝑯𝝋 = 𝟒𝝅𝒓 𝟐 𝟏 + 𝒋𝜷𝒓 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 −𝒋𝜷𝒓 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝜷 = (0.45)
𝑪

Retrouver les formules du champs électrique et magnétique du doublet


de Hertz
19
Chapitre5 :
Les antennes
Champs électriques et magnétique du
élémentaires doublet de Hertz
𝑰𝟎 𝒂 𝝎
𝑯𝝋 = 𝟏 + 𝒋𝜷𝒓 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 −𝒋𝜷𝒓 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝜷 = (0.45)
𝟒𝝅𝒓𝟐 𝑪
• On trouve après quelques calculs et en réintroduisant le temps dans les
expressions des champs :
𝑰𝟎 𝒂
𝑯𝝋 = 𝟏 + 𝒋𝜷𝒓 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 (0 .46)
𝟒𝝅𝒓𝟐

𝑰𝟎𝒂 𝟏
𝑬𝒓 = + 𝟏 𝒄𝒐𝒔𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 (0.47)
𝟐𝝅𝒓𝟐 𝒋𝜷𝒓
𝒋𝜷𝑰𝟎 𝒂 𝟏 𝟏
𝑬𝜽 = 𝟏+ + 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 (0.48)
𝟒𝝅𝒓 𝒋𝜷𝒓 (𝒋𝜷𝒓)𝟐
𝜇0
Avec  = = 377 (𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒)
𝜀0
• On se retrouve donc finalement avec 3 composantes de champ rayonné. Suivant la
distance du point d’observation P par rapport à la source, on va faire des
approximations différentes pour simplifier les expressions.
• Les termes en 1/r représentent le champ rayonné (prédominant quand r grand), les
termes en 1/r2 donnent les champs induits et les termes en 1/r3 le champ
électrostatique.
20
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Rayonnement électromagnétique
Nous venons de montrer qu’un petit élément conducteur de longueur « a », parcouru par un
courant alternatif de pulsation « ω », crée dans l’espace à la distance « r » de l’origine, un
champ magnétique et un champ électrique, dont les composants sont données par les trois
relations (46,47,48). Les termes qui contiennent la variable « r » indiquent le comportement
des champs en fonction de la distance.
Champ proche ou quasi-stationnaire
2𝜋
Envisageons le cas 𝛽𝑟 = 𝑟, qui englobe de fait deux situations différentes :

• En « champ proche », on calcule le champ près de l’origine, à une distance r << λ
• Le cas quasi-stationnaire, s’applique à un courant de très basse fréquence (λ très grande).
Dans les deux cas, l’approximation β r << 1 conduit après simplifications aux expressions
suivantes, moyennant quelques transformations simples :
𝑰𝟎 𝒂 𝑰𝒂
𝑯𝝋 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 (0.49)
𝟒𝝅𝒓𝟐 𝟒𝝅𝒓𝟐

𝑰𝟎 𝒂 𝟏 𝑸𝒂
𝑬𝒓 = 𝒄𝒐𝒔𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 = 𝒄𝒐𝒔 𝜽 (0.50)
𝟐𝝅𝒓𝟐 𝒋𝜷𝒓 𝟐𝝅𝜺𝟎 𝒓𝟑
𝒋𝜷𝑰𝟎 𝒂 𝟏 𝑸𝒂
𝑬𝜽 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 = 𝒔𝒊𝒏 𝜽 (0.51)
𝟒𝝅𝒓 (𝒋𝜷𝒓)𝟐 𝟐𝝅𝜺𝟎 𝒓𝟑
La présence de ces champs entraîne l’existence de densités d’énergie magnétique et électrique,
accumulées dans l’espace autour du conducteur et traduisent en terme d’éléments de circuits
électriques l’existence d’effets inductifs et capacitifs.
21
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Rayonnement électromagnétique
Champ lointain : l’onde TEM
En s’éloignant de la source, les termes en 1/r2 et 1/r3 peuvent être ignorés devant les termes
en 1/r : c’est l’hypothèse du « champ lointain ». Dans cette région, les champs ont pour
expressions approchées :
𝒋𝜷𝑰𝟎 𝒂
𝑯𝝋 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 (0 .52)
𝟒𝝅𝒓

𝑰 𝒂
𝑬𝒓 = 𝟐𝝅𝒓𝟎 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 (0.53)
𝒋𝜷𝑰 𝒂
𝑬𝜽 = 𝟒𝝅𝒓𝟎 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 (0.54)
On observe à grande distance de la source un effet
de propagation radiale (suivant la coordonnée r)
que traduit la présence du terme 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓 . L’expression (0.53) montre que l’amplitude
de la composante « Er » tend vers zéro beaucoup plus vite que les autres composantes du
champ. Par conséquent le champ lointain possède essentiellement une composante électrique
et une composante magnétique, toutes deux transverses à la direction de propagation :
• Elles sont de plus orthogonales et se propagent en phase,
• Le rapport de leurs amplitudes est constant et égal à η.
Ces équations décrivent une onde sphérique de type TEM, émise par une source quasi
ponctuelle qui est en fait une antenne élémentaire.
22
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Rayonnement électromagnétique
• On peut poser :
𝑨
𝑬𝜽 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓
𝒓
𝑨
𝑯𝝋 = 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒆𝒙𝒑 𝒋 𝝎𝒕 − 𝜷𝒓
𝒓
• Les amplitudes des champs étant proportionnelles à sin𝜃, le champ rayonné est
maximum dans le plan équatorial (θ = π/2) et s’annule le long de l’axe du dipôle (θ
= 0).

23
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Puissance rayonnée par le doublet
• La densité de puissance rayonnée est donnée par la valeur moyenne du vecteur de Poynting,
soit pour une onde harmonique :
Ses trois composantes s’écrivent en coordonnées sphériques :

• Seule la composante 𝑆𝑟 est présente : l’énergie s’écoule radialement à partir de l’antenne.


On trouve d’après (0.56) :

• 𝑆𝑟 représente la puissance moyenne qui s’écoule à travers l’unité de surface


perpendiculairement à la direction de propagation (unité 𝑊/𝑚2 ).
• Calculons la puissance totale rayonnée à travers une surface fermée entourant l’antenne. Le
milieu n’étant pas absorbant, la divergence du vecteur de Poynting est nulle et le flux est
constant à travers toute surface fermée : par commodité, on prendra une sphère centrée sur
l’origine.

24
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Puissance rayonnée par le doublet
• La puissance rayonnée est égale au flux du vecteur de Poynting:

𝑷= 𝑺. 𝒅𝑺
𝑺
𝑺 = 𝑺𝒓 𝒖𝒓
L’élément de surface en coordonnées Sphériques, représenté par
la figure ci-contre a pour expression :

Sachant que :

Il vient finalement :
 
𝝎 𝟐 𝒂𝟐
𝑷= (𝜷𝒂)𝟐 𝑰𝟎 𝟐 = 𝑰 𝟎
𝟐
(0.60)
𝟏𝟐𝝅 𝟏𝟐𝝅 𝒄𝟐
La puissance rayonnée est proportionnelle au carré de la fréquence. Les liaisons
électromagnétiques utilisent donc une porteuse haute fréquence, modulée par l’information de
basse fréquence. 25
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Autres paramètres du doublet
Resistance de rayonnement
• En négligeant les pertes, la puissance électrique moyenne fournie à l’antenne doit égaler la
puissance moyenne rayonnée. Définissons la résistance d’antenne R, qui représente la
partie résistive de la charge placée en bout de ligne du guide d’onde qui alimente l’antenne.
Nous écrirons :

𝜋 1
1. Vérifier que: 0
𝑠𝑖𝑛 3 𝜃 𝑑𝜃 = −𝑐𝑜𝑠𝑥 + 3 𝑐𝑜𝑠 3 𝑥 = 4/3 , et retrouver la formule de
0 −𝜋
puissance rayonnée du doublet dans (0.60).
2. Déterminer la résistance R en fonction de .
Directivité du doublet
 𝜷𝒂 𝟐 𝟐 𝟐𝜽
𝑃 𝜃, 𝜑 𝑃 𝜃, 𝜑 ( ) 𝑰𝟎 𝒔𝒊𝒏 3
𝐷 𝜃, 𝜑 = = = 4𝜋. 𝟐 𝟒𝝅
 = 𝑠𝑖𝑛2 𝜃
𝑃𝑖𝑠𝑜 𝑃𝑡𝑜𝑡/4𝜋 (𝜷𝒂)𝟐𝑰 𝟐 2
𝟏𝟐𝝅 𝟎
𝐷𝑚𝑎𝑥 = 1,5

26
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Rayonnement du dipôle
• Dans une approche intuitive, le dipôle peut être vu comme une ligne de transmission repliée se
terminant par un circuit ouvert .

• Partant de cette analogie, la distribution du courant suit la forme du diagramme d’onde stationnaire en
courant :
 Forme sinusoïdale redressée
 Nulle au niveau des deux extrémités du dipôle (circuit-ouvert)

 Période de
2
 En phase dans chaque bras du dipôle
 D’une valeur maximale possible 𝐼𝑚
 Mais dont la valeur du courant à l’entrée de l’antenne est 𝐼𝑖𝑛

• Un dipôle court est une antenne filiforme constitué de deux fils infiniment mince dont la longueur
totale est considérée petite électriquement (ℎ < /10). Cette faible structure fait la supposition

27
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Rayonnement du dipôle
Les dipôles sont des antennes à onde stationnaire. En effet, comme l'extrémité du dipôle est
ouverte, l'onde électromagnétique émise est réfléchie avec un coefficient de réflexion =1.
L'addition des deux ondes progressive et réfléchie génère une onde stationnaire. cette
résonance correspond à la résonance primaire de l’antenne.

En assumant la distribution sinusoïdale valide, on doit réaliser les intégrales en découpant


l’antenne de longueur h=2l en une infinité de petits doublets de longueur dh=dz, le courant de
chacun des dipôles est bien sur différent est prend la forme:

(0.63)

28
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Distribution du courant
• Le calcul de le puissance de rayonnement demeure très complexe à cause des intégrales et
nous devons recourir à des équations de l’analyse numérique.
Il ne faut pad oublier que la résistance de rayonnement à l’entrée de l’antenne implique le
courant d’entrée 𝐼𝑖𝑛 et non pas la valeur maximale de la distribution du courant 𝐼𝑚 . Pour la
𝐼
déterminer avec un dipôle général, on calcule l’impédance 𝑅𝑚 = 𝑉𝑚 et on convertit le résultat
𝑚
pour le ramener à l’entrée: ,
• L’impédance 𝑅𝑚 correspond à l’impédance de rayonnement 𝑅𝑟 si et seulement si l’antenne

filiforme est plus grande ou égale à 2 . En effet, dans ce cas, le courant maximal 𝐼𝑚𝑎𝑥 est
égal 𝐼𝑚. On a 𝑅𝑖𝑛 = 𝑅𝑟 ≠ 𝑅𝑚 . L’impédance d’entrée d’une antenne filiforme de longueur

inférieure à 2 , correspond à celle d’un circuit RC série.
• La figure montre la distribution
du courant le long du dipôle

pour un dipôle 2 et un
dipôle  avec des rayons
Différents de fils.

29
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Impédance d’entrée d’un dipôle
Impédance d’entrée selon la longueur du dipôle

Un dipôle infiniment mince présente une impédance


D’entrée pratiquement infinie pour des longueurs
Multiples de la longueur d’onde (approximations par
La méthode des moments).

30
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Impédance d’entrée d’un dipôle

Demi-onde : Z=73+j42 ohms

31
Chapitre5 :
Les antennes
Directivité d’un dipôle et sa résistance
élémentaires de rayonnement
• La directivité des dipôles demeure indépendante des rayons des fils ayant un maximum de
3,3 pour un dipôle de 1,25 .

• L’intensité de rayonnement peut être déterminée en fonction de la longueur du dipôle en


utilisant les formules du tableau suivant

32
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Cas particulier : Dipôle /2
Le dipôle /2 est un cas pratique rencontré fréquemment pour plusieurs raisons dont :
• Circuit accordé raisonnant, donc à faible réactance d’entrée.
• Résistance d’entée 𝑅𝑎, suffisamment élevée pour faciliter l’adaptation

A partir de (0.63), et en remplaçant ℎ = 2𝑙 = 2

• Fonction caractéristique de rayonnement et intensité de rayonnement

• Puissance émise et résistance de rayonnement

33
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Cas particulier : Dipôle /2
Directivité du dipôle demi-onde

L’impédance d’entrée du dipôle demi-onde est purement réelle en théorie. Sa valeur proche de
75Ω explique pourquoi les câbles utilisée pour la vidéo ont une impédance caractéristique de
75Ω. Ce type d’antenne servait souvent pour capter des signaux de télévision.
Son diagramme de rayonnement montre une directivité assez faible avec une largeur de lobe
principal à 3dB de 78°. L’antenne est omnidirectionnelle dans le plan H.

Soit un dipôle demi-onde vertical émettant un signal


À la fréquence 100 Mhz. Le courant d’alimentation
Vaut 2A et on suppose une efficacité de rayonnement
De 100%.
1. Evaluer l’intensité de rayonnement dans une direction horizontale
2. Réévaluer cette intensité pour une direction de 𝜃=51°

34
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Autres types de dipôles

Fonction caractéristique générale :

35
Chapitre5 :
Les antennes
élémentaires
Autres types de dipôles ( ou plus)
Une antenne filiforme dont la longueur équivaut à la longueur d’onde (h=), possède cette fois

La fonction caractéristique du dipôle , et assez semblable


Au dipôle /2 ou autres dipôle plus courts, sauf que le
Lobe principal est étroit. Cette avantage par rapport au
Dipôle /2 demeure marginal, alors que son désavantage
Est bien significatif: la résistance d’entrée du dipôle 
Demeure très élevée (difficulté d’adaptation) et sensible
Aux rayons des fils, d’où son utilisation très rare.

36
Chapitre : 6
Types d’antennes 6ème Chapitre
Télécoms

Chapitre 6:
Caractéristique de différents
type d’antennes

Antenne isotopique (doublet de hertz)


Antennes Filaires
Antennes à ouverture rayonnante et réflecteur (parabole)

1
Chapitre : 6
Types d’antennes RAPPEL
Télécoms

 L’impédance d’une antenne (R+jX)


 La fréquence de résonnance et la bane passante
 La résistance de perte et la résistance de rayonnement
 Facteur de qualité d’une antenne
 Polarisation d’un antenne (linéaire, circulaire, elliptique)

 Puissance rayonnée par unité de surface (W/sr)


 Intensité de rayonnement
 Trois zones de rayonnement (Raleigh, Fresnel, Fraunhofer)
 Fonction caractéristique et diagramme de rayonnement
 Gain et directivité
 PIRE et Surface équivalente d’une antenne

2
Chapitre : 6
Types d’antennes Introduction
Télécoms

 Les antennes filaires (dipôle, monopôle, yagi)


 Les antennes à fentes (demi ou quart d’onde)
 Les antennes patchs (planaires)
 Les antennes à ouverture (cornet)
 Les antennes à réflecteurs (paraboles)

 Bande de fréquence
 L’application ou le service utilisé
 La distance du parcours
 Le coût de l’antenne
 La dimension de l’antenne (miniaturisation)

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Chapitre : 6
Types d’antennes Nous allons aborder dans cette partie
Télécoms

Doublet de Hertz
Les différents dipôles
Antennes Hélicoïdales
Antenne Yagi
Réflecteur parabolique

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Chapitre : 6
Types d’antennes Doublet de Hertz
Télécoms

 Un dipôle élémentaire ou dipôle de Hertz ou doublet électrique est un fil de longueur h


très inférieure à la longueur d’onde (h < λ/10). Connecté à une source d’excitation, on
considère que l’amplitude du courant est constante le long de l’antenne. On l’appelle
dipôle ou doublet car des charges de signe opposé sont stockées à chaque extrémité.
 C’est un outil théorique qui permet de déduire le comportement de toute antenne
comme la somme de sources élémentaires.

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Chapitre : 6
Types d’antennes Caractéristiques du Doublet de Hertz
Télécoms

1.5 ou 1.76 dBi

90°
6
Chapitre : 6
Types d’antennes Caractéristiques du Doublet de Hertz
Télécoms

 La directivité :
 La résistance de rayonnement Rr est
divisée par 4 par rapport au doublet
de Hertz
 La réactance Xa est plus petite
 Le diagramme de rayonnement du
dipôle court est identique à celui
d’un doublet

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Chapitre : 6
Types d’antennes Le dipôle demi-onde
Télécoms

 Le dipôle demi-onde (l=λ/2) est l’antenne résonante la plus utilisée pour les
télécommunications modernes. Cette antenne est utilisée pour un grand nombre
d’applications sur les bandes VHF et UHF. La répartition de la valeur efficace du courant
pour ce type d’antenne est supposée sinusoïdale.
 Pour un dipôle fin, lorsque la longueur du dipôle L est égale à λ/2 ou λ, l’antenne est alors
en résonance

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Chapitre : 6
Types d’antennes Caractéristiques dipôle demi-onde
Télécoms

à la fréquence de résonance est égal à


1.64 soit 2.15 dBi

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Chapitre : 6
Types d’antennes Rayonnement du dipôle demi-onde
Télécoms

90°
Chapitre : 6
Types d’antennes Dipôle replié (folded dipole)
Télécoms

 Pour améliorer la bande passante d’un dipôle, il est aussi possible de modifier sa
structure pour faire un dipôle replié. En fonction des diamètres des 2 dipôles et de leur
espacement , il est possible d’augmenter la résistance d’entrée du dipôle et donc
d’accroître la bande passante (voir le facteur de qualité ).
 Même caractéristiques de rayonnement
 Impédance 300 ohms

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Chapitre : 6
Types d’antennes Monopole : antenne quart d’onde
Télécoms

 Une antenne monopôle quart d'onde correspond à un cas particulier où un


demi-dipôle demi-onde est placé verticalement au-dessus d’un plan de masse
(appelé radian) supposé idéal. La présence d’un plan de masse en dessous
d’un dipôle va modifier ses propriétés et son diagramme de rayonnement, en
raison de la réflexion produite par le plan métallique

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Chapitre : 6
Types d’antennes Autres antennes Filaires
Télécoms

(a) (b) (c)

Antenne boucle résonante Antenne hélice

Hélice simple
• Mode radial
• Mode axial

Hélices multiples

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Chapitre : 6
Caractéristiques des antennes
Types d’antennes
Télécoms cadres magnétique petits (Rayon <<<<)

 Intensité de rayonnement

 Fonction caractéristique de
rayonnement

 Directivité de l’antenne

 Résistance de rayonnement

 Gain de l’antenne 1.5 ou 1.76 dBi

 L’angle d’ouverture à 3dB 90°


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Chapitre : 6
Caractéristiques des antennes
Types d’antennes
Télécoms cadres électriquement grands
 Ce sont des antennes dont la circonférence est environ égale à la longueur d'onde,
on les classe dans la catégorie des antennes résonantes
 Leur directivité est de l’ordre de 2 et leur résistance de rayonnement vaut 116Ω
 Elles sont utilisées pour constituer des antennes très directives (1khz-1Ghz)
 Résistance de
rayonnement /4

 Gain de l’antenne

C est la circonférence de l'hélice, N est le


nombre de tours et S est le pas 

Elles sont utilisées dans les communications


spatiales

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Chapitre : 6
Types d’antennes
Antennes coplanaires ou
Télécoms antennes patch
 Pastille métallique (rectangle, cercle ou autre) à la surface d’un substrat
diélectrique dont la face inférieure est métallisée. Rayonnement directif. Mode
fondamental /2
 Antennes miniaturisées pour les applications mobiles ainsi que les Systèmes
embarqués (antennes Chip)

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Chapitre : 6 Réseaux d’antennes
Types d’antennes
Télécoms Antenne Yagi-uda
 En combinant l’effet d’éléments réflecteurs et directeurs, on obtient une antenne
fortement directive : la Yagi. Le champ rayonné par cette antenne est
relativement difficile à calculer, dans la mesure où tous les éléments interagissent
les uns avec les autres.
 Le gain d’une antenne Yagi varie entre 5 et 15 dBi. sa polarisation est linéaire
horizontale et sa résistance de rayonnent est approximativement égale à celle de
son dipôle rayonnant (Rr =Rin < 300Ω dans le cas du dipôle replié).
 Ce type d’antenne est généralement utilisé dans la bande de fréquence de 50
MHz à 2 GHz.

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Chapitre : 6
Types d’antennes
Ouverture rayonnante et
Télécoms antenne à réflecteur
 Les ouvertures rayonnantes correspondent à un type particulier d’antennes
adaptées aux applications nécessitant des faisceaux étroits à fort gain (faisceau
hertzien) : communications spatiales, radar … La structure de ce type d’antennes
diffère des précédentes.

plan E :

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Chapitre : 6
Types d’antennes
Antenne à réflecteur
Télécoms Parabole
 Les systèmes focalisant utilisent les principes de l’optique : on transforme une
onde plane en onde sphérique ou inversement.
Chapitre : 6
Types d’antennes
Antenne à réflecteur
Télécoms Parabole
 Les systèmes focalisant utilisent les principes de l’optique : on transforme une
onde plane en onde sphérique ou inversement.
 où k est un paramètre
variant de 0.5 à 0.8, d est le
diamètre du réflecteur

 Pour améliorer la
focalisation, on peut
également utiliser deux
niveaux de réflecteurs :
principe de l’antenne
Cassegrain.
Chapitre : 6
Types d’antennes Bilan de liaison (Link Budget)
Télécoms

 Le bilan de liaison est un calcul par étapes permettant de déterminer la qualité


d'une liaison.
 La formule de FRIIS ou bilan (budget) de liaison permet de calculer la puissance
disponible au niveau de la charge en réception en fonction de la puissance
fournie à l’antenne d’émission.

Pr S2 G1 
S2 G2
2

Pe 4r 2 4

  G , G , P


2
Pr  
4r
e r e

P    F G , F G , P .


2

4r
d A e B r f p

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