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Programme
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Programme
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Programme
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Chapitre 1
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Introduction
Un système de communication
Un système de communication transmet des informations d'un endroit à un
autre, qu'ils soient séparés de quelques kilomètres ou par des distances
transocéaniques.
L'information est souvent portée par une onde porteuse électromagnétique
dont la fréquence peut varier de quelques mégahertz à plusieurs centaines
de térahertz.
Les systèmes de communication optique
Utilisent des fréquences porteuses élevées dans la région visible ou
proche infrarouge de spectre de l'électromagnétique.
Ils sont parfois appelés systèmes à ondes lumineuses.
Les systèmes de communication à fibre optique sont des systèmes à
ondes lumineuses qui utilisent des fibres optiques pour la transmission des
informations.
En effet
La technologie des ondes lumineuses est considérée comme un
facteur majeur dans l'avènement de «l'ère de l'information». 7
Bref historique
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Bref historique
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Contexte : Bref historique
Le laser
offrit la possibilité de transmettre un signal sur une
grande distance avec une perte et une dispersion
spectrale très faibles.
En 1966, Charles Kao et Georges Hockman décrivent un système de
communication à longue distance et à faible perte en mettant à profit l'utilisation
conjointe du laser et de la fibre optique
En 1970, trois scientifiques Robert Maurer, Peter Schultz et Donald Keck,
produisirent la première fibre optique avec des pertes de phase suffisamment
faibles pour être utilisée dans les réseaux de télécommunications (20 DB/Km).
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Bref historique
La première génération
Dès 1978, des systèmes travaillant avec des fibres multi-mode et à une longueur
d'onde optique de 0,8 μm ont été mis en place, acheminant un débit 45 Mb/s avec
un espacement entre répéteurs de l'ordre de 10 kilomètres, c'est-à-dire trois fois
plus environ que les systèmes sur câble coaxial de capacité équivalente.
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Evolution des systèmes de communications optiques
La deuxième génération
Est devenue disponible au début des années 1980, mais le débit binaire des
premiers systèmes était limité à moins de 100 Mb/s en raison de la dispersion
dans fibres multi-modes
Cette limitation a été surmontée par l'utilisation de fibres monomodes et les
diodes laser à 1.3 μm.
En 1987, des systèmes de communications à fibre optique de deuxième
génération, fonctionnant à des débits binaires allant jusqu'à 1,7 Gb/s avec un
espacement des répéteurs d'environ 50 km, étaient disponibles dans le
commerce.
La troisième génération
La quatrième génération
les systèmes d'ondes de la quatrième génération utilise l'amplification optique pour
augmenter l'espacement des répéteurs et le multiplexage par répartition en longueur
d'onde (WDM : Wavelength Division Multiplexing)) pour augmenter le débit binaire.
Cela permet actuellement d’obtenir des débits de transmission de l’ordre
de 40 Gb/s (début du très haut débit) sur des dizaines de milliers de km
avec des répéteurs tous les 100~150 km.
La cinquième génération
Autour de 2005 apparaît une nouvelle génération de systèmes, toujours basés sur le
multiplexage en longueur d'onde, mais dans lesquels les techniques de
compensation électronique permettent de surmonter des obstacles à la montée en
débit. Le débit de 100 Gbit/s est d'ores et déjà disponible.
En effet, un nouveau type de fibre a été développé avec la propriété que les pertes de
fibre sont faibles sur toute la région de longueur d'onde s'étendant de 1,30 à 1,65 µm.
La disponibilité de telles fibres et de nouveaux schémas d'amplification peuvent
conduire à des systèmes d'ondes lumineuses avec des milliers de canaux WDM.16
Avantages des fibres optiques
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Avantages des fibres optiques
Etude de la propagation
dans les fibres optiques
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Chapitre 2:
Etude de la propagation
dans les fibres optiques
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Introduction
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Approche géométrique
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Approche géométrique
25
).2) l’air sont respectivement :n1 = 1.33 et 𝑛2 = 1.
.3) l’air sont respectivement :n1 = 1.33 et 𝑛2 =(2.3),
1. on trouve :
dre
l’angle critique qui donne un angle θ2=π/2
l’angle critique
er l’angle critique dans
qui donne un angle
un dioptre
Remplaçant
Remplaçant
1.33×sin
θ2=
(eau-air)π/2
et qui va
ces deux indices
ces deux
= 1×sin
θcensuite π2indices
nous
dans
permettre Approche géométrique
la relation
dansdelacomprendre
(2.4) relation (2.3), on trouve totale.
la réflexion : Dont l’indice de réfraction du l’eau et de
miner l’angle critique dans un dioptre (eau-air)1.33×sin
Donc, etθc=48.75
qui va =° 1×sin
θcensuite nous qui(2.4)
π2 permettre
c’est l’angle introduit l’angle de réfraction
de comprendre la réflexion totale. Dont l’indice de réfraction du l’eau et
θ2=π2
Donc, θc=48.75° c’est l’angle qui introduit l’angle de réfraction θ2=π2
(2.2)
(2.3)
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Approche géométrique
(2.5)
(2.6)
, dans cette condition de l’angle d’incidence, on n’a pas trouvé l’angle réfracté
ce qui signifie (absence de réfraction), et il y-a que la réflexion.
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Approche géométrique
Exemple d’application :
Réponse :
𝑛𝑔
𝜃𝑐 ≥ 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛
( )
𝑛𝑐
1, 47
𝜃 ≥𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 (
1 ,50 )
𝑐 , Alors
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Approche géométrique
Exemple d’application :
Réponse :
𝑛𝑔
𝜃𝑐 ≥ 𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛
( )
𝑛𝑐
1, 47
𝜃 ≥𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛 (
1 ,50 )
𝑐 , Alors
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Approche géométrique
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Approche géométrique
Par ailleurs, l’angle est déterminé par l’angle d’entrée du rayon dans la fibre, .
Supposons que la surface d'entrée de la fibre est perpendiculaire à son axe de
symétrie. En passant du milieu extérieur d'indice de réfraction (généralement de
l'air) dans le cœur de la fibre, l'onde est réfractée en accord avec la loi de Snell.
On a
(2.8) 33
Approche géométrique
¿ sin (90 ° −𝑖 𝑐 )
¿ cos (𝑖 𝑐 )
2
¿ √ 1− sin 𝑖 𝑐
2
𝑛2
¿
√ 1− 2
𝑛1 34
Approche géométrique
𝑛1 𝑛2
2
𝛼 𝑚𝑎𝑥 =𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛
( √
𝑛 𝑒𝑥𝑡
1−
𝑛 1
2
)
ou encore
1
𝛼 𝑚𝑎𝑥 =𝑎𝑟𝑐𝑠𝑖𝑛
( 𝑛 √𝑛𝑒𝑥𝑡
1
2
− 𝑛2 2
) (2.9)
𝑂
. 𝑁 =𝑛 𝑒𝑥𝑡 sin 𝛼 𝑚𝑎𝑥 (2.10)
35
Approche géométrique
. 𝑁 = √ 𝑛 12 −𝑛22
𝑂 (2.11)
(2.13)
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Approche géométrique
(2.16)
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Approche géométrique
Exemple d’application :
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Approche géométrique
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Approche géométrique
A) Pour 𝛼 < 2.4 : La fibre ne comporte qu'un mode de propagation, elle est
appelée fibre monomode.
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Approche géométrique
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Approche géométrique
Le faisceau lumineux
suit une trajectoire
d’allure curviligne. 43
Approche géométrique
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Approche géométrique
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Approche ondulatoire
o
La théorie la plus couramment utilisée pour décrire le comportement de
la lumière se propageant dans la fibre optique est celle de l’optique
ondulatoire. Selon celle-ci, la lumière se propage sous forme de modes
individuels qui sont les solutions aux équations de Maxwell dans la fibre
optique.
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Approche ondulatoire
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Approche ondulatoire
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Approche ondulatoire
Exemple d’application :
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Approche ondulatoire
Exemple d’application :
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Approche ondulatoire
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Approche ondulatoire
Les différents profils possible d’une
FO dans les différents valeurs du
et
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Approche ondulatoire
et
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Approche ondulatoire
Exemple d’application :
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Approche ondulatoire
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Chapitre 3:
Émetteurs/Récepteurs
Électro-optiques
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Sources de lumière à semi-conducteur
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Sources de lumière à semi-conducteur
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Sources de lumière à semi-conducteur
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Sources de lumière à semi-conducteur
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Sources de lumière à semi-conducteur
Le champ électrique extérieur appliqué par le générateur a le même
sens que le champ interne de la jonction dont il renforce l’action Aucun
courant ne circule (en réalité un courant très faible existe de l’ordre du nano-
ampère)
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Sources de lumière à semi-conducteur
Le champ électrique extérieur s’oppose au champ interne
si , un courant important peut traverser la jonction.
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Sources de lumière à semi-conducteur
Avec
En fonctionnement direct
En fonctionnement inverse 66
Sources de lumière à semi-conducteur
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Sources de lumière à semi-conducteur
Electroluminescence
Un électron de la bande de valence peut passer dans la bande de
conduction à condition d'acquérir une énergie supplémentaire au moins
égale à Delta E.
C'est l'effet photoelectrique.
Un électron de la bande de conduction peut passer dans une bande de
valence. Dans ce cas il libère une énergie au moins égale à Delta E.
Cette énergie peut être :
- Dissipée sous forme de chaleur (phonons),
- émise sous forme de lumière (photons).
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Les émetteurs de lumières
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Diodes électroluminescentes (DEL)
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Diodes électroluminescentes (DEL)
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Diodes électroluminescentes (DEL)
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Diodes électroluminescentes (DEL)
La tension directe appliquée à la LED :
En polarisation inverse, la LED est plus fragile qu’une diode classique. Elle
tolère des tensions inverses de l’ordre de 4 à 5 V.
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Diodes électroluminescentes (DEL)
Exemple :
Pour un courant nominal de 20 mA et une tension de seuil de 1.7 V, si la LED,
à émission dans le rouge, est alimentée par une tension de 9 V, il lui faut une
résistance de protection de :
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Diodes électroluminescentes (DEL)
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Diodes électroluminescentes (DEL)
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Sources de lumière à semi-conducteur
Le niveau d’énergie d’un électron d’un atome ne peut prendre qu’un certain
nombre de valeurs discrètes. Ces plages sont appelées “bandes d’énergie”.
Suivant leur niveau d’énergie, les électrons peuvent soit se trouver dans
une bande de valence ou dans une bande de conduction.
Entre ces bandes, il existe des bandes dites “interdites”, correspondant aux
valeurs énergétiques que l’électron ne peut prendre.
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Annexe
Indice de réfraction
N’importe quel milieu de propagation est caractérisé par trois
paramètres :
La permittivité notée () [F/m]
La perméabilité notée (μ=μμr) [H/m]
La conductivité notée[Ω-1/m : siemens/m]
On définit l’indice de réfraction n du milieu, il est donné par l’expression
suivante : r1/2
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Annexe
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Annexe
Remarque :
Les fibres optiques ont une ouverture numérique qui peut varier de 016 à 0,66
et peut se situer même en dehors de ces limites.
• Du point de vue couplage, plus ON est grande, plus l’énergie introduite dans
la fibre est importante (moins de pertes).
• Cependant, ceci peut mener à une grande dispersion de l’onde.
• Une petite ON ne permet l’injection que d’un faisceau issu d’une source de
lumière très directive telle une diode laser.
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