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VISIBLE
ORANGE
INFRA ROUGE
VIOLET
ROUGE
ULTRAVIOLET JAUNE
BLEU
VERT
(UV) (IR )
b) Lois de la réfraction
Elles s’appliquent sur des rayons lumineux qui se propagent d’un milieu d’indice
n1 vers un autre d’indice différent n2.
i = i’ (3)
n1Sin i = n2Sin r (4)
où i = angle d’incidence
i’ = angle de rélexion
r = angle de réfraction
Figure II-2 : Phénomène de réfraction de la lumière : traversée d’un milieu d’indice plus grand
n 1 Sin i
(4) Sin r =
n2
n
Or, n1 < n2 1 < 1 Sin r < Sin i
n2
r < i (5)
Conséquence :
Lorsque la lumière passe d’un milieu d’indice n1 vers un milieu d’indice n2 plus grand,
le rayon réfracté se rapproche de la normale (l’angle de réfraction est inférieur à
l’angle d’incidence)
Figure II-3 : Phénomène de réfraction de la lumière : traversée d’un milieu d’indice plus petit
L’angle de réfraction est plus grand que l’angle d’incidence : le rayon lumineux
s’écarte de la normale.
Dans une fibre optique, la lumière est guidée grâce au phénomène de réflexion
totale sur l’interface cœur-gaine.
Enveloppe protectrice
Gaine (n)
n
n1
Cœur (n)
Gaine (n)
Enveloppe protectrice
Rayons lumineux
rayon
Enveloppe protectrice
limite
Gaine (n2)
Air (n0 1) 0
20
0 ’
S Cœur (n)
rayon
propagé Gaine (n2)
rayon
limite Enveloppe protectrice
rayon perdu
NA = Sin o = n 12 n 22 (11)
NA est appelé ouverture numérique
Un rayon lumineux ne peut se propager dans la fibre que lorsque son angle
d’incidence est inférieur à o. L’ensemble des rayons susceptibles de se propager dans
la fibre définit un cône de sommet S et d’angle 2o : c’est le cône d’acceptance.
Figure II-7 : Atténuations dans les fibres optiques en fonction de la longueur d’onde
Pe Pr
G
b) Puissance en dBm
Soit une puissance Pe exprimée en mW. La conversion en dBm de cette puissance
est :
P (mW)
P (dBm) = 10 log (14)
1mW
c) Intérêt des unités logarithmiques de transmission
Soit la chaine de transmission suivante. Pe et Pr désignent respectivement les
puissances d’entrée et de sortie de la chaine.
Pe P1 P2 P3 Pr
G1 G2 G3 G4
P (mW)
Or, Pr (dBm) = 10 log r d’après (13)
1 mW
P (mW)
Pr (dBm) = 10 log (Pe G4 G3 G2 G1) = 10 log e +10 log (G4) 10 log (G3)+ 10
1mW
log (G2)+ 10 log (G1) = Pe (dBm) + G1 (dB) + G2 (dB) + G3 (dB) + G4 (dB)
Pr (dBm) = Pe (dBm) + G1 (dB) + G2 (dB) + G3 (dB) + G4 (dB) (16)
Dans cette formule, les gains des amplificateurs sont considérés positivement, et
ceux des atténuateurs négativement.
Pour déterminer les niveaux de puissances en différents points de la chaine de
transmission, il est plus aisé de manipuler les sommes que de manipuler des produits,
c’est la raison pour laquelle on choisit d’utiliser les unités logarithmique de
transmission, au lieu des unités ordinaires (en linéaire).
Figure II-11 : Un schéma de calcul d’atténuations
Pr = Pe –0,2 L -c
A.N. : Pr = +5 –0,2 x 100 – 1 = 5 – 20 –1 = -16 dBm
Pr = -16 dBm
S Impulsion
S étalée
3
t t
1 1 1
1
t 2 2 t
2 2
t 3 t
3 3
T0 t T0’ t
T0’ > T0 étalement de l’impulsion
L’énergie de l’impulsion S à transmettre est repartie sur trois parcours. Soient E1,
E2 et E3 les énergies qui suivent respectivement le premier, deuxième et troisième trajet.
Ces énergies se propageant à la même vitesse sur des trajets de longueur différentes
vont arriver à l’autre bout de la fibre à des instants différents. E1 arrivent par exemple la
première, E2 quelques instants après et E3 un peu plus tard. E3 met un peu plus de temps
dans la fibre que les autres. La combinaison des énergies de E1, E2 et E3 à l’autre bout
de la fibre pour reconstituer l’impulsion de départ S donne une impulsion S’ d’une
durée T’ plus grande que celle de l’impulsion de départ S. Voir figure II-12.
b) La dispersion chromatique
L’indice de réfraction d’un milieu dépend de la longueur d’onde. Selon la
C
relation v = , dans un même milieu, des radiations à des longueurs d’ondes
n ( )
différentes se déplacent à des vitesses différentes : elles vont donc atteindre l’autre bout
de la fibre à des instants différents, quoi qu’ayant été émises au même moment. Il y a
donc étalement des impulsions : c’est la dispersion chromatique.
(2) S
(2) t
S2 S S2’
Gaine (n)
Cœur (n1)
La création des fibres multimodes à gradient d’indice a pour but de réduire les
phénomènes de dispersion créés par les fibres à saut d’indice.
n1(r)
n2 n2
Gaine (n)
Cœur (n1)
tm = (15)
C 2n 2
Cet étalement est inférieur à celui imposé par la fibre à saut d’indice (à démonter en
exercice)
n(r)
n1
n2 n2
Gaine (n)
Cœur (n1)
Gaine (n)
Cœur (n)
10 m
Dans les fibres monomodes, seules sont présentes les dispersions chromatiques.
Figure II-18 : Dispersion chromatique en Figure II-19 : Profils d’indices des fibres
monomodes – sans décalage d’indices et
fonction de la longueur d’onde
profils segmentés
Enveloppes protectrices