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Un événement est caractérisé par ses coordonnées d’espace et de temps, par exemple : x,
y, z, t
L’utilisation des formules de transformation de Galilée vont permettre le passage des
coordonnées (x, y, z, t) d’un événement repéré dans le référentiel galiléen R aux coordonnées
du même événement repéré dans le référentiel galiléen R’, en translation rectiligne et
uniforme de vitesse 𝑢 ⃗ par rapport au référentiel R, suivant l’axe Ox.
On rappelle qu’un référentiel galiléen est un référentiel qui est immobile ou qui a un
mouvement de translation rectiligne uniforme par rapport à un autre référentiel galiléen.
(R) (R’)
y
y’
O x O’ X’
z z’
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Ch II: Relativité Restreinte
Transformation de Galilée
x’ = x – vt
y’ = y
z’ = z
t’ = t
Remarques :
Conséquence
Considérons deux événements en deux lieux A et B (par exemple, l’émission d’un signal en A et
sa réception en B).
Ainsi, le temps s'écoule toujours à la même vitesse quel que soit le référentiel d’étude
(quel que soit l’observateur).
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Ch II: Relativité Restreinte
En dérivant par rapport au paramètre temps absolu, t = t’, les formules de la transformation
de Galilée, on aboutit à la loi de composition des vitesses, dans le cas de la translation :
𝐯𝐲′ = vy
𝐯𝐳′ = vz
𝐯⃗R = 𝐯⃗R’ + v
⃗
La vitesse 𝐯
⃗⃗⃗ du système étudié dans le référentiel galiléen R est la somme
de la vitesse ⃗⃗⃗𝐯’ du système dans le référentiel galiléen R’ en mouvement et
de la vitesse d’entrainement 𝑣 (vitesse du système par rapport au
référentiel R s’il était fixe dans le référentiel R’).
Il révèle un fait considéré comme une anomalie à l’époque : la vitesse de la lumière est
constante quel que soit le référentiel dans laquelle on la mesure.
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Ch II: Relativité Restreinte
Henrick Antoon Lorentz et le physicien Henri Poincaré furent donc un pilier dans l’histoire
de la relativité !
Par la suite, Albert Einstein reprit les équations de Minkowski, Lorentz et Poincaré pour
établir la théorie de la relativité restreinte.
Transformation de Lorentz
𝐱 − 𝐯𝐭
x’ = x’ = γ(x – vt)
𝟐
√𝟏− 𝐯𝟐
𝐜
y’ = y y’ = y
ou
z’ = z z’ = z’
v
𝐭− 2x 𝐯
c
t’ = t’ = γ(𝐭 − 𝐜𝟐 𝐱)
𝟐
√𝟏− 𝐯𝟐
𝐜
𝟏
Le coefficient γ est le coefficient sans dimension défini par : γ = 𝟐
√𝟏− 𝐯𝟐
𝐜
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Ch II: Relativité Restreinte
Remarques :
- Les formules réciproques donnant les coordonnées dans le référentiel R en fonction des
coordonnées dans le référentiel R’ sont :
v2
𝐱 ′ + 𝐯𝐭 ′
𝐭′+ 2 x
c
x = ; y = y’ ; z = z’ ; t =
√𝟏− 𝐯𝟐
𝟐 𝟐
𝐜 √𝟏− 𝐯𝟐
𝐜
𝐯𝟐
- Lorsque la vitesse v a une valeur très faible devant la vitesse c de la lumière, √𝟏 − 𝐜𝟐
devient proche de 1 et on retrouve la transformation de Galilée.
- La transformation de Lorentz montre que l'espace (x) et le temps (t) ne sont plus des
notions indépendantes mais sont liées par ces équations (Galilée avait affirmé le contraire :
temps et longueur sont indépendants et ont un caractère absolu !!!).
1-Masse dynamique :
Si un corps de masse au repos m0 se déplace à la vitesse v, sa masse dynamique m vaut :
Comme ν est toujours plus petite que c, la masse dynamique m du corps doit toujours être
plus grande que sa masse au repos m0. La masse du corps augmente à vitesse croissante. Du
point de vue physique, cela signifie que le corps devient de plus en plus inerte à vitesse
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Ch II: Relativité Restreinte
croissante : il "s’oppose" donc toujours plus à une accélération supplémentaire ; le cas limite ν
= c reste dès lors inaccessible pour un corps massique.
γ facteur relativiste
mo masse au repos de l’objet
v vitesse de l’objet
c = 3·108 m/s célérité de la lumière dans le vide
1 v
E m0 c 2 avec : ,
2 c
1
E 2 c2 p2 m02 c4