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SMP5
Rachid MESRAR
Professeur de l’enseignement supérieur
Bureau 37 département de physique
Faculté des sciences
Agadir
email: r.mesrar@uiz.ac.ma
CHAPITRE 2 : PRINCIPE DES PUISSANCES VIRTUELLES
Equations de Lagrange
Préambule
« Les équations de Lagrange donnent souvent une mise en
équation systématique et plus rapide que les théorèmes
généraux. En revanche, elles sont d’ un emploi moins commode
lorsqu’il s’agit de déterminer les actions de liaison. Par ailleurs,
leur connaissance parfaite est absolument indispensable à tout
ingénieur et plus généralement à tout physicien ».
CHAPITRE 2 : PRINCIPE DES PUISSANCES VIRTUELLES
Equations de Lagrange
Objectifs pédagogiques
Notions abordées
Liaison holonome
Vitesse généralisée
Forces généralisées
Fonction de force
CHAPITRE 2 : PRINCIPE DES PUISSANCES VIRTUELLES
Equations de Lagrange
PLAN DU CHAPITRE 2
1- Cinématique
2- Puissances galiléennes réelles
3- Puissance virtuelle
4- Fonction de force
5- Théorème de l’énergie cinétique
6- Théorème de D’Alembert
7- Dérivation des équations de Lagrange
§-1-
Cinématique
§-1-1
Exemples
-Les paramètres de configuration d’un point matériel P en mouvement
dans l’espace sont les coordonnées (x, y, z) par rapport à un repère
(R0): 3 paramètres de position.
D’une manière générale les points matériels et les solides ne sont pas
libres, mais soumis à des liaisons constituant des contraintes limitant
leurs mouvements. Il est essentiel de tenir compte de ces liaisons
dans le choix du paramétrage.
f ( qi , t ) = 0
Exemple 1: sphère qui roule sur un plan fixe
x = r sin θ cos ϕ
y = r sin θ sin ϕ
z = r cos θ
q = ( x, y , z )
f ( qi , t ) = 0
⇔ x2 + y2 + z2 − r2 = 0
⇔ f ( qi , t ) = x 2 + y 2 + z 2 − r 2 = 0 équation de liaison holonome
2- Liaison non holonome (cinématique)
Une liaison est dite non holonome si elle se traduit par une relation
entre les paramètres de configuration qi, leurs dérivées par rapport
au temps et éventuellement le temps t, elle est de la forme :
f ( qi , q&i , t ) = 0
Exemple
Un cerceau roule sans glisser
sur l’axe OX0 (voir figure).
L’équation cinématique de
liaison s’écrit:
x& G + aθ& = 0
⇒ xG = −aθ + C
N =n− p−s
Exemple 1: cerceau qui roule sans glisser sur le plan (O, x, y)
(d’après la session normale de février 2015)
L’équation de liaison z = a sin θ est considérée ici comme liaison
primitive.
Remarque importante
- Une liaison est dite unilatérale lorsqu’ elle s’exprime par une
inégalité de type:
f ( qi , q&i , t ) ≤ 0
Exemple:
2 points matériels reliés par un fil extensible de longueur l.
Dans ce cas, on a:
( x 2 − x1 ) 2 + ( y 2 − y 1 ) 2 ≤ l 2
- Une liaison est dite bilatérale lorsqu’ elle s’exprime par une
égalité de type:
f ( qi , q&i , t ) = 0
Exemple:
2 points matériels reliés par un fil inextensible de longueur l.
dans ce cas, on a:
( x 2 − x1 ) + ( y 2 − y 1 ) = l
2 2 2
Liaison scléronome – Liaison rhéonome
Exemple:
( x 2 − x1 ) 2 + ( y 2 − y 1 ) 2 = l 2
Exemple:
x = a sin ωt
§-1-2
r d OP
V =
dt
avec des coordonnées généralisées ( q1 , q2 ,..., qN ) la vitesse
généralisée est le vecteur de dimension N : ( q&1 , q&2 ,..., q& N ) où :
dqi
q&i =
dt
Déplacement réel – Déplacement virtuel
OP = OP ( q1 , q2 ,..., qn , t )
∂OP
n
∂OP
d OP = ∑ dqi + dt Déplacement réel
i ∂qi ∂t
∂OP
Le déplacement réel est dû à un déplacement implicite: dqi
∂qi
et à un déplacement explicite: ∂OP dt
∂t
∂OP
n
δ OP = ∑ δqi Déplacement virtuel
i ∂qi
Les δqi sont des variations infinitésimales arbitraires des
coordonnées généralisées qi à l’instant t (t est fixé).
∂OP
n
∂OP ∂OP
n
d OP = ∑ dqi + dt δ OP = ∑ δqi
i ∂qi ∂t i ∂qi
Définition
Dans un mouvement réel, chaque point P d’un système admet,
à chaque instant t, une vitesse donnée. L’ensemble de ces
vitesses constitue le champ des vitesses réelles du système.
Ce champ de vitesses s’obtient par la dérivée par rapport au
temps des vecteurs position des différents points du système:
r d OP
V ( P / R) =
dt R
alors:
r d OP n
∂OP ∂OP
V ( P / R) = =∑ q&i +
dt i ∂qi ∂t
Définition
Un mouvement virtuel d’un système donné, à un instant t
fixé, est défini
r * par un champ arbitraire quelconque de
vecteurs V ( P ) :
r* n
∂OP *
V ( P) = ∑ q&i
i ∂qi
Définition
Un mouvement défini sur un solide (S) à l’instant t est dit
avec
r* n
∂OP *
V ( P) = ∑ q&i
i ∂qi
Champ de vitesses virtuelles compatible avec
une liaison
Définition
Un champ de vitesses virtuelles (CVV) est dit compatible avec
une liaison non holonome f ( qi , q& i , t ) si cette liaison est vérifiée
*
&
q
par les i (pour un instant t fixé) relatif au champ de vitesse
virtuelle.
∂f *
q&i = 0
∂qi
Exemple 1
Soit P(x, y, z) un point matériel en mouvement par rapport à (R)
et soumis aux liaisons holonomes suivantes:
( L1 ) : x + y = f (t )
( L2 ) : z = cos(t )
r *r *r r *r *r
V ( P / R ) = x& x + y& y + 0 z = x& x + y& y
r *r *r r *r *r
V ( P / R ) = x& x − x& y + 0 z = x& x − x& y
Exemple 2
Soit M un point matériel en mouvement par rapport (R) et
paramétré par les coordonnées sphériques ( r , θ , ϕ ) et soumis
aux liaisons suivantes:
( L1 ) : r = a
( L2 ) : ϕ = ωt
r r r r r r
V ( M / R ) = r&er + rθeθ + r sin θϕ&eϕ = aθeθ + aω sin θeϕ
& &
r *r *r *r
V ( M / R ) = r& er + rθ eθ + r sin θϕ& eϕ
&
R4- Vitesse virtuelle compatible avec (L1) uniquement
r *r *r
V ( M / R ) = aθ eθ + a sin θϕ& eϕ
&
r r
P = F .V ( P ) (**)
2- Force répartie
La puissance réelle
r développée par un ensemble d’actions
mécaniques dF appliqué à un solide (S) est donnée par :
r r
P = ∫ V ( P ).dF
(S)
3- Puissance développée par un couple
La puissance
r développée par un solider en rotation développant
un couple C rà une rvitesse de rotation Ω est égale au produit
scalaire de C parΩ :
r r
P = C .Ω (**)
r r
F= ∫ dF
[Fext ]= r P∈( S )
r
M (O ) = ∫ OP ∧ dF
O P∈( S )
Le champ des vitesses est parfaitement caractérisé par le
torseur cinématique:
r
Ω
[ϑ ]= r
P
V (P )
Par définition:
r r
P = ∫ V ( P ).dF
(S)
Or r r r
V ( P ) = V (O ) + Ω ∧ OP
r r r r
P = ∫ V (O ).dF +
P∈( S )
∫ (Ω ∧ OP ).dF
P∈( S )
r v r r
P = V (O ).F + Ω .M (O ) (**)
Conclusion
La puissance développée par le torseur des forces
extérieures appliqué à un solide est égal au comoment
des torseurs des efforts extérieurs et cinématique.
Cas particuliers
r r r
Fint = ∫ dF = 0
[Fint ] = r P∈( S )
r r
M int (O ) = ∫ OP ∧ dF = 0
P∈( S )
Puissances virtuelles
Calcul des puissances virtuelles
Le calcul des puissances virtuelles est identique à celui des
puissances réelles, avec toutefois un champ de vitesses
virtuelles (CVV).
r*
Ω
[ ]
ϑ = r*
*
P
V ( P)
Le torseur des efforts extérieurs est défini par :
(Σ ) ∫ dF
[Fext ]
∫ OP ∧ dF
P ( Σ )
r*
P = ∫ V ( P ).dF
*
ext
(Σ )
r* r* r*
V ( P ) = V (O ) + Ω ∧ OP
r* r*
Pext = V (O ) ∫ dF + Ω ∫ OP ∧ dF
*
(Σ ) (Σ )
r r r r
D’où : *
Pext = F .V * (O ) + M (O ).Ω * (**)
ou encore:
Pext* = r
r
F Ω
⊗ r*
*
[ ]
= [Fext ] ⊗ ϑ * (**)
P
M (O ) P V (O )
Fonction de force
Fonction de force
Définition
r
On dit qu’une force F ( X , Y , Z ) appliqué en un point P dérive d’ une
fonction de force s’il existe une fonction U(x, y, z, t) telle que:
r
F = gradU
Soit:
∂U
X = ∂x
∂U
Y =
∂y
Z = ∂U
∂z
Remarque
r r ∂U dx ∂U dy ∂U dz
P = F .V = Xx& + Yy& + Zz& = + +
∂x dt ∂y dt ∂z dt
Or
dU ∂U dx ∂U dy ∂U dz ∂U ∂U
= + + + =P+
dt ∂x dt ∂y dt ∂z dt ∂t ∂t
dU ∂U
⇔P= −
dt ∂t
Si U est une fonction de force au sens strict alors:
P=
dU
(**)
dt
Théorème
Si une force F dérive d’une fonction de force U au sens strict,
la puissance développée par cette force est égale à la dérivée
par rapport au temps de la fonction de force U.
dU dV
P= =−
dt dt
D’où :
U = −V + Cte (**)
r r r
dFe + dFi = γ ( P )dm
r r r r r r
d F e .V ( P ) + d Fi .V ( P ) = γ ( P ) dm .V ( P )
r r r r r r
∫ dFe .V ( P) +
P∈( S )
∫ dFi .V ( P) =
P∈( S )
∫ γ ( P)dm.V ( P)
P∈( S )
r r
∫ dFe .V ( P) = Pe
P∈( S )
r r
∫ dFi .V (P) = Pi
P∈( S )
r r
∫ γ ( P)dm.V ( P) = Pa
P∈( S )
d 1 dT
( )
2
r r 1 d r r2
∫ γ ( P)dm.V ( P) =
P∈( S )
∫
P∈( S )
2 dt
V ( P ) dm = ∫ V ( P )dm =
dt 2 P∈( S ) dt
D’où:
dT
= Pe + Pi (**)
dt
Théorème
La dérivée par rapport au temps de l’énergie cinétique est égale
à la somme des puissances développées par toutes les actions
mécaniques, tant intérieures qu’extérieures.
Cas particuliers très intéressants
1- Cas où le système est formé de solides parfaits à liaisons parfaites
dT
= Pe
dt
2- Cas où le système est formé de solides parfaits à liaisons parfaites
et il ya fonction de force
dT dU
=
dt dt
Théorème de D’Alembert
Equation de D’Alembert
r r r
dFe + dFi = γ ( P )dm
r r* r r* r r*
dFe .V ( P ) + dFi .V ( P ) = γ ( P )dm.V ( P )
r r* r r* r r*
∫ dFe .V ( P ) + ∫ dFi .V ( P ) = ∫ γ ( P )dm.V ( P )
P∈( S ) P∈( S ) P∈( S )
Définition r
Soit une action mécanique représentée par le vecteur
r F.
On
r * appelle puissance virtuelle développée par F associée au champ
V ( P ) le produit scalaire:
r r*
P = F .V ( P )
*
r r*
∫P∈S
dFe .V ( P ) = Pe* Puissance virtuelle développée par les actions
extérieures appliquées au système
r r*
∫P∈( S )
dFi .V (P) = Pi* Puissance virtuelle développée par les actions
intérieures appliquées au système
P = P + Pi
a
*
e
* *
(**)
* *
P , P et Pi
a e
* sont des formes linéaires des vitesses
généralisées comme on va le montrer.
Equivalence entre le théorème de l’énergie cinétique
et le théorème des principes virtuelles
TEC TPV
CVR CVV
dT
dt
= Pe + Pi P = P + Pi
a
*
e
* *
P = P + Pi
a
*
e
* *
* * *
P a P e
Pi
« Les 3 pièces du puzzle »
1- Calcul des puissances virtuelles des efforts extérieurs Pe*
r r*
P =∫
e
*
dFe .V ( P )
P∈( S )
Or
r* n
∂OP *
V ( P) = ∑ q&i
i ∂qi
D’où:
r r* r ∂OP * r ∂OP *
P =∫
*
dFe .V ( P ) = ∫ dFe . q&i = ∫ dFe . q&i = Qi .q&i*
∂qi ∂qi
e
P∈( S ) P∈( S ) P∈( S )
Conclusion
La puissance virtuelle développée par les efforts extérieurs est
une forme linéaire des vitesses généralisées:
Pe = ∑ Q q&
* *
i i (**)
i
∂OP r
Qi = ∫ .dFe (**)
P∈( S ) ∂q
i
*
P a
r r*
P =∫
a
*
γ ( P )dm.V ( P )
P∈( S )
Or
r* n
∂OP *
V ( P) = ∑ q&i
i ∂qi
D’où:
r r* r ∂OP * r ∂OP *
P =∫
*
γ ( P )dm.V ( P ) = ∫ γ ( P )dm. qi = ∫
& γ ( P ). dm q&i = Ai q&i*
∂qi ∂qi
a
P∈( S ) P∈( S ) P∈( S )
Conclusion
La puissance virtuelle développée par les quantités
d’accélération est une forme linéaire des vitesses généralisées
Pa = ∑ Ai qi
*
& *
(**)
i
r ∂OP
Ai = ∫ γ ( P ). dm
P∈( S ) ∂qi
Transformations de Lagrange
r n
∂OP ∂OP
V ( P / R) = ∑ q&i +
i ∂qi ∂t
r
Ce qui permet d’écrire:
∂V ( P ) ∂OP (1)
=
∂q&i ∂qi
Par ailleurs:
r
d ∂OP ∂ d OP ∂V ( P )
= = (2)
dt ∂qi ∂qi dt ∂qi
Calcul des coefficients Ai
r
r ∂OP dV ( P ) ∂OP
Ai est défini à partir de: γ ( P ). = .
∂qi dt ∂qi
Soit:
r ∂OP d r ∂OP r d ∂OP
γ ( P ). = V ( P ). − V ( P ).
∂qi dt ∂qi dt ∂qi
Et en tenant compte des transformations de Lagrange:
r r
r ∂OP d r ∂V ( P ) r ∂V ( P )
γ ( P ). = V ( P ). − V ( P ).
∂qi dt ∂q&i ∂qi
r ∂OP d ∂ 1 r2 ∂ 1 r2
Ai = ∫ γ ( P ). dm = ∫ V ( P )dm −
∫ V ( P )dm
P∈( S ) ∂qi dt ∂q&i P∈( S ) 2 ∂qi
2
P∈( S )
Il vient finalement:
d ∂T ∂T
Ai = −
dt ∂q&i ∂qi
(**)
Principe d’objectivité
D’où:
Pi = 0
*
Conclusion
d ∂T ∂T
− = Qi
dt ∂q&i ∂qi
Le PPV dans le cas d’un système rigidifiant s’écrit :
P =P
a
*
e
*
Pe = ∑ Qi q&
avec * *
i
i 2 formes linéaires
de q&i*
P = ∑ A q&
et * *
a i i
i
D’où :
∑ A q& = ∑ Q q&
i
*
i i
i
*
i i
1 23 1 23
Pa Pe
∑ ( Ai − Qi )q& = 0
i
*
i ∀q&
*
i
(I)
Choix du champ des vitesses virtuelles (CVV)
(I) Ai = Qi
d ∂T ∂T
Soit:
− = Qi i = 1,..., n (**)
dt ∂q&i ∂qi
*
& sont indépendantes
Valables dans le cas où les q
i
Remarque importante
D’autre part, les Qi sont les composantes des forces généralisées
qui peuvent avoir plusieurs origines. Nous écrirons par exemple:
Qi = Q i
Le
+Q +Q
i
Li
i
D
avec:
Le Li D
Qi Qi Qi
Liaisons extérieures Liaisons intérieures Actions données
Remarque importante
alors:
Qi = QiLe + QiD
car
Q =0
i
Li
Expression des « ELS » en fonction de la fonction de force
dU ∂U *
Pe = ∑ Q q& = =∑
* *
q&i
i ∂qi
i i
i dt
d ∂T ∂T ∂U
− = Qi = (**)
dt ∂q&i ∂qi ∂qi
Soit:
d ∂T ∂T ∂U ∂V
− = =−
dt ∂q&i ∂qi ∂qi ∂qi
Sachant que
L = T −V
Il vient:
d ∂L ∂L
− =0
dt ∂q&i ∂qi
d ∂T ∂T
−
m
= Qi + ∑ µ j aij
dt ∂q&i ∂qi j =1
Choix du champ des vitesses virtuelles (CVV)
Dans ce cas
∑ ( Ai − Qi )qi = 0
i
& *
∑ i i i ∑∑ j ij i
(
i
A − Q ) &
q *
= µ a &
q *
i j
Ce qui donne :
m
Ai − Qi = ∑ µ j aij
j =1
D’où :
d ∂T ∂T m
i = 1,..., n
(**) − = Qi + ∑ µ j aij
dt ∂q&i ∂qi j = 1,..., m
j =1
∑ i
( Ai − Q i ) q& i* = 0
*
&i sont indépendantes
les q les q&i* ne sont pas indépendantes
Ai = Qi m
Ai − Qi = ∑ µ j aij
j =1
d ∂T ∂T
− = Qi d ∂T ∂T m
− = Qi + ∑ µ j aij
dt ∂q&i ∂qi dt ∂q&i ∂qi j =1
Signification physique des multiplicateurs de
Lagrange
d ∂T ∂T m
− = Qi + ∑ µ j aij
dt ∂q&i ∂qi j =1
m
On constate immédiatement que le terme ∑
j =1
µ j aij est homogène
à une force généralisée.
Autrement dit ce terme représente le coefficient de la puissance
virtuelle développée par les actions de liaison. On peut donc
qualifier ce terme d’action de liaison généralisée.
Ce qu’il faut retenir
Les termes ∑µ a
j =1
j ij représentent les forces généralisées
d ∂T ∂T
− = µ j aij car les Qi = 0
dt ∂q&i ∂qi
Voir application pédagogique page 25
Fiche de synthèse
Pi = 0
*
Pa* = ∑ Ai q&i* Pe = ∑ Qi qi*
*
i i
( solide rigidifiant )
∑ i i i =0
i
( A − Q ) &
q *
*
q& indépendantes q&i* non indépendantes
i
d ∂T ∂T d ∂T ∂T m
− = Qi − = Qi + ∑ µ j aij
dt ∂q&i ∂qi dt ∂q&i ∂qi j =1
ELS ELM
Mise en œuvre
d ∂T ∂T d ∂T ∂T
− = Qi
m
− = Qi + ∑ µ j aij
dt ∂q&i ∂qi dt ∂q&i ∂qi j =1
ELS ELM
TD2 TD3
Méthodologie à suivre pour résoudre un problème en utilisant
les équations de Lagrange simples (ELS) (voir TD2)
D1- Calculer T
D2- Calculer Pext
D3- En déduire Qi
D4- Ecrire les ELS
d ∂T ∂T
− = Qi
dt ∂q&i ∂qi {
{ { 1
3 2
D1- Calculer T
D2- Calculer Pext
D3- En déduire Qi
m
D4- Calculer ∑µ a
j =1
j ij
d ∂T ∂T m
− = Qi + ∑ µ j aij
dt ∂q&i ∂qi { j =1
{ { 2 1 424 3
4 3 1
MERCI DE VOTRE
ATTENTION
Rachid MESRAR
Professeur de l’enseignement supérieur
Bureau 37 Département de physique
Faculté des sciences
Agadir
email: r.mesrar@uiz.ac.ma