Cours Elec Num 2

Electronique numérique
Présenté par
Dr. Césaire Ndiaye
1
Dr. Ndiaye Césaire
Généralités & Définitions
Les systèmes logiques fonctionnent en mode binaire:
les variables d’entrée et de sortie ne prennent que deux valeurs :

« 0 » ou « 1 ». Ces valeurs (états) « 0 » et « 1 » correspondent à des plages
définies à l’avance.
Exemple: Technologie pneumatique :
« 1 » présence de pression
« 0 » absence de pression
 Les valeurs « 0 » et « 1 » ne représentent pas des nombres réels mais
plutôt l’état d’une variable (logique) : on les appelle donc « niveaux
logiques ».
 Ces deux valeurs peuvent être nommées de différentes façons :

– Niveau logique « 1 » : Vrai, Fermé, Marche, Haut, Allumé, Oui .
– Niveau logique « 0 » : Faux, Ouvert, Arrêt, Bas, Éteint, Non.
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Dr. Ndiaye Césaire
Généralités & Définitions
Deux types de logiques :
 Logique positive :
– niveau haut état logique « 1 » (5V)
– niveau bas état logique « 0 » (0V)
 Logique négative :
– niveau haut état logique « 0 » (0V)
– niveau bas état logique « 1 » (5V)
Tout circuit numérique peut être défini à l’aide d’une fonction logique (ou
expression logique) qui représente la variable de la sortie en fonction des
variables d’entrée.
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Dr. Ndiaye Césaire
I- Rappels sur les portes logiques
Logique binaire (basée sur l’algèbre de Boole) :

 Décrit dans un modèle mathématique les manipulations et traitement
des informations binaires;
 Permet d’analyser les systèmes numériques.
3 fonctions élémentaires dans l’algèbre de Boole :
Addition logique : appelée OU, symbolisée par un plus : « + » ;
Multiplication logique : appelée ET, symbolisée par un point : « . » ;
Complémentation : appelée NON, symbolisée par un surlignement : « ā »
Toute fonction combinatoire peut être exprimée à l’aide de ces opérateurs

élémentaires
Convention
Tout appareil est schématisé à l’état de repos et l’action sur un appareil sera
notée a, b, ... et la non action ā, ƃ, ...
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Dr. Ndiaye Césaire
I- Rappels sur les portes logiques
Variable binaire
Une variable prenant ses valeurs dans l’ensemble {0, 1}:
Soit a la variable associée à l’état d’un bouton poussoir, alors a = 0 (bas) signifie
qu’il n’est pas actionné, a = 1 (haut) signifie qu’il est actionné.
Equation logique
Une combinaison de plusieurs variables logiques donnant l’état d’une
variable dite de sortie associée. Combinaison réalisée à l’aide d’opérations
logiques :
Soit xi (i ∈ [1, n]) les variables d’entrée. L’équation A = f(xi ) définit l’état de la
variable de sortie A.
Table de vérité
Représente l’état de la variable de sortie pour chacune des combinaisons
des n variables d’entrée (2n lignes).
5
Dr. Ndiaye Césaire
I- Rappels sur les portes logiques : Algèbre de Boole
Postulats de base
Si a est une variable logique on a :
 a =0 si et seulement si a ≠ 1
 a = 1 si et seulement si a ≠ 0
L’opération NON(ou complément), notée « ā » est définie par :
 01
 1 0
L’opération OU (ou disjonction), notée « + » est définie par :
 1+1 = 1+0 = 0+1 = 1
 0+0 = 0
L’opération ET(ou intersection), notée « . » est définie par :
0.0=0.1=1.0=0
1.1=1
À partir de ces quatre postulats, on peut construire les

différents théorèmes de l’algèbre de Boole
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Dr. Ndiaye Césaire
7
Dr. Ndiaye Césaire
8
Dr. Ndiaye Césaire
I- Rappels sur les portes logiques : Les opérateurs
OUI : Identité ou Transfert
NON (NOT) : Complément
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Dr. Ndiaye Césaire
ET (AND) : Produit logique « . »
Propriétés du ET (AND)
OU (OR) : Somme logique « + »
Propriétés du OU (OR)
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Dr. Ndiaye Césaire
NON-OU (NOR)
Les deux opérateurs OU et

NON peuvent être combinés
en un seul opérateur NON-
OU : NON-OU est donc un
opérateur complet.
NON-ET (NAND)
Les deux opérateurs ET et

NON peuvent être combinés
en un seul opérateur NON-ET :
NON-ET est donc un opérateur
complet.
Le petit rond à la sortie d’une porte logique
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Dr. Ndiaye Césaire correspond à une opération d’inversion
OUX (XOR) : ou exclusif ou dilemme «  »
La sortie d’une porte ou

exclusif à 2 entrées est à
l’état 1 quand ses 2 entrées
n’ont pas le même état
Propriétés du OUX
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Dr. Ndiaye Césaire
Relation d’équivalence des circuits
 Soucis majeurs des concepteurs:

– Réduire le nombre de portes nécessaires à la réalisation des systèmes
• Minimiser le coût en nombre de boîtiers
• La consommation électrique
– Minimiser la complexité
• Créer un système équivalent avec certains paramètres
optimisés
– Recherche d’équivalence
• Utiliser les lois et théorèmes de l’algèbre de Boole
Relation d’équivalence des circuits

• Deux fonctions logiques sont équivalentes si, et seulement si, les valeurs
de leurs sorties sont les mêmes pour toutes les configurations identiques
de leurs variables d’entrées.
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Universalité des portes NON-ET et des portes NON-OU
 Toutes les portes logiques élémentaires (ET, OU, NON) peuvent être
réalisées avec des portes NON-OU ou NON-ET.
Les portes NON-OU ou NON-ET judicieusement câblées et regroupées,
peuvent réaliser les opérations booléennes OU, ET et NON.
Caractéristique d’une grande utilité dans la conception des circuits

logiques:
 Dans un CI, un certain nombre de portes logiques identiques.

 Intérêt économique d’utiliser un CI avec des portes NON-ET plutôt que
deux circuits (Un CI de portes ET et un CI d’inverseurs).
 Conséquences: Réalisation de beaucoup de fonctions logiques avec des
portes NAND ou des portes NOR.
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Dr. Ndiaye Césaire
Exemple 1: Universalité des portes NON-ET et des portes NON-OU
Inverseur
Portes NOR Portes NAND
S  a  a  a .a  a S  a.a  a  a  a
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OU (OR) : Somme logique « + »
S  ab  a b  ab
S  a .b  a  b  a  b 16
Dr. Ndiaye Césaire
ET (AND) : Produit logique « . »
S  a  b  a.b  a.b S  a.b  a .b  a.b
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Dr. Ndiaye Césaire
I- Rappels sur les portes logiques:
Représentation des fonctions
Analyse de circuit logique
• Trouver sa fonction logique
• Principe:
 Donner l'expression des sorties de chaque porte/composant en
fonction des valeurs de ses entrées;
 En déduire au final la (ou les) fonction(s) logique(s) du circuit;
 On peut ensuite:
• Déterminer la table de vérité du circuit;
• Simplifier la fonction logique.
Synthèse d'un circuit logique
• A partir d'une fonction logique trouver le logigramme correspondant
• Principe:
 Simplifier la fonction logique avec 2 méthodes:
• La méthode algébrique (algèbre de Boole)
• La méthode des tableaux de Karnaugh
 En déduire le logigramme correspondant
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Dr. Ndiaye Césaire
Analyse de circuits logiques
Tout circuit logique peut être décrit par des Table de vérité
fonctions logiques et/ou, une table de vérité et A B C F
être réalisé à partir des opérateurs logiques.
0 0 0 0
Fonction logique: fonction à n variables de 0 0 1 0
valeur 0 ou 1 faisant intervenir les opérateurs
élémentaires (ET, OU, NON) et qui ne peut 0 1 0 1
prendre que 2 valeurs (0 ou 1). 0 1 1 1
La table de vérité donne l’état de la fonction pour 1 0 0 0
chacune des combinaisons des états des variables. 1 0 1 1
Cette table de vérité peut être lue suivant: 1 1 0 0
Les états « 1 »
Les états « 0 »
1 1 1 1
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Dr. Ndiaye Césaire
Analyse de circuits logiques
Table de vérité
 1ère forme canonique (disjonctive):
A B C F Lecture suivant les états « 1 » qui se traduit
par une somme de produits
0 0 0 0
F  A.B.C  A.B.C  A.B.C  A.B.C
0 0 1 0
0 1 0 1  2ème forme canonique (conjonctive):
Lecture suivant les états « 0 » qui se traduit par un
0 1 1 1 produit de sommes
1 0 0 0 F  A.B .C  A.B .C  A.B .C  A.B.C
1 0 1 1 F  A.B .C  A.B .C  A.B .C  A.B.C
1 1 0 0 F  A.B .C . A.B .C. A.B .C . A.B.C
1 1 1 1 F  ( A  B  C ).( A  B  C ).( A  B  C ).( A  B  C )
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Dr. Ndiaye Césaire
Du circuit à la table de vérité
Table de vérité
21
Dr. Ndiaye Césaire
Du circuit à la table de vérité
Table de vérité
22
Dr. Ndiaye Césaire
Synthèse de circuits logiques
A partir des expressions logiques, on peut tracer le logigramme qui est le

schéma d’un circuit réalisé à l’aide des opérateurs logiques disponibles.
Construire un circuit dont la sortie est: F  A.C  B.C  A.B.C
F  A.C  B.C  A.B.C
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Dr. Ndiaye Césaire
Synthèse de circuits logiques
Construire un circuit dont la sortie est: F  (A  B ) . ( B  C  D ) .A
Remarque 1: Une fonction
logique qui se présente sous
la forme d'un produit de
sommes est bien adaptée à
une réalisation avec des
portes NOR
Remarque 2: Une fonction logique qui se présente sous la forme d'une

somme de produits est bien adaptée à une réalisation avec des portes NAND
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Dr. Ndiaye Césaire
Simplification des fonctions
Objectif : Fabriquer un système

Méthodes :
 à moindre coût
 Algébriques
 Rapide
 Graphiques (diagrammes)
 Fiable
 Programmables
 Peu consommateur
Résultat :
 On cherche la forme minimale d’une fonction pour construire un

circuit original avec moins de portes et de raccordements.
Possibilité de plusieurs formes minimales: formes équivalentes

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Dr. Ndiaye Césaire
 Pour une fonction logique, pour une question de lisibilité, on préfère les
circuits:
 Avec les termes les plus simples;
 Reliés par le moins d'opérateurs.
 En pratique, lors de la réalisation du circuit :
 Ça ne sera pas forcément la version la moins coûteuse en terme
d'éléments électroniques (transistors);
 Une porte NAND ou NOR est moins coûteuse en transistors qu'une
porte OU ou ET.
 Pour un circuit logique, on cherchera donc à le réaliser avec des portes

NAND ou NOR :
 Permet de diminuer le nombre total de transistors;
 Permet de ne pas multiplier le nombre de portes différentes à utiliser.
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Dr. Ndiaye Césaire
Méthode algébrique
 Le principe consiste à appliquer les règles de l’algèbre de Boole afin

d’éliminer des variables ou des termes.
 Mais il n’y a pas une démarche bien spécifique.
 Quelques règles les plus utilisées :
A.B A.B B
A  A.B A
A  A.B A  B
( A  B) ( A  B)  A
A . ( A  B)  A
A . (A  B)  A . B
27
Dr. Ndiaye Césaire
 Règle 1 : Regrouper des termes à l’aide des règles précédentes.
• Exemple : ABC  AB C  A BCD  AB (C  C)  A BCD
 AB  A BCD
 A ( B  B (CD))
 A ( B  CD)
 AB  ACD
 Règle 2 : Rajouter un terme déjà existant à une expression.

• Exemple :
A B C  ABC  A BC  AB C 
ABC  ABC  ABC  A BC  ABC  AB C 
BC  AC  AB
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Dr. Ndiaye Césaire
 Règle 3 : il est possible de supprimer un terme superflu ( un terme en
plus ), c’est-à-dire déjà inclus dans la réunion des autres termes.
• Exemple 1 : F(A, B, C)  A B  BC  AC  AB  BC  AC ( B  B)
 AB  BC  ACB  A BC
 AB ( 1  C)  BC (1  A)
 AB  BC
• Exemple 2 : Il existe aussi la forme conjonctive du terme superflu

F(A, B, C)  (A  B) . ( B  C) . (A  C)
 (A  B) . (B  C) . (A  C  B.B)
 (A  B) .(B  C) . (A  C  B) .(A  C  B)
 (A  B) . (A  C  B) . (B  C) .(A  C  B)
 (A  B) . (B  C)
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Dr. Ndiaye Césaire
 Règle 4 : il est préférable de simplifier la forme canonique ayant le

nombre de termes minimum.
• Exemple :
F(A, B, C)  (A B  C).(A B C )
F(A, B, C)  A . B . C  A . B . C
 A . B (C  C)
 A.B A  B
F(A, B, C)  F(A, B, C)  A  B  A  B
30
Dr. Ndiaye Césaire
Exemple:
On veut concevoir un circuit logique dont les entrées P, Q, et R sont telles
que la sortie S est haute quand P=0 ou Q=R=1
En procédant par étape,
Intuitivement: S  P  Q.R
le cheminement est le suivant:
Somme de produits P Q R S
S  P .Q .R  P .Q .R  P .Q.R  P .Q.R  P.Q.R 0 0 0 1

0 0 1 1
Mise en facteur
0 1 0 1
S  P .Q .(R  R)  P .Q.(R  R )  P.Q.R 0 1 1 1
S  P .Q  P .Q  P.Q.R 1 0 0 0
S  P .(Q  Q)  P.Q.R 1 0 1 0
1 1 0 0
S  P  P.Q.R  P  Q.R
Dr. Ndiaye Césaire 1 1 1 1 31
Méthode des diagrammes de Karnaugh
 Diagramme de Karnaugh :
 Outil graphique qui permet de simplifier de manière méthodique une
équation logique ou le processus de passage d’une table de vérité à son
circuit correspondant.
 Permet de mettre en évidence les rapports entre les entrées logiques et
la sortie recherchée.
 La table de vérité donne la valeur de la sortie X pour chacune des

combinaisons des valeurs d'entrée, par contre, la table Karnaugh organise
l'information de manière différente.
A chaque ligne de la table de vérité correspond une cellule de la table de

Karnaugh.
32
Dr. Ndiaye Césaire
1- La table de vérité donne la valeur de la sortie X pour chacune des

combinaisons des valeurs d’entrée. Chaque ligne de la table de vérité
correspond à un carré du diagramme de Karnaugh.
Table de vérité
Diagramme de Karnaugh
33
Dr. Ndiaye Césaire
34
Dr. Ndiaye Césaire
2- Désignation des carrés d’un diagramme de Karnaugh: Carrés adjacents
horizontaux (verticaux) n’ont qu’une variable qui change.
35
Dr. Ndiaye Césaire
3- Pour que les cases adjacentes verticalement ( resp. horizontalement) ne
différent que d’une variable, il faut désigner les cases de haut en bas (resp.
de droite à gauche) selon l’ordre 00 ; 01; 11 ; 10.
Termes adjacents = Termes qui ne différent que par l’état d’une seule
variable.
Les 4 cases bleues sont des cases

adjacentes à la case rouge
Possibilité de simplifier la sortie

en combinant les carrés adjacents
36
Dr. Ndiaye Césaire
4- Diagramme de Karnaugh: Sortie obtenue sous la forme d’une somme de

produits en additionnant logiquement les carrés qui renferment 1.
Simplification:
Une variable présente à la fois sous sa forme complémentée et non
complémentée dans une réunion est éliminée dans l’expression de la sortie.
Seules apparaissent dans l’expression de la sortie les variables gardant la
même forme dans tous les carrés d’une réunion.
CD CD CD CD
0 0 0 0 X  ABC D  AB C D  ABCD  AB CD
AB
X  ABD (C  C )  AB D (C  C )
Exemple AB 0 0 0 0
X  ABD  AB D  AD ( B  B )
1 0 0 1
AB X  AD
1 0 0 1 37
Dr. Ndiaye Césaire AB
Autres exemples
CD CD CD CD CD C D CD CD
AB 0 0 0 0 AB 1 0 0 1
AB 1 1 1 1 AB 0 0 0 0
AB 1 1 1 1 AB 0 0 0 0
AB 0 0 0 0 AB 1 0 0 1
X B X  BD
Dr. Ndiaye Césaire
Techniques de simplification??? 38
Techniques de simplification:
 Regrouper les cases contenant des 1 pouvant former les rectangles les
plus grands possibles,
 Ensuite, regrouper les rectangles les plus petits jusqu’à ce que tous les
« 1 » soient entourés.
Règles à respecter:
Tous les « 1 » doivent être entourés.

Aucun « 0 » ne doit être entouré.
 Un « 1 » peut être entouré plusieurs fois.
Un état indifférent « X » ou non spécifié pourra être choisi à « 0 » ou à
« 1 » en vue de fournir l’expression de sortie la plus simple.
39
Dr. Ndiaye Césaire
Exemple 1 Exemple 2
AB 0 0 1 0 AB 0 0 0 1
AB 1 1 1 1 AB 0 1 1 0
AB 1 1 0 0 AB 0 1 1 0
AB 0 0 0 0 AB 0 0 1 0
X 1  BC  A B  A CD X 2  BD  ACD  A B CD
Dr. Ndiaye Césaire

Etats indifférents ??? 40
Exemple 3
 Un circuit logique peut être conçu
pour que certaines conditions d’entrée
ne correspondent à aucun niveau de CD C D CD CD
sortie particulier. X 0 0 X
AB
 Donc existence de certaines
combinaisons des niveaux d’entrées AB 1 0 1 1
pour lesquelles il importe peu que la AB 1 X X 1
sortie soit haute ou basse.
AB 0 0 0 1
X= état indifférent (non spécifié)

2 états indifférents considérés comme 1 X 3  CD  CB  BD
2 états indifférents considérés comme 0
41
Dr. Ndiaye Césaire
Application 1: Simplification de la fonction: F1  ABC  A B C  AB C  AB C

Solution 1 Solution 2
AB 0 0 1 1 AB 0 0 1 1
AB 0 0 0 0 AB 0 0 0 0
AB 1 1 0 0 AB 1 1 0 0
AB 1 1 1 1 AB 1 1 1 1
F1  AC  AB  A B C F1  AC  CB
Simplification moins bonne Simplification plus juste 42
Dr. Ndiaye Césaire
Application 2: Simplification Application 3: Simplification
F2  ABC  A BC  A B C  ABC F3  A B C D  A B CD  ABC D  ABCD  AB C D  AB CD
AB 0 0 1 1 AB 1 0 0 1
AB 0 0 1 1 AB 0 0 0 0
AB 1 1 1 1 AB 1 0 0 1
AB 0 0 0 0 AB 1 0 0 1
F2  A C  AB F3  B D  AD
43
Dr. Ndiaye Césaire
Application 4: Simplification de la fonction

F4  A C D  A BC  A B CD  B C D  AB CD
Etats indifférents CD CD CD CD
AB 0 1 0 1
AB X 1 1 1
A BC D ; AB C D ; AB 0 X 0 X
AB CD ; ABC D; AB X 1 1 X
ABCD F4  AB  A B  C D  CD
Dr. Ndiaye Césaire F4  A  B  C  D 44
Application 5: Simplification de la fonction
F5  ABD  BC D  ABC  A B C D  AB CD
Etats indifférents CD CD CD CD
AB 0 1 X 0
AB 1 X X X
A B CD ; A BC D; AB 1 1 X 1
A BCD; A BCD ; AB 0 0 1 0
ABCD
F5  B  CD  A D
Dr. Ndiaye Césaire F5  B  D( A  C ) 45
II- Les circuits logiques combinatoires
 On appelle système Dans les systèmes numériques, les

combinatoire tout système informations binaires sont soumises à
numérique dont les sorties plusieurs opérations:
sont exclusivement définies
à partir des variables  Codage ou décodage: transposition des
d’entrée. données d’un code à un autre.
 Le temps n’intervient pas
dans les fonctions logiques.  Multiplexage: choix d’un groupe de
données parmi plusieurs.
 Démultiplexage: aiguillage de données

vers une destination parmi plusieurs.
 Comparaison
 Arithmétiques (addition, soustraction,…)

46
Dr. Ndiaye Césaire
Méthode de synthèse des systèmes combinatoires
1- A partir du cahier des Décrire clairement :

charges, identifier les entrées les entrées :
et sorties du système.  données : ne sont pas des entrées de
la table de vérité,
2- Mettre en place la table de  paramètres : bits de réglage
vérité décrivant le système.  variables d’entrée.
 la sortie : pas forcément unique !
3- Trouver les équations  fonction logique : une seule valeur
simplifiées de chaque sortie en en sortie.
fonction des entrées.  circuit : possiblement plusieurs
fonctions pour obtenir le
4- Réaliser le schéma électrique comportement voulu.
par l’assemblage de portes en  le rôle de différents éléments :
respectant les contraintes du  A quoi sert le circuit ?
cahier des charges  Qu’obtient-on en sortie ?
Dr. Ndiaye Césaire  Quel rôle jouent les entrées ? 47
Exemple : Circuits pour la fonction majoritaire
On a trois lampes a, b, c, chacune allumée (ce qui est noté 1), ou éteinte (0).
On veut construire un circuit dont la sortie S active un signal (état1) si au
moins deux des lampes sont allumées, sinon la sortie S est à l’état 0.
Au moins deux lampes allumées, cela signifie que deux lampes

exactement sont allumées, ou bien les trois.
 On aura S = 1 si et seulement si :
 a et b sont allumées mais pas c,
 oubien a et c allumées mais pas b,
 oubien b et c mais pas a,
 ou enfin a et b et c allumées.
48
Dr. Ndiaye Césaire
Exemple : Circuits pour la fonction majoritaire
Fonction majoritaire ”classique” :
Equation du circuit
 soit les 0 sont majoritaires (sortie 0)
soit les 1 sont majoritaires (sortie 1) S  a.b.c  a.b .c  a.b.c  a.b.c
49
Dr. Ndiaye Césaire
Exemple : Circuits pour la fonction

majoritaire
Pour tester la majorité sur un nombre
pair d’entrées, une seule sortie ne
suffit pas :
 soit il n’y a pas de majoritaire (10)
50
Dr. Ndiaye Césaire
II- Les circuits logiques combinatoires:
Transcodage
Décodeurs
Un circuit logique qui fait correspondre à un code présent en entrée sur n
lignes une seule sortie active parmi les N = 2n sorties possibles.
 Entrées :
n lignes de sélection : a; b; c; …
 Sorties : 2n lignes de sortie S0; … ; S2n-1

 Rôle : Sélectionner (mettre à 1) l'une des 2n lignes de sortie. La ligne de
sortie est codée par les bits de sélection.
Lorsque le signal de validation est actif, seule la sortie dont le numéro

correspond à la valeur binaire affichée sur l’entrée est active; toutes les
autres sont inactives.
51
Dr. Ndiaye Césaire
Transcodage
Décodeur à 3 bits (1 parmi 8)
S0  a b c S1  a b c S2  a bc ... S 7  abc
52
Dr. Ndiaye Césaire
Transcodage
Décodeurs: Câblage du décodeur 3bits (1 parmi 8)
3 bits d'entrés
permettant 23=8
combinaisons pour
activer chacun des
8 sorties de l'octal.
Exemple: si l'on
applique la valeur 4
(100) sur abc, la sortie S4
passe à 1, les autres
restant à 0.
53
Dr. Ndiaye Césaire
Transcodage
Codeurs (encodeurs)
 Codeur: fait correspondre à l’activation d’une entrée particulière, une

combinaison de bits en sortie (Codeur à N sorties aura au Max 2N entrées).
 Ce circuit code en binaire le numéro décimal de l’entrée activée.
 Codeur (sous-entendu binaire) = circuit logique codant en sortie l’indice
de son entrée active (= " 1 ", en logique positive).
 Condition de fonctionnement: une seule entrée active en même temps.
Exemple: Codeur décimal vers binaire

(10 entrées vers 4 sorties)
Lorsqu’ une des lignes est activée en entrée,

le codeur fournit en sortie un mot de n bits
correspondant au codage de l'information
identifiée par la ligne d'entrée.
54
Dr. Ndiaye Césaire
Transcodage
Codeurs (encodeurs)
Expressions logiques
Table de vérité
D  e1  e3  e5  e7  e9
C  e2  e3  e6  e7
B  e4  e5  e6  e7
A  e8  e9
Application : clavier
d’une calculatrice =>
un code binaire est
émis en fonction de
la touche activée
Exemple: Si l’entrée e7 est active (N=7), le mot de sortie est (D,C,B,A) = (0,1,1,1).
55
Dr. Ndiaye Césaire
Transcodage
Codeurs (encodeurs) de priorité
 Type de codeur fixant un ordre de priorité entre les entrées.

 Pour un codage en binaire pur, le codeur prioritaire donne la priorité à
l’entrée de poids le plus élevé.
Exemple: Codeur prioritaire (4 entrées vers 2 sorties)
E3 E2 E1 E0 A1 A0
1 X X X 1 1
0 1 X X 1 0
0 0 1 X 0 1
0 0 0 1 0 0
Equations des sorties: A1  E3  E3 E 2  E3  E 2 A0  E3  E3 E2 E1  E3  E2 E1

56
Dr. Ndiaye Césaire
Transcodage
Transcodeurs
Transcodeur: transforme l’information présente à l’entrée sous la forme d’un

code n°1 en la même information présentée en sortie sous la forme d’un code
n°2.
 Le transcodage permet d'adapter le format du média au support sur
lequel il est transporté, stocké ou diffusé.
 Utilisé principalement en vidéo ou en audio en changeant le format de
codage d'un média (codec)
57
Dr. Ndiaye Césaire
Transcodage
Transcodeurs
Exemple:
Transcodeur BCD –
7 segments : sera vu
en TD
 Visualisation d’une information codée en binaire sur des afficheurs :

=> Convertisseur BCD (Binary-Coded Decimal) / 7 segments
=> Convertisseur binaire pur / 7 segments
58
Dr. Ndiaye Césaire
Aiguillage
Multiplexeurs
Le multiplexage consiste à recevoir plusieurs signaux binaires sur n lignes

distinctes, à les compacter sur une seule ligne et à les distribuer.
Multiplexeur 2n x n :
 Entrées :
2n lignes d'entrée (données) : D0; … ;D2n-1
n lignes de sélection (bits d’adresse) : a; b; c; …
 Sortie : Une seule sortie S
 Rôle : Aiguiller la valeur de l'une des 2n lignes
d'entrée vers la sortie S.
La ligne d'entrée choisie est désignée grâce aux bits
de sélection.
Fonction
S  a b c D0  a b cD1  a bc D2  a bcD3
logique du
Multiplexeur  ab c D4  ab cD5  abc D6  abcD7 59
Dr. Ndiaye Césaire
Aiguillage
Multiplexeurs: Câblage du multiplexeur 8 x 3
000
001
010
011
100
101
110
111
Suivant la valeur des éléments binaires

Dr. Ndiaye Césaire d’adresse, une entrée est aiguillée sur la sortie 60
Aiguillage
Multiplexeurs: Applications 4 bits (ou 4 vers1)
V: Entrée de validation
V=1 => aiguillage
V=0 => multiplexeur invalidé
Equation de la sortie S :
❋ Z=X0 si a=0 et b=0 et V=1
Ce multiplexeur dispose de :
❋ 4 entrées de données X0, X1, X2 et X3
❋ 2 entrées d’adresse a et b
❋ 1 sortie Z
61
Dr. Ndiaye Césaire ❋ 1 entrée de validation V (parfois)
Aiguillage
Démultiplexeurs
 Entrées : une ligne d'entrée (donnée) : E n lignes de sélection : a; b; c; …
 Sorties : 2n lignes de sortie S0; … ; S2n-1
 Rôle : Aiguiller l'entrée E vers l'une des 2n lignes de sortie.
La ligne de sortie est désignée grâce aux bits de sélection.
62
Dr. Ndiaye Césaire
Aiguillage
Démultiplexeurs:
Câblage du démultiplexeur 8 x 3
63
Dr. Ndiaye Césaire
Aiguillage
Démultiplexeurs: Applications à 4 sorties (ou 1 vers 4)
Ce démultiplexeur dispose de :
❋ 1 entrée de données
❋ 2 entrées d’adresse a et b
❋ 4 sorties
❋ 1 entrée de validation V (parfois)
Transmission avec
multiplexage/démultiplexage.
64
Dr. Ndiaye Césaire
Aiguillage
Multiplexeurs/Démultiplexeus: Applications
Diverses applications
 Aiguillage de données entre plusieurs sources et une seule destination
 Conversion parallèle-série: Traitement de données en parallèle
(simultanément); transfert en série (pour des raisons de coût).
 Télécommunications: Transmission à haut débit (fibre optique)
Multiplexage à longueur d’ondes
65
Dr. Ndiaye Césaire
Comparateurs
 Ces circuits détectent l’égalité entre deux nombres:
A=An An-1…A0 et B=Bn Bn-1 …B0.
Comparateur 1 bit
 Circuit réalisant la comparaison de 2 nombres binaires de 1 bit : A, B.
 Résultat de la comparaison donné par l’état de la sortie :
• S = 1 si A = B
• S = 0 si A B
Table de vérité
Equation Logigramme
A B S booléenne de
0 0 1 la sortie
0 1 0
S  A B  AB  A  B
1 0 0
1 1 1
 S  A B
66
Dr. Ndiaye Césaire
Comparateurs
Certains circuits permettent également de détecter si A est supérieur ou

inférieur à B et de commander une décision lors de l’exécution d’un
programme.
Exemple: Comparateur de 2 nombres de 4bits
 Ce comparateur reçoit sur 8 entrées de comparaisons les nombres
binaires A=(A3A2A1A0) et B=(B3B2B1B0) et délivre sur les 3 sorties le
résultat de la comparaison A>B, A=B ou A<B.
 Une seule des sorties est à 1 et les deux autres à 0.
 Ils ont aussi 3 autres entrées qui reçoivent le résultat d’une comparaison
antérieure A’>B’, A’=B’ ou A’<B’ faite sur 4 éléments binaires de poids
inférieurs.
But: Comparaison des nombres de longueur supérieure à 4bits.
67
Dr. Ndiaye Césaire Exemple du comparateur 74LS85 (fourni)
Comparateurs
Exemple du comparateur 74LS85 : Pour comparer 2 mots de plus de 4 bits
Pour le comparateur de plus faible poids
 IA<B = L, IA>B = L, IA=B= H
 Pour les autres, connecter les entrées de cascadage aux sorties
correspondantes
Dr. Ndiaye Césaire 68
Comparateurs
Exemple du comparateur 74LS85 (fourni): Table de vérité
Comparaison des entrées Entrées en cascade Sorties
A3,B3 A2,B2 A1,B1 A0,B0 IA>B IA<B IA=B OA>B OA<B OA=B
A3>B3 X X X X X X H B B
A3<B3 X X X X X X B H B
A3=B3 A2>B2 X X X X X H B B
A3=B3 A2<B2 X X X X X B H B
A3=B3 A2=B2 A1>B1 X X X X H B B
A3=B3 A2=B2 A1<B1 X X X X B H B
A3=B3 A2=B2 A1=B1 A0>B0 X X X H B B
A3=B3 A2=B2 A1=B1 A0<B0 X X X B H B
A3=B3 A2=B2 A1=B1 A0=B0 H B B H B B
A3=B3 A2=B2 A1=B1 A0=B0 B H B B H B
A3=B3 A2=B2 A1=B1 A0=B0 B B H B B H
69
Dr. Ndiaye Césaire
Additionneurs
 Addition arithmétique: Symbole utilisé « + », mais opération différente de
la somme logique. Avec la somme logique, on a : 1+1=1 alors qu’avec
l’addition arithmétique, on a : 1+1=10
 Addition arithmétique sur 1 bit s’apparente au OU Exclusif.
Exemple: Demi additionneur Equations logiques de ces 2 sorties
La table de vérité d’un additionneur S  A B
de deux bits A et B comporte 2
R  A.B
sorties : la sortie S et la retenue R :
Logigramme
70
Dr. Ndiaye Césaire
Additionneurs
Exemple: Additionneur complet
Un additionneur complet comporte 3 entrées : les deux bits à additionner A et
B, et la retenue issue de l’addition des 2 bits de rang inférieur (dite entrante),
Rn-1. Il possède 2 sorties : la somme S et la retenue sortante Rn.
Table de vérité Expression de la sortie somme S
Expression de la sortie retenue R
71
Dr. Ndiaye Césaire
Additionneurs
Exemple: Additionneur complet
Logigramme
Représentation
72
Dr. Ndiaye Césaire
Additionneurs
Exemple: Additionneur parallèle à retenue propagée
 Addition réalisée
par la mise en
facteur de plusieurs
additionneurs
complets.
 Additionneur
parallèle car on
additionne toutes
les colonnes en
même temps
Défauts: attente des

étages précédents
Temps de calcul
long
Dr. Ndiaye Césaire 73
Additionneurs
Exemple: Additionneur à retenue anticipée
Pour réduire le temps de calcul dû à la propagation de la retenue, chaque

étage calcule sa propre retenue entrante sans attendre les étages précédents
74
Dr. Ndiaye Césaire
Additionneurs
Exemple: Additionneur soustracteur
 Imaginons qu’on veuille faire A-B:

• Prendre –B et l’additionner à A
• -B exprimé en complément à 2
 -B en complément à 2?
• On inverse les bits
• Et on additionne 1
•S’implémente bien avec un
additionneur...
 Méthode : additionner A et (–B)

1) Pour avoir –B, on fait le complément
à 1 (inversion)
2) On additionne 1 au complément à 1
pour avoir un complément à 2
(CIN0=1)
3) Et onCésaire
Dr. Ndiaye additionne normalement... 75
Additionneurs
Exemple: Additionneur soustracteur sur 1 bit
Logigramme
Table de vérité
Expression de la sortie Si
Et de la retenue ri+1
76
Dr. Ndiaye Césaire
CONCLUSION
Questions ?
77
Dr. Ndiaye Césaire

Cours Elec Num 2

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Electronique numérique

Les systèmes logiques fonctionnent en mode binaire:

les variables d’entrée et de sortie ne prennent que deux valeurs :

Exemple: Technologie pneumatique :

 Ces deux valeurs peuvent être nommées de différentes façons :

Deux types de logiques :

– niveau bas état logique « 0 » (0V)

– niveau bas état logique « 1 » (5V)

Logique binaire (basée sur l’algèbre de Boole) :

3 fonctions élémentaires dans l’algèbre de Boole :

Toute fonction combinatoire peut être exprimée à l’aide de ces opérateurs

À partir de ces quatre postulats, on peut construire les

OUI : Identité ou Transfert

ET (AND) : Produit logique « . »

Les deux opérateurs OU et

Les deux opérateurs ET et

OUX (XOR) : ou exclusif ou dilemme «  »

La sortie d’une porte ou

Relation d’équivalence des circuits

 Soucis majeurs des concepteurs:

Relation d’équivalence des circuits

Universalité des portes NON-ET et des portes NON-OU

Les portes NON-OU ou NON-ET judicieusement câblées et regroupées,

Caractéristique d’une grande utilité dans la conception des circuits

 Dans un CI, un certain nombre de portes logiques identiques.

Exemple 1: Universalité des portes NON-ET et des portes NON-OU

Portes NOR Portes NAND

Exemple 2: Universalité des portes NON-ET et des portes NON-OU

OU (OR) : Somme logique « + »

Portes NOR Portes NAND

Exemple 3: Universalité des portes NON-ET et des portes NON-OU

ET (AND) : Produit logique « . »

Portes NOR Portes NAND

A partir des expressions logiques, on peut tracer le logigramme qui est le

Construire un circuit dont la sortie est: F  A.C  B.C  A.B.C

Construire un circuit dont la sortie est: F  (A  B ) . ( B  C  D ) .A

Remarque 1: Une fonction

Remarque 2: Une fonction logique qui se présente sous la forme d'une

Objectif : Fabriquer un système

 On cherche la forme minimale d’une fonction pour construire un

Possibilité de plusieurs formes minimales: formes équivalentes

 En pratique, lors de la réalisation du circuit :

 Pour un circuit logique, on cherchera donc à le réaliser avec des portes

 Le principe consiste à appliquer les règles de l’algèbre de Boole afin

 Règle 2 : Rajouter un terme déjà existant à une expression.

• Exemple 2 : Il existe aussi la forme conjonctive du terme superflu

 Règle 4 : il est préférable de simplifier la forme canonique ayant le

S  P .Q .R  P .Q .R  P .Q.R  P .Q.R  P.Q.R 0 0 0 1

 La table de vérité donne la valeur de la sortie X pour chacune des

A chaque ligne de la table de vérité correspond une cellule de la table de

1- La table de vérité donne la valeur de la sortie X pour chacune des

Les 4 cases bleues sont des cases

Possibilité de simplifier la sortie

4- Diagramme de Karnaugh: Sortie obtenue sous la forme d’une somme de

Tous les « 1 » doivent être entourés.

Dr. Ndiaye Césaire

X= état indifférent (non spécifié)

Application 1: Simplification de la fonction: F1  ABC  A B C  AB C  AB C

Application 4: Simplification de la fonction

 On appelle système Dans les systèmes numériques, les

 Démultiplexage: aiguillage de données

 Arithmétiques (addition, soustraction,…)

1- A partir du cahier des Décrire clairement :

Exemple : Circuits pour la fonction majoritaire