Cours Automatisme Partie I Teams 2023 2024

Cours
Automatisme
Niveau 1ière Année CPI
Jalal Sabor
Département AEEE
Jalal Sabor Automatisme

Plan
⸙ Introduction
⸙ Chapitre I: Représentation des nombres et codage d’informations
⸙ Chapitre II: Eléments d’Algèbre de Boole
⸙ Chapitre III: Etude de la fonction de commande d’un automatisme

logique combinatoire
⸙ Chapitre IV: étude des circuits de commande d’un automatisme

séquentiel
Jalal Sabor Automatisme 2

Introduction
-> Un système automatique est un système capable d’effectuer des
opérations répétitives et très complexes sans l’intervention de
l’opérateur.
-> Un système automatique est composé par deux parties: la Partie de

Commande (PC) et la Partie Opérative (PO).
Armoire de
commande
PC
Processus
PO
Malaxeur automatique

Introduction
-> La partie PC est le système intelligent (circuits de commande,
ordinateur, une carte à microprocesseur (Raspberry) ou
microcontrôleur (Arduino), un automate programmable (API),..etc),
capable de récupérer des informations à partir des dispositifs placés
dans la PO appelés Capteurs
et de de délivrer des signaux de commande vers des dispositifs placés
dans la PO appelés Actionneurs ( de type Electrique ou pneumatique
ou hydraulique)
Circuit de commande Raspberry Arduino Automate
-> La partie PO est la partie matériel du système automatique

(processus)

Introduction
- Parmi les systèmes automatiques on trouve:
-> les systèmes régulés: dans lesquels le système va réguler des

paramètres qui évoluent moins rapidement dans le temps suivant
une consigne fixe (une donnée de référence)
Par exemple : régulation de température dans une salle
-> les systèmes asservis: dans lesquels le système va asservir des

paramètres qui évoluent très rapidement dans le temps suivant une
consigne variable.
Par exemple: asservissement de vitesse d’un convoyeur

Introduction
-> Automatisme industriel: un système déterministe qui effectue des

tâches répétitives et prédéfinies dans le temps.
Par exemple: ascenseur, machine à laver, robot, distributeur de

boissons..etc.
Distributeur
de boissons
Ascenseur

Introduction
Ordres: Montée & descente du cabinet

ouverture & fermeture de portes…..
2
Actionneurs
Partie de commande Partie Opérative

capteurs
Informations: Poids des personnes,

position du cabinet, détection de fermeture
de portes….
❖Exemple automatisme industriel: Ascenseur

Introduction
- La partie PC peut être développée soit par des circuits logiques câblés,
soit par des circuits logiques programmés (programme informatique).
- Dans ce cours on va s’intéresser à l’étude et à la conception des circuits

logiques câblés de commande pour un automatisme industriel.
- Ainsi les circuits logiques de commande sont deux types:

** Combinatoire (sans notion du temps)
** Séquentiel (avec notion de temps ou fréquence d’horloge)

Ch1: systèmes de numérotation & codage d’informations
-> Les circuits logiques de commande d’un automatisme

industriel fonctionnement selon une logique à deux états (noté 0
et 1) appelée Logique Binaire.
-> Toute information (nombre entier signé, non signé, nombre

réel, caractère) qui circule entre la partie PC et PO d’un
automatisme est sous forme d’un signal électrique, elle
fonctionne aussi selon la même logique binaire.
-> Ainsi pour l’électronique standard l’état logique 0 correspond à

un signal électrique de tension 0 Volt et l’état logique 1
correspond à un signal électrique de tension 5 Volt

-> pour l’électronique embarquée (Smartphone, Pc portable..etc)

l’état logique 1 correspond à une tension de 3,3 Volt).
-> L’élément de base de la logique binaire est le bit (Binary, Digit)

et il peut être réalisé facilement par un composant électronique
appelé Transistor
-> Ce transistor lorsqu’il se bloque (circuit ouvert) délivre une

tension 0 V (l’état logique 0) et lorsqu’il se sature (court circuit)
délivre une tension 5 V (l’état logique 1).

I- système de numérotation des nombres entiers

I-1 Définition
-> un système de numérotation est un ensemble de symbole et
de règles permettant la représentation d’un ensemble de nombre
donné.
-> la base d’un système de numérotation est la référence qui

permet l’écriture d’un nombre.
-> Dans le cas du système décimal la base est 10.

-> Dans le cas du système binaire la base est 2.
-> Dans le cas du système hexadécimal est 16.
-> Dans le cas du système octal est de 8.


I-2 Ecriture d’un nombre décimal dans une base

donnée
-> Pour exprimer un nombre A décimal dans un système de

numérotation de base B, on va diviser le nombre A par la base B,
puis le quotient obtenu par B ainsi de suite jusqu’au ce que le
quotient B devienne nul.
-> les restes successives lus du bas en haut représentent le

nombre A dans la base B.

Exemple: soit A=(30)10 on va l’exprimer dans la base 2 et 8

-> Dans la base 2: (11110)2
30= 2x15+ 0 a0
15= 2x7 + 1 a1
7 = 2x3 + 1 a2
3 = 2x 1 + 1 a3
1 = 2x 0 + 1 a4
-> Dans la base 8: (36)8

30 = 8x 3 + 6 a0
3 = 8x0+3 a1


I-4 système hexadécimal B=16
-> Ce système comporte 16 symboles qui sont 10 chiffres de 0 à

9 et 6 lettres de A à F.
-> chiffre en décimal: 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

-> chiffre en hexadécimal: 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 A B C D E F
-> pour passer d’un nombre de la base 2 à la base 16, il suffit de

remplacer chaque groupe de 4 bits par un seul symbole en
hexadécimal.
-> par exemple: (65)2 = (0100 0001)2 = (41)16

-> inversement il suffit d’exprimer chaque symbole hexadécimal
sur 4 bits
Par exemple: (3EA)16 = (0011 1110 1010)2
I-5 système octal B=8
-> Ce système comporte 8 symboles de 0 à 7
-> Pour passer de la base 2 à 8, il suffit de convertir les chiffres

binaires 3 à 3 en octal.
-> Exemple: (125)10 = (0111 1101)2

= (001 111 101)2
= (175)8
-> Inversement : (365)8 = (011 110 101)2

II arithmétique logique binaire
-> La fonction de commande est réalisée à base des opérations

arithmétiques et logiques.
-> Dans le système logique binaire, les opérations de base sont

l’addition et la multiplication.
a- addition logique binaire

0+ 0 = 0
0+ 1 = 1
1+ 0 = 1
1 +1 = 1

b- addition arithmétique binaire
0+ 0 = 0 Retenue 0
0+ 1 = 1 Retenue 0
1+ 0 = 1 Retenue 0
1 + 1 = 0 Retenue 1
C- Multiplication logique binaire
0.0 = 0
0.1 = 0
1.0 = 0
1.1 = 1
d- Multiplication arithmétique binaire
-> Elle est à base de la multiplication logique et l’addition
arithmétique
III- Les codes numériques
-> On appelle Codage l’opération qui consiste à faire

correspondance à tout caractère (lettre, chiffre,…) un
symbole ou un ensemble de symbole particuliers appelé
mot de code. L’ensemble de ces mots de code constitué
ce qu’on appelle Code
-> Le code est utilisé par des machines intelligentes

(Ordinateur, smartphone, calculatrice, circuits de
commande…etc)
-> Le nombre de bits utilisé dans un code est appelé

Résolution du code noté n

III-1 Code Binaire Naturel (CBN)
-> Ce code représente les nombres entiers non signés avec une
résolution n.
-> Ainsi le plus grand nombre entier non signé à coder en CBN
est 2n - 1
-> Le nombre total de mots de code (combinaisons possibles) qui

constitue ce code est 2n
-> ce code est utilisé dans tous les systèmes informatiques
Exemple: pour un code CBN sur 8 bits

- Le plus grand nombre entier à coder est: 255 (28 -1)
- Le nombre total à coder est: 256 (28)
-> un ensemble de 8 bits forme ce qu’on appelle: un octet (Byte).
-> un ensemble de 1024 octets forme ce qu’on appelle: un

Kilooctet (Ko).
-> un ensemble de 1024 Ko forme ce qu’on appelle: un

mégaoctet (Mo).
-> un ensemble de 1024 Mo forme ce qu’on appelle: un

Gigaoctet (Go).
-> un ensemble de 1024 Go forme ce qu’on appelle: un Teraoctet

(To).

-> un ensemble de 1024 To forme ce qu’on appelle: un Petaoctet

(Po).
-> un ensemble de 1024 Po forme ce qu’on appelle: un Exaoctet

(Eo).
-> un ensemble de 1024 Eo forme ce qu’on appelle: un Zetaoctet

(Zo).
-> un ensemble de 1024 Zo forme ce qu’on appelle: un Yotaoctet

(Yo).

-> Exemple: code CBN sur 4 bits

Décimal CBN
0 0000
1 0001
2 0010
3 0011
4 0100
5 0101
6 0110
7 0111
8 1000
9 1001
10 1010
11 1011
12 1100
13 1101
14 1110
15 1111
III-2 Code BCD (Binary Coded Decimal ou décimal codé

binaire)
-> Il code chaque chiffre décimal (de 0 à 9) indépendamment de

son poids sur 4 bits.
-> Ce code est utilisé dans les afficheurs 7 segments comme les
afficheurs des calculatrices.
-> Exemple: (198)10 = (0001 1001 1000)BCD

III-3 Code Binaire Réfléchi (CBR) ou Code de Gray
-> Ce code possède trois propriétés:

- La propriété d’adjacence: Deux combinaisons qui se suivent
se diffèrent par un seul bit de même poids ainsi ces deux
combinaisons sont dits adjacentes.
Exemple: 011 et 001 100 et 101
- Le code est cyclique: la dernière combinaison est adjacente

à la première.
- Les valeurs prises d’une variable évoluent suivant l’ordre

naturel puis suivant l’ordre inverse d’où le mot réfléchi.
** Pour une variable à une valeur: 0-1-1-0
** Pour une variable à deux valeurs: 00-11-11-00

-> Ce code est utilisé dans les capteurs type codeurs optiques
pour mesurer la position angulaire d’un moteur tournant.
-> Exemple: Code CBR sur 2 bits

00 – 01 - 11- 10

a- passage du code CBN au code CBR
-> Pour convertir un nombre codé en CBN à un nombre exprimé

en CBR on utilise la règle suivante:
On l’additionne sans tenir compte de la retenue avec le nombre
obtenu en le décalant à gauche d’un rang. Et on abandonne le
bit LSB.
Exemple:

Exemple: Code CBR sur 3 bits
CBN CBR
000 000
001 001
010 011
011 010
-----------------------------
100 110
101 111
110 101
111 100

b- Passage du code CBR au code CBN
-> On examine chaque bit du nombre codé en CBN de gauche

vers la droite. Si le bit examiné précédé par un bit 1, on
complète son correspondant dans le code CBR. Sinon on le
conserve.
Il en résulte que le bit MSB est conservé.
-> Exemple: (1 0 0 1)CBR ------→ ( 1 1 1 0 ) CBN
1 0 0 1 → CBR
1 1 1 0 → CBN

III-4 Code Binaire Signé (CBS)
-> Pour représenter les nombres signés, on utilise le code

CBS, ainsi le bit MSB qui définit le signe de ces nombres.
-> si le bit MSB est 1 alors le nombre est de signe ‘-’
-> si le bit MSB est 0 alors le nombre est de signe ‘+’
-> Ainsi un nombre (A) signé codé sur 4 bits est compris entre:
-8 ≤ A ≤ +7
-> Un nombre (A) signé codé sur 8 bits est compris entre:
-128 ≤ A ≤ +127
-> Un nombre (A) signé codé sur n bits est compris entre:
-2n-1 ≤ A ≤ 2n-1 - 1

Exemple: Code Binaire Signé sur 8 bits

Décimal CBS sur 8 bits
+127 0111 1111
code CBN
+2 0000 0010
+1 0000 0001
0 0000 0000
-1 1111 1111
-2 1111 1110
-3 1111 1101
code CBS ?
-128 1000 0000

-> pour représenter un nombre entier positif on utilise le code

CBN avec la méthode de divisions successives.
-> pour représenter un nombre entier signé on utilise le code

CBS avec la méthode qui s’appelle Complément à 2
-> Le complément à 2 d’un nombre négatif s’obtient en

ajoutant 1 au complément de sa valeur absolu codée en CBN.

Exemple: coder la valeur (-5) en code CBS sur 8 bits

|-5|=5 ------→ 0000 0101
Complément à 1 1111 1010
+ 1
---------------
1111 1011
Le bit MSB=1 -> indique que le nombre est de signe négatif

- Addition signée de deux nombres
-> L’addition impose que le résultat et les opérandes soient

compris, pour un format de n bits, entre -2n-1 et 2n-1 -1 sinon
on dit qu’il y a un dépassement de la capacité du calcul
appelé OVERFLOW.
Exemple: (-2) + 5 = 3 en code CBS sur 8 bits

(-2) ----→ complément à 2 ---→ 0000 0010
C à 1 1111 1101
+ 1
--------------
1111 1110
(5) + 0000 0101
--------------
0000 0011 -→ +3
Exemple: (-9) + (4) en code CBS sur 8 bits
(-9)→|-9|= 9 --------→ codé en CBN (0000 1001)

Cà1 1111 0110
+ 1
------------1--------
1111 0111
4----------→ + 0000 0100
--------------------
résultat 1111 1011 = (-X)
C à 2 du résultat puisque le bit MSB=1
Cà1 0000 0100
+ 1
Ainsi: (-9)+4=(-5) ----------------------
0000 0101→ (5)
Exemple: (125) + (124) en code CBS sur 8 bits
1111 1
125-------→ 0111 1101
+
124-------→ 0111 1100
--------------
1111 1001 = (-X)
Cà1 0000 0110

+ 1
----------------
0000 0111 = (7)10 donc X =7
l’opération présente un dépassement « Overflow »
Pour remédier à ce problème il faut augmenter la résolution du
code (par exemple n=9 ou 10….)

Exemple : (65,375)10 en base 2
-> (65)= (0100 0001)2

-> la partie fractionnaire (0,375)
-> 0,375 x 2 = 0,750 → 0 + 0,750 a-1

-> 0,750 x 2 = 1,50 → 1 + 0,50 a-2
-> 0,5 x 2 = 1 → 1 +0 a-3
-> 0 x2 =0 → 0 +0 a-4
(0,375) = (0110)2
(65,375)10 = (0100 0001,0110)2
-> Remarque: la précision relative 10-3 est approximée par 2-10

IV- Codage alphanumérique
-> Les codes "alphanumériques" sont des codes destinés à la

transmission d'informations quelconques (chiffre, lettre ou
caractère spéciaux).
-> parmi ces codes, on trouve: code ASCII, code Unicode , code
à barre..etc.
*** Code ASCII (American Standard Code for Information Interchange)
-> Ce code comporte 8 bits dont 7 utiles pour représenter 26

lettres ,10 chiffres et les caractères spéciaux.

Exemple : Code ASCII

Caractère code ASCII (en base 16)
0 30
1 31
2 32
.
.
9 39
A 41
B 42
C 43
.
a 61
b 62
% 25
ESC 1B
Return 0D

Conclusion:
- Pour coder les informations provenant des capteurs analogiques, la

partie PC utilise les codes CBN, CBS ou CBR.
- Pour les informations provenant des capteurs logiques, nous

n’avons pas besoin de codage puisque les informations sont déjà
sous forme binaire.
- Dans la suite du cours on considère que tous les capteurs sont
logiques et la commande des actionneurs est de type logique.

Ch2: Eléments d’algèbre de boole
-> L’algèbre de Boole est une structure qui propose de traduire
les signaux électriques (informations entre PC et PO) en
expressions mathématiques à deux états 0 et 1.
-> Ainsi ces signaux sont définis par des variables logiques
(entrées de la PC) et leur traitement par des fonctions logiques
(les sorties de la PC).
I- Définitions
- Variable booléenne ou variable logique: c’est une grandeur

binaire pouvant prendre que valeurs 0 ou 1.
- Fonction booléenne ou fonction logique: c’est une fonction

d’une ou plusieurs variables qui ne peut prendre que deux
valeurs 0 ou 1 pour chaque combinaison des variables.
-> Une fonction logique peut être représentée:

** par une expression algébrique faisant intervenir les variables
logiques dont elle dépend et les opérations arithmétiques et
logiques
Exemple: f(X,Y,Z) = X.Y + Z
** par une table de vérité qui donne la valeur de la fonction pour

toutes les combinaisons possibles des variables
Exemple: a b S=a+b
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
-> par une table de karnaugh qui est une autre représentation de
la table de vérité:
a 0 1
b
0 0 1
1 1 1

II- Les fonctions logiques

II.1- Fonction d’une variable
** La fonction identité: f(a) = a
** En électronique on l’appelle Opérateur suiveur ou Buffer
** son symbole normalisé est donné par:


II-2 Fonction à deux variables
-> Le nombre total de fonctions est de (22)2 = 16
** La fonction multiplication logique: f(a,b)= a.b
** en électronique on l’appelle opérateur ET ou AND

a b a.b
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
Table de vérité

a b
0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Table de vérité

** la fonction addition logique : f(a,b) = a+b
** En électronique on l’appelle opérateur OU ou OR
a b Y=a+b
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
Table de vérité

a b
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
Table de vérité

= a⨁b
a b Y= a⨁b
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 0
Table de vérité

a b Y= a⨁b
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 1
Table de vérité

4- Elément neutre: X.1 = X et X + 0 = X
5- Absorption : X + 1 = 1 et X.0 = 0
X + X.Y = X.(1+Y)
=X
6- Commutativité: X + Y = Y+X
X.Y= Y.X
7- Associativité: X+(Y+Z) = (X+Y)+Z
= X+Y+Z
- X.(Y.Z) = (X.Y).Z
= X.Y.Z
8- Distributivité de « . » par rapport « + »: X.(Y+Z)= X.Y +X.Z
Distributivité de « + » par rapport « . »: X+Y.Z= (X+Y). (X+Z)
IV- Théorème de Consensus

Démo:
X Y X.Y X+Y
0 0 0 1 0 1 1 1 1 1
0 1 0 1 1 0 1 0 0 1
1 0 0 1 1 0 0 1 0 1
1 1 1 0 1 0 0 0 0 0


Par définition, La 1ière forme canonique d’une fonction logique à

une variable est donnée par:
Par définition, La 2ière forme canonique d’une fonction logique à

une variable est donnée par:




Exemple:
x y f(x,y)
0 0 1
0 1 0
Table de vérité 1 0 0
1 1 1
-> 1ière forme canonique:
-> 2ième forme canonique:


Exemple: système d’alarme
-> un système composé par 2 détecteurs de présence et une sirène
-> La sirène se déclenche lorsque au moins un détecteur est active

à l’état ‘1’.
x y f(x,y)
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1

-> 1ière forme canonique:

V- Représentation graphique ou table de Karnaugh
-> pour une fonction de n variables, la table de Karnaugh comporte 2n

cases, d’une case à la case voisine, une seule variable change car les
lignes et les colonnes sont repérées par des combinaisons de
variables exprimées dans le code CBR.
-> cas de deux variables

Y
X 0 1
0
1

-> cas de 3 variables

CODE CBR
ZY
x 00 01 11 10
0
1
CODE CBR
-> cas de 4 variables
wz
xy 00 01 11 10
00
01
11
10

Ch3: Etude de la fonction de commande d’un automatisme
-> Un automatisme logique combinatoire est un système qui est
caractérisé par le fait que pour chaque combinaison des variables
d’entrée correspond un seul état logique de sortie.
-> Ces variables d’entrée et sortie sont de type logique binaire.
-> la fonction de commande combinatoire (fonction de sortie du

système) est une fonction qui dépend uniquement des variables
d’entrée.
f 1(x1 , x2 ,x3……. ,xn)
x1 PC
x2 automatisme
) f 2(x1 , x2 ,x3……. ,xn)
entrées sorties
x3 combinatoire
xn fn (x1, , x2 , x3…………,xn )

-> la synthèse de la fonction minimale de commande

combinatoire est le passage de la forme canonique de la fonction
à une expression qui contient moins de termes et qui maintient
les composants principaux et indispensables de la fonction.
I- Simplification de la fonction par méthode de Karnaugh

I-1 Principe de la méthode
-> Soit une fonction logique complète dont l’expression peut être
représentée sur une Table de Karnaugh (T.K) par une série de cases ou
la fonction prend la valeur ‘1’ et une autre série de cases ou la fonction
prend la valeur ‘0’.

-> La T.K étant établit dans le code CBR, on peut mettre en évidence
les propriétés suivantes:
-> Le groupement de 2 cases adjacentes de la T.K contenant soit la

valeur ‘1’ soit la valeur ‘0’ correspond à deux monômes qui différent
d’une variable complémentée dans l’un et non complémentée dans
l’autre, et conduit à un seul terme réduit dans lequel une seule
variable est éliminée.
xy
00 01 11 10
z
0 0 0 1 0 f1FC(x,y,z) = x.y
1 0 0 1 0

xy
00 01 11 10
z
f2FC (x,y,z)= y+z
0 0 1 1 0
1 1 1 1 1
xy
00 01 11 10 ->Groupement impossible
z puisque les cases non
0 0 0 0 0 adjacentes
1 1 0 1 0

-> Le groupement de 4 cases adjacentes contenant la valeur ‘1’ ou la

valeur ‘0’ conduit à un seul réduit dans lequel 2 variables sont
éliminées.
xy
00 01 11 10 f1FC (x,y,z)= y
z
0 0 1 1 0
1 0 1 1 0
xy
00 01 11 10
z
0 1 0 0 1
1 1 0 0 1

-> Le groupement de 2n cases adjacentes contenant la valeur ‘1’ ou

la valeur ‘0’ conduit à un seul terme réduit dans lequel n variables
sont éliminées.
*** Principe de la méthode
-> La méthode consiste donc à faire apparaître dans la T.K des

groupements de cases adjacentes de ‘1’ ou ‘0’ aussi importants (ou
le plus grand nombre de cases) que possible.
-> le groupement doit être de 2n cases adjacentes.
-> On cesse les groupements quand toutes les cases contenant ‘1’
ou ‘0’ appartiennent au moins à un groupement.
Remarque:
-> Plusieurs groupements peuvent utiliser la même case de
‘1’ ou de ‘0’ ceci revient dans l’équation de la fonction à
appliquer la propriété Idempotence (A+A+…..+A=A)
-> Exemple
x1 x2
x4 x3 00 01 11 10
00 0 1 1 1
01 0 1 1 1
11 0 1 1 1
10 0 1 1 1
x2 x1
f(x1 ,x2, x3 , x4 )=x2+ x1

Remarque: La fonction retrouvée par la méthode de Karnaugh forme
t-elle une fonction minimale de commande?
Pour répondre à cette question, il faut vérifier que cette fonction
contient les composants indispensables à la commande.
II- Composants premiers
II-1 composant premier 1ière espèce
-> soit une fonction écrite sous la 1ière forme canonique, on

appelle composant premier 1ière espèce un monôme m tel que:
- m=1 f=1
- Si on enlève une variable quelconque au monôme, le monôme

m’ restant est tel que: m’ = 1 n’entraîne pas forcement f=1

x1 x2
x4 x3 00 01 11 10
00 0 0 0 0
01 0 1a 1c 0
11 0 1b 0 0
10 0 0 0 0
-> est ce que les combinaisons a , b et c sont ils des composants premiers ?
-> est ce que le groupement a et b forme t-il un composant premier ?
-> est ce que le groupement a et c forme t-il un composant premier ?

Exemple
⇒ ⇒ f=1
ou
⇒ f=1
⇒ f= 1
ou
⇒ f=1
Donc la combinaison a n’est pas un composant premier et de même pour les
combinaisons b et c
-> m= 1 ⇒ f=1
x1 . x2 .x3 . x4 = 1 ⇒ f=1
ou
⇒ f=1
-> m’ = 1 ⇒ ou
⇒ f=1
ou
⇒ f=1

⇒ f=1
ou
⇒ f=1
-> m’ = 1 ⇒ ou
⇒ f=1
ou
⇒ f=1

⇒ f=1
ou
⇒ f=1
-> m’ = 1 ⇒ ou
⇒ f=1
ou
⇒ f=1
-> On conclut que le groupement a et b, a et c sont des

composants premiers
Théorème:
-> « Tout plus grand groupement des cases adjacentes contenant ‘1’,
est un composant premier 1ier espèce, le groupement doit être
symétrique par rapport à l’un des axes de symétrie de la table de
karnaugh »
II-2 Composant premier 2ième espèce
-> Soit une fonction écrite sous la forme la 2ième forme canonique,
On appelle composant premier de 2ième espèce un monôme m tel que:
** m = 0 ⇒ f= 0
** Si on enlève une variable quelconque au monôme, le
monôme m’ restant est tel que: m’ = 0 n’entraîne pas forcement
f=0
Théorème:
-> « Tout plus grand groupement des cases adjacentes contenant ‘0’,
est un composant premier 2ième espèce, le groupement doit être
symétrique par rapport à l’un des axes de symétrie de la table de
karnaugh »
III-Recherche de la fonction minimale de commande
Problématique: est ce que la combinaison de tous les groupements

des cases adjacentes (composants premiers) forme t-elle la fonction
minimale de commande.

On distingue deux types de composants premiers:

-> les Composants Premiers Principaux (CPP) qui ont au moins une case
qui n’appartient à aucun groupement.
-> les Composants Premiers Secondaires (CPS) dont toutes les cases
appartiennent à d’autres groupements
Théorème:
La forme minimale de commande est composée par:
- Les Composants Premiers Principaux (CPP)
- Les Composants Premiers Secondaires (CPS) qui sont indispensables
à l’ écriture de la fonction.

Remarque:
-> Pour retrouver les composants CPS nécessaires, on hachure toutes
les cases des CPP. Les CPS nécessaires à l’écriture de la fonction sont
les composants CPS dont une ou plusieurs cases ne sont pas
hachurées.
Exemple: x2x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 1 0 0
01 0 1 1 1
11 0 0 0 0
10 0 0 0 0

Résumé de la méthode de synthèse de la fonction minimale de commande
- On choisit le type de la fonction de commande en 1ière FC ou en 2ième FC.
- On cherche le plus grand nombre des cases adjacentes
- On cesse les groupements lorsque toutes les cases contenant ‘1’ ou

‘0’ sont couvertes.
- S’il existe que des composants CPP alors la fonction minimale de

commande est composée uniquement avec les CPP.

- S’il existe des composants premiers secondaires CPS alors la fonction

minimale de commande est composée par les composants CPP et
les CPS indispensables.
- S’il y a possibilité entre des CPS indispensables, il faut choisir celui

qui correspond au plus grand groupement.
- Si les CPS indispensables sont égaux en nombre de cases adjacentes

alors il existe des solutions distinctes de la fonction autant que le
nombre de CPS .

Exemple 1
-> 1ière démarche
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 0 0 0
01 1 1 0 0
11 0 1 1 0
10 0 0 0 0

-> 2ième démarche
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 0 0 0
01 1 1 0 0
11 0 1 1 0
10 0 0 0 0

-> 3ième démarche

x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 0 0 0
01 1 1 0 0
11 0 1 1 0
10 0 0 0 0

Exemple 2
-> 1ière démarche
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 1 1 0
01 1 1 0 0
11 1 1 O 0
10 1 1 0 0

-> 2ième démarche
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 1 1 0
01 1 1 0 0
11 1 1 O 0
10 1 1 0 0

-> 3ième démarche
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 1 1 0
01 1 1 0 0
11 1 1 O 0
10 1 1 0 0

Exemple 3
-> 1ière démarche
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 0 0 0
01 1 1 0 1
11 0 1 1 0
10 0 0 0 0
Il y a deux solutions :
Ou

Exemple 3
-> 2ième démarche
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 0 0 0
01 1 1 0 1
11 0 1 1 0
10 0 0 0 0
Les CPP :
Donc la fonction de commande en 1FC est :

Exemple 3
-> 3ième démarche
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 0 0 0
01 1 1 0 1
11 0 1 1 0
10 0 0 0 0
Les CPP :
Donc la fonction de commande en 1FC est :

IV- Fonctions incomplètement définies ou fonctions incomplètes
-> Dans certains cas pratiques, certaines combinaisons des variables

n’ont pas de sens physique et il n’y a pas de sens de spécifier la valeur
‘1’ ou ‘0’ de la fonction pour ces combinaisons qui n’apparaitront
jamais (la fonction est indépendante pour ces combinaisons).
-> Dans ce cas le concepteur de la fonction attribue la notation ‘-’

pour ces combinaisons.
-> un groupement des cases contenant ‘-’ doit contenir au moins une
valeur de ‘1’ ou de ‘0’

x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 1 0 0
01 0 1 0 0
11 - 0 O 1
10 - 0 0 1

x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 1 0 0
01 0 1 0 0
11 1 1 1 1
10 - 0 1 -
x1

Exemple: Remplissage de cuve
-> Le niveau de cuve est contrôlé par deux capteurs de niveau bas et haut (nb, nh)
-> Une vanne V (V=1) permet le remplissage de la cuve tant que le niveau haut
n’est pas atteint et le niveau d’eau est compris entre nb et nh.
->Les capteurs nb et nh sont à l’état "1" si le niveau du liquide est devant le capteur
concerné.
-> Le capteur nb est à l’état "1" lorsque le niveau du liquide est au dessous de ce
capteur.

1- Décrire le fonctionnement de ce système par une table de vérité.
2- Dresser la tables de Karnaugh. En déduire l’équation de commande
en 1ére forme canonique.
3- Réaliser le circuit de commande .
nb
V
Circuit de
nh commande
nb nh V
1 0 1
0 1 0
Table de vérité
0 0 1
1 1 -

nh
nb O 1
0 1 0
1 1 -

V- Simplification algébrique de la fonction de commande
1- Méthode directe
Principe: Effectuer des mises en facteur et développer des

opérations pour faire apparaître des termes égaux à 1 ou à 0.
=x

2- Méthode du Consensus-Tison
-> Cette méthode utilise deux propriétés de l’algèbre de boole :
- Absorption: AX + A = A (X+1) et ( X + A)A = A
Avec X variable biforme

Et A , B : fonction ou expressions booléennes

Principe:
- On cherche toutes les variables biformes
- On cherche dans l’ordre tous les consensus
- On introduit les consensus de chaque variable biforme et on simplifie

en utilisant la propriété d’absorption
- On élimine les consensus inutiles
Remarque: Une variable biforme apparaît sous les deux formes barrée
et non barrée.

Variable b:
Variable c :
Variable d :
abe

Variable e:
ab

Rappel Exemple1 précèdent
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 0 0 0
01 1 1 0 0
11 0 1 1 0
10 0 0 0 0

Exemple 1 : retrouver la fonction de commande avec la méthode de

consensus-Tison
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 0 0 0
01 1 1 0 0
11 0 1 1 0
10 0 0 0 0

Variable x1 :
Variable x2 :
x1 x3 x4
Variable x4:
consensus

-> Rappel Exemple 2 précèdent
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 1 1 0
01 1 1 0 0
11 1 1 O 0
10 1 1 0 0

Exemple 2 : retrouver la fonction de commande avec la méthode de

consensus-Tison
x2 x1
x4 x3 00 01 11 10
00 0 1 1 0
01 1 1 0 0
11 1 1 0 0
10 1 1 0 0

Variable x1
Variable : x2
Variable : x3
Variable : x4

VI- Etude des aléas de la fonction de commande
-> pour qu’un aléa puisse se produire dans un circuit de commande,

il faut que le signal se propage selon plusieurs chemins différents
avec des temps différents et que ces chemins convergent vers la
même sortie.
-> si la fonction contient l’une des opérations x + x ou x . x , il peut

arriver pendant un court instant que le produit x . x = 1 au lieu de ‘0’
et la somme x + x = 0 au lieu de ‘1’

1- aléa statique de type 0
-> une fonction représente un aléa statique de type 0 si au

cours d’un changement d’une variable, elle change pendant
un court instant en prenant la valeur ‘1’ au lieu de ‘0’.

Exemple:
zy
x 00 01 11 10
0 0 1 1 0
1 1 1 0 0
0
0 1
0 1 0 10
1 0
1
0
1 0

2- Aléa statique de type 1
-> une fonction présente un aléa statique de type 1 si au cours d’une

transition, elle prend la valeur ‘0’au lieu de ‘1’

Exemple:
zy
x 00 01 11 10
0 0 1 1 0
1 1 1 0 0
1
1
1 0 1 1
0
0
0 1
0
1
0
1

3- Méthode de suppression des aléas
-> La suppression des aléas statiques dans la fonction de commande

se fait par l’introduction de tous les composants CPP et tous les
composants CPS utiles et inutiles de telle sorte que les transitions
entre les composants CPP adjacents se fassent à l’intérieur d’un
autre composants CPP.

Exemple: X2 X1
X4 X3 00 01 11 10
00 1 1 0 0
01 0 1 1 0
11 0 0 0 0
10 0 0 0 0
-> lorsque la variable x3 passerait de la valeur ‘0’ à la valeur ‘1’. Au

cours de cette transition la fonction doit conserver la valeur ‘1’ or
pendant un court instant , elle prend la valeur ‘0’ (aléas statique
de type 1)


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Niveau 1ière Année CPI

Jalal Sabor Automatisme

⸙ Chapitre I: Représentation des nombres et codage d’informations

⸙ Chapitre II: Eléments d’Algèbre de Boole

⸙ Chapitre III: Etude de la fonction de commande d’un automatisme

⸙ Chapitre IV: étude des circuits de commande d’un automatisme

Jalal Sabor Automatisme 2

-> Un système automatique est composé par deux parties: la Partie de

Jalal Sabor Automatisme 3

Circuit de commande Raspberry Arduino Automate

-> La partie PO est la partie matériel du système automatique

Jalal Sabor Automatisme 4

- Parmi les systèmes automatiques on trouve:

-> les systèmes régulés: dans lesquels le système va réguler des

Par exemple : régulation de température dans une salle

-> les systèmes asservis: dans lesquels le système va asservir des

Par exemple: asservissement de vitesse d’un convoyeur

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Par exemple: ascenseur, machine à laver, robot, distributeur de

Jalal Sabor Automatisme 6

Ordres: Montée & descente du cabinet

Partie de commande Partie Opérative

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❖Exemple automatisme industriel: Ascenseur

Jalal Sabor Automatisme 7

- Dans ce cours on va s’intéresser à l’étude et à la conception des circuits

- Ainsi les circuits logiques de commande sont deux types:

Jalal Sabor Automatisme 8

-> Les circuits logiques de commande d’un automatisme

-> Toute information (nombre entier signé, non signé, nombre

-> Ainsi pour l’électronique standard l’état logique 0 correspond à

Jalal Sabor Automatisme 9

-> pour l’électronique embarquée (Smartphone, Pc portable..etc)

-> L’élément de base de la logique binaire est le bit (Binary, Digit)

-> Ce transistor lorsqu’il se bloque (circuit ouvert) délivre une

Jalal Sabor Automatisme 10

I- système de numérotation des nombres entiers

-> la base d’un système de numérotation est la référence qui

-> Dans le cas du système décimal la base est 10.

Jalal Sabor Automatisme 11

Jalal Sabor Automatisme 12

I-2 Ecriture d’un nombre décimal dans une base

-> Pour exprimer un nombre A décimal dans un système de

-> les restes successives lus du bas en haut représentent le

Jalal Sabor Automatisme 13

Exemple: soit A=(30)10 on va l’exprimer dans la base 2 et 8

-> Dans la base 8: (36)8

Jalal Sabor Automatisme 14

Jalal Sabor Automatisme 15

-> Ce système comporte 16 symboles qui sont 10 chiffres de 0 à

-> chiffre en décimal: 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

-> pour passer d’un nombre de la base 2 à la base 16, il suffit de

-> par exemple: (65)2 = (0100 0001)2 = (41)16

I-5 système octal B=8

-> Ce système comporte 8 symboles de 0 à 7

-> Pour passer de la base 2 à 8, il suffit de convertir les chiffres

-> Exemple: (125)10 = (0111 1101)2

-> Inversement : (365)8 = (011 110 101)2

Jalal Sabor Automatisme 17

II arithmétique logique binaire

-> La fonction de commande est réalisée à base des opérations

-> Dans le système logique binaire, les opérations de base sont