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1-1 Historique
Les automates programmables industriels sont apparus à la fin des années soixante, à
la demande de l'industrie automobile américaine (GM), qui réclamait plus d'adaptabilité de
leurs systèmes de commande. Les coûts de l'électronique permettant alors de remplacer
avantageusement les technologies actuelles.
Avant : utilisation de relais électromagnétiques et de systèmes pneumatiques pour la
réalisation des parties commandes
⇒ Logique câblée
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Le système automatisé est soumis à des contraintes : énergétiques, de configuration, de
réglage et d’exploitation qui interviennent dans tous les modes de marche et d’arrêt du
système comme le montre le schéma ci-dessous :
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Nous avons trois types de capteurs :
Les détecteurs (ou capteur T.O.R.) :
- Un détecteur fournit une information binaire à la partie commande. (Présence d’une
pièce ou non, seuil de température atteinte, Vérin sorti…)
- Il existe différentes familles technologiques de détecteurs: mécanique, optique,
inductif, capacitif… dont les caractéristiques distinctes sont des éléments de choix.
Les capteurs analogiques:
- Un capteur analogique fournit une image électrique (tension 0 - 10V ou courant 4 -
20mA) d’une grandeur physique évoluant continument dans le temps, dans une gamme de
variation donnée.
Les capteurs numériques (ou codeurs) :
- Les codeurs transmettent des valeurs numériques précisant des positions, des
pressions,..., pouvant être lus sur 8, 16,32 bits.
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bien déterminée. C'est le type d'information délivrée par un capteur (pression, température …)
• Numérique : l'information est contenue dans des mots codés sous forme binaire ou
bien hexadécimale. C'est le type d'information délivrée par un ordinateur ou un
module intelligent.
3- Différents types de commande
3-1 Le système automatisé combinatoire
Ces systèmes n’utilisent aucun mécanisme de mémorisation : a une combinaison des
entrées ne correspond qu’une seule combinaison des sorties. La logique associée est la
logique combinatoire. Les outils utilisés pour les concevoir sont l’algèbre de Boole, les tables
de vérité, les tableaux de Karnaugh.
Les systèmes automatisés utilisant la technique ”combinatoire” sont aujourd’hui très
peu utilisés. Ils peuvent encore se concevoir sur des mécanismes simples ou le nombre
d’actions a effectuer est limité (ex : pilotage de 2 vérins). Ils présentent en outre l’avantage de
n’utiliser que très peu de composants
3-2 Le système automatisé séquentiel
Ces systèmes sont les plus répandus dans le domaine industriel. Le déroulement du
cycle s’effectue étape par étape. A une situation des entrées peuvent correspondre plusieurs
situations de sortie. La sélection d’une étape ou d’une autre dépend de la situation antérieure
du dispositif.
3-3 La logique programmée : commande électrique
L’´elément principal s’appelle l’Automate Programmable Industriel ou l’API. La
détection est électrique. Le pilotage des actionneurs se fait par l’intermédiaire de relais ou de
distributeurs. Il existe sur le marché de nombreuses marques d’automates : Télémécanique,
Siemens, Omron, Allen Bradley, Cegetel, etc...
3-4 La logique câblée : commande pneumatique
L’élément principal s’appelle module séquenceur et l’association de modules constitue
un ensemble appelé séquenceur. La détection est pneumatique, le pilotage des distributeurs se
fait par une action de l’air comprimé sur un piston qui fait déplacer le tiroir du distributeur `a
droite ou a gauche. L’ensemble, appelé tout pneumatique, est homogène et fiable.
3-5 Les systèmes asservis
Pour ces systèmes, on désire que la sortie suive avec précision les variations de
l’entrée, et ceci avec un temps de réponse réduit. C’est par exemple le cas avec une direction
assistée d’automobile ou la commande des gouvernes d’un avion. Applications : les robots
industriels.
4- Les automates programmables industriels
4-1 Généralités
4-1-1 Définition d’un API (au par avant) :
L’Automate Programmable Industriel (API) est un appareil électronique
programmable, adapté à l'environnement industriel, qui réalise des fonctions d'automatisme
pour assurer la commande de préactionneurs et d'actionneurs à partir d'informations logique,
analogique ou numérique.
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4-2-2 Aspect extérieur :
Les automates peuvent être de type compact ou modulaire.
De type compact, on distinguera les modules de programmation (LOGO de Siemens,
ZELIO de Schneider, MILLENIUM de Crouzet ...) des micro automates.
Il intègre le processeur, l'alimentation, les entrées et les sorties. Selon les modèles et
les fabricants, il pourra réaliser certaines fonctions supplémentaires (comptage rapide, E/S
analogiques ...) et recevoir des extensions en nombre limité.
Ces automates, de fonctionnement simple, sont généralement destinés à la commande
de petits automatismes.
De type modulaire, le processeur, l'alimentation et les interfaces d'entrées / sorties
résident dans des unités séparées (modules) et sont fixées sur un ou plusieurs racks contenant
le "fond de panier" (bus plus connecteurs).
Ces automates sont intégrés dans les automatismes complexes où puissance, capacité
de traitement et flexibilité sont nécessaires.
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4-3-3 Situation de L’AP dans le S.A.P :
L’API se situ dans la partie commande du S.A.P comme le montre la figure suivante :
Le processeur : Son rôle consiste d’une part a organiser les différentes relations entre
la zone mémoire et les interfaces d’E/S et d’autre part a gérer les instructions du programme.
Les interfaces : L’interface d’Entrées comporte des adresses d’entrée, une pour
chaque capteur relié. L’interface de Sorties comporte des adresses de sorties, une pour chaque
pré-actionneur. Le nombre d’E/S varie suivant le type d’automate.
Les cartes d’E/S ont une modularité de 8, 16 ou 32 voies. Elles admettent ou délivrent
des tensions continues 0 - 24 Vcc.
Les entrées reçoivent des informations en provenance des éléments de détection
(capteurs) et du pupitre opérateur (BP).
Les sorties transmettent des informations aux préactionneurs (relais, électrovannes
…) et aux éléments de signalisation (voyants) du pupitre.
Autres cartes :
Cartes de régulation PID
Cartes de pesage
Cartes de communication (Ethernet ...)
Cartes d'entrées / sorties déportées
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• Traiter le signal en le mettant en forme, en éliminant les parasites et en isolant
électriquement l’unité de commande de la partie opérative.
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Fonctionnement de l’interface de sortie :
Lors de la commande d’une sortie automate ;
• L’unité de commande envoie un 1 logique (5V)
• T1 devient passant, donc D’ s’éclaire
• Le photo transistor T’ de l’optocoupleur devient passant
• LED 1 s’éclaire et nous informe de la commande de la sortie O0,1
• T2 devient passant
• La bobine RL1 devient sous tension et commande la fermeture du contact de la sortie O0,1
Donc pour commander une sortie automate l’unité de commande doit envoyer :
• Un 1 logique pour actionner une sortie API
• Un 0 logique pour stopper la commande d’une sortie API
La mémoire :
Elle est conçue pour recevoir, gérer, stocker des informations issues des différents
secteurs du système que sont le terminal de programmation (PC ou console) et le processeur,
qui lui gère et exécute le programme. Elle reçoit également des informations en provenance
des capteurs. Il existe dans les automates plusieurs types de mémoires qui remplissent des
fonctions différentes :
– la conception et l’élaboration du programme font appel a la RAM et l’EEPROM;
– la conservation du programme pendant l’exécution de celui-ci fait appel à une EPROM.
• RAM (Random Acces Memory): mémoire vive dans laquelle on peut lire, écrire et effacer
(contient le programme)
• ROM (Read Only Memory): mémoire morte accessible uniquement en lecture.
• EPROM mémoires mortes reprogrammables effacement aux rayons ultra-violets.
• EEPROM mémoires mortes reprogrammables effacement électrique
Remarque :
La capacité mémoire se donne en mots de 8 BITS (Binary Digits) ou octets.
Exemple:
Soit une mémoire de 8 Koctets = 8 x 1024 x 8 = 65 536 BITS. Cette mémoire peut
contenir 65 536 informations binaires.
L’alimentation :
Tous les automates actuels utilisent un bloc d’alimentation alimenté en 240 Vac et
délivrant une tension de 24 Vcc.
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V. Traitement du programme automate :
Tous les automates fonctionnent selon le même mode opératoire :
Conclusion :
Pour la Mise en marche d’un système automatisé de production en suit les étapes
suivantes :
a) Prise en compte du système à automatiser
La description du cycle à réaliser est effectuée et transcrit sur un cahier des charges sous
forme de schéma, logigramme, équations logiques, grafcet, gemma.
b) Adaptation au type d’automate
On réalise l’affectation et l’adressage des entrées de l’automate en fonctions des capteurs,
boutons de commandes utilisées, puis des sorties de l’automate avec les contacteurs, voyants
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c) Ecriture du programme
Il est réalisé avec un ordinateur compatible, à partir du système d’exploitation Windows en
utilisant le logiciel du constructeur (PL7 pour Schneider), Il permet de programmer
l’application dans différents langages : Schéma à contact Ladder, grafcet, liste d’instruction.
Ou à l’aide d’un logiciel d’assistance à la programmation ¾ Ces logiciels permettent la saisie
directe à partir d’un schéma électrique ou d’un grafcet et ils traduisent automatiquement le
cycle à réaliser en code instructions de l’automate sélectionné. Ou à l’aide d’une console de
programmation spécifique à l’automate
d) Transfert du programme et mise au point
Le transfert du programme consiste à envoyer le programme réaliser dans la mémoire de
l’automate on utilise une liaison série entre l’automate et l’ordinateur ou un câble spécifique
lors de l’utilisation d’une console. Puis on effectue les réglages des différents paramètres de
temporisation, comptage ...
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