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CH1 

: Systèmes automatises
1. Introduction
Les automatismes sont réalisés en vue d’apporter des solutions à des problèmes de nature technique, économique ou
humaine. Telle que :
- Eliminer les tâches dangereuses et pénibles, en faisant exécuter par la machine les tâches humaines complexes ou
indésirables.
- Améliorer la productivité en asservissant la machine à des critères de production, de rendement ou de qualité.
- Piloter une production variable, en facilitant le passage d’une production à une autre.
- Renforcer la sécurité en surveillant et contrôlant les installations et machines.

2. Définitions
Un système automatisé ou automatique est un système réalisant des opérations et pour lequel l'homme n'intervient
que dans la programmation du système et dans son réglage. Les buts d'un système automatisé sont de réaliser des
tâches complexes ou dangereuses pour l'homme, effectuer des tâches pénibles ou répétitives ou encore gagner en
efficacité et en précision.
Il est composé de trois parties :
 Partie relations : permet de recueillir des informations et de les transmettre à la partie commande a travers des
capteurs. Les capteurs sont choisis en fonction des informations qui doivent être recueillies (température, son,
lumière, déplacement, position).
 capteurs

 Est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une grandeur utilisable, telle
qu'une tension électrique, une hauteur de mercure, une intensité ou la déviation d'une aiguille.
 la partie commande (PC): elle donne les ordres et reçoit les informations de l'extérieur ou de la partie opérative.
Elle peut se présenter sous 3 manières différentes : un boîtier de commande, un microprocesseur (cerveau
électronique), ou un ordinateur.
 la partie opérative (PO): c'est la partie d'un système automatisé qui effectue le travail. Autrement dit, c'est la
machine. C'est la partie qui reçoit les ordres de la partie commande et qui les exécute

Exemple d’un système automatisé :


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Exercice :

1. Quelles sont les différentes parties d’un système automatisé ?


2. Citer quelques exemples de systèmes automatisés.
3. Compléter le tableau en mettant des composants de chaque partie d’un système automatisé

Partie relation Partie commande Partie opérative

4. Réponds aux questions suivantes par vrai ou faux


- Le programme est créé par l'ordinateur ?        Vrai       Faux
- L'ordinateur (avec son programme) est la partie commande ?  Vrai       Faux
- Les capteurs détectent des évènements       Vrai       Faux
- Les lumières des feux sont des actionneurs        Vrai       Faux
- Les actionneurs sont dans la partie opérative       Vrai       Faux
- L'état du capteur renseigne le programme de commande ?   Vrai       Faux   

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1. Schémas électriques

1.1. Définition

Un schéma électrique représente, à l'aide de symboles graphiques, les différentes parties d'un réseau, d'une installation
ou d'un équipement qui sont reliées et connectées fonctionnellement.

Un schéma électrique a pour but :


•  D'identifier et d'expliquer le fonctionnement de l'équipement (il peut être accompagné de tableaux et de
diagrammes),
• De fournir les bases d'établissement des schémas de réalisation,
•  De faciliter les essais et la maintenance.

1.2. symboles généraux de schématisation


Pour bien comprendre les cahiers des charges et les schémas d’un système automatise, nous allons voir quelque symbole des
capteurs et des actionneurs ou pré actionneurs.

 Appareillage et dispositifs de commande et de protection :

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 Interrupteurs fonctionnant sous l’effet de la température :

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symboles pneumatiques :
 Vérins

 Distributeurs

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 Les distributeurs
Ce composant sert à commander le sens d’écoulement du fluide. Par le fait même, il commande donc le sens du
mouvement et le positionnement des organes de puissance.

F I G U R E E R RE UR  ! I L N ' Y A PA S D E TE X T E RÉ POND ANT À CE ST YL E DANS CE DOC UME NT .-1 EXEMPLE


D E DIST RIB UT E UR

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Ch2 : Automate programmable industriel

1) Introduction

2) Définition
Un automate programmable est un appareil dédié au contrôle d’une machine ou d’un processus industriel, constitué
de composants électroniques. Il s’agit d’un calculateur logique, ou ordinateur, au jeu d’instructions volontairement
réduit, destiné à la conduite et la surveillance en temps réel de processus industriels.
3) Description des automates :

Il existe deux types d’automate programmable industriel :


 le type monobloc.
 le type modulaire.
a. Automate Monobloc :

Le type monobloc possède généralement un nombre d’entrées et de sorties restreint et son jeu d’instructions ne peut
être augmenté. Bien qu’il soit parfois possible d’ajouter des extensions d’entrées/sorties, le type monobloc a pour
fonction de résoudre des automatismes simples .
Exemple 1 :

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Exemple 2 : automate monobloc siemens S7-200

b. Automate Modulaire:

Par ailleurs, le type modulaire est adaptable à toutes situations. Selon le besoin, des modules d’entrées/sorties
analogiques sont disponibles en plus de modules spécialisés tels: PID, comptage, position, etc. La modularité des
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API permet un dépannage rapide et une plus grande flexibilité.

Exemple 2: automate modulaire :

4) Les applications de l’automate :


Les automates trouvent leur application en milieu industriel, domestiques. On cite quelques exemples :
- Les machines de perçage.
- Ascenseurs.
- Portes coulissantes.
- Chaudières
- Systèmes de pompage
- …

5) Architecture matérielle des API


a. Description générale

Un automate programmable industriel se présente sous la forme d’un ou plusieurs profilés supports (racks) dans lesquels
viennent s’enficher les différents modules fonctionnels :
 l’alimentation 110/220 VCA ou 24 VCC
 L’unité centrale de traitement à base de microprocesseur,
 Des cartes d’entrées/sorties logiques (TOR),
 Des cartes d’entrées/sorties analogiques (ANA),
 Des cartes de comptage rapide,
 Des cartes de communication (CP),

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 Des cartes spécifiques pour

b. Structure fonctionnelle de l’automate :

Les principales éléments constituent la structure interne de l’api sont :


 Module d’alimentation ;
 Unité centrale de traitement ;
 interface d’entrée ;
 interface de sortie ;

6.1. Module d’alimentation


Permet de fournir à l’automate l’énergie nécessaire à son fonctionnement. Ils délivrent, à partir du 220 V alternatif,
des sources de tension nécessaires à l’automate tels que : +5V, 12Vet 24V en continu.
6.2. Interface d’entrée /sortie de l’API

Les entrées/sorties TOR (Tout ou Rien) assurent l’intégration directe de l’automate dans son environnement
industriel en réalisant la liaison entre le processeur et le processus.
 Interface d’entrée

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 Interface de sortie
Le fonctionnement de l’interface de sortie (figure 4) peut être résumé comme suit :

La figure 4 : donne une idée concrète sur un module TOR industriel.

6.2 L’unité centrale de traitement:

Cœur de l’automate, elle est constituée:


 UAL, a pour rôle principal le traitement des instructions
 mémoires qui, non seulement contiennent ce programme, mais aussi des informations de données (durée d’une
temporisation, contenu d’un compteur)
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 un processeur, ou unité centrale (UC)
Les types de mémoires :
 Mémoires vives:
 RAM – Random Access Memory (Mémoire à accès aléatoires) Ce sont des mémoires volatiles. Lues et écrites par
le processeur.
 Mémoires mortes:
 ROM – ( Read only memory ) elle est programmée par le constructeur et son programme ne peut être modifié.
 PROM – ROM programmable ne peuvent pas être effaces .elle est livrée non enregistrée par le fabricant. Lorsque
celle-ci est programmée, on ne peut pas l’effacer
 EPROM « Erasable PROM » : C’est une mémoire PROM effaçable par un rayonnement ultraviolet intense
 EEPROM « Electrically EPROM » : C’est une mémoire PROM programmable plusieurs fois et effaçable
électriquement.
 Mémoire Flash : C’est une mémoire EEPROM rapide en programmation. L’utilisateur peut effacer un bloc de
cases ou toute la mémoire

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Raccordement des entrées sorties de l’automate
1.3. Les Modules Entrées – Sorties

-Module d’extension d’Entrées/Sorties TOR -Module d’extension d’Entrées et sorties Analogiques


(4-20ma, 0-20ma, 0-10v, 0-5v)

-Module réseau : communication entre automate


(numériques)

1.1.1 Branchement des Entrées TOR

Le principe de raccordement consiste à envoyer un signal électrique vers l'entrée choisie sur l'automate dés que
l'information est présente.
L'alimentation électrique peut être fournie par l'automate (en général 24V continu) ou par une source
extérieure. Un automate programmable peut être à logique positive ou négative.
Logique positive Logique négative
Le commun interne des entrées est relié au Le commun interne des entrées est relié au
0V 24V
Alimentation Alimentation
Capteurs Capteurs
Ov 24v Ov 24v

1 2 3 4 5 1 2 3 4 5

Entrées Entrées

AUTOMATE PROGRAMMABLE AUTOMATE PROGRAMMABLE


EX : l'API TSX 17 fonctionne exclusivement en logique EX : l'API PB15 fonctionne exclusivement en logique
positive (pour mettre une entrée automate au 1 logique, il négative (pour mettre une entrée automate au 1 logique,
il faut lui imposer un potentiel de +24 Volts ). faut lui imposer un potentiel de -0 Volts ).

1s0 1s0
dcy

dcy
Ov 24v Ov 24v
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5

Entrées Entrées

AUTOMATE PROGRAMMABLE AUTOMATE PROGRAMMABLE

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Les détecteurs 3 fils ou électronique sont de deux types PNP ou NPN.
Détecteur PNP Détecteur NPN
pour automate à logique Positive Pour automate à logique Négative

Lorsque qu'il y a détection, le transistor est passant


Lorsque qu'il y a détection, le transistor est passant
(contact fermé). Il va donc imposer le potentiel - sur la
(contact fermé). Il va donc imposer le potentiel + sur la
sortie S . La charge est branchée entre la sortie S et le
sortie S . La charge est branchée entre la sortie S et le
potentiel + . Ce type de détecteur est adapté aux unités de
potentiel - . Ce type de détecteur est adapté aux unités de
traitement qui fonctionnent en logique positive. traitement qui fonctionnent en logique négative.
Pour un automate programmable la charge représente l'entrée

1.1.2 Branchement des sorties

Le principe de raccordement consiste à envoyer un signal électrique vers le préactionneur connecté à la sortie choisie de
l'automate dés que l'ordre est émis.

L'alimentation électrique est fournie par une source extérieure à l'automate programmable.

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Exercice 1 :

1. Les tensions les plus couramment Rencontrées sur les entrées sont :

En courant continu : ……. ?


En courant alternatif :…….. ?

2. Quelle est l’utilité du module d’alimentation pour un api?

3. Quels sont les principaux constituants du processeur


4. Cité deux caractéristiques de performances d’une carte mémoire ROM.

5. Cité deux caractéristiques de performances d’une carte mémoire RAM.

6. Le composant informatique le plus rapide est …………………?


A RAM
B cache
C registre
D disque dur

Exercice 2:

1. De combien d'entrée TOR dispose cet automate programmable industriel? ……………


2. De combien de sorties TOR dispose cet API ?........................
3. Quelle est la valeur et le type de tension des entrées?
4. Quelle est le type des sorties?
5. Donner le numéro des bornes d'alimentation et donner leur correspondance:

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6. Qu'elles sont les bornes communs des sorties?

1. Logique de câblage

Exercice 3 :
1. En fonction de la documentation ci-dessus, répondre aux
questions suivantes.
- De combien d'entrée TOR dispose cette
carte?

- De combien de sorties TOR dispose cette carte?

- Quelle est la valeur et le type de tension des entrées?

-Quelle est le type des sorties?

1. Raccordement des entrées / sorties de la carte


En fonction de la documentation ci-dessous,
Répondre aux questions suivantes.
Extrait du catalogue SCHNEIDER
Nous disposons de 16 entrées TOR, donner leur numéro:

Nous disposons de 12 sorties à Relais,


donner leur numéro:

La carte doit être alimentée en 24vDC.


Donner le numéro des bornes d'alimentation et
donner leur correspondance:

Sur quelles bornes se situe la sortie 0?

Sur quelles bornes se situe la sortie 1?

Sur quelles bornes se situe la sortie 2?

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Sur quelles bornes se situe la sortie 3?

Qu'elle est la borne commune des sorties 1, 2 & 3?

7. Critères de Choix de l’API :

L’API se caractérise par :


Une programmation qui offre un langage destinée à l’automaticien (et non celui de
l’informaticien).
Des possibilités de simulation et de visualisation qui apportent à l’utilisateur une aide efficace
à la mise au point et à l’exploitation (modification aisée de l’automatisme).

 Une puissance de traitement et un ensemble de cartes spécialisées permettant un développent


aisé d’applications particulières : communication, asservissement d’axes, régulation.
 Des possibilités d’extension en termes d’entrées sorties.

Pour créer un projet à base d’un API, des outils nécessaires comme :
 Un API de caractéristique compatible au système à commander : nombres d’entrée sorties ;
type d’entrées…
 logiciel de programmation adapté à l’API.
 Les ports de communications .

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CH3 : Langages de programmation

Il y a plusieurs langages de programmation pour les automates programmables industriels


(API).
Mais Les plus utilisés à la programmation des automates programmables sont :
 Mode ladder
 Mode grafcet
 Mode liste
 Mode logique

I. Langage à contacts (ladder)


1. Définition
Langage Ladder ou schéma à contacts est un langage graphique très populaire auprès
des automaticiens pour programmer les automates programmables industriels. Il ressemble un
peu aux schémas électriques, et est facilement compréhensible.
2. Structure d’un programme :

Un programme en langage à contacts est composé d’une suite de réseaux de


contacts exécutée de façon séquentielle par l’automate :
Dessiné entre deux barres de potentiel, un réseau est un ensemble d’éléments graphiques
représentant :
• les entrées/sorties de l’automate (boutons-poussoirs, détecteurs, relais, voyants...),
• des fonctions d’automatismes (temporisateurs, compteurs...),
• des opérations arithmétiques, logiques et spécifiques,
• les variables internes de l’automate.
Ces éléments graphiques sont reliés entre eux par des connexions horizontales et verticales.

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a. Les composants du langage ladder

 les entrées (ou contact), qui permettent de lire la valeur d'une variable booléenne ;
 les sorties (ou bobines) qui permettent d'écrire la valeur d'une variable booléenne ;
 les blocs fonctionnels qui permettent de réaliser des fonctions avancées.

b. Les entrées (ou contacts)


Il existe plusieurs types de contacts:

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 Le contact normalement ouvert (NO) (en: NO normally open) :

Ce contact est fermé lorsque la variable booléenne associée (X ici) est vraie, sinon, il est
ouvert.

 Le contact normalement fermé (NF) (en: NC normally closed) :

Ce contact est ouvert lorsque la variable booléenne associée (X ici) est vraie, sinon il est fermé.
c. Les sorties (ou bobines)
Il existe des bobines :

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d. Réalisation de fonction logique

Dans l'image ci-dessus,un appuie sur "contact" laisse passer le courant sur la ligne ce
qui permet d'exciter la bobine

 Le "ET logique"
Dans le cas du "ET logique",la bobine n'est active que si les contact A et B sont
simultanément fermés.Les deux contacts A et B sont placés en série.

 Le "OU logique"
Dans le cas du "Ou logique",la bobine est active soit par appuie sur le contact A soit
pas par appuie sur le contact B. Les deux contatcts A et B sont placés en parallèle.

3. Adressage des entrées sorties de l’automate

L’adressage mémoire est, en électronique et en informatique, la façon dont se fait l'accès


aux données conservées en mémoire. Une adresse mémoire est un nombre entier naturel qui
désigne une zone particulière de la mémoire,
 Adressage dans le cas de siemens
Exemple 1 :

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Exemple 2:

Exercice 1 :
On désir réalisé la commande d’une lampe L (220v), par le fonctionnement suivant :
Si on appui sur le bouton poussoir S1 (NO), la lampe s’allume et reste allumée, jusqu’a l’appui
sur le bouton poussoir S2 (NO).
Travail demande :
1. Donner la liste des entrées sorties de ce système.
2. Faire le schéma de câblage reliant les entrées sorties de l’automate.
3. Etablir le programme ladder .

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Exercice 2 :
Un système automatise commandé par un moteur asynchrone triphasé, dont le fonctionnement
est décrit comme suit :
 Action sur le bouton-poussoir « ma (no) » le moteur se met en marche.
 « Ar (no)  »  bouton poussoir qui permet l’arrêt de toute l’installation a n’importe quel
moment.
 H1 et H2 : deux lampes de signalisation, la première indique le démarrage du moteur et l’autre
pour l’arrêt.

Câblage de fonctionnement sur automate siemens S7 300


Travail demandé

1. Reproduire un tableau d’adressage des entrées et des sorties


entrées Adresse Sorties Adresse

2. Elaborer le schéma ladder de fonctionnement


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Blocs de temporisation

1. Introduction

Les langages de programmation des API, et en particulier dans leurs descriptions au sein de la
norme IEC 61131-3, offrent un certain nombre de constructions qui font intervenir le temps
«physique» de façon explicite. Les constructions les plus utilisées sont les temporisateurs.

La temporisation est une fonction que l'on retrouve dans un grand nombre d'applications. Elle
est utilisée principalement afin de différer, d'une durée choisie fixée à l'avance, l'activation ou
la désactivation d'une sortie. Elle est implémentée de façon logicielle dans la quasi-totalité des
API existant sur le marché.

2. Le temporisateur d'enclenchement (au travail)

Une temporisation au travail c’est une fonction qui change l’état logique de la sortie Q du bloc
S_severs après le découlement de la temporisation programmée.
Le bloc de temporisation est défini par une syntaxe qui dépend du chois de l’API.

La sortie Q  : sortie du bloc de temporisation.

Exemple :

L’entrée S : entrée d’activation du bloc de temporisation 0.


L’entre R  : c’est l’entrée de la remise a zéro de temporisateur.

3. Le temporisateur de déclenchement (au repos)


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Une temporisation au repos c’est une fonction qui change l’état logique de la sortie Q, Juste à
l’activation du bloc, et après le découlement d’une temporisation programmée, la sortie
reprend leur état initial.

L’entrée S : entrée d’activation du bloc de temporisation 0.


L’entre R  : c’est l’entrée de la remise a zéro de temporisateur.
La sortie Q  : sortie du bloc de temporisation.

Exemple :

Exercice :

Une installation électrique est constituée de :


- deux moteurs asynchrones triphasés (un sens de rotation) : M1, M2
Pour démarrer le cycle de fonctionnement, l’opérateur responsable de cette installation doit
appuyer sur le bouton poussoir m et le fonctionnement du système se déroule selon le
chronogramme suivant :

Un bouton d’arrêt B1 provoque l’arrêt de toute l’installation à n’importe quel moment

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Travail demandé

1. Reproduire un tableau d’adressage des entrées et des sorties


entrées Adresse Sorties Adresse

2. Réaliser le schéma de câblage reliant les entrées et les sorties de l’automate

3. Elaborer le schéma ladder de fonctionnement

Fonction comptage
1. Introduction

Dans les systèmes automatises commandés par automate programmable industrielle, le


comptage et décomptage des événements dans la programmation en ladder, est assuré par
Des blocs fonctions permettent :
- Le comptage d'événement
- Le décomptage d'événements
- Ces opérations pouvant être simultanées.

2. Bloc de comptage et décomptage (cas siemens)

La fonction compteur décompteur est définit par le bloc ZAEHLER .


C’est un bloc qui présente:
L’entrée ZV : entrée d’incrémentation de la valeur de comptage.
L’entrée ZR : entrée de décrémentation de la valeur de comptage
L’entrée S  : entrée qui permet d’initialisé le compteur a la valeur programmé par l ‘entrée
ZW.
L’entrée ZW : c’est l’entrée dont laquelle vous pouvez ajouter une valeur d’initialisation.
L’entrée R  : entrée de remise à zéro
Sortie Q (TOR) : une sortie qui s’active une fois que la valeur courante du compteur est
différente de 0.
Sortie DUAL : sortie qui présente la valeur du bloc en binaire.
Sortie DEZ : représente encore la valeur du compteur en code DCB

Exemple :

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3. Exemple d’utilisation

Le comptage et le décomptage est utilisé dans multitudes des applications industrielles, on


trouve par exemple :
 installations d'emballage
 installations de tri
 installations de dosage
 comptage des événements.
Exemple :

Dans cet exemple, un carton doit être rempli d'un nombre déterminé de pièces. L’automate se
charge alors du comptage des pièces et du pilotage des deux moteurs assurant le transport des
pièces et du carton.

4. Blocs de Comparaisons

Un bloc de comparaison pour le cas siemens présente :


- Une Entrée d’activation du bloc
- Une entrée IN1, IN2 à deux valeurs chargées pour la comparaison
- La sortie TOR Q s’active une fois que la condition de comparaison est vraie

Exemple :
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Exercice :
On se propose d’étudier le fonctionnement d’une barrière de parking de stationnement de
véhicule.
Le système est compose :
 H1 : lampe de signalisation, s’allume lorsque le parking est totalement réservé. Sachant que sa
capacité est 15 véhicules.
 H2 : lampe de signalisation, s’allume lorsque le nombre de véhicules dans le parking est
inferieur à 15.
 B1 et B2 : deux cellules photoélectriques, associées à deux réflecteurs qui détectent les
véhicules en entrée et en sortie du parking.

Travail demandé

1. Reproduire un tableau d’adressage des entrées et des sorties

Entrées Adresses Sorties adresses

2. Elaborer le programme fonctionnel qui gère le fonctionnement

3. Réaliser le schéma de câblage reliant les entrées et les sorties de l’automate

Langage de programmation GRAFCET

1. Définition

Le GRAFCET (GRAphe  Fonctionnel  de Commande  par Etapes et  Transitions)


ou SFC (Sequential Fonction Chart) est un outil graphique qui décrit les différents
comportements de l'évolution d'un automatisme et établit une correspondance à caractère
séquentiel et combinatoire entre :

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 Les ENTREES, c'est-à-dire les transferts d'informations de la Partie Opérative vers la Partie
Commande,
 Les SORTIES, transferts d'informations de la Partie Commande vers la Partie Opérative.

 Le GRAFCET comprend :

 des étapes associées à des actions ;


 des transitions associées à des réceptivités ;
 des liaisons orientées reliant étapes et transitions.

2. règles d’évolution

Suivant La normalisation
France NF C03-190 (juin 82)
INTERNATIONAL CEI 848 (Décembre 88)
Définit cinq règles d’évolution

 Règle 1 : (Situation initiale)

Cette représentation indique que l'étape est initialement activée (à la mise sous tension de la
partie commande).
La situation initiale, choisie par le concepteur, est la situation à l'instant initial.

 Règle 2 : (Franchissement d’une transition)

Une transition est validée lorsque toutes les étapes immédiatement précédentes sont
actives. Le franchissement ne peut produire :
Que lorsque cette transition est validée Et que la réceptivité associée est vraie

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 Règle 3 : (Evolution des étapes actives)

Le franchissement d’une transition provoque simultanément :

 L’activation de toutes les étapes immédiatement suivantes reliées à


cette transition.

 La désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes


reliées à cette transition.

 Activation de l’action

 Règle 4 : (Evolution simultanées)

Plusieurs transitions simultanément franchissables sont simultanément franchies.


Cette règle de franchissement permet notamment de décomposer un GRAFCET en
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plusieurs diagrammes indépendants tout en assurant de façon rigoureuse leur
interconnexion.

 Règle 5 : (Activation et désactivation simultanées)

Si au cours du fonctionnement de l’automatisme une même étape doit être simultanément


activée et désactivée, elle reste active.

3. Les concepts de base du GRAFCET

3.1. Etape

Une étape symbolise un état ou une partie de l’état du système automatisé. L’étape possède


deux états possibles : active ou inactive. L’étape i, représentée par un carré repéré
numériquement, possède ainsi une variable d’état, appelée variable d’étape Xi.  Cette variable
est une variable booléenne valant 1 si l’étape est active, 0 sinon.

Remarque :   Dans un grafcet il doit y avoir au moins une étape initiale.

3.2. Actions associées aux étapes

A chaque étape est associée une action ou plusieurs, c’est à dire un ordre vers la partie
opérative ou vers d’autres grafcets. Mais on peut rencontrer aussi une même action associée à
plusieurs étapes ou une étape vide (sans action).

3.3. Transition
Représente un état transitoire entre deux étapes, et son franchissement dépend de l’activation
de la réceptivité associée.

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La réceptivité qui est une information d'entrée qui est fournie par :

 Capteur : boutons poussoirs, fin de cours ….


 du temps, d'un comptage ou toute opération logique, arithmétique...
 du grafcets : d'autres grafcet pour la liaison entre grafcets ou de l’état courant des étapes
du grafcet (les Xi),
 .....

Remarque : Si la réceptivité n’est pas précisée, alors cela signifie qu’elle est toujours vraie.
(=1)

 Temporisateur associe à une étape transitoire.

La gestion du temps dans l’automatisme, définit dans un grafcet par la syntaxe (Tn/ Xi /
temps)

Exemple :

3.4. Classification des actions associées aux étapes

L’action associée à l’étape peut être : continue, conditionnelle.

3.4.1. Actions continues :

L'ordre est émis, de façon continue, tant que l'étape, à laquelle il est associé, est active.

3.4.2. Actions conditionnelles:

Une action conditionnelle n’est exécutée que si l’étape associée est active et si la condition

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associée est vraie. Il ya plusieurs types d’actions conditionnelle en citant :

 Action conditionnelle simple : Type C

 actions mémorisées
Lorsqu’une action doit être maintenue pendant plusieurs étapes, il suffit d’utiliser les symboles
S (Set) et R (Reset) ou de la répéter dans toutes les étapes
concernées.

5. Les niveaux du grafcet

1.1. Grafcet niveau 1

Un grafcet niveau 1 est un grafcet dont on représente l’ensemble des réceptivités ainsi que les
actions par un moyen documentaire donc un grafcet niveau 1 est un grafcet descriptif qui
facilite la compréhension du fonctionnement d’un automatisme .
Exemple :

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5.2 Grafcet niveau 2
Un grafcet niveau 2 est un grafcet dont on représente l’ensemble des réceptivités ainsi que les
actions par leur code mnémonique, définit suite à un cahier de charge donné.
Exemple :

5.3 Grafcet niveau 3


Un grafcet niveau 3 est un grafcet dont on représente l’ensemble des réceptivités ainsi que les
actions par l’adresse de l’automate utilisé, en respectant les instructions de l’automatisme
choisis.
Exemple : (cas de siemens).

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Exercice 1 

Travail demande :

1. Donner un tableau d’adressage des entrées/sorties


Entrées adresses Sorties Adresses
Dcy E0.0 kmD A0.0
A E0.1 KmG A0.1
B E0.2
C E0.3

2. Faire le schéma de câblage reliant les entrées sorties de l’API

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3. Etablir le grafcet niveau 2 de ce système

4. Donner le grafcet fonctionnel qui gère le fonctionnement, en respectant la syntaxe propre de


l’api utilisé.
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Exercice 2 :

Un poste de dosage est équipé de :


- Deux transporteurs T1 et T2 entrainés par deux moteurs respectivement M1 et M2
- Une trémie de dosage avec un capteur de niveau C
Le moteur M1 et M2 est un moteur triphasé asynchrone 380/660V à bague à démarrage direct

Le fonctionnement est décrit dans le tableau suivant :

- La marche et l’arrêt du système sont signalés par deux voyants lumineux H1 (Marche), H2
(Arrêt).
- La protection des moteurs contre les surcharges est assurée par deux relais thermiques.

Travail demandé :

1. Donner un tableau d’adressage des entrées/sorties


Entrées adresses Sorties Adresses
S1 E0.0 Km1 A0.0
c E0.1 Km2 A0.1
H1 A0.2
H2 A0.3

2. Etablir le grafcet niveau2 de fonctionnement

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3. Faire le schéma de câblage reliant les entrées/sorties de l’API

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Les structures de base du grafcet
1. Notion de Séquence :

Une séquence, dans un Grafcet, est une suite d'étapes à exécuter l'une après l'autre.

2. Aiguillage entre deux ou plusieurs séquences (Divergence/convergence en OU)

Une sélection de séquence est un choix d’évolution entre une ou plusieurs séquences possibles
à partir d’une ou plusieurs étapes.
Il est impérative de ne sélectionner qu’une seule évolution et ceci en utilisant des conditions
logiques exclusives.

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3. Saut d’étapes et reprise de séquence

Le saut d'étapes permet de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions associées sont
inutiles à réaliser, La reprise de séquence (ou boucle) permet de reprendre, une ou plusieurs
fois, une séquence tant qu'une condition n'est pas obtenue.

4. Parallélisme entre deux ou plusieurs séquences (ou séquences simultanées ou divergence-


convergence en ET) :

Les séquences simultanées permettent à partir d’une ou plusieurs étapes d’évoluer vers
plusieurs séquences simultanément.

Exemple :
Deux ou plusieurs séquences peuvent être simultanément activées à partir de la même
transition.
Les deux traits parallèles mettent en évidence l’activation simultanée des étapes 2 et 4 ou 2 et 5
à partir de la réceptivité a=1, lorsque l’étape 1 est active.

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Exercice 1
Sujet : feux de croisements
Deux voies de circulation d’importance inégale sont contrô lées par des feux de croisement devant
satisfaire les diagrammes de V1, O1, R1, V2, O2, R2 suivants.
Par sécurité, R2 et R1 doivent rester allumés ensemble pendant 1 seconde avant chaque passage
à V2 ou à V1.

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Travail demandé

1. Donner les adresses des entrées et des sorties de l’automate sur la feuille de réponse.

Entrées Adresses Sorties adresses

2. Faire le schéma de câblage reliant les entrées sorties de l’automate.


3. Etablir le grafcet en point de vue partie opérative
4. Etablir le grafcet en point de vue partie commande

Séance ….. : Date de la séance  :…………………………….

Fonction Comptage
1. Introduction
Il est souvent nécessaire de compter un nombre de cycle ou de pièces, d'événements dans un
grafcet.
Un cycle de comptage comprend en général:
 Une initialisation de la variable de comptage. Ci = n. ( n,i : variable entier variable
avec n valeur initiale et i numéro du compteur).
 Une incrémentation (Ci+) ou décrémentation (Ci-) de cette variable
 Des réceptivités qui testent la valeur de la variable de comptage.

Un compteur peut être utilisé pour réaliser un cycle d'un certain nombre de fois. Le
compteur peut être incrémenté (+ 1) décrémenté (- 1) mis à zéro ou mis à une valeur
donnée.

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 On peut utiliser les signes dans les réceptivités.
Exemple :

EXERCICE :

Soit le procédé industriel suivant :

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Cahier de charge :
 Ce wagonnet (chariot) doit aller chercher des produits aux endroits matérialisés par les
capteurs S4, S3 et S5 puis revenir à son point de départ.
 À la position S4, le wagonnet doit attendre 5s puis continuer sur son chemin.
 chaque nouvel appui sur S1 relance un nouveau cycle si wagonnet à la position S2.
 Le wagonnet doit réaliser 3 cycles.
Travail à faire :
1. Donner un tableau d’adressage des entrées/sorties.

2. Etablir le grafcet niveau 2 qui gère fonctionnement.

Exercice :

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Le schéma ci-dessous représente un distributeur de boissons chaudes à partir de produits
déshydratés :

La mise sous tension générale se fait à l’aide du commutateur Bma après 3 s.


Pour obtenir une boisson chaude, il suffit de positionner un verre sous l’électrovanne EVF
(verre détecté par le capteur C3), de sélectionner l’un des produits en appuyant sur l’un des
boutons poussoirs Bpa, BPb ou BPc, puis de lancer le cycle par appui sur le bouton poussoir
BPDis. Le cycle suivant se produit alors :
- Ouverture de EVA, EVB ou EVC pendant 5 secondes suivant le choix de l’utilisateur.
- Ouverture d’EVE pendant 7 secondes pour permettre l’écoulement de 200 cm3 d’eau chaude
en provenance du bac de chauffage.
- Mise en marche du malaxeur M1 pendant toute la phase d’écoulement d’eau chaude pour
obtention d’un mélange homogène.
- Ouverture de l’électrovanne EVF pendant 7 secondes pour permettre le remplissage du verre.
- Un nouveau cycle ne doit pas pouvoir être lancé si le verre plein n’a pas été retiré.

Travail demandé :

1. Faire la table mnémonique des entrées/sorties


2. Donner un grafcet auxiliaire qui permet l’arrêt complet par action sur un bouton poussoir à
accrochage mécanique A
3. Quelle solution proposer-vous sur le programme grafcet pour faire clignoter une lumière
lorsque le malaxeur M1 en marche?

Date de la séance  :…………………………….

Traduction du grafcet en ladder

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I. Traduction par la méthode « set » et « rest »
1. Introduction
Malheureusement, ce ne sont pas tous les automates qui se programment en GRAFCET
directement. Mais, généralement ils peuvent être programmés en « diagramme échelle » (ou
LADDER). Il faut donc pouvoir transformer le GRAFCET qui est la meilleure approche qui
existe pour traiter les systèmes séquentiels en « diagramme échelle » qui est le langage le plus
utilisé par les automates.
Généralement La traduction du grafcet en ladder pour des automatismes commandés par API
est définie par les étapes suivantes :
 La mise en équations des transitions, étapes et actions ;
 Traduction du programme garfet en mode ladder ;
 Attribution des adresses physiques pour les entrées/sorties et adresses mémoires pour les
étapes et transitions.

Bits internes cas de siemens : M0.0 ... Mx.y


Exemple de mémoire de 1k bit « x de 0...1023 » et «  y de 0…7 »

1.1. Mise en équations des transitions, étapes et actions

 Transitions

L’activation de la transition dépend de l’activation des étapes immédiatement précédentes et la


condition de réceptivités associées.
L’équation de chaque étape est donc de la forme :

 Exemple

 Actions

L’action est un ordre vers la partie opérative, l’activation de cette action dépend de l’activation
de l’étape associe et la condition de l’action.
 Exemple

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1.2. Exemple de mise en équation

 initialisation

2. Traduction des actions par la méthode ( SET et RESET )

 Instructions SET et RESET

 Set (mise a un) : c’une action de mémorisation d’activation d’un opérande.

Dans le cas de siemens cette fonction représentée par la bobine suivante :

 Reset (remise à zéro) : Affecter à une ou plusieurs variables une valeur prédéfinie, souvent


zéro.
Dans le cas de siemens cette fonction représentée par la bobine suivante :

Exemple :

- Si  E0.0 = 1  A0.0 = 1


- Si E0.0 = 0  A0.0 = 1
- Si E0.1 = 1  A0.0 = 0
 Exemple  d’application :

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1. Donner les équations des transitions

Tr1= x0.dcy
Tr2 = x1.a
Tr3 = x2.(b+S0)
2. Complétez les deux tableaux :
 Equation SET et RESET

Etapes SET RESET


X0 Init + Tr3 Tr1

X1 Tr1 Tr2
X2 Tr2 Tr3

Action Equations d’activation


Km1 X1

Km2 X1.e
H1 X2

3. Etablir la Table des mnémoniques

mnémoniques opérande
Dcy E0.0
A E0.1
B E0.2
S0 E0.3
e E0.4

Km1 A0.0
Km2 A0.1

Page 48
H1 A0.2

Tr1 M0.0
Tr2 M0.1
Tr3 M0.2

X0 M0.3
X1 M0.4
X2 M0.5

3. Programme ladder
 Solution N1 :

- Programme d’initialisation OB100

- Programme OB1

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Page 51
 Solution 2 (simplifiée) :

Bloc Ob100 : (même programme d’initalisation)

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Page 53
Exercice 2:

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CH4 : Traitement des variables analogiques
1. Chaine analogique
I.1. Constitution de la chaine analogique
a. Capteurs analogique
b. Raccordement électrique d'un transmetteur

2. Module d’entrées sorties analogiques

a. Module d’entrées analogiques


b. Module de sorties analogiques
c. Convertisseur analogique /numérique
d. Convertisseur numérique /analogique
e. Exercice +correction

3. La mise à l’échelle

3.1. Normalisation des valeurs analogiques "mise à l'échelle"


3.2. Blocs de normalisation
3.3. Plages de mesure unipolaires et bipolaires
3.4. Blocs de dénormalisation
3.5. Plages de mesure unipolaires et bipolaires
3.6. Exercice + correction

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Traitement des variables analogiques
1. chaine analogique

 Qu'est-ce qu'un signal analogique ?


Un signal analogique est un signal qui varie de façon continue au cours du temps.
Par exemple, la température d'un lieu au cours d'un mois est une grandeur analogique.

1.1. Constitution de la chaine analogique

a. Capteurs analogique

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 Est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une grandeur
utilisable, telle qu'une tension électrique, une hauteur de mercure, une intensité ou la déviation
d'une aiguille.

Exemple d’un capteur de débit:

 Constitution:

Un capteur est le premier élément de la chaîne de mesurage. Lorsque le capteur est constitué de
plusieurs éléments, le corps d’épreuve est celui en contact direct avec le mesurande.
Il génère une grandeur physique intermédiaire (déplacement, déformation, force…) traduite en
une grandeur électrique (tension, capacité, induction…) par le transducteur.

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Transducteur : est un dispositif convertissant un signal physique en un autre ; par exemple un
signal lumineux en signal nerveux (vision animale) ou signal électrique (photorécepteur).

Pour élaborer un signal normalisé à partir du signal généré par le capteur, le transmetteur
comprend globalement un amplificateur, un filtre, et un traitement du signal.

Transmetteur : C’est un dispositif qui converti le signal de sortie du capteur en un signal de


mesure standard.
Les transmetteurs analogiques : Tension / intensité permettent d’adapter les signaux issus des
capteurs (analogique) pour les rendre compatibles avec l’unité de traitement . La variation de la
grandeur d’entrée est convertie en une variation :
- En tension : de 0v à10v ou 0v à 5v
- En intensité : de 0 ma à 20mA, ou de 4 mA à 20mA
Exemple :

Exemple : Capteur transmetteur

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b. Raccordement capteurs d'un transmetteur 4-20ma :

Trois configurations de transmetteurs 4-20mA sont disponibles sur le marché. Nous


retrouvons:

1. Capteur deux fils ou autoalimenté;


2. capteur trois fils;
3. capteur quatre fils.

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Le raccordement électrique d’un transmetteur au dispositif d’exploitation de la mesure, dépend
de la nature du signal de mesure et de son alimentation. Il existe des transmetteurs à "2 fils", "3
fils" ou "4 fils".
La résistance de charge (250R) correspond à la résistance comprenant celle du ou des
récepteurs (API, régulateur, indicateur ou bien centrale d’acquisition) et de la ligne de
transmission.

Exemple d : raccordmenet d’un transmetteur « 2 fils »

Standard "2fils":

En instrumentation industrielle, par économie et souci de standardisation, les transmetteurs à "2 fils" en
signal 4 - 20 mA sont les plus répandus.

 Capteur transmetteur automate

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2. Module d’entrées sorties analogiques

a. Module d’entrées analogiques

Les signaux analogiques provenant d'un capteur, afin de pouvoir être interprétés par un
automate doivent être conditionnés et convertis en signaux numériques. Cette conversion est
faite par un convertisseur analogique numérique (CAN) située au niveau de l'automate
(module E/S analogiques).En effet, le microprocesseur de l'automate ne peut traiter que des
valeurs numériques ou binaires.
On distingue principalement 3 types de signaux d'entrée analogiques : les signaux type
tension, courant et résistance.
Le niveau de tension /courant acceptable par module d’entrées analogique varie selon les
gammes standard suivant :
Tension : 0v à 10v ou 0v à 5v ou 1v à 5v
Courant : 0 à 20ma ou 4 à 20 ma

b. Module de sorties analogiques

A la différence des entrées analogiques, les sorties analogiques sont des signaux variables
générés par l'automate (module de sortie analogique) et qui agissent sur des pré-actionneurs
analogiques.
CNA (convertisseur numérique analogique)

c. Convertisseur analogique /numérique

CAN, est un montage électronique dont la fonction est de traduire une grandeur 


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Analogique en une valeur numérique (codée sur plusieurs bits), proportionnelle au rapport
entre la grandeur analogique d'entrée et la valeur maximale du signal.

Exemple :
Un CAN a une résolution de 8 bits et une tension
de référence égale 5v.
1. Calculer le quantum q
2. Quelle est la valeur binaire de N si Ve
= 3v

Quantum :  représente la plus petite mesure indivisible, que ce soit celle de l'énergie, de la quantité


de mouvement ou de la masse.
d. Convertisseur numérique /analogique

Un  CNA est un composant électronique dont la fonction est de transformer une


valeur numérique (codée sur plusieurs bits) en une valeur analogique proportionnelle à la
valeur numérique codée.

Calcule de de tension VS de sortie analogique d’un CNA :

Exemple :
Un CNA a une résolution de 8 bits et une tension de
référence égale 5v.
1. Calculer le quantum q :
2. Quelle est la valeur de tension de sotie VS si
(N=10001000) 136 a l’entrée de CNA.

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Exercice 1 :
Un capteur-transmetteur linéaire délivre un signal 4 / 20 mA pour une masse m variant de 0
à 4095 Kg.
I. La caractéristique du capteur transmetteur est donnée ci-dessous.
1. Donner la valeur de la sensibilité du capteur-transmetteur. Préciser l’unité.
2. Donner l’équation de la caractéristique du capteur-transmetteur I = f(m).
3. Quelle est la valeur de l’intensité I transmise si la masse mesurée est de m= 2115 Kg ?
Avec Sensibilité Sc : C’est le coefficient qui lie la grandeur physique d’entrée à mesurer à la

grandeur électrique de sortie.

avec d : étendu de mesure (D = val max-valmin) exemple ( -5bar a 60 bar) D = 65 bar

 Rappel de mathématiques :

L'équation d'une droite est de la forme y = a.x + b

Pour déterminer b, on calcule y pour x = 0

Pour déterminer a (coefficient directeur de la droite ou pente), il faut connaître deux points


de coordonnées (x1,y1) et (x2,y2). On peut alors écrire a = (y1-y2)/(x1-x2).

Exercice 2 :
Soit un convertisseur numérique analogique CNA 8 bit délivre a la sortie (0 a 5v), permet la
conversion suivante 0110 0100 (100) = 2v en sortie 
1) Quelle est la tension de sortie pour 1011 0011 (179) ?

2) Quelle est le mot binaire si la tension de sortie est 4v ?

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1. La mise à l’échelle (cas de siemens)

Pour simplifier la lecture des données analogiques, Simatic S7 propose des fonctions de mise à
l'échelle des données analogiques dans les paramètres. 
 FC105 SCALE CONVERT : bloc de mise a l’échelle des entrées analogiques.
 FC106 UNSCALE CONVERT : bloc de mise a l’échelle des sorties analogiques.

3.1. Normalisation des valeurs analogiques "mise à l'échelle"


Pour le traitement ultérieur des valeurs analogiques numérisées, il est souvent nécessaire de
calculer la grandeur de processus réelle au lieu des incréments (par ex. 0 à +27648 incréments)
en grandeur physique initiale (par ex. 0 à 1000 cm).
b. Blocs de normalisation
STEP 7 offre un bloc de programme dédié à la normalisation de valeurs analogiques. Le bloc
SCALE (FC105), fourni avec STEP 7, permet d'entrer des valeurs limites inférieure et
supérieure (par ex. 0 à 1000 cm ).
Exemple :
Dans l'exemple suivant, il s'agit de mesurer le niveau de remplissage d'un réservoir dont la
capacité est de 1000 cm . Le capteur de mesure utilisé mesure une tension de 0 V lorsque le
réservoir est vide et une tension de 10 V lorsque le réservoir est plein. Le module analogique
convertit la plage de tension entre 0V et 10 V dans la plage de valeurs 0 à 27648 puis
reconvertit cette plage en la grandeur initiale comprise entre 0 et 1000 cm à l'aide du bloc de
programme SCALE ou fc105.

Page 64
Page 65
La valeur analogique à l'entrée IN est lue directement par le module ou transmise par une
interface de données au format INT. Vous déterminez la valeur limite inférieure (0 litre) de la
grandeur physique au moyen de l'entrée LO_LIM et la valeur limite supérieure (1000 cm) au
moyen de HI_LIM. La sortie OUT fournit la valeur normalisée (grandeur physique) sous
forme de nombre réel (LO_LIM <= OUT <= HI_LIM). L'entrée BIPOLAR permet de
paramétrer s'il ne faut convertir que des valeurs positives ou également des valeurs négatives.
Si un opérande avec l'état "0" est transmis au paramètre, une normalisation unipolaire est
effectuée. Un opérande avec l'état '1' entraîne une normalisation bipolaire. La sortie
RET_VAL fournit un code d'erreur en cas d'erreur (par ex. débordement haut) ou la valeur '0'
en cas d'exécution sans erreur.
Vous trouverez de plus amples informations sur le bloc SCALE dans l'aide en ligne de STEP 7.
c. Plages de mesure unipolaires et bipolaires

Dans l'exemple, la mesure du niveau a été effectuée dans une plage de mesure bipolaire, le
capteur de mesure fournissant la tension négative en plus de la tension positive. Comme le
volume du réservoir est représenté sur une plage de -27648 à +27648 incréments, la mesure du
niveau est réalisée avec une résolution double (Δ) par rapport à la plage de mesure unipolaire.
Remarque :
 Capteur de mesure

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La condition requise pour effectuer une mesure dans une plage bipolaire est que le capteur de
mesure utilisé prenne en charge des plages de mesure bipolaires.

Dans une plage de mesure bipolaire, la mesure du niveau s'effectue avec une capacité de
résolution (Δ) deux fois plus élevée que celle d'une plage de mesure unipolaire.

d. Blocs de dénormalisation

STEP 7 offre un bloc de programme dédié à la dénormalisation de valeurs analogiques. Le bloc


UNSCALE(FC106), fourni avec STEP 7, permet d'entrer une valeur limite inférieure et une
valeur limite supérieure entre lesquelles évolue la valeur de programme.
Exemple :
Une valeur analogique entre 0,0 et 100,0 %, calculée par le programme utilisateur, doit être
convertie à l'aide du bloc UNSCALE en la plage de valeurs de 0 à +27648. Lorsque la valeur
dénormalisée est fournie à un module de sorties analogiques, ce dernier commande un
actionneur analogique (par ex. une vanne de régulation). L'actionneur doit être commandé avec
la valeur minimale (0 V ou 0 mA) pour une valeur du programme de 0 % et avec la valeur
maximale ( 10 V ou 20 mA) pour 100 %.
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La valeur calculée par le programme doit être transmise au format REAL (IN). Vous
déterminez la valeur limite inférieure (0,0 %) et la valeur limite supérieure (100,0 %) entre
lesquelles la valeur du programme évolue au moyen de l'entrée LO_LIM (limite inférieure) et
HI_LIM (limite supérieure). La sortie OUT fournit la valeur dénormalisée au format INT.
L'entrée BIPOLAR permet de paramétrer s'il ne faut convertir que des valeurs positives ou
également des valeurs négatives. Si un opérande avec l'état "0" est transmis au paramètre, une
normalisation unipolaire est effectuée. Un opérande avec l'état '1' entraîne une normalisation
bipolaire. La sortie RET_VAL fournit un code d'erreur en cas d'erreur ou la valeur '0' en cas
d'exécution sans erreur.
Exemple :

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e. Plages de mesure unipolaires et bipolaires

La figure suivante montre la normalisation pour un actionneur commandé avec la valeur


minimale 0 (0 V ou 0 mA) pour une valeur de programme de 0 % et avec la valeur maximale
(10 V ou 20 mA) pour 100 % (+27648).

La figure suivante montre la normalisation pour un actionneur commandé avec la valeur


minimale 0 (-10 V ou -20 mA) pour une valeur de programme de 0 % (-27648) et avec la
valeur maximale (+10 V ou +20 mA) pour 100 % (+27648).

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Exercice 3 :
Soit un système de mesure du taux de remplissage d’une citerne comme à la figure
suivante.

Il est composé de :


 Capteur-transmetteur de niveau délivre un signal analogique du courant de 4 à 20 mA pour un
taux de remplissage 0 à 100%
 API équipe par un module d’entrée analogique reçoit le courant du capteur,
 module de sortie TOR.
 trois lampes de signalisation :
- L1 s’allume lorsque le niveau de remplissage de réservoir dépasse 90% ;
- L2 s’allume lorsque le niveau de remplissage de réservoir entre 25% et 50% ;
- L3 s’allume lorsque le niveau de remplissage de réservoir inferieur a 25 % de remplissage.

Travail demande
Page 70
1. Quel sera le code contenu dans les registres images d’entrée si le niveau de remplissage est 60
%, 75 % et 82% ainsi que 90% ?
2. Réaliser le programme ladder pour cet API qui permettra l’acquisition de l’information du
niveau et sa visualisation sur les 3 lampes.

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Exercice 2 :

Cahier des charges d’une régulation discontinue

On désire réaliser une régulation discontinue de niveau autour d’un point de consigne de 75% et
suivant le tableau de commande de la vanne de type NF fourni ci-dessous.
La sortie analogique commandant le convertisseur I/P de la vanne est du type 4-20 mA avec une
conversion numérique sur 10 bits.

Schéma de la chaine de mesure :

Schéma de la chaine d’action:

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- Configuration matérielle

Adresses des entrées/sorties analogique par défaut est sont :


 L’entrée analogique d’adresse PEW288:
 La sortie analogique d’adresse PAW304:
FC105 et FC106
Ouvrir le bloc ob1> vues d’ensembles >Bibliothèque > standard library> TI-S7 converting
blocks> Choisir FC105 ou FC106
Travail demande :
1. Quelle est l’intensite de courant de module de sortie analogique ,si le niveau de remplissage de
reservoir est 30%,60% et 80% ?

2. Réaliser le programme ladder qui gère le fonctionnement.

Page 73
Correction :
1.

2. Programme ladder

Page 74
Page 75
Page 76
Exercice 2:

Soit un système de commande d’un variateur de vitesse est composé :


 Trois boutons poussoirs S1,S2,S3 pour la selection des vitesses
(100tr/min,500tr/m,1200tr/m)
 Moteur asynchrone triphase de 1500tr/min
 API equiée par un module d’entrée logique( digital input ) et un module de sortie
analogique( analog input ) , delivre une intensite analogique de 4 a 20 ma .

 Raccordement de l’API et le variateur de fréquence

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 Câblage a realiser

 Câblage variateur moteur

 Exemple de configuration de l’entree analogique AI1

Page 78
Travail demandé
1. Quel sera le code contenu dans les registres images de sortie si on appuie sur le bouton
poussoir S1 ou S2 ou S3 ?
2. Réaliser le programme fonctionnel pour cet API qui permettra la commande du moteur en
fonction de la vitesse selectionnee par les trois boutons.

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