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: Systèmes automatises
1. Introduction
Les automatismes sont réalisés en vue d’apporter des solutions à des problèmes de nature technique, économique ou
humaine. Telle que :
- Eliminer les tâches dangereuses et pénibles, en faisant exécuter par la machine les tâches humaines complexes ou
indésirables.
- Améliorer la productivité en asservissant la machine à des critères de production, de rendement ou de qualité.
- Piloter une production variable, en facilitant le passage d’une production à une autre.
- Renforcer la sécurité en surveillant et contrôlant les installations et machines.
2. Définitions
Un système automatisé ou automatique est un système réalisant des opérations et pour lequel l'homme n'intervient
que dans la programmation du système et dans son réglage. Les buts d'un système automatisé sont de réaliser des
tâches complexes ou dangereuses pour l'homme, effectuer des tâches pénibles ou répétitives ou encore gagner en
efficacité et en précision.
Il est composé de trois parties :
Partie relations : permet de recueillir des informations et de les transmettre à la partie commande a travers des
capteurs. Les capteurs sont choisis en fonction des informations qui doivent être recueillies (température, son,
lumière, déplacement, position).
capteurs
Est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une grandeur utilisable, telle
qu'une tension électrique, une hauteur de mercure, une intensité ou la déviation d'une aiguille.
la partie commande (PC): elle donne les ordres et reçoit les informations de l'extérieur ou de la partie opérative.
Elle peut se présenter sous 3 manières différentes : un boîtier de commande, un microprocesseur (cerveau
électronique), ou un ordinateur.
la partie opérative (PO): c'est la partie d'un système automatisé qui effectue le travail. Autrement dit, c'est la
machine. C'est la partie qui reçoit les ordres de la partie commande et qui les exécute
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1. Schémas électriques
1.1. Définition
Un schéma électrique représente, à l'aide de symboles graphiques, les différentes parties d'un réseau, d'une installation
ou d'un équipement qui sont reliées et connectées fonctionnellement.
Appareillage et dispositifs de commande et de protection :
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Interrupteurs fonctionnant sous l’effet de la température :
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symboles pneumatiques :
Vérins
Distributeurs
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Les distributeurs
Ce composant sert à commander le sens d’écoulement du fluide. Par le fait même, il commande donc le sens du
mouvement et le positionnement des organes de puissance.
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Ch2 : Automate programmable industriel
1) Introduction
2) Définition
Un automate programmable est un appareil dédié au contrôle d’une machine ou d’un processus industriel, constitué
de composants électroniques. Il s’agit d’un calculateur logique, ou ordinateur, au jeu d’instructions volontairement
réduit, destiné à la conduite et la surveillance en temps réel de processus industriels.
3) Description des automates :
Le type monobloc possède généralement un nombre d’entrées et de sorties restreint et son jeu d’instructions ne peut
être augmenté. Bien qu’il soit parfois possible d’ajouter des extensions d’entrées/sorties, le type monobloc a pour
fonction de résoudre des automatismes simples .
Exemple 1 :
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Exemple 2 : automate monobloc siemens S7-200
b. Automate Modulaire:
Par ailleurs, le type modulaire est adaptable à toutes situations. Selon le besoin, des modules d’entrées/sorties
analogiques sont disponibles en plus de modules spécialisés tels: PID, comptage, position, etc. La modularité des
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API permet un dépannage rapide et une plus grande flexibilité.
Un automate programmable industriel se présente sous la forme d’un ou plusieurs profilés supports (racks) dans lesquels
viennent s’enficher les différents modules fonctionnels :
l’alimentation 110/220 VCA ou 24 VCC
L’unité centrale de traitement à base de microprocesseur,
Des cartes d’entrées/sorties logiques (TOR),
Des cartes d’entrées/sorties analogiques (ANA),
Des cartes de comptage rapide,
Des cartes de communication (CP),
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Des cartes spécifiques pour
Les entrées/sorties TOR (Tout ou Rien) assurent l’intégration directe de l’automate dans son environnement
industriel en réalisant la liaison entre le processeur et le processus.
Interface d’entrée
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Interface de sortie
Le fonctionnement de l’interface de sortie (figure 4) peut être résumé comme suit :
La figure 4 : donne une idée concrète sur un module TOR industriel.
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Raccordement des entrées sorties de l’automate
1.3. Les Modules Entrées – Sorties
Le principe de raccordement consiste à envoyer un signal électrique vers l'entrée choisie sur l'automate dés que
l'information est présente.
L'alimentation électrique peut être fournie par l'automate (en général 24V continu) ou par une source
extérieure. Un automate programmable peut être à logique positive ou négative.
Logique positive Logique négative
Le commun interne des entrées est relié au Le commun interne des entrées est relié au
0V 24V
Alimentation Alimentation
Capteurs Capteurs
Ov 24v Ov 24v
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Entrées Entrées
1s0 1s0
dcy
dcy
Ov 24v Ov 24v
1 2 3 4 5 1 2 3 4 5
Entrées Entrées
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Les détecteurs 3 fils ou électronique sont de deux types PNP ou NPN.
Détecteur PNP Détecteur NPN
pour automate à logique Positive Pour automate à logique Négative
Le principe de raccordement consiste à envoyer un signal électrique vers le préactionneur connecté à la sortie choisie de
l'automate dés que l'ordre est émis.
L'alimentation électrique est fournie par une source extérieure à l'automate programmable.
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Exercice 1 :
1. Les tensions les plus couramment Rencontrées sur les entrées sont :
Exercice 2:
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6. Qu'elles sont les bornes communs des sorties?
1. Logique de câblage
Exercice 3 :
1. En fonction de la documentation ci-dessus, répondre aux
questions suivantes.
- De combien d'entrée TOR dispose cette
carte?
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Sur quelles bornes se situe la sortie 3?
Pour créer un projet à base d’un API, des outils nécessaires comme :
Un API de caractéristique compatible au système à commander : nombres d’entrée sorties ;
type d’entrées…
logiciel de programmation adapté à l’API.
Les ports de communications .
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CH3 : Langages de programmation
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a. Les composants du langage ladder
les entrées (ou contact), qui permettent de lire la valeur d'une variable booléenne ;
les sorties (ou bobines) qui permettent d'écrire la valeur d'une variable booléenne ;
les blocs fonctionnels qui permettent de réaliser des fonctions avancées.
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Le contact normalement ouvert (NO) (en: NO normally open) :
Ce contact est fermé lorsque la variable booléenne associée (X ici) est vraie, sinon, il est
ouvert.
Ce contact est ouvert lorsque la variable booléenne associée (X ici) est vraie, sinon il est fermé.
c. Les sorties (ou bobines)
Il existe des bobines :
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d. Réalisation de fonction logique
Dans l'image ci-dessus,un appuie sur "contact" laisse passer le courant sur la ligne ce
qui permet d'exciter la bobine
Le "ET logique"
Dans le cas du "ET logique",la bobine n'est active que si les contact A et B sont
simultanément fermés.Les deux contacts A et B sont placés en série.
Le "OU logique"
Dans le cas du "Ou logique",la bobine est active soit par appuie sur le contact A soit
pas par appuie sur le contact B. Les deux contatcts A et B sont placés en parallèle.
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Exemple 2:
Exercice 1 :
On désir réalisé la commande d’une lampe L (220v), par le fonctionnement suivant :
Si on appui sur le bouton poussoir S1 (NO), la lampe s’allume et reste allumée, jusqu’a l’appui
sur le bouton poussoir S2 (NO).
Travail demande :
1. Donner la liste des entrées sorties de ce système.
2. Faire le schéma de câblage reliant les entrées sorties de l’automate.
3. Etablir le programme ladder .
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Exercice 2 :
Un système automatise commandé par un moteur asynchrone triphasé, dont le fonctionnement
est décrit comme suit :
Action sur le bouton-poussoir « ma (no) » le moteur se met en marche.
« Ar (no) » bouton poussoir qui permet l’arrêt de toute l’installation a n’importe quel
moment.
H1 et H2 : deux lampes de signalisation, la première indique le démarrage du moteur et l’autre
pour l’arrêt.
1. Introduction
Les langages de programmation des API, et en particulier dans leurs descriptions au sein de la
norme IEC 61131-3, offrent un certain nombre de constructions qui font intervenir le temps
«physique» de façon explicite. Les constructions les plus utilisées sont les temporisateurs.
La temporisation est une fonction que l'on retrouve dans un grand nombre d'applications. Elle
est utilisée principalement afin de différer, d'une durée choisie fixée à l'avance, l'activation ou
la désactivation d'une sortie. Elle est implémentée de façon logicielle dans la quasi-totalité des
API existant sur le marché.
Une temporisation au travail c’est une fonction qui change l’état logique de la sortie Q du bloc
S_severs après le découlement de la temporisation programmée.
Le bloc de temporisation est défini par une syntaxe qui dépend du chois de l’API.
Exemple :
Exemple :
Exercice :
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Travail demandé
Fonction comptage
1. Introduction
Exemple :
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3. Exemple d’utilisation
Dans cet exemple, un carton doit être rempli d'un nombre déterminé de pièces. L’automate se
charge alors du comptage des pièces et du pilotage des deux moteurs assurant le transport des
pièces et du carton.
4. Blocs de Comparaisons
Exemple :
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Exercice :
On se propose d’étudier le fonctionnement d’une barrière de parking de stationnement de
véhicule.
Le système est compose :
H1 : lampe de signalisation, s’allume lorsque le parking est totalement réservé. Sachant que sa
capacité est 15 véhicules.
H2 : lampe de signalisation, s’allume lorsque le nombre de véhicules dans le parking est
inferieur à 15.
B1 et B2 : deux cellules photoélectriques, associées à deux réflecteurs qui détectent les
véhicules en entrée et en sortie du parking.
Travail demandé
1. Définition
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Les ENTREES, c'est-à-dire les transferts d'informations de la Partie Opérative vers la Partie
Commande,
Les SORTIES, transferts d'informations de la Partie Commande vers la Partie Opérative.
Le GRAFCET comprend :
2. règles d’évolution
Suivant La normalisation
France NF C03-190 (juin 82)
INTERNATIONAL CEI 848 (Décembre 88)
Définit cinq règles d’évolution
Cette représentation indique que l'étape est initialement activée (à la mise sous tension de la
partie commande).
La situation initiale, choisie par le concepteur, est la situation à l'instant initial.
Une transition est validée lorsque toutes les étapes immédiatement précédentes sont
actives. Le franchissement ne peut produire :
Que lorsque cette transition est validée Et que la réceptivité associée est vraie
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Règle 3 : (Evolution des étapes actives)
Activation de l’action
3.1. Etape
A chaque étape est associée une action ou plusieurs, c’est à dire un ordre vers la partie
opérative ou vers d’autres grafcets. Mais on peut rencontrer aussi une même action associée à
plusieurs étapes ou une étape vide (sans action).
3.3. Transition
Représente un état transitoire entre deux étapes, et son franchissement dépend de l’activation
de la réceptivité associée.
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La réceptivité qui est une information d'entrée qui est fournie par :
Remarque : Si la réceptivité n’est pas précisée, alors cela signifie qu’elle est toujours vraie.
(=1)
La gestion du temps dans l’automatisme, définit dans un grafcet par la syntaxe (Tn/ Xi /
temps)
Exemple :
L'ordre est émis, de façon continue, tant que l'étape, à laquelle il est associé, est active.
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associée est vraie. Il ya plusieurs types d’actions conditionnelle en citant :
actions mémorisées
Lorsqu’une action doit être maintenue pendant plusieurs étapes, il suffit d’utiliser les symboles
S (Set) et R (Reset) ou de la répéter dans toutes les étapes
concernées.
Un grafcet niveau 1 est un grafcet dont on représente l’ensemble des réceptivités ainsi que les
actions par un moyen documentaire donc un grafcet niveau 1 est un grafcet descriptif qui
facilite la compréhension du fonctionnement d’un automatisme .
Exemple :
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5.2 Grafcet niveau 2
Un grafcet niveau 2 est un grafcet dont on représente l’ensemble des réceptivités ainsi que les
actions par leur code mnémonique, définit suite à un cahier de charge donné.
Exemple :
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Exercice 1
Travail demande :
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3. Etablir le grafcet niveau 2 de ce système
- La marche et l’arrêt du système sont signalés par deux voyants lumineux H1 (Marche), H2
(Arrêt).
- La protection des moteurs contre les surcharges est assurée par deux relais thermiques.
Travail demandé :
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3. Faire le schéma de câblage reliant les entrées/sorties de l’API
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Les structures de base du grafcet
1. Notion de Séquence :
Une séquence, dans un Grafcet, est une suite d'étapes à exécuter l'une après l'autre.
Une sélection de séquence est un choix d’évolution entre une ou plusieurs séquences possibles
à partir d’une ou plusieurs étapes.
Il est impérative de ne sélectionner qu’une seule évolution et ceci en utilisant des conditions
logiques exclusives.
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3. Saut d’étapes et reprise de séquence
Le saut d'étapes permet de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions associées sont
inutiles à réaliser, La reprise de séquence (ou boucle) permet de reprendre, une ou plusieurs
fois, une séquence tant qu'une condition n'est pas obtenue.
Les séquences simultanées permettent à partir d’une ou plusieurs étapes d’évoluer vers
plusieurs séquences simultanément.
Exemple :
Deux ou plusieurs séquences peuvent être simultanément activées à partir de la même
transition.
Les deux traits parallèles mettent en évidence l’activation simultanée des étapes 2 et 4 ou 2 et 5
à partir de la réceptivité a=1, lorsque l’étape 1 est active.
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Exercice 1
Sujet : feux de croisements
Deux voies de circulation d’importance inégale sont contrô lées par des feux de croisement devant
satisfaire les diagrammes de V1, O1, R1, V2, O2, R2 suivants.
Par sécurité, R2 et R1 doivent rester allumés ensemble pendant 1 seconde avant chaque passage
à V2 ou à V1.
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Travail demandé
1. Donner les adresses des entrées et des sorties de l’automate sur la feuille de réponse.
Fonction Comptage
1. Introduction
Il est souvent nécessaire de compter un nombre de cycle ou de pièces, d'événements dans un
grafcet.
Un cycle de comptage comprend en général:
Une initialisation de la variable de comptage. Ci = n. ( n,i : variable entier variable
avec n valeur initiale et i numéro du compteur).
Une incrémentation (Ci+) ou décrémentation (Ci-) de cette variable
Des réceptivités qui testent la valeur de la variable de comptage.
Un compteur peut être utilisé pour réaliser un cycle d'un certain nombre de fois. Le
compteur peut être incrémenté (+ 1) décrémenté (- 1) mis à zéro ou mis à une valeur
donnée.
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On peut utiliser les signes dans les réceptivités.
Exemple :
EXERCICE :
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Cahier de charge :
Ce wagonnet (chariot) doit aller chercher des produits aux endroits matérialisés par les
capteurs S4, S3 et S5 puis revenir à son point de départ.
À la position S4, le wagonnet doit attendre 5s puis continuer sur son chemin.
chaque nouvel appui sur S1 relance un nouveau cycle si wagonnet à la position S2.
Le wagonnet doit réaliser 3 cycles.
Travail à faire :
1. Donner un tableau d’adressage des entrées/sorties.
Exercice :
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Le schéma ci-dessous représente un distributeur de boissons chaudes à partir de produits
déshydratés :
Travail demandé :
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I. Traduction par la méthode « set » et « rest »
1. Introduction
Malheureusement, ce ne sont pas tous les automates qui se programment en GRAFCET
directement. Mais, généralement ils peuvent être programmés en « diagramme échelle » (ou
LADDER). Il faut donc pouvoir transformer le GRAFCET qui est la meilleure approche qui
existe pour traiter les systèmes séquentiels en « diagramme échelle » qui est le langage le plus
utilisé par les automates.
Généralement La traduction du grafcet en ladder pour des automatismes commandés par API
est définie par les étapes suivantes :
La mise en équations des transitions, étapes et actions ;
Traduction du programme garfet en mode ladder ;
Attribution des adresses physiques pour les entrées/sorties et adresses mémoires pour les
étapes et transitions.
Transitions
Exemple
Actions
L’action est un ordre vers la partie opérative, l’activation de cette action dépend de l’activation
de l’étape associe et la condition de l’action.
Exemple
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1.2. Exemple de mise en équation
initialisation
Exemple :
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1. Donner les équations des transitions
Tr1= x0.dcy
Tr2 = x1.a
Tr3 = x2.(b+S0)
2. Complétez les deux tableaux :
Equation SET et RESET
X1 Tr1 Tr2
X2 Tr2 Tr3
Km2 X1.e
H1 X2
mnémoniques opérande
Dcy E0.0
A E0.1
B E0.2
S0 E0.3
e E0.4
Km1 A0.0
Km2 A0.1
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H1 A0.2
Tr1 M0.0
Tr2 M0.1
Tr3 M0.2
X0 M0.3
X1 M0.4
X2 M0.5
3. Programme ladder
Solution N1 :
- Programme OB1
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Solution 2 (simplifiée) :
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Exercice 2:
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CH4 : Traitement des variables analogiques
1. Chaine analogique
I.1. Constitution de la chaine analogique
a. Capteurs analogique
b. Raccordement électrique d'un transmetteur
3. La mise à l’échelle
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Traitement des variables analogiques
1. chaine analogique
a. Capteurs analogique
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Est un dispositif transformant l'état d'une grandeur physique observée en une grandeur
utilisable, telle qu'une tension électrique, une hauteur de mercure, une intensité ou la déviation
d'une aiguille.
Constitution:
Un capteur est le premier élément de la chaîne de mesurage. Lorsque le capteur est constitué de
plusieurs éléments, le corps d’épreuve est celui en contact direct avec le mesurande.
Il génère une grandeur physique intermédiaire (déplacement, déformation, force…) traduite en
une grandeur électrique (tension, capacité, induction…) par le transducteur.
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Transducteur : est un dispositif convertissant un signal physique en un autre ; par exemple un
signal lumineux en signal nerveux (vision animale) ou signal électrique (photorécepteur).
Pour élaborer un signal normalisé à partir du signal généré par le capteur, le transmetteur
comprend globalement un amplificateur, un filtre, et un traitement du signal.
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b. Raccordement capteurs d'un transmetteur 4-20ma :
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Le raccordement électrique d’un transmetteur au dispositif d’exploitation de la mesure, dépend
de la nature du signal de mesure et de son alimentation. Il existe des transmetteurs à "2 fils", "3
fils" ou "4 fils".
La résistance de charge (250R) correspond à la résistance comprenant celle du ou des
récepteurs (API, régulateur, indicateur ou bien centrale d’acquisition) et de la ligne de
transmission.
Standard "2fils":
En instrumentation industrielle, par économie et souci de standardisation, les transmetteurs à "2 fils" en
signal 4 - 20 mA sont les plus répandus.
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2. Module d’entrées sorties analogiques
Les signaux analogiques provenant d'un capteur, afin de pouvoir être interprétés par un
automate doivent être conditionnés et convertis en signaux numériques. Cette conversion est
faite par un convertisseur analogique numérique (CAN) située au niveau de l'automate
(module E/S analogiques).En effet, le microprocesseur de l'automate ne peut traiter que des
valeurs numériques ou binaires.
On distingue principalement 3 types de signaux d'entrée analogiques : les signaux type
tension, courant et résistance.
Le niveau de tension /courant acceptable par module d’entrées analogique varie selon les
gammes standard suivant :
Tension : 0v à 10v ou 0v à 5v ou 1v à 5v
Courant : 0 à 20ma ou 4 à 20 ma
A la différence des entrées analogiques, les sorties analogiques sont des signaux variables
générés par l'automate (module de sortie analogique) et qui agissent sur des pré-actionneurs
analogiques.
CNA (convertisseur numérique analogique)
Exemple :
Un CAN a une résolution de 8 bits et une tension
de référence égale 5v.
1. Calculer le quantum q
2. Quelle est la valeur binaire de N si Ve
= 3v
Exemple :
Un CNA a une résolution de 8 bits et une tension de
référence égale 5v.
1. Calculer le quantum q :
2. Quelle est la valeur de tension de sotie VS si
(N=10001000) 136 a l’entrée de CNA.
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Exercice 1 :
Un capteur-transmetteur linéaire délivre un signal 4 / 20 mA pour une masse m variant de 0
à 4095 Kg.
I. La caractéristique du capteur transmetteur est donnée ci-dessous.
1. Donner la valeur de la sensibilité du capteur-transmetteur. Préciser l’unité.
2. Donner l’équation de la caractéristique du capteur-transmetteur I = f(m).
3. Quelle est la valeur de l’intensité I transmise si la masse mesurée est de m= 2115 Kg ?
Avec Sensibilité Sc : C’est le coefficient qui lie la grandeur physique d’entrée à mesurer à la
avec d : étendu de mesure (D = val max-valmin) exemple ( -5bar a 60 bar) D = 65 bar
Rappel de mathématiques :
Exercice 2 :
Soit un convertisseur numérique analogique CNA 8 bit délivre a la sortie (0 a 5v), permet la
conversion suivante 0110 0100 (100) = 2v en sortie
1) Quelle est la tension de sortie pour 1011 0011 (179) ?
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1. La mise à l’échelle (cas de siemens)
Pour simplifier la lecture des données analogiques, Simatic S7 propose des fonctions de mise à
l'échelle des données analogiques dans les paramètres.
FC105 SCALE CONVERT : bloc de mise a l’échelle des entrées analogiques.
FC106 UNSCALE CONVERT : bloc de mise a l’échelle des sorties analogiques.
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La valeur analogique à l'entrée IN est lue directement par le module ou transmise par une
interface de données au format INT. Vous déterminez la valeur limite inférieure (0 litre) de la
grandeur physique au moyen de l'entrée LO_LIM et la valeur limite supérieure (1000 cm) au
moyen de HI_LIM. La sortie OUT fournit la valeur normalisée (grandeur physique) sous
forme de nombre réel (LO_LIM <= OUT <= HI_LIM). L'entrée BIPOLAR permet de
paramétrer s'il ne faut convertir que des valeurs positives ou également des valeurs négatives.
Si un opérande avec l'état "0" est transmis au paramètre, une normalisation unipolaire est
effectuée. Un opérande avec l'état '1' entraîne une normalisation bipolaire. La sortie
RET_VAL fournit un code d'erreur en cas d'erreur (par ex. débordement haut) ou la valeur '0'
en cas d'exécution sans erreur.
Vous trouverez de plus amples informations sur le bloc SCALE dans l'aide en ligne de STEP 7.
c. Plages de mesure unipolaires et bipolaires
Dans l'exemple, la mesure du niveau a été effectuée dans une plage de mesure bipolaire, le
capteur de mesure fournissant la tension négative en plus de la tension positive. Comme le
volume du réservoir est représenté sur une plage de -27648 à +27648 incréments, la mesure du
niveau est réalisée avec une résolution double (Δ) par rapport à la plage de mesure unipolaire.
Remarque :
Capteur de mesure
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La condition requise pour effectuer une mesure dans une plage bipolaire est que le capteur de
mesure utilisé prenne en charge des plages de mesure bipolaires.
Dans une plage de mesure bipolaire, la mesure du niveau s'effectue avec une capacité de
résolution (Δ) deux fois plus élevée que celle d'une plage de mesure unipolaire.
d. Blocs de dénormalisation
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e. Plages de mesure unipolaires et bipolaires
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Exercice 3 :
Soit un système de mesure du taux de remplissage d’une citerne comme à la figure
suivante.
Travail demande
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1. Quel sera le code contenu dans les registres images d’entrée si le niveau de remplissage est 60
%, 75 % et 82% ainsi que 90% ?
2. Réaliser le programme ladder pour cet API qui permettra l’acquisition de l’information du
niveau et sa visualisation sur les 3 lampes.
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Exercice 2 :
On désire réaliser une régulation discontinue de niveau autour d’un point de consigne de 75% et
suivant le tableau de commande de la vanne de type NF fourni ci-dessous.
La sortie analogique commandant le convertisseur I/P de la vanne est du type 4-20 mA avec une
conversion numérique sur 10 bits.
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- Configuration matérielle
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Correction :
1.
2. Programme ladder
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Exercice 2:
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Câblage a realiser
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Travail demandé
1. Quel sera le code contenu dans les registres images de sortie si on appuie sur le bouton
poussoir S1 ou S2 ou S3 ?
2. Réaliser le programme fonctionnel pour cet API qui permettra la commande du moteur en
fonction de la vitesse selectionnee par les trois boutons.
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