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Chap.

I: Introduction aux systèmes automatisés

Chapitre 1: Introduction aux systèmes automatisés


I.1 Systèmes de commande
Un système de commande peut être chargé de contrôler une séquence d'événements, de la maintenir
constante ou de suivre un changement prévu.
I.2 Formes d'un système de commande
Plusieurs formes de commande automatisée
I.2.1 Système de commande câblée
Un interrupteur peut utilisé pour activer un relais et mettre sous tension un actionneur
Exemple:
Figure I.1
I.2.2 Système de commande à microprocesseur
Au lieu de câbler un circuit de commande différent pour chaque situation, une approche permet d'employer le
même système de base dans tous les cas. Elle se fonde sur un système à base de microprocesseur et sur un
programme qui explique à ce microprocesseur comment réagir aux signaux d'entrées.
I.2.3 Système de commande à base d'un automate
Un automate est une forme particulière d'un microprocesseur, figure I.2.
I.3 Automatismes programmables
À l’origine, les automatismes programmables étaient réservés à des applications industrielles nécessitant un
volume de traitement d’information important. Cependant, grâce à la simplicité de la mise en œuvre d’un
système automatisé basé sur l’utilisation d’automates programmables, l’automatisation s’applique de plus en
plus fréquemment à des équipements de tous genres.
Dans un système automatisé figure I.3, l’énergie nécessaire à la transformation du produit est fournie par une
source extérieure. Un « automate » dirige la succession des opérations. L’homme surveille le système et peut
dialoguer avec lui par l’intermédiaire d’un « pupitre ».

Informations Energie

Produits
Produits entrants Système automatisé +
valeurs ajoutée

Déchets Nuisances

I.4 Objectifs de l'automatisation


Visant le personnel : Améliorer ses conditions de travail en supprimant les tâches les plus pénibles et en
augmentant la sécurité;
Visant le produit : Améliorer sa faisabilité, sa qualité par rapport au cahier des charges, sa fiabilité dans le
temps;
Visant l'entreprise : Améliorer sa compétitivité (en diminuant les coûts de production), sa productivité, la
qualité de production, la capacité de contrôle, de gestion , de planification.

I.5 Structure d’un système automatisé


De façon générale, tout automatisme comporte 2 parties qui coopèrent et dialoguent : la partie opérative et la
partie commande. La figure I.4 schématise les interrelations entre ces parties d’un automatisme.

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I.5.1 Partie opérative

La partie opérative, également appelée processus, constitue l’unité de travail qui exécute la tâche dictée par la
partie commande. Elle se compose généralement de 2 types d’éléments : les capteurs et les actionneurs.

• Capteurs

Les capteurs servent à détecter des positions physiques, des pressions, des températures, des forces, des
vitesses, etc. L’information captée par la partie opérative est transmise à la partie commande par
l’intermédiaire d’une interface d’entrée. Les capteurs se divisent en 2 groupes : les capteurs tout ou rien et
analogiques.

Les capteurs tout ou rien fournissent une information électrique binaire.

Les capteurs analogiques fournissent une information électrique à intensité variable en courant (4-20 mA) ou
en tension (0-10 V). Cette information est convertie en valeur numérique et stockée dans un registre de
l’automate pour être ensuite traitée par la partie commande.

• Actionneurs

Les actionneurs sont les éléments de puissance permettant d’engendrer les mouvements de rotation ou de
translation dans la partie opérative. On distingue 3 catégories d’actionneurs pour répondre aux besoins variés
des machines :

– les actionneurs électriques, qui transforment l’énergie électrique en énergie mécanique sous forme de
mouvement de rotation (moteur) ou de translation (électroaimant);

– les actionneurs pneumatiques, qui transforment l’énergie pneumatique en mouvement de rotation (moteur
pneumatique) ou de translation (vérin);

– les actionneurs hydrauliques, qui transforment l’énergie hydraulique en mouvement de rotation (moteur)
ou de translation (vérin). Les actionneurs hydrauliques sont utilisés pour engendrer des mouvements
nécessitant beaucoup de force.

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Un préactionneur est un élément qui, sur réception d’un ordre de la partie commande, fournit à l’actionneur
qui lui est associé l’énergie requise pour fonctionner. Les préactionneurs utilisés avec les actionneurs
électriques sont principalement les contacteurs magnétiques et les variateurs de vitesse. Pour les actionneurs
pneumatiques et hydrauliques, les préactionneurs les mieux adaptés à la tâche sont les distributeurs
électropneumatiques ou électrohydrauliques, selon le cas.

I.5.2 Partie commande

La partie commande, aussi appelée automate, regroupe l’ensemble des composants utilisés pour le traitement
de l’information permettant d’émettre des ordres vers la partie opérative. La partie commande peut avoir à
traiter des éléments de logique combinatoire et séquentielle, des opérations logiques et numériques en
effectuant des opérations sur des valeurs alphanumériques ou numériques, et des fonctions d’asservissement
en boucle fermée.

Le traitement de l’information est appelé à coordonner 3 dialogues.

1. Le dialogue entre la partie commande et la partie opérative commande les actionneurs au moyen des
préactionneurs.

2. Le dialogue homme-machine permet d’exploiter la machine en émettant des consignes de marche ou


d’arrêt (par l’intermédiaire de boutons-poussoirs, de boutons sélecteurs, etc.) et en recevant de l’information
sur l’état de la machine (visualisé a l’aide de lampes témoins, d’afficheurs numériques à 7 segments, etc.).

3. Le dialogue entre les parties commande des machines rend possible l’échange d’information entre
plusieurs machines pouvant participer à une même production.

I.6 Architecture interne d'un API

La structure interne d'un API peut se représenter comme suit, figure I.5.

I.6.1 Le processeur

Le processeur, ou unité centrale (UC), a pour rôle principal le traitement des instructions qui constituent le
programme de fonctionnement de l’application (les fonctions logiques ET, OU, les fonctions de
temporisation, de comptage, de calcul PID, etc..).

I.6.2 La mémoire

Elle est destinée au stockage des instructions qui constituent le programme de fonctionnement de
l’automatisme.

Deux familles de mémoires sont utilisées dans les automates programmables :

 Les mémoires vives, ou mémoires à accès aléatoire « Random Access Memory (RAM) ». Le contenu
de ces mémoires peut être lu et modifié à volonté, mais il est perdu en cas de manque de tension
(mémoire volatiles). Elles nécessitent par conséquent une sauvegarde par batterie. Les mémoires
vives sont utilisées pour l’écriture et la mise au point du programme, et pour le stockage des données.
 Elles sont à lecture seule, les informations ne sont pas perdues lors de la coupure de l’alimentation des
circuits.

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I.6.3 Les interfaces entrées/sorties :

Les entrées/sorties TOR (Tout ou Rien) assurent l’intégration directe de l’automate dans son environnement
industriel en réalisant la liaison entre le processeur et le processus. Elles ont toutes, de base, une double
fonction :

 Une fonction d’interface pour la réception et la mise en forme de signaux provenant de l’extérieur
(capteurs, boutons poussoirs, etc.) et pour l’émis
l’émission
sion de signaux vers l’extérieur (commande de pré-
pré
actionneurs, de voyants de signalisation, etc.). La conception de ces interfaces avec un isolement
galvanique ou un découplage opto
opto-électronique
électronique assure la protection de l’automate contre les signaux
parasites.
 Une fonction de communication pour l’échange des signaux avec l’unité centrale par l’intermédiaire
du bus d’entrées/sorties.

Le fonctionnement dee l’interface d’entrée figure I.6 peut être résumé comme suit :

Lors de la fermeture du capteur ;

La « Led 1 » signale que l’entrée de l’API est actionnée.

La « Led D’ » de l’optocoupleur « Opto 1 » s’éclaire.

Le phototransistor « T’ » de l’optocoupleur « Opto 1 » devient passant.

La tension Vs=0V.

Donc lors de l’activation d’une entrée de l’automate, l’interface d’entrée envoie un « 0 » logique à l’unité de
traitement et un « 1 » logique lors de l’ouverture du contact du capteur (entrée non actionnée).

Le fonctionnement de l’interface de sorti


sortie figure I.7 peut être résumé comme suit :

Lors de commande d’une sortie automate ;

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L’unité de commande envoi un « 1 » logique (5V).

« T1 » devient passant, donc la « Led D’ » s’éclaire

Le photo-transistor « T’ » de l’optocoupleur « Opto1 » devient passant.

La « Led1 » s’éclaire.

« T2 » devient passant.

La bobine « RL1 » devient sous tension et commande la fermeture du contact de la sortie « Q0.1 ».

Donc pour commander un API, l’unité de commande doit envoyer :

Un « 1 » logique pour actionner une sortie API

Un « 0 » logique pour stopper la commande d’une sortie API

I.6.4 Le Bus

C’est un ensemble de conducteurs qui réalisent la liaison entre les différents éléments de l’automate.

Le bus est organisé en plusieurs sous ensembles destinés chacun à véhiculer un type bien défini
d’informations :

 Bus de données.
 Bus d’adresses.
 Bus de contrôle pour les signaux de service tels que tops de synchronisation, sens des échanges,
contrôle de validité des échanges, etc..
 Bus de distribution des tensions issues du bloc d’alimentation.

I.6.5 Alimentation

Elle élabore à partir d’un réseau 220V en courant alternatif, ou d’une source 24V en courant continu.
co

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