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Le monde industriel est en évolution constante. Pour faire face aux exigences sans cesse croissantes
issues de la compétitivité, l’automatisation des équipements s’impose. En effet, l’automatisation
permet de réduire au minimum le coût des différentes étapes de la production et d’améliorer la
quantité des produits pour répondre aux exigences de la clientèle.
I. Automatismes programmables
De façon générale, tout automatisme comporte 2 parties qui coopèrent et dialoguent : la partie
opérative et la partie commande. La figure suivante schématise les interrelations entre ces partes d’un
automatisme.
PARTIE OPERATIVE
Actionneurs Capteurs
PARTIE COMMANDE
Organigramme des
Communication Traitement de
l’information étapes ou séquences
Autres machines
La partie opérative, également appelée processus, constitue l’unité de travail qui exécute la tâche
dictée la partie commande. Elle se compose généralement de 2 types d’éléments : les capteurs et les
actionneurs.
a. Les capteurs
Les capteurs servent à détecter des positions physiques, des pressions, des températures, des forces,
des vitesses, etc... L’information captée par la partie opérative est transmise à la partie commande par
l’intermédiaire d’une interface d’entrée. Les capteurs se divisent en 2 groupent : les capteurs tout ou
rien et analogiques.
b. Actionneurs
Les actionneurs sont les éléments de puissance permettant d’engendres les mouvements de rotation ou
de translation dans la partie opérative. On distingue 3 catégories d’actionneurs pour répondrez aux
besoins varies des machines :
La partie commande, aussi appelée automate, regroupe l’ensemble des composants utilisés pour le
traitement de l’information permettant d’émettre des ordres vers la partie opérative. La partie
commande peut avoir à traiter des éléments de logique combinatoire et séquentielle, des opérations
logiques et numériques en effectuant des opérations sur des valeurs alphanumériques ou numériques,
et des fonctions d’asservissement en boucle fermée.
Pour s’ajuster à l’évolution continue d’un processus réparti entre plusieurs unités de production, un
système automatisé doit être entre mis en liaison avec ses composants afin de permettre des échanges
d’information de différents niveaux. Un système de production automatisé utilise à cette fin, 3 niveaux
de commande assurant des fonctions définies ; ce sont les niveaux de commande 0, 1 et 2.
Ce niveau 0 permet l’acquisition d’information et la commande des actions de la partie opérative. Les
capteurs et les pré-actionneurs tout ou rien sont liés à l’automate programmable par une liaison fil à fil.
1.2.2 niveau de commande 1
La figure qui suit résume les différents niveaux de commande en identifiant les liaisons pour chacun
de ces niveaux.
2.1 Description
Le système se compose de 7 phases représentant les différentes étapes du traitement d’un matériel en
vrac (des agrégats). Chacune des phases possède sa propre unité de commande, sauf les phases 5 et 6
qui sont toutes deux commandées par l’unité de commande de la phase 5. Ces unités de commande
constituent des postes de travail autonomes pouvant faire fonctionner leur phase en mode local. De
plus, le système est pourvu d’un mode de fonctionnement en réseau permettant d’analyser les
interactions entre chacune des phases lors d’une production automatisée.
L’ensemble du procédé consiste à trier des agrégats dont le diamètre peut varier entre 3 et 9 mm pour
ne conserver que sur la chaîne de production que les agrégats de diamètre 6 mm. Les agrégats sont
ensuite lavés et dirigés vers les étapes de préséchage et de séchage ; ils sont finalement acheminés vers
une balance où ils sont pesés et ensachés. La dernière étape consiste à déposer les sacs dans des sacs
dans des boîtes du poste d’aiguillage en fonction de leur poids.
Il est possible de faire fonctionner chacune des phases du système selon 2 modes de fonctionnement :
le mode local et le mode réseau. Un interrupteur à clé installé sur chacune des armoires de commande
permet de sélectionner le mode désiré.
En mode local, chacune des phases du système est indépendante éliminant ainsi toute possibilité de
synchronisation entre elles.
La figure ci-dessous montre la position du sélecteur à clé (SS3) permettant la sélection du mode local.
En mode réseau, toutes les phases sont en interrelation et contrôlées par le programme USINE. Avant
le démarrage en mode réseau, le logiciel de supervision fournit les consignes de production et de
réglage sous forme de formule et de recettes. Durant la période de production, le logiciel de
supervision commande la mise en route et l’arrêt des phases, gère les alarmes et collecte l’information
nécessaire à l’animation des synoptiques et au traçage des courbes de tendance. A la fin de la
production, le logiciel génère le rapport de la production réalisée.
La figure ci-dessous montre la position du sélecteur à clé (SS3) permettant la sélection du mode
réseau.
Travailler en toute sécurité est la première chose à laquelle vous devez penser dans la réalisation de
vos tâches. Que ce soit lors d’exercices de dépannage, d’entretien, de pose ou dépose, les méthodes
sécuritaires sont toujours les plus appropriées et les plus efficaces. Les mesures de sécurité se divisent
en trois catégories :
- S’assurer que les gardes de sécurité sont en place et couvrent bien les parties mobiles ;
- S’assurer que les capteurs d’intrusion (cellule photoélectrique) couvrent bien les zones à
protéger ;
- Ne pas démarrer une phase avant d’en comprendre le fonctionnement et de savoir l’arrêter
rapidement ;
- S’assurer que seules les personnes autorisées accèdent à l’aire de travail de la mini-usine ;
- Avant d’effectuer une intervention sur le circuit électrique ou sur un composant électrique,
couper l’alimentation électrique de la phase à l’aide de l’interrupteur principal et verrouiller ce
dernier à l’aide d’un cadenas ;
- Avant d’entreprendre des activités d’entretien sur un circuit pneumatique, fermer la valve
d’alimentation en air comprimé et attendre que la pression chute à 0 kPa ;
- Avant la mise en marche des machines, faire une vérification visuelle pour s’assurer
qu’aucune pièce ou mécanisme n’obstrue le bon fonctionnement de la partie opérative.
Évaluation formative
En plus du mode de fonctionnement local ou réseau, chacune des phases possède deux possibilités
d’opération : le mode automatique et le mode manuel. Il est possible de fonctionner en mode manuel
ou en mode automatique seulement si le mode local a été sélectionné.
Pour commander la marche de préparation, il faut appuyer sur le bouton départ cycle, avoir les
conditions initiales et ne pas avoir de défaut empêchant le fonctionnement.
Avant de démarrer un cycle en mode automatique de la phase 2, il faut ajuster la vitesse d’avance du
convoyeur à l’aide des boutons-poussoirs BP3 et BP4 qui permettent respectivement de diminuer ou
d’augmenter la vitesse du moteur hydraulique (0-100%).
Avant de démarrer un cycle en mode automatique de la phase 3, on doit ajuster la force de vibration de
la table vibrante à l’aide du potentiomètre POT (0-100%).
Avant de démarrer un cycle en mode automatique de la phase 4, il est nécessaire d’ajuster certains
paramètres de fonctionnement :
Avant de démarrer un cycle en mode automatique de la phase 7, il faut préalablement placer le bouton
sélecteur 6 (SS6) à la position AUTO.
Le mode de fonctionnement manuel autorise l’opération de chacun des actionneurs d’une phase de
façon individuelle. Ce mode permet principalement :
Chacune des phases autorise l’opération de ses actionneurs en mode manuel. Le tableau ci-dessous
identifie chacun des actionneurs pouvant être opérés en mode manuel.
Phase Actionneur
1 - Moteur du convoyeur
- Moteur du tamis
- Vérin de la trappe de la trémis
2 - Moteur du convoyeur
- Jets d’eau
3 - Electro-aimant de la table vibrante
- Aérothermes
4 - Moteur du convoyeur du four
- Moteur du convoyeur de transfert
- lampes
5 - Moteur du convoyeur
- Vérin de la barrière d’arrêt
- Vérin de la barrière de la trémis
- Vérin bras de fermeture du sac
- Vérin griffe de fixation / déplacement
- Vérin bride de serrage
- Vérin pointes chauffantes
- Jets d’air
7 - Vérin axe X
- Vérin axe Y
Toutes les opérations d’un micro-ordinateur se divisent en 3 étapes : les entrées, le traitement et les
sorties. Les entrées/sorties sont des éléments bien maitrisés par les utilisateurs. Le traitement est
l’élément clef du système, il coordonne l’ensemble des opérations entre l’entrée et la sortie.
Dans les systèmes automatisés basés sur la logique programmée on retrouve une même division des
opérations. Les éléments d’entrés (capteurs, BP etc.) et de sortie (Voyants, moteurs, vérins, etc.) sont
reliés à l’API et le traitement est effectué par un ensemble ordonné d’instructions permettant de
réaliser le fonctionnement recherché.
L’API est le cœur de la partie commande. Son organisation, en général modulaire, permet de le
configurer en fonction du système qu’il commande. Pour élaborer le programme de commande, on
utilise une console de programmation ou un logiciel de programmation qui permettent aux concepteurs
d’avoir recours à des langages de programmation adaptés à la réalité industrielle (langage à contacts,
GRAFCET, bloc de fonctions etc.).
1.1.1. Projet :
Le projet se définit comme l’ensemble de la partie logicielle intervenant entre l’entrée de la matière
première et la sortie du produit fini. Il se divise en plusieurs applications spécifiques à chacune des
étapes du processus à automatiser.
1.1.2. Application :
Une application est l’ensemble des éléments nécessaires pour développer la gestion d’un programme
automate associé au fonctionnement d’une section d’un SAP. Elle se compose principalement des
programmes GRAFCET et des programmes en des langages de programmation (langage à contacts,
booléen, langage structuré, etc.). Ces langages sont utilisés pour implanter la logique de
fonctionnement dans l’API.
L’application comporte aussi des fichiers utilitaires préalablement développés pour le traitement de
l’information.
La figure ci-dessous montre une table indexée servant à réaliser des opérations de formatage,
d’usinage et de marquage sur une même pièce. Elle se compose de 3 postes de travail opérant
simultanément sur la matière première et d’un système d’indexage pour le déplacement rotatif du
plateau. Cette figure montre la structure du projet de la table indexée en représentant chacune des
applications intervenant sur le projet.
Structure du projet
Projet
Table indexée
L’élaboration des circuits électriques permet le câblage des composants associés au fonctionnement du
système automatisé. La réalisation des circuits tient compte de l’aspect opérationnel de la machine et
respecte les éléments de sécurité pour les personnes et l’équipement. Les circuits électriques et les
schémas pneumatiques deviennent une source de référence pour les différentes activités d’entretien, de
dépannage ou de modification sur le système. Cette section vous présente l’organisation des plans et
schémas associés à un système automatisé.
Les schémas d’implantation présentent les informations générales permettant la localisation rapide et
précise des principaux composants. Ils se composent principalement d’une liste du matériel, du
schéma de la platine de montage, du schéma de l’organisation modulaire des cartes d’entrée / sortie et
du schéma des connexions extérieures.
La liste du matériel, dressé pour chacune des phases dans le cahier des plans et des schémas se divise
en 3 colonnes :
- abréviations du composant utilisé sur les plans (KM1, F2, BP2, etc.) ;
- brève description (désignation du composant) : Contacteur de puissance,
potentiomètre, fusible, automate, etc. ;
- numéro de pièce permettant une recherche plus rapide dans le cahier des fiches
techniques.
Le schéma de la platine permet de localiser l’emplacement réel des composants installés sur la place
de montage de l’armoire de commande. La figure ci-dessous montre le schéma de la platine de la
phase 1.
Le schéma des connexions extérieures, tracé sous la forme de schéma unifilaire, précise la structure
générale de la distribution en énergie électrique. Lors de l’installation électrique du système, il permet
d’identifier le nombre et la grosseur des conducteurs pour chacune des canalisations nécessaires au
branchement des équipements hors boîtier. La figure ci-dessous montre le schéma des connexions
extérieures de la phase 1.
Le boîtier de jonction BJ1A se divise en 2 sections permettant de séparer les fileries du circuit de
puissance (120 / 208 V) du circuit de commande (24 V c.c.) diminuant ainsi les risques de bruits
électriques. Les boîtiers de jonction BJIB et BJ1C sont munies de borniers assurant la solidité des
connexions tout en permettant un montage propre.
Le circuit de puissance représente, sous la forme de schéma de réalisation multifilaire (ou unifilaire
s’il n’y a pas de confusion), les connexions des éléments de protection et de commande de puissance
associés aux actionneurs électriques. La figure ci-dessous montre le circuit de puissance de la phase 1.
Le circuit est alimenté à partir du panneau principal et il est protégé par un disjoncteur tripolaire.
Le moteur du dépoussiéreur (MTR3) est alimenté par l’intermédiaire des contacts de puissance du
contacteur C3 et protégé par le relais de surcharge RS3. Les moteurs du convoyeur et du tamis
sont commandés par des contrôleurs électroniques permettant de faire varier leur vitesse entre
une valeur minimale et une valeur maximale d’ajustement.
Le branchement du contrôleur de vitesse à courant alternatif est montré à la figure 3. 34. les bornes
L et N (phase et neutre) sont utilisées pour le branchement de l’alimentation à 208 V monophasée.
Le potentiomètre (POP1) utilisé pour varier la vitesse du moteur est branché aux bornes 1-2-3. Les
bornes 5 et 7 gérèrent une tension de sortie (0 à 10 V) proportionnelle à la fréquence de sortie.
Cette tension est appliquée à l’indicateur de vitesse pour permettre d’afficher la vitesse du moteur
en pourcentage de la valeur maximale. Les bornes 8 et 9 sont utilisées pour la remise à zéro du
contrôleur (reset) lors d’un défaut. Les bornes 10 et 11 commandent la mise en marche du moteur.
Lorsque les contacts RS1 et R5 sont fermés, le moteur accélère jusqu’à la vitesse correspondant à
la valeur d’ajustement du potentiomètre. Les bornes 12-13-14 sont reliées aux contacts du relais
DEFAUT (14-12 N.O. et 14-13 N. F.). Lorsque le contrôleur détecte un défaut, le relais
s’enclenche en provoquant la fermeture de son contact N.O. et met à l’état logique 1 l’entrée
111208 de l’automate. Les bornes U-V-W sont utilisées pour brancher le moteur
Le branchement du contrôleur de vitesse à courant continu est montré à la figure ci-dessus. Les
bornes L1 et L2 sont utilisées pour brancher l’alimentation à 120 V. le potentiomètre (POT2),
utilisé pour varier la vitesse du moteur, est branché aux bornes P1-P2-P3. Les bornes 11 et 12 sont
utilisées pour commander la mise en marche du contrôleur. Les bornes A+ et A- permettent le
branchement du moteur. Les bornes F+ et F- ne sont pas utilisées dans cette application, car un
moteur à aimant permanent ne nécessite pas d’alimentation pour le champ.
Les circuits de commande alimentent l’automate et ses cartes d’entrée/sortie de même que les
préactionneurs et leurs dispositifs de sécurité. Ce sont des schémas développés qui utilisent des
tensions d’alimentation différentes.
Chacun des éléments d’entrées/sorties est relié à la carte intermédiaire du bornier TB2.
Chacun des fils associé à un élément d’entrée /sortie est identifié par un code numérique à 5
chiffres dont voici la description :
Le fil ayant le numéro de câblage 12214 identifie donc une entrée de la phase 2 relié au terminal 14 de
la deuxième carte.
La figure ci-dessous montre le câblage des éléments d’entrée TOR de la carte B825 de la phase 1. La
polarité positive de l’alimentation est branchée à la borne n° 20 de la carte et à tous les éléments
d’entrée. La polarité négative de l’alimentation relie entre elles les bornes n°9, n°10 et n° 19. La sortie
de chacun des éléments d’entrée est branchée au terminal correspondant à son adresse.
Les schémas d’ordre mécanique que l’on retrouve dans le cahier des plans et des schémas se divisent
en circuits hydraulique et pneumatique. Ils sont utilisés pour commander des mouvements de
translation ou de rotation sur certaines phases du système automatisé
Les circuits hydrauliques sont utilisés sur la phase 2 pour la commande du moteur hydraulique et sur
la phase 4 pour soulever le four. La figure ci-dessous montre le circuit hydraulique utilisé pour la
commande du moteur hydraulique.
Le moteur est commandé par un distributeur hydraulique électro proportionnel permettant de contrôler
le débit dans le circuit du moteur. Si le solénoïde (b) est excité, le tiroir (spool) se déplace
proportionnellement au signal électrique d’entrée. Lorsque le solénoïde est désalimenté, le tiroir
(spool) retourne à sa position originale à cause de l’effet du ressort. Donc, en variant le courant dans le
solénoïde, on varie proportionnellement le débit hydraulique dans le circuit du moteur entraînant ainsi
une variation de la vitesse.
Les circuits pneumatiques sont utilisés sur la phase 1 pour la commande de la trappe de la trémie, sur
la phase 4 pour la commande du système de levage oléopneumatique, sur la phase 5 pour la
commande de l’ensacheuse et sur la phase 7 pour la commande de la table X-Y. La figure ci-dessous
montre le circuit pneumatique de commande de la trappe de la trémie de la phase 1.
Le circuit d’arrosage de la phase 2 se compose de 2 diffuseurs munis de buses dont l’alimentation est
commandée par un distributeur 2/2 hydroélectrique et par un régulateur de débit. La figure ci-dessous
montre le circuit d’arrosage de la phase 2
Cette situation illustre bien la grandeur et la complexité de nos usines. Pour maintenir en opération
l’ensemble des équipements, diverses tâches d’entretien, d’ajustements et de dépannage sont
réalisées par l’électromécanicien ou l’électromécanicienne. Vous devez apprendre à travailler de
façon efficace, car rien n’est laissé au hasard dans ces industries.
Dans ce chapitre, vous intervenez directement sur un système automatisé. Vous commencez par
réaliser des ajustements d’ordre mécanique et électrique. Vous appliquez ensuite la technique de
dépannage comportant les étapes suivantes :
1. Ajustements
Lors de l’installation, les ajustements et le calibrage du système automatisé sont cruciaux. Ils
permettent d’atteindre la vitesse de production projetée tout en maintenant la qualité du produit
fini. Durant les périodes de production, l’usure normale des composants provoque des changements
sur les donnés de production. Plusieurs paramètres de fonctionnement doivent être modifiés en
conséquence. L’électromécanicien intervient alors rapidement pour procéder aux ajustements
mécaniques ou électriques nécessaires.
Certaines applications exigent que la charge mécanique soit entraînée à la même vitesse que le
moteur. Dans cette situation, on s’assurera d’un alignement parfait dans les plans vertical et
horizontal. La figure ci-dessous montre un alignement parfait dont les 2 axes coïncident et un
alignement visiblement défectueux.
Les contrôles de débit d’air permettent d’ajuster la vitesse de sortie ou d’entrée des vérins. Ils sont
soit incorporés à la valve, ou placée à l’entrée ou à la sortie du vérin.
Le lubrificateur doit graisser suffisamment les différents éléments pneumatiques. L’huile ralentit
l’usure des pièces causée par le frottement, réduit les forces de frottements et protège les éléments
contre la corrosion. Une vis d’ajustement permet d’en régler le débit goutte à goutte.
Les entraînements du moteur de type analogique sont munis de potentiomètres. Placés sur la carte
électronique, ils permettent l’ajustement des paramètres de fonctionnements suivants :
1.2.3. Convertisseurs
Convertisseurs sont employés pour isoler et modifier un signal électrique. Les ajustements du zéro et
de la plage (span) permettent de calibrer la carte entre les valeurs de correspondance minimum et
maximum.
Les modules de sorti analogiques servent à transmettre un signal électrique (courant ou tension). Les
ajustements des valeurs minimum (0000) et maximum (4095) sont rendus possibles grâce à 2
potentiomètres placés sur la face module.
2. Dépannage
Le dépannage de systèmes automatisés consiste à trouver les causes des mauvais fonctionnements
et à les éliminer. Vous connaissez déjà le dépannage appliqué à certains circuits :
2.1.Technique de dépannage
La technique de dépannage que vous devez maîtriser comporte 3 grandes étapes :
Le tableau qui suit présente les causes possibles associées au problème, les vérifications à faire selon
ces causes, le diagnostic et le correctif à apporter pour la remise en service de la phase. Pour cet
exemple, on suppose que l’automate est en mode de marche (RUN) et que ses boutons sélecteurs
sont en position AUTO et LOCAL.
3. Modifications
Dans son environnement industriel, un système automatisé est appelé à évoluer. Par souci de le
rendre plus performant, des modifications aux niveaux matériel et logiciel peuvent être apportées
au système original. Toute modification à un système automatisé sera jugée valable si elle permet
l’atteinte d’un des objectifs suivants :
Toute modification apportée à un circuit électrique ou pneumatique doit être consignée dans le
cahier des plans et des schémas. Il en va de même pour les modifications d’ordre logiciel : la nouvelle
version d’un programme doit être imprimée et consignée au cahier des programmes lorsque des
changements sont apportés à la programmation de l’automate. La mise à jour et le suivi de la
documentation technique sont des conditions essentielles à l’exécution efficace des tâches
d’entretien et de dépannage.