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Chapitre 2 : Algèbre de Boole et simplification des

fonctions logiques

1- Introduction : toute machine électronique (ordinateur, téléviseur..) est


conçu à partir de circuit électronique dont le comportement est décrit par
l’algèbre de Boole ou algèbre linéaire.
L’algèbre de Boole a été créé par Gorge Boole en 1847 pour le traitement des
fonctions et des équations logiques.
Les circuits logique sont élaborés à partir des composantes élémentaires
appelés transistors.
a)- Définitions.
Logique combinatoire : fonction logique dont la valeur de sortie dépend
uniquement des valeurs des variables d’entrées et ne dépend pas des états
antérieurs de la fonction (pas de mémorisation).
Variable logique : Grandeur représenté par un symbole, pouvant prendre
deux valeurs logiques distinctes.
Etat logique : Valeur d’une variable logique, représentée par les chiffres « 0 »
ou « 1 » ou les lettres « L » ou « H ».
Fonction logique : Groupes de variables reliées entre-elles par des
opérateurs logiques.

2. Conventions.

Il est nécessaire de distinguer :

• la grandeur physique représentée.

• Le support de l’information logique

• Le nom attribué.

• L’état logique qu’elle peut prendre.

Par convention on établit une correspondance entre l’état physique de la


grandeur et sa valeur logique correspondante (logique positive ou logique
négative).
L’état logique peut être noté « 0 » ou « 1 » ou encore « L » (Low) ou « H » (High).

On parle aussi de niveau logique haut ou niveau logique bas, état haut ou
état bas.

On peut préciser le niveau actif d’une variable logique (variable active à « 1 »


ou à « 0 »).

3. Représentations des fonctions logiques.

Soit une fonction logique F telle que :

S= (E1 ;E2 ;E3……..En)

3.1 Table de vérité.

La table de vérité représente l’état de la sortie S pour chacune des


combinaisons des n variables d’entrées.

Le nombre de combinaisons possibles est égal à 2n.

L’ordre dans lequel ces combinaisons sont présentées correspond soit au


binaire naturel, soit au binaire réfléchi (code GRAY ou code à distance
unité).
La forme canonique

Pour écrire l'équation de X en fonction des 2 variables il faut dire autant de


termes que de fois que la fonction est égale à 1. Ce qui donne une écriture
"algébrique" en notant : La variable par sa lettre si elle vaut 1 (ex : si a vaut 1
nous écrirons a). La variable par sa lettre surlignée si elle vaut 0. (Si a vaut 0
nous écrirons, nous lirons a barre).

Pour la table de vérité ci-dessous, cela nous donne

Chronogramme

Il existe une autre façon de représenter une fonction logique appelée


chronogramme ou diagramme des temps. Les variables binaires sont
représentées par un niveau (souvent de tension) lorsqu’elles sont à 1.

C’est le graphe représentant l’évolution des variables d’entrée et de sortie au


cours du temps

Elles évoluent dans le temps et nous représentons la fonction logique


résultante de ces variables, également par un niveau de tension.
Règles de construction :

En binaire naturel, on additionne une unité à chaque ligne successive.

En binaire réfléchi, on duplique selon des axes de symétrie horizontaux.

3.3 Equation logique.

C’est la relation liant les variables logiques entre elles au moyen d’opérateurs
logiques élémentaire de l’algèbre de BOOLE.

3.4 Logigramme.

C’est la représentation symbolique, sous forme normalisée de la fonction


logique. Deux normalisations sont rencontrées :

 La norme IEC ou CEI (International Electrotechnical Commission)

• La norme ANSI (American National Standards Institute).

4. Etude des opérateurs logiques fondamentaux.

4.1 Opérateur OUI.

C’est un opérateur à une seule entrée (opérateur unaire).

Cette fonction est utilisée afin d’adapter la sortie d’un opérateur logique
n’ayant pas les caractéristiques électriques adaptées à une charge trop
importante, ou à un niveau électrique requis.

Cette fonction est aussi appelée « Buffer » ou « Adaptateur de niveau ».


4.2. Opérateur NON.

La fonction NON est un opérateur unaire qui affecte à la variable de sortie


l’état complémentaire de la variable d’entrée.

4.3. Opérateur ET.

Cette fonction est aussi appelée intersection ou produit logique.

4.4. Opérateur OU.


Cette fonction est aussi appelée réunion ou somme logique.

5. Opérateurs logiques universels et opérateurs spécialisés.

Les opérateurs logiques universels (ou opérateur complet) permettent de


réaliser par trois assemblages distincts les fonctions ET, OU, NON.

5.1 Opérateur NAND (NON-ET).


5.2 Opérateur NOR (NON-OU).

5.3 Opérateur OU Exclusif (XOR)

Le ou exclusif peut être utilisé pour réaliser les opérations suivantes :

• Comparaison de deux variables logiques.

• Opérateur NON programmable.

• Détection d’un nombre impair de 1 dans un mot numérique (contrôle de


parité).
Remarque : le complément du ou exclusif, appelé aussi coïncidence ou
XNOR permet de détecter deux éléments binaires égaux.

6. Propriétés de l’algèbre de BOOLE.

7. Ecriture des fonctions booléennes.

7.1 Définition

 On appelle minterme de n variables un produit logique de ces variables


(complémentées ou non).
 On appelle maxterme de n variables une somme logique de ces
variables (complémentées ou non).
 Avec n variables on construit 2n mintermes et 2n maxtermes.

Exemple: pour 2 variables a et b. nous avons 4 mintermes, et 4 maxtermes

7.2 Première forme canonique.

La première forme canonique d’une expression booléenne est composée


exclusivement d’une somme de mintermes.

Remarque : la somme de tous les mintermes de n variables vaut toujours 1.


7.3 Deuxième forme canonique.

La deuxième forme canonique d’une expression booléenne est composée


exclusivement d’un produit de maxtermes.

Remarque : le produit de tous les maxtermes de n variables vaut toujours 0.

7.4 Extraction d’une équation logique à partir d’une table de vérité

On établit l’équation logique d’une fonction en sommant les mintermes pour


lesquels la sortie vaut 1.On obtient l’expression logique sous la première
forme canonique.

Pour obtenir l’expression logique sous la deuxième forme canonique :

• On établit l’équation de à partir de la table de vérité :

• On complémente cette équation :

Autre méthode :
• A partir de l’équation, écrire le complément de S et développer pour obtenir
une somme logique.

• Transformer les mintermes qui n’ont pas trois variables.

• Refaire le complément de l’équation obtenue.

8- Symboles des opérateurs logiques


9- Algèbre de Boole
9-1-Les axiomes

Pour qu’une algèbre puise être dite de Boole, elle doit vérifier

9-2-Théorèmes :

Une algèbre de Boole, doit vérifier les théorèmes suivants :

De plus les fonctions suivantes sont définies


9-3-Autre règles de l’algèbre de Boole

9-4-Les règles de complémentation

Exemple :
10- Les axiomes de l’algèbre de Boole appliqués aux circuits électriques
Simplification des fonctions logiques
1. Méthode Algébrique

a)- Problème posé

 Donc il est possible de passer d’une expression à une autre en


utilisant les règles de l’algèbre de Boole.
2- Représentation du tableau de KARNAUGH

a)- Définition :

b)- Représentation à deux variables


c)- Représentation de trois variables
d)- Représentation de quatre variables
e)- Représentation des monômes
3)- Règles de simplification

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