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A1-20_2015-document_doctrine_distribution-0001-01.00
Approbateurs
Accessibilité Libre
CI-ENERGIES X Date
Nom Signature
Dominique KAKOU
Restreinte (CIE)
Amidou TRAORE
Confidentielle (CI-ENERGIES)
Sabati CISSE
(DGE)
A.M. Kaczmarek
Charles Amatcha (CIE)
(CIE)
Nb Pages 46
Nb Annexes 03
10 Janvier 2016 1er Mars 2016
Classement SED
1
FICHE D’IDENTIFICATION DU DOCUMENT
DIRECTION : DEP
: A1-20_2015-document_doctrine_distribution-
REFERENCES 0001-01.00
OBSERVATIONS : RAS
VALIDITE : 2015-2020
ORDRE DE SERVICE : SO
En interne X
En externe
2
SOMMAIRE
1. OBJECTIF DE LA DOCTRINE................................................................................................. 7
3
5.3.4 Courant de court-circuit ........................................................................................................20
5.3.5 Régime de neutre .................................................................................................................20
5.3.6 Réseau de terre des postes sources .....................................................................................21
5.4 Configuration des rames HTA dans les postes sources ................................................. 21
5.4.1 Généralités ..........................................................................................................................21
5.4.1 Schémas avec 2 transformateurs de 20 ou 24 MVA............................................................21
5.4.2 Schémas avec 2 transformateurs de 36 ou 40 MVA............................................................22
5.4.3 Schéma avec 3 transformateurs de 36 ou 40 MVA .............................................................23
5.4.4 Schéma avec 3 transformateurs de 50 ou 60 MVA .............................................................24
5.4.5 Schéma avec 3 transformateurs de 70 MVA .......................................................................25
5.4.7 Liaison transformateur tableau HTA ..................................................................................26
5.4 Puissance garantie ................................................................................................................ 27
5.4.1 Définition de la notion de puissance garantie ....................................................................27
5.4.2 Garantie ligne HTB .............................................................................................................27
5.4.3 Garantie Transformateur ....................................................................................................27
5.4.3.1 Définition de la garantie transformateur ........................................................................27
5.4.3.2 Taux de charge admissible des transformateurs.............................................................28
5.4.4 Garantie réseau HTA ..........................................................................................................28
6. LA STRUCTURE DES RESEAUX HTA................................................................................ 28
4
9.1 Généralités............................................................................................................................. 38
9.2 Architecture générale du réseau de télécommunication ................................................ 38
9.3 Niveau supérieur : Dispatching Distribution (ou BCC) ................................................. 38
9.4 Niveau secondaire : Réseau de télécommunication de la Distribution ....................... 39
9.4.1 Raccordement des postes de réflexion ...................................................................................39
9.4.2 Raccordement des postes de Distribution et des IAT .............................................................39
9.5 Niveau primaire : RTU Distribution ................................................................................. 40
9.5.1 Priorisation des ouvrages de Distribution soumis à la téléconduite. ....................................40
Compte tenu de la multiplicité des équipements de la distribution et pour optimiser les coûts
d’investissements seuls certains postes seront télécommandés. .....................................................40
9.5.2 Principe de la téléconduite d’un départ HTA. .......................................................................40
9.5.3 Configuration du réseau Télécommunication dans un poste source de Distribution ............41
9.5.4 Configuration du réseau Télécommunication dans un poste de réflexion .............................41
9.5.5 Configuration du réseau Télécommunication dans un poste de Distribution publique ........42
10 ANNEXES ................................................................................................................................... 43
5
CHOIX TECHNIQUES ET DOCTRINE DE LA
PLANIFICATION DES RESEAUX ELECTRIQUES DE
DISTRIBUTION EN COTE D’IVOIRE
------------------------
6
1. OBJECTIF DE LA DOCTRINE
La présente note de doctrine ne définit pas les spécifications techniques des équipements qui
sont données dans les guides distribution.
Les activités du secteur de l’énergie électrique de la Côte d’Ivoire sont placées sous la tutelle
technique du Ministère du Pétrole et de l’Energie et sous la tutelle économique du Ministère
de l’Economie et des Finances et du Ministère du Budget.
Le secteur de l’électricité de la Côte d’Ivoire est actuellement régi par le Code de l’Electricité
promulgué en 2014. Ce code clarifie le rôle des acteurs du secteur, établit entre autres, des
instruments de lutte contre la fraude et offre une opportunité pour la libéralisation de tous les
segments de ce secteur d’activités.
Deux sociétés d’Etat exercent les activités pour le compte de l’Etat. Il s’agit de :
- l’Autorité Nationale de Régulation du Secteur de l’Electricité (ANARE), chargée de la
régulation du secteur de l’électricité, du contrôle des conventions de concessions
accordées par l’Etat dans ledit secteur ainsi que de la défense des intérêts des
consommateurs ;
- la Société des Energies de Côte d’Ivoire (CI-ENERGIES), qui a pour objet, en
République de Côte d’Ivoire et à l’étranger, d’assurer le suivi de la gestion des
mouvements d’énergie électrique ainsi que la maîtrise d’œuvre des travaux revenant à
l’Etat en tant qu’autorité concédante.
.
7
Le secteur de l’électricité de la Côte d’Ivoire comprend également quatre opérateurs privés
dont trois producteurs indépendants d’électricité (CIPREL, AZITO Energie et AGGREKO) et
un opérateur du réseau, la Compagnie Ivoirienne d’Electricité.
L'exploitation des réseaux et une partie de la production est assurée par la CIE, une entreprise
privée chargée dans le cadre d'un contrat d'affermage de l'exploitation et de l'entretien des
infrastructures électriques financées et propriété de l'ETAT.
Les producteurs indépendants participent pour une part croissante à la production
d'électricité.
Les trois producteurs indépendants d’électricité exploitent des centrales thermiques au gaz
naturel installées dans la zone d’Abidjan et vendent leur production à l’Etat dans le cadre de
contrat de concession de type BOOT (Build, Operate, Own and Transfer) en ce qui concerne
CIPREL et AZITO ou de contrat de location en ce qui concerne la société AGGREKO.
L’approvisionnement en gaz naturel du parc thermique de la Côte d’Ivoire est actuellement
assuré par trois opérateurs gaziers (Foxtrot International, PETROCI/CI-11 et CNR) qui
exploitent des champs d’hydrocarbures et off-shore au large des côtes ivoiriennes dans le cadre
de contrats de partage de production avec l’Etat.
Voir schéma du cadre institutionnel en annexe.
8
3. LES CHOIX TECHNIQUES
Ce chapitre fait le point des grands choix techniques qui sont à la base de la conception et de
la gestion des réseaux électriques de distribution. Ces choix sont inspirés pour l’essentiel de la
technique française et du plan directeur Distribution 2015-2030.
Le réseau de transport est destiné à alimenter les réseaux de distribution et les clients dont
l’alimentation nécessite une très forte puissance et qui, pour des contraintes techniques (de
capacité de transit, de chute de tension, pertes) ne peuvent pas être alimentés directement par
un réseau de distribution.
Deux (2) niveaux de tension sont utilisés pour le transport en Côte d’Ivoire : 225 et 90 kV.
Le niveau 225kV sert au grand transport entre les centres de production et les grands centres
de consommation et entre ces grands centres eux-mêmes.
Le niveau 90 kV sert au transport à l’intérieur d’une région pour la répartition de l’énergie.
Dans un futur proche le niveau de tension 330 kV sera utilisé pour l’interconnexion des
réseaux de transport de la sous-région Ouest Africaine.
Le réseau de transport est bouclé en fonctionnement normal. Les lignes sont interconnectées
entre elles, et équipées de protections localisant les défauts.
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Intensité
Section Tension Capacité
Type de ligne maximale
(mm²) (kV) (MVA)
(A)
L 225 kV 366mm² ALM 366 225 630 245
L 225 kV 570mm² ALM 570 225 840 327
L 90 kV 228mm² ALAC 228 90 460 72
L 90 kV 228mm² ALM 228 90 480 75
L 90 kV 366mm² ALM 366 90 630 98
L 90 kV 570mm² ALM 570 90 840 131
NB :
- ALM : Almélec
- ALAC : Alu acier
3.1.2 Le réseau de Distribution
Le réseau de Distribution achemine l’énergie des postes sources vers les clients
consommateurs.
On distingue la distribution HTA et la distribution BT.
Ce réseau achemine l’énergie du poste source vers les postes de Distribution publique et les
postes privés appartenant généralement à des clients industriels.
Le réseau HTA est bouclable pour permettre l’alimentation des clients en secours par d’autres
circuits en cas de panne ou d’indisponibilité du circuit normal d’alimentation.
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- les clients domestiques ;
- les clients professionnels (petits commerces) ;
- l’éclairage public.
3.1.2.4 Intensité maximum admissible dans les conducteurs
Câbles isolés :
Intensité maximale (A) 124 188 230 277 90 118 179 215 283 375 675
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Câble aluminium torsadé pour
branchement BT aérien
Intensité
phase Neutre
maximale (A)
3x16 mm² 16 83
3x25 mm² 25 101
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− NF C 13-200 d’avril 1987 installations électriques à haute tension (et rectificatif de mai
1987),
3.2.3 : élagage et largeur de layon à respecter pour une ligne aérienne HTA
L’Arrêté technique définit une zone interdite à la végétation autour des conducteurs avec aucun
surplomb de la végétation sur le couloir de l’emprise de la ligne. La largeur de cette zone est de 2m
pour les réseaux HTA nus.
La Norme NFC11-201 définit des distances maximales légales de recul de la végétation par rapport
au réseau (distance à la création de l’ouvrage). Pour les réseaux HTA nus en technique suspendu ces
distances sont :
En Côte d’Ivoire, les dispositions suivantes sont retenues pour le réseau HTA nu :
- Elagage de toute végétation dans un layon de 7m de part et d’autre de l’axe de la ligne
- Abattage de tout arbre qui, en cas de chute, pourrait endommager le réseau même s’il est situé en
dehors du layon de 7m. Il s’agit des arbres situés dans le dièdre de 45° de part et d’autre des
conducteurs extrêmes de la ligne.
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4. LA QUALITE DU PRODUIT
4.1 La Politique QP
4.1.1 Sécurité alimentation
Défaillance de structure :
Le réseau doit être conçu de façon à offrir une ou plusieurs possibilités d’alimentation des
clients. En effet en cas de travaux ou d’incidents sur un ouvrage, les clients normalement
desservis par cet ouvrage, ne doivent subir aucune interruption de leur fourniture. La sécurité
N-1, impose que chaque groupe de clients ait au moins 2 sources d’alimentation qui fiabilisent
alternativement leur alimentation électrique en cas de travaux ou d’incident sur l’une des 2
sources. On parle de défaillance de structure lorsque la structure du réseau ne permet pas
l’alimentation des clients en cas d’indisponibilité de leur circuit normal d’alimentation.
Défaillance de manœuvre :
Lorsqu’il y a un incident sur le réseau entraînant le déclenchement d’une portion du réseau,
toutes les mesures doivent être prises pour réalimenter immédiatement les clients qui étaient
sur cette portion de réseau.
L’exploitant doit réaliser un certain nombre de manœuvres. L’interruption de service résultant
des délais de réalisation de ces manœuvres sera appelée « défaillance de manœuvre ».
Le principe pour le réseau ivoirien c’est de réduire à leur strict minimum les différents
délais d’intervention :
- Temps de 1ère manœuvre
- Temps de localisation du tronçon de réseau défectueux
- Temps d’isolement du tronçon de réseau défectueux
- Temps de réalimentation des clients
- Temps de localisation du siège du défaut sur le tronçon en avarie (camion de recherche
de défaut)
- Temps de réparation du tronçon de réseau défectueux
- Temps de remise en schéma d’exploitation normale.
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Le chapitre 9 du présent document présente les principaux points de ces orientations et
politiques.
Pour mesurer les performances du réseau ivoirien, des indicateurs de performances sont
définis et suivis régulièrement. Il y a 2 catégories d’indicateurs :
Ces indicateurs sont des outils à la disposition de l’exploitant pour piloter son système et son
organisation il s’agit entre autres de :
- Délai Moyen de Dépannage (DMD),
- durée des indisponibilités,
- durée moyenne d’intervention
- taux de défaillance des ouvrages
- Nombre d’incidents aux 100 km de réseau
- etc.
END ( T f T i ) Pc / 60
Avec :
- END : Energie Non Distribuée en kWh
- Ti : Date de retrait (ou du déclenchement) du départ (en jj/hh/mn)
- Tf : Date de retour (ou du rétablissement) du départ à l'exploitation (en jj/hh/mn)
- Tf-Ti : Différence des dates exprimée en minutes (durée d’interruption du service)
- Pc : Puissance Coupée en kW
15
𝐸𝑁𝐷 × 𝐷
𝑇𝑀𝐶 =
𝐸𝐿
Avec :
Depuis plus de 2 décennies des indices de fiabilité définis par l’IEEE (Institute of Electrical
and Electronic Engineers) tendent à devenir universels et permettent de comparer les
performances de différentes entreprises de distribution de l’électricité.
Le SAIDI mesure la durée totae en minutes d’interruption pour un client moyen sur une
période donnée, généralement l’année :
∑ 𝑑𝑖 × 𝑁𝑖
𝑆𝐴𝐼𝐷𝐼 =
𝑁
Avec :
Le SAIFI est le nombre moyen de fois qu’un client est coupé sur la période d’observation,
généralement l’année, ou combien de fois le client moyen subit une interruption :
∑ 𝜆𝑖 𝑁𝑖
𝑆𝐴𝐼𝐹𝐼 =
𝑁
Avec :
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- i : nombre d’interruption
- Ni : nombre de clients coupés pour i interruptions
- N : nombre total de clients du réseau observé
4.3.3 L’indice de durée moyenne d'interruption par client (Customer Average Interruption
Duration Index : CAIDI)
Le CAIDI mesure la durée moyenne en minutes d’interruption par client coupé sur une
période donnée, généralement l’année. Le CAIDI est aussi le délai moyen de
rétablissement de la fourniture après une interruption :
∑ 𝑑𝑖 × 𝑁𝑖
𝐶𝐴𝐼𝐷𝐼 =
∑ 𝜆𝑖 𝑁𝑖
Avec :
𝑆𝐴𝐼𝐷𝐼
𝐶𝐴𝐼𝐷𝐼 =
𝑆𝐴𝐼𝐹𝐼
Les interruptions considérées pour le calcul des indices SAIFI, SAIDI et CAIDI sont les
interruptions dites permanentes. Une interruption permanente est celle qui a une durée de
plus de 5 minutes. Quand l’interruption dure moins de 5 minutes elle est dite temporaire ou
momentanée.
4.3.4 Recommandation
Pour permettre au système électrique ivoirien d’être comparé à celui des autres pays, il est
nécessaire que nous utilisions les indices ci-dessus pour mesurer sa performance.
5. LES REGLES DE PLANIFICATION ET DE CONSTRUCTION DES POSTES
SOURCES
Les postes sources desservant les réseaux de distribution HTA sont alimentés par le réseau
de transport sous la tension HTB, en 90 kV pour la quasi-totalité des postes, et récemment en
225 kV, pour les zones à forte densité de charge notamment à Abidjan.
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Tout poste source est construit, en version cible, selon le principe de la « garantie ligne HTB»
et de la « garantie transformateur ».
Les postes sources sont de type ouvert avec les travées lignes à l’air libre.
Dans un futur proche, les postes de type compacts ou blindés feront leur apparition à Abidjan,
avec la rareté et la chèreté des espaces pour les postes de types ouverts. Cette technique est
plus coûteuse mais s’impose quand la surface disponible est très réduite.
Les transformateurs HTB/HTA ont un régleur en charge qui permet de rattraper une variation
de tension allant jusqu’à 16 % pour les transformateurs alimentés en 225 kV. Le régleur
fonctionne automatiquement de façon à maintenir la tension HTA du départ poste source à la
valeur affichée, un peu au-dessus de la tension nominale de façon à rattraper en partie la chute
de tension côté HTA.
Les liaisons HTA entre l’aval des transformateurs HTB/HTA et les rames de répartition sont
réalisées par une ,deux ou trois liaisons en câble sec unipolaire et conducteur en aluminium de
section 1x 630, 2x 630 mm² ou 3x 630 mm² par phase suivant la puissance du transformateur
HTB/HTA.
Les rames HTA sont généralement scindées en deux demi-rames, comprenant chacune une
cellule d’arrivée transformateur équipé d’un disjoncteur. Le courant nominal de ce
disjoncteur est fonction de la puissance du transformateur. Il est de 1 250 A pour les
transformateurs de puissance inférieurs ou égale 36 MVA, 2 500 A pour les transformateurs de
40 à 60 MVA et 3 750 A pour les transformateurs de 70 MVA. Ces valeurs de courant sont
également retenues pour la spécification technique des jeux de barres du tableau HTA.
Deux demi-rames de 2 transformateurs différents sont réunies par une cellule de couplage
avec disjoncteur complété par un sectionneur.
On installe ensuite habituellement sur chaque demi-rame 3 à 5 cellules, disjoncteurs de départ
de courant nominal 400 A ou exceptionnellement 630 A pour les départs sur le réseau. Dans
certains cas particuliers (départs spéciaux pour des clients appelant une très forte puissance à
proximité du poste), on installe des cellules 1250A.
Une ou plusieurs cellules alimentent chacune une batterie de condensateurs de 7,2 MVAR de
puissance totale comportant trois gradins de 2,4 MVAR chacun. Ces gradins sont mis en et
hors service par un interrupteur.
Une cellule de mesure équipée d’un Transformateur de tension (TT Barre) est installée sur
chaque demi-rame.
Le couplage entre demi-rames de deux transformateurs différents se fait via un disjoncteur de
couplage et un pont de barre.
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Dans des conditions particulières à étudier, des batteries de condensateurs ou des régulateurs de tension
peuvent être installés hors des postes sources sur des départs HTA.
Pour assurer la « garantie ligne HTB », tous les postes sources sont alimentés par au moins 2
lignes HTB. En règle générale, si le poste est alimenté par N lignes, en cas de pertes d’une des
lignes, les N-1 lignes restantes doivent pouvoir reprendre la totalité de la charge du poste.
L’alimentation directe en 225 kV sans passer par le 90kV sera préférée dans les zones à forte
densité de charge, particulièrement à Abidjan.
19
5.3.4 Courant de court-circuit
Le courant de court-circuit maximum admissible sur le réseau HTA est de 12.5 kA. Ce
courant sert de référence pour le dimensionnement des équipements HTA et BT en aval des
transformateurs.
Les transformateurs HTB/HTA, notamment leurs tensions de court-circuit (Ucc %) doivent
être choisies de manière à respecter la valeur du courant de court-circuit maximum.
Ce qui donne pour les différentes puissances envisageables sur le réseau ivoirien, les valeurs
d’Ucc ci-dessous en fonction de la puissance du transformateur :
Réseau 15 kV, Icc = 12.5 kA
S (MVA) 16 24 36 40 50 60 70
Ucc ≥ 4,9% 7,4% 11,1% 12,3% 15,4% 18,5% 20%
20
5.3.6 Réseau de terre des postes sources
La structure du réseau de terre est maillée. La valeur de la résistance de terre doit être
inférieure ou égale 1 Ohm.
Le tableau ci-dessous indique les sections de câbles correspondant à chaque niveau de court-
circuit normalisé :
Icc eff 20 kA 31,5 kA 40 kA 63 kA
Section 74,9 mm² 116 mm² 146 mm² 182 mm²
Les sections minimales des raccordements de l'appareillage au réseau de terre sont les suivantes :
- appareillage HTB et HTA : 95 mm²
- transformateurs de puissance : 95 mm²
- tableaux BT : 95 mm²
- portes clôtures : 50 mm²
- étagères à câbles, coffrets de regroupement de filerie : 16 mm²
- circuits de protection des câbles BT : 16 mm²
Les configurations des rames par types de transformateurs sont indiquées en fonctions données ci-
après :
- La puissance moyenne Pmoy du poste source est la somme des puissances en MVA des N-1 transformateurs
(N étant le nombre total de transformateurs du poste)
- En fonctionnement normale les départs HTA sont chargés à 65% au maximum
- Le coefficient de foisonnement des départs HTA est pris égal à 0,7
- Le courant moyen Imoy par départ déduite des hypothèses ci-dessus est de : 375 x 0,65 x 0,7 = 244 A
correspondant à 6,3 MVA sous 15 kV. (375 = courant maximum admissible pour CIS 240 mm², comme
indiqué plus haut)
- Le nombre de départs actifs ndépart par poste est donnée par la formule :
𝑃𝑚𝑜𝑦
𝑛𝑑é𝑝𝑎𝑟𝑡 =
√3 × 𝑈 × 𝐼𝑚𝑜𝑦
Cette configuration concerne exclusivement les postes de l’intérieur du pays pour les villes secondaires
Poste avec 2 transformateurs de 24MVA, 15kV qui peut être chargé à 24 MVA en moyenne, soit :
4 départs actifs chargés en moyenne à 244 A ou 6MVA en 15 kV
2 câbles secours : A raison d’un câble secours pour 2 câbles charges
2 arrivées 1250A
1 couplage 1250A
1 remontée de barre
2 départs condensateurs
2 cellules réserve
21
2 cellules TT pour mesure
Le besoin est par conséquent de 16 unités organisées par groupes de 2 rames dont une par
transformateur. Chaque rame est composée de 8 unités :
2 départs actifs chargés en moyenne à 244 A soit 6MVA
1 câble secours
1 arrivée 1250A
1 couplage 1250A ou 1 remontée de barre
1 départ condensateurs
1 cellule réserve
1 cellule TT pour mesure
Voir le schéma ci-après :
Cette configuration concerne exclusivement les postes de l’intérieur du pays pour les villes primaires.
Poste avec 2 transformateurs de 40 MVA, 15kV qui peut être chargé à 40 MVA en moyenne, soit :
8 départs actifs chargés en moyenne à 244 A ou 6MVA en 15 kV
2 câbles secours : A raison d’un câble secours pour 4 câbles charges
2 arrivées 2 500A
1 couplage 2 500A
1 pont de barre
2 départs condensateurs
2 cellules réserve
2 cellules TT pour mesure
Le besoin est par conséquent de 20 unités organisées par groupes de 2 demi rames dont une par
transformateur. Chaque rame est composée de 10 unités :
4 départs actifs chargés en moyenne à 244 A soit 6MVA
1 câble secours
1 arrivée 2500A
1 couplage 2500A ou 1 remontée de barre
1 départ condensateurs
22
1 cellule réserve
1 cellule TT pour mesure
Voir le schéma ci-après :
Cette configuration concerne les postes des grandes villes de l’intérieur du pays.
Poste avec 3 transformateurs de 40 MVA, 15kV qui peut être chargé à 80 MVA en moyenne, soit :
18 départs actifs chargés en moyenne à 244 A ou 6MVA en 15 kV
6 câbles secours : A raison d’un câble secours pour 4 câbles charges
6 arrivées 2500A
3 couplages 2500A
3 remontées de barre
3 départs condensateurs
3 cellules réserve
6 cellules TT pour mesure
Le besoin est par conséquent de 48 unités organisées par groupes de 3 rames dont une par
transformateur. Chaque rame est composée de deux demi-rames de 8 unités :
3 départs actifs chargés en moyenne à 244 A soit 6MVA
1 câble secours
1 arrivée 2500A
1 couplage 2500A ou 1 remontée de barre
1 départ condensateurs ou 1 cellule disjoncteur réserve
1 cellule TT pour mesure
23
5.4.4 Schéma avec 3 transformateurs de 50 ou 60 MVA
Poste avec 3 transformateurs de 60 MVA, 15kV qui peut être chargé à 120 MVA en moyenne, soit :
24 départs actifs chargés en moyenne à 244 A ou 6MVA en 15 kV
6 câbles secours : A raison d’un câble secours pour 4 câbles charges
6 arrivées 2500A
3 couplages 2500A
3 remontées de barre
3 départs condensateurs
3 cellules réserve
6 cellules TT pour mesure
Le besoin est par conséquent de 54 unités organisées par groupes de 3 rames dont une par
transformateur. Chaque rame est composée de deux demi-rames de 9 unités :
4 départs actifs chargés en moyenne à 244 A soit 6MVA
1 câble secours
1 arrivée 2500A
1 couplage 2500A ou 1 remontée de barre
1 départ condensateurs ou 1 cellule disjoncteur réserve
1 cellule TT pour mesure
24
5.4.5 Schéma avec 3 transformateurs de 70 MVA
Poste avec 3 transformateurs de 70 MVA, 15kV qui peut être chargé à 140 MVA en moyenne, soit :
30 départs actifs chargés en moyenne à 244 A ou 6MVA en 15 kV
6 câbles secours : A raison d’un câble secours pour 4 câbles charges
6 arrivées 3000A
3 couplages de 3000A
3 remontées de barre
3 départs condensateurs
3 cellules réserve
6 cellules TT pour mesure
Le besoin est par conséquent de 60 unités organisées par groupes de 3 rames dont une par
transformateur. Chaque rame est composée de deux demi-rames de 10 unités :
5 départs actifs chargés en moyenne à 244 A soit 6MVA
1 câble secours
1 arrivée 3000A
1 couplage 3000A ou 1 remontée de barre
1 départ condensateurs ou 1 cellule disjoncteur réserve
1 cellule TT pour mesure
25
5.4.7 Liaison transformateur tableau HTA
Où :
- Stfo est la puissance du transformateur
- Imad est l’intensité maximum admissible du câble sec unipolaire CIS Alu 630mm² (cette intensité est égale à
675 A)
- U est la tension au secondaire du transformateur.
Le tableau ci-dessous donne par niveau de tension et puissance transformateurs, le nombre câble de
liaison par phase :
Nombre de câble 630 mm² par
Puissance
phase arrivée transformateurs
installé
15 kV 20 kV 30 kV
2 x 24 MVA 2 x 630 2 x 630 1 x 630
2 x 36 MVA 3 x 630 2 x 630 1 x 630
2 x 40 MVA 3 x 630 2 x 630 1 x 630
26
NB :
Une consigne d’exploitation devra être rédigée pour limiter la puissance transitée aux valeurs
suivantes même en situation d’urgence :
- Pour les transformateurs 60 et 70 MVA sous 15kV : 52,6 MVA
- Pour les transformateurs de 70 MVA sous 20 kV : 70 MVA
Un poste source est dit à « puissance garantie » (PG) si la puissance qu’il délivre en service
normal n’est pas affectée lors d’un incident simple (perte d’une alimentation HTB ou d’un
transformateur HTB/HTA). Cela implique que le poste ait au moins une alimentation HTB et
un transformateur HTB/HTA de réserve, de façon que chacun d’eux puissent se substituer à
l’élément défaillant en service.
Un poste source est dit à « puissance non garantie » (PNG) si la puissance qu’il délivre en
service normal est totalement coupée lors d’un incident simple (perte d’une alimentation HTB
ou d’un transformateur HTB/HTA). Par définition ce poste ne comporte qu’une ligne HTB ou
qu’un seul transformateur HTB/HTA.
Un poste source est dit à « puissance partiellement garantie » (PPG) si la puissance qu’il délivre
en service normal est partiellement coupée lors d’un incident simple (perte d’une alimentation
HTB ou d’un transformateur HTB/HTA).
En cas de défaillance d’une ligne de transport, le secours est assuré par au moins une autre
ligne HTB. Ce qui implique que chaque poste source est desservi par au moins 2 lignes HTB
en schéma cible. La capacité de chacune des lignes étant supérieure à la puissance totale
appelée dans le poste. Voir le tableau ci-dessous.
27
Normalement le poste est conçu pour qu’en cas de perte d’un transformateur, la charge
alimentée en situation normale reste desservie par les autres transformateurs. Autrement si le
poste comporte 2 transformateurs, l’un des 2 doit pouvoir alimenter la charge du poste en cas
de perte ou d’indisponibilité de l’autre. De même lorsque le poste comporte 3 transformateurs,
les 2 autres doivent pouvoir alimenter la charge du poste en cas de perte ou d’indisponibilité
de l’un.
La charge maximale admissible dans les transformateurs est 100% en régime d’exploitation
normale et 115% en régime de secours.
En plus de la garantie ligne HTB et transformateur, le poste source doit être sécurisé au
maximum par le réseau HTA. La structure du réseau HTA adoptée doit permettre de
reprendre au moins 60% de la charge d’un poste totalement indisponible à partir des postes
voisins. Dans ce cas un fonctionnement en régime dégradé (chute de tension maximum de
10% et surcharge de 5% maximum des câbles) est autorisé.
- les postes en coupure d’artère : les postes HTA/BT sont branchés en dérivation sur une
boucle ouverte en un point (dit point de coupure) proche de son milieu. Tous les
appareils de coupure de l’artère, sauf un, sont donc fermés en fonctionnement normal.
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- les postes en double dérivation : Chaque poste est alimenté par deux câbles avec
permutation automatique en cas de manque de tension sur l’une des deux arrivées.
Seuls les deux premiers types sont utilisés sur le réseau ivoirien.
Les postes des zones rurales sont généralement raccordés en antenne, tandis que les postes
des zones urbaines sont raccordés en coupure d’artère cette structure offrant 2 possibilités
d’alimentation.
Les réseaux HTA d’Abidjan et des grandes villes doivent à terme être enterrés. Des études
spécifiques (plans directeurs, études décisionnelles) définiront la stratégie de passage en
souterrain :
- Justificatifs technico économiques
- coûts et échéanciers d’enfouissement des réseaux aériens
- etc.
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Les villes qui sont concernées sont dans l’ordre de priorité, Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké
et San Pedro.
Compte tenu des bouclages possibles impliquant les changements de sens du courant, une
seule et unique section de câble est normalisée pour le réseau ivoirien, à savoir le câble CIS
ALU 240 mm².
Les départs HTA issus d’un poste-source aboutissent en général à un autre poste source via
un poste de réflexion.
Le but est d’assurer par une deuxième alimentation :
- le secours des clients raccordés sur ce départ,
- le secours du poste-source lui-même.
Selon que l’on est en distribution urbaine ou rurale, de nombreuses variantes peuvent exister
en respectant plus ou moins ce principe.
En zone urbaine dense, plusieurs schémas de réseaux sont possibles ; nous évoquons les 2
structures ci-après :
Les câbles d’alimentation sont issus de deux postes sources HTB/HTA différents.
Dans une structure en fuseau, tous les câbles de travail, issus d’un ou plusieurs postes
HTB/HTA, convergent vers un poste unique dit « poste de réflexion ». Le secours des câbles
de travail est assuré par un câble spécialisé. Il existe plusieurs variantes de cette structure. Celle
retenue pour le réseau ivoirien est représenté ci-dessous. Les câbles de travail formant un
fuseau sont issus d’un même poste source, et le câble secours est issu d’un autre poste
source.
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Fuseau 1 Fuseau 2 Fuseau 3 Fuseau 4 Fuseau 5 Fuseau 6
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Le principe de l’utilisation systématique d’un IACM en amont de chaque transformateur H61
doit être abandonnée car les IACM constituent des points faibles du réseau en plus des coûts
prohibitifs induits.
Le taux de charge optimum pour les câbles de travail est compris entre 60% et 65%.
Lorsqu’un câble de travail est chargé en situation normale d’exploitation, à plus de 50%, son
dédoublement doit être planifié.
Les câbles de secours peuvent être chargés au maximum à 110% de leur courant nominal.
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La longueur optimum des départs HTA est de 5 km. En effet c’est avec une telle longueur que
les chutes de tension et les pertes techniques sont minimisées. Cela suppose que le rayon
d’action des postes sources doit varier autour de 5 km ; en d’autres termes 2 postes sources
adjacents seront distants en moyenne de 10 km.
Dans la pratique la longueur des départs HTA souterrains pourra varier entre 5 et 7 km.
- Le poste sur poteau (H61) pour une puissance de 50, 100 ou 160 kVA
- Le poste bas de poteau simplifié avec une remontée aéro-souterraine, pour une
puissance de 100, 160 ou 250 kVA, 400 kVA.
- Le poste préfabriqué, maçonné ou en immeuble avec une remontée aéro-souterraine,
pour une puissance de 250, 400, 630 ou 800 kVA.
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7.2 Poste alimenté par un réseau souterrain
Le plan Distribution a recommandé une longueur moyenne de 230 m pour les départs BT. Pour
éviter les abus actuels et minimiser les contraintes du réseau pour une meilleure qualité du
produit, les rayons d’action recommandés pour le réseau ivoirien sont donnés ci-après.
Le rayon d’action d’un poste variera entre 400 et 500 m en zone urbaine secondaire et en zone
rurale et de 150 à 350 m en zone urbaine dense.
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transformateurs dans les postes HTA/BT existants et à créer, l’augmentation du nombre de
départs BT par poste est à privilégier pour répondre aux accroissements de charge.
Les terrains étant en général difficiles à trouver pour créer de nouveaux postes HTA/BT, les
raccordements d’immeubles et d’opérations immobilières sont autant d’opportunités à étudier
pour négocier un local ou un emplacement avec le promoteur en s’appuyant le code de
l’urbanisme (décret n° …………).
En zone urbaine le nombre de postes HTA/BT sur un départ devrait être compris en 15 et 20.
En zone péri urbaine et rurale le nombre de postes ne doit pas excéder 100. Il s’agit
généralement de postes H61 dont la puissance est comprise entre 50 et 100 kVA.
L’architecture des réseaux BT est largement conditionnée par la voirie, la nature et la densité
des
constructions. Sauf cas particulier, la meilleure structure et la plus simple est celle de type
arborescent. Elle présente le moins de longueur possible avec des sections des conducteurs
uniques ou décroissantes.
Le schéma ci-dessous illustre la structure des réseaux BT à réaliser en urbain comme en rural.
Elle fonctionne quelle que soit la densité de puissance et permet d’assurer une continuité de
service satisfaisante.
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Les lignes aériennes sont construites en faisceaux de conducteurs isolés sur poteaux. La
structure du réseau BT est radiale, comme le réseau HTA. Les liaisons de secours entre lignes
BT sont réservées aux cas particuliers à étudier spécifiquement. Le mode de protection est du
type « TT », avec neutre distribué en réseau, neutre et masses métalliques étant mis à la terre
par des prises distinctes.
Suivant les contraintes d’environnement, les ouvrages peuvent être réalisés soit en lignes
aériennes, soit en câbles enterrés. Cette dernière technique est plus coûteuse, mais c’est la seule
qui puisse être employée en zone urbaine dense ; les câbles sont en général de forte section,
150 ou 240 mm² en prévision des aléas d’évolution des charges.
Bien que l’on rencontre encore des réseaux BT équipés de conducteurs nus, la technique des
conducteurs isolés préassemblés en faisceau doit être appliquée pour tout nouveau réseau
à construire et pour les renouvellements. Les lignes aériennes sont construites en faisceaux
de conducteurs isolés sur poteaux. Cette technique, présente de nombreux avantages :
meilleure fiabilité, meilleure qualité de service, exploitation plus aisée, amélioration de la
sécurité des tiers et des intervenants.
Les sections de conducteurs Alu préassemblé recommandés pour le réseau ivoirien sont :
- 3x150+1x16 mm² à utiliser pour l’ossature principale des départs BT
- 3x70+1x16 mm² à utiliser pour les dérivations.
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9 LES AUTOMATISMES ET TELECOMMUNICATIONS
9.1 Généralités
Le système de conduite et de téléconduite est en général constitué de 3 parties appelés niveaux :
- Le Niveau Supérieur:
Constitué par le centre de conduite (Dispatching pour le transport et Bureau de Conduite
Centralisée pour la Distribution)
- Le niveau secondaire :
Constitué par le réseau de télécommunication (Fibres Optiques, CPL, Radio, Réseau
Téléphonique Commuté, GSM, etc.)
- Le niveau primaire :
Constitué par les RTU (Remote Terminal Unit) et CCN (contrôle commande numérique)
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Chaque Direction Régionale dispose d’un Centre de Conduite Régional équipé de postes
opérateurs de visualisation de son réseau. Sous l'autorité de l'Opérateur du BCC, et
conformément au Code général des manœuvres, des télécommandes peuvent être émises à
partir de ces Centres de Conduite Régionaux.
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9.5 Niveau primaire : RTU Distribution
9.5.1 Priorisation des ouvrages de Distribution soumis à la téléconduite.
Compte tenu de la multiplicité des équipements de la distribution et pour optimiser les coûts
d’investissements seuls certains postes seront télécommandés.
L’ordre de priorité défini est le suivant :
Ainsi en cas de défaut les exploitants ne feront la recherche de défaut que sur 2 postes DP situés entre
un poste télécommandés et un poste équipé de détecteur de défaut communicant; c’est-à-dire que
seul le sixième du défaut sera visité soit une moyenne de 1 km.
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9.5.3 Configuration du réseau Télécommunication dans un poste source de Distribution
SCHÉMA DE LA STRUCTURE PROTECTIONS ET RTUS DU RÉSEAU HTA DANS POSTE SOURCE HTB/HTA
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SCHÉMA DE LA STRUCTURE TELECONDUITE DU RÉSEAU HTA DANS UN POSTE DE RÉFLEXION
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10 ANNEXES
Annexe 1 : Schéma du cadre institutionnel
Mise en place d'un cadre institutionnel et légal, Mise en œuvre et suivi des
programmes, Règlement, contrôle et orientation de la production, du
transport et de la distribution, Fixation des tarifs, Délivrance des
autorisations et permis, Suivi-évaluation des conventions, Mise en oeuvre
Contrats d'Achat d'électricité et suivi de la politique du Gouvernement en matière d'économie d'énergie
Régulation
ANARE CI-ENERGIES
Convention de Concession du
PRODUCTEURS INDEPENDANTS Service Public d'Electricité
Redevance FOURNISSEURS DE GAZ NATUREL
D'ELECTRICITE
CONSOMMATEURS
CLIENTS
Annexe 2 : chiffres clés du réseau électrique ivoirien
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