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Université de Montpellier Fds

Université De
Montpellier

UNITÉ D’ENSEIGNEMENT 809 : PROJET M1 EEA

Titre : Dimensionnement d’une Installation


électrique Moyenne Tension(18 ou 20kV).

Encadré par :
Realisé par :
M.Gilles BEAUFILS
M Abdirazak ELMI MOUMIN
M. Jean-charles LAURENTIE

Novembre 2021 — Avril 2022

RAPPORT DU PROJET M1 EEA 1 Master 1 EEA


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Table des matières


Introduction 4

1 Contexte et Présentation du projet 5


1.1 Poste électrique moyenne tension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.2 Contexte, Introduction du projet. Première Analyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.3 Normes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4 Architecture ou Structure de l’installation électrique Moyenne Tension. . . . . . . . . . 6
1.5 SLAT en Haute et Moyenne Tension selon la norme C13 200. . . . . . . . . . . . . . . 6
1.6 Protection pour assurer la sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.6.1 Sur le plan Électrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.6.2 Sur le plan thermique,mécanique,sismique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

2 Détermination des câbles et protections des postes SHM18 et SH18 8


2.1 Méthode . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.2 CERN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.1 Section S1. Condition IB et La facteur de correction . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.2 Section S2. Contrainte thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2.3 Contrainte thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.4 Section S3 – Contrainte thermique écran-câble . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.5 Vérification des chutes de tensions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

3 Protection 15
3.1 Norme NF C 13-200 et NF C 13-100 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.2 Protection homopolaire : Protection contre le défaut à la Terre. . . . . . . . . . . . . . 15
3.3 Étude des protections d’un réseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.4 Coordination . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.4.1 La sélectivité des protections. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.4.2 Étude de la sélectivité entre les protections aval(203,207) et amont(201). . . . . 18

Conclusion 19

Références 20

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Table des figures


1 Une Partie de l’installation 18/3.3kV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2 Constitution d’un câble Moyenne Tension [6] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
3 Schéma equivalent monophasé d’un court-circuit . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
4 Courant de court-circuit s’établissant aux bornes de l’alimentation du distributeur[9] . 10
5 Allure du courant du court-circuit[10] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
6 Schéma de liaison a la Terre [12] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
7 Les valeurs de différents défauts. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
8 Condition de température retenue pour le calcul.[14] . . . . . . . . . . . . . . 13
9 Tableau récapitulant le calcul des sections calculé auparavant . . . . . . . . . 14
10 Schéma de liaison a la Terre [12] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
11 Étude de système de protection [18] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
12 Caractéristique de déclenchement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
13 Caractéristique de déclenchement des disjoncteur aval et amont . . . . . . 18

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Intoduction
Les installations électriques moyenne et haute tension sont réglementées par la norme NF C 13-
200. Elle a été rééditée en 2018 en tenant compte de l’évolution technologiques. La norme NF C13
200 s’applique également aux installations électriques à haute tension pour les sites de production
d’énergie électrique, les installations industrielles, tertiaires, agricoles et d’éclairage public et leurs
postes de livraison, à l’exception des postes déjà dans la norme NF C 13 100. Ce travail consistait
à dimensionner une installation électrique moyenne tension en se référant à la norme C13- 200. La
première partie de ce travail synthétise le contexte et la présentation de l’organisation européenne
de la recherche nucléaire ainsi que les différents schémas de liaison à la Terre en moyenne tension.
La deuxième partie du travail établie le calcul théorique de la section des conducteurs en moyenne
tension, le courant de court-circuit au niveau de chaque tronçon de notre installation ainsi que la
chute de tension à l’origine de câble.Et Enfin La Troisième partie présente la protection des appareils
électrique de l’installation en tenant compte de la chute du tension et ducourt-circuit.

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1 Contexte et Présentation du projet


CERN, l’Organisation Européenne de la Recherche Nucléaire est l’un des plus grands et des
plus prestigieux laboratoires scientifiques du monde. Il a pour vocation la physique fondamentale,
la découverte des constituants et des lois de l’Univers.[1]
Son domaine d’activités est :Traces des particules et la physique. fondamentale.
L’ingénierie est la science qui étudie la conception, des études et des contrôles de fabricants des
équipements.

1.1 Poste électrique moyenne tension


Un poste électrique moyenne tension est donc un élément du réseau électrique servant à la fois au
transport et à la distribution d’électricité. Il permet d’augmenter la tension pour sa transmission, puis
de l’abaisser à pour la consommation des utilisateurs (particuliers ou industriels). Par conséquent, les
sous-stations de puissance sont situées à l’extrémité des lignes de transmission ou de distribution. Ceci
est communément connu sous le nom de sous-station.[2].

1.2 Contexte, Introduction du projet. Première Analyse


Le département Ingénierie Électrique(EN EL) doit étudier le raccordement des postes 18kV SHM
18 et SH 18 dans le cadre de travaux de rénovation au poste 18kV Casagrande.

Figure 1 – Une Partie de l’installation 18/3.3kV

. Ces différents Symboles électriques désignent :

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Le tableau électrique Casagrande est alimenté à travers un Transformateur abaisseur d’une Tension
de 400kV à 18kV.
Cette alimentation étant indisponible, une Source de remplacement qui se trouve en parallèle de la
source normale alimente le tableau Casagrande.

1.3 Normes
Le titre de ces normes est :
— NF C 13 100 : Normes pour les postes de livraison Haute Tension.
— NF C 13 200 : Norme électrique pour les installations électriques Hautes et Moyennes Tension.
L’installation du CERN étudié ne relève pas au NF C 13 100 car Nous n’avons pas une poste de
livraison dans notre schéma électrique.

1.4 Architecture ou Structure de l’installation électrique Moyenne Tension.


L’architecture ou structure du réseau qui alimente le tableau Casagrande est prise en compte des
événements redoutés et la mise en place des sources de remplacement et de sécurité nécessaires, Donc
la structure du réseau qui alimente le tableau de la poste casagrande est une architecture en double
antenne ou en double dérivation..
La source normale d’alimentation des postes SHM18 et SH18 est la source EMD803/1 E–SEM12. La
source de remplacement des postes SHM18 ET SH18 est EMD103/A7– BA7. Les tensions d’alimen-
tations du CERN sont de 400kV, 18kV, 63kV.

1.5 SLAT en Haute et Moyenne Tension selon la norme C13 200.


L’expression régime de neutresymbolise la situation d’une installation électrique par rapport au
potentiel de la terre. Du fait que cette situation ne concerne pas que le neutre, la normalisation utilise
l’expression de schémas des liaisons à la terre.
En Moyenne Tension, les 5 modes de liaison à la Terre du neutre sont :
— Zn : neutre isolé, pas de liaison intentionnelle.
— Zn est une résistance de valeur plus ou moins élevée.
— Zn est une réactance, de valeur faible en général.
— Zn est une réactance de compensation, destinée à compenser la capacité du réseau.
— Zn = 0 : le neutre est relié directement à la terre. .[3]

1.6 Protection pour assurer la sécurité


Les protections qu’il faut prévoir dans une installation sont :

1.6.1 Sur le plan Électrique


Protection contre chocs électrique(Contacts directs et contact indirects) :
Il faut prévoir pour les contacts directs :
— Protection par isolation.
— Protection au moyen d’enveloppes.
— Protection au moyen d’obstacles.

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— Protection par éloignement.


Il faut prévoir pour les contacts indirects :
— Système équipotentiel.
— Prise de terre.
— Coupure de l’alimentation.
Protection contre les surintensités.
— La protection contre les surcharges, assurée par des dispositifs à image thermique, par des dispo-
sitifs de surveillance de température incorporés aux matériels à protéger ou par la combinaison
des deux.
— la protection contre les courts-circuits, assurée par des fusibles ou disjoncteurs.[4]

1.6.2 Sur le plan thermique,mécanique,sismique


Protection contre l’incendie, les brûlures et l’explosion.
Il faut prévoir des protections contre l’incendie :
— Recours à des matériaux de séparation supportant les températures élevées.
Règles complémentaires pour transformateurs .
— Transformateurs de type sec : Des sondes thermiques assurant la protection contre les échauffements
(coupure automatique de l’alimentation).
Transformateurs à diélectriques liquides inflammables.
Protection obligatoire contre l’incendie.
Bac ou autre dispositif pour récupérer la totalité du diélectrique : Selon la puissance apparente S du
transformateur la norme NF C 13-200 impose.
— S≤1250kVA : bac de rétention (distinct du sol du local).
— 1250kVA≤S≤40 MVA : dispositif approprié ou fosse d’extinction du diélectrique liquide avec
réservoir de récupération intégré.
— S≥40 MVA : fosse d’extinction du diélectrique liquide avec réservoir de récupération séparé (et
séparation huile-eau).[5]
Risque d’explosion
Ce paragraphe décrit les précautions à prendre dans les emplacements à risque d’explosion , et renvoie
sur les normes applicables :
— choix des matériels.
— modes de protection possibles.
— précautions à prendre sur les canalisations.

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2 Détermination des câbles et protections des postes SHM18 et


SH18
Prérequis
Les câbles moyens tension sont des câbles électriques d’une tension nominale allant de 1kV à 50 kV.On
utilise souvent aussi dans les installations électriques de types privés que ça soit des installations
photovoltaiques et les grandes parcs éoliennes

Constitution des câbles MT

Figure 2 – Constitution d’un câble Moyenne Tension [6]

. Un câble électrique moyenne tension se compose de :


— Conducteur électrique : qui canalise le flux d’électricité.
— Isolation : elle couvre et contient le flux électrique dans le conducteur.
— Éléments auxiliaires : qui protègent le câble et garantissent sa longévité.
— Gaine : elle recouvre tous les matériaux mentionnés en les protégeant de l’extérieur.
. L’isolation du câble consiste à placer un revêtement pour empêcher la fuite du courant, Ils sont classes
en 2 grandes groupes qui sont également : Isolation thermoplastiques et Isolation thermodurcissante.
Ces deux groupes de matériaux peuvent etre :
— Soit en polychlorure de vinyle (PVC).
— Soit en polyéthylène réticulé chimiquement (PRC).
— Soit en Polyéthylène réticulé (PR).

2.1 Méthode
Les 3 ou 4 conditions a satisfaire et vérifier pour la détermination de la section des conducteurs
en Basse Tension et en Moyenne Tension sont :
— Détermination du courant maximal d’emploi Ib des récepteurs a alimenter.
— Détermination des courants admissibles
— Vérification de la contrainte thermique des conducteurs
— Vérification de la chute tension.

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2.2 CERN
Alimentation, raccordement des postes SHM18 et SH18
Cahier de charges :
Cables routed in technical gallery at 30°C max, On cable 600 mm ladders with max 4 triplets per
ladder. vertical distance between ladders : 300mm.
Longueur de liaison 44m pour la poste SHM18 et 121m pour la poste SH18.
Câble : Unipolaire, conducteur en cuivre,isolant PR.
Durée ou temps élimination court-circuit : 0.3s.

2.2.1 Section S1. Condition IB et La facteur de correction


. La canalisation alimente seulement le transformateur de puiss ance 12MVA et 9MVA alors le
courant d’emploi Ib est donc pris égal au courant assigné nominal du transformateur.

Pour le raccordement SHM18


Calcul du courant d’emploi
Ib= U Sn

n 3
Ib=385A .

Pour le raccordement SH18


Calcul du courant d’emploi
Ib= U Sn

n 3
Ib=289A
La détermination de la section S1 satisfaisant l’échauffement de l’âme du câble en régime de fonction-
nement normal, qui peut être permanent ou discontinu est très importante.
Cette étape nécessite la connaissance.
— Des conditions d’installation réeles de la canalisation, par consequent du facteur de correction
globale f.
— Des valeurs des courants admissibles des différents types de cable dans les conditions standarts
d’installation.[Source : Réseau électrique industriel page 197].
Le tableau 3.23 indique, pour chaque de mode pose, la colonne des tableaux des courants admis-
sibles a utiliser pour le choix de la section des conducteurs.
— colonnes (1) : modes de pose S (Canalisation enterrés) en régime permanent.
— colonnes (2) : modes de pose S (Canalisation enterrés) en régime discontinu.
— colonnes (3) : modes de pose F,G,J (chemins de cable,tablettes,Corbeaux,echelles a cables et
gouttieres) en régime discontinu ou permanent.7
La pose sur corbeaux ou sur échelles a câble correspond au mode de pose F. La colonne (3) des ta-
bleaux de courant admissible doit être utilisée. Les facteurs de correction a appliquer sont :
Mode de pose est fo=1 ;
Temperature ambiante f1=1 ;
Facteur de correction pour le groupement de plusieurs câbles : f6=0.80 ;
Le facteur de correction globale est le produit de ce 3 facteur donc f=0.80.

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Le courant que le câble doit pouvoir véhiculer dans la condition standard est calculé par cet
expression :
Iz= Ib
f
Pour le raccordement SHM18
Iz=481A. D’apres le tableau de courant admissibles 33.2,le courant admissible dans la condition vaut
alors 485A par conséquent la section S1 pour le câble SHM18 isole en PR est 150mm².
Pour le raccordement SH18
Iz=361A. D’apres le tableau de courant admissibles 33.2,le courant admissible dans la condition vaut
alors 375A par conséquent la section S1 pour le câble SH18 isole en PR est 95mm².

2.2.2 Section S2. Contrainte thermique


. La contrainte thermique des conducteurs actifs doit etre vérifiée pour le courant de court-circuit
maximal a l’origine du cable.Il est calculé par la méthode des impedances en tenant compte de la
participation de l’ensemble des éléments du réseau.[8]
Le schéma qui modélise un court-circuit en monophasé est :

Figure 3 – Schéma equivalent monophasé d’un court-circuit

. Le réseau en amont d’un court-circuit peut se mettre sous la forme d’un schéma équivalent constitué
d’une source de tension alternative d’amplitude constante E et d’une impédance en série Zcc. Les
éléments qui fixent la valeur du courant du court-circuit Icc sont :
— L’impédance de limitation du court-circuit Zcc et la source alternative constante.
L’équation différentielle qui régit le courant du court-circuit instantané est :
e(t)=Ri(t)+ Ldi(t)
dt

Figure 4 – Courant de court-circuit s’établissant aux bornes de l’alimentation du distributeur[9]

Avec α qui correspond l’angle de déclenchement ou l’instant du court-circuit.


et φ étant le déphasage entre la tension et le courant en régime établi.

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Le courant Icc est donc la somme d’un composante alternative sinusoı̈dal Ica et une composante
continue apériodique Icc tendant vers 0.
Si l’instant du début du court-circuit coı̈ncide avec le passage a zero de la composante alternative
α=φ, la composante apériodique est nulle, le régime est dit symétrique.
Si α-φ= π2 , La composante continue apériodique est maximal, le régime est maximal..
La source alimentation le cou.rt-circuit est un transformateur de 400kV/18kV.
Extrait des résultats de calcul du courant du court-circuit.
On utilise souvent la méthode des impédances pour déterminer le courant du court-circuit.
Les Types de court-circuit sont :
— Monophasé.
— biphasé.
— triphasé.
La durée du court-circuit vaut 3s. Il s’agit d’un défaut franc car l’impédance du câble court-circuité
est nulle.

Figure 5 – Allure du courant du court-circuit[10]

Les courts-circuits sont calculés en SE18. Ces termes calculés désignent :


— Rtd : Rated, la tension nominale.
— Voltage 0 : la tension du court-circuit triphasé.
— Sk” : Puissance du court-circuit initial.
— Ik” : Courant du court-circuit symétrique initial.
— Ik : Courant du court-circuit efficace.
— Ip : Courant crête du court-circuit.
Détermination de la section S2 pour les 2 raccordements de postes SHM18 et SH18. .
Le courant de court-circuit vaut : 20.50kA.
La norme électrique C13-200 précise que l’expression de la section des conducteurs satisfaisant à
la contrainte thermique du court-circuit est :

Icc t
S2≥ k
k vaut 143, La valeur du coefficient correspondant a un conducteur en cuivre isolé en PR. t = 0.3s :
durée du court-circuit égal a la temporisation de la protection.

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Pour le raccordement SHM18 .


La section minimale pour la poste SHM18 vaut : 79mm²
. Pour le raccordement SH18 .
Même principe que celle d’avant.
La section minimale pour le raccordement SH18 vaut S2=50mm².

2.2.3 Contrainte thermique


La contrainte thermique d’un câble est définie comme une contrainte qui doit être vérifié pour le
courant de court-circuit maximal à l’origine du câble.
Son expression est : I²t = k²S².
Lors de passage d’un court-circuit dans les conducteurs, (5 à 10 seconde) au maximum. L’échauffement
du câble est considéré adiabatique C’est-à-dire la chaleur dissipé reste au niveau de l’amé[11].

2.2.4 Section S3 – Contrainte thermique écran-câble


Pour cette Condition de contrainte thermique ecran-cable, On vérifie si un défaut persiste à la
Terre à la Terre, un défaut homopolaire autrement dit un défaut entre l’âme et l’écran du câble.

Figure 6 – Schéma de liaison a la Terre [12]

Avec :
If : Le courant de défaut a la Terre.
Zn : L’impédance de défaut a la Terre.

L’écran est mis a la Terre et qui a évacuer le courant de fuite(défaut écran-âme) a la Terre.Il
protège aussi le câble contre les infiltrations d’eau.
Le courant de défaut s’écoule par l’écran du câble.

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Calcul de la section S3 a la tenue thermique du défaut homopolaire . .


A partir des résultats des calculs de court-circuit EMD2E18 short circuits, le courant de défaut à la
Terre vaut : 1.03kA.

Figure 7 – Les valeurs de différents défauts.

C’est standard aussi la norme C13-200 dit que :


— 1000A pour les réseaux souterrains.
— 300A pour les réseaux aériens.
En théorie, Nous avons le courant de défaut qui est égal a :
Vn
Id = Rn + Ic .
Vn : Tension simple du réseau.
Rn : Résistance de limitation.
Ic : le courant capacitif.

Le courant capacitif dans un réseau industriel est l’ordre de quelques ampères a quelque dizaines
d’ampères, Il est donc négligeable devant le courant de limitation à 1030A [13].
D’après le Tableau 3.37 du prévé protection des réseaux électriques(page 217),Pour une durée de 2
secondes et de 0.3 seconde de court-circuit nous avons la section S3 qui est égale à 16mm² pour les
raccordements SHM18 et SH18.
Détermination de la résistance de limitation .
la résistance de la limitation du défaut se calcul de cette manière :
Rn= VIfn
AN. La Resistance de limitation du défaut vaut 10 Ohm
L’avantage de l’isolation PR par rapport au PE. .
L’avantage de l’isolation PR est qu’il présente une Température de fin de court-circuit 250°C supérieure
par rapport à l’isolation PE qui présente lui une température 150°C.

Figure 8 – Condition de température retenue pour le calcul.[14]

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2.2.5 Vérification des chutes de tensions


La chute de tension en moyenne tension est donnée par la formule :

Avec la section S1=95mm² , cosφ=0.8, sinφ=0.8 , et λ=0.15×10-3 Ohm/m.


AN. δV=9.97V.
La chute de tension relative est alors 0.09 % .
Malgré une longueur de liaison qui n’est pas très importante d’ordre de 44m, la chute de tension est
tolérable.
Synthèse de Calcul de Section .

Figure 9 – Tableau récapitulant le calcul des sections calculé auparavant

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3 Protection
L’objectif dans cet derniere partie est d’étudier et définir les systèmes de protection (appareils
203,207 et 201, type, réglage) de l’alimentation des postes SHM18 et SH18.

3.1 Norme NF C 13-200 et NF C 13-100


. Après avoir la norme C13-100 notamment les défauts polyphasés, Les caractéristiques des dispo-
sitifs de protection sont déterminées en tenant compte :
— du courant de base (IB) égal à la somme des courants assignés des transformateurs et autres
charges alimentées directement à la tension du réseau d’alimentation du poste.
— de la puissance de base (PB), puissance correspondant au courant de base IB et Un est la
tension nominale du réseau d’alimentation.
— du courant minimal de court-circuit (Ik2), valeur minimale du courant de court-circuit biphasé
à haute tension.[15]
Choix et réglages des dispositifs de protection .
Les protections doivent être choisies et leurs réglages ajustés pour que le système de protection assure
l’élimination sélective des défauts.
Pour un disjoncteur HTA
le courant de réglage est équivaut à la plus petite des deux valeurs suivantes :
0.8Ik”2 et 8Ib.

— I”k2 : est le courant de court-circuit biphasé réseau.


— Ib est le courant d’emploi de l’installation.
Un déclenchement intempestif est un mauvais ordre de déclenchement, Un déclenchement qui se fait
sans la présence d’un défaut. Sans que la situation soit dangereuse.
Ce défaut intempestif est causé soit par :
— Ordre manuel.
— Ordre par automatisme par erreur.

3.2 Protection homopolaire : Protection contre le défaut à la Terre.


La protection contre du défaut à la Terre ou le courant de fuite généralement pour ce type de
protection on se réfère sur le schéma de liaison à la Terre.

Figure 10 – Schéma de liaison a la Terre [12]

Avec :

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If : Le courant de défaut a la Terre.


Zn : L’impédance de défaut a la Terre.

3.3 Étude des protections d’un réseau


Une protection se compose d’une chaı̂ne constituée des éléments suivants :
— capteur de mesure - courant et/ou tension - fournissant les informations de mesure nécessaires
à la détection des défauts.
— relais de protection, chargé de la surveillance permanente de l’état électrique du réseau, jusqu’à
l’élaboration des ordres d’élimination des parties défectueuses, et leur commande par le circuit
de déclenchement.
— organe de coupure dans sa fonction d’élimination de défaut : disjoncteur, interrupteur-fusible,
contacteur-fusible.[18]

Figure 11 – Étude de système de protection [18]

le courant de réglage est équivaut à la plus petite des deux valeurs suivantes :
0.8Ik”2 et 8Ib.

— I”k2 : est le courant de court-circuit biphasé réseau.


— Ib est le courant d’emploi de l’installation.
Pour le raccordement SHM18, Le réglage a faire est :
0.8*Ik”2=0.8*14180=11344A.
8*Ib=385*8=3080.
Le courant de reglage est reglé a la plus petite valeur de ce valeur.
La norme C13-100, article 433 prévoit aussi que l’élimination du courant de court-circuit maximal
doit pouvoir être effectuée en 0,2 s au plus.
Pour le raccordement SH18, Le réglage a faire est :
0.8*Ik”2=0.8*14180=11344A.
8*Ib=289*8=2312.

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Les caractéristiques de déclenchement

Figure 12 – Caractéristique de déclenchement

Code ANSI, Numéro de fonction de protection


Les fonctions de protections sont définies de façon normalisée par leur code ANSI.[20]
code ANSI 50N ou 50G, Nous avons la fonction du maximum de courant terre instantanée.
Code ANSI 50V, Nous avons pour Maximum de courant phase à retenue de tension instantanée. code
ANSI 51N ou 51G, Nous avons la fonction du maximum de courant terre temporisé.

3.4 Coordination
3.4.1 La sélectivité des protections.
La coordination consiste a coordonner les caractéristiques de plusieurs de plusieurs dispositifs de
protection placés en série avec deux objectifs distinctes.
La sélectivité entre les protections consiste a isoler le plus rapidement possible la partie du réseau
affectée par un défaut et uniquement cette partie, en laissant sous tension toutes les parties saines du
réseau.
Différents systèmes peuvent être mis en oeuvre pour assurer une bonne sélectivité dans la protection
d’un réseau électrique.
— la sélectivité ampèremétrique (par les courants).
— la sélectivité chronométrique.
— la sélectivité par échange d’informations, dite sélectivité logique.
— la sélectivité par utilisation des protections directionnelles ou différentielle.[18]
La sélectivité amperemetrique est basée sur le fait que dans un réseau, la valeur du courant du
court-circuit est d’autant plus faible que le défaut est plus éloigné de la source.[19]
La sélectivité amperemetrique consiste a donner des temporisations différentes aux protections
a maximum de courant. Ces Temporisations sont d’autant plus longues que la protection est plus
proches de la source[20].
La sélectivité logique permet d’obtenir une parfaite sélectivité et de réduire considérablement le
retard de déclenchement des disjoncteurs situées le plus pres de la source.[21]

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3.4.2 Étude de la sélectivité entre les protections aval(203,207) et amont(201).


La sélectivité utilisé entre les protections aval(203,207) et amont(201) est la sélectivité chro-
nométrique.
La difference ∆t des temps de fonctionnement entre deux protections succesives est l’intervalle de
sélectivité,il comprend :
— le temps de coupure tc des disjoncteurs
— les tolerances des temporisation δt
— le temps de mémoire de la protection amont tm.
— une marge de securité.
Compte tenu des performances actuelles des disjoncteurs et des protections, On prend pour ∆t
une valeur de 0.3s .

Figure 13 – Caractéristique de déclenchement des disjoncteur aval et amont

Pour le Protection a maximum de courant(aval), Le réglage a faire est :


0.8*Ik”2=0.8*14180=11344A.
8*Ib=385*8=3080.
Le courant de reglage est reglé a la plus petite valeur de ce valeur.
Pour le raccordement aval, Le réglage a faire est :
0.8*Ik”2=0.8*14180=11344A.
8*Ib=289*8=2312.
Seuil de courant :
IrAmont<0.8Icc min Amont
IrAval<0.8Icc min Avant
IrAmont> 1.25IrAval

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Conclusion
L’objectif principal du projet est de dimensionner une installation électrique moyenne tension
18/3.3 kV selon la norme C13-200. Dans la première du projet synthétisait la présentation de la
CERN, les normes électriques et le schéma de liaison à la Terre en Moyenne. Dans la deuxième partie
consistait à déterminer les paramètres de ce câble (section des conducteurs, chute de tension,. . . ).
Nous avons dimensionné le câble en basant les courants de court-circuit et les chutes de tension qui
peuvent affecter un réseau électrique. Enfin, Les différents calculs de court-circuit et de la chute de
tension ont facilité à ce qu’on choisit les appareils de protection. Ce travail m’a permis d’approfondir
mes connaissances en électrotechnique et également au réseau électrique.

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Références

[1] https ://home.cern/fr/about


[2] https ://fr.wikipedia.org/
[3] Compléments techniques. Distribution électrique basse tension HTA.Schneider Page B14.
[4] Compléments techniques. Distribution électrique basse tension HTA.Schneider Page B16 .
[5] Compléments techniques. Distribution électrique basse tension HTA.Schneider Page B16 .
[6] ZEL5709, Câbles de distribution moyenne tension .
[7] Règle Norme C13 200
[8] Réseau électrique industriel prévé page 212
[9] ABB Documentation technique court-circuit page 70
[10] 2013.TH.Bouziani.Rachid page 21
[11] https ://fr.electrical-installation.org/
[12] Schéma avec prises de terre séparées NFC 13 200 Édition 2009 page 55
[13] Réseau électrique industriel prévé page 230
[14] Réseau électrique industriel prévé page 216
[15] Protection contre les courts-circuits NF C 13 100 page 63
[16] Compléments techniques. Distribution électrique basse tension HTA.Schneider Page B30 .
[17] Compléments techniques. Distribution électrique basse tension HTA.Schneider Page B32 .
[18] Réseau électrique industriel prévé page 307
[19] Réseau électrique industriel prévé page 306
[20] Réseau électrique industriel prévé page 309
[21] Réseau électrique industriel prévé page 314

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