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ÉLECTRICITE INDUSTRIELLE
Dr. MOHAMED MILOUDI
mohamed.miloudi@cu-relizane.dz
Les connaissances nécessaires sur les réseaux électriques industriels (architectures, schémas et plans), le calcul du
bilan de puissance, de minimisation d’énergie, de choix de canalisation électriques, de calcul de défauts, de
protection et de sécurité.
CONTENU DE LA MATIERE :
Chapitre 1. Les récepteurs
Nature du récepteur ; Caractéristiques des récepteurs (courant, tension, facteur de puissance, régimes de
fonctionnement).
Chapitre 2. Sources d'alimentation
L'alimentation par les RDP ; Les alternateurs (générateurs synchrones), les génératrices asynchrones,
Avantages et inconvénients ; Les alimentations sans interruption (ASI).
Chapitre 3. Les interactions sources-récepteurs
Les perturbations dans les réseaux industriels (fonctionnement déséquilibré, surcharges, surtensions, les
harmoniques, …etc) ; Les remèdes.
Chapitre 4. Méthodologie et dimensionnement des installations électriques
- Bilan de puissance ; - Détermination des sections de conducteurs ;
- Choix des dispositifs de protection et régimes du neutre en basse tension ;
- Calcul de l’éclairage intérieur ; - Calcul de l’éclairage extérieur ;
Chapitre 5. Compensation de l'énergie réactive
Intérêts de la compensation d'ER, Techniques de compensation de l'ER.
Chapitre 6. Tarification de l'énergie électrique
Choix du tarif, Tarif Bleu, Tarif "Jaune", Tarif Vert, Tarifs d'achat ; Frais de raccordement et de
renforcement des réseaux d'alimentation des clients.
TP ELECTRICITE INDUSTRIELLE
= ≠
=
= +
Domaine de tension
Les ouvrages, installations et équipements de toute nature sont classés en fonction de la plus
grande des tensions nominales (courant alternatif et continu), comme indiqué dans le tableau
suivant selon la norme CEI.
Réseau triphasé équilibré
I.5.3.1. Récepteurs triphasés
Ce sont des récepteurs constitués de trois dipôles identiques, d’impédance Z.
I.5.3.2. Équilibré
Car les trois impédances sont identiques.
Diagramme de Fresnel
Montage triangle ∆
Si les trois récepteurs sont connectés en série et fermés sur eux-mêmes, on dit que le
couplage est en triangle, Le neutre est inutilisé.
M= + B ⃗ + NO ⃗
Bilan des puissances
Pertes par effet Joule du circuit de l’induit : A8 = 3 B8
Où "Rs" est la résistance d’une phase de l’enroulement de l’induit.
Pertes par effet Joule du circuit de l’inducteur : AC 3 BC
Où "Rr" est la résistance de l’inducteur.
Les pertes mécaniques P Q qui sont dues aux frottements.
Les pertes fer R C du circuit magnétique qui sont dues l’effet d’hystérésis et par courant de
Foucault, et qui ont pour cause l’échauffement du circuit magnétique de la machine.
Q8 P Q R C
P Q AC
P Q IP Q S8
E 3'
E 3'
F
3' ∑ 9:;9
GÉNÉRATEURS ASYNCHRONES
L’écart rapporté à la vitesse synchrone est dit le glissement. Il est définit comme suit :
L5
3= (II-13)
L
La vitesse de champ tournant ou la vitesse de synchronisme :
UV R
)8 = (II-14)
W
Cas limites :
Au synchronisme )8 = ) donc 3 = 0
Au démarrage ) = 0 donc 3 = 1
Ce qui donne 0 ≤ 3 ≤ 1
ALIMENTATIONS SANS INTERRUPTION
En raison de l’automatisation croissante des équipements, il est aujourd’hui nécessaire de
protéger les traitements informatiques de données et les processus industriels d’éventuelles
pertes d’alimentation par la mise en place d’une Alimentation Sans Interruption (ASI), appelées
aussi onduleurs.
La plupart des équipements électroniques sont sensibles aux perturbations de tension, qu’il
s’agisse d’un ordinateur ou de tout équipement à commande numérique doté d’un
microprocesseur.
Ce type d’équipement exige une ASI pour assurer une alimentation stable et fiable et éviter
ainsi des pertes de données, une détérioration du matériel ou tout simplement une perte de
contrôle de processus industriels coûteux et souvent dangereux.
Dans beaucoup des domaines industriels l’application des systèmes électroniques (DCS
Contrôle critique), sont largement utilisés. Ces systèmes ont besoins d’une énergie électrique
de qualité. Pour assurer cette dernière de façon permanente, il existe des systèmes
d’alimentation spécifiques. Il s’agit des Alimentations Sans Interruptions (ASI). Comme son
nom l’indique, une ASI permet d’obtenir une énergie électrique sans coupure grâce à des
systèmes de stockage d’énergie, à savoir les batteries d’accumulateur.
Couplage
Qualité du courant
La qualité du courant est relative à une dérive des courants de leur forme
idéale, et se caractérise de la même manière que pour les tensions par quatre
paramètres : amplitude, fréquence, forme d’onde et symétrie. Dans le cas idéal,
les trois courants sont d’amplitude et de fréquence constantes, déphasés de 2π/3
radians entre eux, et de forme purement sinusoïdale.
Qualité de l’onde
La qualité de l’onde, enfin, traite de « déformations » de l’onde de tension. Ces
perturbations (harmoniques, le papillotement ou flicker, surtensions…),
peuvent interférer avec le bon fonctionnement de certains appareils
électroniques.
Qualité de service
III.2.3.1. Surintensité
Les causes et les valeurs des surintensités sont multiples. Il y a surintensité dans un circuit
électrique, lorsque le courant dépasse la valeur nominale de ce circuit. On distingue
habituellement dans les surintensités : les surintensités de surcharges et les surintensités de courts-
circuits.
III.2.3.2. Surintensités de surcharge
Le courant de surcharge est en général une faible surintensité se produisant dans un circuit
électrique sain. L’exemple type est le circuit alimentant des prises de courant sur lesquelles on a
raccordé un trop grand nombre d’appareil.
Le terme surcharge est utilisé pour un courant excessif circulant dans un circuit en bon état
électriquement. Les surcharges sont en général inférieures à 10 fois le courant nominal du circuit.
III.2.3.2.A. Causes de la surintensité de surcharge
Dès que l'appareil d'utilisation demande une puissance importante.
III.2.3.2.B. Conséquences de la surintensité de surcharge
Dès que l'appareil Les surcharges de courant ne sont pas beaucoup plus élevées que le courant
maximum permanent d’une installation, mais si elles se maintiennent trop longtemps elles
peuvent faire des dégâts. Les dégâts, plus particulièrement aux matières isolantes en contact avec
les conducteurs de courant, sont la conséquence de l’effet thermique du courant. La durée de cet
effet thermique est relativement longue, et la surcharge peut donc être caractérisée par la valeur
efficace du courant [28].
III.2.3.2.C. Remèdes et moyennes de protection contre la surintensité de surcharge
Comme remèdes (solutions) on peut utiliser une alimentation de secours coté réseau ou bien
une alimentation sans interruption (ASI).
Pour réaliser une protection efficace contre les surcharges, on doit prévoir la coupure d’un
circuit avant un échauffement anormal pouvant provoquer les dégâts. Selon la norme NF 15
100, deux conditions sont à respecter (Fig.III-1) :
Avec :
: Courant d’emplois ;
: Courant nominal du dispositif de protection ;
Z : Courant admissible dans la canalisation ;
: Courant de fonctionnement du dispositif de
protection dans le temps conventionnel.
III.2.3.2.D. Fusible
Un fusible (Fig.III-2) est un dispositif de sécurité qui protège contre les courts-circuits et les
surcharges. Il se présente sous la forme d’un cylindre, en verre ou en céramique, dont le cœur est
traversé par un filament. Ce filament fond (d’où le nom « fusible », qui signifie « qui peut fondre »)
lorsqu’il est soumis à une trop forte chaleur engendrée par une surintensité. Cela a pour effet de couper
le circuit et de protéger les équipements contre d’éventuelles dégradations ou des risques d’incendie
[29,39].
Il existe principalement quatre types de fusibles (Tableau III-3) :
Les fusibles gG (usage général) protègent les circuits contre les faibles et fortes surcharges et,
bien sûr, contre les courts-circuits ;
Les fusibles aM (accompagnement moteur), protègent les circuits contre les fortes surcharges
ainsi que les couts-circuits. Ils sont conçus pour résister à une surcharge de courte durée tel
le démarrage d’un moteur. Ils seront associés à un système de protection thermique contre
les faibles surcharges ;
Les fusibles AD (accompagnement disjoncteur), ce type de fusibles est utilisé par les
distributeurs sur la partie de branchement. Les inscriptions sont en rouges ;
Les fusibles ultra-rapides UR assurent la protection des semi-conducteurs de puissance et des
circuits sous tension continue.
III.2.3.2.G. Disjoncteur magnéto-thermique
Il est équipé de deux déclencheurs (thermique et magnétique) et permettant de protéger un
circuit électrique contre les courts-circuits et les surcharges de courant (Fig.III-4).
Les disjoncteurs modulaires magnéto-thermiques possèdent une détection contre :
les surcharges, détection thermique ;
les courts-circuits, détection magnétique.
Le disjoncteur magnéto-thermique est un appareil de coupure automatique réarmable qui
assure deux fonctions :
la protection contre les surcharges et court-circuits (disjoncteur) ;
la commande (sectionnement pleinement apparent).
III.2.3.3. Surintensités de court-circuit
La surintensité de court-circuit C.C fait partie des risques électriques à ne pas négliger. Il s’agit
d’une surintensité brutale produite par une chute d'impédance subite et imprévue, entre deux
ou plusieurs points présentant une différence de potentiel normale [36].
Un court-circuit est le contact accidentel entre deux conducteurs de polarité différente. Le
courant de court-circuit est en général une forte intensité produite par un défaut de résistance
négligeable entre des points présentant une différence de potentiel en service normal.
Le court-circuit est souvent dû à une défaillance électrique importante comme la rupture
d’un isolant, la chute d’un objet métallique sur des barres ou la défaillance d’un semi-
conducteur. Il en résulte un courant de défaut dont la valeur efficace est très élevée
(typiquement supérieure à 10 fois la valeur du courant nominal de l’installation) [36,37].
III.2.3.3.A. Types de la surintensité de court-circuit
Un court-circuit peut être :
Court-circuit entre une phase et la terre (monophasé, 80% des cas) ;
Court-circuit entre deux phases (biphasé isolé, 15% des cas) ;
Court-circuit entre deux phases et la terre (biphasé terre) ;
Court-circuit triphasé terre ;
Court-circuit triphasé.
III.2.3.3.C. Caractéristiques de la surintensité de court-circuit
Les courts-circuits sont caractérisés par leur forme, leur durée et l’intensité du courant. Les
ingénieurs en réseaux électriques utilisent souvent le terme défaut :
Court-circuits fugitifs : les court-circuits fugitifs nécessitent une coupure très brève du réseau
d’alimentation (de quelques dixièmes de seconde) ;
Court-circuits permanents : ces court-circuits provoquent un déclenchement définitif qui
nécessite l’intervention du personnel d’exploitation pour la localisation du défaut et remise
en service de la partie saine ;
Court-circuits auto-extincteurs : c’est ceux qui disparaissent spontanément en des temps très
courts sans provoquer de discontinuités dans la fourniture d’énergie électrique ;
Court -circuit semi permanents : ces court-circuits exigent pour disparaître une ou plusieurs
coupures relativement longues du réseau d’alimentation (de l’ordre de quelques dizaines de
secondes) sans nécessité d’intervention du personnel d’exploitation.
III.2.3.3.D. Causes de la surintensité de court-circuit
Selon la nature du réseau électrique, on cite les origines des défauts de court-circuit comme
suit :
Les lignes aériennes : sont soumises aux perturbations atmosphériques (foudre, tempêtes,
etc.), les régions montagneuses par exemple sont beaucoup plus exposées que d’autre à la
foudre ;
Les câbles souterrains : sont exposés aux agressions extérieures (d’engins mécaniques de
terrassement) qui entraînent systématiquement des court-circuits permanents ;
Les matériels de réseaux et des postes électriques : comportent des isolants (solides, liquides ou
gaz) constitués d’assemblages plus ou moins complexes placés entre parties sous tension et
masse. Les isolants subissent des dégradations conduisant à des défauts d’isolements ;
Elément étranger : boulons, tournevis autres objets conducteurs ;
Défaillances de composants : claquage de semi-conducteur
III.2.3.3.E. Conséquences de la surintensité de court-circuit : Elles sont variables selon la nature et la durée des
défauts, le point concerné de l’installation et l’intensité du courant :
Au point de défaut, la présence d’arcs de défaut, avec :
Détérioration des isolants ;
Fusion des conducteurs ;
Incendie et danger pour les personnes
Pour le circuit défectueux, les efforts électrodynamiques, avec :
Déformation des JdB (jeux de barres) ;
Arrachement des câbles.
Sur-échauffement par augmentation des pertes joules, avec risque de détérioration des isolants ;
Pour les autres circuits électriques du réseau concerné ou de réseaux situés à proximité ;
Les creux de tension pendant la durée d’élimination du défaut, de quelques millisecondes à quelques centaines
de millisecondes ;
La mise hors service d’une plus ou moins grande partie du réseau suivant son schéma et la sélectivité de ses
protections ;
L’instabilité dynamique et/ou la perte de synchronisme des machines.
III.2.3.3.F. Remèdes et moyennes de protection contre la surintensité de court-circuit
La protection contre le courant de court-circuit est réalisée par un dispositif de protection, tel
que la protection par cartouche fusible et porte-fusible, la protection par disjoncteur magnétique et
par disjoncteur différentiel.
III.2.3.3.G. Disjoncteur magnétique
Il protège un circuit électrique contre les courts-circuits. Il existe plusieurs types de
disjoncteur magnétique (Fig.III-8).
Le dispositif de protection contre les courts-circuits fonctionne à la base d’un électro-aimant.
En fonctionnement normal : le courant absorbé par l’installation protégée (exemple : moteur)
circulant dans la bobine du circuit magnétique est insuffisant pour que le champ
magnétique qu’il crée attire le levier. Le circuit électrique est fermé (Fig.III-9-a) ;
En cas d’un court-circuit : lors d’une présence d’un court-circuit, le courant augmente très
brutalement et sous cet effet la bobine va attirer le levier et ouvrir le disjoncteur durant un
temps (t = 10 à 20 ms). Une fois le défaut éliminé, on peut réarmer le disjoncteur pour
remettre l’installation en service (Fig.III-9-b).
III.2.3.3.H. Disjoncteur différentiel
Un disjoncteur différentiel (Fig.III-10) est un interrupteur différentiel réalisant également
une protection en courant de court-circuit.
III.2.5. Qualité de service
L'objectif des réseaux de distribution est de fournir de l'énergie électrique aux clients
raccordés en HTA ou en BT. La qualité de l'énergie délivrée doit être conforme à des
caractéristiques dénies par la norme européenne EN 50610, résumées dans le tableau III-5.
Déséquilibré
Dans un réseau triphasé, on a idéalement des amplitudes égales de la tension et du courant
respectivement sur chacune des trois phases et un angle de phase de 120 degrés.
Le phénomène de déséquilibre est la situation ou les trois tensions/courants du système triphasé
ne sont pas égales en amplitude et/ou ne sont pas décalées normalement les unes par rapport
aux autres de 120°.
Types de circuits triphasés déséquilibrés
1. Charge déséquilibrée : Il peut exister un court-circuit dans la charge, ou une mauvaise
répartition des charges monophasées sur le réseau 3φ.
2. Source déséquilibrée : Court-circuit à la source ou dans un transformateur.
3. Combinaison de source et charge déséquilibrées.
De façon pratique, on retrouve des charges déséquilibrées plus souvent que des sources
déséquilibrées. On conçoit les sources pour qu’elles soient le plus équilibrée possible.
Une bonne répartition des charges et un réglage judicieux des protections contre les
déséquilibres de courant permettent une exploitation optimale. Il est également recommandé de
vérifier en continu la tension pour détecter toute dégradation du réseau et ainsi préserver la
durée de vie des équipements.
Comment détecter un problème de déséquilibre de tension ?
Voici comment obtenir une bonne approximation du déséquilibre dans un réseau :
1. Mesurer les trois tensions phase-phase.
2. Calculer la tension moyenne.
3. Déterminer la tension qui présente le plus grand écart par rapport à la moyenne.
4. Calculer le rapport entre cet écart et la tension moyenne.
CHAPITRE IV
MÉTHODOLOGIE ET DIMENSIONNEMENT DES INSTALLATIONS
ÉLECTRIQUES
IV.2.1. Câble électrique
Un câble électrique (Fig.IV-1) est un câble utilisé pour le transport ou la distribution d’énergie
électrique HT ou BT, que ce soit en courant alternatif ou en courant continu et quel que soit la
tension électrique [12].
Régime TT
Régime IT
Régime TN
• La 1ère lettre indique le mode de connexion du neutre de la source par rapport à la terre.
• La 2ème lettre indique le mode de connexion des masses métalliques de l’utilisation par
rapport à la terre.
Le régime de distribution IT est employé lorsque les
défauts d'isolement doivent être détectés mais sans
provoquer de coupure (dans les hôpitaux ...). Le neutre
n'est pas relié à la terre ou (relié par une impédance de
forte valeur). Les masses des récepteurs sont tous reliés à
la terre (Fig.IV-27).
Dès qu'un défaut d'isolement apparaît, il ne présente
pas de tension dangereuse ni de courant vers la terre
important. La détection du courant dans l'impédance
permet de détecter le défaut.
En revanche si un deuxième défaut apparaît, il
représente un court-circuit entre phases ou entre phase et
neutre et qu'il faut l’éliminer, on dit qu'il y a une coupure
au second défaut (CPI : Contrôleur Permanent
d’Isolement).
Le régime de distribution TN est le régime employé quand la mise à la terre des masses des
appareils pose un problème. Ces dernières sont connectées au conducteur de neutre, relié en
tête d'installation à la terre. Dès qu'un défaut d'isolement apparaît, il se caractérise par un
court-circuit phase neutre qui doit être interrompu, on dit encore qu'il y a coupure au premier
défaut.
Une 3ème lettre représente la disposition du conducteur de neutre et du conducteur de
protection :
TNC (Commun) : Le neutre et le conducteur de protection sont Combinés en un seul
conducteur (PEN) (Fig.IV-29) ;
TNS (Séparé) : Le neutre est Séparé de la terre (Fig.IV-30).
1er PARTIE DU SYMBOLE 2eme PARTIE DU SYMBOLE 3eme PARTIE
Types Tensions nominales Matériaux d'isolation Ame conductrice Nombre de
et gaine conducteurs et
section
H : harmonisé 00 : <100/100 V E : polyéthylène F : souple classe 5 Nombre des
Conducteur 01 : ≥ 100/300 V J : tresse de fibre de verre H : Souple classe 6 conducteurs
harmonisé (National Chiffre (2, 3 ,
reconnu par le Comité 03 : 300/300 V N : polychloroprène K : Souple pour 4…), Section
Européenne de 05 : 300/500 V R : caoutchouc installations fixes des
Normalisation R : rigide, ronde, conducteurs
07 : 450/750 V S : caoutchouc de silicone
Electrique (CENELEC)) câblée
1 : 0,6/1 kV T : tresse textile
U : ronde, massive
V : polychlorure de vinyle
U : normalisation
(PVC)
française avec
l’ancienne désignation X : polyéthylène réticulé
UTE
Exemple : H07VU 3 2,5
H : Conducteur harmonisé (National reconnu par CENELEC) ;
07 : Il supporte une tension nominale 750 V ;
V : L'isolation et le gain sont fabriqués par le polychlorure de vinyle (PVC) ;
U : Les âmes rigides sont en cuivre
3 : Les Nombre de conducteurs
2,5 : La section d'une âme est de 2,5 mm2.
Choix de la section des câbles selon le courant fictif
Pour déterminer la section du conducteur, il faut prévoir une marge de sécurité, tel que le
\]
courant fictif soit égal à : R = où K : le coefficient de correction.
^
Corrigé :
\] _V
Le courant fictif : R = = = 50 b
^ V,`
L'indice d'intensité : Ii = 2 ou Ii = II
indice horaire : angle (déphasage) horaire entre les série PLS ; hauteur d’axe 315mm, Carter L ; n° serie
tensions primaire 70393200; année/mois de production GF; N° d’ordre
et secondaire. dans la série 01; poids 790 kg)
Ucc : tension de
court-circuit, Service S1 (service permanent) ; facteur de marche %
appliquée au si #S1 ; nombre de cycles par heures c/h si # S1.
primaire pour
avoir un courant Roulement coté entrainement (Drive end) DE de type
de court-circuit 6316C3 ; roulement côté opposé (Non Drive End) NDE
égale au courant de type 6316C3 ; masse de graisse à chaque
nominal regraissage (en g) 035g ; périodicité de graissage (en
secondaire. heure) 2900h ; type de graisse ESSO UNIREX N3.
Situation équilibrée : la source est équilibrée 𝑉1 = 230∠0°; 𝑉2 = 𝑉1 ∠ − 120; 𝑉3 = 𝑉1 ∠120 La charge est
équilibrée 1kW par phase. Le système est équilibré. ∑ 𝑉𝑖 = 𝑉𝑁 = 0; ∑ 𝐼𝑖 = 𝐼𝑁 = 0 ; 𝑉𝑁 = 𝑉𝑁′
Électriquement les deux points N et N’ sont les mêmes, les tensions de charge sont les mêmes que celles
des sources. 𝑉𝑎1 = 𝑉1 ; 𝑉𝑎2 = 𝑉2 ; 𝑉𝑎3 = 𝑉3 Il n’est pas ici important de relier le neutre car le courant
qui y passerait dans ce cas serait nul.
V² V2
La puissance est : P = 3kW = 3VI cos φ = 3VI = 3 R
⟹𝑅=3 P
= 52.9Ω ; Le module de courant est :
P 𝑉
I= 3V
= 𝑅
= 4.3478 ≈ 4.35 𝐴 ; les courants des phases sont : 𝐼1 = 𝐼∠0°; 𝐼2 = 𝐼∠ − 120°; 𝐼3 =
𝐼∠120°; leur somme est nulle (𝐼𝑁 = 0)
La tension (potentiel) du point (N’) par rapport N est telle que : 𝑉1 = 𝑉𝑁′ + 𝑉𝑎1 ⟹ 𝑉𝑁′ = 𝑉1 − 𝑉𝑎1
𝑉𝑁′ = 230∠0° − 200∠30° = 230 − 173.2 − 𝑗100 = 56.8 − 𝑗100 = 𝟏𝟏𝟓∠ − 60° 𝑉
𝐼𝑁 = 𝐼1 + 𝐼2 = 4.34∠ − 53.81 𝐴.
Exercice 2. Un moteur 3~ à cage possède ces caractéristiques : 230V/Y400V ; 50Hz ; 16.5A ; cos
=0.83 ; 1400 tr/min. Ce moteur est alimenté par un réseau de tension ligne 400 V (entre phases). A
vide, ce moteur, absorbe un courant de 5,35 A et une puissance de 845 W. Sa résistance statorique,
mesurée à chaud entre deux bornes, est Ra = 1,4 . Sachant que les pertes mécaniques s’évaluent à
500 W. Calculer : la puissance nominale ; le couple nominal et le rendement nominal.
Les enroulements du moteur sont couplés en étoile ; sous 400 V chaque enroulement est soumis à 230V.
La résistance, mesuré à chaud entre deux bornes du moteur, correspond à deux enroulements en série.
La vitesse de synchronisme Ns : 1500 tr/min, ce qui donne (p=2), donc moteur tétrapolaire.
Dans le bilan des puissances, les pertes mécaniques sont considérées constantes quel que soit le moteur
à vide ou chargé et les pertes fer dans le rotor sont considérées négligeables.
La puissance utile recherchée 𝐏𝐮 = 𝐏𝐚 − 𝐏𝐦 − 𝐏𝐣𝐫 − 𝐏𝐟𝐬 − 𝐏𝐣𝐬 =? ?
La puissance à vide Pvid ≈ Pfs + Pjs + Pm = 845 W
Les pertes joule à vide 3 2
Pjs0 = ∙ R a Ivid
3
= × 1.4 × 5.352 ≈ 60 W
2 2
Les pertes fer à vide 𝐏𝐟𝐬 ≈ Pvid − Pjs0 − Pm = 845 − 60 − 500 = 285 W
La puissance absorbée 𝐏𝐚 = √3U ∙ I ∙ cos φ = √3 × 400 × 16.5 × 0.83 = 9488 W
Les pertes joule au stator 3 3
𝐏𝐣𝐬 = 2 R a In2 = 2 × 1.4 × 16.52 ≈ 571 W
La puissance transmise Ptr = Pa − Pjs −Pfs = 9488 − 571 − 285 = 8632 W
Le glissement g=
1500−1400
= 0.0667 = 6.67%
1500
Les pertes joule au rotor 𝐏𝐣𝐫 = g ∙ Ptr = 0.0667 × 8632 = 576 W
La puissance utile recherchée 𝐏𝐮 = Pa − Pm − Pjr − Pfs − Pjs = 7556 W
Le couple utile recherché 𝐂𝐮 =
Pu 7556 60
= 1400 × 2π ≈ 51.54 N. m
Ω
Le rendement recherché P 7556
𝜼 = Pu = 9488 = 0.796 = 79.6%
a
Exercice 3. On donne pour le problème de l’escalator de la figure ci-contre : la pesanteur g = 9.81 N/m ; le
couple d’entrainement à vide du tapis roulant Cv = 42 N. m. En utilisant un coefficient de sécurité de 1.5
dans la prévision de la puissance utile. Quelle puissance mécanique devra développer le moteur
d’entrainement pour assurer la charge maximale (50 personnes, de masse 80kg/personne ; à vitesse de
déplacement de 1m/s)
Exercice 4. Le choix du moteur d’entrainement de l’exercice 3, s’est porté sur un modèle asynchrone dont
les caractéristiques constructeur sont sur le tableau suivant. Identifier toutes les grandeurs figurées sur le
circuit équivalent du moteur.
-1
Pn : 22 kW Nn : 1445 min 230V/Y400V
In : 43.5 A cos n : 0.83 : 88%
P0 : 1.2 kW I0 : 4.34 A ID : 6.5 In
Vitesse de synchronisme ; glissement nominale 1500−1450
Ns=1500 min-1 ; gn = 1500
= 0.036 = 3.6%
A vide, que les branches magnétisantes Xm et Rf Ns −Ns R′2
g0 ≈ Ns
≈0; g
→ ∞ (ouvert)
La puissance apparente à vide S0 = 3V1 ∙ I0 = 3 × 230 × 4.34 = 2994.6 VA
V21 V21 2302
P0 = 1200 W = 3 𝐑𝐟 = 3 =3 = 132.25Ω
Rf P0 1200
V21 V21 3V21 3×2302
Q 0 = √S02 − P02 = 2743.65 VAR = 3 ∙ X = 3 ∙ ωL 𝐋𝐦 = ω∙Q = 100π×2743.65 = 0.1841H = 184.1mH
m m 0
rad 60
La vitesse de rotation de la poulie entraineuse est de Ωp = 3.333 s
≡ Np = 2π ∙ Ωp = 31.82 tr/min
N 31.82
Le moteur tourne à 1445 tr/min ; donc le rapport du moro-réducteur est de k = N p = 1445
= 0.022
m
Le couple développé par le moteur est Cm = k ∙ Cp = 0.22 × Cp = 0.022 × 3.93 = 0.086 kN. m =
86.46 N. m
Si la charge est réduite à 12 personés : Cp12 = Cv + M12 ∙ 𝑔 ∙ r ∙ sin α = 42 + 12 × 80 × 9.81 × 0.3 ×
0.33 = 974.34 𝑁. 𝑚
Alors le couple moteur correspondant 𝐶𝑚12 = 𝑘 ∙ 𝐶𝑝12 = 0.022 × 974.34 = 21.43 𝑁. 𝑚
Ωs ∙ R′2 21.43×157.07×0.165
Le glissement de la relation ci-dessus g12 = Cm12 ∙ 3∙V21
= 3×2302
≈ 0.0035
Ce glissement correspond à une vitesse de rotation moteur Ω𝑟12 = Ω𝑆 (1 − g12 ) ≈ 156.45 𝑟𝑎𝑑/𝑠
Qui correspond à une vitesse poulie entraineuse Ω𝑝12 = 𝑘 ∙ Ω𝑟12 = 0.022 × 156.45 = 3.44 𝑟𝑎𝑑/𝑠
Et une vitesse linéaire du tapis 𝑣12 = 𝑟 ∙ Ω𝑝12 = 0.3 × 3.44 = 1.03 𝑚/𝑠
Malgré la différence de poids entrainé, cette vitesse su tapis diffère peu de celle en pleine charge. Donc
efficacité et confort de ce système de traction.
TD 2 : électricité industrielle M1-IND
Problème : une installation alimentant une usine d’industrie sidérurgique peut être représentée par ce
schéma dont le transformateur possède les caractéristiques
suivantes : Sn=250kVA ; U1n/U2n=20kV/400V ; couplage Dyn** ;
A vide sous tension U10 =20kV ; P10=0.65kW ; U20=410V ; et En
court-circuit sous tension U1cc= 4%; P1cc=3.25 kW ; I2cc=I2n.
Quelle est la tension entre phases de la charge ? Quel est le rendement du transformateur ?
La charge, alimentée sous tension constante de valeur efficace 400 V, absorbe une puissance active
constante de P=150 kW, et une puissance réactive Q positive, avec un facteur de puissance variant entre
0.4 et 1. On note Ps et Qs les puissances active et réactive fournies par la source.
Etude de la charge
Entre quelles valeurs varie du courant de ligne ?
Pour quel facteur de puissance de la charge, le courant est de 360A ?
À quelle puissance apparente de la source cela correspond ?
Observer, commenter et proposer !
Pour les faibles facteurs de puissance de la charge, on branche en parallèle de la charge une batterie de
trois condensateurs identiques de capacités C montées en triangle. On note Pct et Qct les puissances active
et réactive absorbées par la batterie des condensateurs. Pour un facteur de puissance de la charge de 0.4,
on veut que le courant de la source soit Is =240 A.
Pour assurer un meilleur réglage de la puissance réactive entre la source et la charge, on utilise un
compensateur statique (bobine+ gradateur par phase) dont le schéma monophasé est donné par :
Les thyristors sont commandés périodiquement, le premier à la fermeture sur la demi-alternance positive
𝜋
de la tension avec l’angle compté de 0 et compris entre 2 et 𝜋 en (rad), le deuxième est commandé de la
3𝜋
même manière sur la demi-alternance négative. Pour 𝛼 = 4
l’allure du courant dans la bobine est donné
sur la figure. La fondamentale en fonction de est donnée par cette expression :
2𝑉√2 sin 2𝛼 𝜋
𝑖𝐿1 (𝑡) = 𝜋𝜔𝐿
( 2 + 𝜋 − 𝛼) sin (𝜔𝑡 − 2 )
𝑆𝑛 250000 𝑆𝑛 250000
𝑆𝑛 = √3𝑈1𝑛 𝐼1𝑛 = √3𝑈2𝑛 𝐼2𝑛 → 𝐼2𝑛 = = ≈ 𝟑𝟔𝟎. 𝟖 𝐴; 𝐼1𝑛 = = ≈ 7.21𝐴
√3𝑈2𝑛 √3×400 √3𝑈1𝑛 √3×20000
𝑉20 𝑈 410 𝐼
𝑚= 𝑉1
= 𝑈20 = 20000 ≈ 𝐼1𝑛 ≈ 𝟎. 𝟎𝟐𝟎𝟓
1 2𝑛
𝑉2𝑐𝑐 𝑚∙𝑉1𝑐𝑐 𝑚∙𝑈1𝑐𝑐 𝑚∙𝑈 %∙𝑈1 0.02×4×20000
𝑍𝑇 = 𝐼 = 𝐼 = 𝐼 ∙ 3 = 𝐼 ∙ 1𝑐𝑐 = 360.8× 3×100 ≈ 𝟎. 𝟎𝟐𝟔 𝛀 = 𝟐𝟔 𝒎𝛀
2𝑛 2𝑛 2𝑛 √ 2𝑛 √3×100 √
𝑃1𝑐𝑐 3250
2
𝑃1𝑐𝑐 = 3 ∙ 𝑅𝑇 ∙ 𝐼2𝑛 → 𝑅𝑇 = 3∙𝐼2 = 3×360.82 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟖𝟑 𝛀 = 𝟖. 𝟑 𝒎𝛀
2𝑛
𝑉2 = 𝑉20 − 𝐼2𝑛 ∙ (𝑅𝑇 ∙ cos 𝜑 + 𝑋𝑇 ∙ sin 𝜑) ⟺ 𝑈2 = 𝑈20 − √3 ∙ 𝐼2𝑛 ∙ (𝑅𝑇 ∙ cos 𝜑 + 𝑋𝑇 ∙ sin 𝜑)
𝑃 𝑃2 200 𝑘𝑊
Le rendement est donc 𝜂 = 𝑃2 = 𝑃 = 200+3.25+0.65 = 𝟎. 𝟗𝟖 = 𝟗𝟖%
1 2 +𝑃𝑗 +𝑃𝑓
150000
𝑃
𝐼2𝑚𝑎𝑥 = = 𝟓𝟒𝟏. 𝟐𝟔 𝐴
√3×400×0.4
𝑃 = √3 ∙ 𝑈2 ∙ 𝐼2 ∙ cos 𝜑 ⟹ 𝐼2 = ⟹{ 150000
√3∙𝑈2 ∙cos 𝜑
𝐼2𝑚𝑖𝑛 = = 𝟐𝟏𝟔. 𝟓 𝑨
√3×400×1
𝑃 150000
cos 𝜑 = = = 𝟎. 𝟔
√3∙𝑈2 ∙𝐼2 √3×400×360
𝑆360 = √3 ∙ 𝑈2 ∙ 𝐼360 = √3 × 400 × 360 = 𝟐𝟒𝟗. 𝟓 𝒌𝑽𝑨 ≈ 𝟐𝟓𝟎 𝒌𝑉𝐴 = 𝑆𝑛 : Cela correspond à la
puissance nominale du transformateur.
Plus le facteur de puissance est faible, plus le courant de ligne est élevé, plus les puissances
apparente et réactive sont élevées.
Les facteurs de puissance FP < 0.6 provoquent des courants et des puissances apparentes
supérieurs au courant et à la puissance nominaux du transformateur Le transformateur ne
convient pas pour les FP<0.6.
Il faut soit installer un deuxième transformateur en parallèle du premier en respectant les
conditions de mise en parallèles.
Ou bien, installer des compensateurs de la puissance réactive afin de modifier (améliorer) le
facteur de puissance global.
On branche une batterie de condensateurs C montés en triangle lors du FP=0.4 pour avoir un courant de
source Is=240 A.
Quelques soit l’angle d’amorçage (de réglage) entre 90° et 180° le courant dans la bobine est symétrique
sur sa demi-période. La fondamentale coupe l’axe des temps (angles) aux milieux des paliers nuls de ce
courant. Donc le courant fondamental est diphasé de 90° de la tension (en retard de 90°).
La tension est purement sinusoïdale, donc seul le courant fondamental contribue au transfert de puissance.
𝑉2 1 1
0+ − 𝜔𝐶 ∙ 𝑉 2 = 0 ⟹ 𝐿 = = (100𝜋)2 = 𝟎. 𝟎𝟎𝟏𝟒𝟔𝑯 ≈ 𝟏. 𝟓𝒎𝑯
𝜔𝐿 𝜔2 𝐶 ×6.9×10−3