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: M111
LOGIQUE COMBINATOIRE ET SEQUENTIELLE
A- Systèmes de numération
1- les bases
1.1. Système décimal : Base 10
C’est le système utilisé dans la vie courante, il est basé sur le nombre 10. Pour représenter les nombres décimaux, on
utilise les chiffres de 0 à 9.
(7348)10= 7.103+3.102+4.101+8.100
= 7. 1000 + 3. 100 + 4. 10 + 8. 1
C’est le système le plus utilisé en électronique numérique ou digitale.Pour représenter les nombres binaires, on
dispose uniquement de deux chiffres 0 et 1.
C’est un système qui contient 8 digits,il contient les chiffres de 0 à 7 et surtout pas de 8 et 9
Exemple 2 :
On écrit : F = a ou L = a
La lampe est à l’état 1 (allumée) si, et seulement si, a est à l’état 1 (fermé).
- Table de vérité
A S
0 0
1 1
1-2- Fonction inverse « NON »
On écrit :
La lampe L est à l’état 1 (allumé) si, et seulement si, il n’y a pas d’action sur la variable a (donc fermé).
Conclusion : La sortie est à l’état 1 si, et seulement si, l’entrée est à l’état 0.
- Table de vérité
A S
0 1
1 0
On écrit : F = a • b
La lampe L est à l’état 1 (allumé) si, et seulement si, a ET b sont à l’état 1 (fermés).
Conclusion : La sortie est à l’état 1 si, et seulement si, toutes les entrées sont à l’état1.
- Table de vérité
A B S
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
1-4- Fonction somme logique « OU »
On écrit : F = a + b
Conclusion : La sortie est à l’état 1 si, et seulement si, une ou plusieurs entrées sont à l’état 1.
- Table de vérité
A B S
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
1-5- Fonction « OU EXCLUSIF »
On écrit : F = a ⊕ b = ab+ ab
La lampe L est à l’état 1 (allumé) si, et seulement si, il y a une action sur a ou sur b .
Conclusion : La sortie est à l’état 1 si, et seulement si, une seule entrée est à l’état 1.
- Table de vérité
A B S
0 0 0
0 1 1
1 0 1
Mme
1 SLIMANI
1 ZINEB 0 Page 9 sur 43
1-6- Fonction « NON ET (NAND) »
F = a + b ou F= a . b
La lampe L est à l’état 0 (éteinte) si, et seulement si, les deux variables a et b sont à l’état 1(actionnées).
Conclusion : La sortie est à l’état 0 si, et seulement si, toutes les entrées sont à l’état 1.
- Table de vérité
A B S
0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0
1-7- Fonction « NON OU (NOR) »
F= a . b ou F = a + b
La lampe L est à l’état 1 si, et seulement si, les deux variables a et b sont à l’état 0 (nonactionnées).
Conclusion : La sortie est à l’état 1 si, et seulement si, toutes les entrées sont à l’état 0.
- Table de vérité
A B S
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
II- Symbolisation :
Circuits logiques
Entrée 1
Entrée 3 Combinatoire
Entrée n
1- Définition :
La table de vérité est une compilation sous forme de tableau de tous les états logiques de sorties en fonction
des états logiques d’entrée .Pour une table de n variables d’entrées, il y a 2n combinaisons (lignes).
Pour le remplir il suffit d’écrire pour chaque ligne l’équivalent binaire des nombres décimaux de 0 à 2n-1
2- Tableau des combinaisons
Une fonction F ou S peut dépendre de n variables d’entrées.
Pour n variables d’entrées on trouve 2n combinaisons
a- Cas de 2 variables A et B (Donc 2n combinaisons = 22 = 4 combinaisons, à compter de 0 à 3)
N° A B S
1 0 0 ?
? : La sortie prend l’état 0 ou 1 selon le cahier de charge
2 0 1 ?
3 1 0 ? b- Cas de 3 variables A, B et C (Donc 2n combinaisons = 23 = 8
4 1 1 ? combinaisons, à compter de 0 à 7)
N° A B C S
1 0 0 0 ?
? : La sortie prend l’état 0 ou 1 selon le cahier de charge
2 0 0 1 ?
3 0 1 0 ?
4 0 1 1 ?
5 1 0 0 ?
6 1 0 1 ?
7 1 1 0 ?
8 1 1 1 ?
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c-Cas de 4 variables A, B, C et D (Donc 2n combinaisons = 24 = 16 combinaisons, à compter de 0 à15)
N° A B C D S
1 0 0 0 0 ?
? : La sortie prend l’état 0 ou 1 selon le cahier de charge
2 0 0 0 1 ?
3 0 0 1 0 ?
4 0 0 1 1 ?
5 0 1 0 0 ?
6 0 1 0 1 ?
7 0 1 1 0 ?
8 0 1 1 1 ?
9 1 0 0 0 ?
10 1 0 0 1 ?
11 1 0 1 0 ?
12 1 0 1 1 ?
13 1 1 0 0 ?
14 1 1 0 1 ?
15 1 1 1 0 ?
16 1 1 1 1 ?
3- Exemples 1 :
A B S
0 0 1
0 1 1
1 0 1
1 1 0
- Exemples 2
A B S
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
4- Chronogramme :
Après avoir dessiné la table de vérité pour chaque sortie en fonction des variables d’entrées on détermine son
équation, pour cela il existe deux méthodes
- La méthode produit de somme (P.S) où on prend les états de sortie qui ont pour valeur égale à 0 sous
forme d’une somme logique « OU ».
La sortie des équations ainsi obtenues peuvent être réunies par le produit logique « ET »
Avec
Variable = 1 s’écrit variable
Variable = 0 s’écrit variable
- La méthode somme de produit (S.P) où on prend les états de sortie qui ont pour valeur égale à 1 sous
forme d’une somme logique « ET ».
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La sortie des équations ainsi obtenues peuvent être réunies par le produit logique « OU »
Avec
Variable = 0 s’écrit variable
Variable = 1 s’écrit variable
Exemples:
1-
2-
1. Introduction :
La traduction de la table de vérité sous forme d'équation logique donne des équations longues et non
simplifiés.
Les règles, les postulats et les théorème de l’algèbre de boole appliqués à une équation logiquement à la
simplification, mais au prix d’un certain effort. Plus le nombre d’entrées est élevé, plus la simplification est
fastidieuse.
Les tableaux de KARNAUGH sont une représentation particulière de la table de vérité ou une équation ; Sa
conception permet d'obtenir de manière sûre et rapide l'équation la plus simplifiée possible.
Exemples :
Le passage se fait en affectant une valeur de 0 pour la variable qui possède un barre et 1 pour
la variable sans barre et X pour la variable non existante dans un somme de produit
Exemple : S= ab + abc+bc
11x + 101 + x01
110+ 111+ 101 +001 +101
- Deux cases sont adjacentes lorsqu’elles sont situées côte à côte, que ce soit à l’horizontale ou à la
verticale. De plus, une seule variable doit changer d’état pour que deux cases soient considérées comme
adjacentes.
Règles :
• Les groupements doivent être les plus grands possibles et contenir la même variable
• Les groupements peuvent se chevaucher pour être les plus grands possibles.
• Dans chaque groupement on ne retient que les variables dont l’état ne change pas.
• Pour extraire l’équation de la fonction logique on ne retient que les variables dont l’état ne change pas à
l’intérieur d’un groupement et on effectue la somme logique (OU logique) de toutes les expressions
trouvées.
Exemples de groupements :
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–Écriture des équations à partir de regroupement :
Chaque regroupement de 1 donne le produit logique des variables d’entrée qui n’ont pas changé d’état.
L’ensemble de ces regroupements est une somme logique.
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Exercices :
Ex 1 : 1 Élaborer des diagrammes de Karnaugh à la droite des tables de vérité qui suivent :
Ex 3 : Écrire les équations correspondantes aux regroupements de cases des diagrammes de Karnaugh
suivants :
S=………………………… S=…………………………
S=…………………………
Ex 4 : A partir des diagrammes de Karnaugh suivant, effectuer les regroupements et écrire l’équation
logique correspondante :
S=………………………… S=…………………………
S=…………………………
S=………………
………… S=…………………………
S=…………………………
- Généralités
Un schéma logique est la représentation graphique de l’équation d’une ou plusieurs variables de sortie grâce
aux opérateurs ou fonctions logiques de base vus précédemment
Fonction ET (74-08)
Fonction OU (74-32)
Exemple 2
Exemple 1 :
Exemple 1 :
Exemple 1 :
Nous allons tout d'abord rappeler l'addition de deux nombres binaires de 1 bit, nous obtenons les 4
sommes suivantes :
0+0=0
0+1=1
1+0=1
1 + 1 = 10
On remarque que dans les trois premiers cas, il suffit d'un seul chiffre binaire (ou bit) pour
indiquer le résultat. Dans le quatrième cas, il faut deux chiffres : celui situé le plus à droite est le
résultat (ici 0) et l'autre est la retenue (ici 1).
La procédure décrite est la même que pour l'addition dans le système décimal. Elle diffère
seulement par la quantité de chiffres mise en jeu : les deux chiffres binaires contre les dix
décimaux.
1. 1. - CIRCUIT DEMI-ADDITIONNEUR
Puisque nous connaissons les règles de l'addition binaire, nous allons voir à présent comment
cette opération peut être réalisée par des circuits logiques.
Il faut réaliser un circuit combinatoire (figure 2) dont les deux entrées A et B et les
sorties S et C répondent à la table de vérité de la figure 1.
Si nous écrivons ces deux fonctions sous leur forme canonique il vient :
Nous reconnaissons pour la sortie D une fonction OU exclusif, donc :
Le circuit additionneur examiné précédemment est en mesure d'additionner entre eux deux
nombres binaires d'un seul chiffre. Pour cette raison, il est appelé demi-additionneur.
En effet, lorsque l'on doit additionner des nombres de plus d'un chiffre, il devient nécessaire de
disposer de circuits qui tiennent compte de la retenue de la somme effectuée sur les chiffres de
rang immédiatement inférieur.
Pour comprendre cela, nous allons examiner, comment on effectue l'addition de deux nombres
décimaux, par exemple :
Cette opération s'effectue par étapes successives : on additionne d'abord les chiffres de droite,
puis les suivants en ajoutant l'éventuelle retenue.
Dans un premier temps, on fait l'addition de 4 et 8 dont la somme est 12 ; on écrit le résultat 2 et
on retient 1.
Dans l'étape suivante, on doit faire une addition de 3 chiffres parce qu'on doit tenir compte de la
retenue (ici 1). La somme de 7 et 5 plus la retenue 1, donne 13 ; on écrit donc 3 et on retient 1.
L'additionneur complet dispose donc de trois entrées, deux pour les termes et une pour la
retenue.
On part de la dernière position à droite, où se trouvent deux 1. On effectue la somme de ces deux
chiffres selon la table de la figure 1, ce qui donne comme résultat 0 et comme retenue 1.
Par exemple :
0 + 0 + 0 = 0 (résultat 0, retenue 0)
0 + 1 + 1 = 210 = 10 (résultat 0, retenue 1)
1 + 1 + 1 = 310 = 11 (résultat 1, retenue 1).
Vérifions Le résultat :
Il faut donc réaliser un circuit qui corresponde à la table de vérité de la figure 4, on obtient le
schéma de la figure 5 qui représente un additionneur complet.
Les entrées A et B représentent les bits à additionner et R le report de la retenue de l'addition des
bits de poids inférieurs. La sortie S représente le résultat de la somme et C la retenue.
Si = Ci . i . i + i . i . Bi + Ci . Ai . Bi + i . Ai . i
= Ci . ( i . i + Ai . Bi) + i . ( i . Bi + Ai . i)
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= Ci + i . (Ai Bi)
S = Ci (Ai Bi)
Dans le deuxième tableau de Karnaugh, Nous n'avons pas recherché les groupements optimaux
et ce, pour pouvoir mettre en évidence la fonction Ai Bi déjà réalisé avec la somme Si.
L'additionneur complet est le circuit de base pour effectuer la somme de nombres de plusieurs
bits.
1)Demi-soustracteur
Un demi-soustracteur ne tient pas compte d’une éventuelle retenue provenant des bits de poids
inferieurs. D représente le résultat de la différence (A-B) et R la retenue.
Pour la soustraction ci-dessus, nous avons utilisé des règles générales qui sont,
et emprunter 1 qui doit être ajouté au prochain bit le plus significatif du premier nombre binaire.
Ensuite, le même bit positionné du deuxième nombre binaire en serait soustrait.
La table de vérité pour un demi-soustracteur (ne tenant pas compte d'une éventuelle retenue
provenant des bits de poids inférieurs) est la suivante :
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et le schéma correspondant :
2-Soustracteur complet
La combinaison du bit de minuend (A), du bit de soustraction (B) et de l’emprunt d’entrée (bi)
et de leurs différences respectives (D) et des emprunts de sortie (Bi+1) est représentée dans une
table de vérité, comme suit:
Opération de multiplication
Les règles de calcul de la multiplication binaire sont pratiquement les mêmes qu'en décimal. Nous
avons ainsi:
Application:
Lorsqu'une opération donne plus de deux produits partiels, effectuez la somme de ces derniers 2
à 2 pour diminuer le risque d'erreur.
Tableau de vérité:
Exercice:
Conception d'un multiplicateur de deux nombres de 2 bits chacun: X (x1x0); Y(y1y0). La sortie sera un
nombre binaire de 4 bits (S3S2S1S0)=Z.
S0, x0, y0 sont les LSB
S3, x1,y1 sont les MSB
Travail à faire:
1. Table de vérité
2. Equation des sorties
3. Logigramme
Exercices
Exercice 1 :
Exercice 2 :
Une société à 4 actionnaires ayant le nombre suivant d’actions A:60 B:100 C:160 D:180.
On désire construire une machine permettant le vote automatique lors des réunions.
Chaque actionnaire dont le poids de vote est proportionnel au nombre d’actions appuie sur un
bouton qui porte son nom ( A , B , C ou D).
Si un actionnaire vote OUI, sa variable (par exemple A) vaut 1 , s’il vote NON, elle vaut 0.
Une résolution sera votée (V=1) si la somme des actions correspondant aux vote OUI
représente au moins la moitié des actions plus 1.
Exercice 3 :
-le directeur -ses trois adjoints A, B, C. Lors des réunions, les décisions sont prises à la majorité.
Chaque personne dispose d’un interrupteur pour voter sur lequel elle appuie en cas d’accord
avec le projet soumis au vote. En cas d’égalité du nombre de voix, celle du directeur compte
double.
On vous demande de réaliser un dispositif logique permettant l’affichage du résultat du vote sur
lampe R.
Une pièce "p" doit être introduite après avoir choisi une boisson. La pièce est rendue en
cas de fausse manœuvre ; c’est la fonction "P" de restitution.