Envois #2 Et 3: Fad / Mef / 3 Année - Français - Envois 2 Et 3

FAD / MEF / 3ème année – FRANÇAIS – Envois 2 et 3
ENVOIS N° 2 et 3
137
Objectifs du 2ème semestre de la troisième année

de formation (S6)
Le deuxième semestre de la troisième année de formation vise

l'atteinte des objectifs suivants :
1/ En compréhension de l’écrit :
Consolider les outils d’analyse acquis en 2ème année pour
l’accès aux sens des textes.
2/ En lexique et morpho-syntaxe :
Assurer la cohésion et la cohérence des productions écrites
grâce au renforcement des outils lexicaux et morpho-
syntaxiques
3/ En production de l’écrit :
Viser la production des écrits impliquant le scripteur dans les
différentes situations de communication écrite (discuter,
résumer, rendre compte, rapporter).
138
SOMMAIRE
Module 01 :
Compréhension de l’écrit ………………….p. 140
1/ La vision dans le récit
2/ L’expression des sensations
3/ L'approche des textes :
- Eléments périphériques d’un texte
- Typologie des textes
- Aspects et structures sémantiques du texte
- Hypothèses de lecture
- Approches de textes de différents types ou fonctions
- Mise en œuvre des outils de compréhension de l’écrit
Module 02 :
Pratiques de la langue ……………….p. 206
(grammaire, lexique)
- Enrichissement lexical
- Cohérence lexicale et sémantique
- Ponctuation
- Accords
- Expression du temps
Module 03 :
Production de l’écrit ………………………p. 270
- Activités scripturales (pratiques communicatives).
- Le résumé.
- Le compte rendu
- Le rapport
- La correspondance officielle
- Le curriculum vitae
139
140
Objectifs du module :
Séquence 01 :
Découvrir des éléments constitutifs de la trame du : vision, sensations,

impressions et sentiments.
Séance 1 :
Découvrir et distinguer les différentes visions du narrateur dans un
récit.
Séance 2 :
Reconnaître et distinguer dans un récit les sensations, impressions et
sentiments.
Séquence 02 :
Lire et cerner les différentes caractéristiques qui donnent du sens au

texte grâce à l’utilisation des outils de lecture acquis.
Séance 1 :
Lire et découvrir les éléments périphériques du texte et la typologie.
Séance 2 :
Accès au sens par l’étude du lexique, de la typologie et des
articulations logiques.
141
Séquence 1 :
Séance 1 : La vision dans le récit
Objectif : découvrir la vision du narrateur.
Texte support 1 :
Les jours de la solitude.
Mme Belec était restée sur le seuil, suffoquant d’émotion à l’idée

de participer à un drame. Les locataires se pressaient derrière elle, le
cou tendu, la figure grave. A voir cette moribonde dans ses décors de
misère, désarmée, vaincue, livrée à ces étrangers en uniforme qui
s’activaient autour d’elle, ils mesuraient le degré de son effrayante
solitude et se souvenaient confusément qu’elle était une des leurs, au
même titre que tous et que chacun dans l’immeuble.
« A-t-elle de la famille ? demanda l’officier d’une voix calme.
- Ah ! La pauvre, non, hélas ! du moins je ne le crois pas. Elle ne
recevait pas de courrier ni de visites .Mon mari me disait : « Si c’est
pas malheureux, une vieille toute seule. Elle finira ses jours à
l’hôpital ».Que voulez vous, quand on n’a personne pour s’occuper de
vous, c’est vrai ça ? Ah ! Elle aurait pu crever, c’est moi qui vous le
dis. »
Mme Belec paraissait écœurée par l’égoïsme du monde, et les
locataires ne se sentaient point visés par ses propos amers, hochaient
la tête en chœur avec une moue dégoûtée.
Enfin, les brancardiers emportèrent la vieille femme, enroulée
dans un drap, et l’assemblée se dispersa, l’esprit encore occupé des
problèmes angoissants que posait la détresse des vieillards solitaires.
Nicole Vidal, Le Mas de cocagne (Laffont)
142
Lisons et réfléchissons :
1- Quel est le type de ce texte ?
2- Qui raconte l’histoire ?
3- Que sait-il des événements, des personnages ?
4- Est-ce qu’il sait ce que pensent ou ressentent les personnages ?
5- Que peut-on dire de ce narrateur ? Est-il un observateur extérieur ?
Découvrons :
1- Il s’agit d’un texte de type narratif.
2- C’est un narrateur non identifié.
3- Il raconte des faits et décrit des personnages comme s’il les
connaissait de très près.
4- Il rend compte des pensées et des sentiments de ses personnages.
Ex : - ... suffoquant d’émotion
- …à l’idée de participer à un drame
- …ils mesuraient de degré de son effrayante solitude
- …se souvenaient……
- …paraissait écœurée
- …ne se sentaient pas visées
- …l’esprit encore occupée des problèmes angoissants
- …les locataires ne se sentaient point visés
5- Dans ce récit, le narrateur nous fait découvrir les pensées et les
sentiments des personnages.
Il sait tout d’eux. Ce n’est pas un observateur extérieur car il dit
des choses dont un observateur extérieur ne pourrait pas être informé.
Retenons :
Dans ce récit, le narrateur voit tout, sait tout des faits

et des pensées des personnages. On dit qu’il est
omniscient.
C'est ce qu'on appelle aussi la vision du dedans.
143
Texte support 2 :
Meaulnes s’accouda sur le pont, tenant d’une main son chapeau

battu par le grand vent, et il put regarder à l’aise la jeune fille, qui
s’était assise à l’abri. Elle aussi le regardait.
Alain Fournier; Le Grand Meaulnes
Lisons :
1- De qui parle le narrateur ?
2- Est-il un observateur extérieur ou bien nous fait-il découvrir ce
qu’on ne pourrait pas observer directement ?
3- Les personnages sont-il observés et décrits dans leurs sentiments et
leurs pensées ?
4- Que peut-on dire de la vision (ou point de vue) du narrateur ?
Découvrons :
1- Le narrateur observe deux personnages qui se regardent.
2- Les personnages et les faits narrés sont observables.
3- Le narrateur ne peint que ce qu’il peut voir et entendre. Il ne rend
pas compte des sentiments et des pensées des personnages.
Retenons :
Le narrateur est un observateur extérieur, il est hors

de l’histoire. Il ne narre que ce qu’il peut voir, entendre et
connaître directement dans la situation. On dit que c'est
un narrateur neutre, objectif, ou extérieur.
C'est ce qu'on appelle aussi la vision du dehors.
144
Texte support 3 :
A travers les vapeurs bleues, nous regardions l’Afrique, au loin,

et les mots que nous prononcions n’étaient que des mots. Je me suis
rejetée en arrière. Le coup m’avait assommée. La stupeur me vidait la
tête.
Simone de Beauvoir
Lisons :
1- Qui raconte ? En utilisant quelle personne ?
2- Le narrateur est-il extérieur à l’histoire ou en fait-il partie ?
3- Quels sont les éléments du texte qui le montrent ?
4- Le narrateur est-il extérieur ? Est-il omniscient ?
Découvrons :
1- C'est l’auteur (Simone de Beauvoir) qui raconte. C'est le narrateur
de l'histoire (auteur-narrateur). Il emploie la première personne du
pluriel et du singulier.
2- Le narrateur fait partie de l’histoire. Il est directement impliqué
dans ce qu'il raconte.
3- Les éléments du texte qui le montrent sont le « nous » et le « je ».
4- Le narrateur est en même temps un personnage de l'histoire.
Retenons :
Dans un récit, le narrateur peut être lui même un

personnage. Il fait alors partie de l’histoire tout en
narrant les faits. C'est alors un narrateur-personnage.
145
Récapitulons :
Les visions ou points de vue dans le récit
Qui voit ? Où se trouve- Que sait-il des Que sait-il des

t-il ? faits? pensées et des
sentiments des
personnages
Observateur Hors de Tout Tout

omniscient l’histoire
Observateur Hors de Ce qu’il peut Rien

extérieur l’histoire connaître de la
situation en tant
que témoin
Observateur Dans Uniquement ce Uniquement ses

personnage l’histoire qu’il peut propres pensées
connaître en et sentiments
tant que
personnage
146
A vous de jouer :
147
Séance 2 : L’expression des sensations, impressions

et sentiments.
Objectif : dégager dans le récit des éléments constitutifs de la trame
Texte support 1 :
Mais tout à coup mon père me parut inquiet ; il s’éloigna de

quelques pas, regarda fixement la famille pressée de l’écailleur, et,
brusquement, il vint vers nous.
Guy de Maupassant
1- Quel effet produit la lecture de cet extrait ?
2- Cet effet relève-t-il du sentiment, de la sensation ou de
l'impression ?
3- Quels sont les éléments qui l’indiquent?
Découvrons :
1- Il se dégage du texte une idée de suspense, d'étonnement.
2- En lisant l’extrait, le lecteur découvre qu'il se passe quelque chose
d’inquiétant. C’est donc une impression d’inquiétude qui se dégage du
comportement du père.
3- Les éléments qui l’indiquent sont :
- … tout à coup ………….inquiet
- … regarda fixement ………….
- … brusquement il vint vers nous.
148
Texte support 2 :
Il foule la moquette profonde aux couleurs claires. On s’y

enfonce avec douceur. Puis il gagne le bureau et se laisse aller avec un
soupir d’aise dans le fauteuil confortable et moelleux.
P. Le Révérend
1- Que ressent le lecteur en lisant cet extrait ? Quels sont les mots qui
expriment cela ?
2- S’agit-il d’un sentiment, d’une sensation ou d’une impression ?
Découvrons :
1- De cet extrait, il se dégage une idée de confort, d’aise, de bien-être.
Les mots qui l’expriment:
- … s’y enfonce avec douceur……...
- … se laisse aller ….
- … soupir d’aise…. ;
-… fauteuil confortable et moelleux ……
2- Le confort et le bien être sont des sentiments.
Texte support 3 :
Dès que j’entre dans une banque, je perds mon sang froid. Les
employés me terrorisent, les guichets me terrorisent, la vue de l’argent
me terrorise ; tout me terrorise.
Stephen Leacock
1- Dans ce texte, peut-on parler de sensation, d’impression ou de
sentiment ? Pourquoi ?
2- Quels sont les passages qui le justifient ?
149
Découvrons :
1- Le narrateur, qui est lui-même personnage du récit, parle de terreur
et de peur.
Il ne s'agit pas de sensation ni d'impression mais d'un état qui se
répète régulièrement dans le temps. (Dès que j’entre dans une banque)
C'est un sentiment durable, celui de la peur.
2- Les passages :
- …je perds mon sang froid.
- …les employés me terrorisent ….
- …tout me terrorise.
Récapitulons et retenons :
S’exprimer, c’est savoir parler de ses sensations,

impressions et sentiments.
Il faut apprendre à les reconnaîtes dans un texte,
les distinguer et les exprimer avec un vocabulaire
approprié.
Définitions :
• Une sensation est une émotion de courte
durée, le plus souvent d’ordre physique.
Ex : une sensation de fraîcheur.
• Une impression est une émotion qui
touche le cœur et l’esprit.
Ex : une impression de tristesse.
• Un sentiment est une émotion stable,
durable.
Ex : un sentiment de joie, de
bonheur.
150
A vous de jouer :
Exercice 1:
Exercice 2 :
151
Exercice 3 :
152
Exercice 4 :
153
Séquence 2 :
Accéder à la compréhension et l’analyse des textes de différents types

en exploitant les caractéristiques d’ordre situationnel, communicatif,
lexical et morphosyntaxique.
Séance 1: Approche des textes expositifs

Accéder à la compréhension et l’analyse des écrits à dominante
référentielle ou explicative
Pour rappel :
Principales caractéristiques des textes expositifs pouvant servir

à leur repérage et leur analyse :
- ils véhiculent des informations référentielles non entachées
des points de vue, sentiments ou impressions de l’auteur ;
- les faits, objets, attitudes, observations et espaces sont décrits
et expliqués dans le but d’informer objectivement le lecteur ;
- le vocabulaire précis est neutre, objectif, précis ;
- c'est généralement la troisième personne qui est employée
pour éviter la subjectivité ;
- emploi de l’énumération (lettres, nombres, adverbes…), de la
reformulation, de l’addition, de l’exemple ;
- emploi de phrases déclaratives sans verbes modalisateurs
(comme penser, croire, pouvoir, devoir…) et du mode indicatif ;
154
Agissons :
Texte support : L’Ile Maurice
155
• Compréhension écrite :
1- Répondons aux questions suivantes pour situer le texte :
- Qui a produit le texte ?
- Quand?
- A propos de quoi ?
- Comment est ce texte -il parvenu au lecteur ? (par quel
moyen ?)
- Pourquoi ce texte a-t-il été écrit? (intention de l’auteur ?)
- A qui ce texte est-il surtout destiné ?
2- Identifier le type de ce texte.
3- Relevez les éléments du texte qui justifient votre réponse et
classez-les par catégories (vocabulaire, types de phrases, chiffres,
grammaire utilisée).
• Découvrons :
1- François Porel
- Février 1989
- Description de l’Ile Maurice : position géographique,
populations, climats, culture, sites culturels et touristiques.
- Revue mensuelle : Modes et travaux.
- Pour faire découvrir la beauté et splendeur du pays.
- Texte destiné aux lecteurs de la revue pour les sensibiliser et
développer leur goût pour l’aventure et les voyages.
2- L’auteur fait une description détaillée et objective d’un pays de
l’Océan indien.
- Il n’intervient pas pour donner son point ou exprimer ses
sentiments et opinions.
- Il s’agit donc d’un texte de type expositif. La fonction du
langage dominante est la fonction référentielle.
3- Vocabulaire explicatif :
- Arbres singuliers, fruits savoureux
- Plus sec l’été, plus humide l’hiver
- Côtes bordées de coraux et de plages
- Plaines vertes, ciel bleu
- Population d’Indiens, Créoles, Chinois, Anglais, vieilles
maisons coloniales, jardins ……….de lauriers roses
156
- Remarquables collections de coquillages……..
- Plages…….
- Poissons…………………..
- ……………………………….
• Types de phrases :
- Phrases déclaratives de forme passive
- Emploi du présentatif
- Très peu de phrases complexes
- Phrases nominales et subordonnées relatives
• Grammaire :
- Emploi du présent et du futur
- Qualifiants
- Verbes d’état
- Coordonnants (mais, …)
- Compléments de nom
- Enumération (les :)
• Chiffres et référents culturels
- 17° à 33°
- Cent soixante kilomètres
- Baudelaire « L’invitation au voyage »
-………………………………………..
A vous de jouer :
1- Répondez aux questions suivantes pour situer les 2 textes qui

suivent :
- Qui ? (qui parle?)
- Quand ? (quand cela se passe-t-il ?)
- Quoi ? (de quoi s'agit-il ?)
- Comment ? (comment l'auteur le dit-il ?)
- Pourquoi ? (dans quelle intention écrit-il ?)
- A qui ? (à qui s'adresse-t-il ?)
2- Indiquez le type de texte.
3- Relevez le vocabulaire, les types de phrases et les structures
grammaticales qui caractérisent le type de texte.
157
Textes supports :
158
159
Séance 2 : Les textes à dominante narrative et descriptive
Objectif : accès à la compréhension écrite des textes de type narratif

et descriptif.
Pour rappel :
Les caractéristiques des textes narratifs et descriptifs :
1. le texte narratif :
• Le texte narratif renvoie à des événements (faits, actions).
• Les faits se situent dans le temps.
• Ils se succèdent dans le temps (chronologie, enchaînement).
• Emploi des indicateurs de temps (groupes prépositionnels : au
moment où, avant que, pendant que, après, enfin, tout à
coup……).
• Les temps de la narration : présent, passé composé, passé simple,
plus que parfait).
2. Le texte descriptif :
• Il s’agit de la description d’objets ou des éléments d’un objet situé
dans l’espace.
• Emploi de verbes exprimant des états.
• Emploi des temps : imparfait (de durée, de description,
d’habitude), présent, plus que parfait.
• La description est mêlée à la narration des faits ; elle suit ou
précède la narration.
• Elle suspend ou retarde l’action pour créer une pause ou un effet
de suspense.
160
Agissons :
1/ Situer le texte : qui ? quand ? quoi ? comment ? pourquoi ?

à qui ?
2/ Indiquer le type.
3/ Dégager dans ce récit les caractéristiques de la narration et
celles de la description.
4/ Quel est rapport narration / description dans ce récit?
Laquelle des deux est dominante?
Texte support :
161
Découvrons :
1 Situer le texte :
• Robert Sabatier.
• 20ème siècle.
• Olivier fait ses adieux à ses grands parents.
• Extrait de l’œuvre Les noisettes sauvages, Editions Albin
Michel.
• Cette œuvre est écrite dans l’intention de sensibiliser les
lecteurs quant à la place qu’occupent les grands parents dans
la vie des petits-enfants et au sein de la famille.
2. Il s’agit d’un récit où se mêlent la narration, la description et le
dialogue.
3.
3.1. Les éléments indiquant la narration sont :
• Les faits ou actions :
- le vieil homme se leva
- serra Olivier……
- se pencha……
- chuchota…….
- le pépé poussa Olivier
- s’avança vers l’enfant
- …lui toucha les épaules ……….cils
- …salua …, se retourna
• Les temps employés :
- Le passé simple (temps de la narration)
- L’imparfait (temps de la description)
• Chronologie (succession des événements ou actions) :
- Les évènements se déroulent dans l'ordre chronologique.
3.2. Les éléments indiquant la description sont :
• Age : Le vieil homme (qualifiant)
• Attitude : La mémé se tenait immobile
L’enfant subitement intimidé
Deux petits baisers maladroits
• Eléments : couleurs, qualités, formes :
- beau yeux bleus, si durs…., petit sourire, petite larme,
chapeau rond, devenue fluette.
162
- ... comme une photographie d’autrefois, toute jaunie, toute
palie, toute racornie.
4. Dans ce récit, la description n'est pas séparée de la narration ;
elle s'y mêle dans tous les passages. Elle facilite la
compréhension.
Mais c’est la narration qui domine dans ce récit.
A vous de jouer :
Voici deux récits :

1- Situez chacun d’eux en répondant aux questions : qui ? quand ?
quoi ? comment ? pourquoi ? à qui ?
2- Déterminez le type de chacun d’eux.
3- Relevez en deux colonnes les éléments narratifs et les éléments
descriptifs de chaque récit.
4- Dites ce qui domine dans chaque récit : la narration ou la
description ?
163
164
165
Séance 3 : Textes à dominante logico-argumentative
Objectif : saisir l’organisation et les différentes caractéristiques du

texte logico-argumentatif
Pour rappel
• Le texte argumentatif contient un raisonnement. Dans ce type
de texte, l’auteur dit ce qu’il pense d’un fait, d’une idée, d’une
personne, d’une situation donnée. Il défend son point de vue
ou donne son avis en utilisant des arguments pour convaincre.
• Les arguments sont formés à partir :
1- des verbes d’opinion (expression de la pensée) :
- Je (ne) pense (pas) que………..
- Je (ne) crois (pas) que ………..
- A mon avis……….
- Je suis sûr que ………….
- Il me semble que ……….
- Il est vrai que………
2- des assertions (déclarations) :
Ex : L’émigration clandestine est un fléau à combattre
3- des interrogations :
Ex : Que faut-il faire pour aider les jeunes à s’insérer dans
la vie active ?
4- des injonctions :
Ex : Il faut développer chez les jeunes l’amour et la
pratique des arts.
5- des engagements et des souhaits :
Ex : Les autorités locales promettent d’aider les jeunes à
s’insérer dans la vie activé et professionnelle.
6- des exemples :
Voici l’exemple d’un groupe de diplômés des universités
qui a réussi à monter sa propre entreprise de marketing.
166
• Le récit comme argument :

Pour justifier un point de vue, il arrive qu’on utilise comme
argument un récit ou une anecdote.
Les connecteurs ou articulateurs logiques permettent d’exprimer
des rapports logiques grâce auxquels un auteur peut expliquer,
commenter, s’opposer, donner son avis, juger, débattre…
Rappelons dans le tableau suivant ces connecteurs qui assurent la
cohérence et l’ordonnancement des textes logico-argumentatifs :
1/ Tableau récapitulatif des actes du discours

argumentatif :
Assertion Directive Acte prédictif Acte commissif
déclaration ordre souhait promesse

postulat menace prévision engagement
preuve injonction pronostic contrat
exemple exhortation proposition
explication demande offre
conclusion etc.
167
2/ Tableau des connecteurs exprimant des relations logico-

argumentatives
Connecteurs
Additif Et - de nouveau - encore - Egalement - De plus –
Aussi - De même – Or - Voire
Enumératif d’abord – Ensuite – Enfin - Finalement –
Premièrement - deuxièmement
Transitif D’ailleurs - D’autre part - En outre
Explicatif Car - C’est que - C'est-à-dire - En d’autres termes -
autrement dit
Illustratif Par exemple – Notamment - Entre autre –
En particulier
Comparatif Ainsi – Aussi - Plus… - Moins… - Plutôt - Mieux
Oppositif Or – Mais - En revanche - Au contraire –
Par contre - D’un coté… d’un autre coté
Concessif Toutefois – Néanmoins - Cependant
Causatif C’est pourquoi – Donc - Ainsi - En effet – Aussi -
Conclusif En conséquence - Alors
Résumatif Bref - En somme enfin
Texte support :
Mr Jordan, star américaine du basket touche des millions de

dollars pour vanter un modèle de chaussure de sport qui porte son
nom, fabriqué en Indonésie par des enfants, payés 70 centimes de
l’heure pour la société Nike.
N’y a-t-il aucun problème à cela? Si, justement, tout Nike fait
partie de ces multinationales qui savent que dans le village planétaire,
il faut courir vite. Le plus vite possible. En tout cas plus vite que les
autres. C’est un grand patron américain qui le dit : « Des entreprises
sont maintenant comme ces gazelles de la savane africaine qui se
réveillent tous les matins en sachant qu’elles seront mangées avant le
168
coucher de soleil si elles ne courent pas plus vite que le plus rapide
des lions ! ». Alors Nike court : à la recherche des plus bas salaires, de
l’image la plus médiatique, de capitaux pas chers, des pays les plus
rentables.
Il y a vingt ans, lorsque les grands (les chefs d’état des sept
pays les plus riches du monde) ont décidé de se réunir une fois par
ans, ils pensaient qu’ils pouvaient encore organiser le monde.
Aujourd’hui, ils ont rendu les armes devant les marchés :
devant ces mille milliards de dollars qui changent de main chaque
jour, devant ces gnomes de Zurich ou de Singapour qui ne raisonnent
qu’en termes de bénéfice pour tout investiment. La mondialisation a
épousé l’ultralibéralisme pour le pire.
Cependant, pourquoi le nier, la globalisation de l’économie
(mondialisation) a aussi ses succès. De Shangaï à Buenos Aires ou à
Varsovie, elle fait entrer chaque année des centaines de millions de
personnes dans la société de consommation. En cinq ans,
l’augmentation de 50 % de commerce mondial a ajouté quelque
10 000 milliards de dollars au PNB de la planète. Au Etats-Unis, plus
de 8 millions d’emplois ont été créés en quatre ans.
Mais qu’est-ce que cela signifie pour l’ouvrière de Moulinex
qui a perdu son travail, pour le jeune Américain qui n’a pas obtenu de
bourse lui permettant de finir ses études, pour ces employés de bureau
qui n’ont pas eu d’augmentation de pouvoir d’achat depuis longtemps,
pour ce retraité de Moscou qui cherche sa survie dans les poubelles
des riches.
Certes, les règles du jeu de l’économie mondiale ont changé. Il
ne s’agit pas de les nier ou de ne pas en parler. Il s’agit d’inventer une
stratégie d’adaptation de cette économie pour donner une chance à
tous d’y faire face, de promouvoir la croissance, d’organiser un
commerce mondial qui comporte des choses sociales, de maintenir
une protection sociale qui respecte les valeurs humaines, culturelles et
de justice.
Alors, messieurs les puissants, montrez nous ce que vous
pouvez faire dans cette direction, sinon ce G7 ne sera qu’une réunion
de sept géants s’inclinant devant une armée de gnomes.
Christine Mital, Le Nouvel Observateur, 27 juin 1996
169
1/ Etudions les conditions de production de cet article :
- Qui ? Christine Mital, journaliste à l'hebdomadaire Le Nouvel

Observateur.
- Quand ? Avant le 27/06/1996.
- Quoi ? Le G 7, ses difficultés face aux marchés que détiennent les
gnomes, les milliards qui changent de main en un temps record et les
conséquences de la mondialisation aux plans social et humain.
- Comment ? Article de journal dans la rubrique économique.
- Pourquoi ? Dans le but de montrer les difficultés et les avantages de
la mondialisation.
- A qui ? Aux lecteurs, et plus spécialement aux responsables des
sociétés multinationales, aux chefs d’états et aux économistes.
2/ Analysons la construction de cet article.

• Cherchons les différentes parties.
• Relevons les actes de discours argumentatif et les connecteurs
logico-argumentatifs employés.
Réponses :
• Introduction
Exemple L’article est introduit par un exemple qui est le

constat (Mr Jordan, star américaine).
Citation Cet exemple rend compte d’une conséquence

et problème commentée par une citation d’un patron. « Les grands
posé ont rendu les armes devant les Marchés »
Citation de chiffres, de références.
170
• Développement
Cependant la globalisation a aussi ses

succès.
Restriction
Citation de chiffres, de destinations ou pays.
A cette restriction vient s’opposer une

Conséquence autre restriction.
au plan social Mais, qu’est ce que cela signifie pour
l’ouvrière de Moulinex qui a perdu son
travail………..riches.
• Conclusion
Proposition - Il s’agit de (propositions)

de solution ……….. justice
et appel
(Injonction) - Alors, messieurs les puissants, montrez-nous
ce que vous……… gnomes
(injonction, exhortation).
Texte support 2 :
Le développement extraordinaire de l’informatique constitue une

révolution technologique et un défi pour notre temps. Mais il ne s’agit
pas véritablement d’un progrès puisqu’il conduit à une dégradation
des relations humaines. En effet, l’écran qu’on utilise aujourd’hui
pour gérer, pour informer, pour calculer va remettre en cause les
formes de communication telles qu’on les connaissait jusqu’ici. Donc,
on peut dire que l’ordinateur ne favorise pas la communication.
171
1. Analysons les conditions de production de ce texte.
- Qui ?
- Quand ?
- Quoi ? Avantages et inconvénients du développement de
l’informatique.
- Comment ? Argumentation
- Pourquoi ? Pour montrer que l’informatique pose un problème de
communication
- A qui ? Aux utilisateurs en général et aux concepteurs en particulier.
2. Analysons l’organisation de ce texte.
Type : texte argumentatif
Introduction :
Le texte est introduit par une assertion (vérité générale) : « l’i7
nformatique constitue une révolution technologique et un défi…»
Développement :
- Restriction (opposition)
- Connecteur : Mais il ne s’agit pas ………
- Justification (argument de cause logique)
Connecteur logique : puisqu‘il conduit à une dégradation ….

Causatif :
Connecteur logique : En effet …. (résonnement)

Causatif : cause / conséquence
Conclusion :
Assertion : Donc, on peut dire……..
Connecteur logique : donc
Conclusif
172
A vous de jouer :
1. Répondez aux questions qui nous renseignent sur les conditions de

production des deux textes suivants : Qui ? Quand ? Quoi ?
Comment ? Pourquoi ? A qui ?
2. Définissez le type de ces deux textes.
3. Justifiez ce type en dégageant les différentes parties du texte et
leurs caractéristiques.
4. Relevez les connecteurs et nommez-les.
Texte1 :
La danse est un sport
On ne saurait douter des qualités de la danse considérée

comme un exercice. « Les coureurs, disait Socrate, ont de grosses
jambes et des épaules maigres, celles des lutteurs s’épaississent en
même temps à la fois et donnent à mon corps de belles proportions ».
En effet la danse assouplit et fortifie les muscles, corrige bien
des attitudes vicieuses, donne de l’aisance, de l’agilité, de la grâce et
de l’élégance. Elle peut remplacer tous les autres sports pour les
femmes délicates ou peu courageuses. C’est pourquoi les médecins
ont toujours reconnu à la danse des propriétés médicales. Chez les
Grecs, on l’ordonnait dans le cas de maladies nerveuses. Nicolas
Venette, auteur du « Tableau de l’amour conjugal », se fait le
défenseur des bals de noces et recommande l’usage de la danse. De
nos jours, on la conseille dans le lymphatisme, l’anémie, la
neurasthénie. La pratique constante de la danse régularise la
circulation du sang et les fonctions respiratoires.
Ses inconvénients sont peu nombreux. On se borne à l’interdire
aux trop jeunes enfants, aux vieillards, aux tuberculeux, aux
asthmatiques, aux herniaires et pendant la grossesse…
Encourager la danse, y a-t-il rien de plus normal ? N’est-ce pas
arracher les jeunes gens aux bars, aux brasseries, où ils s’alcoolisent ?
173
Qu’à l’avenir, la danse soit considérée comme un complément
de l’éducation, que les pouvoirs publics la regardant comme un sport
utile, un facteur de la santé du corps et de l’esprit, l’inscrivent dans les
programmes des lycées de jeunes garçons et de jeunes filles.
Guillaume Apollinaire, La Culture Physique, Gallimard, 1907
Texte 2 :
L’enfant et le jeu
« Il ne pense qu’à jouer » ! Voici un reproche que l’on trouve

souvent parmi les griefs des parents mécontents de leurs enfants. Et un
reproche amer, chargé de tout un lot d’anciennes rancunes. « Il ne
pense qu’à jouer ».
Traduisez : il ne s’intéresse à rien, il est paresseux, il est
inaccessible à tout ce qu’on peut lui dire, il se renferme dans son
propre monde, bref il utilise son temps de la plus mauvaise manière
possible.
Et si cette façon de voir n’était qu’une gigantesque erreur ?
Pour les adultes, le jeu c’est le loisir, et le loisir ce à quoi on a droit
après sa journée de travail.
Mais pour l’enfant qui ne peut pas avoir de travail productif, le
jeu n’est pas un repos, mais l’essentiel de la vie, le moyen de tout
imiter, de tout apprendre, de tout expérimenter : une affaire vraiment
sérieuse.
« Vite à table », dit la mère de famille. Et si le père a une lettre
à finir avant d’arriver, on respecte son travail ; mais si l’enfant veut
ajouter ce cube à sa tour géante, on dit qu’il traîne et on le gronde.
C’est en jouant que l’enfant se découvre lui-même en
découvrant le monde et la vie. Bien plus inquiétant que l’enfant qui
travaille mal, l’enfant qui ne sait pas jouer retient toute l’attention des
psychologues. Et le premier jeu auquel il se donne vraiment à fond est
souvent le plus sérieux indice de la guérison d’un enfant gravement
perturbé.
174
Voici un enfant très occupé avec ses pieds. Nous disons : il
joue. Nous devrions dire : il travaille. Il travaille à comprendre à qui
appartient cet objet, à évaluer les circonstances, à exercer son toucher,
à définir la forme qu’il voit et qu’il palpe en même temps. Toutes ces
opérations très compliquées pour un si petit cerveau. C’est pourquoi il
recommence sans fin.
J’ai vu un psychologue donner à un bébé de huit mois un objet
en bois contourné avec des trous, comme une sculpture moderne. Le
bébé suit le contour, glisse son doigt dans l’ouverture, le ressort,
cherche à comprendre, tourne et retourne l’objet et son expression
concentrée dit assez à quel travail intensif il se livre.
Une des plus belles observations de Freud montre un enfant
jouant avec une bobine de fil, la lançant au loin, puis la ramenant.
Loin d’être un pur exercice d’adresse, ce jeu éveillait chez l’enfant
toute une gamme de sentiments divers et contradictoires, tristesse
quand la bobine de fil était alors bien plus qu’un simple objet ; pour
l’enfant elle avait la valeur d’un symbole, d’un moyen d’exploration
Que lui apprenait le jeu ? Qu’une séparation était en général
suivie de retrouvaille, et qu’on pouvait penser à quelque chose ou à
quelqu’un, l’évoquer, même pendant son absence. Ainsi quand
maman s’en va, on peut ne pas éprouver d’angoisse, car elle reviendra,
comme la bobine brillante.[…]
Le jeu, finalement, c’est une façon d’apprendre la vie, mais
aussi d’explorer seul ou avec les autres, tous les mondes possibles et
impossibles.
Sophie Gueral, in Elle, n° 1355, du 06/12/1971
175
Retenons :
• Texte à dominante référentielle :
- Informations objectives, dénotatives sur un fait, une situation à
caractère social, historique, politique, scientifique.
- Informations portant sur des chiffres, statistiques, espaces, temps,
éléments, sous-éléments, fonctions (textes scientifiques,
historiques, politiques…).
- Temps : présent, passé composé, imparfait, futur, conditionnel, plus-
que-parfait.
• Texte à dominante narrative :
- Succession d’événements dans le temps ; chronologie des faits
- Articulateurs temporels
- Temps : présent de narration, passé composé, passé simple, plus-
que-parfait
• Texte à dominante descriptive :
- Objet : description : personne, animal, lieu, objet, comportement,
situation… dans leurs différents états, qualités, fonctions,
éléments, caractéristiques physiques ou morales.
- Temps : présent, imparfait, plus-que-parfait,
- La description s’inscrit dans l’espace.
• Texte à dominante logico-argumentative :
- Intention d’agir sur l’autre, d’influencer ou de convaincre le lecteur,
de modifier son point de vue en usant d’arguments de
différents types :
- l’assertion - la citation
- la preuve - le récit
- l’exemple - les chiffres (statistiques…)
- l’injonction - l’exhortation
- Emploi de connecteurs logico-argumentatifs :
- addition - comparaison
- énumération - opposition (concession)
- transition - cause
- explication - conséquence
- illustration - concession
176
Séquence 3 :
Objectif :
- interpréter et commenter les contenus des différents types
d’écrits.
- développer le goût de la lecture et le plaisir du texte.
Séance 1 :
Objectif :
- interpréter les contenus d’un récit
- saisir la succession des évènements dans un récit
- retrouver l’expression des sentiments et sensations à travers
le lexique et la syntaxe employés.
Lisons et interprétons :
Texte support :
177
Entrons dans le texte :
Choix d'un titre

1. Voici une suite de titres possibles pour le texte. Quels sont
ceux qui vous paraissent convenir ? Pourquoi ?
- Une mère face au racisme.
- Une vendeuse aimable.
- Colère d'une mère de famille devant le racisme d’une
vendeuse.
- Panique dans un magasin de lingerie.
- Culture et mode de vie des Mexicains.
- Métis : des enfants comme les autres.
- Le droit à la différence.
Champs lexicaux :
2. Relevez dans deux colonnes distinctes le lexique du racisme
et celui de la colère.
3. Contre qui se révolte la mère de famille ? Pourquoi ?
4. Avec quelles idées de la liste suivante les propos de la dame
sont-ils en rapport :
- l’indifférence ?
- le droit à la différence ?
- la citoyenneté ?
- les droits de l’homme ?
- le droit à l’égalité ?
5. Le narrateur est-il :
- un personnage du récit ?
- un témoin extérieur au récit ?
- un narrateur omniscient et omniprésent ?
6. Quels sont les sentiments exprimés dans ce récit?
7. Sur le modèle du schéma ci-dessous, retracez le rôle des
actants de ce texte.
178
Objet Destinataire
Destinateur
Héros
(sujet)
Adjuvant Opposant
- Quel est le rôle de la mère de famille?

- Continuez avec les autres personnages ou actants.
Agissons :
1. Titres :
• Une mère face au racisme.
• Métis : des enfants comme les autres
• Le droit à la différence.
2. Lexique :
Racisme Colère
• poussa du coude sa • maman souffrit
collègue et rit • s’arrêta net de
• méprisant marcher
• à peine esquissé des • interpella d’une
lèvres voix sourde, mais
• vers la gauche du assez terrible
visage • hé bien regardez les
• rictus… …
3. La mère de famille se révolte contre la vendeuse qui se moqua de

ses enfants métis.
4. Idées :
- le droit à la différence
- la citoyenneté
- les droits de l’homme
179
5. Le narrateur est un personnage du récit. (l’enfant, le fils de la dame

en colère).
6. Sentiments exprimés :
Chez la vendeuse Chez la dame
- dégoût - souffrance
- honte - colère
- mépris - indignation
- révolte
7. Rôle des actants :
Destinataire
Destinateur Objet Les enfants
La dame Les enfants métis
métis
Sujet
Adjuvant La maman Opposant
- courage La vendeuse
- révolte (mépris)
- répliques
180
A vous de jouer :
181
1. Quels sont les titres de la liste suivante qui conviennent le mieux au

texte ?
- Pauvre petit garçon
- Un enfant rejeté
- Un garçon heureux
- Le maigrichon
- L’enfant aux yeux bleus
- Le pitoyable garçon.
2. Relevez dans ce texte les passages descriptifs. Dites ce qu’ils

expriment comme sentiments et sensations.
3. Relevez dans le texte deux termes exprimant chacun un sentiment

différent et retrouvez leurs champs lexicaux.
4. Relevez quelques passages narratifs.

Inscrivez les faits dans un tableau représentant les différentes
situations ou fonctions des actants.
Situation Rupture Sentiments Situation

Initiale comportements finale
5. Il vous est arrivé, comme cet enfant, de vous sentir rejeté. En

quelles circonstances? Qu’avez-vous ressenti alors ?
182
Séance 2 :
Objectif : interpréter les contenus d’un texte à dominante descriptive
et saisir son organisation et sa structuration au plan lexical et
sémantique.
Texte support :
183
Commentaire
1. Quelle est l’impression générale qui se dégage de ce texte ?

2. Relevez les termes ou expressions qui expriment des sensations de
mouvement, de bruit, de lumière, de chaleur.
3. Les sensations dominantes dans ce texte sont-elles auditives,
visuelles, tactiles (toucher), gustatives (goût) ou olfactives (odorat) ?
4. Devant ce flot de voitures, quelles sont les réactions de la jeune
fille ? Est-elle ou passive ? Relevez une comparaison dans le texte qui
montre que la jeune fille perd peu à peu son caractère humain.
Comment expliquez-vous cette situation?
5. Dans ce texte, s’agit-il de la description d’éléments statiques, en
mouvement ou les deux ? Quels sont ces éléments ?
6. Schématisez cette description
Boulevard
Climat Situation Mouvement

(lieu, orientation)
- ……… - Le bruit…
- ……… - ………. - La masse de métal…
- ……… -……. - Chaque voiture …
- ………. - ……….
7. Distinguez le narrateur auteur et le narrateur relais du personnage.
Le mouvement des voitures est-il décrit par le narrateur ou
indirectement par le personnage (la jeune fille) ? Lequel des deux est
le narrateur relais ?
8. Comment percevez-vous le spectacle offert par le texte ? Choisissez

parmi les mots suivants ceux qui expriment vos impressions.
184
L’éprouvante ; l’émerveillement ; le vertige ; l’éblouissement ;
l’anéantissement ; l’angoisse ; la fatalité ; l’exaltation ; la puissance ;
la déshumanisation ; la vitesse ; l’effroi.
Découvrons ensemble :
1. De ce texte se dégage une impression d’étouffement qui s’explique
par la multitude des voitures qui occupent tout l’espace.
2. ♦ Sensation de mouvement :
- Le fleuve coulait
- Avançait rapidement
- Glissant sur la chaussée…
- Milliers de roues
- Mouvement majestueux
- Passait sans efforts
- Chaque voiture suivait l’autre
- Qui roulaient dans la vallée
- Les yeux sautillaient
- Son regard ne s’attardait jamais
- Osciller sur l’écran
- ….coulait continuellement
- Poussant devant lui….
- Faisant défiler
♦ Sensation de bruit :
- Le bruit des moteurs
♦ Sensation de lumière :
- Etoile blanche illuminant…
- Reflet de lumière crue
- Taches lumineuses
- Vites étincelantes
♦ Sensation de chaleur :
- Il faisait très chaud
- Tampon d’air brûlant
3. Les sensations dominantes sont visuelles et auditives.
185
4. ♦ Devant ce flot de voitures, la jeune fille est figée, sans

mouvement. Elle est comme hypnotisée par le spectacle qui s’offre à
elle.
♦ Elle est passive. Elle agit en tant qu’observateur présent dans le
récit. Elle ne voit que ce qu’il est possible de voir.
♦ Elle regardait le fleuve comme une caméra de télévision, laissant
osciller sur l’écran plein de lignes les taches humineuses.
♦ En raison du nombre très important de voitures et du degré de
vitesse, son regard parcourt mécaniquement le flot comme un
appareil inhumain, sans chaleur, ni émotion.
5. Il s’agit dans ce texte d'une description statique pour ce qui est du

boulevard (1ère partie du texte) et d'une description dynamique (en
mouvement) pour ce qui est de la description du flot des voitures.
6. Schéma
Boulevard
Climat Situation Mouvement

(Lieu, orientation)
- Il faisait très - Au-dessous - bruit des moteurs..

chaud… de cette étoile - asse de métal
- ....ciel brumeux .... roues.
- C’était un mouvement
… trottoir.
- Chaque voiture…
… serpent.
- Il y en avait des
milliers … d’air brûlant.
- Les yeux …passage.
- Il y a trop de vitesse.
- Le flot de métal
coulait… étincelantes
186
7. Le narrateur décrit le mouvement des voitures en se servant du
regard de la jeune fille qui est un personnage du récit et qui devient
ainsi un narrateur relais.
8. Le spectacle offert par le texte n’a rien d’humain. La vitesse et le
mouvement sont uniformisés.
Les mots exprimant les impressions sont :
- le vertige.
- la puissance.
- la déshumanisation.
- la vitesse.
- l’exaltation.
Maintenant à vous de jouer !

Lisez et interprétez
187
1. Quel titre proposez-vous pour ce texte ?

2. Quels sentiments éprouvent les paysans à l’égard du mendiant ?
Comment réagissez-vous d’habitude face aux vagabonds et aux
clochards ?
3. Comment peut-on expliquer que « Cloche » ne connaisse personne,
n’aime personne ?
4. Le thème abordé dans ce récit de Maupassant pose-t-il selon vous le
problème de :
- la faim dans le monde ?
- la place des marginaux dans notre société ?
- la manière d’utiliser ses handicaps pour réussir dans la vie ?
5. Relevez les expressions exprimant le mépris qu’on affiche pour
« Cloche ».
6. Représentez à l’aide du schéma descriptif de P. Hamon les
caractéristiques du mendiant :
Le mendiant
- Etat général
- (vie, handicap) Besoins Déplacement
- Il vivait … - Depuis deux jours. - L’estropié.

- …………. - …………. - ………….
- …………. - …………. - ………….
7. Quelle est la position de l’auteur face à ce problème ?

Quelle est votre propre opinion à ce sujet ?
Quels sont vos arguments ?
188
Séance 3 :
Objectif : rendre compte des contenus et de l’organisation des
différents arguments et des stratégies adoptées dans le discours
argumentatif.
Texte support :
1. Situez le texte en répondant aux questions :

- Qui a produit le texte ?
- Quand ?
- A propos de quoi ?
- Comment ? (Canal)
- Pourquoi ? (But de l’auteur)
- A qui ? (Qui sont les lecteurs intéressés ?)
2. Par quel acte de discours commence l’auteur-il ?
- l’assertion ?
- l’interrogation ?
- l’exemple ?
189
- la directive ? (l’injonction)
- le souhait ?
- l’engagement ?
3. Le raisonnement de l’auteur est-il :

- inductif (du particulier en général) ?
- déductif (du général au particulier) ?
4. Relevez deux rapports logiques de cause / conséquence.
5. Trouvez dans le texte une expression dont le sens s’oppose à celui
du mot « mythe ».
6. Trouvez dans le texte une expression de même sens que
« structure de contrainte ».
7. L’auteur admet que la paresse n’est pas un mythe. Il en donne les
raisons.
Relevez les arguments utilisés.
Agissons ensemble :
1.
• Qui ? Roland Barthes, écrivain et critique français.
• Quand ? Avant les 16-17 septembre 1979.
• A propos de quoi ? Du concept ou notion de « paresse » dont il
rejette la définition de « mythe » pour la considérer comme
une donnée fondamentale de la situation scolaire.
• Comment ? Article dans le journal Le Monde, du 16-
17/09/1979 (Interview de Christine Eff).
• Pourquoi ? Dans le but de redéfinir le concept de « paresse » et
d'orienter la réflexion sur la situation scolaire.
• A qui ? Aux lecteurs du Monde en général et aux psychologues
en particulier.
2. L’auteur commence son discours par une assertion. Pour lui,
c’est une vérité.
3. Le raisonnement de l’auteur s’appuie sur la logique de
l’induction.
Sa démonstration va du général (théorie, vérité, règle) au
particulier (les détails, les preuves, justification).
4. Rapports de cause / conséquence :
190
• ……Parce que l’école est une structure de
contrainte……….
• ……car l’élève n’a pas les moyens de répondre…….
5. La paresse est une donnée fondamentale de la situation scolaire.
6. Structure de contrainte = force de répression
7. Arguments contre « le mythe de la paresse » :
- Parce que l’école est une structure de contrainte.
- La paresse est un moyen pour l’élève de se jouer de cette
contrainte.
- La paresse fait partie du code de la classe…..
Maintenant, à vous de jouer :

Texte support :
Le pari de l’écrit
On nous l’a assez dit. Les nouveaux médias, audiovisuels et

informatiques, allaient faire disparaître l’écrit. Le monde moderne
allait éteindre les bougies de « la galaxie Gutenberg » qui a apporté
l’écrit.
Ce n’était pas une certitude mais un risque. Un risque certes
non négligeable.
En effet, nous avons assisté à la disparition d’un grand nombre
de journaux et de maisons d’édition. Il est évident que le temps que
l’on passe à regarder la télévision, on ne le consacre pas à la lecture
d’un quotidien ou d’un livre. Toutefois, il faut dire que ni le petit
écran ni l’ordinateur n’ont réponse à tout.
Pour raconter, rappeler, expliquer, commenter, développer,
l’écrit demeure, jusqu’à preuve du contraire, irremplaçable. Aucun
pays au monde n’est plus électronisé, informatisé, automatisé que le
Japon et pourtant le Japonais moyen lit plus de journaux qu’aucun
autre habitant de la planète. A lui seul, l’Asahi Shimbum dépasse, avec
ses trois éditions, les douze millions d’exemplaires quotidiens, rendant
jaloux les journalistes de la planète.
Le Monde, 28/04/1998
191
1. Situez le texte.
Qui ? Quand ? Quoi ? Comment ?
2. Il s’agit d’un discours argumentatif. Justifiez-le.
3. Expliquez le titre : « Le pari de l’écrit ».
Pourquoi parle-t-on de pari?
4. Que veut dire l’auteur par « risque non négligeable » ?
5. A quoi est due la disparition d’un grand nombre de journaux et de
maisons d’édition ?
6. Quels sont les avantages de l’écrit ?
7. Par quel acte de discours le texte est-il introduit :
- assertion ?
- opinion critique ?
- interrogation ?
- engagement ?
- directive ?
8. L’auteur envisage bien le risque de disparition de l’écrit mais il
présente des arguments pour prouver que l’écrit est irremplaçable.
Quels sont ces arguments?
192
193
Séquence 1 :
Séance 1 :
Exercice 1 : (p. 12)

Extrait 1 :
Le narrateur est un observateur extérieur.
• Eléments : - 3ième personne du singulier ;
- qualifiants objectifs (chevelure blonde, traits
courts, dessinés avec finesse).
Extrait 2 :
• Narrateur extérieur
• Eléments : - 3ième personne
- ne sait rien de ce qui ne peut être vu
- ouvrit la porte
- discours rapporté
- allant voir un de ses malades
Extrait 3 :
• Narrateur personnage. Il est dans l’histoire ; il narre ses
propres pensées.
Extrait 4 :
• Narrateur omniscient. Hors du récit. Sait tout des sentiments
des personnages.
• Indices : ….avait peur, ….était émerveillée

Extrait 1 :
• C'est le narrateur omniscient qui voit.
Extrait 2 :
• C'est un narrateur-personnage qui voit.
Extrait 3 :
• C'est un narrateur extérieur.
194
Séance 2 :
Haine Amour Colère Peur

- antipathie (-) - affection - exaspération - épouvante (+)
- répulsion - attachement - emportement - alarme (-)
- hostilité - tendresse - rage (+) - angoisse
- exécration (+) - passion (+) - fureur - effroi
- ressentiment - passade (-) - irritation (-) - affolement
(-) : faible intensité

(+) : forte intensité
Exercice 2 :
• - Je perds mon sang froid
- Les employés me terrorisent
- Les guichets me terrorisent
- la vue de l’argent me terrorise
- Tout me terrorise
• Réécriture : réponse ouverte
Séquence 2 :
Séance 1 :
Texte 1 : (p. 23)
La carte d’identité génétique
1. Situation du texte :
- Qui ? G. Badon, journaliste de l’Express.
- Quand ? Avril 1995.
- Quoi ? L’auteur explique le phénomène des gènes et l’apport de
la carte génétique en matière de santé.
- Comment ? Article dans le journal L’Express, rubrique
scientifique.
- Pourquoi ? Le but de l’auteur est de montrer l’impact de la carte
génétique sur le devenir de l’individu. Il est pour l’exploitation des
gènes de l’homme dans le but de guérir des malades.
195
- A qui ? Aux lecteurs de L’Express et à ceux qui s’intéressent à la
recherche en génétique.
2. Il s’agit d’un texte expositif dont les contenus linguistiques portent

sur l’explication de la carte génétique. La fonction dominante est
purement référentielle.
• Vocabulaire :
Gènes, chromosomes, équipement génétique, caractéristiques
physiques, généticiens, carte génétique.
• Types de phrases et grammaire :

- Présentatif (les gènes sont des …)
- Verbes d’état
- Verbe de modalité (permettre de …)
- Gérondif
- Forme indéfinie (on peut trouver…)
- Nominalisation (La découverte des gènes, l’établissement de
la carte, l’évolution de sa santé.
- Emploi de l’infinitif (….de guérir les maladies, …de prévoir
les maladies).
Texte 2 : (p. 24)

• Même situation, sauf pour le contenu et l’intention.
Quoi ? Deux avis contraires sur l’établissement de la carte
génétique : les scientifiques sont pour les tests tandis que le
Pr Maurice Tubiana est contre.
Pourquoi ? Pour montrer que le problème des tests et leur
utilisation a créé une polémique entre les philosophes et des
scientifiques.
• Type expositif. Informations brutes, références.
• Vocabulaire :
- Scientiste - on estime
- Médecins - académie médecine
- Humanistes - Pr. Maurice T
- Gènes
196
• Types de phrases et grammaire :
- Phrases déclaratives
- On estime (assertion)
- Nominalisation : l’utilisation des tests
- Passive : puissent être diagnostiquées
- L’indéfini : on peut aussi s’interroger
Séance 2 :
Texte 1 : (p. 29)
Six contre un
1.
- Qui ? Fédor Dostoievsky, écrivain russe.
- Quand ? Ø
- Quoi ? Des adolescents attaquent un garçon à coups de pierres.
- Comment ? Extrait de roman (Les Frères Karamazov).
- Pourquoi ? Pour décrire toute une époque, celle des adolescents, leur
comportement, leur mode de vie, leur psychologie.
- A qui ? Lecteurs d’œuvres littéraires à caractère social, éducatif.
2. Type : texte narratif (récit littéraire)
3.
Eléments narratifs : Eléments descriptifs :
- Quand Aliocha eut - Se tenait un autre garçon
traversé la place ; aperçut… également un écolier, son
…Aliocha s’approcha… petit sac au côté, âgé d’une
observa … dizaine d’années, pâlot,
- Une pierre atteignit. maladif et aux yeux noirs
- qui l’avait lancé. étincelants
- crièrent … - Il observait d’un regard
- lança une pierre. attentif et scrutateur …
- elle frappa le sol. - un garçonnet frisé aux joues
- l’adversaire envoya… roses et vêtu d’une petite
- Six pierres jaillirent… veste noire
- l’une atteignit …
- Il tomba…
- se releva…
- se mit à rendre les coups…
- il bondit en avant et fit face.
197
4. Dans ce récit, c’est la narration (succession d'événements
chronologiques) qui domine.
L’auteur fait le portrait des principaux personnages avant de leur
attribuer un grand nombre d’actions (événements), exprimées au
passé simple, temps de la narration.
Dans la situation initiale, c’est la description qui annonce et retarde
les événements.
Texte 2 : (p. 30)
Le vieillard
1. Situation :
- Qui ? Balzac, écrivain français.
- Quand ?
- Quoi ? Portrait d’un personnage âgé
La description est plutôt dévalorisante. Elle exprime des
sensations et des sentiments de laideur, de tristesse et de mort.
- Comment ? Extrait d’une œuvre littéraire.
- Pourquoi ? Pour peindre un personnage, témoin de son époque et
de sa société.
- A qui ? Aux lecteurs intéressés par la connaissance de la société
française du XIXe siècle.
2. Type : texte à dominante descriptive (texte descriptif)
3.
Eléments narratifs Eléments descriptifs (tout le texte)
- Verbes, adjectifs, temps,
Néant - Types de phrases
Il s’agit d’un portrait axé sur les
différentes parties du visage.
- Portraits physique et moral mêlés.
198
Séance 3 : Textes à dominante logico-argumentative
Texte 1 : (p. 38) La danse est un sport
1. - Qui ? Guillaume Apollinaire, écrivain et poète français.

- Quand ? Février 1907.
- Quoi ? L’auteur fait l’éloge de la danse en en montrant les bienfaits
aux plans physique et moral.
- Comment ? Extrait d’un ouvrage, La Culture physique.
- Pourquoi ? Dans but d’inciter les lecteurs à pratiquer la danse
comme thérapie et source de bien-être.
- A qui ? Tous les lecteurs en général et les jeunes en particulier.
2. Type : discours argumentatif. L’auteur essaie de convaincre le
lecteur des bienfaits de la danse en avançant des arguments d’ordre
thérapeutique et physique.
3. Introduction :
Actes de discours : assertion + citation de Socrate « on ne saurait
douter des qualités. Les coureurs ……», disait Socrate
Développement :
« En effet » : cause logique permettant de justifier l’assertion.
Argument 1 :
- la danse assouplit, fortifie les muscles
- corrige……….
- donne de l’aisance
- Elle peut……..
- C’est pourquoi (conséquence)
Arguments par l’exemple :
- Les Grecs….
- Nicolas Venette, auteur…
Arguments thérapeutiques :
- On la conseille dans le lymphatisme, l’anémie, la neurasthénie, elle
régularise la circulation sanguine et les fonctions respiratoires.
- Utilisation de l’interrogation et de l’interro-négation (fausses
questions) pour renforcer les déclarations.
La directive : ….. qu’à l’avenir, la danse soit considérée ….
Le souhait : …… que les pouvoirs publics ……..
199
4. Connecteurs :
- En effet (connecteur logique de cause)
- C’est pourquoi (connecteur de conséquence)
Texte 2 : (p. 39) L'enfant et le jeu
1. Situation :
- Qui ? Sophie Gueral
- Quand ? Ø
- Quoi ? L’auteur essaie de prouver que le jeu est un moyen
d’apprentissage, qu’il n’est pas un loisir pour l’enfant ni l’expression
de la paresse.
- Comment ? Article de la revue Elle, n° 1355, 6/12/1971.
- Pourquoi ? Pour sensibiliser parents, éducateurs, associations, et
institutions à la fonction éducative du jeu aux plans intellectuel et
social.
- A qui ? Parents, enseignants, psychologues, futurs pères…
2. Type : discours argumentatif
_ Déclarations, démonstration, preuves et exemples sur l’apport du
jeu chez l’enfant
3. Arguments :
- Citation (opinion critiquée)
- Explication de l’opinion critiquée
- Problème posé (Interrogation) hypothèse
- Mais (opposition)
- Opinion proposée
- Exemples « Vite à table » dit la mère……….
- Explication
- Preuves.
- Exemple : «voici un bébé » ……
- Exemple « J’ai vu un psychologue………
- Expérience de Freud
4. Connecteurs :
- Mais (opposition)
- Bien plus (additif)
- C’est pourquoi (conséquence)
200
Séquence 3 :
Séance 1 : (p. 47)
1. - Pauvre petit garçon

- Le maigrichon
- Le pitoyable garçon
- Un enfant rejeté
2.
- Petit garçon, cinq ans.
- Saison ni belle ni mauvaise.
- Le soleil jouait à cache-cache.
- Le vent soufflait de temps à autre
- Il était plutôt pitoyable même maigrichon, souffreteux, blafard,
presque vert.
- Les enfants au teint pâle.
- D’immenses yeux noirs qui illuminent leurs visages exsangues ;
expression pathétique.
- Il avait deux petits yeux insignifiants.
- Qui vous regardiez sans aucune personnalité.
- Fusil tout neuf qui tirait…………. petites cartouches inoffensives
- Il préférait …………..
Ces passages expressifs expriment des sentiments de pitié. Il se
dégage aussi une impression d’innocence et une sensation de fragilité
dans toute cette partie descriptive
3. Pitié Souffrance
- Pitoyable - Souffreteux
- se moquaient de lui -Presque vert
- Blafard - ils le tracassaient
- Maigrichon - pourquoi………..
Réponse à d’autres termes …..de jouer avec vous?
comme : - innocence
- isolement
- fragilité
201
4.
• Passages narratifs :
- Mme Klara emmena son petit garçon
- Il ne se mit pas à jouer avec les autres
- épaulait son fusil et faisait semblant de tirer
• Schéma des fonctions :
* Situation initiale
- Il était environ, 3 heures
- Saison ni belle ………
- Mme Klara emmena son bébé au jardin
- Ses camarades se moquaient de lui
* Rupture ou évènement :
- Ce jour là, il avait un fusil
- Ne jouait pas avec les enfants
- restait tout seul
- Dofli épaulait son fusil quand les autres passaient devant lui
- Faisait semblant de tirer
* Situation finale
- Tiens tu vois, moi aussi j’ai un fusil (pour s’affirmer, combattre le
rejet)
- prouver son existence
5. Réponses ouvertes
Séance 2 : (p. 53)

1. Le mendiant (ou l’estropié, le vagabond, le S.D.F, le clochard,
le gueux)
2.
• Sentiments de mépris, de dégoût, de méfiance, d’hostilité.
• Réponses ouvertes
3. Il vagabonde tout le temps. Il ne connaît personne et n’aime
personne parce que c’était un marginal.
4. - La place des marginaux dans notre société.
- La manière d’utiliser ses handicaps pour réussir dans la vie.
5. - Personne ne lui donnait plus rien.
- On ne voulait plus de lui….
- ….sans récolter un centime ou une vieille croûte
- On ne peut pourtant pas nourrir un fainéant.
202
6.
Le mendiant
Besoins Déplacement
Etat général
- Il avait comme les - depuis deux jours - il se balançait

bêtes du bois.. il n’avait point mangé entre deux piquets
- il se sentait las - personne ne lui de bois .
- chaussé d'une donnait - Il pivotait et
loque - on le recevait s’en allait
de la même façon - il avait parcouru
- sans récolter Saint-Hilaire, Varville
un centime ou une et les Billettes.
croûte - il lui fallait faire
- le ventre aussi deux lieues
vide que sa poche - il se mit en roule..
. - allait lentement,
déplaçait ses supports
l’un après l’autre,
d’un effort pénible.
- en se calant sur la
jambe tordue.
7. L’auteur ressent de la peine pour le mendiant.

• Ex : cependant le fainéant avait besoin de manger tous les
jours.
203
Séance 3 :
Texte 1 : (p. 57) Le pari de l’écrit
1. - Qui ? Journaliste du Monde

- Quand ? 28/04/1989
- Quoi ? Ø
- Comment ? Article du journal Le Monde.
2. Constat critiqué : on nous l’a assez dit ….
- opinion proposée : ce n’était pas une certitude mais un risque
(réfutation)
- Explication, démonstration : En effet nous avons assisté…
- Toutefois ………ni le petit écran ni l’ordinateur n’ont réponse à
tout
- L’écrit demeure………irremplaçable
- Exemple : JAPON – .Asahi Shimbum : douze millions
d’exemplaires…
3. Le pari de l’écrit. L’écrit est appelé à reprendre sa place .
On parle de pari parce que l’écrit est concurrencé par d’autres
médias mais il arrive quand même à se maintenir, à se redresser
(l’exemple du Japon).
4. « Risque non négligeable »
Devant la multiplication et le développement des médias, le risque de
voir l’écrit perdre du terrain est à prendre au sérieux. Il ne faut pas le
négliger.
5. La disparition d’un grand nombre de journaux et de maisons
d’édition est dû à l’essor des nouveaux médias qui rendent l’accès à
l’information plus aisée, plus facile et de moindre coût.
6. L’écrit est irremplaçable quand il s’agit de commenter, de raconter,
de rappeler, de développer, d’expliquer.
7. Constat ou opinion critiquée
8. Assertion : - L’écrit demeure irremplaçable
- Cause : il permet de raconter, rappeler, expliquer…..
- Exemple : Aucun pays comme le Japon….
L'Asahi Shimbum dépasse avec ses trois éditions, les
douze millions d’exemplaires quotidiens …
204
205
Séquence 1:
Objectif : saisir et maîtriser la morphologie et le lexique de la langue
à travers une pratique systématique et réfléchie des outils
linguistiques, qui seront réinvestis en production écrite.
Séance 1 :
Objectif : maîtriser le code de la ponctuation dans différentes
constructions linguistiques.
Lisons et découvrons : Les différents signes de ponctuation
Lisez attentivement le texte suivant et répondez aux questions
posées.
- Comment vas-tu aujourd’hui?
- Je me sens mieux, j’étais si fatigué ; et toi?
- J’ai la migraine, mais ce n’est pas grave.
- Prends deux cachets et repose-toi ; fais donc comme moi !
- Tu as raison, je vais suivre ton conseil.
• Combien y a-t-il de personnes qui parlent dans ce texte ?

• Quel est le signe de ponctuation qui permet de savoir à quel
moment l'autre personne prend la parole ?
- le point ?
- le tiret ?
- la virgule ?
Remettez le texte suivant sous forme de dialogue en plaçant
des tirets aux places qui conviennent.
Où vas-tu en vacances cette année ? Je vais au bord de la mer. Pars-tu
avec tes parents ? Non, avec des amis. Pour combien de temps ? Je ne
sais pas exactement, au moins un mois ; quelle tête curieuse tu fais !
Lisez les phrases suivantes.

1. Pourquoi ne me le dis-tu pas ?
2. N’insiste pas, je ne dirai rien.
3. Pourquoi poses-tu toutes ces questions ?
4. Si tu m’ennuies encore…
5. Comprends-moi, c’est un secret.
6. En fait, ça m’est complètement égal.
206
Agissons :
- Relevez le numéro des phrases qui sont terminées et qui n’attendent
pas de réponse.
- Ces phrases sont terminées par…
Introduisez les points dans le texte suivant. N’oubliez pas

qu’après chaque point, il faut mettre une majuscule.
Ce matin, j’ai eu la visite de Salima, la concierge elle m’apportait le
courrier, comme d’habitude, et un paquet comme je n’attendais rien de
spécial, j’ai pensé qu’elle s’était trompée cependant le paquet
mystérieux m’était bien destiné elle avait raison.
Lisez les phrases suivantes et mettez une croix en face de

celles qui attendent une réponse.
1. □ Comment vous appelez-vous ?
2. □ Je m’appelle Rachida.
3. □ Avez-vous des frères et sœurs ?
4. □ Non, je suis fille unique.
5. □ Où habitez-vous ?
6. □ Ma maison se trouve sur la place du marché.
7. □ Aimez-vous la musique ?
8. □ J’écoute souvent des disques chez moi.
Agissons :
Les phrases qui servent à poser une question sont terminées par…
Rétablissez les points d’interrogation dans le texte suivant :

- Comment avez-vous eu l’idée d’un tel roman
- C’est un rêve d’enfant
- En combien de temps l’avez-vous écrit
- Quelques semaines seulement.
- Donnez-vous vos manuscrits à lire à quelqu’un avant de les
proposer à l’éditeur
- Oui, ma femme est mon premier public, c’est elle qui modifie les
situations, change les noms…
207
Lisez attentivement les phrases suivantes et indiquez dans la
colonne du tableau qui convient les signes de ponctuation que
vous y rencontrerez.
1. Tais-toi aussi ! Pourquoi parler à tort et à travers? J’en ai
assez.
2. J’aime les grands espaces, j’aime vivre et profiter du soleil.
3. Il ajouta : « Allez-vous en ! »
4. Quel menteur ! Il m’a dit : « Ne t’en fais pas, je reviendrai. »
5. Myriam, Jeanne, Julie, toutes avaient fui sa compagnie.
6. Quel chemin prendre ? Il nous faudrait une carte de la région.
7. Si seulement tu m’avais écouté…
. , : ? ! « » …
Agissons :
Les principaux signes de ponctuation sont :
……………………………..………………………………………..…
…………………………………………………………………………
……………............................................................................................
Lisez les phrases suivantes et répondez à la question posée.

1. Il a ajouté du sel, du poivre, de la moutarde, de l’huile et du
vinaigre.
2. Tous mes amis sont partis en vacances : Pierre en Irlande,
Mansour aux Etats-Unis, Stéphanie en Afrique.
3. Les douaniers ont tout fouillé lorsque nous sommes arrivés en
Suisse : la voiture, les valises, les passagers.
Quel est le signe de ponctuation utilisé pour séparer les objets ou

les personnes énumérées?
208
Agissons :
……………………. .permet de séparer les objets ou les personnes
dans une énumération.

1. Je vais t’expliquer : Victor occupe la fonction de sujet dans la
phrase.
2. Voilà comment c’est arrivé : à 8 heures, en pleine campagne, le
train s’est arrêté.
3. La préhistoire a été divisée en deux parties : le paléolithique et le
néolithique.
4. R.A.T.P. signifie ceci : Régie Autonome des Transports
Parisiens.
Toutes ces phrases sont constituées de deux grandes parties. La
seconde partie « explique » la première. Quel est le signe de
ponctuation qui introduit cette explication?
Agissons :
……………………………introduisent une explication.
a/ Lisez les phrases suivantes.

1. Je n’en crois pas mes yeux !
2. Quel maladroit tu fais !
3. Réponds-moi correctement !
4. Je suis exaspéré ; c’est absolument inadmissible !
5. Toi, ici, quelle bonne surprise !
6. Apportez-moi vos cahiers immédiatement !
b/ Réécrivez les phrases dans le tableau suivant en les classant selon
qu’elles expriment l'ordre, la surprise ou la colère.
Ordre Surprise Colère
Réponds-moi
correctement !
209
c/ Quel est le signe de ponctuation qui termine toutes les phrases ?

…………………….
Agissons :
Les phrases exprimant la colère, l’ordre, la surprise sont souvent
terminées par…………………. Ce sont des phrases exclamatives.

1. Il m’a dit mot par mot : « Je m’en vais définitivement ».
2. Alors, tout à coup, elle s’est arrêtée et a crié : « Au secours ! ».
3. Qui a dit : « Tirez les premiers, messieurs les Anglais » ?
Quels sont les signes de ponctuation qui indiquent que l’on rapporte
les paroles de quelqu’un ? ………………………….
Agissons :
Quand on veut rapporter les paroles ou les écrits de quelqu’un, il faut
citer ces paroles ou ces écrits entre…………………
• Ponctuez les phrases aux emplacements indiqués à l’aide des
signes de ponctuation suivants : (?) (!) (-) (:) (.)
__ Qu’as-tu décidé pour ce soir__
__ Oh __ Je ne vais pas me compliquer la vie __
Je vais faire des choses simples __ des pâtes pour Mustapha __ des
frites pour Yasmine __ J’en ai assez de faire la cuisine __
__ Tu as raison __
210
Retenons :
La phrase commence par une majuscule et se termine
par un point.
- Si la phrase exprime la colère, la surprise ou l'ordre, elle
se termine généralement par un point d’exclamation.
Ex : Lâche cela tout de suite !
- Si la phrase sert à poser une question à laquelle on attend
une réponse, elle se termine par un point d’interrogation.
Ex : Viendrez-vous me voir demain ?
- Si la phrase ne sert qu’à raconter un événement, à
exprimer simplement une opinion, elle se termine par un
point.
Ex : A l’époque, il n’y avait pas autant de voitures.
A l’intérieur d’une phrase, on rencontre plusieurs signes

de ponctuation :
- La virgule est utilisée pour séparer les éléments d’une
énumération.
Ex : J’ai vendu ma voiture, mes livres, mes tableaux…
- Les deux points servent à introduire une explication.
Ex : J’ai fait les courses : salade, viande, fromages et
fruits.
Lorsque plusieurs personnes dialoguent, on met un tiret
chaque fois qu'il y a changement d'interlocuteur.
Ex : - Tu l’as vu ?
- Non !
Lorsque l’on rapporte les paroles de quelqu’un, on met
deux points et on ouvre les guillemets (ne pas oublier de les
refermer.
Ex : Elle ouvrit la porte et dit en m'apercevant : « Vous
n’avez pas très bonne mine ».
211
Principaux signes de ponctuation
Signe Marque Rôle Exemple

Indique la fin Les spectateurs
Point . d’une phrase avaient tous
déclarative regagné leurs
places. Le rideau
se leva.
Indique une La salle se
Point virgule ; pause moyenne remplissait peu à
entre deux peu de
unités spectateurs : des
distinctes d’un mères qui avaient
même énoncé. amené leurs
enfants ; des
bandes
d’adolescents riant
et parlant fort ; des
retraités plus
discrets.
Indique la fin Pourquoi ne m’as-
Point ? d’une phrase tu pas prévenu ?
d’interrogation interrogative
S’emploie - Hélas !
Point ! après une - Que de temps
d’exclamation interjection ou perdu !
après une
phrase
exclamative
212
Sépare les - Paris, capitale de
Virgule , parties la France.
semblables - Le 12 mai
d’une prochain,
énumération, s’ouvrira le Salon
des groupes de du Meuble.
mots apposés - Des coqs, des
ou juxtaposés. poules, des
On ne met pas canards et des oies
– sauf cas s’agitaient dans la
particulier – de cour.
virgule devant :
et, ou, ni.
Précèdent une Il a répondu : « Je
Deux points : citation, une suis entièrement
énumération, d’accord avec
une vous ».
explication.
Encadrent le Commentez ce
Guillemets «» texte littéral vers de
d’une citation. Shakespeare :
« Etre ou ne pas
être, voilà la
question. »
A la fin d’une Au printemps,
Points de … phrase ou d’un vous pouvez
suspension membre de planter toutes
phrase sortes de bulbes :
indiquent que narcisses,
la phrase est jonquilles,
inachevée. jacinthes,
crocus…
213
Indique le - Avez-vous bien
Tiret _ début d’un dormi ?
dialogue, le - Parfaitement
changement bien, merci.
d’interlocuteur.
Deux tirets,
encadrant un
groupe de
mots,
remplacent
deux virgules
ou deux
parenthèses.
Servent à Admirer (Syn.
Parenthèses () isoler, dans une s’extasier devant).
Crochets [] phrase, des
mots qui ne
sont pas
indispensables
au sens
général.
214
A vous de jouer :
1. Recopiez le texte suivant en le ponctuant à l’aide de ces signes :

virgule (2 fois) – point (3 fois) – deux points (1 fois) – point-virgule
(1 fois)
En briquettes roses et grès des Vosges la façade était ravissante quant
au dedans du magasin il étincelait tout y brillant les étagères chromées
lançaient des lueurs d’argent la verrerie et les cristaux allumaient mille
étoiles d’or

virgule (3 fois) – point (3 fois) – deux points (1 fois) – point-virgule
(1 fois) – point d'interrogation (1 fois)
Combien de temps faut-il pour faire un bon tennisman cela dépend de
plusieurs facteurs les aptitudes du joueur son état de santé le temps
dont il dispose pour s’entraîner il faut aussi tenir compte du professeur
son rôle n’est pas négligeable de façon générale on peut dire qu’il faut
deux ans de pratique assidue pour bien jouer

virgule (2 fois) – point (3 fois) – point d'interrogation (1 fois) – points
de suspension (1 fois) – point-virgule (1 fois)
La vulgarisation des magnétoscopes va décupler l’influence des média
en effet tout message diffusé par la télévision sera désormais reproduit
à des milliers d’exemplaires et réécouté de ce fait son influence ira
croissant ne va-t-on pas ainsi vers une dictature des média c’est un
vaste sujet de réflexion
4. Recopiez le paragraphe suivant en le ponctuant à l’aide de ces

signes :
virgule (1 fois) – point (2 fois) – points de suspension (1 fois) – point
d'interrogation (1 fois)
Sans nouvelle de François je m’arme de patience je n’écris ni ne
téléphone j’attends iras-tu le voir en avril
215
5. Pour chacun des signes de ponctuation suivants ( ; ) – (…) – ( : ) –

( , ), l’exercice ci-dessous propose deux valeurs d’emploi. Indiquez
laquelle vous semble la bonne :
a) Il sépare deux propositions qui
n’ont rien de commun.
Le point-virgule b) Il sépare deux propositions de
moyenne étendue qui font partie
d’un même ensemble.
a) Ils suggèrent, donnent à

penser, et par la même
Les points fortifient la portée de ce
qui vient d’être exprimé.
de suspension b) Ils indiquent que, pour une raison ou une
autre, la phrase n'est pas achevée
a) Ils créent dans le texte une

interruption après laquelle il
Les deux points y a un changement de thème.
b) Ils introduisent une proposition qui
explicite ce qu’a exprimé la
proposition précédente.
6. Ponctuez correctement les phrases suivantes :

1. On change de linge de cravate de voiture mais on ne change
pas d’ami
2. Il n’est ni intelligent ni tout à fait sot
3. Ne vous contentez pas de poser votre candidature profitez de
cette occasion pour faire le point
4. Nous pourrions prendre en charge les frais de promotion et les
frais de commercialisation
5. Les industriels du textile sont inquiets mais ils ne savent pas
toujours réagir correctement face à la crise
216
6. Nous ne sommes intéressés ni par votre première proposition ni
par la deuxième ni par la troisième or vous ne cessez de nous
harceler pour que nous prenions une décision
7. Cette entreprise est florissante mais fragile
8. Les hommes les idées le savoir faire accumulé au fil des années
constituent le patrimoine le plus important de l’industrie
9. Il est chômeur depuis plusieurs semaines mais son moral reste
bon
10. Je suis désolée que vous vous soyez vexé car je n’avais pas
l’intention de vous blesser
7. Ponctuez correctement les phrases suivantes :

1. Que de temps perdu
2. Encore un écriteau Entrée interdite
3. Le dossier remis aux participants contient plusieurs documents
une liste des personnes invitées le programme de la journée
d’étude le plan d’accès à la salle de conférence quelques
informations pratiques sur l’organisation de la journée
4. Lorsque l’hymne national eut retenti tous les participants se
levèrent en criant Vive la République
5. Que pensez-vous de cette initiative Pour moi je la trouve sensée
autant qu’on puisse en juger aujourd’hui et digne
d’encouragement.
217
Séance 2 : L'expression d'un sentiment
Objectifs : exprimer un sentiment avec le mode

convenable (indicatif ou subjonctif)
Observons :
1. Verbes ayant le même sujet
Ex : - J’espère trouver un travail cet été.
- Je compte bien travailler aussi.
- Je crains de ne rien trouver.
- De peur de manquer d’argent, j’ai fait une demande
d’emploi.
2. Verbes ayant des sujets différents :
Ex : - On craint qu’il soit trop tard pour éviter la guerre.
- Il est à craindre qu’on ne puisse éviter la guerre.
Découvrons :
- Quand c’est le même sujet qui est exprimé, on emploie un
verbe conjugué suivi de l'infinitif, soit directement soit après
une locution prépositive.
Structure employée : Verbe conjugué + infinitif
Espérer + infinitif
Compter + infinitif
Craindre + infinitif
De peur de + infinitif
Ex :
- Je souhaite augmenter mes revenus.
- Ils aimeraient bien gagner plus d’argent.
- Nous voudrions avoir deux garçons et deux filles.
- Elle regrette de l’avoir connu.
- Quand les sujets sont différents, les deux verbes doivent être
conjugués. On a alors les formules suivantes :
• Verbe d’espoir + que + indicatif futur
Ex : J’espère que vous trouverez du travail.
218
• Verbe craindre + subjonctif
Ex : Je crains qu'il ne lui soit arrivé un malheur.
• Verbe de souhait ou de regret + subjonctif
Ex : - Je souhaite que la guerre finisse.
- Tout le monde aimerait qu'il fasse beau.
- Voulez-vous qu’un dictateur prenne le pouvoir ?
- Je regrette que vous ne fassiez pas de sport.
Récapitulons :
Je suis sûr qu’il règlera ses problèmes
Il croit que
Elle pense que
Tu espères que + mode indicatif
Je compte que
Je doute qu’il soit malade

Il ne croit pas que
(Forme négative)
Pensez-vous que + mode subjonctif
(Forme interrogative)
Je crains que
Elle souhaite que
Retenons :
Vous regrettez que
219
Retenons :
220
Agissons :
Formez des phrases en associant les éléments suivants :
Ex : Il gagnera - Je le souhaite = je souhaite qu’il gagne.
a) Je partirai - Il le désire = Il désire que je parte.
b) Il réussira à l’examen - Il est sûr.
Noter qu'il y a ici deux réponses possibles :

- Il est sûr qu’il réussira à l’examen. (si le deuxième "il" est
un impersonnel)
- Il est sûr de réussir à l'examen (si le deuxième "il" reprend le
premier)
c) Je partirai - Je le désire (même sujet) = Je désire partir
d) Les ouvriers font grève - Ils le souhaitent = Les ouvriers souhaitent

faire grève.
e) Vous serez au chômage - Vous le craignez = Vous craignez d’être

au chômage.
A vous de jouer :
1. Formez une seule phrase avec les éléments suivants :
- Je deviendrai médecin - Je l’espère
- J’ai peur - Les études seront trop longues.
- Il est ingénieur - J’en doute
- La grève cessera demain - Nous le souhaitons
2. Construisez des phrases avec les expressions suivantes :

Ex : Etre content (que / de) :
- Je suis content que tu sois revenu.
- Je suis content de ton retour.
• Etre heureux (de / que)
• Etre conscient (de / que)
• Etre certain (de / que)
221
Séance 3 : L’expression du temps
Objectif : consolidation de l'utilisation des temps du verbe pour les

besoins de la production de textes expositifs, narratifs et argumentatifs
Observons et découvrons :
1. Pour exprimer le présent, on peut employer :
• Le présent : Ex : Les Algériens aiment les films français.
Le vendredi, je vais au stade.
Je suis en train de manger.
Aimer : présent de généralité
Aller : présent d’habitude
Etre en train : présent progressif
• L’imparfait : valeur de politesse
Ex : Je venais vous parler (= je viens)
• Le futur :
Ex : Je vous dirai que je ne suis pas d’accord avec vous.
• Le conditionnel :
Ex : Je voudrais vous connaître.
2. Pour exprimer le futur on peut employer :

• Le présent :
Ex : Ce soir, je vous téléphone pour venir vous prendre.
Je repasse dans un instant.
Je suis de retour dans une heure.
Je vais lui parler de nous. (aller + infinitif = futur
périphrastique ou futur proche)
• Le futur :
Ex : Nous serons en retard cet après-midi.
• Le futur antérieur :
Ex : Partez ; dans cinq minutes, je vous aurai rejoint.
• Le passé composé :
Ex : Soyez patient, j’ai fini dans deux minutes (= j’aurai fini).
• Le conditionnel :
Ex : Je savais qu’il ne partirait pas sans me téléphoner (= futur
dans le passé)
222
3/ Pour exprimer le passé on peut employer :
• Le passé simple : c'est le temps de la narration et de l’histoire
Ex : Ce soir-là, il alla au cinéma : il paya sa place, il entra,
il suivit l’ouvreuse à qui il laissa un généreux pourboire et
il s’assit au dernier rang d’orchestre.
• Le passé composé :
Il exprime le résultat présent d’une action passée.
Ex : Hier, je suis allé au cinéma, et j’ai vu un film
formidable ; je ne me suis pas ennuyé.
Remarque : le passé simple est plutôt d'un emploi littéraire
tandis que le passé composé est d'un emploi courant.
• L’imparfait : c’est le temps utilisé dans la narration pour
décrire le décor ou les personnages.
• Ex : Hier soir, il pleuvait, j’étais seul, je m’ennuyais, et comme
j’avais encore de l’argent, je décidai d'aller voir un film.
• Le plus-que-parfait : (fait antérieur à un autre exprimé à
l'imparfait)
Ex : Il avait plu vers sept heures et les cinémas étaient pleins
de monde.
Le premier fait (il avait plu) se produit avant le deuxième (les
cinémas étaient pleins).
• Le passé antérieur : (fait passé avant un autre exprimé au passé
simple)
• Ex : Quand la pluie eut fini de tomber, les gens purent sortir.
Le futur antérieur : (généralement, il s'agit d'un fait passé avant
un autre exprimé au futur simple)
Ex : Quand vous aurez fini votre travail, vous pourrez sortir.
223
A vous, maintenant
1. Lisez les deux documents suivants et faites les exercices proposés :
224
225
2. Mettez les verbes entre parenthèses au passé composé, à l’imparfait,

au plus-que-parfait ou au futur antérieur selon le sens.
3. Mettez les verbes entre parenthèses au temps qu'il faut pour

exprimer l'idée de futur :
226
4. Mettez les verbes au futur, futur antérieur, présent, futur proche,

conditionnel et éventuellement au subjonctif
227
Séquence 2 :
Objectif : consolider les différentes règles d'accord des verbes, des

participes passés et des noms.
Séance 1 :
Objectif : accorder le verbe avec son sujet
Observons et découvrons : Accord du verbe avec le

sujet
Supports linguistiques :
- Il y a trop de journalistes qui confondent opinion et information.

Accord du verbe avec le sujet (journalistes) = 3ème personne du
pluriel.
- L’adulte, comme l’enfant, a besoin de suffisamment de sommeil.
Accord du verbe avec le sujet (adulte) ; ne pas tenir compte de
l'autre nom (enfant), qui sert uniquement pour la comparaison.
- L’ambition ou l’intérêt sont des mobiles puissants.
Accord du verbe avec les deux noms (ambition et intérêt) qui
sont placés sur un pied d'égalité.
- Le chien et le chat sont des ennemis jurés.
Accord du verbe avec les deux noms chien et chat) qui sont
additionnés.
Agissons :
Accordez le verbe dans les phrases suivantes :
1. La loi « anticasseurs », comme le contrôle d’identité, (être

supprimé, présent) en 1981 en France.
2. Le président du bureau, ou le secrétaire général, (pouvoir, présent)
signer ce document.
3. Ni vous ni moi (ne pas vouloir, passé composé) son licenciement.
4. Quatre-vingt pour cent des Français (prendre, présent) leurs
vacances en août.
5. Ce dont nous parlons (ne pas vous intéresser, au présent).
228
6. Fumer et boire (être, imparfait) ses principaux vices.
7. Un groupe d’habitants (écrire, passé composé) au wali pour le
problème d’assainissement de la cité.
8. La totalité des fonds récoltés (être consacré, au futur) à la
construction de cette mosquée.
9. Tant de problèmes (demeurer, au présent) sans solution.
10. Un grand nombre de citoyens (se prononcer, au passé simple) en
faveur de ce projet de loi.
229
Séance 2 : Accords des participes passés
Objectif : accorder correctement les participes passés.
- Françoise : Vous avez visité la région ?
- Nadia : Non nous n’avons pas bougé. Nous nous sommes reposés.
Khalil a passé ses journées à pêcher. Moi je suis restée sur la plage et
j’ai lu. Bouzid a tout de suite trouvé des copains. Ils se sont amusés à
faire des châteaux de sable. Ils ont organisé des jeux.
- Les participes passés : visité, bougé, passé, lu, trouvé, organisé sont
employés avec l’auxiliaire avoir. Ils ne s’accordent pas avec le sujet.
- Les participes passés : reposé, restée, amusés sont employés avec
l’auxiliaire être. Ils s’accordent avec le sujet.
L’accord du participe passé avec l’auxiliaire avoir

• Ex : - Vous avez rencontré Françoise et Nadia ?
- Oui, je les ai vues récemment.
- Tu as écouté la conférence du ministre ?

- J’ai suivi le début mais je ne l’ai pas écoutée jusqu’au
bout.
- Les participes passés vues et écoutée, conjugués avec l’auxiliaire
avoir, s’accordent parce que les compléments d’objet directs
Françoise, Nadia et conférence sont placés avant les verbes voir et
écouter.
Agissons :
Les participes passés :
Trouvez les participes passés des verbes :
• Boire, voir, savoir, s’asseoir, vouloir.
• Finir, découvrir, choisir, partir, sortir.
• Apprendre, comprendre, surprendre, prendre, rendre.
• Dire, écrire, sourire, traduire, construire, aller.
230
Solution :
• Bu, vu, su, voulu.
• Fini, découvert, choisi, parti, sorti.
• Appris, compris, surpris, pris, rendu.
• Dit, écrit, souri, traduit, construit.
Trouvez le participe passé et accordez-le :

Chacun est (partir) de son coté. Brigitte est (rentrer) chez elle pour
réviser son examen. Karim et Leila sont (aller) en voyage. Salima et
Farida sont (aller) au cinéma. Hamid est (rester) au café. Quant aux
autres amis, ils se sont (asseoir) sur un banc du jardin.
Accordez les participes passés :

Un policier interroge une femme qui a été témoin d’un enlèvement.
Le policier : Vous avez (assister) à l’enlèvement ?
La dame : Oui, j’ai tout (voir). Une grosse voiture s’est (arrêter) à
quelques mètres de moi. A l’intérieur, il y avait deux hommes et une
femme. Les deux hommes n’ont pas (bouger). C’est la femme qui est
(sortir). Elle était (armer). Elle a (prendre) par le bras une femme qui
marchait sur le trottoir et elle l’a (menacer) de son arme… Il y avait
deux agents de police un peu plus loin au carrefour. Je les ai (appeler)
mais ils ne m’ont pas (entendre).
Le policier : Vous avez (remarquer) les visages de ces ravisseurs ?
La dame : Je ne les ai pas (voir). Ils étaient tous (masquer) et ça s’est
(passer) très vite.
Le policier : Et l’immatriculation de la voiture ?
La dame : Je l’ai (noter). La voici.
231
Séance 3 : Accord des participes passés des verbes
pronominaux
Objectif : accorder correctement les participes passés des verbes

pronominaux
Supports :
Présent : Nous nous promenons (deux pronoms personnels qui
représentent le même sujet)
Passé composé : Nous nous sommes promenés.
Les verbes pronominaux sont toujours conjugués avec l’auxiliaire
être.
1er cas :
Il y a accord avec les verbes essentiellement (toujours) pronominaux.
Ex : Elle s’est évanouie.
Il n'y a pas d'accord les verbes : se rendre compte, se rire de, se plaire
à, se complaire à…
2ème cas :
Il y a accord avec les verbes de sens passif :
Ex : La porte s’est ouverte
3ème cas :
Il y a accord avec les verbes pronominaux de sens réfléchi :
Ex : Elle s’est lavée = accord avec le sujet sur lequel retourne l'action
Elle s’est lavé les mains = pas d’accord parce que l'action porte sur le
COD mains placé après le verbe.
4ème cas :
Verbes pronominaux de sens réciproque
Ex : s’embrasser, se montrer.
Il y a accord avec le sujet ou avec le COD placé avant :

232
- Ils se sont embrassés
- Ils ont apporté des photos qu'ils se sont montrées.
- Ils se sont frappés
- Ils se sont frappé le dos.
- Ils se sont nui (nuire à quelqu’un, C.O. I. donc pas d’accord)
Agissons :
Mettez les verbes aux temps indiqués et accordez éventuellement les

participes passés :
Elle (se casser) la jambe (passé composé). Nous (se laver) les cheveux
(plus-que-parfait). Ils (se souvenir) de ce beau voyage (présent). Elle
(se disputer) (passé composé). Les jeunes filles du lycée (se maquiller)
(plus-que-parfait). Vous (se moquer) (passé composé) de moi. Nous
(se rappeler) (plus-que-parfait) que nous n’avions pas payé nos
impôts. Mes amis (s’envoyer) des messages électroniques pour la
nouvelle année (passé composé). Le gouvernement (se donner)
beaucoup de mal (plus-que-parfait). Les photos qu’ils (se montrer)
étaient réussies (passé composé).
233
Séance 4 : Accord des noms composés
Objectif : maîtriser les différents accords et emplois des noms

composés.
Ex :
• Ils ont acheté deux coupe-papier.
• Ces chefs-d’œuvre ont été acquis par les musées nationaux.
• Les membres du Conseil constitutionnel sont les garde-fous de
la constitution algérienne.
• Les brins de muguet sont considérés comme des porte-
bonheur.
• Les coffres-forts de cette banque ont été forcés durant le week-
end.
- Les coupe-papier : Pas d’accord (il coupe le papier)
- Les garde-fous : accord de fous (il garde les fous)
- Porte-bonheur : pas d’accord (bonheur : non comptable).
- Coffres-forts : accord (nom + adj.)
Agissons :
Accordons les noms composés suivants :
• Cette entreprise de fournitures de bureau s’est mise à fabriquer
des (porte-plume) : quelle idée !
• Le 1er août, les voitures roulaient (pare-chocs) contre (pare-
chocs) sur les routes des vacances.
• Ce jeune enfant a encore ses deux (grand-père) et ses deux
(grand-mère).
• Nous allons acheter deux kilos de (pomme de terre).
• Les (laissez-passer) se trouvent chez l’hôtesse, dans le hall
d’accueil.
• Dans cette maternité, tout le monde peut entrer dans la salle où
dorment les (nouveau-né) : c’est un scandale !
• Ces (va-et-vient) incessants nous font perdre beaucoup de
temps.
• Nous avons remplacé toute nos (machine à écrire) par des
systèmes de (traitement de texte).
• Nous n’avons jamais eu de telles (arrière-pensée) !
234
A vous de jouer :
1/ Les mots composés.
Donnez le sens de ces mots composés :
• Dans la liste a) les mots composés sont au singulier,
justifiez la terminaison « s » de certains d’entre eux.
• Dans la liste b) les mots composés sont au pluriel, justifiez
l’absence de « s » pour certains d’entre eux
a) un porte-clé
un porte-cartes
un chasse-neige
un portemanteau
un casse-noisettes
un pare-chocs
un porte-monnaie
un compte-gouttes
un gratte-ciel
b) des tire-bouchons
des essuie-glaces
des haut-parleurs
des demi-heures
des couvre-lits
des lauriers-roses
des chasse-neige
des après-midi
des porte-monnaie
235
Séance 5 : Adjectifs verbal, participe présent, et gérondif
Objectif : saisir la valeur et la fonction de l’adjectif verbal, du

participe présent et du gérondif et maîtriser leurs accords et leurs
emplois.
(1) Adjectif verbal :

Il a la valeur d’un adjectif qualificatif. Il s’accorde donc avec le nom.
Ex : Elle avait des yeux brillants.
(2) Participe présent :
Forme verbale marquant une action. Il est invariable.
Ex : Elle avait des yeux brillant de fièvre.
(3) Gérondif :
Forme verbale précédée de en ; a une valeur de complément
circonstanciel (temps, cause, condition, etc.). Il est invariable.
Ex : Il est tombé en courant. Deux sens :
- parce qu’il courait (cause).
- alors qu’il courait (temps).
Attention : Le sujet du gérondif doit être aussi celui du verbe
principal.
Ex : Ne pas confondre : « J’ai rencontré Jacqueline en faisant des
courses » avec « J’ai rencontré Jacqueline faisant des courses ».
Remarques orthographiques :
L’orthographe de certains verbes change selon qu’ils sont adjectif
verbal ou participe. Une analyse préalable du mot est donc nécessaire.
Ex : Fatigant : adjectif verbal.
Fatiguant : participe présent (gérondif)
Convaincant : adjectif verbal.
Convainquant : participe présent (gérondif).
Différent : adjectif verbal.
Différant : participe présent (gérondif).
236
A vous de jouer :
1. Mettez à la forme voulue les infinitifs entre parenthèses :

1- Il a été renversé par une voiture (traverser) le passage clouté.
2- C’était une fillette douce et (obéir), (parler) peu, mais (se
proposer) toujours pour rendre service.
3- Cette vendeuse n’est pas très (sourire).
4- Ce n’est pas (broyer du noir) que vous ferez quelque chose de
constructif.
5- La pluie (ne pas s’arrêter) de tomber, la voiture s’est embourbée.
6- Les spectateurs regardaient le prestidigitateur sortir une cigarette
du nez d’une grosse dame (pouffer de rire).
7- La neige (fondre), nous sommes partis cueillir des jonquilles.
8- C’est (forger) qu’on devient forgeron.
9- Madame, vous avez été surprise (doubler) dans un tournant.
2. Mettez à la forme voulue les infinitifs entre parenthèses. Attention à

l'orthographe :
1- A l’hôtel ils ont retenu deux chambres (communiquer).
2- (Diverger) de points de vue, ils n’ont pu se mettre d’accord.
3- Cette jeune fille a des attitudes (provoquer).
4- L’orateur (communiquer) sa gaieté, toute la salle riait aux éclats.
5- (Suffoquer) de rage parce qu’on les avait traités de « poulets »,
les gendarmes ont conduit les garçons au poste dans « le panier à
salade ».
6- Quelle est en kilomètres la longueur (équivaloir) à une lieue ?
7- Les réunions politiques (provoquer) des échauffourées, elles ont
été interdites par la wilaya.
8- Il fait une chaleur (suffoquer).
9- Passer ses vacances sur une plage à se dorer au soleil, ce n’est pas
trop (fatiguer).
10- Ils ne travaillent pas dans la même branche, mais ils ont des
trains de vie (équivaloir).
237
Séquence 3 : L'emploi des prépositions

Objectif : maîtriser les différents aspects sémantiques de l’emploi des
prépositions
Séance 1 :
Objectif : fonctions et emplois des prépositions « de »et « avec » :
1. La préposition « de » :
Sens Exemples d'emploi

Origine Les enfants rentrent de l’école.
Provenance Cette lettre est de lui.
Je viens d'.Annaba.
Détermination Un salon de coiffure
Une salle de spectacle.
Temps Ce magasin est ouvert de 10 h à midi
Moyen Il est armé d’un fusi.
Manière J’accepte cela de bon cœur.
Ce gâteau est composé de farine et de beurre
frais.
2. La préposition « avec » :
Sens Emplois
Accompagnement Je suis allé me promener avec eux.
Je suis sortie avec mon manteau.
Et avec ça ?
Rapport Elle se comporte très mal avec moi.
Relation Je suis très heureuse avec lui.
Simultanéité Les hirondelles arrivent avec le printemps.
Moyen Ce petit enfant mange avec une fourchette.
Manière Un chalet avec vue sur la montagne.
Un gâteau avec de la crème et des fruits. confits.
238
Agissons :
Complétez les phrases suivantes en utilisant l’une des prépositions : à,

de, avec.
1- Il ne sert … rien … faire tant de bruit.
2- Tous les matins, elle prend le train pour aller … Mostaganem …
Mohammedia.
3- Cette montre retarde toujours …. cinq minutes : elle n’est jamais …
l’heure.
4- Armé …un couteau, il courut ….sa rencontre pour se battre …..
lui.
5- Cet enfant sait déjà se servir …. l’ordinateur …… son père.
6- Restez ….. nous : nous n’avons rien …..bien important ……faire
en ce moment.
7- Ce ministre est trop dépendant ….. son parti
8- Je vais ….. elle ….. cinéma ; je vous ai préparé …. dîner.
9- Nous n’avons rien …..voir ……. cet individu !
10- Cette voiture roule ….. plus ….. 200 km ….. l’heure. Et en plus
elle est …..un chic !
239
Séance 2 :
Objectif : fonctions et emplois des prépositions « dans », « en » et
« pour »
1. La préposition « dans » :
Sens Emploi
Il travaille dans cette entreprise.
Le matériel se trouve encore dans son emballage
Lieu d’origine.
J’ai lu cette information dans le journal.
Circuler dans Alger est souvent très difficile.
Nous revenons dans un instant.
Il aura fini l’étude de ce dossier dans trois jours.
Temps Les enfants rentrent en classe dans une semaine.
Dans l’attente de votre décision, nous vous réservons
une place pour le prochain départ.
2. La préposition « en »
Sens Emploi
Lieu Je réside en France.
Direction Je vais en Allemagne.
Temps Il est né en 1941.
Date Nous prenons nos vacances en août.
Période En son absence, c’est son adjoint qui signe le
courrier.
Temps (durée) Cela c’est fait en un mois.
Progression Il va de mieux en mieux.
Son travail s’améliore de jour en jour.
Manière Ce vase est en morceaux.
Il s’est comporté en chef de parti.
Matière Une chaise en bois.
Transformation Changer des dinars en euros.
240
♦ Dans certains cas, « en » a seulement une fonction grammaticale.

Ex : Il mange en parlant (gérondif).
3. La préposition « pour »
Sens Emplois
Destination Nous nous envolons pour l’Argentine
Objet Il travaille pour l’argent et non pour la gloire.
Personne Nous avons voté pour le candidat favori.

J’ai une lettre pour vous.
Temps Il faut terminer cette étude pour vendredi.
Cause Il a été puni pour avoir menti.
Conséquence Il a assez de pouvoir pour vous licencier.
But Il est venu pour me voir.
Pour sortir, empruntez le passage souterrain.
Equivalence Nous avons acheté cette voiture pour une
bouchée de pain.
Réciprocité, échange On les confond, on les prend l’un pour l’autre.
Estimation Ils ont loué leur appartement pour 6000 DA
par mois.
Agissons :
1. Complétez les phrases suivantes par l’une de ces prépositions : en,
dans, de
• Je crois …..lui.
• Il te recevra …….. son bureau.
• Nous vivons …… terre de paix aujourd’hui.
• ……. la France du ХІХ siècle, la misère était grande.
• J’ai rédigé cette lettre …….. moins de dix minutes !
• Je serai prête ……. dix minutes.
• C’est un magnifique vase ……. or et ……. émail.
• ……. toute circonstance, il faut rester calme.
241
2. Complétez les phrases suivantes avec : pour, avec, contre
• Dans ce qu’il dit, il y a du ……. et du …….. .
• Celui qui n’est pas …… moi est ….. moi.
• Ils ont comploté ……. l’Etat sous prétexte de lutter ….. le bien
des citoyens.
• La chance est ……. lui, il n’a pas cessé de gagner ce soir.
• Vous n’aurez rien de correct ……. cette somme.
• Il fait ce travail ……. passion …… se rendre utile.
• Il s’est prononcé …….. ce projet.
• Je pars …….. le Maroc ……. toute la famille.
242
Séquence 3 : Les substantifs et leurs différents emplois
Objectif : maîtriser les champs sémantiques et découvrir le sens
approprié et précis des termes couramment employés.
Séance 1 :
Objectif : saisir la relation de sens entre un terme et ses emplois.
Ex : Le verbe « gagner » est utilisé dans beaucoup d’expressions.

Rapprochez chaque expression de son explication.
Ex : Les différents emplois de gagner
a) avoir bien gagné 1) faire d’importants bénéfices

ses vacances 2) travailler dur
b) gagner du terrain 3) travailler pour subvenir à ses
c) gagner en aisance besoins
d) gagner gros 4) cumuler les réussites dans des
e) gagner la porte domaines contradictoires
f) gagner plusieurs kilos 5) mériter
g) gagner quelqu’un 6) prendre du poids
de vitesse 7) faire des progrès
h) gagner sa croûte 8) arriver avant lui
i) gagner son pain à 9) réduire l’écart.
la sueur de son front 10) atteindre
j) gagner sur tous les tableaux
Agissons :
Rapprochons chaque expression contenant le verbe gagner de son

explication dans la colonne de droite.
a) « avoir bien gagné ses vacances » correspond à 5) mériter
(mériter ses vacances)
b) gagner du terrain correspond à 9) réduire l’écart. (la distance).

243
c) gagner en aisance correspond à 7) faire des progrès
d) gagner gros correspond à 1) faire d’importants bénéfices
e) gagner la porte correspond à 10) atteindre (la porte)
f) gagner plusieurs kilos correspond à 6) prendre du pois
g) gagner quelqu’un de vitesse correspond à 8) arriver avant lui
h) gagner sa croûte correspond à 3) travailler pour subvenir à ses

besoins
i) gagner son pain à la sueur de son front correspond à 2) travailler

dur
j) gagner sur tous les tableaux correspond à 4) cumuler les

réussites dans des domaines contradictoires.
Retenons :
- La précision dans l’emploi des termes ou expressions

permet de dissiper les nuances, les malentendus ou les
impropriétés.
- L'étude du champ sémantique du verbe « gagner » nous
a permis d’employer le terme exact convenant à chaque
contexte .
244
A vous de jouer :
1. Dans les phrases suivantes, remplacer le verbe « voir » par un
ou plusieurs des verbes plus précis de la liste suivante : admirer –
consulter – deviner – découvrir – distinguer – examiner – imaginer
– observer – parcourir – prédire – prévoir – remarquer – rencontrer
– visiter.
• Il faudrait voir un spécialiste, ce serait plus prudent.
• Cette question mérite d’être étudiée vue de près.
• Nous aurions beaucoup aimé voir ce parc, mais il était fermé.
• Je lui vois un avenir difficile.
• On voit souvent ce phénomène dans les pays pauvres.
• Il sait voir les talents les plus cachés.
• A son poste, il voit beaucoup de monde.
• Inutile de faire des efforts : il ne les verra même pas.
• Durant mon séjour à Alger, j’ai vu le Palais de la culture mais
je n’ai pas eu le temps de voir tous les chefs-d’œuvre qui y
sont exposés.
• Je n’arrive vraiment pas à voir ce qui va se passer : cette
affaire est si compliquée !
• Vous ne voyez vraiment pas ce que je veux dire ?
• Je ne peux pas conduire la nuit, car je vois très mal les
panneaux.
2. Dans les phrases suivantes, remplacez le verbe « dire » par un
ou plusieurs des verbes plus précis de la liste suivante : affirmer -
confier – demander – enjoindre – insinuer – ordonner – prétendre
– prévenir – rappeler – rapporter – relater – révéler – soutenir.
• Je vous dis de partir !
• Dès que le directeur arrivera, dites-le moi
• Ne pas oublier de dire à M. Saïdi qu’il doit répondre dans les
plus brefs délais à la lettre recommandée.
• Madame a dit qu’on ne la dérange pas.
• Pourriez-vous me dire ce qui s’est passé au cours de la réunion
du conseil ?
• On dit que cette étrange histoire n’a jamais été élucidée.
245
• Même si l’économie du pays connaît des problèmes, les
ministres disent toujours que les résultats sont encourageants.
• Tous les témoins disent que l’inculpé ne peut avoir accompli
ce crime tout seul.
3. Remplacez dans les phrases suivantes le verbe « avoir » par un
verbe plus précis de la liste suivante : accueillir – connaître –
disposer de – entraîner – essuyer- éprouver – jouir de – obtenir –
porter – posséder – provoquer – recevoir- remporter – rencontrer –
souffrir de – subir – susciter.
• Cette situation aura des conséquences inattendues.
• J’espère que cette proposition aura un accueil favorable.
• J’ai 5000 DA : que puis-je acheter avec cette somme ?
• Il a une forte grippe et il doit garder le lit.
• Ses collègues ont souvent des difficultés à le comprendre.
• Cette société a eu de grosses difficultés au cours de cette
année.
• Je viens d’avoir un échec dont je me remets difficilement.
• Le journaliste a eu un laissez-passer dès qu’il a montré sa carte
de presse.
• Vous avez encore un peu de temps pour faire ces démarches.
• Ne vous inquiétez pas pour moi ; j’ai une excellente santé.
• Cette pièce de théâtre a eu un grand succès.
• La question de ce congressiste a eu des réponses très variées.
• J’ai enfin eu la confirmation que j’attendais.
• Vous le reconnaîtrez facilement : il a toujours un chapeau sur
la tête.
• Il a une superbe voiture et une villa au bord de la mer
• Ne me dérangez pas : j’ai un visiteur dans mon bureau.
4. Voici quelques verbes pour remplacer le verbe « manager » qui est

emprunté à l'anglais :
Les synonymes de ce verbe sont : administrer – conduire – diriger –
gouverner – guider – inspirer – mener – piloter – régenter.
• Elle est capable de ……. son mari par le bout du nez.
• Ces négociations ont été ……… avec beaucoup d’habileté.
246
• Votre belle-mère veut tout ……… !
• Les structures de qualité mises en place dans cette entreprise
sont …….. par un coordinateur expérimenté.
• La wilaya est désormais ………. par un conseil élu.
• Les grands qui nous ………. ont toujours le sens des réalités.
• Cette politique a été ………. par des principes très généreux.
• Laissez-vous ………. par votre bon sens.
• Le directeur de l’hôpital ……… son personnel avec beaucoup
d’autorité et de fermeté.
Séance 2 : Les parasynonymes
Objectif : distinguer entre ce qui est précis et ce qui est nuancé pour
montrer qu’il n’existe pas de parfaite synonymie entre les mots.
La langue française est une langue précise et nuancée.
Indiquez dans la colonne 3 ce que votre lecteur va comprendre dans
chaque cas.
1 2 3
1. Il…………que ses prétend
résultats sont meilleurs affirme
que les nôtres. soutient
déclare
assure
2. Nous…….cette recommandons
modification. suggérons
proposons
3. Cette décision est …... probable
possible
certaine
4. Il s’agit d’une fondamentale
mesure…………… majeure
décisive
définitive
247
Agissons :
1. Il prétend…………. (il avance sans être convaincu ou convaincant)
Il affirme…………. (il est sûr de lui)
Il soutient………… (il a des preuves)
Il déclare…………. (il avance….)
Il assure………….. ( parce qu’il est sûr de lui)
2. Nous recommandons ………… (c’est le bon choix)
Nous suggérons …………. (bon avis, conseil)
Nous vous proposons ……. (pas définitif)
3. Cette décision est probable (il y a beaucoup de chance qu'elle soit
prise)
Cette décision est possible (on peut l'envisager)
Cette décision est certaine (incontestable, inévitable)
4. Il s’agit d’une mesure fondamentale (caractère essentiel, de base)
Il s’agit d’une mesure majeure (importante du point de vue
grandeur)
Il s’agit d’une mesure décisive (définitive, déterminante)
A vous de jouer :
1. Dites dans la colonne 3 ce que votre lecteur peut comprendre quand
on complète les phrases de la colonne 1 par les éléments de la
colonne 2 (utiliser le dictionnaire) :
1 2 3
1/ Ces deux textes analogues
sont………… identiques
semblables
2/ J’ai lu votre étude, observations
voici mes ………….. remarques
critiques
suggestions
conseils
3/ ………….faire ce Il importe………….
travail dans les délais Il faut…………..
prévus Il convient…………..
Il est souhaitable de..…
248
2. Jouez aux mots croisés :
249
3. Complétez la grille suivante par des noms d’animaux sauvages.
250
4. Remplacez dans les phrases suivantes le verbe « faire » par un ou

plusieurs des verbes plus précis de la liste suivante : accomplir –
commettre – composer – concevoir – dessiner – exécuter – écrire –
prêter – réaliser – résumer – réussir – terminer – visiter.
• Cet été, j’ai fait l’Espagne : un voyage passionnant !
• Il a fait une performance exceptionnelle.
• Pouvez-vous faire ce travail pour la semaine prochaine ?
• Je n’aime pas beaucoup la musique qu’il a faite pour ce film.
• Faire le résumé d’un livre est toujours utile !
• Les plans faits par cet architecte sont très intéressants.
• Elle fait toujours la même erreur.
• Ce jeune homme plein de talent fait des livres merveilleux.
• Ne faites pas attention à ses manières un peu rudes : c’est en
réalité un homme très serviable.
251
5. Choisissez l’expression convenable :
252
Suite de l’exercice
253
254
Séquence 1
Séance 1 :
La ponctuation (p. 71)
- phrase n° 2
- le tiret
Dialogue :
- Où vas-tu en vacances cette année ?
- Je vais au bord de la mer.
- Pars-tu avec tes parents ?
- Non, avec des amis.
- Pour combien de temps ?
- Je ne sais pas exactement, au moins un mois. Quelle tête curieuse tu
fais !
1. 2 – 4 – 6 : ces phrases sont terminées par un point.
2. Ce matin, j’ai reçu la visite de Rachida, la concierge. Elle

m’apportait le courrier, comme d’habitude, et un paquet. Comme je
n’attendais rien de spécial, j’ai pensé qu’elle s’était trompée.
Cependant le paquet mystérieux m’était bien destiné. Elle avait raison.
3. (p. 72)
- Phrases qui attendent une réponse :
1 3 5 7
- un point d’interrogation.
- (1) : ?
- (3) :?
- (5) :?
255
(p. 73) . , : ? ! « » …
* * *
*
* * *
* * * *
* ***
* * *
2. Principaux signes de ponctuation :

• Point, virgule
• La virgule
• La virgule.
• Les deux points ( : )
• Les deux points.
- C'est la virgule qui permet de séparer les éléments d'une

énumération.
- Ce sont les deux points qui introduisent une explication.
Ordre Surprise Colère

1- Réponds-moi… Je n’en crois pas…. Quel maladroit….
2- Apportez moi… Toi, ici, quelle Je suis exaspéré…
bonne…
(p. 75)
• C'est le point d'exclamation qui termine les phrases
exclamatives.
• Les (:) et les (« »)
• Les guillemets
• - Qu’as-tu ….. ?
- Oh ! je ne vais … : des frites pour Eric. J’en ai assez de
faire la cuisine !
- Tu as raison.
256
A vous de jouer : (p. 80)
1. En briquettes ….., la façade….. .Quant ….magasin, il …. . Tout

y…. : les étagères chromées…. ; la verrerie et les cristaux….d’or.
2. Combien de temps …. ? Cela dépend….facteurs : …., son état de

santé, le temps…. .
Il faut aussi …. ; son rôle….. . De façon …., on peut dire…..jouer .
3. La vulgarisation des …. . En effet, tout message…… ; de ce fait,

son influence….. . Ne va-t-on …. ? C’est un vaste sujet de réflexion…
4. Sans nouvelles de François, je m’arme de patience.

Je n’écris ni ne téléphone. J’attends….
- Iras-tu le voir en avril ?
5. Point-virgule : b
Points de suspension : b
Deux points : b
6.
• …….linge,…... de voiture mais on ne change pas d’ami.
• Il n’est ni……..ni tout à fait sot.
• Nous vous ……..candidature ; profitez…… .
• Nous pourrions………..et……………. .
• Les industriels…. mais ils………. .
• Nous ne sommes intéressés ni par…. ni par la..... ni par….; or
vous ne… .
• Cette entreprise……… .
• Les hommes, les idées, le……… .
• Il est……… mais son……. .
• Je suis ………vexé car…….. .
257
7.
• Que de….. ! Encore un écriteau : « Entrée interdite !
• Ce dossier…… contient…documents : une liste des….,
……études, le plan...., quelques…………. .
• Lorsque l’hymne….., tous les ….. : « Vive la république ! »
• Que pensez- ous……initiative ? Pour moi, je la ….. - autant
aujourd’hui - et digne d’encouragement.
Séance 2 : (p. 86)
1.
J’espère devenir médecin
J’ai peur que les études soient trop longues
Je doute qu’il soit ingénieur
Nous souhaitons que la grève cesse demain
2. Exercice ouvert
Séance 3 :
1. Exercice ouvert
2. - Arnal et moi, nous avons fondé……..
- Qu'est-ce que vous faisiez…. ?
- ... moi, j’avais fait et j’avais été engagé dans une …..
Arnal, lui, il était sociologue mais il avait voyagé..… C’est lui qui
a eu l’idée…
- C’était une…….. ?
- … nous avons doublé notre….Le commerce….s'est développé…
- …………nous ouvrirons ……..en Allemagne.
3.
- reprendra
- auront obtenu
- parviendrons
- auront cessé
- se réunira
- demander
- hésiterez
- agiront
- qu’il réponde,
- aurez
258
- serons descendus
- sera sur le point
-......devra … ne parte
- se fermera
- retentira
4.
- il aura fallu
- aurait lieu
- pourrez
- aura cessé, nous partirons
- pourriez
- partira
- puisse participer
- il va s’envoler
- que vous feriez
- on va annoncer
- aurez lu….
Séquence 2:
Séance 1 : (p. 93)

- sont supprimés
- peuvent signer
- n’avons voulu
- prennent
- ne vous intéresse pas
- étaient
- ont écrit
- seront consacrés
- demeurent
- se prononcèrent
Séance 2: (p. 96)

a)- parti
- rentrée
- allés
- allées
259
- assis
b) - avez assisté
- j’ai tout vu
- s’est arrêtée
- n’ont pas bougé
- qui est sortie
- était armée
- a pris
- l’a menacée
- je les ai appelés
- ils ne m’ont pas entendue
- vous avez remarqué
- je ne les ai pas vus
- étaient tous masqués
- ça s’est passé….
- je l’ai notée.
Séance 3 : (p. 98)

- s’est cassé la jambe…
- nous nous étions lavé…
- ils se souviennent…
- elles se sont disputées…
- s’étaient maquillées…
- Vous vous êtes moqué…
- nous nous étions rappelé…
- se sont envoyé…
- s’était donné…
- qu’ils se sont montrées…
Séance 4 : (p. 99)

- porte-plume
- pare-chocs
- grands-pères
- grand-mères
- pomme de terre
- laissez-passer
260
- nouveau-nés
- va-et-vient
- machines à écrire
- traitement de texte
- arrière-pensées
Séance 5 : (p. 102)

1.
- en traversant…
- obéissante…
- parlant peu mais se proposant…
- souriante…
- en broyant du noir…
- ne s’étant pas arrêtée…
- pouffant de rire…
- ayant fondu…
- en forgeant…
- doublant…
2/
- communicantes…
- divergeant…
- provocantes…
- communiquant sa gaieté…
- suffoquant de rage…
- équivalant…
- provoquant…
- suffocante…
- fatigant…
- équivalents…
Séquence 3 :
Séance 1 : (p. 104)

• Les prépositions « de » et « avec »
- à rien… de faire
- de……à…..
- de……à l’heure
261
- ….d’un ….à sa….contre lui
- de l’ordinateur de son père
- avec nous….rien de bien…..à faire
- de son parti
- avec elle au cinéma….à dîner
- à voir …..avec cet…..
- à plus de 200 km à ….
- d'un chic
Séance 2 : (p. 106)

1.Les prépositions « dans » et « en » :
- en lui
- dans son bureau
- en terre
- dans
- en moins
- dans dix minutes
- en or et en émail
- en toute circonstance
2. La préposition « pour »
- …du pour et du contre
- …pour moi est contre moi
- ….contre l’Etat….pour le bien….
- avec lui
-….contre cette somme
- avec passion et pour se rendre
- ….pour ce projet (ou : contre ce projet)
- ….pour le Maroc avec toute la famille
Séquence 3 : Lexique
Séance 1 : (p. 110)
1.
- consulter
- examiner
- visiter
- prédis
- observe
262
- découvrir
- rencontre
- remarquera
- visité
- admirer
- prévoir
- devinez
- distingue
Le verbe « dire »
- ordonne (enjoins)
- prévenez-moi
- rappeler
- demandé
- rapporter (relater)
- prétend
- affirment
- soutenir
Le verbe « avoir »
- entraînera
- recevra (rencontrera)
- possède (dispose de)
- souffre d’
- éprouvent
- rencontré (connu)
- essuyer (subir)
- obtenu
- disposez de
- jouis
- connu (remporté)
- suscité (provoqué)
- obtenu
- porte
- possède
- accueille (reçois)
263
Le mot « manager »
- mener
- conduites
- régenter
- pilotées
- dirigée
- gouvernent
- inspirée
- guider
- administre
Séance 2 : (p. 112)

• - analogues = parenté
- identiques = les mêmes
- semblables = se ressemblent
• - remarques attentives
- brèves rapides
- opinion
- propositions
- recommandations
• - insiste sur l’importance
- obligation
- obligation moins forte
- souhait, volonté moins forte.
• Les mots croisés
Horizontalement Verticalement
A- cuisine 1- certaines
B- ennemis 2- unir - do
C- rit 3- intéressé
D- trente 4- se - nue
E- rues 5- imite - pot
F- idée - se 6- ni - essaie
G- nos - par 7- est - ères
H- oie
264
I- siestes
• La grille des animaux :

1. zèbre
2. crocodile
3. lion
4. singe
5. rhinocéros
6. tigre
7. taureau Le nom : Brigitte Bardot
8. serpent (dans les cases grises)
9. baleine
10. gazelle
11. rat
12. renard
13. ours
14. panthère
3. Le verbe « faire »
- visité
- réalisé (accomplir - réussir)
- exécuter (terminer)
- composée
- résumer
- conçus (dessinés)
- commet
- écrit
- prêtez
4. Ne confondez pas
- compréhensible
- compréhensive
- compréhensible
- compréhensifs
________________
- conjoncture
- conjectures
- conjecture
265
- conjoncture
________________
- évoquer
- invoquer
- invoquer
- invoqué
_________________
- largeur
- largeur
- largesse
- largesse
________________
- opprimés
- oppressé
- oppressé
- opprime
_______________
- suggestion
- sujétion
- suggestions
- sujétion
______________
- acceptions
- acceptation
- acceptions
- acceptation
_________________
- prolongation
- prolongement
- prolongements
- prolongation
_____________
- inclinaison
- inclination
- inclination
- inclinaison
___________________
266
- accident
- accident
- incident
- incident
___________________
- partial
- partial
- partielles
- partielle
_________________
- originale
- originale
- originelle
_________________
- opportun
- opportun
- importuns
- importun
________________
- tracts
- trac
- tract
- trac
______________
- éminents
- imminente
- éminents
- imminente
________________
- infraction
- effraction
- infraction
- effraction
_________________
- irruption
- éruption
- irruption
267
- éruption
- irruption
__________________
- émigrants
- immigrés
- immigrés
- immigrés
_______________
- allocation
- allocution
- allocations
- allocution
_________________
- différend
- différents
- différend
- différent
_________________
- réticence
- résistance
- réticences
- résistance
_____________
- hypothèque
- hypothèque
- hypothèse
- hypothèse
268
269

Envois #2 Et 3: Fad / Mef / 3 Année - Français - Envois 2 Et 3

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Envois #2 Et 3: Fad / Mef / 3 Année - Français - Envois 2 Et 3

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

FAD / MEF / 3ème année – FRANÇAIS – Envois 2 et 3

Objectifs du 2ème semestre de la troisième année

Le deuxième semestre de la troisième année de formation vise

Découvrir des éléments constitutifs de la trame du : vision, sensations,

Lire et cerner les différentes caractéristiques qui donnent du sens au

Séance 1 : La vision dans le récit

Objectif : découvrir la vision du narrateur.

Mme Belec était restée sur le seuil, suffoquant d’émotion à l’idée

Nicole Vidal, Le Mas de cocagne (Laffont)

Dans ce récit, le narrateur voit tout, sait tout des faits

Meaulnes s’accouda sur le pont, tenant d’une main son chapeau

Alain Fournier; Le Grand Meaulnes

Le narrateur est un observateur extérieur, il est hors

A travers les vapeurs bleues, nous regardions l’Afrique, au loin,

Dans un récit, le narrateur peut être lui même un

Les visions ou points de vue dans le récit

Qui voit ? Où se trouve- Que sait-il des Que sait-il des

Observateur Hors de Tout Tout

Observateur Hors de Ce qu’il peut Rien

Observateur Dans Uniquement ce Uniquement ses

Séance 2 : L’expression des sensations, impressions

Objectif : dégager dans le récit des éléments constitutifs de la trame

Mais tout à coup mon père me parut inquiet ; il s’éloigna de

Il foule la moquette profonde aux couleurs claires. On s’y

S’exprimer, c’est savoir parler de ses sensations,

Accéder à la compréhension et l’analyse des textes de différents types

Séance 1: Approche des textes expositifs

Principales caractéristiques des textes expositifs pouvant servir

Texte support : L’Ile Maurice

1- Répondez aux questions suivantes pour situer les 2 textes qui

Séance 2 : Les textes à dominante narrative et descriptive

Objectif : accès à la compréhension écrite des textes de type narratif

Les caractéristiques des textes narratifs et descriptifs :

1/ Situer le texte : qui ? quand ? quoi ? comment ? pourquoi ?

Voici deux récits :

Séance 3 : Textes à dominante logico-argumentative

Objectif : saisir l’organisation et les différentes caractéristiques du

• Le récit comme argument :

1/ Tableau récapitulatif des actes du discours

Assertion Directive Acte prédictif Acte commissif

déclaration ordre souhait promesse

2/ Tableau des connecteurs exprimant des relations logico-

Mr Jordan, star américaine du basket touche des millions de

Christine Mital, Le Nouvel Observateur, 27 juin 1996

1/ Etudions les conditions de production de cet article :

- Qui ? Christine Mital, journaliste à l'hebdomadaire Le Nouvel

2/ Analysons la construction de cet article.

Exemple L’article est introduit par un exemple qui est le

Citation Cet exemple rend compte d’une conséquence

Cependant la globalisation a aussi ses

A cette restriction vient s’opposer une

Proposition - Il s’agit de (propositions)

Le développement extraordinaire de l’informatique constitue une

Connecteur logique : puisqu‘il conduit à une dégradation ….

Connecteur logique : En effet …. (résonnement)

1. Répondez aux questions qui nous renseignent sur les conditions de

La danse est un sport

On ne saurait douter des qualités de la danse considérée

Guillaume Apollinaire, La Culture Physique, Gallimard, 1907

« Il ne pense qu’à jouer » ! Voici un reproche que l’on trouve

Entrons dans le texte :

Choix d'un titre

- Quel est le rôle de la mère de famille?